Sakae Kurami
C-GEAR Inscrit le : 23/08/2013 Messages : 14282
Région : Hoenn, Kalos.
| Je souhaiterais tout d'abord préciser aux potentiels utilisateurs de cette encyclopédie que je me base, pour vous décrire les pokémons dont traite mon pokédex, uniquement sur des observations personnelles. La numérotation a été reprise à celle du célèbre professeur Chen, et ce pour plus de cohérence. |
— # 001 | - BULBIZARRE.:
Ce pokémon est un BULBIZARRE. Bulbizarre est un pokémon de petite taille, et de type plante et empoisonné. Ça ne fait aucun doute lorsqu'on l'aperçoit pour la première fois : il est tout en végétal. Son corps est bleu-vert (pas turquoise, bleu-vert !) parsemé de taches vertes, qui peuvent rappeler le lierre. C'est une très bonne manière pour eux de se camoufler lorsque ça s'avère nécessaire. Mais le principal, la chose que l'on remarque immédiatement chez un bulbizarre, c'est cette étrange graine qui trône fièrement sur son dos. Toujours verte, celle-ci est au principe de toute son alimentation, et lui apporte des nutriments. Donc un bulbizarre peut se débrouiller pour pallier ses besoins pendant un certain temps – pratique ! Cette graine est prend une part importante de sa corpulence. De plus, elle abrite deux lianes qu'ils sont toujours prêts à utiliser. Pour le reste de l'anatomie, les bulbizarres ont le plus souvent des yeux rouges très reconnaissables. Ce sont des individus bien souvent très trapus, aux muscles développés. Un bulbizarre peut marcher pendant longtemps sans se fatiguer, ou pousser avec constance des charges parfois plus lourdes que lui. Si ses petites dents en pointe et ses griffes sont de tailles modestes, il ne faut pas sous-estimer le pokémon pour autant.
Au combat, les bulbizarres sont des pokémons que l'on pourrait tout d'abord qualifier de tenaces. Même s'ils ne payent pas de mine au départ face à de plus impressionnants colosses, ils ne se laissent pas souvent démonter la face sans rien dire, les bougres ! Ils peuvent encaisser les coups sans en bronchant à peine, et rempiler immédiatement après. Il ne faut pas hésiter à les envoyer au combat même contre des pokémons à la corpulence plus importante : ce n'est pas cela qui arrêtera l'une de ces créatures. Mais s'il a une puissance physique ( se faire écraser par un poitrail de bulbizarre : mauvaise idée ) qui est certaine, les atouts de bulbizarre se situent dans sa spécificité végétales. En effet, il possède sous sa graine des lianes qui peuvent s'occuper à distance des ennemis. En plus, ces lianes sont très rapides et pourront faucher les ennemis et les faire tomber à terre. Sa puissance physique est compensée par une certaine lenteur mais ses attaques purement végétales rattrapent bien ce manque. On peut penser à ses lianes, mais les bulbizarres peuvent aussi invoquer des feuilles en tout genre, souvent tranchantes, et les diriger à leur guise sur leurs ennemis. De la sorte, il ne feront qu'une bouchée des pokémons aquatiques, mais aussi sableux et rocheux, dont il perce aisément les défenses. Aussi, si l'on entraîne suffisamment bulbizarre, il pourra déployer une puissance toute autre. En effet, son bulbe ne lui sert pas uniquement de source de nutriments : il capte aussi et surtout la lumière. De la sorte, on pourra privilégier « l'usage » d'un bulbizarre au combat par beau temps. Il pourra alors, s'il prend le temps d'emmagasiner assez de lumière, le rediriger vers son adversaire en un rayon bien connu des dresseurs émérites : le lance-soleil. Mais l'on pourra aussi choisir la stratégie : comme beaucoup de pokémons s'étant développés dans un contexte végétal, les bulbizarres ont au long des générations développé une capacité à user de poudres aux effets divers : ils peuvent ainsi assoupir ou paralyser à loisir d'autres êtres vivants. À bien méditer !
Enfin, on peut considérer les bulbizarres comme des pokémons constants, égaux dans la majorité. Ils sont relativement pacifiques et aidant. C'est pour cette raison qu'ils sont souvent proposés aux jeunots qui partent sur les routes, en tant que premier compagnons. Ils sont ( en général, toujours ) très loyaux. Ils mouftent rarement, il faut bien le dire. Ils demandent peut de dressage, ce qui est un avantage notable pour un jeune dresseur. Attention toutefois à l'effet inverse : il ne faudrait pas venir à penser qu'il en est de même pour chacune des créatures que l'on rencontre ! Durant leur croissance, on peut observer que leur bulbe va croître et croître encore, et va bourgeonner. De petites feuilles vont commencer à s'épanouir sur son dos. De plus, un bulbizarre gagne vite en masse musculaire : il est judicieux de les faire marcher beaucoup, et de les aider à développer leur physique.
Il paraîtrait qu'à une certaine période de l'année, les bulbizarres de toute une région se rassemblent au cours d'un genre de festival où ils évolueraient tous ensemble. Je ne sais pas ce qu'il en est quant à la véracité de ce fait, mais si ça vous intéresse, je pourrais essayer d'en apprendre d'avantage (quitte à suivre ma plante à pattes !).
Le bulbizarre de Sae : le mien, c'est Kob ! Il est plutôt taciturne et constant, comme beaucoup de ces congénères. Mais j'ai pu noter qu'il avait un sens particulier de l'observation. Il regarde tout ce qui l'entoure et ouvre de grands yeux sur à peu près tout. Il a aussi une tendance très forte à ouvrir fixement les yeux, sans les cligner, jusqu'à ce qu'il ait trouvé réponse à sa question. Il fait peur, mais c'est un amour, y a pas à dire.
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— # 002 | - HERBIZARRE.:
Ce pokémon est un HERBIZARRE. Bon, sans transition, les herbizarres sont l'évolution des bulbizarre. Comme eux, ils sont des plantes empoisonnées. Bleu-vert aussi, quoique cette fois-ci plus bleus que verts, leur peau rugueuse est tachetée, marbrée de plus foncé. Bien plus grands que les bulbizarres, cela est majoritairement dû au bouton de fleur géant qu'ils se trimbalent sur le dos. Le bulbe en bourgeon a éclos. C'est donc un bouton de rose encore fermé lui-même que l'on peut observer sur leur dos. Les restes du bulbe se retrouvent sans problème dans les feuilles similaires à des fougères qui entourent la fleur. Ces sépales sont indépendantes les unes des autres. Du coup, ils font un bon mètre de haut, et c'est cool. Mais ils sont toujours un petit peu... arrondis. Chou, quoi. Leur dentition, comme leur mâchoire est plus développée, même s'ils viennent rarement à s'en servir à des fins agressives. Leurs oreilles en triangle sont plus mobiles, ce qui leur permet de mieux cibler leurs adversaires. Ils sont toujours quadrupèdes, même si cela peut venir à changer. Ils se portent donc sur leurs quatre petites pattes griffues... Jusqu'à date ultérieure. Sous quinzaine. Ou bien l'évolution.
Au combat, les herbizarres sont très très bien. Ils sont bon de loin, grâce à leurs fouets en lianes qui peuvent se tendre jusqu'à un ennemi, même haut perché. Mais ils sont aussi des pokémons super chouettes pour les débutants avec qui ils commencent. Ils sont des pokémons médians comme des pokémons d'excellence une fois qu'on les tire vers le haut, c'est clair et net. Ils sont un petit peu plus hargneux mais aussi plus résistants que les bulbizarres. Ils sont notamment très résistants aux offensives végétales dont ils peuvent détourner l'énergie. La plupart de leurs attaques viennent de leur fleur, qu'il s'agisse de leurs tranch'herbes ou leurs poudres toxiques. C'est donc celui-là qu'il faut neutraliser pour les calmer. Ou bien il suffit d'altérer le climat : sous la pluie ou par mauvais temps, les herbizarres perdent de leur vigueur. Le soleil leur donne en effet toute leur puissance.
Du coup, ils restent très longtemps au soleil pour emmagasiner de l'énergie pour leur fleur. Il arrive d'ailleurs même que, lorsque le soleil n'est plus visible pendant un certain temps, les herbizarres finissent faiblards. En effet, le manque à gagner d'énergie pour la fleur est compensé en pompant dans les nutriments même du pokémon. Pour cette raison, les herbizarres vivent bien souvent dans des plaines dégagées pour profiter au maximum de l'exposition. Contrairement aux bulbizarres, ils ne sont quasiment jamais sédentaires et vivent donc plutôt en nomades. Ou semi-nomades. Ils ont du mal à vivre en maison. Ils bougent rarement en groupe, ce qui n'empêche pas une très très forte entraide entre les herbizarres. L'évolution des bulbizarres en herbizarres se faisant en groupe, cela crée des liens très très fort. Et du coup ils restent très solidaires, et peuvent se reconnaître les uns les autres même après s'être perdus de vue pendant une longue période. Pour autant cela n'empêche en rien une certaine saine émulation entre eux, et ils n'hésitent jamais à se mesurer les uns aux autres lorsqu'ils se croisent sur une plaine commune. L'évolution des bulbizarres est conditionnée presque systématiquement par les regroupements de bulbizarres, mais pour autant le passage au stade d'herbizarre aide souvent à l'évolution de leur dresseur, qui gagne lui aussi en maturité. C'est un phénomène assez sain finalement, et qui justifie très bien que l'on confie ces pokémons à des petits jeunes. Malgré tout, au début, ils ont bien du mal à se faire à leur condition évoluée (comme beaucoup). C'est beaucoup parce qu'ils ne peuvent plus se rouler aussi facilement dans l'herbe. C'est con, mais bon. Leurs fleur grossit tout au long de leur vie. Et plus il grossit, plus il s'alourdit ; et il commence avant l'évolution à se tenir sur ses pattes arrières. Du coup, il faut bien insister sur leur musculation des patounes si vous voulez qu'ils ne passent pas tout leur temps assis sur leurs fesses. Cela continue de grossir jusqu'à ce qu'ils évoluent. Le vrai signe pré-évolution, c'est que les bonnes odeurs de leur fleur, juste avant d'évoluer, et bien elles se mettent à puer. S'ils sont moins affectueux que les bulbizarres, ils sont très très efficaces, et aiment faire bien les choses, proprement.
| — # 003 | - FLORIZARRE.:
Ce pokémon est un FLORIZARRE. Il s'agit là de l' évolution terminale de bulbizarre. Beaucoup plus grand que celui-ci et de poids décuplé, il a vu pousser sur son dos un gigantesque palmier aux couleurs chatoyantes sur son dos, en lieu et place de l'ancien bulbe. Ils sont maintenant beaucoup plus massifs, résistants, lourds, bref, les pokémons parfaits pour encaisser les coups. Cependant, ils sont aussi beaucoup plus lents, le poids de leur plante et de leur corps pesant sur des pattes restées somme toute assez courtes, ne leur permettant pas une course très rapide. On se retrouve donc avec de gros pokémons, à l’allure batracienne, à la peau rugueuse et très épaisse, un peu comme une armure. Cette peau, entre le bleu et le vert, leur permet un camouflage parfait dans les jungles, leur plante étant l’apparat parfait pour parfaire son camouflage, leur donnant une allure de bosquet bien planté. Les florizarres ne sont, en soi, que la suite logique de leur famille évolutive. Au niveau animal, la plus grosse évolution est la bouche de ces pokémons, bien plus large qu’avant, et maintenant munie de plusieurs dents pointues. Étant toujours herbivores, ces dents ne sont là qu’à but offensif, pour déchiqueter les potentiels malheureux qui s’attaqueraient au pokémon. Les florizarres, ce ne sont plus un rigolo, ce sont les rois de la jungle, la parfaite symbiose. Au combat, ces pokémons révèlent toute sa puissance une fois évolué ! Et tout le pouvoir de ces pokémons, eh bien il vient de leur fleur. C’est grâce à elle, et toute l’énergie qu’elle accumule, les florizarres peuvent envoyer différentes attaques. Des poudres somnifères aux jets de poison, en passant par le classique lance-soleil : ils peuvent synthétiser de l'énergie et la redistribuer comme bon leur semble ! Ils disposent d’un éventail d’attaques certes peu varié, mais permettant une puissance de frappe élevée, combinée à une résistance hors norme. En effet, bien qu’étant une plante, leur peau est ignifugée et doublée d’une couche d’ isograisse, et ils seront donc très résistants au feu, et dans une autre mesure, au gel. Bref, ce sont de très bons pokémons pour tout ce qui est du domaine du combat. On les retrouve souvent en tant que compagnon du premier jour de dresseurs expérimentés. Attention si vous l'on vous en oppose un : il pourrait faire des ravages. Contrairement aux herbizarres qui étaient férus d’exploration, les florizarres ont arrêté de voyager et restent immobiles. Ayant évolué, ils se trouvent maintenant dans une zone qui leur correspond parfaitement, une zone qui a permis leur évolution. Et c’est maintenant au tour du pokémon de rendre service à la nature, en devenant les gardiens de cet endroit. Reproduisant tout ce qu’ils avaient connu lorsqu’ils n’étaient rien d’autre que de petits bulbizarres, ils vont modeler l’écosystème afin de s’y intégrer parfaitement, et pourront, à leur tour, accueillir d’autres pokémons et être leurs gardiens. Leur vie sera donc seulement celle de chefs de meute, de grands manitous que l’on vient consulter quand on a une question. Et une fois par an, ces pokémons appelleront tous leurs congénères afin de prendre part à une grande cérémonie d’évolution. Si vous avez un florizarre, vous n’avez que deux options. Soit vous avez un jardin au soleil, dans lequel il pourra passer ses journées à dormir, soit vous le gardez dans sa pokéball. Il ne s’en formalisera pas le moins du monde, car ils peuvent volontiers rester très passifs. La pokéball étant un milieu adapté à la vie du pokémon, ils y seront beaucoup mieux que dans un petit enclos minuscule, dans lequel ils ne pourront pas bouger. Avec leur fleur maintenant ouverte et totalement développée, ils peuvent stocker plus d'énergie. Les florizarres ayant totalement rempli leurs Sa fleur est maintenant ouverte et totalement développée, ressemblant à un gros palmier sur le dos du pokémon, possédant son propre tronc. Qui dit plus de place, dit plus d’espace de stockage énergétique, et un florizarre ayant totalement rempli ses réserves en nutriments peut tenir plus d’un mois sans manger !
| — # 004 | - SALAMÈCHE.:
Ce pokémon est un SALAMÈCHE. Les salamèches sont des pokémons qui, comme d'autres pokémons dits « de départ » pour les jeunes dresseurs, est de petite taille (pas d'inquiétudes, cela ne durera pas). Comme sa couleur et sa flamme le laissent deviner, c'est une créature de feu. C'est un bipède bien proportionné au corps coloré de différentes nuances d'orange. Il peut être assimilé à un reptile : son museau et sa queue y font penser, bien qu'il n'ait pas d'écailles. Sa peau au contraire est totalement lisse, et brûlante au toucher, constamment. C'est dû à sa température corporelle qu'un tel pokémon est obligé de garder à de hauts degrés. Au bout de sa petite queue (rarement plus d'une bonne trentaine de centimètres) brûle une flammèche. Même si ça n'est pas le feu de dieu de l'année, cette flamme reste quand même importante : elle est comme un symbole identitaire pour ce pokémon de feu. Qui plus est, elle lui est vitale ou presque : un salamèche dont la flamme se trouve être éteinte n'est plus capable de rien, s'évanouit bien souvent, et s'affaiblit extrêmement vite. Autant dire qu'il ne faut pas. Moins trappus que leurs homologues végétaux, les salamèches sont aussi plus rapides. Ils possèdent moins de muscle dans les cuisses, mais ces muscles sont plus fins, plus allongés. Malgré tout, un salamèche qui court reste un salamèche ridicule (he oui, jambes arquées pour toujours). Il peut néanmoins se déplacer sans difficulté. Au bout de ses pattes, des griffes. Elles sont souvent acérées, et peuvent constituer un danger, au moins pour les plus jeunes.
Au combat, en tant que pokémons de feu ils ont l'avantage sur les plantes, les glaçons, les pokémons d'acier mais aussi les insectes. La force physique est loin d'être leur avantage principal. Pourtant, ils ne commencent à apprendre à manier de manière correcte leur flamme qu'après un minimum d'entraînement. Autrement dit, jeunes dresseurs impatients, prenez tout de même le temps de faire un tour de terrain avec votre compagnon ! Pourtant, lorsqu'ils savent lancer des flammèches à tort et à travers, il n'y a plus à s'en priver. Elles peuvent faire des ravages. Hélas, elles n'ont pas une portée folle, il faudra donc que votre salamèche use de sagacité pour pouvoir se trouver proche assez du l'adversaire visé. Il pourra notamment mettre à profit sa capacité à générer du brouillard. Gare ! Cela peut être impressionnant la première fois que de voir un lézard en feu fermer la gueule, se concentrer, et faire s'échapper un nuage épais de brouillard de sa bouche. Le feu est ainsi son premier atout, et le principal.
Là où les bulbizarres sont tenaces et durs à la tâche, les salamèches sont plus minutieux. Ils ne laissent rien au hasard et font les choses bien. S'arrangent du moins pour les faire bien. Ils ont un esprit carré ; non pas qu'ils soient étroits, disons plutôt qu'ils ont en général tendance à vouloir amener à son terme ce qui a été commencé. Par ailleurs, les salamèches sont des êtres faciles à la joie, et facilement pris d'enthousiasme. Ils peuvent être à la fois heureux d'être content et sautiller partout, qu'être taciturne et calculateur. Ce sont des pokémons protéiformes, qui peuvent s'adapter à la demande de leur dresseur. Ils s'attachent facilement, ce qui en fait des compagnons de choix qu'il ne faut pas trop rappeler à l'ordre pour qu'ils écoutent : leur éducation se fait plutôt facilement. Néanmoins, il faudra s'attacher à lui faire travailler ses flammèches : elles ne lui sont pas acquises, et l'on n'est jamais à l'abri d'un incident.
Le salamèche de Sae : une vraie torche ! Je ne vois que ça à dire. Du genre ' bonjour je fonce dans le tas sans t'écouter ', il était pas mal plein d'idées et de convictions qu'il voulait défendre à tout pris. Pas vraiment sociable ni bout-en-train, juste fonceur. Mais le fonceur qui déconne et à qui l'on ne confierait pas ses enfants, tout de même. En fait, il était plus dangereux pour lui que pour les autres finalement.
| — # 005 | - REPTINCEL.:
Ce pokémon est un REPTINCEL. Il s'agit de l'évolution directe de salamèche, qui se fait une fois que celui-ci a atteint un certain niveau de maturité et qu'il le veut bien entendu. C'est aussi un pokémon feu, bien sûr. On voit directement la filiation entre ces deux espèces. Si reptincel est plus grand que salamèche, il en garde tout de même les caractéristiques principales. Un corps dans les teintes oranges, rouges, une vive flamme qui brûle au bout de sa queue, une apparence reptilienne. Mais il n'y a pas que des ressemblances. Rien qu'au niveau de son apparence physique, reptincel s'est affirmé. Il se tient le plus souvent le dos droit, torse bombé. Ses paluches se sont considérablement développées durant l'évolution. À présent, il possède des griffes à qui semblent véritablement dangereuses aussi bien aux membres antérieurs que postérieurs. De plus, on peut noter sur sa tête la présence d'une excroissance osseuse tendue vers l'arrière, absente chez les salamèches. Il s'en sert notamment pour frapper de la tête, mais l'on s'interroge encore sur son utilité chez les reptincels (elle en a sans doute aucun une pour leur évolution). Attention notamment à la flamme de sa queue : lorsqu'il la remue, l'air qui l'entoure devient brûlant.
Au combat, les reptincels sont extrêmement plus féroces que les salamèches, qui passent pour des agneaux à côté de leurs aînés. Comme le physique semble l'indiquer, ils vont plus facilement au combat, frappent avec moins de réticence et ne se font que peu prier. Cela peut faire un peu peur au premier abord, mais on s'y fait, surtout si on réussit à les calmer. Ils ont gagné encore en vitesse, mais aussi en puissance. Leurs muscles se sont développés et les reptincels peuvent à présent user d'attaques beaucoup plus physiques. Au contraire des salamèches, les reptincels ont tout à fait la capacité de se battre au corps à corps, et d'en découdre avec brio. On pourra le voir utiliser des techniques de tranche et faire de nombreux dégâts. Les reptincels ne sont pas à prendre à la légère. Sur le plan de la pyrotechnie, ils ne sont pas en reste. Déjà doués (pour peu qu'ils aient été entraînés) sous leur forme antérieure, ils font dès à présent feu de tout bois. Leurs flammes sont plus longues et plus constantes. Il est rare de voir un reptincel avoir une panne de gosier. S'ils sont correctement entraîné, ils peuvent même faire office de lance-flamme. Attrapez votre reptincel et frappez-lui la tête, il lâchera une flamme ! Attention toutefois. Malgré sa férocité et son entrain au combat, un reptincel reste en statut d'infériorité face à l'eau et au sable.
Par contre, si une chose est sûre, c'est qu'il y a une constante dans le caractère des reptincels. D'accord, il y aura quelques exceptions, mais il y a un fil directeur. Les reptincels sont féroces, sans pitié. Certains sont mêmes parfois cruels. Il convient de vraiment faire attention à ces petites bêtes, qui pourraient avoir des gestes malheureux. Tout attaché qu'il soit à vous, il vous faudra refaire valoir votre autorité auprès de votre pokémon. Cela s'avérera plus facile si vous lui avez par ailleurs bien fait comprendre que sa liberté était liée à la vôtre. Ils ont pour manie bien souvent de s'entraîner par eux-même, dans leur coin, à un rythme rapide. Il faut néanmoins tenter de les encadrer un minimum, ne serait-ce que pour avoir une approximation de ce qu'ils sont capables. On ne sait jamais, avec de tels pokémons. Ils ont tendance à être impulsifs, il faut donc savoir les contrer.
Le reptincel de Sae : de torche vivante, Che est passé au terrorisme. Il frappe sur tout ce qui bouge, engoncé dans son délire pokémo-djihadiste dont il est à la fois chef et unique partisan. Heureusement, il a gardé une partie du bond fond qu'il avait étant salamèche, et il lui arrive de temps en temps de jouer de cet facilité qu'il a à foncer dans le tas. Pour autant, il ne fait pas de quartiers et va avec joie au combat.
| — # 006 | - DRACAUFEU.:
Ce pokémon est un DRACAUFEU. Ces preux dragons sont l'évolution des reptincels, mais en plein vol. Sur leur dos, deux amples ailes se déploient à présent. Elles maintenues en haut par une armature osseuse. Ces ailes sont en cuir épais, bleues sur l'intérieur, suffisamment épaisses pour se rattraper après d'importantes chutes. Aussi bien terrestres qu'aérien, leur queue s'est rallongée afin de leur permettre de garder leur équilibre au sol, mais aussi de gouvernail en plein vol. La flamme au bout de celle-ci est plus chaude encore que pour les reptincels. S'ils sont moins rouges que les reptincels, ils ont cependant gardé la couleur orangée des salamèches (cela s'explique par l'intensité des phénomènes de croissance chez les reptincels, qui se traduit par un fort dégagement d'énergie, de chaleur). Sur leur tête, deux belles cornes et une crête osseuse le long de leur moelle épinière ont émergé. Ils possèdent une très grande force physique, mais aussi une capacité pulmonaire accrue, allant de paire avec leurs nouvelles ailes.
Au combat, les choses ont beaucoup évoluées pour eux. Grâce à leurs ailes, les dracaufeux sont à présent insensibles à leur grande faiblesse terrestre. Cependant, un avantage ne va pas sans sa balance (c'est le karma, je vous dis) : ils deviennent très sensible aux attaques rocheuses et les orages deviennent leurs ennemis en plein vol. Cependant, leur vol reste un grand avantage, si l'on garde ces quelques faiblesses en tête. Ils peuvent effectuer des frappes aériennes absolument gigantesques et terribles pour l'adversaire. Si, en combat contre un dracaufeu, vous le voyez commencer à faire des cercles en hauteur, c'est qu'il est en train de choisir le meilleur angle d'attaque. Il faudra alors que son adversaire reste en perpétuel mouvement tant qu'il tourne, pour que le dracaufeu ne puisse trouver d'angle d'attaque ni se stabiliser. Le mieux est sans doute de tenter de garder un dracaufeu au sol, où ils ont moins de marge de manœuvre. Mais ne pensez pas que ce soit la panacée : ils ont une force brute importante. Des coups d'ailes, de griffes, de crocs, de queue, sans compter sur leurs flammes, feront toujours très très mal. Cependant, dresseurs de dracaufeu, ne pensez pas envoyez votre ami à tout bout de champ pour combattre tout et n'importe quoi. Ils ne combattrons pas les ennemis plus faible, voire du même niveau qu'eux : ils veulent des adversaires à leur hauteur, pas simples à vaincre, afin de prouver leur valeur. Il arrivera cependant que certains ennemis soient trop difficiles à affaiblir. À ce moment-là, les dracaufeux choisissent souvent de les emporter dans les airs, puis les lâcher en vol et les laisser s'écraser. Comme des nuls.
Les dracaufeux sont des pokémons très nobles d'esprit, bien plus que les vicieux reptincels (bon, pas toujours vicieux, mais ça arrive beaucoup plus souvent chez eux quand même). C'est pour cela qu'ils ne combattront pas n'importe qui. Cependant, ils ont aussi très mauvais caractère : buté, borné, voire indifférent. Ils n'aiment pas qu'on leur donne des ordres, et leur dresseur devra faire ses preuves s'il souhaite avoir un minimum de considération. Contrairement à certaines croyances, ils ne sont pas pas hostiles par nature : si vous en croisez un, il ne vous attaquera pas juste parce qu'il vous a vu, de manière systématique. Ils seront plutôt du genre à n'en avoir rien à faire, tant que vous ne les attaquez pas, ne faites pas mine de leur piquer leur nourriture, ne vous approchez pas du nid... Bref, laissez-les tranquilles et il ne vous arrivera pas de bricole. Car, dans le cas inverses, ils entreront dans une colère terrible, comparable à celle des léviators (même si leur plus petite taille leur fera faire moins de dégâts) ! La flamme de leur queue est un bon indicateur de leur colère à venir : elle se réchauffe tellement qu'elle devient blanche ! Leurs flammes sont par ailleurs suffisamment puissantes pour faire fondre des rochers. Leurs nids sont très reconnaissables, car marquées de nombreuses stries. Ce sont les marques de griffures : pour créer le nid, ils chauffent la roche puis le façonnent avec leur pattes. Ils peuvent voler extrêmement haut : faites donc attention si vous volez sur leur dos, à ce qu'ils ne montent pas trop haut pour que vous ne manquiez pas d'oxygène. Par ailleurs, certains tanneurs créent des selles spécialement pour voler à dos de dracaufeux, afin que leurs petites écailles ne vous blessent pas trop, et que vous puissiez adopter une position confortable en vol.
| — # 007 | - CARAPUCE.:
Ce pokémon est un CARAPUCE. Il s'agit bien sûr d'une tortue d'eau. Leur taille peut varier de trente-cinq centimètres à la naissance à soixante-dix centimètres si vous avez préféré qu'ils évoluent plus tard que la moyenne. Leur corps, bleu comme le ciel, est en grande majorité protégé par une carapace qui recouvre dos et ventre. Malgré leur petite taille, leur carapace est solide et ne craint pas les attaques. Toutefois, l'eau de mer à tendance à laisser du sel entre ses écailles ventrales. Si vous l'emmenez sur la côte, veillez bien après chaque baignade à lui rincer sa carapace à l'eau douce, froide de préférence. Leur queue est en spirale. De plus, on pourra noter que chacune de ses pattes ne possède que trois doigts. Les carapuces peuvent être à la fois bipèdes ou quadrupèdes, selon leur but.
Au combat, si vous laissez votre pokémon se débrouiller en combat sans lui donner d'indications, il aura tendance à commencer par ralentir son ennemi à l'aide d'un jet d'écume pour ensuite mieux le frapper de son précis pistolet à o. Il s'agit là des deux attaques aquatiques qui lui sont les plus connues. Elles ont une portée confortable, ce qui permet au petit pokémon, s'il est encore faible, de se hâter vers un abri. Toutefois, s'il a un avantage dans ce domaine aquatique ( c'est certain ), il ne faut pas négliger sa force. Contrairement à ce que l'on pourrait croire la première fois que l'on rencontre l'un de ces individus, ils ont les membres solides. Leur tête est dure comme tout, et un coup de crâne d'un carapuce peut faire très mal, voire mettre au sol un être humain. Si vous vous trouvez dans une zone humide, n'hésitez pas un instant : c'est leur élément de prédilection, et les carapuce auront beaucoup plus de facilité à se mouvoir dans l'eau que sur terre. Leur carapace leur permet de ne pas trop offrir de résistance importante et d'aller très vite dans l'eau. Pour les reattraper, cela devient dur. Toutefois, évitez de les laisser face à un pokémon électrique ou un des plantes, il n'aurait que peu de chance d'en sortir vainqueur.
Le plus souvent serviables, ils feront des premiers pokémons parfaits pour qui n'est pas en confiance quant à son voyage initiatique : on le vous le confirmera dans la bouche d'éminents professeurs ! Il ne me semble pas que ces pokémons aient été choisis pour aider les pompiers kantoïtes pour rien : ils ont un sens du devoir très aigu. Toutefois, ce ne sont pas des benêts : une fois que vous leur aurez patiemment expliqué ce qu'il en est exactement du monde pokémon, ils se révèleront bien vite des combattants minutieux et soucieux de bien faire. Hors des combats, les Carapuce sont tout à fait sociables. Si un conflit éclate au milieux de vos congénères, comptez sur votre petite tortue pour tenter de rétablir le calme. Leur physique leur confère une certaine confiance en eux. Quoi qu'il en soit, les carapuces ne demanderont que peu de dressage, il sont naturellement dociles. Ils écouteront de bonnes grâces les directives d'un maître attentionné. Il faudra toutefois être attentif, durant leur croissance, à ce qu'ils ne se retrouvent pas trop petit dans leur carapace : cela s'est déjà vu. Il faut alors l'emmener au plus vite dans un centre commercial pour qu'on lui écarte un peu les écailles de sa carapace.
La carapuce de Sae : Tchoupi est une carapuce toute douce toute mignonne, qui a vraiment rechigné à frapper lors de son premier combat. Cela mis à part, c'est un être câlin et calme, mais surtout discret. Elle se ballade l'air de rien et se fait oublier. Elle est tout de même pleinement acquise à la cause du gang. C'est juste qu'elle est cool et toute douce.
| — # 008 | - CARABAFFE.:
Ce pokémon est un CARABAFFE. Ce sont l'évolution des carapuces. La taille de ces derniers a, durant l'évolution, quasiment doublé ! Les carabaffes mesurent au minimum un mètre. Malgré tout on retrouve un lien entre les deux : le schéma physique et les couleurs sont les mêmes. Seulement les carabaffes sont plus gros, plus grands, plus musclés. Les carabaffes a des oreilles super cools et un regard mi-gentil mi-féroce sur le visage. Leurs canines visibles n'y jouent pas pour rien d'ailleurs, cela en rajoute ! Leurs oreilles sont blanches et à présent plus grandes et plus duveteuses : elles leur servent de gouvernail lorsqu'ils nagent. Toujours bipèdes, leur carapace s'est un petit peu aplatie afin d'avoir une meilleure résistance aux chocs. Les écailles qui la composent sont aussi plus larges et donc moins nombreuses, ce qui la rend moins fragile. Leur nouvelle musculature se manifeste surtout au niveau de leurs bras et jambes : attention d'ailleurs à ce qu'ils ne grossissent pas, sinon ils ne pourront plus rentrer dans leur carapace ! Leurs pattes sont d'ailleurs griffues, pour pouvoir mieux s'accrocher à différentes parois. Leur queue surtout a grandi : plus large, recouverte d'une fourrure blanche, elle est leur outil principal lorsqu'ils nagent.
Au combat, il est tout à l'avantage d'un dresseur de faire combattre un carabaffe dans l'eau. Ils y sont à l'aise, rapides, discrets. Sur terre, c'est une autre affaire, et pourtant ils parviennent aussi à tirer leur épingle du jeu. Ils se servent de leur grande robustesse pour ne pas se faire écraser par le premier péteux venu. Ils préfèrent faire front et ne pas esquiver certaines attaques mineures, afin de mieux riposter ensuite et tout envoyer dans la face des gens. Ils sont vraiment habiles au combat et leur moindre force est balancée par leur capacité d'adaptation. Ils peuvent mordre tout autant que donner de grands coups de crâne, ce dernier étant devenu plus massif après l'évolution. Leur technique préférée reste celle de l'hydroqueue, même s'ils savent tout à fait se tenir en retrait, à l'abri le temps que leur tour vienne. Contrairement à d'autres, ils savent mettre leur fierté de côté.
Car il ne faut pas se leurrer : les carabaffes sont des pokémons fiers. Leur simple démarche leur prouve, parfois presque pleine de suffisance. Cependant, cela ne les empêche pas des d'un grand pacifisme, et ils ne chercheront que rarement la bagarre d'eux-même. Il faudrait vraiment venir les embêter sérieusement pour que cela arrive. Ils aident ainsi parfois volontairement les sapeurs pompiers de Kantô lorsque des incendies surviennent dans un périmètre qu'ils peuvent couvrir. Ce sont d'excellents nageurs, dont la furtivité et la stabilité n'est plus à prouver. On les retrouve souvent dans des compétitions de nage, où leur vitesse moins grande que celles d'aligatueurs ou de serpangs ne les empêche pas de se démarquer dans des catégories autres que la course. Lorsqu'ils chassent, ils se dissimulent dans les rochers pour ne pas être vus de leur proie pour ensuite leur fondre dessus. De ce que j'ai pu en voir, ces bestioles peuvent quand même être de sacrés gourmands, qui enfournent les petits fours plus vite qu'une imprimante des feuilles ! Faudrait penser à surveiller sa ligne ! (Carabaffe de M. I.) Ils sont néanmoins des symboles de longévité ; et pour cause on retrouve parfois des algues en première phase de fossilisation sur des spécimens marins. De plus, on peut évaluer leur âge car leur queue devient de plus en plus foncée avec le temps.
| — # 009 | - TORTANK.:
Ce pokémon est un TORTANK. Ce sont l'évolution des carapuces puis carabaffe, et cachent de mieux en mieux leur côté aquatique. Bipède la majeure partie du temps, il leur arrive de passer sur leurs quatre pattes pour parcourir de plus grandes distances plus rapidement lorsqu'ils sont sur la terre ferme. De taille variable, les plus petits restent tout de même à taille humaine ; et ne parlons pas des plus gros. Leur carapace a drôlement grossi, encore une fois. Elle est composée sur le ventre de bandes horizontales beiges. Sur le dos ce sont sept larges plaques marrons qui se disposent de manière concentrique. Au-dessus de leurs épaules s'en échappent deux canons, qu'ils peuvent entrer et sortir de la carapace à l'envi, à la manière de leurs membres pour se protéger. Ils peuvent bouger ces canons afin de mieux cibler. Tous leurs membres se sont développés, et ils affichent aujourd'hui une musculature impressionnante. Leurs bras et jambes sont très larges. Leurs pattes, avant comme arrière, sont griffues. Ils ont le crâne rond, de petites dents dans une mâchoire solide, et des oreilles en triangle. Leur queue a diminuée, car celle des carabaffes ne leur est plus vraiment utile. Néanmoins, leur côté aquatique existe quand même : ils nagent plus avec la force de leur propulsion qu'avec celle de leur hydrodynamisme, tout simplement.
Au combat, les tortanks ne ressemblent pas beaucoup aux autres pokémons aquatiques, si ce n'est peut-être aux crustabris et aux antiques mégapagos. Tout repose chez eux sur une défense impressionnante. Ils se cachent en effet dans leur carapace, qui peut encaisser pas mal de choc. Ils parviennent à le faire suffisamment rapidement pour que cela n'ait pas d'impact sur leur rythme de combat. Les combats auxquels ils participent sont souvent basé sur l'usure. Ils utilisent à tout va leur hydrocanon complètement dévastateur, et qui ne leur demande que peu d'efforts. Un bon indice pour savoir lorsqu'ils vont le lancer : la plupart du temps, ils se mettent sur leurs quatre pattes et fichent leurs griffes dans le sol pour éviter d'avoir trop de recul. Attention cependant, il leur arrive aussi d'utiliser un luminocanon qui eux ne leur demandera pas ce temps de préparation. S'ils sont pourtant très précis, si des adversaires venaient à réussir à esquiver leurs lancers, les tortanks iraient au corps à corps à coups de crâne. Faut dire, ils ont la tête dure.
Avec leur air massif et prêt à rugir, il arrive souvent que les tortanks effraient un petit peu leur entourage direct. Néanmoins, si l'on prend la peine de rester à côté d'eux plus de deux secondes, ce que la politesse oblige tout de même, on se rend compte qu'il sont d'un naturel avenant et agréable. La férocité qu'ils peuvent déployer au combat ne se retrouve que très rarement dans le reste de leur vie. Toutefois, à l'état sauvage, plus très nombreux, ils préfèrent tout de même vivre en communautés recluses sur des îles où ils constituent l'écosystème principal, loin de toute vie humaine. Ils s'y nourrissent de viande comme de poisson. Ils nagent et prennent de la vitesse dans la puissance leurs propulsions ; du coup ils reviennent souvent au fond de l'eau pour reprendre de la vitesse. Dans les plus grandes villes, ils travaillent en collaboration avec les sapeurs-pompiers, en qualité de lances à incendie sur pattes.
| — # 010 | - CHENIPAN.:
Ce pokémon est un CHENIPAN. Ce petit insecte n'est pas bien gros et de prime abord ne paye pas de mine. Leur taille dépasse rarement les trente-cinq centimètres de long, et ne pèsent jamais plus de trois kilos ( ou alors, c'est que c'est un sacré cas ! ). Sous son corps longiligne on retrouve des ventouses ; ne cherchez plus, voilà leur secret. C'est grâce à cela qu'ils peuvent grimper aux arbres ou à toute autre surface, même si elle se trouve être complètement lisse. En effet, ils sécrètent une substance relativement collante qui les aide dans ces cas-là. Pour terminer sur les substance agréables dégagées par ces petites bestioles, on peut parler de cette odeur dégagée par leurs antennes, qui n'aide pas leur réputation déjà difficile. C'est un gaz qui a pour but premier de repousser les adversaires plus gros que lui ( je vous l'accorde, ce n'est pas bien difficile ) : c'est qu'on la hume de loin ! Les prédateurs s'en vont sans demander leur reste avant que l'apparence ait pu démentir l'odeur. Le reste de son corps est composé d'anneaux verts, qui lui permettent de se camoufler dans l'herbe. L'antenne sur son front est souvent rose pâle, bien qu'elle soit plus foncée chez d'autres. Enfin, ils possèdent de grands yeux qui lui donnent souvent un petit air larmoyant.
Au combat, comme de nombreux pokémons de petite taille, les chenipan tentent de compenser cet inconvénient par une stratégie qui leur est propre : ils lâchent des jets de sécrétion ( la même que sous leurs ventouses ) pour immobiliser quelques instants leur ennemi. Les plus téméraires chargeront alors, lorsque d'autres, moins suicidaires, choisiront la fuite. Nombre d'entre eux, aussi, s'ils sont assez expérimentés, tenteront d'envoyer des poudres pathogènes sur leurs ennemis. Il a dû à cause de son apparence apprendre toutes sortes de techniques pour survivre. Le chenipan moyen est donc un être très débrouillard. Mais faites attention toutefois. Même s'il est débrouillard, il ne pèsera pas encore le poids contre un colosse : il ne faut pas l'envoyer contre des gros bras ! Faites-lui fuir de même le feu et les plumes !
Malgré ces quelques points qui font leur impopularité auprès des jeunes filles, Chenipan n'est pas un mauvais bougre. Si vous vous retrouvez perdu dans une quelconque forêt, n'hésitez pas à dégainer votre chenille de poche, elle saura vous procurer baies, eau, et même dénicher la sortie la plus proche à l'aide de la lumière que ses yeux perçants ( si, si ! ) auront détecté. En équipe cependant, il est assez asocial et n'osera pas de prime abord se mêler aux autres. Il faudra de la patience pour l'aider à accepter et à se faire accepter de ses compagnons de route. Ne vous découragez pas par sa force de mouche. Ce sont des pokémons très sensibles, qui perdront toute confiance en eux s'ils sont envoyés en pension loin de celui qui les aura capturé. Ils évoluent à une vitesse sidérante, et leur progrès sont tout à fait remarquable à l'œil nu !
La chenipan de Sae : comment dire ? Windy n'est pas vraiment ouverte à tout ce qu'il se passe autour d'elle. Non pas qu'elle soit fermée au monde, non, ça n'est pas ça. Seulement elle n'est pas attentive, c'est tout. Il faut tout lui répéter trois fois, hausser la voix pour qu'elle vous remarque, voire la secouer un peu. Mais cela mise à part, elle est mignonne, hein ! Juste un peu... Comme si elle était la réincarnation de quelqu'un qu'est pas du coin. Enfin bref, c'est une choute quoi, comme bon nombre de petiots de son espèce.
| — # 011 | - CHRYSACIER.:
Ce pokémon est un CHYSACIER. Et oui, c'est chenipan qui a évolué ! Si le petit insecte était du genre rampant, c'est avec un tout nouvel insecte que vous allez devoir cohabiter quelques temps durant. Le processus de changement est relativement simple a expliquer en ce qui concerne les habitants des forêts. Afin de rendre leur corps plus fort, ceux-ci prennent un temps considérable pour s'adapter. Cependant, leur corps jusqu'ici frêle se doit de se protéger pour ne pas être attaqués et/ou dévorés durant la métamorphose. En ce qui concerne chenipan, comme son cousin venimeux, il a choisi de s'engoncer dans un cocon de ses fameuses sécrétions. Celles-ci, superposées et superposées encore les unes aux autres, puis durcies par le temps, forment une armure, un exosquelette presque, capable de réduire à néant les efforts des crocs et autres mandibules les plus puissantes. C'est donc un corps plus ou moins lisses, avec quelques aspérités néanmoins selon les difficultés rencontrées pendant la sécrétion, que vous aurez en face de vous après l'évolution. D'un vert sélectionné par l'évolution génétique car il lui permet mieux de se fondre dans les hautes herbes, les chrysaciers vous regardent d'un air que l'on pourrait penser torve à première vue, mais finalement, on ne peut savoir. Dépourvus de moyen de communication durant l'entièreté de ce stade d'évolution, on ne peut savoir réellement à quoi ils occupent leur attente. Une chose est sûre : leurs grands yeux vous darderont sans discontinuer.
Au combat, comme vous pouvez vous en douter, leur action est limitée. Cependant, un peu de réflexion ne fera pas de mal aux plus jeunes ne possédant que peu de pokémons pour pouvoir se tirer de situations délicates. En effet, la résistance du corps des chrysaciers, entre légère élasticité et densité à toute épreuve, vous permettra de gagner du temps. S'il ne peut pas réellement attaquer de manière formellement offensive, il n'en reste pas moins qu'il pourra faire barrière. Les pokémons ennemis pourront s'acharner et se fatiguer pour tenter de le mettre K.O., mais son regard flegmatique supportera énormément de chose avant de céder. En combat à plusieurs pokémons dans chaque camp, il pourra être utilisé sinon comme diversion, au moins comme une protection. Évidemment, cela ne vaut pas contre le feu, la glace, et tous ces éléments auxquels les insectes sont les plus sensibles. Cependant, à l'inverse de ses pré-évolution et évolution, il supporte un petit peu mieux les assauts aériens – bien qu'il ne soit pas totalement immunisé non plus. Finalement, avec un peu d'effort de la part de ceux qui en ont le temps, les chrysaciers pourront parvenir à éjecter des spores toxiques ou paralysantes, comme ils le faisaient au stade de chenipans. Hélas, si cela peut bénéficier en début de combat d'un effet de surprise notoire, cela ne durera peut-être pas bien longtemps contre un adversaire qui saura prendre bénéfice de son immobilité.
Finalement, tout ce qu'il faut retenir de l'évolution de votre chenipan, c'est beaucoup, beaucoup de patience. Son manque de communication que l'on ne peut lui reprocher, son immobilité qui vous obligera à le déplacer par vos propres moyens... Sont autant de choses qui pourraient décourager et laisser la tentation de le laisser de côté prendre le pas. Cependant, persévérez ! Chrysacier ne cille pas souvent, et son regard attentif saura remarquer vos attentions et votre persévérance. Il en sera d'autant plus reconnaissant et donc plus dur à la tâche. À l'inverse, si vous ne vous occupez que peu de lui, cela se ressentira lorsqu'il évoluera : ne sous-estimez pas la capacité des insectes à être mauvais lorsqu'ils le souhaitent. Ils ont d'ailleurs les moyens de vous pourrir la vie. Et puis, la famille de chenipan évolue pour chaque stade très rapidement : un peu d'effort pendant un court laps de temps sera rapidement récompensés par l'éclosion du cocon !
| — # 012 | - PAPILUSION.:
Ce pokémon est un PAPILUSION. Aussi étonnant que cela puisse paraître, c'est là le dernier stade d'évolution de la chenille. Votre chenipan aura alors bien grandi ! Sa taille aura presque quadruplé, et ses ailes d'un mètre d'envergure lui donneront un avantage de rapidité non négligeable lorsqu'il s'agit de fuir au plus vite ! Vous pourrez admirer sa beauté et les efforts entrepris jusqu'ici n'auront manifestement pas été vains. Les papilusions sont des pokémons resplendissants, et ce de manière encore plus visible lorsque leurs ailes translucides passent comme un filtre devant une source lumineuse. Leur petit corps violet n'est pas sans rappeler les anneaux de chenipan, jusqu'ici bien cachés sous le cocon du chrysacier. Les antennes, elles aussi, sont de retour, avec toujours cette fonction bien précise que d'éloigner les prédateurs en dégageant des odeurs tantôt répugnantes, tantôt neutres – et parfois, s'il souhaite vous plaire, plutôt agréables. Qui plus est, leurs antennes gagnent une fonction de détection durant leur vol : il faut donc en prendre extrêmement soin. Si jamais votre papilusion se tort ou pire, se brise une antenne, il vous faudra au plus vite vous rendre auprès d'une infirmière pokémon pour qu'il puisse avoir accès à des soins indispensables. Un papilusion cloué au sol n'a plus énormément de raison de vivre hélas. Leurs grands yeux leur permettent bien entendu de voir, mais par le prisme des facettes qu'ils présentent. Ils ont ainsi une vue périphérique très très large – plus encore qu'un fish-eye – mais parfois lacunaire, car les facettes ne couvrent pas une large surface. Ainsi pour évaluer la distance, les antennes leurs sont nécessaires.
Au combat, les papillusions ont pris de l'assurance. S'ils ont bien souvent conscience de leur corps frêle et fragile, ils n'en restent pas moins plus aguerris. Rapides et ailés, ils peuvent à présent disperser de la poussière empoisonnée sur le terrain entier. Là où les chrysaciers étaient limités par leur immobilité, les papilusions gagnent toute leur force ! Ainsi ils peuvent être un atout de début de combat non négligeable tant ils peuvent faire des dégâts. Gare cependant à ne pas les épuiser. Leurs ailes sont fragiles : une trop longue exposition à une forte chaleur les endommageraient. Il en va de même pour les intempéries en tout genre : elles sont à éviter. Pour le reste, habitués à vivre en essaim, il vous faudra sans doute aller contre l'instinct de votre pokémon et le diriger de votre voix pour lui indiquer quelle capacité utiliser. Surtout que l'usage de leurs mandibules ou de leurs piqûres ne leur est pas naturel au combat. D'usage uniquement alimentaire pour les premières et de dernier recours pour les secondes ne leur apparaît pas souvent comme une alternative possible en combat. Elles font pourtant des ravages. Enfin, malgré leur fragilité, les ailes peuvent être un atout de poids : après un certain nombre de séances d'entraînement, un papilusion peut tout à fait être en mesure de déchaîner des bourrasques, ce qui peut mettre à mal l'équilibre ou simplement la prise au sol de certains adversaires.
Les papilusions ont pris de l'assurance, du fait de leur conscience qu'ils ne sont plus de frêles chenilles. Cependant, il se peut qu'ils soient toujours relativement peu sociables en groupes. Mais il ne faudra pas non plus trop les provoquer : un jet empoisonné ne leur coûtera pas grand chose. Il vous faudra aussi faire attention : ces pokémons butinent régulièrement les fleurs pour en extraire le nectar et le pollen. Il vous faudra donc faire attention à ce qu'il ne parte pas trop loin ou ne se disperse pas trop, afin de pouvoir retrouver sa trace. Sans quoi, il continuera d'aller butiner de fleur en fleur ; les papilusions peuvent tout à fait supporter un retour à la nature, tant qu'un essaim d'autres papilusions est à proximité. Cependant, si vous tenez un jardin de fleurs, les papilusions ne peuvent qu'être vos amis : ils savent repérer les quantités de pollen les plus infimes !
| — # 013 | - ASPICOT.:
Ce pokémon est un ASPICOT. Ces insectes se taillent la part des chenipans en leur coiffant au poteau la capacité de dispenser du poison. Ce sont des grands vers qui ressemblent à un collier de perles marrons. Contrairement à la plupart des insectes, les aspicots n’ont pas un, mais huit abdomens, reliés par une fine colonne vertébrale, pouvant être tournée dans toutes les directions. Ainsi, le pokémon peut sans souci s’étendre de tout son long, ou se mettre en boule. Sous chacun des sept abdomens secondaires, ils ont une paire de petites pattes, permettant aux aspicots d’être extrêmement mobile. La plupart des organes du pokémon sont situés dans son abdomen principal, qui lui fait office de tête. Sur cette tête, trois éléments sont bien distincts. Premièrement, un gros nez en truffe, de couleur rose. Malgré la taille de son organe olfactif, l’odorat du pokémon n’est pas très développé, et il ne lui sert au final qu’à amortir les coups, par exemple quand il se déplace de nuit et qu’il se cogne contre un arbre. Ensuite, ses yeux. Ici, rien d’exceptionnel. Les aspicots ont une vue moyenne, ils ne verront pas vraiment bien au-delà des quinze mètres. Ils peuvent se dresser sur leur queue ou contre un arbre afin de s’élever, pour pouvoir, peut-être, un peu mieux voir. Troisièmement, leur dard. C’est une des parties les plus importantes de leur corps. S’il est coupé, le dard, ou que ce dernier est trop endommagé, le pokémon ne se remettra pas de ses blessures, et mourra dans l’heure. Mais surtout, ce dard est leur seul et unique moyen de défense. Tout comme le dard secondaire situé au bout de sa queue, il est incroyablement venimeux.
Au combat, on retrouve souvent ce pokémon utilisé par les jeunes, en général scouts. Passant leurs journées dans les forêts, ils capturent le plus d’insectes possible, et se battent entre eux. À moins que leur adversaire soit à peu près au même niveau qu'eux, ou ait une faiblesse de type, les aspicots ne sont pas les meilleurs pokémons. Ils se contentent de piquer leurs adversaires avec leur dard en espérant les empoisonner, et avec si peu de force qu'on doute parfois qu'ils fassent réellement mal à leurs adversaires. Ils sont également très peu robustes, ce qui n'est pas sans les handicaper.
Les aspicots vivent leur vie, ou du moins essaient. Ils sont néanmoins en bas de la chaîne alimentaire et ne peuvent pas espérer grand chose d'un milieu de vie hostile. Ils vivent au jour le jour, avec une espérance de vie assez faible. Cela explique leur cycle reproductif rapide et leur maturité plus longue. Les oiseaux les plus petits sont leurs plus grandes peurs, car ce sont ceux qui se contentent de petits insectes. Ils vivent en forêt, et nichent dans les bosquets et les endroits touffus à l'abri des oiseaux. Ils se nourrissent de feuilles, les plus humides possibles. Si possible, ils vivent en groupe, ou plutôt en colonies, parfois chaperonné par l'un de leurs aînés évolué. Ils ne rechignent pas à chercher la compagnie des jeunes dresseurs afin de s'assurer un petit havre de paix. Leur venin est quasiment le plus accessible, et utilisé dans la fabrication de plusieurs type de soin.
| — # 014 | - COCONFORT.:
Ce pokémon est un COCONFORT. En évoluant, les coconforts restent les mêmes insectes venimeux qu'ils étaient, si ce n'est qu'ils sont à présent emprisonnés dans une coque. Un cocon, quoi. Celui-ci est faite de la soie qu'ils tissent en tant qu'aspicot, et qui a séché. On devine tout de même en-dessous la forme de la chenille allongée. Ils perdent avec leurs pattes, rentrées sous la coque, la capacité de se mouvoir. Leur couleur ambrée leur permet de se confondre avec l'écorce des arbres sur lesquels ils vivent afin de ne pas être repéré, et une fois figés sur un tronc, ils n'en bougent plus. Et c'est tout. Peu de choses arrivent à percer cette coque, dont la curiosité.
Au combat, les coconforts sont encore plus lents que les chenilles qu'ils étaient auparavant. Leur cocon les oblige à faire une croix sur toute capacité motrice et offensive, de fait. Ils ne peuvent donc que rester mutiques dans leurs armures qu'ils n'ont plus qu'à espérer imprenables. Soit le dresseur aura beaucoup de patience, soit il sera bon de passer vers un autre pokémon plus en mesure de tenir tête à l'adversité. En définitive, à la manière des chrysaciers, le combat n'est pas le lieu où ils doivent se trouver.
Car ils doivent plutôt se trouver dans un lieu humide, à température ambiante, préférentiellement à couvert des vols d'oiseau, et au repos, pour effectuer correctement leur transition. Une fois qu'ils sont accrochés sur leur arbre ou leur surface plane, quelle qu'elle soit, ils attendent en se nourrissant par les quelques conduits qu'ils possèdent qui mènent vers l'extérieur. Ou l'intérieur, dépendamment du point de vue. Avec ou sans dresseur, dans la nature ou non, ils attendent. Ha, ça, ils ne manquent pas de patience, et il vous en faudra aussi ! Assurez-vous seulement qu'ils disposent bien d'eau et de végétaux. Plus ils auront de nutriments à disposition, plus rapide sera leur transformation ! En attendant, certains ne prennent pas cette peine et préfère les collectionner, cherchant des spécimens toujours plus petits ou plus gros pour établir des records et en faire des collections. La raison semble être l'ambre de leur cocon, chère aux yeux de certains spécialistes.
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| | | | Sakae Kurami
C-GEAR Inscrit le : 23/08/2013 Messages : 14282
Région : Hoenn, Kalos.
| — # 015 | - DARDARGNAN.:
Ce pokémon est un DARDARGNAN. L'évolution terminale des aspicots et coconforts porte beaucoup plus la bannière des insectes venimeux. Disons que c'est marqué sur leur tronche, quoi. Enfin sorti de leur cocon, les dardargnans ont bien changé. Pour commencer, ils retrouvent des membres. Une paire de pattes inférieures, qu’ils n’utilisent pas souvent, et qui leur servent plus à se stabiliser qu’autre chose. A peu près sur le même axe, un peu plus courtes, une autre paire de pattes, semblable à des bras, qui se terminent par des puissants dards. Longs d’une trentaine de centimètres, ils servent plus à percer qu’à empoisonner. En effet, le poison injecté par ces armes n’est pas létal, mais sert à paralyser. Une fois touchée, la cible n’a plus la possibilité de se déplacer. Ils ont la possibilité de décomposer leurs dards en des centaines de petits morceaux, et de les éjecter. Contrairement aux aspicots, qui meurent si leur dard est endommagé, celui des dardargnans se reconstitue de lui-même très rapidement. Ceci n’est valable que pour les deux principaux. Au bout de son abdomen, on trouve un troisième dard, plus puissant. Celui-ci ne se détache pas, et sert plutôt à porter le coup fatal. Son poison est un dérivé plus concentré que celui qu’utilisait les aspicots. Cela va sans dire, ce poison est létal. Ils ont gagné également un atout de taille : deux paires d'ailes. Ils sont maintenant libres de se déplacer, à toute vitesse. Les ailes battent en mouvement décalé, ce qui permet de gagner en vitesse. C’est ce phénomène qui produit le gros bourdonnement quand ils volent. Ils ont une vue perçante, et leurs yeux sont recouverts d’une membrane transparente, permettant de se protéger du vent, lors des vols à grande vitesse.
Au combat, avec leurs trois dards empoisonnés, et leur grande vitesse, les dardargnans sont en théorie de très bon pokémons. Malheureusement, ils souffrent une faible corpulence qui ne tient que difficilement la distance, notamment du fait de leur corps et leurs ailes fragiles. Heureusement, ils ont toute une panoplies de capacités toxiques qui leur permettent de jouer l'échappée et l'attente que l'adversaire ne se fatigue ; ainsi que la préparation de terrain grâce à des pics toxiques eux aussi qui ne laisseront pas de chance à leurs différents adversaires. Ils doivent tirer parti de leur vol et venir frapper au contact puis fuir dans les airs afin de ne pas se faire frapper. Avec un bon entraînement, comme tous les pokémons, ils peuvent révéler de grandes surprises, mêmes si ces dernières sont souvent synonymes de longues manches interminables.
Ce sont des pokémons incroyablement agressifs. Ils ont un instinct de meute, et vivent pour défendre leur territoire et leurs compatriotes. Bien souvent, là où vous trouverez des dardargnans, il y aura beaucoup d’aspicots et de coconforts, placés sous leur protection. Un faux pas, et vous vous retrouverez poursuivis par une horde d’insectes volants, prêts à tout pour vous chasser. Ils n’hésitent pas à tuer les prédateurs, mais pour une raison inconnue, sont plus cléments avec les humains, leur injectant seulement un poison paralysant, afin de leur faire comprendre qu’il ne faut pas revenir. Ce sont généralement les dardargnans qui partent en chasse de nourriture pour les plus jeunes de la communauté, soit parce qu’ils ne savent pas se défendre, soit parce qu’ils ne peuvent pas se déplacer. Domestiqué, les dardargnans gardent leur tempérament agressif ; mais ce n’est pas pour autant qu’il n’écoutera pas son dresseur. Tout comme il protégeait ses petits dans la nature, le pokémon ils considèrent alors leur dresseur comme leur protégé. Ils seront donc incroyablement obéissants, n’hésitant pas à se mettre en danger pour faire plaisir à leur dresseur. Ils ont de nombreuses utilités. Certains les utilisent dans les métiers de la construction, tirant parti des deux dards infiniment pointus comme outil de perçage. D'autres les utilisent comme coursiers. Bien que principalement taillé pour le combat, les dardargnans ont su s’adapter à la vie avec les humains.
| — # 016 | - ROUCOOL.:
Ce pokémon est un ROUCOOL. C'est clairement un oiseau, mais il est aussi de type normal. Pas bien grand et pas bien lourd, le Roucool commun ne dépasse guère les quarante centimètres (et encore !) ni les deux voire trois kilogrammes tout mouillé ! Ce ne sont finalement que des petits oiseaux, plutôt communs, qui ont trouvé une apparence correcte pour se camoufler. Leurs plumes, bien souvent ébouriffées et mal agencées, sont teintées d'un marron qui va du sable au terreux. Leurs ailes sont de petites envergures, mais leurs serres peuvent être dangereuses (attention les yeux).
Au combat, s'ils se font attaquer, leur technique de défense la plus connue est celle du jet de sable : ils battent des ailes à une vitesse ahurissante très près du sol pour soulever des nuages de sable. Ils aveuglent ainsi leurs ennemis et peuvent, au choix, s'enfuir ou venir leur picorer le crâne de leur petit bec. En effet, malgré leur petite taille, leur bec est très dur et résistant, et peut faire mal. Une fois qu'ils auront pris de l'assurance sur le champ de bataille, ils pourront, en vol, user de capacités de vol, et envoyer des bourrasques dangereuses pour les insectes ou les pokémons combattants. Leur avantage est clairement cette habilité à voler, qui les met hors de portée des ennemis et lui permet de se concentrer sur l'offensive et non la défensive. Non seulement ce sont des petites teignes, mais en plus ils ont parfois des problèmes de résistance. Le vol est donc l'alternative à préférer dès qu'ils auront aveuglé l'opposant. Attention néanmoins, même lorsqu'ils sont en vol, à l'électricité : cela pourrait les griller sur place !
Le plus inexpérimenté des dresseurs saura vous le décrire aisément – ce n'est pas non plus le pokémon le plus remarquable de la création, il n'a pour ainsi dire pas de réelle particularité. C'est un volatile, en somme. Ils abondent, quel que soit le type de terrain : plaine, vallée, forêt, littoral (ou il se dispute le territoire avec les goélise). Il n'est donc pas rare de voir l'un d'entre eux ou l'une de ses évolutions dans une équipe pokémon : ils sont souvent l'un des premiers à être capturés par les jeunes gens sur les routes. Très attachants, on s'en départit très difficilement. Dès qu'on les a un peu amadoués et dressés, ils se révèlent être des amis fidèles et messagers de confiance. Mais gare ! Si vous êtes du genre à attraper tout ce qui bouge et à les collectionner plus qu'à chercher à connaître vos pokémons, ces volatiles se révèlent alors de vrais catastrophes – et ce sciemment. Leur petite taille n'est plus un problème : ils pourront vous rendre la vie rude, oh oui ! Attention, de plus ! Ils vivent très souvent en colonie, et vous pourriez très vite vous attirer les foudres d'une horde entière de roucool et de roucoups ! En société toutefois (si vous leur avez bien sûr correctement inculqué la notion de « en société »), ils se trouvent être étonnement sociables et compréhensifs. Leur alimentation se résume à des petits vers trouvables dans le sol, ou des baies que l'on trouve à chaque coin de forêt. Mais ne vous cassez pas la tête à vouloir les nourrir contre leur gré, cela ne servirait à rien. De plus, ces gros oiseaux ont pour habitude d'aller chercher leur nourriture eux-même : n'oubliez donc pas de les laisser voler de leur propres ailes de temps en temps ! Ce qui est de toute manière nécessaire : un roucool enfermé pendant plus d'une journée dans sa pokéball devient une vraie furie – je vous le déconseille fortement. Lorsqu'ils reviennent de leur balade quotidienne, prenez si possible le temps d'inspecter leur plumage. Il leur arrive de se coincer une brindille ou autres choses sympathiques dans l'armature de leurs ailes. À court terme, ils peuvent continuer à voler, mais ne pas déloger ces petits inconvénients pourrait conduire à une blessure plus grave, voire une infection si à force de voler cela a entamé la chair. Un dernier conseil : ne prenez pas les Roucool pour des abrutis sous prétexte qu'ils ne sont que des « piafs ». Au contraire : ils sont particulièrement intelligents avec un sens de l'orientation très développé.
Le roucool de Sae : alors là... Mon roucool s'appelle Aristo'. Et comme son nom l'indique, il ne se prend pas pour de la merde on va dire. J'ai eu deux trois expériences un peu difficiles avec lui, tant il est difficile à gérer. C'est vraiment une sacrée teigne... Il prône les bienséances et les bonnes manières. Sérieusement, son kiff dans la vie c'est de manger avec une fourchette. Dès qu'il a décidé d'une nouvelle étiquette, rien ne l'arrête. C'est un peu pénible, parce qu'il me vole dans les plumes et me picore la tête et est délirant, mais bon. Il peut aussi avoir ses bons côtés : il sait très bien gérer les disputes de ses compagnons.
| — # 017 | - ROUCOUPS.:
Ce pokémon est un ROUCOUPS. Pokémon de type normal et vol, c'est l'évolution qui suit le roucool. Un mètre dix d'envergure, ses ailes sont autrement plus impressionnantes. Elles possèdent une double rangée de plumes, pour un renforcement de leur résistance. Et même s'ils sont à ne pas s'y tromper de la même famille, des points cependant diffèrent largement. Son plumage est plus lisse, moins hirsute. Sur leur tête, une crête toute nouvelle, rose, dont les plumes sont à la fois souples et résistantes. Ses ailes sont plus larges et son empennage, à la queue, est plus important. Il est aussi plus rapide. Ils présentent à présent comme couleurs principales le rouge, le rose et le jaune. De part et d'autre de leurs yeux, deux bandes noires, qui leur donnent un air un petit peu méchant, ou plus agressif. Ils ont une excellente vue.
Au combat, le plus évident en face de roucoups, c'est d'exploiter leur faiblesses. Ils présentent les mêmes que les roucools sans s'être beaucoup renforcés, à part en taille, et sans avoir tous les grands avantages des roucarnages. Ils sont évidemment faibles face aux éclairs, ainsi qu'à la glace ou aux rochers. Autant dire que, rien qu'avec ça, l'éventail des stratégies est vaste pour les descendre de leur vol. Heureusement pour eux, ils ont gardé toute leur rapidité, et sont tout de même toujours endurants, bien que reste peu remarquable dans leur technique. Ils restent aussi précis et esquivent avec assez de facilité tant qu'ils sont en vol. Ils sont capable de piqués impressionnants, mais ne fondent pas le bec en avant. Ils le font toutes ailes déployées, et serres dehors. C'est à ce moment-là qu'il faut les attaquer, où leurs ailes sont ouvertes à vos coups. Font des piqués, mais fondent aussi toutes ailes déployées et serres dehors. Attention cependant à leur danse-plumes, qui pourra déboucher sur des exploits de leur part. Il faudra aussi protéger votre roucoups lorsqu'il atterrira pour récupérer un petit peu de son énergie, car c'est là qu'il sera le plus vulnérable !
Les roucoups sont des pokémons extrêmement territoriaux. J'entends par là qu'ils ne sont pas des migrateurs : ils s'installent à un endroit, et y restent. Ce territoire est souvent assez vaste, car il peuvent voler sur des distances tout à fait correct. Ils ont souvent sous leur protection des meutes entières de roucools, avec lesquels ils font des patrouilles pour protéger bec et serres leur territoire. Ils ne dorment d'ailleurs pas beaucoup, car ils n'en ressentent que peu le besoin. Ils chassent régulièrement sur leur territoire, de petits rongeurs et des insectes de bonne taille. Heureusement, ils peuvent être facilement apprivoisés et font de très bons éclaireurs en raison de leur excellente vue. Trop petits pour qu'un adulte puisse voler sur leur dos, on retrouve plutôt les roucoups dans les fêtes foraines. En effet, aux côtés des attractions de ballade à dos de ponyta pour les enfants, les plus téméraires de ces derniers pourront s'essayer à une ballade aérienne à dos des roucoups les mieux dressés de votre région ! Leurs plumes, trop résistantes pour fabriquer des oreillers, elles ont cependant les valeurs parfaites de résistance et de souplesse pour écrire avec celles-ci à l'encre. Il y a plusieurs siècles, on en faisait des élevages entiers pour récupérer leurs plumes. Les roucoups sauvages étaient devenus tellement rares que l'on en a réimplanté des colonies entières, notamment aux abords des petites villes comme le Bourg Palette.
| — # 018 | - ROUCARNAGE.:
Ce pokémon est un ROUCARNAGE. Évolution terminale de roucool et roucoups, c'est lui aussi un pokémon normal et vol. Il est physiquement dans la même lignée. Il est juste vraiment plus grand, plus large, plus imposant, plus majestueux. Son regard est encore plus perçant qu'avant. Ses ailes ont presque deux mètres et demi d'envergure ! C'est dire la vitesse qu'il peut atteindre en vol : jusqu'à Mach 2 à 3000 mètres d'altitude. Cela lui permet aussi de planer sans trop d'efforts. Ses serres sont plus développées qu'auparavant, clairement articulées et utiles. D'envergure et de poids, il est plus imposant que ses congénères volatiles (type heledelle, rapasdepic). Il a une vue monstrueusement perçante : il peut repérer un pauvre magicarpe qui ferait trempette jusqu'à 1000 mètres d'altitude. On pourra aussi noter que sa crête s'est allongée alors qu'il évoluait, ou durant sa croissance. Cela renforce sa majesté.
Au combat, pour autant, même s'il a une corpulence plus forte, il se servira tout de même majoritairement des attaques en vol. Pourtant, c'est une créature très équilibrée : sa puisse physique n'est pas à cacher. Mais il est tellement à l'aise avec des attaques telles que lame d'air ou cru-aile qu'il les préférera de manière presque systématique. De plus, s'il est puissant, il est intéressant de noter aussi qu'il fait parfois des choix stratégique. Il est courant de voir un roucarnage prendre le tenter d'augmenter sa vitesse par un piqué, ou de se concentrer dans une sorte de danse pour rassembler ses forces. Même s'il est plus à l'air contre des pokémons types insectes ou combat, voire plante, il faut cette fois aussi faire attention aux éclairs ou à la glace, qui pourraient lui être très dommageables.
En général, les roucarnages sont beaucoup plus facile à vivre que les roucools ou même les roucoups. Cela tient d'abord au fait qu'ils ont souvent évolué aux côtés de leur dresseur et qu'ils ne rechignent plus beaucoup. Ce sont des pokémons majestueux et très intelligents : ils ont conscience de leur condition de chasseur ailé. De plus, on peut noter que certain roucarnages ont quand même un orgueil certain, qui leur fait rester droit et calme : ils doivent faire bonne figure. Malgré tout, il peuvent faire preuve d'enthousiasme. Pour vivre avec eux, ça n'est pas dur : ils demandent simplement à sortir régulièrement. Ils peuvent disparaître pendant de longs moments, voire pendant des jours entiers dans de grandes ballades. A part pour leur faire plaisir, il n'est pas nécessaire de chercher à les nourrir, il se débrouillent très bien. S'il vous faut aussi un moyen de transport, un roucarnage qui vous a accepté sera parfait pour les longs voyages : ses ailes sont assez larges pour permettre une assise confortable. Vous pourrez même dormir en vol ! Que demande le peuple ? (marmotte !)
Le roucarnage de Sae : je n'ai pas grand chose à dire sur Oke'... Il me laisse un peu perplexe. Je ne sais pas s'il lui manque vraiment une case ou s'il joue de sa condition... En tout cas, il joue les okeoke, c'est tout ce que je peux dire. Roucarnage est donc complètement crétin, mais comme c'est un bon bougre, je lui fais des câlins et on va voler. C'est cool. Il est facile à vivre.
| — # 019 | - RATTATA.:
Ce pokémon est un RATTATA. Ces petits pokémons sont bien connus de tous les urbains en raison de leur caractère assez commun. Ce sont de toutes petites souris qui se faufilent partout grâce à leur gabarit et leur flexibilité. Ils sont des quadrupèdes aux pattes assez courtes, ils sont toujours très près du sol. Leur pelage est ras, mais d'une couleur violette remarquable. Ils la portent sur tout leur corps, exception faite de leur ventre et du bout de leurs pattes qui sont d'une belle couleur beige. Ils possèdent une queue allongée et courbe, qui se termine en se recourbant sur elle-même. Sur leur crâne ils arborent une paire d'oreilles proéminentes en trapèze, dotées d'une ouïe très fine. Ils possèdent également une paire de moustaches qui leur permet de se repérer dans l'espace et également de percevoir plus finement les déplacement autour d'eux. Enfin, leur denture est petite et pointue, sauf pour leurs deux incisives supérieurs qui sont démesurément grandes. Cela fait d'eux des rongeurs exemplaires.
Au combat, ils sont souvent l'ami privilégié des jeunes enfants qui s'aventurent dans les cours de récréation avec leurs pokéballs. Ils ont beaux être petits, ils sont également très rapides pour le faible niveau auquel ils se qualifient le plus souvent. Ce sont des pokémons agités : ils poursuivent sans relâche leurs adversaires grâce à leurs vives-attaques en série. Ils ont également beaucoup de cran et d'assurance : leurs crocs de mort sont certes moins puissants que ceux de leurs aînés, mais également dévastateurs. Néanmoins, ils n'ont pas une très grande endurance et il n'est pas rare de les voir prendre la fuite lorsque l'affrontement ne tourne pas rapidement à leur avantage. Ils sont des pokémons de l'attaque rapide, pas du combat sur la durée.
À l'état sauvage, les rattatas sont des pokémons assez farouches. Ils n'hésitent pas à s'aventurer au contact des voyageurs pour leur chiper de la nourriture si celle-ci est plus accessible que dans la nature. Ils mangent volontiers des baies et des fruits à coques, mais également du fromage, même les plus forts. Du fait de leur petite taille et qu'ils soient avant tout des proies dans le milieu sauvage, ils sont également très prudents. Toujours alertes, vous pourrez observer leurs oreilles bouger au moindre son jusque dans leur sommeil. Ils peuvent vivre dans des environnements très divers, tant qu'ils peuvent trouver de la nourriture à proximité. Ils vont jusqu'à proliférer dans les milieux urbains qui gèrent mal leur circuit de déchet. Si vous vivez avec un rattata domestique, prenez bien gare à ce qu'ils aient toujours un jouet ou à défaut un bout de bois à ronger. Leurs dents poussent aussi vite que celles d'un keunotor, et ce tout au long de leur vie. Si celles-ci viennent à être trop longues, ils auront du mal à fermer leur bouche, ce qui peut engendrer de nombreuses complications de santé à base d'infection ou de malnutrition.
| — # 020 | - RATTATAC.:
Ce pokémon est un RATTATAC. En évoluant, les rattatas perdent leur belle couleur violette. Ils ont au contraire un pelage plus dru, marron et beige sur leur ventre. Ils ont aussi significativement grossi, et ressemblent plus à une boule de poils ! Leur dentition est à présent vraiment très longue, qu'il s'agisse des incisives du haut comme celles du bas. Ils possèdent de grandes oreilles rondes qui leurs confèrent une bonne ouïe, et un museau très mobile. Leur regard est souvent agressif et insistant. Ils ont trois moustaches de chaque côté de la bouche qui leurs sont très utiles. Ils ont de petites pattes ayant trois doigts chacune, aussi bien les pattes antérieures que postérieures. Ils peuvent se tenir sur deux pattes, mais sont quadrupèdes lorsqu'ils s'agit de se déplacer. Enfin, une longue queue sans poil termine leur corps. Elle est très remuante et déplaît souvent à la vue de certains.
Au combat, les rattatacs ont beaucoup de cran. Ils savent qu'ils sont de petits rongeurs pas forcément très forts, mais compensent le tout du mieux qu'ils peuvent. Plutôt portés sur l'offensive au contact pour mieux saisir les ennemis dans leurs crocs fatals, ils s'agitent partout sur le terrain pour maîtriser l'espace et le tempo du combat. Leur rapidité d'exécution est l'un de leurs atouts. Ils ne laissent rien au hasard et redoublent d'efforts pour dominer dès les premiers instants du combats. Bien entendu, leur force est avant tout dans leur mâchoire, et c'est avec une assurance parfois feinte qu'ils la mettent en avant.
Les rattatacs vivent majoritairement à la campagne. Ils n'ont pas la petite taille de leurs collègues rongeurs, et se font beaucoup plus tirés à vue sous prétexte qu'ils sont « des nuisibles ». Ils se nourrissent ainsi de brindilles de bois et de végétaux en règle générale. Ce sont des pokémons féroces, quoique capable de créer du lien avec d'autres personnes, et ils en deviennent alors très affectueux. Alors certes, ils semblent être toujours en train de ronger quelque chose. Mais il vaut mieux ne pas les en empêcher : c'est pour user leurs dents, dont la croissance est très rapide. Si vous ne voulez pas ruiner votre mobilier, il existe en pokémonerie des bouts de bois spécialisés. Sans cela, leurs dents peuvent pousser jusqu'à leurs pieds ! C'est pour cela que dans la nature, ils rongent des arbres, parfois jusqu'à les abattre ! Pour ce talent, ils sont parfois employés dans les agroforesteries. Avec un petit peu de temps et sans pression, ils pourraient sans doute même faire un trou dans un mur de briques. Il vaut mieux, également, éviter de leur tailler les moustaches : ce sont elles qui leur servent à se repérer, et donc à avancer très rapidement lorsqu'ils savent où ils veulent aller.
| — # 021 | - PIAFABEC.:
Ce pokémon est un PIAFABEC. Ces oiseaux bien ordinaires ressemblent à une versions méchante des roucools. Ils font à peu près la même taille que ces derniers, mais diffèrent par plein de petits détails dans l'apparence. Tout d'abord, au niveau du poitrail, leur plumage est bien moins épais et fourni. Par contre, pour tout le reste de leur corps, il paraît être complètement dru et ébouriffé. Leurs serres sont plus longues, de même que leurs griffes. Leurs ailes sont d'une couleurs bien plus tapageuse : rouge, quoique terne. Sur leur dos, leurs plumes sont noires par ailleurs. Enfin, leur bec n'est pas aussi pointu que celui des roucools, mais plus recourbé, ce qui en indique un usage différent.
Au combat, ce sont des attaquants plus féroces en groupe que seuls. En effet, ils sont finalement assez faibles, et l'éloignement qu'implique leur vol ne fait que diminuer la puissance de leurs coups. Heureusement, ils savent faire preuve d'une certaine rapidité, ce qui rattrape un petit peu le tableau, et leur fait gagner quelques minutes de plus au combat. Les furies qu'ils sont véritablement en combat n'hésitent d'ailleurs pas à poursuivre les adversaires à terre pour leur rappeler à qui ils ont eu affaire – alors qu'eux-mêmes ne se privent pas toujours de fuir. Mais ils ont également pour eux une grande précision dans leurs piqués aériens, qui leur permet de presque toujours toucher une cible terrestre, même si ce n'est pas toujours avec la puissance d'un tyranocif, hein, restons plausibles.
La mine revêche de ces pokémons n'est pas qu'une façade, comme cela pourrait l'aitre pour d'autres pokémons. Ils sont notoirement connus pour leur très mauvais caractère, ce qui fait qu'ils sont parfois mis sur la touche par les dresseurs. En effet, n'étant pas des pokémons de haut niveau, la difficulté qu'ils présentent à obéir à des choses simples rend l'investissement en temps et en énergie peu rentable aux yeux des nouveaux dresseurs. En plus de cela, ils braillent tellement fort qu'on peut les entendre à un kilomètre à la ronde, ce qui ne les rend pas plus engageants. Ils vivent dans des plaines et clairières garnies de quelques arbres avec une horde d'autres piafabecs, voire de rapasdepics. Ils s'y nourrissent de vers, qu'ils traquent dans les herbes rases. Ils ne sont par contre pas très connus pour leur bravoure à toute épreuve. Au contraire, ils ont souvent tendance à recherche la voie de la facilité, et à ne jamais attaquer seuls, même en combats égaux. Ils sont pourtant extrêmement territoriaux, et cette organisation en horde leur permet d'avoir presque toujours l'avantage. Si ça n'est pas beau !
| — # 022 | - Rapasdepic.:
Ce pokémon est un RAPASDEPIC. Comme on peut le constater, c'est un... Pokémon de type normal et vol. Les ailes déployées, cette horreur d'oiseau peut faire jusqu'à un mètre quarante d'envergure pour les plus grands spécimens ( la plupart se contentent d'un petit mètre vingt, vingt-cinq ). Plutôt fin, il ne pèse pas bien lourd, heureusement. Il est connu pour être l'ennemi naturel des roucool & co. Il est rapide, il est moche, il a une crête rose dégueulasse, c'est terrifiant et ça crie fort et j'aime pas les rapasdpics.
Attention : ces pokémons peuvent tout à fait être de véritables géants. On peut certes voler à dos d'un rapasdepic normal, on peut aussi voler à dos d'un colosse. Je vous jure : tomber d'un balcon sur le dos d'un rapasdepic géant, j'ai testé pour vous et ça surprend. Ce sont alors de véritables rapaces. (rapasdepic de M. I.)
| — # 023 | - ABO.:
Ce pokémon est un ABO. Ce sont donc de sacrés de serpents à sonnette pas discrets du tout, qui en plus sont venimeux du poison de la mort. Malgré ce que peuvent laisser penser les représentations de ces pokémons, ils sont plutôt longs : parfois jusque deux mètres (comme les papas) ! Ils sont majoritairement d'un très joli violet foncé, rayé de noir à chaque jonction de plaques d'écailles. La sonnette au bout de leur corps est constituée de quatre à six billes jaunes, semblables à des grelots. Le jaune se retrouve également autour de leur cou, comme un large collier juste sous leurs vertèbres cervicales. Leurs yeux sont jaunes également, fendus d'une pupille noire extrêmement fine. Leur bouche ne semble pas présenter de dents ; ils ont pourtant une dentition fournies, mais peu longue. Elle reste cependant suffisante pour l'usage qu'ils en ont, à savoir les morsures venimeuses.
Au combat, les abos sont hélas des pokémons assez faibles. Pour cela, ils préfèrent bien souvent fuir plutôt que combattre frontalement. Lorsque, malheureusement pour eux, ils doivent tout de même y arriver, ils tentent par tous les moyens d'intimider leurs adversaires à l'aide de gros yeux et de regards médusants qu'ils espèrent suffisants. S'ils doivent en venir aux mains (même s'ils n'en ont pas ? Oui oui.), ils commencent presque toujours par tenter de ligoter leur adversaire avant de les mordre ou de les piquer de leur dard venimeux. Leur acide est en effet leur meilleure arme, avec leurs anneaux constricteurs. Leur faible corpulence ne leur permet pas vraiment de résister à de gros chocs, mais ils sont particulièrement sensibles aux offensives terrestres, comme ils reposent tout entier sur le sol.
Ce sont des pokémons d'un naturel assez peureux, qui sinuent toujours à l'abri des regards, quitte à faire de très longs détours. Ils fuient souvent les débuts de conflits ainsi que les combats. Cependant, s'ils se retrouvent acculés et sans solution de fuite, ils deviennent alors très hargneux, et se battent avec l'énergie du désespoir. Ce qui dans le cas d'un pokémon aussi dangereux, notamment pour les mammifères, n'est pas forcément une bonne chose. Lorsqu'ils doivent chasser pour se nourrir, ils serpentent en silence dans le dos de leur proie, avant de l'enserrer dans leurs anneaux pour ne leur laisser aucune chance de fuite, et être sûrs de ne pas rentrer bredouille, et le ventre vide. S'ils en trouvent, ils se nourrissent également d'œufs de volatiles, facilement des roucools et des piafabecs. Ils muent régulièrement, environ une fois par an avant leur évolution. À chaque fois ils en ressortent un petit peu plus grands. Ils ont pour cela besoin de repos, ce qui fait d'eux des pokémons assez peu actifs, en tout cas dans les premières années de leur vie. Ils passent énormément de temps enroulés autour de troncs d'arbre, la tête relevée, bien qu'endormie. Après, il vaut quand même mieux faire gaffe si vous avez un abo : ils mordent. Si vous êtes allergique, il faut encore plus faire attention, voire ne pas avoir d'abo c'est aussi plutôt du genre sensé. Comme ils sont un petit peu teigneux lorsqu'ils n'ont pas d'échappatoire, ils défendent de manière assez virulente leur bout de gras. Par contre, ce sont des pokémons qui sont bien portatifs, et ça c'est plutôt cool.
| — # 024 | - ARBOK.:
Ce pokémon est un ARBOK. Revoilà l'évolution des super serpents violets venimeux. Leur corps est toujours le même corps écailleux violet, bien que celui-ci soit plus terne que celui des abos, ce qui leur permet de mieux se fondre dans le décor une fois qu'ils rampent au sol (c'est-à-dire souvent). Pourtant, il existe une différence notable... Ils sont beaucoup plus gros. Toutes proportions gardées, ils sont similaires, mais les arboks sont presque deux fois plus longs que leurs cadets, et leur corps est vraiment plus épais et large. Ils ont de plus perdu la sonnette qu'ils avaient au bout de leur corps, qui s'est fondue dans le reste de leur corps. Leur caractéristique se tient notamment sur ce qu'ils ont au-dessous de leur tête qui s'évase. Ce n'est plus rond comme le reste de leur corps, mais plus plat, comme une excroissance en fait appelée coiffe ou capuchon. Sur celle-ci on retrouve des marques noires, rouges, jaunes vertes, dont la couleur et la disposition dépendent des origines géographiques du pokémon. Elles sont uniques à chaque arbok, comme des marques de naissance, à la manière de celles des babimantas par exemple. Ils ont la tête et le museau plus profilés en avant, avec une rangée de canines acérées. Celles-ci sont creusées, de sorte à ce que chacune d'entre elle recèle une poche de venin à l'intérieur, prête à ouvrir les vannes à la moindre morsure. Ils ont également une longue langue fourchue serpentine, qui sssssssifle de manière reconnaissable.
Au combat, ce sont des pokémons qui parient majoritairement sur leur capacité d'intimidation. Pourtant, ils sont vraiment loin d'être de mauvais pokémons au combat : ils sont très équilibrés et peuvent tâcher de tenir sur tous les fronts. Cependant ils restent des attaquants au corps à corps très agressifs. Ils commencent par s'enrouler autour de leur proie pour tenter de les étouffer. Si cela ne suffit pas à briser les velléités adverses, ils jouent de leurs mâchoires, souvent agrémentées d'éclairs, de flammes ou de gel s'ils maîtrisent ces éléments. S'ils sont dans une situation de réel danger, ils avalent leur proie et laissent leurs sucs digestifs faire le reste. S'il ne s'agit que d'un combat de compétition, ils les relâchent, récupérant de l'énergie au passage et les gratifiant simplement de bombes acides juste pour dire. Mais s'ils jouent tant sur leur capacité d'intimidation, c'est qu'ils sont très au fait de leurs faiblesses. Les incursions psychiques les mettent à mal car ils n'ont aucun moyen de les éviter et brisent leurs étreintes. Mais ce sont surtout les attaques au sol qu'ils craignent le plus car ils rampent forcément, et que les secousses ont tendance à leur niquer les organes.
Ils font donc extrêmement confiance à leur capacité d'effrayer. Lorsqu'eux-mêmes sont effrayés, ils se gonflent. En fait, ce sont leur côtes qui peuvent s'écarter, c'est une ruse pour paraître plus gros qu'ils ne le sont réellement. Ils se redressent également d'une bonne partie de leur hauteur et déploient également leur coiffe pour afficher leurs marques colorées qui peuvent en effrayer certains. D'ailleurs, ces dessins se retrouvent en tatouages chez certains car ils ont une symbolique culturelle très forte chez certains peuples. Pour certains, ce ne sont que des tentateurs qui veulent vous faire croquer dans la baie mepo et qui vous siffle d'avoir confianssssssse. Mais l'on peut remonter jusqu'à des tribu qui récupéraient les mues de ces pokémons au court de leur croissance pour les admirer et protéger leur maison. Ces marques font la fierté de ces pokémons. En évoluant, ils ont développé un caractère beaucoup plus fort qu'auparavant. Ils sont moins teigneux car plus réfléchis, mais sont aussi plus agressifs lorsque c'est nécessaire. Leur venin est bien plus puissant que celui des abos. Une grosse injection peut tétaniser, et donc logiquement tuer sa victime. La tétanie des muscles respiratoires, c'est hélas fatal. Ils peuvent tuer un homme en deux à dix heures. En plusieurs morsures, ils peuvent même venir à bout d'un mammochon. Ce sont des chasseurs d'une force improbable, aidée par une très bonne acuité visuelle. Ils étouffent leurs proies puis les avalent et les digèrent. Heureusement pour nous, ils ne mangent que des petits vertébrés.
| — # 025 | - PIKACHU.:
Ce pokémon est un PIKACHU. Comme tout le monde le sait, il s'agit d'un pokémon de type électrique : c'est une célébrité notable ! D'une quarantaine (voire cinquantaine) de centimètres, Pikachu n'est pas bien haut. À tout casser, et si votre petit n'est pas obèse, il ne dépassera jamais les huit kilogrammes pour les plus musclés. Veillez toutefois bien à ce qu'il ne tombe pas sous la barre des cinq kilos cinq cent ! Que dire sur cette bestiole bien connue ? Jaune à pois rouges de son état, Pikachu se trouve être la mascotte de nombreuses entreprises du pays. Son cri, le « pika pika ! » doit être le plus imité des enfants en bas âge. C'est dire si tout le monde le connait ! De corpulence équilibré, il est correctement musclé. On remarquera aussi sa queue en forme d'éclair, qui a parfois quelques variantes chez certains individus.
Au combat, il est monstrueusement efficace sur le terrain, même sous sa forme non évoluée. Pikachu est capable d'apprendre un nombre plus qu'intéressant de capacités (comme le tonnerre, la fatale-foudre, la queue de fer, l'onde de choc etc.) et est très vif lorsque l'on fait appel à lui. Très réactif, sa caractéristique première est bel et bien la rapidité, qui le fait se tirer de situations qui semblaient inextricables. Mis à part pour ses tacles, il est plutôt bon de lui faire utiliser ses techniques à distance qui viendront à bout même des ennemis en vol. À éviter par contre contre les végétaux, sur qui ses techniques de prédilection ne sont que peut efficace. Sinon, il peut être réellement un allié de choix, et qui pourra vous suivre tout au long de votre parcours.
Bonne poire au naturel, nombreux sont les jeunes dresseurs à désirer en avoir un dans leur équipe. Ce petit pokémon allie en effet de nombreux avantages. Il est très sociable et s'entend quasiment avec tout le monde : pokémons sol et autres ! Malgré tout, il leur arrive d'être assez lunatique : gare à ne pas les mettre en colère, sans quoi il pourrait désobéir. Il a une conscience assez accrue (et assez étonnante il faut le dire) de ce qui l'entoure et réagira au quart de tour s'il se trouve dans une situation épineuse, que vous lui en ayez donné l'indication ou non. Même si certains individus de cette espèce sont caractériels, ils n'en resteront pas moins facilement sociables et sont des petits êtres de confiance. Il pourra par exemple tout à fait être capable de garder de petits enfants, pour peu qu'on lui explique justement qu'il en est « responsable ». Si des étincelles jaillissent des jours de votre pikachu, c'est probablement qu'il couve une grippe, ou qu'il est surchargé. Avant que la maladie ne démarre réellement, faites-le participer à un combat afin qu'il puisse éliminer ce trop-plein d'énergie, il sera comme neuf ! De plus, si vous avez la garde de plusieurs pikachus, veillez à ne pas les laisser trop longtemps au même endroit. Certains sont assez puissants pour dégager assez d'électricité pour provoquer des orages ou des pannes de courant. C'est d'ailleurs pour cela que certains centres pokémons gardent des pikachus à disposition en cas de panne sévère.
Le pikachu de Sae : Choochoo ! Non, il ne s'agit pas d'une locomotive, mais presque. Choochoo est une créature super impulsive et fonceuse et qui adore taper la tête la première dans le tas et cramer tout avec ses éclairs. Il est assez câlin s'il est fatigué, et franchement il se prête souvent aux jeux organisés par le gang. Il est parfois baby-sitter des bébés, ou alors il me grimpe sur le bras et il se fait transporter. Mais c'est plus courant de le voir courir : super énergique.
| — # 026 | - RAICHU.:
Ce pokémon est un RAICHU. Ils sont l'évolution des pikachus ets sont en fait simplement plus gros et plus pelucheux. Ces gros rongeurs électriques[/b] présentent deux pattes postérieures longues et puissantes sur lesquelles ils se tiennent ; deux pattes antérieures qui leur servent, autant que possible, de bras. Pieds et mains sont marrons. Sous leurs pattes ils ont des coussinets. Par ailleurs, ils ont des doigts aux pieds, mais pas aux mains. Deux yeux, un nez, une bouche, des oreilles arrondies et effilées. Leur fourrure est d'un jaune chaleureux, presque ocre, sauf sur le ventre où elle est plus claire. Leur longue queue finit en éclair, mais d'une autre manière que celle des pikachus cette fois. Ils possèdent les mêmes ronds de couleur sur les joues que leurs cadets, mais ceux-ci ne sont plus rouges mais d'un jaune pâle. C'est par là qu'ils génèrent le plus souvent leur électricité.
Au combat, ils excellent dans la lutte à l’aide de leur électricité. Ainsi, ils seront donc votre parfait allié contre tous les pokémons aquatiques ou aériens que vous pourrez rencontrer. Le seul souci, c’est qu’il n’apprendra presque que des attaques électriques, du plus simple éclair au terrible tonnerre. Ils se retrouveront vite limités contre des adversaires résistants. Afin de s’en sortir, ils devront jouer de leur agilité, qu’ils auront développé en tant que pikachu. Heureusement qu'ils ont pour eux une grande rapidité malgré un corps rondelet, et une puissance d'attaque plus qu'honorable, et ce qu'ils soient au contact ou à distance de leur adversaire. Le véritable atout des raichus réside donc dans leur capacité à se mouvoir et à maîtriser leur terrain. Une bonne décharge d'électricité en début de combat, électrifiant tout le terrain, pourra être une bonne ouverture.
Premièrement, vous le trouverez toujours au sol. En effet, ils sont forcer de laisser leur queue à terre, voire carrément plantée dans le sol, pour éviter toute électrocution et ne pas être terrassé. Ce que personne ne veut. On ne trouve pas souvent ce pokémon dans la nature, pour la simple et bonne raison que pour évoluer, les pikachus ont besoin d’être exposés aux radiations d’une pierre foudre, minéral qui ne court pas les rues. Mais, si vous les trouvez, ce sera toujours à la campagne, dans des lieux isolés, où ils pourront décharger le trop-plein d’énergie accumulé. Ils vivent dans des tanière, aux alentours souvent carbonisés. Ils peuvent parfois aussi élire domicile dans des centrales où ils peuvent servir de back-up en cas d'orage, ainsi que dans certaines installations vitale, comme les hôpitaux. Si vous souhaitez domestiquer un raichu, ou bien faire évoluer un pikachu, il faudra bien garde à prévoir au préalable un lieu de déchargement, ainsi qu'un planning pour le faire régulièrement. Ils sont un petit peu plus réfléchis, et apportent leur aide de manière plus discrète et plus pratique à vrai dire..
| — # 027 | - SABELETTE.:
Ce pokémon est un SABELETTE. C'est typiquement une créature des sables. De la même taille qu'un Pikachu moyen, Sabelette est une petite bestiole trouvable un peu partout où il y aura du sable où creuser. Une douzaine de kilogrammes à son actif, c'est un bon bout pour un petit comme lui. Tout en écailles qui s'articulent facilement en cliquetant, son corps est tout entier couleur sable. Comme pour beaucoup d'autres, on peut se douter que cela vient de son évolution dans les déserts ou autres milieu de ce genre. Sa particularité se trouve au bout de ses pattes : des griffes. Si elles sont moins imposantes que celles de son évolution, elles peuvent tout de même faire de sacrés dégâts. Et en plus, par-dessus tout, elle pousse à une vitesse folle ! Il ne faut vraiment pas les perdre de vue.
Au combat, sabelette a quelques atouts. Assez vif — les années d'évolution dans le désert lui auront au moins pourvu cela — il est passé maitre dans l'art de se fondre dans le décors. De plus, si l'un de ses opposants l'envoie valdinguer d'un grand coup de je-ne-sais-pas-trop-quoi, il aura tôt fait de se rouler en boule, et d'amortir ainsi sa chute pour sans sortir sans le moindre mal. De plus, il fait preuve d'une endurance assez impressionnante, tant qu'aucune composante aqueuse ne vient se mêler de la partie. Pour ce qui est de la partie offensive, il attaquera instinctivement par lacération, ou bien en chargeant d'une manière ou d'une autre son assaillant alors qu'il se trouvera en boule. Mais pour peu que vous lui consacriez un peu de temps, il pourra sans nul doute apprendre des techniques plus dommageables, comme le séisme ou bien au contraire des attaques à distance. En gros, une bêbête mignonne mais qui peut faire mal. Ouais, je sais. Comme beaucoup d'autres.
Attention aux trous... Cette petite bête est d'une santé tenace. Il faudrait un sacré virus pour en venir à bout et le mettre au lit. Toutefois, il supporte très mal l'humidité. Il n'a besoin de boire qu'un minimum très minimum (cela se résume souvent à l'équivalent d'un fond de verre d'eau par jour). N'essayez pas de le faire boire, il se débrouillera très bien tout seul. De plus, rester plusieurs jours de suite sans s'hydrater semble ne pas lui poser de problèmes. Mis à part cela, il saura donc résister à toutes les conditions de vie un peu rude, lui attribuant ainsi le rôle de parfais compagnon si vous partez en voyage en pays aride : il saura toujours vous dénicher de quoi survivre un peu. De part cette vie en solitaire intrinsèquement lié à sa nature profonde, les Sabelette peuvent être un peu — voire très, en fait — farouche au premier abord. Faites bien attention à ses griffes acérées, ça déchire plus que les vêtements. Mais à part s'il est réellement énervé, un Sabelette ne vous infligera guère plus que des coupures superficielles. Une fois que vous l'aurez un peu habitué à votre présence, nul doute qu'il deviendra sans doute affectueux. Toutefois, si vous vivez à plusieurs, n'oubliez pas de lui couper ses longues griffes. Il n'aimera sans doute pas cela, mais au moins vous serez un peu tranquille face à sa frénésie de creuser. Il faut faire attention à sa nourriture : malgré qu'ils soient des pokémons du désert, les sabelettes sont des créatures très raffinées, très fines bouche. Il est aussi bon de noter que les sabelettes ont une vue très basse pas loin de la cécité. Ce qui les sauve, dans la vie, c'est leur super ouïe, qui peut entendre à de très grandes distances. On les trouve parfois en position ' radar ' pour essayer de capter les moindres bruits.
Le sabelette de Sae :[/u] Scratch est typiquement aiguisée. Aiguisée de l'ouïe, faussement aiguisée du regard, aiguisée des griffes. Mais elle est un petit bout d'amour et d'affection qui aime qu'on la caresse et qu'on la gratouille dans le creux des écailles. À méditer : les sabelettes, ça ronronne !
| — # 028 | - SABLAIREAU.:
Ce pokémon est un SABLAIREAU. Il s'agit de l'évolution de sabelette, c'est donc lui aussi une créature des sables. Ils ont grandi à l'évolution. Pas de grand chose, mais ils ont grandi. Mais ce qui fait leur fierté, ce sont surtout leurs griffes. Ils en ont deux très longues à chaque mains, ainsi que deux plus petites à chaque pieds – mais qui font déjà une bonne taille. Leurs bras aussi sont plus épais, comme pour supporter les plus lourds travaux qu'ils prévoient. Leur corps est toujours écailleux, couleur sable, avec une musculature mieux répartie. La différence majeure, ses griffes mises à part, ce seront les épines qui se seront développées sur son dos. Elles sont marrons, et se dressent ou se couchent à gré grâce à la contraction de leurs muscles. Ce sont en fait de la peau qui aura durci durant leur vie de sabelette. Celles-ci remontent jusqu'au haut du crâne, au niveau de leurs oreilles. Ils ont une corne sur la tête, et deux petits yeux noirs. Enfin, ils ont une longue queue écailleuse.
Au combat, les sablaireau se roulent en une gyroballe rapide et hérissée de pointes. Leurs roulades soulèvent ainsi un tourbillon de sable qui les dissimulent aux yeux de l'adversaire. Lorsqu'ils le souhaitent, ils la transforment en une tempête de sable qui diminue grandement la précision des pokémons non habitués à ces climats. Il faut faire attention à leurs rotations, car hérissés d'épines comme ils le sont, un simple contact pourrait mener à une déchirure des chairs supérieures. Mais ils préfèrent tout de même se battre au corps à corps, pour trancher dans le vif du sujet si l'on peut dire. Très à l'aise de leurs griffes, ils effectuent un genre de danse avec leurs lames qui n'en sont pas tout à fait. En dernier recours, et si jamais vous deviez jouer la carte aquatique bien désavantageuse pour eux, ils creuseraient un tunnel dans lequel se réfugier. Attention dès lors : une fois dans les tréfonds du sol, ils n'auront aucun mal à déclencher un séisme assez important pour vous déséquilibrer.
Ce sont des pokémons fouisseurs, qui creusent de grandes galeries pour leur famille ou leur clan, quel que soit le type de groupe avec lequel ils vivent. Parfois, des individus quittent le terrier et avec lui le clan, mais la majeure partie du temps, le clan reste assez cohérent. Les individus qui le quittent finissent souvent par rejoindre un autre clan, plutôt que de vraiment vivre en solitaire. Les sablaireaux creusent leurs terriers tous seuls, et méprisent l'idée de s'installer dans un terrier construit par d'autre. Cependant, d'autres pokémons moins bien intentionnés n'ont aucun mal à profiter de l'absence du propriétaire pour s'y installer. Ils creusent tellement vite, qu'il leur arrive régulièrement de se casser un ongle, euh, une griffe. Heureusement, celles-ci repoussent assez rapidement. Ils muent également une fois par an, laissant tomber leurs vieilles épines pour en déployer de nouvelles. Ce sont des pokémons majoritairement nocturnes, herbivores et insectivores. Avec beaucoup d'instinct, ils fuient plus souvent qu'ils ne tentent de se battre s'ils estiment avoir trop peu de chances de réussite : ils créent alors un grand nuage de sable en roulant pour dissimuler la direction de leur fuite.
La sablaireau de Sae : n'a pas beaucoup changé de caractère en évoluant ; elle fait toujours ses griffes partout. Elle semble par contre plus volontaire et concentrée.
| — # 029 | - NIDORAN ♀.:
Ce pokémon est un NIDORAN ♀. Ces petites femelles sont des pokémons venimeux. Ce sont toujours des femelles, et c’est là un des seuls pokémons dont le sexe influe autant sur la morphologie et le comportement du pokémon. Les nidorans femelles sont des rongeurs, à la peau bleu claire, parsemée de tâches plus sombres. Elles sont quadrupèdes, et chacune de leurs pattes est dotée de deux griffes, l'une plus grosse que l'autre. Elles possèdent une paire de moustaches, qui sont incroyablement sensibles, qui leur permettent de se repérer plus facilement dans leur terrier, quand il fait sombre. Leur grande et unique dent est très coupante. Leur corps est surplombé de piquants, qui dégagent du poison paralysant, afin de mieux se défendre. Enfin, leur deux grandes oreilles, dont l’intérieur est vert leur permettent une grande acuité sonore, pouvant entendre un grand nombre de fréquences, du très grave au très aigu.
Au combat, les nidorans sont de moindre efficacité, car elles sont à la fois faibles et craintives. Elles chercheront donc à fuir le combat à tout prix. Si toutefois elles sont forcées de se battre, elles utiliseront un de leurs seuls atouts : leur dards venimeux. Comme tous les piquants de leur corps sont enduits de poison, elle cherchera à rester en position défensive, afin que l’ennemi l’attaque sur ce point particulier du corps. Une fois l’ennemi sous l’effet du poison, elles pourront contre-attaquer, en général en chargeant l’ennemi de toutes ses forces. Néanmoins, si jamais l'ennemi venait les provoquer sous couvert qu'elles ne sont que des femelles, la rivalité qui existe naturellement entre nidorans mâles et femelles reviendra au grand galop les aider à se reprendre en main. Elles n'en reste pas moins agitées et peu sûres d'elles, mais au moins elle sont plus volontaires.
Dans la nature, les nidorans vivent en groupes, femelles comme mâles. On trouvera ces pokémon dans à peu près tous les milieux naturels. En effet, les nidorans s’adaptent assez facilement à n’importe quel climat, tant qu’ils peuvent y creuser un terrier. Là, un système organisé se met en place. Les mâles s’occupent de ramener de la nourriture, en général, des baies, tandis que les femelles, plus peureuses envers l’extérieur, s’occupent de la bonne gestion du groupe. D’un naturel plutôt méfiant, les nidorans préfèrent éviter le contact avec les autres espèces, fuyant dès qu’un danger se présente. Ce ne sont pas les pokémons les plus simples à domestiquer. Déjà très craintives dans la nature, le fait de s’être fait capturer, et d’être séparées des leurs n’aide pas à les mettre en confiance. Afin de faire partir cette peur, le dresseur devra être en permanence au contact de son pokémon, le rassurant dès que quelque chose d’inconnu pour lui se présente. N’ayant plus d'homologue mâle, la plupart du temps, les nidorans femelles devront donc s'adapter à cette nouvelle organisation, et attendront peut-être dans un premier temps que le dresseur leur apporte des repas complets et à heure fixe. Heureusement, elles acceptent n’importe quel type de nourriture, que vous leur donniez des baies ou de la nourriture spécialement faite pour les pokémon.
| — # 030 | - NIDORINA.:
Ce pokémon est un NIDORINA. Les nidorans en évoluant gardent la particularité très nette de cette espèce : il ne s'agit que de femelles. Ce sont des quadrupèdes au corps bleu tacheté de turquoise. Elles possèdent deux grandes oreilles, qui peuvent nous laisser supposer qu'elles ont une ouïe très développée. Leur dos est aussi parsemé d'épines, de piques hérissées, toutes venimeuses. On peut faire le lien avec les deux canines clairement affichée : ces pokémons sont venimeux ! Alors gare, ça mord, ça pique, ça griffe ! Leur corps est massif, large et doté d'une peau épaisse, propice à encaisser les coups. Chacune de leur pattes sont dotées de trois griffes : petites et acérées à l'avant, plus large et costaudes à l'arrière. Leur longue queue, malgré sa largeur, est très mobile et leur sert à dégager le milieu autour d'eux. Elles ont cependant perdu les moustaches qu'elles avaient en tant que nidorans.
Au combat, les nidorinas sont des pokémons très équilibrées, de puissance moyenne, avec donc une grande polyvalence et surtout une grande adaptabilité. Leur technique favorite, ou plutôt celle qu'ils utilisent de manière instinctive, est de jouer de leurs pics toxiques et d'attendre que cela fasse son effet, avant de lacérer l'ennemi de leurs combos de griffes et de leurs morsures pour le mettre au tapis. Cependant, vous pouvez également leur apprendre à se battre de manière plus rapide (le poison peut mettre un petit peu de temps à agir) en montant immédiatement au contact. Elles peuvent aussi être plus pernicieuses, flattant leurs ennemis pour leur faire croire à une ouverture. Attention cependant aux offensives psychiques, qui viendront sans mal à bout de leurs défenses.
En effet, les nidorinas sont des pokémons d'un naturel très agité, et dont la concentration peut de ce fait être vite ébranlée. Si leur évolution signifie presque toujours le passage de la timidité des nidorans vers l'assurance des nidorinas, il n'en reste pas moins que cette agitation est souvent signe de férocité, mais aussi de nervosité. Elles ne sont pas toujours sûre de leur position, notamment dans les groupes au sein desquels elles évoluent. Elles dressent d'ailleurs leurs piquants en cas de danger (ou ce qu'elles pensent être le danger), mais peuvent également les rétracter quand elles se sentent en sécurité. Ces pokémons vivent en meutes avec les nidorinos dans de grandes clairières ou dans les sous-bois. Elles y sont très protectrices, ascendant justicières, voire parfois trop. Elles cultivent également une grande rivalité de principe avec leurs congénères, comme une manière d'assurer justement leur place. Ces deux caractéristiques – le côté protecteur et leur par de rivalité – se retrouvent presque toujours lorsqu'elles évoluent au sein d'une équipe pokémon. Il est cependant souvent difficile de les domestiquer, et elles sont nombreuses à avoir des velléités de fugue, avant de pleinement accepter leur statut dans le groupe.
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| | | | Sakae Kurami
C-GEAR Inscrit le : 23/08/2013 Messages : 14282
Région : Hoenn, Kalos.
| — # 032 | - NIDORAN ♂.:
Ce pokémon est un NIDORAN ♂. Ces petits pokémons, par leur couleur, reflète un peu leur côté venimeux. En effet, ces petits quadrupèdes sont presque entièrement d'une couleur violette, caractéristique des pokémons spécialistes des poisons. Leur petit corps très ramassé sur lui-même est porté sur quatre petites dotées chacune de deux griffes. Leur dos tout entier est hérissé de piquants, ce qui rend bien difficile les perspectives de gestes affectueux. Cela se retrouve jusque sur leur front, où une corne leur permet de se défendre frontalement. Ils possèdent enfin une paire de très grandes oreilles, dont l'intérieur duveteux est tapissé de vert canard. Ils ont le regard souvent renfrogné et leurs petits yeux plissés, leur donnait un air pas très gentil.
Au combat, les nidorans sont vraiment un moindre atout au combat. Certes ils sont très volontaires, mais hélas cela ne suffit pas toujours à venir à bout des gros vilains. Leur atout principal réside dans leurs dards : ceux-ci sont à gré imbibés de poison, qui au moindre contact se déverse sur la peau de l'adverse. Cela peut créer de solides handicaps chez l'ennemi. Ils utilisent aussi leur corne pour piquer ce qui passe. Mais il faut bien l'admettre, cela a vite une efficacité limité. Leur maîtrise cependant des techniques à double pieds peuvent leur être d'un grand secours, notamment dans l'effet de surprise que cela pourra créer.
Malgré leur air peu avenant, affiliés à leur alter ego féminin, les nidorans femelles, ils symbolisent le concept des amoureux que rien ne sépare. Bon en vrai, les nidorans mâles et femelles ne s'entendent pas toujours pour la vie, comme tout le monde. Pour autant, les couples de ceux-ci qui vieillissent ensemble font souvent la joie des faits divers. On appelle d'ailleurs certaines noces « noces de nidoran », puis de nidorino·a puis nidoking·queen pour les couples avec la longévité le plus remarquable. Ils vivent le plus volontiers en plaine, en petit groupes, souvent en avec leurs frères et sœurs, où ils passent leurs journées à paître et à s'attaquer à tout ce qui leur passe un peu trop près. C'est l'un de leurs défauts : ils sont relativement teigneux, voire hargneux, et prennent beaucoup de chose assez rapidement comme une provocation. Et ils ont la réaction bien prompte, même si cela leur joue parfois de bien mauvais tours. Ils savent pourtant bien qu'il ne faut pas grand chose pour les avoir, et ils peuvent montrer de la crainte, mais il semblerait que quelques fois leur impulsivité soit plus forte. Le reste du temps, ils arrivent à fuir le danger à temps : c'est lorsqu'ils se sentent plus menacés que provoqués – ce qui finalement est le plus souvent le cas. Heureusement, pour les rares fois où ils n'y parviendraient pas, les piquants qu'ils déploient sur leur dos sont imbibés de poison, ce qui peut leur laisser un petit peu de temps pour voir venir. Cela les amène souvent à ne pas accepter les gestes d'affection, notamment car au bout d'un an, l'éducation qui leur est prodiguée est un petit peu à la dure.
| — # 033 | - NIDORINO.:
Ce pokémon est un NIDORINO. Ils sont l’évolution des nidorans, et sont toujours aussi venimeux. Ces quadrupèdes sont sans le moindre doute bien plus massifs qu’auparavant. Seule leur apparence un petit peu courtaude pourrait venir les rendre moins impressionnants. Leur peau est violette, avec des taches plus foncées sur le corps (un peu comme c’est le cas des bulbizarres). Chacune de leur pattes se termine par trois griffes. C’est sur leur épine dorsale qu’est le plus marqué leur côté « tranchant » : elle est hérissée de pointes qui remontent jusqu’à leur nuque. Cela va jusqu’à une grande corne sur le front, qui n’a plus rien de comparable avec celle plus timide des nidorans. Ils ont de très grandes oreilles, turquoises à l’intérieures, similaires à celles d’un rongeur. Elles sont chacune pourvues de deux pics également. Leur museau est fin, vers l’avant, et leur mâchoire dévoile deux canines supérieures apparentes. Ils ont une toute petite queue.
Au combat, ils ne dissimulent pas la violence dont ils sont capables. Ce sont des pokémons très capables, aux forces et faiblesses tout à fait équilibrés. S’ils ne sont pas des brutes épaisses ils peuvent quand même facilement tirer leur épingle du jeu. Néanmoins, leur préférence va sans aucun doute à l’attaque frontale directement. Ce sont de vraies furies qui se servent de toutes les épines que leur corps leur a donné pour distribuer des coups de corne à tout va. Ils utilisent également leurs pics toxiques pour mettre à mal l’endurance ennemie, et ensuite pouvoir faire valoir toute leur puissance physique. Leur réactivité est sans aucun doute l’un de leurs grands points forts, ainsi que leur résilience.
Les nidorinos ont la réputation d’avoir mauvais caractère. Ce n’est pas tant que ça qu’ils ont mauvais caractère, plutôt qu’ils sont impulsifs. Ils sont du genre à oublier de réfléchir lorsqu’ils sont pressés (et à être toujours pressés) et à vouloir faire les choses comme ils l’ont pensé sans plus y réfléchir. Notamment, ils ont un temps de réponse à la provocation absolument infinitésimal. Juste le temps de foncer et d’écraser le malheureux, en somme. Ils ont du poison dans leur corne, qui n’est pas mortel pour l’homme. Néanmoins il cause de grandes douleurs, et il faut donc y prendre garde. Ils s’en servent durant leurs temps de chasse. Ce sont des carnivores émérite. Mais en plus de chasser pour eux, ils chassent aussi pour les plus jeunes nidorans afin que ceux-ci ne meurent pas de faim. Ce sont de très bon compagnons pour des dresseurs avec un petit peu d’expérience. Ils sont vraiment très réactifs (certains peuvent l’être trop, on en conviendra), et ils se lient facilement d’affection. Ils peuvent aussi très vite se sentir trahis en contrepartie. Cela doit donc être une relation à double sens, et non pas une simple bête de combat. Ils ont une intelligence certaine lorsqu’ils prennent le temps de se poser et surtout de poser les bonnes questions.
| — # 034 | - NIDOKING.:
Ce pokémon est un NIDOKING. Ils sont l’évolution des nidorino, toujours venimeux, mais également proche du sol sur lequel ils évoluent. Ils sont à présent gigantesques, et bien plus grand qu’un être humain. Plus larges, aussi. Ils sont bipèdes, mais leurs pattes arrières sont presque toujours repliées, comme s’ils étaient accroupis, afin qu’ils puissent être toujours légèrement penchés vers l’avant. Derrière eux, ils ont une queue épaisse pour faire contrepoids. Mais il leur arrive aussi d’évoluer au sol avec leur pattes avant aussi, pour se donner une meilleure propulsion. Leurs avant-bras semblent tout désignés pour cela, tant ils sont plus épais que le reste. Leurs mains se terminent par trois doigts griffus ; et leur pieds, par un ongle unique. Leur corps est recouvert de larges plaques, à la manière d’un cuirassé, qui se chevauchent pour en protéger chaque parcelle. Néanmoins, elles leur laissent tout de même une très grande liberté de mouvement, ce qui est admirable avec une taille pareille ! Toutes ces plaques sont d’un violet très reconnaissable, sauf sur le ventre où elles sont grises. Sur leur dos, leur épine dorsale présente de dangereuses épines qui font parfois plusieurs dizaines de centimètres. Elles se prolongent jusque sur leur nuque et sur leur front. Elles se placent entre leurs deux oreilles, dont l’intérieur est turquoise, et qui sont mobile. Ils ont une tête qui semble prognathe, mais cela est dû à leur museau dans la continuité de leur crâne. Ils possèdent une mâchoire épaisse, et un grand nombre de dents pointues, dont deux canines inférieures apparentes.
Au combat, c’est tout leur corps qui est une arme en soi. Leur puissance n’est a priori pas à prouver. Qui plus est, ils sont très équilibrés dans leur capacités : s’ils sont relégués au fond du terrain, ils se contentent de faire agir leur force tellurique puis de revenir au contact car c’est cependant ce qu’ils préfèrent. Leur mania au combat est magistrale. Ce sont des pokémons rapides pour leur corpulence, qui peuvent aussi bondir, ce qu’il ne faut pas oublier. Les voir exécuter un double pied alors que l’on ne s’y attend pas, cela peut changer l’issue d’un combat ! Il vaut donc complètement se méfier de chaque fait ou geste des nidokings. Dans la mesure du possible, mieux vaut leur opposer soit des pokémons tout aussi cuirassés qu’eux, comme les foretress, ou bien des pokémons rapides qui n’ont pas besoin de monter au contact pour se battre. Cependant, comme tout leur corps est une arme en soi, même les faire tomber pourrait se retourner contre leur opposant : leur mégacornes pourraient inopinément venir arracher de la chair lorsqu’ils se retourneraient par exemple, ou bien faire valoir leur fonction de dards venin pour mettre l’adversaire en difficulté. Ils sont vraiment robustes, et il vaut mieux taper directement là où cela fait mal (le froid ou l’eau par exemple) plutôt que de tenter d’être stratégique contre eux.
Du fait de cette robustesse, les nidokings sont des pokémons réputés, et on les retrouve bien souvent dans les équipes des rangers. Leur polyvalence, entre force, technique et pertinence sert très bien la cause de ces sauveteurs. De plus, et on l’oublie trop souvent, ils ont une ouïe tout à fait étonnante, qui leur permet de repérer de nombreux pokémons, même en milieu inconnu. Leur tempérament est loin cependant de la réputation de grosses brutes qu’on leur taille. Ils peuvent être attentifs et doux si la situation le requiert. Un petit peu comme tout le monde, normalement. On les oppose plutôt aux nidoqueen en mettant ces dernières comme les représentantes d’une douceur maternelle, alors que les nidokings sont souvent bien plus réfléchis qu’elles. Pour autant, ils ne sont hélas pas des pokémons à proposer à n’importe qui. Le poison de leur corne tout d’abord implique d’avoir toujours une trousse de premiers secours à portée de main, et qu’elle comporte un protocole concernant les empoisonnements. Et mieux vaut avoir un centre hospitalier non loin, cela est toujours préférable. Mais c’est plutôt leur besoin d’espace qui en fait des pokémons à ne pas mettre entre toutes les mains. Ils ont besoin d’espace tout d’abord pour pouvoir se mouvoir : ce ne sont pas des pokémons d’appartement, de manière assez évidente.
| — # 035 | - MÉLOFÉE.:
Ce pokémon est un MÉLOFÉE. Il s'agit de fées ! Pas bien haut, une soixantaine de centimètres ; tout cela pour quelques huit kilos. Une boule rose comme du chewing-gum, des cornes marrons, des petites griffes et le plus souvent un sourire un peu niais sur les lèvres. Pas difficile à différencier des pierres qui les entourent bien souvent ! Grosso modo ce sont de bonnes poires roses souriantes avec des mini-griffes.
Au combat, gare ! Par on-ne-sait quelle veine magique qu'ils semblent posséder en eux-même, ils peuvent invoquer une aptitude quelconque qu'on ne leur aurait le plus souvent pas attribué. C'est leur pouvoir du hasard. Ainsi, lorsque vous les voyez entamer leur petite danse un peu simplette, prenez garde : ils pourraient vous envoyer une gerbe de flamme dans la figure ! Mis à part cette capacité, qui leur demande quand même un certain entraînement avant de pouvoir maîtriser, les mélofées ont parfois du mal au combat. Il faut dire que ce sont des petites choses vulnérables, même si l'on peut les fortifier. De ce fait, ces créatures se battront plutôt indirectement. Leurs différentes techniques de concentrations, pour augmenter leurs forces (qu'elles soient physiques ou non) pourront leur donner parfois l'avantage. Physiquement, ces petites bêtes torgnolent très facilement. On ne dirait pas comme ça, mais ses baffes peuvent faire mal. Des fois. Et puis c'est surtout qu'il lâche pas, des fois. Alors ça fait mal.
Les mélofées sont des êtres pleins de surprises, malgré leur air un peu bête qui pourrait conduire à le penser premièrement. Ils sont tout d'abord très rares. Pour en trouver, il faut s'accrocher, car ils n'ont pas tendance à se montrer d'eux-même. Ce sont de petites choses timides, et à juste titre. Nombreuses ont été les fois où certains ont tenté d'exploiter leurs pouvoirs. Car oui, les mélofées ont un pouvoir qui dépasse la force brute de certains pokémon ou que les pouvoirs des éléments d'autres. Initialement, ces petites boules sont des sélénites, ces gardiens mythologiques, habitant de la Lune. D'accord, à moins qu'ils aient décider de construire de leurs petites mains un super vaisseau contenant une bonne partie de leur population pour venir sur terre, cela semble plus légendaire que vrai. Mais tout de même. À présent, ils ont formé une communauté conséquente au sin même du mont Sélénite. Coïncidence ? À cette légende sont attribués leur pouvoir du hasard. De plus, qui a déjà côtoyé l'un des leur aura remarqué le calme qui semble régner autour d'eux. Lorsqu'on a réussi à leur prouver de ses bonnes intentions, les Mélofées se révèlent être de très bon médiateurs de disputes (j'en sais quelque chose). De plus, ils ne sont pas difficiles. D'un naturel calme, ils s’accommodent de n'importe quelle nourriture et de conditions de vie limitées.
Le mélofée de Sae : mon Sunny est tout mignon, c'est genre trop chou. Il a ces p'tites marques de rougissement et il demande toujours plein de trucs et il est curieux et gentil... Il prend toujours la défense des autres, ça oui ! Le problème, c'est qu'il a une grande vision des gens, et qu'il est persuadé de la gentillesse de tous. Ainsi, il est beaucoup trop naïf. Il goberait n'importe quel mensonge. C'est pour cela qu'il faut toujours que je fasse très attention à lui, histoire que personne ne l'entraîne dans des affaires pas cools pour lui.
| — # 036 | - MÉLODELFE.:
Ce pokémon est un MÉLODELFE. L'évolution des mélofées se fait de manière assez douce. Ils sont plus à taille humaine et ont moins leur côté petite balle rose, mais ils ont également le visage plus sage et tranquille. Ils sont moins courts sur pattes, et gagnent quelques griffes aux pieds. Leurs bras également sont plus longs, potelés, garnis de trois doigts à leur bout. Leurs oreilles sont plus longues, mais leur extrémité est toujours noire, avec la même houppette de poils entre les deux. Leurs queue est également plus volumineuse mais encore enroulée en spirale dans leur dos. Leurs ailes ont bien poussé. Cependant, ils restent incapables de voler.
Au combat, les mélodelfes préfèrent ménager leur énergie pour rester endurants le plus longtemps possible. Ils préfèrent donc jouer de leur voix enjôleuse pour bercer leurs ennemis, avant d'aller se risquer plus près à les torgnoler. Si jamais leur voix devait être inefficace, ils deviendraient aussi petits qu'un lilliputien pour ne pas se faire taper, et joueraient alors de leur métronome pour au hasard, finir le combat (ou non). Ils n'aiment pas particulièrement se battre, et en viennent à cette extrémité lorsqu'ils n'ont plus d'autre choix pour se protéger eux ou leurs proches.
En effets, ces pokémons timides et discrets se laissent difficilement approcher, alors de là à les défier en combat singulier ! Ils préfèrent vivre une vie recluse à se cacher dans les grottes dont l'entrée n'est pas trop visible aux étrangers. C'est dommage pour eux, leur lieu de prédilection, le mont sélénite, a été creusé pour faciliter le passage vers Azuria ; ils s'y cachent donc dans les tréfonds, ou au bout de passages hasardeux pour des individus n'ayant pas leur petite corpulence. Ils ont pour eux une très bonne ouïe, ce qui les aide à éviter tout étranger. Ils vivent en petits groupes qui tiennent plus à de la colonie. Toujours sensibles à l'influence de la lune, ils aiment bien sortir de nuit en admirer les rayons, tout particulièrement aux abords des lacs et de leurs calmes remous. Ils ont une démarche très légère : ils avancent par petits bonds légers, aidés de leurs ailes. À peu de choses près, il semblerait qu'ils puissent même se déplacer sur l'eau – pratique pour éviter quelqu'un qu'on ne voudrait voir ! Très farouches, ils sont cependant très doux et gratifient tous ceux qui ne les agressent pas d'un joli sourire apaisant.
| — # 037 | - GOUPIX.:
Ce pokémon est un GOUPIX. Tout orange, ce pokémon est aussi de feu. Très mignon, il en a fait fondre plus d'une. C'est un petit renardeau, à quatre pattes. Le poil de son ventre est blanc–crème, et marron au niveau de ses pattes. Sa queue se divise à la base en six, qui s'enroule à leur bout. La petite crinière s'enroule de la même manière sur son crâne. Son poil est extrêmement doux, parfois recherché pour cette fourrure. Des petites oreilles pointues surmontent une paire d'yeux monstrueusement attendrissants, qui ne laissent aucune aucune chance aux plus émotives. Son petit museau curieux renifle tout.
Au combat, ce pokémon n'use quasiment jamais de force physique, même si on peut l'y contraindre par l'entraînement. Son grand dada à lui reste quand même dans l'utilisation de ses techniques enflammées. De plus, pour pouvoir éviter toute confrontation directe, au corps-à-corps, il fait preuve d'une rapidité honorable. Certains d'ailleurs se font avoir : il ne paye pas de mine avec ses petites pattes ! Pour ce qui relève de ses capacités, il faut être très prudent. Il faut un entraînement certain pour les goupix, et pas trop d'empressement. Si vous tentez de le faire évoluer trop tôt, son panel d'attaque s'en trouvera restreint. Ce serait dommage, vu la pluralité des attaques qu'il peut apprendre ! Des attaques de proximité comme danseflamme ou rebondifeu aux attaques qui lui permettent de s'éloigner comme feu follet, il a beaucoup de possibilités. Qui plus est, il peut parfois être pluripotent avec des techniques comme l'onde folie, qui mettra en déroute ses adversaires. En attendant d'avoir plus de puissance, goupix se débrouille. Et il se débrouille très bien car ses techniques sont redoutables ! En plus, un rien les apeure : il devienne alors nerveux et font tout et n'importe quoi pour se tirer de la situation. Cela pourrait donner lieu à des brûlures un peu trop intempestives. Il faut donc y faire attention.
Apeurés par nature, donc. Pour cela, il faut être très patient avec ces petites bêtes. Si vous devez vous occuper d'un jeune spécimen, il faudra lui accorder beaucoup d'attention. On peut se baser pour cela sur son poil et la croissance de ses queues. Blanche à la naissance, elles croissent et se divisent s'il grandit dans de bonne condition, s'il se sent bien. Il demande aussi du calme. De cette affection dont il a besoin, du calme, il sera fréquent de voir un goupix réclamer des câlineries. En grandissant, il devient plus mature et plus indépendant. Néanmoins, il ne faut pas les perdre de vue, ils sont souvent maladroits. Mais ils restent de parfaits compagnons, idéaux pour les enfants, notamment les petites filles qui se feront un plaisir de les brosser. Pour ce qui est de leur entraînement, il vaut mieux ne pas les mettre à proximité de forêt. Pour le reste, lui faire travailler son esquive et la portée de sa flammèche pour qu'il puisse s'en tirer par lui-même contre des gros bourrins.
Le goupix de Sae : Mousy ! Il est vraiment très, très timide. Il s'entendait relativement bien avec le ponyta du gang. Très introverti, il n'ose pas répondre aux provocations des taquins du gang. Il faut donc que je m'en occupe très régulièrement, sans quoi il se tapit dans son coin et se fait oublier. Et ça n'est pas bon pour lui, je n'ai pas envie de le voir tomber dans la déprime. Il ne faut vraiment pas hésiter à prendre du temps vraiment uniquement pour son goupix, sans quoi il ne s'affirmera jamais. Pour le reste, c'est un chou adorable, un gros doudou, une grosse peluche.
| — # 038 | - FEUNARD.:
Ce pokémon est un FEUNARD. Les feunards sont l'évolution des goupix, et sont tout autant qu'eux des renards de feu. Ils sont seulement plus grands. Quadrupèdes, ils ont en fait beaucoup d'envergure et c'est ce qui leur donne cette impression de grandeur, aussi bien par la taille que par l'allure. Leur corps très fin et allongé est recouvert d'une fourrure couleur crème peu épaisse, mais très douce et très moelleuse. Autour de leur cou, à la manière des pyroli, un collier de fourrure les enserre. De même sur le haut de leur crâne, une touffe de poils vient se poser. Leurs oreilles en pointes sont plus fines qu'auparavant, et elles sont mobiles. Leurs yeux rougeâtres surmontent un museau fouineur. Enfin, leurs neuf queues, très épaisses, terminent élégamment leur corps. Elles sont peu indépendantes les unes des autres bien qu'ils puissent en faire légèrement remuer une plutôt que l'autre. Elles bougent au rythme de leurs pas.
Au combat, ce sont des pokémons d'une extrême rapidité. Ils préfèrent ainsi rester au loin en guise de défense, tant ils peuvent attaquer à distance de leurs lance-flammes. En effet, leurs petites pattes ne font guère mal à un adversaire. Ils restent donc à distance et esquivent les attaques qui arrivent avec d'amples mouvements de côté. Ils usent souvent de machinations en tout genres afin de prendre le contrôle de leurs ennemis grâce à leurs ondes folie. Leur danse de flammes rappelle leur grâce innée, et trouvera aussi bien sa place en combat qu'en concours. Ils pourront à la fois y être agiles, gracieux mais aussi féroces ou bien brutaux.
Vous l'aurez compris, les feunards sont des pokémons très appréciés pour leur grâce. Cependant, qui parviendra à élever une feunard se rendra bien vite compte qu'ils sont vraiment très caractériels. Il ne faut pas être leurré par leur allure calme. Ils sont calmes, de fait. Mais ils le sont comme le calme avant la tempête. Il faudra du temps pour acquérir leur confiance. Néanmoins, une fois que vous l'obtiendrez, ils deviendront très affectueux, et câlins avec cela. Pour autant, ils en deviennent possessifs, et ils n'aimeront pas partager leur dresseur. Ils sont très, très intelligents, mais sont aussi rancunier et mauvais. Ils seront très forts à pourrir la vie de leurs petits camarade s'ils en ressentent le besoin. Heureusement, ils préfère passer des heures à se prélasser en prenant des bains de soleil. Aujourd'hui, ils sont de plus en plus rares dans la nature, à l'état sauvage. Ils ont longtemps été vénérés à la manière des arcanins, ce qui a véhiculé pas mal d'idées pas toujours vraies. Ainsi, leur longévité, de fait notable, a été largement exagérée, allant jusqu'à dire qu'ils pouvaient vivre des millénaires. Lorsqu'ils vieillissent, d'ailleurs, leur fourrure fonce petit à petit, tirant dès lors plus vers le orange. Il est aussi dit que si l'on touche l'une de leurs queues, on risque la malédiction pour plus de mille ans. Cap ou pas cap ?
| — # 039 | - RONDOUDOU.:
Ce pokémon est un RONDOUDOU. Alors ça ce son de sacrées de boules de chewing-gum ! Et ce sont des fées ! Ils sont bien plus gros que ce que l'on imagine en règle générale, facilement une cinquantaine de centimètres ! Après, ce sont de grosses boules roses sur deux petites pieds. Ils ont également deux petits bras, et c'est là le pire pour eux : ils ne peuvent pas joindre les deux mains ! Comme des pauvres ptyranidurs ! Tout leur visage/corps est mangée par leurs gigantesques yeux bleus. Deux oreilles triangulaires couronnent leur crâne. Ils ont la fourrure rase, sauf entre les oreilles : ils ont une longue et fluffy houpette, qui est d'ailleurs l'un de leurs signes distinctifs.
Au combat, et pour tout le reste en fait, ce sont des pokémons assez inégaux, aux performances assez bizarres parfois. Ils ont une endurance complètement crasse et insupportable. Surtout qu'ils n'hésitent pas à prendre du repos en plein combat. Cela ne les empêche pas de prendre complètement cher au moindre coup qu'on leur porte, car ils ne sont pas résistants. Ils ont juste une haute tolérance à la douleur. En plus, qu'ils fichent des torgnoles, qu'ils tentent des plaquages et même leurs roulades couplées à une boul'armures, ça ne fait jamais vraiment mal. Il est donc délicat de les envoyer au terrain. Heureusement, ils ont leur voix enjôleuse pour eux. Ils peuvent tout à fait s'en sortir en endormant de leurs berceuses les ennemis puis en leur tapant dessus. Ils sont donc forcément réveillés, mais à coups de torgnoles cela va les user, à force. Les rythmes différentiels ne sont jamais bon. Ils sont donc le plus souvent en support dans d'autres combats en groupe. Par ailleurs, quand ils chantent en canon, cela amplifie leur voix comme s'ils chantaient dans un mégaphone.
C'est d'ailleurs pour cela qu'ils ont quasiment toujours un micro avec eux. Quand ils le gagnent, dans leur jeune âge, c'est un petit peu leur rite de passage, célébré par le groupe avec lequel ils vivent. Ils peuvent chanter très longtemps : comme les azumarills, leur corps est grandement occupé par leurs poumons, qui sont très importants. Attention néanmoins : les rondoudous ont une immense maîtrise de leur cordes vocales. Ils peuvent moduler leurs longueurs d'ondes de manière à ce que leur voix endorme, ou non. C'est donc un choix de leur part, ou alors très rarement un manque de maîtrise. Et d'ailleurs, si leur chant paraît parfois si particulier, c'est juste qu'ils ont un rapport esthétique, au sein de leur espèce, différent du nôtr. pour autant, certains sont assez reconnus au niveau du showbusiness, mais ils restent une minorité. Pour autant, de ce que j'en ai vu, ils ont l'air d'être stigmatisés par certains autres pokémons, sauvages ou non en raison de leur chant (et avouons-le, de leur taille). Il faut savoir que les rondoudous sont des pokémons d'un incroyable loyauté, si l'on ne se fout pas d'eux. S'ils ne se sentent pas accepté dans un groupe, ou même par des individus lambdas, ils chercheront par tous les moyens à leur mettre des bâtons dans les roues, c'est dire comme ils sont battants ! Ils sont parfois hypocrites, il faut bien le reconnaître, mais c'est quasiment pour aller à la pêche aux compliments, aidé de leur joli sourire. Par contre, si vous voulez vous en débarrasser, tentez la méthode bowling, ça devrait les écarter pour un moment !
| — # 040 | - GRODOUDOU.:
Ce pokémon est un GRODOUDOU. Tout comme sa pré-évolution rondoudou, grodoudou est un pokémon tout à fait normal, quoique féérique. De celui-ci, il a gardé la couleur rose bonbon. Mais pour augmenter encore un peu le côté pâtissier, il a gagné une houppette chantilly-style sur le haut de son crâne. Mais ne soyons pas médisante : grodoudou a changé depuis son évolution. Plus grand et moins rond, il est de corps un peu plus équilibré. Plus ovoïde en fait. Leurs yeux sont tout aussi grands, mais ils ne mangent plus tout entier leur corps. Leurs oreilles se sont grandement allongée : il doit mieux entendre qu'avant, et il y a vraiment un parallèle à faire entre rondoudou/marill et grodoudou/azumarill ! Leur ventre a pris une teinte rosée mais très très pâlotte. Toutefois, il semble moins... Dense ? Que rondoudou. Il doit sans doute mieux rebondir. J'essayerai pour vous.
Au combat, les grodoudous sont bien plus « posés » que leurs cadets rondoudous, si l'on peut dire cela comme ça. Ils ne se battent plus trop avec leur chant, à part quelques berceuses par-ci ou par-là s'ils sont en grande difficulté. Comme ils ont encore gagné en endurance en évoluant, sans rester très costauds, ils se parent d'une boul'armure pour éviter de se briser tous les os lorsqu'ils monteront au contact. Le type de combat des grodoudous, après cela, se résume en deux mots. D'une part, les entraves qu'ils imposent aux mouvements adverses, puis les câlineries qui sont bien plus violentes que ce que l'on pourrait croire. Il faut donc leur opposer des pokémons assez prestes et prompts à l'esquive, qui puissent se jouer de ce manque de mobilité.
Les grodoudous sont très souvent représentés sous la forme de peluches : ils ont la forme et la taille optimale pour faire des gros câlins. En plus, malgré son côté peu visible, leur fourrure est très très douce, comme du pilou-pilou de luxe. Ils sont très affectueux et très doux. Cela les amène parfois aux côtés des infirmières, pour prodiguer des soins à des personnes en manque d'attention. Ils ont parfois l'air un petit peu ahuri, mais c'est du fait de leurs grands yeux, et cela n'enlève rien de leur gentillesse. Ils sont en revanche toujours des battants, et il ne faut pas croire qu'ils ne se mettront jamais en colère, ce serait une sacrée erreur ! Les grodoudous ont du caractère, ils ont simplement le bon sens de l'utiliser comme bon leur semble. Ils vont, par exemple, moins balancer leur joli sourire pour aller à la pêche aux compliments. Ce sont ainsi de bons leaders, prêt à diriger des troupes qui ne se seraient sans doute pas attendues à se retrouver sous l'égide d'une peluche. En cas de danger ils inspirent beaucoup d'air et gonflent comme des baudruches sous hélium. Leur corps est suffisamment élastique pour supporter la pression interne.
| — # 041 | - NOSFERAPTI.:
Ce pokémon est un NOSFERAPTI. Ces pokémons volants sont des créatures venimeuses. Elles ne sont pourtant pas bien grosses. Ce sont seulement leurs ailes qui, une fois déployées, leur donne un petit peu plus d'envergure. Tout leur corps est d'un bleu nuit profond, sauf l'intérieur de leurs ailes, qui lui est violet. Ils sont composé d'un abdomen en forme de patate (un petit peu), dont s'échappent deux longues tiges, qui leur forment un simulacre de pattes. Leurs ailes sont portées par une armature osseuse légère, pour qu'ils n'aient pas trop de mal à s'envoler. Elles sont divisées chacune en deux toiles, par une séparation osseuse plus fine encore. Ils possèdent de plus de grandes oreilles, à l'intérieur violet, dressées sur leur crâne. C'est là un atout majeur de leur personne, car elles reçoivent des ultrasons. Et comme ils n'ont pas d'yeux, c'est leur seule manière de se repérer dans l'espace. Ils envoient des ultrasons par leur bouche, dont les petites canines ne sont pas sans rappeler une certaine créature.
Au combat, les nosferaptis n'ont à la base pas grand chose pour eux, à savoir qu'ils sont assez faibles. Cependant, ils arrivent particulièrement bien à tirer leur épingle du jeu. Lorsqu'ils arrivent à cours d'énergie ou qu'ils ont pris un coup, il leur suffit d'atteindre leur adversaire pour le mordre, pour vampiriser leur propre force vitale. Pour les atteindre comme pour éviter de l'être, les nosferapti usent et abusent des ultrasons en combat, qui répétés rendent complètement fou ceux qui y sont soumis. Il faut enfin qu'ils jouent le temps : plus l'ennemi use de son endurance, plus ils ont de chance d'en venir à bout. Car leur manière de voler dans les plumes de l'ennemi, et de battre rapidement de leurs cru-ailes leur permet d'être très souvent imprévisibles et hors d'atteinte. Je ne parle même pas de leurs assauts de groupes, qui en ont mis plus d'un sur les rotules.
Le vampire des grottes ! Qui ne s'est jamais fait embêter par l'une de ces #çde(@èç°à de gentilles petites bestioles bleues ? Elles hantent littéralement tous les lieux sombres comme les grottes où les caves. Si vous vous dirigez vers l'un de ces lieux, munissez vous d'une source de lumière et d'un ami électrique pour les virer. Elles sont très vives et volettent dans tous les sens, vous volant dans les plumes sans qu'on puisse vraiment échapper à leur horde. Attention aussi à leur morsure : elle est empoisonnée ! Pour autant, s'ils chargent ainsi en horde, et toujours d'un air très fouillis, c'est parce qu'ils n'y voient rien et qu'ils sont quasiment tous très maladroits. Surtout, lorsqu'on les dérange ainsi dans des grottes, c'est sans doute qu'ils y étaient pour se reposer, et ils sont alors nombreux. Le capharnaüm des cris les désoriente, et les empêche de voler sans se cogner contre à peu près tout. C'est à noter d'ailleurs si vous souhaitez adopter un nosferapti : il ne faut pas mettre de musique trop forte, ni même faire trop de bruit, car cela altère grandement leur perception de l'espace. Mais à l'inverse, dans un silence parfait, ils savent extrêmement bien se repérer sans l'être. De ce fait, ils sont considérés comme faisant partie des pokémons parfaits pour l'infiltration — ce que je réprouve, sauf dans les jeux vidéos. Ce sont des pokémons majoritairement nocturnes, car leur peau n'est pas adaptée à la réception des rayons du soleil, qui les brûlent très rapidement.
| — # 042 | - NOSFERALTO.:
Ce pokémon est un NOSFERALTO. L'évolution de nosferapti, vous croyez ? En gros, nosferalto c'est la v.2 de nosferapti. Plus grandes ailes pour voler plus longtemps et plus vite, plus grande langue (nan mais beurk quoi), plus grands crocs pour mieux vous sucer (le sang), plus grands yeux (oui bon pas dur, avant ils n'en avaient pas), plus de venin. Ils volent plus vite, ils font plus mal. Prenez toujours plus de tasers pour les faire fuir ! Ils ont aussi gagné deux grandes pattes ridicules, tout en longueurs. Mais au moins à présent ils peuvent se tenir debout sur les branches, et n'en sont plus réduit au sempiternel cochon pendu ! Leurs yeux sont fin et bridés, et ne leur servent que lorsqu'ils sont statiques et à courte distance. Le reste de leur localisation se fait toujours à l'aide de leurs ultrason et de leur sonar intégré dans le cerveau. Ainsi, leurs oreilles ne servent toujours finalement que peu. Enfin, il ne faut pas oublier que ce sont les pokémons à la bouche bloquée. Le maxillaire inférieur à jamais baissé. Un peu de compassion, que diable !
Au combat, les nosferaltos sont les rois de l'illusion. Entre leurs ondes folies et leurs ultrasons, ils vous en feront voir de toutes les pas mûres ! C'est leur jeu favori, parce qu'ainsi ils peuvent notamment faire se retourner leurs adversaires les uns contre les autres. C'est toujours très pratique. Diviser pour mieux régner, cette vieille méthode. Ils sont extrêmement rapides, et ils battent des ailes volontairement très vite pour mieux déranger la vision de l'ennemi. Ce sont des attaquants-nés, et ils profitent de leur vitesse pour en mettre plein la vue, avant d'être eux-même écartés du combat. En gros, si vous parvenez à les ralentir, vous pouvez tout à fait avoir l'avantage. Le tout sera d'éviter leurs météores qui peuvent toucher un peu tout le monde sans distinction d'âge, de sexe, ou de race. Mais leur plus grande réussite, c'est leur alliage d'attaques aériennes comme tranch'air pouvoir mieux vous empoisonner grâce à leur crochet venin après. On ne change pas une technique qui gagne !
Les nosferaltos ont longtemps été chassés non pas pour être mangés (leur viande est bien trop filandreuse pour être appréciée), mais parce qu'ils sont des suceurs de sang et que personne n'aime cela. Sachez, si vous avez un nosferalto, qu'ils ne boivent le sang que frais, jamais sur des pokémons morts. Ils en boivent entre un et trois litres par jour. Et ouais, ils ne mangent que cela, alors il faut bien que ça envoie du lourd ! Ils sont à présent des espèces protégées (ça vous en bouche un coin, hein ?), et parquées dans les grottes. Pas de souci pour eux : ce sont leur habitat naturel. On les y retient simplement, afin de réguler leur chasse. De toute manière, ils évitent toujours de tuer leurs victimes. Les nosferaltos sont des pokémons intelligents, et qui vivent selon ce que l'on pourrait appeler un mode de développement durable : s'ils tuent trop, ils n'auront plus de quoi se nourrir. Ils préservent la régénération de leur stock de nourriture. Hélas, ils boivent parfois plus qu'il ne leur est nécessaire, et ils se retrouvent comme des cons, trop gros, à ne plus pouvoir voler. Ce sont des chasseurs hors pairs, et qui vivent, comme vous vous en doutez, uniquement de nuit. Celui de Koga est particulièrement remarquable pour ses capacités de détection, un vrai radar sur pattes, qui est passé maître dans l'art de vous matérialiser ce qu'il voit grâce à un léger ultrason dirigé. Mais sans doute connaissez-vous mieux le nosferalto célèbre, mascotte de la fameuse publicité de bonbons contre la toux sèche : "un fervèch, et fini les muqueuses sèches !". Vu que nosferalto a toujours la bouche ouverte, tout ça... Il est-y pas trop mignon, avec son écharpe, dans la pub ?
| — # 043 | - MYSTHERBE.:
Ce pokémon est un MYSTHERBE. Trouvable la plupart du temps dans les forêts, ou n'importe où il y a de la terre, cette petite plante empoisonnée est parfois dure à remarquer. Cela dit, ça n'est pas une raison pour leur marcher dessus, hein ! Rarement très haut, ce sont en fait des petites boules bleues, tirant vers le noir, qui ont des pattes. Le monde des pkmns est bien étrange hein ! Il faudra vous lever de bonne heure pour en trouver un autre comme mystherbe. La petite chose ne possède pas de bras ou pattes avant, selon le point de vue, ce qui lui pose parfois quelques problèmes d'équilibre. Non, le mystherbe que vous avez en face de vous en ce moment même n'est pas bourré, s'il titube c'est sans doute qu'il vient de sortir de son trou et qu'il n'arrive pas à se rétablir complètement. Comme il n'a que deux pattes, il est donc tout logiquement un bipède. Sa peau est rugueuse, épaisse, un peu comme celle d'une patate ou d'une quelconque autre tubercule. Deux tous petits orbes rouges sombres ornent son visage : attention, pkmn nyctalope ! Enfin, surplombant magistralement cette petite silhouette un peu trop ronde, une touffe d'herbe hirsute lui fait office de cheveux, crinière, ou n'importe quoi. Sa peau sombre alliée à cette herbe lui permettent de ne pas se faire voir lorsqu'il sort à l'air libre, on le confond bien souvent avec une touffe d'herbe qui marche. Ces brins d'herbe cachent des spores à leur base, qui dès qu'on les touche libère des poudres toxiques.
Au combat, mystherbe est typiquement un pokémon végétal. Du fait de sa petite taille et de son poids-plume, il ne peut pas vraiment compter sur sa force physique. Et puis essayez un peu de donner des coups de poings sans bras, vous, on en reparlera ! Pourtant il ne s'en tire pas trop mal : il use de toutes les attaques à distance possibles qu'elles soient offensives ou défensives. La spécialité des mystherbes est dans l'alliance de ces deux facultés : les attaques comme méga-sangsue qui draine l'énergie de l'ennemie et qu'il récupère en partie tout de suite après. Il use aussi grandement de poudre en tout genre pour mettre en déroute ses ennemis, et si c'est nécessaire, il en vient à sortir le corrosif. Pour sa condition, mystherbe s'en tire donc plutôt bien, et saura se défendre si c'est nécessaire. De plus, avec un entraînement adéquat, il pourra évoluer plutôt rapidement en une créature plus puissante et plus apte.
Hors combat, les mystherbes sont des petits êtres qui savent tout à fait ce qu'ils veulent. Et ce qu'ils veulent, le plus souvent c'est qu'on leur foute la paix. Combien de fois n'a-t-on pas entendu des hurlement hauts-perchés de mystherbe parce qu'une pauvre jardinière venait de le désherber par la touffe d'herbe ? En plus, s'ils ne sont pas content, il leur arrive de mordre, et croyez-moi leurs petites canines ne sont pas les plus inoffensives. Si on le retrouve le plus souvent dans les forêts, il est aussi possible de voir une colonie de ces petites choses se balader dans les jardins. Ils passent le plus clair de leur temps la tête et pattes sous terre, laissant juste s'échapper leur touffe d'herbe à l'air libre. Ainsi, en journée, il capte par leurs feuilles la lumière du jour qu'ils synthétisent en énergie, et asprie aussi des nutriments directement de la terre, comme toute racine qui se respecte. Si vous voulez en voir gambader gaiement, il vaut mieux aller les épier de nuits, où ils s'en vont, gaiement donc, planter de leurs spores un peu partout, ou juste demander des nouvelles de la femme du voisin. Ce sont des pokémons qui s'adaptent très bien à la vie en communauté, même s'il n'est pas rare qu'ils restent renfermés sur eux-même. Pas besoin de nourriture pour eux, sauf si l'on se trouve en milieu rocheux ou aride. En gros, prévoyez-leur de la bouffe si vous allez dans un endroit où il n'y a pas de terre (nan mais quelle idée). Pour cela comme pour le reste, ils sont plutôt des êtres indépendants.
La mystherbe de Sae : je ne sais pas s'il convient vraiment de mentionner Extase, elle n'est pas vraiment un exemple à suivre. Ma p'tiote mystherbe a une forte tendance disons à... Et bien, à sniffer sa poudre, à faire des spaces cakes de baies hallucinogènes et à marcher dans tous les sens en expliquant que les baggiguane c'est cool. Elle est la plupart du temps shootée en fait. Je ne sais pas si c'est le cas de tous, tiens, si vous pouvez me le dire... Pour le reste, elle est bonne vivante, et elle mixe bien aux platines. Quand elle est sous substance, elle est bonne vivante. Pour le reste, elle dort.
| — # 044 | - ORTIDE.:
Ce pokémon est un ORTIDE. Evolution des mystherbes, les ortides restent des plante empoisonnée comme l'on peut s'y attendre. Ils sont grands à présent pour vous arriver jusqu'à la taille. Ou bien jusqu'au nombril si vous êtes tout petit. Leur corps sphérique, toujours bleu nuit, est bien plus gros à ce jour. Bon, bref, ils ont grandi quoi ! Par contre, quelque chose de carrément gé-nial, c'est qu'ils gagnent des bras ! Hallelujah ! Je sais pas s'ils ont des méristèmes de chair à la manière de leur partie végétale, mais en tout cas, cela s'est enfin développé. Ils peuvent manger avec des couverts, et plus dans des gamelles ! Leurs feuilles sur leur tête sont devenues des genres de champignons à spores, avec des sépales indépendantes oranges. Ils ont bien souvent la bave aux lèvres, aspect caractéristique de ces pokémons. Ce qui n'est pas franchement glorieux, vous en conviendrez.
Au combat, les ortides sont des pokémons tout à fait capables. Ils ont une très bonne capacité à lancer l'offensive directement de loin. Ils utilisent pour cela leurs spores qui peuvent endormir, immobiliser, faire vomir, et ce genre d'autres joyeusetés à l'égard de l'adversaires. Ils ont beau être lents, leurs techniques restent très efficaces dès lors qu'ils peuvent atteindre adversaire. Ils ont un don naturel à la production en grandes quantités d'acide, dont ils inondent tous les ennemis qui ne peuvent plus bouger. Cela peut faire de grave dégâts, surtout sur les pokémons les plus jeunes. Ils sont aussi capables d'attaquer de manière végétales, mais leurs sangsues comme leurs tempêtes florales seront toujours plus efficaces au soleil. Sans ce dernier, ils préfèrent recourir à leurs techniques empoisonnées.
Je vais le préciser en premier, mais vous n'avez sans doute pas eu besoin de moins pour vous en rendre compte. Les ortides sentent. Ils dégagent une odeur de ouf. Que ce soit dans le bon ou dans le mauvais, ils sentent toujours très fort, et de manière très entêtante. S'ils ont peur, ou qu'ils se sentent en danger, ou bien qu'ils détestent leur interlocuteur, autant dire qu'ils sentent mauvais. Mais il ne s'agit pas là d'une réaction volontaire, pour faire chier le monde (notamment dans le dernier cas). C'est une réaction réflexe de défense par leur organisme. Néanmoins, autant dire qu'ils deviennent tout de suite l'un des cavaliers de l'apocalypse. Pestilence ou pourriture ou bébé cadavre, vous pourrez l'appeler par le surnom affectueux que vous désirez. Sinon, s'ils se sentent bien, tranquille et tout, ils sentent bon une odeur de fleur et de bois musqué. Bon, il faut aimer et ça continue de vous prendre au nez, mais c'est déjà moins nauséabond. Par contre, en ce qui concerne leur bave, on entend souvent dire qu'elle est comestible. Alors là, j'ai testé pour vous : c'est pas trop trop bon. Du tout. Carrément pas. C'est à la fois sucré et amer. Mais du coup le sucre on s'en fout vu que c'est aussi amer. C'est dégueu quoi. Mais ça fera du bon miel pour le petit déjeuner des miamiasmes. Ou bien de la colle à bois, car elle adhère très très fort. Insectivores, ils se servent de leur bave-sève pour appâter leur nourriture. Ceux ayant la plus forte concentration de sève, les "plus puissants" peuvent même juste rester immobiles et c'est limite si leur nourriture en insectes ne grimpe pas le long de leur corps pour venir se loger dans la source de ce miel, à savoir leur bouche. Bon, c'est pratique mais ça doit être carrément désagréable. Même si oui, c'est d'autant plus pratique pour eux qu'ils ont toujours les yeux qui papillonnent, comme des éternels mononucléosés de la vie. Leurs feuilles piquent et filent des boutons, mais on peut en faire une bonne soupe. De mémé. De l'hiver.
L'ortide de Sae : n'est pas du tout mononucléosée de la vie. Bien au contraire. Elle n'a pas quitté à l'évolution son côté wolalalalalalalalalalalallaa-c'est--trop-ouf-ce-qui-m'arrive-ça-touuuuuuuuuuuuuuuuuuuuurne-c'est-disco.
| — # 046 | - PARAS.:
Ce pokémon est un PARAS. Ces petits insectes sont également composés de végétaux, comme en témoigne leur garniture, si l'on peut dire. Leur petit corps est constitué de plaques de chitine oranges, qui les recouvrent de la tête au bout des pattes. Ils se tiennent sur six pattes. Les quatre postérieure sont dotées de deux articulations, et sont celles qui leur servent principalement à se déplacer. Les deux pattes antérieures sont bien plus épaisses, et ressembleraient presque à des pinces si elles pouvaient se fendre en deux. Elles se terminent par un petit crochet qui s'apparente à une griffe, et qui leur sert à s'accrocher ou bien à prendre des petits objets. Sur leur tête, ils ont cinq points dont l'utilité reste encore à déterminer, juste entre leurs deux yeux globuleux, qui semblent avaler votre âme lorsqu'ils vous regardent en face. En-dessous de ceux-ci se trouve leur bouche, ouverture qui ne peut jamais totalement se fermée. De part et d'autres de cette bouche, ils ont six mandibules qui ont pour rôle d'amener la nourriture vers leur bouche en moins de temps qu'il ne le faut pour dire « simularbre ». Enfin, sur leur dos sont leurs célèbres champignons. Ils sont au nombre de deux, placés en vis-à-vis. Ce sont le plus souvent des champignons à la tête rouge ou rose, tachetés de jaune ou d'orange.
Au combat, les paras sont étonnement lents. Sans doute que c'est encore leur champignon qui leur entrave leurs mouvements. Ce n'est hélas pas bon pour eux, vu comme ils peuvent être sensibles aux flammes et aux prédateurs aériens, qui ne sont connus ni l'un ni l'autre pour être faciles à éviter. Ils ne sont pas vraiment puissants, mais ils sont vaguement plus portés sur l'attaque, car ils savent que pour eux, c'est la meilleure des défenses, dans la mesure où ils n'ont rien à perdre. De toute manière, dès qu'un ennemi les touche, ils posent des spores qui paralysent l'ennemi, voire l'empoisonnent dans la mesure où ce sont des poudres toxiques. Ils profitent de cette immobilisation pour taillader dans le vif à l'aide de leurs griffes et voler la vie de leurs ennemis pour eux-mêmes.
Je ne vais pas vous le cacher, contrairement à d'autres, les paras, c'est pas, mais alors pas du tout shônen. Les champignons qu'ils ont sur leur dos sont des parasites qui se nourrissent directement à la source, c'est-à-dire chez les paras. Pour ce faire, ils pompent dans leurs propres nutriments. De ce fait, les paras ont tendance à manger pour deux pour rester en bonne santé le plus longtemps possible. Ils se nourrissent de petites racines qu'ils déterrent avec leurs pattes avant. Cependant, toute leur vie est contradictoire, parce que leur champignon se développe donc au même rythme que leur rythme de repas. S'ils mangent juste la quantité dont ils ont théoriquement besoin, tout est absorbé par les champignons et ils n'ont plus la force de lutter contre l'emprise de ceux-ci. S'ils mangent pour deux, ils apportent des nutriments aux champignons tout en pouvant continuer leur vie ; et les champignons se développent également. Dans tous les cas, ces champignons ne veulent pas rendre l'antenne. Certains paras tentent de s'arracher les champignons de leur dos en se frottant contre des rochers, ou bien des falaises, mais peu y arrivent, car c'est extrêmement douloureux, et qu'ils sont bien engrainés — pas shônen, vous étiez prévenus. De manière contradictoire et cynique, certaines sociétés pensent que la poudre que l'on récupère après avoir séché et broyé leurs champignons permet de rallonger l'espérance de vie. Si c'est pas triste. Pour les dresseur, c'est un petit peu compliqué s'ils veulent voir leur pokémon évoluer. Disons qu'il ne faut surtout ne pas s'y attacher de trop près...
| — # 047 | - PARASECT.:
Ce pokémon est un PARASECT. Ces gros champignons sont l'évolution des insectes végétaux que sont les paras. Cependant, avec leur mètre de haut, autant dire qu'ils sont beaucoup plus gros ! Ils font de sacrées belles bêtes de concours. Tout comme les paras, leur corps correspond à celui d'un gros insecte orange. Ils possèdent les six pattes caractéristiques, oranges toujours, articulées en deux endroits. Cela leur rend certains ascensions de cailloux plus facile, ainsi que la préhension des troncs d'arbres. Cela leur donne également une démarche qui paraît plus rapide qu'elle ne l'est réellement. Leur deux pattes avant sont armées de pinces, qui rappellent de loin par la forme et la couleur celles des krabboss. Mais le gros de leur corps visible est surtout composé d'un énorme champignon. Cela n'est pas sans rappeler, bien évidemment, les deux petits champignons également rouges à pois jaunes qui ornaient le dos des paras. Ceux-ci se sont développé, ont grossi, et le plus fort des deux a intégré l'autre. Le champignon pour lui tout seul est extrêmement lourd, et ne pourrait pas se mouvoir sans l'aide des six pattes sous lui. Seul trace de visage, deux yeux blancs, globuleux, vides juste sous le champignon. Et à l'intérieur du corps de l'insecte, nul organe : juste de la chair végétale, celle du champignon.
Au combat, ce sont des pokémons à double tranchant. En effet, les blessures sur leurs corps sont considérées par le pokémons comme secondaires par l'esprit végétal du champignon, comparées à celles faites directement sur ce dernier. Il y a donc deux possibilités pour tenter de venir à bout de ce pokémon. D'une part l'on peut tenter de s'attaquer directement au champignon. Les dégâts occasionnés feront très mal et le pokémon sera plus vite battu, mais l'on s'expose également à une contre-attaque très hargneuse. De plus, il faut faire attention au niveau du contact, car ces pokémons usent beaucoup de spores et leur contact est toxique. D'autre part, on peut s'attaquer à l'insecte, avec moins de représailles immédiate, mais cela prend un certain temps d'en venir à bout. Ils sont en outre très résistants aux attaques venues du sol, donc il s'agira vraiment de d'attaquer frontalement les six pattes. Les flammes sont la meilleure option pour les attaques sur les pattes, tandis que les frappes aériennes sont à privilégier pour le champignon. Attention en outre à ne pas être touchés par leurs pinces, dont ils se servent comme de giga-sangsue pour vampiriser l'énergie de l'adversaire, comme ils le font avec le corps de leur hôte.
Hélas en effet, le paras qu'il y avait auparavant n'est plus. L'évolution en parasect a lieu lorsque le champignon a totalement envahi le corps de l'insecte. La conscience de l'insecte disparaît également, supplantée par le champignon qui l'a vampirisé et a pris sa place. Certains disent que les parasectes sont l'une des inspirations pour les claqueurs de the last of us. Pour cette raison, beaucoup de dresseurs vivent mal une évolution qu'ils n'avaient pas prévue de leur pokémon, ou du moins dont ils n'avaient pas prévu les conséquences. Le parasect est donc en fait un champignon, et non un insecte. C'est pour cette raison qu'il se défend beaucoup plus des agressions à l'encontre du champignon sur son dos que si l'on attaque ses pattes. Néanmoins celles-ci sont quand même défendues, bien qu'à moindre mesure. Ils vivent en groupes dans des arbres qu'ils vampirisent totalement, à l'instar de leur hôte. Dès que l'arbre est mort, ils se hâtent vers l'arbre suivant. "Malheureusement", ils ne peuvent pas en faire de même pour leur corps comme le font les crabicoques, et c'est pour cette raison qu'ils le défendent tout de même. De plus, leurs pinces leur servent aussi à briser les carapaces des quelques insectes qu'ils consomment. Leur champignon est réputé pour avoir des propriétés hallucinogènes, mais il est extrêmement dur de s'en procurer car, outre leur hargne lorsqu'ils se défendent, leur champignon est très lourd et difficile à débité. Ils ont également le contact toxique, ce qui oblige le port de gant lorsque l'on veut s'en occuper.
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| | | | Sakae Kurami
C-GEAR Inscrit le : 23/08/2013 Messages : 14282
Région : Hoenn, Kalos.
| — # 048 | - MIMITOSS.:
Ce pokémon est un MIMITOSS. Ce gros insecte a l'air d'une grosse peluche. En effet, il est tout rond et a une espèce de fourrure très développée. Entièrement violette, comme son poison, elle s'assombrit sous le couvert des arbres, ce qui lui permet de parfois passer inaperçu. Totalement bipèdes, les mimitoss possèdent néanmoins deux petites pattes antérieures, mais qui sont atrophiées. Ce sont des petites pinces à trois doigts, munies de toutes petites griffes. Cela suffit pour qu'ils puissent se nourrir des baies qui composent leur alimentation. Sur son visage, deux grands yeux rouges – violets à facettes, qui lui permettent de voir dans différentes directions en même temps. De plus, deux antennes s'élèvent au-dessus de sa tête. Avec ses yeux si spéciaux, elles fonctionnent comme des radars. De la sorte, même dans la nuit la plus noire, les mimitoss peuvent discerner ce qui se passe sous ses yeux.
Au combat, mimitoss compte sur la confusion de ses ennemis. Il attaque aussi bien avec des techniques psychiques qu'il peut très bien maîtriser si on lui accorde un entraînement approprié, que des techniques de confusion, d'empoisonnement, de paralysie... Il fera tout pour faire perdre pied à son ennemi. En effet, il n'est pas très résistant et ça n'est pas compliqué de le bousculer un peu. Il se désoriente assez vite : de fait il ne faut pas hésiter à commencer par là plutôt que par le physique. Vous n'emporterez que plus vite la victoire ! Son avantage est tout de même sa précision. Avec l'avantage de sa vue, il est rare de le voir échouer.
Les mimitoss, hors combat, son des êtres attendrissants. Ils sont plutôt calmes, attentifs et câlins. Lorsqu'ils sont joyeux, cela se voit immédiatement : il sautille de partout et rebondissent de-ci de-là. Son cri peut paraître strident, mais même s'il est aigu, les mimitoss ne crient que très rarement ; leur voix est plutôt posée, à un bas volume, ce qui rend possible le fait de l'apprécier. Ils se débrouillent très bien de nuit, mais il faut quand même faire attention : ils sont attirés comme des papinox par la lumière. D'ailleurs la nuit, ils dorment ans les arbres, et c'est amusant de les voir logés entre les branches comme des petites sphères rondouillardes mignonnes. Enfin, il faut quand même faire attention avec les mimitoss, surtout lorsqu'ils jouent à proximité d'enfants en bas âge. Il arrive que lorsqu'ils s'oublient, à jouer et à sautiller, il se mettent à libérer les spores toxiques que leur fourrure abrite à l'âge adulte. Il est donc important d'apprendre à sa petite boule de poil à être « propre » en quelques sortes, pour qu'il n'arrive pas de malheur.
| — # 050 | - TAUPIQUEUR.:
Ce pokémon est un TAUPIQUEUR. Ces tous petits pokémons terrestres sont les seuls à rivaliser avec les statitiks en terme de taille. Ils ne dépassent jamais le sol de plus d'une vingtaine de centimètres. Seule leur tête dépasse (car l'on suppose qu'ils ont un corps rarement aperçu qui ne sort pas de terre). Ils sont comme des plots qui dépassent du sol. Ils sont dotés d'une peau dure, mais pas lisse comme elle souvent représentée. Elle est plutôt rugueuse et pleine d'aspérités, malgré sa finesse. Ils présentent deux petits yeux noirs. Pour autant, les taupiqueurs n'ont qu'une vue très très faible. Leur nez, rose et rond, les rends facilement reconnaissables.
Au combat, les taupiqueurs sont des pokémons très rapides, qui peuvent sans mal étonner leurs ennemis en surgissant du sol sans crier gare. Cependant, leur faculté à se dissimuler sous terre est bien leur plus grand avantage dans la vie, car ils sont des pokémons faiblards. C'est à peine s'ils peuvent se faire bousculer sans vaciller, c'est pour dire ! Ils se dépêchent toujours de jeter du sable aux yeux de leurs ennemis pour amoindrir leur champ de vision. Ils tentent ensuite de donner de l'ampleur aux mouvements de terrain qu'ils déclenchent, car ils ne peuvent réellement donner de coups pour se défendre.
Les taupiqueurs vivent en colonies étendues. Elles creusent des tunnels et galeries souterraines arachnéennes, qui peuvent s'étendre sur des centaines de mètres ! De ce fait, ils sont bien connus des architectes, souvent spécialistes malgré eux de ces petits pokémons. Ils doivent en connaître les galeries et leur mode de fonctionnement avant de commencer à construire ici ou là. Si l'on construit une maison sur un réseau de galeries taupiqueurs, le poids pourrait être trop lourd et la maison pourrait s'enfoncer dans le sol ! Ils sont aussi bien connus dans le milieu de l'agriculture car ils y sont souvent domestiqués. En effet, en remuant la terre à même le sol, ils participent à la bioturbation, rendant la terre plus fertile et plus meubles. Ils peuvent même creuser les sillons avant la moisson ! Egalement, certains policiers en ont pour traquer et piéger des cibles en fuite. Le plus important bien sûr devient alors de regarder où l'on met les pieds et de ne pas leur marcher dessus ! Ils se nourrissent de racines et ne remontent à la surface que si cela est nécessaire ; car ils supportent très mal la chaleur (d'où leur vie au frais). Il existe des associations de protection des taupiqueurs, qui sensibilisent à la fragilité de ces pokémons et à leur nécessaire implication dans les écosystèmes. Elles agissent souvent dans les écoles, car nombreux sont les enfants qui ont un jour voulu déterrer un taupiqueur pour résoudre leur plus grand mystère : sont-ils des dragons, des bodybuilders, des gélules toutes rondes ? Et savoir comment est leur corps entier. Heureusement pour eux, les taupiqueurs sont toujours bien fichés dans le sol.
| — # 051 | - TRIOPIKEUR.:
Ce pokémon est un TRIOPIKEUR. Sans surprise, ils sont l’évolution des taupiqueurs et vivent eux-mêmes dans le sol. Là où les taupiqueurs étaient tellement petits qu’on pouvait tout simplement manquer de les voir, les triopikeurs dépassent de bien soixante-dix centimètres du sol ! Plus moyen de les manquer ! Ils sont en fait composé de trois protubérances de taupiqueurs qui se sont réunis pour ne plus se quitter, et creuser au sein du même trou. Ils sont toujours complètement aveugles à force de rester sous terre, mais quand l'un se cogne, il évite aux autres d'en faire de même. C’est beau, une telle amitié fusionnelle.
Au combat, ils sont des adversaires particulièrement pénibles à affronter. Leur capacité à se cacher dans des tunnels qu’ils creusent ou bien dans leurs tourbillons de sable qu’ils déclenchent fait que les combats peuvent s’éterniser s’ils ne décident pas de se montrer. À vrai dire, ils ne se montrent que pour frapper, ou bien pour vérifier que leur cible n’a pas changé de place. Ils jouent sur la force tellurique pour frapper depuis le sous-sol puis s’enfuir dans n’importe quelle direction. Ils peuvent aller jusqu’à déclencher des séismes, voire ouvrir des abîmes pour être sûrs de vaincre leur opposant ! Tant qu’ils sont à peu près sûrs d’avoir l’avantage, ils se contentent d’envoyer des bombes de boue à la figure pour déboussoler l’ennemi, avant de venir les mettre à terre. Il ne faut vraiment pas les sous-estimer, car ils font preuve d’une rapidité vraiment folle pour des pokémons sous-terrain !
Les triopikeurs sont une véritable société en eux-mêmes. Les trois protubérances sont en parfaite symbiose et ils s’organisent en répartissant les tâches, bien mieux que ne le font les dodrios. Toutes les têtes ne creusent pas en même temps, elles creusent à tour de rôle. Ils peuvent creuser dans à peu près n’importe quel type de sol, il n’y en a que très peu qui leur posent des problèmes. Ils sont ainsi mis parfois à contribution au sein des chantiers pour faire office de marteaux-piqueurs. Ils le font surtout dans le cas de forages ou de mines. En effet, ils peuvent descendre à une centaine de kilomètres sous terre, et sont donc bien plus utiles dans ce genre d’ouvrages que pour creuser des petits trous, où les taupiqueurs suffisent. Au contraire, certains triopikeurs choisissent d’aller saboter des chantiers et protéger certains sites pour éviter des constructions et l’imperméabilisation des sols. Cela signifierait pour eux la mort de leur lieu de vie, et il leur faudrait s’exiler ailleurs. Ils se nourrissent toujours de racines, et ont besoin de manger plus que leurs cadets, dans la mesure où ils sont trois fois plus nombreux. Si tous les triopikeurs ne sont pas d’accord entre eux, les trois têtes du même pokémons ne rencontrent jamais de désaccord. C’est beau. Et c’est cool.
| — # 052 | - MIAOUSS.:
Ce pokémon est un MIAOUSS. Ne maîtrisant aucun des grands types de capacités, les miaouss sont des pokémons normaux. Ce sont de gros félins au poil court, le plus souvent de couleur blanc cassé, crème. Le bout de leurs pattes et de la queue est marron foncé, et leurs oreilles sont noires. Ils possèdent une grande tête ovale, souvent ouverte au monde. Des moustaches se hérissent sur ses joues, et ses grands yeux sont scrutateurs. Sur la tête de miaouss, une pièce de monnaie brille de mille feux. Cela ne fait pas de doute : il la chérit avec constance. Le mode de locomotion de ces créatures varie d'un individu à l'autre : certains sont quadrupèdes, d'autres préfèrent se tenir debout. Au bout de leurs pattes, des paires de griffes bien pointues. On dit même que certains miaouss pourraient parler... Ça me paraît bien étonnant, mais bon.
Au combat, les miaouss surprennent par leur rapidité. C'est de cette rapidité et de ses griffes que miaouss va faire son affaire. Il peut poursuivre ses ennemis dans les endroits reculés du champ de bataille par sa vitesse, et du fait de sa taille médiane, de sa souplesse, qui lui permet de se glisser dans des endroits tordus. Comme la majorité des félins, ils peuvent se glisser dans des endroits exigus. Il leur arrivera aussi de mordre. Cela étant exclus, les miaouss sont des pokémons rusés, qui usent très bien de cette ruse par diverses machinations et autres séductions pour vous faire les poches, et toucher le jackpot. Faites attention à votre bourse, car il se pourrait bien qu'à l'issue d'un combat impliquant un miaouss vous ayez un manque à combler dans votre porte-monnaie.
Finalement, les miaouss se caractérisent par deux choses principales : leur attrait pour l'argent, et leur intelligence. C'est fou de voir à quel point ces bestioles sont intelligentes. Si vous vous trouvez durant votre périple ou dans votre vie domestique face à un casse-tête, n'hésitez pas à faire appel à ces petits félins qui ne manquent pas d'ingéniosité. Il n'est pas rare de les voir miauler à la lune (si je puis dire) dans les rues s'ils voient une pièce s'échapper. Par contre, ce sera à vous de faire preuve d'une ingéniosité plus grande encore pour sauver votre argent. Même si votre miaouss est acquis à votre cause et très fidèle, je pense que l'argent sera plus fort. Et hélas, il faut se lever tôt pour les battre sur ce terrain. On les retrouve bien souvent dans les rues à errer, leur regard balayant systématiquement les rues à l'affut du moindre éclat. Ils font même des fois des exploits pour atteindre une piécette. Dans ce cas, je préconiserais plutôt de confier votre bourse à l'animal. Vous êtes sûrs qu'aucun centime ne disparaîtra. Après, pour faire du shopping, c'est compliqué de récupérer ses sous...
Le miaouss de Sae : étrangement, mon chaton est très calme. Il garde chacune de ses richesses avec une farouche méchanceté — car oui il devient réellement méchant si l'on s'approche de trop près. Mais Ney est quelqu'un de très prudent. Il n'ira pas jouer les funambules entre deux immeubles pour atteindre le collier d'une mondaine. Il a tendance à être assez calculateur (genre super-calculateur) et à vérifier que le ratio risque - richesse n'est pas trop grand pour lui. Je n'ose pas imaginer ce qu'il va devenir.
| — # 053 | - Persian.:
Ce pokémon est un PERSIAN. Évolution de miaouss, les persians sont eux aussi des félins normaux. Toujours quadrupèdes, eux, ils gardent néanmoins un attrait certain pour l'argent. On le retrouve souvent aux côtés de personnes de pouvoir, ou de grands dresseurs. Ils font toujours preuve d'une grande sagacité. L'évolution les a allongé, a affiné leur corps. Les oreilles aussi ne sont plus aussi pointues, mais arrondies.
De l'expérience que j'ai des persians, ils peuvent être de vraies teignes de mauvais poil et qui n'aiment pas être taquinés. Pour cause, la dresseuse de celui que j'ai connu l'avait surnommé Persifleuse. Pour autant, j'ai pu constater qu'ils font de bons gardiens, et plus généralement des êtres de confiance. (Persian de T. M.) Néanmoins, si on les dresse avec fermeté, ils peuvent être tout à fait obéissant et lestes (ça c'est celui de ma maman).
| — # 054 | - PSYKOKWAK.:
Ce pokémon est un PSYKOKWAK. Ils sont des canards d'eau douce. Ils font la taille d'un gros bébé. Ils sont tous ronds, tous replets ! Leur plumage jaune est épais, mais aussi toujours humide afin que ces pokémons ne se dessèchent pas. Ils possèdent une queue fuselée qui leur sert de gouvernail lorsqu'il leur arrive d'aller nager. Dans ce même but, leurs pattes sont palmées. Par contre, s'ils possèdent deux ailes, ils ne savent pas pour autant voler, et c'est peut-être mieux lorsque l'on voit ce dont ils sont déjà capables sur terre. Un épi de plumes sur leur tête surmonte leur air perpétuellement ahuri, ce que certains trouvent chou. Moi je trouve ça ahuri. Enfin, ils possèdent un large bec, couleur crème, large et long, et surtout très plat par rapport à d'autres oiseaux.
Au combat, les psykokwaks ont la spécificité d'être les seuls pokémons envoyés sur le terrain alors qu'ils sont malades. En effet, même s'ils peuvent utiliser leur pistolet à eau sans mal, ce n'est pas leur plus grand atout. Lorsqu'ils sont embêtés par des migraines, ils deviennent plus puissants, grâce à des pouvoirs psychiques. Ils peuvent ainsi placer des chocs mentaux dans les esprits de leurs ennemis. Combinées, les deux attaques peuvent donner lorsqu'ils la maîtrisent la technique du vibraqua, qui fait tourner les têtes. Les plus téméraires se lancent dans la bagarre à coups de psykoud'boule, mais tous ne le feront pas, en raison de leur relative faiblesse physique.
Il faut bien se l'avouer, les psykokwaks sont des pokémons à tendance ahurie, voire un petit peu débile malgré eux. Ils n'ont quasiment pas de mémoire. Il ne faut donc pas être trop sensible lorsque l'on entraîne l'un de ces pokémons, car il peut arriver qu'il vous oublie du jour au lendemain. Et c'est vrai que ça fait un coup. Ce sont aussi, assez notablement, des pokémons migraineux. D'ailleurs, plus c'est en continu, plus ils sont proches de l'évolution ; car c'est symptomatiques de leurs pouvoirs psychiques qui se développent. Lorsqu'ils ont particulièrement mal au crâne, ils ne contrôlent plus leurs pouvoirs. Cela déclenche alors des ondes psychiques lâchées à l'aveugle. Un petit peu comme les kadabras sans leur cuiller. Ils mangent beaucoup, notamment des vers. Cela leur permet de renouveler leur stock de graisse qui leur sert de bouée autour du ventre. Outre son côté flotteur, cela leur permet de s'adapter aux températures de différents climats, et pouvoir survivre dans différentes conditions. Ahuris peut-être, mais avec une intelligence instinctive. Il est plus simple pour eux, finalement, de vivre dans un milieu domestique. Les facilités induites, le fait de ne pas devoir courir après sa nourriture et le confort que cela amène les séduit bien rapidement pour la plupart.
| — # 055 | - AKWAKWAK.:
Ce pokémon est un AKWAKWAK. Evolution des psykokwaks, ces êtres aquaquatiques ont sur tirer leur épingle du jeu du paraître. Leur taille a augmenté d’au moins la moitié, et ils se tiennent à présent sur leurs deux jambes, debout, avec moins de mal. En effet leurs jambes sont plus longues, plus fines mais surtout articulées, ce qui leur permet un meilleur équilibre. Le fait que leur corps se soit affiné joue également, grâce à la perte de cet aspect culbuto des psykokwaks. Ils n’ont d’ailleurs plus un genre de croisement entre des bras et des ailes, mais de vrais beaux bras fins et musclés. Leurs quatre pattes sont griffues à leurs trois doigts, et palmées aussi. La peau qui les relie est beige. À l’inverse, le reste de leur plumage est bleu, toujours luisant d’humidité. Ils ont une très longueue queue courbée, qui leur sert de gouvernail durant leurs nages. Leur bec est à présent plus long, et légèrement recourbé. C’est sur celui-ci que l’on retrouve leurs narines. Ils ont deux yeux souvent marron ou bien rougeâtres. Sur leur front lui un orbe rouge, qui ressemble à un bindi mais qui n’en est pas un. Sur le haut de leur crâne, des plumes sont dressées et dirigées vers l’arrière.
Au combat, il faut vraiment se méfier des akwakwaks. Ce sont des pokémons très équilibrés dans leurs capacités, leur force et leur robustesse, qui savent se tirer de mauvais pas. Ils sont rapides, et passent très vite du contact au corps-à-corps au fond du terrain pour se mettre hors de portée. Ils sont légèrement plus portés sur l’attaque à distance, bien qu’ils puissent donc faire les deux. Ils alternent ainsi les hydroqueues pour assommer leurs ennemis le temps de se dégager du terrain, et balancer un hydrocanon bien senti, de loin. Lorsque leur orbe se met à luire, c’est qu’ils sont en train de se booster mentalement, attention donc. Il faut en effet prendre garde aux akwakwaks, car il leur arrive d’user d’attaques psychiques inopinées, dont la force varie d’un individu à l’autre. Les plus portés d’entre eux sur la télékinésie n’hésitent pas à déplacer le combat dans une zone étrange, où les repères de leurs adversaires seront sens dessus dessous.
Les akwakwaks ont en effet des accès de télékinésie. Lorsque l’on a déjà vu un psykokwak se prendre la tête dans les mains, cela ne surprend pas vraiment. Ils peuvent un petit peu plus contrôler ces pouvoirs, et même y faire appel d’eux-mêmes, ce qui est une sacrée progression. On voit parfois sur les plages touristiques, des vendeurs de bibelots qui proposent notamment des petites pierres rouges, censées rappeler voire être les mêmes que celles des akwakwaks. Elles sont vendues comme ayant elles-mêmes des pouvoirs, ou comme des porte-bonheurs. Ce sont pourtant des pokémons qui ne vivent pas du tout sur les littoraux. Ce sont des pokémons bien plus d’eau douce que d’eau salée. Ils préfèrent la quiétude d’un lac aux vagues de l’océan. Par contre, ils peuvent vivre sous n’importe quelle latitude, car ils peuvent vivre sous n’importe quel climat. Seuls les climats les plus torrides et dépourvus d’humidité leur posent des petits soucis. Ils doivent garder leur plumage et leur peau humide, sans quoi ils se dessèchent. C’est habituel chez les pokémons d’eau, mais il est toujours bon de le rappeler. Ce sont d’excellents nageurs, qui distancent sans le moindre mal les bons nageurs humains. Tout le corps est tourné vers la nage, ils sont profilés dans ce but. Sur terre, ils sont un peu gauches, mais se débrouillent tout de même très bien. Ils se nourrissent de coquillages ou de poissons, qu’ils ouvrent grâce à la partie incurvée de leur bec.
| — # 056 | - FÉROSINGE.:
Ce pokémon est un FÉROSINGE. Ils sont un petit peu les pendants combatifs des capumains. Ils sont d'ailleurs de toute manière mieux formés pour se battre que leurs cousins sylvestres. Leur corps, recouvert d'une fourrure presque entièrement blanc cassé, est avant tout constitué d'une boule de poils, qui abrite leurs principaux organes. Ils se tiennent debout sur deux très longues et très fines jambes, dont les pieds à trois orteils leur offrent à la fois stabilité et souplesse. Ils ont deux bras également, avec des articulations prononcées, et au bout desquels l'on retrouve des pattes à trois doigts. Ils ont une longue queue dans leur dos, mobile, mais qui ne semblent pas leur servir le plus du monde. Leur visage est presque sommaire : deux très grands yeux, une groin (pour un singe, oui), et une paire d'oreilles en triangle pour parfaire le tableau.
Au combat, les férosinges sont connus pour leur jeu de jambes impressionnants. Et pour cause : ils savent se tenir sur leurs appuis avec souplesse et fermeté, tout en étant capable de se déporter rapidement dans une direction ou l'autre. Leur technique du balayage est très fameuse. C'est pour cela qu'ils arrivent très souvent avec une assurance toute neuve sur le terrain. Malgré tout, le dresseur averti devra se méfier : les férosinges ont tout d'un canon à glace : ils frappent bien fort au contact pour leur petite taille et leur jeune âge, avec une rapidité toute déconcertante ; mais ne peuvent pas encaisser un nombre de coups très élevés. C'est pour cela qu'ils soignent leurs entrées : pour déconcerter et intimider. Leur frappe atlas est l'une de leur techniques les plus sûres, mais il leur arrive également de se servir de leurs griffes pour se défendre, en dernière mesures.
Ces pokémons sont facilement colériques, et fonctionnent étonnamment du bien avec d'autres personnes colériques. En effet, cette colère est le plus souvent due à un régime nerveux soutenu, et une rivalité exacerbée envers à peu près tout le monde. Ils sont acharnés dans tout ce qu'ils font : s'entraîner, battre autrui, manger, dormir, etc. Presque « hélas », ils vivent à l'état sauvage en colonies dans les plaines ; et lorsque l'un d'entre eux s'énerve, c'est tout le reste de la troupe qui s'énerve également. Autant vous dire que, dans ces cas-là, mieux vaut rapidement décarrer. Le problème c'est que cette colère monte tellement vite que c'est presque impossible de leur échapper. Heureusement, les signes avant-coureurs sont faciles à identifier : respiration haletante, petits hoquets, tremblements. Il est néanmoins possible de nouer une relation d'amitié avec ces pokémons. Cela a tendance à les apaiser, et ils deviennent alors des compagnons un petit peu moins terrifiants, et bien plus farceurs!
| — # 058 | - CANINOS.:
Ce pokémon est un CANINOS. Petit chien de feu, il en arbore fièrement les couleurs. Sont pelage est ainsi roux très foncé, et haché sur le dos de noir. D'ailleurs, le pelage des caninos est souvent très épais, bien que restant soyeux. Ceci est voulu car il peut ainsi garder un maximum de chaleur, ce qui est le propre des pokémons feu comme lui. Haut au garrot d'une cinquantaine de centimètres, il ne faut pas pour autant s'y fier. Ce sont des pokémons extrêmement forts ! Même s'ils n'ont pas encore la puissance de leurs aînés, les arcanins, ils ne manquent pas d'une masse musculaire certaine. Si vous les voyez se baisser sur leurs pattes avant, prenez gare : leur détente est à la fois rapide et puissante. C'est aussi l'un de ses caractères que la vitesse. Sur son poitrail s'est développée une touffe de poils qui se trouvent être beaucoup plus drus que le reste de son pelage. Cette partie de sa pilosité est cette fois beaucoup plus pâle ; elle n'est pas blanche mais plutôt orange très pâle. Sa queue est elle aussi composée de ce pelage, encore plus épais que sa robe principale. On en retrouve aussi sur le haut de son crâne. Il possède deux petites oreilles rondes.
Au combat, les caninos sont des pokémons volontaires. En groupe, ils sont d'ailleurs souvent les premiers à se jeter dans le tas, ce qui peut parfois nuire à une stratégie d'ensemble. Ainsi il faudra bien faire attention à spécifier clairement ce que l'on attend de son compagnon. Malgré cela, il reste un compagnon de choix pour les dresseurs : il est vif, persévérant, et relativement puissant. De plus, leurs attaques peuvent être particulièrement efficace. Le feu que génèrent les caninos ne permet pas l'ombre d'un doute : ça c'est du feu, ouais ouais ! De plus, s'ils peuvent marquer l'offensive par leurs flammes, ils peuvent aussi se battre au corps à corps, par la morsure pour par des coups de pattes par exemple. Caninos est ainsi un pokémon polyvalent, même s'il attaquera de la même manière au physique qu'au spécial. Un de ses atouts majeurs, pour les jeunes dresseurs qui viennent de partir, c'est qu'il maîtrisera très vite des attaques très utiles, comme la roue de feu voire les crocs de feu. Ils sont aussi tout à fait capables en groupe, car toujours prêt à venir en aide à ses coéquipiers. Ainsi, un caninos aura tendance à tenter d'être partout à la fois. S'il est bien entraîné, cela peut être un atout certains. Mais cela peut surtout être un sacré désavantage s'il ne fait que prendre des coups de tous les côtés sans avoir le temps de les rendre. De plus, comme on peut s'en douter, les caninos ne pourront rien faire contre leurs congénères aquatiques, ou terreux...
Mais cette volonté de bien faire est typique de ces énergumènes, et je pense qu'il sera bien difficile pour tout le monde de leur retirer cela de la tête. Ils sont notamment volontaires car des modèles inégalés sans doute de loyauté. Il est d'ailleurs exagérément protecteur de son territoire. Toujours fidèle à son maître, un caninos ne se rebellera jamais, ou dans de très très rares cas. À la rigueur, il disparaîtra s'il considère ne rien avoir à faire avec vous, et encore. Cela heurterait vraiment leur fierté. Ce sont aussi des pokémons joueurs, parfois un peu trop vifs dans leurs jeu. Ainsi, ce sont des amis des enfants, mais qu'il faut surveiller pour ne pas qu'ils s'excitent trop. Mais vraiment, il y a peu de choses à reprocher à ces petits bouts de chous. Pour peu que l'on fasse preuve d'une discipline suffisante, ils deviendront parfaitement apte à vous aider dans beaucoup de domaines. Ça n'est pas pour rien qu'on les retrouve aux côtés des policiers et policières ! Car oui, vous les retrouverez souvent dans les casernes, et ils seront les premiers (derrière les arcanins, du moins) sur les lieux d'enquête. S'il faut conseiller quelque chose à un dresseur de caninos, c'est de bien faire attention à leur truffe. Aussi bête que cela puisse paraître, ça peut être une source de grands soucis pour eux. Comme tous les canidés, leur truffe doit toujours être un minimum humide, sans quoi elle se dessèche et devient très douloureuse pour eux. Mais d'un autre côté, pour peu qu'ils tentent de s'humidifier la truffe tous seuls, ils risquent de trop s'exposer au danger que représente pour eux l'eau. Il vaut donc mieux que le dresseur s'en occupe, pour ne pas qu'ils se blessent.
Le caninos de Sae : je suis la première à dire qu'il faut être un minimum ferme, et... J'y arrive pas. Huha est juste trop un chou qui veut toujours jouer et câliner tout le monde et vous lécher la face de manière dégueu'. C'est trop dur de lui dire d'arrêter, il est juste trop gentil. Il est peut-être le modèle typique de caninos dont le dresseur n'est pas assez ferme : en combat, c'est tout pour lui et rien pour les autres... Mais vraiment, ces bêbêtes sont monstrueusement affectueuses.
| — # 059 | - ARCANIN.:
Ce pokémon est un ARCANIN. Comme on peut immédiatement le constater, ce gros chien est l'évolution de caninos. Il garde les mêmes poils oranges à rayures noires qui zèbrent tout le corps. Le côté globalement orange laisse présager de leur côté tout feu tout flamme. Des touffes de poils blancs se sont étendues sur une grande partie de son cou et sa queue s'est épaissie, plus touffue. Ils en ont aussi à l'arrière de leurs pattes, ce qui est du plus bel effet lorsqu'on a la chance de les voir courir. Il s'agit d'un poil à la fois très épais et duveteux, ce genre de poils qui lorsqu'ils tombent s'accrochent en peluches aux vêtements, pour genre, toute la vie. Cependant, ils ont considérablement grandi avant et pendant l'évolution. Il atteint à présent près de deux mètres, et c'est carrément impressionnant. Même au garrot, vous ne faites pas le poids. Toute leur musculature a suivi, en faisant de vraies bêtes racées, à la fois fines et musclées. Leur traits se sont par contre légèrement durcis, avec un museau plus anguleux et des oreilles moins rondes. Ils ont toujours le corps aussi chaud qu'avant, voire plus : c'est un plaisir délicieux que de dormir contre l'une de ces bouillottes vivantes.
Au combat, les arcanins sont des pokémons tout aussi impressionnants qu'ils en ont l'air. Ils sont des combattants très équilibrés, qui pêchent rarement par la défense ou par l'attaque : ils savent être très polyvalents, et en plus ont beaucoup de flair quant aux stratégies à opposer à leurs adversaires. Ils sont extrêmement rapides, faisant montre d'une vitesse extrême qui leur permet de prendre possession de tout l'espace du terrain, même entre le pokémon adverse et son dresseur s'il en a un. S'ils sont très intimidants de par leur taille et leurs hurlements si caractéristiques (rauques mais qui portent), ils restent de très bons joueurs, qui ne trichent ni ne refusent une bonne défaite. Bien qu'ils soient des attaquants hors pairs qui jouent de morsures autant que les rondoudous de chansons, ils le feront toujours avec une certaine noblesse. Leurs crocs, souvent enflammés, peuvent aussi scintiller d'éclairs à la fois surprenants et dévastateurs si on n'y est pas préparé.
Les arcanins sont des pokémons reconnus pour leur loyauté à toute épreuve. Cela peut être avec leur tribu, avec laquelle ils vivent souvent en famille assez resserrée ; mais aussi avec leur dresseur s'ils en ont un. Néanmoins, ils sont également fiers comme des coqs, et il ne faut surtout pas venir piquer leur orgueil, sans quoi leur colère pourrait, sans être légendaire, vous laisser un petit goût de côtes brisées. C'est que ce ne sont pas de petites bêtes, vous voyez ? À l'état sauvage, ils vivent dans les hautes prairies et toutes les étendues relativement planes qui leur offrent les meilleurs terrains de jeu. Ainsi, contrairement à certains pokémons feu, ils ne privilégient pas du tout nécessairement les zones très chaudes. On peut même en retrouver dans certaines forêts, et ce sont des pokémons avec un instant suffisamment développé pour ne pas foutre le feu partout. Normalement. Ils sont très prisés à la fois par les dresseurs et les coordinateurs, desquels ils ont toujours fait l'admiration grâce à leur beauté et leur vitesse. Beaucoup de légendes circulent d'ailleurs à leur sujet : entre une flamme sacrée qui brûlerait en eux, expliquant leurs pouvoirs, le fait que leur ultime aboiement pourrait forcer autrui à les adorer, ou bien qu'ils sont capables de voler... Bien que plus personne n'y croit vraiment, des contes les mettent encore en scène de la sorte. Mais une chose est sûre : ils donnent toujours l'impression de voler lorsqu'ils courent à pleine allure. Les plus rapides individus jamais recensés avaient couru près de dix mille kilomètres en vingt-quatre heures. Ce que l'histoire ne raconte pas, c'est qu'ils sont peut-être morts d'épuisement après, mais au moins ils auront marqué l'histoire ! Bref, les arcanins courent très vite et si vous en voyez un dans une course pokémon, il faudra bien vous accrocher pour les rattraper ! Ils font des matelas confortables et serviables ! Non pas que je les réduise à cela, hein ! Mais j'ai pu passer la nuit contre l'un d'entre eux et ça vaut carrément un lit. En plus ils sont affectueux et se laissent papouiller avec joie. Attention quand même aux allergiques : leur poil est très long (on s'enfonce volontiers dedans) et ça ne m'étonnerai pas qu'il y ait des allergènes. J'espère pas pour vous, parce que je raterai cette expérience pour rien au monde. (Arcanin de K. K.).
| — # 060 | - PTITARD.:
Ce pokémon est un PTITARD. Tétard rondouillard et de bonne taille, les ptitards sont des créatures aqueuses. Ils sont par contre beaucoup plus gros que la plupart des microcosmes que l'on trouve habituellement dans les mares. Du haut de leur cinquantaine de centimètres, ce sont des bouboules rondes, toute bleues, que l'on confond souvent avec un brin d'écume dans l'eau. Comme les axolotos, ils n'ont pas de bras, et ne comptent que sur leurs deux petits pieds pour se mouvoir sur terre. Ils sont dotés d'une longue queue évasée, qui leur sert de gouvernail. Sur leur ventre blanc, leur si caractéristique spirale noire s'étend et leur donne une bonne diversion. Ils ont également deux grands yeux toujours humides, qui leur donne un air larmoyant.
Au combat, les ptitards sont des pokémons étonnamment rapides pour leur petite bouille. Même hors de l'eau, ils s'arrangent pour humidifier le terrain en faisant pleuvoir, ou bien en l'écumant grâce à leur tourniquet. Hélas, ils sont en revanche tout faiblards, notamment du fait de leur jeunesse et de la faiblesse de leur corps – ils ont une peau vraiment très fines. Ils jouent alors principalement avec la possibilité d'hypnotiser leurs ennemis avec leur ventre pour pouvoir se débloquer une plus grande marge de manœuvre. Ils peuvent ensuite se transformer au choix en pistoletà eau, ou bien en catcheur en tentant de plaquer l'adversaire en prenant beaucoup d'élan.
Ces petits pokémons préfèrent largement nager que marcher. En effet, leurs petits pieds ne sont pas encore suffisamment développés pour qu'ils puissent marcher de longue distances. Bien entendu, ils peuvent enchaîner les pas, mais avec beaucoup de lenteur et un risque à chacun d'entre eux de tomber à la renverse. Hélas donc, pas de grandes randonnées avec eux. Cependant, ils adoreront glisser même dans le milieu domestique, que ce soit dans la salle de bain, dans la baignoires ou bien sur le carrelage de la cuisine lorsque l'on passe la serpillère. Leur corps moite leur permet de toujours pouvoir un petit peu glisser comme ils le souhaitent. En plus de cela, ils pourront vous offrir un petit peu de fraîcheur. Attention cependant, une trop grande chaleur pourrait les dessécher, ce qui pourrait être extrêmement nocif pour eux ! Mais à part cela, ils ne sont vraiment pas difficiles : tant qu'ils ont un point d'eau à proximité (les robinets, ça compte) et leurs petites algues qui poussent en fond de marre (trouvables facilement en pokémonerie), ils sont heureux. Malgré leur caractère assez craintifs et peu prompt à la prise d'initiative, ils s'attachent très rapidement à leur dresseur et lient avec lui un lien facilement très fort.
| — # 061 | - TÉTARTE.:
Ce pokémon est un TÉTARTE. En évoluant, les tétartes sont en effet restés des créatures aquatiques, mais ont un petit peu plus d'alternatives qu'auparavant. Ils correspondent à un corps plus abouti des ptitards en réalité. Leurs pieds sont à présent complètement formés et ils peuvent pleinement profiter de longues marches sous le soleil couchant s'ils le souhaitent. Ils ont également gagné des bras, ce qui accordons-nous à le dire est quand même bien pratique, qui sont gantées dans une enveloppe blanche, à la manière de gants de boxeurs – ce que l'on comprend vue l'une de leurs évolutions. Leur corps est également agrandi, et leur forme très ronde s'est confirmée. Ils ont dans le processus perdu leur longue queue. Cependant, leur spirale s'est elle augmentée, et a aussi changé de sens très souvent durant l'évolution – bien que certains rares individus ne soient pas concernés. Leurs yeux surmontent à présent, globuleux, leur corps. Ils ont cependant également perdu une bouche dans l'opération, même si définitivement, cette évolution leur a offert plein de nouvelles possibilités.
Au combat, ce sont des pokémons très équilibrés, bien plus que les ptitards, dont le corps s'est à présent renforcé. Ils sont vraiment de bons combattants, vraiment parfait pour les grands dresseurs en devenir. Ils viennent plutôt cogner du bidon au contact de leur ennemi, ou bien forcer à se réveiller les plus absents de leurs adversaires. Néanmoins, ils sont toujours très bon en projections à distance, que ce soit d'hydrocanons ou bien de tirs de boue. Ils sont également toujours très rapides, ce qui n'est qu'une corde de plus à leur arc – même s'ils se battent plutôt à mains nues.
Ils ont toujours le corps aussi moite et qui réclame de ne pas être monté à trop haute température, mais ils ont perdu de leurs glissades. À présent dotés de pieds, ces pokémons vont tout de même plus vite à courir, même si c'est tout de même vachement moins drôle. De toute manière, ils préfèrent vivre sous l'eau, souvent en groupes restreints de tétartes avec qui ils ont évolué. Leur caractère s'en trouve également transformé : ils ont souvent gagné en assurance, et sont donc plus affirmés dans leurs vœux et leurs choix. Certains restent encore en retrait, et c'est sans doute qu'ils ont encore besoin d'encouragements pour être rassurés. Parfois débonnaires, ils leur arrivent cependant de bouder un goûter ou une partie de cache-cache pour aller s'entraîner un petit peu.
| — # 062 | - TARTARD.:
Ce pokémon est un TARTARD. Tout comme leurs pré-évolutions, les tartards sont des créatures de l'eau, mais ils sont aussi des combattants. Ils sont devenus beaucoup, beaucoup plus costauds. Tout leur corps a grandi et grossi. Ils ne sont plus aussi courts sur pattes, et il leur arrive d'atteindre le mètre cinquante. Leurs gros bras font mal à ceux qui s'en prennent une : l'attention est de mise, et donc mieux vaut ne pas les énerver. Leurs poings ont pris une taille considérable, toujours gantés de blanc. Toute leur musculature leur donne un air trapu. Qui plus est, ils possèdent encore cette spirale sur le ventre qui hypnotise leurs ennemis sans trop de mal.
Au combat, nulle mauvaise surprise : ce sont toujours des pokémons extrêmement équilibrés qui savent tirer parti aussi bien de leur grande capacité de combattant que de leur composante aquatique. Ils n'hésitent ainsi pas du tout à monter au contact pour asséner de dynamiques coups de poing dans la face des méchants, mais sont tout aussi bons en projections des autres ou simplement d'eau. Ils ont légèrement perdu en rapidité avec la croissance encore de leur corps, mais ce n'est vraiment qu'un moindre sacrifice lorsque l'on voit ce dont ils sont capables.
Ils sont de très bon combattants, cela ne fait pas de doute. Ils n'hésitent jamais à relever un défi pour prouver de leur costautude, et donner des gros coups de poings dans des gros sacs de frappe. Ou dans des têtes de gens, même si cela s'avère plus rare. Il faut dire pourtant qu'ils ont un sacré caractère, qu'il ne vaut mieux pas trop froisser ou contrarier. Ils ont en réalité l'énervement plutôt facile. Malgré tout, ils restent rigoureux dans leur pratique du combat, et c'est un détail que l'on ne peut que saluer. Pour autant, ils sont d'encore meilleurs nageurs que combattants : crawl, dos, papillon, aucune nage ne leur résiste bien longtemps. Bien entraînés, ils peuvent sans trop de mal concourir dans les plus grandes instances de ce genre. On dit qu'ils peuvent traverser un océan à la nage. Si quelqu'un l'a déjà fait, je veux bien qu'il me confirme ces dires ! Ils s'entendent souvent assez difficilement avec d'autres pokémons, ou du moins c'est ce qu'il paraît. Car ils peuvent en fait s'attacher tout en étant toujours très durs dans leur dialogue. Malgré tout, ils n'accepteront jamais l'autorité de leurs cousins tarpauds, et ce sont sans doute parmi les seuls amphibiens à leur faire avec autant de vindicte.
| — # 063 | - ABRA.:
Ce pokémon est un ABRA. Ces pokémons sont dits psychokinétiques. Leur corps, d'apparence humanoïde, est bien la seule chose qui les rapproche de nous. Tout leur corps semble être recouvert d'une légère armure (on le voit avec l'apparence de plastron et d'épaulettes) couleur or et chocolat, qui n'est bien entendu pas constituée de peau, mais de chitine. Cela ne fait pas pour autant d'eux des soldats aguerris, loin s'en faut ! En fait, ils tiennent étrangement plus des félins, visuellement. Leur tête avec leurs petites oreilles en triangle et leur petit museau les rappellent sans mal. Leurs yeux, continuellement fermés, laissent cependant pressentir de très très grands yeux, sans doute au regard profond. Ils possèdent de même une longue queue, dont l'utilité est encore à démontrer : sans doute cela leur servait-il il y a bien longtemps, et l'évolution n'a pas daigné les en priver. Aux mains comme aux pieds, ils ne possèdent que trois longs doigts, qui forment un genre de serre, mais dont ils ne se servent pas vraiment, étant donné qu'ils peuvent faire léviter tout ce qu'ils veulent.
Au combat, si les abras ont une excellente attaque psychique, complètement dévastatrice pour des pokémons aussi jeunes... C'est sans doute tout ce qu'ils ont pour eux. Et encore, il ne s'agit là que d'un potentiel. En effet, les abras préfèrent systématiquement éviter les combats. Et je ne parle pas que des abras sauvages, mais aussi des domestiques. Envoyés au combat, ils n'utiliseront que leur technique de téléport pour à chaque fois se mettre hors d'atteinte. Sauf si vous connaissez un abra virulent. Ce qui ne s'est encore jamais vu à ma connaissance, pas avant qu'ils évoluent. En plus, ils ont peur des fantômes et des ténèbres, ou de tout ce qui pourrait s'insérer dans leur sommeil et générer des cauchemars. Comme les insectes. En plus, ils sont très, mais alors très très faibles en combat, ils ne peuvent pas encaisser le moindre coup, et n'ont aucune endurance. Donc ne l'envoyez pas au combat, en fait. Laissez-le dormir.
Les abras ont énormément besoin de dormir. Beaucoup. Jusque vingt heures par jour. Les pokémons feignasses quoi. Et pourtant, malgré les quatre heures restantes, on dirait que personne ne les voit jamais éveillés. Et pour cause, même dans ces moments-là, ils gardent leurs yeux clos. Déjà, parce que avec leurs pouvoirs, ils n'ont pas besoin de cela pour voir ; mais aussi parce que ce serait complètement débile d'ouvrir les yeux, pour que tout de suite on leur demande de faire des trucs. Autant faire semblant de dormir ! Car ils ont une sorte de conscience secondaire, comme si leurs pouvoirs extrasensoriels pouvaient les faire réagir, même durant leur sommeil. Ainsi, ils se téléportent aussi dans leur sommeil, pour rester dans des endroits sûrs. Cela doit faire un peu comme une vie de somnambule, mais en pire. En même temps, qui a besoin de savoir où il est quand il n'ouvre jamais les yeux ? Mais par contre, la question reste encore entière de l'intégrité de leur jambes : ils sont toujours assis, et ne se déplacent qu'en se téléportant. Leurs muscles ne se sont-ils pas atrophiés avec le temps ? Cependant, ce n'est pas une raison pour les empêcher de dormir pour faire de la marche à la place : moins ils dorment, moins leurs pouvoirs psychiques sont efficaces. Morgane, la championne d'arène, en possède un. Ils ont l'air de vachement bien communiquer ! Surtout que le sien ne rechigne pas à lancer quelques attaques ; mais n'en recevra jamais aucune. En même temps, vu son nom, beaucoup d'enfants pensent qu'il s'agit là d'un pokémon de type magique...
Le abra de Sae : s'amuse à effacer des trucs. Enfin, par effacer, il prend un truc, il se téléporte avec, et il revient, sans l'objet. Le truc a été effacé. Et sinon, il adore manger du pain. Plein de pain. Beaucoup de pain.
| — # 064 | - KADABRA.:
Ce pokémon est un KADABRA. Ils sont l'évolution des abras, et sont plus qu'eux encores psychokinétiques. Ces humanoïdes à présent se dressent sur leurs deux jambes pour se tenir debout. Leur corps est plus développé, mais aussi plus sec, et semble plus en articulations. Leur queue notamment, plus touffue, plus volumineuse, lui donne plus d'ampleur. Leur peau jaune est recouverte d'un plastron marron au niveau du torse, qui leur fait des épaules monstrueuses. Leur visage est plus fin qu'auparavant, et s'allonge vers l'arrière avant d'être surmonté d'une paire d'oreilles effilées. Sur leur front, une étoile rouge aux airs occultes surmonte leur regard. Enfin, et peut-être le plus choquant lorsque certains aiment leur petite abra sage et mignonne : quel que soit leur sexe, les kadabras sont dotées de splendides moustaches qui garniront leur lèvre supérieure ! Dans leur main enfin, et dont ils ne se défont jamais : leur sacro-sainte cuiller.
Au combat, les kadabras sont toujours aussi fragiles physiquement. Prendre le moindre coup de patte ou coup de tête leur fera grand mal et les déstabilisera dans leur pratique psychique. Mais au moins à présent, ils ont une force brute de l'esprit. Leur chocs mentaux qu'ils infligent à leurs ennemis sont comme des béliers qui défonceraient les portes de leur esprit sans trop laisser de place à autre chose qu'une défense mentale dans les règles. Leur propre mental est relativement correctement défendu, même si dans leur cas, la meilleure défense c'est l'attaque. D'autres pokémons psychiques plus forts qu'eux pourront par contre chercher à les déstabiliser de ce côté-là, attention donc aux spectres et autres êtres vivants capables d'entrer en résonance avec les esprits des gens. Leur rapidité leur permet de placer leur technique de lévikinésie qui rend leurs adversaires bien plus vulnérable. Gare de même à leur entrave qui sans être dramatique, peut simplement bien embêter le monde. Comme tous les pokémons, ils ont leur petit point faible. Il est pertinent de chercher à neutraliser leurs cuillers afin de les battre, celles-ci concentrant une bonne partie de leurs pouvoirs.
En effet, leurs cuillers tiennent un rôle décisif dans leur vie (aussi saugrenue que cette phrase puisse paraître). Les kadabras émettent en permanence des ondes psychiques tout droit issues de sous leur caboche. Ils ne peuvent pas faire autrement, à croire qu'ils ont un mental trop expansif (de là à dire qu'ils seront les impérialistes de demain, il n'y a qu'un pas que j'ai très envie de franchir). Ils ne peuvent tellement pas s'en empêcher que la plupart des gens qui restent prêt d'eux pendant un certain temps en attrapent la migraine. Leur cuiller leur sert à convertir ces ondes pour les diriger de manière plus ciblée et concentrée vers un point précis (a priori pas dans la face de quelqu'un) comme une antenne émettrice. Par la même occasion, c'est ainsi qu'ils génèrent leurs attaques psychiques. C'est ainsi que lorsqu'ils sont en proie à de trop vives émotions, cela se voit à leur cuiller qui se plient. Symptôme ou conséquence, on ne saurait encore trop le déterminer. Grâce à l'évolution, ils sont moins fatigués que leurs cadets. Ils sont plus énergiques voire parfois agressifs. C'est pour cela que malgré la maîtrise de leurs émotions qu'ils essayent de s'imposer (de la peur notamment), il leur arrive de ne pas toujours se contrôler. Leurs ondes peuvent alors parfois dérégler certains mécanismes, notamment électriques et électroniques. Certains humains semblent avoir développé un lien fort avec eux, et cela semble dépendre d'une capacité chez nous à focaliser nos pensées en quelque chose d'unifié, et non pas de nous éparpiller tout le temps. Personnellement, mon lien avec eux se limitent aux numéros de cirques où ils jonglent par la pensée avec des ronflex.
| — # 065 | - ALAKAZAM.:
Ce pokémon est un ALAKAZAM. Évolution terminale, on dirait que les alakazams sont l'amélioration psychique optimale de ces pokémons. Ces bipèdes ont à présent taille humaine et sont tout à fait humanoïdes. Ils ont le même corps ou presque que les kadabras, en plus dégrossi. Le seule changement est la disparition de leur queue, et avec elle de la dernière partie de leur abdomen qui amorçait la queue. C'est comme s'ils évoluaient du primate vers l'homme. Ils ont cependant toujours leur épiderme qui ressemble à des plaques d'armure jaunes et marrons, toujours en chitine, mais surtout très articulé. Ils ont ainsi des renforcements au niveau des épaules, des poignets et des genoux. Leurs mains ont à présent trois doigts griffus qui tiennent chacune une cuiller. Leurs pieds ont trois orteils griffus eux aussi, dont un opposé. Leur tête est très angulaire, avec comme deux cornes vers l'arrière, et une mâchoire très marquée. Leur moustache est plus fournie que jamais, bien que celle des femelles soit plus petite.
Au combat, les alakazams ont cette facilité, grâce à leur prescience naturelle, de sentir les mouvements des ennemis à l'avance, et ils peuvent ainsi se synchroniser avec eux. Cela donne une allure de danse au combat. Enfin, ça c'est lorsqu'ils acceptent de bouger, car les alakazams en règle générale n'attaque qu'à distance car ils ne sont pas endurants physiquement. Tout leur corps est supporté par leurs pouvoirs psychiques, et ils ne peuvent donc véritablement agir physiquement que sur un laps de temps assez limité. Heureusement, ils ont pour eux une rapidité sans borne. Cependant, même à distance leur œil miracle leur offre une attention à nulle autre pareil : visuellement, ils ne loupent jamais rien. Pour compenser leur manque de mobilité, même à l'échelle d'un petit terrain, ils jouent d'entraves et de téléportations pour éviter les projectiles qui pourraient leur être envoyés, ou bien tout simplement se défaire de l'étreinte ennemie. Leurs tours magiques en mettent bien souvent plein les yeux aux ennemis, mais gardez toutefois à l'esprit que fantômes et pokémons ténébreux ne s'y laisseront pas tromper.
Les alakazams sont donc des pokémons très attentifs aux besoins d'autrui, et très attentionnés dans leurs démarches, plus que l'on ne pourrait s'y attendre de la part de pokémons psy. Il peuvent comprendre ce dont vous avez besoin avant même que vous n'y pensiez, et l'avoir au moment où vous formulez seulement la question. Leur pouvoir de prescience et de compréhension est tel qu'ils sont souvent comparés à un super-ordinateur surpuissant. Leur mémoire va de paire : elle semble infinie, comme s'ils n'oubliaient jamais rien. Avec le temps, leur tête en devient de plus en plus lourde. De ce fait, très vite dans leur vie d'alakazam ces pokémons ne tiennent pas debout (au moins leur tête) d'eux-même, mais grâce à leurs pouvoirs télékinésiques, qui les soutiennent physiquement. Leurs cuillers leur servent à concentrer leurs pouvoirs psychiques lorsqu'ils souhaitent s'en servir de manière externe, et les projeter. Ils auraient été les gardiens d'une civilisation antique, au vu des gravures que l'on a pu retrouver sur site. Ce sont des pokémons très affectionnés des stratèges, mais également des personnes ayant une grande sensibilité. Ils y répondent mieux que bon nombre d'autres pokémons psychiques. À Kantô, la championne Morgane notamment s'est fait un compagnon d'un alakazam.
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| | | | Sakae Kurami
C-GEAR Inscrit le : 23/08/2013 Messages : 14282
Région : Hoenn, Kalos.
| — # 066 | - MACHOC.:
Ce pokémon est un MACHOC. Combattant débutant, les machocs peuvent quand même faire vachement mal. Il suffit de voir de quoi est faite leur peau. Lisse, mais très dense, elle est d'un couleur bleu-gris très reconnaissable. Même s'ils ne font que la taille d'un enfant (qui grandit, quand même !), ils n'ont pas un pet de gras sur tout leur corps. Ils n'ont que du muscle et sont fins, racés. On ne voit que ces muscles et ces os dans leur apparence générale. Leurs côtes sont souvent visibles. Ces humanoïdes possèdent néanmoins une queue, qui leur permet de garder leur équilibre. En effet, leurs pieds font un bloc et n'ont pas d'orteils, ce qui ne leur permet pas une bonne assise. Enfin, leur air bien souvent débonnaire est surmonté d'une triple crête carrément tuning. Dommage.
Au combat, nous disions donc, les machocs peuvent faire mal. Mais ils ne sont finalement que des jeunes, il faut donc faire attention à ce qu'ils ne s'en prennent pas trop plein la face. Même s'ils vous diront toujours que tout est ok. Ils sont bien endurants, mais se battent surtout au corps à corps. Évitez à tout prix de les mettre face à des ennemis trop rapides ou capables de se battre exclusivement de loin. Leur lenteur les mettrait dans une situation tout à fait délicate. Je ne parle même pas des pokémons aux capacités psychiques, qui les mettraient complètement à bas. La moindre incursion dans leur esprit brise totalement leur concentration. Ils attaquent volontiers grâce aux arts martiaux, et maîtrisent les poings du karaté depuis leur plus tendre enfance. Ils se jettent toujours à corps perdu dans la bataille, et tâchent à chaque fois de tirer profit des désavantages de leurs opposants. Pour cela, ils recourent assez souvent aux balayettes et balayages pour mettre à terre leurs ennemis et les finir sur une frappe atlas de l'infini. La seule chose qui peut mettre à mal leur technique sont les frappes aériennes car ils ne peuvent pas les faucher au sol. Ils mènent contre eux une vendetta pleine d'audace et de cran.
Pour autant, les machocs ne sont pas systématiquement des violents. Ils sont souriants, bien plantés sur leurs deux pattes. Mais il est difficile de discuter avec eux tant ils campent leurs positions. Ils sont très têtus. Et il faut éviter de les contrarier. Donc dur de vivre avec eux, parfois... Qui plus est, ils sont un petit peu monomaniaques de leur style de vie, sans chercher à s'adapter à celui des gens qui les entourent, voire avec qui ils peuvent vivre. Ils adorent les salles de musculation, où ils passent des heures entières malgré un corps qui n'est pas vraiment sensible à la gonflette, à leur âge. Ce qui ne les empêche pas de toujours y retourner. Il est quasiment impossible pour eux d'avoir des courbatures, car ils possèdent un système cardio-vasculaire, et pulmonaire hors du commun, qui oxygène avec une efficacité sans pareille leur système musculaire. Ils apprennent souvent les arts martiaux, mais peuvent pratiquer toute forme lutte s'ils ont des ambitions plus exotiques. On les retrouve aussi sur les chantiers du bâtiment avec leurs aînés. Ou sinon, sachez que la salle de sport de Bastien de Myokara en est remplie. Un peu trop même.
| — # 067 | - MACHOPEUR.:
Ce pokémon est un MACHOPEUR. Évolution manifeste de machoc, machopeur est lui aussi un combattant averti. Malgré leur taille moyenne pour de telles bestioles, il ne faut pas sous-estimer leur force. D'ailleurs ce serait un peu crétin quand on voit les biceps qu'ils se trimbalent, les machins ! C'est d'ailleurs quasiment la seule chose que l'on remarque tout d'abord. C'est comme si ces créatures n'étaient que des bras. Enfin bon, vous me direz, le reste de leur musculature n'est pas en reste non plus, et vous aurez raison. Mais accordez-moi que si l'on devait faire un récapitulatif de ces machins cela tiendrait en un seul mot : culturisme. De silhouette humanoïde, leur peau a un aspect métallique bleu foncé, rayée sur les muscles de rouge. Ils sont très fortement prognathes au niveau du visage, ce qui leur donne un air de chien. Enfin je trouve. Sur le haut de leur crâne, trois crêtes saillantes sont là pour... Faire peur, sans doute. C'est sûr, c'est à mort effrayant ! Les pectoraux sur-développés de ces pokémons surmontent une énorme ceinture de force, qui est là pour canaliser cette dernière.
Au combat, au combat, ces bêtes-là sont fidèles à l'image qu'elles donnent. C'est majoritairement du corps-à-corps. Pour les bourrins, ce pokémon est fait pour vous ! Il ne fait prévaloir aucune subtilité, aucune vitesse, aucune souplesse dans ses mouvements. Connaisseur en arts martiaux, il tente d'exploiter les faiblesses de ses adversaires en les balayant par exemple. Leurs techniques ne sont pas très variées ni très réfléchies. Il suffit de taper dans le tas. En équipe, ils peuvent être de très bon boucliers humains, dans le sens où ils s'en prennent plein la tronche, se font blesser, et continuent à recevoir et à donner des coups tant que leurs deux chevilles ne sont pas complètement mortes. Et d'ailleurs il n'hésite pas à aller au-devant des blessures pour faire plus mal encore à son ennemi, comme dans le cas du sacrifice. Malgré tout, même si c'est assez prévisible, le côté impressionnant de sa technique de combat pourra laisser pantois plus d'un blaireau. Attention tout de même aux ennemis du ciel, ils ne se laissent pas impressionner, eux !
Certains les disent modestes, d'autres au contraire très fiers d'eux-même... Personnellement je dirais qu'on peut être l'un et l'autre tout à la fois. À mon avis, pour avoir une tronche pareille, il a bien fallu qu'à un moment où un autre il entre en compte une certaine estime de pour pousser son corps dans de telles limites. Parfois, on peut même les retrouver trop occupés à s'admirer dans un miroir plutôt que dans une salle de musculation. Malgré tout, on ne pet leur retirer ce qui leur revient de droit : leur puissance est indéniable. Leur ceinture est là pour canaliser tout cela. Leur fonctionnement, leurs secrets semblent leur être réservés. Comment cela fonctionne-t-il ? Sans doute comme une prise de terre musculaire, mais allez comprendre. Leur puissance est bien souvent mise à contribution : il est peu rare de les retrouver en acolytes d'hommes du bâtiment, ou bien encore dans des entreprises de pro-btp.
| — # 069 | - CHETIFLOR.:
Ce pokémon est un CHETIFLOR. Cette petite plante vénéneuse pourra vous surprendre au détour d'un chemin forestier. Leur corps se compose pour la majeure partie de la cloche végétale qui leur sert de tête. Celle-ci est jaune, mais surtout creuse. Ce creux correspond à leur bouche, qui est auréolé d'une collerette rose. Deux petits yeux la surmontent en guise de visage. Le corps n'est qu'une longue et fine tige marron. Elle se termine en fines racines qui correspondent à leurs pieds. Ils peuvent être très véloces. Sur cette tige, deux feuilles font office de bras. Ils les remuent souvent dans tous les sens. Malgré leur allure finalement simpliste que la sélection naturelle a semblé leur donné, ils sont de fait des pokémons très expressifs dans leur mode de communication.
Au combat, les chetiflors peuvent être des pokémons tout à fait étonnants. Leur faible composition est leur seule faiblesse, car ils se retrouvent vite blessés. En compensation, ils sont preste à l'attaque. Il n'est pas du tout rare de les voir lancer avec une rapidité et une précision chirurgicale leurs fouets lianes afin d'entraver les mouvements de l'adversaire avant que celui-ci n'ait fait le moindre mouvement qui pourrait nuire à leur intégrité physique. Ils ligotent ainsi leur proie le plus longtemps possible comme une protection. S'ils peuvent tenir durant tout le combat, ils n'hésiteront pas. Néanmoins, si ce n'est pas possible (si leur ennemi est trop rapide par exemple), ils devront esquiver au mieux le moindre assaut contre eux. Ils y arrivent avec une certaine facilité grâce à leur corps à la fois longiligne et souple. C'est qu'il faut bien viser pour les avoir ! Le reste du temps, ils envoient de l'acide en veux-tu, en voilà, un petit peu dans tous les sens. L'utilisation de leurs spores peut être bonne à valoriser chez eux, notamment pour tenter de contrer les ennemis volants qui sont de sacrés prédateurs pour eux.
Les chetiflors vivent dans des endroits chauds et humides. La jungle est leur milieu de prédilection, car tout semble leur être offert sur un plateau : des sols riches et fertiles, des lianes et arbres auxquels s'agripper et derrière lesquels se dissimuler, et des trous inondés de soleil pour faire jouer sa photosynthèse. Car comme toutes les plantes, les chetiflors aiment prendre le soleil ; et dans une moindre mesure celui-ci leur est vital. C'est aussi bien pratique vis-à-vis de leur alimentation : ils mangent des insectes, volants ou rampants, sans distinction (la tolérance, c'est bien). Ils les attrapent avec leurs lianes avant de les gober tous crus dans leur cloche, ou les acides végétaux font leur travail. Leur faiblesse les fait vivre en groupes très nombreux. Ils les quittent lorsqu'ils se sentent plus forts et capables de vivre par leurs propres moyens. Supposément, l'évolution est alors toute proche pour eux. Mais avant cela, ils restent relativement craintifs et lancent de l'acide à tout bout de champ lorsqu'ils sont effrayés, avant de s'enfuir en courant. Ce sont des pokémons très remuants, à la fois loquaces et farceurs, quoique souvent rancuniers. A Mauville, une tour séculaire a été bâtie en leur honneur. Elle accueille notamment des dresseurs débutants. Les chetiflors représente un genre d'allégorie des débuts du dressage pokémon : les jeunes dresseurs sont d'abord peu confiants et un petit peu faible, avant de prendre de l'assurance et de gagner de l'expérience, les menant vers une évolution qui rendra leur vie plus aisée.
| — # 071 | - EMPIFLOR.:
Ce pokémon est un EMPIFLOR. Lorsqu'ils terminent d'évoluer, les boustiflors deviennent des empiflors, plante[/b] toujours aussi vénéneuses qu'avant. Par rapport au boustiflors, ils ont encore beaucoup grandi, et font près d'un mètre soixante-dix. Pas de quoi se foutre de leur tronche, du coup. Ils ont toujours leurs deux feuilles de part et d'autre de leur corps, qui leur tient le rôle de bras lorsqu'ils doivent réellement pousser des choses. Cependant, la tige qu'avaient les boustiflors a bien poussé. Elle entoure leur corps telle une liane. Une feuille vient couronner chaque extrémité. En bas, c'est une petite feuille oscillant entre vert et jaune ; mais sur le dessus la feuille est bien plus massive, comme celles latérales. Elle sert à couvrir l'ouverture qui leur sert de bouche, d'une façon que les boustiflors n'avaient pas. Leur bouche est encore plus large qu'auparavant, et garnie à présent de dents, ce qui n'est pas sans rappeler les vortentes. Elle est à présent tournée vers le haut, car le corps en cloche de ces pokémons se trouve retourné. Il en est ainsi car les empiflors ont plus que jamais des sucs en grande quantité, et ils doivent donc se tenir dans ce sens-là pour ne pas le renverser de partout.
Au combat, les empiflors sont rapides, pour des pokémons qui n'ont pas de jambes. Mais finalement cela arrive souvent chez les pokémons plantes, car ils se déplacent aussi bien à l'aide des jambes qu'ils ont potentiellement qu'à l'aide de leurs lianes ; d'où leur célérité. Ils lâchent dans leur passage un doux parfum qui, comme d'accoutumée avec les pokémons plantes une fois de plus, saura séduire et attirer les pokémons ayant le moins de volonté. Et les insectes, qui y sont plus faibles encore. Cela leur permet de stocker un petit casse-dalle pour satisfaire leur gloutonnerie, et l'avaler dès que l'appel de l'estomac se fait entendre. Néanmoins, ce sont avant tous des attaquants, et des sacrés ! Ils déclenchent des tempêtes vertes de chlorophylle tout autour d'eux à l'aide de leurs lames-feuilles qui ne laisseront pas indifférents même les pokémons peu sensibles à l'élément végétal.
Les empiflors vivent dans des jungles, et parfois des forêts. Ils ont surtout besoin d'une verdure dense et touffue, et d'un climat au minimum tempéré, sinon tropical pour vivre en toute tranquillité. Ils vivent en petits groupes allant jusque cinq individus. Ce sont des pokémons territoriaux, qui n'hésitent pas à en venir aux feuilles si jamais l'on empiète sur leur terrain de chasse. Comme on peut s'en douter, ce sont des pokémons carnivores. Ils chassent en se perchant dans les arbres et en laissant pendre leur liane comme s'il s'agissait de la queue d'un pokémon, et profite de l'odeur sucrée de leur acide pour attirer leur proie. Je sais pas trop comment ça peut marcher, mais apparemment il y a des pokémons suffisamment peu méfiants pour venir se faire avoir. Ils mangent en général des petits oiseaux, et des rongeurs. Une fois attrapés, ils font des provisions à l'intérieur d'eux-mêmes. Ce sont de sacrés gloutons, donc il vaut mieux pour eux qu'ils aient toujours des réserves. Leurs sucs sont acides, mais plus ils dissolvent de proie dans leur cloche, plus l'odeur de leurs sucs devient sucrée et douce. Et donc plus efficace pour attirer d'autres pokémons. Donc plus ils mangent, plus il est facile pour eux de trouver de la nourriture et de continuer à manger. En fait, ce sont des pokémons du late game, quoi. Personne n'a jamais pu vérifier la contenance de leur cloche, contenance réelle et non pas théorique (celle-ci est plus facile à déterminer, avec les mesures externes d'un empiflor), dans la mesure où si on y plonge un bras, on récupère un moignon. En vérité, si on y plonge quelque chose, on en récupère un moignon de chose. Et autant dire qu'ils agrippent à vous. Et ce n'est pas parce qu'ils sont affectueux. Parce que, réellement, ils ne le sont pas.
| — # 072 | - TENTACOOL.:
Ce pokémon est un TENTACOOL. Ces gros blobs des mers remplissent aussi la fonction de réservoir à poison. Leur corps est composé de deux parties. La partie supérieure est la plus visible. Il s'agit d'un genre de chapeau bleu, orné de deux orbes rouges bombés qui rappellent des yeux, mais n'en sont pas. Entre ces deux orbes, un petit peu en contrebas, un troisième orbe plus petit. Cette partie haute du chapeau est molle, car à 90% composé d'eau (et est donc très sensible au dessèchement). Sous les orbes se trouvent leurs véritables yeux, dont l'inclinaison tombante leur donne un air perpétuellement désabusé. Entre ces deux yeux, un genre de petit bec, plus dur. En effet, le chapeau se rigidifie vers le bas, comme une transition vers la partie basse du corps, en formant une collerette pour protéger la base des tentacules. Car en effet, on l'aura remarqué, le bas du corps est composé de deux tentacules qui font une bonne cinquantaine de centimètres. Celles-ci sont grises et se balancent paresseusement au gré de l'eau qui les porte.
Au combat, les tentacools sont des pokémons un petit peu faibles, ce qui surprend finalement relativement souvent. Ils sont suffisamment rapides pour se défendre en esquivant et en se mettant à distance, mais ils ne tapent comparativement pas très fort. Si cela étonne, c'est qu'il existe un genre de peur collective des tentacools (un peu comme des mimigals) qui les rend terribles aux yeux de la foule. Et ils en jouent ! C'est en profitant de cette appréhension que ces pokémons eau parviendront à prendre l'ascendant. Deux stratégies se valent chez eux pour prendre et garder l'avantage : l'ultrason pour faire perdre ses moyens à l'adversaire, ou bien simplement le ligoter de ses tentacules afin de l'immobiliser. Ils peuvent ensuite au choix frapper grâce à leurs bulles d'eau ou bien, de manière plus agressive, avec leurs bombes acides qui font vite énormément de dégâts à la chair. Comme tous les pokémons aquatiques, leur faiblesse principale est électrique : un bon coup de jus dans l'eau suffira à la cramer, et en plus il n'y a même pas besoin de viser.
Les tentacools sont des pokémons épiplagiques. En effet, lorsqu'ils ne sont pas en mouvement, ils se contentent de flotter à la surface de l'eau sans rien faire d'autre. Pour bouger, ils se laissent porter par les courants qu'ils ont appris à bien connaître. Leurs tentacules, trop fines et trop peu nombreuses, ne leur permettent pas de se mouvoir réellement. Ils peuvent tourner sur eux-même ou bien s'approcher de quelque chose de proche, mais l'on ne peut pas réellement parler de déplacement. Ils sont des pokémons qui font parfois peur, notamment dans les zones portuaires où ils sont bien connus. Sans doute que la lumière qu'ils semblent générer durant la nuit, comme un millier de petits points luisants (alors qu'il ne s'agit que de l'éclat de la lune qui se reflète dans leurs orbes rouges) ne rassure pas les populations. Les pêcheurs aussi peuvent en dire long sur eux, car à force de ne pas bouger, ils se prennent dans les filets et les alourdissent. Leurs tentacules génèrent continuellement du poison. Heureusement, ils ne peuvent contaminer les eaux simplement ainsi, car ce poison est non-miscible, c'est-à-dire qu'il ne se mélange pas à l'eau. Il faut donc qu'il y ait contact pour qu'il y ait empoisonnement. Comme ils sont en très grande majorité composé d'eau, il arrive d'en retrouver échoués sur le sable, complètement desséchés, par des jours d'étés trop chauds.
| — # 073 | - TENTACRUEL.:
Ce pokémon est un TENTACRUEL. Créatures aquatiques, les tentacruels maîtrisent aussi bien le poison. Ce sont des mollusques (non, pas des fruits de mer !) qui au fil de leur évolution ont développé une apparence qui leur permet de se confondre avec le fond des eaux qu'ils parcourent. En effet, la partie « principale » de leur corps se compose d'une sorte de chapeau, comme une demi-sphère écrasée (ou un demi-œuf dur en fait) bleue ciel, ou plutôt bleue océan. Celle-ci est surmontée de deux orbes rougeâtre. De loin, on peut confondre cette lueur avec celle d'un lanturn, ou bien avec des corayons. Un troisième orbe, bien plus petit, est présent entre les deux. Mais tout cela n'est pas la part la plus fonctionnelle de ce pokémon. Si l'on dépasse un peu ce chapeau, on pourra voir le vrai visage des tentacruels. Une masse sombre sous cette coupole bleutée laisse apparaitre deux petits yeux plissés, toujours à l'affût. Deux grands crochets sont présents devant et derrière tentacruel et servent comme une mandibule géante. Ils sont du même genre que son chapeau bleuté : il y a une base osseuse, mais par-dessus une peau très dure, cette peau bleue, qui les recouvre. Enfin, un nombre fou de tentacules jaillissent sous le corps de ces pokémons. Il peut y en avoir parfois plus de quatre-vingt ! Bien sûr, ce chiffre varie selon l'âge et la taille de l'individu. Au combat, il ne faut pas se leurrer, la plus grande force de ces pokémons c'est bien sûr leur très nombreuses tentacules. Non contentes de pouvoir se rétracter et s'allonger lorsqu'ils sont au repos ou bien en chasse, elles ont évidemment une mobilité totale. De plus elles sont autonomes les unes des autres. Autant dire qu'il faudra parfois un certain nombre d'opposant pour réussir à quelque chose. Une alternative pour éviter cela est de lui opposer un pokémon très rapide, qui pourra se jouer de ses tentacules, déjà bien prestes. Bien évidemment, avec ces tentacules, il peut enserrer ses ennemis et resserrer son étau jusqu'à l'épuisement. Hélas, ça n'est pas tout : celles-ci sont extrêmement venimeuses et le moindre contact suffit pour être empoisonné. En effet, en temps de chasse, ces pokémons sécrètent du poison de manière à ce qu'il suinte en continu. Ces fameux outils lui permettent aussi de nombreuses choses : frapper, pousser, trancher... Les possibilités ne s'arrêtent qu'à l'imagination de la créature. Attention à ses mandibules aussi : une fois qu'il vous a attrapé, s'il les referme sur vous, vous pouvez être sûr que vous ne pourrez pas ou presque vous en défaire. Une autre des techniques que ces créatures affectionnent tout particulièrement et qu'il vous faudra tenter de fuir le plus possible se met en marche lorsque ses orbes rouges viennent à luire plus ou moins fortement. C'est qu'il est en train de générer des ultrasons. Et attention, il ne s'agit pas de petits ultrasons de nosferapti, hein ! C'est de l'ultrason de compétition qui peut vous rendre complètement fou. Gare, donc. Vous l'aurez compris, tentacruel est un pokémon très polyvalent en combat : il use de sa force brute mais aussi de dommages indirects. Sachant cela, il est encore possible d'oublier certaines facettes de ces créatures. Et oui ! Elles sont avant sous-marines ! Elles pourront donc user de jets d'eau en tout genre pour vous faire perdre la tête entre toutes leurs attaques. Si vous voulez avoir une chance de les vaincre, je vous conseille à la fois d'envoyer des pokémons assez rapides pour éviter le piège de leurs tentacules, mais aussi de privilégier l' électricité, qui les grillera sur place (ça marche comme le coup du sèche-cheveux dans la baignoire) ou encore les pokémons psychiques qui pourront leur renvoyer leurs coups de folie. Finalement, je trouve ces pokémons assez impassibles. Ils ne laissent rien percer d'eux-même et il faut un temps fou pour les apprivoiser. Je n'ai pas eu assez de temps pour en approcher un de manière durable, mais tout de même. Ils expriment rarement leurs opinions et suivent la masse sans rechigner. Ce ne sont pas le genre à devoir être convaincus pour aller au combat. Ils y vont de bonne grâce, mais pas non plus avec la fureur de vaincre. En se murant ainsi dans le silence ils prennent une place étrange dans une équipe, qui semblerait presque uniquement fonctionnelle. Il faut donc du temps à courtiser ces grosses bêtes pour qu'elles s'ouvrent réellement à vous et deviennent des êtres pourquoi pas affectueux. Toutefois, faites attention. Ça n'est pas parce qu'il ne dit rien qu'il n'en pense pas moins ! Et la colère de ces titans est redoutable ; je pense que vous voyez pourquoi. Certains d'entre vous ont sans doute entendu parler de cette affaire à Portovista, la ville côtière du Kantô, où une bande de tentacruels avait été énervée par une entreprise : ils s'en sont pris à toute la ville ! (les archives pour ce fait divers ce trouve à cette adresse : le-petit-Kantô.com/archives) Ça n'est pas pour rien qu'ils sont surnommés dans ces villes portuaires les « gangsters des mers ». Ils n'hésitent pas ! Prudence, donc.
| — # 074 | - RACAILLOU.:
Ce pokémon est un RACAILLOU. À la fois dans son élément qu'est la terre et dans les rochers, il en est un lui-même. Bien qu'il n'en soit qu'à son premier stade d'évolution, sa musculature est extrêmement développée. Ils sont en fait un seul gros caillou qui lévite et de part et d'autre de leur visage, deux bras musculeux. L'interrogation est donc légitime quant à ce qui fait leur composante organique et qui permet la vie chez ces pokémons. Leur corps est plus ou moins poli, plus ou moins abîmé selon leur âge et leurs vécu. À certains, il manque carrément des bouts de roches !
Au combat, les racailloux sont des pokémons un peu surprenants. Ils se comportent comme les rois du ring, et pourtant... Une fois passée leur apparence robuste, on se rend tout première compte que malgré leur lévitation, ils sont terriblement lents. Comme quoi, l'inertie, ça joue même quand on lévite ! Certes ils ne ressentent rien quand on leur tape dessus et ont une défense physique renversante, mais il y a bien d'autres moyens pour en venir à bout. Ultra sensibles à l'eau comme au tranchant des végétaux, il leur faudra toute leur intelligence pour trouver des avantages à cette lévitation. Car en plus de cela, ils ne sont pas très endurants et ne tapent pas vraiment fort. Heureusement, ils peuvent se rouler en boule en guise d'armure et polir leur roche pour gagner en vitesse. Leurs techniques offensives sont simples à éviter une fois qu'on les connait : ils chargent, se projettent tels une boule de roc en roulant sur eux-même, ou bien jettent des pierres qu'ils trouvent un peu partout. Même sur eux.
Et pourtant, les champions Roxanne de Mérouville, Pierrick de Charbourg et Pierre d'Argenta les ont choisi ! C'est qu'ils sont en règle générale des pokémons qui prolifèrent dans les endroits sombres comme les grottes, mais aussi les champs parfois et sont en groupes souvent belliqueux. Ils vivent d'ailleurs en colonies très, très nombreuses. Mais comme nous l'avons vu, lorsqu'ils sont belliqueux, c'est plus souvent de la frime qu'autre choses. Ils se prennent pour des durs (hahaha). Ils font mine de s'énerver vite, et puis s'ils se retrouvent tout seuls, fuient la tête entre les bras ! (Ont-ils seulement le choix ?) Ils sont un petit peu bizarre, un côté légèrement bipolaire qui peut parfois faire peur. Entre eux, ils se foncent dessus pour savoir qui est le plus fort : c'est dire ! Surtout que la plupart du temps, lorsqu'ils traînent sur le chemin, ils dorment. Et lorsqu'un racaillou dort, c'est comme une pierre (je suis hilarante). On peut même leur marcher dessus, ou faire du lance-pierre avec. Des fois ils se réveillent simplement de bon matin et n'ont aucune idée d'où ils sont. Et puis à la fin ils se retrouvent bien malgré eux dans l'exposition d'une galerie d'art moderne d'un illuminé qui expose plein de racailloux peints de toutes les couleurs. Il paraît que c'est "illumichic".
| — # 075 | - GRAVALANCH.:
Ce pokémon est un GRAVALANCH. Lorsque l'on nous dit « créature à quatre bras », bien souvent l'on songe aux mackogneurs. Et bien mes amis, vous vous fourrez le doigt dans l'œil jusqu'au coude si vous ne pensez pas à un autre. C'est vrai quoi, valorisons un peu la place des gravalanch ! Ces pokémons sont bien trop oubliés au profit des combattants. Ce gros caillou possède quatre bras très épais, très robustes, et qui font superbement très mal. Haut d'un mètre, ce sont des sphères rocheuses très irrégulières. En effet, la surface de leur corps ressemble plus ou moins à une enveloppe d'écailles rocheuses. Ils doivent cela à leurs longues roulades dans les montagnes. De plus, du fait qu'ils ne soient composés quasi-intégralement que de pierre, leur masse s'en ressent fortement. Ils atteignent sans aucune difficulté la centaine de kilogrammes et peuvent tout aussi facilement la dépasser. La composition interne de ces créatures est plutôt mal connue. On sait qu'ils ont bien au minium une quarantaine de centimètres autour d'eux qui ne sont que roche. Mais qu'ont-ils au centre ? Un noyau organique ? Cela semble bien peu probable, vu les chocs qu'ils encaissent (les vibrations seraient bien trop dangereuses pour des os comme pour des organes). De plus, on n'a observé aucun système sanguin chez eux. Les recherches restent en cours, notamment au laboratoire d'Argenta.
Au combat, comme on peut très facilement s'en douter, ces bêbêtes privilégient la force brute. Ils seraient d'ailleurs stupides de s'en priver. Ils ont la chance d'avoir quatre bras et s'en servent de manière simple mais efficace : ils balancent des cailloux sur tout ce qui bouge. Avec tous ces bras, je vous raconte pas la cadence ! Ils usent de toute la caillasse qu'ils peuvent. C'est d'ailleurs rarement difficile pour eux, étant donné qu'ils y vivent. Attention donc si vous combattez un gravalanch sauvage : il sera sans doute dans son élément naturel et risque de vous couvrir de rochers. Faites particulièrement attention si vous le voyez taper sur les murs : il prépare un éboulement qui risque d'ensevelir plusieurs d'entre vous. C'est d'ailleurs là sa spécialité : une avalanche de pierres. Une autre technique très, très classique de ce pokémon, c'est la destruction. Malgré les apparences, les gravalanch prennent facilement peur s'ils sentent la moindre difficulté de leur côté. Et là, ils explosent, aussi bêtement que cela. Ça n'explose pas leur corps tout entier évidemment (bien ton suicide !), mais cela projette toute la surcouche de pierre qu'ils possèdent. Ils vous envoient ça dans la tronche, avec la poussière soulevée ils en profitent pour se tailler et hasta la vista ! En gros, feu, insectes et piafs à ne surtout pas envoyer ! Par contre, comme il tâtent pas mal du sol, n'hésitez pas à faire déferler les vagues ou les arbres, ça les calmera sec !
Le plus souvent, vous apercevrez ces bestioles après les avoir entendues. En effet, elles se déplacent en roulant dans les collines ou dans les montagnes, prenant leur élan et remontant les pentes. Ils roulent aussi sur tout ce qui se trouve sur leur chemin sans ralentir ou changer de direction. C'est un peu un bourrin en mode « rien à foutre, je pète tout, wazaa ». À mesure qu'ils roulent sur les rochers, certains s'accrochent à leur corps, et c'est ainsi qu'ils s'épaississent (et donc vous l'aurez compris, qu'ils préparent leur évolution). Ce sont des êtres très indépendants : pas de communautés de gravalanch, pas de grands comités de gravalanch, pas de loge secrète des gravalanch. Dommage ! Ils se débrouillent pour trouver leur nourriture. À l'inverse des très difficiles sabelettes, les gravalanch ne font pas vraiment leur fines bouches : un caillou ? Trop top, j'vais m'faire le repas du siècle, ouais ! Néanmoins, même si leur monosourcil peut laisser supposer une bêtise primaire (non, promis, je ne deviendrais pas la hitler des monosourcils), ils font parfois preuve de bon sens. Si on leur dit de faire équipe, ils font équipe. Ce serait dommage de se mettre l'équipe à dos de toute manière (même s'ils n'ont pas de dos mais ça c'est une autre histoire). Pour le reste, faites attention quand même avec un gravalanch dans votre équipe : à force de faire du freestyle dans les montagnes, ce sont de vraies têtes brûlées. Il faudra donc apprendre à les brider et à ne pas se blesser en essayant de les rattraper. À mon avis, la meilleure chose à faire, c'est de leur appairer un autre de vos compagnons, de sorte à ce qu'il y ait quelqu'un pour modérer ses ardeur.
| — # 076 | - GROLEM.:
Ce pokémon est un GROLEM. Un gravalanch qui évolue, ça donne un grolem. Et c'est là que je commence à me poser des questions. Parce que des bras qui aparaissent à l'évolution, ça me gêne pas, c'est logique, ça pousse. Mais des pattes qui s'envolent ? Je veux dire, il s'est passé quoi, on leur a cassé leur bras, broyés, réduit en poussière ? Bref, vous l'aurez compris, grolem, gros caillou aussi, n'a plus que quatre membre. Tous les éclats rocheux de gravalanch se sont fondus en une seule carapace bien épaisse, bien clean, bien tank. La peau de la plupart des grolems est extrêmement dure et résiste à beaucoup de choses. Dont la dynamite ! (Non, j'ai pas essayé, promis, mais quoi, tout le monde sait ça !) Physiquement, faut laisser tomber, vous les aurez pas sur ce plan-là.
Au combat, ils sont un peu du même genre que les gravalanch, une paire de bras en moins. Et vas-y qu'on t'envoie des éboulements dans la tronche, et vas-y qu'on te balance de la caillasse dans le dos... Et pas que de la petite ! Grolem mesure bien quarante centimètre de plus que son petit frère, c'est un autre calibre ! Qui plus est, de part leur masse, de part leur envergure, de part leur force, les grolems peuvent faire quelque chose que les gravalanch ne pouvaient pas : ils déclenchent avec une facilité déconcertante des séismes. Accrochez donc vous bien si vous vous retrouvez face à un grolem, il ne se fera pas prier pour tailler dans la dentelle. La technique est la même que pour des gravalanch si vous voulez en venir à bout : eau et plante. Rien de plus, rien de moins.
Hors du combat, et dans la vie quotidienne, les grolems sont de bons bougres. Ils ne seront pas forcément les plus vifs ni les plus futés, mais pour autant ils ne sont pas difficiles à vivre. Pour autant, n'en profitez pas pour les énerver u les mettre en colère : leurs colères sont légendaires ! S'ils explosent au combat, ils sont tout à fait capables de vous exploser à la figure ! Donc évitez plutôt de les vexer. Pour le reste ils sont des êtres volontaires qui se feront un plaisir de vous aider pour les tâches difficiles et nécessitant du muscles et de l'application. Ce sont souvent des êtres souvent plein d'énergie, pas comme peut l'être un gamin mais comme quelqu'un qui a l'habitude de faire de l'exercice. Si votre grolem saute de partout et fait des trous dans le sol, la meilleure chose à faire à mon avis, c'est de l'emmener dans un terrain vague et de le laisser faire des roulades de partout comme un fifou. Aussi, n'oubliez pas que ces bêbêtes muent et changent de peau à l'automne (le plus souvent, mais cela peut varier selon l'individu). Il arrive qu'ils aient du mal à se défaire de certains restes de peau qui s'accrochent : n'hésitez pas à les aider, cela peut être douloureux pour eux ! Lorsqu'ils ont fini de muer, un coup de brosse dure s'impose à mon avis, pour que leur peau ne leur soit pas désagréable.
Le grolem de Sae : BOUM. Voilà, Boum. Une grosse sphère qui roule de partout avec ses potes de roulade et qui kiff exploser. Pour Boum, sa plus grande aspiration dans la vie, c'était de réussir à exploser sans faire de destruction ! Et il essayait limite tous les matins (merci le réveil !). Il était super pote avec griknot ou phanpy. Et ils font des courses de roulades. C'est pas triste mais un peu fatigant. Sinon pour le reste, r.a.s. Mais bon, c'est déjà pas mal et un peu fatigant comme pote.
| — # 077 | - PONYTA.:
Ce pokémon est un PONYTA. Pas bien hauts du fait de leur jeunesse, les ponytas sont quand même des êtres qui ont un saré mérite. D'un jaune très pâle, la couleur de leur robe reste chaude bien que claire, pour rappelle son type feu. Ce sont manifestement des équidés, quadrupèdes. Au bout de chacune de leurs pattes se trouve un sabot, aussi noir que son pelage est clair, qui sont d'une dureté, d'une densité incroyable. C'est bien dur de les faire ployer ou de leur résister ! On dirait même qu'ils sont plus durs que le diamant. Personnellement je n'ai pas essayé, mais ça m'a l'air pas mal. Partout sur leur corps, en tant que crinière ou de queue, des flammèches s'épanouissent. On en trouve aussi à l'arrière de leurs pattes. Ils peuvent les faire grandir ou rétrécir à loisir, s'ils se sont assez entraînés pour. Il en va de même pour leur température. Sur leur visage allongé, deux petits yeux aussi noirs que leurs sabots, brillants d'intelligence.
Au combat, les ponyta usent encore et encore de leur vitesse hors norme. Évidemment, ils restent des enfant par rapport à leurs aînés, mais leur vitesse fait quand même tourner des têtes. Ils peuvent même se hâter, en courant tout autour de leur ennemi pour prendre encore plus de vitesse, toujours plus. Pour le reste, les ponyta ne sont pas des créatures très extraordinaire sur le plan de l'originalité en combat. Ce sont des individus de feu, et ils se battent par le feu. L'éventail de leurs attaques de feu est très correct et n'a pas grand chose à redire, pour peu qu'on les entraîne un peu. Pour achever leurs ennemis, ils n'auront aucune hésitation à leur sauter ou foncer dessus en les écrasant ou en jouant les béliers. Leur truc sera surtout d'éviter les attaques en se déportant rapidement sur le côté. Pour les avoir, privilégiez les attaques qui n'ont que peu de chance d'échouer, et envoyez plus rapide qu'eux ! Ou alors, si vous voulez faire dans le radical et définitif, envoyer un poisson ou un pkmn sableux. Ils s'en occuperont fort bien, d'un seul coup. Fini.
Dans l'ensemble, les ponytas sont des êtres doux et agréables, très gentils avec les plus petits et joueurs avec les enfants un peu plus vieux. Ils font bien souvent la joies des petites filles qui rêvent de faire de l'équitation. De fait, ce sont des créatures très à propos pour ces activités : ils sont de petite taille et peuvent tout à fait s'arranger pour ne pas brûler leur cavalier. On dit d'ailleurs que parfois, le Père-Noël troque les cerfrousses de son traineau pour des ponytas. Sans doute pour avoir moins froids ? En général, les ponytas sont souvent les montures des cavaliers des régions froides (comme à Acajou, par exemple). Cependant, ces gentils petits pokémons demandent énormément d'attention. Ou si ça n'est de l'attention, de soins : il faut aller les faire courir. Au moins une fois par jour et pendant au moins une heure. Ils en ont besoin, sans quoi ils s'essoufflent et doivent contenir toute cette énergie. Et ça n'est vraiment pas bon pour eux, ni pour vous. Dans ces cas-là toute cette énergie en trop-plein est évacuée par le biais de ses flammes, ce qui peut vite être dangereux. Ainsi, si vos enfants en souhaitent, il faut bien les prévenir que cela demande autant d'attention qu'un magicarpe. Il ne suffit pas de laisser son ponyta dehors pour qu'il court tout seul !
Le ponyta de Sae : Babiie, la plus jolie. C'est une tout bébé ponyta qui tenait à peine sur ses pattes. Le souci, c'est que ces créatures apprennent à courir en courant après leurs parents. Sans parents, elle a eu du mal à se développer correctement : ça a été dur de la faire marcher ! À présent elle s'entraîne à la maison, c'est encore le plus simple, parce que sinon elle risque de ne pas avoir son quota de course. Sinon, elle était juste : un amour. Adorable et à chouchouter. Je vois que ça.
| — # 079 | - RAMOLOSS.:
Ce pokémon est un RAMOLOSS. Ces tas roses aquatiques cachent bien leur jeu psychique. En effet, ils ressemblent plus à des gros tas roses rondelets et potelés par bien dégrossis. Ils ont bien quatre pattes sur lesquelles se tenir, mais ils ne s'en servent pas. Ils rampent tout au plus ; et leurs griffes au bout de leurs pattes se sont émoussées avec le temps. Ils ont une longue queue courbée qu'ils bougent de temps en temps, mais qui traînent plus souvent derrière eux de manière inerte, car il l'oublient. Ils ont un visage rond, avec un museau beige vers l'avant : ils sont presque prognathe. Leur dentition est composée majoritairement de petites dents pointues. Deux grands yeux ahuries surmontent le tout, avec de part et d'autre deux petites oreilles enroulées sur elles-mêmes. Elles ne sont pas sans rappeler des cornes de farfaduvet ; sauf que ce ne sont pas des cornes.
Au combat, les ramoloss préfèrent bâiller au nez de leur adversaire que se déplacer. Si jamais les bâillements communicatifs jouent leur rôle, cela leur permet d'être tranquilles pour quelques temps de plus avant de vraiment devoir attaquer le combat en lui-même. Dans leur extrêêêêêême lenteur, ils préfèrent donc clairement paresser que se battre. Leur capacité de récupération les rend vraiment endurants, alors qu'ils n'ont quasiment aucune prédisposition pour le combat. Ils se contentent de tenter d'entraver l'adversaire si c'est possible, et d'envoyer quelques vibraquas de loin, sans bouger. Leur endurance les rend vite assez pénibles. Pour autant, il est assez facile de leur en mettre plein la face, et ce de plein de manières différentes : leurs diverses sensibilités, les marteler de coups de quelqu'un de plus réactif...
Vous l'aurez compris, à ne pas bouger vraiment, les ramoloss sont des pokémons typiquement sédentaires. Ils se débrouillent assez bien pour vivre seuls : ils mangent tout ce qui passe à proximité de leur bouche, mais ils peuvent aussi rester longtemps sans manger si jamais la nourriture ne venait pas à eux. Pourtant, ce sont des pêcheurs de talents, seulement ils oublient qu'ils étaient en train de pêcher et ne guettent plus le poisson au bout de leur queue. Ils sont insensibles en effet à la douleur. Ils peuvent ne la sentir que des heures après, lorsque la source de la douleur s'est déjà évaporée, et où donc on ne peut plus faire grand chose. Même s'ils mangent comme des grands il vaut mieux toujours vérifier si leur ventre ne se nécrose pas. Les retourner une fois par jour pour leur aérer le bidon semble être une bonne idée. S'ils semblent complètement étrangers aux considérations sociales et qu'ils ont vraiment l'air débile, est-ce que c'est bien la réalité ? Une chose est sûre, ils fonctionnent à leur rythme, ils ont une temporalité bien à eux. Pour autant, savoir à quoi ils pensent est une des grandes questions de l'humanité. Si cela se trouve ils sont des mathématiciens de génies, mais tellement lent qu'ils meurent avant d'avoir démontré la conjecture des nombres premiers jumeaux alors qu'ils en étaient sur la voie. C'est vraiment trop bête ! À la place, on les laisse farnienter à Écorcia dans le puits ramoloss où ils règnent en maître, alors qu'ils ne font rien pour défendre leur territoire. Mais comme ils sont censés avoir le pouvoir d'invoquer la pluie, on essaye de les protéger des prédateurs, histoire de protéger les cultures. Les traditions ont la vie dure !
| — # 080 | - FLAGADOSS.:
Ce pokémon est un FLAGADOSS. Ce mammifère aqueux et à queue est l’évolution de ramoloss. Il possède de puissants pouvoirs psychiques. Malheureusement, cela ne se remarque pas au premier coup d’œil. À ce fameux premier coup d’œil, il ressemble finalement pour beaucoup au pokémon auquel il fait suite. N’est-ce pas de fait un ramoloss un petit peu moins ramolo qui est parvenu à adopter la position assise. Mais il n’en est rien, du moins ce n’est pas si simple. Il s’agit en effet d’un ramoloss qui a un petit peu plus de facilité à se mouvoir ; mais il a recueilli au cours de son évolution un hôte dont d’aucun disent qu’il se passerait bien. Plus exactement, c’est l’accueil de cet hôte qui acte et rend effective cette transformation. En effet, à force de rester amorphe non loin de points d’eau, de petits coquillages ou autres poissons parasites (citons les remoraids) viennent se greffer sur ses pattes ou son dos. Mais cette transformation n’est pas n’importe laquelle : elle nécessite les velléités d’un kokiyas. Une fois que ce dernier a mordu la queue de son partenaire en devenir, il prend l’apparence du parasite qu’il est devenu. Ses mâchoires à présent dentues se referment telles un piège et obligent l’ex-ramoloss à être un petit peu plus réactif. Sinon… C’est à peu près tout. Son ventre s’est éclairci. C’est peut-être à force de ne rien foutre, allongé tout le temps. C’est le même, debout.
Au combat, il est cependant redoutable si tant est que l’on sache un petit peu le diriger et lui faire se remuer le fion. Très polyvalent, il sait à la fois tirer parti de son élément aqueuxet de ses pouvoirs psychiques beaucoup plus développés que lorsqu’il ne faisait que dormir. Ses attaques Psycho peuvent être absolument dévastatrices contre les faibles têtes et autres êtres sans personnalités. De même, les flagadoss possèdent une capacité de concentration que l’on ne leur soupçonnerait pas de prime abord, et qui leur permet d’accroître sur un court laps de temps leurs capacités. Les attaques psychiques sont d’autant plus fortes dans ces cas-là qu’ils sont concentrés. Leurs capacités aquatiques sont souvent quelques peu plus faibles que celles psychiques, mais elles sont capables d’en mettre à mal plus d’un si l’on accorde un tant soit peu d’attention à leur entraînement. Attention qui pourra être récompensée de manière totalement impromptue par l’apprentissage de capacités qu’ils ne devraient pas maîtriser, comme des capacités ignées, électriques, gelées, et bien d’autres inattendues. Malgré tout, considérez qu’ils peuvent être bien plus lents que d’habitude et vous gratifier d’une défaite cuisante par non-réaction inébranlable.
Pour ce qui est de la vie en communauté, ou rien qu’avec vous, et bien… Si vous êtes suffisamment patient, il vous plaira sans doute. Peut-être qu’en vieillissant, la compagnie d’un ami ralenti vous sera appréciable. Ou alors eux aussi ralentissent en vieillissant, ce qui n’est pas conseillable, je suppose. Enfin, d’aucun disent qu’en interagissant avec eux à leur vitesse, cela fonctionne. Et je veux bien les croire, car ils doivent être plus heureux ainsi que désespérément traînés dans le mépris collectif. Le gros plus, c’est qu’ils ne se nourrissent qu’une fois par semaine. Le pokémon économique pour l’étudiant dans la dèche de base. #CROUS*.
Le flagadoss de Sae : il est peut-être très puissant, mais il crache du feu. Beaucoup plus que de l’eau. Et il crache du feu même quand il est dans l’eau. Shan est certes puissant et peu causant, mais je m’inquiète aussi beaucoup pour son devenir et je pense pas trop qu’il s’agisse d’un exemple à suivre, une fois de plus
*Comité régional organisationnel universitaire secouriste.
| — # 081 | - MAGNÉTI.:
Ce pokémon est un MAGNÉTI. Ces pokémons métalliques savent générer de l'électricité. Tout leur corps est prévu dans ce but. La partie principale est une sphère à laquelle sont fichées trois vis, deux devant et une sur le dessus. Un grand œil unique leur permet de jauger leur environnement, ce qui est tout de même vachement mieux que de ne pas avoir d'organe sensoriel. De chaque côté de cette sphère sont présents deux aimants en U, dont les polarités sont signifiées par une extrémité rouge et l'autre bleue. Tous les éléments de ces pokémons peuvent bouger : vis, aimants, sphère, tout reste accroché mais peut bouger par rapport à l'élément adjacent. Dans leur moment d'excitation, cela leur donne un côté assez hypnotisant.
Au combat, ils ne sont pas très utilisés par les dresseurs. En effet, ils ne sont pas particulièrement résistants, et ils encaissent très mal le premier coup. Le mécanisme d'horlogerie presque qui se cache au cœur de leur sphère ne souffre pas trop d'être secoué. Mais lorsqu'ils se sont mis hors de portée, ils projettent des boules électriques qui peuvent être dévastatrices. Ils sont de véritables bombes aimantées à leur adversaire, une fois qu'ils ont décrété qu'ils pourraient en venir à bout. Leurs sons stridents sont un moindre mal en comparaison des tirs qu'ils renvoient en miroir, directement dans la face des ennemis. Malgré tout, il leur faut un entraînement spartiate pour réussir à leur faire tenir la distance.
Ces pokémons sont assez dociles, et sont donc très souvent en accompagnement des chasseurs de trésors. S'ils n'ont pas toujours la finesse ou la précision d'un appareil de détection des métaux, ils ont pour eux l'instinct et l'expérience, qui les amène souvent à trouver plus vite qu'un dresseur avec son appareil. Ils sont de plus capable de générer de petits champs magnétiques, ce qui les aide à lever leur corps de métal dans les airs. C'est souvent cela que signifie la rotation de leurs aimants ; et plus cette dernière est rapide, plus le champ est important. Ils ont par contre parfois besoin de recharger la batterie qui se trouve dans leur cœur. Pour cela, les magnétis sauvages se rapprochent des lignes à haute tension, où quelques minutes leur permettent de refaire le plein. Mais dans le milieu domestique, il arrive couramment qu'ils aillent directement à la source, dans une prise ou dans le disjoncteur. Il est donc nécessaire de bien leur inculquer quelques bases avant de les faire rentrer dans une maison. Comme les voltorbes, ce sont de sacrés analystes, qui savent bien jauger d'une situation et des comportements à adopter en réaction. Bon, en vrai rien de cela ne se voit, vu qu'ils ne sont expressifs ni facialement, ni oralement.
| — # 083 | - CANARTICHO.:
Ce pokémon est un CANARTICHO. Rarement bien hauts, ces oiseaux n'en sont pas moins impressionnants quand on les rencontre pour la première fois. Pas pour leur apparence, non non ! D'ailleurs en règle générale ils font plutôt l'impression de badauds maladroits que de grands roucarnage majestueux. Mais passons. Ils impressionnent car il est rare d'en croiser un. Leur bec aplati les affilie à la famille des pokémons canards, au même titre que psykokwak ou akwakwak, ce qui en fait un pokémon ridicule (canard = ridicule). Cependant, il n'a pas la prestance de se dernier. Ils ont souvent une petite bedaine mignonne entre leurs deux ailes. Leur plumage est marron, marron clair sur le dessus, de sorte à ce qu'on les confonde avec la terre si un prédateur vole au-dessus d'eux. À l'inverse, sur le dessous de leurs ailes, et sur leur poitrine, les plumes sont plus claires, d'une couleur sables, ce qui les camoufle aussi une fois au sol. Une queue en houppette, un épi sur le crâne et des pattes palmées : définitivement, canarticho fait sourire par son apparence. Cependant, ce qui fait sa particularité par rapport à d'autres oiseaux du monde pokémon, c'est le légume qu'il porte entre ses ailes. Si l'on en croit son nom, il devrait s'agir d'un artichaut. Cependant, vous l'aurez remarqué... Il s'agit d'un poireau. On peut supposer qu'à l'origine, ces individus avaient plus massivement des artichauts, et qu'ils ont pu se tourner vers les poireaux après une grande pénurie d'artichauts... Qui sait. Malgré tout, avant de crier à l'arnaque, sachez toutefois que le légume que porte l'oiseau dépend de l'individu : certains ont des poireaux comme d'autres ont des carottes. Charmant, n'est-il point ?
Au combat, canarticho est un pokémon re-mar-qua-blement utile ! Ne vous inquiétez pas : oui, on va se moquer de vous quand vous dégainerait votre légume de poche. Oui, vous allez avoir une bonne grosse honte la première fois parce que vous ne saurez pas quoi répondre pour défendre votre compagnon. Mais quand vous latterez la gueule des vilains, tout ira mieux. Et canarticho ne se fait pas prier : il apprend un éventail de capacités plus que remarquables. Il est très polyvalent de par son type normal, qui de plus lui empêche d'être faible face à d'autres types. Des capacités de types aériennes bien sûr, mais aussi ténebreuses, empoisonnées... Et si vous vous en donnez la peine, il pourra aussi apprendre zénith, force cachée ou encore queue de fer... Ses forces et ses défenses sont relativement équilibrées, ce qui l'empêche de pêcher d'un côté ou de l'autre, et de se faire envoyer trop vite au tapis par les grosses brutes.
Dans l'ensemble, ce sont des pokémons bons vivants. Contrairement à d'autres espèces en voie de disparition qui se trouvent souvent tristes et déprimés, les canartichos vivent bien. Car en effet, ce sont des oiseaux en voie de disparition. Ils vivent en petites colonies, le plus souvent dans le Kantô. On les voit migrer de temps en temps migrer vers d'autres régions, traverser des mers... Vous l'avez compris, ils sont aussi coriaces. Pas vraiment belliqueux en fait, ils rigolent plus qu'autres choses de leurs bêtises lorsqu'ils sont sur le champ de bataille. Mais ils sont durs à l'usure, et mieux vaut ne pas en avoir un sur le dos (même s'il ne s'agit que de "je veux le nouvel iPoireau à la mode"), parce qu'il vous faudra ruse et patience pour en venir à bout. D'ailleurs, en parlant de légume... Règle numéro une : on ne regarde pas son légume. Règle numéro deux : on ne touche pas son légume. Règle numéro trois : on ne touche pas son légume, et surtout pas pour le manger. Règle numéro quatre : on ne se moque pas de son légume. Elle est leur arme la plus terrible, leur moyen de subsistance ultime, leur seule raison de vivre. Alors faites gaffe sincèrement, ça peut être carrément berserk.
Le canarticho de Sae : vous l'avez déjà entendu prononcer son nom, à ce coco ? Crafeodrnartrfjzeirchferoror. Rien que ça. Donc moi forcément je lui répond que à tes souhaits. Donc Atéssué quoi. Sinon c'est un chic type, un peu concon sur les bords, et surtout très dyslexique, ce qui l'empêche de causer normal. Après, bon, il est pire que les autres de ses congénères au niveau crédibilité. Pour le coup, on s'est foutu de moi. Mais ça va, j'le vis bien, parce que à chaque fois Atéssué rigole et leur envoie son poireau dans la tronche.
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| | | | Sakae Kurami
C-GEAR Inscrit le : 23/08/2013 Messages : 14282
Région : Hoenn, Kalos.
| — # 084 | - DODUO.:
Ce pokémon est un DODUO. Ces pokémons bien ordinaires sont en fait des oiseaux. Cependant, comme l'on s'en rend bien vite compte, ils sont dénués d'ailes, ce qui rend toute tentative de vol extrêmement ardue. Leur corps est tout en formes, à la manière d'un dessin d'enfant. Une boule de plume beige est dressée sur deux échasses toutes en articulations, qui se terminent elles-mêmes par trois doigts griffus. De ce corps sphérique s'échappent deux longs cous noirs, sur lesquels se plantent respectivement une tête tout aussi ronde et ornée des mêmes plumes beiges. Elles possèdent toutes deux une paire d'yeux noirs brillants, et un long bectrès légèrement recourbé à son bout pour, qui sait, se défendre des agressions. Les deux têtes des doduos sont en tous points similaires, et il est difficile de les distinguer sinon de par leur position, à gauche ou à droite.
Au combat, les doduos sont des pokémons surprenants. Ils sont très rapides, ce qui rend leurs vives attaques encore plus percutantes visuellement parlant. Ils portent des coups doubles, toujours. Ce serait dommage d'avoir deux becs et de ne pas s'en servir à bon escient ! Ils viennent ainsi d'un sprint au corps à corps, frapper, puis s'échapper hors de portée de l'adversaire. Ils réitèrent ainsi plusieurs fois, augmentant leur accupression. Néanmoins, ils ne sont pas très endurants, et ne peuvent placer qu'un nombre limité de coups de cette manière avant de fatiguer assez vite.
Contrairement à ce que l'on pourrait penser, les deux têtes font bel et bien partie d'un seul et même individu ; de telle sorte qu'elles ont toutes les deux le même caractère. Celui-ci est en général doux, quoique parfois un petit peu farceur, mais aussi très affectueux. Ce qui peut faire bizarre quand deux têtes viennent essayer de vous câliner, alors qu'elles n'ont même pas de bras. Cela est tout de même bien plus simple pour tout le monde, notamment lors des jeunes années de ces pokémons, qui doivent apprendre à la fois à se coordonner au niveau des têtes, mais aussi des jambes et de l'équilibre, ce qui n'est pas évident vue leur constitution. Ce sont de grands lèves-tôt, comme c'est le cas de beaucoup d'oiseaux, à tel point que l'on se demande même s'ils dorment. De fait, les deux têtes se relaient pour dormir, de telle sorte qu'ils sont toujours en alerte. Ils font toujours le pied de grue dès les premières lueurs, comme s'ils étaient près à s'enfuir au moindre signe. Et d'ailleurs quand il s'agit de fuir, les doduos ne sont pas du tout les derniers. Filant comme le vent, ils n'hésitent pas une seule seconde et tracent avec une grande rapidité leur chemin. Ils sont souvent montés dans les élevages, afin que les dodrios qu'ils pourront devenir en évoluant puissent à leur tour l'être, du fait de leur grande rapidité.
| — # 085 | - DODRIO.:
Ce pokémon est un DODRIO. Sans conteste l'évolution des doduos, les dodrios sont eux aussi des oiseaux pas très très chanceux sur le plan du vol. Plus grands que la plupart d'entre nous, ils mesurent rarement moins d'un mètre quatre-vingt. Comme on le constate très vite, ils ne possèdent non plus deux mais trois têtes, chacune ornée de deux crêtes noires de gros punks. Leur bec est encore plus cornu qu'avant, à la manière des rapasdepics. Leur corps est toujours une grosse boule pleine de plumes, avec une queue rose divisée en trois. Comme ça, pas de jaloux ! Non parce que ce serait bien leur genre, hein... De manière improbable, les dodrios sont encore plus forts que les time-lords : trois cœurs et six poumons quoi, les mecs ! Et puis mieux que les doduos, du coup. Tout cela leur permet une bonne capacité pulmonaire, qui leur permet surtout de ne presque jamais s'épuiser. Leurs pattes puissantes, munies de genoux (mais y a que moi que ça rend folle, des genoux ?!) et de griffes arrières pour stabiliser leur position, en plus de ces poumons, leur laisse atteindre les soixante voire soixante-dix kilomètres par heure. Autant dire qu'ils sont rapides. Et ils sautent haut aussi, de manière un peu improbable !
Au combat, pour les dodrios, tout se joue au début du combat. Il faut absolument profiter de l'avantage de la surprise que vous aurez en appelant auprès de vous un dodrio. Ils sont plus rapide qu'à peu près tout le monde et ont une force de frappe absolument phénoménale. Le plus pertinent je pense est de leur apprendre à fuser sur l'adversaire avant même de poser les pieds au sol lorsqu'ils s'extraient de leur balls, afin de gagner encore quelques mètres. Il faut qu'ils puissent attaquer de la sorte le plus possible avant de ne se prendre le moindre coup ; car c'est réellement leur attaque leur atout, et non le reste. Leurs trois têtes peuvent à la fois être un avantage et un inconvénient. D'une part, il est quasiment impossible de les distraire : il y en aura toujours une pour vous voir tenter quelque chose, et se précipiter pour vous arrêter. D'autre part, il peut exister des mésententes entre les trois têtes sur le modus operandi. En tout cas, si vous vous retrouvez face à un dodrio, prenez vos jambes à votre cou. Enfin, non, ils vous rattraperont. Tâchez de faire quelque chose. Parce qu'ils sont de vraies furies frénétiques qui n'auront de cesse que de vous picorer le crâne, comme le pire de la pire migraine que vous pourriez imaginer. Ils pourront tout à fait vous poursuivre afin de vous faire goûter à leur terrible spécialité : leur triple attaque
Les dodrios vivent majoritairement dans les plaines où ils peuvent courir tout leur soûl. Mais vous pourrez aussi les trouver dans des zones plus humides lorsque c'est la saison des pontes. Les trois têtes, hélas ou heureusement, ont leur caractère propre. D'un côté, cela vous fera trois amis pour le prix d'un, mais d'un autre côté, ils passeront leur temps à se tirer dans les pattes. Et vu qu'ils partagent les mêmes pattes, vous imaginez la catastrophe... Pour faire taire ces disputes intestines (qui ne sont pas que dans leurs intestins, qu'ils n'ont qu'en une fois par contre), faites manger l'une des têtes : cela rassasiera les deux autres aussi, et les apaisera. Ce sont de vrais estomacs sur pattes, en plus des intestins. Ils font cependant de très bons chiens de garde : ils sont à la fois rapides, et ne dorment jamais totalement, c'est chaque tête à son tour. Et puis ils ont une vision panoramique, rien ne les surprend jamais. Et pourtant, il leur arrive carrément de buguer lorsqu'ils se mettent à réfléchir d'une idée toutes leur tête en même temps. Mais malgré toutes ces apparences, ce sont des pokémons très intelligents, et bien entendus très réfléchis. Pour début de preuve, Albert de l'arène de Mauville en a un dans son jardin. D'ailleurs, il chante à chaque lever du soleil, et se fait détester par ses voisins. Mais cela reste pratique comme réveil. Parce je sais pas vous, mais mon radio-réveil n'a pas d'horloge biologique, lui ! (Je lui en veux toujours pour ça d'ailleurs.) Certains disent qu'ils peuvent voler. Je vois pas trop comment. En faisant l'hélicoptère avec leurs têtes ? Nan mais sérieusement...
| — # 087 | - Lamantine.:
Ce pokémon est un LAMANTINE. Evolution des petits otarias, les lamantines maîtrisent aussi la glace. Leur corps s'est affiné et ils dégagent une grâce sans pareil. Si avec cela, ils pouvaient au moins avoir l'air aimable, sans doute que tous les coordinateurs fans de beauté extérieure en auraient un.
| — # 088 | - TADMORV.:
Ce pokémon est un TADMORV. Ces bestioles au corps toxique sont de taille variables. De part la malléabilité de leur corps, ils peuvent prendre différentes formes et différentes tailles. Comme ils vivent dans les égouts, les plus jeunes grandissent en côtoyant les ordures et en les assimilant à leur métabolisme. Ils sont en majorité violets, mais certains restes pas encore assimilés gardent leurs propres couleurs, ce qui crée des dissonances. La majeure partie du temps ils ne dépassent pas le mètre de haut. À vrai dire, leur corps n'a rien de spécial du fait de leur côté informe. Deux grands yeux trônent sur le haut de cette petite montagne avec en-dessous de celle-ci une grande bouche expressive.
Au combat, les tadmorvs usent et usent à outrance de leur capacités empoisonnées. Le simple fait de se déplacer leur permet de déposer au sol des substances dangereuses qui pourront empoisonner par simple contact. Ainsi, même s'ils ne sont pas particulièrement rapides, le fait de suivre leurs ennemis leurs donnent ensuite l'avantage du terrain. Ils peuvent tout autant diffuser un gaz pour faire tomber les adversaires comme des mouches, mais sont aussi capables de faire déferler des vagues d'ordures sur le terrain. Cependant, si un pokémon de son équipe venait les rejoindre au combat, les tadmovs savent tout de même sécuriser le terrain à l'aide de capacité de sable pour recouvrir tous ses détritus. Leur avantage tient sur la force physique plus que sur le spécial ; il est donc intéressant de trouver des tactiques qui leurs permettent de s'approcher le plus possible de leurs ennemis. Il peut aussi être pertinent de les coupler en combat avec un spectre ou une créature aquatique pour éventuellement contrer les faiblesses des tadmorvs, que sont les attaques psychiques et de terre.
Les tadmorvs sont des pokémons pleins de surprises. Dans l'imaginaire collectif, ce sont des créatures sales et peu fréquentables, qui ne sont bon qu'à empoisonner les enfants. Malheureusement pour eux, il n'en est rien ! En effet, leur lieu de vie préférentiel sont les égouts. Seulement, cela n'est pas par un côté de « bonjour je ne suis as fréquentable et junkie », mais par nécessité : leurs corps sont tellement toxiques qu'ils ont fini par se nourrir d'ordures. Ainsi, si vous êtes accompagnés d'une de ses créatures, laissez-les errer de nuit, ils sauront très bien trouver de quoi se sustenter. Néanmoins, même s'ils font des efforts ils restent effectivement parfois dangereux du fait de leur toxicité. Vous pouvez tenter de nettoyer le tadmorv. Il ne s'agit pas de le récurer : leur corps est mou et on peut jouer avec comme avec de la slime. Mais vous pouvez l'asperger d'un jet d'eau pas trop fort, ce qui élimine pour un certain temps toutes les substances qui suintent de leur corps. Une légende urbaine veut d'ailleurs que les bouts de son corps qu'il laisse derrière lui se transforment en nouveaux tadmorvs. Cette idée n'est pas avérée, mais elle mérite que l'on se penche dessus. En général, lorsqu'ils sont encore à l'état sauvage, les tadmorvs ont tendance à vivre en colonie. Et lorsque je dis « en colonie », c'est carrément un agglomérat d'ordures qui est capable de tout boucher. C'est déjà arrivé à différente villes du type de Céladopole ou Parmanie. Dans ces cas-là, le mieux est d'y aller avec la méthode douce. En bourrinant, on n'arrive qu'à les énerver. Essayez plutôt de les convaincre. Car le problème est là : leur corps est assez malléable pour passer même sous l'interstice d'une porte. Donc faire attention, et bien colmater tous ces vides si vous souhaitez le laisser en quarantaine.
La tadmorv de Sae : la tadmorv du gang est typiquement le conter-exemple de ce que l'imaginaire collectif pense de ces pokémons. Il ne s'agit pas d'une grosse folle qui fait n'importe quoi, mais Rose est consciente de sa condition et tente d'accommoder le reste du monde avec cela. Elle se nettoie le plus souvent possible et s'éloigne dès qu'elle se sent de trop. C'est parfois un peu triste de la voir si peinée, mais elle fait preuve d'une maturité très appréciable. Elle est si gentille, elle ne ferait pas de mal à une mouche ; il n'y a rien à lui reprocher à cette petite. Il faut prendre soin de ces petites bêtes.
| — # 092 | - FANTOMINUS.:
Ce pokémon est un FANTOMINUS. Ces pokémons, vous le remarquerez très vite (peut-être à vos dépends), sont des spectres, qui plus est empoisonnés. Ils sont constitués à 95% de gaz, ce qui fait que leur matérialisation n'est que la conséquence de la pression qu'ils exercent eux-mêmes sur leur corps pour prendre une forme donnée. Conventionnellement, ils ne vont pas plus loin qu'une simple boule de gaz, presque noire, avec une paire d'yeux qui surmonte une grande bouche souvent ravie. Une longue traînée de gaz plus diffus, ce qui lui donne une couleur violette, les entoure continuellement, leur donnant une envergure de près d'un mètre – ils peuvent cependant étendre plus leur corps. Ils peuvent cependant prendre d'autres formes ou bien se grimer. Ils ajoutent notamment très souvent deux petites canines pour seule dentition à leur bouche, alors qu'ils n'en ont pas l'utilité. Comme ils sont principalement constitués de gaz, leur corps se rapetisse lorsqu'il y a du vent car en lévitant, ils n'ont pas moyen de s'accrocher au sol.
Au combat, les fantominus ont l'avantage spectral. Ils sont donc immatériels : évitez les attaques purement physiques, cela ne servirait à rien. D'ailleurs, ils sont des maîtres des illusions, faites gaffe : leurs ondes folie et leurs regards noirs vous en feront sans doute voir de toutes les couleurs possibles ! Eux-mêmes sont pas mal faibles, et se démarquent presque uniquement par la rapidité d'exécution de leurs techniques d'hypnose. Cela leur permet d'attaquer préférentiellement à distance. En derniers recours, lorsque leurs faibles défenses sont mis à mal, ils n'hésitent pas à user des coups les plus bas, comme lorsqu'ils passent au travers de l'ennemi pour les déstabiliser. Il faut dire que la sensation n'est vraiment pas agréable... Le mieux est encore de leur opposer des pokémons à la concentration inébranlable, comme les pokémons aux pouvoirs psychiques, qui n'en feront qu'une bouchée.
Ils peuvent aussi passer au travers des murs et vous surprendre. Gardez votre sang-froid, c'est le plus important ! Ils aiment d'ailleurs s'en servir pour faire peur et jouer des tours. Hélas, cela va en contradiction avec leur volonté constante de se faire des camarades de jeu. Les candidats potentiels vont rarement plus loin que les premières frayeurs, et prennent malheureusement leurs jambes/ailes/nageoires à leur cou ! Par contre, leur capacité à traverser les murs peut être utilisée de bien d'autres façons très pratiques ! À la place, il leur arrive parfois d'absorber les souvenirs des individus qu'ils croisent, pensant que cela les rendra plus proches. Là non plus, cela ne marche pas forcément. Ils font cependant vivre de vieilles légendes comme celui du fantôme de la jeune fille à la Pointe de la Bien-Aimée, à Kantô. Ils font aussi perdurer la volonté de leurs maîtres si jamais ils devaient en être séparer, et cela peut durer pendant des centaines d'années ! C'est pour cela qu'ils sont des habitués des tours funéraires, qu'ils hantent à la recherche de leurs défunts amis. Il faut cependant prendre garde, tout ami que vous soyez avec un fantominus : le gaz qui entour leur corps est toxique, et il peut causer des évanouissements voire de l'asphyxie. Ils pourraient terrasser un mammochon en moins d'une heure s'ils le souhaitaient !
| — # 094 | - ECTOPLASMA.:
Ce pokémon est un ECTOPLASMA. Évolution terminale de fantominus, les ectoplasmas sont eux aussi des spectres empoisonnés. Ils sont bien plus gros, plus imposants, avec leur mètre cinquante et leur corps très volumineux – quoique gazeux. Ils ont en fait une forme assez sphérique, qui se tient sur deux jambes courtaudes. Deux bras s'échappent également de leurs flancs, tandis que sur presque toute cette partie libre du devant de leur corps, un énorme visage s'allonge, composé de deux très grands yeux rouges et d'un sourire narquois persistant. Ils ont comme deux oreilles sur le crâne, dont ils n'ont pas réellement besoin en terme physique, du fait de leur dimension spectrale. C'est donc pure coquetterie lorsqu'ils se confectionnent des petits épis sur le crâne, ou bien une queue. Tout leur corps peut librement se déliter et partir en fumée, ou bien traverser un mur, comme le veulent leurs spécificités fantomatiques, desquelles il ne faut pas se laisser surprendre !
Au combat, ils sont de véritables alliés de choix ! En dépit de toute considération matérielle, ils sont un véritable cauchemar à toucher. Ils sont terriblement rapides et ne se soucient d'aucun type d'obstacle : objets dans leur chemin, sol, plafond, arbres, murs... Rien de cela n'arrête ces ombres nocturnes dans leur danse hypnotique qui en laisse plus d'un confus. Ils usent et abusent en effet de leur regard noir pour envoyer des ondes folles dévastatrices. Pokémons de l'ombre et de la rapidité, ils préfèrent toujours filer comme de l'eau entre les doigts de leurs adversaires, et garder toujours une bonne distance, pour attaquer là où l'on ne pourra pas contrer : ils se sont fait une spécialité de la projection d'un poing ombre, qui sont une véritable malédiction qu'on ne peut presque pas éviter. Pour les rares fois où ils se trouvent en difficulté, les ectoplasmas se glissent dans l'ombre de leur adversaire pour leur porter un coup bas assez imprévisible. Attention donc, comptez vos ombres. Si vous en avez deux... Je suis désolée.
Dans le folklore, ils sont l'image type du cauchemars des petits enfants, tels qu'ils sont illustrés dans les livres d'images. Leur grand sourire ne doit pas aider, tant il leur donne un air trop assuré, et tant il est fixe et sans concession. Cela a de quoi mettre mal à l'aise, ce qu'ils ne comprennent hélas psa toujours. Il sont encore plus perturbant que leurs cadets petits fantômes, alors il faut parfois faire attention. C'est là l'une de leurs plus grandes difficultés : beaucoup des pokémons de cette espèce sont très sociables et vont au contact d'autrui pour avoir de la compagnie. Ils ont cependant un sens de l'humour bien à eux et très prononcé, qui parfois terrifie les autres, ou les laisse juste de marbre, coulés dans leur incompréhension. Les ectoplasmas ont souvent du mal à envisager que ce qui les fait rire comme un wailord ne puisse pas être universel. La plupart du temps, ils en reviennent assez vite, mais les plus faibles d'esprits finissent souvent pas s'isoler, renfermés sur eux-mêmes du fait de ce manque de compréhension. Une autre part de la population des ectoplasmas est au contraire très féroce et vindicative, et ils n'hésitent pas à s'en prendre aux chalands qui passeraient sur leur route. Si jamais vous croisez une paire d'yeux rouges qui regardent fixement dans l'air (car ils n'ont pas forcément besoin d'un corps matériel), c'est sans doute un ectoplasma qui vous a pris en chasse. Mais pour peu que l'on noue une relation forte avec eux, ils peuvent devenir de véritable alliés de choix. Certains peuvent vous suivre littéralement comme votre ombre (ectoplasma de N.C). Ces ectoplasmas-là sont souvent très bienveillants envers ceux dont ils habitent l'ombre, et n'hésitent pas trop à venir en aide. Néanmoins, il est bon de noter que, si cela vous permet d'avoir toujours un atout dans votre manche, cela implique entre autre d'avoir toujours un petit peu plus froid qu'autrui, car ils se gorgent de la chaleur environnante. Avis aux frileux, cela entraîne souvent une baisse de température d'environ cinq à dix degrés pour les plus gourmands. Au demeurant, ils soignent toujours leurs entrées en tant que bottes secrètes, et font donc très attention à l'apparence qu'ils affichent : d'où le degré de détail du corps qu'ils se matérialisent. En vrai, je suis sûre qu'ils peuvent devenir terriblement coquets.
| — # 096 | - SOPORIFIK.:
Ce pokémon est un SOPORIFIK. Ce pokémon a souvent été la source de mes cauchemars ; et je ne pense pas être la seule dans ce cas. Il faut dire que son physique, souvent considéré comme ingrat, en fait une vedette pour les films un petit peu dérangeants ou bien le folklore horrifique. Ces pokémons, bien que dotés de pouvoirs psychiques, ne les affichent pas de prime abord. Le corps grassouillet et court sur pattes arbore deux couleurs principales : le jaune ocre et le marron terreux. Autant dire qu'ils ne respirent pas l'élégance. Pourtant, dès qu'ils se mettent à remuer l'appendice qui leur tient lieu de nez, qui ressemble vraisemblablement à une trompe, leur ballet démarre. Car, contre toute attente, ils savent bouger d'une manière hypnotique. Leurs bras accompagnent la danse de leur pouvoirs. Il en va de même pour leurs yeux : au premier coup d'œil, ils semblent ternes, mornes, dépourvus de vie et d'intelligence. Il faut dire qu'ils sont souvent perdus bien loins dans des pensées qui nous dépassent sans doute. Mais dès qu'ils se mettent en branle, les soporifiks deviennent d'un coup, d'un seul, des êtres sinon gracieux, du moins harmonieux. Seulement, une fois cet instant passé, ils redeviennent patauds et courtauds.
Au combat, ils sont pourtant de très bons atouts. Toutefois, on ne peut, à ce stade de son évolution, diversifier réellement les stratégies. Mais la ligne à suivre reste inchangée chez beaucoup. Grâce à ses capacités d'hypnose, il commence tout d'abord par affaiblir voire endormir l'adversaire, pour le placer sous le feu de ses attaques psychiques, qui feront dès lors fi de toutes barrières mentales. De ce fait, c'est un pokémon relativement statique sur le terrain, qu'il ne vaut mieux pas morigéner si l'on souhaite obtenir les meilleurs résultats de ses offensives invisibles. Il est aussi capable de prendre de l'avance dans un combat. En effet, avant l'ultime extrémité que représentent pour lui les attaques physiques, il use de ses capacités pour entraver l'ennemi afin de mieux le paralyser, ou bien lancer en avant des attaques qui ne tomberont sur l'ennemi que quelque temps plus tard, couvrant ainsi les arrières de son dresseur. Cependant, tout cela est bien entendu soumis à la condition de la soumission de l'ennemi à ses pouvoirs mentaux. Les spectres, ou bien les pokémons des ténèbres, ainsi que les insectes, auront tôt fait de se délivrer habilement de son étau pour lui porter un coup qui pourrait être fatal. En effet, dans leur transe, les soporifiks voient souvent les coups arriver bien trop tard pour qu'ils puissent y faire la moindre chose.
Cependant, méfiez-vous : la vie avec un soporifik n'est pas de tout repos. Même aurpès d'une famille ou après qu'on le lui ait demandé, un soporifik garde la sale manie de manger les rêves du tout un chacun : homme, femme, enfant, pokémon. Et cela peut ne pas toujours être agréables, et certains le vivent mieux que d'autres. Les sensibilités couvrent notamment un très large spectre chez les pokémons. Mais il y a un retour de flamme : en ingérant (si tant est que l'on puisse dire qu'il les « mange ») des cauchemars, cela le rend lui-même malade. Mais la faim peut parfois être plus forte, et il peut tenter de vous endormir lui-même pour manger des rêves qu'il aura pourquoi pas lui-même artificiellement créés. Il peut aussi deviner où se trouvent les dormeurs (très utile pour savoir si votre bambin fait semblant de dormir pour mieux jouer à sa console portable !) et aussi à quoi il rêve. Si vous ne savez plus à quoi vous avez rêvé, n'allez pas chercher bien loin : un soporifik, lui, se souvient toujours des rêves qu'il a avalés.
La soporifik de Sae : dans le gang, elle n'est pas vraiment active. Aum pourrait certainement avoir le rang de pokémon la moins sociable, car elle se méfie de tout. C'est là le revers de la médaille : à force de savoir ce que tout le monde a dans la tête, elle a fini par ne plus accorder contact à qui que ce soit. Dès lors, ses propres pouvoirs lui servent de défense, et quelqu'un d'aussi puissant qui reste méfiant me semble encore plus dangereux.
| — # 098 | - KRABBY.:
Ce pokémon est un KRABBY. Bien qu'ils puissent courir, les krabbys sont des crustacés – non parce qu'on ne s'attend pas forcément à voir un crustacé courir, c'est comme les zombies. Du haut de leur trente à quarante centimètres, ils déplacent latéralement leur corps orange et blanc sur les littoraux. La base de leur corps est une sphère quelque peu aplatie, orange sur le dessus, blanche sur le dessous – à l'image de leur corps finalement. Ils ont une mâchoire proéminente, ornée de deux petites canines en os. Sur le haut du crâne, ils ont deux petites cornes, juste au-dessus de leurs yeux globuleux. Ils sont dotés, de chaque côté, de trois pattes. Deux d'entre elles sont totalement blanches et leurs servent à se mouvoir au sol. La dernière paire de pattes et garnie d'une pince qui fait presque la taille de leur tête, et qui est elle orange.
Au combat, les krabbys peuvent profiter d'une coquille extérieure qui leur tient lieu d'armure légère. Cela leur permet tout de même de monter préférentiellement au contact. Ils sont bien entendu capables de projeter des bulles d'eau ou bien des tirs de boue, mais ce n'est pas là qu'ils sont le plus à l'aise. Pourtant, ils y viennent assez vite, dans la mesure où ils ne sont par contre pas capables d'encaisser un grand nombre de coups trop fort contre leur coquille externe, qui si elle se fend, les met bien dans la mouise. Ils préfèrent donc aller empoigner leurs ennemis de leurs pinces, avant de pouvoir les écraser entre leurs princes s'ils arrivent à s'en saisir.
Ces pokémons vivent le long des littoraux, quelle que soit la température dont ils ne se soucient guère. Ils vivent en petites colonies, où chacun creuse son petit trou dans le sable, à l'abri ou non d'un rocher. Ils se nourrissent de crustacés plus petits qu'eux, comme des coquiperls ou des crabicoques. Pour l'un comme pour l'autre, ils se servent de leurs pinces pour ouvrir les coquilles et autres plaques d'armure. Sinon, ils peuvent aussi vous servir de décapsuleur ou de casse-noix. Blague à part, ce sont des pokémons vraiment très serviables, qui ne demandent qu'un petit peu de reconnaissance pour apprécier pleinement leur dresseur. Comme pour les flingoustes, si jamais une de leur pince venait à être brisée, celle-ci repousserait au bout d'un certain temps. C'est cela qui permet la très grande production de chair de krabby. Même si celle des krabboss est réputée plus forte en goût, une pince de krabboss met bien plus de temps à repousser que celle d'un krabby. Avec les krabbys, une production à plus large échelle est rendue possible.
| — # 100 | - VOLTORBE.:
Ce pokémon est un VOLTORBE. Ces pokémons électriques à l'allure simpliste ne le sont pas forcément. Ces pokémons sont des sphères quasi-parfaites, malgré quelques à-coups de la vie pour certains, d'une bonne cinquantaine de diamètre. Leur taille peut varier en fonction de l'âge et du développement, mais ils sont toujours dans ces eaux-là. Ils ont l'apparence d'une pokéball : la demi-sphère du haut est rouge, tandis que celle du bas est blanche. Mais ils ont des dimensions bien supérieures bien sûr, et je ne voudrais pas essayer de les tenir dans la main ! Ils n'ont pas de bouche, pas de bras, pas de membres. Ils se déplacent en roulant. Ils n'ont qu'une paire de très grands yeux, très expressifs, sur la partie haute de leur corps, qui fait office dans leur cas de visage tout entier.
Au combat, les voltorbes surprennent par leur rapidité de ouf malade. Ils arrivent en balayant le terrain de leurs roulades de plus en plus puissantes, le temps de mettre un petit peu de clarté autour de lui. Après cela, ils sont assez léger en terme de puissance. Ils préfèrent donc rester ensuite à distance. Ils profitent de cet écart pour charger leur électricité, avant de laisser s'échapper leur rayon chargé et autres ondes étranges. Comme ils ont tendance par terminer leurs combats sur un boom final qui détruit tout autour d'eux, mieux vaut utiliser leur faiblesse au sol auquel ils ne peuvent pas échapper (ils ne peuvent pas sauter) pour les atteindre, même de loin.
Comme ils créent une détonation au moindre choc et à la moindre de leurs frayeurs, inutile de vous dire qu'il vaut mieux éviter de les faire sursauter ! Déjà parce que le simple contact avec ces petits pokémons, parfois inexpérimentés, vous électrocutera d'une manière bien pas sympa. Ceux qui ont fait l'expérience de leur ressemblance avec une pokéball pourront témoigner ! Mais surtout parce qu'ils ont un fort caractère, ils qu'un certain nombre d'entre eux est assez vite colérique. Ce sont en effet des pokémons vifs, dynamiques et déterminés pour quasiment chacun d'entre eux. Ainsi ils préfèrent tenter de combattre de manière stratégique, même s'ils n'ont pas toujours l'expérience nécessaire pour cela. Ils vivent le plus souvent dans les différentes centrales électriques qui peuplent le pays. Entre eux, les voltorbes communiquent en utilisant des sortes de grésillements et grincements, qui s'apparentent d'une certaines manière à des bruits très électroniques.
| — # 101 | - ELECTRODE.:
Ce pokémon est un ELECTRODE. Pokéball à l'envers, ne vous y méprenez pas, ces bêtes piquent ! Pas avec des pointes cachées dans leur corps, mais par l'électricité qui émane de leur corps. Outre l'inversion des couleurs, ce qui les différencie de leurs cadets voltorbes, c'est la taille. Ils font plus d'un mètre de diamètre, donc aussi plus d'un mètre de haut ! Ils sont aussi dotés d'une bouche, et même si ça paraît anodin comme ça, cela fait une sacrée différence. Ils ont ainsi l'air un petit peu plus accessibles, car débonnaire. Mais on ne peut pas dire grand chose d'autre...
Au combat, les électrodes profite doublement de leur électricité statique. D'une part, celle-ci peut, en fonction de la charge libérée, paralyser partiellement ou totalement le pokémon ennemi. Les coups de jus qu'ils envoient sont redoutables. D'autre part, elle leur permet d'effectuer de sacrés vols magnétiques. Par ailleurs il faut dire ce qui est : les électrodes sont des pokémons de combat tout à fait correct, mais que leur rapidité sublime. Dans la nature, il n'y a que les limaspeeds et les ninjasks qui les surpassent, c'est dire ! Cela leur permet d'exploiter au maximum leurs gyroballes, qui font alors des malheurs. Attention cependant à leurs fameuses explosions, qui font des malheurs. Surtout lorsqu'ils sont épuisés et sur la fin, ils ont une tendance au boom final qui pourrait vous surprendre et rendre votre aventage moins évident.
Sans cela, les électrodes sont tout de même plus affables que leurs cadets, et l'on peut plus facilement discuter avec eux. Mais cette histoire d'explosions ne vaut pas que sur le terrain : ils sont aussi plus sensibles, moins brutaux. De ce fait, ils sont plus facilement piqués au vif, ou pris sur le susceptibilité et... Et ils peuvent encore générer des explosions. Il vaut ainsi mieux essayer de les garder à l'intérieur les jours d'orages, car le surplus d'électricité dans l'air peut également les faire exploser. Oui, oui, ça fait beaucoup de cas d'explosions, mais croyez-moi s'ils pouvaient y faire autrement, je pense que les électrodes eux-mêmes ne s'en priveraient pas. Du fait de leur très grande rapidité, d'une, évitez d'être sur leur chemin, et de deux ils sont souvent utilisés dans les sports de courses en tout genre (oui, même les courses de haies, contre toute attente). Enfin, ils sont asexués, et leur reproduction reste un petit peu mystérieuse. Je ne me suis pas aventurée suffisamment près pour en savoir plus. Je crois que j'ai trouvé la limite à mon professionnalisme.
| — # 103 | - NOADKOKO.:
Ce pokémon est un NOADKOKO. Évolution des noeunoeufs, on retrouve chez les noadkokos les œufs qu'ils étaient préalablement. En effet, vous pourrez constater que ceux-ci sont maintenant à une hauteur beaucoup plus respectable. Il sera d'ailleurs sans doute plus grand que la plupart d'entre vous qui lisez ces lignes, surtout si vous prenez soin de la croissance de ses feuilles. Votre pokémon est à présent monté sur deux pattes et sans bras, ce qui lui rendra souvent la vie dure. Heureusement, pour pallier cela, ils ont développé quelques pouvoirs psychiques qui leur permettent de se saisir d'objets de manière télépathique. Au-dessus des nombreuses têtes, qui n'auront sans aucun doute pas changé d'humeur durant l'évolution (qui n'est qu'une formalité pour eux tant ce sont des pokémons fiers), se trouvent des feuilles qui ne cesseront de croître durant leur vie. S'ils se déplacent avec une étonnante facilité, ne vous faites pas avoir : s'ils vous tombent dessus, du haut de leur centaine de kilos largement dépassée, vous ne vous relèverez pas de sitôt.
Au combat, ils ne sont pas les pokémons les plus rapides. Cependant, vous serez gré de profiter du moindre rayon de soleil : canalisé par les feuilles des noadkokos, ces derniers en deviendront plus agiles et plus puissants. Mais ce qui fait vraiment leur force, c'est l'alliage de ce poids et des techniques à la fois physiques, végétales, et psychiques. L'alternance de celles-ci vous donnera un certain avantage dans la mesure où l'adversaire devra toujours recomposer sa stratégie défensive et ne pas perdre de concentration pour ne pas se faire laminer contre un noadkoko puissant, et ce n'est pas toujours facile. Il faudra cependant un bon entraînement pour que les capacités végétales et mentales de votre pokémon acquièrent la puissance nécessaire à combler le manque de technique qu'il a de lui-même. Malgré tout, prenez garde : votre pire ennemi dans un combat avec votre noadkoko ne sera pas les attaques feu, gelées, ou toutes les autres auxquelles il est sensible ; mais bel et bien sa propre fierté. Hélas, si vous n'avez pas élevé votre nœunœuf puis noadkoko d'une main suffisamment ferme, il aura tôt fait de faire fi de vos instructions pour faire ce qu'il juge bon.
Vous l'aurez compris, ce sont des pokémons extrêmement fiers, et parfois même vaniteux, très arrogants face aux plus jeunes. Veillez donc à ne pas les laisser seuls avec votre noadkoko qui aura sans doute une mauvaise influence à leur égard. De plus, du fait de leur nombreuses faces, humeurs, caractéristiques, ils en deviennent des pokémons très chamailleurs. Entre eux tout d'abord bien sûr, ce qui vous amènera à souvent les entendre brailler à vous en décoller le tympan (c'est qu'ils ont de la puissance vocale ces cons !). Mais ne vous y habituez pas trop : lorsqu'ils seront tombés d'accord, plus question pour eux que qui que ce soit les contredise. Ils seront dès lors capable de se liguer contre vous pour faire valoir leur prééminence. En ce qui concerne ces œufs, ils faut en prendre soin, car ils peuvent se décrocher et tomber. Dans cette situation, deux cas de figure : soit celui-ci est arrivé à maturation et il peut reprendre une vie de nœunœuf ; sinon le noadkoko le rappelle à lui grâce à ses pouvoirs. Les œufs cependant ne vivent pas éternellement : au bout du second cycle, ils ne peuvent plus recommencer, et dépérissent sous la plante. Prenez soin de cette dernière, sans quoi votre noadkoko vous en voudra sans doute, dans leur immense fierté. Enfin, bien qu'ils ne l'admettront jamais, il vous faudra faire attention au poids de vos noadkokos : ceux-ci sont une fâcheuse tendance à grossir plus que de raison et à atteindre la limite du surpoids, puis de l'obésité. Ce sont des pokémons dont il faut s'occuper sur tous les fronts : à ne pas mettre en les mains du premier venu.
La noadkoko de Sae : je réitère : à ne pas mettre entre les mains du premier venu, ni même les miennes. Cette noadkoko est très observatrice, et est prête à vous bondir dessus au moindre faux pas. Elle inquiète tout le monde par son silence et ses réclamations soudaines lorsqu'elle exige quelque chose.
| — # 104 | - OSSELAIT.:
Ce pokémon est un OSSELAIT. Ce pokémon, habitué à vivre au contact du sol, fascine. Ce petit bipède n'a dans sa composition que peu de choses d'étranges. D'une couleur marron que l'évolution a sélectionner pour mieux se camoufler dans les steppes ; il est tout au plus un petit peu replet. Oui, mais non. Il a fallu que la famille des osselaits adopte comme coutume inchangée et inchangeable le port du casque en os. Ce qui fait que, de mémoire d'homme, personne n'a jamais vu le visage d'un osselait. Il ne doit pas être fou pourtant, mais cette impossibilité de vérifier le rend intéressant aux yeux de tous.
Au combat, tout comme il ne se défait jamais de son casque en os, osselait se bat de même un os à la main. Il s'en sert ainsi tantôt comme massue, tantôt comme un boomerang capable de frapper plusieurs cible à la fois. C'est la défense qui est son grand point fort, protégé qu'il est contre les coups. Vous vous doutez bien que si personne n'a jamais vu son visage, c'est bien qu'aucune attaque n'est venue à bout du masque avant le k.o. Ainsi, vous l'aurez compris, les osselaits sont de ces pokémons qui préfèrent attaquer de loin et répugnent, voire craignent, de se jeter physiquement dans la mêlée. Si vous parvenez à le convaincre, il pourra vous surprendre. Bien sûr, il reste un petit pokémon, encore dans l'enfance. Pourtant, une rage semble habiter ces pokémons, qui peuvent déchaîner coup sur coups comme la mania. Gare tout de même : tout protégé qu'il est, son corps reste celui fragile d'un enfant. Il ne faudra donc pas trop lui en demander, et le ménager. Un combat de temps en temps semble suffisant.
Comme nous l'avons déjà vu, ce sont des pokémons relativement craintifs. Il vous faudra donc leur porter une attention toute particulière afin qu'ils ne se sentent pas délaissés. Très sensibles, les osselaits possède une forte capacité d'empathie, heureux quand ceux qui l'entourent le sont, triste en constatant le chagrin de ses semblables. Or, lorsqu'eux-même sont confrontés à un grand chagrin, ils peuvent être inconsolables pendant des semaines, des mois entiers. Mais cela ne veut pas dire qu'il vous faudra vous en désintéresser, bien au contraire ! Ce sont des pokémons constamment apeurés, y compris par la perspective d'abandon : ce sont des enfants. Ils ont d'ailleurs une forte propension à pleurer lorsqu'ils ont trop faim, trop froid, trop chaud, trop peur. Les plus impatients n'auront sans doute pas la patience de les réconforter. Il vaut mieux à ce moment-là les confier à des personnes plus maternelles, sans quoi leur développement se fera mal, ou tout simplement pas. Lorsqu'ils se sentent enfin plus en confiance par rapport à leur capacité à se débrouiller et à vaincre dans la bataille, bien souvent ils évoluent aussitôt.
L'osselait de Sae : Süskind a réussi à canaliser sa très grande sensibilité dans son odorat. Il est capable de reconnaître un nombre incalculable d'odeurs et d'en repérer une au milieu d'autres. Cela a ses désavantage : si vous sentez quelque chose d'agréable, il vous suivra pendant un moment. Mais ce n'est pas un mauvais bougre, et cela lui permet de ne pas se laisser aller aux mouvements du cœur des autres. Je ne déconseille donc pas aux dresseurs d'osselaits de leur trouver une occupation, un hobby qui occupe pleinement leur concentration : œnologie, tricot, etc.
| — # 105 | - OSSATUEUR.:
Ce pokémon est un OSSATUEUR. En évoluant, les ossatueurs restent des pokémons terrestres, mais avec pour eux beaucoup plus d'assurance. S’il y a bien des pokémons qui changent du tout au tout lors de leur évolution, nous sommes ici face au schéma inverse. Les ossatueurs sont, pourrait-on dire, la suite logique des osselaits : même forme de corps, et mêmes « accessoires ». On retrouvera donc des pokémons bipèdes, à la physionomie quelque peu humanoïde. Deux jambes, deux pieds, deux bras, une tête… La différence notoire avec l’humain reste la présence de la queue, formidable outil de stabilisation, ainsi que la couleur marron et l'épaisseur de leur peau.Celle-ci s’éclaircit sur toute la zone du ventre, où elle est plus vulnérable et fine. Leurs mains et leurs pieds possèdent chacun une griffe, leur permettant de se défendre contre les agresseurs. Cependant, ce n’est pas là leur arme de prédilection. Ils possèdent toujours avec eux un gros os, qu’ils trimballent depuis leur naissance. Peu importe à quelle espèce il appartenait, cet os, les ossatueurs le connaissent par cœur, connaissant sa masse, sa façon de fendre les airs quand il est lancé, comment frapper avec… C’est là leur marque de fabrique, chacun de ces pokémons possède une arme à la fois similaire mais très différente. Enfin, tout comme depuis qu’il est tout petit, il porte un crâne sur sa tête (n’étant pas forcément celui de sa mère, arrêtons de croire cette légende urbaine), masquant entièrement leur visage. A la différence des osselaits, ce masque a été retaillé, avec des bords plus fins et durs, afin de donner un air plus agressif.
Au combat, la principale technique de ces pokémons (qu'ils sont d’ailleurs les seuls à utiliser), est l’osmerang. Un gros lancer de leur os, en une courbe parfaite, qui cognera l’ennemi, avant de revenir à son lanceur. Cependant, de bons ossatueurs auront plus d’un tour dans leur sac, et sauront tirer parti de tout leur potentiel, utilisant des attaques comme damoclès ou charge-os. Ils n'hésitent pas à dégommer leurs ennemis et à faire tous les efforts nécessaires pour venger l'un des siens qui serait déjà au tapis à cause de l'opposant. Ce sont des pokémons qui, contrairement à ce que l'on pourrait penser, savent jouer la défensive, et se créer une armure de baston dès que nécessaire. Leur tête de roc les protège également de bon nombres de coups directs.
Ces pokémons sont très portés sur la notion de famille, faisant tout pour que leur clan (tous membres compris, pas seulement les bébés) puisse vivre en harmonie et se développer de façon correcte. De façon étendue, ces pokémons peuve,t très bien prendre une autre espèce sous leur aile, et il n’est pas rare de voir des petites familles d'ossatueurs vivre avec un sabelette, ou même un darumarond. En contraste à tout l’amour qu’ils portent à leur famille, on peut noter la haine que cette espèce porte à ses ennemis. S’il faut défendre leur famille, les ossatueurs n’hésiteront pas une seconde à partir au combat, et s’acharneront de façon hyper violente et inutile sur leur ennemi (ou le cadavre de leur ennemi…), laissant les restes des envahisseurs sur l’entrée du territoire, afin de décourager les potentiels prédateurs… Une fois capturés par un humain, les ossatueurs tenteront d’appliquer le même schéma que dans la nature. Ils considéreront les autres pokémons de leur dresseur comme leurs protégés, et feront tout pour empêcher qu’ils ne soient blessés. Ils seront donc très durs de faire combattre les autres pokémons si l'ossatueur est dans les parages, car il fera tout pour stopper le combat. Étant des battants, ils seront ravis que vous leur proposiez le plus de défis possibles, afin qu’ils deviennent de plus en plus forts, une fois de plus, pour protéger les leurs.
| — # 106 | - KICKLEE.:
Ce pokémon est un KICKLEE. Comme évolutions de débugants, les kicklees ont leur propre technique de combat. Ce sont des humanoïdes, grand comme de petits humains. Ils ont un corps un petit peu spécial. Sans avoir de tête séparée, leur abdomen et leur cage thoracique forment un genre d'ensemble indissocié où se place aussi leur visage, dans un genre de tronc qui correspond à tout leur corps. En guise de visage, on ne voit que leurs yeux noirs en forme d'amande bien caractéristique. Cela leur fait un crâne rond et une peau marron très lisse, pour éviter de faciliter la prise au corps. Leur particularité tient aussi à leurs membres. Leurs deux bras sont extensibles au niveau des segments beiges à leurs poignets. Idem, leurs deux jambes sont encore plus extensibles au double voire au triple, comme des élastiques. Au bout de chacun, trois doigts ou orteils sont griffus.
Au combat, les kicklees sont des combattants aguerris. Ils sont terribles en attaque physique, ils font de véritables ravages. Ils sont aussi capables d'une très bonne esquive, rapide, grâce à leurs jambes qui s'agrandissent. Néanmoins, sachez que plus ils s'éloignent, plus leur force de frappe diminue. Ils doivent s'approcher de nouveau de leur cible pour la frapper efficacement. On ne craint dont rien tant qu'ils sont au loin. Ils ne se battent qu'à coup de pieds voltiges, d'ultimawashi, de pieds sautés, de doubles pieds, de pieds brûleurs et de mawashi geri. Vous l'aurez compris, ils ne se battent qu'avec leur jeu de jambes. Et pour cause : ils peuvent donner des coups dans toutes les directions. Entre cela et leur élasticité, l'effet de surprise est souvent de leur côté. Si nécessaire, ils pourront tout de même ruser afin de clore le combat. Les attaques aériennes sont leur point faible principal, car ils ne peuvent se rapprocher de leur ennemi au corps à corps.
A la manière des tygnons, les kicklees s'entraînent perpétuellement. Il n'est pas possible de les soustraire à leur activité préférée tant qu'ils n'ont pas effectué leurs heures réglementaires. Leur plus grande ambition est de montrer que les pieds, c'est drôlement mieux que les poings. Ils peuvent parcourir de grandes distances : ils allongent leurs jambes et font de grandes foulées sans se presser. Ils ont un très bon sens de l'équilibre à force de travailler leurs appuis. Ils prennent grand soin de leurs jambes en les massant régulièrement après les combats. Ils sont de grands athlètes, mais aussi de charmants amis, toujours prêts à aider tant que vous ne leur demandez pas de sacrifier leur vocation. Ils ne sont pas très expressifs et ont donc du mal souvent à se faire comprendre, mais sont par contre d'une empathie bien supérieure à celle des tygnons.
| — # 107 | - TYGNON.:
Ce pokémon est un TYGNON. Une des multiples évolutions de débugant, tygnon fait bien souvent fureur dans les dôjôs. Toute son apparence crie son penchant pour le sport. Aussi humanoïde que faire se peut, ce bipède est doté d'une couverture matelassée sur le devant et l'arrière de son corps, afin de mieux recevoir les coups. De même, des gants de boxe ont fini par s'assimiler au corps du pokémon, pour mieux le servir durant les combats. Ainsi, ceux-ci sont d'une taille défiant toute concurrence, ce qui lui permet d'asséner de redoutables upercuts. Outre sa tête en forme de céleri et son absence totale de sourcils, le regard des tygnons saura vous clouer sur place si vous avez le malheur de le défier. Les couleurs de ses atours peuvent varier en nuance, bien que le violet et le rouge dominent, comme autant de couleurs criardes et provocatrices envers de potentiel adversaire. On pourrait faire le parallèle avec les couleurs des parades de séduction, bien qu'il s'agisse ici de combat à proprement parler.
Au combat, eh bien, dois-je réellement vous faire un dessin ? Bien entraînés, ils sont des rois du ring. La vitesse avec laquelle il lance les coups de poing est fulgurante ; ils frappent avec la rapidité des météores de pégase. Cependant, gare à la fatigue qui pointera le bout de son nez beaucoup trop régulièrement, mais surtout beaucoup trop vite au goût de certains. Toutes les trois à cinq minutes, il lui faudra une toute petite pause afin de remplir ses batteries. Rien ne peut pour autant les détourner de leur cible, et il parait que personne ne les a jamais vus rater cette dernière. Enfin, ce qui fait le réel avantage de ce pokémon en combat, en plus de sa capacité à augmenter sa vitesse, c'est sa maîtrise des trois poings élémentaires connus à ce jour, qui le rend terrible pour bon nombre d'opposants. À part quelques oiseaux et autres fées, peu de choses le tiendront en échec si vous savez le jouer correctement.
Après, ne tentez pas d'obtenir de votre tygnon beaucoup d'écoute ou de compréhension. Ce sont des pokémons obsédés par leur corps, au même titre que les mackogneurs, mais surtout par leur entraînement. Il vous faudra un gymnase ou un garage, ou au moins un sac de frappe, si vous voulez fidéliser votre tygnon à votre chez-vous. Il ne sera donc finalement sociable qu'avec ses semblables, c'est-à-dire ceux qui fréquenteront aussi un lieu d'entraînement de manière tout aussi assidue. Une exception : les kicklees, dont les tygnons sont les concurrents ancestraux pour la maîtrise des rings. Il n'y a pas grand chose à dire de plus sur les grandes lignes de conduite de ces pokémons : hormis leur frénésie sportive, ils sont de bons compagnons, peu contraignants.
| — # 108 | - EXCELANGUE.:
Ce pokémon est un EXCELANGUE. Ces pokémons typiques de Kantô sont parfois bien étranges. Leur corps déjà laisse souvent un petit peu perplexe. Entièrement en nuances de roses, ils sont des pokémons rondouillards sous tous les aspects. Toujours bipèdes, ils se tiennent sur deux jambes potelées, ornées au niveau des genoux par des ronds d'un vague jaune terne. Leur abdomen est très large, strié sur le ventre du même jaune. Leurs bras sont assez courts ; et comme leurs pieds, leurs mains sont dotées d'une unique griffe. Leur tête enfin est toute ronde, sans fioriture, sans oreilles (pardon ?), sans épis, sans rien. Juste deux yeux noirs globuleux qui fixent leur cible, pendant que leur langue plus longue que la queue du marsupilami se déroule vers l'objet de leurs convoitises. Cette langue fait plusieurs mètres de long. Lorsqu'elle n'est pas sortie, elle est enroulée sous leur mâchoire intérieure, dont le bas de la bouche continue légèrement dans le cou. Un petit peu comme ces rouleaux de chewing-gum qu'on avait étant petits. Enfin dans leur dos, ils disposent d'une grosse queue que l'on oublie très facilement au vu du reste, qui est elle aussi recourbée, comme repliée sur elle-même.
Au combat, ce sont des pokémons très défensifs, qui préfèrent encaisser plutôt que bourriner dès le début du combat. Ils se créent ainsi très rapidement une boule armure pour n'avoir plus ensuite à s'inquiéter de leurs arrières, pour ensuite pouvoir commencer à se déployer en combat. Par « se », je fais référence à leur langue. Tout en léchouillant généreusement l'adversaire, ils entourent leur langue autour de celui-ci pour le ligoter et le plus possible entraver ses mouvements. Lorsqu'ils ont suffisamment de liberté de mouvement pour cela (notamment contre de petits ennemis), ils s'arrangent pour finir en les écrasant de leur corps qui doit très certainement être bien lourd.
Il faut avouer que ces pokémons sont assez bizarres à la première impression (et souvent à la deuxième) et qu'ils en mettent plus d'un mal à l'aise. Ce n'est pas tant leur langue démesurée qui fait peur comme cela, même si évidemment cela doit jouer. Mais s'il n'y avait que cela, sans aucun doute que l'on passerait outre. Non, c'est vraiment le comportement si particulier de ces pokémons qui laisse les gens complètement gênés. Ils paraissent complètement lents. Ils sont toujours en train de fixer quelque chose d'un air obsédés, et peuvent ne pas bouger pendant plusieurs heures, juste à rester là à regarder dans le vide. Ils sont un petit peu benêts, et font parfois des choses sans trop y réfléchir. Couplez cela avec le fait qu'ils attrapent tout avec leur langue plutôt qu'avec leurs bras, et vous voyez ce qui mets les gens si mal à l'aise. De plus, leur mémoire est basée sur le goût. Ils ont donc besoin de lécher tout ce qui est nouveau pour eux afin de pouvoir se le remémorer plus tard. Comme, la maison, ou bien leur dresseur. Bon, s'il vous lèche beaucoup, c'est peut-être qu'il a alzheimer, mais il est plus probable que ce soit une marque d'affection. Ou bien d'un excelangue carnivore. À vous de voir si vous voulez vous inquiétez.
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| | | | Sakae Kurami
C-GEAR Inscrit le : 23/08/2013 Messages : 14282
Région : Hoenn, Kalos.
| — # 110 | - SMOGOGO.:
Ce pokémon est un SMOGOGO. L'évolution des smogos ne perd rien de sa toxicité. Ils sont manifestement composés de ce qui ressemblent à deux smogos, comme s'ils avaient fusionnés pour évoluer, comme cela peut être le cas des magnétons par exemple. Pour autant, les smogogos sont le plus souvent composés d'une partie plus massive, tandis que la seconde est plus petite qu'un smogo « ordinaire ». En tout, ils font près d'un mètre vingt à trente de large, ce qui n'est vraiment pas rien quand on considère que ces pokémons lévitent. La plus grosse des deux balles violettes est celle qui sert de tête pensante : elle est aussi plus expressive. De leur bouche s'échappent deux canines inférieures, et l'on peut y apercevoir aussi deux dents qui ressemblent à des molaires du fait de leur caractère plat. Leurs arcades sourcilières sont plus proéminentes qu'auparavant. Ils ont cependant toujours le même motif blanc sur ce qui s'apparente à leur ventre, une croix surmontée d'un rond, qui rappelle les drapeaux pirates. La plus petite des deux têtes est littéralement fondue dans la première, comme s'ils étaient des frères siamois. Une troisième boule violette leur est reliée par des sortes de tube de chair, mais n'est même pas assez consistante pour être dotée d'un visage. La seconde tête est beaucoup moins expressive que la première, et elle n'a que le rond blanc sur le ventre, et non pas le motif entier.
Au combat, ce sont des pokémons assez inégaux, qui ne sont pas fait pour toutes les fonctions au combat. Ils sont assez bon pour foncer dans le tas car assez capables d'encaisser, mais visent terriblement mal. Au contraire, dès qu'ils sont un petit peu au contact de leurs adversaires, ils peuvent disposer des bomb-beurks et aller éructer un petit peu plus loin ce qu'il leur reste de gaz toxiques. Ils est également pertinent de privilégier le combat de mêlée avec ces pokémons car lorsqu'ils sont à bout de forces, ils utilisent ce qu'il leur reste d'énergie pour créer une violente explosion qui le plus souvent souffle tous les ennemis présent sur le terrain.
Pour autant, même décrochant la victoire, les smogogos gardent une expression souvent triste, morose, à la limite du dépressif et grimaçant. Le gaz toxique qu'ils génèrent bien malgré eux, selon leur processus interne, s'échappe de leur corps par les différents trous qui les parsèment. Sans cela, la pression augmenterait trop et ils exploseraient pour de vrai cette fois, avec épanchement d'organes et de sang. Ils peuvent parfois générer des compositions un tout petit peu différentes d'une tête à l'autre du smogogo, et lorsqu'ils les mélangent, il y a de forte chance pour que le niveau de toxicité augmente en même temps. Lors de ces mélanges, qui fonctionnent selon un principe tout bête de vases communicants, ce qui fait que l'une des deux têtes gonfle, tandis que l'autre diminue, et réciproquement. Quand ils se rapprochent en trop grand nombre des villes, ils génèrent un brouillard de pollution assez épais. Au contraire, ils peuvent eux-mêmes être attirés par les fumées des usines. S'ils ne trouvent pas de nourriture, ils s'aventurent de nuit dans les villes comme des chats sauvages pour fouiller les poubelles les plus malodorantes. Selon donc que vous souhaitiez capturer ou non un smogogo, je vous conseille de bien fermer vos sacs poubelle !
| — # 111 | - RHINOCORNE.:
Ce pokémon est un RHINOCORNE. Ce pic, ce roc, cette péninsule a bien les pieds sur terre. Ces quadrupèdes se distinguent par leur peau ultra épaisse, de plusieurs centimètres de large. Celle-ci semble s'étendre en écailles, ce qui leur permet de dévier tous les coups qui leurs parviennent, notamment lorsqu'ils chargent. En fait, ce ne sont pas des plaques de peau superposées, mais des plis de cette peau épaisse et rigide, qui forme ce relief sur leur corps. Ils se tiennent sur quatre pattes dotées de griffes pour mieux marquer leur territoire au sol. Ils possèdent aussi de crocs tranchants, qu'ils utilisent pourtant drôlement peu. Leur ossature est elle aussi très massive, avec des os compacts et épais eux aussi. Ils possèdent une unique corne sur la tête, et plusieurs sur tout leur corps grisâtre. Comme vous vous en doutez, ils sont extrêmement lourds et ont du mal à opérer des virages. De plus, s'ils tombent à la renverse, ils auront grand mal à se relever.
Au combat, les rhinocornes sont des attaquants de base. C'est génial, parce que personne ne leur a jamais demandé de se battre à distance : c'est pour leur force brute et brutale qu'on les aime, hein ! Ils encaissent, ils frappent, ce sont de bons garçons. Ils ont beau être très lents, une fois lancés dans une de leurs charges, ou de leur bélier, rien ne les arrête, vraiment. Le plus efficace, dans ces cas-là, c'est de leur opposer quelqu'un d'agile. Ou qui est bon dans le zigzag : linéon, spinda... Ce genre d'énergumènes ! Il faut un certain entraînement aux rhinocornes ne serait-ce que pour effectuer d'amples arcs de cercles pour tourner. Les asperger d'eau peut aussi être une très bonne solution, cela les stoppera net tant ils en ont horreur. Attention néanmoins, leurs coups de corne et leur piétisol font tout de même des ravages ! Malgré tout, il faudra beaucoup les encourager au combat, afin qu'ils ne perdent pas de vue leur objectif !
Non parce que certains disent que les rhinocornes ne sont pas très intelligents, voire qu'ils sont bêtes. Je trouve cela un petit peu méchant, et surtout pas très vrai. C'est surtout qu'ils ne savent pas du tout comment gérer les distractions. Ils devraient plutôt être des pokémons à posts-its, pour pouvoir gérer les choses sur plusieurs plans à la fois. Ils vivent le plus souvent dans des plaines ou des marais, et quasiment toujours en solitaire. Ils y peuvent courir autant qu'ils le souhaitent. Car ce sont de grands coureurs, ils vont jusque cinquante-cinq kilomètres à l'heure parfois ! Et vue leur corpulence, ce n'était pas donné d'avance ! Heureusement pour eux, ils n'ont pas à se soucier de grand chose, dans la mesure où ils n'ont pas beaucoup de prédateurs naturels, à part peut-être parfois quelques némélios vraiment affamés, et des dresseurs qui cherchent un nouveau pokémon à capturer. Et ce, même pour les plus jeunes, dont la corne pourtant ne pousse qu'au bout d'un an environ. Ce sont des pokémons que l'on emploie souvent pour aider à raser des terrains, aussi bien construits que recouverts de souches d'arbres. Ils sont aussi de très bonnes montures pour les longs périples dans des milieux arides ou hostiles ; bien qu'aujourd'hui ils soient plutôt connus pour les concours de rodéos, bien plus dangereux que sur des tauros.
| — # 113 | - LEVEINARD.:
Ce pokémon est un LEVEINARD. Évolutions du bébé ptiravi, leveinard lui ressemble par beaucoup d'aspects. Il ne s'agit pas à d'une de ces évolutions où le pokémon change du tout au tout ; non, ptiravi a simplement grandi et pris en prestance. De forme ovoïde, ce qui n'est pas sans rappeler les œufs que cette famille de pokémon porte avec elle, les leveinards arborent une couleur rose franche, qui dit-on est à l'origine de la connotation médicale de cette couleur ; depuis qu'ils ont été domestiqués et assimilés à la gent infirmière. Ils sont bipèdes et possèdent deux petits bras, le plus souvent bien arrimés à leur œuf, fierté de toute une vie pour eux. Enfin, ils possèdent une petite queue qui leur permet de garder leur équilibre lorsqu'ils courent, et six petites excroissances (trois de chaque côté) de part et d'autres de leur visage, sans doute ayant une utilité autrefois mais que l'évolution n'a pas pris le soin de supprimer avec le temps. Ils portent leur œuf dans un poche matelassée sur le devant de leur corps, un peu à la manière d'une kangourex de porter son petit : cela en dit long sur l'importance qu'il revêt pour eux.
Au combat, bien qu'ils soient des êtres extrêmement doux et pacifistes, ils peuvent devenir des bêtes au combat si l'on a le malheur de toucher à leur petit protégé. Vous l'aurez compris, pour améliorer leur performance, faites-les assister à tout le début du combat pour qu'ils s'énervent si les premiers se font maraver, ou mieux encore : faites-les participer à des combats en 2vs2 ou plus, afin qu'ils soient de bons petits tanks. En effet, si leur garde sera toujours déplorable, ils possèdent une endurance remarquable qui les fera sans doute durer plus longtemps que prévu sur le terrain. De plus, ils ont une très bonne capacité de régénération, et ils peuvent se soigner eux-même, ou bien soigner leurs compagnons de combat lorsque ceux-ci se battent à plusieurs en même temps. Cependant, il ne faudra pas oublier que, si les leveinards se battent comme des brutes épaisses au corps à corps, cela a ses limites. Être une brute épaisse signifie n'avoir aucune finesse, et c'est là que les pokémons les plus combattants feront leur beurre et élimineront votre ami.
Pour le reste, les leveinards correspondent exactement à ce que vous pouvez penser d'eux. Autrefois, il paraît qu'ils étaient très farouches et difficile à apercevoir (ce que je veux bien croire, vue la vitesse à laquelle ils déguerpissent lorsqu'ils flippent), mais ils ont été pour une partie de leur population domestiqués et amenés à travailler dans les centres pokémons. En effet, l'œuf qu'ils portent (ils sont capables d'en pondre un par jour) n'est pas œuf de « reproduction », mais uniquement destiné à la consommation, et renferment un nombre incalculable de vitamines, protéines et autres nutriments. Certains disent même qu'il s'agit de l'aliment le plus nutritif que l'on connaisse à ce jour. Leur nature généreuse, qui nous amène à mieux comprendre leur place dans les centres, les pousse à offrir leur œuf comme remède à chaque individu, pokémon ou humain, qui serait blessé ou malade. C'est d'ailleurs pour cela que, la plupart du temps, ils se déplacent lentement pour ne pas abîmer leur précieux butin. Enfin, du fait de ces propriétés, les leveinards sont considérés dans le folklore comme une sorte de porte-bonheur pour celui qui en possède un. Hélas, ils sont de plus en plus rares dans la nature, et donc difficile à capturer.
La leveinard de Sae : Nurse correspond en tout point à l'image standard du leveinard, si ce n'est qu'elle fait tout à l'excès. Son attention et sa prévention extrême la font devenir un espèce de robot maniaque avec une check-list qui doit toujours être remplie. Elle ne laisse passer aucun écart, ce qui transforme hélas finalement sa douceur naturelle en brutalité lorsque l'on essaye de lui faire comprendre que, non, pas cette fois, je suis pressée.
| — # 115 | - KANGOUREX.:
Ce pokémon est un KANGOUREX. Ce marsupial est d'une taille particulièrement imposante. Du haut de ses deux mètres vingt et quelques centimètres, ils sont des pokémons très maternel. Comme les leveinards, ils possèdent une poche de ventre, non pas pour garder un œuf cette fois, mais pour tenir au chaud leur petit, qui vit toute son enfance collé à sa mère. (vous imaginez le délire et l’œdipe qui s'ensuit...) Malgré leur forte corpulence, ce sont des pokémons à la fois très agiles et très forts. Leurs bras puissants peuvent briser des troncs d'arbres d'une taille respectable. De plus, craignez leurs griffes longues et acérées, et leurs mâchoires très développées. Ils ont de plus une très bonne ouïe, sans doute là pour mieux servir leur fort instinct maternel.
Au combat, les kangourex seront sans pitié. En effet, ces femelles portent quasiment toujours (je n'ai jamais vu de kangourex sans un petit) leur enfant dans leur poche ventrale. Dès lors, les amener au combat correspond uniquement pour elle à la mise en danger de leur enfant. C'est presque devenu un instinct ancré dans les gênes de l'espèce que de se battre le plus férocement possible, même lorsque le petit ne craint rien. Leur force de frappe et leur endurance sont un peu plus grandes que la moyenne. Les kangourex savent aussi donner dans plusieurs types d'attaque : les uppercuts, les morsures, les plaquages... Si vous leur faites suivre un entraînement rigoureux et bien orienté, elles pourront même apprendre des attaques élémentaires, mais cela paraît plus dur. Il vous faudra aussi prendre garde, car dans leur frénésie et leurs grandes colères combatives, les kangourex peuvent aussi foncer dans le tas sans regarder vraiment ce qu'il s'y passe, faisant entièrement confiance à leur corps massif. Un adversaire un peu plus subtil aura tôt fait de prendre cet aspect à parti pour mieux s'en tirer.
Finalement, on peut considérer les kangourex comme parmi les pokémons les plus maternels, encore plus que les leveinards, dans la mesure où celles-ci ont leur propres petits à protéger, chair de leur chair, etc. Les petits sont toujours sous constante surveillance, même s'il s'amuse avec d'autres petits hors de la poche maternelle. Si vous en croisez donc un bébé, n'essayez donc surtout pas de le capturer en vous disant que « oui, non, le dressage c'est plus facile quand ils sont gosses ». La mère tapie dans l'ombre vous dézinguera avant même que vous n'ayez eu le temps d'y penser. Elles en sont même à dormir en position verticale pour ne pas risquer de luxer l'épaule de leur petit, ou de les blesser d'une quelconque autre manière. Malheureusement, les kangourex sont farouches pour la sécurité de leur petit, mais c'est tout. Elles ne sont pas du tout amicales envers d'autres enfants, et n'aura cure de protéger les vôtres si jamais vous en avez. Ne vous faites pas avoir, elles restent et resteront sans doute toujours des pokémons très sauvages et tribal, dans le sens où seul leur tribu compte à leurs yeux.
La kangourex de Sae : Kanggy, pour être sûre de ne pas blesser son petit, en est à emprunter des limes à ongles (en métal évidement, les autres ne tiennent pas la route cinq minutes) pour les raccourcir et annuler leur aspect pointu et dangereux. Cependant, ses crocs et ses muscles restent là pour faire le travail !
| — # 116 | - HYPOTREMPE.:
Ce pokémon est un HYPOTREMPE. Ce cheval aquatique de la mer est tout à fait remarquable par sa morphologie. Doté d'un corps sans bras ou sans aucun organe permettant la préhension, il parvient toutefois à très bien survivre dans le milieux océanique. Deux petites nageoires dans son dos lui permettent de se propulser dans l'eau, mais aussi de stabiliser sa nage. Vous pourrez d'ailleurs noter qu'il nage à reculons aussi bien qu'en avant. La forme de son corps, encore un petit peu bombé comme l'est le ventre d'un enfant en bas-âge, lui assure cependant une certaine vitesse. Les trois piques de chaque côté de son visage sont là pour protéger ses branchies, sans lesquelles il ne respirerait pas. Doté d'une trompe comme seul appareil buccal, il mange mais aussi lance des jets d'encre avec elle. Enfin, sa queue enroulée sur elle-même est une garantie pour lui de passer outre les forts courants marins, notamment en s'accrochant aux rochers ou corayons marins.
Au combat, eh bien, ils sont ce qu'ils sont, c'est-à-dire des pokémons encore dans leur phase d'enfance et d'adolescence. Ils sont capables, bien entendu, mais pas autant que leurs aînés hyporoi ou hypocéan. Leur manière de se battre est souvent bien répétitive : une nuage d'encre qui fait office de brouillard pour se dissimuler ; puis un fort jet de bulles ou d'eau en guise d'offensive. On peut cependant compter sur une certaine rapidité de leur part. Évidemment, tout cela a surtout cours si vous le faites se battre en milieu aquatique. Sans eau, son jet d'encre sera plutôt diriger pour aveugler l'ennemi plutôt que pour le cacher. Et il aura aussi beaucoup plus de mal à se mouvoir. Pour les combats terrestres, attendez qu'il ait évolué, cela lui évitera quelques déconvenues qui pourraient lui miner le moral.
Les hypotrempes sont des êtres d'un naturel enjoué et heureux. Ils font extrêmement confiance à leur encre pour se protéger et ne sont donc apeuré que par peu de choses dans leur milieu naturel. Seuls les loupios et lanturns les effraient plus que de raison, du fait que leur encre ne leur serait alors d'aucune utilité. Il vous faudra lui apprendre à se méfier en milieu terrestre pour qu'il ne tente pas de trop fanfaronner, ou de se perdre. S'ils savent respirer à l'air libre, cela leur demande plus d'effort et les fatigue pour rapidement. Ils ne sont pas embêtants et trouvent bien souvent leur nourriture eux-même : des planctons ou de la mousse sous l'eau, et quelques insectes volants à l'air libre qu'il se fera un plaisir d'attraper lui-même en les attrapant d'un jet d'encre. Enfin, vous l'aurez compris, si vous souhaitez en capturer un, ou juste offrir de bonnes vacances à votre pokémon, amenez-le près d'un récif de corail.
L'hypotrempe de Sae : James est typiquement le genre d'hypotrempe qui se croit aussi fort sur terre que sous l'eau. Comme il n'a pas de bras, il s'amuse à rouler sur lui-même pour se déplacer rapidement et discrètement. C'est un moyen de se débrouiller seul, certes, mais c'est long et salissant, et il risque à tout moment de mettre de la terre dans ses branchies. Preuve donc qu'il vaut mieux tenter de les convaincre tout de suite que ce sont deux milieux différents.
| — # 117 | - HYPOCEAN.:
Ce pokémon est un HYPOCEAN. Evolution des petits chevaux aquatiques, il n'y a pas eu trop de changement pour eux. Bon, par contre ils ontt carrément grandi : ils sont aussi gros qu'un bekipan ! Ils sont presque aussi grands que moi quoi ! Ce n'est pas rien. Cependant ils sont formés sur la même base, la même morphologie que leurs cadets. Leurs petites nageoires se sont colossalement développées, telles deux ailes gigantesques qui leur permettent à présent de se propulser en avant comme en arrière. Au-devant, leur ventre est bien plus écailleux et coupant, et il ne faut pas s'y risquer. C'est comme pour les rasoirs. Leur queue est plus longue qu'auparavant, et elle s'enroule en une spirale plus épaisse. Leur boîte crânienne est à présent plus saillante et plus élancée vers l'arrière. Les trois piques qui cachaient leurs branchies sont plus longues, plus pointues et plus piquantes. C'est donc ce qu'il faut retenir de la morphologie des hypocéans : l'hypotrempe pkmn vs wild.
Au combat, les hypocéans sont peu endurants mais sont de très bon combattants. Leur ossature plus marquée leur donne une bonne résistance aux coups et une sacrée robustesse. De plus, ils peuvent empoisonner leurs leurs piquants et en suinter de leurs écailles, ce qui permet un certain avantage de ces pokémons au contact. Cependant, ils préféreront très souvent attaquer de loin, notamment via leurs hydrocanon. En effet, ils se débrouillent extrêmement bien et font montre d'une précision que peu peuvent égaler. Ils utilisent aussi encore leurs jets d'encre, mais de manière moins systématique, plus pertinente, et souvent dans le but de placer derrière un dracochoc inattendu. Ils ne se servent plus de leurs jets pour esquiver, mais plutôt de leur danse draco afin de créer des tourbillons et peut-être piéger leurs ennemis.
Les hypocéans montrent de manière plus exacerbée leur appartenance lointaine au genre dragonique. Chez eux aussi des études évolutives seraient pertinentes à faire. Attention néanmoins à leurs aiguillons empoisonnés. Le plus souvent, ils provoquent des irritations et de l'urticaire. Ils sont d'ailleurs bien connus des pêcheurs de corayons (et c'est bien fait pour eux !). En effet, les hypocéans dorment en coinçant leur queue en spirale dans les algues ou dans les rochers et coraux. Ils vivent en bancs un petit peu impersonnels, sans forcément se connaître individuellement les uns, les autres. Ce sont les mâles qui élèvent les petits dans la famille hypocéan. Ils sont très protecteurs de leur famille et n'hésitent pas à envoyer leurs picots empoisonnés dès la moindre trace de menace. Ils ne s'en servent cependant pas pour chasser ; ils génèrent de petits tourbillons pour coincer les petits poissons dont ils se nourrissent. Comme dit précédemment, ils sont très précis dans leurs tirs ; ce sont donc de bons copains de fête foraine pour le stand de tir à la carbypocéan. Leur ailes sont parfois utilisés dans la médecine traditionnelle, en herbologie, et son vendues séchées sur certains marchés, comme celui de Poivressel par exemple.
| — # 118 | - POISSIRÈNE.:
Ce pokémon est un POISSIRÈNE. Ce sont des poissons communs. Ils sont d'ailleurs très reconnaissable. Bien en chair, leur corps écailleux est principalement blanc. Cependant, il est irisé de vagues de couleurs corail sur leur dos, ainsi que sur leurs fines nageoires flottantes, comme un rappel. Ils possèdent deux nageoires pectorales, une dorsale et une caudale. Leur nageoire dorsale est très souple et finalement peu utile car ils n'en maîtrisent pas vraiment les mouvements. Ils donnent perpétuellement une impression de légèreté, qui vient du côté voilé de leurs nageoires, très fines. Ils se déplacent en ondoyant, ce qui renforce cette impression. Sur leur front, une corne blanche fait d'eux des licornes des mers très appréciées des petites filles. Leur visage n'est guère expressif. Leurs paupières sont toujours à moitié fermées pour protéger leur œil, mais cela leur donne un air continuellement endormi.
Au combat, les poissirènes sont des pokémons vaillants. Il est rare d'en voir un qui rechigne au combat ; non pas que ce soit une race belliqueuse, mais se taper dessus ne les dérange pas. Cependant, ils rencontrent un problème de taille. Plus que beaucoup d'autres poissons, ils peinent à agir hors de l'eau. Là où les démantas peuvent planer, eux sont vite impuissants, et ne font que se secouer les nageoires. Mais dès qu'ils sont en contact avec l'eau, tout va mieux. Bien qu'ils puissent attaquer de loin avec leur vibraqua qui fait tourner les têtes, ils sont plutôt fait pour le combat physique. Leur rapidité leur permet de foncer rapidement sur leur ennemi et lui asséner un sévère coup de corne douloureux. Ils peuvent, grâce à un anneau d'eau qui les entoure, ne pas souffrir trop longtemps de certaines blessures au corps à corps. Ils se battent ainsi jusqu'à leur dernière once d'énergie, ce qui fait d'eux de sacrés fléaux.
Comme nous le disions plus haut, les poissirènes sont des poissons relativement communs, que l'on retrouve dans bon nombre de rivières et points d'eau. Leur surnom de "reines des océans" en prend un coup lorsque l'on sait qu'ils ne s'aventurent que rarement au large des côtes. Il vient plutôt de leur grâce inénarrable (qui à mes yeux perd de son charme devant leur air demeuré), qui est par ailleurs très appréciés des nageurs et nageuses, notamment en natation synchronisée. Ils ne sont effectivement pas velléitaires, et vivent plutôt tranquillement dans leur coin. Ils ne font cesser leur solitude que lors des périodes de ponte. Ils se regroupent pour pondre leurs centaines d'œufs dans des algues, afin de les protéger de potentiels prédateurs (faut croire qu'eux aussi ont vu le Monde de Némo). Ils sont souvent domestiqués, car très appréciés dans les mares : les voir de haut, avec cette corolle couleur corail qui s'ouvre tel un éventail, c'est chouette. Une remarque cependant, que vous avez sans doute déjà entendue : préférez vraiment les points d'eau. Ils ont tendance à casser les aquariums de l'intérieur pour aller se trouver un point d'eau. Et certains ne survivent pas jusque là, ce qui est dramatique.
| — # 119 | - POISSOROY.:
Ce pokémon est un POISSOROY. Evolutions des poissirènes, ces poissons sont absolument énormes. Ils font tous plus d’un mètre chacun, et cela peut aller en augmentant encore pas mal. Comme avant leur évolution, leur corps est principalement composé d’une grosse sphère. Elle est cette fois-ci d’un rouge chatoyant sur la majeure partie de sa surface, avec un petit peu de blanc sous la bouche, et au bout de cette sphère. Ils ont un motif noir qui part de leur épine dorsale, et qui descend vers leur ventre. Ils possèdent deux grands yeux vitreux, noirs. Ils ont deux jeux de paupières sur chacun d’entre eux : une mobile, et une permanente qui les protège de l’eau. Ils ont également des marques noires sous les yeux, qui font comme des cernes et leur donne l’air perpétuellement fatigué. Ils ont une grande corne sur le font, bien plus grande que celles des poissirènes. Ils possèdent deux nageoires latérales, une dorsale et deux caudales. Elles sont blanches tachetées de noir, et extrêmement légère et volage.
Au combat, les poissoroys ne sont pas les plus forts, mais sont très équilibrés et ne pêchent pas particulièrement dans un domaine qui pourrait être leur faiblesse. Malgré leur composante principalement aquatique, ils préfèrent attaquer au combat plutôt qu’en envoyant différentes gerbes d’eau. S’il leur arrive bien de détremper l’ennemi de temps en temps, ils préfèrent largement attaquer au corps-à-corps. Leur coup de corne est bien plus terrible qu’avant du fait de sa taille nouvelle, et il arrive même que, pris dans leur élan, ils empalent leur ennemi dessus. Lorsque c’est possible, ils libèrent un direct toxique afin d’empoisonner l’ennemi.
Ils ont de fait une très légère dose de poison dans leur corne. C’est une quantité faible, et d’un poison qui n’est pas très fort. Cette information n’est donc pas très répandue, dans la mesure où elle n’est ni intéressante pour les entrepreneurs, pas plus qu’elle ne défraye la chronique. C’est sans doute mieux pour eux, cela leur évitera de se faire décimer. Ces pokémons vivent en eau douce toujours, le plus souvent dans des rivières. Ils nichent dans les rochers, qu’ils creusent eux-mêmes avec leur corne. Cela en dit long sur leur qualité. Ils sont extrêmement protecteurs. Durant tout le mois qui sépare la ponte des œufs jusqu’à leur éclosion, les parents poissoroy monte une garde très sévère, et gare à qui tenterait de passer outre ! Les poissoroys domestiques, eux, sont une autre paire de manche. Souvent, lorsque les poissirènes dans les étangs aménagés de particuliers évoluent, ils deviennent trop gros soit pour leur étang, soit au goût du propriétaire. Ils en sont donc retirés. Et hélas, ils se retrouvent bien souvent dans le circuit de la production de chair de poisson, un destin bien cruel pour des pokémons domestiqués. Le sushi de poissoroy est cependant très prisé dans certaines régions. Bien entendu, le poissoroy sauvage est préféré au poissoroy d’élevage. Le premier est plus cher cependant, car ils ont une sacrée couche de graisse autour de leur chair. C’est une couche qu’ils emmagasine en automne, durant la saison des amours, afin de paraître plus gros. Les records de taille de ces pokémons sont de toute manière battus quasiment chaque année lors des concours de pêche organisés dans les différentes régions du pays.
| — # 120 | - STARI.:
Ce pokémon est un STARI. Il s'agit de pokémons étoiles de mer habitués aux différents milieux aquatiques. Ils sont composés d'un corps principal en forme d'étoile à cinq branches, constitué d'une matière rêche et compacte de couleur marron. Comme ils sont relativement plats, leur côté de face se différencie du dos par ce que l'on pourrait qualifier de large bijou. Il s'agit d'une perle, ou plutôt d'un orbe rouge, qui capte très bien la lumière. Celui-ci est serti dans un cerclage doré. Celui-ci tient en place sur leur corps grâce à une attache à l'arrière de l'une de leurs pattes. Il ne s'agit pas uniquement d'une action de coquetterie, comme cela peut être le cas avec des farfurets. C'est une composante à part entière de leur corps, sans lequel ils ne seraient pas entiers, et qui trouve tout son intérêt au cours de leur croissance. Ils se tiennent le plus souvent sur deux pattes, mais se déplacent en tournant lorsqu'ils sont sur terre.
Au combat, malgré leur force parfois limitée , les staris font preuve d'extrêmement de volontarisme et n'abandonnent pas facilement, même lorsqu'ils sont en difficulté. Lorsque c'est le cas, ils se créent une armure derrière un mur de lumière qu'ils génèrent avec leur orbe, et se réfugient derrière pour asséner leurs bulles d'eau à leurs ennemis. Ils se battent ainsi avec beaucoup plus de facilité dans l'eau, où ils sont plus rapides et maîtrisent mieux leur élément aquatique. Ils sont alors capable de puissantes attaques de saumures. Lorsqu'ils sont sur terre cependant, ils préfèrent en appeler à un rayon de leur gemme, généré également par leur orbe, qui décidément leur sert beaucoup. Plus rarement, et souvent de nuit, ils font appel à une force cosmique encore peu connue des scientifiques. Cependant, malgré toute leur bonne volonté, ils ne sont pas extrêmement endurants, et la moindre offensive électrique par exemple pourrait leur être fatale en combat.
Leur orbe luit parfois la nuit, visible depuis la côte, s'ils nagent non loin de la surface. Ces pokémons ont parfois un comportement pélagique, ce qui explique les dizaines de petits points rouges que l'on peut parfois apercevoir, et qui font la beauté de certaines nuits d'été à la plage, notamment du fait que ce sont majoritairement des pokémons nocturnes. Ce cœur est très important, en ce qu'il est le cœur même de tout le pokémon : les staris ont une très forte capacité de régénération, et même une patte entière peut leur repousser si elle est abimée. Seulement, cela ne peut se faire que si leur joyau est toujours intact au centre du cerclage doré. D'autres staris, dépendamment des espèces et des colonies, ont un comportement plutôt benthique et vivent collés au fond de la mer. Si on les trouve majoritairement dans la mer, il arrive que certaines colonies se retrouvent dans des fleuves, voire des points d'eau et mers intérieures. Les staris ont une formidable capacité d'adaptation. Ce sont des pokémons assez appréciés pour leur beauté et leur représentativité de la diversité des fonds marins. Cependant, cette adaptabilité rend parfois peu évidente leur vie en captivité, notamment car le degré de salinité des aquariums doit être bien contrôlé. Ils sont asexués, et sont tous tout à la fois mâles et femelles.
| — # 121 | - STAROSS.:
Ce pokémon est un STAROSS. En évoluant, les staris deviennent des staross et gagnent tout à la fois en ampleur et en pouvoirs psychiques. Ils prennent également plus d'ampleur : ils sont plus grands, mais sont surtout à présent composés d'une combinaison de deux étoiles imbriquées l'une sur l'autre. Ces deux étoiles sont mobiles l'une par rapport à l'autre, et elles peuvent tourner à des vitesses différentes, ou dans des sens différents. Ils arborent également une toute nouvelle couleur, d'un violet profond, bien plus vivace que leur marron précédent. Leur joyau est lui aussi ragrandi, et poli différemment, de telle sorte qu'il ressemble plus à une pierre précieuse qu'à une perle à présent. La réflexion et réfraction de la lumière dans celui-ci décline à présent tout le spectre visible des couleurs.
Au combat, ils utilisent souvent un panel de techniques moins étendus que les staris, mais c'est en partie car ils sont plus robustes. Ils ont gagné en assurance, et sont à présents tout à la fois plus rapides, mais également plus équilibrés quant à leurs capacités, et à leur balance entre offensives et défenses. Ils peuvent très rapidement se soigner en combat, même alors qu'ils sont en mouvement. Ils se battent principalement grâce à leurs météores qu'ils savent générer aussi bien sur terre que dans les mers, et se défendent de la plupart des attaques matérielles et projectiles en effectuant des tours rapides sur eux-mêmes, afin de les disperser ailleurs. Il leur arrive également, de temps en temps, d'user via leur joyau d'ondes de folie afin de rendre confus leurs adversaires, et placer plus précisément encore leurs attaques.
Comme les staris, les staross sont asexués. La reproduction de ses pokémons s'effectue par la libération, tout en même temps, des cellules reproductrices mâles et femelle, à un signal de phéromones. Ce sont des pokémons puissants, qui ont avant tout vocation à protéger les leurs. Ils se montrent très volontaires dans cette tâche, et n'abandonnent jamais, au sens extrême du terme. Ils ont toujours pour eux leur capacité de régénération, qui est encore plus forte que chez les staris. Même leur joyau peut à présent se restaurer après avoir été fracturé ! Du fait de leur absence de visage anthropomorphe, ce sont des pokémons peu expressifs, du moins de notre point de vue d'humains. Ils communiquent cependant par des bruits parfois bien éthérées, qui correspondent à leur cris ; ainsi que par des mouvements plus ou moins vifs pour montrer leur état d'esprit. Ce ne sont pas des pokémons difficiles, toutefois ils ne manquent pas de faire comprendre lorsque quelque chose leur déplait. La droiture est un trait de caractère commun chez eux, ce dont il serait bien malaisé de les blâmer.
| — # 122 | - M. MIME.:
Ce pokémon est un M. MIME. Ce très étonnant pokémon, évolution de Mime Jr. et ressemblant à un clown (sacrément moche) possède des pouvoirs à la fois psychiques et féériques (on se demande bien comment). Ils ont un corps humanoïde, mais avec toute de même tout ce qu'il faut pour que l'on se rende bien compte qu'ils ne sont pas humains. Leurs bras et jambes sont ainsi des tubes très fins, avec des articulations en boules. Leurs pieds sont contenus dans des savates bleues clownesques, et leurs mains sont gantées de blancs. On retrouve au bout de chaque doigt de petites billes roses, comme les coussinets d'un miaouss. Leur hanches et leurs épaules sont rondes et roses, et un gros cercles rose sur le ventre crée comme un rappel. Leur visage est sans doute le plus particulier : leur expression est figée par ce qui ressemble à du maquillage, ou un masque. Leur nez disparait presque sous tout ce maquillage, et leurs joues sont marquées de beaucoup de fard rose. Ils arborent toujours un air ravi, qui n'est pas toujours rassurant. Enfin, deux grosses mèches de cheveux bleus partent des côtés de son crâne, tenant comme par magie dans les airs.
Au combat, les M. mimes se servent de la force de l'ennemi pour se battre, en permutant force et garde entre les équipes. Comme ils ne peuvent pas souffrir beaucoup de coups, ils sont devenus de véritables spécialistes en murs : les champs brumeux, gardes larges, boucliers, mur de lumière , runes de protection n'ont plus de secrets pour eux. Ils sont tout à la fois maître de la prévention et de la protection. Ils en sont à un degré tel de maîtrise que leur rapidité d'exécution est remarquable ! Mais lorsqu'ils doivent attaquer, c'est une autre paire de manches. Ils ont beau avoir de grandes paluches, leur torgnoles ne sont pas les plus puissantes. Ils préfèrent donc, par quelques tours magiques, imiter leurs adversaires afin de les déstabiliser, afin que leurs vagues psychiques n'aient plus qu'une porte ouverte à franchir afin de faire des ravages dans les esprits adverses. Bien entendu, il est nécessaire de faire tout cela tant que leurs murs sont encore levés, sans quoi ils n'auraient sans doute pas le temps d'arriver jusqu'au bout.
Il passe leur temps à mimer des trucs plus ou moins chouettes, selon qu'ils chercheront à vous effrayer ou à vous amuser. On dit que leurs mains possèdent un étrange pouvoir, qui rend palpable ce qu'il mime dans l'air. Pour l'instant, j'en n'ai jamais rien vu de tel, mais on les voit tellement souvent aux côtés de magiciens, dans les cirques ou dans les rues que le doute finit par s'installer. Si ce n'était que des charlatans, ils n'auraient pas autant de succès. Pour autant, si l'on arrive à passer outre toutes les rumeurs qui se colportent sur eux, ou leur air un petit peu trop heureux, ils deviennent des amis assez drôles quoique leur humour soit très premier degré, et surtout très serviables. Ils ne cherchent vraiment pas naturellement à faire peur aux autres, qu'ils préfèrent largement voir heureux que mornes.
| — # 123 | - INSECATEUR.:
Ce pokémon est un INSECATEUR. Cet insecte volant possède dans sa morphologie quelque chose de reptilien. Cela vient sans doute de ses très tirés et de la consistance de sa peau, ressemblante à de la chitine. Il est doté d'un exosquelette dont la structure est très aisément visible s'il cesse de bouger. Cela le protège d'ailleurs de bon nombre d'attaques purement physiques. Les muscles des jambes, comme des bras sont très puissants. Les insécateurs ont dans le dos deux paires d'ailes : elles ne leur permet pas de voler réellement, ni de migrer pendant très longtemps. Mais sur un court laps de temps, ils sont capables de sprinter comme vous n'avez jamais vu sprinter. Enfin, leurs bras se terminent chacun par une très longue lame dont le tranchant ne fait aucun doute. Toujours affûtées, leur courbure fait elle aussi penser à des ailes de reptiles voire de dinosaures, ce qui améliore leur aérodynamisme. Ce sont leurs armes principales, bien avant leurs griffes, leur mâchoire ou bien encore les coups. Cependant, il faudra bien noter que, s'ils ont des lames, les insécateurs n'ont pas de mains, ce qui rend extrêmement difficile certaines actions courantes de la vie quotidienne.
Au combat, leur vitesse est leur principal atout. Un insécateur bien entraîné à la vitesse peut devenir invisible à l’œil nu lorsqu'il se déplace : c'est dire l'avantage que l'on gagne. Il peut aussi choisir d'apparaître en rémanence lorsqu'il bouge, afin de donner l'illusion d'une horde d'insécateur, ce qui apeure de très nombreux pokémons sauvages tant la réputation des insécateurs n'est plus à faire. Ils ont pour habitude de se camoufler dans les buissons et de frapper leurs ennemis avant même que ceux-ci ne s'en soient rendus compte. Le second atout des insécateurs, bien évidemment, est la force de frappe qu'ils possèdent à l'aide de leurs faux. Elles sont si affûtées et si puissantes qu'elles sont capables de couper même des troncs d'arbres d'un diamètre respectable. Il peut ainsi combiner des attaques qui tiennent plus du combat au corps à corps avec des attaques aériennes, et d'autres plus spécifiques à son appartenance à la gent insecte comme respectivement onde vide, lame d'air ou plaie croix. Ce sont donc des pokémons très pluricapables dont il ne tiendra qu'à vous d'orienter la spécificité au combat. Il vous restera à prendre gare aux attaques rocheuses ou enflammées, voire de gel afin que ses merveilleuses capacités ne soient pas réduites à l'impuissance.
Les insécateurs sont tout d'abord des pokémons très fiers de ce qu'ils sont, ce dont ils ont une conscience accrue. La réputation dont ils jouissent les ravissent. Ils ne sont pas du genre à faire de la fausse modestie, et répondront toujours à la provocation ou à un défi lancé. Outre cela, ils sont aussi extrêmement féroces et n'hésitent jamais à se battre ; tout en sachant que ce sont de fins tacticiens dont les instincts plurimillénaires (ce sont là de très anciens pokémons) ne les laisseront jamais tomber. Il vous faudra donc tempérer votre insécateur si vous vivez au contact d'autres êtres humains, et surtout d'autres personnes ayant elles aussi des pokémons, car cela pourrait vite dégénérer. Malgré tout, et cela semble tellement évident que d'aucun pourraient finalement l'oublier, gardez en mémoire que les insécateurs ne possèdent pas de mains, et donc d'aucun moyen de prendre, tenir des objets. Ils sont donc loin d'êtres les aides de maison idéaux, mais plus encore ils auront du mal à s'adapter à une vie quotidienne lambda. Vivre avec un insécateur demande beaucoup d'adaptation afin qu'il puissue se débrouiller seul.
L'insécateur de Sae : Cizo', elle, a plutôt bien réussi à s'adapter, en choisissant non pas de vivre en intérieur, mais plutôt comme aide de jardin. Lorsqu'elle ne se défoule pas en entraînement à lacérer tous ses petits copains, elle taille les haies des jardins environnants. Et elle est très méthodique. Dernièrement, elle a voulu s'essayer à la coiffure pour égaliser les pointes de ma tignasse, mais je ne l'ai pas laissée faire. La taille de ses faux reste bien trop dangereuse, et malgré son insistance, je persiste à dire qu'il ne faut pas tout leur passer.
| — # 124 | - Lippoutou.:
Ce pokémon est un LIPPOUTOU. Ce pokémon est l'évolution transexuelle de de Lippouti, et possède comme lui des abilités psychiques et glacées. On dit qu'il joue le rôle de sirènes des glaces en hypnotisant les randonneurs non de son chant, mais de sa danse du ventre, pour mieux les embrasser après. Enfin, il paraît.
| — # 125 | - ELEKTEK.:
Ce pokémon est un ELEKTEK. Les elektek sont des pokémons élecriques, évolution des plus petit élekids. Ils sont de forme humanoïde, ou plutôt simiesque. Ils sont loin d'être aussi grands que des êtres humains ; cependant ils sont relativement large. Leur abdomen est imposant et large. Ils ont des jambes courtes, doté de deux orteils griffus, qui font penser à ceux des kadabras. À l'inverse, ils ont des bras très longs et plus musculeux que le reste. Ils ont une queue d'une trentaine trentaine de centimètres, encore une fois comme les singes. Leur tête est ovoïde, à la manière d'un ballon de rubgy. Ils ont deux petits yeux et une grande bouche avec deux canines apparentes, mais pas de nez visible. Sur leur crâne, deux antennes se dressent, avec des des sphères au bout de celles-ci. Leur fourrure est épaisse et dense, mais aussi soyeuse. Elle est jaune, rayée de noire comme les élekids. Elle dresse deux épis sur leur tête. Ils sont bipèdes, mais peuvent se servir de leurs bras comme d'appuis secondaires.
Au combat, les élekteks sont des pokémons rapides qui n'hésitent pas à passer presque à quatre pattes pour gagner en vélocité. Ce sont des pokémons qui n'ont aucun mal à se battre et qui sont très portés sur l'attaque, notamment électriques. Ils maîtrisent un nombre impressionnant de capacités de ce type ! Attention, s'ils baissent la tête, c'est qu'ils sont prêts à envoyer une décharge, qui sort de ses antennes ! Leurs ondes de choc et leurs boules électriques sont parfois dures à éviter ! Mais attention, ils aiment aussi beaucoup user de leur poing, qu'ils soient des poings élecriques ou bien simplement pour faire un balayge. Ils font tournoyer leurs bras en l'air pour leur faire prendre le plus d'élan possible. C'est à ce moment-là qu'il faut déguerpir le plus vite possible ! Le plus embêtant chez eux, c'est que leur attaque est aussi leur défense : les rayonnements électriques tient aussi bien à l'écart leurs adversaires que n'importe lequel de leur mur de lumière. Il faudra les attaquer par le bas, directement par le sol sur lequel ils se tiennent pour pouvoir les faire choir et venir les frapper.
Les elekteks sont des pokémons au caractère bien trempé. Ils sont naturellement féroces et n'hésitent pas à foncer dans le tas pour pas grand chose. Ils sont aussi pas mal gueulards ; il n'y a que lorsqu'ils sont entre eux qu'ils semblent diminuer leur volume sonore. Ils communiquent entre eux par influx électriques, qui sont bien plus précis que des aboiements de tous les diables. Cela fonctionne un petit peu à la manière des phéromones des insectes. Ils sont en outre très vivaces, à la limite de l'hyperactivité. Les trouver assoupis, cela pourrait être un sport en soi ! Ils ont aussi un sens de l'humour bien à eux : ils s'amusent à faire griller les oiseaux qui font leur nid près de chez eux, par exemple. On les trouves toujours près des lieux très électrisés : les armoires électriques, les centrales, ou des lieux spécifiques comme New Lavandia par exemple, bien que cela n'étonne personne. Ils se nourrissent d'électricité. Lorsqu'ils rentrent en ville, il peut donc arriver qu'ils provoquent des pannes de courant ! En cas d'orage, ils se regroupent pour essayer d'attraper de la foudre. Ils montrent aussi le phénomène aux jeunes élékids. Certaines villes ont fait le choix d'apprivoiser des élektek pour les aider à canaliser la foudre en guise de paratonnerre, et en échange de ce service, elles les laissent se nourrir de leurs surplus énergétiques. On ne peut pas les toucher, sous peine d'être électrocuté hélas.
| — # 126 | - MAGMAR.:
Ce pokémon est un MAGMAR. Les magmars sont des pokémons de feu dont la classification n'est toujours pas sûre et partage les esprits. Ce sont des pokémons totalement bipèdes. Ils se tiennent sur deux pieds rouges, tous deux dotés de deux griffes. Ils possèdent au niveau des chevilles des bracelets noirs. Leurs cuisses, ainsi que le bas de leur ventre et leurs queue, sont jaunes. Cette dernière est longue, suffisamment pour prendre racine à la base de leur colonne vertébrale, descendre jusqu'au sol et remonter vers la flamme qu'elle alimente. Leur corps est rondouillard, avec un motif de flammes jaunes sur le ventre qui remonte vers la partie rouge. Leurs épaules sont jaunes, tandis que le reste de leurs bras, aux écailles qui se chevauchent énormément, sont rouges. Leurs deux mains possèdent elles aussi des griffes, au nombre de cinq chacune. Un collier noir, similaire aux bracelets qu'ils possèdent aux chevilles, enserre leur cou. Ils ont le long de l'échine une rangée de piques qui se hérissent de trente bons centimètres de manière perpendiculaire. Enfin, leur tête rouge est majoritairement ronde, avec un bec de couleur beige. Au-dessus de leurs yeux caverneux, leurs arcades sourcilières sont extrêmement prononcées, formant deux protubérances sphériques sur le haut de leur crâne. De celles-ci s'échappent des flammes, par on ne sait quel mystère.
Au combat, les magmars sont plus que surprenants. Tout d'abord par leur rapidité. On ne l'attendrait pas de simple bipède ascendants canards comme eux, mais ils coiffent au poteau un bon nombre de leurs congénères pokémons. De plus, ce sont de très bon pokémons, possédant bien plus de puissance que ce qu'on leur attribue régulièrement ; sans doute parce que ce sont des pokémons que tout le monde tend à oublier. Ils sont particulièrement offensifs, alors ne les laissez pas commencer leurs danses de flammes, sans quoi plus rien ne pourra arrêter leurs rebonds de feu. Cela va sans dire, ils sont encore plus puissants sous le zénith, donc veillez à travailler sur la météo : une petite saucée jouerait clairement en votre faveur. Leur corps ardent est largement suffisant pour supporter les ébullilaves qu'ils feront subir à vos propres pokémons ! Ils ne sont pas particulièrement indiqués cependant en combat multiples, car ils ont tendance à tout enflammer autour d'eux.
Et cela déborde hélas un petit peu hors du champ de bataille. En effet, les magmars sont des pokémons assez caractériels. Ils ont leurs préférences et leurs envies, et les suivent souvent tête baissée. Ils s'énervent facilement, et comme si cela n'était pas suffisant, ils sont particulièrement capricieux. Dans la nature, ils vivent par cellule familiale, car en-dehors de celle-ci toute entente est un petit peu compliquée pour eux. Ils vivent à proximité des volcans, où il leur arrive régulièrement de côtoyer des boumatas. Les femelles pondent leurs œufs en haut des cratères des volcans, et ils éclosent souvent dans un bain de lave. Ainsi, ces pokémons peuvent supporter une température allant jusque 1200°C, si jamais cela peut vous être utile en quelque chose. Je me demande bien en quoi, à part si vous être sculpteur peut-être. Eux-mêmes sont plus souvent vus avec les performeurs de rue, car ils font de très bons cracheurs de feu, cela va sans dire.
| — # 127 | - SCARABRUTE.:
Ce pokémon est un SCARABRUTE. Ce pokémon est un insecte d'un genre beaucoup plus brutal que les autres. Haut d'un mètre et cinquante centimètres, il arbore des cornes elles-même ornées d'épines en corne. Autant dire qu'il ne faut pas s'y frotter. Le reste de son corps est extrêmement condensé. Ses organes sont regroupés dans son abdomen, sur lequel se place son visage. Deux yeux scrutateurs et une bouche absolument cauchemardesque. Un trou béant au milieu du visage, pas de lèvres pour le clore, des dents acérées et prêtes à vous attraper pour ne plus vous lâcher, puis vous entraîner dans cette cavité où plus aucune vie subsiste ! Aucun doute, un parfait personnage de cauchemar.
Au combat, il se comporte comme une brute épaisse. Sa technique est simple : il enserre sa proie avec ses pinces (il peut soulever jusqu'au double, voire au triple pour les plus entraînés, de son poids !), enfonce profondément ses épines dans sa chair pour qu'elle ne puisse plus se dégager, et les broie purement et simplement. Dans les quelques cas où il ne parviendrait pas à entendre le craquement sec des os qui se brisent, il se contente de l'envoyer le plus loin possible pour qu'elle se fracasse contre le sol dans sa chute. Et le plus terrible dans l'histoire, c'est que, très fier de ses victoires, il s'autocongratule de celles-ci, ce qui lui donne du baume au cœur et le rend encore plus féroce. Bref, vous l'aurez compris, il faut le cœur bien accroché pour combattre avec on face à un scarabrute. Le lance-flammes et les frappes aériennes seront contre lui vos meilleurs alliés. Ou alors jetez-lui des petits cailloux.
Bref, vous l'aurez compris ce ne sont pas les pokémons les plus tendres. Dans certaines régions de Johto, ils font figure de croque-mitaine pour les enfants qui ne terminent pas leur soupe (ou un quelconque autre repas liquide). Cependant, il faut aussi savoir que ce sont des espèces menacées (vous en trouverez donc facilement dans les réserves pokémons) en raison d'un trafic de leurs cornes d'ivoires, dont les pointes les rendent très spécifiques par rapport à celles de mammochons. Cela se revend une petite fortune sur les marchés noirs. Et puis mince, avec leur petite bouche, ils sont obligés de tout couper en petits morceaux, sinon ils ne peuvent pas manger ce qui est trop large. Beaucoup hésitent donc entre moquerie et compassion. Finalement, sachez qu'ils sont très frileux et qu'ils ne se déplacent qu'avec d'extrêmes difficultés dans les milieux froids. Ils s'enfouissent sous terre lors des nuits les plus fraîches, en creusant des terriers de ses pinces.
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| | | | Sakae Kurami
C-GEAR Inscrit le : 23/08/2013 Messages : 14282
Région : Hoenn, Kalos.
| — # 128 | - TAUROS.:
Ce pokémon est un TAUROS. Ces massifs pokémons, que l'on retrouve normalement dans la région de Kantô, vont parfois brouter de plus vertes contrées. Il faut dire que ce ne sont pas de simples bovins. Avec un bon mètre quarante au garrot et les quatre sabots sur lesquels ils se tiennent, il y a de quoi écraser un enfant ou deux ! La courbure de leur colonne vertébrale leur donne une allure reconnaissable : elle remonte en haut de leur dos, pour redescendre ensuite vers le crâne, ce qui leur donne l'impression d'avoir la tête courbée. Leur pelage est beige foncé, avec une crinière marron tout autour de leur cou, qui descend jusqu'au bas de leur poitrail. Au bout de leur trois queues qui sifflent l'air très rapidement, ils ont une houppette de couleur différente selon les régions où ils vivent. Ils ont la mâchoire large et le mufle en avant. Deux cornes impressionnantes, en os très lisse, grises. Elles sont creuses, mais épaisses cependant. Entre leurs yeux, alignés à la verticale, trois points blancs paraissent être du même matériau que leur corne.
Au combat tout commence souvent par une volonté de représailles de la part des tauros. Que la provocation qu'ils aient en tête en soit véritablement une ou non ! Ils n'hésitent pas à poursuivre l'adversaire qu'ils se sont désignés jusqu'à pouvoir les frapper. Ce sont des pokémons très fiers, qui cherchent à intimider leurs adversaire en se rengorgeant pour se faire plus gros. Ils se vante toujours de leurs féroces coups de cornes, même si tant de prétention leur monte parfois à la tête. Ils montent toujours au contact de leurs adversaires, où ils sont les plus forts, tels des béliers des temps modernes qui enfonceraient portes et ennemis. En plus de cela, ils sont très rapides, et filent comme l'éclair, en ligne droite, et finissent dans un giga-impact qui fait trembler l'ossature d'à peu près tout le monde. Attention donc, ce sont définitivement des maniaques du combat qui ne lâchent pas du tout l'affaire.
Ce sont en effet des pokémons déterminés, qu'il ne vaut mieux ne surtout pas contrarier. Leurs charges peuvent être dévastatrices, voire mortelles. Qui plus est, on n'est pas sans savoir le caractère excité, féroce voire colérique de ceux-ci. Lorsqu'ils sont énervés, ils chargent jusqu'à ce que leur cible soit détruite, même si cela veut dire complètement ko par terre. Heureusement, leur charge est assez prévisible : leurs trois queue s'agitent de plus en plus vite juste avant qu'ils s'élancent (tauroscoptère au décollage !) ; de plus ils ont du mal à opérer des virages, et pour peu que l'on ne se trouve pas à cinq mètres d'eux, on peut avoir des chances de s'en sortir. Il est possible de les dresser, ou même de les amadouer, si l'on s'arme de patience et de fermeté. Les tauros peuvent d'eux-même tenter de se calmer en fonçant sur des arbres. Leur donner des endroits costauds pour se défouler semble être la meilleure solution. Attention tout de même si vous souhaitez en élever : il faudra des clôtures puissantes pour ne pas qu'ils chargent au loin. À l'état sauvage, ce sont des pokémons qui vivent en troupeau, avec lequel ils migrent de région en région pour brouter. Ce sont des herbivores qui se nourrissent majoritairement d'herbe et de plantes grimpantes. Ils se localisent toujours en prairie ou en plateau, bref dans des zones à faible relief. Ils sont diriger par un chef de troupeau, qui est choisi par combat corne à corne entre les prétendants au titre. Le chef de groupe les mène dans leur migration, mais a aussi l'avantage d'avoir la priorité sur l'écrémeuh avec laquelle il voudra s'accoupler. Ce sont des pokémons très possessifs, que ce soit vis-à-vis de leur troupeau, de leur partenaire ou de leur dresseur. Leur grande force en fait des pokémons de choix pour les travaux manuels, notamment agricoles. Mais c'est aussi dans certains hobbies qu'on les retrouve, notamment le taurodéo, dont sont très friands les gens de Kantô. Cependant, leur force légendaire a aussi fait d'eux l'emblème d'une forme de torture, le tauros d'errain, que l'on retrouvait durant l'antiquité et l'époque médiévale. Les gens nés sous le signe du tauros, dans le zodiaque, sont des personnes têtues et possessives paraît-il, pour aller avec le pokémon qui leur est assigné.
| — # 129 | - MAGICARPE.:
Ce pokémon est un MAGICARPE. Que dire de ce pokémon bien peu utile ? Indéniablement, c'est un poisson. Les nageoires, les petites moustaches ridicules, des écailles certes résistantes mais rouges, le summum pour réussir à se planquer des gros poissons qui, eux, sont efficaces. Un regard de morue frite, et... Voilà. Je sais pas trop quoi vous dire d'autre. C'est un poisson. Pas de mains, pas de trucs tranchants ou juste pratique. Un poisson avec une bouche énorme pour toujours bouffer plus.
Au combat, pareil qu'en terme de fashion-victim. Le néant absolu, je suppose. C'est pas tant qu'ils soient bêtes. C'est plutôt - j'espère - le syndrôme ramoloss. Ça va pas assez vite sous leur caboche. Tout au plus ils trempent vaguement dans les flaques d'eau. Et n'espérez pas les sortir de leur ball hors de l'eau, ils ne font pas partie de ces pokémons qui s'adaptent. Il fera juste flap flap sur le sol en attendant. Si vous voulez, vous pouvez taper sur les gens avec, si le vôtre n'est pas encore trop énorme. Bon, après, ils sont super résistants, on sait pas trop comment. Apparemment, cela vient de l'époque ancestrale où il était bon à quelque chose.
Bon, alors tout le monde s'accorde sur le fait qu'ils sont tristement inutiles. Plus que ramoloss ou psykokwak qui parviennent encore à avoir des migraines. Des magicarpes, vous en trouverez partout : ils prolifèrent tant personne ne souhaite s'occuper de leur cas. Certains essayeront aussi de vous les revendre un prix d'or, en vous expliquant que "ils vont se reproduire et vous pourrez en revendre plein !" sur le mode du multi-level marketing. Mais bon, c'est souvent des arnaques, hein. Après, vous le connaissez sans doute en pavé dans votre assiette, c'est vrai que c'est drôlement bon. Mais je crois que l'un des associés du Phione Dex sera plus compétent que moi pour vous parlez boustifaille ! Sneak'n'peek : faites-lui remonter une cascade. Forcez-le, fouettez-le s'il faut cela pour qu'il se bouge le fion, mais faites-le. Enfin, sauf si vous êtes fétichiste des magicarpes.
| | — # 130 | - LEVIATOR.:
Ce pokémon est un LEVIATOR. Evolution improbable d'un magicarpe ayant remonté une cascade, on ne peut nier que léviator a drôlement plus de tronche. Et puis quoi, mince, il vole, lui, au moins. Bon, il garde la bouche étrangement grande ouverte et les moustaches un peu kitchos, mais il a au moins la prestance d'un dragon tout droit tiré de la mythologie. Il a grandi de manière spectaculaire, et est à présent un grand serpent de mer, arborant le bleu le plus chic du monde. Ses muscles et nageoires lui permettent de se mouvoir rapidement dans les mers. Un trident de chitine surmonte son crâne, comme la couronne d'un roi des mers. Et le must, c'est qu'il peut aussi bien se mouvoir dans l'eau que dans les airs.
Au combat, ils sont diablement efficace. Ils sont puissants et rapides. Et s'ils ne sont pas très polyvalents en terme d'attaques, ils compensent cela par un déferlement de violence inouï. Ce ne sera pas moi qui vous apprendra que les dragons peuvent entrer dans des colères monstres. Leur mania sera leur attaque de prédilection durant tous les combats sans exception si vous ne faites pas un petit peu attention. Sinon, ils pourront user d'attaques élémentaires grâce à leur crocs ou simplement en usant des vagues qu'ils maîtrisent naturellement. Leur seule réelle faiblesse sera l'électricité qu'ils craignent comme la peste, bien qu'ils aiment énormément les orages. Un conseil, cependant : évitez de les faire combattre en multi, ils risqueraient d'attaque amis comme ennemis.
Beaucoup de récits antiques relatent les exploits destructeurs de ces pokémons. D'aucun disent qu'ils ont plus d'une fois rasé des villes entières dans des accès de rage terrifiants. On racontent qu'ils ne sortent des océans que lorsque des guerres, ou des conflits de la même ampleur éclatent, pour mieux faire s'exprimer sa violence naturelle. De nombreuses observations de ma part et d'autres constatent que dans ces cas-là, rien ne peut les arrêter, même leur sucrerie préférée. Tant qu'ils n'ont pas tout détruit, ce n'est pas fini. Et cela peut durer des mois, s'il aperçoit encore au loin ce qui ne semble pour lui qu'une construction de légos.
Le léviator de Sae : Sun est un vieux papi. Ils ont une sacrée longévité, ça c'est sûr. D'ailleurs, il faut croire que la vieillesse les adoucit drôlement, car il aime beaucoup cajoler les plus jeunes. Ses colères, lorsqu'il s'agit des les corriger, ne sont pas hardcores-terribles (sans doute parce qu'il ne vaut mieux pas causer d'infarctus à un bébé), mais suffisent à les calmer. Par contre, la vieillesse fait aussi ses ravages, même parmi les pokémons. Lui est hélas atteint d'épilepsie, et c'est très dangereux parce qu'il risque aussi d'avaler sa langue, le pauvre petit chat.
| — # 131 | - LOKHLASS.:
Ce pokémon est un LOKHLASS. Vous verrez souvent les lokhlass se laisser ballotter au gré de l'eau, leur élément de prédilection, quoique les climats polaires ne les dérangent pas le moins du monde. Leur physique ressemble énormément à celui des dinosaures marins qui jadis peuplaient les océans en s’immergeant pour moitié uniquement. En effet, les lokhlass sont des mammifères et ne peuvent comme les poissons respirer sous l'eau. Leur long coup leur permet dès lors de rentrer dans l'eau presque entièrement. Leur nage souvent tranquille est rendue possible par leur quatre pattes, toutes deux nageoires bien qu'elles puissent aussi l'aider à ramper sur la terre ferme. Sur leur tête sont deux excroissances enroulées sur elles-mêmes derrière lesquelles se cachent leurs oreilles sensibles. Enfin, sur leur dos trône le résidu d'une ancienne carapace bosselée, de couleur grise.
Au combat, vous ne les verrez pas souvent. Ce sont en effet de grands pacifistes. Ils préfèrent souvent rester passifs, et sont aidés pour cela par leur grande endurance, qui leur permet d'encaisser masse de coup avant de commencer à fatiguer. Cependant, les lokhlass peuvent choisir d'endormir leurs opposants, de semer chez eux doute et confusion, ou encore d'user de leur maîtrise de la glace pour les immobiliser. Dans le pire des cas, les lokhlass préfèrent cependant abréger les combats en une attaque unique qui mettra souvent bon nombre de pokémons à terre. Ainsi, un lokhlass peut maîtriser les techniques de glaciation, abîme, ou encore empal'korn. Pour autant, si l'entraînement peut lui être bénéfique, je pense que votre lokhlass vous sera reconnaissant si vous le laisser éviter les combats.
En premier lieu, il faut savoir que les lokhlass sont une espèce menacée d'extinction. En effet, ils ont longtemps été recherchés à la foi pour leur rareté uniquement mais aussi pour la corne de leur carapace, extrêmement robuste. Comme le plus souvent, ils choisissent de ne pas se battre et donc de ne pas se défendre, le nombre d'individu a hélas rapidement diminué. Ce sont cependant des pokémons d'une très grande intelligence. Certains disent qu'ils comprennent le langage des hommes : je pense plutôt qu'il s'agit d'une capacité d'empathie poussée à l'extrême. Cela les aide, en plus de leur ouïe fine, à sentir la présence de leurs rares congénères. En effet, si vous entendez un lokhass chanter un soir, c'est qu'il tente de se faire entendre de potentiels autres lokhlass qui seraient proches. Leur tristesse est telle que vous en verrez peut-être même un pleurer. Ils restent cependant des compagnons très gentils et généreux qui accepteront de bonne grâce de vous transporter sur l'eau pour peu que vous le demandiez avec douceur, même si vous ne l'avez pas capturé. De plus, vous ne vous perdrez jamais en mer avec eux, car non contents de sentir les courants marins, ils ont aussi compris l'influence de la lune sur les marées et peuvent les prévoir. Il pourra même chantonner pendant le voyage. Vous l'aurez compris, ce sont de très bons chanteurs. D'une élégance rare, vous pourrez souvent le trouver dans les concours de coordination.
Le lokhlass de Sae : Nami devait sans doute vivre dans l'un des derniers troupeaux de lokhlass avant d'être capturé par son premier dresseur. Être seul à présent et ne trouver en mer aucun camarade de son espèce le désespère tout particulièrement, signe de leur extrême sensibilité. Ainsi, si vous avez la chance de les voir en groupe et que vous souhaitez en capturer un, soyez bien conscient de votre geste, et considérer le fait qu'il faudra porter à votre nouveau protégé un surplus d'attention considérable.
| — # 133 | - EVOLI.:
Ce pokémon est un EVOLI. Ces petits pokémons tout à fait normaux de prime abord font partie de la famille des vulpes. Ce sont des quadripèdes aux grandes oreilles, et que tout le monde caractérise généralement de "trop mignooon". Leur corps présente deux types de fourrure : une plus rase, marron sur la majeure partie de la surface corporelle ; et une, plus duveuteuse et épaisse et douce autour de son cou, et sur sa queue. Elle est généralement plus pâle.
Au combat, les évolis sont de bons pokémons pour débuter, de base, et qui méritent d'être renforcés. Comme beaucoup de pokémons de cette puissance, ils possèdent des forces et résistances qui se balancent les unes, les autres. Ils attaquent uniquement au corps-à-corps, bien qu'ils puissent parfois tenter un petit numéro d'intimidation, souvent plus "trop mignooon" qu'autre chose. S'ils peuvent maîtriser des techniques plutôt puissantes, comme bélier ou les météores, leur faible corpulence ne leur donnera que peu d'efficacité la plupart du temps. Néanmoins, tout cela est volontiers compensé par la ténacité dont ces pokémons font preuve, en raison de leur caractère extrêmement fidèle envers leur dresseur.
Ce qu'il faut surtout savoir à propos des évolis, et que vous savez sans doute déjà, c'est qu'ils ont une capacité d'évolution absolument folle. Ils sont capable de se muer en huit créatures différentes, chacunes spécifiques à un milieu naturel. Et bien que cette évolution soit quasiment irréversible, cela ne change rien à son caractère exceptionnel. Cette capacité d'évolution leur permet un degré d'adaptabilité le plus haut de tous les pokémons existants à ce jour. Je ne doute pas de la bonne volonté et de la force de tel ou tel pokémon pour survivre dans un milieu qui n'est pas le sien, mais cela n'a rien de comparable. Les évolutions d'évolis ont souvent lieu durant des festivals organisés spécialement en leur honneur, ou chaque dresseur amène son évoli pour le fare évoluer. Cela a surtout pour but de pouvoir canaliser le dégagement d'énergie de l'évolution, et de permettre aux évolis nouvellement évoluer de côtoyer leurs semblables, de la même évolution ou non, et d'apprendre ensemble à appréhender leur nouveau corps. Ces festivals existent en grand nombre car les évolis sont des pokémons très appréciés comme pokémon de compagnie, à la fois très doux mais bons vivants, très actifs. Et c'est aussi parce que l'on n'en retrouve plus beaucoup à l'état sauvage, c'est une espèce quasiment domestiquée.
Les évolis de Sae : c'est une vaste question. Sélène, Narcisse, Sparta, Frost ont tous des caractères très différents. Ce qui m'amène à une réflexion : les évolutions que choisissent les évolis dépendent énormément de leur caractère, comme si un élément était plus propice à leur épanouissement. Cependant, je me refuse à croire à une constante de prédestination chez les évolis, ce serait beaucoup trop triste. Narcisse, par exemple, a pris le temps d'évaluer chaque possibilité, et a choisi en toute connaissance de cause. Mais il s'est totalement épanoui dans son choix, c'est sûr !
| — # 134 | - AQUALI.:
Ce pokémon est un AQUALI. Evolution en milieu aquatique d'évoli, les aqualis sont de belles sirènes. En effet, leur corps tout bleu est toujours quadrupède, mais l'on ne distingue pas toujours leur paire de pattes postérieures. En effet, elle est cachée derrière leur queue de sirène. C'est d'ailleurs ce qui les différencie le plus des autres évolitions, nymphalli mis à part. Ce ne sont pas de simples quadrupèdes. Ils ont une crête, type nageoire dorsale de poisson tout le long de l'épine dorsale, qui se prolonge en même temps que leur colonne vertébrale en une queue, et qui se termine sur une grande nageoire caudale qui leur sert à se propulser dans l'eau. Vers le haut, cette épine dorsale continue jusqu'au haut de leur crâne, où elle se divise en trois crêtes qui se déploient en nageoires. Les deux latérales dissimulent leurs oreilles. Ils ont également le cou entouré d'une collerette blanche qui rappelle l'écume sur leur corps. Celle-ci dissimule leurs branchies. Ils ont un double système respiratoire, avec une possibilité de respirer comme tout pokémon terrestre. Ils ont pour le reste un corps fin et svelte, avec deux grands yeux noirs humides qui ont tendance à en faire craquer un certain nombre.
Au combat, ce sont des pokémons très coopératifs, qui apprécient toujours de donner un coup de main lorsque leur coéquipier est en difficulté. Ils ont l'avantage d'être très endurants et de permettre aux autres pokémons de leur équipe de prendre un tour de pause pendant qu'ils tiennent le coup face à l'ennemi. Ils préfèrent très nettement, pour cela, rester à bonne distance de l'adversaire afin de mieux éviter le plus de coups possible. Ils apprennent pour cela à envoyer leurs vibraquas loin devant eux, ainsi que leur ondes boréales, qui sont elles plus faciles à manier dans la distance. Ils sont capables d'acides armures si jamais l'on voulait profiter de leur faiblesse végétale. Ils sont aussi dotés une spécificité bien embêtante, surtout lorsque l'on sait le temps qu'il faut pour les fatiguer : ils assimilent les attaques d'eau et s'entourent d'un anneau hydro dont ils tirent pleinement bénéfice.
En effet, les aqualis ont un système cellulaire proche en structure du système moléculaire de l'eau. Ils peuvent donc s'y fondre sans mal. Ils ont la capacités de se fondre tellement bien dans l'eau qu'ils en deviennent imperceptibles ! (Aquali de T. M.) Ils sont également les amphibiens presque parfaits : ils peuvent vivre dans l'eau et sur terre dans risque d'y mourir à aucun moment. Ils vivent sur les plages, et ont seulement une démarche saccadée, dont l'impression est donnée par le balancier de leur queue. Ils ont un tempérament doux, pas agressif pour deux sous. Ils peuvent très facilement se faire manipuler par un esprit retord. Mais si jamais ils devaient s'en rendre compte, ils peuvent devenir très féroces. Ils restent cependant avant tout des pokémons très joueurs, mais malgré tout réfléchis et capables d'une grande intelligence.
| — # 135 | - VOLTALI.:
Ce pokémon est un VOLTALI. Evolution en milieu électrique d'évoli, les voltali en ont gardé le visuel. S'ils sont maintenant jaunes, couleur évocatrice de leur type de prédilection, ils gardent la bichromie visible au niveau du cou, avec une fourrure plus blanche. Leurs poils sont extrêmement dur et peuvent même se hérisser à la verticale. L'électricité peu passer d'un poil à un autre sans mal. Ils peuvent de plus projeter des aiguillons de leur fourrure, ce qui sous-entend qu'ils ont une très bonne maîtrise de leur pilosité et de leur épiderme.
Au combat, on constate très vite que les voltalis sont l'évolution axée vitesse et attaques à distance des évolis. S'ils ne sont pas particulièrement endurants, ils ont la bonne idée de profiter des coups de jus que des ennemis peuvent leur envoyer pour régénérer leur propre énergie. Hélas, il est facile, au bout de quelques minutes de combat contre eux, de remarquer les moments où ils vont attaquer : ils hérissent alors systématiquement leur poils, comme un réflexe ancestral. Rapides et efficaces, il n'y a que les attaques terrestres qui peuvent les mettre à mal. Mais le plus difficile finalement sera de les canaliser, car il est fort possible qu'ils n'en fassent qu'à leur tête. Les évolis étant les pokémons de prédilection des coordinateurs, il me parait bon de souligner qu'en prestation de coordination, il faudra une très bonne entente entre dresseur et pokémon pour que le voltali exécute exactement les mouvements souhaités ; car, survoltés, même en prestation, ils pourront être pris d'un coup de sang et faire ce qu’eux-mêmes considèrent comme plus esthétique.
D'un caractère survolté, toujours en mouvement, les voltalis sont aussi des pokémons très susceptibles le plus souvent. Sachez aussi qu'ils n'ont qu'une capacité de sang-froid très relative. Ainsi, s'ils sont en colère, ils auront bien du mal à se contenir. Heureusement, leurs colères les épuisent. Si votre voltali venait à fatiguer un petit peu trop, trouvez un moyen de leur envoyer une châtaigne, cela devrait les remettre d'aplomb. Aussi, du courant électrique passe dans sa fourrure, comme c'est le cas des lainergies ; mais elle ne peut pas être utilisée cette fois pour le textile. Elle est trop rêche, plus encore que la toile de jute, ce qui la rend peu agréable au toucher.
Le voltali de Sae : ah, Narcisse, c'est un sacré caractère ! Il s'aime beaucoup, beaucoup, beaucoup, et sa condition de voltali lui convient parfaitement, persuadé que le côté intenable de leur caractère les rends les plus puissants, étant donné qu'ils donnent toujours le maximum. Même lorsque cela s'avère dangereux pour les gens alentour.
| — # 136 | - PYROLI.:
Ce pokémon est un PYROLI. Evolution en milieu igné d'évoli, les pyrolis en sont l'évolution qui a le moins changé physiquement, à mes yeux. Sa fourrure et sa disposition bicolore sont toujours les mêmes, et le seul changement réside dans la couleur de celle-ci, rouge-orangé et non plus marron. L'évolution par les flammes permet à une petite glande, pré-existante chez évoli mais atrophiée, de se développer. Celle-ci se trouve près de ses poumons, un peu avant l'entrée de l'air dans ceux-ci. Elle permet d'enflammer l'air lorsque les pyrolis exhalent, et ce à leur convenance. Hélas, même s'ils ne font pas jaillir de flammes, l'air en eux est constamment enflammé. Ainsi, les pyrolis ont recours à leur fourrure pour faire baisser leur chaleur interne, en la hérissant, ébouriffant ; bref, tout pour l'aérer. En effet, leur température interne peut monter jusqu'à plus de neuf cent, voire plus de mille degrés celsius. Autant dire que, même si l'entièreté de leur corps, même à l'intérieur, est ignifugée, cela ne suffit pas toujours.
Au combat, les pyrolis sont les évolutions d'évoli qui sont avantagées avec leur éléments tant ils sont puissants. Mais ils sont aussi très bon pour esquiver, du fait de très bons réflexes. S'ils possèdent un avantage certain, ce dernier peut être rapproché de celui des aqualis ou des voltalis : en effet, les pyrolis se régénèrent au contact du feu. Autant dire qu'ils sont privilégiés face des adversaires de flammes. Hélas, ce sont aussi des pokémons peu endurant et peu rapides. Il faudra donc les faire agir dès leur arrivée sur le terrain. Heureusement, le plus court des entraînements leur permettra d'apprendre très rapidement des techniques puissantes, comme la déflagration.
Les pyrolis sont des pokémons fascinants par leur capacité de discernement. Ils réagissent dans la demi-seconde si c'est nécessaire après avoir analysé une situation dangereuse. Ils vivent sur un rythme nerveux, toujours en dents de scie ; cependant cela ne fait pas d'eux des pokémons angoissés, violents ou pressés, très loin de là. Cependant, prenez gare : c'est un pokémon docile lorsqu'il est calme et qu'on lui accorde un minimum de considération, mais il est très dangereux une fois qu'il est énervé. Dès lors, sa température interne avoisine très facilement les mille cinq cent degrés celsius. Là encore, il se servira de sa fourrure pour dégager le plus possible de cette chaleur ; ainsi qu'en crachant beaucoup de flammes. Hélas, s'il crache trop de feu, en combat par exemple, cela peut être dangereux pour un pyroli. Car une fois que sa température est descendue trop bas, sous la barre des quatre-vingt degrés celsius, ils commencent à s'affaiblir à grande vitesse et peuvent même en mourir, si cela n'est pas contrôlé à temps. Sachant cela, ils sont des compagnons idéaux si vous leur accordez un petit peu d'attention, et dont les câlineries de leur fourrure soyeuse en a déjà séduit plus d'un. C'est la chaleur des pyrolis qui rend leurs poils si lisse. Toutefois ils ne peuvent être utilisés dans l'industrie textile car, une fois coupés, ils deviennent rêches et s'emmêlent facilement. Cependant ce sont des pokémons utilisés dans le milieu de la poterie, étant donné qu'ils peuvent cuire rapidement toutes sortes d'argiles.
| — # 137 | - PORYGON.:
Ce pokémon est un PORYGON. Je préviens par avance que cet article sera plus axé réflexion que réellement "utilité" du pokémon, combat, etc. ; en effet, il pose à mon avis un grand problème éthique qui mérite d'être souligné. Les porygons, pokémons étonnamment classés normaux alors qu'ils sont tout sauf normaux, est un pokémon artificiel. C'est-à-dire que le premier porygon qui ait jamais vécu a été créé par l'homme. Son apparence polygonale, rose et bleue, rappelle les pixels de l'espace virtuel ; mais il ne s'agit là que de l'apparence qui leur a été donné à la création. C'est-à-dire que leur apparence n'est qu'une vue arbitraire venue de l'homme de ce qu'un pokémon cybernétique devrait être. Ils pourraient entièrement changer leur apparence car ils sont un programme, et pourtant ils gardent cette apparence sans doute par habitude et par normalisation d'une espèce. Ils se déplacent souvent en lévitant, alors même qu'ils pourraient se "téléporter" ou rouler. Encore une fois, une vue arbitraire de l'esprit humain. On pourra souligner qu'ils ne possèdent ni bouche, ni nez, ni oreille, ni rien d'autre que des yeux, comme s'ils n'étaient pas de vrais êtres vivants avec des constantes vitales. Peut-être commencez-vous à comprendre le problème que posent ces porygons.
Les porygons sont donc des pokémons artificiels, créés par l'homme. De ce simple constat découle une question extrêmement importante : que penser d'une création de toute pièce ? Était-ce là une erreur de la part de l'homme ? La réponse importe peu, c'est surtout l'existence de la question qui pose problème. En effet, que ç'ait été ou non une erreur, les porygons existent bel et bien. Comment donc vivre avec eux, et eux-même, comment font-ils pour vivre avec ce fait tout bête qu'ils sont des créations (y a-t-il une relation hiérarchique, une descendance avec l'homme ?) et avec le fait qu'une bonne partie de la population les considère comme des erreurs de la nature ? D'ores et déjà, pour la vie consciente, cela ne peut être qu'extrêmement difficile. Se considérer en tant qu'être réfléchi comme ne devant pas exister, vous imaginez un petit peu ? Ensuite, un autre point. Les porygons ne sont pas de simples créations laissées dans le vague ; ce sont chacun des programmes très précis, avec une fonction tout aussi précise qu'ils exécutent souvent formellement, sans question, sans rien, à leur état premier. Sans conscience, sans rien pour les en sortir si personne ne se penche sur eux. Ils sont donc d'une certaine manière, une espèce par nature aliénée. Cela pose la question de la perspective esclavagiste, mais aussi et surtout le fait que ce soit l'homme qui ait créé ces êtres aliénés par nature ! Et là, je me permets une prise de position : que ç'ait été une erreur de les créer, pour les hommes ou pour eux, n'est plus la question une fois de plus. Aujourd'hui, ils sont. Et là et notre devoir d'êtres humain, au sens d'être organiques, mais aussi d'êtres ayant une notion d'humanité, de se pencher sur leur cas et de les faire sortir de cette aliénation. Il ne s'agit pas de les mettre sur un piédestal ou que sais-je, ou d'en faire des martyrs. Ce serait totalement démesuré, dans l'autre extrême. Il faut seulement les faire prendre conscience de ce qu'ils font, des raisons pour lesquelles ils le font et leur en montrer le bien fondé, de les amener à peser les pours, les contres. Car avec une conscience, les porygons peuvent être, au même titre que les autres pokémons, des aides mutuelles homme-pokémon. Certains internautes affirment en avoir vu ans leurs fichiers, puis disparaître. Il faudrait demander aux hackers. Avez-vous avez vu Tron ? Imaginez-vous les perspectives qu'ouvre une telle collaboration ? Les possibilités sont infinies. Mais là encore, il ne faut pas que cela se fasse aux dépends d'une espèce aliénée, sans quoi nous nous abaissons bien bas. Beaucoup vous rétorqueront plein de trucs à la figure, et se contentent très bien de cette situation. Le discours le plus habituel est celui du virus. Si les porygons sont des pokémons évolutifs, en leur donnant une conscience de ce qu'ils sont, ils pourraient vouloir nous nuire ! Rendez-vous compte ! ... C'est sûr, ce discours est tellement plus intelligent, et nous donne une si belle estime de nous-même ! Premièrement, les erreurs informatiques existent sans conscience, et un virus peut toujours naître. Pas besoin pour cela de leur donner une conscience, que je sache. D'autre part, si nous-même appréhendons le fait que les porygons pourraient nous en vouloir de cette condition, c'est bien une raison justement pour faire cesser cette condition. De prendre nos responsabilités par rapport à nos actes et ne pas se défiler en continuant avec des œillères. Un petit peu d'humanité, tout de même. Car si vous avez déjà rencontré des porygons avec des dresseurs, combattant à leur côté, vous vous doutez bien qu'il n'y a pas que ces porygons, et que des légions peuplent nos ordinateurs. Certains pleinement conscients de ce qu'ils font, et d'autres, toujours catatoniques. Mais après, quoi ? Il faudrait les exterminer ? Dans la mesure où une partie de leur population, qui se constitue aujourd'hui en espèce, est dotée d'une conscience, il ne s'agirait plus de notre part d'une suppression, mais d'un génocide pur et simple. Et que je sache, cela est prohibé par à peu près toutes les instances juridictionnelles en exercice.
Il est donc de notre devoir de faire changer tout cela. Je ne parle pas de militantisme. Je suis militante, mais je comprends tout à fait que certains n'ait pas que cela à faire, que de prêcher une bonne parole des porygons. Seulement, le minimum, que je considère absolument non-négociable, c'est de ne pas aider à laisser les porygons dans ce cas-là. Tout au plus, ne faites rien. (Moi ça me gêne, mais je comprends quand même.) Mais n'aidez pas, bon dieu ! Oui, c'est pratique, oui, le faire vous-même vous prendra peut-être une heure de plus. Mais que vaut une heure par rapport à une vie ? Je n'ai pas de solution toute faite à vous donner pour leur faire ouvrir les yeux. Il faut seulement essayer. Il est aussi une question que je me permets de soulever, car j'y ait été confronté. En leur montrant qu'ils ne sont pas qu'une fonction, ils s'assimilent à l'inverse à tous les autres pokémons et formes de vie. Avec cela s'assimile à leur nature un instinct de sauvegarde, et donc de survie. Seulement, ces pokémons ne meurent pas "d'eux-même". La question est donc celle-ci : outre notre petit confort par rapport à cela, les porygons doivent-ils nécessairement vivre comme les êtres de chair et de sang ? Je pense au contraire qu'ils peuvent développer un mode de vie propre à cette vie électronique. Tels qu'ils sont, avec leur propre équilibre et leur propre viabilité. Il est aussi la question de leur évolution. Car l'on a découvert différentes formes de porygons. S'agit-il là d'autres formes, ou bien à proprement parler d'évolution irréversible ? Dans ce cas-là, est-ce un choix des porygons eux-même de prendre cette forme, et ainsi de singer l'évolution et le passage à différents âges de la vie, comme nous ? Ou bien est-ce là une bête mise à jour ? Je n'ai pas encore de réponse à cette question, mais je continue de me la poser et de chercher une réponse. Mais quant à la question de leur vie comme celle des organiques et du fait de singer les âges de la vie, une remarque me vient : ils peuvent tout à fait développer un mode de vie particulier, spécifique, singulier, tout en lui donnant l'apparence de quelque chose qui nous parle. Ce serait là de leur part une très grande preuve d'intelligence, les rapprochant de nous pour mieux éviter d'apeurer ceux qui ne sauraient pas quoi en penser, et néophytes dans le débat.
C'est pour cela que j'ai choisi porygon comme représentant de ce dex. Il pose de manière flagrante toutes les questions éthiques liées aux relations homme-pokémon que nous ne voyons que moins, en filigrane, avec les autres pokémons de chair et de sang qui sont à nos côtés depuis toujours, et dont nous ne sommes plus habitués à questionner le bien fondé de la relation. Merci en tout cas de votre lecture de cet article qui me tient à cœur !
| — # 138 | - AMONITA.:
Ce pokémon est un AMONITA. Malgré son physique d'escargot, amonita est un pokémon de roche et d'eau. Leur chair est d'une belle couleur bleutée qui rappelle leur milieu naturel. Au dehors de la coquille en spirale sortent dix tentacules très exactement, utilisées à la fois pour nager et pour marcher sur le sol océanique ; mais aussi pour attraper du plancton. Les tentacules au-devant de leur visage, juste sous leurs deux yeux globuleux qui se chargent de faire office de visage, cachent une bouche sans lèvres qui ne peut donc être protégée autrement. Leur coquille n'est pas entièrement remplie de chair : on y retrouve aussi des poches d'air. Les amonitas peuvent réguler les proportions d'air comprises dans leur coquille afin de remonter à la surface ou au contraire, couler à pic !
Au combat, les amonitas sont des pokémons biens lents. Tâchez plutôt de les faire combattre sous la pluie, où leur peau adaptée à l'humidité leur permettra de glisser bien plus vite. L'humidité leur réussi. Ce sont des pokémons surtout défensifs, comme en témoigne leur coquille qui couvre bien quatre-vingt pourcents de leur corps. Comme vous pouvez vous en douter, ils sont quasiment ignifugés ; cependant, le tranchant des plantes sera un ennemi à éviter. En fait, les amonitas sont des pokémons relativement équilibrés en terme de forces/faiblesses : ils en ont beaucoup de chaque. Il vous faudra donc savoir habilement les placer en combat, et savoir les ménager au moment propice !
Les amonitas sont donc des fossiles, à l'instar des kabuto. On en a retrouvé quelques uns vivants, et les scientifiques tentent de refaire vivre l'espèce entière. On retrouve leur trace un petit partout entre le Kantô et Johto : avec la dérive littorale datant d'une époque où les mers n'étaient pas ce qu'elles sont aujourd'hui, on retrouve de leurs fossiles des ruines d'Alpha à Cramois'île ! Sur certaines fresques, nous pouvons même observer que certaines sociétés les adulaient comme des divinités, que ce soit leurs coquilles vides seulement ou bien le pokémon évolué lui-même ! Mais, bien vivants, les amonitas sont des pokémons adorables et de supers compagnons ! Ils sont toujours très curieux et se baladent aussi vite qu'ils le peuvent. Ils aimeront notamment s'essayer à de nouveaux petits plats et feront volontiers plein de découvertes. Il faut dire que le plancton, ça ne doit pas être le super lol de la diversification pour se faire des repas matin, midi et soir ! Par contre, lorsqu'ils se déplacent, c'est super drôle et ça en fera sans doute rire plus d'un, comme moi : avec leurs dix tentacules, leur démarche ne fait qu'onduler et rebondir et c'est assez inqualifiable mais ça n'a aussi pas de prix. Vraiment.
L'amonita de Sae : Oma est très rigolo, parce que, en plus de marcher, il glousse tout le temps. En effet, la sensation du sol nu sous ses tentacules, sans eau, le chatouille en permanence. Le mieux, c'est sur la moquette, où il ne parvient que rarement à parcours cinquante centimètres sans se rouler par terre de rire. C'est un drôlement bon vivant qui ne s'inquiète pas de grand chose, et ça c'est chouette comme tout.
| — # 140 | - KABUTO.:
Ce pokémon est un KABUTO. Au premier coup d’œil, vous ne verrez sans doute pas ce pokémon de roche et d'eau. En effet, sa robuste et lisse coquille fait que le regard glisse sur lui comme sur un joli caillou. C'est donc la première chose qui mérite d'être étudié, sa coquille. Relativement circulaire, elle est pour eux d'une importance capitale. Toujours très lisse, elle leur permettent un meilleur aérodynamisme dans l'eau. De plus, elle est percée de deux petits trous noirs que vous pourrez apercevoir vu du dessus ; ils sont bien souvent très brillants. D'aucune légendes disent qu'ils possèdent une seconde paire d'yeux. Mais en fait non ! Leurs yeux, d'un rouge luisants, sont rotatifs et peuvent se tourner autant qu'ils le veulent dans leurs orbites. Ainsi ils peuvent voir dans leur dos ! C'est donc cela que vous verrez du dessus. Le dessous de leur corps est protégé non plus par une coquille mais pas une membrane à la fois souple et épaisse. Un peu comme du caoutchouc. Vous n'en verrez dépasser que deux paires de pattes recourbées, très pratiques pour arpenter les fonds marins.
Au combat, ce sont des pokémons relativement statiques. Ils se considèrent très bien protégés par leur carapace (ce qui est vrai), et il faudra mater ses caractères d'acier si vous voulez le faire attaquer. Mais une fois qu'ils bougeront, ils bougeront vite ! N'hésitez d'ailleurs surtout pas à les faire combattre contre d'autres pokémons eau : la présence d'eau sur le terrain ne fera qu'accroître leur vitesse ! Lorsqu'ils sont jeunes, ils se contentent d'attaquer de leurs griffes ou de lancer de la boue ou d'eau et de se défendre. Mais plus vieux, ils attaqueront tout d'abord plus vite, ils pourront voler la vie de leur adversaire le plus vilement du monde, ou encore user de leurs antiques pouvoirs et savoirs pour mieux défoncer sa gueule à l'adversaire. En plus, ils ne payent pas de mine et ne ressemblent pas vraiment à grand chose, donc personne ne fera attention à lui ! Gare tout de même au tranchant des plantes, qui lui feront grand mal.
Mais à part ça, certains se demandent que faire d'un kabuto dans la vraie vie réelle de la réalité véritable. Bon, évidemment, on pourrait essayer de goûter sa chair, qui, bonifiée par les millénaires, doit être bien plus savoureuse que celle des krabbys. Mais vous vous en doutez, il s'agit d'une espèce protégée, et pas qu'un peu. Ils sont cependant de très bons grimpeurs, car leurs petites pattes leur permettent de s'accrocher à des surfaces même peu rugueuses. Ils peuvent aussi faire de très bonnes sonnettes d'alarme : discrets, on peut les coincer dans des coins, ils passeront inaperçus ; leur vue périphérique ne loupera pas le moindre cambrioleur ; enfin avec son strido-son, vous serez vite avertis. Pokémon préhistorique peut-être, mais autant profiter de son savoir-faire ancestral ! Sinon, comme dirait l'autre, vous pouvez vous en servir comme décapsuleur. Mais c'est moins rentable. (Kabuto de M. R.)
Le kabuto de Sae : ben, il est juste frigide. Son sens du toucher est complètement atrophié. En même temps, cela l'insensibilise à la douleur, c'est bien en combat. Mais le reste du temps, il continue juste à se casser une patte sans s'en rendre compte...
| — # 141 | - KABUTOPS.:
Ce pokémon est un KABUTOPS. En évoluant, les kabuto sont devenus bien moins discret. Même en s'immergeant ou en se camouflant entre les pierres, ce sera difficile d'ignorer leurs lames. En effet, leur corps a bien évolué. À présent redressé, ils font la taille d'un enfant (ce qui est parfait pour décapiter ces derniers). Leurs nouveau corps rappelle ceux des insectes, avec différentes plaques qui se chevauchent pour leur fournir un genre d'armure en chitine, ultra résistante et qui ne laisse pas passer beaucoup de coups dans ses interstices. Elle est entièrement marron, sauf sur le ventre, où elle est grise. Quatre membres se sont donc développés depuis leurs petites pattes, dont font partie ces lames. Ils n'ont pas de mains au bout des bras, mais deux lames. À la manière des insécateurs, ils ne peuvent rien attraper facilement, mais l'utilité n'est plus à prouver de leur lames, qui font bien une cinquantaine de centimètres de long, et sont toujours affûtées. Ce sont en fait des griffes uniques plutôt que des couteaux organiques. Leurs deux membres postérieurs sont des jambes très articulées : leurs genoux comme leurs chevilles leur permettent des mouvements dont la plupart des êtres vivants terrestres sont incapables, comme se pencher très en arrière et donc éviter beaucoup de choses si nécessaire. Le bout de leurs pieds sont griffus, afin de s'agripper au sol ou aux surfaces sur lesquelles ils grimpent afin d'avoir ensuite une meilleure liberté de mouvement. Sur leurs dos, leurs plaques créent des genre d'épine dorsales, qui se termine en une petite queue. Leur tête, aplatie et triangulaire, rappelle leur ancienne forme. Leurs yeux sont écartés, ce qui leur permet une vision périphérique large, mais qui les dote aussi d'un très fin angle mort entre leurs deux yeux. Leurs mâchoire est fine également et n'a qu'une faible capacité d'ouverture. Ce qui n'est pas du tout pratique dans la vie.
Au combat, ils sont à craindre. De toute manière, les gens les craignent assez naturellement, vue leur allure peu engageante. Ils ne sont pas endurants mais par contre ils font vraiment très très mal lorsqu'ils frappent au corps à corps, et je suppose que je ne vous apprends rien, ou ne fais que confirmer vos craintes. Ils ont étonnamment beaucoup de force dans les bras et n'hésitent pas à trancher sans réfléchir. Ils peuvent même trancher de nuit ou à l'aveugle, ce qui ne leur fait pas peur le moins du monde tant qu'ils viennent à bout de leur opposant. Ils ne faut donc surtout pas les approcher et surtout préférer les taper de loin (ou leur envoyer des petits cailloux), sans quoi votre pokémon n'aura aucune chance. Ils ne faut pas croire d'ailleurs qu'ils soient uniquement terrestre : ils sont aussi très bons dans l'eau, où leur aqua-jet leur permet de toujours frapper en premier par leur rapidité innée. Ils savent aussi se débrouiller pour sauter haut si jamais un ennemi aérien venait à voler trop bas, et n'hésiteront pas non plus à user de leurs pouvoirs antiques afin de les faire tomber au sol sans sommation. Leur plus grande faiblesse est végétale, mais ils seront toujours tenaces avant de s'avouer vaincus.
Bien entendu, tout comme les kabutos, les kabutops sont une espèce protégée, en tout cas pour les quelques individus encore vivants à ce jour. Mais il est inutile de dire qu'ils n'ont pas vraiment besoin de mesures de protection pour survivre. Ce sont des chasseurs, mais qui ne mangent pas de viande, ils sont plutôt du genre à se nourrir du sang ; notamment parce que leur bouche ne s'ouvre pas énormément et que ce n'est pas très pratique pour mâchonner quoi que ce soit. À la rigueur, ils peuvent ingurgiter les viandes les plus imbibées de sang, donc crues. Ils chassent aussi bien sur terre que dans les profondeurs. En effet, ce sont de très bons nageurs, même si cela ne saute pas aux yeux. Autant les kabutos, lorsqu'ils allaient à l'eau, restaient dans les eaux stagnantes, autant les kabutops peuvent s'aventurer dans les cours d'eau ou les mers sans le moindre souci. Leur seul petit problème, une fois domestiqués, c'est qu'ils auront pour habitude de continuer les missions qui leur avaient été données en tant que kabuto, même s'ils n'y sont plus adaptés. Ils affûtent quotidiennement leurs lames, contre des pierres ou bien contre les briques de votre maison. En outre, de nombreuses études ont été menées autour de ce pokémons. Certains pensent qu'ils pourraient être les ancêtres des insécateurs, mais je trouve cela relativement débile en ce qui me concerne, et pour plusieurs raisons que je développerai sans doute dans un autre article. D'autres pensent qu'ils étaient avant des pokémons uniquement sous-marins qui auraient évolués pour s'adapter aux évolutions de leurs proies. Ces études se basent sur des formations superficielles dans leur cou qui pourraient être d'anciennes branchies. Bref, de grandes questions évolutives restent à être élucidées à leur sujet.
| — # 142 | - PTERA.:
Ce pokémon est un PTERA. Les pteras sont des oiseaux rocheux, mais avant tout autre chose, des pokémons antiques. Avec près de deux mètres d'envergure, autant dire qu'ils peuvent faire voler n'importe quoi. Ils ont une ossature très lourde, sans doute la plus épaisse que l'on retrouve chez les pokémons volants. Leur corps est épais et massif lui aussi, entièrement en nuances de gris et de violet terne. Ils ont deux pattes arrières puissantes pour les projeter au décollage, chacune munie de trios griffes. Au-dessus, ils possède une queue qui leur sert à s'équilibrer et se diriger. Elle se termine par une pointe conique. Leur colonne vertébrale continue jusqu'au bout de leur queue, et remonte dans leur dos en affleurant en pics, jusqu'aux cornes derrière leur crâne. Ils n'ont pas de pattes avant outre leurs ailes. Leur toile est très épaisse, bien plus que celle des dracolosse ou des dracaufeus, ce qui leur permet de gagner de l'altitude en une vitesse record. Cependant, ils ne peuvent pas planer longtemps. Lorsqu'ils sont au sol, ils replient l'articulation qui leur tient lieu de coude pour garder leurs ailes contre leur poitrine, et s'en servent comme de bras. À l'articulation médiane de leurs ailes, ils ont trois griffes dont une opposable. Elles leur servent de mains, et en font des pokémons très polyvalents. Ils ont un crâne et une gueule surtout gigantesques, avec une mâchoire dotée de plusieurs dizaines de dents acérées. Ils ont aussi le bout de la gueule recourbée, comme un bec.
Au combat, les ptéras ne cessent presque jamais leurs hurlements pour ajouter en tension et en pression de l'autre côté du terrain. Les ultrasons qu'ils génèrent ainsi désorientent parfois leurs ennemis, ce qui est toujours ça de pris. Très endurants, les ptéras ont pour eux une tête en fer qui résiste à énormément de choses. Attaquants remarquables, ils n'ont donc pas peur de prendre quelques coups au passage ! S'ils déclenchent volontiers un éboulement au détour d'une chute libre, ils préfèrent cependant monter au contact, quitte à déclencher un giga-impact qui fera trembler le sol ! Leur puissante mâchoire leur rend facile la fracture de tous les os imaginables : ils mordent tout ce qui passent, en agrémentant le tout de douleurs élémentaires. Ils sont également très rapides, et leurs ultralasers les affaibliront moins longtemps que d'autres, tant ils sont robustes. Ils tiennent sans doute cela de leur pouvoir antique, que personne encore n'explique.
Certains les croyaient disparus, mais manifestement non, comme l'on en a vu surgir depuis quelques décennies dans des parcs pokémoniers. Ils sont cependant très féroces, et il est quasiment impossible de les dresser ou même de se faire écouter d'eux si l'on ne les a pas connu depuis la naissance, ou plutôt l'éclosion de leur œuf. Autant dire que c'est plutôt souhaitables. Carnivores, ils sont des oiseaux chasseurs qui ne rechignent pour autant pas le moins du monde devant de la viande morte. Ils chassent en poussant des cris très aigus, contrairement à ce que l'on pourrait penser à la vue de leur morphologie. Ils mangent plusieurs kilogrammes de viande par jour, il faut donc avoir le budget pour les entretenir si vous les tenez en captivité – et c'est à peu près toujours préférable. Ils sont des pokémons obstinés, même dans leurs erreurs ou dans leurs bêtises. Mais lorsqu'ils sont dans le droit chemin, c'est quelque chose de très appréciables. Ces pokémons, qui volent à plus haute altitude que la plupart des oiseaux et autres pokémons volants, seraient potentiellement l'ancêtre des scorplanes et scorvols. Non contents d'avoir une gamme de couleur similaire, quoique désaturée, ils ont le même mécanisme de main directement sur les ailes, pour s'accrocher sur les falaises ou les arbres si besoin est.
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| | | | Sakae Kurami
C-GEAR Inscrit le : 23/08/2013 Messages : 14282
Région : Hoenn, Kalos.
| — # 143 | - RONFLEX.:
Ce pokémon est un RONFLEX. Ces pokémons sont le type même du colosse, bien loin des tous petits goinfrex dont ils sont l'évolution. Ils sont gigantesques (plus de deux mètres !) et pèsent leur putain de demi-tonne. Ils oscillent entre la morphologie d'un pandespiègle ou d'un teddiursa, mais genre mille fois plus gros. Ils sont très, très ronds, c'est ce qui se remarque en premier. Leur corps est sphérique sur toute sa partie principale, avec deux pieds massifs et deux tous petits bras qui leur permettent tout de même d'amener des choses jusque leur bouche. Ils ont à chaque pied et main des griffes : trois aux pieds, quatre aux mains. Tout leur corps est recouvert d'un pelage bicolore : beige sur le ventre, les pattes et le visage, puis vert royal sur le reste du corps, le dos, le haut du crâne. Ils ont deux grandes oreilles triangulaires, mais qui ne servent finalement pas à grand chose vu qu'ils refusent assez systématiquement de se réveiller, même s'il y a du bruit autour d'eux.
Au combat, il faudra sans doute un sacré tacticien combattant pour savoir suffisamment identifier les coups à porter à un ronflex pour le démonter. C'est à dire que ces bêtes sont des monstres d'endurance, et possèdent des défenses d'acier. Ils ne se bougent pas souvent, mais si vous arrivez à les motiver, ils peuvent être de bons alliés sur le champ de bataille. Les voir lourdement tacler un adversaire n'a pas de prix, tant leur poids suffit à écraser tout sur leur passage. Ils sont un petit peu la cavalerie lourde de la plupart des équipes dont il font partie. La plupart du temps, ils se contentent de se reposer le plus clair de leur temps, et leurs ronflements et blabla dodo suffisent à faire barrage à la grande majorité des ennemis. Et puis sinon un giga-impact et on n'en parle plus, hein.
En réalité, même s'ils savent encaisser les coups comme personne, ce n'est pas là leur but dans la vie — étonnamment. Ils vivent par contre surtout pour dormir et manger, ce qui ne donne pas non plus un grand enjeu dans la vie, mais c'est déjà plus attendu de leur part. Ces gros gloutons sont de véritables poubelles, ils peuvent manger n'importe quoi par centaines de kilos : ils n'ont pas peur du moisi, du pourri, ni même des toxines hautement dangereuses des pokémons poison, qui relèvent plus de l'épice relevé que du risque pour eux. Dès qu'ils ont fini de manger, ils vont se poser faire une petite sieste. On dit qu'ils peuvent parfois mettre plusieurs mois simplement à se lever ; mais c'est toujours pour la bonne cause — manger ou coller des patates. Le reste du temps, ce sont de gros tas attachant, et ils se laissent traîner ou rouler. Cela en fait un véritable cauchemar pour les DDT, car parfois ils bloquent le passage de route ou bien de chantiers. À ce moment-là, la solution populaire est la pokéflûte, mais un bon highkick peut faire son effet, quoique risqué. Faut pas trop les pousser : ils ont beau être d'une gentillesse frôlant l'absurde, laisser les enfants jouer sur leur ventre c'est pas la même chose que laisser un karateka leur coller une hernie.
| — # 147 | - MINIDRACO.:
Ce pokémon est un MINIDRACO. Ce sont de longs serpents de mer, dont même les plus jeunes atteignent des tailles indues. Bleus, à l'image de certains autres dragons, ils possèdent sur le côté de leur visage deux ailerons qui rappellent les ailes de leurs évolutions et qui leur permettront plus tard de voler (ils ne le peuvent pas pour l'instant). On retrouve d'ailleurs des portes-bonheurs à l'effigie de ces ailes. Sur le haut de leur crâne trône une perle blanche, totalement assimilée au reste de leur corps (à l'inverse des spoinks, qui eux peuvent changer de perle). La peau des minidraco, elle, est changeante : de manière très régulière, ces pokémons muent. En effet, ils grandissent en continu et il leur faut pour cela changer de peau, ce qui les rends alors fragiles, alors même que leur mue leur permet de ne pas atteindre des niveaux de puissances qu'ils ne pourraient contrôler à ce stade de leur évolution.
Au combat, ils sont des pokémons relativement ambivalents. D'un côté ils sont à protéger car relativement frêle ; mais à côté de cela, ils sont capable d'une puissance de frappe assez fantastique, quoique caractéristique des dragons. Ils attaquent ainsi très souvent en crachant des flammes bleue, ou en déferlant les éléments, encore une fois de manière caractéristique aux capacités dragons. Attention néanmoins à leurs congénères dragons, contre qui ils n'auront que très rarement l'avantage, les dragons ayant tendance à se détruire mutuellement.
Bien qu'ils aient longtemps été considérés comme légendaires, on commence de nos jours à les retrouver à l'état sauvage. Cependant, ils restent très rares malgré tout, et se déplacent toujours en troupeaux de sorte qu'il est difficile de les aborder sans s'en prendre plein la tronche. Ce sont en effet des pokémons très craintifs. En plus de tout cela, les autorités régionales ont pour mission de les protéger, car ils restent en voie d'extinction. Si malgré tout vous avez obtenu un permis pour rentrer dans une des réserves pour les approcher, je vous conseille de les chercher derrière les cascades, où les plus jeunes se dissimulent durant les périodes de leur mue où ils sont les plus faibles. Mais je vous serai gré de ne pas les blesser, ce ne serait vraiment pas sympa de votre part.
Le minidraco de Sae : je l'ai récupéré auprès d'une amie qui ne pouvait s'en occuper, après l'avoir recueilli car il avait été abandonné par son dresseur d'origine. Depuis, en plus d'être craintif, il est relativement méchant avec tout ce qui bouge, qu'il voit comme une menace potentielle. Après, j'essaye surtout de lui faire comprendre gentiment que c'est pas bien, mais il me semble surtout très retord et ne m'écoute pas vraiment. Genre "ouais ouais, cause toujours la rouquine".
| — # 148 | - DRACO.:
Ce pokémon est un DRACO. Comme vous pouvez vous en douter, ces très longs serpents de mer sont l'évolution des minidracos. Leur corps est toujours tout en longueur, et sans membres. Ils mesurent à présent plus de quatre mètres de longueur, le tout soutenu par une colonne vertébrale articulée tout du long. En proportion, ils sont moins épais, plus fins que leurs cadets minidracos. Ils présentent un bleu plus affirmé, plus profond, qui brille lorsqu’ils sortent de l’eau. À l’image de leur corps tout entier ils ont un visage délicat, avec le museau penché vers l’avant, qui pose leur regard lie de vin sur ce qu’ils surplombent. Ils possèdent une corne sur le front, qui ressemblerait presque à un dard tant elle est discrète. Ils ont une sphère bleu nuit sous la gorge, et deux identiques au bout de leur queue. De part et d’autre de leur crâne, deux ailes blanches sont présentes. Elles sont ce qui est le plus proche d’être considéré comme des membres, car elles sont mobiles et peuvent bouger sans difficulté. Leur corps est plus robuste et résistant qu’avant l’évolution, mais également bien plus souple.
Au combat, les dracos ne sont pas versés dans les coups bruts ou brutaux. Bien qu’ils soient très efficaces en combat raproché, grâce à leur hydroqueue notamment, ils préfèrent se complaire dans la subtilité et la finesse, ainsi que l’efficacité d’un coup bien placé. Ils font, de fait, de très bons adversaires aux pokémons de la trempe des amphinobis ou des tengalices. Ils commencent bien souvent par se protéger derrière une rune de protection. Gare tout de même, s’ils sont d’un naturel bienveillant, ils se résoudront sans mal à lancer une dracocharge si jamais le danger venait à menacer. Ils se servent bien souvent de leur dracoqueue pour écarter le danger, et se défaire de situations difficiles, surtout face à d’autres dragons qui seraient menaçants. Les autres dragons sont leurs plus grandes faiblesses, car ils sont bien souvent plus imposants qu’eux.
Les dracos sont des pokémons très appréciés en premier lieu pour leur apparence. Ils jouissent d’une aura de grâce et de beauté incomparable. Les dresseurs ayant la chance d’en côtoyer un pourront également louer leur douceur et leur gentillesse à toute épreuve. Ils ont une telle aura qu’ils font aussi et surtout l’objet de nombreuses légendes. Certains disent qu’ils peuvent même voler ! Cela alimente un autre mythe, celui qui voudrait que les dracos soient des dieux messagers. Les ailes sur les côtés de leur crâne ne sont sans doute pas étrangères à ce mythe ! Une autre idée répandue, qui tient moins de la légende, veut que les dracos contrôlent le climat. Ce n’est pas exactement qu’ils le contrôlent, mais plutôt qu’ils peuvent l’influencer légèrement. Les sphères présentes sur leur gorge et sur leur queue sont des réceptacles d’énergie qui peut agir sur la pression notamment. Et donc jouer sur le climat. Cette influence peut être volontaire de leur part, mais il arrive qu’un trop plein d’émotions puisse leur faire créer une averse par exemple. Ils vivent majoritairement en milieu aquatique, caché du reste du monde : les grottes sont souvent leur lieu de vie. Ils ont des portées d’un seul minidraco à la fois et sont extrêmement protecteurs. La championne Sandra d’Ebenelle est une fervente admiratrice de ces pokémons, et sait tout ce qu’il peut être su à leur sujet. Il arrive parfois que certains de ces pokémons aient une pigmentation différente, qui est bien souvent rose (draco de R.T.).
| — # 149 | - DRACOLOSSE.:
Ce pokémon est un DRACOLOSSE. De manière totalement surprenante, ce grand dragon est l'évolution d'un draco (il n'y a bien que le nom qui donne un indice !). Cette fois ils sont oranges et ils ont des ailes, ce qui rend plus évidente leur capacité de vol. Elles sont robustes et épaisses, et leur intérieur est d'un bleu-vert canard. Pourtant, le reste de leur corps est orange, histoire de ne surprendre personne. C'est sur que l'on ne s'y attendait pas. Ils ont par ailleurs la peau écailleuse, bien qu'elle puisse sembler lisse de prime abord. Leur corpulence aussi peut étonner : ils sont massifs, voire presque rondouillets. Ils sont cependant plus courts que les dracos, ce qui expliquerait leur embonpoint (parce que non, rien ne se perd, rien ne se crée...). Ils font plus de deux mètres de haut lorsqu'ils se tiennent debout, sur deux pattes pas rondouillettes du tout et qui laissent transparaître leur musculature. Leurs jambes sont ainsi très vigoureuses, avec trois griffes super pointues à leur extrémité. Leurs pattes avant sont moins musclées mais possèdent des griffes tout aussi acérées. Ils sont dotés d'une longue queue qui leur assure leur équilibre quand ils marchent, et les dirige quand ils volent. Ils ont une corne sur la tête (dragon-licorne !) ainsi que deux antennes, qui peuvent aux yeux de certains rappeler les ailettes des dracos. Ils ont un visage rond et le museau en avant, qui affiche à souhait un air débonnaire, sérieux, ou déterminé.
Au combat, il n'est pas besoin de dire grand chose. Ils sont d'une puissance colossale et sans beaucoup de mesure. Ils entament souvent les combat par une danse draco pour les mettre en jambes, ou plutôt pour se booster. Ils déclenchent avec une facilité un vent violent sur le terrain, capable de mettre en déroute tous les pokémons qui ne pèseraient pas un certain poids, y compris les pokémons aériens. Ils sont puissants assez pour balancer des ultralasers (presque) à tout bout de champ. Si jamais un des quelques rares colosses à pouvoir lui tenir tête, ou bien si une attaque gelée (leur grand point faible) vient les chatouiller, alors ils entrent dans une colère de tous les diables.
Cela révèle une partie de leur personnalité. D'une part, ce sont des pokémons très attentifs et observateurs du monde qui les entoure. Ils ont un grand cœur, sont très intelligents et sont d'ordinaire calme. Cependant, il peut en être tout autrement. Certaines communautés de dracolosses vivent en mer, loin de toute civilisation, et dans des climats durs, propices aux tempêtes et à l'échouage directement contre des falaises. Ils sont féroces si on les menace, héritage de batailles géantes entre pokémons marins. Il n'est donc pas étonnant qu'ils fassent valoir leur indépendance. Lorsque cette nature presque immémoriale refait surface, ils peuvent se montrer colériques et violent, voire fier, caractère que l'on ne leur soupçonnerait pas en apparence. Car en effet, on a pu aussi constater, outre leur générosité, qu'ils étaient des pokémons joviaux et débonnaires ! (Dracolosse de R. T.) Ils peuvent être très civilisés et vivre en société. Des marins disent même qu'un dracolosse les aurait guidé en plein naufrage, sans raison. Je suppose que d'autres ont été guidés dans leur gueule et ne sont plus là pour le dire, mais vous avez l'idée. Ils restent néanmoins connus des marins sous de bonnes augures, notamment par leur chant si caractéristique, profond, comme s'ils incarnaient la voix de l'océan. Il est dit aussi qu'ils peuplent la tour Dragospire et qu'ils y font régner l'ordre, sans qu'aucun humain n'ait réussi à en apporter de preuves à ce jour.
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