(Pour fêter ses 1 ans de métier en solo, les parents de Basile ont contacté un collègue de Hoenn qui a trouvé un fossile plante, l'occasion pour le jeune homme d'en voir un en dehors de ses livres.)

« - Et tu n’oublieras pas de lui donner le sac !
- Bien sûr, tu penses bien que c’est assez important pour moi pour que je n’oublie pas ça.
- Oh, tu sais, je ne pense rien du tout. Je n’ai jamais rien eu à rappeler à Héléna et Marc mais te concernant ce ne serait pas la première fois que tu oublierais quelque chose. Et ce n’est pas comme si elle venait de Hoenn tous les mois, je ne veux vraiment pas qu’elle ait à se déplacer depuis Illumis jusqu’ici simplement à cause de ton étourderie.
- D’accord, mais je n’ai plus 15 ans, enfin bon, merci pour cette opportunité je ne manquerai pas de lui passer le bonjour.
- Bonne route alors.
- Au revoir maman »

Basile sort de la maison de ses parents. Même si cette ville l’ennuie toujours autant, il est content d’avoir pu les revoir, surtout pour cette occasion. Il regarde la mer, toujours égale à elle-même, pas très intéressante. Il est temps de se mettre en route après ce sympathique moment passé autour d’un thé au citron.

Et c’est ainsi que Basile part, son sac à dos bien rempli pour le voyage avec son carnet de note, ses croquis, ses sachets pour échantillonner, sa pelle, sa tente, son duvet et maintenant un sac en toile contenant diverses trucs et bidules que ses parents voulaient transmettre à cet ethologue de Hoenn pour le remercier de l’immense service qu’il rend à Basile pour fêter ses 1 an de recherches sur ses propres thématiques. Il paraît que cet ethologue a travaillé avec ses parents, il espère qu’il ne lui parlera pas encore de vieilles légendes, enfin on verra.

Avec un bref soupir marquant une forme d’excitation à l’idée d’enfin pouvoir toucher un fossile, il se met en route pour Fort Vanitas, première étape avant Illumis, l’inconnu devrait arriver dans 2 semaines, ça lui laisse le temps de passer quelques nuits d’observation dans les bois et forêts le long de la route.

Demande de modération ::

Emmitouflé dans ses vêtements polaires, à la lueur d'une lanterne électrique et se frottant les mains pour les réchauffer, Basile passe en revue les feuilles mortes et bouts de bois qu'il a ramassé ces deux derniers jours. L'état de décomposition des différents échantillons est variable, mais la vie du sol, même ralentie par le froid de l'hiver semble faire son œuvre petit à petit, maintenant l'écosystème des bois en équilibre.

Le jeune homme appelle son Larveyette et ensemble, en fredonnant d'une voix grelottante, ils commencent à rassembler les échantillons en petits paquets en fonction de leur provenance et de leur nature. La soie de Larveyette est bien pratique pour ça, elle n'abime rien mais lie entre eux les différents morceaux assez solidement pour pouvoir mettre différents échantillons dans un même sachet, plus pratiques à transporter. "merci beaucoup, tiens, une baie bien sucrée", le Larveyette, fier de son œuvre, avale goulument la baie avant que son dresseur ne la fasse rentrer dans sa poke-ball à nouveau.

"Brrrrrrr, il fait vraiment froid, c'est vraiment la meilleure idée que j'ai eue ce camping en février !", il mange quelques biscuits, le reste de caviar d'aubergine qu'il lui reste et un peu de salade frisée avant de se mettre tout habillé dans son duvet. Dehors, de petits bruits, témoignant du foisonnement de la vie se font entendre. Les petits craquements de brindilles le bercent et il trouve le sommeil, non sans un ou deux éternuement.

Le lendemain, tout en reniflant pour la 26e fois de la matinée, il se dit qu'il allait encore devoir monter en gamme de tente et de duvet... "Ça coûte cher d'être proche du terrain". Il remballe ses affaires et lève le camp, non sans prendre quelques notes dans son carnet sur un de supposés chétiflors qu'il croit avoir entendu pendant la nuit.

Sur la route il croise quelques cyclistes et petites voitures, mais personne qui ne semble disposé à le prendre en stop. Il va falloir y aller à pied, enfin ce n'est pas grave il y a un restaurant routier à mi-chemin : "Ce midi, je mange chau... chau... Cha... chaaaaaaatchoum ! J'en ai marre, je ferai Fort-Vanitas Illumis en transports, je n'aurai qu'à rester à l'hôtel quelques jours avant de partir, j'avancerai sur mon carnet d'observations au chaud !"

Modération : Capture:

À son arrivée à Fort-Vanitas, Basile était allé chercher une chambre d'hôtel où il avait laissé ses affaires avant d'aller faire quelques achats de première nécessité pour soigner son rhume et économiser sur la nourriture notamment. Il était resté le reste de la journée dans sa chambre, à vider ses sinus encore et encore.

Le lendemain, assis à un bureau dans une chambre d'hôtel assez peu spacieuse, l'éthologue en herbe reprend ses notes des derniers jours, les intègre à ses dossiers informatiques et passe en revue les actualités des communautés éthologique et scientifique. Sa position assise, un pied posé sur le sol, l'autre jambe repliée sous la première, est assez confortable pour lui, tandis que son mal de gorge naissant et son nez toujours pris le sont nettement moins. Il n'a pas de fièvre, c'est déjà ça. Ses observations de l'année passée avaient permis de recueillir pas mal de données sur l'état des forêts de Kalos, mais sur une seule année cela ne donnait pas vraiment de résultats intéressants. Peut-être qu'une découverte se cachait dans les détails, mais pour faire parler ces données il aurait besoin de demander à sa sœur, c'était elle la spécialiste des données et de l'informatique. En plus, elle lui en devait une depuis que Larveyette et lui avaient customisé un de ses blazers avec des écussons un peu trop flashy au goût de Basile.

Il referme son carnet et son ordinateur, décroise ses jambes et s'étire en baillant longuement. Voilà une bonne chose de faite, mais je suis là pour quelques jours, il faut que je me trouve une occupation. En se balançant lentement sur sa chaise, il manque de tomber, laisse échapper un petit rire et...

"AAATCHA ! Bon, pour commencer une inhalation ne me fera pas de mal, j'ai bien fait d'acheter ça."

Après avoir passé 30 minutes à respirer des vapeurs chargées huiles odorantes, il se décide à sortir. Il enfile son manteau, son bonnet et ses gants, appelle ses pokémons depuis leur pokéball pour qu'ils se dégourdissent les pattes et part faire un tour de la ville.

Demande de modération ::

Pendant que Marisson court et défie des lampadaires en duel, enchainant les coups de pattes, son dresseur songe au programme de la sortie. Son petit partenaire a comme à son habitude de l'énergie à revendre et lui même préférerais bouger plutôt que de frissonner sur place. En déambulant dans les rues, il entend des gamins jouer et se lancer :

"- De toute façon même si t'as gagné la course, c'est moi qui gagnerai le match cet après-midi au Palais !

- C'est pas vrai, tu sais que l'année dernière c'est moi qui t'avais mis une raclée, même que ma maman m'avait dit que j'étais le plus costaud."

Etonnant à un si jeune âge les combats pokémons, certains commencent tôt c'est vrai mais la responsabilité d'avoir un pokémon... Les parents doivent avoir le temps. Larveyette, depuis l'épaule de Basile pousse des petits cris de joie. Marisson revient, tout fier, avec des baies dans les mains. Le jeune éthologue, surpris, cherche qui a bien pu donner à son pokémon ces victuailles. Près du lampadaire qui avait servi de défouloir au pokémon, une femme est en train de s'éloigner, un sac de courses en coton rempli sur l'épaule. Basile l'apostrophe et trottine pour la rattraper, elle se retourne, étonnée.

"- Oui monsieur ? J'ai fait tomber quelque-chose ?"

Puis apercevant Marisson au côté du jeune homme elle enchaîne :

"- Ah il est à vous ce Marisson ? Il m'a mis du baume au cœur à mettre tant d'énergie à affronter le lampadaire, il m'a fait penser à ma petite Tygnon quand elle était encore une jeune débugant."


- Bonjour madame, oui il est à moi et je suis confus de l'avoir laissé sans surveillance pendant que je rêvassais. C'est vous qui lui avez donné des baies ?

- Oui tout à fait, ça m'a fait plaisir.

- Vous êtes sûre que cela ne vous dérange pas ? Laissez moi au moins vous rembourser.

- Non vraiment, tout le plaisir est pour moi. Et puis j'ai beau acheter des tas de baies, mes enfants ne mangent que des sucreries et certaines finissent par être gâchées. J'aime autant qu'elles fassent plaisir à ce petit pokémon.

- D'accord, merci beaucoup alors, dis merci Marisson ! (il s'execute en mettant sa main sur le coeur, l'air reconnaissant) Veuillez m'excuser encore quelques instants, je suis de passage et je me demandais s'il y avait en ce moment des événements auxquels assister, ou un endroit où se dégourdir les jambes ou faire un peu de sport, certains en ont bien besoin.

- Ah ! Et bien dans ce cas il y a une petite patinoire municipale qui est non loin, et il me semble que cette semaine il y a une animation initiation au duel historique au palais Chaydeuvre. Vous devriez y faire un tour avec votre Marisson."

Basile sourit aimablement, Des combats... Hum... Je ne sais pas trop. Et que veut dire "historique" dans ce contexte ? Enfin je peux toujours y faire un tour et si c'est pour apprendre les bases, ça sera toujours utile et ça fera passer le temps.... Il reprend d'une voix enjouée

"- Merci beaucoup madame, nous allons faire un tour au Palais alors. Je vous souhaite une bonne journée !

- Mais il n'y a pas de quoi, bonne journée à vous.

Les regards de Basile et de Marisson se croisent, l'un est hésitant, l'autre survolté. Larveyette s'immisce dans l'échange de regards en étirant son corps depuis l'épaule du dresseur, ce qui fit pouffer celui-ci... avant de le faire éternuer. Pendant qu'il se mouche en essayant d'être le moins bruyantt possible mais avec peu de succès, Marisson tire sur le pantalon de Basile, il semble vraiment motivé à aller au palais. Basile jette son mouchoir, compte ceux qu'il lui restent puis tapote la tête du pokémon :

"- Bon, allons y alors.

Fuite:

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'[MOD] Fuite n°1' :

Sur la route du Palais qu'il fit en bus, Basile put apercevoir les premiers signes de verdure qui commençaient à sortir de terre. La dernière fois qu'il était passé ici, tout était en fleurs, c'était si beau. Marisson, qui a sauté sur les genoux de son dresseur pendant tout le trajet court à présent autour de lui tandis qu'ils se dirigent vers l'entrée du palais. Dans un coin, un homme semble faire la cour à une jeune femme rousse. Celle-ci glousse aux blagues de son interlocuteur mais part bientôt pour rejoindre ses amis qui étaient en train d'acheter des crêpes. L'homme laisse échapper un rire sonore, ce qui attire encore plus le regard de Basile malgré lui. L'homme se dirige alors vers lui :

- Dis-donc, tu t'intéresses aussi à la demoiselle ou c'est pour mon beau visage que tu nous regardais ?... Mais non je rigole, je sais bien que les tourtereaux ça attire l'attention. De toute façon elle ne veut pas qu'on se voit ici, ça me change pour une fois. Bon, je vais retourner travailler, bonne visite.

C'est alors que Basile remarque le sécateur à la ceinture de l'inconnu, ainsi qu'un détail qu'il s'étonne de ne pas avoir remarqué : un ensemble floral très joli mais assez en avance pour la saison.

- Pardon mais... Je ne vous observais pas en voyeur mais parce que vous étiez assez... visibles disons, et votre beau visage m'intéresse bien moins que ce que vous tenez dans la main. Vous êtes jardinier au palais ?

- C'est cela, artiste des jardins, sculpteur de haies, créateur de parterres... enfin tout ça quoi. Tu peux me tutoyer je ne suis pas si vieux. Tu t'intéresses aux fleurs ?

- D'habitude moins celles des jardins que les plantes sauvages, et pas pour des raisons esthétiques avant tout. Encore que j'aime de plus en plus le printemps pour cette raison, la floraison des jacinthes, jonquilles et muguet. Enfin ce n'est pas encore la période, comment tu as pu avoir ces fleurs si tôt ? Et je m'appelle Basile Grasetti d'ailleurs.

- Ouhla, pas si vite. Je ne comprends rien à cette histoire de plantes sauvages. Tu fais pas très chasseur-cueilleur avec ton blouson zippé jusqu'aux oreilles ! Moi c'est Thomas Reel, responsable du Jardin Lugulabre. J'ai pas trop le temps de discuter je dois retourner superviser les employés, mais tu peux venir discuter au jardin ou dans les serres, il y fait plus chaud. A plus !

Le jardinier emprunte les escaliers à l'entrée, en glissant quelques mots à l'oreille de la jeune femme avec qui il était plus tôt et qui faisait la queue devant le palais avec ses amis.

Marisson, interrogatif, trépigne d'impatience à l'idée d'affronter d'autres pokémon. Basile s'approche de la file d'attente devant l'entrée du palais proprement dite.

Fuite:

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'[MOD] Fuite n°2' :

En arrivant dans la file, Basile aperçoit le prix d'entrée :

Visite du palais : 300 pokés
Atelier costumes : 200 pokés par photo
Initiation aux duels historiques : 500 pokés (1 heure 15)

Il se permet d'interroger le groupe de jeunes adultes devant lui, à qui appartenait la conquête de Thomas et qui discutaient de stratégie pour percer la dépense de l'adversaire :

Bonjour, excusez-moi. Vous-avez l'air d'être des habitués, l'initiation aux duels historiques ne comprend pas le tarif de la visite ? Et tous les participants sont mélangés peu importe leurs pokémons ? J'ai peur de ne pas assez bien connaître même les combats modernes alors j'espère qu'ils font des groupes de niveau."

Le groupe s'esclaffe :

"- Les combats pokémon ? Rien à voir ! Ici il s'agit d'une initiation à l'escrime historique, comme les mousquetaires ! Et oui il faut payer les deux. Tu es en voyage ? "

Basile rougit un peu plus que ce que le froid avait déjà causé. De l'escrime ! Hélène adorerait, et j'avoue que l'ardeur de Marisson m'a donné envie d'essayer, mais lui va être déçu.. Le pokémon n'a pas l'air d'avoir compris en revanche et continue de faire des poses guerrières.

"- D'accord, changement de programme mais ça a l'air intéressant aussi. Je suis plus en déplacement qu'en voyage, je m'arrête une semaine à Fort-Vanitas avant de me rendre à Illumis pour récupérer un colis professionnel et transmettre une lettre. Et vous, vous avez l'habitude de l'escrime ? Les pokémons doivent rester à l'écart ?

- Oui on vient tous les ans depuis qu'on est gamins. On adore ce moment. Enfin, Matthias fait de l'escrime pour de vrai donc on ne fait pas long feu mais c'est toujours marrant. Et non les pokémons peuvent participer entre eux aux côté de leur dresseur s'ils peuvent tenir les épées en mousse ou en bois."

Ravis de la nouvelle, le dresseur et ses pokémons se présentent à l'entrée, Basile grimace en ouvrant son porte-monnaie pour payer l'entrée, puis il se dirigent vers des vestiaires où leur étaient prêtés bottes, capes, chapeaux et épées. Marisson s'équipa comme Basile tandis que Larveyette se fixe au chapeau à l'aide de fils de soie qui passeront inaperçus une fois retirés. La fine équipe se place alors avec les autres participants, devant les instructeurs.

Demande de modération:

Basile et Marisson sont dirigés vers un coin de la salle avec les autres visiteurs dont c'est la première fois et une femme aux cheveux noirs et ondulés, coupés au carré, vêtue d'une tenue historique plutôt masculine commence les explications. Sa tenue est bien évidemment plus authentique et fournie que les accessoires dont sont affublés les visiteurs, et Larveyette a les yeux qui brillent en scrutant les broderies et finitions impeccables du costume. Les 45 premières minutes de l'atelier sont consacrées aux informations sur la sécurité et les interdits, quelques mouvements et principes de base du duel ainsi qu'une contextualisation historique avec des notions d'étiquette. L'impatience de Marisson se fait sentir et Basile plaint son adversaire sur qui se déversera toute l'énergie de son partenaire ça lui fera du bien, j'ai du mal à suivre son rythme en général, je suis content qu'on soit venu. Les moulinets, bottes et autres techniques de l'instructrice, bien que simples, étaient impressionnants de fluidité et plongeaient un certain nombre de participant dans une fascination qui n'était pas propice à l'apprentissage.

Au bout des 45 minutes au cours desquelles chaque mouvement avait été répété entre 3 et 5 fois pour être sûr que chacun l'ait intégré, les explications cessèrent et la bretteuse demanda aux participants de former des groupes de 3 pour s'affronter 2 à 2 avec la troisième personne en observatrice. Basile se retrouve avec un homme d'une cinquantaine d'année et sa fille, un peu plus jeune que Basile, le groupe s'est formé car chacun est venu à l'atelier avec un pokémon qui souhaite en découdre. Après les premières présentations faites, Basile et la jeune fille commencent leur duel sous le regard de l'homme, dont l'accent laisse supposer qu'il doit être originaire de Galar. Marisson quant à lui affronte un Psytigri.

Chacun fait sa révérence, et le duel peut commencer.

Capture:

Le duel est amusant, les deux adversaires humains échangent quelques coups sans grande conviction, principalement pour essayer les coups montrés par l'instructrice. Les mouvements sont peu fluides, et comme ils n'en n'ont pas appris beaucoup, il est relativement simple de les anticiper. Basile vise la taille à droite, la jeune fille bloque. Elle enchaîne en essayant une feinte grossière, également au niveau de la taille, avant de dévier son coup vers la jambe. Le dresseur n'est pas dupe et évite le coup sans grand effort en reculant rapidement, puis, avec un jeu de jambe plutôt bien exécuté pour un débutant, il enchaîne deux coups, tous deux bloqués par son adversaire.

Ils se regardent, se demandant quoi faire maintenant qu'ils avaient passé en revue les différents coups possibles à leur niveau. C'est alors que l'élégante demoiselle tenta une fente, que Basile para, elle enchaîna avec deux coups, parés eux aussi, avant une dernière tentative de touche sur le côté de l'épaule, esquivée cette fois. Le duel se fait plus libre et fluide, sans pour autant que l'un ou l'autre ne se sente menacé par les offensives de l'adversaire. Cette plus grande aisance permet à leurs esprits de se concentrer moins sur les gestes d'escrime et aux langues de se délier :

"- Et donc monsieur Grasetti, vous n'habitez pas à Fort-Vanitas ?

- Tu peux m'appeler Basile, je pense qu'on a à peu près le même âge. Mais non, en effet. Je réside plutôt du côté de Neuvartault, au départ de la route 3 même si je me rends souvent dans d'autres lieux de Kalos pour mes recherches. Et vous ? J'ai cru repérer que ton père avait un accent, et ton nom, Bethany, vous êtes de Galar ?"

Les attaques et ripostes régulières s'enchaînent, Basile commence à sentir dans son poignet la conséquence du poids de l'arme, mais il ne fatigue pas encore et continue les passes d'arme simplifiées pendant que Marisson se déchaîne contre un Psytigri qui est plutôt sur la défensive mais ne se débrouille pas trop mal pour résister à l'ardeur guerrière du starter plante.

"- Mes parents oui, de Ludester, mais je suis née à Illumis et on a récemment déménagé ici. Je suis assez contente, j'aime beaucoup ce Palais et leurs jardins, j'y viens souvent avec mes amis."

Marisson pousse un cri en commençant un nouvel assaut, Psytigri panique et court en sens inverse. Marisson ne comprend pas pourquoi son adversaire se débine et part à sa poursuite. A cette vue, Basile se déconcentre légèrement et Bethany le touche avec son arme. En réalité Psytigri a rusé et utilise le fait que Marisson est pris dans son élan pour se retourner soudainement, s'écarter sur le coté et toucher à son tour le partenaire de l'éthologue, qui rit :

- Dis-donc Marisson, tu n'as pas beaucoup réfléchi sur ce coup là, à foncer tête baissée. Je sais que tu veux gagner et montrer ta vaillance mais à confondre vitesse et précipitation, tu as fini par tomber dans un piège."

Marisson, penaud, acquiesce.

- Nous sommes tous les deux en train de perdre, il ne faut pas paniquer mais réfléchir et se concentrer, courage Marisson !"

Les duellistes s'affrontent du regard, avant de reprendre leurs estocades rythmées.

Demande de modération: