Calendrier de l'Après - Jour 28



Quelle magnifique journée ! Idéale pour aller faire trempette en compagnie de mes pokémons. Hier, nous nous sommes pas mal entraînés dans le but de parer les attaques du prochain champion d’arène que nous allons défier. Nous méritons tous une bonne journée de repos, c’est pour cela que j’ai emmené toute mon équipe à la plage, baignade non obligatoire mais je ne vais pas me priver de faire quelques brasses. Il est environ onze heure du matin et la berge est vide, pas un seul humain ni pokémon à l’horizon, quelle chance, un si bel endroit juste pour nous. J’installe un grand drap de plage sur lequel je pose aux extrémités des grosses roches afin que celui-ci ne s’envole pas et en pose de plus lourdes au pied du parasol sous lequel Angela s’est empressée de se poser. La préparation de notre campement terminé, j’ôte mon haut et mon bas sous lesquels j’avais déjà enfilé mon maillot de bain deux pièces et courre vers l’eau, suivie de près par Céleste, mon Aquali, qui est la seule courageuse voulant braver les vagues, tandis que Cesare et Amadeo s’amusent sur le sable à se poursuivre l’un l’autre.

Les vagues se font de plus en plus grosses, mais ayant à mes côtés Céleste, je ne me fais pas trop de soucis car si il advenait à ce que les abysses m’engloutissent, elle serait là pour me sauver. Au loin, juste après les bouées oranges qui délimitent la zone de baignade, une lumière bleue très intense luit, je crois d’abord à des phares de bateau mais aucune masse ne semble l’accompagner, ni aucun bruit de moteur. Cette lumière se déplace de temps à autre, pas rapidement, mais lentement, de gauche à droite, comme si elle cherchait son chemin. Avec Céleste, nous décidons de nous en approcher, intriguées par cette mystérieuse lueur. Je m’accroche à mon pokémon, afin d’aller plus vite et c’est alors que nous sommes surprises par une immense vague, dure et froide qui nous fait nous cogner violemment l’une contre l’autre. Et là, trou noir.

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Amadeo - « Céleste ! Céleste, réveille toi ! Ça va ? »

Outch, j’ai un de ces mal de crâne. J’ouvre doucement les yeux, aveuglée par la lumière du soleil qui est juste au dessus de moi. Cette voix, je ne la reconnais pas. Je reprends doucement mes esprits et tente de me lever, d’abord en relevant mon buste puis en essayant de me mettre sur mes deux jambes, mais impossible, comme si j’étais paralysée du bas du corps.

Mia - « Oh mon dieu, je ne sens plus mes jambes ! »
Cesare - « Tes jambes ? Elle est bien bonne celle-là ! »
Amadeo - « Elle doit être encore sonnée, tu te souviens de ce qui s’est passé ? »

Oui, je me souviens que nous nagions, vers cette étrange lumière bleue. Puis cette vague, et ce froid et ce choc violent, d’ailleurs il faudra que je consulte un docteur, histoire de pas passer à côté d’un traumatisme crânien. Mais qui sont ces personnes qui me posent des questions, je pensais que nous étions seuls sur la plage et ils semblent si familier avec moi, je les connais ? Maintenant que je me suis faite à la lumière ambiante, je distingue plus proprement les silhouettes de mes interlocuteurs, qui ne sont pas des humains. Pas de humains ? Attendez, c’est quoi ce bordel ? Cesare ? Amadeo ? Je dois rêver, ils sont vraiment en train de sortir des mots de leur bouche ? C’est pas un docteur que je dois consulter mais un psychologue.

Mia - « Depuis quand vous parlez ? Je suis zinzin, ça y est ! »
Cesare - « Ah bah ça fait plaisir ! On te sauve la vie est c’est comme ça que tu nous remercies ? Ok, nous sommes pas les meilleurs amis du monde mais quand même, ça nous arrive de s’échanger quelques mots. »
Amadeo - « Arrête Cesare, tu vois bien qu’elle n’est pas dans son état normal. Céleste, tu as des vertiges ? La nausée ? Tu arrives à bouger la queue ? »

Ah ça, pour ne pas être dans mon état normal, je suis loin de l’être. À ce stade, je n’arrive plus à distinguer ce qui est réel ou non. Des vertiges ? un peu. La nausée ? non pas trop. Si j’arrive à bouger la qu … pardon ? Mais je suis une fille ! Jusqu’à preuve du contraire, enfin ! C’est quoi cette question tordue. Par contre, je suis assoiffée. L’eau de la mer ne m’a jamais donnée autant envie qu’aujourd’hui et même si au fond de moi je sais qu’elle est atrocement salée, en la voyant je ne peux m’empêcher de m’en approcher, en rampant s’il le faut.

Amadeo - « Tu as raison, on t’accompagne te rafraichir, ça va te faire du bien. »

Alors que je me trouve sur le bord de l’eau, je distingue dans son reflet, des formes qui me sont familières. C’est Céleste, oui c’est elle ! Je suis tellement contente qu’elle n’ai rien ! Mais attendez, non, elle n’est pas dans l’eau, ce que je vois c’est seulement un reflet … mon reflet !

Mia - « Oh mon dieu, qu’est-ce qui m’arrive ? Pourquoi je suis un énorme poisson ? »
Cesare - « Je te le dis tous les jours face de sushi, enfin tu prends conscience de ton anomalie génétique, c’est pas normal d’être un mignon évoli et de se transformer en gros merlu bleu, y’a quelque chose qu’a couillé dans ton évolution. »
Amadeo - « Cesare, ça suffit ! Tu deviens lourd ! Ne l’écoute pas Céleste, tu es parfaite comme tu es. Et toi Cesare, vas faire mumuse plus loin, tu n’es pas d’une grande aide. »

Je prends alors conscience de la situation. Je suis dans le corps de Céleste … Réfléchis réfléchis réfléchis … mais oui ! Ça doit être à cause de cette mystérieuse lueur qui nous a attiré à elle et ce choc, il doit avoir bouleversé l’ordre des choses ! Oh mon dieu, comment inverser cela ? Ceci explique pourquoi je comprends ce que me disent mes pokémons et pourquoi j’ai autant soif ! Je ne peux pas tout avouer à Angela, Amadeo ou Cesare, je risque de les effrayer et ils vont définitivement me prendre pour une folle. La seule qui pourrait me croire est la véritable Céleste. Mais où est-elle ? Si je suis dans son corps, ça veut dire qu’elle est …

Angela (par télépathie) - « Dans le tiens, exactement. Ici, près de moi. Je trouvais bizarre qu’elle ne sache dire que le mot ''aquali''. »

Je me rapproche alors du parasol et retrouve Angela, qui grâce à ses pouvoirs de télépathe à pu lire et comprendre mes pensées, pensées qui me torturaient jusqu’à présent. Elle ne semble pas affectée par la situation, aussi surnaturelle soit-elle. Égale à elle-même, elle reste calme et rationnelle. Céleste, qui est dans mon corps, un corps humain d’une jeune femme de vingt-cinq ans, est stoïque, elle aussi ne semble pas comprendre ce qui lui arrive. Assise sur la serviette, les cheveux encore trempés et en bataille, regarde au loin, ne prêtant aucune attention à nous, à ce qui se passe autour d’elle. Les yeux sur l’horizon, sur la mer, et sur cette lumière bleue, qui est encore là, à se balancer, de gauche à droite, puis de droite à gauche, comme pour nous narguer.

Mia - « Tout ça, c’est à cause de toi ! Viens donc ici, si t’as les couilles ! »

La lumière s’arrête alors de bouger. Elle grossit, grossit, grossit. Non, elle ne grossit pas, elle se rapproche. Se rapproche tellement que je prends conscience de son ampleur, elle fait la taille d’une maison, voire d’un château. Je regrette à présent l’avoir défiée de se ramener. Mais il est trop tard pour les regrets. Celle-ci nous avale, tous, dans un néant sans fin ni fond.

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Mia - « Au secours ! »

Je me réveille, encore, la goutte au front, sur ma serviette de plage, le soleil qui tape, qui tape tellement fort que tout mon corps me fait mal. Je parcoure mon corps avec mes mains. Je suis moi-même ! De longs cheveux, deux bras, deux jambes, tous mes doigts, tous mes orteils. Alleluia !

Céleste - « Aquali ? »
Mia - « Ce n’est rien, juste un mauvais rêve. »

Méchante insolation.




TENTATIVE DE FUITE : 1
POKEMON GAGNANT L'XP SI FUITE RÉUSSIE : Insécateur S lvl25 (0/2)

Le membre 'Mia Jovanovic' a effectué l'action suivante : Lancer de dés

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'[MOD] Fuite n°1' :