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» A plat ventre, les pieds derrière la tête !

Stegan Striker

Stegan Striker
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C-GEAR
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Mar 30 Mai - 11:36
- Ah, capitaine ! Content de vous voir.

D'un rapide geste de la main, Stegan salua le bénévole de la croix-blanche qui tenait le comptoir de la friperie, et qui commençait à avoir l'habitude de le voir passer. De son côté, il ne pouvait pas se montrer plus démonstratif même s'il l'avait voulu, car ses bras soutenaient un carton à la taille respectable, rempli de vieux vêtements. La rigueur militaire galarienne, beaucoup plus exigeante qu'à Hoenn ou à Unys, ne tolérait aucun uniforme abîmé. Or, un uniforme -tenue de sortie exclue- était par définition conçu pour servir dans des conditions pour le moins rigoureuses. Chaque semaine, c'était des centaines de kilos de vêtements à peine éraflés ou tâchés de boue qui finissaient à la benne. Stegan n'en faisait pas grand cas, mais il avait été convaincu par le discours engagé de Lansky et Helen qui lui avaient proposé de donner les vieux uniformes, destinés au rebut, à la charité. Il n'était pas convaincu pour deux sous au début, mais les bénévoles avaient l'air ravis de réceptionner une telle quantité de textiles qui ne nécessitaient qu'un peu d'huile de coude pour se retrouver comme neuf, ou presque. A force, il était presque devenu un habitué de la maison.

- Je vous mets le carton là-derrière, comme d'habitude ?

- Oui, merci ! Je termine mon inventaire et je m'en occupe.

Stegan contourna le comptoir, s'engouffra dans l'arrière-boutique et déposa le lourd carton rempli de tenues camouflées ou couleur moutarde qui n'avaient que bien trop peu servi. Il s'arrêta un instant pour contempler le ridicule de la situation. Il n'était pas en treillis complet, préférant porter son blouson de cuir pour ses sorties en civil, mais le pantalon de combat qu'il portait malgré tout (et qu'il avait un mal de ponchien à quitter) était dans un bien plus mauvais état que tout ce qu'il venait de déposer. Les militaires galariens disposaient certes de qualités indéniables en terme de rigueur et de constance morale, mais ils en devenaient parfois maniaques, ce qui avait le don de paraître irritant à qui n'y était pas accoutumé. Après un long soupir, il quitta l'arrière-boutique.

- Merci beaucoup capitaine. Vous avez besoin de quelque chose à part ça ?

- Je vais faire un tour, merci.

Le bénévole hocha simplement la tête et repartit à ses occupations. Stegan savait qu'il ne retournerait pas dans un magasin de vêtements de sitôt, alors il comptait en profiter pour compléter sa garde-robe civile qui, bien qu'il ne l'utilisât finalement que très peu, commençait à se réduire comme peau de chagrin. Une paire de chemises, un t-shirt et un jean feraient largement l'affaire pour lui permettre de porter autre chose que ses treillis adorés.

La friperie était assez peu animée à cette heure de la journée. Quelques personnes en arpentaient les rayons, mais les tarifs pratiqués dans cette oeuvre de charité avaient tendance à attirer plus de monde que ça d'habitude. Pour lui qui haïssait les foules, c'était une aubaine. Son instinct paranoïaque pouvait se focaliser tour à tour sur chacun des clients pour les analyser et s'assurer qu'ils ne représentaient aucune menace. Enfin, lorsqu'ils ne représentaient aucune menace.

Ce type-là, par exemple, avec sa capuche sur la tête, avait l'air un peu trop nerveux pour être honnête.

hrp:


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Haeshle Suibhne

Haeshle Suibhne
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C-GEAR
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Messages : 2021

Région : Galar
Mar 12 Sep - 12:44
Casquette vissée sur le crâne, jean délavé et t-shirt blanc beaucoup trop grand pour toi, c’est avec un petit carton sous le coude que tu t'occupes à aller de porte en porte pour faire la promotion de ton refuge – suivi de très près par ton fidèle compagnon l'Aquali chromatique. Tout juste ouvert, tu t'es bien plus occupé à relayer les informations concernant ton domaine sur le net plutôt que dans la ville même où tu résides. Ce qui est un peu bête, tu le conçois. Enfin, tu avais déjà fait une première tournée il y a un bon mois de cela pour promouvoir son ouverture prochaine, mais depuis, tu n'es jamais repassé pour dire que ça l'était. Et c'est ça qui est vraiment bête. Ainsi, tu rattrapes le tire, retournant chez ceux que tu as vu par le passé pour leur annoncer la nouvelle et leur fournir un petit lot de dépliant mis à jour. Tu laisses également à ceux qui le veulent bien une affichette pour qu'ils la mettent en vitrine. Certains avaient même encore l'ancienne d'exposée, ce qui touche ton petit cœur. Et parmi ceux que tu voyais pour la première fois, certains te disent même que « aider un jeune qui milite pour de bonnes causes » est important. Que d'émotions positives donc, puisqu'en prime tu essuies très peu de refus.

Le cœur léger et le sourire aux lèvres tu termines ta tournée promotionnelle avec encore une bonne cinquantaines de flyers dans ton carton et une affichette. Tu relèves le nez sur la prochaine enseigne qui se présente à toi, découvrant la petite friperie du coin dans laquelle tu ne mets pourtant jamais les pieds. Dieu – qui qu'il soit celui-là – sait à quel point tu aimes les beaux vêtements – les vêtements tout cours en fait. Tu ne t'es jamais tourné vers la seconde mains, ce qui est une grosse erreur, tu te dois de l'admettre. Ce qui est d'occasion n'est pas forcement mauvais, ni laid. Tu le sais bien. Seulement, tu ne penses tout simplement pas au fait que ce genre d'établissement existe. Tu t'en veux même un peu en passant la porte.

« Bonjour ! En quoi puis-je vous aider ? ». Tu n'avais fait que deux pas dans la boutique que le type derrière son comptoir t'interpelle déjà. Sans doute parce que tu n'as pas les mains vides. Tu te rapproches, déposant ton carton sur le comptoir tout en lui expliquant la chose. C'est avec un sourire radieux qu'il accepte en prenant le carton pour le déposer à ses pieds, prenant une petite pile de flyer qu'il dépose à côté de sa caisse. Tu le remercies, bien que perturbé qu'il t'ait tout prit. Cela dit, ça te débarrasse. Et puis, si le carton lui a une utilité, c'est toujours mieux que de le jeter.

« Vous récupérez tout type de vêtements, sans conditions ? » demandes-tu naïvement, tel le novice que tu es. L'homme rigole et te réponds par l'affirmatif, rajoutant même qu'il y aura toujours quelqu'un qui sera ravis de retrouver avec les vêtements d'un autre à bas prix, tant que c'est un bon état. Et puis il te parle de son association, la croix-blanche. En gros, ce qui n'est pas vendu ici ira gratuitement à de pauvres gens dans le besoin. « Je repasserais dans la semaine pour vous apporter ce dont je n'ai plus besoin alors » souffles-tu avec un petit sourire. Ton placard déborde alors que tu n'utilises même pas la moitié de tout ce qu'il y a là-dedans. « Vous voulez peut-être récupérer votre carton alors ? » « Vous inquiétez pas, j'en ai d'autres en stock ! ».

Ta conversation terminée avec cette homme – un bénévole au grand cœur de ce que tu as compris – tu te glisses sur le côté pour le laisser à ses affaires. Quant à toi, tu pars en quête de petites trouvailles. Polar te suit sagement, sans un bruit. Tu passes d'allée en allée, épluchant chaque rayons. Et tu te retrouves vite avec quelques articles entre les mains, faible que tu es.
Et puis tu es interpellé par le grognement soudain de Polar. Sa crête dorsale frétille et ses crocs sont de sortis. « Polar... » souffles-tu avec douceur, comme pour lui demander d'arrêter. Il redresse la tête vers toi, pousse un petit cri en désignant quelque chose au loin de la tête. Tu le regardes ensuite se rapprocher de toi, non pas pour chercher du réconfort, mais plutôt pour te protéger, restant sur la défensive. Tu relèves le menton pour balayer la zone. Tu n'as pas besoin de chercher longtemps pour comprendre ce qui l'a perturbé, tant la boutique est vide de monde. Vous êtes cinq à tout casser, sans compter le bénévole en charge des lieux.

Un homme à capuche, habillé tout de noir. Voilà ce qui a provoqué la colère de ton Aquali. Le gus venait tout juste de rentrer. Il est vrai qu'à première vu il avait l'air louche, mais est-ce une raison pour porter un jugement sur la personne ? « C'est rien, tout va bien » dis-tu paisiblement à ton compagnon aquatique. Pourtant, tu ne peux t'empêcher de garder tes yeux rivés sur ce type. Tu ne comprends pas ce qu'il branle. Il reste planté là dans l'entrée, à regarder dans tous les sens un peu trop nerveusement.
Au moment où tu te décides à le quitter des yeux, tu te retrouves nez à nez avec un gars légèrement plus grand que toi. Un pas de plus et tu lui rentrais dedans. « Excusez-moi, je ne vous avait pas vu ». On ne peut pas dire pourtant qu'il passe inaperçu ce gus là, à la dégaine de militaire. Enfin, c'est un militaire, pour sûr. Ça pourrait être un style qu'il se donne, mais il en impose trop pour faire semblant. Enfin, tu ne vas pas aller lui demander pour confirmer non plus. Tu vas te contenter de ton ressenti. « Pour être totalement honnête, je ne regardais pas où j'allais ». Ta voix traîne un peu sur la fin de ta phrase, parce que tu as bien vu que lui aussi regardait exactement au même endroit. Polar aurait-il réellement flairé quelque chose ?

« Bonjour, je peux vous aider ? ». Ton regard se tourne à nouveau vers l'entrée. Le bénévole s'était rapproché du type bizarre qui ne réponds rien sur le coup. Et puis, d'un geste brusque il pointe le bénévole... de son index tendu. Il baragouine un truc que tu n'entends pas d'où tu te tiens, ce qui ne retire en rien son ridicule à la scène. « C'est quoi ce mariole » souffles-tu tout haut sans comprendre à quoi tu assistais réellement. Le bénévole avait l'air tout aussi troublé que toi.
Finalement, l'homme encapuchonné retrouve – plus ou moins – ses esprits. Il pousse le bénévole qui tombe à terre – ce qui créer un mouvement de recule chez toi. Et puis il sort de sa poche – avec très peu d'assurance – un flingue.

« TOUT LE MONDE EN L'AIR ! … par terre ? ».
Tu regardes un bref instant le présumé militaire sans savoir quoi faire. Tu ne sais pas si tu assistes à une blague ou si c'est réel. « J'ai dit tout le monde les mains en l'air ! ». C'est pas vraiment ce qu'il a dit, mais tu n'as pas l'âme à le contredire, puisque pour se faire entendre il tire un coup sans même regarder vers où il tire, balayant la boutique du regard. Par réflexe, tu te baisses, te cachant au milieu des rangées de vêtements. Tu attrapes Polar que tu plaques contre toi, surtout pour le dissuader de faire quoi que ce soit. Tu ignores s'il a tiré sur le bénévole ou juste dans le comptoir, tu n'es pas un expert en bruit de ce genre là et tu n'iras pas vérifier non plus. « Toutes les dingueries de la villes sont toujours pour ma poire ou c'est comment ? » pestes-tu tout bas. Tu as comme le sentiment d'être le dindon de la farce. La vie était bien plus calme à Hoenn, ça c'est sûr.

« Braquer une friperie, vraiment ? ». Tu t'étais tourné vers celui que tu as manqué de bousculé, presque offusqué. « Quelle idée de merde » conclues-tu. Et en tant que parfait idiot, tu sais de quoi tu parles.


Hors RP
BIEN LE COIN-COIN MON AMI 🦆

Je reviens à toi pour t'annoncer que l'entraînement de tes pokémons est terminé 💪 J'ai finalement préféré attendre que ce soit complètement fini avant de répondre au rp 👀
Je te remercie pour ta confiance et ta patience ♥ Voici donc tes pokémons :
  • Metang lvl 60 (1/5)
  • Chrysapile lvl 70 (2/5)
  • Fantyrm S lvl 70 (1/5)


La bise ♥



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Stegan Striker

Stegan Striker
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Ven 17 Nov - 15:53
Alors que son attention était focalisée sur l'individu suspect, Stegan n'avait pas vu l'autre individu beaucoup moins suspect qui marchait vers lui. Sans vraiment s'en rendre compte, vu sa surprise, et ses excuses immédiates qui firent réaliser à Stegan lui-même qu'il venait de manquer de le percuter. Un beau gosse, propre sur lui, bien sapé, accompagné d'un aquali orange. Assez rare pour être relevé.

Stegan relève les excuses du jeune homme d'un bref regard et d'un hochement de tête silencieux. A vrai dire, il s'en moque un peu, du jeune homme comme de ses excuses. L'autre encapuchonné l'inquiète beaucoup plus. Surtout lorsqu'il perçoit un mouvement dans l'épaule de l'homme, qui s'apprête à sortir quelque chose de sa poche.
Alors que le corps tout entier de Stegan se tend, prêt à réagir, c'est finalement un index tendu que l'homme pointe vers le caissier. A cet instant, Stegan a l'impression que ses pensées ont un écho, mais il réalise rapidement que le beau gosse à l'aquali pense à peu près la même chose que lui de la situation, vu sa remarque.

Plus en proie à l'interrogation qu'à la panique, Stegan se détend un minimum. Assez longtemps pour laisser le temps à l'individu suspect de sortir une véritable arme, cette fois, sans que le soldat aie le temps de réagir. Le caissier bénévole se retrouve avec un vieux Beretta sous le nez, sans que Stegan ne soit en position d'y faire quoi que ce soit, pris de court par la surprise. Un ennemi imprévisible, qu'il s'agisse d'astuce ou de folie, est bien plus dangereux qu'un ennemi organisé. Une fois de plus, Sun Tzu avait raison.

- TOUT LE MONDE EN L'AIR ! … par terre ?

On est sauvés. Voilà la première phrase qui traverse l'esprit de Stegan. Puis l'homme se corrige. Il est en proie à la panique, semble-t-il. Une chance qui pourra peut-être pallier à l'avantage que lui procure son imprévisibilité.
Par réflexe, Stegan se déplace pour s'interposer entre le beau gosse et le braqueur, bien que celui-ci semble ne pas s'intéresser à eux. Mieux vaut prévenir que guérir, et son instinct parle avant son bon sens, marque d'un sens du devoir qui n'a pas encore totalement disparu. Pour l'instant, impossible de traverser l'espace qui le sépare du braqueur sans risquer de se prendre une balle. Il faut réfléchir à une stratégie.

- Braquer une friperie, vraiment ?

Stegan se tourne vers celui qui a émis cette réclamation, pour le moins justifiée. Pas terrorisé pour deux sous, le beau gosse semble même plutôt désabusé par la situation. En plus d'être une bonne nouvelle pour Stegan qui est ravi de ne pas avoir à composer avec des otages en panique, son comportement l'amuse.

- Quelle idée de merde.

Stegan laisse échapper un rire bref. Il faut bien avouer que la prestation du braqueur en mystherbe n'est pas pour le crédibiliser. Mais bon.

- Bien d'accord. Mais c'est quand même lui qui tient le flingue. Faites comme s'il vous faisait peur, qu'il ne s'énerve pas plus.

Quoi de pire qu'un braqueur paniqué ? Un braqueur paniqué et vexé. Une balle perdue est si vite partie, surtout que cet abruti n'a aucun sens de la trigger discipline. Il tient son index sur la queue de détente, un coup peut partir à tout moment, qu'il le veuille ou non.

- Vous deux, là ! Les mains du l'air, j'ai dit !

C'est vrai qu'avec tout ça, il en avait oublié que monsieur avait des revendications. Stegan lève les mains à hauteur de torse, histoire de montrer patte blanche tout en se mettant dans un semblant de position de garde.

- Et toi, file-moi la plombe ou je te caisse !

Le voilà reparti sur le pauvre caissier qui a l'air bien moins amusé par la situation. L'expression boiteuse du braqueur semble ne pas le décrédibiliser auprès du premier intéressé, ce qui est logique. Le pauvre bénévole devait s'attendre à tout sauf à se retrouver avec un 9mm sous les narines.

- Mais je... c'est pas... on a pas...
- VITE !

Le braqueur s'énerve. Est-ce que le bénévole a un élan d'humanisme et refuse de donner les maigres gains de son association caritative ? Ou ne peut-il physiquement pas les lui donner ? Ce qui est une possibilité, si seuls les paiements dématérialisés sont acceptés, ce qui est souvent le cas. C'est le moment d'intervenir. Doucement.

- Dites à votre aquali de se tenir prêt. Si je dis... euh...

Un rapide coup d'oeil autour pour trouver l'inspiration... là, sur ce présentoir, un bonnet orange avec une petite houppette en laine. Parfait.

- ... poussifeu, qu'il arrose notre nouvel ami aussi fort qu'il le peut. Je le maîtriserai à ce moment-là.

Puis, il s'approche lentement du comptoir, tout en gardant les mains levées. Il prend bien garde à ne pas croiser le regard du braqueur, et s'adresse exclusivement au bénévole, se faisant passer pour son supérieur.

- Allez, Gordon. Donne la caisse à monsieur. Tout ira bien. Tout est dans le tiroir sous le comptoir, tu le sais bien. Tu as la clé ?
- Tu fais quoi toi ? Bouge pas !
- Vous lui faites peur. Je vais vous donner tout ce qu'on a, qu'on ne vous fasse pas perdre de temps.

Le bénévole le regarde avec un air interloqué autant que peu rassuré. Stegan lui adresse un rapide et discret clin d'oeil, ce qui semble lui faire comprendre la situation et l'aide à rentrer dans son jeu.

- Ah, euh... oui, pardon. Non, j'ai pas la clé, chef. C'est vous qui l'avez prise.

Il est réactif. Parfait.

- J'arrive. Je peux ?

Stegan demande l'autorisation au braqueur en montrant le comptoir du menton. Toujours se placer en position d'infériorité pour leur faire relâcher leur vigilance au maximum.

- Euh. Ouais. Non ! Si. Ouais attends. Oui vas-y. Mais gaffe hein, j'ai des vraies balles !

Intéressant.

- Bien sûr. Je vais faire ça très lentement, d'accord ? Je dois aller prendre la clé du tiroir dans ma poche.

Stegan baisse la main jusqu'à la poche de son pantalon, et en tire son trousseau de clés. Il sent que la main du braqueur se crispe lorsqu'il ressort la main de sa poche, mais alors qu'il braque son arme dans sa direction, Stegan en profite pour constater que le canon interne de son Beretta n'est pas exactement comme il devrait l'être. Ca, plus la remarque peu assurée du pseudo tireur, et les chances qu'il s'agisse d'un pistolet d'alarme montent à 45%. Stegan fait glisser les clés sur le comptoir, et est désormais l'individu le plus proche du braqueur, en plus d'être celui qui accapare son attention, et donc celui sur lequel est braquée la soi-disant arme. Pendant que le bénévole fait mine de chercher la bonne clé dans le trousseau, les étoiles s'alignent.

- C'est la petite clé orange. Celle qui ressemble à un poussifeu.

Action.

Spoiler:


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Haeshle Suibhne

Haeshle Suibhne
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Lun 8 Avr - 10:31
La situation n'a aucun sens. Surtout que tu as moins de mal à comprendre le dialecte distordue du braqueur en mousse que la gestuelle de ton compagnon d'infortune. Vous ne vous connaissez ni d'eve, ni d'adam et le voilà en train de se jeter entre toi et l'homme armée. Une bien noble action, pour autant assez étrange à tes yeux. Pourquoi se sacrifier de la sorte ? Admettons qu'il y ait un risque – bien que tu doutes des capacités de l'individu armée – celui qui cherche à te protéger n'a rien à gagner, mise à part de la reconnaissance post-mortem. Tu te doutes bien que les militaires ont pour vocation de protéger le petit peuple. « Au péril de leur vie » qu'on dit, hm ? Tu n'aurais pas imaginé autant. Quoi qu'il en soit, tu ne peux pas dire que ce type là n'est pas un passionné.

Tu le laisses donc agir à sa guise – tu ne vas pas cracher sur cette protection, ça c'est sûr – te contentant de maîtriser ton bestiau. Tu laisses toutefois échapper tes pensées sur l'encapuchonné, ce à quoi le militaire sourit. Il dit même partager ton avis. Toutefois, il te demande un peu de retenue en faisant semblant d'avoir peur. C'est bien de le préciser, parce qu'à tes yeux l'homme n'est pas crédible. Mais tu n'auras aucun mal à prétendre le contraire. « Jouer la donzelle en détresse, ça j'sais faire ! » dis-tu d'un air enjoué. Tu te revois, l'espace d'un instant, dans cette robe de princesse que tu as dû enfiler pour une prestation de coordination. Ce qui te fait échapper un petit rire.

Et puis le braqueur se tourne vers vous. Tu ne le vois pas bien sur le moment, caché par le militaire. Alors tu te décales d'un pas pour te dévoiler. « Les mains de qui ? ». Voilà que toi, pas bien intellectuel, n'arrive plus à comprendre un idiot supposé de ta bande. Serais-tu moins idiot que tu le penses finalement ? Que c'est merveilleux.
En jetant un œil à ton garde du corps improvisé, tu comprends enfin. « Aaaah » souffles-tu naturellement. Sauf que, tu ne peux l'imiter. Tu connais Polar. C'est lui, ton véritable garde du corps. Si tu le lâches, s'en est fini du gars. Sauf que le gars est armé. Et ton pokémon ne fera jamais le poids face à une arme à feu. « C'est queeeuh... J'ai un peu les mains prises ». Tu prends volontairement une petite voix, pour prétendre que tu n'es pas si serein que tu l'es réellement. Bien évidemment, l'homme ne veut rien entendre, restant braqué sur vous. Pris au dépourvu, tu tentes de soulever l'Aquali, mais tu ne disposes pas de suffisamment de muscles. Alors tu le poses devant toi, dans le même sens que toi. Tu te saisies ensuite de ses pattes avant que tu dresses aussi haut que possible sans lui faire mal ou le gêner. Et puis tu lèves uniquement tes deux auriculaires en guise de mains levés. Tu as clairement l'air con dans cette configuration là. Et pourtant, ça semble satisfaire le braqueur fou qui se concentre à nouveau sur le pauvre bénévole, mélangeant à nouveau ses mots. Tu te retiens de rire avec difficulté, mais tu tiens bon.

Tu assistes au reste de la scène en silence, totalement impuissant. Tu as mal au cœur pour ce pauvre bénévole qui n'a rien demandé à personne. Et malheureusement, tu ne peux rien faire pour lui sans y risquer ta vie. Il n'y a rien de plus dangereux qu'un gars qui ne sait pas ce qu'il fait.
C'est alors que le militaire vient te susurrer une proposition d'attaque, avec un nom de code. Dans un premier temps, tu ne te focalises que sur le nom de code. « Oh, j'adore les Poussifeu ! C'est... ». Tu coupes ta réflexion pour la continuer dans ta tête, réalisant qu'elle n'a rien à faire hors de là. Ce sont donc comme des petits canards en un peu plus dodus. « … Attendez, vous le maîtriserez ?! ». Et donc tu réalises l'ampleur de ses propos. Cet homme n'a vraiment peur de rien ! Tu es un peu perturbé, mais tu n'as pas vraiment ton mot à dire de toute façon. Enfin si, juste pour ce qui te concerne. Mais puisque Polar a déjà hoché la tête d'un air déterminé en regardant le militaire, tu n'as plus qu'à hausser les épaules d'un air de « à quoi bon ».

Tu lâches alors les pattes de ton pokémon pour te reculer d'un pas sur la gauche – tout en gardant les mains levées – laissant de l'espace à Polar pour se concentrer et agir au moment voulu. Tu prends ainsi la place de ton cher ami le militaire qui est parti sauver la mise au bénévole, l'appelant par la même occasion Gordon. Tu ne sais pas s'il s'agit réellement du nom du gus, mais son petit manège est très convainquant. Tu admires l'aisance du militaire. Tout semble si naturel pour lui qu'il doit avoir des années d'expérience dans le domaine. Ce qui est à la fois remarquable et flippant.

A l'entente du mot signal, tu n'as même pas le temps de comprendre ce qui se passe. Ton Aquali fait preuve d'une réactivité légendaire. Le voilà crachant à plein poumon un grand jet d'eau. Tu comprends à la vapeur qui s'échappe de sa bouche qu'il use de la capacité ébullition que tu lui as appris il y a quelques années déjà. Tu esquisses un sourire, abaissant tes bras pour retrouver une position un peu plus naturelle. Le braqueur quand à lui est propulsé hors de la boutique, passant au travers de la vitre servant de devanture. Tu peux l'entendre hurler d'ici. « Ça brûle putain ! ». C'est le principe, en effet.


Hors RP
Salutation 🦆

Ca aura prit un peu de temps, mais voici tes pokémons plein de muscles, avec un petit bonus d'entraînement en guise de merci pour ta fidélité ♥ Voici donc !
  • Hexadron lvl 81 (3/6)
  • Metalosse lvl 82 (5/6)
  • Tyranocif lvl 82 (2/6)


La bise ♥



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Stegan Striker

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Mar 9 Avr - 8:22
Stegan se trouve assailli de la persistante et sournoise impression que l'aquali est plus réactif que son dresseur. Qu'à cela ne tienne, c'est sur le pokemon et non l'humain que repose le plan. Alors que le signal est donné, Stegan a tout juste le temps de fixer un regard narquois sur le braqueur en herbe, et de voir une expression dubitative commencer à se former sur son visage, qu'il disparaît instantanément de son champ de vision, emporté par un flot d'eau pour le moins puissant. Le capitaine s'attendait à un jet d'eau qui puisse désarçonner l'agresseur, lui donnant une fenêtre de quelques secondes pour lui sauter dessus. Mais l'attaque de l'aquali s'apparente plutôt à une locomotive qui emporte le malheureux à travers la vitrine. Stegan se fige, les yeux écarquillés de surprise.

Il lui faut quelques instants pour remarquer la vapeur qui accompagne cette eau, ainsi que la vague de chaleur qui suit, pour réaliser que cet aquali a manifestement décidé de ne pas se montrer magnanime. Stegan prend le temps de jeter un regard impressionné au pokemon, qui dispose manifestement de bien plus de ressource que ce qu'il en a l'air. Puis, il se ressaisit. L'occasion est belle, il faut la saisir. Le soldat s'élance, prend appui sur le rebord de la vitrine, passe à travers la vitre brisée à son tour, et se jette littéralement sur le braqueur à la manière d'un grahyena sur un zigzaton sans défense. L'homme est au sol, en train de hurler de douleur, la peau rougie par l'eau brûlante. Lorsque Stegan l'atteint, ses cris sont étouffés par un bruit de surprise et de douleur, dû sans aucun doute à la masse conséquente du militaire qui lui tombe sur le râble, avec élan. Il ne se débat que par réflexe, ce qui permet à Stegan de lui placer un genou entre les omoplates, et de lui coincer les bras dans le dos.

- AAAAIIIEUUUUUH ! J'ai dit que j'ai mal, bordel !
- Je sais.

Stegan se redresse, et tire sur les bras de l'homme pour le forcer à faire de même. Il titube, gémit de douleur, autant par la double clé de bras que lui impose Stegan que par la brûlure de l'eau qui semble encore vivace au vu de la vapeur qui s'échappe de sa peau rougie. Le militaire remarque que l'arme de l'homme est tombée au sol, juste au pied de la vitrine. Il la ramasse. Comme il le pensait, une réplique à billes. Il rentre dans la boutique, constatant que le tenancier des lieux s'est caché derrière son comptoir. Seule la moitié supérieure de son visage en dépasse. Stegan lance l' "arme" sur le comptoir, provoquant un sursaut du bénévole qui se cache, cette fois intégralement.

- Un pistolet à billes. Pas surprenant, quand ce monsieur se sent obligé de rappeler qu'il a des "vraies balles".

Le bénévole risque à nouveau un oeil hors de son couvert.

- Vous... vous le tenez bien, hein ?

Stegan lui jette un regard presque vexé. Maintenant qu'il l'a sous la main, il se rend compte que l'agresseur est un avorton, au point qu'il puisse maintenir ses deux poignets joints d'une seule main. Sans doute même n'est-ce qu'un gamin.

- Appelez les flics au lieu de dire des conneries.

Puis, il se tourne vers le beau gosse et son aquali.

- Très bien joué, j'en demandais pas tant mais ça a le mérite d'être efficace. Merci pour votre réactivité, et pour le "coup de pression".
- Enfoiré, j'suis brûlé au cinquième degré j'suis sûr ! J'vais porter plainte et... AIE !

Le coude libre de Stegan n'avait pas mis longtemps à s'abattre sur le crâne de l'importun.

- Joli sang-froid, d'ailleurs. Si toutes les prises d'otage se passaient comme ça.

Un peu plus et il lui donnerait un prospectus pour s'engager. Même si l'aquali aurait sans doute plus de potentiel que son dresseur à cet égard.

- Dites, quelqu'un a un truc pour le menotter en attendant que les flics arrivent ? Il est brûlant, on dirait une grosse quiche qui sort du four.


HRP:


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