Ce matin-là, je me suis réveillé de bonne humeur. C’est étrange car, tant que je n’ai pas pris le temps de savourer mon café du matin, je suis grognon. Je n’irai pas dire irascible, car je ne m’énerve pas, juste que je bougonne et que je ne suis absolument pas disponible pour quelconque interaction sociale. Je pense que la comparaison avec un Ursaring mal léché serait flatteuse, pour vous dire. Mais j’étais de trop bonne humeur pour m’en préoccuper. Ce qui est une bonne chose, avec le recul. J’ai instinctivement mis ma playlist de comédies musicales, à six heures du matin. Enfin, je me suis dans un premier temps détruit les yeux à cause de la luminosité de l’écran de mon portable, me précipitant - littéralement à l'aveugle - pour réduire la puissance du machin. Il ne m'a fallu que quelques secondes pour trouver l'application de musique et lancer le son. J’étais dans l’ambiance Méanville, le music-hall. J’ai commencé par danser, comme si j’étais un de ces artistes se produisant sur ces grandes scènes, tout en traversant mon appartement en direction de la cuisine. Je vais être honnête, c’est loin d’être la première fois que ça m’arrive d’imiter ces chanteurs, danseurs de légende tout seul chez moi ; mais au saut du lit, ça devait être une première. Une chose en entraînant une autre, j’ai commencé à pousser la chansonnette. Je n’ai pas vraiment fait attention au volume sonore, peut-être aurais-je dû, mais j’étais bien trop emporté par l’énergie qui me parcourait. J’étais dans le flow, à me dandiner seulement le temps de boire mon café, en traversant l’appartement en long, en large et en travers.
A force de m’amuser, j’ai fini par me mettre en retard sur mon planning. C’est une conséquence logique, n’ayant pas vu l’heure avancer malgré les chansons qui s’enchaînaient. Malgré tout, après un rapide calcul, je n’ai eu aucun remord à sacrifier de mon temps de footing pour m’éviter d’arriver en retard au travail. Je ne risquais pas de rogner sur mon temps dans la salle de bain ; comme tout le monde, j’ai mes limites. En ayant pris conscience de l’heure, j’ai commencé à accélérer le pas – sans pour autant couper la musique – pour me changer. La précipitation rendait mes gestes moins précis, moins efficients. C’est à se demander si cela valait le coup de se dépêcher, si cela ne m’a pas fait perdre plus de temps qu’autre chose. Car enfiler un collant thermique est loin d’être une partie de plaisir. A plusieurs reprises, j’ai failli tomber lourdement. Si je n’étais pas bien réveillé jusque-là, il est certain qu’une bonne frayeur et des réflexes salvateurs lorsque mon pied est venu se coincer dans la jambe du collant, que j’en ai perdu l’équilibre et que je me suis rattrapé in extremis à mon pied de lit ont permis à mes neurones d’être des plus alertes. J’étais fin prêt pour affronter le froid et suer un peu.
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Écouteurs vissés dans les oreilles, je courais tranquillement. Enfin, tranquillement n’est pas forcément le terme qui traduit le mieux cette réalité. Disons que j’allais à mon rythme. Quoi que cela n’aide pas davantage à déterminer mon allure… Je vais faire l’impasse sur ce détail, ce n’était pas le cœur de ce que je voulais dire, de toute manière. Les airs de comédie musicales continuaient de s’enchaîner, bien que cela ne fasse absolument pas partie de ma playlist running. Je n’avais envie d’écouter que ça, et puis il faut admettre que les airs sont pour la grande majorité très entraînants. Mais je privilégie les musiques avec des rythmes réguliers, du bon boum boum, en gros. Ça aide à garder un tempo stable sur les exercices physiques, à se mettre en mode machine de guerre. Et puis j’évite soigneusement les chansons avec des paroles, étant donné que je suis incapable de me retenir de chanter – ou au moins chantonner – et ce n’est pas vraiment pratique quand on fait du sport, pour la respiration. De toute façon, ce matin-là, j’étais tout sauf une machine de guerre : je n’étais que joie, amour et music-hall. Le goudron défilait sous mes pieds. Enfin, le trottoir plutôt, je ne cours pas sur la route. Bref, tout sourire dans le matin brumeux de Kickenham.
L’arrivée dans cette ville, dans cette région, un peu moins d’un an plus tôt avait été un sacré changement dans ma vie. J’étais d’ailleurs encore en phase d’ajustement sur certains points. Nous avions déménagé car Sam avait eu une opportunité professionnelle dingue ici, que ça lui permettait de se rapprocher de ses parents. De son côté, Meghan souhaitait étendre son activité et ouvrir son premier salon de toilettage dans une autre région. Il était hors de question de m’éloigner de mon fils, tout comme je me refusais à être un frein dans l’évolution de ses mères. Puis j’aime le changement, c’est rafraîchissant d’être déstabilisé, de devoir évoluer, faire de nouvelles rencontres et de nouvelles expériences. Il n’y a pas que du positif à ça, mais on peut dire que j’étais satisfait de me trouver dans cette ville. Kickenham est un paradis pour les joggers – et les sportifs en général – il faut le dire. Les rues piétonnes, les espaces verts, les installations dans le parc, c’est fortement appréciable. Et si on ajoute à cela le fait de passer devant de telles œuvres d’architecture tous les matins, pour un passionné d’histoire médiévale tel que moi, c’est exceptionnel. Même si je suis passé chez l’ennemi. Une fois arrivé au parc, il était temps pour moi de prendre place sur les installations, libres à cette heure de la journée. Raison pour laquelle je m’y rendais aussi tôt.
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Je réalisais mes exercices, les uns après les autres, comme à mon habitude, lorsque j’ai remarqué la présence de cette vieille dame. C’était loin d’être la première fois que je la voyais, étant donné qu’elle venait nourrir les Minisanges tous les matins sans exception, mais c’était la première fois que je me disais qu’elle ne venait pas simplement pour cela : je me faisais mater. Je ne lui avais jamais vraiment prêté attention jusque-là, me contentant de lui faire un geste de la main pour la saluer lorsque je repartais. Ce matin-là, force est de constater que j’étais bien plus distrait que d’accoutumée, d’où le fait que je la remarque. Mamie se rinçait l’œil, et ça me faisait sourire. Je n’ai aucun problème avec ça, bien au contraire. Si je me muscle, c’est aussi pour que ce soit vu et apprécié, alors si cette dame faisait l’effort tous les matins de sortir de chez elle pour ça, il était même presque de mon devoir de la laisser faire ! Je pense qu’à son âge, elle avait bien mérité de pouvoir reluquer les corps musculeux des petits jeunes qui venaient s’entraîner ici. Après tout, il s’agissait d’un espace public, et puis le fait que je ne l’aie remarquée qu’après plusieurs mois montre sa discrétion. Elle restait à donner du pain aux Minisanges, elle n’importunait personne. Et puis c’est flatteur. C’est pourquoi j’avais décidé de ne pas lui prêter davantage attention, pour que tout puisse continuer comme si de rien n’était.
Le fait d’être en retard m’a contraint à passer moins de temps au parc, je n’ai donc pas eu le temps d’aller au bout de mon effort. Je me connais, je sais que j’ai besoin de me dépenser d’entrée de jeu, pour bien commencer. Je savais que si je n’intensifiais pas l’effort, je repartirais frustré pour le reste de la journée. J’ai donc forcé plus tôt que d’habitude, j’ai adapté pour pouvoir me le permettre sans empiéter sur les étirements de fin. C’est le genre de chose qui demande des adaptations, mais ce n’était pas la première fois que j’étais à la bourre le matin – certains lendemains plus difficiles que d’autres – et c’était loin d’être la dernière… Après tout, ça ne me faisait pas de mal de travailler un peu plus mon explosivité. Mais l’heure était surtout à étirer tous ces muscles que j’avais mis en marche, et je ne parvenais pas à penser à autre chose que la petite mamie qui ne devait pas en perdre une miette. Ça ne me dérangeait toujours pas, mais je me faisais la réflexion que si les genres avaient été inversés pour cette même situation, elle serait perçue de manière bien différente. Si c’était un petit vieux qui matait une jeune de trente ans qui fait son sport, on aurait crié au pervers. Une petite mamie qui me mate, c’est amusant. Et dire que je me considérais un parangon de l’absence de stéréotypes de genres… Maintenant que la réflexion avait été faite, je ne pouvais plus revenir en arrière. Ce qui m’amusait et me flattait était devenu particulièrement cringe. Je ne savais plus quoi en penser.
Heureusement pour moi, j’ai été rattrapé par ma playlist qui m’a balancé une chanson que j’adore. Je suis donc reparti à chantonner pour terminer mes étirements, avant de repartir au pas de course en direction de chez moi.
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Je doute qu’il y ait de sensation plus agréable que la douche chaude après l’effort dans le froid mordant du petit matin galarien. Je peux vous dire que je chéris ce moment, et que ce matin-là n’a pas échappé à la règle. Il s’agit de combiner l’utilité première de la douche – à savoir en ressortir propre – avec des propriétés relaxantes indéniables, tant pour les muscles que pour l’esprit. Après le sport, c’est un arrêt obligatoire, en plus d’être un petit bonheur. J’ai pris mon temps, davantage que ce que je devais, ce qui ne m’a conduit à être de nouveau en retard. Pour autant, à cet instant précis, ça m’importait peu. Je continuais d’irradier de bonne humeur et je semblais être parti pour profiter de chaque once de bonne chose qui serait à disposition. Il n’y a pas besoin de tout connaître de moi pour savoir que c’est un peu ma manière de vivre au quotidien, de saisir chaque opportunité de m’amuser, d’être en joie. Mais plus depuis que je travaillais dans cette clinique vétérinaire. Je m’y rendais par défaut, parce qu’il le fallait, et cela tuait très clairement mes good vibes. Ils étaient parvenus à flinguer mon groove, mais pas ce matin-là.
Avec le recul, j’ai l’impression que ça ressemble davantage à un début de burn out, ce qui fait sens quand on connait la suite des événements. A ce moment-là, j’avais seulement la sensation que ce jour-ci ne serait pas un jour où l’absence totale de bienveillance de mes collègues à mon égard m’atteindrait, que j’allais être bien au-dessus de leur mépris. Je refusais d’en souffrir, je refusais que mon extrême bonne humeur puisse être entachée. Je parvenais très facilement à compartimenter, à ne pas laisser la toxicité de mon environnement de travail impacter les autres sphères de ma vie. Ce qui se passait au cabinet vétérinaire y restait, j’y accordais une importance toute particulière, étant donné que je refusais catégoriquement que ces autres vétérinaires viennent à me nuire suffisamment pour que cela déteigne sur les relations que je peux entretenir avec mes proches, en particulier avec mon fils. Malgré cet environnement peu porteur, je ne crois pas qu’ils soient parvenus une seule fois à me faire raccrocher mon sourire. Je m’écrasais devant eux, mais sans jamais montrer que cela pouvait m’affecter. Je tenais à ce poste qui me permettait de rester proche de mon fils, qui me permettait de l’emmener ou le récupérer à l’école selon les jours, qui avait tout de même la flexibilité suffisante pour que je puisse si besoin aller le récupérer s’il était malade ou qu’il y ait une quelconque urgence. Cette empathie pour ma vie personnelle me faisait accepter le reste, leur manque de considération et tout ce qui s’en suivait ; le salaire aussi rendait la pilule plus facile à avaler.
De toute manière, j’étais ce matin-là bien plus armé pour cette journée de travail que d’accoutumée.
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Après avoir nettoyé les cages, j’avais été assigné au répertoriage de la réserve. Faire l’inventaire m’avait pris le restant de la matinée. J’étais parvenu à conserver ma motivation en fredonnant, en égayant un peu l’atmosphère dans cette pièce close. A certains moments, j’ai même dansé un peu, porté par l’ambiance, par l’énergie que j’essayais d’y mettre. Sans surprise, j’ai été gratifié de quelque regard désapprobateur – je dirais même méprisant, à ce niveau-là – des collègues qui ont passé la porte pour se servir et qui m’ont, par conséquent, entendu chantonner des airs de comédie musicale. Je me fichais de ce qu’ils pouvaient en penser, je faisais le travail qu’on me donnait sans broncher, et je le faisais avec rigueur, qu’importe que je chante ou pas. A bien y repenser, je pense qu’ils en avaient conscience car, au-delà des œillades et des haussements d’épaules, je n’avais jamais eu de reproche direct m’ayant été adressé concernant ma manière de travailler. Je n’avais rien à me reprocher, tout simplement. Il ne s’agissait en aucun cas de provocation, je ne jouais pas dans cette cour. Je n'ai jamais vu l’intérêt d’envenimer les choses, si l’objectif est que la situation s’améliore. A quel moment jeter de l’essence sur un feu peut-il aider à l’éteindre ? Je me suis toujours contenté d’être moi, sans forcer quelconque trait pour déplaire volontairement, mais sans non plus jamais m’éteindre ou m’effacer pour plaire. Qu’importe la manière dont je tournerai ça, ça sonnera toujours prétentieux : j’ai toujours eu confiance en qui j’étais, en qui je suis. Cela a dû jouer dans le fait de ne jamais avoir reçu de remarque sur ma manière de travailler. Si j’avais été plus fragile, niveau estime de soi, ils m’auraient possiblement ouvertement piétiné.
En somme, heureusement ma fierté me rendait suffisamment solide pour tenir dans un tel environnement. A cette époque, je considérais mon épanouissement professionnel comme totalement accessoire. Tim était mon unique priorité, la seule chose qui importait. Il demeure ma principale priorité, c’est une chose qui ne changera jamais. Mais disons que je faisais tous les sacrifices possibles pour lui, même ceux qui n’étaient pas nécessaires. Ma résilience au sein de ce cabinet vétérinaire n’en était qu’un des nombreux exemples. Au moins, faire tout ceci pour mon fils y donnait tout son sens, je n’ai donc aucun regret. Ces moments m’ont permis d’avoir d’autres choses : une relation privilégiée avec mon fils, du temps pour moi, un approfondissement des liens avec mes pokémons, en particulier Augustin. Le Symbios est resté mon binôme de travail, malgré les tâches à des années-lumière de ce que nous faisions lors de mes études. Systématiquement volontaire, jamais à se plaindre, il était un exemple au quotidien, un réel appui, un véritable partenaire. Nous étions là, à finir cet inventaire qui nous avait pris la matinée presque complète. Je m’interrogeais sur ce qui m’attendrait cet après-midi, sur ce qui allait m’être demandé.
489 mots
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La journée avançait et, comme à leur habitude, les autres vétérinaires prenaient leur pause déjeuner. Ils profitaient du moment creux de la journée, lorsque quasiment personne ne venait, pour prendre leur repas ensemble, ce qui me permettait d’être à l’accueil. Mes interactions avec des dresseurs relevaient de l’exceptionnel, et il s’agissait la plupart du temps de conseils pour des croquettes, ou pour des traitements contre les puces. Les encore plus rares fois où un pokémon a été apporté, j’ai très vite été mis sur la touche par un de mes collègues ayant fini son repas. Il devait y avoir un vétérinaire de disponible en permanence, et c’était moi pendant cette période creuse.
Seulement, ce jour-là, tandis que je communiquais à Augustin mon angoisse parentale du moment, un homme a passé les portes automatiques de la clinique. Je le regarde s’approcher du comptoir où je me trouve. Plutôt grand, blond, mais surtout le pas pressé et la mine anxieuse. « Bonjour. Il serait possible de jeter un coup d’œil à ma Pashmilla, s’il-vous-plait ? Je crois qu’elle s’est blessée. » L’occasion d’intervenir médicalement se présentait enfin à moi ; j’essayais cependant de dissimuler mon enthousiasme, car la situation n’avait rien de réjouissante. Au contraire, je me montrais parfaitement calme, pour éviter d’inquiéter davantage cet homme. « Bien sûr. Vous pouvez la sortir de sa pokéball s’il-vous-plaît, afin que je puisse l’examiner. Racontez-moi dans quelles circonstances elle s’est blessée. » Si j’avais suivi la procédure, j’aurais dû ausculter la Pashmilla dans une des salles de consultation. Le problème résidait dans l’impossibilité de laisser l’accueil vide, et je ne pouvais aller chercher l’un des autres vétérinaires. A cela s’ajoutait le fait que je n’en avais pas spécialement envie, de peur que l’on vienne me retirer ce cas des mains.
Face à Augustin et moi, l’homme se hâtait de saisir la pokéball à sa ceinture et d’en libérer la Pashmilla qui se tenait désormais sur le comptoir. En effet, elle semblait mal en point. Relevant le regard vers son dresseur, je l’invitais à m’expliquer ce qu’il s’était passé. « « Nous étions en mission, un problème de surpopulation de Bleuseilles à Kickenham. On s’est fait surprendre par un groupe qui s’est envolé sur nous, qui nous a chargés, et elle a fait une mauvaise chute. » Je pouvais voir qu’il contenait son inquiétude, pour son pokémon, pour éviter de la lui partager. La Pashmilla avait donc subi l’assaut d’une horde de Bleuseilles. L’homme aussi. Je n'y avais pas prêté attention jusque-là, mais je pouvais désormais constater l’état de ses vêtements, salis, déchirés par endroits. Cela expliquait l’état général du type normal, même si je restais préoccupé par cette histoire de mauvaise chute. J’ai très vite été interpelé par sa patte droite, qu’elle tenait contre elle. « Hey. Tu veux bien me laisser voir ta patte ? Elle te fait mal ? » Je ne tenais surtout pas à la brusquer, à prendre le risque de toucher si jamais c’était douloureux. La Pashmilla était méfiante, ce qui était loin d’être inhabituel pour un pokémon en souffrance face à un parfait inconnu. Elle se tourna cependant pour me permettre d’observer de plus près.
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Ma première constatation était l’enflure de la patte, je palpai avec précaution, ne souhaitant pas faire mal à la Pashmilla. Bien que la blessure me semblât musculaire, je ne souhaitais pas m’avancer outre mesure quant à mon diagnostic. Il valait mieux être certain d’éliminer certaines hypothèses. « Est-ce que vous me permettez de faire une radio, pour m’assurer que rien n’est cassé ? » J’ai pu lire l’expression première de soulagement sur le visage de cet homme. « Bien sûr, faites. » Je commençai alors à préparer ma patiente pour la conduire en salle d’examen. Je ne m’attendais pas, en faisant demi-tour, à me retrouver face à l’un de mes collègues, Devon Spatz. « Je vais prendre en charge ce patient, merci Edouard. » C’était peut-être égoïste, mais j’avais envie de poursuivre avec la Pashmilla, j’avais – pour une fois – la sensation de faire le métier que j’étais venu exercer. J’étais déçu de voir Spatz me prendre ma patiente. Frustré également.
« Excusez-moi, je suis le dresseur de cette Pashmilla, j’aurais juste une question. Est-ce que vous considérez monsieur comme compétent ? » Je tournai la tête en direction dudit dresseur, surpris de son intervention. Je n’étais d’ailleurs pas le seul à être pris de court. « Euh… Oui, bien sûr oui. »« Dans ce cas, je préfèrerais qu’il continue de prendre en charge ma Pashmilla. » Spatz comme moi ne nous attendions pas à un tel revirement de situation, et je faisais mon possible pour réprimer l’immense sourire qui tendait à se dessiner sur mon visage. Je me doutais de la vexation que mon collègue faisait en sorte de dissimuler et ne tenais en aucun cas à envenimer la situation. Spatz fit un pas de côté pour s’écarter, tandis que je repris ma route en direction de la salle d’examen, la Pashmilla dans les bras, suivi par Augustin et par le dresseur.
J’attendis de refermer la porte derrière moi pour exprimer ma gratitude. « Merci de votre confiance. » Je constatai un haussement d’épaule, ainsi qu’un léger sourire face à moi. « Je pense que c’était également dans l’intérêt de mon pokémon. » Cela n’était en rien surprenant, pour autant, je continuais de prendre cela comme une victoire personnelle. Si je n’avais pas été moi, avec mon attitude et mon professionnalisme, il aurait totalement pu opter pour Spatz. « Mais je comprends ce que c’est. Je n’apprécierais pas de voir quelqu’un envoyé pour faire la mission qu’on m’a confié à ma place. » Tandis que je poursuivais les préparatifs pour l’examen, je repensais aux éléments que j’avais pu accumuler concernant ce dresseur. Tout pointait en direction d’un ranger, ce dont je souhaitais m’assurer. Cela pouvait, d’une certaine manière, influencer la convalescence de la Pashmilla. « Ranger ? »« Ranger Gillian Cosma. » Je ne puis me retenir de répondre sur le même ton. « Véto Eddie de Léongrand. » Mais je fus rapidement rappelé à la réalité par la Pashmilla, soudainement prise par un spasme de douleur. « Gus, s’il-te-plaît. » Le Symbios s’approcha et plaça ses mains au-dessus du pokémon normal. La capacité Balance, connue et maîtrisée par Augustin, permettait de partager la douleur entre les deux pokémons. Ce n’était pas la solution la plus satisfaisante, mais elle avait le mérite d’éviter de passer par des médicaments aux possibles effets secondaires dévastateurs pour traiter la douleur. J’entraînais à l’époque d’autres pokémons pour m’assister, mais Gaston et Pacôme n’étaient pas encore prêts pour travailler avec moi. Augustin m’accompagnait déjà avant que j’arrive en école vétérinaire, il savait ce qu’il faisait, et la Pashmilla fut bien vite apaisée. « Je vous laisse attendre ici, le temps de passer la radio. »
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BALL UTILISÉE : Pokéball (21 → 20) VOTRE PLPF : Symbios niv.40 (0/4) NOMBRE DE TENTATIVES DE CAPTURE : 0 MEDAILLE DE SPÉCIALISTE A APPLIQUER : // POKEMON GAGNANT L'XP : Anorith niv.06 (0/1)
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[spoiler=Modé offi][b]ACTION(S) :[/b] (dans l'ordre de vitesse) [b]ALTÉRATION(S) DE STATUT ?[/b] [b]PV RESTANTS DES POKEMON :[/b] [b]AIDE XP :[/b] [b]SPRITES :[/b] [b]STATS[/b] [/spoiler]
La nervosité de la Pashmilla était perceptible, bien qu’elle restât calme. Augustin et moi avions pu pratiquer ce genre d’examen avec des pokémons bien moins calmes au cours de mes études vétérinaires. Certes, cela faisait un petit bout de temps – depuis mon arrivée dans cette clinique – que je n’avais pas mis les pieds en salle de radiologie pour autre chose que des tâches annexes, mais je pouvais constater que je n’avais pas perdu la main. Encore heureux. Une fois la radio faite, je raccompagnai la Pashmilla auprès de son dresseur. Il fallait patienter encore une quinzaine de minutes pour que l’image se fixe. « Voilà. Elle a géré ça comme une cheffe. » S’il y a une chose à savoir, lorsqu’on travaille dans le milieu vétérinaire, c’est que la plupart des pokémons domestiqués fonctionnent comme des enfants. Il faut leur montrer qu’ils peuvent nous faire confiance, qu’on est vraiment là pour eux et que, non, ce qu’ils font n'est pas facile alors c’est très courageux de leur part. Les actes médicaux doivent être réalisés dans un environnement sécurisant, avec du personnel sécurisant, et je m’employais à l’être. « Merci. »« Je vous laisse patienter quelques minutes, le temps qu’on ait les résultats. » Je n’insistai pas davantage et fis demi-tour pour retourner en salle d’examen, suivi d’Augustin. Je devais ranger et nettoyer l’espace de sorte qu’il puisse être utilisé par un autre vétérinaire à ma suite. Il s’agit du b.a.-ba, nous étions tous pointilleux là-dessus. Il n’y a rien de pire que d’arriver dans une salle qui n’est pas préparée et devoir effectuer les rangements ainsi que la désinfection alors qu’on n’a pas forcément le temps pour ça, étant donné qu’on arrive avec un patient. Mais bon, des fois, dans l’urgence, ce n’est pas non plus possible de nettoyer derrière soi.
Un peu plus d’une dizaine de minutes plus tard, j’avais les radios en main. Il ne fallut pas bien longtemps pour constater que tout était en ordre, que la patte n’avait pas été cassée dans la chute, qu’il n’y avait pas de lésion au niveau de l’articulation non plus. C’était assez rassurant. Pour autant, je m’interrogeais. Si la palpation m’avait permis de réfuter l’hypothèse du claquage ou de l’entorse, les options restantes n’étaient pas multiples mais je préférais assurer mes arrières. Ainsi, je revins vers le ranger, lui expliquant que la radio ne montrait pas de fracture. « Est-ce que vous acceptez que je pratique une échographie en complément, pour m’assurer de mon diagnostic ? » Diagnostic que je n’avais pas encore formulé, mais je songeais à une élongation musculaire. « Oui, allez-y. »« Je vous laisse me suivre. » Nous nous dirigeâmes vers une salle de consultation libre, et la Pashmilla prit place sur la table d’auscultation. Il était indispensable de raser le pelage du type normal pour pratiquer l’échographie sur la zone concernée. Même si le poil repoussera, les Pashmillas sont d’une nature assez maniaque, donc ne pas avoir le poil de la même longueur pouvait s’avérer stressant pour ma patiente, après coup. Il fallait malheureusement bien en passer par là. Une petite tonte à blanc, en faisant attention de ne pas appuyer, et c’était parti pour le gel échographique. « Attention, c’est un peu froid, mais il est important que tu ne bouges pas. » L’échographe finissait de l’allumer tandis que j’appliquai le gel, puis la sonde. « Alors… Comme vous pouvez le voir, ici, nous avons le muscle. » Je pointais la zone au ranger sur l’écran. Je n’étais pas un fan des examens se déroulant dans le silence, et rendre l’échographie didactique faisait partie de mes stratégies pour converser. « Bon, pas d’hématome intramusculaire, sinon, on verrait… » J’ai expliqué un peu longuement, mais la conclusion de tout ceci correspondait à l’hypothèse que j’avais formulée, à savoir l’élongation musculaire.