C'est mon second séjour dans la région de Johto, si on considère comme tel la fois où je suis allé rendre visite à Aram à la Ligue. Cette fois, c'est à l'occasion de quelques jours de congé après avoir la longue mission que le cabinet d'éthologues a mené à Hisui. Ca fait un peu plus d'une semaine qu'on est rentrés, ma partie du travail est bouclée – il faut dire qu'hors terrain j'en ai moins que les autres, eux ont un cerveau. Du coup, j'ai pris mon tour aux congés et sur les sept jours que je m'accorde, ai décidé d'en passer conq à Johto. Grace à une appli', j'ai trouvé des billets d'avion vraiment pas chers, même si Rose me disait de me méfier car le nom de la compagnie est très peu connu. Le voyage s'est bien passé. Bien sûr, j'en ai profité pour rendre visite à Aram, mais ai aussi décidé de passer trois jours du séjour du côté de Rosalia, puis d'Oliville.
La première ville m'a attiré comme première destination de la région car réputée comme la plus traditionnelle de la région. Au vu de mon peu de connaissances sur Johto, je saurais pas dire si c'est vrai ou non, mais j'ai beaucoup aimé l'architecture et le calme dès que j'entrais dans les quartiers autour des tours, réputés comme les cœurs historiques de la ville. En une journée, y a fallut que je limite mes visites, forcément, mais je suis pas déçu du voyage. Ca m'a fait bizarre de voyager seul par contre, mais en sortant mes pokémons de leurs pokéballs j'arrivais à passer outre le fait de n'avoir personne à qui parler. Il faut que je m'habitue de toute façon : être plus indépendant sur ce plan fait parti de mes résolutions.
Après avoir dormi dans une auberge de jeunesse, je me retrouve face à mon idée de faire la route à pieds jusqu'à Oliville. Même si je suis là en touriste, je reste plus intéressé par la nature et me souviens comme elle m'avait parue différente de celle d'Unys aux alentours d'Ebenelle. Comme entre beaucoup de villes du monde, il y a des chemins très praticables et dessinés à pieds, faits pour les dresseurs qui se lancent encore de manière traditionnelle dans la quête des badges. C'est ce chemin que je compte emprunter. Le guide m'indique que je risque de marcher toute la journée pour atteindre Oliville, mais ça ne me dérange pas. Il faudra juste que je fasse attention à ne pas faire de pauses trop longues. Je n'ai pas encore retrouvé toute ma forme, même si manger des aliments solides est un peu plus facile qu'avant. Il paraît que je commence à reprendre du poids aussi. J'ai du mal à le voir.

Le chemin entre Rosalia et Oliville est très agréable. J'ai emmené mon appareil photo, l'ancien un peu pro que j'ai récupéré du travail, et prend pas mal de photos. Il ne fait ni trop chaud ni trop froid à cette période de l'année et je ne rencontre pas de pokémons sauvages agressifs. Il faut dire que je m'éloigne pas de la route tracée pour les dresseurs car je connais pas ce qu'il y a dans ce coin et bon, mes capacités en combat... Voilà. Même si je suis entouré de plusieurs de mes pokémons, histoire qu'ils prennent l'air puisqu'ils en ont le droit et la place, je préfère ne pas prendre le risque. Par contre, ceux que je vois dans la nature sont en majorité différents de ceux d'Unys. Par exemple, il y a beaucoup plus de roucools et de rattatas. Quand j'observe les parties boisées, il y a aussi des coxys et je m'étonne à les trouver sympa à regarder voler, ils sont drôles, alors que je ne me suis jamais intéressé à cette créature auparavant.
Le soleil commence à décliner dans le ciel, la fin d'après-midi approche. Selon mon gps, je ne suis plus très loin d'Oliville, mais mes jambes ne suivent plus le rythme. Avant j'aurais pu pousser plus loin tranquillement, là j'ai vraiment besoin d'une pause. Au moment où cette pensée me traverse l'esprit, Kunzite agite ses oreilles, lève le nez et renifle l'air. Elle a repéré un truc qui sent bon. Citrine l'imite, sauf qu'au lieu d'attendre et réfléchir, lui se met à courir sur un chemin annexe. Je n'ai pas le temps de voir le panneau qui indique une certaine coopérative quand je me précipite derrière lui. Il écoute rien ce voltali putain !


Mon appareil photo frappe contre ma poitrine tandis que je courre derrière lui. Je finis par arriver devant une bâtisse dans laquelle il s'engouffre par la porte ouverte. Kunzite court derrière lui, en bonne sœur mentali. Seuls Rubis et Happy restent à se traîner derrière moi car ils ne courent pas assez vite. Je remarque du coin de l'oeil que le reptincel porte le togepi et salue intérieurement l'initiative : c'est vrai que le petit n'aurait jamais réussi à nous suivre. Dans le bâtiment, je me retrouve devant un comptoir. Mes pokémons ne sont pas là, mais je les entend. Encore une fois, je me précipite tandis qu'une bonne odeur, douce et sucrée, me parvient aux narines. Je suis où au juste ?

- CItrine ! Kunzite ! Revenez-là !

Encore la mentali sait se tenir tranquille, elle ne poursuit son frère que pour être sûre qu'il se comporte bien, mais ce dernier, justement... Je crains le pire !

CONSTELLATIONS | Les dépôts et retours des pokémons déposés à la pension de Basil.

486 mots
Basil appréciait grandement le calme environnant de La Coopérative. Des années plus tôt, lui qui rêvait d'aller dans l'espace, n'aurait jamais imaginé qu'il adopterait un train de vie aussi calme et pourtant c'était bel et bien le cas. Petit à petit, le jeune homme avait fini par installer ses propres affaires dans une chambre à l'étage de la pension, en faisant des lieux, son propre domicile. Certes il partageait tout la demeure avec Amir et y payait un loyer (qui admettons le était risible), mais l'éleveur propriétaire de La Coopérative était l'homme le plus facile à vivre et Basil était bien souvent en vadrouille de toute façon. De plus, la pension lui offrait une grande opportunité de pratiquer la pâtisserie pour ses pokémons et les humains et c'est ce que l'éleveur était de nouveau en train de faire dans les cuisines de la pension.

Une odeur sucrée et délicieuse émanait du four tandis que le coordinateur s'attelait à présent à sa paperasse concernant les clients qu'il avait déjà reçu depuis qu'il avait ouvert sa pension, Constellations. Installé dans le café, à une des tables vides de client, le jeune homme était sur un ordinateur portable en train de revoir les chiffres du dernier mois quand il entendit du bruit provenant de l'entrée. Était-ce des clients pour sa pension ? Celle d'Amir ? Ou bien peut-être pour le café ?

Lorsqu'il se leva Basil vit devant lui, à l'entrée du café, deux pokémons, un aux pelage épineux et une autre au pelage plus doux, deux pokémons pouvant être les évolutions d'Albireo, l'Evoli de Basil, un Voltali et un Mentali. « Ah bonjour à vous ? » lança un Basil incertain. Étaient-ils des pokémons sauvages ? Mais bientôt l'éleveur, ayant à présent un oeil sur le hall d'entrée, vit arriver un humain appelant ce qui devait sans doute être ses pokémons. « Ils sont ici ! » s'exclama Basil supposant que le dresseur devait sans aucun doute être lié aux pokémons. Les pokémons de l'éleveur, qui comme à leur habitude, jouaient dans le jardin lorsque le soleil était dans le ciel, s'aventurèrent à leur tour curieux dans le café, cherchant à voir ce qui avait créé autant de bruit autour de leur dresseur. Nikora, le Togepi, se tenait sur les cornes de Régulus, le Boguérisse, tandis que Albireo accourait à toute vitesse comme il aimait si bien le faire. Seul Arrietty, la Granivol et Virgo la Skitty, étaient restées à l'extérieur.

« Vous êtes venus pour la pension ou le café ? » demanda l'éleveur à l'individu aux cheveux bruns. Ou peut-être était-ce juste ses pokémons qui avaient envie d'un en-cas, l'odeur émanant du four ayant à présent, comme d'habitude, parfumé toute la pension de cette odeur sucrée appétissante.

---

• LA PENSION CONSTELLATIONS :
Comme demandé, retour d'Archéodong pour le moment ! Nucléos ne devrait pas tarder à suivre !
Archéodong niv.30 -> niv.100

Courir après mes pokémons alors que j’étais déjà fatigué à tendance à m’essouffler. Je les appelle avec un cri au souffle court lorsque je pénètre dans le bâtiment. L’odeur sucrée qui me parvient au nez me donne envie de manger, ce qui est assez exceptionnel pour être souligné - la fatigue doit aider - seulement je ne suis pas là pour squatter la cuisine de je ne sais qui. D’ailleurs, quand j’y pense, je viens de pénétrer sans autorisation chez quelqu’un là, non..?
Une voix répond à mes cris, indiquant l’emplacement de mes pokémons et je la suis. Bientôt je me retrouve face à un homme au milieu d’une pièce bizarre avec des tables et des chaises. Je reste surpris un instant, car je ne m’attendais pas du tout à ça. Kunzite et Citrine sont là tous les deux. La première gronde le second qui lui est tout content d’être arrivé dans cette salle. Rubis ne tarde pas à me rejoindre, tenant toujours Happy, mon togepi, dans ses bras. Je ne sors de ma surprise que lorsque l’inconnu me demande si je suis là pour une pension ou un café.

- Quoi ?, je regarde autour de moi et prend seulement conscience que je ne suis pas dans une habitation. Cet endroit a tout d’un lieu de service. Ah, aucun des deux ! On était en train de se reposer pas loin quand mon voltali s’est barré en courant pour venir ici. Ma mentali l’a suivi… Ils ont pas fait de connerie le temps que j’arrive, j’espère !

A ce moment, Happy se met à pousser des petits cris joyeux et se dégage des bras de mon reptincel. Il se précipite ensuite vers les autres pokémons présents dans la pièce, que je remarque seulement. Il y a là un évoli, un boguérisse et un autre togepi. C’est vers ce dernier que le mien se dirige avec enthousiasme. Il se plante devant le pokémon plante, lève la tête et les bras, et émet de petits cris que j’imagine être une invitation au jeu.

- Euh… Faites pas gaffe. C’est la première fois qu’il voit un autre togepi alors il doit être content.

Mon idée initiale est de ramasser mon voltali et repartir comme je suis venu, afin de ne pas déranger plus longtemps. Sauf que, si cet endroit est un café, est-ce que ma présence est vraiment gênante ? Au contraire, on dirait bien que je suis le seul client potentiel pour le moment. Moi qui désirais une pause. Il me faut plusieurs secondes pour peser le pour et le contre, ce qui doit me faire paraître bizarre, avant de demander bêtement :

- Vous avez dit que c’était un café ? Excusez-moi j’ai juste couru derrière mon voltali, j’ai fait gaffe à rien, je lui adresse un sourire forcé, comme je ne sais pas les faire, témoignant de ma gêne. Mais ça tombe bien on avait besoin d’une pause, vous avez quoi à la carte ? Ca sent super bon.

Des spécialités de la région que je ne connais pas, peut-être, même si je me contenterai des classiques. En temps normal, j’aurais rechigné à faire une dépense non-prévue et pas nécessaire comme ça, mais pour une fois que j’ai envie de manger, il faut que j’en profite. Je dois écouter ces envies, pour me ré-habituer à les avoir.

CONSTELLATIONS | Les dépôts et retours des pokémons déposés à la pension de Basil.

499 mots
Un imposant pokémon aux écailles noirs arriva à la suite du jeune homme qui venait de pénétrer dans la pension, une flamme brulant au bout de sa queue. Mais ce que Basil remarqua surtout fut le petit Togepi que la créature tenait entre ses pattes. Il s'agissait là de nombreux pokémons que l'éleveur n'avait pas l'habitude de voir, l'intriguant fortement, mais il reporta rapidement son attention sur leur dresseur curieux de savoir ce qui amenait ce dernier à La Coopérative. L'inconnu n'était pas venu pour passer du bon temps au café de Basil ni déposer ses pokémons dans l'une des trois pensions, mais avait tout simplement suivi ses pokémons. « Alors c'est peut-être mes pâtisseries qui les ont attirés ici. » répondit-il avec un sourire. Il ne cherchait pas nécessairement à vendre ses créations à tout prix, il les faisait par simple plaisir de pouvoir cuisinier et plus il avait de personnes ou de pokémons pour les essayer, plus il était ravi. « Mais non ne vous en faites pas, il n'y a rien de fragile facile d'accès ici de toute façon, surtout vu que nous sommes aussi une pension. J'en ai vu détaler des pokémons entre les tables. » dit-il avec amusement.

Le Togepi, dans les bras du colossale pokémon feu, se mit alors à pousser de petits cris enthousiastes, similaires à ce que Nikora pouvait faire. Le pokémon fée les lui rendit justement, se tenant toujours sur le crâne du Boguérisse. Le nouvel arrivant se dirigea alors vers son semblable pour discuter avec lui, levant ses petites pattes vers Régulus qui avait toujours Nikora sur la tête. Le Togepi de Basil sautilla du crâne de Régulus, se tenant devant son camarade et leva ses petites pattes aussi. Le dresseur s'excusa, mais Basil se voulut rassurant : « Oh non, je pense que Nikora est aussi très content de voir un autre Togepi. Si ça vous va ils peuvent s'amuser ensemble dans le jardin, il y a plein de jouets pour pokémons là-bas. » proposa-t-il au jeune homme. Une invitation que le pokémon de Basil répéta à son semblable avec toujours le même enthousiasme.

L'inconnu rebondit finalement sur la mention de café que Basil avait faite un peu plus tôt et demanda la carte à Basil qui esquissa un grand sourire. « C'est ça. Alors aujourd'hui avec l'arrivée des beaux jours je me suis essayé à quelques nouvelles pâtisseries et j'ai fait une tarte aux fraises et des poffitéroles aux baies pour les pokémons. En terme de boissons nous avons une grande sélections de thés, du café et je peux vous faire aussi un milkshake au lait meumeu. » expliqua Basil avec enthousiasme, toujours ravi de servir un nouveau client. Les prix étaient plutôt abordables et la tarte aux fraises rentraient dans la catégorie "pâtisserie de saison" qu'il avait mis sur la carte.

---

• LA PENSION CONSTELLATIONS :
Retour de Nucléos monté du niveau 22 au niveau 100 !