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Zoé Wells

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Lun 9 Jan - 7:10
La serviette lui donne l'impression d'être assise sur un coussin inconfortable. La petite fille ne cesse de remuer sur sa chaise, espérant trouver une position qui ne la fera pas pencher d'un côté plus que de l'autre. Avec l'épaisseur, elle est certaine que tout le monde va se rendre compte qu'elle en porte une. Vivement que le temps passe et qu'elle puisse utiliser les tampons qui sont quand même beaucoup plus discret. Maudissant encore cette couche, elle se concentre sur le cours, prenant encore une tonne de notes. La moitié de son carnet est déjà remplie. Monsieur Poe se met à dessiner sur le tableau quand une violente crampe la plie en deux. Personne ne semble remarquer qu'elle souffre le martyr. D'un côté, Clémence est contente que l'attention ne se porte pas sur elle dans ce moment de honte mais, en même temps elle se sent très seule dans sa douleur.
La tête posée sur la table froide, son vendre gargouille bruyamment alors que ses yeux se posent sur l'horloge. C'est un simple disque blanc avec une bordure jaune mais, ce qui est étrange c'est qu'il y a un balancier. Un simple fil noir le suspend au-dessus sur sol. Le bout est un cercle argenté percé en sans milieu. Il se déplace de gauche à droite avec une régularité hypnotisante. Clémence reste un très long moment à fixer l'horloge quand soudain le professeur leur annonce la pause de la matinée. La petite fille se relève, n'ayant pas remarqué qu'il était déjà si tard. Un dernier coup d’œil à l'horloge lui indique pourtant que deux heures sont déjà passées. Elle se dit qu'à force de regarder la pendule, elle a dû s'endormir.
Gênée par la serviette, la petite fille file aux toilettes pour constater les dégâts. Toujours rien et la douleur est toujours présente. Énervée par le temps que mette les règles à se manifester, elle retire la serviette et la jette, encore immaculée dans la poubelle. Tanpis pour sa culotte, elle n'aura qu'à la jeter si elle est tâchée. En attendant, elle préfère se sentir à son aide. Le temps qu'elle se rhabille, la porte des toilettes s'ouvre et des voix de filles se font entendre. Très certainement le groupe qui adore se maquiller. Clémence se dépêche de sortir des toilettes pour ne pas paraître suspecte. Poliment, elle les salue.

- Wahou ! J'adore tes cheveux ! Tu te coiffes toute seule ?

Silence. Clémence a soudain une impression de déjà-vue. Elle s'immobilise devant le groupe de fille, attendant de voir si elles vont se mettre à rire. Mais rien. Comme hier, elles attendent une réaction de sa part. Alors elle refait exactement la même chose et la blonde principale qui prend toujours la parole lui dit :

- Et tes chaussures ! Elles sont hyper tendance ! Tu les as acheté où ?

Cette fois, Clémence a l'impression de perdre la tête. C'est exactement la même conversation qu'hier. Mot pour mot. Fortement déroutée, elle préfère stopper la discussion et lui dit qu'elle retourne dans la salle de cours. Au pas de course, elle retrouve son bureau et se cache la tête dans ses mains. Les yeux dans le noir, elle essaie d'ignorer son ventre qui la fait souffrir pour essayer de démêler ce qui vient de se passer. Ce n'est pas possible d'avoir exactement la même conversation du jour au lendemain. Parfois les jours se ressemblent et on se dit des banalités mais, là, c'était beaucoup trop bizarre. Il n'y a qu'une seule explication. C'est que ce groupe de fille se moque d'elle. Elles ont décidé de faire de Clémence leur souffre douleur. Ce qui est plutôt logique car, depuis qu'elle est arrivée dans cette école, la petite fille n'a toujours pas d'ami. Et il n'y a vraiment personne comme elle ici. Étant marginale, les autres ont décidé de la martyriser. Ce qui est parfaitement logique.
À la pause de midi, Clémence décide d'éviter tout le monde. Peur d'être martyrisée ou de revivre une scène déjà vécue. Le repas semble la soulager quelque peu. Finalement, c'était bien de la faim. Elle se dit que ce soir, elle mangera de tout son soul pour être certaine de ne plus avoir mal comme ça. Mais lorsque les cours reprennent pour l'après-midi, elle se rend compte que la douleur est de retour. Maintenant, elle a des doutes. Est-ce que c'est de la faim ou ses règles qui tardent à venir. Assise au fond de la classe, la petite fille se sent vaciller et a du mal à écouter le discours de monsieur Poe. Elle évite de regarder dans la direction de l'horloge, craignant de s'endormir encore une fois. Finalement, c'est une étrange lampe posée sur la table près du tableau qui attire son attention. On dirait un « L » avec la barre du bas plus épaisse. Le haut est très design avec un cercle noir parfait. Le professeur ne l'allume jamais et elle se demande pourquoi il y a ce genre de lampe qui ne fait même pas penser à un pokémon. Soudain, le cercle semble cligner des yeux. L'absurdité de sa vision fait relever la petite fille qui pousse alors une exclamation de surprise. Tout le monde se retourne alors vers elle et monsieur Poe s'arrête dans son monologue. Honteuse, Clémence s'excuse et rapidement tout le monde retourne à sa concentration religieuse. Maintenant qu'elle y réfléchit, personne ne parle. Cette classe est drôlement bien éduquée. Même le groupe des filles et celui des sportifs qui sont pourtant les uns à côté des autres. Encore un détail étrange. Clémence retourne à la contemplation de sa lampe, espérant la revoir bouger encore une fois.

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Mar 24 Jan - 6:57
La journée était beaucoup trop bizarre. Clémence quitte l'école à la hâte, constatant encore une fois que ses camarades disparaissent une fois la porte franchie. Mais cette fois, elle s'en fiche. La petite fille n'a qu'une envie, c'est de rentrer à la maison et partager son expérience avec sa mère. Elle aurait pu la rejoindre à son cours de coordination mais, cette impression de déjà-vu l'inquiète. Il ne faudrait pas qu'elle ait encore cette impression avec sa mère. Sinon... ça voudrait dire quoi ? Qu'elle est malade ?
Clémence arrive devant la porte de sa maison. Elle n'a pas les clés. C'est aussi pour ça qu'elle rejoignait sa mère à chaque fois. Mais ce n'est pas grave, la petite fille s'assoit dans les escaliers et se met à réfléchir en serrant son vente douloureux. La faim est de retour.

- J'ai du attraper un ver solitaire ! Ce n'est pas possible.

Mal à l'aise, elle regarde la porte en fronçant les sourcils avec inquiétude. À cet instant, elle voudrait qu'il y ait quelqu'un à la maison. Pas sa mère. Ni ce père. Elle voudrait une autre personne. Un homme qui rentrerait tôt. Un homme qui porterait un costume moche et qui raconterait des anecdotes nulles sur son travail. Un homme qui l'aimait et qui l'écouterait sans la juger. Clémence tente de s'accrocher à cette idée mais, son esprit n'arrive pas à mettre de visage sur cet homme. Pourquoi a-t-elle l'impression qu'il existait vraiment. Ce n'était peut-être que des souvenirs avec ce père qui rentrera ce soir. Et cet homme qu'elle vient d'imaginer n'est que le fruit de son espérance.
Les minutes passent et sa mère n'est toujours pas là. Les marches de l'escalier sont froides et la jeune écolière en a marre de rester assise. Laissant son sac à dos devant la porte, elle se met à faire les quatre cent pas, s'amusant à sauter d'une marche à l'autre à cloche-pied. Ça a le mérite de la réchauffer mais, l'ennui est toujours là. Finalement, elle attrape son cartable pour dessiner un peu. Évidemment, son crayon trace des lignes droites et des cercles, représentant l'étrange horloge et la drôle de lampe qui l'ont perturbé pendant la journée. Soudain, elle réalise qu'elle a dépassé la moitié de son carnet. Ce qui est étonnant, vue qu'elle commence tout juste l'école. Croyant à une erreur de sa part, Clémence feuillette et se rend compte que toutes les pages sont annotées. Pire... C'est presque à chaque fois le même texte. Il s'agit de ses notes prisent pendant le cours de Monsieur Poe. Le fonctionnement de l'école, les pokémons, les points et son calcul pour savoir dans combien de temps elle pourrait avoir son Evoli. La peur commence à étreindre son cœur. L'incompréhension. La folie. Plus rien n'est logique. Quand elle regarde toutes ces pages, c'est comme si elle revivait la même journée depuis plusieurs mois... Alors que la panique commençait à la gagner, le monde autour d'elle bugue. L'escalier de son immeuble disparaît au même moment où une grosse crampe la prend. Clémence ne voit plus qu'une étrange pièce délabrée où il fait très sombre. Elle a juste le temps de se dire que c'est glauque que le monde normal revient et qu'une voix la fait sursauter.

- Coucou ma chérie. Excuse-moi du retard. J'ai mis un peu de temps à ranger. Tu as passé une bonne journée ?

Mathilde arrive, les clés à la maison, comme une sauveuse. La petite fille se lève d'un bond, cachant son carnet dans son sac avec précipitation. Ce qui vient de se passer n'était qu'une hallucination à cause de la faim. Ça ne peut pas être vrai. Alors que mère et fille rentrent dans l'appartement, la plus jeune demande à manger un gros gouter. Elle a eut faim toute la journée. Mathilde s'étonne un peu, la questionnant sur la cantine qui ne semble pourtant pas mauvaise selon les dires de sa fille. Finalement, cette grosse fringale ne semble être qu'une conséquence de la croissance. Bientôt Clémence sera une adolescente et tout le monde sait que les ados mangent comme quatre. Mathilde attache alors ses cheveux et commence à préparer de quoi manger.

- Prends ton temps, lui dit-elle en déposant quatre belles tartines sur la table de la cuisine. Je vais commencer à faire le ménage.

- Maman... Tu ne trouves pas... Qu'il y a quelque chose de bizarre ?

- De bizarre ? Comme quoi ?

- Je ne sais pas... J'ai une impression de déjà-vu.

Mère et fille se fixent un instant puis, les yeux bleus pâles de Mathilde dévient légèrement vers le frigo. Pour finalement revenir sur Clémence et lui dire que rien n'est bizarre et que tout va bien. Les réactions de sa fille sont normales, elle grandit et bientôt elle remettra tout en question.

856 mots
Lockpin utilise la CS Force (dernière utilisation en 2020....)
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Ven 27 Jan - 12:42
Lockpin lance Force et bouge un gros rocher !:


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Un Scalpion niv.44 apparait !

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Ven 10 Fév - 6:53
Clémence reste dans le doute. Particulièrement après quelques minutes d'ingestion de nourriture, la faim revient en force. Comme si ces tartines n'étaient pas consistantes. Pourtant le pain ça cale bien d'habitude. Une idée commence à s'insinuer en elle, la possibilité que ça ne soit pas la réalité. Mais dans ce cas, ça veut dire que l'étrange pièce délabrée qu'elle a vu, est la réalité. Et ça n'a rien de très réjouissant...
Comme d'habitude, mère et fille se lancent dans le gros ménage de la maison pour la venue du père. Mathilde est très occupée à la cuisine, c'est donc à Clémence de faire le plus gros. Notamment la salle de bain. La petite fille enfile une paire de gant en caoutchouc jaune et attrape l'éponge. L'odeur d'eau de javel se répand tout autour d'elle et lui donne encore plus la nausée. Au moment où elle s'accroupit pour s'attaquer au bac de la douche, une grosse crampe lui tord le ventre. Elle gémit, recroquevillé sur le sol en fermant très fort les yeux. Mais quand elle les rouvre, la salle de bain a disparue. Retour à la pièce délabrée. La douleur se calme mais l'hallucination persiste. Profitant de ce moment, elle décide d'explorer.
On dirait un vieil appartement abandonné. Clémence déambule dans la pièce, faisant attention à où elle met les pieds. C'est une salle de bain aussi mais en très mauvais état. La vieille baignoire est pleine de poussière et un liquide sombre et suspect macule le fond. Il y a des toiles d'araignée partout dans les coins et les placards sont tous cassés et vides. Il y a bien une fenêtre mais, elle ne donne que sur un ciel de nuit. Comme s'il n'était pas la même heure...

- Il ne faisait pas nuit... Murmure-t-elle de plus en plus troublée.

Mais Clémence a la tête sur les épaules. Elle a bien comprit que quelques choses clochaient et elle a bien l'intention de résoudre cette histoire. Faisant le moins de bruit possible, elle sort de la pièce. La disposition des pièces n'est pas du tout la même que la maison qu'elle partageait avec sa mère. À cet étage, il y a plusieurs chambres, chacune accueillant un lit complètement défait aux couleurs sales et couverts de tâches. Tout ici semble abandonné par une personne peu soigneuse de ses affaires. Avec précaution, Clémence descend un escalier en bois qui grince à chacun de ses pas. Il y a du bruit en bas, très certainement Mathilde qui cuisine. Longeant le mur, la jeune fille se rapproche d'elle pour la regarder s'activer sur un comptoir extrêmement sale où s'entassent de la vaisselle sales. Sa mère fait des gestes dans le vide, elle doit être en train de couper des pommes, du moins imaginer qu'elle en coupe.

- On est dans un rêve...

Son ventre la fait souffrir et elle comprend que c'est justement grâce à lui qu'elle a accès à la réalité à cet instant. Quelqu'un a dû les enfermer ici et pour plus de sûreté, il les a aussi enfermé dans un monde imaginaire qui se répète sans fin. Mais qui a bien pu faire ça et pourquoi ? Clémence se questionne alors qu'elle continue l'exploration de son lieu d'emprisonnement. Dans l'entrée, il y a une grande quantité de boite à outil, de chaussures d'hommes qui traînent. Un homme vit ici, ou vivait, elle n'est pas sûre. Clémence n'a pas souvenir d'avoir rencontré quelqu'un de dangereux qui pourrait en vouloir à leur vie. Soudain, un bruit près d'elle la fait sursauter et s'immobiliser. Avec la plus grande délicatesse, elle se colle au mur et se rapproche de ce qui semble être le salon. Il y a une grande table en bois recouverte de papier et de pièce de monnaie. Et là, juste derrière la chaise, une créature bouge. Jaune avec un collier de fourrure blanche et tenant dans sa main un pendule. La pendule de l'école a prit vie. Clémence se recroqueville contre le mur, comprenant que ce pokémon est son geôlier. Mais il n'est pas seul. Juste derrière lui, une deuxième créature flotte. Un seul œil et un corps noir et mince. La lampe de l'école. Tous les deux semblent avoir remarqué son absence et sont en train de la chercher. Le cerveau de la petite fille se met en ébullition. En vadrouillant pendant son exploration, elle a atterrit dans l'entrée où il n'y a aucune échappatoire. Si elle ne bouge pas vite, les deux pokémons vont finir par la trouver et elle ne veut pas savoir ce qu'ils lui feront après. Ses yeux se posent alors sur ses mains complètement démunis. Des mains qui étaient gantées dans le monde imaginaire. Peut-être que si elle faisait semblant, ça passerait inaperçu. C'est peut-être la meilleure solution plutôt que de se faire capturer ici. Il faut qu'elle protège le fait qu'elle est au courant à présent. La boule au ventre, Clémence rassemble tout son courage pour leur faire face. Elle laisse son regard partir dans le vague comme si elle était encore dans le monde imaginaire puis, elle sort de sa cachette.

- Maman ! Mes gants sont troués !

Pendant deux secondes, les deux pokémons la fixent intensément et elle sent leurs pouvoirs psychiques l'entourer progressivement. C'est comme une étreinte terrifiante. Toute son échine se hérisse alors qu'elle déploie masse d'effort pour ne pas perdre sa couverture. Puis le monde imaginaire réapparaît. Les couleurs sont vivent, la maison est propre et il y a même une bonne odeur de nourriture qui flotte dans l'air. Elle a réussit.

978 mots
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Ven 10 Fév - 17:56
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Lun 6 Mar - 7:13
Clémence se réveille. Pendant un bref instant, elle fixe l'obscurité, se demandant ce qu'il y a réellement au-dessus de sa tête en ce moment. Son cerveau, emprisonné par les pouvoirs psychiques des deux pokémons, voit un plafond lilas avec une petite frise ou masterball et fleurs s’entremêlent. Mais elle sait à présent, que en réalité, elle se trouve dans une maison abandonnée. Peut-être qu'elle dort à même le sol et qu'il y a des insectes qui grouillent juste à côté d'elle. Frissonnant à cette idée, elle finit par se lever, pile au moment où la voix de Mathilde retentissait. Comme d'habitude, toujours la même rengaine, toujours la même question. Sans un mot, la petite fille sort de sa chambre et voit sa mère se rendre dans la cuisine pour préparer le petit-déjeuné.

- Qu'importe... De toute façon j'aurais encore faim, murmure-t-elle.

Mathilde se redresse, surprise de voir sa fille se lever aussi vite. Mais, elle n'a pas entendu ce qu'elle avait dit et lorsqu'elle lui demande de répéter, Clémence lui répond qu'elle voudrait du beurre. D'un côté, la brunette a très envie d'éclater la bulle de sa mère et de lui montrer la réalité, aussi lugubre soit-elle. Mais comment la faire douter de la réalité ?

- Tu n'as pas mal au ventre maman ? Moi j'ai tout le temps faim. Même après midi ou après le dîner. Hier, je me suis couchée, j'avais encore faim.

Mathilde relève la tête de surprise, s'arrête une seconde pour réfléchir. Finalement, elle lui répond que c'est certainement parce qu'elle est en pleine croissance qu'elle a toujours faim. Et pour solutionner ce problème, elle lui prépare deux tartines en plus et lui promet de préparer de plus grosses portions pour le soir. Clémence soupir, sa mère persiste à parler de croissance et elle est sûre que si elle insiste en parlant de ses douleurs au ventre, elle va lui sortir les serviettes hygiéniques. La fillette se résout à mastiquer pour de faux ses tartines beurrées. Maintenant qu'elle sait que tout est factice, elle remarque à quel point la nourriture n'a pas de goût ni de texture. Elle mange du vent. Soudain, une crampe lui serre le ventre comme un étau et elle bascule un instant dans la réalité. Mère et fille sont dans une cuisine carrelée dont les murs sont jaunis. Le plan de travail en bois est couvert d’immondices et il y a quelques appareils électroménager qui bourdonnent dans la pièce. Aucun signe des pokémons. Clémence en profite pendant que sa mère a le dos tourné, pour aller ouvrir le frigo dégouttant, espérant trouver de la nourriture ici. Une odeur nauséabond s'échappe de l'appareil au moment où elle l'ouvre. À l'intérieur, il reste des emballages plastiques, des bouteilles déformées par la main d'un homme avec une forte poigne. Clémence attrape un sachet de jambon déjà ouvert. Toute la partie à l'air est séchée et il y a des petits points blancs touffus sur l'arrière. Aucun doute que si elle mange ça, elle sera malade. Elle hésite. La faim la tiraille et en même temps c'est son super pouvoir qui lui permet de passer d'un monde à l'autre. La personne qui les tiens captives ici, devait les nourrir mais, il a oublié de faire le plein de nourritures depuis un moment. Finalement, Clémence préfère reposer le jambon et refermer le frigo sale.

- Clémence ? Qu'est-ce que tu fais ?

L'illusion reprend immédiatement le dessus et Clémence se retrouve face au mur, la main encore posée sur la poignée du frigo. Elle la sent, le froid de l'appareil, les vibrations et les croûtes de saleté qui constelle sa surface. Pourtant, son cerveau est manipulé et elle ne voit que le mur, vide à cet endroit.

- J'ai vu une mouche, se défend-t-elle rapidement pour ne pas inquiéter sa mère.

- Vraiment ? On va devoir redoubler d'effort ce soir pour le ménage alors !

La petite fille soupire. Sa mère est vraiment crédule et tellement facile à manipuler. Ça ne va pas être facile de lui faire voir la réalité. En attendant de trouver une solution, Clémence est curieuse d'aller à l'école et de voir s'il n'y a pas d'autres personnes enfermées dans ce rêve. Peut-être qu'elle pourrait trouver du soutien auprès des élèves ou même de M.Poe. Il faut qu'elle enquête avec discrétion pour ne pas attirer l'attention des deux pokémons gardiens.

775 mots
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Ven 10 Mar - 11:21
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Mar 18 Avr - 7:17
C'est amusant mais, maintenant elle voit tous les petits détails étranges de cette fausse réalité. Par exemple, quand Clémence va à l'école, elle doit marcher jusqu'au bâtiment et donc sortir dans la rue. Il y a toujours quelques piétons et deux voitures. Et comme par hasard, se sont les même personnes qui font de la coordination avec sa mère. Prenant bien le temps de tout inspecter, Clémence se rend même compte que Mr.Poe est un conducteur et qu'il fixe la route sans ciller une seule fois. Là, elle est sûre qu'elle n'obtiendra pas d'aide de lui. De toute manière, il était trop étrange pour être réel.
Arrivant devant le bâtiment de l'école, la petite fille se retourne dans tous les sens pour s'assurer qu'il n'y a personne. Elle ferme alors les yeux et se concentre sur la douleur de son ventre affamé. Le changement de réalité lui donne l'impression d'une vibration très légère sur sa peau. Elle ouvre alors les yeux pour se rendre compte qu'elle est dans le salon, non loin des escaliers qui mènent aux chambres. Non, même quand elle va à l'école, Clémence ne quitte jamais la maison où elles sont retenues prisonnières. La vision étant trop décevante, elle se laisse envahir par le mensonge pour entrer dans cette fausse école colorée et grimper les marches. Elle compte, il y a environs le même nombre de marche que dans la maison. Aucun doute, cette réalité est quand même bien fabriquée pour lui donner l'illusion qu'elle est libre d'aller où elle veut.
Comme d'habitude, ses camarades sont dans le couloir, sagement alignés et deux filles parlent de combat pokémon. Elles ont toujours cette fameuse conversation sur les attaques et la discussion n'a ni queue ni tête. Clémence décide quand même de voir si les filles réagissent quand elle leur parle.

- Voeu n'est pas un piège et ce n'est pas non plus une attaque psy. Euh... Salut... Vous avez remarqué que vous dites toujours la même chose ?

Les deux filles se tournent d’abord vers elle, plutôt engagées à poursuivre la conversation mais, quand Clémence aborde le sujet du déjà-vu, alors toute la classe se tourne vers elle dans un même mouvement. La petite fille ressent soudain tout l'effroi de la situation. Elle avait trouvé une faille dans cette fausse réalité et creusant pour essayer de la déterrer, elle avait éveillé l'attention des gardiens. Elle ne savait pas où ils étaient mais, l'un d'eux devait se trouver à proximité et la fixer intensément. Un pas en arrière, scruté par tous les regards vides des enfants de sa classe, Clémence cherchait un moyen de s'en sortir. Et en même temps, elle réalisait qu'il n'y avait vraiment personne pour lui venir en aide ici. Cette réalité n'emprisonnait qu'elle et sa mère.

- Est-ce que tu connais Danse pluie ? C'est une attaque piège qui peut aussi faire des dégâts à ton pokémon.

Un tic secoua son œil tant les absurdités de cette fille étaient énormes. Mais toute l'attention était tournée vers elle, si elle rentrait dans le jeu, le gardien devrait se calmer. Alors Clémence bégaya que oui et qu'elle connaissait aussi Grêle et Zénith, dans le même genre. La pression se desserra légèrement et plusieurs élèves se détournèrent d'elle. Mais les deux filles la fixaient toujours et cherchaient à poursuivre la conversation sans sens sur les attaques pièges. Heureusement, Mr.Poe arriva au même moment et les fit entrer. Une fois assise à sa place, Clémence s'accorda une pause en laissant sa tête se poser sur le plastique froid de sa table. Elle venait d'avoir très chaud aux fesses mais, en même temps, elle se demandait ce qui pourrait vraiment lui arriver. Pendant que le professeur se lançait sur son cours vu et revu, Clémence cogitait à toute cette histoire. Seules sa mère et elle étaient prisonnières de cette prison psychique. La personne qui les avait kidnappé s'était donnée beaucoup de mal pour façonner cet univers. Donc logiquement, il ne voulait pas leur faire du mal mais, les garder sous son contrôle. Clémence commençait à se dire qu'il faudrait peut-être foncer et rentrer dans le tas. Mais les deux pokémons lui faisait toujours peur... Leurs attaques pourraient blesser sa mère... Et ça... Clémence voulait l'éviter à tout prix. Comment protéger sa mère et l'aider à sortir de cette prison ? La journée poursuivait son cours et la jeune fille ne prenait même plus la peine de noter encore et encore les même choses. À la place, son cahier lui servait à organiser son évasion. Plusieurs fois dans la journée, elle laisse la douleur de la faim la faire basculer dans la réalité pour observer son environnement. La salle de classe était en réalité une des chambres et il y avait toujours un pokémon gardien avec elle. Parfois l'horrible créature jaune avec un long nez et tantôt le petit rond noir qui lévitait négligemment. Si elle devait foncer dans le tas, ça serait lui sa cible.

867 mots
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Ven 28 Avr - 7:12
La route du retour fut longue. Au début, Clémence voulait retrouver sa mère et à son cours de théâtre pour voir dans quelle pièce de la maison elle se trouvait. Et avec l'infime espoir qu'une personne là-bas ferait aussi partie de la réalité. Malheureusement, la douleur de la faim lui permettait de passer d'un monde à l'autre mais, elle commençait aussi à l'affaiblir. Petits pas par petits pas, Clémence arriva jusqu'au escalier. Il faudrait bientôt remonter à la maison et faire le ménage pour … Un imposteur. La vérité la heurta comme un mur. Cet homme qui n'était là que le soir et qui repartait parfois pour la nuit... Ce n'était pas son père. Mais elle eut beau forcé, son véritable père était encore enfoui profondément dans sa mémoire. Peut-être n'y en avait-il pas et Clémence avait toujours vécu seule avec sa mère ? En tout cas, elle commençait à se dire que ce soir, elle vérifierait sa théorie.

- Tu n'as pas l'air en forme ma chérie... ça fait déjà deux jours que tu es comme ça... Je vais appeler un médecin. Viens ma belle.

Les paroles et les mains de sa mère étaient comme une caresse. Tout de suite, la douleur s’apaisait légèrement et Clémence se sentit plus sereine. Même si la réalité était toujours obscur autour d'elles, Mathilde était sa bouffée d'air frais qui lui redonnait du courage. Sa maman n'était que douceur et elle en voulait à cet homme qui l'avait enfermé dans ce mensonge. Elles devaient s'enfuir à tout prix. La suite des événements sembla complètement chamboulée. La douce Mathilde se mit en quête d'un téléphone et du numéro du docteur. Malheureusement, il n'y avait aucun moyen de communication dans cet univers et ça choquait la femme qui voulait appeler à l'aide pour sa fille. Peut-être que la peur du danger pour sa progéniture allait l'aider à réaliser qu'elle était emprisonnée.

- Maman, écoute-moi. Personne ne va répondre. On ne peut appeler personne. On est toutes seules. Maman ! Arrête toi s'il te plaît ! Aïe !

La douleur commençait à devenir insupportable au point qu'elle ne put retenir un cri. Mathilde s'alarma et sembla alors plus à l'écoute, plus prête à entendre les explications de sa fille. Clémence se laissa glisser dans la réalité obscure et délabrée, découvrant malheureusement qu'elles n'étaient pas seules. Le gardien hypnotiseur était avec elles et les fixait d'un œil mauvais. Lorsque leurs regards se croisa, il immobilisa son pendule. Clémence rebascula immédiatement auprès de sa mère, la peur serrant son ventre vide. Elle ne pouvait pas parler ici. Les yeux larmoyants, elle fixa sa maman, incapable de lui avouer tout ce qui lui pesait sur les épaules. Écrasées par les responsabilités et son incapacité à sauver sa mère, Clémence se mit à pleurer. Paniquée, Mathilde la prit dans ses bras et ses paroles enlevèrent un peu de poids des épaules de sa fille.

- La la, tout va bien se passer ma chérie. Je suis avec toi. Ensemble, rien ne peut nous arriver.

C'était un joli mensonge qui faisait beaucoup de bien à entendre mais, qui malheureusement n'était pas vrai. Et pour raison, elles étaient emprisonnées toutes les deux. Mais Clémence comprenait quand même les mots de sa mère qui essayait se la réconforter. Tant qu'elles seraient ensembles, elles seraient plus forts. Dans les bras de sa mère, entre deux crises de larmes et de hoquet, la petite fille souffla quelques mots que le gardien ne pouvait entendre.

- Je vais nous sortir de là.

C'était une promesse qu'elle devait absolument respecter dans les plus bref délai. Ce soir, impérativement. Il fallait attendre que les pleurs se soient calmés et que l'homme arrive. Là, elle trouverait les clés de la prison sur lui et elle délivrera sa mère. Elle avait son plan en tête. Pendant qu'il serait devant la télé, Clémence fouillerait ses poches. Mathilde sera dans la cuisine et fera assez de mouvement pour attirer l'attention des gardiens. Une fois dehors, la petite fille ferait le tour de la maison pour ouvrir la porte de derrière. Sa mère devra alors esquiver les gardiens et s'enfuir discrètement. Alors qu'elle lui caressait la tête pour la calmer, les yeux bleus pâles de Mathilde brillait de lucidité. Elles s'étaient comprises et entendues.

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Zoé Wells

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Mar 9 Mai - 7:17
Allongée sur le lit, Clémence laissait son esprit divaguer. Parfois ses yeux se perdaient sur le parquet délabré de la maison abandonnée. Et parfois elle fixait le plafond coloré de l'autre réalité. La douleur était de plus en plus forte et elle se sentait terriblement faible. La petite voix négative dans sa tête lui soufflait qu'elle ne pourrait jamais s'enfuir dans son état. Mais Clémence la laissait parler dans le vide car, qu'importe son état, ce soir elle s'enfuirait. Plus la faim était douloureuse et plus ses souvenirs revenaient. Cette maison ressemblait beaucoup à celle où elles avaient habité avec sa maman et elle était sûre qu'il y avait une troisième personne avec elle. Un homme dont elle ne cernait toujours pas le visage. Mais Clémence se souvenait d'une odeur de café le matin et de petit jeux de mot. Elle ressent de la douceur et une présence amicale. Cet homme, ce véritable père, ou était-il ? Ses pires craintes, c'était que le kidnappeur l'ai tué et qu'elle ne puisse jamais le revoir. Et jamais se souvenir de son visage.
Soudain, du bruit dans le salon la fit revenir à la réalité. Du moins, celle du mensonge. L'usurpateur était arrivé. La petite fille bascula une demie seconde dans la maison abandonnée pour vérifier la présence des gardiens. Juste à ce moment-là, la lettre flottante quittait la pièce. Il devait aller saluer son maître comme le sale chien qu'il était. « Les chiens... Mon père détestait les chiens... Non... Il détestait les pokémons tout court ! » Ce nouveau souvenir de son père l'euphorisa et lui redonna encore un peu d'énergie. Mais la voix de l'homme calma immédiatement ses ardeurs.

- Quoi ? Qu'est-ce qu'il y a ? Hein ? Je comprends rien ? Qu'est-ce que tu veux me montrer ?

Il venait par ici. Un des gardien avait eut trop de doute et l'avait immédiatement dénoncé. Paniquée, Clémence chercha frénétiquement des yeux une activité à faire pour paraître normale. Elle sauta sur son bureau et attrapa son cahier pour faire croire qu'elle faisait ses devoirs.

- Bonsoir père, dit-elle précipitamment quand elle débarqua dans sa chambre.

Il avait l’œil mauvais et suspicieux. Il regarda une forme invisible à côté de lui. Le gardien au pendule devait se trouver avec lui. Elle ne savait pas quoi faire, comment retirer ses doutes. Sa mère appela depuis la cuisine mais, il l'ignora. Même s'il ne pouvait comprendre son pokémon, il savait que quelque chose clochait. Il lui prit alors son cahier des mains alors qu'elle tenta vainement de se défendre en expliquant que c'était ses devoirs. Puis soudain elle réalisa qu'il y avait aussi son plan d'évasion sur ce carnet et il allait certainement tomber dessus.

- Hum... Pfff t'écris toujours la même chose. Ahaha... Ah... C'est quoi ça ?

Plus il avançait dans le carnet et plus on pouvait voir que Clémence avait basculé dans la réalité. Les notes devenaient plus éparses, il y avait des dessins puis, il tomba sur les dernières pages. Son regard se fit alors très noir et un sourire mauvais, dévoilant des dents jaunies, n'annonçait rien de bon à la petite Clémence.

- Alors comme ça tu voulais te faire la belle ? Parce que tu crois que tu as la moindre chance de sortir d'ici ? Les clés, elles sont sur moi et je ne les quitte jamais. Dehors, toutes les fenêtres sont condamnées et l'arrière de la maison est emprisonnée par les ronces. Et enfin, pour que tu comprennes bien petite conne, tu es en pleine campagne. À des kilomètres de la première ville. Il n'y a personne ici ! Et tu ne sortiras jamais !

La peur paralysait les bras de la petite fille qui écoutait la voix de l'homme qui arrachait un à un les petits pétales d'espoir que son plan avait fait naître en elle. Tout avait foiré. Elle n'avait même pas pu commencer à mettre son plan à exécution. Les gardiens l'avaient immédiatement dénoncés. Basculant dans la sombre réalité, elle regarda l'homme qui la tenait prisonnière. Clémence ne put retenir les larmes de couler mais elle tenait quand même à savoir pourquoi et qui il était. Le kidnappeur se mit à rire grassement avant de se renfrogner car, Mathilde arrivait, inquiète de ne recevoir aucune réponse à ses appels. Il referma violemment la porte sur la jeune femme qui poussa un cri de surprise. Clémence sursauta et s'enfonça dans sa chaise. À présent, elle était seul avec cet individu et elle sentait que rien de bon n'allait arriver.

785 mots
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Mar 9 Mai - 7:17
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