Le lanceur envoie des rayons d'étoiles. Touche toujours l'ennemi.
CT19 Riposte 1500 $
Une riposte qui contre toute attaque physique en infligeant le double de dégâts.
CT163 Rengorgement 1500 $
Le lanceur se rengorge. Augmente l'Attaque et l'Attaque Spéciale.
CT78 Zénith 1500 $
Fait briller le soleil pendant 5 tours et améliore les capacités de type Feu.
CT82 Attraction 1500 $
Si l'ennemi est de sexe opposé, il tombe amoureux et rechigne alors à attaquer.
CT133 Plaie-Croix 2000 $
Puissante attaque insecte sans effet secondaire.
CT35 Lance-Flamme 2000 $
Lance-Flamme possède une précision de 100 et une puissance de 90. Elle possède 10% de chances de brûler l'adversaire.
CT24 Tonnerre 2000 $
Elle est et reste depuis son apparition l'attaque électrique standard, de part sa grande puissance (90) couplée à une précision optimale (100%).
CT13 Laser Glace 2000 $
D'une puissance de 95 et d'une précision de 100%, Laser Glace a aussi 10 % de chances de geler l'ennemi.
CT17 Sacrifice 2000 $
Une charge violente qui blesse aussi le lanceur.
CT165 Draco-Queue 3000 $
Inflige des dégâts puis fait switcher le Pokémon adverse.
CT33 Protection 3500 $
Un fabuleux mur de lumière qui réduit les dégâts causés par les attaques physiques durant 5 tours.
CT126 Lame de Roc 4000 $
Puissante attaque roche ayant un haut taux de coup critique, mais une précision de 80%
CT68 Giga-Impact 4500 $
Giga-Impact est une puissante attaque de type Normal. Le lanceur utilisant Giga Impact inflige des dégâts au premier tour, puis doit se recharger au second, en restant inactif.
CT38 Déflagration 4500 $
Un déluge de flammes ardentes submerge l'ennemi. Peut aussi brûler.
CT26 Séisme 4500 $
Séisme est une attaque de type Sol qui inflige des dégâts à tous les adversaires.
CT34 Patience 500 $
Après 2 tours d'inaction, le lanceur inflige à la cible des dégâts égaux à 2 fois les dommages encaissés. Prio +1
CT119 Embargo 500 $
Attaque qui empêche la cible d’utiliser un objet tenu et son Dresseur d’utiliser un objet sur lui pendant cinq tours. Inutilisable en combat.
CT194 Tourmagik 500 $
Le lanceur échange son objet avec celui de la cible. Inutilisable en combat.
Étage 2 - captures & soins
Pokéball 100 $
Un objet pareil à une capsule, qui capture les Pokémon sauvages. Il suffit pour cela de le jeter comme une balle.
Superball 150 $
La Super Ball est une Ball qui permet au joueur d'attraper un Pokémon sauvage; elle est plus puissante qu'une Pokéball.
Hyperball 200 $
L'Hyperball est une Ball qui permet au joueur d'attraper un Pokémon sauvage; elle est plus puissante qu'une Superball.
Faibloball 150 $
La Faibloball est une Ball à taux élevé de capture si le niveau du Pokémon sauvage est inférieur à 20.
Bisball 200 $
La Bisball est une Ball à taux élevé de capture si le Pokémon sauvage a déjà été capturé (lien à fournir).
Filetball 200 $
La Filetball est une Ball à taux élevé de capture si le Pokémon sauvage est de type eau ou insecte.
Speedball 200 $
La Speedball est une Ball à taux élevé de capture si le Pokémon sauvage a une vitesse de base supérieure à 90.
Potion 100 $
Permet de rendre 20 PV à un Pokémon.
Super Potion 200 $
Permet de rendre 60 PV à un Pokémon.
Hyper Potion 300 $
Permet de rendre 120 PV à un Pokémon.
Potion Max 500 $
Permet de rendre la totalité de ses PV à un Pokémon.
Antidote 50 $
Cet objet permet de soigner un Pokémon de l'empoisonnement lorsqu'il est utilisé sur un Pokémon.
Anti-Para 50 $
Cet objet permet de soigner un Pokémon de la paralysie lorsqu'il est utilisé sur un Pokémon.
Antigel 50 $
Cet objet permet de soigner un Pokémon du gel lorsqu'il est utilisé sur un Pokémon.
Anti-Brûle 50 $
Cet objet permet de soigner un Pokémon de la brûlure lorsqu'il est utilisé sur un Pokémon.
Réveil 50 $
Cet objet permet de soigner un Pokémon du sommeil lorsqu'il est utilisé sur un Pokémon.
Rappel 300 $
Cet objet réanime un pokémon KO et lui redonne la moitié de ses PV max.
Total Soin 300 $
Permet de soigner un Pokémon atteint de : Brûlure, Confusion, Paralysie, Sommeil, Gel et Empoisonnement.
Guérison 700 $
Permet de rendre la totalité de ses PV à un Pokémon et soigne les altérations d'état.
Étage 3 - vitamines
Protéine 1500 $
La Protéine est une vitamine qui augmente de manière permanente l'Attaque du pokémon qui la reçoit de 5 points.
Fer 1500 $
Le Fer est une vitamine qui augmente de manière permanente la Défense du pokémon qui la reçoit de 5 points.
Carbone 1500 $
Le Carbone est une vitamine qui augmente de manière permanente la Vitesse du pokémon qui la reçoit de 5 points.
Calcium 1500 $
Le Calcium est une vitamine qui augmente de manière permanente l'Attaque spéciale du pokémon qui la reçoit de 5 points.
PV Plus 1500 $
Le PV Plus est une vitamine qui augmente de manière permanente les PV du pokémon qui la reçoit de 5 points.
Zinc 1500 $
Le Zinc est une vitamine qui augmente de manière permanente la Défense spéciale du pokémon qui la reçoit de 5 points.
Toit - boissons fraiches
Eau Fraiche 110 $
Cet objet permet de rendre jusqu'à 30 PV à un Pokémon. Cet objet ne peut être utilisé qu'en dehors des combats.
Soda cool 180 $
Soda Cool permet de soigner un Pokémon de 50 PV. Cet objet ne peut être utilisé qu'en dehors des combats.
Limonade 220 $
Une boisson très sucrée, qui restaure 70 PV à un Pokémon. Cet objet ne peut être utilisé qu'en dehors des combats.
Je rentrais dégouté de ma première mission, Amy était parti parce qu'elle avait eut peur, je n'avais pas été là pour lui porter l'aide dont elle avait besoin, alors qu'elle n'était pas en danger pour moi. Je n'avais pas senti à quel point elle était mal à l'aise, je l'avais considéré plus comme une enfant que comme une femme, une grande faute pour moi. Je ne me sentais pas d'humeur à rentrer, les moqueries de mes confrères, je n'en avais pas envie. Le cœur lourd, je stoppais ma bécane sur une place de parking, descendent pour m'assoir dans un café et boire une de ces boissons chaudes. Snubbull était à côté de moi, posant sa tête contre mon bras, pour lui aussi c'était un échec, il essayait de me consoler comme il le pouvait, mais rien à faire, je n'étais pas bien, pourtant il allait falloir rentrer, pour annoncer la mauvaise nouvelle au commissaire, lui qui se matin m'avait félicité d'avoir trouvé ce Ben!
Payant ma facture, je sortais du centre commercial, puis passant devant un magasin de vente de capsule technique, je me stoppais en regardant dans mon téléphone ce que Snubbull pouvait apprendre en plus. Soudain, plus d'hésitation, la CT séisme, une attaque sol, crainte de beaucoup de Pokémon et en plus qui touchait tous les adversaires! Merveilleux! Je rentrais alors dans le magasin, donner ce qu'il fallait pour recevoir cette merveille, qui fut inculqué direct à mon Carbuncle. Cette nouvelle attaque me faisait plaisir, me redonnant moral pour la suite, même si à l'évocation du prix, Samantha ne s'enthousiasmerait pas comme moi maintenant.
Achat de la CT séisme pour Snubbull merci (achat notifié) Edit Iago : Retiré.
Enfin ! Tu regardes le montant affiché sur ton écran, très concentrée. Tu as économisé beaucoup ces derniers temps ! Et cette fois-ci ce n'est pas pour un nouveau jeu très étrangement, et non, pas une nouvelle console non plus et ce n'est également pas un accessoire en lien avec le gaming. Ça aurait été totalement ton genre pourtant, mais pas cette fois. Pourquoi donc économiser ? Non, tu n'es pas devenue victime de la mode, hors de question de gaspiller dans des vêtements ou accessoires de modes totalement débiles et inutiles, jamais ! Partir en logement seule ? Loin de ta mère ? Ça semble être un bon plan, mais non, tu ne penses pas pouvoir survivre seule à dix-sept ans... tu as beaucoup de différents avec ta mère il est vrai, mais tu reconnais qu'elle t'es quand même assez utile alors tu préfères rester à la maison familiale encore un moment plutôt que de partir comme ton frère l'a fait. Bon, tout ça pour dire que tu économises pour quelque chose de totalement nouveau, mais quoi dont ? Eh bien... Pour une énorme dépense mais qui te sera sacrément utile ! À vrai dire, c'est le Skill dex qui t’influence dans cette dépense.
Depuis que tu as commencé à t'impliquer dans le monde du dressage, tu as beaucoup appris - évitons de préciser que tu as commencer très bas - et tu appliques ce que tu apprends. Tu as déjà obtenus quelques Pokémon, dont certains avec un potentiel énorme ! Mais cela n'est pas tout, il ne suffit pas d'avoir de puissants Pokémon pour gagner... il faut aussi leur fournir ce qu'ils ont besoin pour être encore plus efficace ! C'est comme enchanter ses équipements ou encore acheter des bonus dans un pay-to-win : le genre de chose que tu n'hésites pas une seule seconde à faire. On parle ici de CT en autre. Apprendre de nouvelle capacité à tes Pokémon n'est plus une option pour devenir la meilleure d'entre tous. C'est donc sans regret que tu t'apprête à dépenser sans compter pour que ta nouvelle acquisition puisse devenir un véritable monstre de combat. Tu as économiser comme tu as pu pour acheter cette unique capsule technique, mais tu te rassures en disant qu'elle est un incontournable pour ton Steelix, ton meilleur élément à ce jour. Et tu en profites également pour refaire le stock de balls, car ton inventaire initial s'est déjà épuisé, ça part vite mine de rien...
C'est sans en parler à ta mère, bien évidemment, et en toute discrétion que tu va sur le site-web d'une boutique spécialisée d'Unys. Tu parcours la liste des produits proposés que tu as déjà zieutée auparavant et tombes assez rapidement sur ce que tu cherches. Aller directement au centre commercial de Volucité ? Nan, pourquoi faire ? Y'a le shopping en ligne maintenant après tout, ça serait débile de se déplacer soi-même et de devoir supporter toute cette foule de PNJ - autre êtres humains - répugnants ! Et c'est tellement plus facile par Internet de nos jours... pourquoi faire des efforts inutiles ? Tu fais les virements nécessaires pour vider ta carte de crédit, carte possédant une limite ridiculement haute, et tu achètes finalement cette CT ainsi qu'un minimum de balls par la même occasion, plus qu'à attendre maintenant ! L'entrepôt étant situé à Unys, les délais de livraisons risquent d'être très raisonnables et il en va de même pour les frais, tu sais magasiner et tu as bien fait tes recherches. "Bon, ça, c'est fait ! Je peux m'en retourner à mes activités importantes." Tu places ton casque d'écoute sur ta tête et reprends possession de ta mannette de jeu.
ACHATS. 1. Karen achète une CT Séisme (5,500P$), 2 Pokéball (200P$) & 2 Superball (300P$) pour un total de 6000P$
Kareeeen! Bon, ça y est. La voila qui veux te parler, encore. Tu regardes l'heure en bas de ton écran, 16h21. Le souper n'est officiellement pas prêt, pourquoi diable t'interpelle-t-elle? Oh et puis... tu ne veux pas savoir au bout du compte. Tu reprend ta partie, jouant des touches et des clics frénétiquement. La musique de ton casque d'écoute est étonnamment forte, une telle intensité te rendra sourde à trente ans assurément, voir plus tôt si tu ne consens pas à diminuer le volume. Surtout quand c'est ce genre de musique dubstep. Mais si tu veux une excuse valable pour ne pas entendre ta mère, tu n'y vois pas de problème. Quelle insouciance. Tu l'entends quand même crier ton nom deux fois, puis trois fois. Tu serres les dents et respires fort. Elle doit bien comprendre que tu es dans un moment crucial, non?! Et elle sait que tu ne veux pas être dérangée! Quelle mère impolie! Tu continue d'en faire fi. De l'ignorer comme un mendiant sur le bord de la route qui demanderait de l'argent, ils méritent tout deux la même attention de ta part, c'est à dire aucune. Tu l'entends monter les marches rapidement, tu baisses la tête, complètement découragée, en lâchant en énorme soupire non-brimé quand la porte s'ouvre sans que tu en ai donner l'autorisation. Ton bras se ramolli, quittant ton bureau pour aller caresser du bout des doigt ton plancher. Tu as l'air d'une morte tellement tu es découragée et molle.
J'ai besoin d'un service, tout de suite! Et les bonnes manières? L'écriteau entrée interdite est là pour quoi hein?! C'est tout ce que tu trouves à répondre, tu ne sais pas de quel service elle veux bien parler, mais dans tout les cas ça ne t'intéresse pas, mais pas du tout. Elle croise les bras sous sa poitrine suite à ta réplique, tapant du pied. Fait attention au plancher, tu pourrait le défoncer et tomber au travers... Cette image t'amuse tient. Elle retire d'elle-même le casque d'écoute de ta tête et le dépose sur ton bureau. Hey! T'es pas gênée toi! T'aurais pu le briser! Tu exagères clairement, mais toute les raisons sont bonnes pour chialer contre ta vielle. Allez lève-toi et va m'chercher du lait, j'en ai besoin MAINTENANT et je ne peux pas sortir, je dois surveiller la cuisson. Et sur ces mots elle se retire, et puis quoi encore? Elle pense vraiment que tu va y aller? Pfffff! Elle se fourre le doigt dans l'œil jusqu'à la vessie. Tu tends ton bras pour reprendre ton casque d'écoute quand tu entends cette phrase fatidique. Cette phrase qui n'aurais jamais dû exister et que tu bannirais de ce monde si tu en avais le pouvoir.
Je coupe le courant si tu n'y va pas. Couper le courant, LE COURANT QUOI! Faut-il être inhumaine? Raaa! Tu te lèves brusquement, déposant bruyamment ton casque d'écoute sur ton bureau et fait reculer ta chaise à l'aide de ton derrière sans la ménager. Cette sorcière, tu la connait, elle en est capable. Et toi sans courant, ta vie s'éteint elle aussi. Tu marches au courant. C'est comme si elle te menaçait de t'enlever la vie! Tu descends les marches lourdement, marquant ta mauvaise humeur et démontrant que tu n'es pas très ouverte à l'idée d'aller acheter son laid. Tu enfiles tes baskets sans prendre la peine de les attacher correctement et tu sors en claquant la porte derrière toi, un peu plus et tu la défonçais pour dire. Tu marches rapidement, sans classe, et chaque personne dont tu croise le regard se confronte à un air particulièrement inquiétant, disons que personne n'a envie de t'embêter ni même de t'approcher. Tu arrives à l'épicerie, prends la première peinte de laid du bord sans regarder quel était le format, le prix ni même si c'était du 1, du 2 ou du 3,5%. Rien à foutre, si ce n'pas la bonne chose elle avait qu'à penser à en acheter avant, voila !
ACHATS. 1. Karen achète une CT Rengorgement (2,000P$) & une CT Riposte (2,000P$) pour un total de 4,000P$ Comment je double-poste o/
13h47 – Volucité Relevant la tête vers le ciel, tu remarques alors un flocon qui vient mourir sur le bout de ton nez, t’arrachant un sourire mitigé. Ils sont rares et, heureusement, trop peu nombreux pour empêcher le monde de tourner. Et c’est certainement l’unique raison pour laquelle tu les supportes, même s’ils sont finalement de bien mauvaise augure... La magie du temps des fêtes, qu’ils l’appellent. Pour toi, c’est la descente aux enfers.
Tu ignores les raisons pour lesquelles tu t’es laissé endoctriné dans ces plans idiots. La relation que vous entretenez est purement professionnelle et tu n’aspires pas à te creuser une place dans sa vie privée, contrairement aux apparences. Pourtant, lui, ne semble pas faire de distinction entre votre pseudo camaraderie lorsque vous êtes en service et le véritable lien qui vous unie. Aussi l’idée de demander explicitement ton aide afin de dénicher le trésor qui fera fondre sa dulcinée le jour de noël semble-t-elle lui être venue naturellement… Et même si tu l’avais désiré, tu n’aurais tout simplement pas eu le temps ni la possibilité de refuser. À quelques jours de la fête commerciale, ce mec était devenu une vraie pile électrique et il n’avait même pas été capable d’attendre que tu termines de formuler tes protestations qu’il t’avait déjà attrapée par le poignet, jaugeant ta vitesse d’écriture beaucoup trop pitoyable pour être considérée. Tu étais une pauvre handicapée dont le désavantage social faisait d’elle une martyre. Ni plus, ni moins. Tu n’avais même plus le loisir de refuser lorsque quelque chose te dérangeait et on considérait de toi que toutes les situations te convenaient apparemment… Alors que la vie était bien différente.
Tu n’aimais pas le temps des fêtes pour de multiples raisons, mais la première semblait la plus évidente : Cette foutue fête capitalise te coûtait toujours les yeux de la même dans la mesure où, chaque année depuis huit ans, ta mère demandait à obtenir de ta part un nouveau nécessaire de couture : comme si le dernier périssait systématiquement une fois l’été terminé. Ou comme si c’était un objet particulièrement technologique qui demandait un renouvellement à chaque année… Et tu n’en pouvais plus de succomber à ses caprices dans l’espoir qu’elle oublie que tu trouvais toujours un prétexte pour ne pas retourner à Méanville passer les fêtes avec elle et Chrystelle et ce chaque année depuis bientôt cinq ans… Peut-être briserais-tu la tendance cette fois ci… Curieuse, tu demandes ce que Tony en penserait, lui qui n’a jamais rencontré Madeleine et qui, tu en es certaine, n’a même pas conscience de son existence. Tu t’efforçais tellement de garder une image indépendante de toi que Chrystelle et ta mère étaient devenues des légendes urbaines dans ta vie. On savait qu’elles existaient (enfin, possiblement), mais on ne savait trop si c’était vrai ou pas. Si elles avaient de réels fondements ou si elles étaient le fruit d’un esprit disloqué…
Et soyons honnêtes, tu craignais un peu les retombées de cette rencontre. Madeleine était plus croyante que nécessaire et tu avais peur des résultats de ses croyances sur sa relation avec son potentiel gendre après les événements du ciel noir…
Mais peu importait. En entrant dans le centre commercial, tes yeux s’arrêtent un instant sur les ballons rouges et verts qui décorent l’entrée et accueillent les visiteurs. À chaque année, tu t’étonnes de l’implication des commerces afin de plonger les consommateurs dans l’ambiance… Il te semble que seul noël, fête familiale supposée véhiculer l’amour et la paix dans le monde, méritait un tel effort de la part des propriétaires. Et c’était bien vrai quoi… À l’épiphanie, si ce n’était que la galette des rois et la fève qui en faisait l’attraction, à pâque, à Halloween ou la Saint-Valentin, entre autres, personne ne remuait ciel et terre afin de créer ce genre d’atmosphère particulière… Ils faisaient toujours un minimum syndical afin de prouver leur implication, mais rien n’égalait les heures qu’ils investissaient à l’agencement des décorations de Noël. Et, au travers tous ces gens qui s’émerveillaient devant tant de lumières, il y avait des gens qui, comme toi, ne comprenaient pas l’engouement autour de ce guet-apens…
Evans — Alors ? Tu viens Axelle ? J’aimerais bien regarder pour acheter un truc à Mélodie aussi lorsqu’on aura trouvé pour Justine… Alors plus vite ce sera bouclé, plus vite tu seras libérée !
À ce commentaire, tu arques légèrement un sourcil. Quand as-tu signé la clause « achats familiaux du temps des fêtes » ? Retenant un soupire, tu ne peux t’empêcher de laisser ton mécontentement s’exprimer par une grimace de dégoût alors que tu refermes ton manteau contre toi. Vois tout ceci comme un jeu dans lequel tu n’as pas le droit à l’erreur et les choses devraient mieux se digérer, tu ne crois pas ?
À cette idée, tu lui emboîtes enfin le pas, cherchant à calquer ton humeur à la sienne. À ce rythme, tu le sens, la journée risque d’être longue, mais tu es prête à l’affronter. Ce n’est pas comme si tu pouvais fuir après tout. - ACHATS - 1. Achat de 2 CT Lance-Flamme (- 6,000) + 1 CT Séisme (- 5,500) + 1 CT Laser Glace (- 3,000) pour un total de 14,500. Payé.• Arthur.
Karen ! Pas de réponse… Tu restes silencieuse, muette, immobile. Normalement, quand ta mère t’appelle, tu lui cris après pour savoir ce qu’elle peut bien te vouloir, un QUOI?! plutôt agressif. Mais cette fois, rien du tout. Elle cris ton nom une seconde fois, même résultat. Tu n’as ni l’envie ni la force de lui répondre. Tu préfères rester assise devant ton écran noir dans ta chambre sans lumière. Tu l’entends monter les marches, elle vient te voir, c’est inévitable. Tu soupires longuement en affaissant tes épaules. Tu n’as pas envie de voir qui que ce soit ni parler à personne, absolument personne. Cela fait quelques heures que tu restes ainsi, couchée sur la surface de ton lit à broyer du noir incessamment. Blu3_V3lv3t avait ruiné ta vie, tu n’avais plus envie de rien faire. Tu avais perdu goût au jeu, et si toi tu perds l’envie de jouer, tu perds l’envie de vivre, tout simplement. Sans ton personnage, tu n’es rien. Tu vis aux travers de tes avatars plus qu’au travers de ton propre corps. Supprimer ton avatar, ça revient à te tirer dessus.
Tu pourrais recommencer, tout simplement, jouer à autre chose. Mais tu n’as ni la force ni l’envie pour le moment présent, la blessure est encore ouverte, la plaie est trop béante, trop vive. Le temps n’a pas encore commencé à panser cette entaille à ta vie. Pour le moment, tu rumines et tu végètes. On cogne à ta porte, le bruit te fait soupirer davantage. Ne peut-on pas te laisser tranquille ? T’ignorer et faire comme si tu ne serais pas là tout simplement ?
J’ai besoin que tu partes chercher du lait et un morceau de Frisson haché pour le souper !Mais vazy toi-même putain… tu n’as pas la force de répliquer. Tu te lèves très lentement de ton lit, les yeux mi-clos et le visage inerte. Avec tes cheveux en pagailles et tes vêtements qui n’ont pas été changé depuis 2 jours, tu as tout du look du parfait petit zombie. Avec une démarche digne d’un Ramoloss bipède, tu ouvres la porte et descends l’escalier sans même accorder la moindre attention à ta chère mère. Vos regards ne se sont même pas croisés, c’est comme si elle n’était même pas là. Tu t’isoles complétement. Sans aucune motivation, tu enfiles tes baskets et une veste trop grande pour toi. Normalement tu ne serais jamais sorti dans un état aussi lamentable, mais aujourd’hui tu n’en a carrément rien à foutre. Plus qu’à espérer que maman ne soit pas trop pressé d’avoir ce qu’elle veut, car tu risques ne prendre ton temps et d’étirer ton aller-retour au magasin en long et en large. Qu’elle se compte déjà chanceuse que tu te bouges. T’a simplement envie d’être tranquille, et si tu ne te serais pas bougé tu l’aurais entendu gueuler encore longtemps, et ça c’est encore plus chiant. Bref, tu as choisis l’option la moins chiante, bien que les deux te laissent un goût amer.
Aux caisses, les employés doivent te juger, tu dois même faire peur à certaine caissières. Rien à foutre, tu veux juste acheter le lait et la viande pour que ta mère te laisse tranquille… Et en plus, tu n'as même pas faim.
Pardon aux passants qui voient le fond de ma gorge. Je bâille à m'en décrocher la mâchoire, et je sais pourquoi.
- Tu fais chier, Stephen.
- Quoi ! Faut bien faire les courses.
- Pas à huit heures du mat', nom d'un ponchien !
- Au moins comme ça c'est fait, on est tranquilles pour la journée.
Ouais. Mon frère est d'un nouveau genre de maniaque. Quand il a le moindre truc prévu dans la journée, même si ça doit durer un quart d'heure, il se bloque toute la demie-journée dans laquelle cet évènement est censé se produire. Là, par exemple, s'il avait prévu d'aller faire les courses à 15h, il n'aurait rien fait d'autre de l'après-midi. Mais en s'en occupant à 8h, il est sûr de se sentir autorisé à profiter de sa journée. Mais moi, j'en fais les frais. Pour une fois que je pouvais m'offrir une grasse mat'. Je dois avoir l'air d'un grotadmorv, tiens.
- Tu vas chercher le sucre et la farine ? Je m'occupe du reste.
Il a du comprendre que j'étais dans un état précaire. Je hoche la tête et je m'avance d'un pas lent vers le rayon en question, traînant mon panier à roulettes derrière moi. Quand, tout à coup, au détour d'un rayon, je vois ce qui eut le mérite d'illuminer ma journée. Impeccablement empilés sur un présentoir argenté, leurs boîtes lisses et brillantes luisant sous les néons du magasin, obstruant le regard des couleurs chatoyantes du dessin qui les orne, le kecleon souriant leur faisant office de mascotte, semblant se délecter du délicat contenu de ces boîtes, je reste quelques secondes fasciné par ce doux spectacle, avant de finalement m'animer à nouveau avec une énergie que je croyais à jamais perdue. Fébrile, je m'approche, pouvant presque entendre un cantique angélique résonner à mes oreilles. Ma main se dirige vers la boîte centrale, comme si elle était là pour moi. Je m'en saisis, la soulève, sentant le poids significatif de cette nourriture divine cherchant à me faire plier le bras, mais je résiste. Tu seras à moi, petit crunchy'pops.
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- pourquoi t'as pris autant de boîtes de céréales ? Elle est où, la farine ?
Je souris béatement. Je m'imaginais déjà en train de savourer cette nourriture divine avec un bol de lait devant la télé. Puis la réalité me rattrape, et je secoue la tête.
- Oh putain.
Je cours réparer mon oubli. Je pourrais presque entendre Stephen secouer lentement la tête en se demandant ce qui lui a collé un frère pareil. Mais en même temps, quelle idée de faire les courses si tôt.
Devenir un futur parrain de la mafia, ouais, c'était une bonne idée. Mais qui dit parrain, dit tenues. Excentriques ? Pas forcément. Quelques costards supplémentaires ne feraient pas de mal. Des cravates également. Puis pourquoi pas, des gants en cuir véritable pour les empreintes ? Ça pouvait se faire. Par la même occasion, Leah avait besoin de nouvelles sapes, du coup père et fille partirent ensemble faire deux trois courses au supermarché le plus proche. Sur le parking, un monde fou. On pouvait estimer en moyenne, par minutes, seize voitures entrantes pour quatre sortantes. Les places furent de plus en plus rares mais Vladim n'était pas le genre de mec à se laisser impressionner. Un rapide coup d’œil, une place qui se libère, une queue de poisson plus tard et le voilà garé, suscitant l'énervement d'un automobiliste. Qu'il fasse le mariole. Le truand avait un calibre dans la boîte à gant – qu'il réservait pour les grosses occasions. Néanmoins, pas de ça devant sa fille. La petite poupée ne devait jamais apprendre que son père était un malfrat. Imaginez à l'école. «Et toi, qu'est-ce qu'il fait ton père ?» «Il tue des gens.»
Le trentenaire prit un caddie et y déposait sa fille à l'intérieur. Au moins, il pouvait se déplacer plus rapidement. Une foule incroyable stagnait en ces lieux. Et lorsque le brun ténèbreux levait la tête, il remarquait tout de suite le pourquoi du comment. Soldes, moins cinquante, deuxième démarque, troisième démarque, deux produits achetés égal un offert. Chaque petite boutique proposait sa réduction pour appâter le client. C'était le retour des beaux jours, il y avait des sandales et des shorts en promo, ainsi que tout un tas de trucs.
«On va faire vite ma puce.»
Lorsqu'on a horreur de faire les boutiques, arriver un samedi lors de la dernière démarque, pouvait se montrer très frustrant. Achat de CT Zénith → 2.000 P$ (Payé)
Faire des achats, elle en avait l'habitude. La première fois qu'elle s'était dirigée vers une caisse pour payer elle-même sa babiole, elle s'était sentie si fière et grande. Maintenant, passer aux caisses était une habitude et lui arrachait toujours une grimace quand elle relisait le ticket. Pourquoi fallait-il que les choses soient si chères ? Pourquoi est-ce que cette robe, plutôt courte au passage, devait-elle coûter un prix si exorbitant ? Pourquoi devait-elle craquer, déjà ? C'était toujours la même chose. Même avec les gnomes, elle finissait par craquer. C'est ainsi que son budget vêtements et accessoires en était venu à être plus important que son budget nourriture. Et c'est ainsi qu'elle avait faillit se retrouver à l'hôpital, à cause de malaises à répétition et de la découverte de sa piètre gestion des comptes par Marcus. Ce jour-là, elle s'était pris un savon. Un lui rappelant ceux de ses parents. Et cette nuit-là, seule dans sa chambre, elle s'était mise à pleurer. Pour la première fois depuis longtemps. Lâchant un soupir face à ces souvenirs pas forcément joyeux, la demoiselle reposa la robe qu'elle venait de repérer. Si à l'époque ses achats se faisaient de manières déraisonnables, elle ne savait pas comment qualifier ceux de maintenant. Ao avait mis un point d'honneur à l'emmener faire du shopping lors d'un jour de congé, assurant qu'elle devait renouveler sa garde-robe pour le retour de la belle saison. Et le jeune homme ne faisait pas les choses à moitié. Il avait pensé à tout, listant toutes les boutiques où ils devaient passer et mettant une appréciation devant chaque nom pour lui permettre de choisir plus rapidement. Le blondinet avait simplement oublié un truc. Un truc pourtant essentiel : le prix. La rose avait cru défaillir en voyant le nom des boutiques et les prix en magasin. Que des boutiques de luxe, où elle n'aurait jamais imaginé mettre les pieds. Pour elle, une journée shopping se résumait à écumer les magasins plus abordables et repartir avec une montagne de sacs. Là, le seul prix de la robe qu'elle venait de reposer suffisait à couvrir les frais qu'elle pouvait engager pour le renouvellement de ses penderies avant. Pour dire à quel point ils vivaient dans deux mondes différents. Jetant un coup d’œil à Ao, elle le vit tranquillement installé dans un fauteuil, attendant de voir ce qu'elle allait sélectionner. Il se fondait complètement dans le décor, son assurance étant palpable. Tout le contraire de sa petite personne.
Tout le contraire de ce qu'elle imaginait de lui.
Pour elle, Ao était une personne préférant passer ses jours de repos sur sa console qu'à faire les magasins. Elle l'imaginait également moins à l'aise dans cet environnement transpirant l'argent et la suffisance. Et, surtout, Maribel n'aurait jamais pensé qu'il lui proposerait une journée shopping. Comme quoi, tout était possible. Même une situation comme celle-ci, totalement invraisemblable. « Tu as décidé ? » Il s'était levé, s'approchant d'elle avec un grand sourire avant de lui poser cette question. Gênée, la demoiselle détourna le regard, grandement intéressée par ses pieds. « O-On pourrait aller autre part ? Il n'y a rien qui m'intéresse ... » Mensonge. Cette robe blanche lui faisait terriblement envie, tout comme cette petite veste et ce petit haut. Et les chaussures. Elle aurait tué pour les avoir. Sauf qu'elle savait pertinemment que ce n'était pas dans son budget et qu'elle ne voulait pas faire payer outre mesure son bienfaiteur. « Pas de problèmes, on a encore tout un tas de boutiques à faire. Tu vas trouver ! » Il attrapa sa main, le tirant à sa suite sans plus de cérémonie, prenant tout de même le temps de saluer la vendeuse en lui promettant de revenir rapidement avant de sortir. Et c'est d'un pas rapide qu'il l'emmena dans la prochaine boutique, aux prix aussi injustifiés que ceux de la boutique précédente. Las, la rose lâcha un soupir. Ao ne l’emmènerait pas dans une boutique normale, il fallait se faire une raison.
La journée risquait d'être longue. Achat de 4 pokéballs (- 400 p$) et 4 superballs (- 600 p$) pour un total de 1.000 p$ (Payé)
14h26 – Volucité Tu sens le poil de tes bras se hérisser violemment lorsque tu franchis l’immense arche qui t’ouvre le chemin vers le paradis. Curieuse, quasi nerveuse, tu laisses ton regard balayer les lieux alors qu’une envie pressante de détourner ton regard vers le sol te prend aux tripes. Il y a cette relation d’amour-haine sans précédent qui te fait victime à chaque fois que tu poses le pied à l’intérieur d’un magasin de jouets… Surtout lorsqu’il s’agit du Village Pokémon. Tu es pire qu’une enfant… Tu as la sensation que ton portefeuille s’anime subitement d’une volonté propre afin de s’enfuir de ta poche et mieux se vider sur le comptoir qui sépare la caisse et ton petit toi ; victime incontestable du capitalisme. Les peluches. Il y en a de toutes sortes qui s’étendent sur des dizaines de mètres tout autour de vous et c’est difficile pour toi d’en faire abstraction. Tu sais mieux que quiconque que vous n’êtes pas ici pour tes beaux yeux verts, mais pour ceux de sa gamine… Mais comment ignorer un tel sentiment d’amour et d’affection envers ces bouilles toutes plus adorables les unes que les autres ? Prenant une grande inspiration, tu serres les poings et fixe obstinément le sol. Tu ne peux pas, Ax’… Oui, c’est bientôt Noël ; mais ce n’est pas une raison pour flamber tes derniers billets verts au prix d’une FACTURE toujours plus grande. Tu n’as pas les moyens pour te permettre une telle lubie.
Talonnant silencieusement Evans, tu évites soigneusement de relever la tête. Tentant d’agir comme une adulte responsable, tu te ramènes en MÉMOIRE l’ensemble de tes obligations mensuelles afin de ne pas craquer. L’ENTRETIEN de ta moto, les ramens, le loyer, l’essence, … Tant de priorités qui, selon la majorité de la population, méritent davantage ton argent qu’une série de peluches exclusives… La mort dans l’âme, la GRISAILLE autour de toi, l’envie soudaine de t’abandonner aux insatiable caprices du temps des fêtes : tu te contentes néanmoins d’avancer.
Evans — Axelle ? Tu m’écoutes ?
Surprise, tu relèves brusquement la tête afin de mieux fixer ton collègue. Une expression d’incompréhension brille sur ton visage maussade dont les traits tirés se teintent de jalousie en voyant ce qu’il tient entre ses doigts.
Evans — Alors ? Qu’est-ce que tu en dis ? Ça lui plairait tu crois ?
Tu aimerais lui dire que c’est une idée horrible et que JAMAIS au grand JAMAIS une gamine ne serait heureuse de recevoir ce genre de babiole… Mais c’est faux. Adulte comme enfant, cette peluche exclusive pour les vingt ans de la compagnie est actuellement leur jouet le plus estimé. Et ce n’est pas sans raisons. Conçu à l’image du Pokémon Victoire, Victini, la peluche aborde un large sourire qui te fend le cœur. Tu détestes cette vie. Les RETROUVAILLES entre toi et tes sombres habitudes sont douloureuses. Si tu espérais pouvoir changer un peu, consciente que l’argent ne pousse pas dans les arbres, ce genre d’événement est pourtant de ceux qui envoient un uppercut au visage de tes bonnes résolutions pour l’année à venir. Comment ne pas craquer devant ces grands yeux bleus ? Curieuse, tu tends une main en direction de l’objet pour caresser la texture et jauger par toi-même la qualité. C’est une peluche de collection… Elle n’est pas faite pour être câlinée, mais pour être admirée. Tu le sens à sa composition et la forme solide de son corps, menaçant de se déformer à la moindre compression. Relevant ta main vers son oreille noire, tu saisis entre tes doigts l’étiquette en bois qui y est cousu et qui prend soudainement la forme d’une amulette à ton regard.
Soupirant, tu ramènes tes mains le long de ton corps puis saisit ton portable avec le peu de conviction qu’il te reste. Tu ne peux pas craquer : ce n’est pas dans tes droits. Vous êtes à la fin du mois de décembre et c’est ton devoir de pouvoir clearer l’ensemble de tes dépenses pour la prochaine année. Peut-être sera-t-elle toujours disponible lorsque tout ceci sera ordonné et que tu pourras, enfin, te permettre une petite folie ?
Axelle — C’est un excellent choix… On dit du légendaire que le dresseur qui le possède peut gagner n’importe quel combat et que Victini peut produire une énergie incroyable qui donnerait la force à ceux et celles avec qui il accepterait de la partager… Je suis convaincue que ce serait un très beau cadeau à offrir à Justine.
Une chance que tu ne parles pas. Ta jalousie et ton envie sont tellement flagrants que la présence d’une voix ne pourrait que te trahir d’avantage, à ton plus grand damne. Quittant enfin la peluche des yeux, tu t’efforces d’adresser un sourire à ton collègue. Tu détestes le temps des fêtes… C’est toujours difficile de ne pas répondre à l’appel du capitalisme. Le monde entier devient soudainement pauvre, lorsque les flocons se mettent à tomber…
- ACHATS - 1. Achat de 1 CT Lame de Roc (-5000 pk$) EDIT Arthur : 6806 - 5000 = 1806P$. Transaction effectuée.
Rare petit plaisir que de faire les boutiques lorsqu'on est censé se serrer la ceinture. Mais puisqu'il s'agit d'achat pour les pokémons de la pension, Elimona se sent un peu moins fautive. La ville noire n'est guère accueillante comparée au Domaine de la Roche aux Fées pourtant c'est là qu'on trouve les plus beaux articles de luxe dans le monde pokémon. La jeune éleveuse s'est rendu à l'étage des pierres précieuses. Elle n'a rien à y acheter mais, l'idée de voir ces jolis cailloux qui valent une forture lui a fait faire un petit détour. Et si Jun pose des questions elle n'aura qu'à dire qu'il y avait des embouteillages en rentrant. Ça serait sûrement vrai mais, Jun ne posera jamais une question. Il avait l'air de se foutre royalement de ce que pouvait faire Elimona. « Si je ramène une pierre précieuse là il grognera. Parce qu'il ne sait faire que ça... » Elle rumine intérieurement en regardant les étalages de pierre plante. Un artiste s'est essayé à l'art délicat de la fabrication des pierres évolutives. On dit que le processus est très compliqué et qu'il faut se rendre à divers endroits avant d'avoir une pierre dotée de pouvoir. Celles présentés sont d'une grande beauté et les feuilles utilisés sont toutes différentes. Ça va d'une feuille d’érable jusqu'à la feuille d'un Florizarre. Hélas en arrivant à la fin de la présentation, un petit écriteau indique que les pierres n'ont aucune capacité d'évolution. L'artiste n'a pas réussi... C'est dommage mais, ça reste de l'art. Elimona continue sa visite jusqu'à arriver à un comptoir où un homme bien habillé l'accoste.
- Les pierreries vous plaisent mademoiselle ?
- Oui, elles sont magnifiques. Mais, elles n'ont aucun pouvoir.
- Hélas non. L'homme n'est pas encore en mesure de recréer les miracles de la nature.
Elle hoche la tête en se disant que c'est peut-être mieux ainsi. Puis, l'homme fouille dans son veston émeraude et en sort un feuillet qu'il ouvre devant elle. Deux énormes sphères prennent l'ensemble de la double page. L'une rouge et l'autre bleu. La jeune femme lit rapidement le titre et comprend qu'il s'agit des rarissimes orbes de Hoenn en lien avec les très célèbres pokémons légendaires de la région.
- Si vous aimez les pierres rares ces deux-là vont être exposées au mont Mémorial à Hoenn. C'est la nécropole la plus célèbre d'Hoenn.
La jeune femme aux cheveux bleus prit le papier entre ses mains et se mit à lire l'article avec avidité. L'homme la laissa faire en silence, ravi d'avoir attisé la curiosité d'une aussi belle femme.
- Il est écrit qu'il faut venir munit de pokémon car, de nombreux pokémons sauvages habitent les lieux. Mais c'est parfait pour moi ! Je suis éleveuse. Je vais pouvoir aller vous ces orbes et entraîner mes pensionnaires avec mon compagnon. Achat: 2 CT Zénith 2000x2 1 CT Attraction 2000 1 CT Lance-Flamme 3000 Total: 9000 #Retiré par Eiko
Tenzen avait enfin pris la route. Un périple à la conquête des badges et à la rencontre des Pokémons et des lieux d'Unys se profilait. Il était enfin arrivé à Ogoesse et devait se préparer pour obtenir le badge de l'arène de cette ville. Une part de la préparation consistait à se renseigner sur le champion d'arène afin de préparer une stratégie, chose qu'il avait déjà faite. Ensuite, il faudrait que Snivy s'entraine pour mener à bien la stratégie mise en place. Enfin, il se trouve que celle-ci impliquait l'utilisation de potions. De plus, il aurait besoin de Pokéballs au cours de son périple, et il décida donc de tout acheter d'une traite afin de bénéficier d'une éventuelle réduction. Une fois les Potions et Pokéballs ajoutées au panier, il ne restait plus qu'un achat à réaliser. Si Tenzen avait pris la décision de constituer une équipe de Pokémons de type Psy afin de pouvoir communiquer avec ceux-ci par la pensée, il souhaitait aussi mettre Snivy au centre de sa stratégie. C'était grâce à elle s'il avait pris la décision de partir à la conquête des badges. De plus, il ne pouvait pas la mettre de côté alors qu'elle ne rêvait que de se mesurer à des adversaires de taille pour se surpasser. Enfin, elle était pleine de ressources et sa progression fulgurante laissait présager un potentiel extraordinaire, et il aurait été stupide de ne pas en profiter. Heureusement, il avait trouvé la solution. Pendant les combats, Snivy se munirait d'oreillettes, et Tenzen communiquerait avec elle via son téléphone. Il ajouta donc un lot de trois paires d'oreillettes, afin d'avoir des paires de rechange en cas de problème. Une fois la commande payée, il n'avait plus qu'à attendre que tout cela lui soit livré. En attendant, il pourrait se concentrer sur l'entrainement de Snivy.
ACHATS :
-3x Pokéball (3x100=300) -4x Superball(4x150=600) -2x Super Potion(2x200=400)
Total : 1300 Retiré par Eiko le 4/8
Merci à Jill Calahan pour la bannière du pokédex !
Une journée ordinaire parmi un planning extraordinaire. Je faisais actuellement une pause dans mes recherches. Dans mon boulot. Dans ma vie, tout simplement. Je ne savais pas comment réagir à toutes les nouvelles informations qui venaient d’entrer en contact avec mon esprit. Un frère disparu. Mon mentor, disparu. Deux boulots en un, insupportables. Vito commençait à me taper sur les nerfs, il n’arrêtait pas de me suivre à la trace. Peut-être qu’il pensait la même chose que moi. Allez savoir. En tout cas, aujourd’hui, c’était un jour de repos bien mérité. Cela faisait un moment que je n’avais pas été assignée à un job de sbire, il fallait que je pense à contacter Blur, ou Smith. Mais bon, ce n’était pas aujourd’hui que je le ferais. Non. Aujourd’hui, j’avais le pied sur l’accélérateur en direction de Volucité. La Team Rocket payait plutôt bien, et je n’avais pas encore dépensé un traitre sous de toute cette fortune. Le centre commercial me tendait les bras. Qu’est ce que j’allais y faire ? Je n’en savais rien. Strictement rien. Mon téléphone vibra, et un nom bien familier s’afficha.
- Mills ? Je t’ai vu passer les portiques de sécurité, rejoins moi dans le magasin au centre. J’ai quelque chose pour toi.
Il était bien trop enjoué. Qu’est ce que Bowman foutait ici ? J’avançais alors sur les dalles brillantes du centre commercial en direction d’un shop particulièrement intéressant. Ici, pas de fringues ou autres chaussures de luxe. Non. Des accessoires pour les dresseurs. Le genre de magasin qu’il manquait à Pavonnay. J’avançais jusqu’à passer les portes avant de voir la tête brune de l’archer.
- Tu vas te mettre au dressage ? Ca ne te ressemble pas.
- Mais non, idiote. C’est pour toi que j’ai pris ce lot. Je ne te vois jamais bouger jusqu’ici pour acheter le nécessaire. Et je voulais te faire une surprise. Il semblerait que ce soit un peu raté.
Je me mis à rire avant d’attraper son panier de course. Je n’allais tout de même pas le laisser payer la totalité du panier. Ce n’était pas avec ce qu’il gagnait au cirque, qu’il allait pouvoir faire des folies. Par ailleurs, cela faisait un moment que je n’avais pas vu Maestro et toute sa bande. Comment allait-il ? Pensait-il à moi ? Qui sait. J’irai certainement lui rendre une petite visite surprise. J’avais des questions à lui poser. Peut-être qu’il en savait plus sur Nathan. Enfin, pour le moment, mon but était de finaliser mes achats et de repartir à la recherche d’informations. Si jamais je pouvais m’entourer de nouveaux compagnons entre temps… Ca ne me ferait pas de mal.
- Bonjour, je souhaiterais vous prendre ce lot.
Une fois les billets de l’autre côté du comptoir, je prenais le sac plein de balls et sortais en direction du parking. Bowman n’était pas contre une petite virée à mes côtés maintenant.
Alors voilà à quoi ressemblaient les parties dédiées à l'entraînement des Pokémon dans le Centre Commercial de Volucité. Le rockeur ne put s'empêcher de soupirer. Bien sûr, il avait déjà vu la façade de ces rayons et les quelques produits qui étaient mis en avant, mais il ne s'était jamais arrêté plus loin. Une chose était sûre, s'il n'avait plus autant d'aversion pour les Pokémon depuis le début de son aventure de Coordinateur, il ne comprenait toujours pas pourquoi il y avait autant de produits et pourquoi ils prenaient autant de place dans un centre commercial. Où étaient passées les boutiques de vêtements pour les humains, les restaurants bon marché, les magasins comprenant divers produits de toutes sortes et de toutes tailles ? C'était à croire qu'elles avaient complètement disparu, ou du moins, énormément rapetissé. Et c'en était bien dommage. Lui qui pensait en profiter pour acheter un cadeau pour sa petite amie sans qu'elle ne s'en rende compte, c'était mal parti. En plus, il y avait à la radio le Pokérap que l'on apprenait aux enfants à l'école. Celle qu'il entendait depuis quelques années déjà et qui ne cessait de s'agrandir jusqu'à atteindre la totalité des Pokémon recensés dans les six régions, soit sept cent vingt-et-un spécimens. Comment pouvait-on faire plus cliché que ça ?
Il soupira devant toute l'étendue des produits qui étaient rangés et qui semblaient s'étaler sur des kilomètres. Comment allait-il s'y retrouver alors que tout semblait si incroyablement spécifique à chaque espèce et à chaque type d'objet ? Il passa sa tête dans sa main et la secoua un bon coup. Non, il n'avait pas à perdre espoir comme ça. Il n'avait qu'à demander à un vendeur et tout se passerait bien. Du moins il l'espérait. S'il y avait bien une chose qu'il détestait dans les endroits de ce genre-là, c'était les types qui n'avaient aucune émotion ou motivation dans leurs voix ou leurs comportements.
« Excusez-moi ? » demanda-t-il en interpellant un trentenaire barbu portant un pantalon noir et une chemise rouge sous une horrible veste vert et jaune appartenant au magasin. « Est-ce que vous pourriez me dire où se trouve les produits pour les Pokémon électriques ? »
« Certainement. » répondit son vis-à-vis avec un sourire commercial. « Vous cherchez quoi exactement ? Des CT, des jouets, de la nourriture spécialisée, des vitamines, des produits d'entretien ou des accessoires de Concours ? »
Il aurait dû s'attendre à ce que ce soit si horriblement spécifique. Heureusement qu'il y avait des supermarchés où il pouvait acheter de la nourriture pour Pokémon autre part et que le Pokéwood le fournissait directement en accessoires de Pokémon… Ceci dit, le rockeur répondit simplement qu'il prendrait sans doute un peu de tout, au cas où il en aurait besoin. Après tout, quand on était à deux doigts d'être devant les portes de l'Elite, il valait mieux se préparer à toute éventualité.
« Alors, les CT sont à cet étage dans le rayon qui se trouve derrière vous, les vitamines au troisième sur votre gauche après l'ascenseur, les jouets et les accessoires de Concours sont au quatrième et les produits d'entretien se trouvent au rez-de-chaussée. »
« Merci beaucoup. »
Il fallait croire qu'il y avait des gens qui ne savaient tout bonnement pas faire simple. Et ranger tous les produits par Type de Pokémon, ils n'y avaient pas pensé ? Ou par numéro de Pokédex ? Bah, ce n'était pas comme si s'énerver allait arranger les choses. Il allait récupérer tout ce pour quoi il était venu, et il allait repartir en deux temps trois mouvements.
Achat d'une CT Protection et d'une CT Lame de Roc pour 9500 P$
Il y avait eu de nombreuses choses qui avaient fait que je me retrouvais ici. D’abord le fait d’être passé Brigadier, plus de charge, plus de fonction et donc plus de danger. Là où avant on nous confier des missions de quartier, on nous donnait des enquête d’envergure nationale et très délicate. Ce qui n’était ni de tout repos, ni sans danger. Du danger, j’en avais déjà vécu, pendant une mission dans une tour, mon coéquipier était même tombé devant moi. Me glaçant directement. On pouvait mourir partout, mais moi je courrais un peu plus de risque. Il y avait eu aussi ce kidnapping, avec ce gaz hallucinogène, j’avais tellement eu peur pour ma famille, que j’aurais été prêt à tuer un homme juste avec mes mains. Me faire du mal, je ne l’accepte pas, mais en faire à ceux que j’aime c’était intolérable. Il en avait joué lors de ce test, me faisant croire que ma femme était là et en danger. Je savais à présent que rien ne comptait plus à mes yeux qu’eux, ma femme, mes trois enfants. Rien n’était plus horrible que de penser les perdre. Alors prenant ce qui me fallait pour mes Pokémons, je réfléchissais, fallait-il continuer ? Il y avait d’autres choses à faire dans cette vie, autre que défendre des gens qui ne le valaient peut-être pas. Se prendre une balle parce que c’est notre fonction. Toutes ces idées prenaient beaucoup de place en ce moment dans ma tête, il fallait peut-être en rester là ? Tirer un trait la dessus et vivre simplement d’autres choses. C’était une voix à réfléchir, à analyser, puis en posant mes objets sur le comptoir, la jeune femme me souriait en les scannant un par un puis m’annonçant le prix, je tendais ma carte, saisissait le code, puis repartait de là les idées loin d’être claires. Achat de cinq Rappel merci Edit Iago : 10215 – 1500 = 8715$ (retiré le 08/10)