Le petit pokémon essaie de se réfréner de foncer tête baissée et avec toute son impétuosité sur son adversaire mais continue de mettre plus d'enthousiasme dans ses mouvement pour qu'ils restent précis et le Mistigri adverse évite tous ses assauts. Celui-ci parvient même, avec une grâce hors du commun à toucher Marisson 2 fois de plus. Décidément, cette petite boule de poils gris est extrêmement agile et doué pour l'escrime.

"- Bravo Grichou ! On devrait faire une chorégraphie avec une épée pour le prochain concours de coordination ! Continue comme ça.

- Tu es coordinatrice ? Tu as peut-être croisé ma sœur Chiara ?"

- Attends, tu es le frère de Chiara ? Incroyable ! Oui je la connais, on a participé à des concours en commun même si on n'a pas vraiment le même style. Je ne lui ai jamais trop parlé mais j'aime bien ce qu'elle fait. Sacrée coïncidence qu'on se croise ici, tu lui passeras le bonjour ?

- Bien sûr, je lui dirait que j'ai croisé le fer avec Bethany... Bethany ? "

- Langley."

Ils reprennent leur combat, et dans un premier temps aucun d'eux ne prend de risque, Basile a peur de se refaire toucher et joue plutôt sur la défensive. Il bloque 2 coups, en esquive un, tente de viser les basses côtes, elle esquive. Ils reprennent leur souffle, elle contre-attaque, il bloque, lui rend son coup, qu'elle bloque. Cette situation s'enlise, Basile tente un assaut plus continu : épaule, taille, jambe opposée, il recule et enchaîne avec un semblant de botte en donnant un coup à l'épée de son adversaire avant de viser son buste, elle part difficilement et il saisit sa chance en touchant l'épaule gauche de Bethany... qui riposte en le touchant au ventre. 2 à 1, il commence à avoir le l'avant bras tendu.

La jeune fille effectue une élégante fente, mais qui n'aboutit nulle part. Pris d'une nouvelle énergie Basile enchaine 1, 2, 3, 4 coups et touche la bretteuse débutante, avant de se faire toucher à son tour. 3 à 2, entre défendre et que personne ne touche l'autre et créer une brèche au prix de laisser soi même une ouverture, c'est bonnet blanc et blanc bonnet, je dois trouver une solution. Il remarque que Bethany semble commencer à fatiguer également, elle est moins volontaire dans ses assauts, peut être qu'elle laissera une ouverture si le combat continue, mais il est bientôt temps de changer de partenaire.

Psytigri bondit et tourne dans tous les sens pour éviter les attaques de Marisson. Cependant, soudainement, le pokémon bogue fait croire qu'il frapperait à droite avant de se jeter vers la gauche, surprenant son adversaire qui ne peut pas éviter le coup. Tout content, le pokémon plante fanfaronne et, infatigable, retourne à la charge.

Bethany aimerait creuser l'écart, encouragée par son père elle s'élance vers Basile qui dévie son coup et plonge vers le cas, réussissant à la toucher au genou, elle tente de le toucher au passage mais il se dérobe. C'est donc finalement une égalité du côté des humains, tandis que Marisson perd son duel contre le redoutable Grichou qui vient se frotter contre la jambe de sa dresseuse. Larveyette secoue joyeusement la tête, amusé du spectacle.

"- Bravo, je suis content de ce premier duel et toi ?

- Moi aussi, je me doutais que Grichou ferait des merveilles. Je suis fière de toi Grichou ! En tout cas je me suis bien amusée.

- C'est le principal."

L'éthologue en herbe se masse le poignet, le tourne quelque fois pour chasser la raideur pendant que la coordinatrice discute avec son père. Celui-ci s'avance vers le lieu de duel avec son Darumarond de Galar.

"- J'aurais bien fait combattre Rhinastoc mais j'ai peur que ton petit Marisson et lui ne soient pas dans la même catégorie, et puis Darumarond avait envie d'en découdre."

Se tournant vers Marisson :

"- Tu as encore l'énergie de te battre contre Darumarond ?"

Marisson secoue violemment la tête avec un grand oui, déterminé à montrer que son adversaire ne faisait pas le poids et que ce monsieur se trompait. Les duellistes se placent face à face, se saluent, et engagent les hostilités.

Capture:

La fatigue se fait ressentir du côté de Basile mais l'homme ne se mouille pas vraiment, le combat se déroule tranquillement, Basile touche son adversaire à 2 reprises car celui-ci n'a pas vraiment eu le temps de s'habituer au combat.

Marisson est toujours infatigable, il a arrêté de foncer vers l'avant et a commencé à changer rapidement de direction, faire de grands mouvements pour désorienter son adversaire et foncer vers Darumarond pour acculer le pokémon glace. Cette stratégie s'avère payante et Darumarond est complétement dépassé, il se recroqueville et abandonne le combat. Le pokémon bogue prend un air un peu déçu, mais va consoler son adversaire.

La joute entre les deux humains s'interrompt alors tandis qu'ils se dirigent vers leurs pokémons :

"- Je suis désolé monsieur, Marisson, tu l'as touché où ? Tu penses qu'il est blessé ?"

Marisson fait non de la tête, confus.

- Ne vous en faites pas jeune homme. Je pense que c'est simplement l'enthousiasme de votre partenaire qui lui a fait peur. Allez, viens là Darumarond.

La petite sphère blanche roule en direction de son dresseur et vient se blottir dans ses bras.

- Je ne sais pas vous jeune homme, mais je suis un peu fatigué et j'avoue être venu ici surtout pour ma fille. Pourquoi ne pas s'asseoir et discuter ? Nous avons des cookies fait à la maison.

- Volontiers. Et encore désolé pour ça."

Larveyette se détache du chapeau et se dirige vers le banc où se trouvent les cookies et le Darumarond maintenant affairé à grignoter, comme si son but avait toujours été de profiter du réconfort sans l'effort. Larveyette frotte sa tête contre le pokémon glace et celui-ci partage un biscuit avec le petit pokémon insecte. Marisson, à ces mots, tire sur la jambe de Basile pour exprimer son envie de combattre à nouveau. Face à cette situation, l'homme et Basile échangent un regard complice, et vont s'asseoir et discuter tandis que le pokémon survolté démarre un nouveau duel face à un Rhinastoc qui s'amuse de jouer avec lui.

Demande de modération:

Pendant une quart d'heure les 3 membres du groupe devisent en mangeant des cookies pendant que Marisson et Rhinastoc se livrent un duel assez inégal. Le petit pokémon bogue émerge de ce combat complétement exténué, c'est la première fois que Basile le voit ainsi. Après lui avoir donné une petite friandise, il le rappelle dans sa pokéball. Basile rééchange quelques coups avec Bethany pour rentabiliser l'atelier, puis ils se disent au revoir.

Basile passe au stand d'accueil pour rendre toute la panoplie qui lui avait été prêtée. Larveyette se décroche du chapeau à contrecoeur, défaisant minutieusement la soie qui l'y retenait. Il vient ensuite se placer sur l'épaule du dresseur, et lui fait comprendre qu'il aimerait que celui-ci le porte dans ses mains. Basile s’exécute donc, tenant son pokémon dans ses bras comme un chat, ce qui permet à ce dernier de se reposer un peu après les secousses encaissées lors de la dernière heure.

Il commence à se faire tard, mais ce serait dommage de ne pas aller voir les jardins et ces serres chauffées. La végétation l'hiver est fascinante de résilience et a un aspect poétiquement lugubre, cependant le bonheur de voir les feuilles vertes et les fleurs apparaître est un bonheur que Basile ne manquerait pour rien au monde, ou presque. Il dirige donc ses pas vers le jardin Lugulabre, en jetant des coups d’œils distraits aux tableaux et dorures du palais. C'est alors qu'il senti le poids sur ses bras s'évanouir, il regarde au sol s'il n'a pas laissé échapper Larveyette par mégarde. Je suis vraiment distrait, je n'ai pas fait attention à bien le retenir, j'espère qu'il ne boudera pas. Mais Larveyette n'est pas aux pieds de Basile, il se dirige vers une petite salle, sur la gauche. L'éthologue emboîte le pas à la petite créature, se demandant ce qui peut bien la fasciner autant.

Fuite:

Le membre 'Basile Grasetti' a effectué l'action suivante : Lancer de dés

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'[MOD] Fuite n°1' :

En entrant dans cette petite salle, à première vue assez quelconque parmi toutes les immenses galeries, les chambres, antichambres, cabinets de travail et autres salons, il apparaît assez vite que Larveyette ne pouvait qu'être attiré ici. En effet, sont exposés ici de somptueux costumes d'époque, merveilles de couture, de broderies, de matières luxueuses dont le temps a adouci les couleurs sans faire perdre à ces costumes leur beauté. Larveyette reste derrière le cordon rouge indiquant la limite à franchir pour les visiteurs. c'est fascinant comme certains pokémons peuvent comprendre si vite les usages et la politesse humaine, je suis content que Larveyette puisse profiter de ce moment.. Le petit pokémon a les yeux qui brillent devant les dentelles et tous les ornements des tenues, il reste en admiration de ce travail minutieux d'un autre temps. Basile s’assoit sur un fauteuil laissé là pour les visiteurs, et savoure ce moment calme, où son partenaire est émerveillé devant un des plus beaux exemples du génie couturier des pokémons et des humains.

Mais il se fait tard, et la petite larve n'a pas encore passé en revue la moitié des pièces de la salle. Le dresseur aimerait vraiment pouvoir visiter les jardins et poser tout un tas de questions à Thomas. je ne peux pas laisser Larveyette tout seul ici, même s'il ne représente pas une grande menace... Mais je ne sais pas si Thomas travaille demain.... Le dresseur se lève et attrape son camarade, qui, surpris, pousse un petit cri.

"- Tu ne m'as même pas entendu arriver ? Tu dois vraiment être concentré. Je suis désolé mais...

Avant même que son dresseur ne finisse sa phrase, le pokémon affiche déjà une mine déçue. Il aurait manifestement vraiment aimé continuer à admirer ces chef-d'oeuvre.

"Non, ne t'inquiète pas, je ne vais pas te priver de tout observer. Mais le palais va bientôt fermer et je veux absolument voir les serres. Tu sais quoi ? On a le droit de prendre des photos, donc je vais prendre tous les costumes du mieux que je peux, comme ça de retour à l'hôtel tu pourras les regarder, et même zoomer sur les détails. Et on reviendra demain, qu'est-ce que tu en dis ?"

L'insecte semble accepter son sort, même s'il n'est pas aussi enthousiaste que Basile l'aurait aimé. Bien sûr c'est compréhensible, il l'a coupé dans son moment de contemplation. Le petit groupe reprend alors son chemin vers le jardin Lugulabre.

Demande de modération:

Au bout de quelques minutes de marche, le dresseur et son Larveyette arrivent au jardin. Thomas n’a pas l’air d’être parmi les haies du labyrinthe de gauche, bien taillées mais sans feuilles pour le moment et des grands parterres à la terre fine et brune, très sombre. On voit que l’on n’ a pas affaire à de la terre naturelle, ni agricole de la région, ils doivent forcer sur le terreau et le compost pour avoir autant de matière organique, ils doivent avoir un sacré budget . Basile déambule dans les allées géométriques du jardin Lugulabre, puis Némélios, se rappelant qu’il avait dû y aller une fois en été avec sa famille quand il était gamin, ça devait être très impressionnant pour lui à l’époque. Il est encore dans ses réflexions quand une forme furtive surgit de derrière lui, manquant de le renverser et s’enfuit en zig-zags en direction du fond du jardin. La créature est rapidement suivie par une petite femme, d’une soixantaine d’année, haletante et criant du mieux qu’elle peut :

« - Ziggy !! Ziggy !! Reviens voir maman, tu sais que c’est vilain de filer comme ça ! »

Elle tient à la main ce qu’il reste d’une laisse, rompue. Pointant l’objet, Basile demande à la nouvelle venue :

« - Votre… Zigdy, il est dangereux ?

- Ah non pas du tout ! Ziggy, il s'appelle Ziggy, c'est un zigzaton comme les autres, il est joueur, c'est pas de sa faute. Mais la laisse se faisait vieille et elle avait été abîmée par un mascaïman qui avait réussi je ne sais comment à s’infiltrer dans notre salon»

Elle reprend son souffle :

« - Toujours est-il qu’il s’est enfuit en voyant des passerouges, et qu’il a ensuite filé dans ce labyrinthe. Il est trop rapide pour moi, et quand il est dans cet état il ne risque pas de m’écouter. Vous m’aideriez à le trouver ?
« - Euh, bien sûr madame, si vous êtes sûre qu’il ne mordra pas.»
Ils se séparent à la recherche du fugitif, lorsqu’une voix familière se fait entendre :
- Qu’est-ce que tu fais là toi ? Allez, vas-t-en !
Basile et la dame se dirigent en direction du raffut.

Capture: