En ouvrant les yeux ce matin-là, j'ai finalement émergé bien plus brusquement de mon sommeil profond que je ne l'aurais fait en tant normal. Il semblerait toutefois que la normalité n'était pas réellement au programme de ma journée, ce que j'avais un peu de mal à comprendre. Je me trouvais dans une chambre qui était baignée d'une aura étrange, à la fois légèrement familière tout en étant résolument différente de tout ce qui m'est coutumier. Ma seule certitude à cet instant précis, c'est que je ne me situe pas dans la chambre de mon appartement de Kickenham, dans la région de Galar. Mais en dehors de cela, je n'ai pas la moindre idée de ma localisation actuelle. L'environnement me semble familier, mais je ne saurais pas dire en quoi. Je ne reconnais strictement rien des objets et autres décorations qui m'entourent. Alors que j'observe autour de moi, mon regard est soudainement attiré par la fresque murale qui m'entoure. Rapidement, je me lève afin d'examiner tout cela plus en détail. La totalité des murs de la pièce sont ornés par des motifs à la fois complexe et mystérieux. Je dois bien avouer que je ne comprends pas grand chose à tout ce qui est raconté sous mes doigts. J'ai l'impression qu'il s'agit d'une narration d'un passé oublié, ou appartenant à un monde ne m'étant pas le moins du monde familier. Le plus étrange, c'est que même les techniques de sculpture dans le bois me semblait totalement étranger. Je ne suis certes pas un spécialiste, mais tout de même. Tout cela n'avait rien de commun. À travers les fenêtres, une lumière dorée du soleil matinal filtrait à travers des rideaux chatoyants, peignant la pièce d'une teinte chaleureuse et invitante. L'atmosphère était imprégnée d'une sérénité particulière, comme si chaque rayon lumineux avait une histoire à raconter et chaque brise portait des murmures du passé.

Je ne comprenais vraiment pas cette situation. Il se passait quelque chose de totalement incompréhensible qui était en train de me dépasser. Sur le moment, j'ai pensé à un rêve, mais non, tout cela semblait bien trop réel pour cela. Et puis toutes les sensations étaient bien trop présentes et vivaces pour que ce ne soit qu'un effet de mon imagination. Debout, au centre de la pièce, je sentais un souffle d'air chaud, doux et parfumé, qui commençait à envahir la pièce. Des senteurs exotiques, mélange enivrant de fleurs lointaines et de parfums totalement inconnus pour mon odorat, semblaient émaner de l'extérieur. Je pouvais presque sentir l'aventure dans l'air, comme si j'étais en train de recevoir une invitation mystique pour aller explorer l'inconnu qui s'étendait au-delà des murs de cette simple pièce. En me déplaçant un peu, je ressentis une énergie vibrante et vivifiante dans l'air, comme si la pièce elle-même pulsait d'une vie propre. C'était étrange, je n'avais jamais ressentis quelque chose de similaire. Curieux et intrigué, j'ai commencé à contempler chaque détail avec émerveillement, cherchant à obtenir des réponses tout en me plongeant dans l'inconnu qui s'étendait devant lui. Cette chambre, imprégnée de mystère et de beauté, allait devenir mon point de départ pour une aventure qui transcenderait les frontières de la réalité telle que je l'avais toujours connue. En me penchant pour jeter un coup d'œil par la fenêtre, je fus instantanément captivé par la vision envoûtante qui s'offrait à moi. Un panorama inédit se déployait devant mes yeux, faisant naître un sentiment de fascination mêlé d'émerveillement. Des bâtiments aux architectures étranges, aux formes courbes et aux détails artistiques, s'étiraient majestueusement à perte de vue, formant une toile urbaine qui semblait évoquer un mélange harmonieux entre le passé et le futur. Il était certain que tout cela était totalement inconnu à mes yeux. Pour autant, j'avais l'impression que ce décors m'était quelque peu familier. Je ne parvenait toutefois pas à remettre ce sentiment afin de comprendre son origine.

Finalement, j'ai commencé à chercher de quoi me vêtir. Je n'allais pas me balader en caleçon à l'extérieur de cette pièce, alors que je n'ai pas la moindre idée de ce qui se trouve de l'autre côté de cette porte. Et malheureusement, c'est tout ce que j'avais pour me couvrir pour le moment. C'est d'ailleurs étrange, parce que ce n'est même pas une tenue que j'ai l'habitude d'avoir lorsque je suis chez moi. Je n'ai même pas le souvenir de posséder un sous-vêtement de ce genre là. Je suis presque certain de n'avoir jamais acheté quelque chose dans ce style. Je cherche un peu à travers la pièce. Je ne reconnais rien. Finalement, je trouve une pile de linge, soigneusement posé sur une chaise. Ça, je reconnais. Cela me ressemble un peu de plier ainsi mes affaires pour les retrouver. Alors que je m'assois sur le lit pour regarder tout cela, je remarque également une paire de botte noire, montantes, semblant particulièrement bien entretenues bien qu'elles ne soient pas neuves. Je regarde rapidement, elles semblent être à ma pointure. Étrange. Je défais rapidement le contenu de la pile : un pantalon en cuir sombre, une tunique à manche longue, sombre, accompagnée par des protections en cuir sombre venant la recouvrir en supplément, notamment au niveau du torse, du dos et des bras. Un peu comme s'il s'agissait d'éléments formant une armure en cuir. Je ne comprenais pas vraiment. Pourquoi est-ce que j'aurais besoin d'une armure ? Est-ce que je suis en danger ? Bonne question... Et en dessous de tout cela, des poignards à la lame sombre, presque sans le moindre reflet. Qu'est-ce que je peux bien faire avec ce genre d'armes en ma possession ? Je ne comprend rien. Pour autant, je revêt tout cela. Il est temps pour moi de sortir d'ici, si je souhaites obtenir des réponses. En vérité, je regrette que la pièce ne comporte pas un miroir, je dois avoir sacrément la classe avec tout cela. Je remarque par ailleurs que je n'ai même pas mon téléphone avec moi pour prendre un selfie. Je me demande bien où il a pu passer. Habituellement, je ne m'en sépare jamais. Il est certain qu'Emily va me tuer si je ne lui envoie pas de nouvelles et qu'elle me cherche partout. J'espère vraiment qu'elle ne s’inquiète pas trop.

Finalement, je sors de la chambre, ayant à l'esprit d'explorer un peu le reste de la maison. Au même étage, plusieurs autres portes semblables. D'autres chambres ? Je n'écarte pas cette éventualité. Un escalier monte, un autre descend. Je décide de me diriger vers le bas. Au pire, je partirais en quête d'informations dans la rue. Et le moins que je puisse dire, c'est que je ne m'attendais pas à cela. Une auberge. Je me trouvais dans une auberge. Qu'est-ce que je foutais là ? Et comment j'étais arrivé ici ? Je ne comprenais vraiment rien. Un homme costaud, à l'air un peu bourru, m'indiqua une table, pas très loin de la cheminée. Rien ne brûlait dans cette dernière, bien que tout sembla être prêt pour cela. Sans chercher plus loin, je me suis installé. Peut-être que je pourrais poser quelques questions au tenancier de l'établissement lorsqu'il viendrait me voir.


Sans me laisser le temps de répondre, il était déjà repartit en laissant la bourse sur la table. Curieux, je l'ai ouverte afin d'en découvrir le contenu. Des pièces, toutes triangulaires, toutes percées en leur centre par une sorte d'étoile. La seule chose qui changeait d'une pièce à l'autre, c'était le nombre de branche des étoiles. Cette monnaie me disait quelque chose. Certaines semblaient être en or, d'autres en argent et les dernières en bronze. Oui. Aucun doute. C'était de la monnaie Alavirienne. Mais... Comment est-ce que je pouvais avoir ça en ma possession ? Alors que j'étais sur le point de continuer ma recherche, je fus soudainement captivé par le tenancier du bar. Il était accroupi devant la cheminée. Il semblait être en grande concentration, mais il ne semblait rien faire de bien particulier. Il est resté ainsi plusieurs minutes. Et soudainement, alors qu'il n'avait toujours rien touché, un feu brûlait intensément dans l'âtre. Il avait dessiné ?

Incroyable... Je n'en revenais pas... Comment cette magie était-elle possible ?

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1518 mots

Demande de modération:

Un fracas retentissant, suivi du son cristallin d'un objet se brisant en mille morceaux, me tira de mon sommeil avec une violence inattendue. Mon cœur battait la chamade alors que je m'éveillais en sursaut, submergé par une bouffée d'adrénaline. Dans la pénombre de ma chambre, je laissai échapper involontairement le livre que je tenais dans mes mains, celui-là même qui avait captivé mon imagination la veille. Il tomba lourdement sur le sol, faisant écho au bruit initial qui m'avait tiré de mes rêves. Un rapide coup d'œil autour de moi me confirma que j'étais bien dans ma chambre, dans cet appartement de Kickenham que je partageais avec ma meilleure amie, Emily. Un soupir de soulagement s'échappa de mes lèvres alors que je prenais conscience de la réalité de mon environnement familier. Les contours familiers de la pièce se dessinaient dans la lueur faible de la lampe de chevet, et les ombres familières de mes affaires me rassuraient. Bien que le bruit retentissant qui avait provoqué ma sortie précipitée du sommeil aurait pu évoquer des inquiétudes, je me surpris à ressentir plutôt un sentiment de satisfaction. Retrouver les habitudes de mon petit quotidien, même dans un réveil abrupt, me procurait une étrange quiétude.

Je déposai délicatement le livre sur la table de nuit, réalisant que mon évasion nocturne dans les aventures des Alaviriens en Gwendalavir avait été brusquement interrompue par la réalité. Dans le silence retrouvé de ma chambre, je réfléchis à la notion de vivre dans l'univers fantastique que je parcourais à travers mes lectures. Une lueur d'appréhension traversa mes pensées. Gwendalavir, aussi fascinant soit-il, était sans doute un endroit où je ne souhaitais pas réellement m'installer. Les rêves et les escapades livresques étaient une chose, mais la réalité de vivre dans un monde différent, même aussi enchanteur, serait dépourvue de la présence réconfortante de mes compagnons Pokémon. Et pour rien au monde, je ne sacrifierais la compagnie indéfectible de ces amis fidèles. Par contre, maintenant que je me rendais compte que tout cela n'était que dans mon imagination, je me demandais bien dans quelle caste je pourrais me retrouver si je vivais réellement dans cet univers. Après tout, elles sont relativement nombreuses. Certaines semblent être bien plus mystérieuses que d'autres. Mais je me dis qu'elles ont toutes un intérêt certain pour le fonctionnement de l'empire. Pour autant, je ne sais pas vraiment où je me placerais au milieu de tout cela, avec les compétences que je possède.

Pour ce qui est des dessinateurs ou des sentinelles, je pense que ce ne serait pas possible pour moi. Je ne pense pas avoir le moindre talent dans le domaine artistique. Je suppose donc que je ne serais pas bon à grand chose dans ce domaine. Je doute que mes trois cercles puissent réellement donner quelque chose d'intéressant dans le cas où je me ferais analyser. Je pense que je pourrais certainement parvenir à allumer un feu ou à faire quelques petites choses dans ce genre là, à condition d'y accorder suffisamment d'entraînement au préalable, mais je doute de parvenir à faire plus que cela. Frontalier, c'est mort également, il faut naître au bon endroit pour cela. Et il est déjà certain que ce ne serait pas mon cas. Chevalier, pour porter une énorme armure qui fait le boucan d'un lot de casseroles, je ne pense pas que ce soit pour moi. Le côté bling bling, ce n'est pas vraiment mon délire. Enfin... Pas de cette manière là on va dire. Par contre, en repensant à la tenue que j'enfilais dans mon rêve, une petite idée me vient à l'esprit : Marchombre. Je pense que j'apprécierais beaucoup de me former dans ce domaine. Au fil de mes lectures, ils sont les personnages que j'ai préféré. Entre leurs techniques au combat, la mentalité qu'ils expriment, leur façon de vivre. Oui. Je crois que c'est ce qui me tenterait le plus. Par contre, il faudrait que je réussisse à trouver un maître digne de ce monde pour me guider sur ce chemin. Et ensuite, il faudrait que je parvienne à me dépasser afin de surmonter les obstacle. Je me dis que ça ne doit pas être aisé. Et j'ai déjà bien assez de trucs à gérer dans la vie réelle...

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734 mots

Fuite:

Le membre 'Dewey P. Nightbringer' a effectué l'action suivante : Lancer de dés

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'[MOD] Fuite n°1' :

Au-delà du fracas initial, le silence s'était de nouveau installé dans l'appartement, ne laissant filtrer aucun son significatif depuis le reste des pièces. Mes sens étaient en alerte, captant le moindre indice qui pourrait expliquer le tumulte soudain qui s’était probablement déroulé dans le salon. Je ne voyais pas d’autre emplacement possible. Des interrogations tournoyaient dans mon esprit, formant un voile de curiosité sur ce qui avait bien pu se dérouler pendant mon sommeil interrompu. Une brève hésitation m'assaillit alors que je considérais la possibilité de sortir de ma chambre. Devais-je me vêtir davantage avant d'affronter l'inconnu qui m'attendait de l'autre côté de la porte ? L'heure, cruelle observatrice du temps écoulé, m'avertissait que ma période de repos était révolue depuis bien longtemps. La journée réclamait son dû, m'invitant à laisser derrière moi la chaleur du lit. Même si la fatigue due aux urgences nocturnes au cabinet m'avait contraint à une nuit courte, la responsabilité de mes devoirs m'obligeait à répondre à l'appel du jour. Après tout, j’avais promis que j’irais faire les courses et la liste des items déjà manquant dans le réfrigérateur ou nos placards était déjà bien longue. Je ne pouvais donc pas décemment me permettre de faire traîner davantage.

J'optai finalement pour la simplicité, restant uniquement vêtu d'un pantalon de jogging. Le confort prima sur l'esthétique en cette matinée agitée. Un rapide coup d'œil à l'horloge murale renforça ma résolution. Les minutes filaient à une vitesse implacable, effaçant toute illusion de prolonger ma nuit avortée. La salle de bains m'appelait peut-être plus tard, mais pour l'instant, traverser l'appartement sans fioritures vestimentaires s'imposait comme la décision la plus pratique. Le silence persistant qui régnait dans le salon me troublait. Après le vacarme précédent, cette tranquillité semblait presque trop lourde, évoquant un calme inattendu après la tempête. Mon esprit, avide d'explications, échafaudait diverses hypothèses sur la nature de l'incident. Était-ce une simple maladresse ou quelque chose de plus mystérieux qui avait perturbé la quiétude de notre espace commun ? Des réponses attendaient de l'autre côté de la porte, et avec une profonde inspiration, je me préparais à faire face à l'inconnu qui se cachait derrière le silence. J'ouvre le passage. Je n'ai pas la moindre idée de ce qui m'attends de l'autre côté, mais j'estime toutefois qu'il est grand temps d'aller le découvrir. J'espère simplement que je ne vais pas me faire abattre en traversant le couloir qui mène au salon, bien que je doute que ce soit des cambrioleurs ou même qu'une présence externe soit présente dans le logement.

Au seuil du salon, une scène des plus cocasses s'offrit à ma vue, suscitant un éclat de rire irrépressible. Hildis, mon fidèle Gruikui, et Ström, mon espiègle Ptitard, se tenaient là, leurs expressions empreintes d'une culpabilité manifeste, entourant un champ de ruines où résidait autrefois un vase. Les éclats de rire cristallisèrent mes lèvres à la vue du désastre : le vase gisait en mille éclats sur le sol, son contenu aqueux s'étalant en une flaque malencontreusement formée, et les fleurs, jadis délicatement agencées, ornaient maintenant le parquet de manière fortuite. L'enquête se résolut avec une rapidité déconcertante. L'élément brisé était le vase, sans l'ombre d'un doute. Les coupables, quant à eux, ne pouvaient échapper à la patte de la justice – en l'occurrence, mes deux comparses Pokémon, Hildis et Ström. L'image mentale d'une course frénétique à travers la pièce prit forme dans mon esprit, et l'inévitable collision avec le meuble sur lequel trônait le pot de fleurs sembla être le dénouement malheureux de cette course effrénée. Un soupir amusé accompagna mes pensées. Certes, c'était toujours un tracas que de constater un désordre soudain dans l'appartement, mais dans cette comédie de la vie quotidienne, rien ne revêtait une importance capitale. Ainsi, je laissai le rire s'échapper, une réaction bienveillante face à la malice accidentelle de mes partenaires Pokémon. La réparation matérielle serait nécessaire, mais la joie simple de partager l'espace avec ces créatures espiègles effaçait toute contrariété. Dans le grand livre des anecdotes domestiques, cette page se tournerait avec un sourire, sans laisser place à la gravité.

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730 mots

Fuite:

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'[MOD] Fuite n°2' :

Les doux rayons du soleil s'infiltrent à travers les rideaux, caressant mon visage d'une chaleur bienvenue. Bien que mes paupières soient toujours closes, signe d'un réveil récent, je m'abandonne volontiers à cette sensation enivrante. C'est une expérience indescriptible, une caresse dorée qui enveloppe chaque pore de ma peau, une étreinte matinale qui réveille mes sens de la manière la plus délicieuse qui soit. Si les mots pouvaient rendre justice à cette félicité solaire, je les utiliserais sans réserve, mais la magie de ce moment s'échappe de toute tentative d'explication. Une tentation naît en moi, celle de prolonger ce plaisir simple et pur, de m'immerger davantage dans cette mer de lumière. L'idée de consacrer la journée entière à cette paresse délicieuse chatouille mon esprit. Pourquoi ne pas succomber à l'appel de cette chaleur apaisante, oublier les responsabilités qui attendent à l'extérieur et se perdre dans cette quiétude solaire ? Un sourire taquin se dessine sur mes lèvres à l'idée d'une journée idyllique bercée par les rayons bienveillants. Cependant, la réalité me rappelle à l'ordre avec une douce fermeté. Même en ce jour de repos bien mérité, le temps demeure un bien précieux. L'ombre des responsabilités professionnelles et quotidiennes plane, rappelant que la vie ne se suspend pas pour un moment de bonheur égoïste. La conscience de cette vérité tempère mes envies d'indulgence, bien que la tentation persiste. Ainsi, je me prépare mentalement à émerger de ce cocon de chaleur, à affronter la journée avec la même énergie que celle que m'offre ce bain de lumière matinale. Je commence à m’étirer tranquillement pour finir de faire disparaître les dernières traces de sommeil, et soudain, je ressens que ce n’est pas comme d’habitude. J’ai l’impression que mon corps ne bouge plus de la même manière, un peu comme s’il était totalement différent.

Un besoin irrépressible de compréhension me pousse à ouvrir les yeux, à émerger de l'obscurité réconfortante de mes paupières closes. À ma grande surprise, ma vision a subi une transformation subtile mais palpable. Un frémissement d'intrigue me parcourt alors que je tente de déchiffrer les nuances de cette nouvelle réalité visuelle. L'éventail de mon champ de vision s'est élargi, englobant davantage de détails que ce à quoi je suis habitué. La perspective s'étend devant moi, comme si mes yeux avaient gagné en acuité, en capacité à absorber les contours et les subtilités du monde qui m'entoure. Cependant, la véritable révélation réside dans la palette chromatique qui s'étale devant moi. Les couleurs, jadis familières, se sont métamorphosées dans une étrange symphonie de bleus et de verts. Un voile d'azur et d'émeraude semble draper chaque élément de mon environnement, modifiant la perception de chaque teinte. Les rouges, les jaunes, les violets semblent être réduits à des nuances plus discrètes, comme si leur éclat naturel avait été subordonné à la dominance du bleu et du vert. La perplexité me saisit. Pourquoi cette altération spectrale ? Pourquoi ces deux couleurs spécifiques prennent-elles le dessus sur le reste ? Des questions tourbillonnent dans mon esprit, sans réponse immédiate. La vision que j'expérimente actuellement s'apparente à une énigme visuelle, m'invitant à percer ses mystères au fil du temps. Curieux, je m'aventure à explorer les contours de cette nouvelle vision. Des caractéristiques inattendues, des révélations insoupçonnées, j'entrevois un horizon de découvertes qui s'étendra au fil des jours. C'est une nouvelle perspective, un kaléidoscope sensoriel qui s'ouvre devant moi, me laissant en suspens entre l'étonnement et l'anticipation. Je m'apprête à cheminer à travers cette réalité visuelle réinventée, avec la certitude que chaque instant sera empreint de révélations encore insoupçonnées.

Bon. Ma vision, je verrais ça plus tard. Je veux surtout comprendre pourquoi j’avais l’impression que mes muscles et mes membres ne se trouvaient pas à leur emplacement habituel. Je baisse donc le regard, et j’ai un instant de stupeur en remarquant mes griffes. De longues griffes d’un vert vif, parfaitement aiguisées, elles semblent être capables de trancher tout et n’importe quoi. En baissant un peu plus le regard, je réagis au fait que je ne suis même pas dans mon lit. On dirait que c’est le panier de Loki. Mais pourquoi serais-je dans son panier. L’éclairage se fait alors dans mon esprit. Ces griffes. Il s’agit de celles de mon Mangriff. Je n’ai pas le moindre doute là-dessus. Je me demande pourquoi je n’ai pas réagi plus rapidement. Sans doute parce que cette éventualité me semblait être bien trop invraisemblable. Pour autant, je ne vois pas d’autres explications. Je suis dans le corps de mon pokémon ? Vraiment ?

– Mais c’est quoi ce bordel ?

J’ai parlé. Ou plutôt j’ai tenté. Le résultat est relativement loin de ce que j’espérais. Ce qui est sorti de ma gueule, ce fut plutôt un grognement. Ou un feulement, je ne sais même pas vraiment comment considérer ce son. Je sais seulement que je n’y comprends strictement rien. Je ne peux plus parler. D’un côté, c’est logique. Mon pokémon n’a jamais exprimé le moindre mot. Si je suis dans sa peau, il est donc normal qu’il en soit de même pour moi. Toutefois, comment j’ai pu faire pour en arriver là ? Dans quel univers est-il possible de se retrouver dans la peau d’un pokémon ? Surtout que je n’ai pas le souvenir d’avoir fait quoi que ce soit. Donc comment un tel changement a bien pu se produire ? Je ne comprends pas. Et puis… si mon esprit se retrouve dans ce corps. Il y a quoi dans mon véritable corps ? Et l’esprit de Loki, il est passé où ? Parce que là, c’est certain que nous ne sommes pas en train de nous partager son corps, j’en ai pleinement pris possession. Je me lève d’un bond tout en m’ébrouant rapidement. Tiens, c’est marrant comme truc. L’effet est plutôt sympathique. Cette sensation de liberté et d’air qui se balade entre chacun des poils recouvrant mon corps. J’en suis presque à éprouver un peu de déception à l’idée de ne pas pouvoir faire cela avec mon corps d’être humain. En quelques pas, je parviens à rejoindre ma chambre. C’est étrange de se déplacer à quatre pattes. La vision du monde en est totalement chamboulée. Une fois dans la pièce, je me dirige vers le lit. Mon corps est bien là. J’observe les mouvements. Ma vision est bien plus précise. Je remarque sans la moindre difficultés les légers soulèvement de la cage thoracique indiquant une respiration calme et profonde. Je ne sais pas qui se trouve à l’intérieur de mon corps, mais il est évident qu’il dort bien profondément.

Sans le moindre ménagement, je saute sur le lit. Avec mon poids et la brusquerie de ce mouvement, je le réveille en sursaut. Parfait. C’est plus ou moins ce que j’espérais. Je n’avais pas la moindre envie de perdre du temps à tenter de le ramener à la réalité en prenant des pincettes. J’ai besoin de réponses, et je souhaiterais les avoir très rapidement. Il se redresse directement et nos yeux se croisent. La surprise. La stupeur. L’incompréhension. J’ai l’impression que les émotions défilent à la chaîne sans son regard. J’ai comme l’impression que son odeur change également. Je renifle rapidement. Oui. Ce n’est plus les mêmes effluves que lorsque je suis entré dans la pièce. C’est quoi cette modification ? La peur ? Loki est réellement en mesure de ressentir ce genre de choses en temps normal ? Si c’est bel et bien le cas, je crois que je comprend bien mieux ses réactions. S’il peut le sentir de cette manière, il me semble bien plus normal qu’il ne réagisse pas plus que cela à mes paroles qui se voudraient apaisantes ou rassurantes.

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1298 mots

Demande de modération:

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QUe voulez-vous faire dresseur Dewey P. Nightbringer ?

Je me réveille en sursaut tout en me redressant brusquement dans mon lit. Ma respiration est rapide. Je regarde autour de moi. Je me sens quelque peu rassuré en constatant que je suis bel et bien dans mon lit. Il semblerait d’ailleurs que j’ai retrouvé la totalité de mon corps. Ma vision est de nouveau normale. Mon souffle commence à se calmer tranquillement. Tout cela n’était donc qu’un mauvais rêve. Par contre, je m’interroge encore un peu sur les éléments qui avaient précédé ce rêve. Et d’ailleurs, est-ce que je suis réellement sorti de mes songes cette fois ? Je me demande ce qui serait le plus simple pour le vérifier. Je me pince le bras tout en laissant passer une petite exclamation de douleur. Bordel ! Ça fait vraiment mal ce genre de choses. Mais au moins, cette fois, j’ai la certitude d’être totalement réveillé. Je ne peux plus avoir le moindre doute concernant mon état. Par contre, cela n’enlève en rien mes interrogation sur la véracité de ce qu’il s’est passé avant ce dernier rêve. Étais-je toujours dans mes songes lorsque j’ai constaté les bêtises réalisées par mes pokémons ? Je suppose que oui, je ne vois pas comment il pourrait en être autrement, bien que je ne parvienne pas à me l’expliquer. Est-ce que cela signifie qu’il n’y avait jamais eu de bruit permettant de mettre fin à mon rêve concernant le monde de Gwendalavir ? Au vu de la situation présente, je suppose que je suis dans l’obligation de le reconnaître. Ce qui me dérange, c’est que certains éléments coïncident avec le fait que j’ai réellement été réveillé avant, bien que je ne puisse pas le prouver. Toutefois, je ne parviens pas à expliquer comment le livre que je lisais a bien pu se retrouver exactement à l’endroit où je l’ai posé dans ce qui se trouve être mon rêve. Pour le moment, cela me dépasse totalement. Je ne parviens pas à trouver la moindre justification. Mais bon, je verrais cela plus tard. Pour le moment, je souhaite surtout vérifier à quoi ressemble le salon. Je me dis que cela me permettra peut-être de comprendre un peu mieux la situation.

Après avoir émergé de mon sommeil, je me suis accordé quelques précieux instants dans le lit, baigné par la douce lumière matinale filtrant à travers les rideaux. La chaleur du soleil caressait mon visage, une sensation délicieuse que j'ai savourée les yeux clos. Cette expérience, difficile à décrire par des mots, m'était particulièrement chère. Si je m'écoutais, je pourrais bien rester là toute la journée à profiter de cette caresse réconfortante. Cependant, la réalité de mon emploi du temps m'a rapidement rattrapé. Je savais pertinemment que je ne pouvais pas me permettre de flâner éternellement au lit. Même si c'était ma journée de repos, il me restait des responsabilités et des tâches à accomplir. La vie ne m'accordait pas le luxe de passer la journée à paresser, aussi agréable que cela puisse être. Ainsi, j'ai finalement décidé de rompre avec la quiétude de mon lit pour entamer ma journée. Un simple pantalon a suffi à me couvrir, évitant ainsi une sortie dans le salon en tenue de nuit. C'était un choix minimaliste, une manière de préserver un semblant de décence au cas où Emily rentrerait accompagnée. Bien sûr, je savais qu'elle ne s'en formalisait pas, mais mon intention était plutôt de ne pas créer d'embarras à ses amis ou connaissances qui pourraient partager ce moment avec elle. Ma préoccupation dépassait largement l'aspect physique ; c'était davantage une question de respect envers ceux qui pourraient être témoins de cette scène. Je ne voulais pas qu'ils se retrouvent dans une situation inconfortable ou que ma présence puisse rendre leurs vies ennuyeuses et dépourvues d'opportunités de m'approcher ou de partager un fragment de leur existence avec moi.

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653 mots

Intégration du Fossile de Ptyranidur S qui s’éveille au monde et permet à Ptyranidur S - lvl 15 de rejoindre l’équipe.

Fuite:

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'[MOD] Fuite n°1' :

Une fois habillé, je me suis rapidement regardé dans le miroir de plain pied qui se trouve incrusté sur la porte de ma garde robe. J’avais déjà une bonne idée de ce à quoi je pouvais ressembler après un réveil aussi brutal et une nuit potentiellement aussi agitée que celle que j’ai pu vivre. Dans ce genre de cas, le résultat est toujours plus ou moins le même : ma coiffure est dans un état encore plus catastrophique qu’en temps normal. Ce matin n'échappe pas à la règle. En contemplant mon reflet, je ne pouvais pas ignorer les mèches plus ou moins rebelles qui tentaient de fuir dans toutes les directions. Je sens que je vais avoir besoin d’une bonne douche pour me remettre de toutes les émotions, mais également pour me donner une chance de parvenir à dompter tout cela. Je pourrais peut-être me passer de cette étape pour réussir à faire quelque chose de mes cheveux, mais en réalité je ne suis pas certain que ce soit réellement possible. J’ai déjà tenté un paquet de fois de les coiffer, et finalement j’en arrive toujours à la même solution : les mouiller totalement afin de réussir à en faire quelque chose de plus ou moins présentable. C’est juste une horreur. C’est aussi en partie pour cette raison que je les laisse pousser légèrement, de manière à ce que le poids puisse les entraîner un peu plus vers une sorte de normalité. Je dois bien avouer que ce n’est pas forcément une grande victoire, mais avec le temps j’ai constaté que c’était tout de même bien mieux que lorsque j'avais une coiffure plus courte.

Depuis quelques années, je ne me pose donc plus vraiment de questions par rapport à cela. Je suis parvenu à trouver une longueur qui me convient parfaitement par rapport à l’allure que je peux avoir, et surtout qui me permet d’avoir une chance de les organiser plus ou moins correctement. Ce n’est pas toujours une réussite, d’autant plus lorsque je rate mon réveil et que je me retrouve à être en retard. Pour autant, cela fonctionne. Je reste donc là dessus. Tant que personne ne vient se plaindre de ça, je ne vois pas pourquoi je devrais envisager un changement. Et dans le fond, même si des personnes venaient à s’en plaindre, je me dis que cela ne ferait pas forcément évoluer la situation : dans la majorité des cas, je n’en ai strictement rien à faire de ce que les gens peuvent penser de ma personne. Je ne me suis jamais réellement préoccupé de ce que les gens pouvaient dire sur mon passage, je ne pense donc pas que je vais commencer maintenant. D’autant plus que pour le moment, je n’ai pas prévu de l’appartement, donc en soi personne ne devrait constater l’horreur que mes cheveux représentent aujourd’hui. Machinalement, tout en fixant mon reflet, je passe tout de même la main sur le sommet de ma tête en tentant d'aplatir tout cela. Bien évidemment, les quelques mèches que je suis parvenu à aplanir se sont redressées en quelques instants seulement. Je pense que j’ai la réponse à mon interrogation silencieuse. Si je ne passe pas sous la douche, je n’aurais pas la moindre chance d’en faire quoi que ce soit.

Je finis par hausser les épaules avant de me détourner de mon reflet. Si je ne peux rien faire, je ne vois pas l’intérêt de rester planté là-devant. D’autant plus que pour le moment, ma priorité est de vérifier si un vase a été brisé dans le salon. Mais d’un autre côté, je me demande si je n’ai pas un peu peur de découvrir la vérité. Si le vase est bel et bien brisé, cela va forcément signifier qu’une partie de mon rêve était donc une réalité. A contrario, s’il ne l’est pas, je vais forcément m’interroger sur ce qui a bien pu m’amener à imaginer tout cela dans mes songes. D’autant plus que cela me semblait si réel que j’ai encore un peu de mal à me dire que ce n’est pas forcément le cas. Si je n’avais pas fait ce dernier cauchemar, je me dis que j’aurais certainement rangé tout cela dans un recoin de mon cerveau tout en pensant que c’était réellement arrivé dans ma vie, à un moment ou à un autre. Mais là, maintenant, je me retrouve à être dans l’incertitude. Je ne sais pas vraiment quoi en penser. Je sais pertinemment que dans la logique des choses, je ne devrais pas traîner à ce point. Je devrais déjà être au milieu du salon afin de constater la véracité de ce passage. Pour autant, j’ai bien l’impression que je ne parviens pas vraiment à me décider à quitter la chambre afin de changer de pièce.

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840 mots

Fuite:

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'[MOD] Fuite n°2' :

Lorsque mes yeux ont balayé le seuil du salon, je me suis figé, témoin d'une scène qui semblait être extraite de mes rêves. L'instant était surréel, une réplique exacte de cette vision cocasse qui avait hanté mon sommeil. La perplexité s'est emparée de moi, car la frontière entre la réalité et l'onirique semblait s'effacer. Mon esprit, encore engourdi par le sommeil, peinait à accepter cette étrange superposition entre ce que j'avais rêvé et ce qui se déployait devant moi. Alors que dans mon rêve, cette scène avait provoqué des éclats de rire, dans la réalité, elle suscitait plutôt une confusion muette, ponctuée d'un soupçon d'amusement. La question tourbillonnait dans ma tête : comment était-il possible que ma vision onirique ait anticipé ce qui allait advenir ? Hildis, mon Gruikui fidèle, et Ström, mon Ptitard espiègle, se tenaient devant moi, enveloppés d'une aura de culpabilité qui aurait presque pu être comique dans d'autres circonstances. Ils encadraient un champ de débris, jadis un vase ornant le salon, désormais réduit en une mosaïque éparpillée sur le sol. Ma surprise était palpable, tout comme l'écho persistant du rire contenu qui avait marqué mes songes. Une explication s'imposait, mais elle semblait se tapir dans l'ombre de l'inconnu, m'invitant à plonger plus profondément dans ce mystère singulier. Mais en vérité, je me demande si j’ai réellement une chance de découvrir ou comprendre ce phénomène particulièrement perturbant. Personnellement, je n’en suis pas certain. Je devrais peut-être cesser de me prendre la tête avec ça alors qu’il est évident que je ne pourrais pas obtenir la moindre réponse à mes divers questionnements. Oui. C’est certainement le mieux pour moi, pour nous. Au moins, si je tire un trait sur tout cela, je vais simplement pouvoir poursuivre cette scène tranquillement en ramenant en avant le côté cocasse de la situation.

Je secoue rapidement la tête, comme si ce simple geste pouvait suffire à me débarrasser des différentes pensées qui dérangent mon esprit. Bien évidemment, cela ne sert à rien. Ce n’est pas ainsi que je vais avoir une chance de me débarrasser des idées nuisibles qui traînent dans mon esprit. Je reconcentre ensuite mon regard sur la scène qui est en train de se dérouler devant moi, dans le salon de l’appartement. Il est évident que les deux pokémons sont coupables de la destruction du vase, dans le cas contraire, ils ne resteraient pas là, à fixer d’un air aussi coupable le désastre qui se situe au centre de la pièce. Le pauvre vase, qui se situait jusque là sur le dessus d’un meuble – En vérité, je crois que je ne serais même pas capable d’affirmer avec certitude sur lequel il se trouvait – est désormais éparpillé un peu partout sur le sol. En suivant les expressions et les abus de langage, je pourrais certainement affirmer qu’il gît sur le sol en des milliers d'éclats, bien qu’en vérité il ne se soit pas brisé en un nombre aussi conséquent de morceaux. Je sens que je vais avoir un peu de travail pour récupérer tous les morceaux. Surtout que dans le même temps, je vais devoir m’occuper de la flaque d’eau qui s’est formée après que le contenu du vase se soit renversé. Et forcément, en supplément de la flaque, je peux constater des éclaboussures sur une zone bien plus large. Et comme si ce n’était pas suffisant, je vais également devoir ramasser les restants de fleurs. Ce qui est certain, c’est que ce ne sera pas utile de tenter de les récupérer afin de les déposer dans un autre récipient. Peut-être qu’un spécialiste pourrait en faire quelque chose, mais ce n’est pas mon cas. Et clairement, quand je vois tous les pétales qui sont répartis au sol, je me dis qu’il est peu probable de pouvoir réellement réussir une récupération de tout cela.

Dewey – Vous auriez pu faire un effort les gars… Maintenant, il va falloir m’aider à nettoyer tout ça. Au boulot ! Hildis, va me chercher la pelle, on va commencer par ramasser tous les morceaux. Ström va me chercher une serpillière pour essuyer toute cette eau une fois qu’il n’y aura plus rien au sol.

Avec leurs mines penaudes, ils se sont tous les deux éloignés dans une direction différente, sans se faire prier. Le Gruikui s’est dirigé vers le placard de l’entrée, là où nous rangeons les différents éléments permettant le ménage dans l’appartement. Quant à mon Ptitard, il s’est dirigé vers la salle de bain où j’avais entreposé le morceau de microfibre et coton lorsque je m’en suis servi la veille. C’est dingue. Personnellement, j’aurais commencé par chercher ça dans le placard. J’avais totalement oublié que je l’avais laissé dans la salle de bain le temps qu’elle soit totalement sèche. En remarquant cela, je ne peux que constater le fait qu’ils font bien plus attention à ce qui se passe autour d’eux que je ne l’aurais imaginé.

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Demande de modération:

Il semblerait que mes pokémons ne soient pas aussi enfermés dans leurs petites bulles que je ne me l’imaginais jusqu’à présent. Ce n’est qu’un simple petit exemple, rien de bien transcendant au final. Toutefois, en se dirigeant directement vers l’emplacement de l’appartement où j’ai laissé la serpillère lors de sa dernière utilisation, Ström a mis en avant le fait qu’il n’est pas autocentré sur son petit quotidien. Après, je ne dois pas faire une fixette là-dessus. Après tout, ce n’est qu’un simple évènement au milieu de beaucoup d’autres. Ils m’ont également montré à de nombreuses autres reprises qu’ils ne faisaient pas forcément attention à ce qu’il pouvait se passer autour d’eux si la situation ne les concerne pas directement. D’autant plus, que dans le cas présent, rien ne me prouve que mon Ptitard a réellement fait attention à ce qui s’est déroulé la veille. Je n’y pense pas forcément en priorité, mais je ne dois pas oublier que les différents sens de mes partenaires sont bien plus affûtés que les miens. Il est donc envisageable que mon pokémon se soit tout simplement dirigé vers la salle de bain parce que son odorat lui a permis de savoir que l’objet recherché se trouvait dans cette direction.

Je ne dis pas que c’est uniquement de cette manière qu’il a su dans quelle direction se diriger. C’est juste que je ne dois pas exclure cette éventualité de mon esprit. Mais avec ceci, je tiens également à garder à l’esprit qu’ils ne sont peut-être pas aussi fermés que je ne le pensais. Je me dis que je dois leur accorder une sorte de bénéfice du doute. Ce n’est pas forcément les termes adéquat, mais c’est ce que j’ai de plus proche par rapport à l’idée qui se forme dans mon esprit. Toutefois, bien que je ne puisse pas exprimer les choses telles que je les ressens, je me dis qu’il faudrait sans doute que j’accorde un peu plus d’attention à mes partenaires. Ce n’est pas que je n’en prenne pas soin, bien au contraire. En tant que vétérinaire, j’accorde beaucoup d’importance à leur état de santé. Ils sont quotidiennement à mes côtés lorsque je suis au cabinet. Lorsque je profite de mon peu de temps libre, ils sont également en ma compagnie. Ils ne sont donc pas délaissés, bien au contraire. Toutefois, je dois reconnaître que je ne fais peut-être pas assez attention à tous les aspects de leur quotidien. Jusqu’à présent, j’ai toujours considéré mes pokémons comme des créatures de compagnie, mais je ne me suis jamais réellement demandé ce qu’ils pouvaient bien en penser.

Peut-être qu’ils aspirent à davantage que cela. Il est possible, que tout comme moi qui rêve de faire autre chose de mes journées que de rester enfermé dans ce cabinet, qu’ils aient envie de vivre de réelles aventures. Ce ne serait pas idiot. Si de mon côté je ressens l’envie, presque le besoin, de découvrir de nouvelles choses et de sortir de mon petit quotidien, pourquoi il n’en serait pas de même pour eux. D’autant plus, que certains de mes compagnons étaient autrefois à l’état sauvage avant qu’ils ne décident de me rejoindre et que je les capture. Dans la majorité des cas, pour ces derniers, c’était essentiellement suite à un sauvetage et une longue période de soin afin de les remettre en forme. Pour les autres, ils sont généralement issus d’élevages ou de pension, ils n’ont donc pas forcément connu les étendues sauvages et la liberté. Mais pour autant, est-ce qu’ils n’auraient pas envie de découvrir tout cela ? Est-ce qu’ils n’auraient pas l’envie de vivre de grandes aventures. Je me dis qu’il est possible que certains aient envie de prendre part à des combats et autres affrontements. Il faudrait sans doute que je prenne le temps de découvrir les envies et aspirations de chacun. Je me rends compte que ce n’est pas quelque chose que j’ai régulièrement fait ces derniers temps. Est-ce que ce ne serait pas un peu pour cela qu’ils font parfois des bêtises de ce genre ? Je n’en sais rien.

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Fuite: