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Tropicana la Tropius utilise Lame d'Air sur Colossinge.
45, 89, 83 : l'attaque touche, pas de critique ni d'effet
Colossinge perd 141 PV, c'est super efficace ! Colossinge est KO


Zwiiii utilise Exuviation
Son attaque monte de deux crans (nouvelle attaque : +2 crans, 312)
Son attaque spéciale monte de deux crans (nouvelle att. spé. : + 2 crans, 312)
Sa vitesse monte de deux crans (nouvelle vitesse : +2 crans, 304)
Sa défense baisse d'un cran (nouvelle défense : -1 cran, 89)
Sa défense spéciale baisse d'un cran (nouvelle déf. spé. : -1 cran, 89)

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RECAP : Epreuve de Pectorius

Eliott :
Tropius : FULL
Météno : 57/200 ;

• Paralysé
  
• Att. : +2 crans (312)
  
• Def. : -1 cran (89)
  
• Att. Spé. : +2 crans (312)
  
• Def. Spé. : -1 cran (89)
  
• Vitesse : +2 crans + paralysie (152)

Pectorius :
Colossinge : KO
Hariyama : FULL
Ecaiser : FULL

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Que voulez-vous faire désormais, ranger Eliott Terrebel ?

Il y avait parfois de ces décisions qui peuvent changer une vie. Par quel hasard Eliott et Matt avaient décidé, ce jour là, à ce moment là, plus par envie de passer un bon moment qu’autre chose entre potes ? Car, même si ce n’était pas le beau fixe entre Yan et Eliott, il restait que Matt était pote avec les deux, et que, l’un comme l’autre tolérait la présence de l’autre parce qu’il y avait Matt. Pour une raison obscure qui lui échappait, son coloc’ de chambre avait obtenu l’adresse de Yan, qui résidait pas très loin du commissariat de la ville, un endroit assez résidentiel mais où le niveau de vie était dans la moyenne. Les plus riches avaient colonisé l’espace nord-ouest (c’était en l’occurrence là où vivait le capitaine Althéo) qui était le plus exposé et profitait le mieux du climat de Mele-Mele. Lorsqu’ils arrivèrent face à la maison de Yan, l’endroit était comme renfermé et austère, des couches de crasse suintaient des murs tandis que de nombreux Rattata-A et quelques Miamiasmes odorants erraient à la recherche de détritus. Cet endroit, bien moins glamour que les photos cartes postales de l’office du tourisme, était l’exemple même de ce que la politique locale avait créé de pire : une séparation prononcée des ultra-riches (avec des rues propres et bien entretenues) et le reste - presque la lie de l’archipel, ceux qui n’avaient pas de nom.

Et, dans cet univers particulier, il y avait la maison de Yan qui semblait quand même sortir du lot. Elle était moins sale que celle des autres. Il se rappela que le père de Yan était policier, et ce statut un peu à part, garant de l’ordre, avait certainement épargné les Ström - ou plutôt leur avait permis d’avoir quelques droits supplémentaires. Devant la maison, il y avait une jolie petite boîte aux lettres roses avec quelques fleurs blanches peintes à la main, et sur laquelle était écrit de manière fine et élégance “Famille Marlin-Ström”. Matt, sur son téléphone, regarda à nouveau l’adresse de son ami et confirma alors à Eliott que c’était bien ici.

Mais la peur prit bientôt Eliott au ventre. C’était comme s’il ne se sentait pas légitime d’être là et qu’une bande menée par Yan allait venir lui casser la figure car un minable n’avait pas à venir sur le lieu de vie d’une personne aussi respectable que Yan. Les traumatismes multiples chez Eliott donnaient l’impression que chaque recoin obscur de la maison ou de la rue allait se transformer en traquenard pour lui et son ami. Mais Matt n’avait pas du tout peur, au contraire. “Je pense qu’il sera content de nous voir. Et je t’ai dit que s’il te parle mal, je ne le laisserai pas faire” Il appuya sur une sonnette, souriant et se voulant rassurant. Tout se passerait bien. Mais en même temps, est-ce que les deux amis pouvaient un instant imaginer dans quel univers ils allaient mettre les pieds ?


Yan, qui leur avait ouvert la porte, semblait osciller entre joie et colère, toujours en alternant entre la vue de Matt et Eliott. Mais il ne dit rien et se montra étonnamment poli, les invitant tous les deux à venir dans la cuisine. Les deux amis ne se méfièrent pas alors que leur camarade de classe leur offrit, toujours dans une politesse mesurée, de boire un café ou un chocolat au lait - les deux préférant de loin la deuxième option. Evitant ostensiblement Eliott, Yan s’adressa à Matt. “Qu’est-ce qui vous amène ici ? Ne devriez vous pas profiter du soleil ?” Mais Matt, qui commençait à connaître le personnage, sut instantanément que quelque chose n’allait pas et lui lança un regard silencieux et interrogateur. Eliott de son côté était en train de regarder une jolie photo de famille de Yan - il devait avoir quatre ans à tout casser ? - en compagnie de ses parents, ils étaient en train de prendre un pique-nique pas loin de la cascade géante de Mele-Mele. Ce qui lui frappa était le regard de la maman. Elle souriait sans sourire, le regard complètement perdu.

“On voulait te proposer de venir faire du surf avec nous !” Ils en avaient discuté tous les deux sur le chemin, et Eliott n’était pas sûr que cela intéresse particulièrement Yan. Il n’avait pas tort sur la forme, mais dans le fond, c’était bien d’autres raisons qui le motivaient. Mais, comme toujours, les gens n’avaient accès qu’à la forme. “Je suis désolé, ma motsis j’ai des choses à faire à la maison. Je dois m’occuper de ma maman”. A ce moment-là, Eliott n’avait pas du tout comprit le sens caché de la phrase et pensait naïvement qu’il devait tenir la maison pour des raisons de santé. Matt était par contre plus étonné : la réponse était vraiment trop polie et mesurée.

Au même moment, une femme arriva dans la cuisine. Ce fut comme si elle ne prit pas conscience des trois adolescents et se dirigea vers le frigidaire avant d’en sortir une canette. Elle avait une allure fantomatique, les joues creusées, le teint blafard et son t-shirt Love dénotait totalement sur ce manque d’énergie apparent. Les amis virent toutefois deux choses inquiétantes : les bleus qui étaient sur les bras et les jambes de la jeune femme, de même que la canette, qui était une bière. Elle avait du mal à bouger normalement et, avant de ressortir de la cuisine, dit à Yan “Tu serais un amour si tu pouvais reprendre des bières au supermarché Yannounet” Sur son visage d’albâtre tronait un sourire sans intention et un regard vide, perdu.

Venaient-ils de rencontrer inopinément la mère de Yan ? Il était à peine dix heures. Un silence de plomb s’installa dans la cuisine.
(...Yannounet ?)


(966 mots)


Modération :

Combat contre Pectorius (ici : https://master-poke.forumactif.fr/t14865-epreuve-de-pectorius)
En 2 VS 2

Météno lance Séisme sur tous
Tropius lance Lame d'air sur Ekaiser


Merci !

[left]
Météno est paralysé. (Random 75, ça passe.)Météno lance seisme ! sur Ékaïser et Hariyama
(Random donne 60 : pas de critique)
(-86)
PV de Ékaïser : 0/125

Suite au KO d'Ekaiser Météno et Tropius gagnent chacun 1pt d'exp

(Random donne 5 : pas de critique)
(-166)
PV de Hariyama : 58/224[/right]

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RECAP : Epreuve de Pectorius

Eliott :
Tropius : FULL
Météno : KO


Pectorius :
Colossinge : KO
Ecaiser : KO
Hariyama : FULL

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Que voulez-vous faire désormais, ranger Eliott Terrebel ?

“Eliott, je crois qu’on devrait laisser Yan….” Matt fit signe à Eliott qu’il valait peut-être mieux y aller et laisser Yan. Mais le mal était fait et ils savaient tous les yeux. Une colère froide commençait à poindre en leur hôte, mais sa virulence était portée surtout envers Eliott : car cet “ami” avait, et ce depuis toujours décrété que tout ce qui lui arrivait dans la vie était de la faute de l’alolien au long nez. Il exécrait son regard bête et vide, toujours interrogateur. En réalité, Eliott sentit instinctivement qu’il touchait du doigt une vérité bien trop fragile et trop fine pour qu’il puisse l’appréhender, mais en même temps, il ne comprenait pas tout. La violence de la vérité entre la canette, les bleus et les yeux défoncés… Toutes ces véritésmises bout à bout faisanet trop dans la conception du gamin. Le manque de maturité était frappant et Matt, qui faisait office d’arbitre de pax, sentait cet équilibre précaire se fendre dans son ami. “Eliott…” Yan se dirigeait vers la porte de la cuisine, les yeux comme des balles de revolver. “Matt tu peux rester, mais Eliott ne reste pas ici. Il n’est pas invité ici et ne le sera jamais” On sentait le dégoût dans les paroles de Yan qui firent extrêmement mal à Eliott.

Mais s’il y a bien une chose qu’il comprenait, c’était l’injustice de la situation. Et, Eliott ne savait pas pourquoi il y avait droit, mais c’était aussi l’injustice de trop dans l’esprit du gamin. Ne l’avait-il pas invité chez lui alors que ses parents n’étaient pas venus le récupérer à l’aéroport ? De toute façon, cela couvait dans l’esprit de l’alolien depuis longtemps et il ne saurait dire si la présence de Matt lui donnait assez de courage pour répondre, mais la soupape chez lui avait sauté. Et un volcan était sur le point d’exploser.

“Non.
- Pardon ?
- Non je ne partirai pas. On n’est plus à l’école Yan, tu n’as plus le droit de me manquer de respect comme ça”

Yan était surpris par ce revirement de situation et sa colère semblait presque s'accentuer. Eliott n’était pas le genre de gars à répondre, d’habitude il aurait dû se taire et s’écraser face à supérieur. Mais, il est vrai que depuis qu’il traine dans cette école ranger, l’idiot au long nez (c’est comme ça qu’il l’appelait avec ses amis d’avant) avait un peu plus de courage et de répondant. Et cela l'écœurait encore plus. Lançant un regard un Matt qui, de son côté, sentit qu’il allait assister à une scène, il prit une profonde inspiration. Il lui fallait rester maitre de ses émotions.

- Je suis chez moi Eliott, je fais ce que je veux et j’invite qui je veux. Je ne veux pas que tu sois là, alors je vais te demander de partir s’il te plait
- Non ! Je ne bougerai pas ! L’ancien Eliott l’aurait certainement fait mais c’est fini à présent !
- Eliott…
- J’en ai marre que tu te comportes mal avec moi ! Qu’est-ce que j’ai encore fait pour mériter ça ?
- Qu’est-ce que j’ai encore fait pour mériter ça ? Mais est-ce que tu t’écoutes sombre idiot à chouiner pour un rien ? Je ne veux pas te voir, c’est simple non ? Ou c’est trop compliqué pour ta pauvre petite cervelle à appréhender ?
- Yan, arrête, tu vas…
- Oh, alors Monsieur gros cerveau doit à présent décider pour moi ? Monsieur gros cerveau est trop cool et trop intelligent pour discuter avec des gens de la peuplade comme moi ? C’est si ingrat que de discuter avec un gars de la campagne ? Une perte de temps ? Oh mais dis donc, Monsieur Gros Cerveau est en train de devenir tout rouge parce qu’on le contredit ? Ouhlala, c’est que la célébrité et la cool attitude de monsieur gros cerveau en prendrait un coup qu’un idiot au long nez parce qu’on lui dit non !
- Eliott ! Ça suffit !!
- Laisse Matt. Oh, on est vexé parce qu’on a touché dans le vrai ? Pauvre petite chose, on dirait bien que tu es resté toujours le même gamin. Tu n’as pas changé Eliott, car tu n’en es pas capable du tout. Il aurait mieux fallu que tu restes avec tes potes Skull à zoner et faire des conneries, tu aurais été bon dans quelque chose au moins. Oh tu es surpris que je sache ça ? Mais tout le monde le sait petit ingénu. même tes chers papé et mamé ! Toi Ranger ? Qui tremble face au moindre défi ? Laisse moi rire ! Tu as toujours été un minable et tu le resteras. Et oui, je ne veux pas perdre de temps avec des nuls de ton espèce, reste dans ton trou à merde et ne viens pas déranger les vrais rangers de demain.

Eliott était au bord des larmes. Comment pouvait-on être aussi méchant envers lui ? Beaucoup de choses venaient d’être dites, et chaque parole avait l’effet d’un uppercut violent dans son esprit - et la partie du la team Skull, cet espèce de tabou dans l’existence d’Eliott, fut pour lui le coup de grâce. Yan le regardait avec un sourire cruel, dominateur. Il se sentait vidé, mais étrangement serein. Cela faisait longtemps qu’il couvait sa rancune et elle venait d’exploser parce que quoi ? Il avait répondu à la provoc d’Eliott ? Le gamin était comme du verre, prêt à se fendre au moindre impact.

“De toute façon, ce n’est pas en étant si hautain que tu deviendras Ranger Yan. Si tu t’étais interrogé un minimum sur la raison pour laquelle Eliott voulait rester...
- Je n’ai pas de temps à perdre avec une merde comme lui. Et tu devrais faire de même, ce gars ne te tirera jamais par le haut. Tu mérites mieux que… !”

Cette fois-ci, c’était Matt qui était en colère et le regard virulent qu’il lui lança était particulièrement venimeux. Matt n’était pas du tout le genre de gars à s’emporter, pour autant là, une limite rouge très nette venait d’être franchie et Yan le comprit instantanément. Sa voix était coupante et sans appel. “Ce n’est pas tombé dans l’oreille d’un sourd. Tu m’as bien déçu Yan aujourd’hui. Eliott, viens avec moi, on s’en va”

“Matt…” Yan essayait de s’expliquer mais il y avait bien trop de sentiments complexes dans la balance, qui elle penchait vers ce qu’il venait de dire. Il aurait dû se douter que parler mal de son ami était un sujet rédhibitoire et qu’il n’allait pas s’en sortir très vite de ce faux pas. “Putain Eliott, tu fais chier…!” Eliott, complètement détruit de l’intérieur, était en train de se dire qu’il n’était peut-être bien qu’un sombre idiot d’avoir voulu se rebeller contre la vie médiocre qui lui tendait les bras autrefois. Pourtant, quel mal pouvait-il y avoir de laisser un ami seul face à d’aussi grands problèmes de vie ? Le verre se fissure encore un peu plus, quand bien même Matt était avec lui, jurant par les grands dieux qu’il ne le reverrait pas de si tôt.

(1180 mots)


Modération :

Combat contre Pectorius (ici : https://master-poke.forumactif.fr/t14865-epreuve-de-pectorius)
En 2 VS 2

Oratoria lance Pouvoir Lunaire sur Hariyama
Tropius lance Lame d'air sur le nouveau pokémon


Merci !

Tropius lance Lame d'Air sur Crabominable ! (random donne 21, l'attaque touche)
(- 121 PVs) C'est super efficace ! (random donne 38 et 91, pas de cc, pas d'effet)
PVs de Crabominable = 30/151


Oratoria lance Pouvoir Lunaire sur Hariyama !
(- 204 PVs) C'est super efficace ! (random donne 61 et 98, pas de cc, pas d'effet)
PVs de Hariyama = 20/224


Crabominable lance Poing Glace sur Tropius !
(- 181 PVs) C'est très efficace ! (random donne 61 et 62, pas de cc, pas d'effet)
PVs de Tropius = 7/188


Hariyama lance Puissance !
Hariyama gonfle ses muscles !
PVs de Hariyama = 20/224

Que voulez vous faire ?

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RÉCAPITULATIF : Défi de l'épreuve de Pectorius en 2vs2

Eliott Terrebel
PVs de Tropius = 7/188
PVs de Météno = KO
PVs d'Oratoria = 200/200


Champion Pectorius
PVs de Colossinge = K.O
PVs de Ecaiser = K.O
PVs de Hariyama = 20/224
PVs de Crabominable = 30/151