[modéré] fire does not make fire, only ashes

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Vous tentez la capture du Gribouraigne sauvage !:

Que voulez-vous faire, désormais ?

Inscrit le : 06/06/2023 Messages : 112 Région : Paldea

- Je te jure, il a éclos, pouf ! Comme ça ! Au beau milieu de l'allée. Tu aurais du voir ma tête, je crois qu'elle valait des millions. Le fou rire d'Ambre m'emplit les oreilles ; la nouvelle l'amuse profondément et je la soupçonne d'avoir manigancé pour que cette éclosion surprise se produise lors de mon séjour à Sevaro. J'abandonne cependant l'idée de l'interroger, car telle que je la connais, elle niera toute implication. Je secoue doucement la tête avant de poursuivre : Il faut d'ailleurs que je retourne au magasin. J'ai abandonné tous mes achats pour emmener mon chochodile au centre pokémon. Ce serait un peu contre-productif d'être descendue jusqu'ici pour ensuite rentrer au bercail les mains vides.

Je marque une pause, le temps d'essuyer mon front perlé de sueur et d'aérer mon dos en secouant le tissu de mon débardeur.
Cette chaleur est réellement insupportable.
Je lève le regard vers le ciel bleu clair ; il n'y a pas l'ombre d'un nuage à l'horizon.

- As-tu besoin que je te ramène quelque chose, autre que les jarres d'olives et les bouteilles d'huile ? Non ? D'accord. Si jamais tu changes d'avis, tu as jusqu'à demain pour me le faire savoir.

Je triture une mèche rousse pour m'occuper les doigts.
Je tiens difficilement en place, ma petite voix intérieure me suppliant de quitter ce banc maudit et de me glisser sous l'auvent d'une boutique, où se déploient les ombres et leur fraîcheur salvatrice.
Mais je résiste, dans un ultime effort.
À côté de moi, roulé en boule, le crocodile rouge roupille paisiblement ; il ronflote, perdu dans rêves, et remue à l'occasion, comme s'il essaie d'attraper quelque chose.
Je me demande ce qu'il visualise.
De la nourriture ?
Un jouet ?

- Oui, je rentre en après-midi. Ce qui, dans mon langage, signifie que j'arriverais sans doute à la nuit tombée. Avec le temps, mon entourage s'est habitué à ma perception on ne peut plus relative de la temporalité. J'entends Ambre glousser. La reprise va être difficile, mais la bienvenue. Est-ce que tu peux m'envoyer l'horaire de la semaine ?

Ma collègue acquiesce.
Malgré mon absence, je compte préparer les visites guidées et les explorations supervisées qui me sont attitrées.
De mémoire, j'ai un groupe d'étudiants de l'académie qui vient découvrir Frigao et ses alentours lors d'une sortie parascolaire.
Je compte les éduquer sur les dangers de la nature sauvage, mais aussi leur révéler les secrets qu'elle renferme et qui peuvent, dans une situation critique, les sauver.
La voix moqueuse de mon interlocutrice me ramène vers notre conversation.

- Ne pas oublier sa pokéball ? Que veux-tu dire ?

Je cligne bêtement des yeux, avant de couver mon pokémon d'un regard dérouté.
Elle répète, plus lentement, et ses mots prennent alors tout leur sens.
J'ai besoin d'une pokéball pour mon nouveau compagnon.

Je ne peux pas le garder constamment dans mes bras ni le laisser gambader allègrement ; je crains qu'il ne disparaisse hors de ma vue et qu'il ne se perde.
Ou que je ne l'oublie.
Quelle mère ingrate je serais !

Dans tous les cas, il n'a pas la sagesse ni l'expérience de Papi, ni l'attachement de Spiritus à son lieu de résidence.

- Bonne idée, je n'y avais même pas penser. Merci Ambre.

Je rajoute l'objet sur ma liste de courses imaginaire, puis raccroche.
Je range mon portable dans la poche de mon pantalon avant de cueillir délicatement la créature endormie, en espérant ne pas la réveiller.

MODÉRATION.
Apparition d'un pokémon ! content

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Une Forgerette lv10 pas shiny du tout apparaît!

Que voulez-vous faire?

Inscrit le : 06/06/2023 Messages : 112 Région : Paldea

Je sue à grosses gouttes sous le soleil du midi.
D'une main malabile, j'attrape le bas arrière de mon débardeur et l'agite sporadiquement ; le mouvement soulève une brise légère et insuffisante, qui s'engouffre sous le tissu et me rafraîchie temporairement.

Quelle idée de me promener en ville plutôt que de retourner à l'abri dans ma chambre.
Tout pour faire plaisir et accommoder l'adorable reptile qui roupille - et ronfle ! - dans le creux d'un bras, la tête calée contre ma poitrine au niveau de l'aisselle.

Heureusement pour lui, mon déodorisant a un effet longue durée.
À cette pensée loufoque, je pouffe d'un petit rire.

Une vieille dame me jette un coup d'oeil avant de retourner vaquer à ses occupations ; à me voir rigoler toute seule, elle croit peut-être que je souffre de la chaleur et commence à divaguer.

La rue que j'arpente depuis une quinzaine de minutes finit par déboucher vers les plaines et les champs, ainsi que les oliveraies qui font la renommée de la région et, plus particulièrement, de la ville de Sevaro.
Je repère quelques travailleurs qui épluchent les allées d'arbustes, panier à la main, à la recherche de fruits mûrs et prêts à la cueillette.

Quelques enfants courent au loin et se pourchassent joyeusement, suivis par une bande de créatures minuscules, rondes et vertes, que je ne reconnais pas.
Il s'agit d'une espèce qui ne vit pas dans les hautes montagnes - et je doute d'ailleurs qu'elles survivraient au climat glacial et rude des pics enneigés.

Je dévale lentement le chemin qui me mènera jusqu'à eux.
La pente est douce, peu escarpée, mais je garde tout de même mes pieds à l'affût, car je suis la reine des chutes et des trébucheries.

Une bande de zapétrels passe au-dessus de ma tête, esquissant des arabesques aériennes avant de filer vers l'ouest, en direction de la côte maritime et des falaises où ces oiseaux aiment nicher.
À tir d'ailes, la distance ne doit pas être si terrible.
Je porte ma main libre en visière et les observe s'éloigner, jusqu'à ce qu'ils ne deviennent que des points noirs dans ce ciel bleu et dégagé.

Mon geste semble déranger mon chochodile, qui ouvre un oeil et me toise mollement ; il se replonge dans le sommeil rapidement, visiblement toujours aussi épuisé par l'éclosion de son oeuf et sa visite impromptue au centre pokémon.

De l'index, je lui caresse le front.
Ses écailles sont tièdes à cet endroit, mais je sais que plus mes doigts s'approchent du sommet de son crâne, plus sa température corporelle s'élève.
Je prends d'ailleurs mes précautions quant à ses poils enflammés, évitant tout contact avec ma peau ou mes vêtements.

- Mademoiselle ! Vous voulez participer à la cueillette ? Quinze pokédollars pour un casseau d'olives, trente pour un panier.

Je suis surprise par l'offre - et un peu effrayée par l'apparition soudaine de cette bonne femme aux cheveux grisonnant et au teint basané.
Auparavant tapie derrière un buisson porteur de jolies baies oranges, cachée par ses branches et son épais feuillage, la voilà qui se dresse de toute sa taille, droite et fière.

Je peux voir que son métier la passionne, et que de le partager lui permet non seulement de tirer un profit acceptable, mais d'assurer un roulement de l'économie locale.
Chose dont je ne suis pas totalement contre.
Ambre serait ravie de déguster un produit frais et de saison, récupéré à-même son arbre.

- Je ne sais pas si... J'hésite, à cause de mon nouveau rôle de dresseuse - et de mère adoptive, par extension. Est-ce qu'il y a un endroit où je pourrais le déposer pour qu'il puisse poursuivre sa sieste ? Je n'ai pas encore de pokéball pour lui.

MODÉRATION.
Tentative de capture !

Capture:

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Vous lancez une pokéball sur le Forgerette sauvage !

...:

Que voulez-vous faire maintenant, dresseuse Masa Kobayashi ?

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Mon incertitude s'entend plus qu'elle ne se voit.
Pourtant, cela ne semble pas décourager la vieille dame, qui me revient avec une contre-offre.

- Dans ce cas, que pensez-vous de deux paniers pour quarante-cinq pokédollars ? Un pour la cueillette et un pour votre petit chochodile. Vous pourrez même le transporter avec vous entre les rangées d'oliviers et garder un oeil sur lui.

Je prends une minute pour réfléchir, les yeux baissés en direction de la créature lovée au creux de mes bras.
Je fais face à une adversaire coriace, à une vendeuse d'exception, habituée à se heurter au mur de l'indécision et à façonner de généreux compromis.
En soi, le prix est abordable et l'ajout du second panier règle mon dilemme.

Mais que se passera-t-il si le petit se réveille et décide de quitter le confort de son nid d'osier pour entreprendre une escapade solitaire au coeur de l'oliveraie ?
Une moue soucieuse se dessine malgré moi sur mon visage.

Est-ce qu'un chochodile se déplace rapidement ?
Ses pattes sont courtes, son corps est rondelet ; il n'a pas la carrure d'un coureur ou d'un adepte de la marche rapide.
À coup sûr, je serais capable de le rattraper.

À bout d'arguments illogiques qui me feraient refuser la proposition, je cède finalement.

- C'est parfait. Je vous dois donc...
- Quarante-cinq plus quinze, un total de soixante pokédollars.

La langue pointant légèrement à la commissure de mes lèvres, j'essai d'attraper mon porte-feuille qui traîne dans al poche arrière de mon pantalon.
La tâche est un peu compliquée, mais je réussis à l'extraire sans interrompre le sommeil de mon nouveau compagnon.
Je compte le nombre de billets nécessaires, puis les tend à mon interlocutrice ; elle vérifie que le montant correspond à notre entente, avant de ranger la monnaie dans la pochette de sa salopette et de récupère les deux paniers.

- Voilà. Vous pouvez commancer dans cette rangée-ci et vous déplacer vers les plantations du secteur ouest. Nous avons déjà eu la visite de trois groupes tôt ce matin, alors cette partie-ci est un peu plus dégarnie. Elle indique la zone dévastée d'un large mouvement de bras. Votre seule limite de temps est la fermeture de mon stand, qui est à dix-huit heures. Pour le reste, vous êtes libre d'aller à votre rythme. Et si vous avez des questions...

Elle commence à s'éloigner.

- Je serais là-bas !

Je la remercie vivement pour son aide avant qu'elle ne soit rendue trop loin pour m'entendre sans que je n'ai à crier, mais face à son manque de réaction, je crois que c'est le cas.
Un soupir m'échappe.
Dans mes bras, mon chochodile s'agite doucement avant d'émettre un ronflement sonore.

MODÉRATION.
Apparition d'un pokémon ! joy

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Un Verpom niv 9 apparait !

Que voulez vous faire ?