A l’extrême Est de la région d’Alola, au large d’Akala, se trouve une petite île isolée du reste de l’archipel : Puwaï. Encerclée par une mer turquoise, une immense jungle recouvre la quasi-intégralité de l’île, le reste n’étant que plage de sable blanc. Pendant très longtemps, cet îlot a été totalement inconnu. Mais il y a de cela un siècle et demi, un célèbre explorateur – Peter Robinson – est parvenu à fouler la terre de ce lieu. Cependant, cet homme était considéré à l’époque comme un excentrique : il se refusait à voir cette terre colonisée et exploitée par l’Homme. Il se revendiqua alors propriétaire de l’île, et pour un pauvre bout de terre perdu à des heures en bateau d’une des îles principales d’Alola, personne ne vint le contredire. Aujourd’hui, l’île est gouvernée par une descendante directe de cet explorateur et elle suit la route tracée par son aïeul. Ainsi, la population présente ne se résume qu’à une communauté composée d’une dizaine de personnes - et encore - qui résident à l’année sur l’île. Et pour ne pas nuire à cette terre d’accueil, ils se sont installés à l’extérieur de l’île, en bâtissant un village constitué de plusieurs cahutes en bois sur pilotis inspiré du Village Flottant, de Pacifiville et de Papeloa. L’écologie et le respect de l’environnement est au centre de leur mode de vie, totalement éco-responsable. Culture de provisions raisonnée, bannissement du plastique, recyclage, réduction de la consommation d’énergie sont les préoccupations majeures des habitants de l’île, proches d’une autarcie totale qui est leur objectif.

L’héritage laissé par la famille Robinson ne se limite cependant pas qu’à cela. L’ancêtre découvreur et premier gouverneur de l’île avait une passion particulière : les flux migratoires de Pokémon. Il trouvait cela fascinant de pouvoir découvrir un Pokémon sauvage hors de la région dans laquelle il est supposé vivre. Cette passion s’est transmise de génération en génération et, avec le temps, ce phénomène s’est trouvé un nom : l’éthologie. Ainsi, la famille Robinson constitua les rangs des premiers éthologues et ils firent de leur île un point de chute pour tous ceux partageant cet attrait. Au début, il ne s’agissait que de trois ou quatre autres amateurs, mais la communauté des éthologues n’a fait que croître au fil des ans. Maintenant, il y a toujours au minimum une dizaine de ces aventuriers de passage sur l’île, venus pour rencontrer leurs homologues du monde entier et pour échanger leurs expériences et découvertes. Tout est fait pour que cet endroit soit un passage obligatoire pour tout éthologue qui se respecte. Et c’est d’ailleurs dans ce sens que le petit hameau s’est développé, pour accueillir de la meilleure des manières ceux qui partagent cette passion des migrations. Ils se refusent cependant à toute fin touristique, c’est pourquoi l’île est fermée au public. Ils n’acceptent donc que les titulaires d’une carte d’éthologue ainsi que leurs éventuels conjoints et enfants, pas davantage. Personne d’autre.

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Si vous exercez la profession d'éthologue, voici les lieux importants de Puwaï :

• La salle commune : Située au centre de la plateforme flottante, la salle commune est le lieu où toute la vie du hameau se déroule. Les cases n'étant utilisées que pour dormir, tout le reste se passe ici. Il y aura toujours quelqu'un, toujours un peu d'animation. C'est ici que se prennent tous les repas, ensemble, et que les discussions se font. Il s'agit d'un immense espace dont le toit est formé de feuilles de palmier tressées puis séchées de sorte à rendre le tout hermétique. A l'intérieur, tout le confort rustique qu'il est possible d'avoir : de grandes tables, des chaises et surtout un foyer au milieu de tout cela, pour que tous puissent profiter de la chaleur d'un grand feu et surtout du doux fumet qui pourra émaner de la marmite de Pedro (le cuisinier attitré de l'île) à l'approche des repas.
  
  
• L'Observatoire : Le point en hauteur de l'îlot flottant. Après avoir quelque peu escaladé cette tour de bois, vous aurez accès à une plateforme à l'abri de la pluie, du soleil et de ce qui peut gêner ceux qui voudraient profiter de la vue. De là, vous pourrez observer l'île de Puwaï avec vos jumelles et chercher quelque espèce locale dans la forêt tropicale, ou bien observer, tout à l'opposé, l'horizon jusqu'à Akala. Cela peut également vous permettre de vous allonger là, une fois la nuit tombée, pour admirer les étoiles sans être dérangé par l'éclairage artificiel que l'on retrouve dans les villes.
  
  
• Les Archives : La petite case tenue par Mémé Maggie est un concentré d'histoire. A l'intérieur de cette cahute, vous retrouvez tous les éléments papiers relevés à propos des éthologies depuis la fondation de ce comité d'éthologues. Tout est classé par année, puis par région. A vous de venir puiser dans cette fontaine de connaissances, de venir chercher l'apparition d'un Pokémon en un lieu précis. Toute recherche ne pourra être que manuelle, car rien n'a été numérisé. C'est également sur vous, éthologue d'aujourd'hui, que repose la continuité de l'histoire que raconte ces archives, car il vous faudra apporter à Mémé Maggie les éthologies que vous aurez l'occasion d'observer, pour contribuer vous aussi à cette part d'histoire du pokémonde.
  
  
• L'atelier de Pedro : Dans cette cahute un peu plus grande que les autres, quatre plans de travail, avec des sources de feu et des chaudrons. C'est ici que Pedro donne des cours de cuisine à partir des ingrédients récoltés sur l'île. Tous les matins, de 10 heures à midi, vous apprendrez à préparer un repas pour vous, pour vos Pokémon ou bien des appâts pour attirer des Pokémon sauvages par exemple. Vous aurez également l'occasion de participer à la préparation du déjeuner de toute l'île.
  
  
• Les cases : Au nombre de cinq, les cases sont de petites cabanes de bois sur pilotis, comme le reste de l'îlot artificiel. Elles sont cependant bien isolées de tout, sauf peut-être de l'humidité, forcément. Vous y trouverez un confort plutôt rustique, et plusieurs lits dans une même case. Si vous souhaitez rester pour la nuit, vous devrez oublier l'intimité, à moins que vous ne puissiez vous arranger avec les autres. Il y a quatre à cinq lits par case, ainsi que des placards. Rien de plus, la vie de ne passe pas enfermé tout seul ici, mais bien en communauté. Vous ne ferez ici que dormir, en principe.
  
  
• Les sources chaudes : L'île de Puwaï, comme toutes les îles d'Alola, a un passé volcanique. Ici, l'activité n'est pas totalement éteinte. Il n'y a pas de volcan, donc pas d'éruption possible, mais de l'eau circule non loin de poches de magma, la réchauffant avant qu'elle ne vienne s'écouler dans des cuves rocheuses lissées pas l'érosion. Des sources chaudes se sont naturellement formées, par succession de bassins, dans une crique isolée (à l'abri des regards de l'Observatoire), et sont accessibles par tous. Les bains qu'on y prend sont revigorants, surtout qu'il s'agit d'eau douce ! Ici, calme et zénitude règnent.

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Si vous venez sur l'île de Puwaï, voici les habitants de l'îlot artificiel qui lui est adjoint :

• Anne-Lise Robinson : Âgée d'une cinquantaine d'années, Anne-Lise Robinson descend d'une longue lignée d'éthologues. Elle a embrassé la passion familiale et est l'actuelle gouverneure de l'île de Puwaï. Elle défend avec vigueur les intérêts de son île et la protège de toute menace extérieure. Elle gère par ailleurs toutes les finances de Puwaï.
  
  
• Magdalena Antiguo : Appelée communément Mémé Maggie par tous les habitants de l'île, cette femme de quatre-vingts-trois ans est un puits de savoir. Ses connaissances sur l'historique de l'éthologie sont sans égal, c'est d'ailleurs pourquoi c'est elle qui gère les archives éthologiques sur l'île. Si elle ne lit pas les recueils d'antan, vous la trouverez à discuter bons petits plats avec Pedro.
  
  
• Pedro Alvez : Trentenaire passionné par les méthodes d'agriculture éco-responsable, il a incorporé sur l'île toutes les nouvelles techniques écologiques pour assurer l'auto-suffisance de l'île en approvisionnement alimentaire. C'est également un excellent cuisinier qui n'hésite pas à partager son savoir en organisant des cours de cuisine tous les matins. Il est d'ailleurs à l'origine de nombreuses recettes d'appâts pour Pokémon sauvages.
  
  
• Cécile Alvez : Tout aussi intéressée par le travail de la terre que son mari, Cécile est une femme qui s'occupe également de l'aspect agriculture de l'île. En parallèle de cela, elle fabrique ses propres jus et alcools à partir des baies et autres fruits récoltés. Le soir, elle prépare des cocktails aux multiples saveurs pour les éthologues de passage dans la salle commune.
  
  
• Daniel Brillant : Cet homme de quarante-cinq ans est un fanatique des spécimens chromatiques. Il aime tout ce qui brille - pour ne pas faire défaut à son nom - ainsi que les couleurs atypiques. Il s'est donné le titre de Shasseur (avec un grand S), et part souvent en vadrouille à la recherche de nouveaux Pokémon aux couleurs anormales.
  
  
• Sasha Reinhardt : Jeune femme proche des trente ans, Sasha est une chercheuse férue de légendes et mythes en tout genre. Pour elle, pas de doute, ils existent, tous. C'est pourquoi elle récupère toutes les informations qu'elle peut trouver à leur sujet, dans le but de partir à leur recherche et de les trouver. Simplement pour avoir la chance de les observer, elle n'a pas d'autre prétention.
  
  
• Medhi Katfi : Arrivé ici en même temps que ses amis Pedro et Cécile, Medhi est un éthologue d'un genre particulier : son attrait principal concerne les fossiles. Il est incollable sur ces espèces disparues et sur les méthodes de réanimation de ces fossiles. Il est également un fervent militant de leur réintroduction en milieu naturel. Sinon, c'est un manuel qui se rend utile en faisant toutes les tâches de bricolage, de réparation et d'amélioration de l'îlot.
  
  
• Jessica Henfield : Dernière arrivée sur l'île, Jessica est une jeune dresseuse d'à peine vingt ans. Elle s'intéresse aux combats éthiques mais surtout à la médication par les plantes. Au-delà de ça, elle est une amatrice des Pokémon de type eau, ayant une connaissance approfondie des modes de vie de nombreuses espèces de ce type. C'est pourquoi elle est devenue une éthologue spécialiste du type eau et tient un registre de tous les autres éthologues ayant une spécialité de type afin de leur permettre de se rencontrer et d'avoir de longues discussions passionnantes sur leur type favori.