Cela commençait à devenir une habitude pour le groupe d’étudiants. Une des choses qui caractérisait fortement la région de Kalos en terme de culture et de mode restait certainement les cafés. Il y en avait PARTOUT et il faut dire qu’au début, Eliott n’arrivait pas du tout à comprendre le délire qu’il y avait derrière et encore moins pourquoi Arya en faisait tout un plat. Elle adorait le concept et on était pas loin d’une envie inquiétante d’ouvrir des cafés dans Alola, du genre au moins un par village existant - elle avait les moyens pour, après tout. Certainement par curiosité plus que par envie, Eliott et Pauline l’avaient suivi, parfois Yan et Sofia venaient également et le plaisir qui en résultait restait un bon moment de convivialité autour d’une boisson. Et aussi de l’ambiance parfois bizarre qui se dégageait de l’établissement, donnant à chaque fois une expérience nouvelle.

A Illumis, il y en avait beaucoup et s’il était impossible d’en tenir le compte, Arya avait pris pour habitude de tenir un carnet sur le prochain établissement qu’elle allait visiter, un peu comme un guide touristique des cafés. Tenue de l’établissement, l’ambiance à l’intérieur, les serveurs.euses… Toute sorte de caractères qui n’intéressaient le quidam, et mieux encore le sacro saint café, qu’elle s'évertuait, telle une scientifique, à comparer les uns aux autres à chaque fois dans une optique rapport qualité/prix optimal. Et Arya pouvait avoir une longue, très longue conversation autour du sujet tant le café déchainait ses passions secrètes. En général, elle prenait un café long qui, au fur et à mesure de ses expériences, avait fini par lui donner envie d’acheter une cafetière à grains et préparer elle-même du café en douce dans sa chambre - merci aux nombreux marchands de café de la ville ! A ce titre, il y avait une tolérance car ce n’était pas de l’alcool mais les surveillantes du docteur voyaient d’un mauvais oeil la prise quotidienne de café dès son âge (17 ans, rappelons-le) et cette envie grandissante d’en boire toujours plus. Par exemple le matin, si elle n’avait pas sa dose de café, elle était beaucoup moins présentable et polie qu’elle semblait actuellement toute choupie avec son visage rond.

Bref, Arya est une droguée.

Et Eliott ne comprenait pas ce délire d’aimer le café ! C’était une boisson d’adulte et il avait bien essayé quelques fois mais c’était d’un amer ! Pauline était du même avis. Elle prenait souvent des jus ou parfois des cocktails sans alcool, Eliott était plus friand de chocolats chauds. Yan, qui les accompagnait cette fois-ci, variait les boissons sans avoir un breuvage préféré. Lui c’était clairement les ambiances qui l’intriguaient et il y avait bien ce fameux café des compères, un peu curieux dans son organisation - il y avait que des hommes - qu’il avait trouvé parfait. Mais comprendre Yan était parfois au-delà des forces d’Eliott et il n’avait pas envie non plus de forcer avec un tel type même si, depuis les vacances, leurs relations s’étaient améliorées. Un petit pas après l’autre. Mais il lui apparaissait dans son esprit moins cruel qu’il ne s’était montré lors de son passage au collège.

Arya menait la marche. Elle qui est en général plutôt réservée, semblait impatiente de tester ce nouveau café : le Lounge Café, qui avait la réputation de réunir des aficionados de la mode. En clair, c’était certainement le café parmi le plus select de tous - avec des tarifs certainement débiles - mais le quatuor savait dans quoi ils allaient mettre les pieds. L’expérience allait être intéressante. Pauline espérait boire des cocktails d’exception et s’imaginait des saveurs rares et inédites. Eliott était assez curieux de savoir ce qui se cachait derrière le terme “mode”, qui selon lui pouvait regrouper tout et n’importe quoi. Yan se demandait s’ils n’allaient pas croiser des célébrités. Bon, ils n’avaient pas des fonds inépuisables et comme c’est Arya qui les emmenait (plus ou moins de force car elle ne voulait pas y aller seule), elle leur payait la moitié de la note. Et elle avait largement les moyens pour.

Bon, ils étaient face à l’établissement et quelqu’un était devant. Un gros baraqué qui faisait penser aux mecs du club Hano-Hano de Ho’ohale sur les plages à faire déguerpir la populace qui s’échouerait par erreur sur leurs plages privées impeccables. Quatre gamins dans un endroit aussi friqué, cela passait pour une mauvaise blague aux yeux du videur. “Je ne peux pas vous laisser passer. Cet établissement n’admet pas de mineurs” Arya fut surprise car c’était bien la première fois qu’une telle chose lui était dite ! Et elle avait sérieusement besoin de sa dose de café, mieux valait que ça ne traîne pas sinon elle allait être d’une humeur exécrable. “Oh, vraiment ?” Tout en minaudant, elle sortit une carte bancaire, celle de couleur platine, qui à elle seule provait qu’elle avait des revenus suffisant pour avoir un compte en banque avec celle-ci. Les trois derrière furent scotchés : ils savaient qu’elle venait d’une famille fortunée, mais plus ils la connaissaient, plus ils prenaient peur de cette manne financière. Le videur aussi fut soufflé, aussi il ne put refuser vraiment l’entrée à cette gamine. “Ils sont mes invités, ils m’accompagnent”. Le baraqué eut un moment de doute, sachant que si des gamins rentraient dans l’établissement, on poserait des questions à lui et à quoi il est payé pour filtrer les clients et personne d’autre. Enfin, l’argent, s’il n’avait pas d’odeur, elle avait une couleur. Et cette carte couleur platine ne pouvait mentir. “Bienvenue au lounge café… Si vous voulez bien me suivre…”

Arya était la première à suivre, plutôt fière de son petit coup. Par contre, si Yan ne montrait pas grand chose, il avait cette même attitude qui trahissait les deux bons derniers de la colonne humaine, Eliott et Pauline, en pénétrant dans le Lounge Café. Il y avait une atmosphère très tamisée, comme si le luxe était partie intégrante du décor. On leur proposa rapidement un coin tranquille pour quatre personnes. Il n'y avait pas non plus beaucoup de monde à cette heure-ci, à part une dame d’un certain âge que repéra Eliott un peu plus loin et qui lui faisait un peu peur - mais qui ne l’inquiétait pas, lui qui a peur de tout ? Yan s’installa aux côtés d’Eliott, ce qui le surprit franchement. Est-ce qu’à présent, Yan avait vraiment passé l’éponge et évolué au point de voir autre chose que le gros nul qu’il était ? En temps normal, il n’aurait même pas voulu soutenir son regard. Les filles s’installèrent en face et chuchotement en voyant les photos de célébrités qui portaient des tenues aussi raffinées qu’extravagantes pour certaines. Ils venaient d'atterrir dans un autre monde.

Une serveuse, élégamment vêtue, arriva et eut un moment d’incompréhension en voyant les adolescents, prêts à faire leur commande. Sans même les calculer, elle fulmina. “Mais à quoi il sert notre videur ? Désolé les mômes mais les gamins ne sont pas admis ici” Vraiment l’établissement n’était pas accueillant du tout. Cela faisait deux fois. Arya recommença sa combine en sortant la fameuse carte platine bien à la vue de tous. Mais la finalité fut autre. La serveuse grimaça, supposant toute sorte de choses qui étaient fausses. “Vous avez trouvé ça où ? Ce n’est pas parce qu’on a une carte de riches qu’on peut avoir accès à tout hein ? Veuillez sortir d’ici avant que je ne décide d’appeler la police” Eliott était estomaqué. Eux, des voleurs ? Et puis quoi encore ? Il était tellement révolté qu’il n’avait pas pensé sur le coup à montrer qu’ils faisaient parti de l’école des apprentis-rangers.

L’air désemparé, Eliott regarda la dame qui était un peu plus loin, interdit. Son regard l’interrogeait : était-ce là le comportement normal d’un endroit aussi select ? Et surtout…

Help ?

(1310 mots)

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Et voilà ! ^^ J'espère que ça t'ira pour une intro d'action !
J'envoie rapidement mon équipe et ma première action, je te souhaite un bon match !

La pause café.
Rituel sacro-saint journalier, à heures variables mais à emplacement définitif.

Fraîchement sortie d'une réunion d'affaires ayant écorché mes nerfs et fait naître des envies de meurtre, je m'empresse de fuir la salle, de trotter jusqu'à l'ascenseur et d'appuyer sur le bouton devançant la fermeture des portes, une fois engouffrée à l'intérieur.
Hors de questions que ces rapaces me suivent et partagent la cabine.
Je peux comprendre les enjeux d'un investissement et d'une planification soignée, mais de là à quémander une part déraisonnable de revenus, en plus de refuser de respecter les accords établis par mon prédécesseur...

Associés de longue date, clients de marque.
Cette relation toxique a suffisamment durée et il est temps que je coupe les ponts avec ceux qui ne cherchent qu'à drainer nos ressources plutôt que de nous aider à les améliorer et à les développer.
Je consulte ma montre avant de m'adosser contre la paroi métallique.
Je ne prends normalement qu'une demi-heure pour attraper un café aux arômes veloutés et une viennoiserie ou un sandwich, et discuter des derniers potins avec les employés.

Peut-être croiserai-je une connaissance de la mondanité kalosienne ; il n'est pas rare de voir la crème du monde de la mode s'arrêter au Lounge Café, tout comme il est monnaie courante que des événements spéciaux et des défilés montés sur le vif y ait lieu.

Mes jambes me guident machinalement jusqu'à l'établissement huppé ; elles connaissent par coeur ce chemin parcouru sur une base quotidienne.
À l'entrée, le garde de sécurité me reconnaît et m'adresse un hochement de tête avant de m'ouvrir galamment la porte.
Je lui rends la politesse et le remercie pour l'hospitalité, avant de me diriger vers ma table favorite.
Elle est vacante et porte un écriteau " réservé " - hors de question qu'elle soit attribuée à quelqu'un d'autre durant les heures de la journée où je suis assurée de me présenter.
Il n'y a bien que les weekends où je n'y appose pas mon nom, puisque je préfère m'évader d'Illumis lorsque la charge de travail de la semaine s'est amoindrie au point où ma présence n'est plus requise.

Je salue chaleureusement le serveur qui vient à ma rencontre, menu et carafe d'eau en mains.
Il se prénomme Thimoté.
Nous échangeons quelques banalités ; les études reprennent bientôt pour lui, ce qui signifie une réduction de quarts de travail au Lounge, mais je ne peux que l'encourager à poursuivre dans son domaine de prédilection.
La haute couture le passionne et il croit avoir ses chances pour être embaucher à plein temps dans sa maison favorite.

- Votre café, vous le prenez toujours noir avec deux sucres ?
- Oui. Comme mon père. Tu as une bonne mémoire, pour quelqu'un qui me voit tous les jours, cinq jours sur sept.

J'aime bien le taquiner.
Il pouffe doucement tout en secouant la tête.
J'ai l'impression de l'avoir vu grandir au courant des deux dernières années, alors qu'il n'était qu'un jeune homme nerveux et incertains de pouvoir nourrir ses ambitions.
Je le toise d'un oeil brillant, fière de ses progrès et du fait qu'il soit parvenu à survivre à un environnement aussi exigeant tout en sortant de sa coquille.

Alors qu'il s'apprête à quitter ma table, la porte s'ouvre et un groupe de jeunes gens débarque.
L'ambiance change aussitôt ; l'énergie nouvelle qu'ils apportent perturbent l'équilibre des lieux et me fait froncer les sourcils.
Thimoté s'éclipse et attrape une collègue au passage, lui chuchote une poignée de mots en pointant les arrivants, puis poursuit sa route jusqu'au comptoir des baristas en laissant le soin à la demoiselle de prendre la relève.
La connaissant un peu, je note qu'elle n'a pas l'air charmé par leur présence.

Elle s'emporte rapidement, adoptant un ton autoritaire et un brin méprisant.
Moi-même je n'apprécie pas les enfants, surtout ceux en bas âges, mais ces jeunes gens me semblent frôler le tolérable.
Tout dépend de leur attitude.
À la vue de la carte platine, je hausse un sourcil.

Riche héritière gâtée par ses parents ?
Je croise les mains sous mon menton, intriguée par l'audace dont elle fait preuve.
La suite naturelle des choses se produit : une demande de quitter le café immédiatement sous peine d'impliquer la police.

Mes yeux dorés s'accrochent à ceux, étincelant d'une note presque désespérée, d'un jeune homme qui siège face à l'effrontée.
Je prolonge volontairement le contact visuel, pour voir s'il s'en détournera ou s'il parviendra à le soutenir sans se sentir malaisé.

- Ils ne me dérangent pas actuellement. Je brise mon mutisme. Annabelle, si la carte est légitime, laisse-les rester. Je dévisage plus sévèrement le garçon, le coin de mes lèvres relevés en un implacable rictus. Cela dit, s'ils dérangent, n'hésite pas à leur faire prendre la porte.

Je n'hésiterais pas à les dénoncer et à les faire chasser de l'établissement s'ils sont venus pour troubler ma paix et ma sérénité.
La serveuse soupire bruyamment et roule des yeux vers le plafond, avant d'accepter à contre-coeur ma proposition.
Elle se saisit de la carte, collecte ses informations basiques - nom, âge, adresse de résidence - avant de s'éloigner.
Au cas où les jeunes gens seraient confus sur l'utilisation directe de la carte, je glisse d'un ton adoucis :

- Elle est partie ouvrir votre compte. La carte vous sera rendue ensuite. Tout ce que vous commanderez sera facturé à votre sortie du café, et bien sûr, la banque émettrice de la carte sera mise au courant des achats pour éviter toutes tentatives de contestation futures.

Je retire ensuite mon veston gris acier et retrousse légèrement les manches de mon chemisier blanc.
Thimoté revient avec ma tasse fumante et une assiette garnie généreusement de biscuits et de petits gâteaux.

- Cadeau de la maison, pour le dérangement.
- J'apprécie.

Lorsqu'il s'éloigne, je me tourne vers mes voisins de table, une moue se dessinant sur mon visage.

- Qu'est-ce qui vous emmène ici au juste ? Ce n'est pas un établissement fréquenté par les... Je m'interromps, réfléchissant à comment formuler ma phrase. Je rectifie donc, après avoir fait tournoyer ma cuillère dans mon café pour m'assurer que le sucre soit bien dilué. Il y a rarement de nouveaux clients, sauf lorsqu'ils sont présentés par les habitués.

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Actions envoyées !
Bon match et bon rp !

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Slide Breaker est le premier à agir !
Il utilise Garde Large et se prépare à protéger l'équipe des attaques de zone.



Janette utilise Danse Pluie.
Nos participants aiment décidemment la danse. Mais dommage, il pleut déjà !

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Combat double standard

Pluie pour encore 4 tours

Eliot :
Morphéo : FULL
Démenta : FULL

Amyra :
Muplodocus-H : FULL
Méga-Steelix : FULL ; ATT +1 cran ; VIT +1 cran

J'ai envoyé mes actions !

Actions envoyées également !

Muplodocus d'Hisui lance Draco-Souffle sur Démanta !
(Random donne 68 : pas de critique)
(Random donne 97 : Pas d'effet supplémentaire.)
{ - 23 pv }
PV de Démanta : 177/200


Méga-Steelix lance Piège de Roc !
Le terrain adverse est piégé !


Démanta lance Onde-Folie sur Méga-Steelix !
Méga-Steelix est rendu confus pour trois tours !


Morphéo lance Hydrocanon sur Méga-Steelix ! (Random donne 93 : l'attaque contre Steelix échoue)[/i]

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Combat double standard

Pluie pour encore 3 tours.
Piège de Roc lancée par Méga-Steelix (Amyra).

Eliott :
Morphéo : FULL
Démanta : 177/200

Amyra :
Muplodocus-H : FULL
Méga-Steelix : FULL ; ATT +1 cran ; VIT +1 cran (confusion pour encore 2 tours)

J'envoie mes actions !

Envoyé pour moi aussi

Slide Breaker utilise Hâte !
Sa vitesse monte de deux crans. Il ne veut pas laisser ses adversaires le devancer, ça c'est un esprit combatif, j'aime !


Janette utilise Hydrocanon sur Méga-Steelix.
(random 64, 67 : l'attaque touche, pas de coup critique)
Allez Janette, ton heure de gloire est arrivée !
{- 120 pv }, c'est super efficace !

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Combat double standard

Pluie pour encore 2 tours

Eliot :
Morphéo : FULL ; ATT -1 cran ; ATT S -1 cran
Démenta : 27/200 ; VIT +2 crans

Amyra :
Muplodocus-H : FULL
Méga-Steelix : 25/145 ; ATT +1 cran ; VIT +1 cran (confusion pour encore 1 tour)

Il ne saurait pas dire pourquoi il avait espéré un tant soi peu d’aide de la part de cette parfaite inconnue qui prenait un malin plaisir à les voir se faire déborder par une serveuse qui avait autre chose à faire que de faire la police. Clairement, elle ne se prenait pas pour de la merde et pour autant qu’elle ait de l’argent, le standing faisait que des adolescents - presque adultes en plus ! - ne pouvaient pas fréquenter un tel endroit. Alors oui, dans les faits, si les prix étaient aussi importants, ils n’auraient jamais mis les pieds ici. Mais Arya les invitait. Arya avait une super carte secrète qui pouvait leur acheter un peu ce qu’ils voulaient. Sa famille était ultra connue à Alola et partout où elle passait, on lui ouvrait les portes. Alors, se faire ainsi rabattre le caquet comme ça, pour ce qu’elle avait toujours été - une fille à papa ultra riche, même si, elle n’avait jamais voulu faire pleinement étalage de ses ressources financières - l’avait clairement fait tomber de son piédestal doré. Pour la première fois. Une expérience singulière qui risquait de lui laisser un goût amer dans la bouche.

Que dire ? Quoi faire ? Il y avait quelque chose de parfaitement humiliant que de se faire menacer par les forces de l’ordre alors qu’ils étaient dans leur bon droit d’être là, du moment qu’ils puissent payer. Eliott, comme hypnotisé, n’arrivait pas à détacher le regard de cette dame qui souriait vraiment de cette situation. Est-ce que toutes les personnes riches étaient comme ça ? L’alolien ne comprenait pas, et pourtant il avait vécu une expérience quasi similaire au club Hano-Hano avec une confrontation musclée du videur de l'hôtel. C’était déjà pas mal que l’homme, qui surveillait la porte d’entrée, les avaient laissés passer. Pauline commença à marmonner dans sa barbe, tout en lançant des œillades meurtrières à cette serveuse qui pensait quand même bien faire son travail. Yan ? Et bien… Il avait le regard ailleurs, ne se rendant pas forcément compte du drame qui était en train de se jouer. Il était en train de détailler Timothé qui essuyait des verres.

La peur était tellement forte que son cerveau se débrancha alors qu’il regarda sans vraiment la regarder leur sauveuse : une cliente qui intervient auprès de la serveuse. Eliott était terrorisé et ne savait plus quoi faire. Il avait cette impression qu’ils avaient mis les pieds dans un espace qui les dépassaient totalement. On prit d’un coup sec la carte des mains d’Arya, qui réprimait une envie bête de pleurer toutes les larmes de son corps (on avait jamais dit non à une de ses demandes !). Puis la menace qui planait comme une épée de Damoclès sur leur tête. Tout dépendait du bon vouloir de cette dame. Qui avait un air aussi chic qu’impitoyable. Elle s'entendait bien avec sa mamé, elle lui inspirait la même crainte, l’âge en moins. Est-ce que c’était ça que d’être plongé dans un monde d’adulte ? Cela ne lui semblait pas très amusant de prime abord…

On lui apporta un café et des gâteaux qui paraissaient appétissants. Cela marcha comme un électrochoc pour Arya, qui reprit confiance en elle. Après tout n’était-elle pas venue pour goûter à tous les cafés d’Illumis et trouver l’enseigne qui prodiguait le meilleur des breuvages ? Comme si le fait qu’Arya revenait à elle, ce fut également le cas pour Eliott, qui revenait à lui. Tout le blabla concernant les banques l’échappait totalement - mais l’élève aux cheveux bleus violets semblait avoir bien compris ce qu’elle lui avait expliqué et ne semblait pas dire le contraire. En revanche, il pouvait facilement rebondir sur ce qu’elle leur demandait. “Nous sommes venus tester le café du Lounge ” Ce n’était pas forcément une chose étonnante quand on savait que cela faisait quelques mois qu’ils écumaient les (trop) nombreuses enseignes d’Illumis. Arya hocha la tête en signe d’affirmation. Pauline, un peu agacée par tout ce qui s’était passé - surtout vis à vis du comportement de la serveuse, et manque de bol pour elle, elle avait la rancune bête et tenace - prit la parole. “J’espère qu’ils ont les meilleurs cocktails de la ville” Bon, il faut dire qu’elle avait soif depuis le temps qu’on les empêchait d’avoir accès à leur consommation. Eliott rêvait déjà de son chocolat chaud. Yan ? Et bien, il regardait le serveur qui repartait, ce qui fit sourire intérieurement Eliott. Personne ne savait à cette table pour ses préférences, mais cela lui semblait tellement visible à présent qu’il se faisait un devoir de ne rien dévoiler aux autres, le laissant à ses hormones en ébullition.

Tout le monde finit par se présenter, le plus poliment possible. Eliott enchaina, partagée entre la crainte que cette femme lui inspirait mais également l’envie de la connaître un peu plus. Les silences pesants, il n’aimait vraiment pas ça. “Merci encore pour votre intervention de tout à l’heure.” C’était sincère, même si cette façon de faire ne lui plaisait pas. Il avait bien envie de la convier à leur table mais ce devait être le choix d’Arya après tout vu qu’elle les invitait. “Vous êtes donc une habituée de ce lieu ? Il y a des choses que vous nous conseillez de prendre ? A Alola nous n'avons pas beaucoup de cafés alors ça reste une aventure pour nous...” Rapidement, la serveuse - Annabelle - revint et présenta la carte des boissons, ainsi que celle en platine de leur amie.

Elle semblait… Troublée, presque tendue. Avait-elle vu qui elle était ? Ou bien elle n’osait pas dire quelque chose ? Parce que le coup de la carte n'était pas du tout du bluff.

Yan fut le premier à dire quelque chose sur l’établissement. “J’aime bien cet endroit, mais ça manque un peu de vie” Pour un adolescent, cela semblait étonnant qu’un café soit silencieux. Alors que c’était potentiellement cette chose qui plaisait aux clients du Lounge. Le décor était comme tamisé, donnant l’impression qu’on se retrouvait dans un endroit réconfortant. Il y avait une musique, très discrète, de musique classique, qui pouvait parler aux initiés. En l'occurrence, les oreilles d’Arya reconnurent ce morceau de musique classique. “Clair de Lune de Debussy…” Elle écoutait avec attention. C’était une version légèrement remaniée, pas celle qu’elle avait déjà connue. En tout cas, arrivant en terrain connu, elle se détendit alors qu’elle choisissait son cappuccino. Elle avait déjà sorti son carnet et s'apprêtait à prendre des notes. Pauline avait son regard revêche. Aucun doute qu’elle allait être terrible avec la serveuse et qu’elle allait lui demander un truc complètement farfelu.

Eliott avait, pour sa part, choisi un chocolat viennois. Un peu comme Arya, c’était devenu sa petite madeleine de Proust quand il venait dans un café et certains étaient vraiment excellents - et d’autres infâmes. Pauline choisit le cocktail sans alcool le plus compliqué ; il y avait au moins dix ingrédients dedans ! Elle espérait secrètement qu’il y ait une erreur pour afficher la serveuse. Puis ce fut au tour de Yan. Qui fit son… Yan. “J’aimerai prendre un dédommagement comme Madame également” Son visage de bon garçon se fendit d’un joli sourire ironique envers Annabelle. Elle pouvait le prendre comme une attaque, certes, mais dans l’esprit de Yan, cela prenait simplement la forme des petits gâteaux dans l’assiette d’Amyra. Les gâteaux qui avaient été apportés par le serveur. De là à savoir qui des gâteaux ou du serveur il voulait croquer, c’était une autre histoire.

Eliott pouffa de rire discrètement, et conscient d’être certainement le seul à comprendre ce qui se passait, il ajouta. “Mon ami voudrait votre meilleur café gourmand si cela ne vous dérange pas ?” Annabelle semblait fortement irritée et après avoir repris les cartes repartit vers le bar d’un pas raide. “Ca a l’air appétissant mine de rien, j’aurai peut-être dû prendre comme vous…” Il n’y avait jamais assez de sucre dans le corps. L’apprenti-ranger espérait qu’à quelque part cette petite blague casserait la glace entre les deux tablées.

(1343 mots)

En espérant que ça t'ira !
J'envoie les actions dans la foulée o/

Je continue de sonder la quintette, étudiant le langage corporel et leur réactivité de chacun vis-à-vis le comportement de la serveuse.
La tension dans l'air est à trancher au couteau.
Je décèle un mélange d'hésitation, de crainte et d'anticipation.
En ma qualité de spectatrice, je m'en amuse.
Ces jeunes gens viennent d'entrer dans un univers d'exclusivité qui leur attire bien plus que de simples regards circonspects ou des messes basses désobligeantes.
Leurs visages sont désormais connus, et le nom de la demoiselle, imprégné de son insouciante vantardise, sera inscrit dans le registre de l'établissement.
Ils n'en sont peut-être pas conscients en ce moment, mais ils finiront par l'être.

Je tapote délicatement ma cuillère contre le rebord de ma tasse en porcelaine, laissant le tintement résonner avec légèreté.

- Je vois.

Tester les légendaires spécialités de la maison ?
Cela me paraît sincère, venant de leur part.
Que ce soit pour satisfaire leur curiosité ou pour mener à bien une quête gourmande, ou une exploration approfondie d'une ville aux mille et une richesse, je pense qu'ils ont visé haut et juste.
Je tourne mon visage vers Pauline, lorsque celle-ci reprend la parole, et son ton agacé rencontre mon regard intransigeant.
Dans un environnement sélectif, où l'habitude de voir des visages juvéniles s'est perdue à travers les âges, mieux vaut faire profil base et faire montre de respect envers le personnel.
Ici, lorsqu'il s'agit de nouvelles têtes à servir, ils bénéficient d'un droit de veto sur qui sera servi et quand - surtout lorsqu'il n'y a aucune recommandation ni mémo laissé annonçant leur arrivée.
Je me permets d'enfoncer un clou, ne serait-ce que pour voir si cela prendra la jeune femme au dépourvu ou si elle aura le cran de me rembarrer.

- Les cocktails sont réservés aux adultes et non aux mineurs.

Mon attention se pose ensuite sur Eliott, que je considère un moment avant de lui offrir un sourire cordial.
C'est le seul faisant preuve de réelle politesse.
Je prends un moment pour réfléchir, sa question méritant une réponse adéquate.
Le menu est vaste, les spécialités nombreuses, mais il y a bien quelques items qui méritent absolument d'être goûtés.
J'attends qu'Annabelle ait fini de distribuer les cartes, celles des boissons et celle, primée, qui leur permettra de consommer tout ce qu'ils souhaitent, avant de prendre la parole.

- Je viens au moins une fois par jour, si ce n'est plus. Du moins, lorsque j'en ai la possibilitbé. Si tu souhaites rester dans les saveurs des îles, le café gourmet Ono est à essayer. C'est un mélange de café, de chocolat et de lait de coco, le tout servi froid, avec une garniture que tu peux personnaliser. Les grains de café proviennent d'un îlot situé à quelques kilomètres au nord d'Akala. C'est l'un des meilleurs café au monde et tu n'en retrouveras que dans les lieux de marque comme le Lounge, ou dans les hôtels cinq étoiles de l'archipel alolienne.

Je m'interromps un instant, le temps de répliquer au sujet de la sérénité des lieux.

- Nous sommes en milieu de semaine et à cette heure, nous ne sommes en général qu'une poignée d'habitués. C'est idéal pour décompresser avant de reprendre le boulot. Les défilés de mode et les événements thématiques ne se produisent qu'en soirée ou durant les weekends, à des dates préétablies.

Je claque la langue contre mon palais, avant de ravaler un commentaire hargneux avec une gorgée de café.
Je me saisis ensuite d'une mignardise aux fruits et la croque sans plus de façon, en veillant tout de même à ne pas salir mon chemisier ni mon pantalon.

Je reprends ensuite là où je me suis interrompue, développant avec moult détails mes recommandations du moment, en passant du chocolat viennois aux cafés complexes et bourrés de flagrances uniques, avant d'ajouter que même les choix les plus basiques raviraient les papilles des plus fins connaisseurs.
Évidemment, je fis abstraction des boissons fortes et de leur version non-alcoolisées, puisque je n'en consommais que très rarement ici, pour ne pas dire jamais.

- Le dédommagement vous coûtera ce montant. Avec ce rictus hautain qui la caractérise parfois, Annabelle désigne la section des entremets et pointe de son doigt parfaitement manucuré le montant exorbitant - pour le commun des mortels - imprimé à côté. Vous souhaitez toujours le prendre ?

Pour elle, c'est une petite victoire, et l'étincelle de joie sauvage qui brille au fond de ses yeux fauves en est la preuve.
Elle s'attend à ce que cela rabatte le caquet de cet impudent garçon, qui ose quémander.
Les commandes sont ensuite prises, et devant de potentielles mines déconfites, je pousse mon plateau étagé sur ma droite, le rapprochant de mes énergiques interlocuteurs.

- Servez-vous. Je n'aurais ni le temps ni la faim pour le terminer en entier.

Parce qu'à un moment, je devrais quitter ma douce léthargie pour retourner gérer ma compagnie.
Je sens d'ailleurs mon portable qui vibre dans ma poche, mais je choisis de l'ignorer après avoir vérifié le numéro de l'appelant.
Je déteste me faire déranger durant ma pause café, et à moins d'une extrême urgence, ce qui n'est présentement pas le cas, je ne bronche pas.

- Outre pour déguster le café du Lounge, qu'est-ce qui vous amène si loin d'Alola ? Vous devez bien avoir d'autres raisons pour visiter la région ? Kalos n'est pas la porte d'à côté, et faire le voyage uniquement pour boire une tasse dans un café huppé me paraît bien extravagant pour une bande de jeunots à peine entrés dans la vie adulte. Vacances ? Échange étudiant ou un stage, peut-être ?

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Désolée pour l'attente, j'envoie mes actions sous peu

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Un Speedtie a lieu entre Demanta (1) et Muploducus-H (2) !
… Random donne 2, Muplodocus-H attaque en premier !


Muplodocus-H utilise Dracochoc sur Demanta !
Random donne 7, pas de critique.
(- 34 Pvs)
Pvs de Demanta : 0/200
C'est malheureusement la fin pour Demanta, qui permet à Amyra de prendre l'avantage !


Morphéo veut venger son ami avec un Blizzard !
Random donne 48 et 38, puis 45 et 40, et enfin 14, et 10, l'attaque touche les deux adversaires et gèle même Lançargot !
(- 40 Pvs)
(- 15 Pvs) Il est gelé !
Pvs de Muplodocus : 140/180
Pvs de Lançargot : 155/170

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Que voulez-vous faire, combattants ?

Récap' :
Eliott
> Demanta K.O
> Morphéo : Full
Attaque diminuée (-1 cran)
Attaque spéciale diminuée (-1 cran)

Amyra
> Muplodocus-H : 140/180
> Méga-Steelix : 25/145
> Lançargot : 155/170
Lançargot est gelé (20% de chances de dégeler chaque tour)

(Je fais un rp au prochain tour, comme ça le combat va avancer un peu)

J'envoie mes actions !

Comme dit, aucun soucis
Mes actions sont également envoyées !

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Méga Scarabrute lance yama arashi sur Muplodocus-H ! (coup critique assuré)
(- 111 PV), c'est super efficace !
PV de Muplodocus-H =29/180


Muplodocus-H lance tête de fer sur Morphéo ! (random 76,70, pas de cc ni d'effet)
(- 40 PV)
PV de Morphéo = 140/180


Morphéo lance zénith !
Le soleil brille - 5 tours


Lancargot est gelé ! (random 86) Et il le reste...

Que voulez-vous faire ?

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RECAP :
Eliott
> Demanta K.O
> Morphéo : 140/180
Attaque diminuée (-1 cran)
Attaque spéciale diminuée (-1 cran)

Amyra
> Muplodocus-H : 29/180
> Méga-Steelix : 25/145
> Lançargot : 155/170
Lançargot est gelé (20% de chances de dégeler chaque tour)