Arya avait donc sorti son carnet pour prendre des notes sur le cappuccino qu’on lui apportait. Eliott avait une fois demandé comment elle s’y prenait pour noter les breuvages amers qu’elle buvait, mais elle semblait tellement concentré sur l’acte du goût qu’elle en attira le regard de la serveuse, aussi perplexe que curieuse. Qu’il y ait des gens qui viennent tester régulièrement la qualité des produits n’était pas rare, mais il s’agissait en général de personnes qui étaient du milieu et qui avaient un certain standing et qui en avaient fait leur propre métier. Pour Arya, c‘était purement et simplement de la curiosité. Curiosité qui avait commencé à cause d’un café qu’elle avait bu lors de ses quinze ans, à Akala justement. Et, comme le monde est petit, c’est dans ces moments anodins que des petits miracles pouvaient se produire.

Ils le virent tous : ses yeux se sont ouverts et elle avait l’impression de vivre une ancienne scène. Les yeux grands ouverts, on aurait dit que l’adolescente se laissait transporter par un ancien souvenir, réconfortant et puissant comme les arômes subtils de ce café. “...On dirait le même café que chez moi…” Et c’était loin d’être une critique puisqu’elle était habituée à consommer le meilleur de ce qui se faisait. Quand la voisine de table proposa de boire un café Ono, elle la fixa comme si elle avait enfin pris conscience de sa présence. Entre connaisseuses, c’était plus facile de briser la glace. “Le café Ono ? C’est quelque chose qu’on aime bien offrir aux clients de nos hôtels vous savez…” Et en même temps qu’elle lâcha ces mots, elle eut un regard interdit. Pauline, Yan et Eliott firent volte-face et observèrent avec un regard neuf leur amie. Elle venait de dire quoi ? Et, comprenant qu’elle avait gaffé - après tout, elle ne leur avait jamais vraiment dit de quoi était fait la fortune familiale dont elle héritait - Pauline fut la première à réagir. “Tu veux dire… La suite des hôtels Hano-Hano ?” Le siège principal se trouvait à Ho’ohale, mais il y avait des hôtels Hano-Hano un peu partout dans l’archipel d’Alola. Ce tourisme de masse avait été toléré par les Aloliens uniquement parce que le propriétaire de ces hôtels se trouvait être un autochtone pur souche, même s’il y avait des rumeurs comme quoi il était parti à l’étranger pour faire fortune. “La vache… Je comprends mieux pourquoi tu disais que l’argent n’était pas un problème…” Pauline eut un regard ravi. “J’ai toujours voulu voir comment était fait une suite de luxe, il parait que c’est une expérience incroyable ! Tu pourras nous montrer, dis ?” Annabelle avait la bouche pendante, comme si elle était en train de réaliser à qui elle était en train de faire affaire avant de s’avouer vaincue. Elle servait des gens bien plus importants et fortunés qu’elle ne le serait jamais, aussi cette discussion inopinée eut l’effet d’un uppercut sur elle.

Eliott était un peu moins enjoué. Il se rappelait très bien d’une expérience peu réjouissante au club privé de la plage Hano-Hano. Et à vrai dire, c’est peut-être pour cela qu’il voulut en placer une, peu intéressé par la richesse monétaire d’autrui. “Tu savais que ma mamé faisait le meilleur café de l’archipel ? Même mon futur chef m’a dit qu’il n’en avait jamais bu du si bon que cela. Et c’est artisanal en plus !” Et il leur expliqua à tout le monde ce que faisait sa mamé : de la culture du grain de kafé aux arômes inédits et étonnants et de la vente qu’elle faisait sur le marché de Malié une fois par mois (et constituait la plus grande part des ressources monétaires, vu la faible rente mensuelle qu’ils avaient sans cela). Si Yan continuait à loucher sur le côté pour voir s’il n’observait pas de manière inopinée le serveur qui s’affairait à préparer le minuscule gâteau (le prix était vraiment exorbitant pour ce qu’il pouvait remplir de son estomac), Pauline eut un sourcil arqué à l’évocation de ce café. “Tu parles DU kafé d’Alola ? Ce sont tes grands-parents qui le produisent ?”

Pauline et Arya regardèrent Eliott avec un regard neuf. Si elles connaissaient le kafé d’Eliott ? Bien sûr que oui, c’était même l’un des plus réputés de l’archipel ! A bien y repenser, il y avait bien du monde qui venait au stand de vente, mais il n’avait pas du tout une bonne mémoire des visages. “Oui c’est bien ma mamé qui le produit !” Il était fier de son petit effet sur ses amis, pour une fois qu’il pouvait leur en mettre plein la vue…

Leur voisine de table avait une élégance et un raffinement dans sa manière d’être et dans sa locution qui frappa encore une fois l’Alolien, au moins plus que ses camarades. Poliment, chacun remercia Amyra pour son partage de gâteaux (ils étaient vraiment trop bons) mais finalement, c’est plus Eliott qui fit la discussion que ses camarades, même s’ils écoutaient attentivement. “Nous sommes actuellement en formation pour devenir des rangers. On profite de notre après-midi de répit pour souffler un peu et découvrir la culture Kalosienne.” Et le moins que l’on puisse dire, c’est que, même si c’était assez différent des us et coutumes d’Alola, la région avait définitivement son charme. Il n’y avait qu’à voir les différents paysages qui composent la région - et encore, ils continuaient d’en découvrir au fur et à mesure des études faites. “C’est notre première année dans une région étrangère alors les choses sont encore un peu nouvelles pour nous. Vous avez vu voyager non ? Vous semblez être une femme qui euh… Voyage beaucoup ?…” Impitoyable fut le premier mot qui lui vint en tête, mais ce n’était pas forcément une chose à dire à une dame. Amyra aura la chance d’assister au premier effort diplomatique d’Eliott pour ne pas dire tout de suite ce qui lui traversait l’esprit. “... Euh… Que faites-vous dans la vie ?” Il ne savait par contre pas du tout comment s’y prendre pour engager une conversation et le regard fixe d’Amyra avait le don de lui faire un petit peu peur quand même.

Pauline eut une moue amusée. “Pardonnez mon ami, il est plutôt curieux. N’hésitez pas à nous dire s’il vous embête trop avec ses questions indiscrètes” Eliott se mit à rougir violemment. Décidément, Pauline savait toujours appuyer là où ça faisait mal. Yan regarda Amyra et lui demanda si éventuellement elle utilisait des pokémons dans son travail et si elle était dresseuse. Arya était de son côté plus dans l’optique de savoir si elle connaissait un peu dans Kalos où ils servent le meilleur café de la région - ou du monde. Et que, si elle le souhaitait, elle pourrait demander à son père, pour les gâteaux ainsi donnés, une suite pour quand Amyra voudra venir se ressourcer à Alola. “Heureusement que vous étiez là, sinon je crois que je n’aurais jamais pu boire ce bon café”. Elle lui met un 9/10. C’était en général la note qu’elle mettait quand elle trouvait un café excellent en tout point mais qui n’arrivait pas encore à la transcender. Mais nul doute que, comment elle avait été traitée au début, qu’elle ne reviendrait pas de si tôt.

(1219 mots)

J'envoie mes actions

L'assiduité dont fait preuve la jeune fille, celle qui semble prématurément dépendante à la caféine, en griffonnant dans un carnet de notes me surprend ; elle semble entièrement investie dans cet apprentissage, dans ces découvertes goûteuses - et coûteuses.
Mon expression se modifie lorsqu'elle déploie ses connaissances sur le sujet, en s'exclamant avec enthousiasme et surprise.

Elle laisse même s'échapper involontairement une bribe d'information qui me met la puce à l'oreille sur la raison de sa détention d'une carte de crédit au plafond financier aussi élevé pour une personne de son âge.
Je fais comme si je n'ai rien entendu et laisse ses copains absorber ce qui semble être une révélation pour eux également.
Leur réaction m'amuse profondément.

Discrètement, j'adresse un signe à Annabelle pour qu'elle cesse de dévisager la gamine comme un poisson hors de l'eau.
Ses joues se colorent violemment et il lui faut bien deux ou trois minutes pour retrouver sa constance professionnelle - et un brin prétentieuse.
Je sirote une gorge de café, sans participer à l'engouement général à propos de ces luxueux complexes hôteliers que j'apprécie énormément pour la qualité des services et des installations. [/i]

Mon attention se tourne plutôt vers Eliott, qui se lance à la défense de la production familiale.
Je décoche un coup d'oeil interrogateur en direction de Timothé, qui nettoie et prépare une table voisine.
Avec son amour pour la culture alolienne, je me fie sur lui pour connaître la signification du mot mamé - il me répond d'un sourire railleur avant de remuer simplement les lèvres pour former grand-mère.
Je me sens bête sur le coup, j'aurais dû le savoir.

- Je serais curieuse de goûter au café de votre... grand-mère. Je résiste fortement à l'appeler mamé, ce qui me paraît trop familier pour les circonstances. Est-il possible de s'en procurer ici, à Kalos ? Ou bien elle ne fait pas d'importation et se contente de vendre localement ?

S'il est si bon que cela, ce serait dommage de passer à côté.
Selon la teneur de la réponse, un voyage dans l'archipel s'imposera peut-être.

J'accepte les remerciements, en m'attendant à voir le nombre de mignardises diminuer en un temps record.
Pendant ce temps, on assouvie ma curiorité.
J'esquisse bien malgré moi un sourire affable à la mention de la vocation de rangers - je pense à Giacomo, ce jeune homme dynamique rencontré lors d'une session de fouilles sur l'île d'Almia et qui prétendait également à obtenir un rang dans le domaine.
J'adresse un signe de tête approbateur à la petite assemblée.

- Et qu'est-ce qui vous motive à devenir rangers ?

Les raisons peuvent être nombreuses et variées, et je m'attends à tout et n'importe quoi de leur part.
En attendant, je leur donne quelques pistes qu'ils pourront explorer à leur guise, si le coeur en est.

- Il y a plusieurs musées à visiter en ville, et nous avons de grands châteaux en compagne kalosienne qui mérite le détour. Si l'histoire de la région vous intéresse, des tours avec un guide sont régulièrement organisés. Ils comprennent le trajet en autocar et une nuitée dans une chambre du palais visité.

Je me dis que, selon comment se terminera cette pause café, je pourrais peut-être passer un coup de fil à Josh et lui demander s'il ne pourrait pas contribuer à obtenir des passes ou des billets pour la quintette.
J'en reviens ensuite à la question d'Eliott, mon corps se raidissant contre le dossier de ma chaise.
Je me sens de meilleure humeur, plus apte à partager en surface quelques détails de mon quotidien.

- Je ne suis pas offensée par ce genre de questions. Vous avez vu juste, jeune homme, je voyage souvent pour le travail et pour le loisir. Je suis la présidente d'une compagnie établie à Illumis depuis près de quarante ans, alors créer des connexions partout dans le monde est d'une importance capitale. Puis, avec cet humour mordant que j'aime employer pour piquer ou déstabilisé mon auditoire, j'ajoute : Mais je vous rassure, mes cheveux gris ne sont pas dû à l'âge. Je ne suis pas si vieille que cela.

Je me cale plus confortablement et termine d'une traite le fond de ma tasse, avant de la déposer sur sa soucoupe de porcelaine.
J'ai l'impression de me retrouver au milieu d'une conférence de presse, bombardée de questions par des journalistes avares et pointilleux.
Mais en présence de ces jeunes gens, je ne me sens pas sur la défensive et je prends par à leur interrogatoire avec un certain plaisir.
Cela fait changement des discussions habituelles au sein du Lounge.

- Les pokémons sont des partenaires importants, autant pour l'extraction des minerais dans les mines que pour la protection des bâtiments. J'étais autrefois dresseuse, mais je ne le suis plus maintenant. Enfin, peut-être pas au même sens que vous l'entendez, mais je suis une spécialiste des types acier. Mes propres pokémons me suivent dans mon quotidien, mais ils combattent rarement. Ce n'est pas une nécessité.

Je réaffirme à Arya qu'elle se trouve à l'un des meilleurs endroits pour boire d'excellents cafés, mais je me permets de lui glisser une autre adresse, à voix basse - comme si nous étions toutes les deux dans la confidence.
Je lui parle brièvement d'un petit établissement situé à Auffrac-les-Congères, spécialisé dans les infusions à froid.
Une perle rare et cachée de la plupart des touristes.
Je décline son offre en retour ; de vulgaires gâteaux ne possèdent pas la valeur d'une suite.

- Je le pense aussi.

Je toise mes interlocuteurs à tour de rôle, avant de consulter ma montre. L'heure s'est avancée sans que je ne m'en rende compte.
Je soupire doucement.
Au final, je me suis laissée emportée et captivée par l'énergie de ce groupe aux personnalités colorées et attachantes.

- Combien de temps restez-vous encore dans la métropole ?

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J'envoie mes actions ! (rip mes petits)

Muplodocus-H utilise Abri.
Il se protège.



Morphéo attaque avec Déflagration. (random : 23-62-79 ; ça passe-pas de CC-pas de brûlure)
Lançargot perd 160PVs. (PV Lançargot : 0/170) C'est méga efficace !
Lançargot est KO.

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Recap :

Zénith en cours (reste 4 tours]

Amyra :

Muplodocus-H : 29/180. Abri utilisé 1 fois.
Lançargot : KO

Eliott :

Demanta : KO
Méga-Scarabrute : FULL
Morphéo : 140/180 ~ Attaque -1cran ~ Attaque spé -1cran

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Que voulez-vous faire ranger Eliott Terrebel et dresseuse Amyra Richards ?

(J'ai cru que c'était un tour de RP, j'aurai un peu d'avance du coup haha)

J'envoie mes actions ! Désolé pour le retard, je suis dans une période très très chargée de mon côté :/

Ne t'inquiète pas !
Actions envoyées.

Mister K - il manque une partie du récap précédent. Merci !

Mega Scarabrute lance Danse Lames !
L'attaque de Mega Scarabrute augmente beaucoup !



Morphéo est apeuré ! Il ne peut pas attaquer !

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RECAP :
Eliott
Zénith en cours (reste 3 tours)
> Demanta K.O
> Méga-Scarabrute : 14/200
Attaque augmentée (+2 cran)
> Morphéo : 102/180
Attaque diminuée (-1 cran)
Attaque spéciale diminuée (-1 cran)

Amyra
> Muplodocus-H : 29/180
> Méga-Steelix : 25/145
> Lançargot : KO

Yan rageait intérieurement de ne pas pouvoir être à la place d’Amyra, pour la simple et bonne raison qu’il n’avait pas une vue directement sur le serveur qu’il avait repéré tout à l’heure. Mais il avait capté qu’il y avait une certaine relation de connivence entre les deux et espérait intérieurement qu’il y ait moyen, d’une façon ou d’une autre, d’éloigner la vieille sorcière que représentait Annabelle pour le joli minois de Timothé. A moins que ce soit ce costume impeccable et cintré qui lui faisait des choses en lui. En tout cas, il essayait discrètement de se balancer sur le côté, centimètre par centimètre, de se décaler pour avoir une meilleure vue que la chevelure opaque d’Arya qui prenait trop de place et se disait que pour une prochaine sortie entre potes, il se placerait devant Pauline, qui avait le bon ton d’avoir une chevelure plus courte et attachée derrière sa tête. Eliott avait bien compris le manège de son “ami” (il avait encore un peu de mal à associer Yan avec un tel terme même si à présent, ils s’entendaient un peu mieux), mais il espérait que Pauline, qui remarquait tout, n’aurait pas la même conclusion que lui et qu’ainsi son secret serait gardé - il y tenait.

Amyra manifesta de l’intérêt pour le kafé de sa mamé et il faut dire qu’il était aussi fier qu’intimidé par une telle réponse. Il prit implicitement conscience de l’orgueil de la production familiale ne devait pas supplanter les attentes d’une dame de la haute société - car elle avait, au delà du lieu où ils se trouvaient, un côté femme d’affaire qui devait se montrer impitoyable dans le monde de l’entreprise. Polie, mais surtout très classe, le contraire de la façon d’Eliott pour communiquer. “Ce n’est seulement qu’une production locale, nous n’avons… Pas les moyens de faire une telle chose” C’était déjà assez compliqué de payer l’emplacement du marché à Ula-Ula car les coûts étaient exorbitants, mais c’était un mal pour un bien car la réputation du kafé faisait qu’ils arrivaient à rentrer dans leurs frais et faire une petite marge pour des extras. Bien évidemment, entre cette marge et le temps passé dans les champs, plus le temps passé pour la transformation des fèves de kafé, l’activité économique n’était pas rentable du tout et tenait surtout de la passion que de l’envie d’en vivre. “Mais je peux leur demander de m’en envoyer un peu. Je suis sûr que ma mamé serait heureuse de savoir qu’une personne hors des frontières naturelles d’Alola puisse apprécier son travail artisanal” Bon, le coût d’un tel envoi ne serait pas donné, mais Eliott estimait que cela pouvait éventuellement valoir le coup, du moment que ça arrive entre les bonnes mains.

Les gâteaux se sont pris une claque monumentale et après cinq petites minutes, il n’y avait pratiquement plus rien - ou presque. La scène était un peu comique car la plus gourmande - Pauline - avait les joues pleines de gâteau alors qu’on lui demandait pourquoi ils voulaient devenir ranger. Et, pour chacun, il y avait la raison officielle et celle plus personnelle. Yan, par exemple, voulait devenir ranger pour trouver un métier qui lui permette de mieux vivre, compte tenu du niveau de vie faible à Alola (mais dans les faits, c’était pour échapper à son propre beau-père alcoolique et violent qui battait sa mère biologique soumise et pour qui il prenait parfois des coups. Il voulait devenir ranger pour pouvoir sauver sa mère et passer outre le commissariat corrompu d’Ekaeka dans lequel son père travaillait et qui comptait beaucoup d’amis véreux). Arya l’avait plus amené comme une nouvelle expérience pour se surpasser et acquérir plus de connaissances (alors qu’il s’agissait d’une obligation familiale pour nouer par la suite des contrats spéculatifs avec la ligue des rangers et répandre en dehors d’Alola les hôtels Hano-Hano et elle le vivait mal car elle n’avait pas l’impression d‘être maîtresse de son destin). Dans le cas de Pauline, c’était vraiment dans une volonté de protéger la planète et les écosystèmes fragiles (alors qu’en parallèle, c’était surtout pour se protéger d’un oncle qui la tourmente depuis trop d’années, une blessure lourde et ancienne contre laquelle elle se bat, tout seule et en silence). Puis ce fut au tour d’Eliott. “Je suis censé devenir ranger pour rejoindre une équipe d’exploration qui oeuvre dans toutes les régions du monde. Cela me permet d’avoir une formation solide pour être le plus efficace possible sur le terrain”. C’était complètement vrai, et tout cela sonnait comme une chance salvatrice pour lui. Mais le spectre de la team Skull avec qui il avait autrefois traîné dans ses plus jeunes années d’errance le terrifiait au point de se faire violence sur ses propres convictions. Il n’en entendait plus parler pour l’instant, mais on ne quitte pas le gang comme ça, de manière impunie. Dans ses cauchemars, il imaginait parfois qu’on s’en prenne à son papé ou sa mamé, ou encore à sa petite sœur qu’il adore.

Chacun avait ses raisons et ses failles, le pire étant que chacun donnait le change. Et Eliott, s’il ne connaissait que l’histoire de Yan dans les détails, il soupçonnait au moins quelque chose de grave dans le cas de Pauline vu ses réactions extrêmes si un homme la touchait. Alors, il observait également Amyra avec un regard assez trouble alors qu’elle répondait à sa question sur son métier. Tout le monde la regarda avec un étonnement non dissimulé. L’Alolien était déjà en train de se demander ce qu’elle cachait comme information dans ses intentions sociétales, ou comment elle en était arrivée là. “C’est une entreprise sur quoi ? Ça dépend ce que c’est et où vous voulez aller, mais il y a peut-être des possibilités à Alola ?” Et aussi pour le kafé, mais il n’était pas certain que ce soit réellement ce qui l’intéresse le plus, d’autant plus que cela parlait d’extraction de minerais dans des mines. Dénaturer le terrain pour une utilisation purement lucrative le dérangeait, mais il était satisfait également de se dire qu’il n’y avait pas de mine. Plus à Galar, selon ses maigres connaissances, mais allez savoir… La petite pique sur son âge fit sourire tout le monde, sauf Eliott qui, effectivement, la prenait pour une personne bien plus âgée qu’elle ne l’était réellement et se mit à rougir violemment.

En tout cas, elle fut dresseuse autrefois et spécialisée dans les pokémons de type acier. “Ah bah c’est un peu comme toi Pauline avec ta spécialisation dans le type plante. En tout cas j’imagine qu’ils doivent être d’excellente constitution pour vous suivre ainsi partout !” Yan savait de quoi il parlait car de tous, c’était celui qui était le meilleur dans tous les domaines, donc en entraînement de pokémons. Eliott ne pouvait rien dire de son côté car il n’en avait pas un seul à sa connaissance, de près ou de loin. Et pas sûr que de voir une carcasse de métal vivante ne lui donne foncièrement envie de découvrir ce type de pokémon. Yan prit ensuite la parole. “Ce ne sont pas des pokémons faciles à dresser en tout cas. Vous en faites une collection ou bien vous vous concentrez sur des espèces en particulier ?” On était à deux doigts d’une demande officielle de Yan pour observer des pokémons du type acier, mais il ne le fera jamais. Par contre, la conversation a fait ressurgir une information du côté d’Arya qui risquait d’intéresser tout le monde. “Au fait, je ne vous ai pas dit ! Le colimucus qu’on avait trouvé sur l’île d’Hisui… On m’a confirmé qu’il était bien du type acier ! Dragon acier, un double type très rare ! Trop la classe non ?” Yan et Pauline sifflèrent d’étonnement, Eliott n’en disait rien mais n’était pas foncièrement étonné. Il se rappelait que la coquille au dessus de son corps mou avait quelque chose de très résistant. En tout cas, ce pokémon d’exception allait être un allié de poids pour Arya qui, mine de rien, commençait à se constituer une équipe robuste et intéressante. Même si leur aventure à Hisui fut un total échec, tout n’était pas à jeter et les pokémons qu’il avait pu ramener semblaient receler de nombreuses ressources cachées et intéressantes.

En tout cas, la conversation continuait bon train et Eliott avait l’impression que la glace s’était brisée entre tous les protagonistes, ce qui était plaisant. Amyra leur avait parlé d’un excellent produit à Auffrac-les-congères dans l’ouest de Kalos, ce qu’Arya s’empressa de noter dans son petit carnet. Yan leur indiqua que le temps d’un dimanche, il irait bien à Yanthreiz, que cela semblait très joli comme coin (mais c’était très loin aussi de là où ils logeaient, donc ce serait une expédition à organiser sur l’ensemble de la journée). En général, s’ils voulaient traîner, ils marchaient dans Illumis, la ville était tellement tentaculaire et pleine de vive et d’activités qu’ils n’auraient pas d’assez de temps des deux années pour tout voir et tout expérimenter. “Nous sommes là pour une durée totale de deux ans et on rentre à Alola le temps des vacances scolaires. Quand on a un peu de temps, on essaie de découvrir un peu la région mais ce n’est pas évident” Et c’en était même parfois énervant de ne pas pouvoir plus découvrir les lieux. Kalos était tellement différent d’Alola ! Pour chacun et selon les goûts de chacun, c’était une vraie bulle de bonheur de voir autre chose que le littoral, même si, ils reconnaissaient tous que le soleil chaleureux d’Alola leur manquait toujours. Mais par exemple, des châteaux, ils n’en avaient pas sur leurs îles et ça, tout le monde aimerait bien trouver un moment pour y aller. Matt, le camarade de chambre de celle d’Eliott, lui en avait déjà parlé et que c’était une chose à voir même s’il n’était pas du tout touché par le “luxe bling-bling” de l’édifice.

"J'en ai entendu parler de ce château. Il est aussi impressionnant que cela ?"

(1677 mots)


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- Dommage. Le fait que ce ne soit qu'une production locale n'a rien de surprenant. Je comprendre parfaitement que tous n'ont pas les moyens de l'accroître ou d'acheter des installations supplémentaires pour augmenter le rendement - ou obtenir des hectares de terre supplémentaires afin que de nouveaux caféiers puissent être plantés. Vous savez qu'il est possible de demander une aide au financement ? Il y a certes des démarches à faire et beaucoup de paperasse à remplir, mais c'est une alternative tout à fait convenable si votre mamé souhaite exporter son merveilleux kafé.

Après, l'âge de la dame est à prendre en considération.
Étendre son marché outremer consomme temps et énergie, et Eliott n'a pas mentionné si sa grand-mère compte léguer ses plantations à la génération suivante.

- Cela me ferait grand plaisir. Je n'ai pas de problèmes à venir directement le chercher non plus. Je garde toujours de bons souvenirs de l'archipel.

Un mensonge déguisée, car les ombres de mon passé naviguent encore parmi les eaux froides et profondes qui encerclent les îles.
Cela ne m'empêche pas d'apprécier mes séjours dans les tropiques et de profiter des moments simples et agréables de la vie là-bas.
La conversation dérive sur la question de leur aspiration à devenir rangers.

C'est une vocation noble, mais qui demande une certaine discipline et un amour profond des pokémons et de leur environnement.
Je peine à imaginer à quoi ressemblerait une mission avec un groupe formé des jeunes gens qui partagent ma table ; ils sont dynamiques, mais chaotiques.

Mes lèvres frémissent imperceptiblement ; la naissance d'un sourire amusé.
J'écoute avec attention les diverses explications, les motivations des uns et les visions des autres.
Tous différents, et pourtant, ils nourrisent un but ultime commun.

- Je suppose qu'il y a des études et des formations, ou des stages, à accomplir avant de pouvoir décrocher une place au Polygone ?

Je ne suis pas tout à fait ignorante au sujet du métier, mais comme bien des gens, je ne connais que la base - ce que l'on voit dans les médias, que ce soit sur internet, dans les journaux et magazines, ou durant les nouvelles du soir.
Puis, à voir leurs minois interloqués, je ne peux m'empêcher de pouffer.

- Une entreprise de créations de prothèses. Je me tourne légèrement vers Eliott. Entreprise familiale, qui plus est. C'est un important patrimoine que mon père m'a légué, et je compte bien honorer sa mission en plus d'honorer la mienne. Je glisse mes mains sous mon menton, pour m'y appuyer. J'ai quelques contacts à Alola, mais comme toutes bonnes choses, cela prend du temps. Éventuellement, je compte y établir un laboratoire de recherches et de développement, ou un centre de réhabilitation. Le climat et les paysages aloliens sont propices au rétablissement rapide des patients, que ce soit sur un plan physique ou moral. Cela risque de prendre au moins deux ou trois ans encore, mais nous verrons bien comment l'avenir se présente.

L'idée est d'affaires publiques depuis plusieurs mois, puisque des entrevues ont eu lieu à ce sujet - je n'ai donc aucune crainte à le mentionner, puisque je ne divulgue aucune information confidentielle.
Je m'amuse de leur engouement face à ma spécialisation.
Il est vrai que le type acier n'est pas le plus simple à gérer lorsqu'il est question de dressage, mais une fois le fait accompli, c'est une véritable petite armée qui se dresse à vos côtés.

- Je ne les collectionne pas, mais disons que j'ai une excellente affinité avec eux. J'étudie et j'analyse les différents métaux qui composent leurs corps dans le but de les associer avec le fameux minerai qui fait de Metalex Corp une compagnie redoutablement efficace. Il me manque quelques spécimens connus, mais cela ne saurait tarder. À la mention du colimucus d'Hisui, je ne peux m'empêcher de commenter. C'est en effet un bon compagnon. Assurez-vous de ne pas négliger l'entretien de sa carapace, surtout si vous souhaitez le faire évoluer. C'est l'un de ses principaux moyens de défense.

Je les laisse poursuivre leur joyeux babillage, en jetant de temps à autre un coup d'oeil en direction du personnel du Lounge, qui semble soulagé de voir la situation sous contrôle.
Le malentendu initial est désormais lointain.

- Deux ans ?

Le délais me prend par suprise. Je m'attendais à une semaine, quelques mois tout au plus... Mais il est vrai qu'à leur âge, il n'est pas rare d'explorer le monde pendant plus d'une année. La plupart des intéressées utilisent ce temps pour accomplir la fameuse quête des badges, tandis que d'autres se tournent vers des découvertes et des immersions culturelles. Les voyages forgent la jeunesse, après tout.

- Quel château exactement ? Vous savez, Kalos en a plusieurs, dispersés à travers la région. Ils sont les vestiges de l'ancien régime monarchique, dont il existe quelques traces encore aujourd'hui. Par exemple, le descendant du dernier roi kalosien siège au sein du gouvernement actuel, mais il ne possède que les mêmes pouvoirs que ceux d'un ministre. Le titre d'héritier est plus symbolique qu'autre chose.

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J'envoie mes actions !

Mega Scarabrute lance Yama Arashi sur Méga-Steelix !
(- 329 Pvs) Coup critique ! C'est méga efficace !
Pvs de Méga-Steelix : 0/145
Il est K.O ! Eliott reprend l'avantage !



Morphéo lance Déflagration sur Muplodocus-H !
Random donne 24 puis 85 et 100, l'attaque touche sans effets.
(- 59 Pvs) le Zénith renforce l'attaque !
Pvs de Muplodocus-H : 0/180
Il est K.O ! Eliott prend définitivement l'avantage dans ce combat !

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RECAP :
Eliott
Zénith en cours (reste 2 tours)
> Demanta K.O
> Méga-Scarabrute K.O
> Morphéo : 102/180
Attaque diminuée (-1 cran)
Attaque spéciale diminuée (-1 cran)

Amyra
> Muplodocus-H K.O
> Méga-Steelix K.O
> Lançargot K.O

J'ai encore du mal à croire que mon petit Morphéo soit encore debout x')
J'envoie mes actions !

La fin approche ! Ton petit est une légende mdr.
Mes acitons sont envoyées aussi

Draïeul entre en piste pour Eliott !
(- 22PV)
PV Draieul : 156/178
Des rochers le transpercent !

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Draïeul utilise danse draco.
Son attaque et sa vitesse augmentent !


Morphéo a la trouille !

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RECAP :
Eliott
P!ège de roc de son côté du terrain.
Zénith en cours (reste 1 tour)
> Demanta K.O
> Méga-Scarabrute K.O
> Morphéo : 64/180
Attaque diminuée (-1 cran)
Attaque spéciale diminuée (-1 cran)
> Draïeul : 156/178
Attaque +1 cran
Vitesse +1 cran

Amyra
> Muplodocus-H K.O
> Méga-Steelix K.O
> Lançargot K.O
> Cizayox : full

Est-ce que sa mamé voudrait réellement se lancer dans un tel entreprenariat ? Eleanore pouvait avoir des côtés surprenants qui mettaient toujours Eliott dans un sentiment d’instabilité, pour autant, il ne la voyait pas du tout se lancer dans une telle conjecture : elle était âgée, tout ce petit business ne venait que d’un hobby qui avait certs prit plus de place depuis sa retraite, mais qui devait rester un hobby et un plaisir. L’activité avait eu aussi le bon ton d’apporter de l’argent, bienvenu dans un contexte économique où la vie était devenue tellement chère qu’un déséquilibre démographique s’était installer entre les autochtones des îles d’Alola et de nouveaux super-riches qui, pour quelques rayons de soleil, n’hésitaient pas à sacrifier des locaux sur l’autel de la spéculation. Alors, oui, cela semblait être une super idée, mais bien trop irréaliste à ses yeux. Sourire en demi-teinte, comme une promesse impossible, il lui dit. “Le mieux serait de lui dire. Si vous lui dites que vous venez de ma part, ma mamé se fera un plaisir de vous recevoir”.

En tout cas, ça sonnait bien dans son esprit. Dans la famille Terrebel, on ne roulait pas sur l’or, mais on n’hésitait pas à accueillir les gens qui sont sympathiques en offrant gite et couvert. Il ignorait si ses amis autour de la table auraient fait la même - même si la vraie question était plutôt de l’ordre de la possibilité. Mais tous savaient que ce que venait de dire Eliott n’étaient pas des paroles en l’air et reflètent le caractère alolien et authentique qui se cachait au cœur des lagons azurs. (Bon après, il est fort possible que sa mamé bave un peu trop sur ses tares mais il préféra ne pas y penser pour ne pas gâcher le tableau d’ensemble)

(Du coup, il espérait, après réflexion, qu’elle ne se laissera pas tenter par la proposition. Cela pouvait être un peu trop dangereux, rétrospectivement à tout ce qu’il avait de honteux à dissimuler).

Amyra continua la conversation sur e sur quoi se spécialisait son entreprise et à vrai dire, cela stocha tout le monde. Chacun, avec ses impressions, se disait que cela devait être quelque chose d’assez formidable pour être une habituée du Lounge Café, pour autant, c’était tellement loin de leurs préoccupations que personne ne pipa mot, à part Pauline qui eut une expérience des prothèses par contacts croisés. Elle dit simplement “C’est bien ce que vous faites pour la société” avant de se replonger silencieusement dans son cocktail de fruits, les yeux perdus dans le vague. Elle avait beau être vive et dynamique, Pauline tranchait souvent dans son attitude par des comportements et des réflexions très adultes qui montraient bien - au moins pour Eliott - qu’elle avait sa part d’ombres. Et que, au final, elle ne la connaissait pas tant que cela. “Et vous créez les prothèses sur mesure avant de les poser sur vos patients ? Ou bien vous ne faites que l’un des deux ? Et cela concerne les humains ou bien les pokémons ?” Eliott se tourna vers Yan. A vrai dire la question le bluffa, tant elle semble sous le sens qu’il n’y avait pas pensé. Une prothèse pour les pokémons, cela semblait une idée intéressante, surtout compte tenu de la violence de certaines missions auxquelles les rangers et leurs partenaires sont confrontés. C’en est presque étonnant. Arya, qui était restée silencieuse de son côté, écoutait avec attention ce qu’Arya avait à rire. Des quatre, c’était celle qui avait certainement le bras le plus long pour donner un coup de pouce au projet d’Amyra. Mais utiliser une telle technologie sur les pokémons était… Contre nature ? On touchait de près à des questions d’éthique qui pouvait huerter la sensibilité de certains.

Mais ce fut comme si la retenue avait été entendue et on lui parla du colimucus métalique bizarre qu’ils avaient trouvé à Hisui lors de leur périple. Elle en fit mention comme si c’était quelque chose qu’elle connaissait parfaitement, et ne put s’empêcher de dire “Mais… Vous en avez un spécimen également ?” Pour elle, c’était tout bonnement incroyable de rencontrer par hasard une telle personne. Même certains employés à l’école des apprentis rangers découvraient en même temps qu’elle ce pokémon, mais Amyra en parlait comme si c’était une évidence. “Vous avez donc dû vous rendre à Hisui… C’est… Pas donné à n’importe qui. ”. Elle se rappelait très bien - comme tout le monde - à quel point ils avaient eu un mal fou à faire leur expédition à cause de la brutalité des pokémons sur place, et des pokémons barons qui se baladaient partout et aléatoirement sur l’île artificielle. Eliott prit alors le relais. “Nous aussi nous y avons été et c’était assez sport…”

Et les quatre adolescents y allaient chacun de leur commentaire sur ce qu’ils avaient vécu et comment chacun en avait tiré quelque chose de positif - même si ce fut dans la douleur pour certains. Malgré le début catastrophique, chacun avait grandi et les batailels tactiques en raid contre les pokémons barons, tout comme l’esprit solitaire qui s’était scellé entre tout le monde fut le ciment d’une amitié durable et profonde. Les trois n’hésitèrent pas à reprocher à la volée Eliott qui avait fait cavalier seul pendant 2 jours, ce à quoi il rétorqua que ce n’était pas de sa faute si les insectes adoraient le courser pour une raison obscure. Un moment fort, mais formateur.

Le temps tournait et malgré la conversation avenante et intéressante avec Amyra, ils devaient commencer à songer à partir. Amyra réalisa d’ailleurs que leur séjour devait durer deux ans, et elle semblait quelque peu… surprise ? A moins que cela ne soit qu’une imagination de sa part puisqu’elle n’en parla pas plus que cela. Mais ente la somme de savoirs dispensés, les missions sur le terrain, les stages… Et puis l’obligation pour tous d’avoir leurs huit badges de leur région respective - une clause spécifique de l’école d’apprenti-rangers de Kalos - d’ici la fin de leurs deux années… Il leur fallait se vider l’esprit de temps en temps et profiter d’être dans une nouvelle région pour découvrir de nouvelles choses. Il y avait Auffrac-les-Congères à faire (et plus tard, il y aura été mais pour se payer une course glacée un poil trop violente pour ses tripes et pour ses adversaires), et donc des chateaux à faire. Car oui, ils apprenaient qu’il y en avait plusieurs à faire. “Il y a un roi à Kalos ? Incroyable !” Les quatre adolescents étaient assez abasourdis. Toutes ces choses étaient loin de leur culture, aussi ils s’imaginaient un preux roi dans la force de l’âge, digne et combattant à l’épée : loin de la réalité d’un type bedonnant qui a mangé à trop de tables gastronomiques et qui n’avait de royal que son accent aristocratique et sa demeure très luxueuse au palais chaydeuvre.

Mais bon, un rien les animait alors pourquoi pas ? C’était ça aussi la découverte d’une nouvelle région et de toutes ses petits spécificités..

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