Worick Brown
C-GEAR Inscrit le : 31/07/2015 Messages : 2543
Région : Kantô
| Aujourd'hui, c’est un article sur la coordination que nous vous proposons ! Concours, règles, membres de l’élite et conseils, nous pensons qu’il est important pour les coordinateurs mais aussi pour les dresseurs curieux d’en apprendre un peu plus sur cette discipline artistique. Un concours de coordinaquoi ? Certains dresseurs un peu extrêmes le clame haut et fort : La seule façon de découvrir le plein potentiel d’un Pokémon, c’est de l’envoyer combattre. Cette affirmation est on ne peut plus fausse. Si un Pokémon est effectivement capable de combattre pour permettre à son dresseur de gravir les échelons jusqu’à atteindre la ligue Pokémon, il existe un tout autre chemin à emprunter pour ceux d’entre eux qui auraient une âme plus proche de celle d’un artiste que d’un combattant : Les concours de coordination. Petit rappel pour ceux qui n’auraient pas révisé : Un concours de coordination est une compétition durant laquelle coordinateurs et coordinatrices tenteront de réaliser la meilleure prestation possible afin d’obtenir un ruban. Ces concours, organisés par l’élite 3 prennent place assez régulièrement dans différentes villes de différentes régions. Largement médiatisés à la télévision, à la radio et dans la presse, ces concours sont ouverts à tous les coordinateurs recensés aux quatre coins du globe pour peu que ceux-ci veillent à respecter les règles fondamentales du concours : Nombre de Pokémons ou de capacités utilisées par exemple, mais aussi prestation politiquement correcte et bien évidemment sans plagiat. Ces concours sont souvent organisés autour d’un thème en particulier, thème sur lequel devront composer Pokémons et coordinateurs pour proposer la prestation la plus originale et divertissante possible sans faire de hors sujet. Il n’est donc nullement question de simplement crier des attaques à vos Pokémons pour que celui-ci les exécute avec le plus de force possible, bien au contraire. Ici, il la maitrise parfaite de la situation est justement de rigueur. Une prestation de coordination, ce sont des décors, des déguisements sur le coordinateur comme sur ses Pokémons, des sons et lumières parfois, un texte soigné et un jeu d’acteur maitrisé. Les Pokémons eux, doivent lancer des attaques dosées et maitrisées, afin non pas de pulvériser un adversaire potentiel mais plutôt d’illustrer un message que souhaite faire passer le coordinateur. Bien entendu, cet article est justement là pour vous aider au maximum à devenir le coordinateur ou la coordinatrice dont vous avez toujours rêvé à l’aide d’analyse, de conseils et de témoignages des figures les plus célèbres de la coordination. Cependant, que diriez-vous de commencer par un brin d’histoire avant cela ? La coordination et ses originesSi les premiers concours de coordination officiels ont été organisés durant le dix-huitième siècle, ce genre de pratique nous ramène des siècles et des siècles en arrière à tel point qu’on ne sait pas exactement s’il existe une véritable date précise. Déjà durant l’époque du Johto féodal, il n’était pas rare que des spectacles soient organisés où danseuses, musiciens et Pokémons paradaient ensembles. A Alola, il a d’ailleurs toujours été coutume de partager des danses avec ses Pokémons. On retrouve même des indices concernant les premiers pas de cette discipline au sein de l’histoire de la civilisation Atalant. En effet, après de nombreuses études sur cette civilisation antique, il s’est avéré qu’elle organisait déjà des compétitions où l’objectif n’était pas d’écraser ses adversaires grâce à la force mais plutôt avec grâce, précision et sens du rythme. Ce genre de coutume était ainsi fréquent notamment lors des mariages ou autres fêtes et réceptions importantes. Par ailleurs, fruit du hasard ou au contraire du destin, ce sont deux descendantes de cette civilisation disparue, les sœurs Kaméni, qui organisèrent le tout premier concours de coordination à Nénucrique lors du solstice d’été de 1796. En effet, les deux jeunes femmes, jugèrent bon de militer pour que la coordination devienne une discipline officielle et reconnue à l’instar des matchs Pokémons. Très vite, elles furent rejoins par des centaines d’autres militants et parmi eux beaucoup de défenseurs de la cause Pokémon pour qui les matchs de dresseurs n’ont toujours représenté qu’une coutume barbare et dénuée d’intérêt. Au fil des années, les partisans sont de plus en plus nombreux et les concours voient le jour dans plusieurs petits bourgs d’Hoenn, Alola et Kalos alors que les gens montrent de plus en plus d’intérêt à l’égard de cette nouvelle discipline. Beaucoup y voit un moyen de donner le meilleur d’eux même au sein d’une activité Humain-Pokémon, avec cependant un regard nouveau : Plus de considération et de respect à l’égard de leur compagnon, ainsi qu’une nouvelle façon de concourir avec ses amis tout en laissant parler sa créativité mais aussi d’apporter au public un spectacle bien plus impressionnant qu’un simple combat de gladiateur. Au fil des années, les concours de coordination deviendront un véritable effet de mode et exploseront en termes de popularité avec l’invention de la radio et de la télévision ; jusqu’à finir par toucher toutes les régions du globe. Des concours seront organisés dans chacune d’entre elles, accueillant sans distinction des coordinateurs et coordinatrices de n’importe où. Seulement cinq ans après la mise en place de la ligue Pokémon, c’est le dôme de l’élite qui ouvre ses portes, apportant avec lui son lot de nouveautés et de réglementations en matière de coordination. Pour remplacer les badges durement acquis au fil des arènes pour les dresseurs en quête de reconnaissance, c’est un système de ruban qui voit le jour pour récompenser les coordinateurs et Pokémons les plus talentueux. Aujourd’hui, la couverture médiatique autour des prestations opposant un challenger à un membre de l’élite est au moins aussi importante que lors d’un match à la ligue Pokémon, preuve évidence que la coordination a su au fil du temps se faire une place importante au sein de notre société. Se démarquerVous vous en doutiez sans doute de part son nom, mais un concours de coordination reste un concours. Afin d’obtenir un ruban, il vous faudra donc vous confronter aux prestations d’autres coordinateurs et coordinatrices toutes et tous plus motivés les uns que les autres. Pour repartir de vos prestations couronnés de succès, il va vous falloir donner le meilleur de vous-même et répéter encore et encore avec vos Pokémons afin de produire la prestation la plus intéressante possible afin que le public ne jure que par vous. Si la compétition vous rebute et que ce genre d’effort vous semble irréalisable, pas d’inquiétude, il existe quelques points à prendre en compte et à travailler qui vous permettront sans doute d’éviter les maladresses qui pourraient vous couter une défaite : - Éviter les fautes éliminatoires : Lors d’un concours de coordination, il est très souvent recommandé de respecter un thème, à moins que celui-ci soit libre. S’il y a un sujet à respecter, cela signifie qu’il y a aussi une possibilité de hors sujet, qui, rappelons le, pourra entrainer une disqualification du coordinateur et de ses Pokémons pour le concours concerné. Pourtant, il existe un moyen très simple d’éviter de tomber dans ce piège : Prendre du recul. Lorsque vous pensez tenir une belle histoire à raconter, un scénario qui vous plait et que vous aimeriez mettre en place lors de votre prochaine prestation, prenez un peu de distance pour mieux vous replonger dans votre travail pour l’observer dans sa globalité. Il n’est pas toujours facile de juger son propre travail de façon objective, pourtant, c’est bien souvent le meilleur moyen d’être à même de déceler si oui ou non votre travail respecte scrupuleusement les consignes. Il en va bien évidemment de même lorsqu’il s’agit de vérifier que les Pokémons et capacités utilisés ne sont pas plus nombreux que la limite imposée pour le concours en question. Quant au plagiat, un brin d’honnêteté devrait vous en débarrasser sans soucis. Sachez toutefois qu’il n’est aussi jamais bon d’insérer des éléments qui pourraient créer le malaise au sein de votre prestation. N’allez pas maltraiter un Pokémon, et n’amenez pas d’armes sur scène. Le règlement l’interdit formellement et vous réussiriez sans doute à vous attirer plus d’ennuis que de rubans. Dans un autre registre, n’oubliez pas que le ruban et remis à un coordinateur et ses compagnons : évitez donc de laisser l’un de vos amis jouer avec vous sur scène ! Si vous souhaitez que l’une de vos connaissances vous prête sa voix le temps d’une prestation sous forme d’un enregistrement audio, pourquoi pas, mais sachez que VOUS êtes le coordinateur. Le public est venu pour vous voir vous et vos Pokémons, pas votre arrière grande tante qui vient s’essayer à quelques pas de danses à vos cotés sur scène.
- Faire dans l’originalité : Les thèmes présentés lors des concours de coordination sont souvent assez larges et laissent place à plusieurs interprétations possibles. N’allez pas forcément vers le plus facile. En général, le spectateur préférera être surprit par votre façon de traiter le sujet plutôt que d’assister à la même interprétation de la chose pour chaque prestation. Réfléchissez, approfondissez et parlez en autour de vous, à vos amis par exemple. Aussi, certains éléments peuvent vous aider à enrichir votre prestation sans le moindre geste ni le moindre mot : Décors, bande son, déguisements… il existe une multitude de possibilité pour vous permettre de mettre sur pied une prestation unique qui ne manquera pas de surprendre le jury.
- Avoir quelque chose à raconter : Si ce point peut sembler évident, il n’est pourtant pas à prendre à la légère. L’histoire contée par votre prestation doit être cohérente. N’oubliez pas que toutes les petites annotations et réflexions qui ont traversé votre esprit lorsque vous avez mis au point cette prestation, le spectateur n’y a pas accès. Il ne lit aucunement dans vos pensées ni celle de vos Pokémons, et il est donc primordial qu’il puisse comprendre et entrer dans votre histoire sans difficulté. Si certains détails de votre récit sont simplement suggérés, veillez à ce que cela reste compréhensible pour la foule. Dans le cas contraire : Inutile d’appuyer lourdement sur un détail à coup de maillet s’il est déjà suffisamment évident comme ça. Cela ne ferait que rendre cet instant gênant et finirait sans doute par nuire à l’immersion du spectateur. Bien évidemment, il n’est pas toujours évident de doser correctement ce genre de choses surtout pour les coordinateurs débutants, cependant il ne vous coute rien de répéter plusieurs fois votre prestation devant vos proches comme lorsque vous récitiez vos poésies dix fois d’affilé avant de passer devant le reste de la classe lorsque vous étiez enfant.
Pour le reste, vos victoires comme vos échecs à venir vous apporteront l’expérience nécessaire pour vous hisser parmi les meilleurs coordinateurs. Quoi qu’il en soit, il vous faudra toujours garder à l’esprit qu’assimiler les leçons d’une défaite pourra vous apporter beaucoup plus que vous n’auriez pu l’imaginer. Il ne s’agit surtout pas de baisser les bras, mais de se perfectionner prestation après prestation pour peut être un jour pouvoir défier l’élite, qui pour rappel, constitue sans aucun doute le challenge le plus intéressant pour les coordinateurs chevronnés. Si nous ne sommes hélas pas à même de vous prodiguer de précieux conseils pour vous préparer convenablement à cette épreuve, nous avons eu le privilège d’entrer en contact avec trois coordinateurs dont la réputation n’est plus à faire pour leur poser cette unique question : « Quel conseil donneriez-vous à un débutant pour bien se préparer à l'élite ? »Le premier challenger à nous avoir répondu est la très célèbre rockstar Tony Schwärtzwind. Après s’être confronté à Dominic Hazel et Béatrice Grandt sur le thème des cinq sens, le coordinateur spécialiste du type Electrique a su imposer son style et venir à bout de l’Elite avec brio ! « Je pense que l'un des objectifs à remplir quand on veut réussir dans un Concours de Coordination, c'est réussir à se mettre à la place du spectateur. Pas dans le sens où il doit en voir plein les mirettes, il ne faut pas non plus confondre Concours de Coordination et spectacle de théâtre ou cinéma. Mais c'est comme tout, il faut être cohérent. Ne laisser aucune question sans réponse dans la tête du spectateur, au moins d'un point de vue technique. Ce n'est qu'à partir de ce moment-là que la magie peut vraiment opérer. » | |
La seconde challenger, Praline M. Sweet, s’est mesurée à deux anciens maitres coordinateurs : Li W. Chi et Sara-Lou Eldegarde, alors que c’est sur le thème de la renaissance qu’elle décrochera une belle victoire face à Sara-Lou pour en finir avec un match spectaculaire contre Li. | « Mon meilleur conseil pour bien se préparer à l'Elite est d'être certain d'avoir toute la détermination nécessaire. La prestation n'a rien à voir avec ce dont vous avez pu faire l'expérience auparavant, les maîtres ne sont pas appelés comme tels pour rien. Vous pourrez y arriver du premier coup, et dans ce cas tant mieux, mais gardez en tête que vous aurez peut-être à devoir vous relever. C'est à ce moment là que la détermination comptera, elle ne vous laissera pas repartir la tête basse, mais avec la volonté de recommencer, de faire mieux, et de vaincre. » |
Enfin, Franz Palazzo, lui aussi challenger, a finalement triomphé de l’élite après avoir remporté son duel contre Li W. Chi sur le thème de l’absence, puis son match contre Calypso Kanaloa. « Un conseil ? Faites du 'vous'. Comprendre les bases, les techniques, comment travailler son thème, ce n'est qu'une question de temps, de pratique et d'expérience. Mais découvrir son propre style en expérimentant, et l'exprimer pleinement, c'est le meilleur moyen de finir avec une prestation bien à vous, qui vous plaît. Et si ça vous plaît, il y a de bonnes chances que ça plaise à d'autres. » | |
Avec de tels conseils prodigués par deux coordinateurs et une coordinatrice ayant triomphé de l’épreuve de l’élite, il semblerait que vous ayez maintenant toutes les cartes en main pour vous lancer dans votre quête de ruban avant de vous attaquer à cette épreuve tant redoutée ! L’élite.Vous y êtes finalement arrivés ? Vous avez réussi à obtenir vos cinq rubans et vous cherchez maintenant à prouver au monde entier que vous êtes l’un des meilleurs coordinateurs ? Vous êtes à la recherche d’un nouvel objectif pour prouver votre valeur ? L’élite devrait pouvoir vous offrir suffisamment de challenge. A l’image de la ligue Pokémon pour les dresseurs, l’élite est composée, comme son nom l’indique très justement, de l’élite de la coordination : Calypso Kanaloa, Béatrice Grandt, Saizo Masuda et Edel Aubier. Maitre coordinateurs et coordinatrices, ils sont au nombre de quatre à attendre que les challengers viennent relever l’un des défis les plus prestigieux dans le domaine de la coordination. Contrairement aux concours habituels, l’élite ne repose pas uniquement sur la prestation que vous donnerez mais bien en deux parties distinctes. La prestation, qui aura lieu au dôme de l’élite au nord de Rivamar, vous opposera à l’un des maitres coordinateurs de l’élite en fonction du résultat d’un tirage au sort. Les résultats de cette confrontation sont établis par un jury populaire et c’est uniquement en cas de victoire que vous, challenger, pourrez accéder à la deuxième étape de l’élite. Et cette deuxième étape, c’est un combat dont les règles changeront en fonction de votre nombre de passage par le dôme de l’élite. Si c’est au moins la troisième fois que vous vous présentez devant les maitres coordinateurs, le combat suivra les règles d’un combat en cascade. Autrement, ce sera un match des plus classiques. Ce n’est finalement qu’après une victoire de votre équipe lors de cette deuxième épreuve que vous serez déclaré victorieux et que vous entrerez officiellement au panthéon du dôme de l’élite 3. Mais pour cela, il vous faudra sans aucun doute revoir vos stratégies, apprendre de nouveaux tours toujours plus splendides à vos Pokémons, mais aussi en apprendre plus sur vos adversaires potentiels. De plus, il vous faudra sans douter étudier attentivement vos adversaires potentiels, que ce soit lors de leurs prestations mais aussi de leurs combats. Avec un peu de chance, vous devriez être capable de retrouver des retransmissions des moments forts du dôme de l’élite et ainsi analyser les stratégies et Pokémons de chacun des maitres coordinateurs. Quoi qu’il en soit, souvenez vous que ce genre de prestation est hautement médiatisée et dépasse de loin tous les concours que vous avez pu connaitre jusque là, alors un conseil : Tenez-vous prêt à dépasser vos limites. De plus, à l’instar de nos amis challengers ci-dessus, nous avons tenus à poser une unique question aux maitres coordinateurs, afin de vous apporter un maximum de témoignages et de conseils pour devenir de véritables coordinateurs chevronnés : « Quel conseil donneriez-vous à un débutant souhaitant se lancer dans le monde de la coordination pour bien réussir ? »La première à nous avoir répondu n’est autre que Béatrice Grandt. La championne de l’élite possède une équipe Elite 1 actuellement composée d’un Galeking, d’une Fragilady, d’une Apireine et d’un Bruyverne. Si vous souhaitez la voir en action lors d’une rediffusion officielle, sachez qu’elle a déjà concouru contre les challengers Tony Schwärtzwind et Linaewen Varda. | « Pour réussir en coordination il faut avoir des choses à dire. Prenez position, défendez, contestez, mettez en lumière. Une vraie prestation, ça doit avoir une argumentation percutante. Si vous n'avez rien à dire, pourquoi prendrait-on la peine de vous écouter ? » |
Le second maitre coordinateur à nous avoir répondu n’est autre que le célèbre Edel Aubier. Si nous n’avons pas encore eu l’occasion de le voir à l’œuvre en tant que champion de l’élite, sachez toutefois que son équipe pour l’élite 1 pourrait bien être composée d’un Coudlangue, d’un Félinferno, d’un Trépassable et d’un Gouroutan. Cependant, ce ne sont que des rumeurs qui planent autour du champion, n’allez donc pas imaginer que ces informations sont officielles ! « Mettez en valeur vos talents personnels ! Si vous êtes plutôt doué en danse, en musique, en théâtre, en dessin, ou même dans des activités qui vous semblent a priori totalement éloignées de la coordination, perfectionnez-vous dans ces domaines : vous trouverez forcément un moyen d'orienter vos prestations en fonction de ce qui vous passionne, et c'est ce qui vous permettra de faire la différence aux yeux du jury ! En plus, si, sur scène, vous avez l'impression de faire quelque chose qui vous est très familier et auquel vous prenez plaisir, ce sera autant de stress en moins et votre aisance sera ressentie de façon positive par le public ! | Ayez aussi en tête qu'il faut absolument que vous et vos Pokémon aimiez ce que vous faites et que vous vous entendiez bien, que vous vous respectiez mutuellement, sinon, ce n'est même pas la peine ! En tant que spectateur, on remarque très rapidement quand un coordinateur et son Pokémon sur scène ne se comprennent pas, et c'est tout de suite un point négatif dans notre appréhension du spectacle... Tandis que si vous travaillez main dans la main et en aimant votre prestation, vos Pokémon auront autant à cœur que vous de réussir et vous communiquerez votre enthousiasme au public ! | | Pensez bien à cela : un spectacle doit conquérir le cœur du public ! Alors émerveillez-le, amusez-le ou émouvez-le, et vous serez vous-mêmes d'autant plus heureux d'avoir monté ce spectacle. Enfin, j'ajouterai que le plus important, quel que soit le domaine dans lequel on veut se lancer, c'est d'y croire ! Il n'y a pas d'âge pour débuter le dressage ou la coordination, je me suis moi-même mêlé à cet univers assez tard, et il arrive parfois que l'on enchaîne plusieurs défaites parce que l'on se méprend sur l'état d'esprit à avoir, sur le chemin à prendre... Mais il ne faut jamais se décourager : il suffit d'un déclic, et tout peut se débloquer ! C'est valable dans la coordination comme dans la vie ! Mais n'oubliez jamais que lorsque vous vous donnez en spectacle, les émotions que vous ressentez sont communicatives... Alors, montrez-vous sûr de vous, montrez que vous aimez ce que vous faites, prouvez que votre spectacle est un très bon spectacle, et le public vous suivra ! » |
La troisième championne de l’élite à nous avoir répondu est une jeune femme du nom de Calypso Kanaloa. La championne, originaire de Johto, possède une équipe composée d’une Phyllali, d’un Tentacruel, d’un Dimoret et d’une Sidérella pour l’élite 1. Sachez d’ailleurs qu’il est possible, à l’aide de rediffusion, de la voir combattre contre le challenger Franz Palazzo lors de son passage à l’élite ! | « C'est toujours une question délicate. Chacun se mobilise selon son caractère. Personnellement, je ne suis pas quelqu'un avec beaucoup d'ambition. Je veux bien faire, oui, mais pas à n'importe quel prix. Je suis arrivée là où je suis grâce à la passion de la scène, l'envie de montrer les capacités de mes Pokémon... Il est important qu'eux aussi s'amusent et pour certains cela ne se calcule pas. Mon conseil serait donc de s'armer de patience, de prendre du plaisir et pour le reste, comme dans toute chose, c'est du travail, du travail et encore du travail. N'ayez pas peur de vous dépasser et ne vous découragez pas au premier échec, c'est certes difficile mais il n'y a rien de plus gratifiant que de voir son travail et sa ténacité récompensés ! » |
Enfin, tachez de ne pas oublier le quatrième et pas moins impressionnant maitre coordinateur de l’élite : Saizo Masuda. Bien que nous n’ayons pu le contacter pour cet article, sachez que les rumeurs autour de ce dernier racontent que son équipe pour l’élite 1 serait composée d’une Fermite, d’une Leuphorie, d’un Flambusard et d’un Granbull. Petit bonus : Alors que nous entamions la rédaction de cet article, nous avons entendu parler du départ en retraite de l’un des champions de l’élite : Dominic Hazel. Toutefois, nous avons tout de même eu la chance de pouvoir nous entretenir avec lui, afin d’avoir son avis sur la question. « Ahah, l’éternelle question ! Si je devais faire dans les basiques, je dirais : du travail, beaucoup de travail, mais aussi suivre son instinct et ne pas hésiter à se sortir de sa zone de confort, en laissant libre-court à sa créativité. La coordination, c’est réellement un école de la vie dans laquelle on n’en finit pas d’apprendre sur les pokémons et sur soi-même. C’est un mélange de travail, d’inspiration et de confiance. Confiance en ses idées. Confiance en ceux qui nous accompagnent. Travail, bien sûr, car il faut prendre le temps de toujours bien préparer un thème, réfléchir posément à tout ce qu’il peut englober et une fois l’idée en tête, bien s’entraîner, avec ses pokémons bien entendu mais aussi en s’assurant de la bonne compréhension et du ressenti de ce que l’on veut mettre en place. C’est surtout ça. Ne pas sauter les étapes, dans un premier temps, faire du simple, du sobre, mais de manière à ce que le message passe correctement. | Et ensuite, progressivement, quand on commence à gagner en confiance en soi, en ses pokémons, à acquérir une certaine aisance sur les planches, partager son univers, son imagination. Ne pas hésiter à prendre des risques, à trouver la touche originale qui saura faire la différence. Tout ça, ça s’apprend petit à petit, mais plus on progresse dans le monde de la coordination, dans les catégories, plus la différence va se faire dans les détails et la manière dont le coordinateur partage sa conception des choses avec son public. | | J’y pense aussi… une dernière qualité, l’humilité. Un coordinateur humble ira plus loin, plus vite, je pense. Car il faut se préparer à échouer, quand on choisit cette voie. On ne peut pas gagner tous les concours, bien sûr que non, on aura toujours des prestations plus ou moins réussies, plus ou moins pertinentes… cela fait parti du jeu. J’ai énormément échoué. Un vrai coordinateur ne peut pas dire « j’ai fait un parcours sans faute. », ça n’existe pas. C’est aussi dans l’échec qu’on apprend. Il faut se respecter entre coordinateur et être curieux de ce que font les autres. Vraiment, que vous obteniez ou non un ruban, le lendemain d’un concours, jetez vous sur la rediffusion des prestations, regardez ce qui a été fait, le « plus » qui a pu faire la différence avec la prestation victorieuse. Parce que c’est une discipline, ce n’est pas inné. Les meilleurs coordinateurs sont ceux qui ont raté beaucoup de prestations, mais qui ont su travailler derrière, corriger leurs erreurs et en faire une force. » | Et après ?Même l’élite n’a finalement pas réussi à vous arrêter ? Vous êtes maintenant célèbre dans le monde entier après être entré au panthéon du dôme de l’élite face à des centaines de spectateurs, mais aussi de téléspectateur et d’auditeurs ? Pas de panique, à moins que vous décidiez de vous mettre à la retraite ou de changer de voie, votre chemin ne s’arrête pas là. Il est toujours possible de participer aux concours de coordination dans une catégorie ou seuls pourront concourir les coordinateurs ayant au minimum acquis cinq rubans. Bien que la compétition soit toujours aussi serré, le jeu en vaut largement la chandelle, puisque après acquisition de trois nouveaux rubans, il vous sera possible de retourner défier l’élite à nouveau. De plus, sachez que pour les coordinateurs ayant un feeling particulier avec les Pokémons, il est possible d’ouvrir une pension afin de devenir éleveur. Cependant, sachez que dans la grande majorité des cas, il est nécessaire de monter un dossier assez important avant de le soumettre aux organismes compétents de la région où vous souhaitez vous installer. De plus, une certaine expérience est nécessaire pour pouvoir s’occuper des Pokémons d’autres dresseurs, et l’obtention d’au moins deux rubans est ainsi fortement recommandée avant de vous lancez dans ce genre d’aventure. Vous ne voudriez pas être pris pour un débutant sans expérience, pas vrai ? | | | | |
| Permission de ce forum: Vous ne pouvez pas répondre aux sujets dans ce forum
| |
| |
|
|