Même si le métier d’éleveur ne semblait pas très répandu, il fallait dire que c’était peut-être celui qui était le plus accessible pour elle si on veut travailler avec des pokémons… En effet, chacun semblait travailler autour d’un lieu précis et tout un écosystème de gens et d’efforts font naître, parfois à des endroits inattendus, de nouvelles destinées qui apportent alors de nouvelles rencontres. Abigail n’aurait certainement jamais imaginé voyager sous X, sous le nom de Lucie Wickwood - l’idée de prendre le nom d’une belle-soeur qui a disparu lui semblait très bien pour brouiller les pistes si jamais on la recherchait - mais aussi, il n’y avait pas vraiment besoin de créer une nouvelle identité puisque cette Lucie Wickwood a bel et bien existé. Mais est-ce qu’elle aurait imaginé qu’un tel piège familial puisse se refermer sur elle ? Elle avait encore du mal à concevoir que cela avait été orchestré par sa propre fille - la chair de sa chair !
… Et en cela, en plus de réfléchir au futur et ce qu’elle va faire avec cette nouvelle identité, il lui fallait prendre beaucoup de distance et changer d’air. Le traumatisme de l'hôpital psychiatrique du Craquemole, le regard fou de ce médecin qui avait tenté de la tuer et puis ce repli stratégique au milieu de nulle part, avec des anges gardiens sortis de nulle part et qui semblaient être des connaissances de Sebastian… Elle n’acceptait pas que sa petite vie bien rangée de vieille dame grincheuse qui disait du mal de tout le monde puisse alors être bousculée de cette façon, quand bien même il semblerait que tout soit liée à elle, d’une façon ou d’une autre. Il n’y avait qu’à voir ce vieil air revêche creusé dans son visage ridé pour comprendre qu’elle n’avait pas trop apprécié la balade maritime, malgré le fait que Sebastian ait réservé pour eux deux une suite “luxueuse”. Elle n’avait, en soi, pas la même définition du luxe que la compagnie maritime à moins qu’elle ne critique le standing uniquement pour ne pas repenser au dramatique précédent de ces derniers jours.
Pour travailler avec les pokémons sans bouger de chez soi, réunissant ainsi de l’argent pour envisager une poursuite en justice (elle n’avait techniquement plus d’argent puisqu’elle avait disparu de la circulation pour l’instant), la pension semblait être une bonne option pour elle. Et faire travailler ses mains noueuses au lieu de tourner en rond et se lamenter des alternances météorologiques des Terres Sauvages alors qu’elle n’y pouvait rien ne la séduisait guère… “C’est vraiment paumé comme région Johto…” Elle qui ne connaissait que les grandes villes, évidemment qu’un village de pêcheurs pouvait lui paraître anodin. Son regard se posa quelques instants sur le phare d’Oliville, toujours aussi impressionnant, avant de trottiner vers le nord en direction de la première des pensions de la région qu’elle allait explorer : Constellations, qui semblait avoir ouvert récemment. Le fait de voir une pension récente était un plus pour connaître les dernières règlements en vigueur. Elle se doutait que ce ne serait pas si simple que cela d’en ouvrir une, encore qu’elle espérait que ça ne devienne pas un parcours du combattant.
Comme cette route qui grimpait, lentement mais sûrement. Lorsqu’elle vit un sale gosse la dépasser elle et Sebastian pour aller chasser des pokémons sauvages, elle lui fit une grimace qui effraya le gamin (qui voulait alors seulement dire bonjour). Elle lui sembla que le ciel était un petit peu plus bleu que quand elle était arrivée…
En tout cas, elle ne pouvait vraiment pas se permettre de bouger trop, la fatigue la prit rapidement dans les jambes et au cœur. Faut dire qu’elle n’avait plus l’habitude de se remuer ainsi, la dernière période remontant au moment où elle a dû s'occuper de ses enfants - et surtout comment les refourguer à leur oncle Henri le plus possible (mais ça c’est un secret). Si bien que quand elle vit enfin le portillon et le chemin serpentant la pension jusqu’à la maison principale, Abigail fut soulagée. Et, à vrai dire, étonnée de voir un lieu aussi beau et apaisant. Avait-il vraiment ouvert depuis peu sa pension ? Le travail du paysagiste était vraiment intéressant. “Il faudra que je voie si cette personne pourra me donner les coordonnées du jardinier…” Poussant alors la porte, plusieurs oiseaux et insectes volaient dans les airs, certains butinant dans des fleurs qui lui étaient inconnues et aux fragrances exquises…
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Hello ! Je viens pour te déposer mon petit Pyronille ! Il est actuellement nv 7 et ce serait pour le monter au nv 59 !
Je te verse donc 3540 - 20% = 2832 pokédollars , comme convenu sur discord o/
Merci à toi !
Dying Dusk
Race : Pokémon (♂) Niveau : 07 (0/1) Nature : Radiant Obtention : Leg Lucas
CONSTELLATIONS | Les dépôts et retours des pokémons déposés à la pension de Basil.
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Basil était dans la cuisine de la pension à essayer de préparer quelques spécialités de Galar. Si la pension avait un menu défini en ce moment en ce qui concernait ce qu'ils servaient au café, ce n'était pas pour autant que Basil ne s'essayait pas à différentes préparations juste pour le plaisir de s'entrainer et souvent il les servait gratuitement ou bien les dégustait avec Amir et d'autres personnes de passage à la pension comme Hermione, l'autre éleveuse qui faisait parti de La Coopérative ou Momoko, la livreuse. Aujourd'hui la recette avait été pour des scones. Une sorte de petit pain souvent dégusté avec de la confiture de baie et de la crème et surtout avec une tasse de thé. Les scones se trouvaient à présent dans le four pour la cuisson tandis qu'il nettoyait le grand saladier dans lequel il avait mélangé la mixture avant de séparer la pâte en petites boules et d'entreposer ces dernières sur une plaque de cuisson. Mais lorsque Basil leva la tête de l'évier pour regarder par la fenêtre, il aperçut une vieille dame pénétrer dans le domaine de la pension. S'agissait-il d'une cliente de pension ou une cliente pour le salon de thé ? Bien souvent s'il s'agissait du premier, ils finissaient toujours pas devenir le second, mais rarement l'inverse. Basil se dépêcha de terminer sa vaisselle et jeta rapidement un oeil au minuteur pour s'assurer qu'il avait du temps devant lui avant d'ouvrir la porte d'entrée de la pension.
« Bonjour, bienvenue à La Coopérative, en quoi puis-je vous aider ? » demanda-t-il avec un grand sourire sur le visage. Il se rendit alors compte qu'il portait toujours son tablier de cuisine et se dépêcha de le retirer pour le tenir d'un bras. La météo à l'extérieur était plutôt ensoleillée pour un temps automnal, mais ce n'était pas étonnant compte tenu de leur situation géographique. En dehors de l'hiver, Oliville comptait bien plus de journées ensoleillées que pluvieuses. Derrière lui, Nikora, le Togepi de Basil que le jeune homme avait laissé vagabonder librement dans la pension, pendant qu'il était occupé à cuisiner, arriva en chantonnant de sa petite voix, avant de s'arrêter aux jambes de son dresseur. Il accueillit l'étrangère avec un enthousiasme non dissimulée, comme si lui-même était l'hôte de la pension.
• LA PENSION CONSTELLATIONS : Retour de Pyronille entrainé du niveau 07 au niveau 59 (1 combat restant). Merci de ta confiance en la pension Constellations !
BASIL OERSTED × we were children - playing in the reflections of stars in a pool of water... thinking it was space.
L'endroit était plutôt charmant et elle n'avait pour ainsi dire rien à redire. Un individu alla à leur rencontre et leur indiqua un espace où ils pouvaient attendre, lui indiquant alors un endroit où se reposer. Il faut dire que le voyage lui avait un peu coûté, se rendant compte qu'elle n'avait pas la même énergie qu'autrefois. Et puis le climat d Johto était assez différent de celui de Galar : un peu « trop » printanier, l'atmosphère grisaillant et les pluies éparses laissaient place à de jolis rayons de soleils et des endroits sympathiques. Quelques Coxy étaient d'ailleurs en train de paresser, voletant à basse altitude. Abigail aurait certainement mieux profité de tout cela si elle avait un peu moins mal au dos.
Lorsqu'elle vit le gestionnaire de la pension arriver, elle eut un haussement de sourcil non dissimulé, de même qu'un léger soubresaut de sourire pincé à la vue du jeune homme en tablier de cuisine. Il devait très certainement être en train de préparer des mets pour le salon de thé – les mets indiqués sur la carte semblaient vraiment exquis même si son palais était difficile à contenter ! Elle eut à peine un regard envers la petite créature au regard niais, se disant que si le jeune homme était fort élégant, la niaiserie de son associé gâchait l'ensemble. Elle prit une voix mielleuse – une voix dangereuse qui n'était que de la façade et rien de plus – et ses lèvres pincées, marquées par du rouge à lèvre violet, donnait l'impression d'un cul de poule. « Monsieur... » Elle tendit alors sa main osseuse pour un baise-main procédurial. Sebastian, de son côté, s'inclina, tel ce qu'un majordome se devait de se conduire. « Monsieur Oersted ? Je vous remercie de nous accueillir ainsi. Vous travaillez dans un cadre très inspirant » Abigail lança une œillade interrogative à son homme de maison. N'avait-il pas choisi l'endroit où ils allaient potentiellement faire leur propre pension ? L'endroit était pour l'instant pas très accueillant, mais il était fonctionnel. Et, pour avoir passé beaucoup trop de temps avec des incompétents, elle avait aucunement envie de paraître pour son propre projet professionnel.
Sebastian continua alors sur sa lancée et la véritable raison de sa visite. « Voilà, nous venons de loin et nous espérerions que vous pourriez nous... Éclairer sur le métier d'éleveur que vous exercez. » Et le questionnement n'était qu'un prélude : noyé dans une mare de questions, les deux vieux cherchaient surtout à savoir ce qui fallait faire et ce qu'il fallait surtout éviter de faire. Ils n'étaient même pas certains de leur propre concept encore : ce projet, s'il allait réellement se faire, devait encore mûrir et à ce titre, mieux valait discuter avec les professionnels du milieu. Et potentiellement envisager une formation : Sebastian la ferait au besoin, mais peut-être fallait-il un agrément (de dressage ?) ou autre obscur élément hyper important qui leur permettrait de pouvoir homologuer leur pension le plus rapidement possible.
Bref ils avaient besoin de son expérience. Abigail ne disait pas grand chose, mais continuait de lancer des regards faussement bienveillants et écoutait avec intérêt tout ce qu'ils disaient sur le sujet. En l'observant, elle commençait à nourrir l'idée que ça pourrait être intéressant pour eux deux d'avoir des gens avec qui travailler. Mais qui ? Et pour quels rôles clés ?
(Après x mois, j'arrive enfin... x) Merci beaucoup pour l'entrainement du Pyronille ! Je laisse ouvert car il est possible que je te demande un autre entrainement dans la foulée, je te redis ça rapidement)
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