Ce matin, je me lève comme à mon habitude, aux aurores, réveillée par les chants des différentes chouettes qui traversent les couloirs du château, afin de délivrer lettres et paquets aux différents destinataires ; élèves, professeurs. Il fait encore nuit noire dans ma chambre, je décide donc de remédier à ça en utilisant le sort lumos, et d’un geste délicat du poignet, ma baguette s’allume en son extrémité, baguette que je garde toujours à proximité, soit son mon oreiller ou sur ma table de nuit. Je remarque que ma colocataire n’est pas dans son lit, encore une fois. Il faut dire que c’est une jeune fille assez frivole, qui arrive avec une certaine aisance à se faufiler dans l’aile des garçons pendant la nuit, lorsque le gardien est occupé à faire une partie de sa ronde à l’autre bout du château. Il faudra un jour qu’elle m’apprenne par quels couloirs elle passe, car ils sont tous truffés de tableaux vivants qui ont pour unique occupation de surveiller les vas et viens des élèves de l’école.
Après une douche bien chaude, je décide de me vêtir de ma plus belle robe, celle qu’on porte lors des grandes occasions, je l’adore tellement qu’elle quitte rarement sa housse de protection transparente à paillettes. Longue, fine, en satin noir et or, une fierté que portent tous les élèves de la maison Poufsouffle. Je natte mes longs cheveux bruns et y ajoute au bout un joli noeud doré, afin de rappeler les couleurs de ma tenue. Je suis prête et tellement excitée, car aujourd’hui, c’est la remise des diplômes du BUSE, le Brevet Universel de Sorcellerie Élémentaire. Et oui, cela fait déjà sept ans que j’ai intégré Poudlard, que de péripéties. À la rentrée prochaine, j’intègre l’université des sciences magizoologiques, dans un endroit tenu secret au milieu de la forêt amazonienne. Je suis une des rares à avoir choisi cette voie. Poudlard enseigne très peu de choses sur les animaux magiques qui entourent notre école et pourtant, je me suis prise de passion pour eux. Dès mon plus jeune âge, je vouais déjà une adoration pour les animaux sur monde moldu, je me souviens qu’étant petite, j’avais un chien, un cocker plus précisément, il s’appelait Roscoff, comme une célèbre ville française où mes parents se sont rencontrés il y a trente-cinq ans.
Poudlard va me manquer. Ses escaliers, ses jardins, ses cours et même ses examens, oui oui, je me surprends moi-même à dire cela. Mais surtout, mes amis. Nous avons grandis ensemble, ils font partis de ma famille, et même si nous sommes pas de la même maison, j’ai pu apprendre que ce n’est pas le choixpeau qui détermine les frontières de l’amitié. La maison serpentard a toujours eu mauvaise réputation, pourtant, ma meilleure amie, Lana, en est membre et vous ne rencontrerez jamais une fille plus intelligente, intègre et douce qu’elle. Elle va tellement me manquer. D’ailleurs il est quelle heure ? Oh merde, je dois la rejoindre dans la salle de divination dans dix minutes, vite vite, mes chaussures, où j’ai mis mes chaussures ? On s’est promis, pour notre dernier jour, de lire une dernière fois les marcs de café. Avant chaque grande épreuve, c’est notre rituel, cela nous a toujours porté chance. Je cours, je vole, je me télépor … ah non mince, c’est vrai, pas de magie dans l’enceinte de l’école. J’y suis enfin.
Mia - « Lana, je suis là ! Ça va ? » Lana - « Tu as failli être en retard, comme d’hab ! Prête ? » Mia - « Prête. »
582 mots
Modération:
- Utilisation d'un Miel pour faire apparaître un pokémon type dragon, pilier céleste niveau 2 (5>4) - Utilisation de 2 pommes d'or (15>13) - (hrp) Évolution de Draby S directement en Drattak S
[spoiler=Capture] [b]BALL UTILISÉE :[/b] [b]VOTRE PLPF :[/b] [b]NOMBRE DE TENTATIVES DE CAPTURE :[/b] (excluant celle-ci) [b]MEDAILLE DE SPÉCIALISTE A APPLIQUER :[/b] (rang de votre médaille) [b]POKEMON GAGNANT L'XP :[/b] [/spoiler]
Code:
[spoiler=Fuite][b]TENTATIVE DE FUITE : 1 ou 2[/b] [b]POKEMON GAGNANT L'XP SI FUITE REUSSIE :[/b][/spoiler]
Code:
[spoiler=Modé offi][b]ACTION(S) :[/b] (dans l'ordre de vitesse) [b]ALTÉRATION(S) DE STATUT ?[/b] [b]PV RESTANTS DES POKEMON :[/b] [b]AIDE XP :[/b] [b]SPRITES :[/b] [b]STATS[/b] [/spoiler]
Il y a quelques jours, j’ai reçu un appel de Hoenn TV, la chaine de télévision régionale. Quand la secrétaire s’est présenté, j’ai d’abord cru à un canular, j’ai réfléchi quelques secondes à qui pourrait me faire ce genre de blague, ma soeur ? ma meilleure amie ? ma mère ? non pas du tout leur genre. Faisant face à un gros blanc, ladite secrétaire m’a relancé de sa petite voix fluette d’un « Mademoiselle Jovanovic, vous êtes toujours là ? » afin de me ramener à la réalité. Elle m’a expliqué que le responsable de « La Matinale des Champions » avait été, apparemment, ébloui par ma dernière prestation dans l’arène de Vermilava et qu’il souhaitait me poser quelques questions face caméras. Je le connais cette matinale, elle est très suivie par les dresseurs de la région, mais aussi de nos voisins d’autres contrées, je la regardais parfois en mangeant mon petit déjeuner quand j’étais plus jeune, mais il me semblait qu’ils n’interviewaient que des champions d’arène, des dresseurs sur le départ de la ligue pokémon ou l’ayant déjà vaincue. Je ne me suis pas méfiée, j’ai accepté l’invitation avec plaisir et dans les minutes qui suivirent la fin de l’appel, j’ai reçu un mail de la production contenant le pass d’accès, les modalités d’accès aux studios ainsi que deux billets de train pour la capitale, un à mon nom, et l’autre … au nom d’Amana … c’est bizarre car il m’a pas semblé avoir parlé de lui pendant l’échange téléphonique.
Amana - « C’est vraiment sympa à la production que m’avoir invité aussi ! Tu te sens prête Mia ? »
Mia - « Oh bah oui, je suis tellement maquillée que ma peau a du mal à respirer, mais sinon oui ça va … »
Renald - « Bonjour à vous deux, merci d’avoir accepté l’invitation. Mademoiselle Jovanovic, un plaisir, Monsieur Brando, un honneur de vous rencontrer ! Maquilleurs, ajustez le teint de Monsieur Brando s’il vous plaît ! »
Renald, c’est le présentateur de la matinale, il est beaucoup plus impressionnant en vrai. Quand on le voit à la télévision, il paraît tellement sympathique et accessible. Je ne sais pas si c’est le stress du direct qui me rend parano, mais il me semble l’avoir entendu demander aux équipes de maquiller mon compagnon.
Amana - « Oh, vous voulez que je passe aussi à l’antenne ? Je croyais que Mia était la star du jour ? »
Renald - « Eh bien oui, vous êtes un couple non ? Vous êtes tellement beaux tout les deux, ça va plaire aux téléspectateurs. »
J’avais donc bien entendu la demande du « chef », cela ne me dérange pas, au contraire, le fait d’avoir Amana près de moi va me rassurer et me détendre un peu car quand je suis sous le coup de la pression, il m’arrive de dire des choses complètement hors contexte. J’espère qu’Amana sera à l’affût pour rectifier le tirs, ou plutôt les tirs.
Régie - « Installez-vous vite. Antenne dans 4 … 3 … 2 … 1 et … vous êtes en direct. »
Renald - « Bonjour à tous et bienvenue dans La Matinale des Champions ! Aujourd’hui nous accueillons Mia Jovanovic, originaire de Clémenti-Ville. Bienvenue sur le plateau Mia. »
Mia - « Bonjour Renald et merci de me recevoir. C’est ça, je suis originaire de Clémenti-Ville, où ma maman y tient une très jolie boutique de fleurs, si jamais vous avez l’occasion de vous y rendre, c’est magnifique ! »
Renald - « Super ! Et à ses côtés, le champion de l’arène de de Papeloa, dans la région d’Unys, Amana Brando, bonjour Amana, comment vous allez aujourd’hui, première fois sur un plateau d’Hoenn ? »
Amana - « Bonjour Renald, un plaisir d’être ici ! Je vais bien, je suis ravi d’accompagner ma compagne pour sa première interview, je suis surtout là pour la soutenir ! »
Renald - « Nous sommes plus que ravis d’entendre cela. Et oui, vous formez un très joli couple ! Comment c’est Mia, d’être la compagne d’un champion d’arène ? Amana doit être très courtisé par la gente féminine, il a du pouvoir, il est plutôt beau garçon, pas trop dur au quotidien ? »
La question de connard. Je m’attendais un peu à ce qu’il me pose des questions sur Amana, car l’information de notre couple est publique depuis un an, mais pas qu’il s’immisce aussi profondément dans notre intimité et tente de me déstabiliser de la sorte.
Mia - « Vous savez Renald, former un couple, c’est avant tout une histoire de confiance. Amana est quelqu’un d’honnête, intègre et débordant d’amour pour les choses qui lui tiennent à coeur, que ce soit pour le travail ou sa vie intime. Et j’insiste sur le terme intimité. »
Renald - « On ne peut qu’espérer que cela dure ! Je le répète, vous allez très bien ensemble et je suis sûr que nos téléspectateurs seront d’accord avec moi. Amana, je me tourne vers vous à présent. Je constate que votre compagne a du caractère, cela vous aide t-il au quotidien afin de maintenir vos objectifs de performance en tant que champion ? »
Amana - « Mia a certes du caractère, comme tout être humain, ce n’est pas quelque chose de négatif, pour une femme, au contraire. Je suppose que vous avez connu, Renald, une époque où les femmes n’étaient bonnes qu’à rester à la maison et être la soumise de leur mari. »
Dans ta face Renaldo.
Amana - « Heureusement les temps ont évolué et une femme peut aujourd’hui avoir du caractère, porter un pantalon au même titre qu’une mini-jupe sans que cela soit pointé du doigt. »
Renald - « Je vous remercie pour ce discours engagé en faveur des femmes, c’est très touchant. »
Amana - « Je rajouterai même que le caractère de feu de Mia lui a récemment permis de décrocher son quatrième badge d’arène, félicitations ma chèrie. »
Renald - « Bien sûr, j’allais y venir. Mia, vous décrochez les badges à une vitesse qui impressionne le public. À cette vitesse, vous atteindrez la ligue en un temps record, comment sont constituées vos séances d’entrainement ? »
Le reste de l’interview s’est mieux terminée qu’elle n’a commencée, avec des questions banales et une conclusion tout aussi banale. À la fin, Renald ne s’est pas excusé, même si Amana lui a bien faire comprendre qu’il avait été trop loin dans ses questions, qui n’avaient aucun rapport avec le sujet initialement prévu. Mon chéri à l’habitude des interview, heureusement qu’il était là pour réorienter le sujet. Je ne pense pas que Renald me réinvitera de sitôt.
Mia - « Quel connard ce Renald. Il s’est servit de moi pour t’avoir sur le plateau et avoir des informations sur notre couple que les tabloïds n’arrivent pas à avoir depuis notre officialisation. Je n’y mettrai plus jamais les pieds. »
Amana - « J’avoue. C’est la rançon du succès que veux-tu. Les médias sont malveillants, j’aurai du te prévenir avant. Mais sache que tu as été superbe à l’antenne et je serai toujours là pour te protéger contre ce genre d’énergumène. »
Mia - « Mon sauveur. »
1115 mots
TENTATIVE DE FUITE : 2 (flûte noire, dernière utilisation 12/12/22) POKEMON GAGNANT L'XP SI FUITE RÉUSSIE : Insécateur S lvl18
Le membre 'Mia Jovanovic' a effectué l'action suivante : Lancer de dés
'[MOD] Fuite n°2' :
avatar Cori Cometti ; signature Alan White.
Formulaires de modérations:
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[spoiler=Capture] [b]BALL UTILISÉE :[/b] [b]VOTRE PLPF :[/b] [b]NOMBRE DE TENTATIVES DE CAPTURE :[/b] (excluant celle-ci) [b]MEDAILLE DE SPÉCIALISTE A APPLIQUER :[/b] (rang de votre médaille) [b]POKEMON GAGNANT L'XP :[/b] [/spoiler]
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[spoiler=Fuite][b]TENTATIVE DE FUITE : 1 ou 2[/b] [b]POKEMON GAGNANT L'XP SI FUITE REUSSIE :[/b][/spoiler]
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[spoiler=Modé offi][b]ACTION(S) :[/b] (dans l'ordre de vitesse) [b]ALTÉRATION(S) DE STATUT ?[/b] [b]PV RESTANTS DES POKEMON :[/b] [b]AIDE XP :[/b] [b]SPRITES :[/b] [b]STATS[/b] [/spoiler]
Ça fait un bail que j’ai pas mis les pieds à Sinnoh. Avec Papa, nous nous appelons rarement, je crois que la dernière fois que je l’ai eu au téléphone, c’était pour mon anniversaire, il y a quatre mois. J’ai donc été surprise lorsqu’il m’a appelé la semaine dernière. Je ne fêtais ni mes vingt-six ans, ce n’était pas non plus le jour de mon éphéméride, j’ai tout de suite cru à une mauvaise nouvelle, mais non, rien de tout cela. Il m’a invité à lui rendre visite chez lui, car ils organisent une journée portes ouvertes à son boulot ; au QG de la police de Sinnoh, à Féli-Cité.
Lorsque je suis sortie du train qui m’a emmené à Féli-Cité, il était là, m’attendant sur le quai, vêtu de son habituel long trench noir corbeau et affublé d’un béret marron en cuir de vachette souple. Il ne change donc jamais de style, d’aussi loin que je me rappelle, il a toujours aimé s’habiller de la sorte, dans le privé comme au travail.
Bronislaw - « Bonjour Mia, tu as fait bon voyage ? »
Mia - « Bonjour papa. Oui merci, il fait froid chez vous ! »
Et nous marchons, dans un silence pesant. Nous échangeons quelques politesses, mais rien de bien intellectuel. Papa a toujours été comme ça, il n’est pas un grand bavard. Il doit bien le voir que je suis mal à l’aise. Il me contacte rarement et d’un coup, ça lui a pris de m’inviter. Bon, je n’ai pas osé refuser, je me suis dis, tiens chouette, il prend enfin des initiatives. Et puis, depuis qu’il a été muté, je n’ai pas eu l’occasion de visiter son nouveau quartier géréral, ça fait quand même dix ans. Les nouvelles que j’ai de lui viennent de ma petite soeur, qui habite avec, quand elle rentre les week-ends de son école de mode.
Mia - « Tiens d’ailleurs, Carla n’est pas là ? »
Bronislaw - « Non. Elle rentre rarement en ce moment. Je crois qu’elle est amoureuse. Un certain Daniel, il me semble. »
Après tout Carla est majeure. Ça me fait tout drôle d’imaginer ma petite soeur dans le lit d’un garçon, j’en ai presque des frissons. Mais je ne peux que la comprendre, elle avait préféré à l’époque du divorce, aller habiter avec papa, mais il faut pouvoir le supporter au quotidien, rien d’étonnant à ce qu’elle découche même les week-ends afin de l’éviter.
Bronislaw - « Nous y sommes. Bienvenue au Quartier Général de la police de Sinnoh. Ma deuxième maison. »
Et nous pénétrons dans un grand immeuble, tout juste rénové. Après avoir passé des portiques de sécurité, papa me guide à travers différents couloirs, uniformes, en pointant du doigt, quelques fois, des portes, que nous ouvrirons jamais, derrière lesquelles travaillent des collaborateurs importants à ses yeux. Tout cela m’a l’air bien ennuyant. Mais papa n’a jamais été un guide fantastique, même quand nous partions en vacances en famille, très peu d’activités l’intéressaient, ou du moins, il ne s’intéressait pas à grand chose. C’est maman qui nous faisait découvrir les choses que j’aime aujourd’hui, c’est à dire la nature, les randonnées, le camping, les expositions, les thés dansants, les jeux de société et les pokémons.
Fabrice - « Encore toi Bronislaw ? Quand vas-tu comprendre que le QG ne fait pas hôtel ? »
Bronislaw - « Très drôle Fabrice. Tous les jours la même blague. Je te présente Mia, ma fille. »
Fabrice - « La fameuse Mia, enchanté, moi c’est Fabrice, je travaille avec ton père à la criminelle. »
Bronislaw - « Rectifions les choses, tu travailles pas avec moi, tu travailles pour moi. »
Fabrice - « Oui désolé mon cher Commissaire. »
Puis Fabrice m’adresse un clin d’oeil complice. Je découvre alors une autre facette de mon père, bien qu’étant le chef de son unité, il a des collègues avec lesquels il aime travailler et plaisanter. Parce que papa n’est pas encore Commissaire, j’ai saisi l’ironie, il n’est que Commandant. Blague à laquelle il a répondu avec un rictus et une tape dans le dos de son collègue. Ils doivent être proches, sinon il ne lui aurait jamais parlé de moi.
Fabrice - « Rien de nouveau. On patauge. Ah oui pour le contexte Mia, un boulanger a été retrouvé mort dans son atelier. Il aurait été étranglé par un autre individu, des marques de constriction sur son cou ont été laissées. Le principal suspect, son propre pokémon, un Coudlangue qui a été retrouvé après cinq jours de cavale à travers la ville. »
Bronislaw - « La langue d’un Coudlangue peut atteindre plusieurs mètres de long et est dotée d’une force incroyable. Ça fait des semaines qu’on l’interroge, mais il ne veut rien cracher. »
Fabrice - « Et tout suspect qu’on détient a le droit de se nourrir. Il dit pas un mot, mais qu’est ce qu’il mange le salaud ! »
Papa travaille certes à la criminelle, mais est spécialisé dans les affaires liées aux pokémons. Étonnant pour un homme qui à l’époque, détestait le simple fait d’en croiser un du regard. Aujourd’hui, il travaille avec eux au quotidien. Il a même un Arcanin et un Farfuret à ses côtés pour les missions périlleuses qui demanderaient une force supplémentaire. Il n’est vraiment plus l’homme que j’ai connu, il a changé, en mieux.
Mia - « C’est vraiment passionnant comme métier. »
Je crois bien que c’est la première marque d’attention que papa reçoit de ma part depuis belle lurette. Je m’en suis rendue compte lorsque que ses yeux se sont levés vers moi après qu’il ai capté le message, ils communiquaient un mélange de surprise et de fierté. Il ne regrettait pas de m’avoir invité et les buts qu’il s’était fixés étaient en bonne voie pour être atteints ; celui de nous redécouvrir et de nous réconcilier.
Fabrice - « À qui le dis-tu ! C’est pour ça que ton père quitte jamais le QG, il est marié à nous ! »
Bronislaw - « Tu abuses un peu, comme toujours. Mia aussi a un métier passionnant, c’est une grande dresseuse, ma fille est une future championne. »
Fabrice - « Mais oui ! Je t’ai vue l’autre jour à la télévision dans la Matinale des Champions, tu as fait grande impression, tu as une répartie majestueuse. Quel enfoiré ce Renald, avec son brushing toujours parfait, il m’énerve ! »
Bronislaw - « C’est vrai ? T’es passée à la télé ? J’en savais rien. »
Oui papa, tu en savais rien parce que nous parlons presque jamais mais tu viens de me prouver que parfois tu pouvais t’intéresser à autre chose qu’à ton boulot, c’est à dire ta fille aînée. Et je suis contente de partager ce moment avec toi. Tu as un métier épanouissant, des collègues formidables et des responsabilités qui font vibrer. Je comprends à présent pourquoi tu passes tes journées au travail. La police est un monde fascinant.
Mais tout ça, je ne lui dirais pas de vive voix. C’est encore trop tôt. Laissons-nous le temps, le temps de nous redécouvrir, de nous réapprécier et de nous reconsidérer. Comme un père et sa fille.
Mia - « T’es pas le seul qui excelle. Je tiens peut-être un peu de toi finalement. »
1166 mots
Modération:
- Utilisation d'un Miel pour faire apparaître un pokémon type dragon, pilier céleste niveau 2 (6>5) - Utilisation de 2 pommes d'or (13>11) (hrp) éclosion de l'oeuf de germignon et du fossile de ptyranidur
[spoiler=Capture] [b]BALL UTILISÉE :[/b] [b]VOTRE PLPF :[/b] [b]NOMBRE DE TENTATIVES DE CAPTURE :[/b] (excluant celle-ci) [b]MEDAILLE DE SPÉCIALISTE A APPLIQUER :[/b] (rang de votre médaille) [b]POKEMON GAGNANT L'XP :[/b] [/spoiler]
Code:
[spoiler=Fuite][b]TENTATIVE DE FUITE : 1 ou 2[/b] [b]POKEMON GAGNANT L'XP SI FUITE REUSSIE :[/b][/spoiler]
Code:
[spoiler=Modé offi][b]ACTION(S) :[/b] (dans l'ordre de vitesse) [b]ALTÉRATION(S) DE STATUT ?[/b] [b]PV RESTANTS DES POKEMON :[/b] [b]AIDE XP :[/b] [b]SPRITES :[/b] [b]STATS[/b] [/spoiler]
Le soir, dans ma routine d’avant sommeil, j’aime feuilleter des magazines, car il parait que les écrans sont mauvais si on veut profiter d’un repos optimal. Je suis d’ailleurs, trop accro à mon téléphone en journée. Il m’arrive même d’avoir des migraines à cause de ça. Donc voilà, je feuillette des hebdomadaires achetés dans une librairie, quand j’en croise une sur mon chemin. Ce soir, je tourne les pages d’un magazine qui se nomme Harmonie. Je sais qu’il en existe une version numérique, mais une petite usine d’impression a décidé d’en sortir quelques exemplaires papier afin de tester son impact sur le public.
Une rubrique dédiée spécialement aux pokémons attire mon oeil fatigué, c’est écrit par une certaine Aaron Sakuragi, d’ailleurs je crois que le magazine entier est écrit par elle, ou lui ? j’ai un gros doute. Une photo de sa personne est imprimée sur l’intérieur de la couverture. Ses traits son fins et ses yeux pétillants, comme ceux d’une femme mais j’ai cru comprendre qu’il utilisait le pronom « il » pour se décrire. Cette personne m’intéresse de plus en plus, je suis curieuse de voir son travail. Je découvre qu’Aaron vit présentement à Hoenn, comme moi ! mais originaire de la région d’Alola, j’adore cette partie du globe, c’est tellement paradisiaque. C’est donc de là que lui vient ce teint halé, la chance d’être né comme ça, moi qui suis un efferalgan ambulant, je suis obligée de me tartiner de de crèmes teintées en tout genre si je veux arriver à ce résultat.
La rubrique qui se nomme « Coud’main » et qui sort une fois par mois parle aujourd’hui de plusieurs pokémons. Je comprends donc que Aaron, en plus d’être rédactrice, est une scientifique qui étudie les pokémons et établi des descriptions afin d’aider les dresseurs à mieux appréhender ces bestioles, en fonction de leur origine, type et caractère. C’est super intéressant car il m’est arrivé plusieurs fois de tomber sur des pokémons sauvages pas très expressifs et ne pas savoir comment les aborder. Justement, un article sur un de mes pokémons ; Arcanin.
Tiens, je savais pas qu’il était considéré comme légendaire à une époque, il est vrai que c’est un grand pokémon, élancé et il est rare d’en croiser en milieu sauvage. Personnellement, j’ai adopté Cesare alors qu’il n’était encore qu’un petit Caninos tout juste sortit de l’oeuf. Et si il a évolué, ça veut dire que je m’en suis bien occupé et est en excellente santé, c’est que ce raconte la description, j’invente rien, je ne suis pas du genre à me lancer des fleurs voyons. Bon ok un peu parfois, mais ça fait plaisir de lire ça.
Il est aussi dit que les Arcanin sont très rapides, oui c’est sûr, parfois j’hésite entre monter à dos de Drattak ou sur celui de Cesare, pour me rendre d’une ville à l’autre. Tiens il faudrait que j’organise une course entre les deux, ça pourrait être marrant.
Ah voilà une partie qui m’intéresse, comment prendre soin de son Arcanin. Il faut le brosser régulièrement car sa fourrure est sujette aux noeuds et vu que son corps peut atteindre une température très haute, les résidus extérieurs peuvent brûler et se coller à son pelage. Je sais ce que je vais faire demain, journée toilettage, ce sera l’occasion de passer un peu plus de temps avec lui. Nous sommes déjà très proches, mais j’ai tellement de pokémons qu’il m’arrive d’oublier cette partie du dressage. L’attention particulière. Cesare n’est pas très demandeur, mais il apprécie les petits moments quand nous sommes que deux. Je l’ai élevé, nous nous aimons très forts et il pourrait déplacer des montagnes pour me protéger, c’est un pokémon très fidèle, d’ailleurs l’article en parle, de sa loyauté.
Bon c’est super intéressant comme rubrique, j’ai hâte de lire la prochaine dans un mois. Aaron a une très belle plume et je suis certaine qu’elle saura très vite s’imposer dans ce milieu qu’est la science des pokémons. Je crois savoir qu’elle a un compte instagram, j’irai m’y abonner demain, après une bonne nuit de sommeil. Merci Aaron pour ton travail, bisous.
679 mots
TENTATIVE DE FUITE : 1 POKEMON GAGNANT L'XP SI FUITE RÉUSSIE : Insécateur S lvl24 (0/2)
Le membre 'Mia Jovanovic' a effectué l'action suivante : Lancer de dés
'[MOD] Fuite n°1' :
avatar Cori Cometti ; signature Alan White.
Formulaires de modérations:
Code:
[spoiler=Capture] [b]BALL UTILISÉE :[/b] [b]VOTRE PLPF :[/b] [b]NOMBRE DE TENTATIVES DE CAPTURE :[/b] (excluant celle-ci) [b]MEDAILLE DE SPÉCIALISTE A APPLIQUER :[/b] (rang de votre médaille) [b]POKEMON GAGNANT L'XP :[/b] [/spoiler]
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[spoiler=Fuite][b]TENTATIVE DE FUITE : 1 ou 2[/b] [b]POKEMON GAGNANT L'XP SI FUITE REUSSIE :[/b][/spoiler]
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[spoiler=Modé offi][b]ACTION(S) :[/b] (dans l'ordre de vitesse) [b]ALTÉRATION(S) DE STATUT ?[/b] [b]PV RESTANTS DES POKEMON :[/b] [b]AIDE XP :[/b] [b]SPRITES :[/b] [b]STATS[/b] [/spoiler]
L’avantage d’être la petite amie d’un champion d’arène, c’est qu’on rencontre pleins de monde, on se fait inviter partout et même parfois ils nous arrivent de décliner des invitations, pourtant bien alléchantes mais tous ces déplacements ne sont pas de tout repos. Je me rappelle de cette fois, juste après notre expédition dans les souterrains de galar, dirigée par le formidable Professeur Gildas, une énorme fête avait lieue dans le château de Kickenham. Bien que fatigués par les journées que nous avions passés sous terre à chercher des fossiles et objets précieux, nous ne pouvions refuser cette sollicitation car tout le corps scientifique de l’expédition comptait s’y rendre et nous avions été personnellement conviés par le maitre des lieux, le champion de l’arène, Roy.
Mia - « Toujours le même dilemme. Amana qu’en penses-tu ? La robe bleu nuit ou la crème ? »
Amana - « Je pense que la bleu nuit est plus appropriée à une soirée. Elle ira à merveille avec le boléro noir que je t’ai offert. Il risque de faire froid là-bas. »
Amana me surprend de plus en plus. Au début de notre relation, il ne savait pas quoi répondre à ce genre de question et maintenant qu’il est bien dressé (joke), il répond et me conseille sans hésitation et ses goûts sont toujours en adéquation avec la situation.
Mia - « Tu as totalement raison. Heureusement que tu es là, j’ai presque plus besoin de demander l’avis de ma meilleure amie. »
Amana - « Presque plus ? Menteuse. Je suis un expert ! Bon tu es prête ? Nous devons y aller. »
La soirée est grandiose, beaucoup de monde, du beau monde. Tout le monde s’est mis sur son trente et un. J’aperçois de loin le professeur Gildas qui comme à son habitude, discute avec des personnes, très concernées par ses longs discours sur la théorie de la revitalisation et ses récentes découvertes, on ne le changera pas. Près du buffet de mignardises, Gladys, la championne de Frimapic, qui engloutis les canapés les uns après les autres, cela ne m’étonne guère, après avoir ravalé sa salive pendant quatre jours après qu’Amana l’ai sermonné sur son comportement, elle doit avoir la bouche sèche la pauvre.
Le chef des lieux, Roy, perché sur une immense scène qui surplombe les invités, nous livre un bref discours de remerciements pour notre venue à cette petite « fiesta ». Il n’oublie pas de mettre en avant les travaux du Professeur Gildas et ses nombreuses contributions qui permettent au museum des sciences naturelles de Galar de remplir le dôme consacré à la préhistoire pokémon et ainsi d’attirer toujours plus de touristes.
Amana - « Viens, je vais te présenter quelqu’un, je crois qu’il est pas loin de la scène, peut-être derrière. »
Sur le moment je me suis demandé si c’était pas une ruse pour me trainer à l’abris des regards indiscrets et me peloter dans un coin sombre du château. Je pensais à ça car il m’avait déjà fait le coup lors d’une soirée d’initiation à la bachata, quel ravissant souvenir. Bref, nous avons traversé la salle de bal et il nous a conduit derrière un type immense, plus grand que Amana, qui fait quand même un mètre quatre vingt trois. Je remarque qu’il est coiffé d’une casquette noire sous laquelle descends jusqu’à la moitié de son dos, une épaisse et longue chevelure violette tirant sur le bleu. Il se retourne au contact de la main d’Amana sur son épaule.
Amana - « Excuse-moi cher collègue, je souhaiterai te présenter quelqu’un. »
Quand il s’est retourné, je l’ai reconnu immédiatement. Ce charme, cette prestance et ce sourire, pas le moindre doute, après l’avoir vu plusieurs fois à la télévision et sur les réseaux sociaux, je ne pouvais pas me tromper sur la personne. Devant moi se tenait le grand, l’unique, le magnifique, champion de la ligue de Galar, Tarak.
Tarak - « Amana, vieux frère ! J’étais pas sûr que tu viendrais … Quand Roy m’a dit qu’il allait envoyer les invitations pour la soirée, j’ai pensé à toi en ajoutant ton contact à la liste. Ça m’fait trop plaiz ! »
Amana - « C’est donc à toi qu’on doit l’invitation, merci beaucoup, ça me touche, enfin non, ça nous touche. Voici Mia, ma compagne. »
Les deux avaient l’air de se connaitre depuis un bail, je ne savais pas que Amana avait des amis aussi proches et aussi connus avec lesquels il pouvait être si familier, j’en restais bouché bée, ne sachant pas pendant la première minute quoi dire ou ne pas dire à une telle légende.
Mia - « Bon, bonsoir. Ravie de faire votre connaissance Drattak, euh pardon Tarak … J’ai vraiment dis ça ? Purée je suis confuse. »
Amana - « Ma compagne et aussi la plus grande gaffeuse qui existe sur cette terre. »
Tarak - « Ah ah il n’y a pas de mal, tu n’dois pas t’ennuyer avec elle ! En plus d’être très belle, elle est aussi très drôle. Enchanté mad’moiselle, Tarak, ou Drattak, comme il vous plaira, pour vous servir. »
Je me rappelle être devenue toute rouge et sentir mes oreilles chauffer à ce moment là. J’étais tellement embarrassée que j’ai serré la main d’Amana, afin d’évacuer cette colère envers moi-même. Tellement fort que mes oreilles ne furent pas les seules à chauffer. Et puis, cette immense gêne s’est transformée en euphorie, la joie d’être en face du plus grand dresseur de ma génération.
Mia - « Monsieur Tarak, je suis une grande fan ! Vous ne pouvez pas savoir à quel point je suis admirative de votre travail, vos victoires et votre statut ! Rester aussi longtemps invaincu par des challengers, ce n’est plus du génie, mais carrément un don du ciel ! »
Maintenant, c’était à Amana de plus savoir où se mettre. En me présentant Tarak, il était certain de me faire plaisir, mais il ne s’attendait pas à une réaction aussi exagérée de ma part, il me regardait comme une groupie qui ne pouvait s’empêcher de hurler afin d’attirer l’attention de son idole. Il était aussi peut-être un peu jaloux. Son égo en avait pris un coup, que sa propre petite amie admire autant un autre champion.
Tarak - « Eh bah ! Quel enthousiasme ! Vous êtes dresseuse vous aussi non ? Pourquoi on s'calerait pas un petit match amical demain aprèm, après avoir décuvé ? »
Mia - « Pour vrai ? Oh pu … tain oui ! Avec plaisir ! Quel honneur ! »
Tarak - « Grandiose ! En attendant, trinquons et festoyons ! Pour une fois qu'c’est Roy qui régale … »
1050 mots
Modération:
- Utilisation d'un Miel pour faire apparaître un pokémon type dragon, pilier céleste niveau 2 (5>4) - Utilisation de 2 pommes d'or (11>09)
[spoiler=Capture] [b]BALL UTILISÉE :[/b] [b]VOTRE PLPF :[/b] [b]NOMBRE DE TENTATIVES DE CAPTURE :[/b] (excluant celle-ci) [b]MEDAILLE DE SPÉCIALISTE A APPLIQUER :[/b] (rang de votre médaille) [b]POKEMON GAGNANT L'XP :[/b] [/spoiler]
Code:
[spoiler=Fuite][b]TENTATIVE DE FUITE : 1 ou 2[/b] [b]POKEMON GAGNANT L'XP SI FUITE REUSSIE :[/b][/spoiler]
Code:
[spoiler=Modé offi][b]ACTION(S) :[/b] (dans l'ordre de vitesse) [b]ALTÉRATION(S) DE STATUT ?[/b] [b]PV RESTANTS DES POKEMON :[/b] [b]AIDE XP :[/b] [b]SPRITES :[/b] [b]STATS[/b] [/spoiler]
Nous voici à la sortie de Vermilava, deux jours après notre victoire contre la championne de l’arène. Mon équipe et moi avons pris le temps de nous reposer, nous avons profité des différentes sources d’eau chaude que proposent les structures d’accueil de la ville, rien de mieux pour se remettre d’un rude combat. Alors que j’avais empaqueté mes affaires et sur le point de reprendre la route, un homme à l’allure de voyou m’a abordé juste devant l’auberge dans laquelle je séjournais. Je me permet de le décrire ainsi car il n’avait rien d’un gentlemen, ses façons de s’habiller et de se tenir étaient grossières et le langage qu’il employait était plus que familier. Sans dire bonjour il m’a dit m’avoir observé pendant mon combat contre Adriane et que mes techniques n’étaient pas mal mais que lui, avait la puissance nécessaire pour mettre une raclée à mes pokémons, pas comme la petite rousse qui se déclare championne mais enchaine les défaites depuis un moment. Il m’a clairement défié ce voyou et je n’ai pas eu la force de refuser car cette tête de pioche méritait clairement une leçon de vie et de bienséance.
Erreur monumentale de se battre contre un fou. Céleste, mon Aquali, a réussi à prendre l’avantage sur le Simiabraz adverse, car ses attaques de type eau étaient efficaces jusqu’à ce que le singe de combat entre en transe, je ne pourrais décrire autrement cet état, vraiment, c’était effrayant à voir. Ses flammes sont devenues énormes et ses yeux sont devenus rouges sang. J’ai appris par le biais de mon application pokédex que ce cet état était un talent appelé « brasier » qui s’active lorsque le pokémon est presque à bout de force et cela agit comme un choc à d’adrénaline. Simiabraz est devenu incontrôlable, il n’écoutait plus rien, il s’est mis à poursuivre Céleste à travers le terrain et la ruer de coups et même si elle était à terre et que je criais d’arrêter, le pokémon feu continuait ,à un point que j’ai du supplier son dresseur de le rappeler, lui qui ne faisait rien et ne disait rien, il affichait seulement un petit rictus, ce connard.
Dans un moment de lucidité je pense, il a fini par rappeler son pokémon dans sa balle et c’est alors que je me suis jeté sur le terrain afin de rejoindre ma pauvre Céleste. Je n’avais jamais vu un pokémon dans cet état, un des miens ou celui d’un inconnu à la télévision, Céleste était inconsciente, couverte d’hématomes et de plaies, la terre du sol était imbibée de sang. Elle n’ouvrait plus les yeux, sa respiration était saccadée et son pouls irrégulier, ses fonctions vitales étaient clairement en déclin. Je n’ai pas attendu l’aide de l’autre abruti pour transporter au plus vite ma pauvre Céleste dans le centre pokémon le plus proche et dans ce moment de panique, je n’ai pas sentit son poids engourdir mes bras, je l’ai portée jusqu’à l’accueil, passant devant toute la file d’attente. Les yeux de l’infirmière se sont écarquillés, de surprise ou d’horreur, je ne sais toujours pas.
Infirmière - « Oh mon dieu que lui est-il arrivé ? Posez le sur le brancard juste ici. Une équipe de réanimation va prendre le relai. Allez attendre dans la salle juste à côté. »
Mia - « J’ai pas envie de la laisser ! »
Infirmière - « Je vous dis d’attendre dans la salle ! Et allez vous débarbouiller dans les sanitaires, vous êtes couverte de sang ! »
À partir de ce moment, après qu’une équipe de médecins et de pokémons vêtus de blanc de la tête aux pieds aient pris en charge Céleste, plusieurs heures se sont écoulées. Je suis restée assise sur cette chaise très inconfortable des heures. La tête rivée sur le sol, comptant les carreaux en faïence qui le composait ou sur l’horloge de la salle d’attente qui émettait un son morbide à chaque nouvelle heure qui passait, les minutes se faisant au fur et à mesure, toujours plus longue que les précédentes. Cette attente était une torture, je n’avais aucune nouvelle, j’imaginais le pire, et si elle me quittait aujourd’hui ? Je me rappelle lorsqu’elle n’était encore qu’un Évoli, tout petit, tout doux et tout craintif, je lui avais promis déjà à cette époque que je la protégerais, qu’avec moi elle ne craindrait rien et que j’allais faire d’elle la plus forte. Où sont passées toutes ces promesses ? Je me dégoûte. Après en avoir voulu à ce Simiabraz pendant les trois premières heures, c’est à présent à moi-même que j’en veux. Une bonne dresseuse est censée protéger ses compagnons de route et ne pas se lancer tête baissée dans un défi lancé par un parfait inconnu. Je crois que j’ai pris la confiance après cette quatrième victoire d’arène. Je suis débile, débile, débile. Perdre un être cher, humain ou pokémon serait vraiment la pire chose qui pourrait m’arriver.
Infirmière - « Mademoiselle Jovanovic ? Vous venez avec moi s’il vous plaît ? »
Après six heures dans cette salle d’attente, qui compte cinq-mille trois-cent cinquante deux carreaux au sol, je suis enfin appelée. Je rejoins l’infirmière dans un petite salle attenante à celle dans laquelle je me suis remise en question au moins trois-cent fois, si ce n’est plus. Un dossier entre les mains, impassible, je n’arrive pas à lire dans ses yeux si elle va m’annoncer une bonne ou mauvaise nouvelle.
Mia - « Alors ? Elle va mieux ? »
Infirmière - « Mademoiselle Jovanovic, votre Aquali est sortie d’affaire. Nos équipes ont fait leur maximum. De nombreuses plaies ont été suturées, cela n’a pas été facile de trouver un sang compatible mais le litre qu’elle a perdu lui a été réadministré. Cependant, elle va être en convalescence, pour plusieurs mois. Elle a subit des fractures importantes, une prothèse de hanche a été posée. »
L’émotion.
958 mots
TENTATIVE DE FUITE : 1 POKEMON GAGNANT L'XP SI FUITE RÉUSSIE : Insécateur S lvl24 (1/2)
Le membre 'Mia Jovanovic' a effectué l'action suivante : Lancer de dés
'[MOD] Fuite n°1' :
avatar Cori Cometti ; signature Alan White.
Formulaires de modérations:
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[spoiler=Capture] [b]BALL UTILISÉE :[/b] [b]VOTRE PLPF :[/b] [b]NOMBRE DE TENTATIVES DE CAPTURE :[/b] (excluant celle-ci) [b]MEDAILLE DE SPÉCIALISTE A APPLIQUER :[/b] (rang de votre médaille) [b]POKEMON GAGNANT L'XP :[/b] [/spoiler]
Code:
[spoiler=Fuite][b]TENTATIVE DE FUITE : 1 ou 2[/b] [b]POKEMON GAGNANT L'XP SI FUITE REUSSIE :[/b][/spoiler]
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[spoiler=Modé offi][b]ACTION(S) :[/b] (dans l'ordre de vitesse) [b]ALTÉRATION(S) DE STATUT ?[/b] [b]PV RESTANTS DES POKEMON :[/b] [b]AIDE XP :[/b] [b]SPRITES :[/b] [b]STATS[/b] [/spoiler]
Le réveil sonne. Une fois, je tape dessus, je me rendors dix minutes, puis une deuxième fois, je retape dessus, dix minutes de plus sous la couette, et une troisième fois, agacée, je l’envoi valser contre le mur. Je ne suis clairement pas d’humeur aujourd’hui. Hier soir, nous nous sommes disputés au téléphone avec Amana, pour une histoire de pacotille en plus, mais il a été tellement méchant dans ses propos que je lui ai raccroché au nez et directement mis mon téléphone en mode avion, sans même lui souhaiter bonne nuit. Évidemment, j’ai mal dormi, je me suis beaucoup remise en question, comme une personne censée, est-ce que parfois je suis trop extrême ? De là à me traiter de folle comme il l’a fait, je crois pas ? Bref, après une bonne heure et demie à cogiter dans le noir, à me tourner à gauche, puis à droite, le sang battant dans les tempes à cause de l’énervement, je me suis endormie et réveillée dans une flaque de sueur, car j’ai rêvé que notre histoire était finie. C’est fou de se mettre sans un tel état pour un mec.
Bon sinon il faut que je me lève, flemme de m’apprêter, de toute manière j’ai rien de prévu aujourd’hui et vu comment j’ai les nerfs en pelote, vaut mieux pas que je passe ce début de journée avec mes pokémons car ils n’apprécieraient pas de me voir comme ça. Je désactive le mode avion de mon cellulaire, pas de notification whatsapp, aucun sms, ni message vocal, ah ouais donc il a vraiment l’intention de m’ignorer. Les mecs sont tous des cons. J’enfile un vieux jogging gris, pas de culotte, un débardeur blanc et un gros pull noir. Je cache ma grosse tignasse sous une casquette en jean et passe le pas de la porte, dans ce froid glacial, en direction de la boulangerie, celle au coin de la rue.
Boulangère - « Bonjour ma petite demoiselle, comment ça va aujourd’hui ? »
Mia - « Mh, b’jour. 2 pains au chocolat. »
Boulangère - « Euh oui, alors … ah bah il ne m’en reste plus. J’ai des croissants si vous voulez ? »
Mia - « Ah ouais, il est à peine onze heures du mat’ et vous avez déjà plus rien. C’est quoi cette boulangerie ? »
Boulangère - « Je suis navrée … un groupe d’écolier est passé un peu plus tôt et m’ont dévalisé le stock … »
Mia - « Ouais super l’excuse. Bon c’pas grave, au revoir. »
Je la connais cette boulangerie, je m’y rends régulièrement, c’est pour ça que la patronne est si familière avec moi, mais putain fait chier quoi, c’est encore le matin et ils ont plus rien. Je crois pas que j’y remettrais les pieds de sitôt. Bref, qu’est ce que je pourrais graille à la place ? En plus j’ai une de ces dalle ! Après tout, il est bientôt midi, et vu la tournure que prend cette journée, autant ne rien respecter. Une bonne grosse pizza mozzarella pesto, voilà ce qu’il me faut. Balek le régime, j’ai besoin de combler ce vide dans l’estomac. Je sais qu’il y a une trattoria à deux rues d’ici, j’espère qu’elle est ouverte sinon je pète mon câble. Je m’engage sur l’avenue principale, bravant le froid, ma casquette à deux doigts de s’envoler, fais quelques pas sur le passage piéton …
Cycliste - « Eh, regardez où vous allez ! »
J’ai failli me faire renverser par un connard de bobo en lycra qui se croit au tour de france avec son maillot jaune à pois dégueulasse. Je ne crois pas être en dehors des clous, je regarde autours de moi, non non j’ai bien les pieds sur une bande blanche du passage piéton. Je sens alors la colère monter en moi, mes oreilles qui chauffent, ma respiration qui se fait plus vive et les yeux qui piquent.
Mia - « Tu vois pas que je suis sur le passage piéton enculé ? Toi regarde où tu vas avec ton vélo de tapette ! Putain de cycliste de mes couilles ! Vous me faites tous chier aujourd’hui, allez dégage ! »
Cycliste - « Espèce de folle va. »
Les passants me regardent, éberlués par la scène et ma crise d’hystérie. Je me rends compte que du monde me toise lorsque le cycliste repart et que la pression redescend. J’avais besoin d’évacuer ce trop plein de haine et c’est tombé sur lui. J’ai tellement honte, mais heureusement qu’avec cet accoutrement, personne ne m’a reconnue. Ils n’ont pas l’habitude de voir cette Mia ; fringuée comme une clocharde, insultant des inconnus et bouffant comme quatre.
741 mots
TENTATIVE DE FUITE : 2 POKEMON GAGNANT L'XP SI FUITE RÉUSSIE : Insécateur S lvl24 (1/2)
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'[MOD] Fuite n°2' :
avatar Cori Cometti ; signature Alan White.
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J’apprécie ces journées où j’ai rien prévu, je me lève pas trop tard, je sors avant dix heures et pars faire mon footing, en profitant pour emprunter des chemins encore inconnus. Parfois je suis surprise car je croise des pokémon mignons ou bien effrayants, mais il est rare qu’ils restent immobiles car le bruit de mes baskets contre le gravier les effraient. Après avoir un peu transpiré, je prends une douche, bien longue et bien chaude, accompagné après le shampoing nourrissant, d’un masque aux huiles essentielles, chose que je n’ai pas l’occasion de faire en période d’entraînement. Je suis satisfaite, après les avoir séché, mes cheveux sont doux et brillants et le soleil qui commence à pointer le bout de son nez, les rend éclatants.
Ce beau temps me donne envie de sortir, faire une petite promenade en ville, histoire de tuer le temps et de profiter de la vie urbaine, pourquoi pas faire du lèche vitrine et même me faire plaisir en achetant un énième petit haut en cachemire. Mais avant ça, allons au meilleur café du coin, ils font des pâtisseries à tomber par terre, à chaque fois que je m’y rends, j’en goûte une différente et je ne suis jamais déçue et si je dois vous en recommander une, commandez la religieuse à la pistache, elle est divine.
Mia - « Bonjour mademoiselle ! Je vais prendre un Latte Machiatto et je vais essayer le … Red Velvet Muffin, il m’a l’air pas mal ! » Serveuse - « Très bon choix, je vous prépare ça de suite ! »
Le café est bondé aujourd’hui, j’ai eu de la peine à trouver une place, toutes les tables basses sont prises, j’ai du me percher sur un tabouret contre la paroi vitrée de la boutique. Cela dit, j’ai une jolie vue sur la rue et les passants. J’aime bien regarder les gens, déjà parce que je suis curieuse, mais les voir passer, se presser, discuter au téléphone, j’aime m’imaginer ce qu’ils font dans la vie. Quand je vois une jeune fille propre sur elle, des lunettes au bout du nez, des cheveux attachés en queue de cheval, et portant un sac à dos, je me dis qu’elle est sûrement étudiante en psychologie ou en droit. Et quand j’aperçois ce vieux monsieur, au dos vouté et aux mains calleuses, se déplaçant lentement et difficilement à l’aide de sa canne, je l’imagine ancien artisan qui à son époque, était le meilleur et plus réputé des ferronnier.
Serveuse - « Et voici pour vous … attention c’est bien chaud … oups … »
Le plateau échappe des mains de la serveuse, le muffin tombe à terre, accompagné de la tasse qui se brise en milles morceaux. Le fracas a le pouvoir de faire taire toute la salle et les clients, pendant quelques secondes, dévisagent la serveuse qui sur le moment, semble désorientée avant de courir au comptoir afin d’attraper des serviettes et éponger le plus gros.
Serveuse - « Je suis confuse, attendez, je reviens de suite. » Mia - « Pas de panique, c’est pas grave, ça arrive. Ah je ne suis pas la seule victime, mince, vos chaussures. »
Non, pas les chaussures de la serveuse, mais celle de ma voisine, qui n’a pas remarqué sur le moment que le latte venait d’éclabousser ses boots en cuir rouges. C’est lorsque je me suis adressée à elle que son regard s’est posé sur sa paire toute neuve. J’étais aussi embêtée que la serveuse, voire plus, bien que cet incident n’était pas de ma faute, mais il s’agissait tout de même de ma boisson et je m’en sentais un minimum responsable. La serveuse est revenue avec un petit seau, une serpillère, une pelle à poussières et encore plus de serviettes.
Serveuse - « Je suis navrée madame Tanaka. La boutique prendra en charge les frais de cordonnerie. » Eiko - « Ce n’est rien Daniela, ça arrive, vous ça va ? Laissez-moi vous aider à ramasser. »
Madame ? Je ne suis donc pas la seule habituée des lieux et encore, je ne connais pas personnellement le prénom de la serveuse et elle ne connait pas non plus le miens, elles doivent être intimes. C’est alors que nous nous retrouvons toutes les trois, à quatre pattes sur le sol, aidant la pauvre Daniela et épongeant ce qu’on peut afin que le sol ne reste pas trop collant. Bon, le plus gros ayant été aspiré par les tissus et les morceaux de porcelaine ramassées, la serveuse se presse pour retourner à son occupation principale qu’est le service, car des nouveaux clients viennent de s’installer. Elle me promet de me servir la même chose dans quelques minutes.
Eiko - « Pas de chance, votre Latte avait l’air délicieux. »
La dame blonde qui est vraisemblablement une habituée des lieux s’adresse alors à moi, d’une jolie voix suave, jouant le ton de l’humour afin d’engager agréablement la conversation. Je ne l’avais pas encore remarqué, mais ses yeux d’un bleu profond on comme l’effet de transpercer mon âme, comme si ils avaient le pouvoir de lire en moi. Cette femme est d’une beauté simple mais envoutante. Ses longs cheveux dorés qui atteignent presque le bas de son dos sont magnifiques et je doute que même avec tous les masques aux huiles essentielles au monde, mes cheveux puissent un jour ressembler aux siens.
Mia - « Je suis un peu dégoûtée mais le prochain sera encore mieux, j’en suis sûre ! Je m’appelle Mia, enchantée ! » Eiko - « Ravie. Je m’appelle Eiko. »
C’est alors qu’un jeune garçon sorti de nulle part apparait entre nous deux, comme un pop-up qui envahit un film regardé illégalement sur un site de streaming louche. Il sort de la poche de sa veste un stylo et un papier, format carte postale, sur lequel semble être imprimé une photo, celle de mon interlocutrice. Bizarre ?
Jeune homme - « Madame Tanaka, vous pouvez me signer ça ? Je suis un grand fan ! » Eiko - « Bien sûr. Tenez, bonne journée. »
Je réfléchis pendant que je regarde Eiko, sûre d’elle, signer avec rapidité et élégance cette photo d’elle-même. Ai-je loupé quelque chose, c’est une actrice ? une chanteuse ? J’ai beau l’analyser sous toutes les coutures, ses yeux, sa voix, ses cheveux, son attitude, non elle ne me dit vraiment rien, elle a l’air célèbre, mais pour quelle raison ?
Mia - « Wha ! Vous êtes une célébrité du coin, un truc comme ça ? » Eiko - « Célébrité ? Non, enfin si, à une époque. Certains me reconnaissent encore. » Mia - « Et je peux vous demander pourquoi ? Enfin, vous allez peut-être croire que je débarque d’une autre planète mais vous m’êtes totalement inconnue … désolée. » Eiko - « Il n’y a pas de mal. Je suis une ancienne maitre de la ligue pokémon. J’ai laissé ma place il y a trois-quatre ans, j’ai préféré revenir aux sources et faire ce pour quoi je suis la plus douée, être Ranger. »
Wahou, j’avais en face de moi une ancienne maitre de la ligue. Encore plus puissante qu’un champion d’arène et qu’un champion de ligue, ce statut n’est réservé qu’à la crème de la crème des dresseur. Je ne peux qu’être inspirée par la présence d’une telle femme, je me sens intimidée tout à coup, toute petite, avec mes quatre badges en poche. Le fait qu’elle assume cette retraite avec autant de positivité est aussi inspirant car elle semble reconnaissante de son passé mais aussi fière de ce qu’elle fait aujourd’hui. La fin d’une mise en lumière, de cette célébrité et de ce statut n’est pas une fatalité en soi, elle a su rebondir et se rendre utile pour la nation, car le métier de Ranger est tout aussi impressionnant et respectable.
Mia - « La classe ! Une ancienne maitre de la ligue, rien que ça. Vous devez être super forte ! C’est mon rêve de devenir comme vous. » Eiko - « Super forte, c’est vous qui le dites ma chère. Ah oui ? Votre rêve ? Parce que vous êtes dresseuse ? » Mia - « Oui, depuis presque deux ans, mon but est d’atteindre la ligue et leur montrer de quel bois se chauffe une bonne femme de la campagne. » Eiko - « Alors finissons vite notre café, j’ai bien envie de voir ça. » Mia - « Pour vrai ? Quel honneur ! Mademoiselle Daniela, vous pouvez mettre ma commande à emporter et la doubler s’il vous plaît ? Je vais avoir besoin de beaucoup de café. »
1355 mots
Modération:
- Utilisation d'un Miel pour faire apparaître un pokémon type dragon, pilier céleste niveau 2 (4>3) - Utilisation de 2 pommes d'or (09>07)