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Edgar D. Liddell

Edgar D. Liddell
Retraité

C-GEAR
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Dim 10 Jan 2016 - 1:13
Une pension ? L'idée ne lui avait jamais effleuré l'esprit, pourtant, il fallait bien avouer que le blond n'avait pas le temps pour s'occuper pleinement de chacun de ses pkmns, surtout maintenant qu'il devait composer avec un entraînement quasi-quotidien pour le compte de SP; ainsi, la pension semblait être une piste à exploiter. La question serait donc de savoir si les pkmns étaient bien traités, si il ne s'agissait pas là d'un vulgaire élevage à la chaîne ou même si cela s'apparentait à un pokesitting de masse. C'est donc avec cette idée bien en tête que Nooa avait pris le train jusqu'à une région relativement éloignée de son lieu de vie, le Kantô. Il était rare de croiser quelqu'un, aujourd'hui, qui ne connaissait pas cette région tant elle regorgeait d'histoires et, surtout, tant elle faisait figure de proue dans l'élevage et le dressage de pkmn, après tout, n'était-ce d'éminents cerveaux de cette région qui avaient, pour la première fois, trouvés le moyen de distordre l'espace dans le but de garder les pkmns dans de petites sphères facilement transportables ? Quoi qu'il en soit, le blond avait appris à connaître le Kantô, et il se dirigeait là bas avec une hâte non camouflée. Armé de son guide touristique, il était quasiment certain de pouvoir se repérer, du moins, c'était ce qu'il se disait, la vérité était bien autre; Le mensonge de côté, il savait très bien qu'il était capable de se perdre au sortir du train, pour finir par mourir de faim, perdu dans une sombre forêt. Dans ce livre, il avait griffonné le nom de la pension qu'Elliot lui avait conseillé, Sanflorwells... sonorflwalds ?.. Sonnflorwalds ! Voilà, c'était ça le nom, il venait de le retrouver, cependant était tout autre la question de la prononciation, peut-être était-il le plus sage de ne pas s'y tenter et de laisser l'éleveur dévoiler toutes les clés d'abord. Il avait le moins envie du monde d'insulter l'éleveur qui allait potentiellement s'occuper de ses pkmns en lui faisant comprendre que le choix du nom... baaah, c'était pas encore totalement ça, du moins, pour un Hoennien. Peut-être ce mot était-il du patois de Kantô, peut-être tous les gens d'ici trouvaient ça être le plus naturel du monde. Pourtant, ces gens, dans le train, n'avaient pas l'air de parler bien différemment de lui, au contraire, malgré un petit accent qui était propre aux habitants du Kantô, le blond n'avait absolument aucun problème pour comprendre ces gens. Ainsi, il venait à espérer de tout son coeur qu'Elliot ne l'avait pas mis sur la piste d'un de ces marginaux qui tenaient plus du gourou que du dresseur.
L'odeur de la nourriture, ainsi que le balbutiement des enfants, le dorlotement perpétuel des roues sur les routes de la compagnie des chemins de fer, il n'en fallut pas beaucoup plus pour que les yeux du dresseur se ferment lentement et qu'il sombre dans un sommeil de plomb. Ce n'est que quand les quatre fers du train freinèrent que ses yeux s'ouvrirent à nouveau, difficilement. Il tentait, lourdement, de décoller sa tête de la vitre, avant de récupérer ses besaces dans le seul but de descendre de ce train. Les longues heures du trajet s'étaient transformées en de rares minutes qu'il n'avait pas eu le temps de voir passer, le sommeil l'ayant aidé à ne pas avoir le temps de s'ennuyer ou de ruminer sur le nom de la pension. Il traînait derrière lui une petite valisette, son train de retour n'étant que le lendemain, il n'avait pas prévu de chambre d'Hôtel, étant parti un peu dans l'urgence, mais il était plus ou moins persuadé qu'il n'aurait pas trop de mal à en trouver une. Il venait d'arriver à Safrania, une des plus grandes villes du Kantô, et surtout, une des plus touristiques, et ce n'était pas à cette période de l'année qu'il risquait d'avoir du mal à trouver. La pension se trouvait "pas trop loin de Safrania" d'après certains référencements de pensions. Au loin, il voyait de nombreux, trop nombreux, bâtiments qu'il avait envie de visiter, notamment cette bibliothèque qu'il savait avoir le plus grand fond communs de livres sur la Sainte guerre opposant humains contre pkmns. Définitivement, il salivait à l'idée de poser ses mains sur de tels ouvrages, pouvoir consulter et lire des choses qu'il ne pouvait pas même espérer trouver ailleurs, pas même sur les internets.
Et ce qui devait arriver, arriva, le blond se trouvait bien en face de la porte de la pension, le Sonnflorwalds, pourtant, la nuit était déjà tombée depuis bien longtemps, l'heure décente de visite était passée depuis des lustres, il devait bien être neuf heures trente alors qu'il se présentait là, devant cette porte. Le blond était particulièrement dégoûté, il savait pertinemment, maintenant, qu'il n'aurait plus aucune chance de visiter le fond commun de Safrania, il savait pertinemment qu'il ne pourrait aller voir cette petite boutique qui lui semblait particulièrement intéressante, il savait pertinemment qu'il ne pourrait pas, non plus, s'acheter cette paire de chaussettes qu'il avait vu dans une vitrine, en cherchant un taxi. Non, et tout ça à cause du nom de cette pension. Pendant des heures il avait cherché un taxi à même de comprendre ce qu'il baragouinait, à même de comprendre tantôt "Sounflohovales", tantôt "Souniflurvould". Une fois le taxi trouvé, un vieil homme qui semblait avoir eu plusieurs fois le tour et qui ne semblait pas plus qu'Edgar comment prononcer le nom de cette pension, il eut la magnifique surprise d'apprendre que la Route 12 n'était pas du tout à côté de Safrania mais se trouvait bien après lavanville. Et à cause de cette triste mésaventure, il était bien trop tard pour faire quoi que ce soit, sinon, rencontrer le directeur de la pension et fondre en excuse. Il s'imaginait la personne comme un homme dans la force de l'âge, au regard doux et assuré, un peu bedonnant, capable de bien s'occuper de ses pkmns, du moins, il essayait de s'imaginer la personne comme ça, et non pas comme une sorte de gourou mystique. C'est avec tout courage qu'il pouvait avoir qu'il appela. " Excusez moi ? Est-ce qu'il y a quelqu'un ? Je suis désolé de déranger, s'il vous plait ? " Et, face à la porte fermée, il espérait que quelqu'un l'entende, désespérément.





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Elias K. Gladstone

Elias K. Gladstone
Eleveur Kantô

C-GEAR
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Région : Kanto
Dim 31 Jan 2016 - 13:27
    « Elias, tu peux m'aider ?
    - J'arrive! »
L'ambiance rappelait celle de mon enfance. Aujourd'hui, Herbert était parti travailler à l'autre bout de la région et Özlem était restée pour attendre son retour. Ce soir, ils partaient tous les deux pour une convention dans la région de Johto. Ce n'était pas très loin, mais ils avaient tout de même pris quelques jours pour en profiter. Moi, dans cette histoire, j'avais l'impression d'avoir retrouvé deux parents. La jeune femme me demandait de l'aide comme le faisait ma mère auparavant et la figure paternelle était aujourd'hui absente. Un « comme d'habitude » résonna à mes oreilles. C'était vrai, avant, il n'avait jamais le temps, jamais une minute à m'accorder. Il travaillait et surtout, cela faisait partie de son plan. En grandissant, je comprenais la forme de maltraitance que j'avais subi. Je n'avais pas été battu, il n'y avait pas eu un mot plus haut que l'autre, non, rien de tout cela. Pas de cicatrices à exhiber, pas de blessures physiques, simplement un creux au fond de mon cœur que je n'avais pas encore réussi à combler. Ils m'avaient laissé, sciemment, ils avaient fait exprès de ne pas me couvrir de l'amour qu'ils avaient pour moi. Et tout cela pourquoi ? Juste pour voir, pour l'expérience, pour la science. Je n'étais qu'un cobaye, la lettre E, l'élu selon eux.
    « Elias ? »
Le sourire d'Özlem me sortit de ma torpeur, j'étais encore resté planté là, à la regarder pendant qu'elle s'activait. Pourquoi ce genre de pensées revenaient si souvent en ce moment ? J'avais bien une idée sur la question. Après tout, je m'apprêtais à accomplir ce pour quoi j'étais parti, ce rêve que l'on pourrait juger d'insolent. Je n'étais pas parti de grand chose, on m'avait mis des bâtons dans les roues, je n'aurais pas dû en arriver là. Je ne partageais seulement pas mon destin avec celui, tragique, d'Elliot. Non, je me battais pour réaliser mes rêves à sa place. Je souhaitais plus que tout montrer que cette thèse immonde était fausse et que mes Pokémon et moi allions réussir à le montrer à la face du monde.

Je m'approchais de la jeune femme pour soulever avec elle un énorme carton jusqu'aux différentes étagères. D'un coup de cutter, elle l'ouvrit, découvrant différents accessoires pour l'entraînement Pokémon ainsi que de la nourriture et des vitamines. Il s'agissait donc d'étiqueter tout cela et de les classer.
    « Merci, allez, je m'y jette.
    - Ça va aller ?
    - Oh tu sais, des fois il n'y a rien de mieux qu'un travail répétitif. Puis tu as plein de choses à faire, allez, dehors, ouste ! »
Elle me chassa de la main avec un sourire malin, avant de programmer l'étiqueteuse qu'elle gardait dans la main. Elle était plus qu'une aide précieuse dans la pension, c'était aussi un vrai plaisir de l'avoir avec nous. Malgré qu'elle fut toujours submergée de travail, elle venait nous aider dès qu'elle avait un peu de temps devant elle. Je m'éloignais avec cette pensée en tête, me demandant une énième fois comment la remercier pour tout cela, abandonnant au premier coup d’œil posé sur le jardin : jamais je ne le pourrai assez, autrement qu'en réussissant. Je savais qu'elle croyait en moi et qu'elle attendait mon succès. Je lui montrerai, à elle aussi, qu'elle avait eu raison de croire en moi.

La journée se passa sans événement particulier, la routine d'une pension bien occupée. Le soir était vite arrivé et avec lui, Herbert était rentré. Leurs bagages était prêt, la pension avait subi un grand nettoyage pour s'assurer qu'il n'y eût aucun débordement à ce niveau-là pendant leur absence et j'avais fini par me retrouver seul. Je ne savais pas pourquoi cela me faisait tant de mal de subir cela ce soir-là. J'avais pourtant été habitué à vivre ainsi depuis que j'étais parti, d'autant qu'avec la ménagerie que je possédais – ou qui me possédait, plus justement – je ne pouvais pas dire que la pension était un endroit silencieux et vide, mais ce soir-là, cette absence, ce départ, me pesaient particulièrement.

Mes soirées n'étaient que peu rythmées par la vie de mes compagnons. Chacun vaquait à ses occupations et les plus nocturnes d'entre eux jouissaient de leur semi-liberté en parcourant le jardin ou en arpentant les quelques espaces disponibles de la maison. Je profitais quant à moi d'un repas bien solitaire en mettant à jour mon blog. Comme à son habitude, Daisy, ma Mascaïman, s'était installée entre les rayons de mon siège, prête à sauter sur le bas déjà bien élimé de mon jean. Ce soir, les Pokémon d'Özlem étaient aussi présents à la pension et avaient eux aussi pris leur place naturelle. Ainsi m'étais-je retrouvé avec son Snubbull sur les genoux, avant de le maintenir par un bras, quand celui-ci s'était finalement endormi contre moi. L'ambiance était paisible, il n'y avait que les bruits de mes cliquetis et de la tasse qui venait de temps en temps embrasser mes lèvres avant de retrouver sa place sur le bureau pour venir rompre le silence de la pension.

J'avais tendance à me voir vieux avant l'heure lorsque j'analysais mes journées. Je les voyais parfois bien pauvres, quand bien même elles étaient plus que remplies. La force de l'habitude jouait en ma défaveur à ce niveau-là. Je m'étirais un instant, songeant à rejoindre mon futon pour aller lire une énième fois l’œuvre sur l'histoire d'un Gallame que Yulia m'avait envoyé, avant de me redresser. Quelque chose avait attiré mon attention, tout comme celle de la Mascaïman qui s'était redressée comme moi. J'avais cru entendre quelqu'un, une voix humaine, très distinctement, alors que j'étais le seul présent. Je songeais alors à un appel de mon Kirlia, que j'entendais parfois dans mon esprit, mais en un instant, Keno se retrouva devant moi pour dissiper mes soupçons. Alors que je me levais, tenant Snubbull contre moi pour ne pas le réveiller alors que la mâchoire de Daisy se refermait sur le bas de mon pantalon, je remarquais que mon ami me montrait la porte.
Je me décidais à poser le Pokémon dans la chambre d'Herbert, où dormaient déjà quelques uns de ses amis, dont Warlock, l'Abra que j'avais recueilli - lui semblait aller de mieux en mieux -, avant de rejoindre la porte d'entrée accompagné de Keno et de Daisy, qui glissait sur le sol alors que je traînais ma jambe.

Je déverrouillai la porte pour trouver un jeune homme visiblement fatigué. J'étais à la fois satisfait de ne pas entendre des voix mais bien curieux de savoir ce que l'on pouvait me vouloir à cette heure-ci, rien de grave, me devais-je d'espérer.
    « Bonsoir... Je peux faire quelque chose pour vous ? »
Mine de rien, j'étais content de ne pas encore avoir enfilé mon pyjama.



Le compte est bon ! Is ok, j'ajoute à ma card. Merci !


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Edgar D. Liddell

Edgar D. Liddell
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C-GEAR
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Lun 1 Fév 2016 - 16:27
La porte s'ouvrait devant lui, telle la félicité qu'il avait attendu toute sa vie, il souriait, avec ce regard las de quelqu'un qui ne croyait plus en sa chance. Son visage trahissait des sentiments contraires, qui, sans aucun doute, pouvaient terrifier le jeune homme qui se tenait derrière la porte, au chaud, oui, son visage trahissait à la fois la joie et la lassitude extrême, avec peut-être une pointe de tristesse et de fatigue. Pourtant, il s'efforçait de sourire, pour ne pas faire "trop" peur au jeune homme en face de lui, pour ne pas lui faire faire fermer la porte avant qu'il n'ai pu même prononcer un mot, formuler un son. D'un mouvement presque mécanique le pieds du blond s'avançait, presque comme pour bloquer la porte en cas de rejet, en cas de fuite de son interlocuteur. D'ailleurs, en parlant de cet interlocuteur, il avait en face de lui une personne qui semblait tout aussi perdue que lui, un autre garçon un peu paumé, se trouvant au mauvais endroit au mauvais moment. Le brun, qui se tenait devant la porte, avait les cheveux en bataille, le regard surpris de celui qui attendait tout exception faite de l'arrivée d'un blond devant sa porte. En bref, les deux être semblaient l'un comme l'autre totalement paumés, presque encore plus depuis que leur chemin c'était croisé. Et pendant quelques instants le silence c'était installé, les deux jeunes gens ne faisant que se jauger, se regarder sans rien dire. La première pensée qui vint, cependant, à l'esprit du blond, en cet instant, était avant tout déception, non pas dans le mauvais sens cependant, il était déception car en la figure de ce jeune garçon c'était toute l'image du propriétaire à la mine rayonnante et sympathique, bedonnant, qui s'envolait. Il était aux antipodes de tout ce que le libraire avait pu s'imaginer, et même si cela flattait bien plus la rétine, il n'aimait pas voir ses imaginaires s'envoler ainsi. Pourtant, sa pensée ne put trouver de finalité, puisque, malgré le silence ambiant, le jeune homme en face de lui venait de briser la close de non-parole. " Bonsoir... Je peux faire quelque chose pour vous ? " La question le fit presque sursauter, c'est vrai ça, pourquoi était-il là ?
" Euh... Ah oui ! Pardon, excusez moi de vous déranger à cette heure tardive, je... euh. J'ai eu quelques problèmes de transports, donc je suis arrivé un peu plus tard que prévu, mais on m'a conseillé votre pension si jamais j'avais besoin de donner quelques vacances à mes pkmns. " Alors qu'il s'entendait parler, il sentait très bien les problèmes que ce qu'il disait pouvait poser, des problèmes de transports ? Plutôt lui qui avait été incapable de bien dire le nom de la pension, qu'il évitait encore maintenant de prononcer. Quelqu'un ? Elliot à vrai dire, pourtant, comment pouvait-il être sur que le nom qu'il utilisait ici était le même que lui connaissait ? Aussi, le blond se sentait quelque peu obligé de rajouter. " Et euuh... Ils en ont cruellement besoin, de vacances. " Cruellement ? Ce n'était peut-être, certainement même, pas le mot exact, il allait peut-être se faire passer pour un tyran aux yeux du garçon qu'il avait en face de lui. Ce qu'il ne voulait pas. Finalement, ils se retrouvèrent à l'intérieur, sans que le blond ne s'en rende compte, le garçon en fasse de lui était en train de lui expliquer les modalités de séjour, pour ses pkmns, bien sur, des modalités que le blond écoutait d'une oreille distraite, provoquant des petites "hmhm" sonores de temps en temps, pour montrer au gérant qu'il n'était pas totalement paumé dans la vie et qu'il pouvait au moins comprendre le langage humain.
A vrai dire, il n'écoutait que d'une oreille distraite et détaillait mentalement son interlocuteur. Il était plutôt beau garçon, il fallait dire ce qu'il en retournait. A vrai dire, il avait une certaine candeur presque enfantine qui rendait son visage bien plus mignon que n'importe qui aurait pu le penser. Ses gestes semblaient tantôt assurés, tantôt mal assurés, comme si il était tout aussi paumé dans cette pension que le visiteur nocturne qu'Edgar représentait. Pendant qu'il se faisait ses réflexions, il répondait vaguement à des questions que l'éleveur lui posait. Son nom ? " Edgar Liddell. Et vous ? " Et BIM. Retour à la réalité pour Edgar, déjà il avait donné un nom qu'il n'était pas totalement sur être sien, en plus il savait que cela allait créer la merde pour peu qu'il oublie quel nom il avait donné à sa prochaine visite et SURTOUT depuis quand était-il de mise de demander le nom lors d'un questionnaire ? Il sentait ses joues s'empourprer alors qu'il était en train de réfléchir à ce qu'il venait de faire. Alors pour noyer le poisson, il décidait de détourner la conversation. " D'ailleurs, est-ce que vous savez où je peux dormir ce soir ? " Et alors qu'il prononçait les derniers mots de sa phrase, il se rendait compte que sa question pouvait être très mal interprétée et qu'il pouvait maintenant, aux yeux du jeune homme, passer pour tout sauf un client usuel. " Parce que les transports en commun passent difficilement jusqu'ici de ce que j'ai compris, et puis, normalement, j'ai une réservation à Safrania, mais depuis le temps, ils ont du donner ma chambre à quelqu'un. Vu que... comme je vous disais, j'ai eu quelques problèmes de transports. Donc, je ne sais pas trop où je peux dormir et comme vous êtes du coin et que moi non, je me suis dis que vous pourriez peut être connaître une adresse ? "


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Elias K. Gladstone

Elias K. Gladstone
Eleveur Kantô

C-GEAR
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Région : Kanto
Lun 8 Fév 2016 - 0:36
Je ne pouvais pas m'attendre à avoir de la visite si tard. Nous étions assez éloignés de la civilisation et même si certains clients habitués savaient que nous nous rendions toujours disponibles pour les urgences, peu importe le moment du jour ou de la nuit. Bien sûr, nous n'avions rien à voir avec un Centre Pokémon, alors il s'agissait la plupart du temps d'un problème de comportement ou parfois de nous demander un conseil. Cependant, lorsque j'étais seul, ce genre de visites m'inquiétaient souvent un peu plus. Après tout, je n'étais pas vraiment un expert, je ne pouvais pas vraiment tout savoir et je n'étais pas vraiment sûr de moi. Je n'aimais pas non plus me reposer sur mon associé ou Özlem, mais c'était souvent rassurant de les avoir à côté de moi dans ce genre de cas. Enfin, s'ils commençaient à me manquer dès le premier soir, c'était tout de même assez mal parti. Enfin, c'était donc un jeune homme qui venait d'apparaître sur le seuil de la porte, j'eus le réflexe de regarder autour de lui afin de voir s'il n'y avait pas d'autres choses à observer, mais visiblement non. Je m'adressais alors à lui de la manière la plus cordiale possible, après tout, si c'était un client, même à une heure tardive, il fallait bien l'accueillir. Il semblait d'ailleurs m'attendre désespérément, alors je préférais tenter de répondre à sa requête.
    « Oh. Oui, en effet je peux m'occuper de vos Pokémon... »
Des problèmes de transports ? Il fallait dire que la pension était un peu loin de tout, en effet, mais c'était bien la première fois qu'un client pointait du doigt ce genre de choses. Peut-être étaient-ils un peu mieux renseignés, un peu plus organisés que le blond en face de moi ? Il avait l'air un peu perdu, il fallait dire, mais je ne savais pas vraiment si je devais lier ça à son air fatigué ou autre chose. J'essayais de m'entrenir avec lui, un sourire affable attaché au visage. Peut-être que cela pourra l'aider à se détendre, mais à vrai dire, il me venait à l'idée qu'à sa place je n'aurais probablement pas essayé d'entrer ici à une telle heure.
    « Je peux leur... offrir des vacances, oui, si c'est ce que vous désirez. »
C'était un peu étrange d'arriver à cette heure-ci pour me signaler à quel point ses Pokémon avaient besoin de se reposer. J'espérais ne pas être tombé sur un de ces dresseurs infâmes qui menaient leurs Pokémon à bout, avant de finir par le regretter. Pourraient-ils comprendre que ce n'était pas en les habituant au confort de la pension que leurs Pokémon allaient mieux se sentir en revenant vers eux ? Il ne s'agissait pourtant pas de maltraitance, pas la plupart du temps... C'étaient souvent des dresseurs qui aimaient leurs Pokémon mais ne se rendaient pas compte du mal qu'ils leur faisaient. J'espérais ne pas avoir à le mettre dans ce panier de dresseurs. Je ne refuserais pas de m'occuper de ses Pokémon, mais je n'arriverais probablement pas à accepter le sort réservé à ses compagnons.
    « Je vous prie, entrez, je ne vais pas vous laisser m'expliquer tout ça sur le seuil. »
Je lui offris un sourire avant de le laisser entrer, me souvenant alors que j'avais un Mascaïman attaché à mon pantalon. Je la fis glisser doucement avant de me baisser pour lui gratter le ventre, l'attrapant dans mes bras avant de fermer la porte derrière le jeune homme. Certes, me balader avec un Mascaïman dans les bras était peut-être une chose étrange, mais toujours moins que la faire glisser derrière moi. Je la posais un peu plus loin, avant de montrer le chemin à suivre à mon client.
Je le fis entrer jusqu'au comptoir de la boutique afin de pouvoir lui présenter le prospectus de la pension et lui expliquer dans le même temps quelques modalités. On ne pouvait pas vraiment dire que j'avais réussi à captiver mon interlocuteur. J'avais l'impression que j'étais plus ou moins invisible, mais je me raccrochais à ses quelques acquiescements, sonores ou non, pour continuer.
Je sortis alors un formulaire pour garder une trace de cette échange, lui demandant son nom afin de remplir la fiche. Alors que je commençais à noter, je me rendis compte qu'il venait par la même occasion de me demander le mien.
    « Elias... Gladstone. »
Je n'étais pas sûr que c'était bien le résultat qu'il souhaitait, comme il manqua presque de me couper avant de me poser une nouvelle question. Où pouvait-il dormir ? Je posais le stylo que je tenais, plus pour réfléchir à sa question que pour juger le client qui semblait se décomposer devant moi, enchaînant encore plus rapidement. Forcément, c'était probablement un peu tard pour trouver une chambre maintenant, mais par contre, il n'y avait pas plus de solutions par ici. Je regardais le jeune homme à nouveau.
    « J'ai une chambre libre si vous voulez. »
Je repris le stylo pour noter son nom avant d'oublier, relevant finalement ma tête vers le visage encore plus décontenancé de mon client.
    « Désolé, il n'y a rien aux alentours... Je crains que vous ne trouviez rien à Safrania à cette heure, mais je peux vous prêter mon téléphone si vous avez besoin de passer un appel, ou on peut regarder sur internet, je ne connais pas si bien la ville – elle est un peu trop grande pour moi -, mais si je peux vous aider... »
C'était vrai que proposer dès le départ la chambre d'Herbert était peut-être un peu précipité, après tout, je ne connaissais pas vraiment ce client, mais ce n'était pas la première fois que je considérais laisser quelqu'un dormir chez moi. Daisy ne sembla pas vraiment touchée par ce moment d'hésitation de ma part et s'amusa à mâchouiller le bas de mon pantalon à nouveau.
Je jetais un regard à la Mascaïman avant de pousser un léger soupir, reportant ensuite mon regard vers Edgar. Au moins, j'avais son nom, je pouvais peut-être me fier à lui, puisque j'avais son nom.


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Edgar D. Liddell

Edgar D. Liddell
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Sam 12 Mar 2016 - 1:06
Le blond n'avait pas fait le déplacement pour rien, au moins, il pourrait déposer ses pkmns en pension ici, c'était déjà une bonne nouvelle. Une très bonne nouvelle. Après les nombreuses péripéties qu'il venait de vivre ici, il avait espéré qu'au moins un des événements de son voyage se passe bien. Il soupirait de soulagement. Le blond ne savait pas réellement comment se passaient les dépôts de pkmns, il n'avait jamais songé à donner des vacances à ses pkmns. Non pas qu'ils en avaient réellement besoin, ils étaient tout le temps sur les routes avec lui ou bien dans sa maison à vivre comme ils l'entendaient. Mais Jaq'en avait encore de gros problème de sociabilisation avec les autres membres du groupe, à vrai dire le petit scorpion ne se laissait approcher que d'une seule personne, Edgar. Il refusait toutes formes de présences autres que celle de son maître. A chaque fois que le blond pensait à cela, il ne pouvait que s'imaginer le traitement que le pkmn avait dû recevoir chez les moines. Il n'osait imaginer comment la bête avait été entraînée, à quel point ils avaient surmenée la petite bête pour qu'elle n'ose même plus pousser un cri. Il faudrait sûrement qu'il signale ce détail à l'éleveur en face de lui, d'ailleurs. " Si je ne dérange pas, bien sûr, je veux bien rentrer. " Le blond ne désirait pas s'imposer outre mesure, pourtant, il fallait bien avouer qu'il commençait à avoir sacrément froid, les nuits de Kantô étaient bien plus fraiches que les nuits Hoennienes. Ce n'est que lorsque l'interlocuteur du libraire se baissa que ce dernier remarqua la petite bête qui fermait ses mâchoires autour des vêtements de l'éleveur. Cela fit sourire le blond. Il n'était donc pas le seul à avoir des déconvenues avec ses pkmns. Il se souvenait de cette fois où son Sonistrelle avait tout bonnement refusé de descendre de sa tête. La bête n'avait pas trouvée plus grande idée que celle d'hiberner dans les cheveux du blond. C'était un long moment que Edgar dû passer en ces jours sombres. " Ah ah. Je vois que votre mascaïman vous est très... attaché. " A peine eut-il terminé sa blague que le blond se sentait consterné, comment pouvait-il faire bonne impression en lançant de telles blagues ? Le pire étant que son interlocuteur avait moyen de ne pas la comprendre.
Venait le moment du questionnaire, que le blond écoutait d'une oreille, réfléchissant à tout ce qu'il pouvait dire sur son compagnon silencieux. La question première était surtout la suivante: Comment formuler cela pour que ça ne fasse pas suspect et qu'il ne passe pas pour un mauvais dresseur ? Ce n'était pas forcément évident. A vrai dire, c'était même quasiment mission impossible. Il n'avait qu'une chance pour que cela marche, que Elias, puisqu'il venait d'avoir son nom, le croit entièrement. Il continuait de remplir la feuille que lui avait tendu l'éleveur alors qu'il posait la triste question de son sort nocturne. Au pire, il pourrait toujours dormir à la belle étoile. Il avait eu plusieurs fois "l'occasion" de le faire lors de diverses missions. " J'ai une chambre libre si vous voulez. " Le blond venait de marquer une pause, que ce soit dans ses réflexions ou même dans ses annotations. Cette pension commençait à devenir pour le moins... étrange ? La personne en face de lui venait-elle réellement de lui proposer une chambre ? Peut-être faisaient-ils hôtel ? Pourtant, le blond était persuadé d'avoir vu plusieurs indications, sur le site et sur les prospectus, qu'il s'agissait là uniquement d'un pensionnat pour pkmns. " Euh... " Il n'eut pas le temps de formuler plus que cette hésitation sonore. Elias venait, déjà, de partir dans une longue sentence, comme il l'avait lui même fait auparavant. Les deux adultes ressemblaient d'avantages à deux collégiens perdus avec la vie qu'autre chose. " Désolé, il n'y a rien aux alentours... Je crains que vous ne trouviez rien à Safrania à cette heure, mais je peux vous prêter mon téléphone si vous avez besoin de passer un appel, ou on peut regarder sur internet, je ne connais pas si bien la ville – elle est un peu trop grande pour moi -, mais si je peux vous aider... "
Le blond ne savait pas réellement dire ce que représentait cette phrase, lancée trop vite, était-ce pour camoufler de la gêne ou bien était-ce pour le mettre à son aise ? Il sortait son portable de sa poche. Ah bien sûr, il était incapable d'avoir internet sans y laisser la moitié de son salaire. Il avait tendance à oublier ce détail. Il reposait l'objet sur la table. " Euh. C'est à dire que je ne veux pas m'imposer et encore moins déranger, donc il serait peut être préférable que nous regardions sur internet, histoire que, voilà, je ne reste pas là trop longtemps. Vous avez sans doute du travail, je ne veux pas vous déranger. " Et puis, à vrai dire, il n'avait pas forcément le coeur à l'avouer, mais il ne savait pas réellement si se payer une nouvelle chambre d'hôtel, ou même rester ici la nuit, était dans ses frais. Déjà que la nourriture et les soins de ses pkmns lui prenaient la majeure partie de son salaire, alors si en plus il devait se payer une deuxième chambre d'hôtel...
" D'ailleurs, vis à vis de mon Scorplane, je dois vous préciser quelques petites choses... Il est... en quelques sortes... muet ? Je dois vous avouer que je ne savais pas réellement que c'était possible pour un pkmn d'être muet... Je me demande si ses précédents dresseurs ne l'ont pas un peu trop poussé quand il était petit... " Et pour joindre le geste à la parole, il sortait de sa poche une petite pkball qui faisait apparaître, dans la minute, la petite bête qui, déjà, se lovait dans les bras de son dresseurs. " Oh oui. Et... Il n'est pas de la couleur... habituelle des pkmns de son espèce. J'espère que ce n'est pas grave ? Vous n'y voyez pas d'inconvénient ? " C'était quelque chose auquel il n'avait pas pensé, ça. Etait-ce grave qu'un pkmn n'avait pas la couleur usuelle ? Les pensions faisaient-ils la chasse aux pkmns différents ? Il n'en savait pas grand chose et cela l'inquiétait d'autant plus. Peut-être aurait-il dû d'avantage se renseigner sur internet ou au près de ses collègues de Shadow's Path. " Et du coup, vous voulez que je regarde pour les hôtels, histoire de ne vraiment pas vous déranger ? "


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Elias K. Gladstone

Elias K. Gladstone
Eleveur Kantô

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Lun 21 Mar 2016 - 11:23
Bon, cette visite nocturne ne semblait pas si dramatique en fait. J'avais décidé de laisser entrer ce parfait inconnu, alors que tout dans mon éducation aurait dû m'en empêcher. J'avais, semblait-il, un défaut de fabrication à ce niveau-là. Je parcourais la pièce, traînant Daisy derrière moi, alors que mon potentiel client me faisait une remarque assez drôle. Au moins il avait le sens de l'humour et ne prenait pas mal qu'un Pokémon pusse agir de façon un peu étrange.
    « Haha, oui c'est le cas de le dire ! »
J'avais pris la Mascaïman dans mes bras pour ne pas trop en faire et la reposais un peu plus loin, la laissant franchir la distance la séparant d'un de ses coussins favoris. J'étais un peu rassurer que mon interlocuteur eût l'idée de faire des blagues, cela détendait un peu l'atmosphère alors que j'avais craint un instant pouvoir tomber sur un psychopathe des bois. Heureusement que je n'avais pas l'idée saugrenue de regarder des films d'horreur.
D'ailleurs, en parlant d'idée saugrenue, je venais donc de proposer à ce toujours parfait inconnu – sur lequel je pouvais certes mettre un nom, mais était-ce réellement valide ? - de rester dormir à la pension. Bon, je ne l'avais pas fait sans raison : il était vrai qu'il serait difficile de retourner sur Safrania en soirée comme ça, sans moyen de locomotion. Je pourrais lui proposer de lui prêter un Galopa, mais cela prendrait un peu de temps, d'autant que les fougueux Pokémon n'acceptaient pas le tout-venant sur leur dos. Enfin, si je racontais ça à Herbert, il me dirait sûrement que je ne méfiais pas assez des gens. Pourtant, on ne pouvait pas dire que j'avais confiance en n'importe qui, c'était surtout que je me voyais mal abandonner quelqu'un à son triste sort alors que j'avais une solution simple sous la main. Au vu de sa réponse, le jeune homme devant moi me semblait en plus tout à fait honnête, à moins que ce fut une manière de me mettre en confiance justement ? Ah, cela ne servait probablement à rien de trop réfléchir à tout ça, après tout, il fallait aussi prendre les choses comme elles venaient. Je lançais un regard à Keno qui ne semblait pas voir un mal à ma proposition, avais-je donc raison de proposer cela à mon client ?
    « Je comprends, pas de problème. Mais ne vous en faites pas, c'est la fin de la journée et puis... Je ne vais pas vous laisser repartir sans solution. »
C'était le vrai message à faire passer, même si j'oubliais trop souvent les problèmes qu'un dresseur pouvait apporter. S'il avait des Pokémon haut niveaux, il pourrait dévaster ma pension sans que je pusse agir. Je comptais sur Keno pour me prévenir d'un tel danger.
Enfin, le blond revint bien vite au sujet de sa présence ici : le Pokémon qu'il comptait visiblement me confier. Mince, un Scorplane. Ce n'était pas une espèce que j'avais eu la chance de côtoyer alors je ne connaissais sur lui que des rudiments que j'avais lu çà et là. Pas de quoi faire de moi un expert.
    « Je vois, ce ne devrait pas être un problème s'il peut entendre ce que je lui dis... »
Enfin, c'était là de la supposition, il était vrai que ne pas avoir de retour de sa part pourrait s'avérer délicat, mais il fallait espérer que le Pokémon était assez expressif pour se faire comprendre. Le Scorplane apparut, pour rejoindre bien rapidement les bras du blond. Visiblement très attaché à son dresseur, il ne me jeta qu'un timide regard. Je ne remarquais sa couleur différente des spécimens que j'avais vu en photo lorsque M. Liddell me la précisa.
    « Oh non, au contraire, j'ai cru remarquer que c'était plutôt une chance. Je ne sais pas si vous connaissez les Kirlia mais... Le mien est atteint du même genre de "syndrome" et l'on m'a expliqué que les Pokémon touchés par ce phénomène présentaient souvent un pouvoir plus important que les congénères, vous avez peut-être pu le remarquer vous-même ? »
Il n'était probablement pas au courant de ce genre de détail alors je me devais de lui expliquer ce que pouvait apporter cette différence. Enfin, les tics de travail revenant rapidement, je me saisis de mon carnet pour noter quelques rapides observations sur le Pokémon en face de moi. Il avait l'air de manquer de confiance, pourtant, si je me souvenais bien, il était un Pokémon au poison puissant... Poison... Puissant...
    « Euuh... Par contre ce n'est pas un peu dangereux de le garder ainsi contre vous ? Si je me souviens bien, il peut empoisonner avec ses piqûres ?... »
Chassez le naturel et le voilà aussitôt de retour. Je devais avoir l'air tellement gamin de lui parler de cette façon, l'inquiétude et le doute devaient se lire sur mon visage alors que si c'était le dresseur, il devait bien connaître son Pokémon !... J'avais envie de me claquer le visage, mais trouvais la force de ne pas le faire et de me reprendre.
    « Enfin, vous devez bien le connaître... »
Super, c'était vraiment avec ça qu'il allait bien penser que j'étais un éleveur de qualité. Franchement, si je pouvais seulement cesser de me saborder de cette façon à chaque fois...

Heureusement – ou bien parce qu'il venait de constater mes lacunes et souhaitait partir au plus vite ? -, le dresseur me demanda s'il pouvait regarder les hôtels disponibles. Moyen pour moi de passer à autre chose, assurément.
    « Ah, bien sûr, venez par ici. »
Je le guidais vers mon bureau, où l'ordinateur était resté allumé, la page ouverte sur l'édition de mon blog. Je m'empressais d'ouvrir une fenêtre de navigation privée – comme me l'avait conseillé Nathanael quand quelqu'un d'autre que moi devait utiliser mon ordinateur – et laissait la place au jeune homme.
    « Voilà, prenez votre temps. »
Je saisis au passage la tasse qui était restée sur mon bureau pour la porter à mes lèvres, cherchant à regagner un peu de contenance.
    « Je crois que vous pouvez trouver une liste d'hôtels sur hotels.com. »
Si ça ce n'était pas du conseil... Je n'étais pourtant plus aussi timide qu'à mes débuts mais force était de constater qu'il suffisait que je fus mal à l'aise à un moment de la conversation pour que cela me poursuivît pendant un temps.


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Edgar D. Liddell

Edgar D. Liddell
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Ven 17 Juin 2016 - 4:02
" Oh oui ! Bien sûr, il peut parfaitement entendre ce que vous dîtes, hein Jaq'en ? " La petite bête venait d'apparaître alors que le blond terminait sa phrase. Comme pour répondre à l'interrogation de son dresseur le scorplane plongeât son regard dans celui de l'éleveur et s'envola vers le bureau avant de rejoindre le bras de son dresseur. Bon, ce n'était pas la démonstration la plus convaincante, mais au moins, cela montrait que la petite bête savait être réceptive face aux personnes qui l'entouraient. Il se balançait, sa queue entourant le bras de son dresseur. La petite bête semblait aussi joyeuse qu'à l'accoutumée, lorsqu'elle était loin de tout combat. Son caractère changeait du tout au tout quand il devait accomplir des ordres de combat, alors qu'usuellement il était adorable, il devenait une sorte de machine de guerre quand le blond essayait de le faire combattre. C'était également pour ça qu'il le confiait aux bons soins d'une pension, qu'il puisse comprendre qu'il n'était pas l'objet de combat que les moines avaient créés. " Ah ! Vous me rassurez, non pas que je mettais en doute vos qualifications, mais j'avais peur que vous puissiez le mettre de côté pour ça... " Si cheshire attirait l'oeil pour son pelage particulier, le petit scorplane avait été plus d'une fois rejeté de certains centre de soins et compagnie. " Oh ? Vous avez un Kirlia ? Je peux ? " D'un geste, le blond s'était levé pour observer le Kirlia qu'il n'avait pas vu quand il était rentré. Il n'osait trop s'avancer, de peur que le dresseur refuse un contact entre son pkmn et un inconnu, ce qui serait une chose plutôt normale, en soi. Pourtant, le blond adorait ces petites bêtes, elles l'avaient toujours attirés. Si Alice n'était plus n'en était plus une depuis longtemps, elle était restée plusieurs mois sous cette forme, à danser et gambader partout. " J'ai moi même une Gardevoir qui me suit depuis mes débuts. Oh ? Vraiment ? Non, j'ai jamais fait trop attention. J'ai pas vraiment l'habitude de faire combattre mes pkmns, j'essaie au maximum de les rendre heureux en les laissant vivre leur vie. " Il souriait un peu bêtement en haussant les épaules. Ce n'était peut-être pas la bonne chose à dire à un éleveur. Certaines races de pkmns avaient besoin de combats pour s’épanouir, pourtant le blond laissait bien plus souvent tranquilles ses pkmns.

" Ah ah, non, ne vous inquiétez pas, ce n'est pas comme si je n'avais pas pleinement confiance en lui. Et puis, vous savez, je crois que je suis un peu comme sa mère de substitution. Mais, merci de vous en inquiéter ! " Il était pleinement sincère alors qu'il prononçait ces dernières paroles. Cela faisait toujours plaisir de voir quelqu'un capable de s'inquiéter pour autrui. En plus de ça, l'éleveur avait très vite compris à quel point il pouvait être dangereux d'avoir un scorplane, il maîtrisait donc relativement bien son sujet. Le blond gratifiait donc l'éleveur d'un sourire. Edgar n'était pas, en soi, quelqu'un de difficile à vivre, au contraire. Et même si il pouvait, parfois... souvent, apparaître comme maladroit, il essayait de mettre à l'aise son auditeur. Et ce, même si il terminait le plus souvent mal à l'aise. Il n'était pas particulièrement doué face aux relations humaines, il s'entendait bien mieux avec les pkmns, face à eux il était beaucoup moins timide. " En tout cas, je suis encore désolé de vous déranger si tardivement... J'aurai dû mieux me préparer avant de venir. " Le blond s'était replacé derrière le bureau, face à l'éleveur. Il bafouillait quelques excuses face à l'heure tardive qu'il était, se rendant de plus en plus compte que cela n'était pas une heure descente pour déranger quelqu'un. Au bout de quelques instants les deux jeunes hommes s'étaient donc délocalisés vers l'ordinateur le plus proche afin de regarder quels hôtels le blond pouvait se permettre de monopoliser pour la nuit. Pourtant, bien vite la désillusion fut de mise. Tous étaient plein, quasiment du moins, la faute à une conférence particulièrement intéressante pour le monde scientifique, quelque chose qui passait bien au dessus de la tête du blond qui ne comprenait pas même l'énoncé. Les rares hôtels qui se trouvaient libres n'étaient, pourtant, clairement pas dans ses moyens. Pour se payer une chambre, il aurait fallu que la carte bleue d'Arthur soit encore dans son porte-feuille, ce qui n'était pas le cas. Et quand bien même cela aurait été le cas, le maître de la ligue aurait certainement râlé de voir l'équivalent d'un mois de vivres dilapidé dans une chambre d'hôtel. - Encore que, la suite royale du "Grand Kantô." avait tendance à taper dans l'oeil du blond. -

" Je crois que ce n'est même pas la peine pour ce soir. Mais ne vous embêtez pas, je vais regarder pour rejoindre la ville la plus proche à pieds, dans un centre pkmn je devrais bien trouver une tente à emprunter pour la nuit. " Le blond se trouvait balbutiant quelques mots devant l'éleveur, il se sentait bête. Il était en train de déranger ce jeune homme en pleine nuit, mais en plus, il n'avait aucun vrai plan pour partir d'ici. Il devait être bien misérable, il rougissait à la simple pensée que l'éleveur risquait de rire de lui pendant plusieurs semaines. "Ah ah, et puis là, le mec, il arrive et me dit qu'il n'a nul part à crécher, tu vois, le mec pas préparé pour deux sous quoi !". Il s'imaginait déjà, quasiment, la risée de tout le Kantô. Il se levait, doucement, récupérant au passage sa besace. " Je ne vais pas vous déranger plus longtemps, en tout cas, vraiment merci de m'avoir ouvert à cette heure ci. Et puis... Désolé pour tout à l'heure, je n'ai pas eu l'entrée la plus évidente. " Alors qu'il disait cela, il n'osait regarder l'éleveur dans les yeux, rougissant face aux souvenirs de tout à l'heure qui surgissaient derrière ses paupières. Sa voix tremblait alors qu'il tendait la main pour saluer comme il se devait son interlocuteur. Que pouvait-il faire d'autre ? Sa sortie serait donc comme son arrivée, gênante. Il soupirait doucement. Pourquoi était-il aussi médiocre face aux autres êtres humains ?


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Elias K. Gladstone

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Sam 10 Sep 2016 - 15:19
Le Pokémon m'impressionnait, je n'arrivais pas à me dire que je le regardais de la bonne façon. Au moins était-il obéissant, vu ce que son dresseur me présentait. Bon, il ne faudrait pas que je le regarde trop dans les yeux, c'était tout. Enfin, si cela se passait bien, le Pokémon n'aurait aucun mal à suivre mes règles, mais fallait-il encore qu'il acceptât la population de la pension en prime, et pour ça, ce n'était pas franchement gagné...
Je l'observais alors qu'il restait sur le bras de son dresseur, une chose était sûre : ce dresseur avait gagné le cœur de ses Pokémon et ils lui obéissaient réellement. C'était un bon point pour lui, un bon point pour que je lui fisse confiance. Encore fallait-il derrière que je susse quoi en faire et lui donner ce qu'il voulait. Il n'avait pas l'air malheureux, mais peut-être était-il réellement épuisé par les combats qu'ils avaient pu mener ensemble ? Je commençais en tout cas à me faire à la présence de l'inconnu.
Un sourire se dessina sur mes lèvres alors que Edgar semblait véritablement rassuré que je ne fisse pas de chichi pour un Pokémon chromatique. Je m'étais fait à ce détail qui pouvait changer la vie de certains Pokémon. Cela avait était le cas pour Keno. S'il avait été retenu si longtemps dans un laboratoire, c'était bien à cause de sa couleur et de ses attributs particuliers.
    « Ne vous inquiétez pas, je ne fais pas de différence, j'accueille tous les Pokémon dans la mesure du possible. »
Je ne voulais pas non plus avoir l'air du type qui prenait tout ce qu'on lui présentait, mais c'était un peu vrai. Je n'avais aucun intérêt à exclure des Pokémon et/ou des dresseurs parce qu'ils présentaient des particularités.
D'ailleurs, Edgar semblait avoir un intérêt particulier pour Keno, me demandant s'il pouvait... l'approcher, visiblement. Je jetais un coup d’œil à mon Kirlia avant de répondre.
    « Oui, bien sûr. »
Je le regardais un instant, les deux semblaient bien s'entendre et l'explication qu'en donna Edgar était une explication très valable.
    « Je comprends, j'aimerais bien que ce soit le cas pour les miens, mais j'y suis obligé, notamment en tant qu'éleveur, je dois savoir entraîner les Pokémon pour qu'ils deviennent plus forts. »
Ce n'était pas la partie préférée de mon métier, mais je ne pouvais pas non plus faire sans, ce serait un peu mentir que de dire que ce n'était pas intéressant pour moi, que cela ne m'apportait rien. Et puis, jusqu'ici, les clients que j'avais rencontré avaient tous des bonnes raisons pour me demander que leurs Pokémon devinssent plus forts, alors, je n'avais pas trop de questions à me poser.
J'étais plutôt impressionné par l'attachement du Scorplane à son dresseur, impressionné et un brin inquiet de le voir se coller ainsi à lui. Cependant, Edgar sut immédiatement me rassurer en me disant qu'il n'y avait aucun problème. En même temps, il semblait évident que ces deux-là se connaissaient bien et ne se feraient pas de mal entre eux. Elias se surprit encore une fois à sourire devant la tendresse qui émanait de ce Pokémon face au dresseur.
Perdu dans ses pensées, regardant Keno en espérant que celui-ci était aussi heureux d'être à mes côtés que ce Scorplane semblait l'être de vivre avec Edgar, je regardais son vis-à-vis avec un air presque interrogateur. J'avais quasiment oublié que la nuit était tombée depuis bien longtemps et que quelqu'un de normalement constitué aurait probablement fermé la porte au nez du dresseur, voire ne lui aurait pas même répondu.
    « Oh non, ne vous en faites pas. »
Et puis, je voulais l'aider aussi, c'était pour moi la moindre des choses quand j'étais en présence de quelqu'un dans le besoin, alors je l'avais amené vers l'ordinateur pour qu'il pusse faire les recherches nécessaires pour se trouver un endroit où dormir pour la nuit.
Cependant, je pouvais m'apercevoir, regardant discrètement par dessus l'épaule de mon client, que les places étaient chères. J'étais embêté pour lui, mais je ne savais pas vraiment ce que je pourrais faire pour l'aider, surtout que je ne savais pas grand chose de lui, ni même s'il avait les ressources financières nécessaires pour se payer ce genre d'endroit.
    « Ah... »
Bon, il semblait plus dépité qu'autre chose, ses mots étaient presque inaudibles et il avait l'air d'être à deux doigts de se confondre encore plus en excuses. De mon côté, je réfléchissais, la ville était quand même assez loin et il n'avait pas l'air d'avoir sur lui un Pokémon apte à le transporter sur de si longues distances... Sinon il serait probablement arrivé bien plus tôt ici. Enfin, Edgar avait l'air à bout quand il se releva, avant de s'excuser une énième fois. Pourtant, dans mon esprit, tout était clair : il avait l'air d'être quelqu'un de très agréable, c'était plutôt sympathique d'avoir eu une conversation avec lui et surtout : il était clair que c'était un vrai ami des Pokémon alors... Alors... Je ne pouvais pas le laisser partir, pas dans cet état, pas comme ça...
Je tendis la main pour serrer la sienne, avant de m'arrêter au passage et de me diriger vers la pièce qui servait de chambre à Herbert en sa présence. Le lit était pour le moment occupé de bric et de brocs que j'entassais quand mon collègue n'était pas là, mais cela pouvait vite se dégager. On pouvait trouver quand même de quoi lui donner à se reposer, j'étais même sûr que Herbert serait content de moi – même s'il me reprocherait en même temps d'avoir fait une énième fois confiance à un inconnu -, je revins vers Edgar avec un grand sourire.
    « Désolé. J'ai une chambre, je vous la confie pour la nuit, c'est... peut-être un peu poussiéreux et pas très spacieux mais ce serait sûrement mieux qu'une tente ou que les lits de camp du Centre Pokémon, non ? »
J'étais gêné, je ne voulais pas que cela parût comme de la charité exacerbée ou une façon de montrer que j'étais quelqu'un de bien ou quoi, ce n'était pas l'idée, j'étais véritablement juste gentil, peut-être un peu trop parfois...
Et puis, Edgar semblait être une personne intéressante que j'aimerais bien découvrir.


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Edgar D. Liddell

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Sam 24 Déc 2016 - 5:05
La discussion entre les deux jeunes hommes allait bon train, il fallait dire qu'Elias apparaissait comme étant de véritablement bonne compagnie pour le blondinet. Indéniablement, il s'y connaissait en pkmns, très bien même. Cela changeait au blond, il avait surtout l'habitude de parler pkmns avec les gens de l'organisation. - Cela était loin d'être désagréable - Sortir du carcan de shadow's path, parfois, lui faisait du bien. En cet instant précis, il n'avait pas à être lui. Il n'avait pas à être une personne formée dans l'art des combats pkmns, de l'infiltration, des missions dangereuses etc. Non, il n'avait qu'à être lui, seulement, en tant qu'humain, avec ses faiblesses. Et puis, voir des gens aussi ouverts et aussi gentils lui donnait du baume au coeur. Il avait alors l'impression qu'il ne se battait pas pour rien, au quotidien. Il y avait de nombreuses choses intéressantes, en plus, à voir, à confronter, dans cette pension. Les pkmns de l'éleveur semblaient tous avoir leur caractère et être habitués à cet endroit, ils semblaient tous vivre avec une aisance particulière dans ce lieu singulier. Le blond voyait, ici, des pkmns qu'il n'avait jamais vu en vrai, pourtant il avait eu l'occasion d'en voir de nombreux grâce à ses voyages, et à la roussette qui avait vécu avec lui.
Finalement, la discussion avait tournée vers les hôtels et il était temps que le blond s'en aille. Il faisait déjà nuit noire dehors. Ce n'était pas comme si il était spécialement angoissé par cela ou qu'il craignait une quelconque agression nocturne. Il était plus déprimé de ne pas avoir pensé à prendre Iroh avec lui. Le Nostenfer aurait eu tôt fait de le ramener à la ville la plus proche sans efforts.
Alors que l'éleveur lui tendait la main, et qu'il s'apprêtait à la serrer, le premier disparut. Il fit volte-face et alla vers la porte d'une pièce plongée dans le noir. Le blond ne savait pas réellement ce qu'il devait faire, maintenant. Son départ était plutôt avancé, devait-il partir ? L'éleveur avait-il considéré que l'au revoir avait été prononcé et qu'il s'attelait déjà au travail ? Edgar pensait cette dernière situation peu probable, pourtant, rien n'était réellement à exclure. Finalement, Elias était de retour avant qu'il ai eu le temps de songer à ouvrir la porte. " Désolé. J'ai une chambre, je vous la confie pour la nuit, c'est... peut-être un peu poussiéreux et pas très spacieux mais ce serait sûrement mieux qu'une tente ou que les lits de camp du Centre Pokémon, non ? " Il prononçait ces mots avec un grand sourire, certainement très heureux de pouvoir aider son prochain. - Du moins, c'est comme ça que le blond le compris. -

" C'est à dire que... Je ne voudrais pas m'imposer... " Le blond n'était pas spécialement désireux d'embêter son interlocuteur, de le déranger et de profiter de sa charité. Visiblement, l'intéressé possédait un opinion différent, aussi au bout de quelques minutes de discussion, le blond remerciait chaleureusement son homologue. " Merci beaucoup, je suis vraiment désolé de déranger ainsi. C'est adorable de votre part. " Ainsi, sans trop savoir comment, le blond s'était retrouvé à désengorger, avec l'éleveur, une chambre quelques affaires pour qu'il puisse y trouver le repos cette nuit là. C'était pour le moins, inattendu. Il y avait presque un air de colonie de vacances dans cette scène, quelque chose d'innocent et de paisible. " Et du coup, cela fait combien de temps que vous êtes éleveur ? C'est un chouette métier, mais clairement pas donné à tout le monde. " Le blond savait très bien, que lui ne pourrait jamais être éleveur. C'était quelque chose qui demandait beaucoup d'énergie, et surtout, de savoir faire. " Oh, j'y pense, ce n'est pas grand chose, mais vous voulez du thé ? J'ai un sachet plein de thé au jasmin d'Hoenn. " Edgar avait toujours su que c'était une bonne chose d'avoir toujours du thé sur soi. C'était un bon moyen de partager et de dire merci. Après, la personne en face de lui pouvait ne pas aimer le thé et il se trouvait bien embêté, mais bon. Il n'avait pas grand chose d'autre à offrir en guise de remerciement, en dehors du thé.
Pendant ce temps, le scorplane avait élu domicile sur la besace du blond, qu'il avait donc posé dans la pièce qui allait lui servir de chambre cette nuit. Il semblait déjà plus ou moins endormi. Edgar avait tendance à oublier que le scorplane, si dévastateur fut-il en combat, était encore très jeune et n'avait pas encore deux ans. Il n'avait pas eu de chances, élevé dès le plus jeune âge par des moines tarés. Edgar regardait avec tendresse son pkmn, se demandant si il faisait bien de le laisser ici. Ce serait la première fois qu'ils seraient séparés, il ne savait pas le moins du monde comment le petit scorpion allait réagir. Etait-ce pour le mieux ? " Je peux vous poser une question ? Je n'ai vraiment pas l'habitude de tout ça, de laisser mes pkmns à d'autres gens pour qu'ils s'en occupent et puissent prendre des vacances. Les pkmns vivent bien la séparation avec leur dresseur, même une semaine ? Je n'ai jamais vraiment été séparé d'un seul de mes pkmns, aussi longtemps, donc, je ne sais pas vraiment comment ça peut se passer. Même si j'ai pleine confiance en vous, je dois vous avouer que ça me fait quelque chose de me dire que je vais le laisser là. Ah ah, désolé de vous embêter avec toutes ces questions et ces angoisses. "
De toute manière, ce n'est pas comme si le blond pouvait encore passer pour quelqu'un de normal, alors bon. Autant poser toutes les questions, même les plus louches, histoire qu'il puisse être le plus serein possible. Il ne savait pas réellement à quel point les gens pouvaient être proches des pkmns, il vivait dans une sorte d'entre soi bizarre où tous les gens qu'ils cotoyaient (comprendre, donc, les membres de SHARP, avant tout) avaient en très haute estime leurs pkmns. Mais toutes les missions qu'il faisait pour le compte de l'organisation avait tendance à lui rappeler qu'ils n'étaient pas forcément majoritaires dans ce cas.




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Elias K. Gladstone

Elias K. Gladstone
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Mar 3 Jan 2017 - 0:29
C'était décidé ! Je ne pouvais tout de même pas laisser un client, et tout simplement n'importe quel individu, repartir tout seul en pleine nuit. Non, cela n'était pas quelque chose que j'avais l'habitude de faire, ni même que j'aurais pu envisager un jour (et donc, encore moins une nuit !).
J'avais retrouvé un sourire franc. C'était bien plus simple de s'imposer une fois que le choix fut pris. J'étais parti vérifier la chambre qui servait à Herbert – et Özlem, lorsqu'elle était de passage – mais aussi à Warlock, lorsqu'il était en crise. Cela aidait le Pokémon à se calmer, mais aussi à mieux visualiser ses capacités. L'endroit était cosy, simple et peu chargé, quand je pensais à le ranger et ne pas l'utiliser comme débarras, ce qui était malheureusement souvent le cas.
Et autant Herbert arrivait à dormir au milieu des cartons, autant je trouvais cela plutôt gênant quand c'était pour laisser la place à un inconnu. Enfin, en rencontrant Edgar, je n'avais pas l'impression que ce fut réellement un inconnu. Je n'avais pas non plus l'impression de le connaître, loin de là, mais je pouvais déjà ressentir des atomes crochus entre nous et je pensais qu'il était quelqu'un en qui je pouvais avoir confiance... Au moins pour le garder chez moi une nuit, ce qui n'était pas non plus quelque chose d'extraordinaire.

Cela faisait quelques temps que je me sentais de nouveau en sécurité chez moi. Je savais que je pourrais me défendre sans problème et que mes Pokémon étaient maintenant assez forts pour se battre. Les cicatrices sur mon bras dues au passage de cet ignoble voleur n'étaient que l'image d'un mauvais souvenir qui était maintenant loin. Keno retrouvait peu à peu toutes ses capacités qui faisaient de lui un Pokémon si extraordinaire. J'étais fier de ses avancées, je savais que c'était en partie pour que je ne fus plus aussi inquiet pour lui, mais il faisait réellement tout le travail.

En revenant près d'Edgar, je lui confirmai ma décision.
    « Ne vous inquiétez pas, vous pouvez rester. »
Enfin, je pensais que cela suffirait, mais il semblait que le jeune homme était tout à fait comme moi. À sa place, je n'aurais pas aimé m'imposer dans une maison qui n'était pas la mienne, mais j'aurais été tout à fait touché d'une telle proposition et surtout, extrêmement soulagé. J'avais envie de partager cela avec lui, mais j'aurais trouvé cela parfaitement déplacé de ma part, un peu comme si je voulais en rajouter sur la chance qu'il avait de tomber sur quelqu'un comme moi. Je me contentais alors de sourire, de dire que tout allait bien et qu'il n'y avait aucun problème.
    « Désolé de vous imposer ce genre de choses, je ne pensais pas faire du rangement ce soir... Et pour vous, ce n'est pas du grand standing... »
C'était sûr que la chambre était loin d'être une suite luxueuse. Même la vue n'était pas géniale. L'unique fenêtre de la chambre donnait certes sur l'immense jardin dont chacun de mes Pokémon pouvaient profiter, ce n'était pas pour autant que le décor était idyllique puisque la première vue était une mare boueuse dans laquelle ils adoraient se rouler. Je trouvais cela drôle, cocasse, mais tout de même pas la meilleure vue que l'on pusse attendre. Enfin, je ne pouvais pas prétendre faire hôtel, ni même chambres d'hôte. J'avais bien l'habitude de m'occuper de dizaines de Pokémon en même temps, c'était loin d'être la même chose avec les humains. C'était un peu comme si je connaissais finalement mieux les besoins des Pokémon que ceux de mes propres congénères. Hm, étrangement cela ne me dérangeait pas plus que cela. Je n'étais jamais déçu de mes alliés et je ne pouvais pas dire la même chose des autres personnes.
    « Cela fait quelques années, enfin... Au départ j'étais trop jeune, ça va faire un an que je suis le responsable, depuis la majorité en fait. »
J'avais toujours l'impression de me présenter comme un débutant. C'était un peu le cas et de l'autre côté je ne pensais pas que la question d'Edgar était là pour me juger mais simplement par intérêt – du moins, je l'espérais vivement.
    « Et vous avez raison, c'est vraiment un métier formidable. »
Je lui souris à nouveau, c'était un réel plaisir que de pouvoir faire ce travail, d'autant que je savais que je ne pourrais pas en exercer un autre aussi facilement. Je l'observais alors qu'il me parlait de boire du thé. C'était tout à fait inattendu mais très plaisant.
    « Avec plaisir, je vais faire chauffer de l'eau. »
Je me dirigeais vers le coin cuisine tout en souhaitant continuer la conversation que je trouvais tellement plaisante. Heureusement, j'avais au moins une bouilloire dans le coin. Je n'appréciais pas devoir toujours monter à l'étage pour ces petits détails. Je n'avais pas tout mais bien le minimum sous la main.
    « Vous avez une profession ? J'ai déjà rencontré des dresseurs itinérants, mais certains avaient aussi des activités parallèles. »
Et il y avait de quoi s'occuper dans ce monde, il fallait dire. Je mettais l'eau à chauffer en préparant la théière et deux tasses que je disposais sur un plateau. Je n'avais pas beaucoup d'endroits pour rester confortablement assis, mais je pouvais au moins tirer deux chaises et utiliser la table basse pour le reste. Faire de son lieu de vie son lieu de travail n'avait pas que des avantages, je ne pouvais pas réellement dire que je pouvais prendre du temps pour me détendre, mais au moins, je n'avais pas beaucoup de trajet à faire pour aller au travail le matin.
    « Oh, je peux comprendre votre inquiétude, ne vous en faites pas. »
J'avais donc finalement disposé le plateau, pendant qu'Edgar avait ajouté le thé à la théière avec une expérience visible. Je le regardais faire, avant de lui proposer de s'asseoir, bredouillant des excuses concernant le peu de mobilier, comme si cela était totalement de mon ressort.
    « Je prends soin de chaque Pokémon comme s'il s'agissait d'un des miens, mais pour autant ils sont bien tous différents, alors je ne peux pas vous promettre qu'il le prendra bien ou qu'il le vivra très mal. L'important c'est qu'il comprenne bien que vous reviendrez le chercher et qu'il est là pour son bien, non pas parce que vous souhaitez vous débarrasser de lui. »
Mes paroles pouvaient paraître dures, mais cela n'était là que la triste réalité. Certains dresseurs se pensaient plus scrupuleux en laissant leurs Pokémon à un éleveur, plutôt qu'en les libérant simplement. Cela ne rendait pas le châtiment plus doux à mon avis.
    « Je vous remercie pour votre thé. C'est agréable de passer la fin de soirée en votre compagnie, je me serais senti mal de vous avoir laissé partir à cette heure... »
Je portais la tasse à mes lèvres avec un petit sourire, pendant que Keno s'était à nouveau joint à nous. Cela montrait bien qu'il n'y avait pas grand chose à craindre du jeune homme.


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Anonymous

C-GEAR
Dim 26 Fév 2017 - 17:05
Le temps avait passé depuis ce jour là. La nuit était tombée dans la campagne de Kantô depuis plusieurs heures,mes yeux ne voyaient plus qu’une pénombre sous les étoiles masquées par les nuages filant au vent ne me permettant de me repérer comme il le faudrait. Perchée sur le dos d’Umi bien au chaud les jambes enlacées par sa crinière ma main flatta son encolure et elle reparti au grand galop le vent fouettant mon visage. Nous traversions des plaines fournies d’herbes hautes parsemées d’arbres solitaires avant de retomber sur une route goudronnée dont un chemin pavé se détachait. Je l’arrêtai un instant à l’orée de ce chemin partant seul, s’éloignant de la direction de la ville la plus proche. Umi huma l’air dans cette direction où une pancarte se trouvait plantée dans le sol sur un piquet de bois, je l’éclairai de mon téléphone « sonnflorwalds », j’espérais ne pas devoir prononcer à nouveau ce nom car j’en serais foutrement incapable et cela expliquait sûrement pourquoi le matin même quand j’avais demandé à des gens, bien que je fusse dans une ville plus lointaine que Safrania, s’il connaissaient « sonflowoualde - ou un truc du genre- » ces derniers m’avaient regardés en haussant les sourcils et m’avait même demandé si je serais plus à l’aise de parler dans ma langue natale pour qu’ils puissent m’aider. Vexée jusqu’au trognon les joues rougies par la honte j’avais donc continué mon chemin à tâton. Ce n’était sans doute que l’odeur des pokémons qui s’y trouvaient qui avait finit par attirer ma fidèle Arcanin ici, qui plus est après une journée à galoper ainsi la faim devait la tirailler quelque peu et il nous fallait nous arrêter prendre du repos.

Hésitante je me demandai si cela fut vraiment la meilleure décision à prendre alors qu’Umi trottinait sur le chemin tranquillement. Et Pourtant. Cette pension m’avait été conseillé par ma correspondante que je devais rencontrer à Safrania dans quelques jours, enfin quand elle m’enverrait un mail car c’est elle qui contrôlait les choses à présent. Dans son dernier message elle me conseillait de mettre mes pokémons en sûreté, Jean était parti à l’armée désormais je ne pouvais les lui confier, et elle s’était ouvertement moquée de moi lorsque j’avais signalé que je les laisserais donc dans leur pokéball quelques jours dans un centre pokémon, « stockés » en quelque sorte comme la plupart des gens le font. « Sais-tu que si j’en ai envie il ne me faut que quelques minutes pour me transférer à moi même les pokémons que je souhaite d’un centre pokémon ? » m’avait-elle dit sur un ton rieur au téléphone. Cette remarque m’avait fait froid dans le dos, aussi elle me conseillait de les placer chez quelqu’un de confiance ou si je n’en avais pas une pension, discrètement.

Quelques minutes passèrent alors que les pavés défilaient sous les pas de mon canidé, puis je pus voir une bâtisse se dessiner, étrangement de la lumière s’échappait de ses fenêtres malgré l’heure tardive. La personne s’occupant de la pension devait être encore éveillée, après tout quand on s’occupe de pokémon je pouvais supposer que les horaires n’était point fixes et arrangeants. Umi haletait fortement dégageant des halos de vapeur de sa gueule, je mis pied à terre. J’étais habillée simplement et une cape beige à capuche recouvrait la quasi totalité de mon corps pour me protéger du vent lorsque Umi défilait les paysages à toute vitesse. Ma main enleva la capuche de ma chevelure et essaya péniblement de redonner forme à mes cheveux incandescents. Mon regard se porta discrètement à la fenêtre où je vis un jeune homme brun passer avec un Mascaïman dans les bras. Instantanément un sourire s’étira sur mon visage. La manière dont il le portait dans ses bras comme s’il s’agissait d’un énorme châton étais absolument adorable. Je trépignais quelques secondes sur le pas de la porte. L’arbre centenaire qui surplombait l’endroit m’observa et attendit. Grande inspiration. Mon poing frappa plusieurs fois à la porte avant que j’ajoute d’une voix assez forte pour que l’on puisse m’entendre de l’intérieur, tout du moins je l’espèrais.

▬  Bonsoir ! Euh … J’ai vu qu’il y avait de la lumière alors … - sans dire que j’avais surtout jeté un coup d’oeil et que je l’avais vu, donc je savais pertinemment qu’il était là et réveillé - Je ne voudrais pas déranger … Il y a quelqu’un ?  

Mon ton était hésitant, j’avais croisé les doigts derrière mon dos en priant pour qu’il vienne m’ouvrir. Ne prenant pas les transports en commun et ne sachant pas vraiment prononcer le nom de sa pension il m’avait donc fallut un peu plus de temps pour la trouver aussi n’arrivais-je qu’à cette heure-ci. D’ailleurs quelle heure était-il exactement ?! La question me frappa comme une évidence, habituée à parcourir de longues distances je perdais parfois la notion du temps et j’avais frappé à sa porte sans regarder l’heure qu’il était. Parfaite impolie que j’étais, ma main droite replaça à nouveau des mèches de cheveux derrière mes oreilles. J'espérais simplement qu'il ne ferait pas la sourde oreille à cause de mon retard évident, mais après tout éleveur était un travail à plein temps !

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Edgar D. Liddell

Edgar D. Liddell
Retraité

C-GEAR
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Ven 3 Mar 2017 - 3:11
Le blond était quelque peu gêné de la proposition de l'éleveur. Non pas que cela n'était pas adorable - au contraire - et que ce n'était pas bienvenue, mais il avait l'impression de s'imposer. Après tout, c'était de sa faute si il n'avait pas réussi à trouver la pension en temps et en heure, il s'était fixé un but qu'il n'avait pas pu atteindre. Pour autant, la joie de vivre de l'éleveur l'avait convaincu, il avait l'air spontané et avoir vraiment envie de proposer son aide au jeune homme. Aussi, le blond avait commencé à considérer la chose alors que son homologue avait disparu dans les méandres d'un couloir. Bien entendu, Edgar ne l'avait pas suivit, il n'avait pas non plus envie de passer pour un stalker ou quelqu'un de mauvaise augure. Alors, il avait simplement attendu là, alors que Jaq'en pendait à son bras, se balançant doucement. La petite bête regardait son dresseur avec les mêmes yeux attendrissant qu'il avait lorsqu'ils passaient du temps, tous les deux, sur le toit de sa petite maison. Bien vite, le blond s'était rendu compte que Jaq'en adorait passer du temps sur ces hauteurs. Peut-être cela venait-il de sa naissance au pilier céleste. La main libre du blond se figeait sur la tête du petit scorpion pour lui prodiguer quelques caresses. - Celles là même qui tiraient quelques ronronnements à Heathcliff et Cheshire. - " Ne vous inquiétez pas, vous pouvez rester. " Le retour de l'éleveur n'avait pas été perçu par le blond, trop occupé à s'amuser avec le petit scorpion qui pendait, la tête en bas, au bout de son bras. Les yeux azures du jeune homme se plongèrent dans ceux de l'éleveur. " Je- merci, sincèrement. " Sa voix se voulait la plus sincère possible, dénuée de toute ironie. Il ne savait pas comment remercier à sa juste valeur son sauveur de cette nuit. Il ne savait jamais réellement comment transmettre le tourbillon de pensées qui s'échouait contre son esprit. Alors, cette fois-ci, il avait décidé de simplement remercier le jeune homme. Tout simplement.
" Vous savez, je ne prétends pas à beaucoup plus ! C'est vraiment parfait ! Si vous le souhaitez, je peux même vous aider à débarrasser tout ça demain. Enfin. " Le blond rougissait légèrement face à ce qu'il venait de dire, se rendant compte que cela pouvait encore paraître pour une forme d'imposition. Dans sa tête cela signifiait tout simplement que, au besoin, il pouvait aider, c'était la moindre des choses. Mais, cela pouvait tout autant être perçu comme une forme de squattage. Il se passait la main dans les cheveux, l'air un peu hébétée. L'éleveur avait rebondit sur sa question précédente, cela faisait un an qu'il était véritablement tenancier des lieux, même si il avait ci et là travaillé à la pension. Le blond était véritablement surpris, que quelqu'un d'aussi jeune ai déjà autant de responsabilités, c'était quelque chose de formidable. Edgar n'osait imaginer à quel point ce jeune homme devait être talentueux. Quelque part, il avait presque honte face à lui, de quoi pouvait-il se vanter lui ? Il n'avait pas accomplit grand chose, face à ça. " Vous êtes vraiment impressionnant, tenir une pension à un si jeune âge ! A ma majorité j'entrais à la fac et je n'étais même pas sûr de ce que je voulais faire. Je ne me destinais pas du tout à devenir dresseur. " Le blond ponctuait sa phrase d'un petit rire gêné. C'était vrai qu'il ne s'était jamais réellement attendu à devenir dresseur, c'était plus par force des choses et grâce à ses connaissances qu'il s'était lancé dans toute cette aventure. Il ne regrettait aucun moment de son voyage, mais il ne pouvait s'empêcher d'être rêveur devant un jeune homme qui avait, pour ainsi dire, grandit avec les pkmns. " Je me dis qu'un jour j'aimerai vraiment être éleveur aussi, même si mon chemin me destine totalement à autre chose. Même si ça me fait un peu peur de voir toutes les responsabilités que ça engendre. " Après tout, les dresseurs venaient quand même vous donner leurs pkmns. Et puis bon, c'était bien beau de dire cela, mais il était quand même en train de laisser son pkmn en pension, c'était assez ironique de se dire qu'il se donnait peut être l'idée de devenir éleveur aussi, un jour. Il se sentait un peu honteux.
De nouveau la silhouette d'Elias s'éloignait, même si cette fois ci, ce n'était pas pour totalement disparaître. L'eau venait d'être mise à chauffer. Le blond espérait, de tout son coeur que le thé plairait à son hôte. En tout cas, cette odeur de jasmin ne laissait jamais insensible Iroh, son nostenfer. " Euh oui, je suis libraire également, à Pacifiville. C'est un coin tranquille et le métier est vraiment sympathique pour qui aime les livres ! Et si et là je fais quelques missions humanitaires et pokémoniaires, quand j'ai le temps. " C'était une manière bien détournée d'évoquer ses missions à Shadow's Path. Mais au moins, il ne mentait pas réellement à Elias, il ne se sentait pas le besoin ou même l'envie de mentir face à ce jeune homme. Pour une raison plus qu'obscure, il lui faisait toute confiance. L'eau commençait à crépiter alors que le brun préparait un plateau avec plusieurs tasses. Le blond lui disait de ne pas s'excuser alors qu'il semblait visiblement dérangé par le manque de mobilier. Quelque part, Edgar comprenait cela, sa maison comportait bien plus de livres que d'espace véritablement vivable. Pendant qu'Elias répondait à toutes ses inquiétudes, il s'occupait de verser le thé dans l'eau, ne manquant pas de mélanger rapidement les feuilles. Bientôt l'arôme fleuri emplissait la pièce. " Je pense que je m'inquiète plus que de raison, en vrai. Mais la petite bête n'a pas toujours eu une vie facile, je l'ai récupéré très jeune, mais ce sont les moines d'une secte qui s'en sont occupés de manière, très martiale... Il s'est beaucoup attaché à moi. " La petite tête du scorpion venait de se poser sur le sommet du crâne du blond, contrastant avec ses jeunes presque blanc. Il souriait, espérant ne pas renvoyer un paysage trop pathétique à son compère. " Il m'est aussi très agréable de passer cette soirée avec vous. Après, j'aurais totalement compris, je ne suis pas sûr que ce soit très urbain de ma part de m'imposer ainsi. Déso- " La phrase du blond ne put se terminer alors que le bruit d'un poing se faisait ressentir sur la porte. Bientôt, une voix s'élevait de la nuit du sombre dehors. Une voix féminine, qui visiblement cherchait, elle aussi, refuge en ces terres.


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Elias K. Gladstone

Elias K. Gladstone
Eleveur Kantô

C-GEAR
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Messages : 2687

Région : Kanto
Dim 23 Avr 2017 - 3:43
J'étais plutôt content d'avoir convaincu le jeune homme de rester. Me connaissant, je me serais inquiété toute la nuit de son sort, alors autant l'avoir à la maison. Cela pouvait paraître un peu direct et imprudent, mais je ne ressentais absolument aucune peur face au blond. J'avais l'impression de le comprendre, d'avoir les mêmes idées que lui en un sens. Je m'inquiétais finalement de pouvoir correctement l'accueillir. Après tout, tout inconnu qu'il était, il restait un être humain et en plus un client, alors autant le choyer. Enfin, ce n'était pas pour autant que j'allais lui en demander plus, je me disais juste que cela me servirait de justification – quoiqu'un peu bancale – si jamais Herbert me reprochait mes agissements.
    « Ne vous embêtez pas, le tout c'est que vous soyez à votre aise pour vous reposer cette nuit. »
Je ne voulais vraiment pas qu'il se sentît obligé de quoique ce soit. Après tout, je n'avais rien à lui imposer : c'était moi qui l'avait invité. J'espérais qu'il pusse se sortir cette idée de la tête, il fallait essayer de le mettre à l'aise, mais ce n'était pas une chose aisée, surtout que je me mettais à la place du jeune homme et j'aurais sûrement été encore plus gêné que lui.
    « Oh... Vous savez, ce sont aussi un ensemble de circonstances qui m'ont amené jusqu'ici mais il faut aussi dire que je savais dès mon plus jeune âge que je voulais être éleveur, ça me correspond parfaitement. »
J'étais fier, en un sens, de pouvoir dire cela sans broncher. Bon, les compliments d'Edgar m'avaient tout de même fait rougir sans que je pusse vraiment le cacher. D'ailleurs, j'avais bien remarqué que sa réponse avait été ponctuée d'une petite gêne. Ce n'était sûrement pas évident pour tout le monde de trouver sa place et je me sentais quand même gâté par la vie dans ce sens.
    « Votre chemin vous destine vers quoi ? Si cela n'est pas trop indiscret évidemment. »
Je voulais en apprendre plus sur le jeune homme, comme je trouvais quelques similitudes entre nos deux profils, j'avais un intérêt grandissant pour sa manière de voir et d'appréhender les choses. Je le trouvais finalement assez fataliste vis-à-vis de ce qui devraient pourtant être des choix. Des choix de carrière, des choix sur son futur. Pour moi, il n'y avait pas de chemin à suivre, sinon, je ne serais jamais arrivé ici et serait sûrement enfermé dans un laboratoire à travailler avec mon père. Rien que l'idée que cela fut arrivé me mettait mal à l'aise.
Edgar avait relevé un point important, c'était vrai que tout cela apportait des responsabilités, notamment vis-à-vis du pouvoir des différents Pokémon que je me devais de maîtriser. Je m'étais habitué à ce métier et ce qui l'entourait sans vraiment y réfléchir à présent. J'étais maintenant de plus en plus tranquille par rapport à ça, mais je pouvais parfaitement comprendre que cela pouvait effrayer quelqu'un qui commencerait dans cette voie...
D'ailleurs, je n'avais pas pu m'empêcher de demander à Edgar s'il avait une profession en dehors de la quête des badges en tant que dresseur. Moi-même, je ne pouvais pas m'imaginer rester simplement coordinateur toute ma vie. Je n'étais clairement pas fait pour un monde de spectacle, mais je pouvais tout de même concevoir qu'un dresseur pouvait passer sa vie en itinérance, à la recherche de nouveaux défis.
Ce n'était pas le cas de mon invité, qui m'apprenait travailler en tant que libraire, à Pacifiville. Ah, Hoenn. Cela expliquait la provenance de ce thé et ce léger accent que je n'avais pas réussi à identifier jusque là. Je ne pouvais en tout cas pas m'empêcher de sourire en l'écoutant parler de sa profession, tout à coup son regard était devenu plus pétillant, sa voix plus chaude. Il semblait heureux de cette situation, même si elle ne devait pas être évidente.
    « Oh, seriez-vous un ranger ? »
Ces dernières informations m'avaient piqué à vif. J'avais un immense respect pour les rangers qui travaillaient pour sauver les Pokémon de l'oppression générale qu'ils subissaient. J'espérais fortement obtenir une réponse favorable, même si je ne serais pas non plus déçu s'il me répondait par la négative. Après tout, cela voudrait toujours die qu'il faisait partie de ce genre de personnes qui pensaient davantage aux autres.
Je l'observais mélanger les feuilles de thé. Il avait l'air de connaître son sujet et cela m'impressionnait quelque peu, je devais l'avouer. Je n'étais pas du genre à avoir le moindre doigté pour quoique ce soit. Je me sentais toujours assez maladroit dans mes gestes et même dans mes déplacements, comme si je n'avais pas encore eu l'occasion d'apprivoiser totalement mon corps. Je vivais cela assez mal parfois, mais ce n'était pas une chose sur laquelle je devais accorder beaucoup d'importance.
    « Non, je comprends vraiment, vous savez. Je suppose que je ne pourrai pas totalement vous rassurer sur ce sujet, mais je peux vous assurer au moins de ma bonne volonté et de mon envie de bien faire. Votre Pokémon sera ici chez lui, si vous décidez de me le laisser pendant un temps. »
Je le regardai avec un sourire affable pour accompagner mon discours. Je ne pouvais pas m'empêcher d'ajouter que j'étais finalement content de m'être retrouvé en sa compagnie ce soir. Edgar était quelqu'un de réellement agréable alors j'avais décidé de li dire, même si cela devait déjà se voir dans ma façon de parler.
J'eus un autre sourire, peut-être un moqueur, quand il me dit que ce n'était peut-être pas très « urbain » de s'imposer comme cela. Je me situais à mille lieux de la vie citadine qui ne me concernait pas du tout. J'étais habitué à vivre dans ma maison, sur mon terrain et j'étais plutôt du genre à me sentir oppressé en ville.
Seulement, je n'avais pas pu répondre à Edgar, tout comme lui n'avait pas pu terminer sa phrase. Un bruit s'était fait entendre du côté de la port, suivit d'une voix féminine qui semblait un peu hésitante. J'observais Edgar, d'un air de dire « tu attends quelqu'un ? », avant de me souvenir qu'il avait été dans un cas similaire des minutes plus tôt. Je m'excusais rapidement de l'abandonner avant de me diriger vers la porte pour l'ouvrir sur une jeune femme aux cheveux flamboyants. Elle n'avait pas l'air très rassurée de sa présence devant ma pension, mais cela ne m'empêcha pas de l'accueillir avec un sourire.
    « Bonsoir, puis-je vous aider ? »
Je commençais à revoir l'idée d'ouvrir des chambres d'hôte, après tout, cela pourrait avoir un petit succès si mes soirées se retrouvaient être aussi animées.
    « Entrez peut-être un peu, le fond de l'air est frais. »
Je l'avais ressenti en ouvrant la porte, l'heure était tardive et la température se rafraîchissait, je ne pouvais pas la laisser dehors par un temps pareil. Et puis, après tout, je ne me sentais pas vraiment menacé ni mal à l'aise, il faudrait peut-être juste refaire chauffer de l'eau pour un troisième thé.


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Invité

Anonymous

C-GEAR
Sam 1 Juil 2017 - 13:33
Y’a plus de saisons.
Durant le temps de latence entre ma requête et l’ouverture de la porte j’eus un mouvement de recul, une once d’hésitation à remonter sur mon destrier et disparaitre dans la nuit. Etait-ce vraiment la bonne solution que je choisissais en faisant cela ? Il allait de soi que depuis plusieurs mois ce chemin se dessinait peu à peu mais j’avais la sensation de me retrouver au bord du bassin en attente du signal de départ pour plonger. Cette fois-ci si je perdais je risquais cependant plus qu’une gifle sur la joue et de la déception. J’eus peur. Mon coeur se serra dans ma poitrine mais la porte s’ouvrit au même instant et avec elle un jeune homme m’accueillit chaleureusement. Je m’extirpais de mes pensées esquissant un sourire en acceptant son invitation. Je lui demandai juste un instant et détachait les sangles sur les flancs de Umi qui lui permettaient de porter un sac de chaque côté et posait également mon sac à dos à côté de la devanture. Une caresse amicale sur sa tête haletante en lui demandant de m’attendre ici, un arcanin en maison n’était pas l’idéal, il aurait des poils plein ses tapis. J’ôtais ma cape sur le pas de la porte pour ne pas ressembler à un vulgaire sac de pommes de terre et suivais mon hôte.

▬    Bonsoir ! dis- je sur un ton un peu pressée Je suis désolée d’arriver si tard je n’ai pu prévenir je n’ai plus de batterie sur mon téléphone et je me suis perdue… Je voyage beaucoup en ce moment je reviens tout juste de Hoenn et cela faisait longtemps que je n’étais pas venu à Kanto je ne me rappelais pas que Safrania était si loin que ça, dans mes souvenirs elle était plus proche… Je me recoiffais rapidement en même temps que je débitais ce flot de paroles et tirais sur mon pull pour le remettre comme il fallait. Il n’y avait nul doute que je n’étais pas la fille la plus apprêtée qu’il soit en cet instant venant s’ajouter à cela mon aisance naturelle avec autrui, évidente ironie.   Oh et je m’appelle Effy ! dis-je en souriant Et vous ? Une amie m’a conseillé votre pension …

J’observais alors la pièce s’ouvrant à moi n’ayant précédemment décollé mon regard d’Elias depuis le début et vis un jeune homme blond avec un, un euh un scorplane semblait-il ? dans les bras. Je me figeais un instant sur place un peu surprise, et surtout gênée. Il s’agissait de deux garçons d’un âge semblable plus ou moins ensemble, la nuit, et je devais surement interrompre leur conversation et les déranger. Je regrettais de n’avoir pensé à charger mon téléphone la veille. Mes lèvres ne réussirent qu’à balbutier un « Oh bonsoir ! » un peu décontenancé. Il m’avait déjà fallu plusieurs heures de répétition personnelle pour réussir à établir tout ce qu’il fallait que je dise à l’éleveur mais je n’avais pensé qu’il y ait un/des invités. A la rigueur des gens travaillant également à la pension mais à en juger le regard que ce jeune homme et son allure il n’était certainement pas éleveur. Un peu plus loin le mascaïman observait la scène de ses grands yeux noirs, il avait l’air absolument adorable, sans doute me rappelait-il un peu Sobek par son aspect crocodilien. Prenant mon courage à deux mains je m’avançais alors vers ce bel inconnu et lui tendit la main en souriant pour me présenter
▬   Bonsoir un fin sourire sur mes lèvres je regardais son pokémon un instant, ce dernier me rappela Mircalla et cette pensée me redonna confiance en ma décision Ton scorplane est tout à fait fascinant … j’ai moi aussi une Scorvol  Sa couleur était différente des scorplanes habituels et il me rappela un peu Eole.

Les deux homme semblaient être en train de prendre le thé avant que je ne les interrompe avec mes gros sabots. Mon regard s’adressa à Elias, je n’avais jamais mis un pied dans une pension auparavant et je ne savais comment il fallait que je lui demande, ou qu’il me demande de garder mes pokémons. De plus peut être n’avait-il pas assez de place pour prendre mes pokémons, Ficus et Aries étaient des pokémons des plus placides et simples à vivre, surtout pour Ficus. Il prenait une place non négligeable. Cependant le type plante me semblait plutôt pacifique en général … En fait je n’en avais aucune idée c’était surtout que les amies de ma mère étaient toujours fourrées avec des pokémons plantes mais au final ces pokémons servaient en effet plus de plantes d’ornements que de compagnons donc ma vision était sans nul doute plus que biaisée à ce sujet. Toutefois un mega Jungko n’était pas du genre pokémon ornemental. Après tout il ne s’agissait que de deux pokémons et je priais pour qu’il lui reste suffisamment de place et de temps pour les prendre autrement je devrais les emmener avec moi même si je voulais absolument leur éviter cela. Ficus et Aries étaient mes pokémons les plus doux et inoffensifs, le combat n’était pas leur fort. Cela était normal pour Ficus étant donné son passé de travail dans la botanique et Aries n’avait pas suffisamment repris confiance depuis notre mésaventure. Elias savait sans doute pourquoi j’étais là, c’était une évidence je n’étais pas venue ici acheter de la lessive après tout.

▬   Je suis vraiment désolée de vous déranger à une heure si tardive et sans prévenir qui plus est. J’aimerais juste savoir si vous pourriez garder deux de mes pokémons ? Je les ai ici je peux vous les présenter si vous voulez, ils sont vraiment faciles à vivre et ne vous feront pas de difficulté je vous le garantis. C’est … important pour moi et je n’ai personne à qui les confier. Je dois m’absenter quelques temps mais je ne peux les emmener avec moi …


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Elias K. Gladstone

Elias K. Gladstone
Eleveur Kantô

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Dim 14 Jan 2018 - 23:32
La jeune femme qui s'était présentée à la porte était accompagnée d'un majestueux Arcanin, chargé d'un système qui lui permettait de porter deux sacs à dos. Cela devait bien être pratique pour voyager et sûrement pas si lourd à porter pour un Pokémon de cette envergure.
Je la regardais faire avant de la laisser entrer. J'étais un peu triste de voir qu'elle ne laissait pas entrer son Arcanin, mais je la comprenais dans le même temps. Il fallait dire que ce genre de bestiole prenait quand même pas mal de place dans une maison et je n'étais pas sûr de son comportement, alors ce n'était pas plus mal de ne pas l'accueillir.
La jeune femme se présenta enfin en passant le pas de la porte, elle avait l'air plutôt sympa et ne fit pas vraiment de remarque sur ma mine fatiguée, donc je pouvais décider d'emblée qu'elle était assez affable.
    « Je peux comprendre que la pension soit peu facile à trouver, mais vous êtes bien arrivée, c'est l'essentiel ! »
Je voulais la rassurer, après tout cela ne me dérangeait pas vraiment d'avoir des visites tardives, Edgar était déjà arrivé quelques minutes avant donc ce n'était pas comme si cela changeait grand chose. Je lui souriais donc avec un air enjoué, voulant lui faire comprendre que cela ne me posait pas de problème.
    « Je suis Elias, enchanté. »
J'étais assez ravi d'apprendre que quelqu'un avait pu conseiller ma pension, je ne savais pas sous quels motifs, mais c'était déjà plutôt avenant de sa part de me poser les choses de cette manière.
    « Oh eh bien, j'espère que je saurais satisfaire votre demande. »
Je gagnais en assurance. En même temps, savoir qu'elle avait fait tout ce chemin pour arriver jusqu'ici m'avait vraiment donné du baume au cœur.
Elle détourna son regard un instant pour finalement repérer la présence d'Edgar, qu'elle salua à son tour, visiblement gênée. Elle avait certes interrompu notre conversation, mais ce n'était là rien de grave. Je remarquais d'ailleurs que son regard se posa, insistant, vers le Scorplane que tenait le dresseur.
J'étais un peu jaloux de voir qu'elle s'était mise à le tutoyer immédiatement, alors qu'elle avait commencé à me vouvoyer.
Bon, je pouvais comprendre, puisque j'étais quand même l'éleveur de cette pension, mais quand même. Apparemment j'aurais dû avoir un Scorplane ou consort pour qu'elle s'intéresse plus à moi. Quand elle s'adressa de nouveau à moi, en me parlant de ses Pokémon à garder, je me sentis un peu bête.
Oui, c'était clair qu'elle était venue jusqu'ici avant tout comme cliente et que nous étions dans une pension, pas dans un club pour se faire des amis.
Le restant de son discours me surpris un peu. J'avais l'impression que c'était une vraie douleur pour elle de se séparer de ses Pokémon, mais qu'elle n'en avait réellement pas le choix. Je ne pouvais donc pas lui faire l'affront de refuser.
    « Ce serait une joie de les accueillir, mais je voudrais bien avoir une présentation si possible, en effet. Je sais qu'il se fait un peu tard, mais c'est toujours plus plaisant pour les Pokémon et moi-même de pouvoir au moins se reconnaître devant leur maître. »
Je lui souris, elle me faisait penser à Tsuki. La ranger s'était absentée pendant un long moment, sans que je ne pusse avoir la moindre nouvelle. Ses Pokémon avaient bien souffert de cette absence, pensant être abandonnés, mais cela n'avait pas été le cas, bien au contraire. Heureusement d'ailleurs que le retour s'était bien passé.
    « Vous pensez être absente pendant un long moment ? »
Je préférais poser la question immédiatement, histoire de ne pas avoir ce genre de mauvaise surprise à nouveau. Et puis, cela pouvait être important aussi pour les compagnons qu'elle voulait me confier.


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