Nous avons décidé d’interviewer l’un de nos abonnés : Akichi Sôma ! En effet, dans l'optique d'être toujours plus proche de vous et pour apprendre à vous connaitre, nous avons pris la décision de venir vous poser quelques questions ! Et c'est par notre éleveur installé a Bourg Palette que nous avons décidé de commencer, tandis qu’il a généreusement accepté de nous accueillir un après-midi dans sa pension "Akichi's Beautiful Land" en compagnie de son assistante Miné !

Il nous a donc reçus dans son salon autour de diverses boissons et succulents petits gâteaux :


« Comment vous avez fini par collaborer ensemble Miné et vous, dans un premier temps pour ouvrir la boutique, puis la pension ? »


Akichi : « Avant d'être des éleveurs, et même des coordinateurs, Miné et moi sommes d'abord des stylistes qui avons créé notre propre marque, dont nous vendons les vêtements dans notre boutique. C'est moi qui suis l'auteur des premières créations de la marque : j'ai commencé à coudre et à inventer mes propres tenues quand j'étais adolescent, mais je n'ai jamais fait d'école de stylisme ni rien de semblable. J'avais l'idée de commencer à vendre à un public plus large, mais seul, c'était un peu difficile. Et puis, j'ai rencontré Miné. » Akichi lance alors un regard vers sa complice, qui prend la suite tout naturellement.


Miné : Je suis diplômée de l’École Supérieure de Stylisme d'Argenta, et j'étais encore étudiante quand j'ai rencontré Monsieur Akichi. Nous cherchions tous les deux à emménager quelque part aux alentours du Bourg Palette, et il s'est trouvé que nous étions tous deux intéressés par la même maison, celle où nous sommes aujourd'hui ! Bien sûr, elle était trop grande pour l'un de nous seul, mais pour la partager entre un appartement pour deux et une boutique, c'était parfait.


Akichi : « Je me suis rendu compte que Miné avait à peu de choses près les mêmes goûts que moi en matière de stylisme, et elle maîtrisait de plus une technique que je n'avais pas forcément [...]
Après ça, pendant longtemps, nous nous sommes concentrés sur la couture, mais peu à peu, j'en suis venu à m'intéresser à la coordination. J'ai toujours aimé les spectacles, et comme le stylisme, c'est une forme d'art. C'est très intéressant de réfléchir à la façon de se mettre en scène avec ses Pokémon et de voir les réactions du public. Bien sûr, dans les deux domaines, nous recherchons la beauté ! » Akichi affiche un grand sourire « Et c'est ma petite sœur, la troisième propriétaire d'Akichi's Beautiful Land, Kisa Sôma, qui est à l'origine de l'ouverture de la pension et qui nous a fait découvrir le domaine de l'élevage, il y a maintenant...près d'un an et demi. Autant dire que nous ne sommes pas très anciens dans le domaine ! »


Nous les rassurons sans plus attendre sur cette histoire d'ancienneté. Après tout, nous même nous n'étions pas scientifiques depuis longtemps ! Quoi qu’il en soit, il était assez impressionnant de voir à quel point nos deux abonnés peuvent être complices, au point de finir leurs phrases à tour de rôle !


« C’est donc votre petite sœur Kisa qui est à l’origine de la pension. Comment cela s’est-il passé au juste, cela n’a pas été trop compliqué de mettre tous ça en place ? »


Akichi : « À vrai dire, non, cela n'a pas été « trop » compliqué de mettre tout cela en place, puisque nous y sommes parvenus ! Toutefois, il est vrai que nous avons dû faire face à un certain nombre de difficultés. Nous avons ouvert la pension pendant une période de vacances, afin qu'elle soit présente, mais pour le moment, nous devons donc souvent fonctionner sans elle. Il a aussi fallu rénover le bâtiment où nous avons installé l'accueil de la pension et une pièce pour les Pokémon, c'est la petite maison juste à côté de la nôtre, à l'autre bout du jardin... Et puis, une pension, c'est comme tout, cela ne se fait pas en un claquement de doigts ! Surtout lorsque l'on tient une boutique à côté ! Mais rien de trop compliqué » Akichi affiche un grand sourire.


« Togetic est le premier Pokémon que vous ayez eu, non...? Je suis curieuse de savoir comment vous vous êtes rencontré. D'ailleurs je serais curieuse de savoir quel type de Pokémons sont vos favoris ! »


Akichi : « Oui. C'est la première à nous avoir rejoints. Nous nous sommes rencontrés il y a de ça... plusieurs années... C'était un peu avant que je connaisse Miné. Quand au type que nous préférons, c'est le type Fée, sans aucun doute ! Les Pokémons qui l'incarnent sont toujours si gracieux et élégants ! Mais Miné aime beaucoup les insectes, aussi » La jeune femme hoche la tête comme pour confirmer « Et j'apprécie également les volatiles... les Pokémon végétaux, aussi, sont souvent très agréables... »


Miné : « S'il y a un type de Pokémon que nous préférons, ce sont ceux qui sont beaux ou mignons. »


Après des questions plus tournées vers la pension et les Pokémons de nos hôtes, nous étions curieux de connaitre un peu plus la relation de monsieur Soma vis-à-vis de la coordination et des combats.


« Quels Pokémon utilisez-vous le plus lorsqu'il s'agit de combattre ? »


Akichi : « Hmm... Eh bien, en réalité, nous demandons assez peu à nos propres Pokémon de combattre, car les situations où nous en avons besoin surviennent assez rarement et nous jugeons cruel de faire souffrir nos compagnons pour le simple plaisir de les voir démontrer leur puissance, comme le font bon nombre de dresseurs ! » Hochement de tête approbateur de Miné. «La plupart du temps, ce sont donc surtout nos pensionnaires qui se battent. Mais il arrive cependant que ceux-ci aient besoin de l'aide de Pokémon plus expérimentés, et alors, c'est souvent Cécilia qui se dévoue, ou bien nous faisons appel à Tamago... ou encore à Color ! Tamago est notre Pique-à-Choux (Pikachu), et Color est un... Arkeapti. Tous nos Pokémon combattent de temps en temps, mais ce sont vraiment ces deux-là qui sont les plus volontaires ! »


« Et lors des prestations ? »


Akichi : « En prestation, nous utilisons très souvent Cécilia, naturellement, mais nos choix dépendent vraiment du thème. Chenapan (un Papilusion) nous accompagne régulièrement, Tamago également... Il y a aussi notre Spectrum qui aime beaucoup la scène et qui est parfait d'un point de vue théâtral ! Il attire tous les regards dès qu'il apparaît, et il peut évoquer énormément d'idées et d'émotions ! »


« Quelle expérience tirez-vous lors d'un combat ou d'une prestation, que ce soit en cas de victoire comme de défaite ? »


Akichi : L’éleveur prend un air surpris. « Eh bien... En cas de victoire, c'est bien sûr la certitude que l'on a excellé et que l'on pourra repartir sur les mêmes bases la fois suivante, en faisant encore mieux ! En cas d'échec... En ce qui concerne les combats... il faut reconnaître que Miné et moi avons encore certaines choses à apprendre sur les Pokémon. On n'en finit jamais d'apprendre, comme vous le disiez vous-mêmes ! Mais si un combat ne se passe pas comme prévu, c'est simplement que les choses se sont mal combinées, que nos Pokémon n'avaient peut-être pas tant envie de combattre, ou qu'ils étaient mal préparés ! »


Miné : C'est en faisant des erreurs que l'on progresse, à quelque niveau que ce soit.


Akichi : « Exactement ! En revanche, pour ce qui est des prestations, je considère qu'il n'y a PAS d'échec. Certaines ont reçu des rubans, d'autres non ; mais tout dépend des goûts du jury, de leur humeur du jour, de l'énergie ambiante... même de la météo ! Evidemment, il est arrivé que nos Pokémon jouent moins bien qu'attendu ou que nous subissions des imprévus, mais en ce qui concerne la prestation elle-même, l'art est multiforme, tout peut avoir de la valeur, pourvu qu'il touche ou émerveille ! Les échecs ne font que nous renseigner sur les goûts du public. Il m'est arrivé de trouver extrêmement belles certaines prestations d'autres coordinateurs qui, pourtant, ne recevaient aucun prix ! Ce que je recherche dans une prestation, et Miné avec moi, c'est de présenter quelque chose de BEAU, qui éblouisse. C'est cet objectif que nous visons, dans la coordination comme dans le stylisme. »


« L'Elite est-elle prévue ? »


Akichi : Nos hôtes se regardent un instant avant de répondre «Eh bien... Nous sommes en train d'en discuter, mais... sans doute que oui. Vous devez vous attendre à nous voir à l'Elite d'ici quelque temps. »


Difficile de ne pas être enthousiaste face à ces réponses n’est ce pas ?! Inutile de cacher que nous étions l’un comme l’autre très pressé de les voir face à l’élite, et nous ne manqueront pas une seule minute de la prestation lorsque l’heure sera venue ! Alors que notre interview touchait à sa fin, il restait toutefois la question la plus importante.


« Et voici notre dernière question... Bleu ou rouge ? »


Akichi : Sans hésitation, du tac au tac. « ROUGE, évidemment ! Il n'y a pas de couleur plus somptueuse que le rouge d'Andrinople ! »


Il est sans doute inutile de préciser que cette réponse était comme une petite victoire de Worick sur Arya. Cependant, la jeune femme ne perd pas espoir, et sans doute notre prochain interviewé choisira t-il le bleu ? Quoi qu’il en soit, nos deux scientifiques ont tous deux pris beaucoup de plaisir à questionner Akichi et Miné, puis à visiter la pension, et les remercie du fond du cœur pour le temps qu’ils ont su leur accorder ainsi que pour leur accueil chaleureux. Un agréable moment qu'ils espèrent avoir correctement retranscrit, et peut être même que cela vous aura donné envie d’aller déposer l’un de vos Pokémons en pension chez notre cher éleveur du Bourg Palette ! Si vous hésitiez encore, ce n’est plus nécessaire !

Nous avons décidé de nous rendre à Rivamar en apprenant qu’une session d’examen pour accéder au poste de Ranger avait lieu, afin d’y interroger de futurs représentants du Polygone. Et ce sont donc une Jill Calahan en nage et Jean Flantier surpris de nous voir débarquer, tous deux abonnés au W.A.Dex, qui ont acceptés de répondre à nos questions et nous les en remercions chaleureusement !


« Quel a été l'élément déclencheur qui vous à poussé à devenir Ranger ? »


Jill : « Un élément déclencheur... » Elle semble pensive « j'ai la protection des Pokémons en tête et leur non-commercialisation depuis toute jeune. J'ai toujours eu envie de protéger la nature aussi et d'avoir un métier concret, en action directe sur le terrain pour agir. Je dirai que ça m'a poussée à devenir ranger. Ça, les possibilités de voyages pour intervenir là où une aide est requise. Il y a aussi cette fois où j'ai été embarquée à l'improviste dans une mission avec mon père sur le terrain. Une histoire de braconnage. Voir la misère des Pokémons de près et les dégâts sur l'écosystème m'a vraiment poussée à prendre un engagement. »


Jean : « Répondre à cette question pourrait compromettre mon avenir en tant que ranger, donc je vais utiliser mon joker. »


Eh bien on peut dire que d’entrée de jeu le futur ranger Flantier reste bien mystérieux ! Si ce joker attise quelque peu notre curiosité, nous respectons tout à fait sa réponse avant de passer à la suite.


« Comment définiriez vous le rôle d'un Ranger, quels sont d'après vous ses devoirs et les qualités requise pour exercer ? »


Jill : « Le rôle d'un ranger c'est d'être disponible, à l'écoute et s'entraîner pour être prêt sur le terrain je dirai. La moindre présence peut faire la différence ; je pense que les rangers sont ceux qui se consacrent à être disponibles et prêts pour les problèmes qui n'attendent pas. Du coup je pense qu'il vaut mieux pas aimer à tenir son agenda : y'a tout intérêt à être libre et avec un minimum de courage et de volonté, vu les missions parfois. »


Jean : « Pour moi le ranger, c'est un peu le type qui intervient quand les gens disent "ouah c'est horrible cette chasse au Rhinocorne pour rendre la fertilité à de vieux milliardaires, il faut arrêter ça" tout en restant en slip sur leur canapé. On veille sur l'équilibre de l'écosystème pokémon. Dans un cadre légal, sinon on serait des justiciers. Et clairement, il faut avoir une certaine conscience écologique et se soucier du bien-être animal pour faire ce travail, parce qu'il demande un grand investissement personnel. Il ne faut pas non plus être le genre de personne qui fonce dans le tas à coup d'ultralasers parce que bien souvent, la mission concerne le bien être de nos adversaires... Savoir être mesuré, voilà. »


« Avez-vous une idole, une source d'inspiration chez les rangers les plus célèbres du moment ? »


Jill : « J'avoue ne connaître que le doyen Esteban Izao et Iloe Salis, ceux de ma formation ranger en fait. En-dehors de ça je suis quelques actualités d'équipe mais assez peu, pas plus que les mentions dans les articles je veux dire, voyez ? » Elle marque une courte pause « J'admire beaucoup mon père et un de ses collègues pour leur abnégation et leur volonté. Je ferai bien de m'en inspirer c'est sûr *tousse* mais je pense que j'admire les personnes fortes en général, rangers compris. »


Jean : « Non. »


« Pensez-vous être Ranger à plein temps, ou avez vous d'autres projets à coté ? Arène, la ligue Pokémon par exemple... »


Jill : « A plein temps parce que je compte profiter des voyages pour en parallèle développer une activité de reportage. A vrai dire je rentre justement chez moi après l'examen pour finir les arènes de Kalos, j'ai dans l'idée de récolter au moins 7 badges. Du coup pour la ligue ça attendra hein ! » Nous confie-t-elle en affichant un sourire « Pour l'instant je suis assez occupée par l'élaboration d'une équipe Ranger justement en fait. »


Jean : « C'est vrai que je pourrais aller à la ligue, mais il me faut encore le badge de Frimapic et c'est difficile d'accès comme coin, je préfère attendre une météo favorable. Et puis si je stagne pendant quelques temps Worick pourra peut-être me rattraper. »


Inutile de souligner que la remarque fait apparaitre une légère grimace sur le visage de son rival, Worick, dont les yeux brillent maintenant d’un air de défi. Il ne fait aucun doute que cette réponse aura un impact décisif sur les prochains entrainements du jeune homme. Quant aux projets liés au reportage de Jill, ils suscitent notre plus vive curiosité. Mais après avoir recueilli quelques informations sur les motivations de nos deux abonnés, voyons maintenant s’ils ont déjà réfléchi à leur équipe !


« Qui pensez vous prendre comme Pokémons pour vos missions? »


Jill : « Ah ben justement... » La jeune femme semble hésiter un instant « bon, pour l'instant j'ai un Métalosse avec moi depuis trois ans, un Goinfrex qui évolue sous peu. Ces deux-là me suivent depuis quelques années, ils sont prêts… mais pour l'instant j'ai un Miaouss en entraînement qui va bientôt devenir Persian et je pense intégrer un Aquali pour équilibrer le tout. Dans un premier temps, mais rien n'est moins sûr, j'aurai aussi besoin de mon Scorvol et mon Chamallot. De toute façon va falloir qu'on s'entraîne donc pour l'instant tout peut encore changer. »


Jean : « Probablement Billy, Patusch, Yami et Gyatso. Mais à termes, j'inclurais certainement Truc et Tengu. »

Ce qui nous donnerait donc une équipe composée d'un Tiplouf, d'un Drattak, d'une Noctunoir et d'un M. Mime en premier lieu, tandis que Truc et Tengu sont respectivement un Smogogo et une Shaofouine.


« Une idée de nom pour votre future équipe? »


Jill : D'après l'organisme que j'ai contacté ce sera imposé. J'ai encore aucune confirmation à ce sujet, je peux juste vous dire qu'il y aura le nom de l'organisme et le numéro de l'unité que je constituerai avec mon équipe.


Jean : « J'y pense encore. Vous savez, c'est compliqué de trouver un bon nom d'équipe et qui ne fasse pas "kéké" en même temps. Faut se mettre à la place des gens qui travaillent dans l'administration du polygone et qui ont pas envie de voir l'équipe des "supers dénoyauteurs de gueules". »


Nous retiendrons ainsi le franc-parlé de monsieur Flantier, alors que les futurs noms de ces deux équipes sont pour le moment encore inconnus. Finalement, nous décidons de terminer cet interview sur notre question phare ô combien puérile mais importante.


« Bleu ou rouge ? »


Jill : « Ah euh … bleu. D'ailleurs pas mal la teinture bleue ! » S’exclame-t-elle avant de faire un clin d’œil en direction d’Arya


Jean : « Vert ? »


Si Arya semble à la fois ravis par la réponse de Jill et quelque peu désarçonné par celle de Jean, qui a sans doute dû être prit de vitesse par la question ; Worick lui, regrette déjà le rouge d’Andrinople tant vanté lors de leur passage à Akichi’s Beautiful Land. Quoi qu’il en soit, la relève semble assurée coté du Polygone, si toutes les recrues étaient aussi motivées que semblaient l’être Jill et Jean, les Pokémons vivraient dans de bien meilleures conditions. Nous leur souhaitons sincèrement de réussir cet examen, et les remercions une nouvelle fois d’avoir accepté de nous prêter un peu de leu temps ! Souvenez vous de ces deux jeunes gens chers abonnés, il y a de fortes chances qu’il deviennent d’ici quelques années des étoiles montantes au sein du Polygone.

Vous l’aurez sans doute compris, ce numéro du W.A.Mag est plutôt orienté sur le thème de la coordination. Si vous lisez les journaux ou écoutez la radio, vous aurez sans doute entendu parler d’un nouveau groupe de coordinateurs formé il y a peu par l’une de nos abonnées, Midley Stanford et son ami et collègue Nessa Finnegan. C’est donc avec grand plaisir que nous avons décidé de les inviter au manoir Brown afin de pouvoir leur poser quelques questions. Nous les remercions chaleureusement d’avoir accepté notre invitation, et c’est sans plus tarder que nous vous laissons découvrir cette petite entrevue !


« Pourriez-vous vous présenter pour les lecteurs du W.A.Mag en quelques mots ? Votre parcours par exemple. »


Midley : « Alors, heu... Je m'appelle Midley Stanford, j'ai 17 ans et je suis coordinatrice ainsi qu'éleveuse de Pokémon à la pension Avalon. Hum... Pour mon parcours, je suis partie sur les routes à l'âge de 16 ans avec mon compagnon Tybalt, un Riolu... Je me suis orientée vers la coordination car je n'apprécie pas forcément les combats Pokémons hors d'un cadre officiel. Pas que je sois militante ou ce genre de choses mais, à cause de mon handicap, j'ai toujours peur que mes Pokémons soient blessés par ma faute, ne pouvant pas les guider correctement... Les concours m'offrent une réelle sécurité. Je possède actuellement 2 rubans de coordination et j'espère participer au prochain concours qui a été annoncé depuis peu. Je collectionne aussi quelques badges afin d’entrainer mon équipe au combat de l'Elite. »


Nessa : «Et du coup, j’suis Nessa Finnegan, 20 ans et toutes mes dents. Je suis originaire de Rivamar, à Sinnoh donc. Je suis coordinateur depuis… bah bientôt deux ans en fait. J’ai décroché cinq rubans jusqu’à maintenant. Mais cela ne m’empêche pas de beaucoup m’intéresser aux combats Pokémon. Au milieu de tout ça, j’ai repris la pension d’un ami aux Eoliennes, à Sinnoh il y a presque un an. Ça à l’air de faire beaucoup comme ça, sauf que nous avons un employé à la pension maintenant, ce qui aide énoooormément ! »


« Pourquoi avoir choisi la coordination ? »


Midley : « J'ai un peu répondu précédemment mais c'est peut-être l'occasion de développer un peu plus rire Ma réelle motivation, à l'origine, était le fait que je ne souhaite pas que Tybalt, mon Pokémon, se batte. Ma mère l'a ramené à la maison après qu'il ait été récupéré lors d'une saisie, dans une cave où des personnes mal intentionnées organisaient des combats illégaux. Les refuges ne voulaient pas le garder à cause de son agressivité et je me suis dit qu'éviter les combats lui offrirait la chance d'une nouvelle vie plus calme après ce début difficile. Par la suite, j'ai compris que les combats n'étaient pas forcément quelque chose de néfastes pour mes Pokémons et pouvaient apporter des choses à notre relation. Mais au delà de ça, la coordination a véritablement été une voie qui m'a captivée, passionnée même je dirais. Je me suis demandé si quelqu'un comme moi pourrait faire quelque chose sur scène, créer et partager avec les spectateurs. La coordination est véritablement une monde à part où je me sens à l'aise et sereine. »


Nessa : «Honnêtement, pour troller ma famille. Quand on a une famille pour qui le dressage Pokémon est une institution, dont un oncle champion d’arène, c’est un peu la base que d’être dresseur. Sauf que voilà, esprit rebelle mais petit gars sensible, j’me suis totalement retrouvé en découvrant la coordination. Le dôme de l’Elite étant juste à côté de la maison, j’suis allé voir ce que ça donnait en vrai. J’ai vu Dominic Hazel performer, et j’ai su que c’était ce que je voulais faire. »


Deux personnages hauts en couleur pas vrai ? Maintenant que les présentations sont faites, intéressons nous un peu à la fameuse troupe qu’ils ont crée ensemble.


« Comment vous est venu l'idée de collaborer la TCA et pourquoi ?»


Midley : « Nessa répondra sans doute mieux que moi... Je suppose que nous voulions partager notre passion de la coordination avec d'autres personnes…»


Nessa : « Tout a commencé quand j’ai réalisé que j’avais acquis une certaine réputation dans le milieu, ce qui me surprend encore. Je me suis rendu compte que de moins en moins de personnes s’orientaient vers les concours, qu’il était rare de voir de nouvelles têtes monter sur les planches, et même fréquent de voir certains disparaître des concours. J’ai fait part de ça sur les réseaux sociaux, j’ai – tout sauf modestement – pensé que cela pourrait changer quelque chose, que j’avais peut-être un rôle à jouer là-dedans. Mais l’étincelle dans tout ça, ce n’est pas moi. C’est mademoiselle Midley Stanford ici présente. C’est elle qui m’a contacté pour me soutenir, et de là nous avons discuté. Nous avons fini par nous dire qu’il fallait quelque chose de plus concret que quelques tweets pour créer une réelle communauté chez les coordinateurs, qu’ils soient amateurs ou professionnels, qu’ils se lancent sur la scène où ne fassent cela que par curiosité. Il fallait un lien, pour braver la peur que peuvent occasionner les concours. Je suis passé par là. J’ai laissé passer plusieurs concours avant d’oser me lancer. Quand on n’a pas d’expérience dans le milieu, qu’on ne connait rien ni personne et qu’on doit se jeter les yeux bandés dans le grand bassin, c’est terrifiant. Moi, si je me suis lancé là-dedans, c’est pour que les gens n’aient plus peur de la coordination, et qu’ils puissent franchir cette barrière pour se donner corps et âme sur scène. Pour moi, c’est le but de la TCA, faire que chacun puisse trouver un moyen de s’exprimer. »


« Si vous deviez la recommander à quelqu'un, quels sont d'après vous les avantages d'un tel groupe ?»


Midley : «Je dirais que l'avantage de la troupe, c'est l'opportunité de rencontrer des personnes qui nous ressemblent ou qui sont totalement différentes de nous autour d'un même sujet qui nous passionne. On peut échanger des idées, partager des expériences... Je pense que mettre en contact plusieurs personnes entre elles permet, dans tous les cas, de s'enrichir et d'élargir ses horizons. »


Nessa : « Je pense que c’est le meilleur moyen de prendre confiance, de reprendre confiance, de garder confiance. Plus ou moins tout ce qui touche à la confiance, en fait, ça marche. Dans un premier temps, je pense que ça retire la pression du « Oh my Arceus ! C’est un concours, je vais rater, je ne vais pas avoir le ruban. » Il n’y a rien d’autre à la clé que de l’expérience, de l’entraînement, des conseils. Et puis surtout, une approche plus… proche ? Une sorte de communication plus directe, sans peur, sans compétition, sans différence entre les niveaux. Tout le monde au même rang, tout le monde sur un pied d’égalité, tant le coordinateur chevronné que le dresseur curieux des planches. Ma réponse ressemble un peu à rien, mais c’est ça l’art non ?»


« Si vous aviez un conseil à donner aux coordinateurs débutants qui vous lisent, quel serait-il ?»


Midley : « Le plus important, c'est de ne jamais abandonner. De toujours faire ce qui leur semble bon de faire et d'exprimer sur scène ce qu'ils désirent. Que le public soit réceptif ou non, ils auront au moins la satisfaction d'avoir fait ce qui leur semblait juste. S'ils sont en manque de confiance, je crois qu'il est possible de se renseigner sur internet et d'avoir accès aux rediffusions des anciens concours, il ne faut pas qu'ils hésitent à se renseigner et à apprendre de leurs prédécesseurs les chosesà faire ET à ne pas faire aussi, c'est important. »


Nessa : «Un seul… Fiou, c’est pas évident. Je dirais qu’il faut faire confiance à ses Pokémon, les écouter, discuter de la prestation avec eux, voir si tout leur convient. Il faut voir s’ils se sentent capables de faire ce qu’on leur demande, s’ils aiment. Il ne faut pas les forcer à participer contre leur gré. Pour eux, pour pas qu’ils n’associent la scène à quelque chose de désagréable, mais – pour ceux qui s’en ficheraient, parce qu’il y en a toujours – tout simplement parce que cela fausse leur jeu. Sinon, un deuxième truc, promis je traîne pas trop. S’imaginer à la place de la personne qui va regarder la prestation, va-t-elle tout comprendre ? Va-t-elle faire tous les liens ? Il ne faut pas qu’ils aient à réfléchir pour comprendre. Tout doit être limpide. Ils doivent simplement sortir en étant soufflés. Pour ce que vous avez provoqué en eux, quelle que soit l’émotion.»


Après ces informations sur la troupe des coordinateurs amateurs, nos scientifiques souhaitent en savoir un peu plus sur leur expérience de la coordination, de l’élevage, mais aussi sur leurs projets en général.


«Y a-t-il des Pokémons que vous utilisez régulièrement pour vos prestations ? Si oui, lesquels ? »


Midley : Un grand nombre de Pokémons vivent avec moi et il est rare de les voir deux fois de suite sur scène. En vérité... J'ai peut-être un peu honte de le dire comme ça mais, avant les concours, je rassemble mes Pokémons pour leur expliquer le thème et les conditions... Les volontaires restent et les autres retournent à leurs occupations. Et souvent, les thèmes changeants, les envies de mes Pokémons aussi. Nous parlons ensuite de ce que nous pourrions faire sur scène et en fonction des capacités de chacun, je compose mon équipe... Je souhaite que la scène soit aussi un lieu de bien être pour mes Pokémons et les forcer à faire quelque chose qui ne les inspire pas me semble mauvais, d'une certaine manière...



Nessa : « Et bien, il y a les tous premiers m’ayant accompagné sur scène. Mon Riolu et ma Rosélia. Spyros et Anthéa. Ils font partie des tous premiers Pokémon ayant voulu me suivre. J’ai découvert les planches avec ces deux-là. Alors il est vrai qu’on a pu les revoir à plusieurs reprises dans mes prestations. Après, au fur et à mesure que l’équipe s’agrandit, on découvre de nouveaux talents. J’ai Swen ma Nanméouie, Luranmis ma Mélodelfe, Sappho ma Lockpin entre autres. Je pense que Patron, mon Némélios ici présent, participera au prochain concours. Ils se refilent le virus de la coordination entre eux, ça devient de plus en plus compliqué de faire un choix. Alors il faut d’abord réfléchir à la mise en scène puis attribuer les rôles en fonction de ceux qui les serviront le mieux. »


« L’élite est-elle dans vos projets ? Y a-t-il un membre de l'élite que vous redoutez plus qu'un autre ou au contraire, que vous rêvez d'affronter ?»


Midley : « Oh, c'est très loin pour moi... Même si ça reste dans mes projets à très très très long terme. Il n'y a pas réellement de membre de l'élite que je craigne à proprement parler, je les concidère tous comme de grands maîtres coordinateurs et pouvoir les affronter sera pour moi, dans tous les cas, un challenge et un immense privilège. Dominic Hazel, que j'ai eu l'occasion de rencontrer une fois, avant son départ de l'Elite, m'a grandement inspiré. Je suis triste à l'idée de ne pas pouvoir le rencontrer à l'Elite, cet homme était une sorte de... Je ne sais pas comment dire ça autrement que idol, même si c'est peut-être un peu trop. Il avait quelque chose de tellement captivant... Et il semblait aussi aimer plus que profondément la coordination. J'aimerais pouvoir faire preuve d'autant de résolution que lui plus tard dans ma carrière de coordinatrice. »


Nessa : « Je… En fait… Excusez-moi, je vais me reprendre. L’Elite, c’est une promesse que j’ai faite. Je me dois d’y aller. C’est vital. Oui, pour le défi, pour me tester en tant que coordinateur, mais plus seulement. J’ai des choses à prouver. Enfin bref. J’vais continuer, on n’a rien vu. J’aurais rêvé de me mesurer à Dominic Hazel, vraiment ! C’est grâce à lui que je me suis lancé là-dedans, la première des prestations que j’ai vue en vrai c’était une des siennes. Mais depuis qu’il a quitté le staff de l’Elite, je ne sais pas trop. Après, j’aurais envie de me mesurer au champion qui vient de par chez moi, Saizo Masuda, pour la partie combat en tout cas. J’ai entendu dire que ses Pokémon n’étaient pas des plus frileux. »


«Un petit mot sur vos pensions ?»


Midley : « Petit ? Je vais essayer... Hum...La pension d'Avalon est, à mon sens, ce que je qualifierais de Sanctuaire pour les pokemons... L'île a été reconnue comme étant une réserve naturelle et nos installations ont pour but d'être le moins envahissante possible sur le terrain. Nous sommes une équipe de 4 humains et une trentaine de pokemons à prendre soin de l'Île. Les pokemons y sont élevé en liberté et nous favorisons les échanges et la socialisation... Une autre de nos activités est en lien avec la police : nous servons de famille d'accueil et de refuge pour les pokemons saisis pour mauvais traitement ou abus. Nous tentons de leur redonner confiance pour qu'ils puissent se remettre de leur vécu et trouver une nouvelle famille. »


Nessa : « Oula… Bah ma pension, c’est les Eoliennes. Pas très loin de Floraville, en plein milieu de la campagne, pas trop loin des montagnes et de la rivière. J’ai une certaine expertise des Pokémon électriques et une forte affinité pour les Pokémon acier, mais après, ça n’influence en rien mon travail. Et puis j’ai un collègue tout aussi polyvalent que moi donc à deux, ça roule plutôt bien. Perso, j’aime bien travailler avec les Pokémon qui nous sont confiés sur des axes d’approfondissement des techniques de combat ou alors sur l’esthétique des attaques pour la coordination. »


«Et enfin… la question à 100.000 pokédollars : Bleu ou rouge ?»


Midley : « Bleu, la couleur de l'océan il paraît. »


Nessa : « Question piège. Donc je vais répondre jaune. »




C’est à croire que le bleu est souvent gagnant ! Notre interview touchant à sa fin, force est de constater que la coordination est une discipline qui a de beaux jours devant elle ! Avec la création de troupes comme la TCA, les coordinateurs débutants ont ainsi le moyen d’échanger avec leurs ainés de la façon la plus simple et conviviale qui soit. Amis coordinateurs, ne lâchez pas cette troupe des yeux, car elle pourrait bien continuer de grossir et de proposer des évènements autour de chez vous !

Il y avait bien longtemps que nous n’avions pas proposé d’interview n’est-ce pas ? Vous vous attendiez à ce qu’elle ne soit pas de la partie sur ce numéro non plus ? Eh bien vous vous trompiez ! Pour cette dixième publication du W.A.Mag, nous avons choisis de nous tourner vers une toute autre profession. Après éleveurs, rangers et coordinateurs, ce sont deux agents, ou plus particulièrement un agent et une agente qui ont accepté de répondre à nos questions : Nathanael McKoy et Linaewen Varda ! Toujours sur le terrain, prêt à défendre la veuve et l’orphelin, vous les maudissez parfois lors d’un contrôle routier, pourtant sans eux le monde virerait vite à l’anarchie : ce sont les agents !


« Pourriez-vous vous présenter en quelques mots ? Votre parcours par exemple. »


Linaewen: « Je m'appelle Linaewen, je suis une ancienne éleveuse ayant vaincu l'élite il y a quelques mois de cela. J'étais déjà agent par le passé et j'ai décidé d'y retourner après une affaire personnelle. »


Nathanael : « Euh, oui, bien sûr. Je m’appelle Nathanael McKoy, j’ai 20 ans. Je suis un geek dans l’âme, gros amateur de jeux vidéos (MMORPG) et de e-sport, et surtout un passionné d’informatique et de programmation. Autodidacte, je suis autodidacte et j’ai toujours relevé des challenges en matière d’infiltration informatique. Ce qui m’a apporté quelques ennuis mais aussi de sacrées surprises, dirons-nous. Je suis originaire de Parmanie et j’habite présentement Céladopole. Je suis un dresseur amateur et depuis plusieurs mois spécialiste en génie informatique pour les forces spéciales. »


« Pourquoi avoir rejoint les forces du Glaive de Thémis ? »


Linaewen: « Pour enquêter sur la mort d'un ami... Et parce que le métier me manquait au fond. »


Nathanael : « Oulà… pour tout dire, c’est complètement le hasard qui a fait ça. En vérité, dans ma famille on a toujours été plutôt proches des forces de l’ordre, vu que mon père est éleveur de pokémons équipiers pour la Police de Parmanie, mais je ne me suis jamais projeté là-dedans. C’est un concours de circonstances qui a fait que je me retrouve là. Disons que j’ai été un peu trop ambitieux en matière de « piratage informatique » et je me suis retrouvé avec les flics à la porte. Le destin a fait que j’ai recroisé une vague connaissance et on m’a laissé un ultimatum : croupir en cellule ou intégrer les forces spéciales, le tout sous surveillance. Je n’aurais pas cru devenir agent de Police, mais finalement, je m’y suis fait et ça me plaît Je mets mes compétences au service du plus grand nombre, dans des missions pointues, je me sens utile. »


Une histoire tragique d'un coté, et le fruit du hasard de l'autre. Comme quoi, il n'y a pas de chemin bien tracé à l'avance pour s’enrôler au sein des forces de l'ordre !


« Vous pourriez nous présenter vos compagnons de services ? Ont-ils un rôle particulier au sein de votre équipe ou sont-ils polyvalent pour tout type de missions ? »


Linaewen: « Pour le moment je n'ai qu'un seul compagnon, Wei, un Granbull. C'est un chien ayant un nez très fin, parfait pour suivre une piste... Mais il s'est aussi très bien se battre, je lui ai permis de connaître de nombreuses attaques afin qu'il soit polyvalent... Il me suit à chacune de mes missions, c'est un bon coéquipier. »


Nathanael :« J’imagine que par « compagnons de services » vous entendez mes pokémons équipiers ? Honnêtement, c’est tout récent que j’en ai deux. Figo, le Rocabot, est plutôt jeune et m’a été confié récemment, avec mon passage au grade Brigadier, je ne suis pas encore pleine habitué à lui. Même si ça peut vous paraître bizarre… je ne suis pas un dresseur d’exception, loin de là ! Comme dit, c’est surtout mes compétences informatiques qui m’ont propulsé à ce poste. Mon rôle est surtout logistique et d’accompagnement, le terrain, bien sûr que je n’y échappe pas quand c’est nécessaire, mais ce n’est pas ma fonction première. Je sais que d’autres font ça largement mieux que moi. Du coup Rocabot, je l’appréhende petit à petit. Son type Roche n’est pas forcément commun ni dans mes habitudes, j’ai un feeling plus développé avec les créatures électriques, mais je sais qu’il a plus d’une corde à son arc. Mon allié le plus fidèle, cependant, c’est mon Flingouste, Môjo. Un dur à cuir bien résistant, avec une pince redoutable qui nous a sorti de plein de situations compliqués. Il est pas du genre à se laisser intimider et quand il se sert de sa pince-masse, il fait des dégâts ! Il est clairement polyvalent, autant en défense qu’en attaque. Ce que j’apprécie chez lui c’est son self-contrôle, jamais il ne s’énerve, mais il réagit toujours avec justesse. Je pense que je ne serais pas là à vous parler sans lui. Dans l’immédiat, je manque peut-être d’expérience de terrain pour vous parler de spécialisations concernant mes pokémons. On évolue surtout au feeling, selon ce qui se passe. Les missions vous savez, c’est beaucoup d’imprévus et d’improvisations, il faut de la polyvalence pour réagir correctement.
»


« Avez-vous pour projet d'ajouter d'autres compagnons à votre équipe d'intervention ? Si oui, qui ? »


Linaewen: « Si tout se passe bien je vais bientôt prendre un Caninos à mes côtés, il devrait faire une bonne équipe avec mon Granbull. »


Nathanael :« Oh, je pense. Je ne suis pas un ambitieux mais je m’imagine quand même gravir d’autres échelons, si tout se passe bien. L’un de mes collègues, Amine, est plus calé que moi en la matière et m’a déjà recommandé un Stalgamin en futur équipier, et un ajout électrique ne fera pas de mal, je retrouve des repères avec les pokémons de ce type-là. Enfin… dans mon équipe, j’ai un Osselait, je pense qu’il pourrait faire un bon atout, également. A voir, chaque chose en son temps, hein. »


« Selon vous, n'importe quel pokémon pourrait il devenir un compagnon de service avec l'entrainement adéquat ? »


Linaewen: « Oui. Évidemment, certains pokémons seront meilleurs dans des rôles spécifiques, et d'autres ne pourront pas être utilisés (une filature avec un onix, vous imaginez vous ?), mais pour un agent polyvalent il y a du choix, après tout n'est qu'une question d'entraînement. »


Nathanael :« Ahah, vaste sujet. Si mon père me lit il va m’attendre au tournant selon ce que je vous réponds ! Je me souviens quand même de certaines de ces remarques, à ce propos. Un compagnon de service, c’est avant tout une créature en qui on pourra avoir confiance et qui ne va pas dégoupiller au premier coup de stress ou d’agressivité. Il y a des espèces plus à l’écoute que les autres et certaines plus instables. Après, c’est comme les humains, selon l’entraînement et le parcours de vie, un pokémon que l’on imaginerait posé ou brave peut devenir craintif ou hystérique et vice versa. Et puis, un pokémon fonctionne rarement seul, en général. L’important c’est de le préparer à toutes sortes de situations et d’adversaires, c’est surtout ça le maître mot, oui. S’il peut être entraîné à différentes ripostes ou tactiques d’attaques, n’importe quel pokémon peut faire un allié efficace. »


Futurs agents, prenez donc exemple ! Avec de tels conseils, vous n'aurez aucunes excuses pour remplir avec brio vos futures missions. Mais trêve de bavardages, revenons en à nos deux vedettes du jour.


« Y a-t-il un type de mission ou vous vous sentez plus à l'aise pour agir ? Et en général vous préférez travailler seul ou en équipe ? »


Linaewen: « Je travaille généralement seule, et je préfère les missions ou je dois rester discrète, dans l'ombre. »


Nathanael :« Baaaah… comme dit, en général, je ne suis pas un agent de terrain. Plutôt en arrière plan, casque sur la tête et écran devant les yeux à guider les autres, jouer avec les caméras ou les serveurs informatiques, établir ou bloquer des communications et diverses sécurités. C’est ça mon kiff, avant tout. C’est pour ça que je ne dis pas être un « agent des forces de l’ordre » dans l’âme, mais si je peux aider avec mes compétences informatiques, ça me plaît aussi. Mais bon, si je dois aller sur le terrain, je me sens quand même mieux dans une logique collective, avec un plein et un objectif à atteindre à plusieurs. S’il faut être seul, je peux l’être, mais à plusieurs on est souvent plus efficaces. »


« Mis à part votre passion pour la justice, avez vous d'autres aspirations ? »


Linaewen: « J'ai beaucoup aimé mon travail d'éleveuse mais ma véritable passion, depuis toujours, est et restera la fauconnerie. »


Nathanael :« … Ah ah. Je crois que si je le dis, cela risque de mettre à mal ma fonction d’agent de Police. Alors disons que j’ai toujours des challenges à relever, surtout en matière d’infiltration informatique. Disons que mon chapeau vire un peu au gris, à la base. »


« Un petit mot pour ceux qui seraient tenté de rejoindre le bon côté de la force ? »


Linaewen: « Il faut avoir un caractère solide pour faire parti des agents, c'est un métier difficile et dangereux, mais si vous avez le sens de la justice et que vous vous sentez suffisamment forts ce métier vous apportera beaucoup. »


Nathanael :« Si ça vous attire, n’hésitez pas à vous renseigner. On ne demande pas de vous d’être un parfait bon samaritain, mais de trouver une force et des compétences à mettre au profit des forces de l’ordre et de la loi. Et je vous assure que cela est bien plus épanouissant et stimulant qu’il n’y paraît. En lisant quelques lignes dans un magazine, les gens sont bien loin de s’imaginer la pluralité des fonctions qui existe au sein de la Police. »


« Et pour finir, plutôt bleu ou plutôt rouge ? »


Linaewen: « Rouge, évidemment. »


Nathanael :« Très honnêtement ? Plutôt jaune. J’ai toujours aimé le jaune. »




Eh bien, il semblerait que le rouge soit effectivement une couleur de choix comme vient de nous le confirmer Linaewen, pendant que Nathanael esquivait furtivement la question, l’air de rien ! Quoi qu’il en soit, le métier d’agent n’est pas à prendre à la légère comme nous le confirme nos deux spécialistes. Pourtant, un sens de la justice digne de ce nom et une motivation de fer vous permettront peut être un jour à vous, lecteurs, de vous lancer à votre tour afin d’apporter votre soutien aux forces de l’ordre et ainsi offrir un monde plus juste aux citoyens de toutes les régions. C’est donc sur ces mots que notre interview touche à sa fin. Nous tenons encore une fois à remercier Linaewen et Nathanael pour leur participation et pour le temps qu’ils nous ont accordé, en espérant que cette interview sera aussi enrichissante pour vous qu’elle a pu l’être pour nous !