Sakae Kurami
C-GEAR Inscrit le : 23/08/2013 Messages : 14282
Région : Hoenn, Kalos.
| Je souhaiterais tout d'abord préciser aux potentiels utilisateurs de cette encyclopédie que je me base, pour vous décrire les pokémons dont traite mon pokédex, uniquement sur des observations personnelles. La numérotation a été reprise à celle du célèbre professeur Chen, et ce pour plus de cohérence. |
— # 152 | - GERMIGNON.:
Ce pokémon est un GERMIGNON. Ces petites plantes portées sur quatre pattes sont d'une couleur uniformément vert mepo. Leur pelage ras leur permet de ne pas s'accrocher aux ronces de la verdure qu'il leur arrive de traverser. Leur petit visage aux airs presque toujours malicieux est surmonté d'une feuille capable de sentir divers degrés de température ou d'humidité, et qui diffuse une douce odeur, qu'ils peuvent moduler selon un nombre fini de variétés. Ils possèdent enfin autour du cou des genre de tous petits bourgeons qui renferment de petites lianes dont ils peuvent se servir pour tenir des objets pendant qu'ils marchent.
Au combat, les germignons sont des pokémons qui considèrent la défense comme une très bonne chose à envisager. Ils tiennent l'ennemi à distance avec de grands mouvements de leur feuille et frappent ensuite le plus souvent, de loin, par le biais de leurs lianes, d'un seul coup sec. Ils sont particulièrement sensibles aux grandes fluctuations de température, il vous faudra donc faire attentions aux offensives de feu ou de glace qui pourraient leur être sinon fatales, du moins pas loin. Enfin, sachez qu'un germignon sera toujours plus puissant en plein soleil, dont il tirera sa force.
De ce fait, les germignons auront besoin plusieurs heures durant de prendre de grands bains de soleil, afin de reprendre des forces. Un peu comme les jeunes enfants à qui l'on incombe d'aller faire une sieste. Ils ont pour coutume de vivre dans des environnements tempérés, encore mieux s'ils sont légèrement humide, comme une jungle. Et comme dit précédemment, ils supportent mal les changements de climats. Si la nécessité l'imposent, ils peuvent vivre dans un endroit plus froid ou plus chaud que d'ordinaire, mais un changement brutal leur est insupportable. Ce ne sont pas des pokémons particulièrement téméraires, mais ils savent prendre des risques et sont d'un grand courage, tant qu'il ne s'agit pas d'actions suicides. Ils sont dans la vie en communauté de très bons médiateurs, car les quelques cinq ou six parfums qu'ils peuvent sécréter par le biais de leur feuille peuvent calmer la colère, la peur, le dédain, l'indifférence... Et tant d'autres petites mesquineries qu'il est bon d'éviter.
| — # 153 | - MACRONIUM.:
Ce pokémon est un MACRONIUM. Evolution bien plus corpulente de germignon, macronium en garde les spécificités végétales et la forme physique. Tout comme les lokhlass, les marconiums ont en grandissant affiné leur forme rappelant celle d'antiques dinosaures, dans le corps imposant et le long coup. Cependant leur couleur vert pâle reste la même et la force évocatrice de la feuille placée sur sa tête reste toujours aussi forte. Grandie depuis qu'il n'est plus un simple germignon, elle lui permet de lui faire de l'ombre et même de l'air lorsqu'il se trouve au soleil ou dans la chaleur moite des jungles. Les bourgeons autour de son cou se sont développés, et dans chacun d'entre eux se trouve une pousse d'arbre qu'ils peuvent choisir de garder ou de planter. Ces bourgeons dégagent aussi bien souvent une odeur douce mais prononcée, différente selon les humeurs du pokémon.
Au combat, les macroniums sont toujours de bons pokémons pour ceux qui débutent. Ce sont en effet des pokémons aux capacités équilibrées, à la fois relativement endurant et forts. Cela peut être à la fois une force pour les débutants, mais aussi une faiblesse lorsqu'ils affrontent des monstres très orientés dans une stratégie ou une autre. Il faut aussi faire attention car juste après l'évolution, il faudra habituer votre macronium à sa nouvelle corpulence, et si nécessaire lui souligner le fait qu'il peut à présent en user, comme avec des plaquages. Pour le reste, vous vous en doutez, il continuera d'attaquer avec ses facilités végétales et de protection, de soin. Il est bon aussi de noter que, à l'instar de nombreux pokémons végétaux, les marconiums sont en meilleure forme au soleil, et pourront même à un très haut niveau de maîtrise utiliser l'énergie solaire.
Comme nous l'avons dit, les bourgeons des macroniums dégagent des odeurs particulières selon leurs humeurs (un petit peu comme les antennes des chenipans). Autant vous dire qu'il vaut mieux ne pas les mettre en colère. Mais la plupart du temps, étant des pokémons naturellement joviaux, ils dégagent simplement une odeur tonique qui aura sur les êtres vivants un effet énergisant bienvenu. Parmi tous le panel des effets possibles, je me permets aussi de vous parler de celle, plus épicée, qui stimule et donne à haute dose courage et envie de se battre. Cela peut être donc très pratique lorsque l'un de vos alliés rechigne à aller s'entraîner. Pour autant, ils restent des pokémons très pacifiques, doux et généreux, qui tenteront de vous soigner par aromathérapie ou par homéopathie. Sachez aussi que leur feuille a pour vertu de les protéger du soleil, et que si vous en croisez un dont la feuille est abîmée, ou dont la fonction protectrice ne fonctionne plus, il faudra absolument leur appliquer de la crème solaire sur la tête et sur leur dos, car leur peau est encore fragile à cette étape-là de l'évolution.
La macronium de Sae : Helly est une vraie tornade. Petite peste insidieuse lorsqu'elle n'était qu'une germignonne, elle profite à présent de son corps grandi pour s'amuser autant qu'elle le peut. Bien heureusement, elle en fait à présent profiter ses petits compagnons en les emmenant avec elle dans toutes ses escapades, où le sourire fait bon vivre.
| — # 154 | - MEGANIUM.:
Ce pokémon est un MEGANIUM. Evolution des macronium, ils sont les mêmes dinosaures planteux qu'auparavant. Enfin, on pourrait presque dire qu'ils le sont plus sur le plan visuel. Leur pelage ras arbore à présent une magnifique couleur vert mepo qui n'est pas sans évoquer une jungle luxuriante bien plus affichée. De plus, les bourgeons autour de leur cou ont enfin éclos (depuis le temps qu'on l'attendait !) pour s'épanouir en une magnifique corolle de fleurs, des orchidées géantes aux teintes variables selon les latitudes. Leur cou est aussi plus long, ainsi que leur corpulence plus... Franche. La feuille qu'ils se trimbalaient sur la pogne depuis des lustres est tombée comme en automne, et se voit à présent remplacée par deux antennes sensorielles.
Au combat, ils sont plus forts bien entendu que les macronium, mais ont les mêmes prédisposition. Ils peuvent encaisser de ouf et taper plus que correctement ensuite sur les méchants. Mais comme des jolies petites gourgandines, ils peuvent se servir de leurs doux parfums de fleurs très caractéristiques pour rendre tout le monde flagada et vachement moins agressifs. Genre comme leurs adversaire. Et ensuite ils les plaquent au sol comme des super brutes. Ainsi, une bonne partie de leurs force repose sur leurs fleurs : leurs danses, les tempêtes qu'ils peuvent déclencher, mais aussi leurs moyens de se soigner si jamais l'on venait à leur faire du mal. Leur aromathérpie si bien connu des médecins en tous genre trouve aussi son utilisation au combat, bien entendu. Néanmoins, comme beaucoup de leurs congénères à fleurs, si le soleil est à son zénith, ils peuvent faire des lance-soleil de toute beauté !
Les méganiums sont des êtres généralement patients et qui s'adoucissent encore un peu plus avec l'âge. Les plus âgés peuvent être très lents, mais ont toujours cet espèce de grand sourire de... de vieux. Ce sont de bons médiateurs du fait, mais ils se désintéressent vite de ce qui ne les concernent pas. Il faudra bien les impliquer dans votre vie pour qu'ils s'en sentent un minimum intéressés. Les fragrances de leur fleur ont un pouvoir apaisant et relaxant. Ils sont souvent employés dans les spas et autres thalassothérapies. En gros ils y tiennent un petit peu le rôle des leveinards dans les centre pokémons. Ils font aussi de bons jardiniers. Le folklore voudrait qu'une de leurs expirations (attention faut trouver la bonne hein !) pourrait ressusciter les fleurs fanées. De vous à moi, ce n'est pas possibles, mais ils ont vraiment la patte verte et savent retaper les plantes les plus malades. Faites attention en tous les cas à la période de pollinisation. Ils attirent tous les apitrinis et les dardargnans du coin. Qui plus est, même si leurs fleurs produisent un miel délicieux, rares sont ceux à accepter de se faire butiner. On ne peut donc pas vraiment juste les élever comme ça, juste pour voir, près des ruches, vous risqueriez de vous prendre une ruade de cent kilos et demi.
| — # 155 | - HÉRICENDRE.:
Ce pokémon est un HÉRICENDRE. C'est pas bien gros, c'est rien rond et ça a du feu sur le dos. A priori, rien d'engageant ? Mais si, regardez, c'est tout mignon ce petit truc, c'est aussi chou qu'un pouf. Mais restons calmes. Un héricendre ne vous arrive guère au-delà du milieu des mollets, flammes comprises. Ça pèse pas non plus très lourd. En effet, s'ils ont un ventre rebondi, c'est pour une bonne raison. Ils ne sont pas gros de nature. C'est qu'au devant de leur estomac, la poche qui crée l'effet rebondi de leur ventre renferme en fait du gaz. C'est ce qui leur permet de cracher du feu et de faire entrer en incandescence les cellules de leur dos. Car vous vous douterez bien que ça n'est pas le derme et l'épiderme des héricendres qui se consument à chaque fois qu'ils désirent utiliser leur pouvoir. Non, à bien y regarder de plus près, ils ont des sortes de capsules, des cellules orthogonales imbriquées régulièrement les unes dans les autres. Et ce sont elles qui crament. Cela rend leur dos complètement dur, hélas. Pas très agréable, donc, de les caresser ! Il faudra vous contenter de gratouilles sur le ventre. Pour le reste, pas grand chose à signaler : des petites pattes qui leur rend inaccessible beaucoup d'endroit et qui manquent bien souvent de souplesse, des petites dents pas du tout aussi efficace que celles d'un rattatac et sinon... Il fait bien les galipettes, quoi. Tout rond, tout ça. Si vous voulez améliorer la qualité de leurs flammes, une chose toute bête : nourrissez-les bien ! Et plus ce que vous leur donnez est gras, mieux cela fonctionnera ! En effet, ces petits réutilisent toute cette huile comme combustible...
Au combat, sa spécialité est évidemment de tout brûler. Enfin, du moins d'essayer. Car son frêle corps ne se prête que peu au combat rapproché, même si à priori il pourrait être bon pour les roulades. Mais non, définitivement, il sait comme beaucoup de pokémons de sa stature se faire preste et habile. Avec à peine quelques efforts, votre petite bête pourra maîtriser de grandes roulades de feu, et parfois, si vous y mettez du votre, il pourrait même faire jaillir de la lave ! Après, l'entraînement de plus haut niveau est possible, mais sans doute nombreux seront ceux qui préféreront faire travailler leur héricendre à un stade évolué. En attendant, n'hésitez pas à travailler la stratégie. On dit souvent qu'il ne faut jamais tourner le dos à un ennemi, et beaucoup se servent de ce qu'ils croient être une faille. Poussez le vice jusqu'au bout : travaillez une stratégie avec le dos de votre pokémon ! En travaillant bien, ses flammes peuvent presque doubler leur taille originelle ! Bien sûr, un peu de vigilance reste de mise : l'eau comme la terre étouffent le feu, alors faites attention à ce que ça n'arrive pas à votre héricendre.
S'ils sont a priori pas si mauvais que ça, et avec des possibilités de défense, les héricendre restent hélas des pokémons souvent craintifs. Enfin, c'est ce qu'on m'a dit. Ils n'osent pas attaquer les premiers, n'osent pas donner leur avis, n'osent pas avancer seuls, et souvent fuient dans un épais brouillard totalement artificiel (il s'agit d'une combustion incomplète qu'ils effectuent volontairement). En gros, ils font carrément les victimes. Même les chenipans qui sont pourtant pas très bien placés dans la chaîne alimentaires se défendent parfois plus. Ce sont des petites bêtes qui se mettent en boule pour la moindre petite chose. Après, il ne faut pas s'étonner s'ils deviennent des punching-balls. Enfin moi je dis ça... Néanmoins, à force de patience et d'attention, peut-être que vous pourrez vous attirer leur confiance et que vous pourrez y faire quelque chose. Je sais pas, les remettre sur pieds, en faire des Rambo ? L'avenir vous appartiens. Mais il n'y a pas de raison pour qu'un héricendre soit plus peureux qu'un autre. Allez, quoi, c'est leur maman qui les conditionne ? Mais que font la dass, la spp ?
Le héricendre de Sae : je ne dirais pas " un grand malade " parce que ça n'est pas le cas, mais bon, il perturbe. En gros, il doit son salut à toutes sortes de petites manies (non, je ne dirais pas supersti-... car sinon je vais me faire brûler). C'est ce qui l'a rendu farouche, fier, tenant sur ses deux pattes. Il veut changer le monde, et surtout celui des héricendre. Et pour ça il s'entraîne dur. Bientôt, il y arrivera !
| — # 156 | - FEURISSON.:
Ce pokémon est un FEURISSON. Il s'agit de l'évolution directe du petit hérisson de feu. Durant sa transformation, de nettes transformations sont survenues, que vous pourrez bien vite constater. De petite boule de poil, il est passé grand machin tout long et agile. De près d'un mètre de long, il sera autrement plus difficile à transporter ! Mais cela ne tient pas qu'à sa taille mais bien sûr aussi à son poids qui est allé croissant avec la transformation. Vous ne pourrez plus le porter comme une broche à l'épaule ; mais essayez la ceinture feurisson, super tendance ! Leur fourrure, toujours bicolore, semble s'être en partie allongée sur leur dos : ils ne sont pas intégralement couverts de ces mêmes cellules combustibles qui recouvraient entièrement le dos des héricendres. Vous pourrez donc leur gratouiller le dos sans vous arracher les ongles ! De plus, leur fourrure est ignifugée, et peut donc servir de pierrade pour une soirée raclette improvisée. À présent leurs flammes semblent comme une crinière sur leur crâne. Certains pourront même les modeler pour faire éclater leur personnalité au grand jour : hippie, punk, baba cool : choisissez votre camp ! Le bas de leur dos, dans leur chute de rein est aussi recouverte de flammes à volonté. Ils pourront s'en servir de la même manière que les héricendres, il leur faudra simplement un petit temps d'adaptation à ces zones enflammées à présent dédoublées. De même, le changement d'apparence peut engendrer les premiers temps des troubles de l'équilibre : leur masse corporelle a totalement changé. Ils étaient auparavant de petites boules denses, et sont à présent des bêtes toutes en longueur et en souplesse. Car oui, les feurisson sont très souples, et s'enroulent facilement autour de troncs d'arbre (attention à la flamme) ou remontent des piliers d'étages à l'autre. Gare, il peut se glisser à deux nombreux endroits en serpentant de la sorte !
Au combat, il faudra apprendre à votre boule de poil à changer de perspective. Réfléchir en terme d'héricendre n'est foncièrement pas la même chose qu'en terme de feurisson. Ces derniers peuvent beaucoup, beaucoup plus travailler sur la vitesse, sur l'esquive, sur la souplesse. Leur corps tout en longueur le permet tout à fait : ils peuvent s'étirer et se contorsionner comme des petits vers. C'est d'ailleurs très rigolo de voir les premiers essais d'un feurisson qui vient d'évoluer. En combat il gagnera donc un avantage d'esquive que n'avait absolument pas héricendre. Les flammes restent cependant leur première offensive. D'ailleurs, éloignez-vous de votre feurisson lorsque celui-ci se prépare au combat. Il peut ou non étendre ses grandes flammes, tout comme le faisait héricendre et d'une taille autrement plus grande, mais ils ont aussi tendance, comme des reptincels ou des dracaufeu, à faire augmenter de manière sensible la température de l'air qui les environne. Et je ne parle pas que d'un bon hammam : cela peut tout à fait être dangereux pour vous. Il peut d'ailleurs les convertir en gigantesques lances-flammes dévastateurs. Lorsqu'il est réellement en forme, il peut être capable de densifier tant et tant ses flammes qu'elles en deviennent ductiles... La lave arrive ! Attention toujours à l'eau et à la terre, mais toujours laissez-les tourner le dos à l'ennemi...
A priori, feurisson est un pokémon appelé à s'adapter à de nombreux habitats, bien qu'il soit difficile de le surprendre dans la nature. Il semble aussi plus aventureux, de fait, que sa pré-évolution. D'avoir pris un peu d'ampleur en terme de taille et de ne plus être cette petite créature facilement à la merci de tous lui donne un regain de confiance. L'image de soi n'est peut-être toujours pas au beau fixe, reste du côté craintif des héricendres, mais cependant il gagne en prestance, en tenue. Il daignera détourner le regard de vous, s'en aller sans vous quelques instants, etc. Ne lui en voulez pas cependant : ce sont les joies de l'évolution (en tant que processus dans la vie pokémon tout comme dans le processus de vie). Qu'ils perdent un peu de leur crainte ne peut que leur être bénéfique. Cependant si cela vient à se systématiser et à ne pas s'estomper petit à petit (j'entends là le regain de confiance qui se mue parfois en défiance), n'hésitez pas à revenir là-dessus avec lui. Ce sont loin d'être de sots pokémons. Un peu de plomb dans le crâne (c'est une image, c'est une image !) sera très bien reçu, et vous devriez pouvoir les raisonner. Aussi, n'hésitez pas à le nourrir nettement plus qu'un petit héricendre. Les feurissons sont, à ce stade de leur évolution, en peine phase de croissance. Vous ne cesserez de les voir grossir et grandir. Ne lésinez pas sur les doses, donc. Sans être excessif, bien sûr.
Le feurisson de Sae : alors le mien ne se sent plus depuis qu'il a évolué ! Il est toujours superstitieux, sauf que maintenant il l'assume. C'est génial, je ne dis pas. Mais qu'il ne nous prenne pas pour des biquettes non plus. Il prend les choses de manière beaucoup plus désinvolte, il a l'air moins impliqué. Par suite il faut plus encore qu'avant le surveiller.
| — # 157 | - TYPHLOSION.:
Ce pokémon est un TYPHLOSION. En évoluant, ces pokémons feu grandissent encore une fois énormément, doublant de volume, voire parfois plus pour les plus gros individus. Ce sont basiquement de plus gros feurisson, dont la corolle de flamme s'est élargie tout autour de leur nuque. Ils peuvent marcher aussi bien sur quatre pattes que sur deux. Ils sont très agiles, mais peuvent aussi vous déboîter une épaule en vous bousculant, donc la prudence reste de mise. Ils ont une fourrure rase, un museau plus allongé que les feurissons et une dentition plus pointue. Le reste de leur corps est assez similaire à celui des feurissons, simplement en bien plus gros.
Au combat, ce sont des pokémons rapides, dont les lancers de flammes sont capables de toucher des ennemis à très grande distance si jamais ceux-ci sont de très grandes menaces. Très équilibrés dans leurs capacités, les typhlosions sont des forces de la nature, tout autant capable de vous rouler dessus que de vous brûler. Néanmoins, ils génèrent des feux d'enfer capable de tout brûler et de faire du sol de la lave en ébullition ou de recréer des micro-volcans en éruption. Non vraiment, ce sont des pokémons d'une sacrée férocité qui n'hésiteront jamais à aller au combat !
Bien qu'on ne les trouve plus énormément dans la nature, il en existe encore quelques communautés qui vivent dans les plaines herbeuses, et qui gardent jalousement leurs œufs. Ce sont des pokémons carnassiers qui vont régulièrement à la chasse, parfois plusieurs fois par jour comme leur rapidité et leur férocité leur permettent sans trop de mal d'attraper les petites proies qu'ils visent. Ce sont en effet des pokémons très gourmands, choses que vous comprendrez bien vite lorsque vous côtoierez l'un d'entre eux. Ils mangent aussi bien de la viande que des sucreries, ce que personne jusqu'à présent n'a réussi à s'expliquer. Enfin, je crois. Malgré leur grande férocité, ils sont également assez facile à domestiquer. Ou plutôt, ils s'habituent facilement à la vie domestique, et peuvent sans mal devenir des grosses patates s'ils ne font pas assez d'exercice. Charge à vous de garder un œil sur eux ! Néanmoins, toujours faire attention à leur humeur : ils redeviennent rapidement des bêtes si eux ou leur bande se sentent menacés.
| — # 158 | - KAÏMINUS.:
Ce pokémon est un KAÏMINUS. Ces bébés reptiles aquatiques sont de petits énergumènes. Leur corps, à la fois celui d'un enfant mais aussi trapu, est révélateur de la force que sa petite taille abrite. En effet, sa mâchoire est de taille. Cette proportionnalité corps-mâchoire n'est pas sans rappeler les griknots, qui eux aussi ont une mâchoire proéminente. Celle-ci est parée de nombreux petits crocs qui peuvent être particulièrement dangereux, car les muscles maxillaires de ces pokémons sont extrêmement développés. Sur leur dos, une crête rouge, qui leur sert à se diriger plus facilement lorsqu'ils nagent dans l'eau. Car, bien qu'ils n'aient pas un corps de poisson, ils nagent avec une aisance innée pendant plusieurs heures d'affilée.
Au combat, les kaïminus sont de vraies teignes. Ils ne lâchent rien, vraiment, et tâchent toujours de trouver une nouvelle faille à exploiter. Cependant, ils ont quand même plutôt tendance à être des pokémons qui rentrent dans le tas, physiquement, plutôt qu'à distance. Leur force de frappe et leur capacité à encaisser sont impressionnantes à observer pour un si jeune pokémon. Ainsi, ils seront facilement les rois de la mêlée (face à des pokémons de leur gabarit, voire un peu plus grand) grâce à leur puissante mâchoire avec laquelle ils s'adonneront avec force plaisir à mordre et mâchouiller. Il leur arrive même, pour certains d'entre eux, de parvenir à travailler à base de glace, et de frapper de leur crocs givrés ! Mais ils attaquent aussi de leurs griffes ou leurs attaques d'eau, très puissantes si vous avez pris le temps de les y entraîner. S'ils sont capables des plus beaux efforts, attention cependant à ce qu'ils ne se fassent pas électrocuté ou trancher par des végétaux, qui seront ceux à surveiller le plus dans un combat.
Les kaïminus sont des reptiles dont la croissance se fait à très grande vitesse. Attention, car ils font hélas leurs dents sur à peu près tout ce qui leur passe à portée de mâchoire, y compris vous. Ils ne se rendent pas compte de leur puissance, aussi bien de leur mâchoire que de frappe. Il vous faudra le leur apprendre. Ainsi, vous pourrez canaliser son besoin de tout mordre en lui désignant un objet dévolu à la morsure. Laissez tomber les hochets en plastique pour les nourrissons, ils ne tiendront pas une heure. Mais un gros cailloux, qu'ils pourront polir, et que vous changerez régulièrement, cela pourra tout à fait faire l'affaire. Cela mis à part, ce sont des amis très agréables, toujours joyeux mais aussi toujours survoltés, de vraies piles électriques ! Ils sont de grands joueurs. Mais, comme vous vous en doutez sûrement, il vaut mieux les faire jouer avec des pokémons adultes ayant la patience nécessaire ; et ne pas les laisser avec des enfants. Sauf s'il s'agit de comparses de morsure comme les griknots, ou de pokémons à la peau dure !
| — # 159 | - CROCRODIL.:
Ce pokémon est un CROCRODIL. Évolution de kaïminus, crocrodil a pris du bidon, pourra-t-on dire. Les marques sur son corps ont aussi changé, lui donnant un air de néandertal du fait des motifs fourrure que l'on trouve sur son ventre. Alors que, d'une, ils ne sont pas du tout primitifs, et de deux, ils n'ont pas de fourrure : leur corps est lisse comme tout pour une meilleure pénétration dans l'eau. L'évolution leur a certes donné de la corpulence, mais a aussi développé leur fameuse mâchoire. Toujours aussi puissante, elle se compose depuis de quarante-huit dents, qui repoussent près de 6 à 7 fois, parfois plus, d'un individu à l'autre. Ces mêmes dents ont légèrement changé : à présent recourbées vers l'arrière, elles ont une meilleure préhension, de telle sorte qu'il est extrêmement difficile de se défaire de l'étau maxillaire d'un crocrodil.
Au combat, les crocrodils sont similaires à leurs cadets les kaïminus, et ne donnent qu'un aperçu de ce qu'ils seront plus tard. Leur morsure est cependant encore plus terrible, plus dévastatrice. Ils attaquent encore toujours au corps à corps en premier lieu. Ils peuvent à présent jouer de tout leur corps comme d'un poids, notamment pour charger ou plaquer très efficacement. Ils attaquent d'abord physiquement, et s'ils ne peuvent gagner l'affrontement de front ou simplement attraper leur adversaire, ils leur envoient de puissants coups d'hydroqueue dans la face, de loin, comme des gros bâtard, pour assommer leur ennemi et ensuite leur dégommer la jugulaire en leur sautant dessus, toutes mâchoires ouvertes. Ce que je vous conseille, dans ces cas-là : un bon coup de jus, ça les calmera tout de suite !
S'ils ne maîtrisent toujours pas leur force (sauf si vous avez été un bon professeur lorsqu'il était kaïminus), les crocrodils restent de sacrés bons potes. Très bourrus, ils sont toujours disponibles pour une petite tape sur l'épaule de réconfort ou juste une course pour une raison en mousse... Autant dire qu'ils sont de bons vivants, très rieurs. Ne vous effrayez pas s'ils émettent des sons en boucles qui ressemblent à de l'asthme : c'est leur rire ! Certes, cela peut faire peur au premier abord, mais vraiment, ils sont chouettes. Par contre, s'ils sont capable de beaucoup de sang-froid, il ne faut vraiment pas les pousser à bout, car alors ils ne font réellement plus la part des choses... Si vous êtes un amateur de pêche, vous devez savoir que les crocs de crocrodils sont très appréciés comme hameçons, et que l'on en trouve souvent dans les magasins spécialisés.
Le crocrodil de Sae : Cro-leuh est un surexcité de la vie. Il saute toujours partout à la recherche de compagnons de jeu, et rigole tout le temps, et s'amuse comme un petit fou, et vit sa vie et ne fait que se plaire sur cette terre. S'il a un tic de langage, cela ne l'en rend que plus attachant encore, lui qui jappe et mord toujours avec douceur, comme marques d'affection.
| — # 160 | - ALIGATUEUR.:
Ce pokémon est un ALIGATUEUR. Évolution terminale de kaïminus et crocrodil, les aligatueurs sont bien plus impressionnants. Du haut de leurs deux mètres trente, leur musculature extrêmement marquée a de quoi faire peur. Leurs bras musculeux pourraient sans doute soulever une ou deux bébés montagnes. Leur peau est bleue et couverte à tous les endroits qui risquent de subir de fortes pressions de cals qui amortissent les chocs. Il n'y a que sous leur mâchoire et sous leur ventre que la peau est beige et plus tendre. Les crêtes rouges qui parsèment leur leur épine dorsale leur permettent de se diriger dans l'eau lorsqu'ils nagent ; ainsi que leur large queue qui leur sert à la fois de propulseur et de gouvernail. Lorsqu'ils sont sur terre par contre, ils se tiennent recourbés, le cou à l'horizontale et la tête en avant. Leur museau est en pointe, plus triangulaire là où celui des crocrodils était plus rond. Leur mâchoire est ultra puissante, encore plus grande que celle de leurs cadets, garnie de dents énormes. Pour parfaire le tout, leurs pattes avant comme arrière sont généreusement griffues.
Au combat, ils sont très puissants. Ils sont correctement endurants, mais surtout, surtout, ils tapent très fort. Un simple de leurs coups de poings surpuissants peut mettre à terre pas mal de monde. Ce sont des colosses faits pour se battre contre des colosses. Et ils n'hésitent pas à le faire, cela va sans dire. Ils sont presque plus fort en frappant leur opposant qu'en utilisant leurs hydrocanons ou leurs projection d'hydroqueue. Ils préfèrent intimider leurs ennemis en ouvrant grand leur mâchoire qu'il peuvent presque ouvrir en entier. Leur mâchouille peut déchiqueter la chair. Non vraiment, ils préfèrent plutôt se hâter et charger à pleine vitesse en rugissant, et tout le toutim de guerre, pour infliger leur mania.
Les aligatueurs sont des reptiliens aquatiques qui vivent dans les eaux même les plus agitées. Ils sont de très bons nageurs qui peuvent faire des pointes de vitesse tout à fait hallucinantes. Une seule impulsion de leurs pattes postérieures les projettent avec force en avant. Sur terre, ils sont bien plus patauds hélas, car le poids de leur ossature, qui n'est plus soutenue par l'eau, les handicape. C'est la raison de leur position toujours recourbée, en avant. Bien plus lents lorsqu'ils se tiennent debout, ils n'hésitent pas à adopter une position de quadrupèdes lorsqu'ils doivent se dépêcher, car ils vont alors bien plus vite. Ce sont des pokémons naturellement solitaires et territoriaux quant à leur périmètre de chasse. Ils se battent toujours plus ou moins entre eux, à la manière des lutteurs sur terre ou bien en claquant des mâchoires sous l'eau. Ce sont des carnivores. Ils préfèrent cependant, contrairement à ce que l'on pourrait penser, attraper des petites proies, celles qu'ils peuvent quasiment gober en une seule fois. Ils disposent d'un système digestif très, très puissant. Si le morceau attrapé est trop gros, ils arrachent le surplus en les secouant entre leurs mâchoires. Ils ne connaissent pas beaucoup de prédateurs, mais sont hélas parfois braconnés pour leur cuir bleu terriblement fashion.
| — # 161 | - FOUINETTE.:
Ce pokémon est un FOUINETTE. Les fouinettes sont pas grands, mais normalement, ils sont vaillants. Ces boules de poils ont la fourrure couleur café, avec un anneau blanc sur le ventre (d’autres diront que c’est un donut, d'autres diront donut disturb, et c'est fort de café, mais c'est surtout une autre histoire). Les quatre pattes de ces pokémons sont incroyablement courtes, et ne leur laissent donc pas une grande liberté de mouvement. Au sommet de leur tête, deux longues et fines oreilles, qu’ils gardent constamment dressées. Enfin, partant du bas de leur dos, ils ont une longue queue touffue qui représente la moitié de la taille de leur corps, striée de rayures plus foncées que le reste de son corps. Ils se dressent toujours sur celle-ci plutôt que sur leurs pattes pour gagner de la hauteur. Ils ont toujours un air un petit peu défiant sur leur visage, comme pour contrebalancer leur côté grosses peluches. Il faut dire qu'ils y ressemblent quand même beaucoup.
Au combat, les fouinettes ne vous serviront hélas que peu, en temps normal. En effet, ce sont des pokémons extrêmement faibles, qui ont tendance à fuir n'importe quelle situation un petit peu conflictuelle. Ils ont au moins pour eux une grande clairvoyance qui leur permet d'anticiper ce genre de cas et de se mettre en boule armure si jamais ils n'ont pas le temps d'aller voir ailleurs s'ils y sont. En effet, du fait de leurs courtes pattes et de leur lenteur, ce n'est pas toujours possible. Ils compteront sur vous pour absolument tout, que ce soit le choix des attaques ou bien celui de les rappeler aussi vite que vous les avez envoyés sur le terrain. Ils n'auront rarement le temps de placer autre chose qu'une attaque vive désespérée ; car n'importe quel combattant ne feront qu'une seule grosse bouchée d'eux. Certains fouinettes vont même jusqu'à faire les morts ou chiper les pokéballs de leur dresseur pour envoyer des petits copains au combat.
Les fouinettes sont des pokémons méfiants. On pourrait presque même dire paranoïaques. Que ce soit seuls, ou en groupe, s’ils ne sont pas dans un lieu clos (et encore…), ils passeront leur temps à scruter autour d'eux, afin de repérer le moindre signe de danger. Si danger il y a, ils appellent à l’aide. Afin d’être plus haut perchés et de mieux voir, ils peuvent se percher du bout de leur longue queue, et de presque doubler sa taille ! Leur cri est d'ailleurs incroyablement puissant, et peut s’entendre à presque deux kilomètres à la ronde, parfait pour alerter sa leur meute. Ou bien toute autre espèce susceptible de les aider. En effet, en cas de trouble, les fouinettes n’hésitent pas à faire équipe avec n’importe quel pokémon, tant que le combat est à leur avantage. Faut pas déconner, la nécessité fait loi, les mecs. Sinon, ils peuvent aller jusqu'à abandonner leur allié ! Ils enroulent leur queue autour de lui, et font des roulades afin de se déplacer plus vite. Leurs petites jambes ne lui permettent en effet même pas de courir, tout au plus ils peuvent sautiller. Mais soyons clairs, ce n’est pas parce qu’ils sont capturés, et donc sous la protection d’un dresseur, que les fouinettes deviendront d'un coup de fiers et courageux pokémons. Loin de là. Maintenant qu’ils ont quelqu’un pour s’occuper d'eux, les fouinettes iront jusqu'à passer leurs journées à glandouiller. Ils comptent sur vous pour les repas, pour les protéger bien entendu, mais aussi les brosser, les laver, etc. Bref, les fouinettes deviennent très, mais alors très vite de gros assistés. Il faut faire attention, car une fois habitués au luxe, les fouinettes ne peuvent plus se débrouiller pour quoi que ce soit, Par exemple, si leur dresseur part en voyage, ils peuvent se laisser mourir de faim en ne sachant pas se débrouiller si on ne leur désigne pas leur gamelle.
| — # 162 | - FOUINAR.:
Ce pokémon est un FOUINAR. Une des premières choses que l’on remarque quand on compare fouinar à sa pré-évolution, fouinette, c’est le physique qui change du tout au tout. D’une petite boule de poils, on passe à un très long pokémon, et très fin. De couleur crème et sable, ils sont de notoriété publique des as dans l’art du camouflage. Sauf lorsqu’ils sont en milieu forestier. Ou chromatiques, auquel cas cela devient beaucoup plus délicat d’être discret tout court. Sauf en milieu maritime, et seulement dans certaines rares situations. D’extrême extrémité.
Au combat, ce changement de forme lui a permis d’augmenter sa vitesse de façon incroyable. Là où fouinette se déplaçait très lentement, fouinar, avec ses pattes puissantes et une forme propice à l’aérodynamisme, peut maintenant se déplacer très rapidement. Mais il faut se l’avouer, il n’est pas le plus adapté au combat. Mais entre les mains d’un dresseur stratège, sa vitesse et son attaque assez élevées peuvent sûrement se transformer en un incroyable atout. Il ne faut pas le confondre avec l’atout à la belotte même s’il ressemble à une belette. (« Une quoi ? » me demanderez-vous alors.) Cependant, ils restent tout de même des pokémons d’une utilité toute relative lorsque vous n’avez pas la foi de les élever à devenir des tueurs sanguinaires, ce qui dans leur cas prendrait un certain nombre d’années. Lors, foutez-les sur les plates-bandes du terrains, un pompom dans chaque pattes, et hop, ils pourront peut-être au moins relever le moral des troupes.
Au niveau de l’environnement, on remarque que ce pokémon préfère dormir en extérieur. Il se creuse un petit habitat, entre le nid et le terrier. L’entrée est incroyablement étroite, afin qu’il soit le seul (ou presque) à pouvoir y entrer, le protégeant ainsi des prédateurs. Pour son alimentation, Fouinar mange de façon intelligente. Sa baie préférée est la baie pomroz, qui, en plus d’être très nourrissante, permet de mieux encaisser les attaques combat, la seule vraie faiblesse de Fouinar. Ce pokémon est friand des baies de type « tendre », en général. Bien que de petite taille, les fouinars sont capables de dégager une grande quantité de chaleur qui pourra ravir les plus frileux d’entre vous par de longues soirées d’hiver sans soleil et dans la neige. Hodor, surtout toi. De ce fait, ils sont très recherchés par les esquimaux et les autres industries du textile de tout type pour les fourrures qu’ils peuvent fournir à l’insu de leur plein gré. Heureusement, il y en a beaucoup, sinon ça ressemblerait à un génocide. Mais le fameux Les 101 fouinettes nous permet de remettre les choses en perspective et de sensibiliser la jeunesse à ce fléau problème de chaque instant. Grâce à ce film, les enfants auront compris que plutôt qu’un manteau en fourrure de fouinar, il faut porter un pull en peau de cul de keunotor. C’est plus soyeux, et plus écologique. Sauvez un arbre, mangez un keunotor. Après, si vous renoncez à en faire un plaid, les fourr… fouinars seront de très bon compagnons une fois que vous aurez pris le temps de les domestiquer. Ce qui n’est finalement pas très compliqué, étant donné leur manque de volonté flagrant. Ce serait même plutôt l’inverse, ils en sont à réclamer des ordres et des croquettes, selon leur humeur, toujours soumise. Ils seront aussi de parfaits baby-sitters (bien qu’il faille quelqu’un pour surveiller le baby-sitter), en jouant avec les enfants à de nombreux jeux comme le hoola-hoop (cerceau de quarante degrés celsius et trente kilos, toi-même tu sais) ou au twister. Ils sont de fait très souples, et l’on se demande s’ils possèdent vraiment une ossature digne de ce nom. Quoi que, pour le twister, le peu de longueur de pattes qu’ils ont les empêche d’aligner bras-gauche-jaune et bras-droit-vert. Si vous voulez en trouver un, sachez qu’ils sont très courants dans la nature. Genre, faut courir vite pour les rattraper, mais si vous êtes Usain Bolt, ça passe assez peasy.
La fouinar de Sae : elle est complètement hyperlaxe et adore se laisser tourner sur un ballon tout rond. Et c'est à peu près tout ce qu'elle fait de ses journées. Article écrit en collaboration avec Axou.
| — # 163 | - HOOTHOOT.:
Ce pokémon est un HOOTHOOT. Ces oiseaux typiques de la région de Johto ne sont pas pour autant visibles à n'importe quel moment comme le peuvent être les roucools. Leur corps est bien plus brun, d'un marron foncé peu discernable dans les sous-bois où ils vivent. Leur plumage est légèrement épais, afin de venir à bout de la fraîcheur de certaine nuit. Ils possèdent deux ailes toutes petites, qui leur permettent surtout de s'envoler dans les airs pour se laisser ensuite retomber à l'endroit de leur souhait. Il faut beaucoup de temps et de développement pour qu'un hoothoot ne vole réellement. Ils ne se posent toujours que sur l'une de leurs deux pattes. Ces dernières sont griffues à cinq extrémités, dont une opposables. Leur seconde jambe est relevée en arrière. Enfin, très remarquable chez eux est leur expression faciale, incarnée par les grands yeux très rouges, et cerclés d'un épais rond noir qui se déploie tout autour de leur tête. Ceux-ci remontent comme des sourcils extrêmement froncés et se terminent par des petites pointes du plus bel effet.
Au combat, les hoothoots commencent toujours par se protéger physiquement derrière des barrières de tout genre, le plus loin possible de l'adversaire, d'où ils s'y défendent le mieux. Ils sont clairvoyants assez pour savoir que malgré leur endurance, ils restent d'une faible constitution et souffrent souvent des moindres coups qui leurs sont portés. Ils choisissent donc la plupart du temps d'hypnotiser leurs ennemis pour les garder en leur pouvoir, le temps de leur piquer du bec le haut du crâne. Ils peuvent émettre un sacré brouhahaha en se battant, mais rien qui ne pourra jamais sortir leur victime de leur hypnose. L'important reste avant tout de couper ce lien, par une diversion physique ou une rupture prolongée du contact visuel.
Les hoothoots sont avant tout des pokémons nocturnes, là où la plupart des autres oiseaux ont un mode de vie diurne. Ils s'abritent une fois le jour venu dans les sous-bois pour rester dans la pénombre. En effet, leurs yeux sont très grands, et sont donc de ce fait très sensibles à toute forme de lumière, qu'ils reçoivent à chaque fois avec plus d'ampleur que vous et moi. Ils s'y nourrissent de petits vers et autres insectes qui pullulent dans l'humidité de l'humus. Ils ont une très bonne notion du temps qui passe, ce qui leur permet d'être réglés comme des horloges lorsqu'il s'agit de savoir quand le jour va se lever. Ils sont toujours en rythme lorsqu'il en a besoin, ce qui en fait de très bons joueurs de dance dance revolution. Ils sont très à cheval sur leurs principes de sécurité et de protection, qu'ils mettent en œuvre pour éviter de se faire croquer durant la journée par un prédateur facilement avisé. Ils ululent ainsi quasiment tous les jours à la même heure, ce qui en fait un symbole de sagesse et de connaissance factuelle.
| — # 164 | - NOARFANG.:
Ce pokémon est un NOARFANG. Les hoothoots évoluent en noarfang, d'autres oiseaux bien connus à Johto. On retrouve dans leur apparence leur parenté avec les hoothoots, quoiqu'ils aient véritablement changé. Tout d'abord, leur corps est bien plus grand et plus allongé : exit la boule ronde ! Seule leur tête l'est restée. Ils n'ont plus des yeux rouges comme leurs cadets, ceux-ci s'étant ternis. Mais leur yeux restent cerclés d'un certains nombre de ronds marrons et noirs, avant d'arriver à leur pupille plus rouge. Des genres de bois ont pris la place de leurs sourcils à aiguilles noirs, mais restent toujours levés vers le ciel ! Ils ont le bec fin et recourbé, pas du tout jaune, mais marron clair. Le reste de leur corps est allongé, le poitrail en avant et marqué de triangles. Leurs ailes se sont largement agrandies pour leur permettre à présent de planer. Ils se dirigent en vol grâce à leur grande queue aplatie à l'horizontale ; et se posent sur leurs deux pattes à présent, qui ont quatre longs doigts griffus.
Au combat, ils sont plus offensifs que leurs cadets, n'hésitant pas à enfoncer d'un coup de boule psychique la poitrine des ennemis les plus grands, comme le ferait un bélier contre une porte renforcée. Les chocs mentaux qu'ils infligent à leurs ennemis y font ensuite écho, et peuvent parfois leur faire perdre leurs repères pendant plusieurs minutes. Ils ont l'endurance nécessaire pour quitter leur défense à distance la plus naturelle avec des actions purement offensives, qui leur demande plus de concentration et d'applications. Ils peuvent ainsi se fendre de lames d'air assez dévastatrices lorsqu'elles sont bien effectuées.
Ce sont des pokémons qui savent faire preuve du plus grand des calmes, et qui préfèrent réfléchir un certain temps avant de s'embarquer dans une aventure. Ils sont le plus souvent silencieux et assez taciturnes, car les babillages intempestifs, notamment de certains autres oiseaux, leur paraissent agaçants et superflus. Leurs grands yeux toujours froncés leur donne une allure sévère qu'ils honorent de leur comportement. Il leur est assez aisé de menacer les différents rongeurs (dont ils sont d'ailleurs friands) de ne pas venir nicher chez eux. Ils sont en effet assez solitaires et les faire adhérer à un groupe relève souvent plus de l'effort que de la facilité. Ce sont des pokémons nocturnes également, comme leurs cadets ; mais ils n'ont pas nécessairement besoin de beaucoup dormir, et peuvent tenir quelques jours sans fermer l'œil. Ils y voient très bien dans le noir eux aussi, du fait de leurs larges pupilles.
| — # 165 | - COXY.:
Ce pokémon est un COXY. Ces petits insectes volants ne sont pas les rois de la discrétion, c'est un fait avéré. Leur corps est composé d'un gros abdomen, imposant pour des insectes. Sur leur dos, des élytres rouges tachetées de noir cachent leurs quatre ailes. Comme tous les insectes, ils possèdent six pattes, qui se terminent en forme de poings de boxe, bien que ce ne soient pas du tout des combattants. Au-dessus de leur thorax, la tête toute ronde, où se posent deux gros yeux globuleux, et leurs antennes. Leur particularité, elle est un peu dégoutante : ils suintent des coudes. Ça suinte un espèce de liquide épais et sucré, mais c'est pas parce que c'est sucré que ça les excuse de suinter des coudes, minces.
Au combat, les coxys feraient mieux de retourner suinter des coudes ailleurs. Bien qu'ils se mettent à l'abri des attaques venues du sol en battant trois coups d'aile, ils se débrouillent pas très bien. Déjà parce qu'il y a plein de trucs qui les grillent : les oiseaux, le feu bien sûr, mais aussi la glace, l'électricité, et alors je parle même pas des éboulements rocheux. Bref, c'est la mort. En plus de cela, ils sont plutôt faibles, malgré leur taille imposante pour des insectes (presque un mètre !). Tout au plus, s'ils ne sont pas laissés au corps à corps, ils parviendront peut-être à se défendre de loin. Toutefois, vous pourrez sans doute entraîner votre coxy en vue de son bon développement, et vous vous rendrez vite compte qu'ils ont des petits enchaînements bien à eux : les ultrason pour se laisser une marge de manœuvre ainsi que les vents argentés pour déranger les adversaires, avant d'envoyer des météores ou bien d'utiliser leur petit truc bien à eux : leurs poings comètes. Et comme ils en ont six, ça peut faire mal, avec un peu de chance.
Les coxys sont des pokémons extrêmement timides. Peu aventureux, ils sont vite froussards lorsqu'ils sont seuls, et vivent donc naturellement en essaim comme les apitrinis. Ils communiquent avec le groupe par le biais de ce fameux liquide épais qui leur sort des coudes de manières bien délicates. Ainsi, par l'odeur, ils savent les informations délivrées par leurs congénères via les phéromones, comme le font aussi les fermites. Y a quand même que ça reste pas très propre, tout ça. Et que, l'un dans l'autre, entre ce mode de communication spécial et leur timidité naturelle, ils en viennent à ne plus beaucoup communiquer du tout. Il vous faudra refaire ce travail de communication avec votre coxy. Ce sont des pokémons qui ont pour habitude de se nourrir de pollen, qu'ils vont butiner des journées durant. Ils se lèvent aux aurores, et sont très matinaux.
La coxy de Sae : vit de baffe et d'eau fraîche. Guère plus timide que cela, sans être non plus très avenante avec les étrangers, elle se contente de foutre des baffes à l'aide de ses grosses paluches.
| — # 166 | - COXYCLAQUE.:
Ce pokémon est un COXYCLAQUE. Ces insectes volants sont l'évolution reconnaissable des coxy. En évoluant, leurs corps s'est allongé et, on peut le dire, épanoui. Exit le corps patauds de coxy, bienvenue les élytres plus ouvertes pour voler de manière plus confortables ! Leur vol en est vraiment facilité, moins fastidieux. Toujours rouge, les points noirs qu'ils ont sur le dos sont cependant plus grands. Ils ont grandi, mais pas grossi, et ils sont donc à présent plus fins. Ils ont toujours six pattes (sans quoi ce ne serait pas des insectes), dont quatre sont des poings. Cela veut donc dire... Qu'ils ont des pieds ! Et qu'ils ne sont plus obligés de ramper, ils peuvent maintenant se tenir debout ! Rigolez, mais ça change une vie, ce genre de détail ! Leur crâne s'est allongé vers l'arrière, ce qui leur donne un genre d'air alien, mais pas inquiétant pour autant. Leurs deux grands yeux bleus brillants ont quelque chose d'à la fois familier et éthéré, qui pousse à la douceur. Leurs deux antennes se sont à présent recourbées vers l'arrière, ce qui leur donne un côté cornu.
Au combat, les coxyclaques suintent toujours un petit peu des coudes, mais ce n'est pas vraiment le plus important. Leur rapidité se couple au fait qu'ils peuvent résister à de violentes bourrasques. S'ils ont besoin de bouger, ils le peuvent sans trop de problème. Néanmoins, ils préfèrent rester à distance, notamment pour mieux se défendre. Ils ne frappent pas très fort, mais compensent cela par des coups à répétition, qu'ils assènent continuellement tant qu'ils n'ont pas besoin d'esquiver une autre attaque. Ils comptent sur leurs propres coups pour empêcher l'adversaire d'en porter. Leurs météores seront leur plus puissants alliés, car au contraire des poings comètes, ils ne nécessitent pas de se rapprocher ou de se mettre en danger. Dans les situations plus périlleuses, ils fredonnent un bourdon interminable pour agacer l'ennemi, doublé d'un vent argenté qui ne leur pose à eux aucun problème dans leur liberté de mouvement. Néanmoins, leur vol fluide et leurs capacités lumineuses et harmonieuses en font aussi de bons compagnons de concours à première vue.
Les coxyclaques en grandissant ont réussi à laisser derrière eux une part de leur timidité. Ils se sont aussi assagis, et foncent moins dans le tas auparavant lorsqu'ils paniquent. Ils prennent beaucoup plus le temps de réfléchir. Ce sont des pokémons devenus nocturnes. En effet, leur peau réagit à la lumière lunaire, qui semble les revigorer. Il paraîtrait même que les points dans leur dos grossissent sous la lune. Ce n'est pas sûr, mais pas impossible. Il faudrait pour cela aller les étudier plus en détail. Ils sont du coup très visibles dans les pays chauds ; les nuits y sont claires, la situation est plus propice pour les remarquer. Néanmoins, ils n'en sont pas moins présents dans d'autres contrées. Juste moins visibles. La journée, ils dorment enroulés dans de grandes feuilles, comme le camouflage le plus simple. Ils mangent beaucoup de pucerons, ou bien d'insectes plus petits qu'eux, comme les statitiks par exemple.
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| | | | Sakae Kurami
C-GEAR Inscrit le : 23/08/2013 Messages : 14282
Région : Hoenn, Kalos.
| — # 167 | - MIMIGAL.:
Ce pokémon est un MIMIGAL. Petites araignées, les mimigaux sont les cousins empoisonnés des arakdos et des statitiks. Ils sont très naturellement composés d'un abdomen proportionnellement important par rapport à leur corps tout entier. Ils sont verts, affichant sur leurs dos des motifs émotifs de la même manière que les babimantas. Sur leur tête, une corne, petite, est semblable à celle des aspicots, et avec des caractéristiques bien similaires. Seul le poison diffère, ce qui est assez naturel, et cela n'empêche pas les savants de toujours chercher un lien entre ces deux espèces. Leur bouche est protégée par deux mandibules de petite taille qui remplissent cependant très bien leur office pour déchiqueter ce qui doit l'être. Leurs pattes, jaunes et noires, leur permettent de se mouvoir très facilement. Ce sont des pokémons avec une inertie assez faible, ce qui fait qu'ils peuvent grimper facilement sur beaucoup de surface ; et ce beaucoup plus vite que les chenipans, qui eux ont besoin de faire agir leurs ventouses. Leurs deux yeux sont globuleux et tout à fait noirs, ce qui les rends difficiles à déchiffrer. Comme beaucoup d'araignées, ils sécrètent leur toile très vite, mais ces petits pokémons sont encore bien malhabiles de leur pattes. S'ils choisissent de ne pas la tisser en fils, et de directement vous l'envoyer sur la tronche, vous vous retrouverez avec une masse informe, collante et gluante sur vous. Pas chouette. Ils ont enfin un régime sensoriel très développer, surtout au niveau du ressenti touché.
Au combat, comme tous les insectes, la roche et les oiseaux sont leurs peurs bleues, dans la mesure où leur petite taille ne les protégerait que difficilement. Ils préfèrent aussi ne pas se retrouver face à des combattants car ils se sentent mal à l'aise face à eux, du fait de leur trop bonne résistance à leur poison, l'arme avec laquelle les mimigaux ont pourtant le plus de facilité. Hélas très faiblards, ces pokémons peuvent cependant attaquer de manière très violente (autant que leur poison, de fait) si jamais une ouverture se présente. Combattre avec un mimigal vous investira donc pleinement : c'est un vrai travail d'équipe ! Il vous faudra être observateur du combat, et savoir lui donner les bonnes occasions, qu'eux-même ne sentiront peut-être pas. Leurs sécrétions sont encore leurs meilleures chances de tenir la longueur. Il peut être pertinent d'entraîner votre pokémon à tisser des toiles de plus en plus grande, afin d'en tisser tout au long du terrain et ainsi mieux maîtriser l'espace. Ils pourront ensuite vampiriser à loisir. Mais avec un petit peu d'entraînement, ils peuvent même invoquer un petit peu de ténèbres ou de psyko. Mais ça, c'est vraiment pour les plus talentueux. Hector de Johto en présente un lors des combats d'arène !
Les mimigaux sont des pokémons qui se déplacent presque intégralement sur leur toile. Elle tient réellement une place très importante dans leur vie quotidienne. Ils peuvent certes se mouvoir sur le sol ou sur d'autres supports, mais... Ils préfèrent toujours y tisser une toile par-dessus avant cela. Car ils sont habituer à en ressentir les moindres vibrations : c'est comme un second système sensitif, une seconde vision. Cela leur sert pour se déplacer bien sûr (comme les aveugles et l'ouïe, je suppose ?), mais aussi pour chasser. Ce système sensitif est leur arme de prédation principale. Ce sont des pokémons très patients, qui peuvent ainsi attendre la vibration recherchée pendant plusieurs jours. Ils peuvent donc rejoindre les kabutos au rang des potentiels systèmes d'alarmes anti-intrusions. Ils ont néanmoins besoin d'un climat plutôt chaud et humide, de type tropical pour vivre. Vous me direz : mais on en trouve à Johto Sae, à Johto ! Oui, je sais. Mais c'est tout con : s'ils n'ont pas ce milieu, ils le recréent artificiellement, car leur toile permet de condenser l'humidité, de la garder à un même endroit ; et une toile suffisamment épaisse est un très bon isolant qui garde aussi la chaleur. Pas bête la bête, hein ! Ces pokémons possèdent un cycle de vie rythmé par leurs mues : très rapprochées chez l'enfant, elles s'espacent de plus en plus lorsqu'ils atteignent l'âge adulte, pour finalement n'en avoir plus qu'une par an. Du fait de leurs couleurs chatoyantes, les enfants trouvent les mimigaux souvent mignons, voire ludique. Faites donc attention à ce que votre pokémon soit bien au fait de ses faits et gestes ! En effet, entre eux, les mimigaux se mordent légèrement en signe d'affection. Assurez-vous qu'ils ne le fassent pas avec vous ! Leur venin n'est pas nécessairement mortel, mais ce n'est pas une raison pour risquer de passer un sacrément sale moment !
| — # 168 | - MIMIGAL.:
Ce pokémon est un MIMIGAL. En évoluant, les migalos deviennent des insectes venimeux bien plus impressionnants que ne l'étaient les mimigaux. Ils ont plus de doublé de volume, et font largement un bon mètre d'envergure, voire plus selon comment ils écartent les pattes. Ces pokémons à l'apparence d'araignée ont le corps rouge, strié de rayures noires. Sur l'arrière de leur abdomen, ils ont aussi deux pois noirs. Leur abdomen est par ailleurs la partie la plus massive de leur corps, facilement longue d'une soixantaine de centimètres. De part et d'autre de leur corps, ils ont quatre pattes en chitine, toutes articulées comme seuls les insectes savent l'être. Celles-ci sont jaunes avec des rayures violettes, et se terminent avec une forme de crochet pour pouvoir accrocher au mieux la surface sur laquelle ils évoluent. Deux épines émergent de leur dos, aux mêmes couleurs que leurs pattes, et montent vers le ciel. Ils ont un dernier dard, bien plus court mais plus épais celui-ci, au bout de leur corps. Leur tête est rouge, également carapacée. Ils possèdent deux mandibules sur l'avant de leur tête, et deux plus petites au niveau de leur bouche, qui est dissimulée sous leur crâne. Ils ont une corne, dans la même matière dure que leurs mandibules, entre leurs deux yeux violets globuleux.
Au combat, les migalos ont encore parfois des réflexes de mimigaux en raison de leur évolution souvent rapide. Ils se battent dès qu'ils le peuvent en essaim, même si bien entendu ils n'en ont pas toujours la possibilité. Ils sont assez lents, mais ça n'est pas très grave de leur point de vue. Ils commencent toujours par tranquillement tisser leurs toiles à la hâte (rarement leurs plus beaux ouvrages, mais on fait avec le temps imparti), et celles-ci sont suffisamment gluantes pour piéger dans le venin leurs opposants. En effet, leurs fils sont toxiques et suffisent à empoisonner leurs ennemis. C'est certes un coup bas, mais à la guerre comme à la guerre. Une fois leurs ennemis piégés, plus besoin d'être rapides. Ils montent au contact de leurs adversaires et par nuées leur assènent leur dard mortel. C'est directement toxiques, et cela ne laisse jamais peu de chance à leur ennemi.
Les migalos vivent en grands groupes dans les forêts. Malgré leur taille, il n'est pas évident de les remarquer car ils ne bougent pas beaucoup en journée. On les repère plutôt en creux, par les gigantesques toiles qu'ils laissent derrière eux. Ce sont un petit peu comme les fourmilières des fermites, sauf que les migalos n'y vivent pas activement. Ces toiles sont plutôt pour eux des méthodes de chasse, car ils peuvent se déplacer assez rapidement sur toutes sortes de surfaces. Ils laissent leurs pièges de soie ouvert, et viennent régulièrement faire la récolte de ce qui est tombé dans leurs filets afin de se nourrir. Ils produisent ces fils de soie par le postérieur ou bien par leur bouche, ce qui est tout à la fois dégoûtant et double usage, surtout pour eux. Ces fils sont très robustes et il faut être doté d'une force herculéenne pour les briser. Heureusement, remarquez, car je vois mal un migalos essayer d'entamer la peau d'un tyranocif. Ces fils à soie sont utilisés pour tisser des vêtements à la fois délicats et solides, que l'on peut retrouver chez les campeurs chics ou bien dans la noblesse de montagne, là où il fait rien froid. En eux-mêmes les migalos sont des pokémons faciles à vivre, qui n'ont pas beaucoup de besoins pressants. Néanmoins, ils ont leur petit caractère si jamais ont les contredit sur quelque chose qui les tient à cœur. Mais en dehors de cela, ce sont de très bons amis, étonnement loyaux.
| — # 167 | - NOSTENFER.:
Ce pokémon est un NOSTENFER. L’ évolution de nosferalto n’est autre qu’un nouvel oiseau empoisonné. Les nostenfer possèdent un corps ovoïde violet. Ils n’ont plus la couleur bleue des nosferaltos, et leur violet à eux se rapproche plus de la couleur de la membrane des ailes des nosferaltos, comme si leur code couleur avait été interverti. Ils ont deux toutes petites pattes grâce auxquelles ils peuvent se tenir debout, mais pas vraiment marcher car elles sont sans jambes pour les relier au reste du corps, ce qui les prive d’une certaine mobilité. Elles ont chacune trois doigts à leur bout. De l’autre côté, sur le haut de leur crâne, ils ont deux très longues oreilles allongées en arrière sur leur tête. Elles leur permettent de capter le retour de leurs ultrasons, sans les gêner dans leur vol car ils gardent un profil épuré. Ils possèdent une grande bouche bien garnie de dents toutes pointues, comme s’ils n’avaient que des canines dans leur mâchoire. Au-dessus de celles-ci ils ont deux yeux jaunes à la pupille rouge, qui disposent d’une bonne vision noturne. Le point notable de ces pokémons, et qui fait toute la différence depuis leur évolution, est bien entendu leurs ailes. Ils en ont à présent deux deux paires. Elles sont toutes les quatre plus petites que celles des nosferaltos, mais sont cependant bien plus fonctionnelles. La première paire, celle du haut, est la plus large. Elle dispose d’une armature en os recouverte de leur peau violette si caractéristique, et avec une membrane turquoise foncé, très épaisse, qui vient se tendre en-dessous. La seconde est uniquement composée d’os et de chitine, entièrement violette. Elle est rigide, et leur sert à se diriger notamment ainsi qu’à effectuer des mouvements d’une grande précision. Lorsqu’ils ont toutes leurs ailes déployée, leur envergure est remarquable, avec plus d’un mètre cinquante sans difficulté. Au combat, les nostenfers sont redoutables. Ils font preuve en effet d’une très grande précision, comme ils en témoignent à chaque fois qu’ils effectuent une météores qui ne loupe jamais sa cible. Leur rapidité leur donne une aisance naturelle, qui les aide à prendre possession du terrain dans les trois dimensions. Leurs acrobaties dans les airs ont tendance à faire tourner les têtes, mais il ne faut pas se laisser prendre au jeu. Leurs nombreuses facilités (face aux végétaux, aux insectes ou même aux plus aguerris des combattants) les aide à ne pas craindre une bonne partie des pokémons qu’on pourrait leur opposer. Malgré leur grande facilité à directement trancher l’air en altitude, leur fierté sans doute les amène à préférer venir mettre leurs crochets envenimés directement au contact de la gorge de leur adversaire, à leurs risques et périls. S’ils se mettent à émettre une buée noire n’ayez crainte. Ce n’est pas tant pour dissimuler le terrain que se dissimuler eux, et c’est souvent marque qu’ils sont dans une situation difficile. Ils sont pourtant des pokémons qui, en milieu naturel, ne se mettent que rarement dans des positions difficiles. Leur vie nocturne leur convient tout à fait, et ils sont de toute manière parfaitement adaptés à celle-ci tant leur physiologie s’adapte à la vision nocturne ou bien aux ultrasons. Ils ont en outre de leur rapidité un vol silencieux et très furtif, qui fait qu’ils ne se font quasiment jamais remarquer s’ils ne le souhaitent pas. C’est un avantage non négligeable pour des pokémons chasseurs comme ils le sont. Très doués, ils ne mangent quasiment rien de mort, et se contentent de parasiter le sang de quelques victimes par nuit. La légende des vampires qui leur colle à la peau est justifiée pour certains points, mais ils sont loin d’être des bêtes sanguinaires, et sont encore plus loin de tuer leurs victimes. Ils aiment la fraîcheur il faut croire ! Très raisonnés et raisonnables, ce sont des pokémons à qui il arrive parfois d’aller trop vite en besogne, mais qui écouteront presque toujours un conseil avisé s’il leur est dispensé. À tel point qu’ils sont les compagnons de choix de certaines équipes de secours qu’ils aident grâce à leurs ultrasons et leur capacité à se faufiler dans des endroits peu évidents, ou en hauteur. Il est même possible de voler sur leur dos, leur vol étant stable et rapide, surtout en rase-motte, à condition de leur avoir fait suivre un entraînement en conséquence concentré notamment sur les figures aériennes (quelques pensions se spécialisent de la sorte, comme les seigneurs du ciel).
| — # 170 | - LOUPIO.:
Ce pokémon est un LOUPIO. Ces petits pokémons marins possèdent des antennes au bout desquelles de petites ampoules luisent sans peine. Celles-ci, dans la prolongement des antennes, peuvent émettre des impulsions électriques chargées positivement ou négativement, qui électrocutent leur cible. Ces antennes poussent derrière leur crâne, à la base de leur corps. Car en effet, ces poissons sont de petites boules bleues de quarante à cinquante centimètres, dont les toutes petites nageoires et pattes postérieures rappellent des toudoudous des mers. Leurs branchies se trouvent juste au-dessus de leurs nageoires. Vous pourrez rapidement remarquer les yeux plus que faiblards des loupios. Ils ne sont pas aveugles mais presque : ils ne discernent que de grandes tâches de couleurs, relative à la lumière manifestée là où ils se trouvent. Cela est dû à leur mode de vie séculaire : dans le noir des bas-fonds marins.
Au combat, les loupios sont surtout à éviter au corps à corps. Ils y sont extrêmement exposés du fait de leur cécité presque totale. Au contraire, du recul leur est nécessaire afin de vaguement appréhender les formes qui s'offrent visuellement à eux, ou d'envoyer des impulsions électriques qui leur servent non seulement à paralyser leurs ennemis, mais aussi à mieux les « voir » grâce au retour de ces ondes. Ce sont des pokémons endurants mais aussi plutôt rapides dans leur milieu naturel. Ils utilisent majoritairement des attaques aquatiques ou électriques, mais ils se plaisent aussi beaucoup à envoyer des ultrasons. On devrait plutôt appeler cela un rugissement, en ce qui les concerne, car c'est bien de leur voix, de leur moyen d'expression vocal dont il s'agit. Mais comme ils le modulent sous l'eau et afin que cela puisse être reçu d'un point à l'autre, ils font finalement des ultrasons, qui sur des pokémons non-marins peuvent faire de grands dégâts.
Les loupios sont des pokémons marins. On ne les retrouve donc pas dans les lacs ou les rivières : ils ont besoin d'un degré certain de salinité, sans lequel ils ont du mal à sustenter leurs besoins naturels. Il vous faudra donc toujours de quoi l'alimenter en eau et en sel, même si votre loupio peut vivre sur terre grâce à ses petites pattes. Heureusement, dans les coups de fatigue, une simple décharge pourra leur redonner un bon coup de fouet et les aider à tenir jusqu'à la prochaine ration de sel ! Comme vous l'aurez remarqué, leur électricité leur vient d'impulsions de charges opposées de chaque antenne. Ils ont appris cela il y a des générations en vivant au contact de courants marins inverses, là où ceux-ci se rencontrent ; c'est donc tout naturellement là-bas que vous les trouverez le plus certainement ! Mais au fond de l'océan, avec les masses d'eau qui les séparent de leurs congénères, même les plus proches, il leur est très difficile de communiquer à l'oral. Ils tirent donc parti de leur lumière pour communiquer par signaux lumineux ! Ils ont inventé en premier le morse ! Ainsi, grâce à cela ils sont les alliés privilégiés des scientifiques des fonds sous-marins ou de tout autre activité sous-marine, pour ne pas citer la team aqua. Cependant, dès qu'ils vivent plus à la surface que d'ordinaire ou tout simplement avec vous sur terre, ils préfèreront vivre de nuit, car sans cela la lumière du soleil leur fait bien trop mal à leurs yeux fragiles, leur colle des migraines terribles et risque même de leur faire perdre le peu de vue qu'il leur reste. Ou alors vous investissez dans une paire de lunettes de soleil, pour un effet loupio totalement swag. Attention ! dernièrement : contrairement à ce que leur nom semble indiquer, les loupios ne sont pas bons à porter au bout d'un bâton une nuit de retraite aux flambeaux !
Le loupio de Sae : est un grand mystique. Il ferme les yeux, et se sert de ses ampoules comme de boules de cristal pour vous lire votre avenir. Les yeux fermés.
| — # 171 | - LANTURN.:
Ce pokémon est un LANTURN. Evolution des maritimes loupios, ils ont comme eux des habilitées électriques. Les petites loupiote sont à présent de très gros poissons, de plus d'un mètre d'envergure. Autant dire que ce sont de belles bêtes ! Toujours toutes bleues, ces dernières présentent néanmoins un genre de masque jaune sur les yeux que n'avaient pas les plus jeunes. Une nageoire caudale s'est remarquablement bien développée, formant un genre de tranchant. Les deux genres d'ampoules des loupios se sont disposées en tant que nageoire dorsale, qui permet toujours d'éclairer devant leurs visage. Plus robustes, ils peuvent après l'évolution nager, sinon plus vite, du moins plus longtemps sans trop se fatiguer !
Au combat, les lanturns sont des pokémons extrêmement endurants. Ils peuvent laisser traîner un combat pour tenter de fatiguer l'ennemi. Ils sont cependant meilleurs à distance qu'aux attaques au corps à corps où leur corps lisse et arrondi ne leur sera d'aucun secours. Quelques charges pourraient faire l'affaire, mais guère plus. Extrêmement résistants aux offensives métalliques, ils vivent aussi très bien le fait de recevoir de l'eau ou de l'électricité qui a tendance à les ragaillardir en combat. Il ne faudra cependant pas tenter le diable face à des végétaux, qui ne feront qu'une bonne bouchée du poisson. Heureusement, ils ont pour eux la maîtrise d'ondes étranges qui déstabilisent bon nombre d'adversaire. Ils se battent toujours à coups de jus, mais ont aussi et surtout la capacité de restaurer leur vitalité grâce à un anneau hydro qui rendra chèvre la plupart des opposants. Il est particulièrement bon d'utiliser cette capacité si vous vous battez hors de l'eau. Les lanturns n'y sont pas à l'aise et sont rapidement déconcentré si leur peau n'est plus suffisamment humidifiée.
Les lanturns se servent de leur lumière chimique pour s'éclairer mais aussi chasser. Ils mangent des poissons plus petit qu'eux, qu'ils gobent. Ils commencent par les attirer de leur lumière, puis les grillent d'un coup sec, d'un puisant coup de jus. Au moins on ne peut pas dire qu'ils soient des tortionnaires. Leur lumière est obtenue grâce à une réaction chimique obtenue entre autre du fait des bactéries contenues dans l'eau (ou dans l'air). Cette réaction dégage tellement d'énergie qu'elle peut tout à fait illuminer les plus profonds fonds marins. Et c'est dire, car les lanturns sont des pokémons qui peuvent tout à fait évoluer avec les abyssaux. Attention donc à bien dresser votre lanturn afin qu'il adapte le degré de sa lumière. À vous aussi de ne pas trop fixer cette lumière dans le fond de votre rétine, car elle peut être aveuglante. Cette lumière est tellement forte que parfois, lorsque l'on a l'impression qu'une nuit étoilée se reflète dans la mer, ce ne sont en fait que des lanturns qui se baladent. Ils aiment bien émerger non loin des ports, car la lumière les fascine. Enfin, leur viande est extrêmement goûteuse mais aussi hors de prix. Etant des espèces protégées, leur élevage est ardu (et je vous laisse imaginer la place qu'il faut pour faire un élevage rentable).
| — # 172 | - PICHU.:
Ce pokémon est un PICHU. Bébés souris électriques, les pichus ont comme leurs aînés la peau jaune et de grandes oreilles noires, ainsi qu'une queue noire. Leur petit corps rebondi les ramène bien vite à leur condition d'enfants frêles. Bipèdes, ils ont souvent la démarche sautillantes et le rire facile. Les poches de leur joues, caractéristiques de rongeurs électriques, sont hélas à leur âge trop petite pour stocker de l'énergie en petite quantité : c'est là toute l'histoire de leur vie (le cycle éternel). Il uer faut donc régulièrement frotter leur joues afin de contenir le trop-plein d'énergie.
Au combat, malgré leur sensibilité unique aux attaques terrestres, ce sont des pokémons faiblards. Rien de péjoratif là-dedans, simplement une constatation attendue à propos d'un bébé pokémon. Enfin il me semble. Ils n'ont que très peu de force, son peu endurants, à peine rapides, et leurs décharges ne sont jamais très puissantes du fait de leur manque de capacité de stockage.Heureusement, ils ont au moins pour eux cet avantage qu'il leur arrive parfois de paralyser leur adversaire par simple contact, par exemple lorsque ce dernier les frappe. Quand se battre devient obligatoire pour eux, ils adoptent un rythme à deux temps : charme puis cage-éclair ; doux baiser puis éclair. C'est à peu près leur seule chance de s'en sortir.
Comme nous l'avons dit, les pichus ne savent pas stocker l'énergie, tant et si bien qu'ils la renvoient sans réfléchir, et souvent par jeu. Sauf que, vous en conviendrez, cela ne fait pas rire tout le monde, ni dans toutes les situations. De même que leur décharges qui vous paralysent parfois par simple contact : ce n'est pas toujours agréables. Hélas, ils n'y peuvent rien, cela ne sert donc à rien de les disputer, il faut simplement mettre à l'abri les plus jeunes enfants, et ne pas les avoir près de soi lors des situations délicates. En plus, il leur arrive souvent de s'électrocuter eux-même, car leur corps n'est pas encore isolé. La surprise bien souvent les fait pleurer ; comme tous les enfants, les larmes sont leur réaction première quand ils ont peur. Bien peu au fait des choses de ce monde, et des choses des adultes, ils ne s'y intéressent pas non plus et préfèrent jouer entre eux. Il est donc mieux pour leur propre bon développement que vous n'ayez pas un pichu seul si vous ne jouez pas régulièrement avec lui, mais plutôt deux pichus pouvant s'occuper l'un, l'autre ; ou bien un autre bébé pokémon qui aura les mêmes préoccupations que lui.
Le pichu de Sae : il est un bon vivant, quoiqu'infantile, qui adore jouer. Tout le temps. Et avec tout le monde, sinon c'est pas du jeu. Mais il n'aime pas les tabourets, car ils sont pour lui l'instrument du démon : surtout ceux à trois pieds. Il n'y a que les tabourets pour avoir trois pieds, rien d'autres sur cette terre n'a trois pieds. C'est donc qu'ils ne sont pas naturels. Et là, il ne joue plus.
| — # 173 | - MELO.:
Ce pokémon est un MELO. Petites étoiles et petites fées, ces pokémons sont de petites sphères rappelant vaguement les cinq branches d'une étoile. Leur peau est rose et leur visage prend une bonne part de leur corps. Ils ont les traits doux quoique les pommettes saillantes. Leurs oreilles sont cachées par des pointes de couleur marrons, qui rappellent leur évolution, mélofée. Dans leur dos, une petite queue recourbée. Ces pokémons sont courts sur pattes, ce qui leur donne une démarche rebondie et dandinante.
Au combat, comme tous les bébés pokémons, les mélos sont faibles et lents. Ils peuvent à peine encaisser des coups (quoique toujours mieux que d'autres bébés). Ils seront nécessairement faibles face à l'acier et au poison auquel ils ne peuvent résister du fait de leur faible composition. Ils auront cependant l'heur de ne pas être sensibles aux gros dragons. Tout au plus, ils savent charmer, envoyer de doux baiser ou chanter des berceuses. La seule chose qui leur donnera peut-être une chance sera leur maîtrise, après un bon entraînement, de feuilles magiques. Pour autant, ne vous étonnez pas s'ils essuient des défaites. Cela ne sera que de votre responsabilités : ce sont des bébés, enthousiastes certes, mais des bébés, et donc pas fait pour le combat.
Plein d'entrain, ces pokémons sont toujours prêts à participer aux différentes tâches pour aider le groupe, ou simplement pour une bonne partie d'un jeu quelconque. Ils sont aussi très patients, et sont moins pleureurs que d'autres petits. Cependant, s'ils voient une étoile filante, vous ne pourrez les empêcher de danser frénétiquement. Ils se rassemblent autour de cratères car, comme les mélofées, ils y cherchent des résidus lunaires, dont ils semblent et pensent venir. Ainsi, si ce sont des pokémons que l'on retrouve souvent dans les régions rocheuses (mais pas nécessairement montagneuses), vous pouvez être sûrs que, si une météorite est tombée non loin de chez vous, vous pourrez apercevoir certains de ces petits pokémons. Ils ont besoin de peu d'eau, seulement de boire la rosée du matin, chaque matin.
La mélo de Sae : convaincue qu'elle vient de la Lune, Sélé est un pokémon extatique est mystique, qui collectionne tout ce qui pourrait être d'origine sélénite avec des yeux explosés.
| — # 174 | - TOUDOUDOU.:
Ce pokémon est un TOUDOUDOU. Les toudoudous sont de petites fées ordinaires. Tous ronds, ils ressemblent finalement à des balles roses avec une petite houppette et un grand sourire. Ils possèdent deux petites mains (qu'ils ne peuvent même pas joindre, la honte) et de petits pieds. Leurs corps est doux, recouvert d'un duvet presque cotonneux ; mais il est aussi extrêmement élastique, ce qui en fait des pokémons qui rebondissent un petit peu trop bien. Ils ne sont néanmoins pas dénué d'un certain charisme, avec la marque en forme de spirale qui orne leur front, et leur regard, fuschia, insondable.
Au combat, comme les autres petites peluches de leur genre, les toudoudous sont lents et faibles. Pour autant, ils sont étonnamment endurants et tiendront plus longtemps la longueur que leurs copains. S'ils sont faibles face à l'acier et au poison qui peut leur être inoculé, ils sont cependant à la fois insensibles aux dragoneries comme toutes les fées, et aux spectres qu'ils ne voient pas. Les toudoudous se défendront presque uniquement à l'aide de berceuses, de boules-armures et d'écrase-face.
Attention. Attention... Ces petits pokémons, pour des raisons de convenance et de rapidité, se déplacent beaucoup plus souvent en rebond qu'à pieds. En même temps, quand on voit la taille de leurs non-jambes et de leurs pieds, cela se comprend. Cependant, j'aurais plutôt pour conseil de ne pas les faire rebondir. Surtout pas dans un espace clos. Car dès lors, la pièce ressemblerait à un flipper géant où il est impossible d'arrêter la balle, tant leur corps est élastique. Sans cela, les toudoudous possèdent tous une jolie voix fluette, mais qu'ils ont besoin de beaucoup chauffer, sans quoi ils deviennent aphones. Il en va de même après un gros chagrin plein de larmes. Attention aussi, ces pokémons sont souvent de vraies divas.
La toudoudou de Sae : est une vraie peluche. D'ailleurs, c'est son nom, Peluche. Elle a toujours les bras tendus pour avoir un câlin ou des gratouilles, et dort toujours dans le lit des autres ; ce qui fait qu'on ne lui dresse plus de lit, vu qu'elle n'y dort jamais.
| — # 175 | - TOGEPI.:
Ce pokémon est un TOGEPI. Cette petite bestiole féérique a étrangement l'air d'un œuf à demi éclos. Attention, ce n'est pas un œuf dur que l'on aurait oublié de peler jusqu'au bout ! S'ils se baladent ainsi, avec leur demi-coquille en couche-culotte, c'est qu'ils sont des bébés. Ils présentent sur leur coquille des signes rouges et bleus, comme pour annoncer par anticipation leur joie de vivre.
Au combat, eh bien, comme tous les bébés (pensons à tarsal par exemple), togepi est un petit peu faiblard. Il faut tout particulièrement faire attention aux pokémons d'acier qui meurtrissent tout particulièrement leur coquille ; ainsi qu'au poison auquel ils ne savent pas résister le moins du monde. Le problème aussi c'est que leur aspect féerique leur donne trop d'assurance face aux gros dragons dont leur parents n'ont pas peur du fait de leur immunité. Pourtant, les togepis, eux, ne feront que rarement le poids face à un dragon du fait de la corpulence. Cependant, ne soyez pas fataliste. Son attaque métronome totalement imprévisible et qui peut changer totalement la face d'un combat. Vous avez pas idée.
Les togepis sont souvent représentés comme les pokémons incarnant sur terre la joie de vivre. On trouve même pas mal de portes-bonheur togepi dans les boutiques de souvenirs. On dit que sa coquille en est remplie, il n'est donc pas rare de voir des gens tenter de lui en dérober un morceaux. Cependant, les émotions négatives les font aussitôt dépérir, et c'est pour cela qu'il n'y a pas de vrai trafic de coquille de togepi, car les braconniers ne s'occupent pas d'eux et ils finissent par mourir. Ce qui est tout de même rudement triste. Outre cela, si vous avez un togepi, il vous faudra une sacrée fibre maternelle. Habitués à être couvés et aimés à outrance par leurs mères, les togepis, bébés, sont geignards et réclament tout le temps toute l'attention. Ils pleurent vraiment beaucoup. Aussi, il se peut que votre togepi ne soit pas tout à fait propre, du fait de leur jeune âge. Et cela aussi les fait pleurer. Il vous faudra beaucoup de patience et d'amour. Mais il vous le rendra vraiment très bien.
La togepi de Sae : Joy resplendit, toujours. Elle aime beaucoup se placer aux côtés des plus joueurs et simplement s'asseoir à les regarder être heureux. Le reste du temps, bien souvent, les plus grands s'occupent des plus petits, comme un vaste baby-sitting, ce qui amuse et plait à tout le monde.
| — # 176 | - TOGETIC.:
Ce pokémon est un TOGETIC. En évoluant, les petites fées qu'étaient les togepis ont gagné des ailes. Ils ont aussi doublé de taille, car leur corps a en fait bien changé. Ce qui était leur coquille auparavant a recouvert tout leur corps, pour leur créer une gaine plus résistante sur la peau. Leur cou s'est allongé, et leur tête n'est plus simplement le haut d'un ballon indifférencié dans les formes, comme c'était le cas pour les togepis. Le haut de leur crâne garde les crénelures que l'on observait chez les togepis, sous la forme de trois pics. Ils ont des petits yeux malicieux et un air presque toujours souriant. Leurs pieds et bras sont mieux dégrossis, ce qui leur permet de se tenir debout. Des ailes recourbées et duveteuses leur ont pousser, et cela leur donne la possibilité de voler s'ils battent rapidement des ailes. Ils ont toujours les mêmes motifs en triangles rouges et bleus sur tout le corps.
Au combat, ils préfèrent se battre en groupe, ou du moins à plusieurs, car ils sont dotés de nombreuses compétences qui aident leur équipe. De par ici à après vous, ils ont un vrai rôle de relais des différents passes-cadeaux d'un pokémon à l'autre de l'équipe. L'autre raison, c'est leur relative faiblesse, qui les amène à presque volontiers se sacrifier, en bref, faire tout ce qu'ils peuvent. Et tant qu'ils se tiennent à distance, ils sont tout à fait capables de se défendre ! Cela leur permet de mettre en place des runes de protection et des vœux pour aider les coéquipiers. Ils sont relativement endurants, mais ne sont clairement pas là pour taper, et encore moins taper fort ; mais plutôt comme des supports.
Les togepis sont avant tout des pokémons empathiques, comme l'étaient les togepis. Ils sont joyeux et veulent rendre les gens joyeux. Mais face à la méchanceté ou bien à la vilenie, ils ont tendance à s'éloigner, sans quoi eux-mêmes dépriment et deviennent tout éteints. Ils ont en cela plus de maturité que les togepis : ils ont le bon sens de partir d'eux-même. Ils balancent toujours entre joie et sérénité, ce sont des bons vivants parfois un petit peu agités, notamment durant la période où ils apprennent à voler. Ils sont parfois téméraires et aventureux, notamment lorsqu'il s'agit d'aider leurs comparses, ou des individus plus faibles qu'eux. Ils se lient d'ailleurs toujours très facilement d'amitié, et les légendes veulent qu'ils apportent chance et équilibre à leur entourage. Gare cependant à ne pas les vouloir pour compagnon uniquement pour cette raison ; j'ai comme l'impression que ça ne fonctionne pas comme cela.
| — # 177 | - NATU.:
Ce pokémon est un NATU. Ce tout, tout petit oiseau parfois bien méconnu possède pourtant des capacités psychiques hors du commun. C'est à se demander si tout son corps ne contient qu'un unique et gigantesque cerveau. Mais non, ce n'est pas possible, ou de pas grand chose, puisqu'il lui faut aussi deux ou trois muscles pour manger et se déplacer. Quoique, ses ailes sont encore trop petites (des petits triangles !) pour pouvoir le porter. Ce qui fait que pour se déplacer, il sautille. Malgré cela, il vous arrivera d'en voir perchés sur des branches. Comment, me demanderez-vous (peut-être). C'est grâce à leurs petit griffes, avec lesquelles ils s'accrochent à l'écorce pour grimper aux arbres et se poster près de xatus. Ce sont des pokémons aux couleurs vives voire criardes, multicolores, auxquelles on associe assez facilement avec la végétation des régions tropicales.
Au combat, les natus ont pas mal de faiblesses, face à beaucoup de pokémons. Ce qui fait qu'il faut vraiment avoir bien analysé la situation du combat pour se risquer à les y envoyer sans qu'ils ne se fassent maraver. Heureusement, ils sont rapides et lestes, ce qui leur permet d'esquiver beaucoup d'attaques de moyenne ampleur. Ils attaquent aussi uniquement avec des attaques psychiques qui leur permet de frapper de loin pour ne rien risquer de leur plumage. (Qui se rapporte à son ramage. Un peu.) Le plus souvent, en bons petits sauvages, ils préfèrent rendre confus leurs adversaire et se tailler vite fait plutôt que de les affronter. Ou alors, de loin, quoi.
On peut dire que les natus sont des pokémons relativement méconnus du grand public : ils sont discrets, n'aiment pas particulièrement la compagnie et ne cherchent pas les ennuis. Cependant, ils feront tout de même de bon compagnons, justement par leur calme. Ils se suffisent de pas grand chose : à l'état naturel, ils se nourrissent de petites baies tombées au sol, et tentent parfois de monter aux arbres. Si vous voulez les contenter, proposer-leur du jus de cacnéa, bien typique de leur milieu naturel, dont ils sont friands. Malgré tout, les natus sont hélas bien souvent des pokémons insomniaques. Leur don de troisième œil à peine développé les chatouille de jour comme de nuit. Heureusement, toujours aussi calmes, ils ne seront pas du genre à se faire remarquer au beau milieu de la nuit. Cependant, n'en voulez pas à votre natu s'il est exténué au matin. Une observation que j'ai faite et que j'ai trouvée très surprenante est que l'on ne retrouve jamais de xatus avec des natus. Ce sont les natus qui pondent les œufs ! Jamais vous ne verrez de xatus vivre une saison des amours, couver des œufs ou encore moins s'occuper de bébés. Apparemment, ils sont au-dessus de tout cela et je trouve cela bien étrange.
Le natu de Sae : j'me souviens surtout de son regard. Toujours bordé de cernes immenses, et avec étrangement, malgré sa fatigue, toujours une seconde ou deux d'avance sur tout le monde. Comme si ses insomnies et la fatigue extrême lui permettaient d'accroître sa sensibilité. Ce que je trouve complètement débile et dommage, car carrément sacrificiel.
| — # 178 | - XATU.:
Ce pokémon est un XATU. Évolution du tout petit natu, xatu a bien pris son envol. S'il s'agit toujours bien sûr d'un oiseau aux capacités psychiques, beaucoup de choses outre cela ont réellement changé. Si son plumage est toujours vert, il a gagné de nombreux motifs un peu mystiques, ou juste abstraits selon votre point de vue. Ses ailes se sont allongées et sont à présent blanches, avec des bordures de couleur rouge. Ses grands yeux sont souvent plissés voire fermés afin d'accroître son sentiment de plénitude.
Au combat, les xatus ne diffèrent pas énormément de leurs cadets, avec simplement une différence de puissance. Ils ont toujours un bon nombre de faiblesses et sont surtout bons contre les pokémons terrestres qui ne peuvent pas les atteindre lorsque les xatus planent. Ils sont toujours aussi peu endurants mais il est vrai que leur puissance de frappe s'est agrandie. Ils usent toujours des mêmes tactiques, alliant rapidité et attaques psyko à distance ; cependant ils osent beaucoup plus aller au combat au corps-à-corps si cela s'avère nécessaire, car ils sont beaucoup moins craintifs. Ils usent beaucoup moins de la confusion même s'il en sont toujours capables. Sachez toutefois que, si les xatus peuvent tout à fait se débrouiller au combat, ce ne sera peut-être pas ce qui les éclatera le plus ; on se doute bien qu'ils voient au-delà de ce qu'ils voient, et de tous ces bêtes conflits.
Les xatus passent leurs journées les yeux dans le vague à méditer. On dit que la course du soleil les appaise, et que c'est pour cela qu'ils le regardent sans cesse. Je trouve surtout que ça leur donne un côté héliatronc, qui suit le soleil. Mais le plus intéressant est le fait qu'ils peuvent voir le passé, le présent comme le future avec une aisance presque à nulle autre pareille. Leurs prédictions sont très détaillées quoique parfois métaphoriques (mais même leurs métaphores sont détaillées), et se réalisent toujours parait-il, car ils ne préviennent pas quand du moment où elles doivent se réaliser (dans vingt-sept secondes ou dans cinquante ans, c'est vaste). Certaines civilisations le vénéraient autrefois notamment du fait de son apparence de totem, qui a elle-même par la suite donné des totems en forme de xatus, que l'on peut encore retrouver dans certaines steppes.
Le xatu de Sae : alors, qu'on se le dise, je ne le dénigre pas du tout, et c'est un xatu très puissants (il m'a été confié par un ami beaucoup plus doué que moi). Il est très puissant et médite comme les autres xatus, mais en plus, il a un petit côté flower power, et il aime donc s'entourer de fleur où qu'il se pose. Il use entre autres de ses pouvoirs psychiques pour cela ; transformer des menus objets inutiles, ou des brins d'herbe simplement, en fleurs. Cela rend bien, avec son plumage bariolé.
| — # 179 | - WATTOUAT.:
Ce pokémon est un WATTOUAT. De manière assez évidente, ce pokémon est un mouton électrique, ce qui est drôlement rigolo. Sa laine blanche, qui se salit facilement, cache au-dessous une peau bleue marine, caractéristique des épidermes qui ne voient pas souvent la lumière, cachées sous un pelage. Sa jolie frimousse est ornée de deux cornes aux motifs d'apireine (ou de dardargnan, à votre convenance). Enfin, les wattouats possèdent une queue au bout de laquelle se trouve une sphère jaune, sensible à l'électricité desdits wattouats.
Au combat, les wattouat préfèrent attaquer à distance de leurs décharges, bien qu'ils puissent charger avec leurs cornes, ce qu'ils font de temps en temps. Ils est particulièrement pertinent de les faire combattre contre des pokémons métaliques qui conduisent l'électricité, ou bien des oiseau, qui grillent alors en plein vol. Ainsi les wattouats ont cet avantage de taille de n'être réellement affectés que par les attaques terrestres. Il est à noter aussi que les wattouats ont l'habitude de se battre en troupeau, il préfèrent donc les combats à plusieurs et son très bon en terme de coordination avec d'autres pokémons alliés ; ce qui me paraît être une capacité à exploiter.
Les wattouats sont des pokémons grégaires, c'est-à-dire qu'à l'état sauvage, ils vivent exclusivement en troupeau, sur des plaines ou des plateaux peu ondulés ou plissés. Ainsi, du fait de cette vie "en communauté", pourrait-on dire, ils sont des pokémons par nature pacifiques et peu turbulents. Leur laine est extrêmement utilisée pour faire des édredons rebondis par exemple car, même en perdant de leur soyeux lorsqu'elle est tondue, elle garde tout son volume. Qui plus est, lorsque ces pokémons ont emmagasiné trop d'électricité, celle-ci se disperse dans sa laine, qui peut alors doubler de volume ! Si vous en possédez un, il vous sera donc nécessaire de le tondre de manière régulière. Par contre, si vous voulez vous amuser, vous pouvez frotter le bout de sa laine, qui se charge alors d'électricité statique. Et plus il est chargé, plus la sphère au bout de sa queue brille fort. S'il vous faut une veilleuse de nuit, c'est nickel (d'où les petites veilleuses pour bébés en forme de wattouat que l'on branche directement sur secteur). Leur laine est si volumineuse car ils stockent toujours au moins un peu d'air, afin de ne pas couler à pic s'ils tombent dans l'eau (qu'ils électrifient par la même occasion, attention à vous), mais aussi pour pouvoir faire fi des variations de températures. Sachez aussi que les wattouats sont de ces pokémons électriques qu'une bonne châtaigne ou coup de jus, de temps en temps, fait rosir de plaisir, et frissonner.
| — # 180 | - LAINERGIE.:
Ce pokémon est un LAINERGIE. Vous l'aurez facilement compris, ce mouton bipède est l'évolution de wattouat. La peau autrefois noire et douce de ce dernier à elle aussi évolué dans sa structure même pour devenir plus caoutchouteuse, afin de pouvoir mieux maîtriser sa composante électricité. Elle a également viré du noir au rose, à présent qu'elle n'a plus à supporter la laine et l'obscurité. Il a d'ailleurs perdu beaucoup de sa masse laineuse durant l'évolution, et n'en garde plus qu'autour de son cou et sur sa tête. La sphère à l'aspect vitrifié qui se trouvait au bout de sa queue est bien toujours présente, et s'allume d'une étincelle bleutée lorsque sa laine est pleine d'électricité.
Au combat, les lainergies profitent bien souvent en début de combat d'un petit sprint afin d'immobiliser tout le monde sur place. En effet, si vous avez bien pris soin de le charger en électricité avant un combat, le contact de sa laine fait passer un courant électrique qui paralyse au toucher. Cela ne dure pas nécessairement longtemps, seulement le temps d'évacuer ce trop-plein d'électrons en mouvement, mais c'est un avantage notable. Pour le reste, les lainergies ne permettent pas de grandes stratégies. Ils attaqueront majoritairement avec leurs coup d'jus ou fatal foudre, qui peuvent d'ailleurs embrouiller les ennemis à force de lumière. Ils pourront aussi parfois si une opportunité se présente charger comme les petits béliers qu'ils sont. Faites simplement attention aux mouvements du sol qui pourront rendre caduques leurs attaques, sans cela, ce seront des pokémons efficaces, sans être des monstres. Ils sont donc pas mal pour apprendre aux plus jeunes les rudiments du combat pokémon.
Il faut savoir que les lainergies sont des pokémons très doux ; cependant mieux vaut ne pas les caresser sur le lainage sous couvert du prendre un coup de jus. Ils savent cependant d'eux-même faire attention aux enfants en bas-âge, ce qui vous évitera des angoisses. Toujours prêts à aider, ils sont prêts à relancer l'électricité de la maison en cas de plombs qui sautent. Sachez aussi que leur lainages bien spécifiques sont filés pour des vêtements tout aussi spécifiques : industriels ou parfois même dans la haute-couture pour un rendu très spécial et lumineux.
La lainergie de Sae : dans son évolution, Laineuz n'a perdu que peu de laine. Ce n'est pas tant que cela pousse sur tout son corps, mais plutôt qu'elle pousse à une vitesse ahurissante, ce qui est assez problématique. Elle en laisse partout. Il faudra que je pense à trouver un revendeur ; même si pour l'instant c'est bien pratique lorsqu'il s'agit de dormir en extérieur.
| — # 181 | - PHARAMP.:
Ce pokémon est un PHARAMP. Finalement évolués, ces pokémons électriques bien que changés rappellent toujours leurs cadets. Ils ne mesurent qu'un mètre quarante et quelques, mais ils paraissent quasiment toujours plus, car ils se tiennent en général très droits, à la limite du tendu. À présent bipèdes, ils se tiennent sur leurs deux pieds griffus et ont l'allure rapide. Ils ont un corps à la fois musclé et souple, à la peau presque complètement jaune. Après le bleu et le rose, cela rappelle finalement de manière assurée leur appartenance électrique. Seul leur ventre est blanc, et des rayures noires sur retrouvent sur leur queue, sur leurs cornes toujours bien présentes sur leur front, et sur leur cou – leur donnant ainsi un air encore plus grand. Leur queue est encore allongée depuis qu'ils sont en pharamp, et on y retrouve toujours à son bout leur orbe rouge qui leur sert à concentrer leur électricité. Un orbe jumeau se trouve sur leur front, comme accumulateur secondaire d'énergie.
Au combat, les pharamps jouent beaucoup plus des poings, qu'ils soient électriques ou de feu. Leurs petits bras et leur position verticale leur permet enfin ce genre de fantaisies. Néanmoins, ils continuent de préférer attaquer à distance en envoyant de sacrés coups de jus à leurs adversaire. En entraînement dédié permettrait sans mal à un pharamp de devenir un sacré attaquant physique, mais il reste quand même beaucoup dans leur spécialité. Leurs déluges plasmiques sont assez renommés dans le milieu du combat électriques à vrai dire. Toutefois, il leur arrive de se targuer d'un rayon de gemme ou d'un rayon signal. Pour autant, ils se protègent presque toujours auparavant d'un savant mur de lumière, qui leur donne l'assurance nécessaire pour taper ainsi sans l'aide de leur bienveillante électricité. Très endurants, il est quasiment nécessaire de taper dans la faiblesse crasse des pharamps, à savoir leur attache au sol pour en venir à bout sans essuyer trop de pertes.
Les pharamps sont avant tout des pokémons à la détermination bien souvent inébranlable. Cela ne les empêche pas d'être parfois timides ou réservés. Néanmoins ils restent des pokémons passionnés, qui feront ce qu'il faut pour parvenir à leur but. Ils sont cependant aussi très doux, l'un n'empêchant bien entendu pas l'autre. Il faut juste faire attention, car certains d'entre eux ne gèrent pas encore bien leur double accumulation d'énergie : dans l'orbe caudal et l'orbe frontal. Dans une câlinerie, un châtaigne est vite arrivée. Il faut donc simplement y travailler avec eux. Traditionnellement, les pharamps étaient employés dans les phares (d'où le noms de ces derniers, de manière assez évidentes) où la lumière émanant de leur queue dirigeait les bateaux. Ils sont encore employés dans certains phares, le plus remarquable étant celui d'Irisia. Ce sont aussi des pokémons étonnamment marins, car leurs signaux de lumières sont d'une grande utilité une fois en pleine mer. Ceux-là prouvent la rigueur qu'ils peuvent avoir, avec pour certains des entraînements quasi-militaires quant à l'apprentissage des codes de communication, de manœuvres, etc. Ils s'occupent parfois, de manière bien plus civiles, d'installations fonctionnant à l'électricité. Leur grande intelligence leur permet d'être régulièrement laissés indépendants quant à la gestion de leur travail.
La pharamp de Sae : dirigeait toutes les interrogations au moment de son évolution. Mais non, elle n'a pas perdu sa pilosité, ce qui est tout de même bien étrange lorsque l'on sait que la majorité des pharamp sont glabres. La vitesse de pousse a ralenti, mais elle est toujours significative ! Cela lui fait une grande crinière dans le dos, absolument remarquable je trouve.
| — # 182 | - JOLIFLOR.:
Ce pokémon est un JOLIFLOR. Ils sont l'évolution parallèle à rafflesia des ortides qui ont le mieux profité du soleil. L eur peau verte change de celle beaucoup plus sombre des ortides. En effet, ce changement provient de leur exposition au soleil : une peau qui voit rarement le soleil sera très sombre, alors que les autres s'éclaircissent – c'est ce qu'il s'est passé pour joliflor. Il a un côté de danseuse des îles, avec leur jupe de feuilles aux couleurs vives et leurs fleurs sur la tête. Ils donnent l'apparence d'être des insulaires, alors que ce n'est pas du tout nécessairement le cas.
Au combat, les joliflors ont hélas pas mal de faiblesses. Cependant, ils savent très bien se débrouiller face à l'eau, l'électricité, le terrestre. Ce sont de plus des pokémons peu rapides mais très défensifs ; et qui attaquent autant à distance qu'à proximité. Leurs attaques font souvent appel à la puissance du soleil ; mais ils aiment aussi énormément jouer du tranchant de leurs feuilles ainsi que de l'entêtante fragrance de leur fleurs laissant les uns et les autres étourdis. D'autres fois encore, ils vont voler de l'énergie à leur adversaire, purement et simplement.
Au moindre rayon de soleil, les joliflors dansent, dansent beaucoup et à s'en faire tourner la tête. Certains pensent au contraire que c'est leur danse qui est censée appeler le soleil. Les deux explications se valent dans la mesure où les joliflors recherchent perpétuellement l'astre solaire, mais qu'ils dansent aussi toujours sous ses rayons. Par leur couleur et apparence, souvent symbole de petites îles touristiques où il fait bon vivre. Et où l'on danse beaucoup. Bien entendu, les joliflors ne sont pas des pokémons à faire vivre dans les régions où la grisaille règne, sans quoi ils dépérissent petit à petit. Le froid ne les dérange pas nécessairement, tant qu'il y a du soleil. Donc les sports d'hiver avec grand soleil à Frimapic, c'est ok.
Le joliflor de Sae : parce que oui, déjà, c'est un joliflor. Ce qui n'est pas tout les jours facile à vivre (comme pour les gardevoirs mâles). Ce doit être cela, sa frustration première, qui le pousse à tout contester, et à militer pour toutes les causes, mêmes les plus farfelus. Si vous apercevez un jour un joliflor en première ligne d'une manif', cela pourrait être lui, vous n'aurez qu'à lui demander. Et il fait du prosélytisme pour ceci et cela, et il vous distribue des tracts, et il vous dispute si vous n'avez aucune conscience des rapports de force entre ceci et cela... C'est fatigant de vivre chaque jour qui passe avec lui, mais c'est aussi drôle et, malgré son comportement extrême, cela permet de remettre en perspectives certaines choses que l'on croyait jusque là acquises.
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| | | | Sakae Kurami
C-GEAR Inscrit le : 23/08/2013 Messages : 14282
Région : Hoenn, Kalos.
| — # 183 | - MARILL.:
Ce pokémon est un MARILL. Ces petites fées aquatiques sont l'évolution des bébés azurills. C'est le pendant aquatique de pikachu, ou de rattata par son aspect "petite souris". D'apparence rebondie, son corps est une petite sphère bleue et blanche dont les oreilles lui donne une apparence de mickey. Ils possèdent tous une queue rigolote, élastique et très solide ; qui s'orne au bout d'une sphère bleue remplie d'une huile animale qui leur sert de flotter dans l'eau. Leur fourrure rase est légèrement huileuse elle aussi pour ne pas s'alourdir lorsqu'ils sont mouillés.
Au combat, les marills se défendent mieux qu'ils n'attaquent (ils ne tapent pas vraiment fort). Cependant ils sont relativement endurants pour des pokémons de cette taille. Ils ont une sacrée niacke. Grâce à leurs talents féériques, ils peuvent faire face aux petits dragons, mais petits uniquement, hein ! Mais du fait de leurs différentes faiblesses, ils ne sont bien sûr pas à mettre dans tous les combats. Cependant si vous aménagez bien vos entraînements, ils pourront pas mal se débrouiller.
Les marills sont des pokémons qui ont une excellente ouïe, vraiment un truc de ouf. Ils peuvent repérer des troupeaux de marills à plein de kilomètres à la ronde. Sinon, ils se nourrissent de petits poissons ou bien beaucoup beaucoup d'algues. Ils vont à la pêche en tirant parti de l'élasticité de leur queue en l'enroulant autour d'un arbre ou d'un rocher afin de pouvoir pêcher et revenir sur la berge aussi vite que souhaité. Et ne pas se faire emporter par le courant. Ce sont en règle générale des pokémons très agréables à vivre, très rieurs et doux. Ils sont souvent les compagnons des malades qui suivent une curent près de lacs ou de rivières. Sans cela, ce sont des pokémons assez communs qui n'offrent pas de réelles particularités, ils sont juste, bien.
| — # 184 | - AZUMARILL.:
Ce pokémon est un AZUMARILL. La dernière évolution des azurills, quoique ovoïde, n'en est pas moins féérique ! Ces pokémons aquatiques ont toujour l'apparence de rongeurs aquatiques, mais ils semblent à présent plus tenir du sapereau que du dédenne. Cette ressemblance vient notamment de leurs longues oreilles souvent repliées sur elle-même. Leur corps plus allongé qu'auparavant est, à l'intérieur, principalement occupé par leurs poumons, bien plus volumineux en proportions que ceux de beaucoup d'autres pokémons. Leur visage se trouve lui directement sur le haut de leur corps, qui ne forme qu'une seule unité intègre. La partie haute de leur corps est bleue, avec une transition floue vers le blanc du bas de leur corps, le tout parsemé de pois blancs. Même si le bas de leur corps est blanc, ils ont les pieds bleus. Leurs deux petits bras sont plus longs que ceux des marills, leur offrant plus de possibilités dans la vie. Comme toujours, leur queue en flotteur les accompagne. Il s'agit d'une balle bleue, remplie d'une graisse plus légère que l'eau, et reliée au corps par une queue noire en zigzag.
Au combat, les azumarills ont l'avantage d'être plus souvent résistants à leurs adversaires qu'à leur être sensibles. Cela leur donne un certain avantage en terme de moyenne. Ils sont des pokémons très lents par rapport aux habitudes des terrains de combats. Ils ont cependant l'avantage de jouer prioritairement sur la défensive, et leurs anneaux hydro leurs permettent une résistance optimale. Ils compensent la faiblesse de frappe de leurs petits bras par des explosions de surpuissance, qu'ils cachent d'ailleurs le plus volontiers du monde dans une câlinerie factice, pour frapper une fois, et bien. Ils le font si possible lorsque l'ennemi est fatigué, en fin de combat, après un certain temps d'exercice. Très endurants, les azumarills n'ont pas de problème à tenir la longueur tant qu'on ne les enterre pas six pieds sous terre.
Les azumarills vivent volontiers dans les eaux chauds comme froides, sans difficulté. Ils sont isolés de l'extérieur par une couche de graisse comprise sous leur peau qui agit comme le meilleur des chauffages portatifs. Ils ont une énorme capacité pulmonaire, et ils peuvent quasiment passer en mode économie d'énergie pour garder le maximum d'oxygène pendant le laps de temps le plus long possible. Ils peuvent alors passer plus d'une journée dans l'eau sans aller récupérer de l'air à la surface ! Ils usent régulièrement de ce procédé lorsqu'ils sont chassés par des prédateurs non aquatiques, mais très déterminés par contre. De plus, le camouflage du motif de leur peau, qui peut paraître de l'écume, n'est pas sans les aider. Leur système respiratoire très développé leur permet aussi d'aider volontiers les êtres vivants en galère dans l'eau. Très serviables, et c'est peu de le dire, ils leur envoient des bulles d'air pour qu'ils puissent respirer un peu. Cependant, cela consomme énormément de leur stock en oxygène, et les azumarills ont donc besoin de remonter plus vite à la surface pour reprendre leur respiration. Ils sont souvent les acolytes de sauveteurs, mais en évitant les lieux présentant des rapides, car leur flotteur les entraînent vite n'importe où. Enfin, non content de tout ce que la nature leur a déjà donné, ils ont une ouïe très développée, et ce même sous l'eau. Une fine membrane vient couvrir leur pavillon interne pour qu'ils puissent toujours capter les différents bruits subaquatiques.
| — # 185 | - SIMULARBRE.:
Ce pokémon est un SIMULARBRE. Contrairement à ce qu'ils laissent encore penser après son évolution de manzaï, les simularbres sont toujours des cailloux et non des plantes. Leur corps fait de roches sait pourtant onduler de manière tout à fait correcte pour pouvoir mieux se camoufler dès qu'une petite brise de vent souffle les feuilles des arbres voisins. De vrais danseurs du ventre ! Cependant, ces petits arbrisseaux d'un mètre cinquante et quelques restent faciles à repérer, surtout l'hiver : les faux feuillage reste vert quoi qu'il arrive ! Et notamment les trois petits buis qui ornent le bout de chacune de ses deux mains, un petit peu comme des terminaisons digitales. Leur peau, écorce, coque, appelez cela comme vous le souhaitez, est quasiment toujours du même marron car fait de la même roche ; mais elle présente néanmoins quelques taches d'usure, qui leur permettent de mieux se faire passer pour de l'écorce. Enfin, une baguette de sourcier semble orner leur tête, alors qu'ils ne sont pas foutus de trouver de l'eau et que ça ne les aide pas du tout à se dissimuler.
Au combat, les simularbres sont des brutes épaisses au corps à corps. Ce qui n'est pas étonnant lorsque l'on constate leur densité et le poids de leur poing dans votre gueule. Ils sont cependant relativement lents à déplacer leur lourde carcasse, ce pour quoi on ne peut leur tenir rigueur. S'ils sont faibles notamment face aux offensives des plantes parmi lesquelles ils se dissimulent, mais aussi aquatiques entre autres, ce sont tout de même des pokémons qui savent se battre, de sacrés combattants ! Ils maîtrisent très bien les martobois et martopoings, ainsi que les techniques de balayage, de feinte ou encore de tomberoche. Autant dire qu'il ne faut pas se trouver en dessous. Si vous vous retrouvez face à l'un de ces pokémons, choisissez soit de courir, soit d'appeler au terrain un pokémon preste : la rapidité des mouvements, heureusement, les mets vite en échec.
Grands imitateurs, les simularbres sont des grands potes des M. Mime. Ils échangent souvent leurs trucs et astuces si jamais ils croisent la route l'un de l'autre. Un petit peu comme les manzais et les mimes jr. qui passent leurs récréations ensemble. Heureusement, les simularbres n'imitent que les arbres : ils ne vous singeront pas toute la journée dès que vous en aurez capturé un ! Et croyez-moi, c'est un soulagement. Leur passion pour l'imitation végétale est telle que leur capacité d'immobilisme pendant un, deux jours voire plus en dit long sur leurs besoins nutritionnels minimums ; même leurs besoin en eau ont diminués depuis qu'ils ont évolué. Et pour cause : les simularbres détestent l'eau. Aux moindres goûtes d'eau, ils se volatilisent. De cela résulte une habitude pour les simularbres à se faire potes avec les plus grands arbres, aux plus grands feuillages, sous lesquels ils s'abriteront.
Le simularbre de Sae : est une statue. Il joue tellement bien son rôle qu'il ne dort que dans un pot de fleur et refuse parfois d'en sortir pendant plusieurs jours. La solution, à ce moment-là, c'est de l'arroser, et il bouge. Sans ça, il faut le traîner (non parce que le porter, euh...) à bout de bras jusqu'à l'endroit où vous souhaitez le mener ! En plus, il est même pas drôle à un, deux, trois, soleil ! ...
| — # 186 | - TARPAUD.:
Ce pokémon est un TARPAUD. Évolution de tétarte, ces amphibiens sont soudainement devenus verts ! Ils sont, à l'instar de rafflesia et joliflor, une évolution en parallèle de celle possible vers le stade de tartard. Ils possèdent une peau verte et jaune, perméable à l'air afin de facilité la respiration lors de ses immersions. Ils possèdent des cuisses extrêmement puissantes, qui leurs permettent des bonds gigantesques, bien plus impressionnants que ceux des tartards. Leurs bras, tout aussi puissants, se terminent par trois doigts peu espacés. La préhension est donc quelque chose de peu évident pour eux. Heureusement, ces mains remplissent tout de même une fonction : ils sont parfait pour s'agripper aux arbres, à leur écorce. Enfin, sur le haut de leur crâne, un long et unique cheveux, qui fait office de couronne. En effet, les tarpauds sont les rois des amphibiens.
Au combat, les tarpauds sont des pokémons puissants, qui savent tenir la longueur et la durée ; comme le veut, d'une certaine manière, le standing royal. S'ils sont naturellement faibles face à des offensives électriques ou végétales, ils sont surtout du genre à ne pas craindre la moindre offensive aquatique, qu'ils absorbent finalement plus qu'ils n'encaissent. Puissants, ils le sont, et ils utilisent surtout des techniques à la fois bâtardes et à la fois royales. Disons qu'il faut les craindre. Leurs rebonds sont assassins et immobiliseront sous leurs jambes de nombreux pokémons terrestres. Leur cri, amplifié par un mégaphone en laisseront pas mal dans un état de torpeur immobile, pas bon dans un combat. Enfin, les tarpauds n'hésitent pas à faire entendre leur requiem, spécifique à chaque individu pour mettre leur adversaire hors d'état de nuire. Il faut donc s'en méfier comme de l'eau qui dort, sauf que les tarpauds n'ont jamais vraiment l'air de dormir.
En effet, les tarpauds sont des pokémons très joyeux, très enthousiastes de la vie. Ils n'hésitent jamais à se lancer dans une aventure ou dans un mauvais coup. Et cela même s'ils sont les rois des amphibiens. C'est leur cheveu sur la tête qui l'indique. D'ailleurs... imaginez le bordel si un jour, un tétarte chevelu évolue en tartard ! Ce serait la révolution ! Heureusement que les deux espèces peuvent se faire face de manière équitable. Ce sont des rois solitaires, mais qui ont un pouvoir assuré. Leur cri, qui semble plus être un beuglement qu'un chant, réunit tous les ptitards, tétartes, parfois quelques tartards bien fidèles, grenousses (les amphinobis forment souvent une garde pour les tarpaud en danger), psykokwaks et akwakwak, nénupiots et leurs parents, et même des tritosors. Ils sont l'élément mobilisateur qui soude les équipes entre elles et leur permet d'accomplir de grandes choses ensembles, et de défendre leurs habitats. Habitat dont les tarpauds se désolidarisent souvent. Ils laissent les milieux les plus humides à leurs comparses. Eux vivent plus souvent dans les forêts humides, tropicales. Car ce sont des grenouilles qui montent aux arbres, ce qui les différencie des autres amphibiens. Ils peuvent vivre au faîte des arbres, entre ciel et terre. Et eau.
| — # 187 | - GRANIVOL.:
Ce pokémon est un GRANIVOL. Grâce à leurs feuilles, ces petites plantes peuvent voler. Ce sont des grosses boules roses, telles des rondoudous. Ils possèdent des oreilles triangulaires, quatre petites pattes ainsi qu'une queue ondulée. Leur apparence leur donne un air félin, proche d'un miaouss ou d'un chacripan. C'est sur le haut de ce crâne que poussent ces fameuses feuilles de pissenlit, droit tournées vers le soleil. Extrêmement légers, les granivols peuvent planer et voler, car leur corps est rempli d'air. Ils ont notamment des poumons volumineux, qui continent en permanence suffisamment d'air pour les laisser s'envoler.
Au combat, les granivols sont vraiment des pokémons faiblards. Cela s'illustre très bien par leur fameuse trempette pas vraiment glorieuse. La glace leur est quasiment toujours fatale. Le seul moment où ils peuvent à peu de choses près avoir l'avantage, sera contre des types terrestres ou végétaux. Heureusement, les granivols parviennent à peu près à tirer leur épingle du jeu. Dans la théorie. Ils peuvent utiliser des poudres toxiques ou nocives et utiliser des attaques de sangsue, de vampigraine. Ainsi, ils tireraient parti de leur adversaire en leur bouffant leur énergie. Dans les faits, ces pokémons utilisent leur capacité de synthèse puis font demi-tour sans demander leur reste.
Les granivols sont de grands moines avancés : ils ont tendance à ne pas porter d'importance aux choses matérielles de ce monde, et à se laisser porter par la moindre brise de vent jusqu'à leur prochaine terre d'accueil... Poétique, non ? En effet, leur capacité à être soulevés par la moindre brise de vent fait qu'ils déboulent vite à leur insu à des endroits totalement aléatoires. Ce qui fait que l'on trouve de ces pokémons partout, jusque dans les îles ou dans l'Antre du Dragon à Ebenelle ! Les rares fois où ils ont mieux à faire que de ne rien faire, et qu'ils pressentent l'arrivée du vent, les granivols se rassemblent en petits groupes compacts, parfois noués par les liens sacrés des feuilles, et attendent que cela passent. Ils sont ainsi beaucoup appréciés des météorologues, au côté des batraciens : ils annoncent le soleil par leur photosynthèse, le vent lorsqu'ils se rassemblent, leur présence dans les champs et exploitations annonce les beaux jours. Ils annoncent même le printemps à certains vieux !
| — # 188 | - FLORAVOL.:
Ce pokémon est un FLORAVOL. En évoluant, les granivol gagne une fleur, ce qui ne leur fait pas perdre leur capacité de vol. Ils ont légèrement grossi durant leur évolution, ce qui n'est pas sans leur faire de mal. Leur peau passe à une belle couleur verte. Cela pourra vous paraître bizarre, mais ne vous en inquiétez pas : c'est tout à fait attendu. Et la couleur de votre pokémon n'a pas fini de changer ! Sur leur tête, les petits bourgeons ont fleuri, et sur les feuilles de pissenlit, toujours bien présentes, a à présent éclos une fleur d'un jaune tapageur, plus ou moins grosse selon les individus. Celle-ci est rétractile : elle peut s'ouvrir et se refermer à volonté, afin d'en protéger le cœur. Enfin, petit détail mais qui mérite d'être signalé, les grandes oreilles des granivols se sont rabattues, comme pour signaler que le pokémon s'est calmé.
Au combat, les floravols sont de bons successeurs aux granivols. Encore que, eux ne s'acharnent pas sur la trempette, ce qui est déjà un bon point. Ils ont les mêmes forces et faiblesses que leur cadets ; et, en évoluant, on ne voit pas réellement d'amélioration. Les floravols sont toujours aussi peu doués pour le combat. Heureusement, ils ont un petit peu de rapidité et d'esquive pour eux, ce qui pourra leur facilité la tâche. Cependant, ils se sont pris d'affection pour les para-spores, qu'ils envoient à tour de bras pour immobiliser l'ennemi. Dès lors, cela devient plus facile pour eux de s'en sortir. Car, même s'ils ne sont pas bons pour le combat, ils sont plus audacieux à présent et tentent quelques acrobaties pour mieux s'en sortir, de même qu'ils rebondissent.
Les floravols sont toujours sensibles à la photosynthèse, si ce n'est plus à présent qu'ils ont plus de surface à exposer. Ils sont tout à fait heureux sous le soleil, mais deviennent vite moroses et déprimés s'il n'y a pas de lumière. Ce ne sont donc pas des pokémons accoutumés au nord pluvieux. La météorologie est restée leur point fort : leur fleur réagit aux fortes fluctuations de chaleur. Leur fleur, d'ailleurs, n'éclot qu'à partir de dix-huit degrés celsius, et pas moins. Certains ménages l'utilisent ainsi comme thermostat chez eux ! Dans leur milieu naturel, ils se réfugient facilement sous les arbres pour ne pas êtres abimés pas de trop grosses goûtes de pluie, et pour surtout ne rien faire risquer à leur fleur. Enfin, le tempérament des floravol a un petit peu changé. Avant granivol enthousiaste et carrément à l'ouest, les floravols sont plus calmes et posés, voire éthéré.
La floravol de Sae : est toujours un peu high. Mais juste en hauteur quoi ! Dans les airs ! Elle aime jouer les glouptis en mangeant comme quatre et en laissant l'élasticité de son corps s'exprimer.
| — # 189 | - COTOVOL.:
Ce pokémon est un COTOVOL. L’évolution terminale des floravols, les cotovols, sont toujours de jolies plantes volantes. Bien entendu, ils sont bien plus grands qu’une simple plante. Du rose des granivols, puis au vert des floravols, ces plantes sont à présent devenues bleues de corps ! Ce dernier est complètement sphérique, plus qu’avant même, et cela suffit à contenir en une seule fois tous leurs organes. Leur visage est toujours aussi expressif, avec leurs deux grandes billes rouges pour les yeux et leur bouche souriante à souhait. Trois pattes soutiennent leur corps : deux devants, à la manière d’un individu bipède, et une derrière eux. C’est grâce à elles qu’ils gardent leur équilibre lorsqu’ils sont sur terre, et qu’ils évitent de rouler dans tous les sens comme des boules de bowling. Leur nouvelle particularité bien sûr, c’est qu’ils ne sont plus garnis de feuilles ou de fleurs, mais d’un genre de fruit, à la manière du pissenlit, qui ressemble comme deux goûtes d’eau à du coton. Ils en ont trois balles : une sur le haut de leur crâne, et une de chaque côté. Elles sont blanches et denses. Les cotovols se déplacent en se laissant planer au gré des vent, avec une facilité qui laisse à penser qu’ils volent, plutôt.
Au combat, les cotovols peuvent surprendre les dresseurs les moins aguerris, ou bien ceux qui ne se basent que sur la tronche du pokémon en face (sachez que c’est moche, et que ça s’appelle un délit de faciès). Certes, ils ne disposent pas d’une puissance de frappe phénoménale, ce qui les limite quant à la dimension offensive. Mais cela leur permet également de trouver des parades et de devenir vraiment ingénieux. Les acrobaties dont ils sont parfois capables leur permettent de poser leurs spores de coton, avant de rebondire un petit peu plus loin. Leur rapidité lorsqu’ils bondissent ainsi est étonnante pour des êtres de cette taille, et ils jouent souvent le jeu de la défense pour durer au combat, bien qu’ils soient robustes déjà par nature. Leur plus grande faiblesse est due au froid, qu’ils ne supportent pas le moins du monde. Ils essayent alors de réchauffer l’atmosphère par le biais d’une poudre de fureur, ou bien sont obligés de se replier jusque dans leurs dernières ressources, et en appeler à leurs techniques de sangsue pour tenter de garder un minimum d’énergie.
Les cotovols sont en effet des pokémons du printemps. Durant la saison froide, dont ils ne supportent pas du tout la température, ils se trouvent des tanières dans les trous d’arbres et les bosquets. Ils les garnissent le plus possible de tout ce qui pourrait faire office d’isolation avant de s’y enfermer. Leur sensibilité au froid est telle que quelques heures au milieu de la neige pourrait les tuer ! Si vous avez un cotovol qui est domestiqué, ne le laissez surtout pas sortir durant l’hiver ! Il pourrait attraper une fluxion de poitrine (même s’ils n’ont pas de poitrine) qui pourrait leur être fatale ! Ils sont souvent domestiqués afin d’aider dans les champs de coton, où ils recueillent les balles de coton, mais aussi s’occupent des plants et sèment même ces derniers. Ils savent naturellement très bien s’en occuper. À l’état sauvage, à la différence des granivols, ils vivent en solitaire, sans attache ni colonie. Ce sont de grands voyageurs, qui peuvent faire le tour du monde le temps d’une vie, sans même forcément s’en rendre compte ! Ils le peuvent car ils ont une maitrise totale de leur vol, et utilisent leurs balles de coton comme des marins leurs voiles. Attention cependant à ne pas les perdre des yeux, car avec leur couleur, ils se confondent avec le ciel les jours de beau temps !
| — # 190 | - CAPUMAIN.:
Ce pokémon est un CAPUMAIN. Ces petits singes un rien normaux sont de charmants compagnons. Bipèdes comme la plupart de leurs comparses simiesques, les capumains arborent un pelage ras violet, très reconnaissable. Ce pelage particulièrement court leur permet de ne pas s'accrocher de manière inopportune dans les fourrés. Ils possèdent de grandes oreilles, plus grandes encore que celle d'un marill. Au bout de leur queue qu'ils peuvent diriger comme ils le souhaitent se trouve une main à trois doigts, qui leur sert réellement de cinquième main. Et je dis cinquième, car leurs pieds ont un pouce opposable, et se rapprochent donc de main car ils peuvent faire les mêmes choses avec. Cette cinquième main leur permet une agilité toute particulière, notamment pour passer de branches en branches.
Au combat, les capumains sont des opposants rapides, et de bons attaquants au corps à corps. Leur queue les aide tout particulièrement, notamment pour esquiver proprement, voire pour fuir s'ils ne sont obligés à rien. Ils n'ont pas de technique particulière ; ils se servent de leurs nombreuses mains pour surpasser l'adversaire. Ils font des combo-griffes, des coups doubles voire triple voire pentuples. Ce sont aussi de très bons pokémons en équipe, qui savent très bien faire le relais entre les différents membres du groupe. Parfois hélas, ils perdent leur sérieux, et leur côté farceur ressurgit au terme de grandes séances de chatouilles ce qui, vous en conviendrez, ne sera pas pour vous arranger en plein milieu d'un combat. Surtout contre un onix, qui risque de ne pas y être très sensible.
Les capumains sont des pokémons d'une agilité légendaire : vous serez sans doute sidérés par la manière et la fluidité qu'ils ont lorsqu'ils se déplacent. L'usage de leur queue les rends des grimpeurs hors pair. Cependant, ils ont à présent deux mains gauches. Pas au littéral, bien sûr ! Mais disons qu'ils ont tellement l'habitude de se servir de leur queue pour tout, qu'ils ont tout à fait perdu l'habitude de se servir de leur mains réelles, disons, pattes antérieures ! Ils sont donc très maladroits de leurs mains, hélas. Ils vivent dans des forêts touffues, en colonies d'une cinquantaine d'individus, où la coopération est de mise : pas étonnant dès lors qu'ils fonctionnent bien en équipe. Ce qui n'empêche pas un certain bordel ambiant : gourmands, c'est toujours la course de vitesse et d'agilité pour chopper la plus belle baie, dans la plus haute branche du plus haut arbre. Pokémons très farceurs, il arrive aussi de les retrouver en milieu urbain avec des artistes de rue où ils font leur numéro d'acrobates. Sachez enfin que les capumains sont des pokémons qui muent en continu, afin que leur pelage ne s'épaississe pas. Cela peut être problématique dans le cas d'allergie, ou de canapés noirs.
Le capumain de Sae : a un petit peu trop abusé de son agilité. C'est une vraie toupie qui, une fois qu'il a trouvé un axe, ne se lasse plus de tourner autour comme un taré. Et après il a le tournis et ça ne s'arrange pas.
| — # 191 | - TOURNEGRIN.:
Ce pokémon est un TOURNEGRIN. Les tourngrins sont à peine de petites plantes : ce sont plutôt de grosses graines, hautes comme le bras. Donc oui, ce sont de grosses graines, ce ne sont pas juste des patates qui ont germé dans votre cave, hein ! Ils sont constitués de deux parties. La première est le bulbe, de forme sporadique (ou boulière), qui ne présente pas de prospérité. On y retrouve leur mignon petit visage : deux grands yeux noirs humides et une petite bouche pour se nourrir à peu près comme ils le peuvent. Leur peau un petit peu rêche est jaune, rayée de marron. Ils sont aussi composés d'une partie tigeuse, dotée de deux jolies petites feuilles vertes. Mais attention, ce ne sont pas des hélicoptères. Et... c'est tout.
Au combat, ... J'ai déjà dit "non, il ne faut pas", pour d'autres petits pokémons. Mais pour les tournegrins, il ne faut vraiment pas. Ils sont très égaux, certes, mais très égaux dans une faiblesse qui n'aura aucune mesure sur le terrain de combat. Ils sont à peine plus robustes au soleil, mais cela ne fera hélas pas la différence pour eux. Il y a une masse de chose considérables qu'ils ne peuvent pas faire du fait de leur faible mobilité, et donc une très faible esquive (et gloups dans le bec de l'oiseau). Ils sont pratiquement incapables de se défendre. Tout au plus ils remuent les feuilles, ils jettent un petit peu d'eau. La moindre tentative d'offensive leur demande un effort considérable. Ils évitent les attaques vraiment costaudes qui leur demandent beaucoup d'énergie, et préfèrent les techniques de sangsue ou bien celles qui n'attaquent finalement pas, et préfère étendre leurs racines pour survivre. Pour leur bien, il vaut mieux ne pas les faire combattre. Ils seront par contre de bons compagnons pour les coordinateurs, car ils sont capable de beaucoup de jolies choses. Mais ça me passe un peu au-dessus de la tête. C'est dommage, j'ai aucune valeur esthétique.
Par contre, on peut se battre avec eux ! Si leur partie boulière (ou sporadique) ne présente pas de prospérité, il vaut mieux les saisir par cette même partie boulière pour taper avec la partie tigeuse, qui elle est redondante. Hélas, ce sont toujours un petit peu des combats type "mort subite" vu qu'ils ne résistent pas bien... Bref, ça ne se fait que dans les caves, là où ils font des combats de chien. (J'ai entendu dire qu'à Sinnoh...) Ce sont des pokémons presque immobiles, mais lorsqu'ils bougent, c'est vachement drôle et ça fait boïng boïng. C'est con mais ça me fait toujours rire. Seulement ils ne le font pas beaucoup ; en effet, ils tentent surtout d'économiser, de ne pas gaspiller le moindre joule d'énergie dont ils disposent pour évoluer. Ils s'exposent le plus possible au soleil, dont ils peuvent synthétiser de l'énergie et de la matière. Ce sont des pokémons chlorophylliens, et sans cela il leur arrive de boire de la rosée pour hydrater leur composante végétale. Parfois, en buvant, ils peuvent ingérer un petit peu d'herbe. Ils ne le font pas le plus souvent car la digestion leur coûte des calories, mais ils sont aptes à être herbivores. Parfois, ils tombent du ciel quand ils ont réussi à s'y réfugier (je ne comprends toujours pas comment) ou si un oiseau les y a largués (plus probable), ce qui ne fait pas d'eux des signes divins. Sinon, on les retrouve bien plus dans les mottes de terres les plus riches en minéraux. Par ailleurs, le nombre d'individu de l'espèce est très étroitement surveillé. En effet, ils peuvent très vite proliférer : dès qu'un été a été froid, ils n'ont pas pu évoluer du fait du manque d'ensoleillement, et deviennent très nombreux.
| — # 194 | - AXOLOTO.:
Ce pokémon est un AXOLOTO. Ces petits pokémons aquatiques aiment beaucoup se prélasser dans la boue, et leur anatomie s'en ressent. Notamment au niveau de leur peau, bleue certes, mais surtout faite pour l'exercice : à la fois imperméable et grasse, mais aussi hydrodynamique, elle a tout pour satisfaire leurs besoins lorsqu'ils ne marchent pas sur leurs deux pieds. En cela, ils ressemblent aux ptitards, car ils n'ont eux non plus pas de bras pour les aider lorsqu'ils se retrouvent sur terre. Le plus souvent, ils font très bien avec, mais lorsqu'ils se trouvent avec des individus possédant des bras, il leur arrive parfois de galérer, en essayant par mimétisme de faire les mêmes choses que leurs petits camarades. Leur peau est également gluante, dans un souci d'hygiène, car cela leur permet de se débarrasser plus vite des couches de boue qu'ils ont sur eux. Attention, cette couche gluante qu'on leur retrouve lorsqu'ils sont à l'air libre est également venimeuse ! Ils ont de chaque côté de leur crâne des houppes branchiales grises, souvent plus longues chez le mâle que chez la femelle. Ils ont également une queue qui leur sert de stabilisateur les quelques fois où ils se trouvent à la surface de l'eau.
Au combat, ce sont des pokémons qui pêcheront rapidement par leur faible corpulence. Évidemment, contre un rhinastoc, ils ne feraient pas long feu. Ils sont également très lents lorsqu'ils doivent se battre sur terrain sec — c'est une autre paire de manche s'il s'agit d'un combat aquatique. Comme ils sont un petit peu faiblard, le mieux est de parier sur leur endurance face à des pokémons de même corpulence qu'eux. La seule et unique règle est vraiment de ne pas les opposer à des pokémons végétaux qui ne feraient qu'une bouchée d'eux. Sans cela ce sont des pokémons très souples qui aiment éviter les attaques en remuant de manière improbable. Ils se servent surtout de leur pistolet à eau d'une part, et de leurs bombes de boue pour potentiellement aveugler l'ennemi d'autre part. Si jamais vous combattez à domicile, ou bien même que vous lancez l'entraînement de votre axoloto, soyez bien sûr que vous devrez nettoyer après coup, car ils inondent littéralement le terrain de boue ! Après tout, c'est leur élément !
Les axolotos sont en fait des pokémons dont le corps est très fragile. Leur squelette ne se consolidera jamais avant l'évolution ; leurs os ne sont pas plus solides que de petites arrêtes de barloche, alors pourtant qu'ils doivent se mouvoir de manière plus dynamique. Il leur arrive donc très facilement de se briser quelque chose. Heureusement, ces pokémons possèdent une capacité de régénération hors du commun : ils peuvent eux-même reconstituer leurs os, parfois même soigner des lésions de la moelle. Plus trivialement, mais également plus impressionnant, ils peuvent également reconstituer un œil manquant par exemple ! Ils vivent de manière très prolifique dans des eaux froides : ils ne supportent pas vraiment les climats chauds. Ils ne mangent que des petites larves, petits crustacés ou crevettes, et rarement en grosses quantités, ce qui pourrait expliquer certaines carences osseuses. Ils ne viennent chercher des repas plus importants (des petits insectes notamment) à la surface que lorsqu'ils sont proches de l'évolution. En effet, ils savent marcher mais ne reste quasiment que dans l'eau s'ils en ont la possibilité. De plus, un individu qui reste à la surface de l'eau est souvent un individu en proie au malaise. Ce sont des pokémons assez prompts au stress, qui préfèrent se cacher parmi les algues et les rochers au fond des bassins et des rivières plutôt que de s'exposer à la vue de tous. Ils ne supportent pas une très grande intensité lumineuse, ce qui explique également pourquoi leurs pics d'activité se trouvent au lever et au coucher du soleil.
| — # 195 | - MARAISTE.:
Ce pokémon est un MARAISTE. En évoluant, les maraistes restent des gros vers d'eau et de boue. Et ils ont gagné des bras ! Faut pas croire, mais ça leur donne une sacrée allure. Leur corps est ovoïde et sans vraiment de forme, avec un front bombé d'un côté, pas de menton ni de cou pour séparer le visage du reste du corps, et deux pieds à l'autre bout. Les mains comme leurs pieds ont trois doigts qui sont palmés. Dans leur dos, une nageoire dorsale prend la forme d'une voilette. Leur dos est tacheté d'un bleu plus foncé que le reste de leur corps. Leur peau est en fait similaire en texture à celle des démantas, mais en plus moite quand ils ne sont pas dans l'eau bien sûr. Ils possèdent une queue aplatie, même si elle est plus épaisse que celle des castornos. Leur visage paraît simpliste, à l'image de leur esprit : deux billes noires, et une grande bouche souriante.
Au combat, le flegme des maraistes peut tout d'abord être déconcertant. Il leur arrive très souvent de bâiller en plein combat, ou même pris d'un accès d'amnésie, d'oublier ce qu'ils avaient commencé. Cependant, ils peuvent être des bêtes coriaces ! Sans être formés à la défense, ils ont la tête dure et encaissent très bien les coups ! Ils ne frappent pas souvent, mais lorsqu'ils le font c'est avec la puissance d'un séisme, et autant dire que cela fait mal. Pour peu qu'ils entament une petite danse de la pluie après, et n'importe quel terrain se transformera en gadoue impraticable pour qui n'est pas maraiste, flobio ou barbicha, tritosor ou batracné. Comme leurs comparses, ils ne sont pas du tout sensibles à l'électricité, au contraire de leurs autres congénères aquatiques. Sans doute qu'à force de s'entourer d'ocroupi, le courant ne passe plus aussi bien !
Et pour preuve qu'ils ne sont pas si nuls, le champion Lovis de Verchamps a fait de ses maraistes des brutes de combats. Ces amphibiens peuvent vivre dans différents milieux, quoiqu'ils aient une très très nette préférence pour l'eau douce, si bien qu'il est quasiment impossible d'en voir ailleurs. Ce sont d'ailleurs de très bons nageurs, mais ils ne daignent jamais nager et l'on ne peut donc les en féliciter. Ils mangent à petit peu près de tout, mais inactifs comme ils le sont, ils n'ont que rarement faim, et ont en plus la flemme de se chercher à manger. Ils attendent donc qu'une proie passe à leur portée. Ils ne sont pas très craints dans les milieux aquatiques, alors que bon, certains à force de ne pas les craindre ont fini dans leur grande bouche. Ils ont hélas une mauvaise vue, mais peuvent vivre très longtemps. Et parfois finir aveugles. Il construisent parfois des barages par mimétisme des castornos, avant de se rendre compte qu'ils n'ont aucune raison de le faire. En fait, ce sont un peu les potos débilos des flobios. Car les maraistes, il faut bien l'avouer, sont des pokémons lents, et aussi parfois un peu bêtes. Mais ils sont d'une gentillesse cependant à tout épreuve. Toujours souriants, ils cherchent malgré leur insouciance à bien faire. Leur côté placide et, bon, avouons-le, pas très attentif, les amène à se cogner (souvent) aux bateaux ou aux poissons, parce qu'ils ne font jamais trop attention où ils vont. Mais croyez-le ou non, leur côté calme, gentil et attentionné leur rajoute une aura « hello charming » qui a parfois l'air de plaire.
| — # 196 | - MENTALI.:
Ce pokémon est un MENTALI. Les mentalis sont l'évolution au pendant psychique des évolis. Ils ressemblent à des gros félins, et on distingue chez eux la présence précédente des évolis : ils ont de larges oreilles, un visage rond et ils sont quadrupèdes. Leur fourrure est cependant devenue rase, et d'une couleur lavande que l'on retrouve assez facilement chez quiconque apprécie ce pokémon. Ils n'ont qu'eux deux touffes de poils plus longs sur les joues. Ils possèdent un corps fin et délicat, presque maternel, qui inspire le réconfort. Ils ont une queue bien plus fine que celle des évolis et de la plupart des évolitions. Elle se divise en deux à son extrémité, avec un côté "baguette du sourcier" du plus belle effet. Leur visage rond est polarisé autour de leur museau peu avancé, en pointe. Il est surmonté de deux yeux puissants, qui captivent souvent l'attention des personnes en leur présence. Sur leur front, un orbe rouge laisse présager de leur pouvoirs psychiques.
Au combat, les mentalis font preuve d'une prescience impressionnante. Ils sont capables parfois de prédire les prochaines attaques des adversaires, et de ce fait de booster leur chance de pouvoir les parer. Ils se battent le plus souvent en envoyant des rafales psychiques dans la face de l'ennemi pour le décontenancer. Une fois cela fait, les mentalis se servent de ce déboussolement afin de synchroniser leur mouvements sur celui de l'adversaire, en miroir, jusqu'à l'amener à faire ce que eux veulent. Ce sont en plus des pokémons suffisamment rapides pour imposer leur rythme au combat et désarçonner des adversaires pas assez assurés. Ils profitent de cette vitesse pour être toujours en mouvement, et envoyer leurs météores d'attaque de loin et mieux encaisser les coups qu'ils leur feraient trop de mal au corps à corps. Lorsque des spectres ou bien des pokémons ténèbreux viennent leur taper dans le lard là où ça fait mal, ils en profitent également pour faire jouer leur talent solaire et utiliser une aurore pour se restaurer.
En effet les mentalis sont des pokémons solaires, quoi qu'on veuille en dire. Ce sont des pokémons heureux presque par nature, bien que leur air fermé le dissimule à chaque instant. C'est un petit peu leur garantie du maintien de leur bonheur, et qu'il ne soit pas troublé par des haters de passage. Ils peuvent en outre grâce aux variations de l'air sur leur pelage qu'ils captent, prédire les changements de climats ou bien les mouvements des gens spatialement proches d'eux. Car ils ont une forme de pouvoir divinatoire. Il ne s'agit pas d'un mentali qui un jour vous tirera les cartes ou lira dans des boules de cristal à la Trelwaney sous xérès. On peut plutôt dire qu'ils voient des bribes d'événements. Il s'agit d'un pouvoir plus passif qu'actif. Ils ressentent, perçoivent des choses de manière plus ou moins fine selon leur degré de maîtrise. Ils ne peuvent agir activement que de manière vague et brouillonnes, par le biais de leurs vagues psychiques. Cela leur demande un niveau de maîtrise très élevé pour faire quelque chose de précis, comme bouger un objet par exemple. Tout cela est catalysé par l'orbe qu'ils ont sur le front. Il ne faut surtout pas le toucher ! Il s'agit de la terminaison nerveuse de leurs sens psychiques. Le toucher, ce serait métaphoriquement comme leur mettre leur planter un doigt dans le cerveau. Du fait de ces pouvoirs, beaucoup de légendes plutôt négatives circulent sur eux, selon lesquelles ils auraient une prétendue capacité à animer les corps décédés de leurs camarades pokémons, ou bien qu'ils viendraient hanter l'esprit de leur maître après leur mort, etc. Cela vient d'une époque moins fastes où ils erraient dans les rues pour chaparder quelque nourriture. Leur grâce et leur gestes parfaitement mesurés, qui leur donnent une allure très aérienne, doit sans doute jouer dans cette perception presque surnaturelle de ses pokémons. Pourtant, les mentalis sont avant tout des pokémons très attachés et loyaux envers et contre tout, qui se servent de leurs pouvoirs divinatoires comme d'une protection pour eux et ceux qu'ils aiment, comme leur dresseur par exemple.
| — # 197 | - NOCTALI.:
Ce pokémon est un NOCTALI. L'évolution ténébreuse des évolis est depuis plusieurs années la coqueluche de l'opinion publique – la faute aux émo-gothiques ça ! Ils sont aussi grands que leurs cousins mentalis, mais ont le poil plus court. Il noir, orné d'anneaux dorés. Ceux-ci sont présents sur la partie haute de chacune de leurs pattes ainsi que sur leur front, et entourent leur queue et leurs oreilles. Ces dernières sont en pointe, très longues mais surtout très mobiles. Leur queue est touffue, sans l'être autant que celles des feunnecs, mais cela mérite d'être noté. Tout leur corps est racé et musclé, sans doute le plus de toutes les évolitions. Ils ont de très grands yeux, dont la pupille est rouge.
Au combat, les noctalis se démarquent par leur caractère infatigable. Leur défense semble être au-delà du raisonnable, comme s'ils prévoyaient chaque coup et les paraient sur-le-champ. Autant dire qu'en face d'eux, le découragement est autant un ennemi que la fatigue, surtout devant leur regard noir de dédain lorsque l'ennemi montre un signe d'épuisement ! Ils alternent entre feintes pour échapper à l'ennemi et poursuite de celui-ci pour lui asséner avec assurance un coup de croc. Ils doivent leur endurance aux rayons lunaires qui peuvent jouer en leur faveur s'ils se battent sous ceux-ci ; même s'il s'agit d'une lune apparente durant la journée ! Avant tout, pour en venir à bout, il ne faut pas succomber à leurs ondes de folies, et surtout, rester méthodique !
Avant d'être ainsi populaires, ils ont souvent été signes de malheur si l'on en croisait un, à l'instant un petit peu des absol. Leur aspect mystique et leurs yeux rouges ne devaient sans doute pas jouer en leur faveur. Ce n'est pas tout ce qui a pu les mettre dans cette position inconfortable. Ce sont des pokémons très féroces s'ils en ont le besoin, et qui n'hésitent pas un instant. Carnivores, on peut les voir chasser une fois la nuit venue, lorsqu'ils sont les plus fort. En effet il semblerait que les radiations lunaires fassent luire leurs anneaux plus ou moins fort : certains en viennent même à changer de couleur, par exemple vers le bleu (noctali de M.I.). Taciturnes, ils ne sont pas prompts à faire la conversation ni à badiner ; cependant ils sont des pokémons extrêmement attentifs, comme en témoignent leurs oreilles qui bougent au moindre sons. Ils sont quasiment infatigables, allant jusqu'au bout de leurs actes. S'il leur arrive de blesser quelqu'un pour en défendre un autre, ou dans une bagarre, dans un excès de férocité, ils en assument pleinement les conséquences. Ce sont des pokémons à l'intelligence affutés, très responsables. Mais ils sont surtout des compagnons fidèles, quel que soit l'ami, le partenaire, le dresseur qu'ils choisissent.
La noctali de Sae : est d'une férocité à tout épreuve. Avant d'être loyale à qui que ce soit, elle est loyale envers elle-même. Elle a une aversion assez prononcée pour les êtres humains, et ne vient me voir que rarement. Elle mord, elle jappe, elle se défend avec un air pas très engageant au moindre mot de trop. Toute cette agressivité semble surtout lui venir d'un caractère assez craintif, finalement.
| — # 198 | - CORNEBRE.:
Ce pokémon est un CORNEBRE. Cet oiseau est un pokémon bien ténébreux. Cet oiseau de proie ressemble en tout point à ce que l'on peut penser être un porte-malheur. Un plumage épais, noir de jais et comme la nuit, et un chapeau sur la tête. Il est totalement à la pointe de la mode ! Leur bec recourbé n'est pas sans rappeler celui des piafabecs, ce qui amène encore une fois l'idée de l'oiseau de proie. Leurs yeux rouges ne sont pas non plus sans attirer à eux l'antipathie ; mais ils leur permettent de voir dans le noir. Ils sont nyctalopes (et pas que). Hauts de cinquante centimètres, ils sont tout de même, une fois les ailes toutes déployées, d'une envergure d'un bon mètre : ce n'est pas rien ! Enfin, les serres présentent quatre griffes : trois devant et une derrière, ce qui confirme que les cornèbres sont des oiseaux de proie.
Au combat, les cornèbres sont des pokémons endurants et rapides, ce qui en fait déjà de bons alliés. Ils sont plus doués en attaque qu'en défense, mais cela peut être comblé par un entraînement intelligent. Ils profitent très souvent de leurs capacités ténébreuses pour semer le doute et l'appréhension dans l'esprit de leurs ennemis. Leur buée noire permet d'aveugler tout le monde, et ainsi remettre chacun sur un pied d'égalité. Qui convient bien entendu plus au cornèbre qu'à ses ennemis. Avec une assurance feinte, ils n'hésitent pas à provoquer leurs ennemis afin de gagner du temps ou les amener à telle ou telle action, plutôt que de leur foncer dans le tas. Ce sont aussi des pokémons fourbe, qui n'hésitent pas à user du moindre coup bas s'il est nécessaire pour gagner. Ainsi, contre un petit pokémon, leur regard noir tentera de les apeurer, tandis que contre des plus grands, contre qui ils ne devraient avoir aucune chance, ils n'hésitent pas non plus à tricher. Ce qui en dit long sur la volonté de ces pokémons. Leurs différentes capacités, alliée à leur ténacité en fait des pokémons qui ne lâchent rien en combat.
Les cornèbres étaient auparavant perçus comme des oiseaux de mauvaise augure. Mieux connus à présent, ils sont plus appréciés ; et ce rôle de mauvais augure a peu à peu été pris par les absol. Ils ont dû être aidé par la vague émo. Un piaf noir, c'est dark et classe. Ils vivent en hordes de plusieurs pokémons, et se défendent les uns, les autres avec une solidarité qui n'a d'égal que sa véhémence. Ils chassent ensemble des pokémon plus petits qu'eux, qu'ils attrapent dans leurs serres acérées. Très intelligents, ils peuvent choisir, s'ils sont pourchassés, d'amener leurs poursuivants loin, dans des sentiers inconnus pour les y perdre. Faut pas emmerder le cornèbre qui dort ! Hélas, tout intelligents qu'ils soient, ils ne peuvent résister à l'attrait de la brillance d'un bijou. Ils chapardent aussi facilement qu'ils respirent. Il leur arrive même de voler des miaouss !
Le cornèbre de Sae : s'amuse beaucoup de sa réputation de cornèbre. Il regarde en coin, se cache derrière son aile et ricane. Il ne fait rien d'autre, hein. Mais déjà ça suffit à faire flipper.
| — # 199 | - ROIGADA.:
Ce pokémon est un ROIGADA. Ils sont les autres évolutions des ramoloss, et sont toujours des pokémons aquatiques avec des pouvoirs psychiques. De la taille d'un adulte, ils n'atteignent ce dernière que grâce à leur couronne. Sans elle, pas du tout le même effet. Comme les flagadoss, et cependant avec bien plus d'aisance, les roigadas se sont redressés dans une bipédie à la démarche bien plus fluide et bien plus adroite de ses deux petites pattes que ses congénères. Autour de leur cou, une collerette rouge et blanche fait office de fraise, rajoutant à la prestance du pokémon conférée par leur couronne. Ils en porte effectivement une sur la tête. Elle est énorme et grise, tournicotée en escargot sur leur tête, et avec deux cornes de viking ou de mec cocu. Au centre, un joyau rouge plus ou moins gros selon les individus orne le tout. Ce sont en fait des kokiyas, toujours bien vivant, qui les mordent. On peut en voir les yeux derrière les roigadas, genre Quirrell.
Au combat, on pourrait dire qu'ils sont équivalents à leurs demis-frères les flagadoss. Mêmes nombreuses résistances, mêmes nombreuses faiblesses. Cependant, on ne peut nier que les roigadas sont les rois des attaques psychiques et sont largement meilleurs qu'en vrai combat physique, là où les flagadoss eux peuvent bricoler. Lents comme eux, ils restent néanmoins des brutes du psyko des familles. Ils sont plutôt endurants, et il vous faudra donc taper vite et fort avant que leurs machinations et leurs boosts ne les rendent complètement explosifs de dedans la tête. Il faudra aussi faire attention à leur imprévisible puissance cachée qui pourrait faire des malheurs. Peut-être. Ou peut-être pas. Ou peut-être si. C'est l'imprévisible.
Les roigadas sont souvent caricaturés comme les demi-frères des flagadoss qui eux ont un avenir dans la vie. Ils sont toujours aussi lents, mais sont plus sensés, plus raisonnables, beaucoup moins cons. Leur intelligence a été stimulée lors de la morsure de leur crâne. Comme quoi, se faire mordre la tête plutôt que se faire mordre la queue, ça donne quelque chose d'un petit peu plus jojo. Bon, par contre, ils doivent avoir carrément mal, du fait des toxines que les kokiyas dispensent régulièrement (les bâtards) dans le sang de leur hôte. Ce qui est donc très triste. Les pauvres. Ils auraient sans doute préférer être bête et sans douleur. Il faudrait leur faire faire un vote à bras levé à la prochaine assemblée des roigadas. Bon par contre, leurs pouvoirs psychiques en sont décuplés, avec cette intelligence complètement hors normes. Ils ne rivalisent pas avec les alakazams, cela va de soi, mais ils surpassent bon nombre de la population humaine et pokémon. Cette intelligence, couplée à leur couronne, leur donne souvent le statut de roi, ou au moins de chef de tribus de ramoloss et flagadoss ; et ceci afin de les défendre de menaces que leurs jeunes amis ne sont pas toujours capables de déceler. Ils ont le sens des responsabilités. Ils vivent sinon en ermite, gardien de leur île ou de leur oasis où ils roulent leur bosse en paix. Les plus sociables aident parfois dans des laboratoires de recherches, mais cela reste rare : il faut qu'ils soient très franchement liés avec un être humain pour cela. Enfin, il arrive, hélas, que les roigadas partent dans une direction qui ne convient pas à leur kokiyas. Hélas, trois fois hélas alors, ces gros bâtards de kokiyas, après les avoir mordu pendant de plus ou moins longues années, les lâchent (au sens propre comme au figuré) et la société se retrouve en charge d'être handicapés, largués, qui ont tout oublié. Pas drôle, et risquée comme vie.
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| | | | Sakae Kurami
C-GEAR Inscrit le : 23/08/2013 Messages : 14282
Région : Hoenn, Kalos.
| — # 200 | - FEUFORÊVE.:
Ce pokémon est un FEUFORÊVE. Ils sont avant tout des petits êtres fantomatiques. Ils sont cependant plus grands qu'ils n'y paraissent. Leur corps oscille entre le bleu, le vert et le violet, le tout très sombre ce qui accentue la subtilité de la nuance, mais ils sont surtout très translucides. Ils paraissent plus petits qu'ils ne le sont car leur corps n'a pas vraiment de forme définie, ils sont toujours dans la mouvance, à flotter dans l'air. Il n'agit que pour donner un socle physique à leur tête, un air vaguement humanoïde de très loin à leur apparence. Ils ont ainsi deux petits bras dont ils se servent bien peu. Sur leur visage, deux très grands yeux jaunes et rouges, gigantesque en terme de proportion, avalent tout cru ce qu'ils regardent, comme s'ils voulaient englober l'univers en entier. Ils ont une toute petite bouche, mais toujours souriante ! C'est bien la bonne humeur. Ils présentent aussi comme une très longue chevelure. Ce n'est en fait que l'apparence de leur tête, qui part en fumée vers l'arrière. Cela leur fait pourtant comme une crinière de nemelios. Y en a qui trouvent ça sexy. Enfin, un collier de perles orne leur cou, rouge le plus souvent.
Au combat, les feuforêves sont des pokémons dans la moyenne, mais très équilibrés dans leur capacité. Leur seul problème, c'est qu'ils prennent les combats plutôt pour des jeux. Ils ont toujours un sacré regard noir sur le visage, comme si cela faisait sérieusement de l'effet aux plus aguerris des combattants. Ils jouent d'ondes de folie pour entraîner de force leurs adversaires dans leurs jeux. Cependant, quand ils prennent le combat au sérieux, ils attaquent bien plus volontiers de loin, en apparaissant et disparaissant aux yeux de leurs adversaires à divers endroits du terrain pour tantôt balancer de la rafale psychiques, tantôt des balles d'ombre. À la limite du rancuniers, ils rendent œil pour œil, dent pour dent, et leurs représailles sont sévères. Si jamais ils venaient à chanter, ne pensez pas qu'ils recommencent à ne plus prendre l'affrontement au sérieux : il s'agit d'un requiem de type "prophétie auto-réalisatrice".
Ce sont ainsi des pokémons très espiègles, qui aiment surprendre les gens. Cela tient notamment au fait qu'ils se nourrissent littéralement de la peur d'autrui. Les perles à leur cou, qui sont en fait des gemmes, absorbent la peur des gens pour leur offrir ce dont ils peuvent se sustenter. En soi, cela pourrait être tout bénef', et les feuforêves conciliants sont parfois prescrits aux personnes maladivement angoissées. Ça peut paraître surprenant, je vous l'accorde. Le problème, c'est que les plus gourmands peuvent parfois en devenir pernicieux : ils commencent par provoquer la peur d'autrui en surgissant de nulle par ou en hurlant dans le dos des gens ; puis ils finissent par apprécier le fait de voir la peur des gens. Heureusement, ils ne sont pas tous comme ça. Les plus jeunes ont d'ailleurs pour habitude de se faire peur les uns les autres, comme un jeu. Adultes, ils vivent en groupe ou en solitaire, à vrai dire ils ont l'air de ne pas y porter beaucoup d'importance. Comme ils ont besoin de beaucoup de sommeil, ils dorment tout le long de la journée et ne vivent que la nuit. Dans certains folklores, ce sont des esprits mutins mais muer, qui peuvent soit vous faire dégringoler d'une falaise (pas cool), soit vous guider vers votre destin (cool). Un petit peu comme un raccourci de la vie, quoi.
| — # 202 | - QULBUTOKE.:
Ce pokémon est un QULBUTOKE. Evolution des petits okéokés, on se demande vraiment comment la nature a doté ces deux pokémons psychiques. Non parce que, sérieux. Les bébés, ils avaient pas de bras (et pas de chocolat donc), et ils étaient obligés de se servir de leurs oreilles. Je veux dire, l'évolution à forcément merdé, même moi je dessine plus les bras sur la tête ! Et du coup, les qulbutokes ont des bras, mais pas d'oreilles. Je soupçonne que leur pavillon auriculaire soit sous leurs aisselles. Sinon en gros ils ressemblent à des pierres à potins, ou bien plus simplement à de gros blobs bleus (mais pas électriques). Ils ont donc deux bras, et reposent sur quatre petites pattes genre comme des bulles, ce qui fait un total de six pattes pour eux, ce qui est totalement bâtard, on en conviendra. Dans leur dos, une longue queue noire dotée d'yeux, genre girafarig ou mysdibule, mais dans une version complètement amorphe et incapable de réponse. Ils essayent de la cacher. Certains disent que c'est parce qu'elle est vulnérable : je dis que c'est parce que quand même c'est franchement la honte de se trimballer ça. Pareil que pour les cadoizos. Quelqu'un à penser à faire une réunion des cadoizo et qulbutoke anonymes ? Ils ont une bonne bouille quoique l'air débile (on est tous d'accord là-dessus, au moins ?). Et ils réussissent cet exploit en ayant toujours les yeux fermés. Enfin, plissés, car ils ont la rétine délicate, voyez-vous. Un rien pourrait les aveugler. Enfin, leur peau est à la fois épaisse et étrangement élastique et imperméable ; faisant d'eux l'incarnation parfaite du pokémon k-way. Qui rebondit.
Au combat, il n'y a pas grand chose qui les arrête. À part les spectres des ténèbres. Et les insectes. Ils ont quand même, dans le tas, des peurs pas rationnelles du tout, hein. Non parce que, ne vous faites pas avoir. Dans le cas des qulbutokes, il s'agit bien plus d'une peur que d'une faiblesse effective. Je vois pas trop comment un insecte pourrait blesser un énorme blob comme eux. Ce sont des pokémons lents, de piètres attaquants (ils ont quand même pas beaucoup de forces dans leurs petits bras tous plats). Par contre, ils sont ultra, mais alors ultra endurants, comme vous avez jamais rien vu de pareil. Enfin, si, peut-être quelques uns d'entre vous, mais pas foule. De vrais punching balls sur pieds. Enfin, sur... trucs qui leur servent de pattes. Et le plus retord, dans tout cela, car oui ! ils sont retords. C'est qu'ils n'attaquent jamais les premiers ! Bon, c'est sans doute qu'ils sont trop apathique pour capter qu'il y a quelqu'un en face d'eux qui veut se battre, mais quand même ! À l'aide d'un voile miroir et de rispostes savamment placées (je ne sais toujours pas comment ils y arrivent aussi bien), ils utilisent la force de l'adversaire. Un peu comme Cylindric le germain. Ils renvoient tout comme des miroirs, et c'est tout ce dont ils sont capables. Je soupçonne l'étanchéité et l'élasticité de leur peau comme les responsables de cette parfaite réussite dans le renvoi des attaques. Mais du coup, vous vous en doutez : ne faites pas, par pitié, la bêtise d'envoyer un qulbutoke contre un autre qulbutoke. C'est pire qu'un combat de chrysacier. Et je suis sûre que vous avez déjà tous assisté à un combat de chrysacier dans votre jeunesse. Et ben là c'est pire. Sinon, sachez que ce sont les pires des pires. Ils ne vous attaqueront pas, mais ils se feront une joie de prélever votre destin. C'est pire qu'un requiem, il n'y a pas d'échéance fixe. Pire que patience. Ils vous regarderont vous acharner sur eux, peut-être même en souriant. Pour mourir avec vous.
Est-ce qu'ils sont débiles ? Je ne sais toujours pas, mais je les soupçonne sincèrement. On pourra me dire "oui mais ils font des trucs de fous quand même des fois", et pourtant, je ne pourrais pas m'empêcher de penser que tout cela n'est dû qu'à un espèce de karma improbable destiné à toute leur espèce. Je sais pas, ils peuvent rester à regarder dans le vide sans rien dire pendant des heures ! Je développe d'ailleurs l'hypothèse qu'ils sont capable de mourir intérieurement puis ressusciter. Je ne vois que ça dans leur cas, car quel organisme serait capable de rester aussi longtemps sans rien faire ? Au fait, quelqu'un a déjà tenter un meeting des ramoloss et des qulbutokes anonnymes ? Certains disent qu'ils sont patients. Moi je dis qu'ils sont morts à l'intérieur. Des fois. D'ailleurs, ils vivent seuls, et croyez-moi ça vaut mieux. Parce que, ils doivent avoir un complexe à la con, ils se défient toujours les uns, les autres lorsqu'ils se croisent. Genre qui peut rester le plus longtemps sans bouger (ha ! je vous l'avais dit) ou qui peut rester le plus longtemps sans manger. Ce genre de bêtise. Et s'il y en a toujours un qui craque, je n'ai encore jamais lu de rapport mentionnant un qulbutoke qui en serait mort. Ils ressuscitent de l'intérieur je vous dis ! Ils vivent d'ailleurs dans les grottes, car ils ont peur de la lumière, un peu comme les gamins du noir. Bon, ça, ça se comprend, s'ils risquent d'être aveugles au moindre flash. Mais vous pourrez aussi les retrouver dans les dojos. Non non, pas comme pokémons des gens qui s'y entraînent. Comme punchings balls, à la place de certains sacs de sable. Ils ne tombent jamais, ces cons ! Comme des culbutos ! Enfin non, pas cons, mais voilà quoi. Il faut dire qu'ils y trouvent bien leur place, en plus, car beaucoup font valoir leur côté très docile. Bah oui, c'est normal ! Ils ne bougent pas ! Pas dificile de désobéir quand on bouge pas ! Par contre, même s'il en faut beaucoup, mieux vaut ne pas les effrayer. Parce que lorsqu'ils ont peur, ils se gonflent. Mais comme ils sont ridicules (et bleus), ils ont plutôt l'air de faire de l'aérophagie. Et je ne suis pas encore sûre quant au fait qu'ils ne s'agisse pas dfe potentielles flatulences. Enfin, une légende urbaine voudrait que, en les frappant avec une épée, ils vous révéleront un secret. Peut-être même le prétendu secret de leur queue. (Oui parce qu'il parait que leur queue renferme un secret mais je vous en ai pas parlé jusqu'ici parce que je trouvais vraiment ça trop débile qu'une queue puisse avoir un secret, surtout quand elle est à moitié amorphe et qu'elle a pas de bouche.) Je pense surtout qu'ils vont bien vous renvoyer votre coup d'épée dans la tronche, peut-être en faisant boïng boïng. En attendant, vous aurez au moins eu le mérite de les faire réagir. Voire ressusciter de l'intérieur. Et vous en serez quitte pour un bon mal à l'épaule.
| — # 203 | - GiRAFARIG.:
Ce pokémon est un GIRAFARIG. Ces pokémons sont dotés de capacités psychiques, mais n'en sont pas moins tout à fait normaux. Malgré leur apparence singulière. Les girafarigs sont des quadrupèdes à la robe rase. Celle-ci est bicolore : ils sont majoritairement jaunes à l'avant de leur corps, avec des taches marrons, tandis qu'ils sont plutôt marrons avec des taches jaunes sur le flanc. Au bout de chacune de leurs quatre pattes, ils ont des sabots fendus en deux ongles. Leur museau est rose, et leur front est blanc. Ils ont également deux cornes blanches entre leurs deux oreilles en pointes, qui se terminent par un bout rond. Le long de leur colonne vertébrale, ils ont des pointes triangulaires, roses elles aussi, qui se hérissent comme le ferait une courte crinière. Ce pour quoi on se souvient habituellement des girafarig réside cependant au bout de leurs flancs. Il s'agit de leur queue, qui est plus qu'une queue. Celle-ci est courte, presque toujours levée sur leur croupe, et se termine par une boule. Boule qui est en fait une tête, ornée de deux yeux et d'une bouche pleine de dents. Cette tête a un cerveau qui lui est propre, et qui peut agir par réflexe. Néanmoins, elle ne semble pas pleinement intelligente.
Au combat, les girafarigs sont des pokémons qui n'hésitent pas à jouer sur leur rapidité pour se hâter d'étonner en début de combat leurs ennemis, en les chargeant d'un de leurs coups de boule psychiques. Ils ont beaucoup de flair et savent lorsqu'il est de bon ton de lancer un coup double ou plutôt de tenter d'écraser leur ennemi, tous sabots en avant. Néanmoins, c'est à distance qu'ils sont les meilleurs attaquants, ils y ont l'assurance de lancer des rafales psychiques ayant plus d'ampleur encore, et aussi la tranquillité nécessaire pour préparer leurs machinations. Ils peuvent aussi bien jouer de leurs mâchoires que de leur psychisme, mais il faut pour cela qu'ils permutent force et garde afin de pouvoir alterner entre combat au contact et combat à distance lorsque cela s'avère nécessaire.
Les girafarigs sont des pokémons adorables, qui ont très bon caractère. Ils sont vraiment de bonne compagnie et n'ont aucun mal à bien s'entendre avec leurs compagnons. Ils s'entendent plus facilement avec d'autres équidés, mais c'est à s'en douter ; et ils font des efforts pour faire attention à tous ceux qui les entourent. Ils n'ont d'ailleurs aucun problème à se laisser monter par un être humain ou un pokémon bipède, et trottent à bonne allure. Il faut juste prendre garde à ne pas déranger la tête au bout de leur cuisses. Celle-ci est n'a pas de quoi penser par elle-même, néanmoins elle peut mordre si l'on s'approche trop rapidement d'elle, ou bien qu'elle entend des bruits menaçants. Contrairement aux girafarigs, cette tête n'a pas besoin de sommeil. C'est elle qui monte la garde lorsque les girafarigs prennent leurs quelques heures de repos quotidienne. Les girafarigs eux-mêmes sont des pokémons matinaux dont il ne faut pas s'inquiéter. Ils vivent à l'état sauvage en petits troupeaux dans des plaines, où ils trouvent de quoi rassasier leur estomac d'herbivores.
| — # 204 | - POMDEPIK.:
Ce pokémon est un POMDEPIK. Oh putain, une pomme de pin qui parle ! Ha non, c'est juste un insecte. C'est un insecte qui ressemble à une pomme de pin. Avec une corne. Et des yeux. À vrai dire, il ne s'agit pas du tout là d'un parasite qui aurait pris place dans une pomme de pin. C'est un vrai organisme vivant qui a cette forme-là en particulier. C'est un petit peu comme simularbre qui prend l'apparence d'un arbre. On aura qu'à appeler pomdepik : simulpomdepin, pour ne pas s'y perdre ! Ces pokémons sécrètent un liquide gluant et résineux pour entourer tout son corps, et ainsi mieux se coller aux arbres ; leur colle durcit à l'air libre !
Au combat, les pomdepiks sont des pokémons lents. En même temps, ils n'ont rien pour se mouvoir et ne peuvent donc que sautiller comme des cons. Cependant, une fois qu'ils serons parvenus à s'approcher suffisamment, ils peuvent faire beaucoup de dommages, physiquement parlant. Leur grand truc, mais alors gigantesque et indéniable, c'est la destruction intégrale ! Ça sonne bien, hein ! Techniquement, ils peuvent charger à coup de bélier, frapper par leurs tours rapides, lâcher des picots sur le terrain, user de patience... Sauf qu'ils n'en ont pas. Donc ils explosent ! Il vous faudra donc d'autres alliés avec vous, car, si leur destructions font très mal à l'adversaire, votre simulpomdepin sera aussi hs.
Les pomdepiks sont des pokémons qui s'adaptent avec beaucoup de facilité avec leur environnement. Ils peuvent vivre en groupe, ou non. Ce qui détermine cela, c'est le tronc sur lequel ils s'accrochent. S'ils sont plusieurs dessus, eh bien ils vivront ensemble, en groupe. Ils sont de grands consommateurs de miel, quoique la nécessité puisse les amener à piéger des mimigals ou des yanmas pour les digérer. Comme vous l'aurez compris en les voyant combattre, les pomdepiks ont la destruction facile. Ils vous exploseront ainsi à la face si vous passez trop prêt de leur arbre, faites du bruit, secouez leur arbre, les dérangez dans leur repas, leur parlez, existez... Bref, ils exploseront. Cependant, ce sont des pokémons très connus dans le milieu de l'industrie car leur colle y est utilisée pour diverses applications.
Le pomdepik de Sae : est un fin tacticien. Comme il est lent, il préfère élaborer plein de techniques et de stratégies pour démonter sa tronche à l'ennemi. Et après on explose tous. Mais pour lui, le plus important, c'est d'impressionner.
| — # 205 | - FORETRESS.:
Ce pokémon est un FORETRESS. On avait la pomme de pain qui parle, maintenant on a la forteresse qui roule ! En évoluant, ces insectes se sont carapacés d'acier pour ne plus se faire picorer par tous les hoothoots du quartier ! Ils ont littéralement doublé de volume et sont à présent vraiment imposants. On ne voudrait pas se faire rouler dessus par un machin pareil. De leur belle verdure foncée, il ne reste plus rien sinon leur forme vaguement sphérique. Toute la face visible de ce pokémon est recouvert d'une couche de métal rose accidentée par les aléas de la vie. Cette sphère est ouverte en une bande médiane, qui révèle non pas de la chaire, mais une peau très épaisse, plus foncée cette fois-ci. Il n'y a que deux trous creusés pour laisser voir les yeux des foretress. Quatre sorte de tubes s'extraient de cette carapace pour envoyer leurs attaques s'ils jamais se sentent menacés. Vous l'aurez compris, on n'est pas sur un pokémon au summum de l'expressivité.
Au combat, ce sont des pokémons lents du fait de leur poids. Heureusement, ils possèdent des techniques comme le vol magnétique ou bien d'allègement afin d'accélérer s'ils le souhaitent, mais qu'ils n'utilisent pas systématiquement afin de pouvoir offrir une efficacité maximale à leur tacle lourd. Ce sont des pokémons très décidés, au combat : ils savent ce qu'ils veulent, et foncent jusqu'à l'avoir. Ils n'hésitent pas à prendre des risques comme damoclès pour s'offrir des frappes puissantes, ou bien même des gyroballes ou des élécanons. Ce sont de véritables murs de fer, à la défense physique difficilement prenable : leur enveloppe est ferme et sans point de levier. S'ils se sentent trop en danger et estiment qu'ils sont en passe de perdre, tous aux abris ! Ces pokémons choisissent purement et simplement de faire détoner une explosion dont ils ont le secret et qui souffle beaucoup sur son passage !
Leur carapace, par ailleurs, ne s'ouvre quasiment pas. C'est l'affaire de quelques centimètres. Il n'y a pas vraiment à être curieux de ce côté-là : ils l'ouvrent l'espèce d'une ou deux secondes, le temps d'ingérer de petits insectes qui auront eu le malheur de se poser sur eux, et qui constituent la majorité de leur régime alimentaire. Ils sont certes toujours impassibles, mais ils ne sont pas insensibles pour autant. Au contraire, ils sont très arrangeants ; et s'ils sont placides c'est plus car ils ne veulent pas embêter et ont du mal à communiquer. Pourtant, les foretress sont loin d'être dépourvus de caractère, loin s'en faut. Celui-ci est juste bien caché. Le plus souvent, lorsqu'ils sont à l'état sauvage, ils vivent juste contre leur arbre, abrités des différentes intempéries qui pourraient sinon leur tomber sur le coin de la tronche. Les plus téméraires seront restés sur leur branche avant d'évoluer, et y gagneront donc un point de vue dominant sur les passants, humains et pokémons. Pour se déplacer, ils roulent le plus simplement du monde.
| — # 207 | - SCORPLANE.:
Ce pokémon est un SCORPLANE. Ces pokémons allient avec brio l'air et la terre. Par contre, ils ont un physique qui défie toutes les lois du bon goût. Une tête aux oreilles dressées tel un lapin, une langue pendante entre deux petits crocs, des bras se terminant par des pinces tel un krabby, des jambes par des piques telles les serres des oiseaux, une queue qui se termine par un dard à l'instar des rapions, et des ailes légères rappelant les nosferaptis. Le tout dans des nuances de bleu et de violet. Ce sont finalement des sortes de gargouilles capables de planer, mais pas de voler !
Au combat, s'ils sont très bons au corps-à-corps, ce sont des mouises en défense à distance. Mais vraiment. Heureusement pour eux, ils ont le grand avantage de la rapidité. Cependant, prenez tout particulièrement garde aux attaques de glace qui leur seront souvent fatales. Ils sont aussi très sensibles à l'eau, qui alourdit leurs fines ailes et les empêche de planer, ce qui est quand même un avantage considérable pour eux. Ils sont cependant insensibles à l'électricité et aux attaques terrestres, bien entendu. Ce sont aussi des pokémons qui ne craignent que peu le poison et seront rarement empoisonnés. Leur éventail de capacités est très diversifié, ce qui les rend polyvalents en combat et capable d'un dynamisme qui donnera le tournis à votre adversaire. Entre leurs taillades, leurs accrobaties et leurs demi-tours et leurs terribles plaies en croix, ils laisseront des traces sur le terrain si jamais ils parviennent à s'approcher de leur cible.
Les scorplanes sont des pokémons discrets de nature, mais qui ont tendance à faire tomber à l'eau toute leur discrétion par leur cri qui ressemble à un grand éclat de rire, à la voix grave. Ils aiment plus que tout se percher en hauteur, même si pour cela il leur faudra utiliser votre tête comme promontoire si aucun autre endroit ne se trouve en surplomb. Ils ont hélas tendance à s'accrocher partout, et cela fait d'eux de très mauvais pokémons de maison, ruinant par là même vos rideaux, canapés, tentures en tout genre. Mais pour la vie sauvage, ils se débrouillent très bien. Il paraît même qu'à l'entrée d'Écorcia, dans le tout petit bois à l'entrée de la ville, un héros masqué local se fait appeler SuperScorplane et est aidé de son scorplane, preuve s'il en est qu'ils peuvent être d'une précieuse aide.
Le scorplane de Sae : était un as de l'humour. Moi-même je ne le sais que par ses mimes ou ses gags, mais ses blagues avaient le don de faire rire tout le gang ! Un vrai mec de one-man show. Il était aussi l'as des moqueries, et à la moindre remarque que vous lui faisiez, vous étiez bons pour vous prendre une sacrée dose de sarcasme dans la tronche, son arme favorite.
| — # 208 | - STEELIX.:
Ce pokémon est un STEELIX. Ce sont les évolutions métalliques des pokémons onix. Ils ont toujours très affiliés à leur côté terrestre, bien que le métal reste à présent la composante principale de leur corps. Ils font une dizaines de mètres de long, donc un tout petit peu plus que leurs cadets. Leur corps autrefois composés de rochers agglomérés entre eux correspond plutôt à présent à des roches en fusion, soudées entre elle. C'est sans doute sous la pression de la vie dans les cavernes que la transformation a pu s'effectuer. Sur certains de leurs roches, des piques se hérissent de part et d'autres de leur corps. Leur tête a perdu sa corne, mais elle s'est aussi à la fois élargie et aplatie, ce qui leur donne un côté féroce. Ils ont une mâchoire très développée, avec des dents inférieures apparentes. Il est très vite clair qu'il ne faut pas les embêter.
Au combat, les steelix sont des pokémons extrêmement lents, mais aussi extrêmement tankys. Ils peuvent résister à pas mal d'attaque, notamment électriques et empoisonnées, mais résistent également sans trop de mal à toute attaque frontale. En contrepartie, ils attendent simplement que l'ennemi vienne à eux au corps-à-corps pour les assommer de tout ce qu'ils ont. Ils usent tout particulièrement des crocs élémentaires qu'ils maîtrisent dès le berceau. Enfin, le berceau de steelix, c'est une capacité qu'ils débloque en évoluant, car la dureté de leur roche le leur permet alors. Ils mâchouillent leurs ennemis jusqu'à, plus ou moins, que ko s'ensuive. Ce sont des pokémons sans limites qui n'ont pas toujours conscience du moment où s'arrêter, car ils vivent entre eux et sans trop conscience de ce qu'est une matière moins dure que la roche. Ils sont cependant capables d'alléger leurs corps si besoin est, notamment, d'une plus grande rapidité ou d'une plus grande versatilité au combat.
En effet, ce sont des pokémons, qui à l'état naturel, vivent sous terre. Ils creusent de profondes galeries sans fin, dans toutes sortes direction. C'est pour cela, en partie, que leur corps est si compact : à force de creuser dans toutes les directions, ils vont notamment en profondeur, là où la pression augmente énormément, et très vite. On a déjà vu ces pokémons descendre à plus d'un, voire deux kilomètres de profondeur avant de remonter à la surface. Leurs galeries sont de bons points de départ pour partir en éclairage dans les campagnes d'excavations ou de creusement du sol. Ils creusent ses galeries à pleines mâchoires, d'où leur manque de référence lorsqu'il s'agit de ne pas trop en faire. Clairement, ce n'est pas le pokémon avec lequel vous vous amuserez à vous faire mordiller les mains comme avec le premier mastouffe venu. Au contraire, il faudra leur inculquer certaines limites, en terme de comportement comme en termes purement physiques. En attendant, ils sont souvent très appréciés des dresseurs. La championne Jasmine d'Oliville en a d'ailleurs fait l'un de ses pokémons signatures.
| — # 209 | - SNUBULL.:
Ce pokémon est un SNUBULL. Ça fait la gueule, mais ce sont des fées. Des fées vachement compactes. Avec la peau tombante, ce qui lui donne un air de robe à collerette. Il y a que moi que ça choque, ou bien... ? Bon, féerie oblige, la robe est rose. Mais avec des pois bleus ! Enfin une robe à pois, quoi ! Et puis, le mélange rose-turquoise, ça fait un peu vieille mamie qui veut rester hype. Après j'ai rien contre les mamies qui veulent rester hype, ma propre mamie veut rester hype. Mais bon. Ce sont des snubulls quoi. Ce corps à la peau flasque est surmonté d'un visage patibulaire, aux bajoues frémissantes à la moindre sensation forte (et ils semble en avoir souvent), un petit nez écrasé, des oreilles en forme de rien du tout (ou d'éventail, au choix) et doté d'une mâchoire impressionnante et de canines inférieures proéminentes, ce qui donne l'impression qu'ils vont vous bouffer le visage. Et pourtant, il semble en dégager une impression de iiiiih ouuuuuh mougnouuuu qui donne envie de leur papouiller les bajoues. Enfin, pas pour moi. Mais il semblerait.
Au combat, les snubulls sont des pokémons assez lents. En même temps, il faut les comprendre : ça ne doit pas être vraiment simple de se déplacer avec un corps pareil. Ce sont néanmoins de gros attaquants de base, qui ne réfléchissent qu'après avoir agi. Ce qui peut parfois - souvent - leur coûter un petit peu cher. Ils sont assez intimidants pour les pokémons plus petits qu'eux ; et s'ils sont faible face à des attaques acier ou les empoisonnements, ils sont de vrais dragons et ne les craignent pas le moins du monde. Le gros point fort des snubulls, bien entendu, est leur mâchoire. Ils peuvent ainsi mordre, mais ce n'est pas tout. Ils peuvent, avec un petit peu d'entraînement, maîtriser les "morsures élémentaires", de feu, de glace et de foudre. Pour avoir l'assurance de pouvoir les placer, ils commencent souvent leur combat avec une grimace. Et si rien de tout cela ne marche, ils câlinent leur adversaire. Je ne suis toujours pas convaincue de l'efficacité de cette méthode, mais bon. Mais tout cela vaut surtout pour les snubulls domestiques. Car s'ils se battent volontiers pour leur dresseur, dans la nature et à l'état sauvage, vous les verrez beaucoup plus souvent fuir devant vous.
En effet, les snubulls sont, étonnamment, des pokémons peureux. Il est très facile de savoir lorsqu'ils ont peur : ils se mettent à aboyer sans discontinuer. Et on ne parle pas des jappements et des couinements des bébés ponchiots, hein, mais de grands aboiements à la mort. C'est fou que de si petites bestioles roses parviennent autant à hurler. Une fois domestiqués, ils ont toute foi en leur dresseur de les protéger contre tout ce qui leur fait peur. Ce sont des pokémons très très appréciés de ces dames. Ils sont joviaux, affectueux, serviables... Tout sauf quelque chose de normal pour des pokémons avec cette tronche-là, en fait. Enfin, cela va bien avec leur robe tapisserie, mais quand même, ils font beaucoup la tronche. Très maniérés, un rien les choque ; et dès lors ils se mettent en colère. Alors pourtant que ce ne sont absolument pas des brutes, les pauvres chouchous. C'est sans doute à ce qui les rend si appréciable : leur art de respecter les conventions et surtout de les faire respecter. On les voit souvent en tant que gouvernantes de jeunes enfants de bonnes familles : ils leur apprennent à bien tenir leur couverts à table et à se tenir bien droit. Ce sont finalement des pokémons mondains, un petit peu à l'instar des couaffarels. Néanmoins, lorsque deux individus de ces deux espèces se croisent, ils se méprisent cordialement l'un l'autre. Il faut dire qu'il y a une véritable guerre de clan, une opposition nette entre les pro-snubulls et les pro-couaffarels. Mais il semblerait bien aussi que cela soit une guerre générationnelle. Si vous voyez ce que je sous-entends... (Pensez aux robes de mamies !) On retrouve souvent les snubulls dans plein de concours différents, et souvent nippés d'accessoires de mode qui leur siéent peu. Ils ne gagnent pas souvent. C'est parce qu'ils ne savent pas sourire de manière innée, je crois.
| — # 210 | - GRANBULL.:
Ce pokémon est un GRANBULL. Evolutions directe des snubulls, les granbulls peuvent eux aussi être qualifiés de fées, même si c'est encore plus dérangeant pour eux que pour les snubulls. Ce sont de grands molosse, de la taille d'un adolescent. Ils sont trapus, ont une musculature très développée, un collier et des bracelets de force à la manière des machopeurs avec leur ceinture et... Et ils sont roses, bien entendu. Cela leur va très bien au teint et suit une certaine logique par rapport à leur vie de snubull, bien entendu. Leur poil et court et dur, et accroche bien souvent des herbes s'ils sont en forêt par exemple. L'évolution les a gâtée côté mâchoire : ils possèdent d'énorme crocs en os, directement façonnés sur leur mâchoire. Ils sont extrêmement imposants, et c'est d'ailleurs souvent à cela que l'on fait référence chez les granbulls. Néanmoins, ils sont tellement lourds et leurs cervicales en ont tellement pâti qu'elles ont fini par se renforcer. Hélas, cela n'empêche pas les granbull d'être obligés de toujours tenir leur tête vers l'arrière afin de... ne pas culbuter vers l'avant, justement. Leurs oreilles se sont aussi agrandie, et elles ressemblent à présent à celles d'un jeune phanpy. Au moins gagnent-ils, en plus d'une bonne vue et d'un bon odorat, une ouïe tout à fait correcte. Et pourtant, avec tout cela, ils n'ont toujours pas l'air beaucoup plus aimables que lorsqu'ils étaient snubulls.
Au combat, les granbulls sont des attaquants-nés. Nul besoin de chipoter ou bien de chercher que faire sur le terrain avec votre pokémon, la solution est toute trouvée : vous l'envoyez bourriner dans le tas. Attaquants tout à fait remarquables, ils ne pêchent ni par leur endurance, ni par leur capacité de défense ; ils peuvent tout à fait tenir la route dans un combat de long haleine. Leurs coups de crocs et de poings ont beau être élémentaires, ils sont d'une efficacité destructrice malgré leur petit gabarit parmi les combattant de leur standard. Qui plus est, et ce une fois de plus malgré leur taille relative, ils intimident souvent les ennemis dès leur arriver sur le terrain par leur apparence revêche et qui traduit bien leur état d'esprit en combat. Car s'ils attaquent rarement les premier, ils savent se défendre avec force colère, notamment si on les attaque en traître. Et leurs opposants ont raison de se sentir intimidés. Il leur faudra surtout rester hors de portée de la mâchoire d'un granbull. Car une fois serrés dedans, les granbulls n'attendent pas une seconde de plus avant de briser leur adversaire en deux. Le plus dur ne sera pas pour eux d'éviter leurs béliers, mais plutôt leur représailles une fois que le premier coup les aura atteint.
Dans la nature, les granbulls se font rarement embêter sans raison. Ils ne sont ni des proies, ni des victimes de pas grand chose. Mais bon, remarquez, ils n'ont même pas besoin de protéger leurs petits, qui font déjà suffisamment la gueule pour ne pas attirer de quelconque carnivores. Pour autant, les granbulls ne sont pas plus féroces que cela, pas plus que d'autres. Contrairement à ce que leur apparence laisse penser, ils sont toujours relativement timides et hésitants. C'est la seconde raison pour laquelle ils ne se font que rarement embêter : ils ne vont chercher des noises à personne. Ils restent sur leurs plates-bandes, à vivre leur vie dans leur coin. Ils n'attaquent d'ailleurs jamais les premiers, mais savent se défendre avec énergie. Hélas, domestiqués, cette énergie souvent s'éteint. En effet, vous-même avez déjà dû en croiser comme pokémon de garde. Sachez qu'il s'agit bien souvent d'une forme de recyclage des petits snubulls mondains de ces dames et autres vieilles filles qui les promenaient partout en les bichonnant, de leur grande demeure au centre ville. Une fois évolué, nombre d'entre elles les laisse dans un coin de leur masure, et ils finissent bien souvent postés à l'extérieur pour aboyer sur les ennemis. Comme quoi, ils ont l'air méchant (alors qu'ils ne feraient pas de mal à une mouche, elles devraient le savoir !). Quelques associations, à Johto notamment (bien moins qu'à Illumis évidemment où le couaffarel règne en maître dédaigneux), se battent à corps perdu contre cette triste et terrible relégation, qui laisse des granbulls toujours plus désemparés.
| — # 212 | - CIZAYOX.:
Ce pokémon est un CIZAYOX. Par l'évolution, les insecateurs s'enferment dans une coque de métal. Leur corps s'est déployé, et ils sont bien plus grands qu'auparavant. Bien entendu, le changement majeur est leur couleur rouge vif, mais c'est loin d'être tout ce qui change chez eux. Tout d'abord, leur musculature est plus imposante, et plus compacte. Ils ont les jambes au taquet, remontées comme des ressorts. Leur abdomen est plus proéminent, orné de bandes noires. Leur torse est taillé en V, leurs épaules sont plus marquées, et dans leurs dos une ouverture se laisse apercevoir. Ils peuvent en laisser dépasser des élytres, au nombre de quatre, comme de jolis papillons. Hélas, cela ne leur permet pas de voler beaucoup plus haut que quelques centimètres au-dessus du sol. Leur tête s'est aussi agrandie, laissant un grand trident rouge sur le haut de leur crâne. Enfin, leurs imposantes pinces sont bien rondes, et ornés de ronds du même jaunes que leurs yeux. Finalement, tout leur corps transpire le prédateur avisé.
Au combat, malgré une grande faiblesse au feu, et peut-être même la seule vraiment à retenir, les cizayox sont des pokémons terribles (positivement) au contact. Ils sont également très bons en projections, ce n'est juste pas leur domaine de prédilection. Quand les flammes arrivent, ils se claquemurent derrière un mur de fer et attendent que ça passe. C'est qu'ils sont endurants en plus de cela, et suffisamment intelligents pour être patients. En plus de cela, ils ne sont même pas particulièrement lents, par rapport au poids qu'ils représentent ; et leurs pisto-poings sont assénés avec une précision qui dépasse l'entendement. Il faut absolument tenter d'éviter leurs pinces, car une fois sous leur joug, leurs crans jouent comme des griffes d'acier impitoyables.
Si ce sont de fins tacticiens, c'est qu'ils sont capables d'une intelligence acérées. Ils sont capables d'analyser un très grand nombre de données en même temps, pour en déduire la meilleure alternative. Ils vivent en solitaire, et ne restent jamais bien longtemps au même endroit, quasiment jamais plus d'un an, ce qui est déjà une longue durée pour eux. Ils peuvent s'installer sous tous les climats. Ils y sont assez peu sensible. Lorsque la température monte trop, ils battent des ailes afin de réduire leur température interne. Lorsqu'ils chassent, car ils chassent, ils se servent du rond qui orne leur pince comme d'un mode d'intimidation, à la manière des arboks. Ils ne sont pas sans rappeler leurs yeux jaunes. Cela laisse parfois leur proie immobile pendant quelques secondes, soit juste assez pour les attraper entre leurs pinces. Celles-ci peuvent techniquement tout réduire en miettes. Ce sont des pokémons assez peu sociables, même au sein d'un foyer ou d'une équipe. Ils se contentent du strict nécessaire, bien qu'ils soient d'une grande fidélité au clan. Ils préfèrent bosser ou aider, plutôt que de bavarder.
| — # 213 | - CARATROC.:
Ce pokémon est un CARATROC. Ce petit insecte est un véritable roc, similaire à celui qui l’abrite. Car oui, il s’agit bel et bien d’un insecte, même si cela n’est pas évident dès le premier coup d’œil. Ils ont élu domicile dans une carapace rouge, ornée d’ouvertures cerclées de petits boudins d’un blanc cassé. De ces ouvertures s’extrait le pokémon, caché à l’intérieur. Il s’agit d’un gros ver jaune, avec quatre pattes qui restent ou non à l’intérieur de la carapace. C’est très fort parce que cette apparence générale à la force évocatrice du tentaculaire, sans qu’il ne s’agisse nullement là de tentacules. Il y a de quoi tirer son chapeau bas. Leur corps est à la fois très souple et très flexible, comme un tuyau de douche. En quelques traits très tirés, les caratrocs parviennent tout de même à arborer une petite bouille trop mignonne, qui réussit à quelques rares reprises à séduire les filles, même celles qui n’aiment pas les insectes et les tentacules. Mais qui aimerait un insecte avec des tentacules, vraiment ?
Au combat, il faudra souvent vous armer de la même patience que celle dont font preuve ces petits pokémons. Il faut en effet savoir qu’ils sont constamment repliés dans leur carapace, qui est en fait le meilleur de leurs atouts. En effet, ils ont une défense qui les met à peu près à l’abri de tout. Ils sont aussi très lents, peu offensifs, mais quelle importance ? Ils peuvent encaisser tellement de coup avant que cela commence à fissurer leur carapace que ce n’est pas grave. Ainsi, sans le savoir, les caratrocs jouent plus ou moins sur la fatigue de leurs ennemis. Sans le savoir, parce qu’ils sont gentils, quand même, avec leur petite bouille. Cependant, il faut savoir que les caratrocs ont surtout tendance à éviter et attaques, et combat, en se coinçant volontairement sous des rochers, ces cons. Donc niveau victoire, vous n’êtes pas rendus. Il vous faudra beaucoup de patience et d’entraînement pour venir à bout de leur réticence (mais est-ce bien pertinent ?). Une fois cela fait, ils pourront se démarquer en usant de leur constriction ou encore de leur toile gluante pour immobiliser les ennemis, quelle que soit leur taille. Enfin, le plus simple pour eux est d’attaquer à coups de sucs dgestifs qui attaqueront directement la chair de l’ennemi. Autant dire que ce n’est pas drôle… Pour les vaincre, il n’y a pas quinze solutions : un allié de force brute, et rapide avec cela, pour réussir à venir à bout de leur défense le plus rapidement possible et sans se faire coincer. Aussi bêtement que cela.
Les caratrocs, vous l’aurez peut-être compris, sont des pokémons extrêmement discrets, mai surtout très timides. Il vous faudra beaucoup de patience (encore !), d’attention et de volonté pour leur permettre de s’ouvrir un petit peu à vous. Enfin, pas ouvrir au sens de la carapace, hein ! Ne créez pas des monstres. C’est pourtant ce que cherchent à faire les quelques rares grands oiseaux qui sont leurs prédateurs, en les attrapant dans leurs serres pour n’extraire que le ver de la carapace. D’après les observateurs de réserves, cela n’arrive pas souvent, mais ils continuent d’essayer. Les caratrocs doivent avoir très bon goût. Il faudra essayer. Bref, timides, et il vous faudra de toutes les façons du mal et du temps pour en trouver ! Ils sont des pokémons qui sécrètent toutes sortes de liquides intéressants à l’étude. Leur peau tout d’abord peut tout à la fois sécréter un acide afin de creuser la roche pour y faire leur nid, ou bien au contraire un liquide gluant pour s’accrocher à diverses parois et faire un petit peu d’escalade. Ils produisent une colle très forte si on la concentre un minimum ! Mais le plus fort, et vous en avez sans doute entendu parler, c’est cette histoire de jus de baie. Les caratrocs peuvent en effet stocker des baies dans leur carapace et créer un jus, si on les y laisse décanter et fermenter quelques temps durant. Il vaut alors mieux fermer les orifices laissés libres avec quelques bouchons de liège, pour empêcher l’arriver d’air et éviter la perte de jus. Bon, je vous avoue qu’on ne sait toujours pas trop ce qu’ils fabriquent à l’intérieur avec ces baies, mais le résultat, on le connait : c’est un véritable commerce plus que florissant ! Si vous voulez un conseil : le meilleur est celui produit artisanalement à Irisia ! Certaines histoires racontent même que le jus des baies fermentées dans la carapace d’un caratroc indigo aurait le pouvoir d’envoûter n’importe quel pokémon en respirant les vapeurs. On cherche toujours le caratroc indigo.
| — # 214 | - SCARHINO.:
Ce pokémon est un SCARHINO. Ces insectes sont aussi de grands combattants. Tout leur physique l'indique. Leur corps tout entier est cuirassé de chitine, ce qui le rend très résistant au sein des espèces insectes. Leurs bras et jambes sont très rigides mais possèdent de nombreuses articulations, ce qui ne les empêche pas d'être eux aussi cuirassés ! S'ils n'ont pas de mandibules, ils ont par ailleurs une corne très puissante, évoluée, et divisée au bout en deux branches pour mieux pouvoir attraper des objets ou des proies. Bon, cela implique qu'ils n'ont pas de nez (?!) car c'est comme si leur corne était leur nez qui part à l'envers, mais c'est tout de même une corne bien pratique. Ils possèdent deux antennes pour se repérer, et sous leurs élytres, des ailes légères qui leur permettent de voler. Leurs deux pieds se terminent chacun par une épaisse griffe qui les aide à se stabiliser au sol lorsqu'ils projettent des ennemis ou griment à des arbres.
Au combat, les scarhinos sont des pokémons extrêmement impressionnants. De part leur frêle condition d'insectes, ils ne payent à première vue pas de mine. Pour autant, ils possèdent une force de frappe à l'épreuve de beaucoup de choses. Surtout ne les sous-estimez pas, ou vous terminerez bientôt en bouillie pour larves ! Ce sont de très bons attaquants, mais qui savent aussi grâce à leur chitine, se défendre. Leur corne est leur principale alliée dans les combats, aussi encombrante qu'elle puisse paraître. À coups de corne et de mégacorne, ils soulèvent leurs ennemis au-dessus d'eux et les projettent aussi loin que faire se peut ; si possible sur un rocher ou sur un arbre. C'est souvent très douloureux pour la cible. Et même avec cet avantage de poids, ils ne se limitent pas à cela (dans la nature oui, car ils n'ont guère besoin de plus). Ils peuvent aussi cogner, ou s'envoler et grâce à leur corne une fois de plus exécuter des aéropiques dévastateurs. Il leur arrive aussi, plus rarement, de se servir de leurs griffes pour attaquer par dard-nuées. Il faudra donc être vigilant contre les scarhino et combattre l'insecte par le feu, le combattant par l'aérien...
Heureusement, les scarhinos sont des pokémons plutôt dociles qui ne cherchent pas particulièrement à se faire embêter. Sans quoi, si en plus ils avaient été velléitaires, il aurait été très difficile de s'en faire des amis ! Ce sont en outre de très grands consommateurs de sève d'arbre et de miel. Les scarhinos d'une même forêt se retrouvent régulièrement, plusieurs fois dans l'année pour la pister. Il faut dire qu'il faut au moins tout un essaim pour en trouver, vu qu'ils n'ont pas de nez ! Par contre, tous gentils qu'ils soient, ne les dérangez pas lorsqu'ils mangent ! Ils se déchaineraient, alors. On ne déconne pas avec la bouffe. C'est aussi pour cela qu'ils sont dociles : ils aiment que les choses soient à leur place et qu'on ne dérange pas les uns et les autres. En société, ils finissent vite par avoir l'air d'avoir de bonnes manières. Mais bien heureusement pour eux, ils ne finissent pas nécessairement dans des dîners mondains ! Bien au contraire : on les retrouve souvent dans les fermes et les exploitations, où ils aident notamment à déraciner les vieilles souches d'arbres. Sinon, les jeunes aiment bien les avoir en soirée pour dégainer leur décapsuleur vivant et géant. Faut avouer que leur forme s'y prête bien
Le scarhino de Sae : est tout à fait charmant. Il dit bonjour, merci, s'il vous plait. Il met une serviette autour de son cou pour manger. Il adore faire la bise : c'est chic. Mais les gens n'aiment pas se faire estropier. Dommage...
| — # 215 | - FARFURET.:
Ce pokémon est un FARFURET. Ces ténébreux pokémons vivent d’ordinaire dans les milieux de glace. Selon les régions, leur fourrure est plutôt rase, ou plutôt fournie ; mais toujours d’un bleu foncé plus bleu qu’une nuit étoilée. Ce sont des pokémons qui aiment en règle générale joyaux et parures. Cela s’observe facilement, étant donné que la plupart d’entre eux en arborent au moins deux : un sur le front, et un sur le torse. Le tout leur donne un petit peu un air de moine méditant, mais mieux vaut ne pas le leur souligner. Leur queue est composée de trois plumes, qui leur confèrent lors de leurs déplacements un profil racé. Une ultime plume vient se rajouter derrière son oreille, singeant par là tel ou tel Robin des bois, ce qui laisse transparaître un potentiel côté voleur. Mais le point fort de leur anatomie est leurs griffes puissantes et rétractiles qui terminent leurs mains comme leurs jambes. Elles sont d’une taille plus qu’imposantes, souvent aussi grandes que leur avant-bras ou que leur pied. Et elles peuvent pousser plus encore. Grâce à elles, ils peuvent aisément escalader un bon nombre de surface. Ils les liment d’ailleurs sur l’écorce des arbres, ce qui les rend souvent interdits de séjour dans les forêts nationales, les PNR ou certains parcs safaris.
Au combat, autant le dire en premier lieu, ce sont des pokémons extrêmement rapides. Contre certains gros mastodontes dont la corpulence fournit de la force, ils sont terriblement efficaces. En plus de cela, ils sont de fins observateurs et sauront prendre parti de toutes les faiblesses offertes. Ils sont ainsi plus portés sur la défense que sur l’attaque pour pouvoir encaisser les coups ; dans la mesure où ils n’ont pas besoin de taper fort, mais de taper juste. Leur ruse innée fait le reste, comme le prouve leur maîtrise de capacités telles que provoc', feinte, et bien d’autres de ce genre-là. Pour celles-ci, ils ont tendance à se tapir dans l’ombre, parfois même l’ombre de leur propre adversaire, afin de les entortiller dans leurs pièges. Ils n’ont donc nullement peur du noir ou des fantômes. À l’inverse, les petites fées sauront très bien les mettre en échec, en éclairant chaque recoin d’ombre. Les combattants bruts de décoffrage, mais aussi les pokémons de feu viendront vite à bout des faiblesses que les farfurets ne peuvent finalement que camoufler et non compenser. De même, et ne me demandez pas pourquoi, j’en sais rien, ils sont facilement effrayés par les insectes.
Nyctalopes, les farfurets sont principalement des pokémons nocturnes. Ils grandissent beaucoup moins en plein soleil, et auront plus de mal à accéder à une certaine forme d’évolution (vers les dimorets) le jour durant. Les plus jeunes d’entre eux apprennent très vite à s’occuper de leurs griffes, éléments crucial de leur anatomie. Le passage à l’âge adulte se fait d’ailleurs par la remise d’un joyau au plus jeune : il le portera tout d’abord à la tête, jusqu’à ce qu’il ait acquis sa première pierre précieuse par lui-même, et que cette dernière prenne place sur son front. La première pierre est celle qui ensuite ornera son torse. Ce sont des pokémons naturellement agressifs et qui, contrairement à ce que leur corps pourrait laisser penser, ce sont des pokémons chasseurs. Si on les voit souvent évoluer seuls, ils chassent souvent à plusieurs, et encore plus souvent par deux. Ainsi, l’un des deux fait diversion tandis que l’autre chapardera des œufs dans un nid laissé sans surveillance. S’ils sont assez nombreux, ils seront même assez audacieux pour tenter de chasser des oiseaux. Une fois domestiqué, les farfurets ne sont pas dupes et réclament toute l’attention qui leur est due (selon eux). Sans cela, ils mettront à profit toute leur intelligence pour vous jouer de sales tours franchement pas sympatoches, autant le dire. Sachez aussi qu’avec leurs longues griffes et leur discrétion assurée, les farfurets ont tendance à être un petit peu klepto. Pour cela, je vous conseille de les autoriser à vous piquer vos propres affaires, afin qu’ils n’aillent pas piquer celle des autres, ce qui serait beaucoup plus difficile à réparer, comme bêtise.
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| | | | Sakae Kurami
C-GEAR Inscrit le : 23/08/2013 Messages : 14282
Région : Hoenn, Kalos.
| — # 216 | - TEDDIURSA.:
Ce pokémon est un TEDDIURSA. Ce petit ourson parait tout ce qu’il y a de plus normal, en comparaison de son cousin gelé polarhume. Il a d’ailleurs tout de normal : une grosse peluche qui tient dans les bras, des griffes super acérées, et… Une lune sur la tronche. Entre ses deux oreilles rondes qui lui donnent un air de Tickey, des fameux studios Tisney (avec un T, comme teddiursa, si si). Mais pas des fesses, hein, une lune, normale, genre, un croissant de lune. Jaune. D’or. Donc pas du tout comme la lune qui est blanche, mais ça le fait quand même, parce qu’il est trop choupi.
Au combat, s’ils sont assez évidemment faibles face aux combattants avertis, les teddiursas ont l’avantage d’être totalement insensibles aux spectres, dont leur âme d’enfant leur épargne la vue. Ils sont vaguement portés sur l’attaque de front, mais ils ont à peu près la force de frappe des jeunots qu’ils sont, et que leur petit corps laisse présupposer. Pour le reste ils sont équilibrés, ok, cleans et tout, pas de souci. Ils sont au combat ce qu’ils ont l’air d’être physiquement. Mais en plus fourbe. Comme ils ont l’air « carrément trop mignons », ils en profitent à mort ces sales bâtards. Autant dire que leur répertoire de non-attaques bâtardes est fourni : ils implorent, font des regards touchants (touchant mon cul, quand on connait leur combine !), pleure des larmes de croco (non mais quel cinéma…), usent de doux parfums et de camaraderie, et j’en passe et des pas mûres. Donc ce sont vraiment de sales chiens, à se faire croire trop mignons, parce que quand on voit leur maman et ce qu’ils vont devenir, on se dit qu’un ursaring tout de suite, on n’a vachement moins envie de le patouner.
Comme la plupart des pokémons ours, les teddiursa aiment le miel et ont un odorat développé uniquement pour la détection du miel (je te raconte pas comme tu t’es fait enfler si tu voulais chercher des truffes). Ils en cherchent toute la journée, et ils sont carrément accros. Ils font même leurs propres mélanges, pour avoir leur dose juste comme il faut ! Mais ne croyez pas non plus que c’est pure toxicomanie si vous avez un teddiursa, et ne le privez pas : ce serait comme priver un nourrisson de son lait maternel. Mais eux ont l’avantage de se faire potes comme des grands avec les apireines et les dardargnans pour avoir leur miel quotidien, c’est ça qu’est l’avantage. D’ailleurs, ils n’hésiteront pas à vous piquer votre miel, ces sales chiens ! Ils ont tellement toujours les pattes dans le miel qu’ils finissent, passés un certain âge, par dégager une odeur sucrée vaguement florale (de loin). Sinon, ce sont finalement un peu des princesses. Mais qui n’hésitent pas à se mouiller pour satisfaire leurs propres caprices. Ce qui m’amène à penser que, contrairement à l’opinion courante, ce ne sont pas du tout des pokémons craintifs. Tout au plus, ils le sont des représailles ; mais vu comme ils sont courageux pour faire des trucs en douce, je les sens pas trop apeurés par la vie. Enfin, si votre teddiursa se met à piquer dans le garde-manger pour cacher de la nourriture sous son oreiller, ne vous en étonnez pas : ce sont naturellement des pokémons qui hibernent. Il lui faudra donc un petit temps d’adaptation avant de cesser de pourrir vos taies d’oreiller.
| — # 217 | - URSARING.:
Ce pokémon est un URSARING. Les petits teddiurdas évoluent de manière assez linéaire et continue. Cependant, lorsque l'on se rend compte que la poussée de croissance est en cours et que l'on se retrouve avec un grizzli d'un mètre quatre-vingt gigantesque sur ses talons au lieu d'un ourson à qui faire des câlins... Sans dire que ça fait bizarre, on a peut-être quand même un petit peu sursauté. Le plus grand changement survient majoritairement, outre la taille, par la musculature. Les ursarings sont capables de soulever de lourdes charges sans trop de mal. Un petit peu comme vous et moi en sommes, mais en plus fort. Leur pelage autrefois ras s'est allongé pour devenir mi-long. Là où les teddiursas avaient un croissant de lune sur le front, les ursarings se retrouvent plutôt avec une pleine lune sur le ventre, pour des raisons propres à leur affiliation lunaire. Leur visage en a profité pour s'affiner : le museau est avancé, les arcades sourcilières descendues. Finalement, leurs griffes sont passées de simples griffounettes à clairs appareils de découpe professionnels.
Au combat, ce sont des pokémons qui ont une grande force de frappe. Leur poing marteau est particulièrement dévastateur lorsqu'il est correctement placé sur le terrain — plutôt en fin de combat car ils en ressortent plutôt essoufflés, et le pied moins véloce. Même s'ils prennent régulièrement le temps de reposer en combat lorsqu'une ouverture y est propice, ils sont tout de même du genre à devenir de gros maniaques toujours à faire la grimace sous l'effort, dans un rictus qui aura tôt fait d'apeurer plus d'un junior. Il est important avec les ursarings de voir avec eux à créer une hiérarchie des priorités en combat : ils se feront souvent avoir par de petits ennemis car ils n'ont pas conscience qu'ils ne représentent pas forcément une moindre menace. Il est donc primordial de leur apprendre à être vigilant et de ne pas être arrogant, à se croire meilleur par leur taille.
Les ursarings sont des pokémons assez sauvages en règle générale, même s'ils ont été capturés voire apprivoisés par l'Homme. Ils ne sont pas particulièrement amicaux ni même tendre ; tout au plus ils savent être cordiaux. Ils sont souvent à cran, sous tension, la faute à leur caractère très bourru. Ce sont des chasseurs cueilleurs qui vivent dans les forêts et les espaces de sous-bois. Ils passent une bonne partie de leur temps à guetter de la nourriture : on les voit parfois apparemment errer dans la nature, alors qu'ils sont à la recherche de quelque chose à grignoter. Leur odorat est excellent : tant et si bien qu'ils se permettent de récupérer toute la nourriture qu'ils trouvent pour l'enterrer dans le sol afin de la consommer plus tard. Ils sont donc plus gestionnaires que d'autres... Pour cueillir leur pitance, ils n'ont aucun mal grâce à leurs grandes griffes à grimper aux troncs des arbres, pour y dormir dans leur branche. En parlant de dormir, ce sont des pokémons qui ont pour tradition biologique d'hiberner chaque hiver. Cette période d'hibernation peut être limitée si le temps est clément, ou bien s'ils restent en intérieur. De plus, si celle-ci s'amenuise, ils auront moins de mal l'année suivante à continuer sur la même voie. À vous dès lors de voir avec eux ce que vous préférez pour votre hiver !
| — # 218 | - LIMAGMA.:
Ce pokémon est un LIMAGMA. Les limagmas sont des gastéropodes constitué principalement et presque entièrement de lave en fusion. Cela signifie qu'ils n'ont pas de jambes, ils n'ont d'ailleurs pas de bras non plus, et qu'ils avancent directement en rampant sur leur ventre. La composante « lave en fusion » implique quant à elles qu'ils ont tendance à vivre malgré eux selon la politique de la terre brûlée. Ils ne paraissent pas bien gros au premier coup d'œil, mais leur corps peut s'étirer pour presque doubler leur surface au sol. Dans le mesure où ils sont en fusion, on peut souvent voir des bulles se créer et éclater sur leur lave. Ils sont ainsi coulants, ce que l'on observe aussi bien au niveau de leurs bajoues qu'à l'arrière de leur tête. Ils ont une cou qui s'extirpe de la masse informe de la lave, avec deux yeux jaunis au centre de cette tête grossièrement formée. Seules deux flammèches partent vers l'arrière de leur crâne, les rendant assez caractéristiques et faciles à reconnaître.
Au combat, les limagmas sont des pokémons étonnamment faibles. Leur composition magmatique, qui leur crée une véritable armure, aurait pu laisser penser qu'ils étaient des adversaires effrayants. Mais en premier lieu, cette armure est faillible. L'eau les immobilise totalement en refroidissant d'un seul coup leur corps, tandis que la roche comme la terre entravent leur mobilité déjà très lente. Ils n'ont pour eux qu'une alternative d'attaque à distance : en distillant une véritable purée de pois épaisse comme tout sur le terrain, ils peuvent ensuite envoyer à foison leurs flammèches, dont les flammes rebondissent sur les ennemis sans rigueur – mais il n'y en a pas nécessairement besoin, tant que cela touche. S'ils ont un bon niveau, ils peuvent également détacher leur lave en ébullition pour miner le terrain et brûler leurs ennemis, ce qui les renverra sans doute en touche assez rapidement.
La chaleur qui émane de leur corps est phénoménale. Elle suffit notamment à déneiger les routes en hiver, et là où leurs aînés sont plus souvent mis à contribution à plus large échelle, les limagmas des ménages lambdas aident souvent à dégager les chemins urbains. La neige, le verglas et le gel n'ont aucun effet sur eux, et ils sont bien entendu immunisés aux engelures. Hélas, la contrepartie de cela, ce sont les brûlures qu'ils peuvent au moindre contact avec une peau. Seuls les pokémons carapacés et enarmurées n'ont pas à s'en soucier. Ils sont étonnamment joviaux et plein de bonhommie. Trop parfois hélas, car leur enthousiasme les amène parfois à commettre quelques maladresses, ou bien à aller trop vite en besogne et à plus abimer l'objet de leur intérêt qu'à vraiment s'en servir. S'ils peuvent ralentir et faire des pauses, ils ne peuvent malheureusement pas s'arrêter pour trop longtemps. Bien entendu, passer la nuit sans bouger ne pose pas de problème. Mais si jamais ils devaient rester au même endroit pendant quelques temps, sans bouger énormément, ils finiraient par sécher et sans doute commencer à durcir – comme n'importe quelle forme de lave. Ils vivent souvent dans les cratères de volcans, et les volcans éteints présentent souvent quelques roches dont la forme témoigne des anciens limagmas y ayant vécus. Certaines personnes en sont même de friands collectionneurs.
| — # 220 | - MARCACRIN.:
Ce pokémon est un MARCACRIN. Cette boule de poil a pour habitude de vivre au ras du sol dans les régions de grands froids. Ce sont des petites bêtes à l'anatomie toute ronde et couvertes de fourrure. Cette fourrure, très épaisse, les isole presque totalement du froid, ce qui n'est pas désagréable lorsque l'on vit sous les mêmes latitudes qu'eux. Les marcacrins possèdent un groin proéminent, constitué d'une chair toute rose fragile, qui n'est même pas recouverte d'un petit duvet ; d'où sa fragilité. Enfin, leurs petits yeux, semblables à des billes d'un noir de jais, sont très souvent plissés voire fermés. En effet, ils ont une très mauvaise vue. En même temps, ça ne sert pas à grand chose dans un blizzard, où il n'y a de fait rien à voir.
Au combat, les marcacrins, qui sont encore bien souvent enfants, sont des pokémons bien équilibrés dont ont fait cadeau aux enfants d'une dizaine d'année dans les pays froids afin qu'ils puissent s'entraîner au combat pokémon. Il vaut mieux les faire attaquer physiquement plutôt que de leur demander de lancer à distance des attaques de glace, car, ne voyant pas extrêmement loin du fait de leur petite taille, ils ne peuvent pas maîtriser ou ne serait-ce que diriger leurs attaques. Ils ont cependant beaucoup de faiblesses liées à leur double affinité à la glace et à la terre. Ils sont à la fois trop sensibles aux attaques métalliques et aux coups de combattants assidus, mais aussi aux attaques élémentaires. Cependant, ils ont l'avantage de ne pas ressentir les décharges du fait de leur affiliation à la terre et leur fourrure dont le poil est un isolant.
Les marcacrins possèdent un odorat extrêmement développé et performant (ils sont donc un petit peu le pendant des marills pour l'ouïe). Ils flairent les champignons ou les racines, même si ces dernières se trouvent à plus d'un mètre sous terre. Ils sont d'ailleurs très très friands de champignons, et préféreront toujours les plus odorants, au détriment du goût qui leur importe moins. Les plus doués parviennent même à repérer des sources naturelles d'eau, et savent faire la différence entre les sources d'eau chaude et les sources d'eau froid. Autant dire qu'il s'agit d'un très bon pokémon pour les survivalistes. En outre, ce sont des pokémons très bien habitués au froid. Cependant, il peut leur arriver d'avoir froid (il en est peut-être même des frileux dès les premières neiges, sait-on jamais ?) si les températures descendent sous la barre des moins quarante degrés celsius. Dans ces moments-là, ils font le choix de se creuser frénétiquement un terrier, dans lequel il s'enfouisse le temps que la température redevienne raisonnable. Finalement, il ne faudra pas vous étonner si votre marcacrin ne comprend pas tout. Ils sont relativement peu sensibles, pas au sens cœur de pierre, mais au sens où ils ne saisiront pas nécessairement les émotions des gens. Cela fait fatalement d'eux des pokémons avec extrêmement peu de tact. Et peu diplomates avec ça.
Le marcacrin de Sae : Licorne déteste se battre, il préfère les cajoleries et les chouchouteries. Hélas il ne peut en profiter longtemps, car il a très vite chaud. C'est pour cela que je choisis de le tondre régulièrement, comme ça il peut continuer de vivre avec nous en maintenant sa température habituelle. Par contre, il réclame beaucoup, et sait très bien monter le long d'un truc vertical, genre un mur ou ma jambe, pour se mettre à ma hauteur et demander des câlins. Il est foutrement fort des pattes. Je sais même pas où elles sont, ses pattes.
| — # 221 | - COCHIGNON.:
Ce pokémon est un COCHIGNON. En évoluant, les cochignons restent les mêmes pokémons terrestres que l'on retrouve sur les glaciers. Ils ont cependant très nettement grossi. De petites bêtes poilues, ils sont passés à grosses bêtes poilues de plus d'un mètre. Et le plus drôle dans l'histoire, c'est que même s'ils ont pris en longueur, ils ont surtout pris en hauteur véritablement. Ils ne ressemblent pas à grand chose de plus qu'à une grosse touffe de poils. Demandez aux experts, c'est souvent ce mot qui revient le plus lorsqu'on demande de parler des cochignons. Tout leur corps est caché par ces poils. Leurs longues oreilles, qui pendent de chaque côté de leur tête, en sont recouvertes tant et si bien que les gens oublient même parfois qu'ils ont des oreilles. Leurs yeux sont même impossibles à apercevoir à moins de les tondre ou de soulever les pans de poils qui pendent devant, comme pour certains canidés. De leur tête, seuls leur groin rose et leurs deux défenses, encore de taille raisonnable, dépassent. Leurs quatre pattes sont elles aussi invisibles. Cela donne l'impression qu'ils rampent. Ils ont dans le bas (pas si bas du coup) de leur dos une bosse qui s'élève un petit peu plus haut que le reste.
Au combat, les cochignons sont de vraies furies, contrairement à ce que certains pensent au premier abord, en raison de leur air un petit peu benêt. En réalité, ils sont très endurants et sont de remarquables pokémons offensifs qui sautent au contact de leurs ennemis avec une mania difficile à égaler. Ils ne sont peut-être pas très rapides, mais leur pouvoir antique leur permet de déclencher d'une part des séismes, et d'autre part des blizzards qui créent des rideaux de neige épais, diminuant la visibilité sur le terrain pour un pokémon n'étant pas habitué aux tempêtes de neige. Leur seul défaut serait plutôt un manque d'atout, comme ils n'ont pas beaucoup de résistances élémentaires. Ils sont insensibles à l'électricité d'un part, et résistent bien au poison d'autre part ; mais tout ceci mis de côté, ils n'ont que des faiblesses, qu'il faudra apprendre à éviter ou à contourner.
Ces pokémons sont plus poilus encore que leurs cadets afin de supporter les froids hivernaux qui sont monnaie courante dans leur lieux de vie, sur les hautes montagnes ou bien dans les régions les plus froides, comme au nord de Sinnoh. Ils se déplacent en chargeant, il faut donc prendre garde si vous sentez le sol se mettre à trembler dans une de ces zones, cela pourrait bien être un cochignon qui arrive. Dépourvu d'une vue digne de ce nom en raison, encore une fois, de leur pilosité, ils pourraient vous envoyer bouler sans même s'en rendre compte. Pour compenser leur peu de vue, ils ont, comme les marcacrins, un odorat extrêmement développé. Celui-ci leur permet de repérer à l'odeur les quelques racines dont ils se nourrissent régulièrement, et qui poussent souvent sous les congères. Ils les déterrent grâce à leurs défenses, qui ne leur servent quasiment qu'à ça. Même s'ils chargent, les cochignons sont surtout des pokémons affectueux, qui ne cherchent pas vraiment la violence. Le champion d'Acajou, Frédo, en présente un aux challengers qui arrivent jusque lui, et croyez-moi, ce cochignon a beau être un amour, il fait son boulot avec passion !
| — # 225 | - CADOIZO.:
Ce pokémon est un CADOIZO. Les cadoizos sont des oiseaux habitués aux milieux gelés. Assez rondouillards, ils arborent fièrement une couleur rouge vive qui les fait furieusement ressembler au père-noël cosplayé en pokémon. Ils possèdent des pattes palmées qui leur permettent de se mouvoir non seulement dans l'eau, mais aussi dans la neige plus ou moins fondue, comme des raquettes ! Leur tête est recouverte d'un plumage blanc duveteux, comme s'ils partaient pour une longue escapade en neige (ce qui est perpétuellement le cas, en fait). Dans leur dos, leur queue fait office de hotte du père-noël : c'est une queue relativement plate, comme celle des castornos, et en la repliant sur elle-même ils peuvent y renfermer de la nourriture ou bien des présents.
Au combat, ce sont des pokémons rapides mais c'est à peu près tout. Ils sont meilleurs en attaque qu'en défense, mais cela ne fait pas pourtant d'eux de bons attaquants. Ils sont de plus très faibles face aux attaques rocheuses, ce qui est quand même complètement crétin quand on vit à la montagne. Ou, à défaut de crétin, pas du tout pratique. Et puis, il faut voir : avec le caractère en mousse, les cadoizos jettent sur leurs ennemis tout ce qui leur tombe sous la main, sorti tout droit de leur hotte. Cela peut donc être un énorme caillou, comme de la nourriture ou un cadeau. Normal, quoi...
Contrairement à leur image de papas noël, les cadoizos ne transportent pas vraiment de cadeaux dans leur hotte. Il s'agit uniquement ou presque de nourriture destinée à sustenter leur petits rester au nid. Les nids sont toujours construits à flanc de falaise, ce qui rend les cadoizos de sacrés mères poules. Ce sont des pokémons extrêmement généreux malgré leur tête d'abrutis, et partagent volontiers leurs mets avec les nécessiteux ou les gens perdus dans le froid. Pour cela (et pour leur gueule de père-noël), on retrouve ces pokémons dans de nombreux contes des régions froides, où ils sont là pour venir en aide aux uns et aux autres, perdus. Cependant, on ne les voit que rarement en ville. En effet, ils sont des mets délicats et consommés à Noël, ce qui leur laisse une légère appréhension à se pointer chez nous.
Le cadoizo de Sae : est un éternel grincheux qui n'est pas content de se traîner de la bouffe derrière lui. Alors au premier qui lui demande, il la lui refourgue bien gentiment, dans sa tronche.
| — # 226 | - DEMANTA.:
Ce pokémon est un DEMANTA. Ils sont l'évolution des babimanta, dont ils héritent des caractéristiques aqueuses et aériennes. Avec leurs deux mètres d'envergure, ils sont plus grands qu'un humain qui serait allongé sur eux ! Ce sont des poissons aplatis, aux grandes nageoires semblables à des ailes. Leur dos est bleu, à motifs bleus clair, tandis que leur ventre oscille entre le blanc, le gris et le bleu. La rencontre des deux couleurs forme un joli motif en dent de scie sur la tranche de leurs nageoires. Au bout de leur corps se trouve une queue aérienne, un petit peu à la manière du tissu, sans doute pour les profiler encore un petit peu plus. C'est d'ailleurs toute leur peau qui est lisse, sans doute dans un souci évolutif d'aérodynamisme. Mais attention, ça fait super joli poétique, dit comme cela, mais ils pèsent bien leur quatre cent livres les machins ! Au-dessus de leurs branchies et de leur visage très peu expressifs se retrouvent les deux antennes qu'avaient déjà, bien rebondies, les babimantas.
Au combat, il existe deux, voire trois cas de figures les concernant : les combats sur la terre ferme, les combats aquatiques et les combats aériens. Chacun d'entre eux requiert une attention toute particulière de votre part et une approche différenciée dans votre manière d'aiguiller un démanta. Il faut savoir que, s'ils sont des pokémons rapides et prestes à l'esquive, ce qu'ils peuvent toujours améliorer en se hâtant un peu plus, ils restent relativement plus défensifs qu'offensifs. Il faudra donc privilégier une certaine distance pour qu'ils ne se fassent pas défoncer leur face. Heureusement que leurs anneaux hydriques seront là pour panser une partie de leurs blessures. En effet, le contact de l'eau les vivifie, les régénère plus qu'autre chose. Leurs lames d'air propulsées par leurs ailes pourront être une très bonne alternative terrestre, tandis que leur hydrocanon pourra mettre à terre n'importe quel oiseau un petit peu moins avisé.
Bien entendu, ce que l'on connait le plus des démantas, c'est leur aptitude à planer au-dessus de l'eau, ou même du sol lorsqu'ils sont domestiqués. Des cerfs-volants sont à leur effigie, aux côtés des magicarpes (ce qui rend le ciel très aquatique, finalement, en été). Des balades en bateau sont souvent proposées dans les villes portuaires touristiques de Johto et Hoenn, pour en admirer les sauts et les vols au large. Ce sont des pokémons qui vivent en pleine mer, au large mais de manière pélagique, c'est-à-dire tout proche de la surface de l'eau. Ils préfèrent les eaux tropicales, mais peuvent s'adapter à des températures plus médianes. Ils vivent en bancs, et leur vol facile et élégant attire souvent des parasites de toutes sortes. Les remoraids n'en sont pas les plus courants mais certainement les plus connus du grand publics, car ce sont ceux les plus visibles sous les ailes des démantas. Eux-mêmes ne se nourrissent que de planctons, qu'ils ingèrent en nageant la bouche ouverte (si ce n'est pas beau comme mode de vie). Sur leur dos se trouvent des motifs, les mêmes que ceux qu'ils portaient étant babimantas, et sont toujours cette espèce de carte d'identité sous forme de tache de naissance qu'auparavant. Cela permet de grandes études quantitatives sur leur comportement et leurs migrations. Ce sont des pokémons dociles, très pacifiques et qu'il est très ardu de mettre en colère. Ils se contentent d'ignorer avec beaucoup de facilité les individus désagréables ou pénibles. Ce sont de bons amis, tranquilles et qui bien que pas toujours réactifs, se lient toujours d'amitié avec une très grande sincérité. Certaines histoires johtoïtes voudraient qu'ils soient les gardiens de l'antique demeure de lugia. Pour ma part cela m'étonnerait beaucoup, dans la mesure où ils ne s'aventurent quasiment jamais dans les eaux profondes.
| — # 227 | - AIRMURE.:
Ce pokémon est un AIRMURE. Comme son apparence laisse deviner, airmure est un oiseau de proie tout d'acier composé. D'apparence racée, il est extrêmement musclé, ne serait-ce que pour déplacer sa lourde armure d'acier. Il possède des serres aux griffes acérées et un bec tout aussi piquant. Ses ailes rouges sont creuses afin de monter beaucoup plus facilement en altitude sans trop se fatiguer ; et elles bougent avec la rapidité d'ailes d'insectes, de manière très rapide. Enfin, une queue plate termine leur corps, verticale comme un gouvernail, ce qui est très étonnant chez un oiseau ; on retrouve plutôt cela chez les poissons et autres pokémons aquatiques.
Au combat, ce sont des pokémons vous vous en doutez très très robustes et résistants. Ils sont, de fait, gâtés par l'évolution : ils ne ressentent ni le poison que leur peau métallique éloigne, ni les secousses terrestres qu'il aura tôt fait d'éviter en s'envolant. Seul le feu et l'électricité peuvent réellement les cueillir en plein vol. Autant dire qu'ils ne craignent vraiment, vraiment pas grand chose. Ils préfèrent attaquer en frappant directement l'ennemi, souvent après un envol et un piqué. Ils attaquent du bec, des serres et aussi du tranchant de leurs ailes d'acieur. Le son strident qui leur fait office de cri apeure aussi bien souvent. Rapides et efficaces donc, avec un peu d'entraînement, ça ira comme sur des airmures à roulettes.
Sachez que les airmures ne peuvent pas vivre sous de trop grosses chaleurs. Le milieu tropical passe encore car il est humide, mais des localisations telles que Cramois'Île ou les forges Fuegos ne leur réussiraient pas. De même, ils ne peuvent cohabiter avec des pyrolis ou des arcanins qui ne peuvent s'empêcher de dégager énormément de chaleur. En milieu sauvage, ils vivent souvent en hauteur sous le couvert des arbres pour profiter de l'ombre et se protéger des intempéries. Les industries du métal ont presque toutes un recensement de leurs lieux de vie, afin d'aller recueillir les ailes qu'ils ont perdus. Elles servent ensuite à forger des couteaux, et parfois d'autres types de lames. Les femelles sont très, très teigneuses lorsqu'elles ont des petits ; j'en ai fait les frais, alors croyez-moi, ne les embêtez pas si elles ont l'air de couver. Dès qu'elles pondent, cependant, elles descendent vivre quelques temps à terre. En effet, elles font leur nids dans les ronces, afin d'endurcir l'acier de leur petit dès la naissance, pour que leur armure n'ait pas de faiblesse. Cependant, une fois domestiqués, ce sont des pokémons vraiment très agréables et affectionnés de beaucoup pour leur gentillesse. Enfin, c'est si l'on est gentil avec eux en retour, évidemment. Ils pourront même aller jusqu'à vous transporter sur leur dos. Ils peuvent ainsi porter de lourdes charges ; en soulevant déjà rien que leur masse, cela développe énormément leur musculature. La championne Alizée s'accompagne de plusieurs airmures, bien qu'ils ne soient pas des oiseaux totalement organiques, du fait de leur si bonne compagnie.
| — # 228 | - MALOSSE.:
Ce pokémon est un MALOSSE. Ce chien des ténèbres (enfin, pour qui veut bien y croire) a la merveilleuse capacité de cracher du feu. Cela se voit en même temps à son pelage majoritairement bicolore, entre noir et orange. Les malosses sont en tous points des canidés, quoique sur leur tête et sur leur dos, des cals en peau soient présents pour amortir les chocs dus aux combats dans les meutes de malosses.
Au combat, les malosses ont le grand avantage d'être insensibles aux attaques psychiques, et n'ont même pas peur des fantômes (ça c'est parce qu'ils sont super darks). Par contre, évidemment, les attaques terrestres ou aquatiques, ça pète leur pète à la gueule, hein, normal. Ils sont plutôt bons en attaques pour des jeunes, mais moins en défense, et sont peu endurants hélas. Malgré tout, ils peuvent tirer parti en combat multiple des attaques feu pour alimenter leurs propres flammes. En règle générale, en combat, ils attaquent de leur feu puis en profitent pour se rapprocher, et déchiqueter la chair qui passe à portée de leur morsure
Les malosses sont des pokémons très rusés. Ils vivent naturellement en meute, avec un chef de meute. Ils acceptent donc facilement d'avoir un dresseur, si celui-ci a fait ses preuves. En effet, le mâle ou la femelle dominante de la meute a été désigné après de nombreux combats. Ceux-ci s'organisent en combat de tête contre tête, celui cédant le premier recevant une sévère morsure. Ce sont des pokémons chasseurs et carnivores. Parfois, ils ne prennent même pas le temps de tuer leur proie, pour faire comme les vieux démolosses. Comme ils chassent en meute, une fois dressés, ils préféreront tout de même continuer à chasser en groupe. Il vous sera donc conseillé d'avoir d'autres chasseurs avec vous dans votre équipe, afin qu'il ne perde pas ses marques. Heureusement, ils n'ont pas beaucoup d'appétit, et n'ont pas besoin de chasser tous les jours. Une fois dressés à ne pas brûler tout ce qui désobéit, les malosses sont de bon chien de troupeau, intraitables, beaucoup plus que des caninos foufous, les medhyenas que ça n’intéresse pas, les ponchiots trop attachés à leur confort pour se salir les pieds. Enfin, sachez que chez les malosses, la solidarité prime. Si c'est pas beau !
Le malosse de Sae : il est violent et parfois impulsif, quoique loin d'être bête. Il se bat avec énormément d'intelligence, ce qui lui amène beaucoup de victoire. Il sait par là même s'attirer respect et admiration des autres membres du gang. Comme s'il préparait sa campagne de "Vik président", c'est-à-dire chef de meute dudit gang.
| — # 229 | - DEMOLOSSE.:
Ce pokémon est un DEMOLOSSE. Evolution des petits chien de feu des ténèbres, les démolosses portent bien leur nom de part leur taille : près d'un mètre quarante ! Autant dire que ce ne sont pas de petits médhyènas. Cependant, ils ne sont pas de gros mastocs ! Ils sont fins, élancés, presque grâcieux en fait. Leurs poils, bien plus ras que ceux des malosses, se pare des mêmes couleurs. Noir, et rouges sous le ventre et sur le museau. Leur museau est d'ailleurs à présent plus fin et allongé que lorsqu'ils étaient des petits malosses ; et les dote d'un bon flair. Leurs cals crâniens sont devenus deux cornes épaisses et robustes, arrondies vers l'arrière. Les cals de leur dos se sont eux renforcés et leur motif en rayure, alternés, peut encaisser des chocs plus importants qu'avant. Les anneaux à leurs chevilles se sont doublés, afin de les renforcer et de leur permettre de courir plus vite. Leurs pattes sont à présent griffues, et ces griffes tirent parfois sur une couleur rouge remarquable. Leur queue enfin s'est allongée et affinée et se termine par une pique, ce qui a sans doute influencé l'iconographie démonique. Cette pique est parfois scindée en deux.
Au combat, les démolosses sont redoutables. Si leurs défenses pêchent de manière assez visible, il est pourtant difficile de les avoir sans mal. Ce sont de très bons attaquants, aussi bien physique qu'à distance. Leurs lances-flammes seront toujours plus douloureux que leurs mâchouilles, mais ce n'est pas pour autant que ces dernières sont à négliger. Si les flammes lèchent leur corps sans le moindre souci, les flammes de leurs crocs brûlent en profondeur leur ennemi. Ce qui fait qu'ils sont tellement à craindre, c'est leur rapidité d'une part, et leur absence de scrupule à feindre, tricher, comploter. Adversaires retords, leurs machinations ne sont plus à présenter. Ils se jettent toujours à corps perdu dans le combat en transformant le terrain sous leur feu d'enfer. Seule une bonne rasade d'eau ou un petit séisme saura leur faire les pieds.
Les démolosses sont des pokémons qui vivent en meute avec leurs aînés et leurs petits malosses. Afin de déterminer leur chef, ils se livrent à des combats sans la moindre merci. Chefs comme vaincus s'en sortent souvent avec de sacrés cicatrices sur la tronche, traces de crocs, etc. Leur hurlement très caractéristiques, que l'on retrouve jusqu'au fond des contes de fée, est comparé par certains au sifflement de la grande faucheuse. Il indique en fait le début de leur chasse. Ce sont des pokémons carnivores qui ne s'attaquent que rarement à des proies de leur taille ou plus grosses. Leur prédation se porte le plus souvent sur de plus petits pokémons. Ils peuvent même aller chercher jusque dans les terriers en creusant, et en fouillant avec leur museau. Les sapereaux n'ont qu'à bien se tenir, ou bien ils se feront rôtir à la broche. Leur feu est d'ailleurs bien particulier. Ils n'ont pas de poche interne de flammes comme beaucoup de pokémon, ni aucune poche de gaz avec une glande dans la gorge qui permettrait la création d'une étincelle. Leur feu vient de la combustion de leur toxines, qui se produit à la fois spontanément et qu'ils peuvent aussi déclencher. C'est un petit peu comme savoir roter sur demande. Ce sont ces toxines qui font que les brûlures infligées par un démolosse ne cicatrise jamais. Attention donc à ne pas les mettre en compagnie des enfants : les cicatrices qu'ils créent se font en profondeur et laissent l'épiderme marqué à jamais. Certains le voient comme une idole occulte voire maléfique. Pourtant, ce sont des pokémons très loyaux si l'on outrepasse le stéréotype du chien agressif. Ils peuvent même parfois aider à sauver des victimes avec les forces de l'ordre dans le cas d'incendies particulièrement ravageurs.
| — # 230 | - HYPOROI.:
Ce pokémon est un HYPOROI. Ils sont l'évolution finale des hypotrempes et hypocéans. Toujours des pokémons aquatiques bien entendu, ils ont à présent néanmoins des caractéristiques draconiques qu'ils mettent en avant avec plus ou moins d'aisance. Ce sont des pokémons très grands, à taille humaine, et il n'est pas rare de voir des gens les chevaucher à la surface de l'eau car leur corpulence s'y prête bien. Ils sont ainsi parfois surnommé les chevaux des mers. Ce sont des pokémons au corps garni d'écailles bleues, avec celles sur leur ventre qui sont jaunes. Dans leur dos, les nageoires rigides des hypocéans se sont transformées en des sortes ailes qui en fait des voilages accrochés par des excroissances bleues aux formes sinueuses. Ces excroissances se retrouvent aussi en cornes sur leur tête. Ils ont également les mêmes voilages au niveau du cou. Comme leurs cadets, leur tête part en avant vers une bouche en forme de jet. Leurs yeux sont étroits, et de couleurs rouge. Leur corps se termine par une queue enroulée sur elle-même comme un escargot.
Au combat, les hyporois sont des pokémons aux capacités offensives, défensives et endurantes extrêmement équilibrées, et ils sont surtout très puissants avec cela ! Leurs combats commencent très souvent par ces dragons qui lâchent un épais brouillard sur le terrain, qu'il soit aquatique ou non. Cela leur permet d'évoluer sans trop de problème et de prendre de la hauteur. En effet, ces pokémons sont de véritables snipers, à la précision imparable : leurs hydrocanons atteignent presque systématiquement leur cible, malgré le côté incontrôlable de l'attaque. Si jamais cela venait à ne pas suffire pour mettre au tapis leur adversaire, les hyporois en appellent alors à leurs danses draco afin de s'assurer de la réussite optimale de leurs dracochocs. Ils sont particulièrement résistants aux offensives aquatiques et enflammées, ce qui en fait des contres intéressants. Il leur arrive également d'en faire appel à leur bâillement légendaire, mais ce n'est pas la manière dont ils préfèrent mener le combat.
On dit en effet que les bâillements de ces pokémons créent des tourbillons dans les océans où ils vivent. Cela fait partis des mythes qui entourent les tourb'îles, faisant de ces pokémons des gardiens réguliers des temples des légendes. Ils vivent en effet dans des grottes sous-marines, où ils restent souvent dissimulés, et y emmagasinent l'énergie dont ils ont besoin pour leurs quelques sorties. Ils préfèrent par ailleurs les fonds inhabités, car ce ne sont pas des pokémons très sociables. Ils ne sortent, le plus souvent, que pour aller prendre en chasse leurs proies, souvent des poissons de taille raisonnable. Ils ont eux-même une peau épaisse sous leurs écailles, leur garantissant de ne pas avoir énormément de prédateurs. Ils peuvent également se nourrir de crustacés s'ils en trouvent. Ces cousins des kravarechs se dissimulent alors comme ces derniers dans des bouquets d'algues pour y faire le guet, avant d'attraper leur repas. Ils peuvent rester immobiles pendant des dizaines d'heures si nécessaires – étant donné que c'est déjà ce qu'ils font le reste du temps dans leur habitat. Cependant, ils peuvent aussi passer plusieurs heures à bouger sans s'arrêter. Ils sont ainsi parfois utilisés comme montures par des dresseurs possédant ces pokémons, à l'instar de la championne Sandra. Ils utilisent les ailes pour se propulser, et les ailettes de leur cou pour s'orienter. Néanmoins, ce sont des pokémons qui sont très fragiles au moment de la sortie de leur habitat naturel. La réussite de leur vie en dehors de celui-ci est ainsi conditionnée par une adaptation très progressives de leurs eaux natives à un nouveau milieu. Cela peut parfois prendre plusieurs mois.
| — # 231 | - PHANPY.:
Ce pokémon est un PHANPY. Les phanpys sont des pokémons terrestres. Ce sont des pokémons dans la fleur de l'âge, mais pas moins vigoureux pour autant. Ce sont de petits éléphanteau bleu ciel, et marqué d'orange là où leur épiderme est renforcé, c'est-à-dire sur les oreilles et sur la trompe. Leurs oreilles sont grandes et larges et leur servent bien souvent de grands éventails. S'ils ont un aspect relativement ramassé, ils ne le sont finalement pas tant que ça et se meuvent avec beaucoup de facilité. La trompe qu'ils ont leur permet notamment de s'asperger et de se laver, et parfois aussi de boire (ils ont une bouche quand même).
Au combat, les phanpys sont des pokémons endurants, mais relativement lents du fait de leur forte densité. Il faut surtout, surtout privilégier les combats rapprochés et ne pas les faire s'éloigner de leur adversaire, sans quoi ils perdraient leur avantage de poids (au sens propre comme au figuré). Ce sont des pokémons qui possèdent du flair et de l'instinct. Ils savent ainsi de manière innée qu'ils n'ont rien à craindre de l'électricité, et vont au-devant de ce genre d'offensive. Si ce sont de grands béliers grâce au renforcements sur leur tête, ils préfèrent cependant se rouler en une boule armure pour pouvoir mieux rouler sur tous leurs ennemis. Leurs coups de tête sont dévastateurs.
Ils le sont tant et si bien que, si votre phanpy s'attache un petit peu à vous, vous en saurez quelque chose, et vos bleus aussi. En effet, il s'agit d'une marque d'affection chez ces petits bleus que de vous foutre des gros coups de tête dans le bras, la jambe, ce qui passe à leur portée. C'est le concept du coup de boule amical qui vient de débarquer ! Le problème, c'est qu'ils ne se rendent pas compte de leur force, et que cela peut bien leur jouer des tours ! Notamment lorsqu'ils jouent avec des enfants. Très doux et très joueurs, ils aiment particulièrement jouer avec d'autres petits, qu'ils n'auront aucun mal à transporter sur leur dos à califourchon. Dans la nature, ils vivent au bord de rivières, et y font leur nid, en creusant un trou près de la rive. Ils en délimitent très bien les contours. Ainsi, si venu la nuit votre phanpy ne laisse plus personne approcher, ne vous en faites pas, il s'agit juste d'une coutume, d'une tradition.
Le phanpy de Sae : roule partout. Il adore se rouler en boule et se mouvoir de la sorte. Ils sont plusieurs dans le gang à faire cela, alors d'une part ça le légitime, et d'autre part cela lui fait des amis. Le reste du temps, il s'amuse à rouler sur les autres, sur Sun le léviator par exemple, qui fait un super tremplin.
| — # 232 | - DONPHAN.:
Ce pokémon est un DONPHAN. Evolution en armure des petits phanpy, les donphans sont des guerriers terrestres. D'une hauteur de poney, on pourrait tout d'abord ne pas les prendre au sérieux. Mais cela reste très commode (l'empereur) pour monter dessus et voyager. Ou charger. Le bleu qu'ils portaient étant phanpy a viré au gris. C'est un phénomène de dépigmentation tout à fait normal à l'évolution chez eux. Très rares sont les donphans restés bleus et rouges, et ils sont souvent admirés dans des concours. Les quelques plaques rouges qu'ils avaient sont maintenant noires, et elles se sont étalées. C'est une véritable armure qu'ils ont sur toute leur épine dorsale, et jusque sur leurs oreilles ainsi que leur trompe. Cette dernière a aussi bien poussée. Leur peau très très épaisse rajoute à leur corpulence déjà pas bien légère, en faisant des gros poids lourds mastocs, moins passe-partout et que l'on peut vachement moins porter dans ses bras. Des défenses ont aussi poussé autour de leur bouche, autre outil d'offensive, comme s'ils en avaient vraiment eu besoin.
Au combat, les donphans sont des lutteurs de haut niveau. Bien mieux protégés que beaucoup d'autres pokémons. Leur colonne vertébrale est à peu près à l'abri de tout, et ce n'est pas eux que l'on pourra million dollar baby. Ils ont une condition physique tout à fait exemplaire, et sont d'une endurance remarquable. Sans surprise aucune, ce sont des gros gens physiques, qui frappent et cognent dans des giga-impacts absolument fous. Heureusement ils sont lents à démarrer, et montrent parfois plus d'assurance qu'ils ne le devraient, ce qui les amène à ce prendre des coups pas forcément utiles. Leur technique préférée est complètement bourrine et décérébrée : ils s'enroulent sur eux-même et foncent ainsi à toute vitesse sur l'ennemi, de plus en plus rapidement. Attention cependant, il faut être très conscient de ses actes lorsque l'on combat avec un donphan. Rien que de leur intimer une charge pourrait être dévastateur, voire provoquer un séisme qui mettrait tout par terre.
Le truc, c'est qu'ils roulent aussi dans la vraie vie, les donphans. Cela leur donne, lorsqu'ils sont correctement enroulés, un petit côté scobolide en noir et blanc. C'est pour eux tout à la fois un mode de déplacement lorsqu'ils sont seuls, qu'un amusement congénital. Cependant, ils ont du mal à s'arrêter. Ils doivent donc soit cesser de faire l'effort d'avancer pour ralentir tout petit à petit, ce qui peut prendre énormément de temps et de distance de ce fait ; soit ils avisent un mur suffisamment solide pour les arrêter, ou un point de chute (littéralement). Ceci me fait dire qu'ils doivent avoir une très bonne vue, mais aussi qu'ils ne sont pas cons du tout, vu comme ils peuvent appréhender ces obstacles tout en roulant à grande vitesse. Et aussi qu'ils ont l'estomac bien attaché pour ne pas vomir de partout. J'ai connu des gens que les 360° successifs faisaient dégobiller de partout. En parlant d'estomac, les donphans ont besoin de manger un très grand volume de nourriture. Ils sont en outre des herbivores, et ils faut donc prévoir une gestion mesurée des ressources à disposition pour qu'ils ne dépeuplent pas un milieu de toute sa flore. Leurs défenses sont très longues, et plus elles le sont et plus haute sera leur place dans la hiérarchie du clan. Elles poussent en outre très lentement et l'on peut donc estimer leur âge avec cela. Elles sont moins prisées que celles des mamochons. Ils vivent en tribus constituées en troupeaux et sont de plus nomades. Ils forment des sociétés matriarcales où seules demeurent de manière permanente les femelles donphans et les phanpy. Les mâles eux quittent le groupe une fois qu'ils ont atteint l'âme adulte pour aller guetter la femelle ailleurs. Bien que souvent maladroits, on les retrouve dans les équipes d'intervention en milieu volcanique car ils peuvent faire mur contre les coulées de boue voire de magma pour les plus résistants.
| — # 234 | - CERFROUSSE.:
Ce pokémon est un CERFROUSSE. Lui, c'est le cousin vachement plus normal de haydaim. Les cerfrousses sont des cervidés au pelage marron et beige. Ils marchent sur quatre pattes et ont une queue beige elle aussi. Leur museau est typiquement celui d'un ruminant, avec la dentition plate qui va avec. Cependant, ce qui impressionne tout particulièrement à propos des cerfrousses, ce sont leurs bois, juste au-dessus de leurs petites oreilles. Ils sont courbes et semblent former deux yeux, avec une boule sur chaque pour figurer la pupille. Ces bois ont un côté mystique et peuvent générer des illusions plus vraies que nature.
Au combat, les cerfrousses sont de bons attaquants, et rapides avec cela ! Leur plus grand atout, c'est le fait qu'ils intimident pas mal. Pour qui ne connait pas ces pokémons, dresseur ou pokémon, cela ne fait pas rien que de voir s'avancer deux paires d'yeux vers soi. Mais en plus d'être de bons attaquants, ils savent se défendre ; en effet, leurs bois sont très spéciaux et dégagent si nécessaire un gaz hallucinogène qui suffit à mettre de côté les ennemis les moins entraînés. Pour les autres, les cefrousses tâchent de les endormir grâce à de l'hypnose ou de les rendre plus fous encore à l'aide d'ondes folies. Ils n'ont pas besoin de gesticuler partout pour être efficace. Ils préfèrent se concentrer pour atteindre un certain seuil de plénitude afin de frapper au plus efficace et au plus puissant à l'aide de leur psykoud'boule. Ainsi, si vous voulez les vaincre, il vous faudra briser leur concentration. Et si possible ne pas respirer ; mais je me doute que cette partie sera plus difficile à combler.
Les cerfrousses sont aujourd'hui des espèces protégées et que l'on retrouve donc notamment dans les parcs pokémoniers. En effet, il y a peu, c'était encore des pokémons en voie de disparition, qu'il a fallu sauver. Ils étaient depuis longtemps la cible des braconniers, qui les traquaient pour leurs bois, revendus très chers. En effet, ceux-ci suscite bien des histoires, car l'on ne sait trop si toutes les rumeurs à leur propos sont fondées, ou lesquelles seulement le sont. Le fait est qu'ils émettent des gaz hallucinogènes. Mais de là à dire qu'ils entrent en résonnance avec votre cerveau, que celui qui les fixe trop longtemps se fait tenbu hōrin et perd ses sens... Où s'arrête la réalité ? Eux avaient l'habitude de vivre en groupe, en troupeaux solidaires dans les montagnes, et sont à présent surveillés de près. D'autant que leurs bois, ou du moins la bille qui les orne, est une matière première pour la création de somnifères très puissants et de très bonne facture. C'est donc un commerce ma foi fort réglementé, et en capturer un revient à remplir deux ou trois formulaire, et à s'engager à tenir à jour un suivi du pokémon.
Le cerfrousse de Sae : est un personnage très hautain. Il faut dire qu'il est supérieurement intelligent. Il est capable d'affection et d'amitié, mais l'on ne saurait comprendre ce qui les motive, surtout lorsque leur cible est un bébé riolu. Mais il est vraiment supérieurement intelligent. Genre, surdoué. Genre, un abra quoi.
| — # 235 | - QUEULORIOR.:
Ce pokémon est un QUEULORIOR. Moins normal que ce peintre, vous ne trouverez pas. Enfin, si, peut-être. Ce sont des pokémons canins, qui se tiennent sur leurs deux pattes postérieures. Ils peuvent marcher à quatre pattes pour le bon plaisir de leur maître, mais avec l'évolution leurs pattes ont changé et cela leur fera plus de mal que de bien. Leur pelage peut continuer de pousser tant qu'il n'est pas coupé, et il est de couleur beige et marron. Leurs oreilles marrons sont longues et tombantes. Il faut y prendre garde, elles peuvent facilement s'infecter. Leur spécificité vient de leur queue, très longue, et qu'ils tiennent toujours dans leur main pour qu'elle ne traîne pas à terre. En effet, c'est elle qui leur sert en bonne et due forme de pinceau. De ce dernier est sécrété un fluide épaississant pour leur peinture. Ils doivent cependant trouver les pigments dans la nature, que ce soit en poudre ou autre, pour s'agrémenter. Cependant, la couleur qu'il choisisse et pour la vie, et dépend de l'individu. Ils peuvent la nuancer à l'envi et cela en fonction de leur période (période bleue ciel, période bleu klein, période bleu la mer, période bleu ta mère). Les traces qu'ils laissent dans leurs traits de peintures correspond à leur empreinte digitale. Enfin, caudale plutôt. Comme ils peignent avec celle-ci, les quelques queuloriors héritant d'une malformation leur laissant une queue trop courte sont voués à une existence terne et triste, faite d'errances et peut-être d'une vie domestique.
Au combat, les queuloriors sont plutôt rapides, mais sont complètements nullos en attaque comme en défense. Non parce que, vous comprenez, ils sont des artistes, ils valent mieux que cela. Ce sont des pacifistes, eux, messieurs. Tout au plus, en vaguement gribouillant, ils peuvent copier les capacités utilisées préalablement par l'ennemi. Mais bon, cela relève de la pâle copie, et non pas de la création originale, alors ils ne s'y abaissent pas tellement. Et puis, il faut bien dire que cela ne ressemble à rien. Si vous le souhaitez vraiment, vous pouvez tenter d'aveugler l'ennemi à grands coups de peinture colorée. Ou crier pour leur faire peur. Ou les étrangler, voire les pendre, avec leur longue queue. Mais cela deviendrait bizarre. Mieux vaut s'en tenir aux toiles.
Les queuloriors sont d'éternels incompris. Ils sont historiquement des chiens de chasse, dans les grandes maisons d'aristocrates. Ils sont très bons pour la chasse à courre et étonnamment, certains nobles essayent encore d'en conditionner et dresser certains dès la naissance pour les y ramener. Ils ont un excellent sens de l'odorat, et reniflent plus facilement la terre que l'air. Ce sont aussi de bons nageurs. Ils sont ensuite devenus les chiens des grands artistes, et eux-même des pièces de musées car on retrouvait même des expositions des plus beaux queuloriors, notamment à Illumis où ils faisaient encore concurrence, à l'époque, aux couafarels bien rustres. Hélas pour eux, ils sont aujourd'hui beaucoup moins appréciés en tant que pokémons domestiques du fait des traces qu'ils laissent bien souvent derrière eux ou autour d'eux pour délimiter leur territoire. Ils sont donc devenus des urbains comme on n'en fait plus, des vrais wesh qui taguent les murs et qui font des concours avec les kapoeras et les pomdepiks de roulage sur la tête. Et parfois, on les retrouve dans les écoles de beaux arts pour se faire la main. Dans leur milieu naturel, ils grimpent facilement aux arbres bien qu'ils n'ont pas la capacité caudale de préhension des capumains. Lorsqu'ils sont enfants, ils gribouillent énormément pour s'entraîner. Ils possèdent un rite de passage à l'âge adulte très défini, où notamment un notable du groupe leur appose une marque nette de patte sr le dos. Ce sont des pokémons doux, pacifiques et pacifistes, qui aiment la compagnie mais qui ont un petit peu tendance à faire du prosélytisme artistique.
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| | | | Sakae Kurami
C-GEAR Inscrit le : 23/08/2013 Messages : 14282
Région : Hoenn, Kalos.
| — # 236 | - DEBUGANT.:
Ce pokémon est un DEBUGANT. Pokémons mini-combats, les débugants sont des humanoïdes hauts comme trois pommes. Leur peau est violacée comme s'ils s'étaient étranglés à la naissance avec leur cordon ombilical, les pauvre. (Remerciez-moi plus tard pour la vision d'un kicklee qui accouche. Ça fera cinq balles.) Ils arborent un genre de short pampers à l'instar des meditikka. Leurs bras et jambes sont extrêmement minces. Les premiers débouchent sur une paire de main à trois doigts, ce qui n'est pas toujours pratique mais limite les risques de fracture des doigts lorsqu'ils cognent trop fort. Pour limiter les risques d'accidents, ils ont aussi toujours des bandages au niveau des articulations pour les renforcer et de l'abdomen. Le tout est surmonté d'une joli petite tête de fenouil (avec une partie sporadique et une partie tigeuse), où de part et d'autre de leurs yeux jaunes, des renforcements au-dessus de leurs oreilles protègent ces dernières lorsqu'ils se cognent dessus.
Au combat, les débugants sont des pokémons égaux, où tout reste à faire. Tout reste tellement à faire qu'ils sont faiblards, à la limite du non-viable pour le combat, si ce n'était leur esprit de compétition. Ils sont en effet tristement à peine plus forts qu'un tournegrin : c'est dire. Heureusement, et comme je vous le disais, ils sont très tenaces et vivace et combatifs et pugnaces. Malgré tout cela, aller au combat reste pour eux toujours une épreuve d'audace. Ils y vont au culot. Cependant, ils sont assez clairvoyants et savent se mettre à l'abri lorsque la situation l'exige. Il leur faut à chaque fois bluffer un maximum pour pouvoir placer l'une de leurs charges. Les fées et les offensives psychiques sont les plus à même de les déconcentrer, et ils le savent. Ils ont l'intelligence de savoir demander un coup de main à leurs coéquipiers. Et c'est sans doute cette preuve de bon sens qui leur permet de bien souvent s'en tirer pas trop mal.
Bon, il faut ajouter qu'ils y vont au culot, mais que, tout de même, il y a souvent papa ou maman derrière, pour assurer le coup. C'est l'avantage. Mais être un débugant c'est aussi beaucoup de pression : ils s'entraînent vraiment toute la journée pour devenir comme papa. Ou maman. De toute manière, chez eux, j'ai toujours du mal à faire la différence. C'est pour cela que, si vous êtes accompagnés dans la vie d'un débugant, il est plus que nécessaire pour leur bon développement de mettre en place un programme d'entraînement très cadré que le petit suivra scrupuleusement. Sans cela, ils deviennent très rapidement des pokémons nerveux et difficiles à calmer. Ils sont complètement obsédés par la peur de ne pas réussir. Et cela se comprend, vues les grandes familles de combattants desquelles ils sont issus. Ils sont combatifs, courageux, mais pas totalement dénués de bon sens : ils recherchent des adversaires à leur mesure. Ils peuvent tout à fait en venir à refuser un défi s'ils se rendent compte qu'ils vont se faire démonter la tronche dans les grandes largeurs. Du coup, ils se battent souvent entre eux, à force égales. Ce qui fait qu'à la garderie, ça ressemble souvent à cannibal holocaust. Bon, sans le cannibalisme. Et sans plein d'autre trucs. Parce que finalement ce sont ces bébés qui se tapent dessus sans se faire vraiment mal. Et ça aurait presque un côté mignon, lorsqu'ils tombent sur leurs fesses avec un air ahuri. Mais dans leur tête, c'est cannibal holocaust.
| — # 237 | - KAPOERA.:
Ce pokémon est un KAPOERA. Évolution des petits débugants, les kapoeras sont des combattants accomplis. Ces pokémons sont bipèdes, et relativement humanoïdes quant à leur tenue. Cependant, sur leur tête trône une corne suffisamment résistante pour qu'ils tournent dessus. Ce sont donc les premiers pokémons officiellement du type toupie ! En tournant, ils écartent leurs bras pour stabiliser leur équilibre. Leur deux jambes voltigent en même temps qu'ils tournent, et leur queue aussi. Ces pokémons posent et changent régulièrement des bandages à leurs articulations (poignets, chevilles notamment) afin qu'ils ne se déboitent rien. Leurs corps est court et rond, afin de n'offrir qu'un minimum de frottements à l'air lorsqu'ils tournoient.
Au combat, les kapoeras se débrouillent très bien. Faits pour se battre au corps-à-corps, ils savent aussi cependant extrêmement bien se défendre des attaques à distance, que leurs jeu de jambes déjoue à tous les coups. Il est ainsi très difficile de les toucher : leurs tours rapides sont tout à la fois des techniques offensives, mettant des gros taquets à leurs ennemis, et défensives, écartant tout coup ou potentiel projectile. Difficiles à toucher, donc, mais pas impossibles à battre. Le tout est de parvenir à les toucher une fois au moins. En effet, les kapoeras ne peuvent pas encaisser beaucoup de coups : ils se concentrent déjà énormément pour tourner, et leur endurance en est monopolisée. Si vous réussissez à arrêter son tournoiement, vous avez vos chance. Attention néanmoins à leurs techniques de triple pieds, riposte ou de garde large si vous combattez à plusieurs. En effet, s'ils tournent, ils se déplacent aussi, et peuvent donc être de très bon murs défensif pour toute une équipe. Un oiseau peut être un adversaire à lui préférer, afin d'arrêter ses tours venu d'en haut ; ou bien un pokémon aux pouvoirs psychiques pour les déconcentrer.
Heureusement pour eux, les kapoeras ont un équilibre parfait. Remarquez, ça les rend très utiles pour repeindre le plafond, refaire la toiture... Pas de peur qu'ils ne tombent ! De toute manière, ils ont eu de l'entraînement. Aujourd'hui, ces pokémons se déplacent plus vite et avec plus d'aisance sur la tête que sur leurs deux pieds. Attention aux enfants, entre autres, qui seront vite fascinés par la danse d'un kapoera et qui pourraient se ramasser un coup de pied involontaire. Mais, pour sûr, sachez que les kapoeras sont d'excellents danseurs, avec une bonne notion de rythme et d'élégance. Ils sont les compagnons privilégiés de ceux qui en connaissent un. Ils peuvent aider dans tellement de tâches ! Même pour les semailles, ils peuvent aider à planter les bulbes, en creusant la terre de leur corne !
| — # 238 | - LIPPOUTI.:
Ce pokémon est un LIPPOUTI. Ces petits pokémons ont l'apparence de gros bébés des glaces. Ils mesurent rarement plus d'une soixantaine de centimètres et pèsent à tout casser six kilos. De gros bébés. Mais contrairement un bébé comme vous et moi, ils sont dotés de pouvoirs psychiques. Ils sont également d'ores et déjà bipèdes, comme s'ils n'avaient pas eu besoin de passer par la case « quatre pattes ». Ils ont un corps rondelet, composés de deux sphères, ce qui n'est pas sans rappeler de petits bonshommes de neige. Le bas de leur ventre, tout comme leur visage, a la peau rose framby ; tandis que leurs épaules, bras et pieds sont plutôt couleur vanille. Une belle coupe de glace ! Ils ont deux grands yeux verts foncés qui prennent une bonne part de leur visage et qui mangent littéralement votre âme quand ils vous fixent. Une chevelure blonde, coupée au carré mais avec de nombreux épis (et une frange !) couvre cette petite tête, et descend jusqu'à leurs épaules. Elles ont enfin de large bouche roses, qui est la partie la plus innervée et donc la plus sensible de leur corps ; aussi bizarre que cela puisse paraître.
Au combat, il faut bien faire attention avec son lippouti. Ce sont des pokémons assez fragiles, et qui du fait de leur jeune âge sont assez peu endurants. Il faut donc composer auparavant avec eux, en entraînement, des méthodes pour qu'ils ne s'épuisent pas trop et ne mettent pas leurs camarades dans des positions délicates. Pour cela, ils préfèrent largement rester à distance pour produire une fine poudreuse qui rendra le mouvement difficile à leur adversaire, tandis qu'ils pourront faire leur numéro. Car c'est bien de cela qu'il s'agit : une fois qu'ils sont à l'aise sur le terrain, ils font un vrai numéro ! Ce sont de vrais crèves-cœurs qui s'amusent à faire tourner les têtes à l'aide de leurs doux baisers envoyés à tous va, sans discrimination. Mais si vous avez l'un de ces pokémons en face de vous, il ne faut pas se laisser prendre au jeu de leurs larmes de crocrodil ni se laisser attendrir. Car dès que vous ou votre pokémon seraient attendris, ils ne se priveront plus en regards noirs et en chocs mentaux pour toujours mieux vous avoir sous leur coupe. Ils jouent beaucoup de leur apparence soit-disant mignonne. Et lorsque cela ne suffit pas, ils tentent d'endormir leur ennemi d'une douce berceuse pour le léchouiller tout leur soûl. Et ça donne des situations assez dérangeantes dans la pratique.
Il faut dire que s'il y a une chose que les lippoutis aiment par-dessus tout, c'est faire des bisous. Enfin, pas exactement. Du moins, ce n'est pas toujours la pratique affective que l'on connait. En effet, c'est un moyen pour eux de mémoriser les choses. Les lippoutis ont de fait une excellente mémoire gustative, sans doute parmi les plus développées qui existe – et sans doute parce que c'est un petit peu bizarre. Ils goûtent à tout du bout des lèvres. Dans les anciens temps, ils devaient faire d'excellents goûteurs. Ils examinent à la fois leur nourriture de la sorte, se souvenant très bien de ce qu'ils aiment et de ce qui les dégoûte ; mais ils examinent aussi les objets de la sorte ! C'est assez bizarre à regarder, je vous l'accorde. Ainsi, lorsqu'ils vous embrassent, ce sera peut-être par affection, mais peut-être aussi une manière pour eux de faire les présentation, de vous goûter et mieux se souvenir de vous par la suite. Sans cela, ce sont des pokémons qui courent beaucoup et qui ont une sacrée bougeotte. Il leur arrive souvent de tomber d'ailleurs, du fait de leur petit corps pataud. Coquets comme ils sont, ils vérifient souvent qu'ils ne se sont pas salis ou abimé la coiffure. Il existe sans doute le cliché du lippouti des stars, là où d'autre ont un couafarel, pour cette raison. Ils ont l'air un petit peu benêts, à ne pas toujours comprendre rapidement ce qui est induit ou sous-entendus, mais ils ne sont pas bêtes pour autant, et peuvent très bien comprendre ce qu'on leur raconte lorsque, et bien, c'est expliqué clairement.
| — # 239 | - ELEKID.:
Ce pokémon est un ELEKID. Ce pokémon ressemble furieusement à une prise électrique. En effet, sur son corps ovoïde se placent deux antennes en forme de prise : deux lamelles percées d'un trou. Un halo bleu peut se former entre ces deux lamelles lorsque le pokémon est surchargé : il ne faut surtout pas toucher ce halo ! Cela peut paraître évident, mais on ne répète jamais assez les bonnes pratiques. Ces petits bipèdes possèdent deux jambes courtes et deux longs bras ; mais les quatre membres sont extrêmement développés et musclés. Leur corps, légèrement rugueux, est jaune, orné de zébrure noire rappelant un coup de jus.
Au combat, les elekids sont des pokémons à surveiller. En effet, ils ont tendance à être trop sûrs d'eux. De fait, ils sont très rapides et possèdent une bonne force de frappe, ce qui leur donne l'impression d'être tous puissants face à des adversaires de leur taille. Ils sont cependant peu résistants face aux attaques terrestres. À l'inverse, ils résistent bien aux offensives d'acier ou les frappes aériennes. Cependant, ils sont de fait meilleurs en attaque qu'en défense, et maîtrisent bien les ondes de choc qui toucheront tout le monde sur le terrain. Ils n'attaquent quasiment que par leur maîtrise de l'électricité. Par contre, réussissez à la toucher une fois, et, démuni, il se laissera vitre abattre.
Les bras des élékids sont tel des dynamos : tu tournes, et ça fait de l'électricité ! Ainsi, point d'inquiétude si vous voyez votre petite bête faire des moulinets sans raison, c'est juste qu'il se sent faiblard. Ils sont très sensibles aux moindres fluctuations électriques. Attention par temps d'orage, vous retrouverez souvent ces petites bêtes à danser comme des abrutis sous les éclairs. Ce qui ne leur réussira pas plus qu'à d'autre, étant donné qu'eux aussi peuvent se faire griller par un trop plein d'électricité. Ils sont relativement peu aptes à la vie en communauté, car il arrive un peu trop souvent que ces petits soient très suffisants et imbus d'eux-mêmes. Ils se savent robustes, et dédaignent alors tous leurs congénères.
L'élékid de Sae : est une petite pute. Sans méchanceté, hein. Mais il est gentil, drôle, attentionné, tout ça, jusqu'à ce qu'il vous embarque dans ses combines. Si vous jouez avec lui, il vous obligera à perdre et étalera votre échec aux yeux de tous. Si vous partez faire une petite bêtise et que vous vous faites chopper, il vous dénoncera tout de suite. Sans méchanceté, mais bon, ça reste pénible.
| — # 240 | - MAGBY.:
Ce pokémon est un MAGBY. Ces petits pokémons sont des flammes sur pieds. Ou mieux : des soufflés sur pieds. Eh, quoi ? il faut voir la choucroute qu'ils ont sur la tête ! Pas bien grands, pas plus de soixante-dix centimètres, les magbys présentent un corps rouge et un ventre plus pâle, dont la chair elle-même est plus tendre. Leur peau rouge se durcit au cours de leur croissance, ou plutôt se rigidifie. Leur visage s'avance dans un museau, qui ressemble finalement plus à une trompe formant un conduit leur permettant de cracher leurs flammes avec de moindres efforts. Ils possèdent aussi trois griffes à chaque mains, et deux à chaque pieds. Ils sont bipèdes et leur équilibre est garanti par leur petite queue. Ce profil se retrouve chez galifeu, ouisticram ou n'est encore pas sans rappeler un petit salamèche, ce qui laisse à penser que cette forme de bipédisme se prête bien à l'évolution des pokémon de feu.
Au combat, les magbys sont, au même titre que les élékids, un peu plus résistants que la moyenne des bébés pokémons. Ils ne sont pas pour autant des bêtes de combat ! Ne me faites pas dire ce que je n'ai pas dit. Ils sont de bons attaquants et leur rapidité n'est pas sans les avantager sérieusement face à des pokémons de leur gabarit. Si l'eau comme la terre étoufferont leur feu, c'est bien là leurs deux seuls grands ennemis. À part les autres grands pokémons. Instinctivement, les magbys se défendront à l'aide de leur purée de poix et danse-flammes ; mais ils pourront apprendre des techniques de feu bien plus puissantes après un entraînement en bonne et due forme. La seule chose à anticiper si vous vous retrouvez contre l'un de ces pokémons, c'est la dense fumée qu'il fera entrer en jeu afin de vous aveugler, vous et votre pokémon. Soyez donc prêts à devoir plisser les yeux, ou à dissiper ce brouillard !
Par ailleurs, la santé de ces pokémons peut être devinée à la simple apparence de ses flammes. Si elles sont jaunes, oranges, alors ils sont en bonne santé. Cependant, des flammes trop rouges indiquent un gros rhume, une grippe, une maladie. Ils crachent beaucoup de fumée lorsqu'ils sont fatigués. Un petit peu comme un enfant qui morve : à la couleur, on peut dire s'il est vraiment malade. Attention par ailleurs, lorsqu'ils toussent ou se raclent la gorge, des braises rougeoyantes s'échappent de ses poumons et peuvent mettre le feu à la baraque. (Joie !) Sachez par ailleurs que leur corps, lorsqu'ils sont endormis, peut être suffisamment chaud pour vous brûler la peau par simple contact. C'est une donnée à prendre en compte lorsque l'on élève ce pokémon dans une maison. Néanmoins, cela ne vaut pas la peine de les bannir de chez vous : ce sont tout de mêmes des enfants ! En règle générale, vous les trouverez dans les cratères tout juste au repos (jamais éteints, mais pas non plus en éruption, il ne faut pas exagérer).
Le magby de Sae : a un petit problème de santé. Il fait ainsi de l'hyperventilation, car ses poumons ne sont pas encore suffisamment développés pour supporter l'effort calorifique que son corps lui impose. Il lui faut donc des soins réguliers afin qu'il n'explose pas d'avoir avalé trop d'air. Pauvre petit chou.
| — # 241 | - ECREMEUH.:
Ce pokémon est un ECREMEUH. Ces pokémons normaux sont les bovins que l'on retrouve le plus peuplant nos grandes plaines de pâturage. Pour autant, elles n'en sont pas moins intelligentes, ou simplement bipèdes. Leur couleur rose les rend voyantes de loin, sur l'herbe verte. Leur motif est d'ailleurs amusant : rose et beige sur presque l'intégralité du corps, leur tête reste cependant noire, comme si elles portaient une cagoule, genre pokémon type Rapetou. Mais ce qui impressionne le plus chez ses pokémons, outre leur couleur bonbonnesque, c'est leur énorme ventre bien rond, générateur de lait. Les quatre pis sur son ventre permettent aux écrémeuh d'allaiter leurs petits, ou simplement d'être traies pour que le lait ne s'accumule pas inutilement. Au-dessus de leur poche à lait, une bonne couche de graisse cependant tout de même présente les isole très bien du froid, et elles n'ont donc aucun mal à passer l'hiver, même pour ce qui est des plus jeunes. Tout cela sert en fait surtout à protéger le circuit interne du lait. Car non contente de « générer » du lait, les écrémeuh peuvent aussi le stocker, ou le consommer elles-mêmes dans leurs moments de faiblesse, sans avoir à être traies. À leur pieds sont des sabots bien moins résistants que ceux des ponytas, et sur leur tête, deux petits cornes que le temps et l'évolution ont rabotées.
Au combat, les écrémeuh usent de leur masse énorme pour tomber sur l'ennemi par écrasement. Un peu comme des catcheuses. En plus, avec le motif cagoule, cela s'accorde parfaitement au thème. Ce sont des pokémons à la garde remarquable, rapide contre toute attente, et relativement endurant. Ils vaut mieux les faire travailler aux corps à corps, où ces gent dames dominent. Cependant, ne cherchez pas chez elles la diversité : leurs petites cornes ne leur sont d'aucune utilité au combat. Tout au plus, un sabot fourré dans l'œil, cela ne doit pas faire que du bien, mais cela ne fera pas l'effet des fameuses roulades d'écrémeuh. Si cela ne vous dit rien, allez donc défier la championne de l'arène de Doublonville, la grande Blanche ! Si elle ne paye pas de mine et semble une bien frêle jeune fille, vous vous détromperez assez vite et goûterez à l'impitoyabilité de son écrémeuh. Vous ne serez pas les premiers à repartir en en ayant gros. L'avantage aussi des écrémeuh, c'est qu'elles peuvent se soigner. À moindre mesure que les leveinards par exemple, bien sûr, mais leur circuit interne laitier peut les tirer de situations délicates.
D'un naturel assez caractériel, les écrémeuh se sont adoucis avec la domestification. Pokémons relativement maternels, elles ont des portées d'une quinzaine de petits, parfois même plus, car elles ont la capacité effective d'allaiter tout ce beau monde. Dans l'ancien temps, les écrémeuh étaient choisies comme nourrices dans les quartiers les plus pauvres, car elles pouvaient s'occuper de plusieurs s'enfant à la fois, ce qui revenait un moindre coût pour les familles ; là où les plus riches se dotaient d'un leveinard ou d'un leuphorie. Quant au lait d'écrémeuh, c'est une référence. Je veux dire, cela représente plus de soixante-cinq pourcents de l'économie laitière du pays, c'est celui qu'on boit tous les matins au petit déjeuner. Ce n'est pas rien ! Et ce n'est pas peu dire : le nombre de questions et de problèmes qui gravitent autour de cette économie sont légions. Il y a tout d'abord la question des modes d'élevage. Si des ranches à l'ancienne survivent, comme le ranch Meumeuh au nord d'Irisia, l'élevage intensif a depuis bon nombre d'année pris le pas sur eux. Les conseils de l'éthique et les contrôles sanitaires se démultiplient, sans jamais réussir à être partout. S'il est sûr que la subsistance du modèle extensif ne peut être la solution pour répondre à la demande certes qui ne grossit pas, mais qui reste tout de même énorme, des valeurs éthiques et de respect pour le vivant sont tout de même nécessaires à mon avis. D'un autre côté, les agriculteurs laitiers demandent toujours plus d'aides et de subventions car les écrémeuh, retournés dans une certaine forme de primalité et parqués dans les enclos, retrouvent leurs côtés douillets et caractériels, et il faut alors une patience infinie pour les traire. Alors quand on en a des centaines, je vous raconte pas le bazar. Et la nuisance sonore !
L'écrémeuh de Sae : est une madame je-sais-tout. Véritable encyclopédie des connaissances pas toujours vraies, le plus important est seulement pour elle de savoir, pour pouvoir bien expliquer aux plus jeunes ce qui est à faire ou ne pas faire. Elle adore les baies wiki, ce qui lui a valu son petit nom.
| — # 242 | - LEUPHORIE.:
Ce pokémon est un LEUPHORIE. Évolution des plus normales d'un leveinard, leuphorie gagne encore un petit peu plus en superbe (que certains qualifieront de froufrous inutiles). Son pelage duveteux lui donne effectivement des airs de diva du fait des ailettes et des voilettes. Mais bon, elle peut se le permettre, non ? Dans son dos, une épaisse chevelure, rose cela va de soi, et bouclée, descend sur son dos. Ce qui n'est pas sans rappeler la couette des ptiravis. Sur leur ventre où le blanc se taille la part belle du rose, on retrouve toujours la fameuse poche où elle range son œuf. Le sien est encore plus riche, plein de sucre, d'épices, et plein de bonnes choses qui remettent d'aplomb pour un moment, et en plus qui rend heureux. Comme le chocolat. Que demander de plus ?
Au combat, les leuphories sont des leveinards version ultra-upgrade-max. Elles n'ont toujours pas peur des fantômes, mais sont toujours effrayés par les fanatiques du combat. S'ils encaissent à présent très bien certaines attaques de maître de leurs adversaires, leurs défense au corps à corps est toujours au plus bas. Par contre, et plus que jamais, les leuphories sont endurantes. En plus, entre leur e-coque d'un côté et leurs vibra et vœux soin, autant dire que vous ne viendrez pas vite à bout de ces monstres d'infirmières !
Comme leurs cadettes, les leuphories sont toujours joyeuses, et d'une joie quasiment systématiquement communicative. Il est difficile de ne pas être heureux, ou au moins souriant en leur compagnie. Vous pourrez souvent en croiser dans les centres pokémons ou les hôpitaux, car l'on sait très bien les vertus curatives de leurs œufs. Très protectrices, elles sont en plus de cela attentives au tout un chacun afin que tous se sentent bien. Elles font preuve d'une extrême empathie, et ont ce savoir-faire qui leur empêche de se faire bouffer par le mal-être des autres. Bref, des mamans attentionnées sur tous les plans.
La leuphorie de Sae : est une maman comme une autre, très mère-poule. Seulement, c'est poussé à l'extrême : elle ne tolère aucune rébellion, aucune désobéissance. Autant vous dire que pour la croissance saine des enfants, on repassera. Elle ne tolère même pas que sa joie communicative ne vous atteigne pas : vous souriez, ou vous vous en prenez une. Et après je vous jure, vous souriez.
| — # 246 | - EMBRYLEX.:
Ce pokémon est un EMBRYLEX. Ce petit dinosaure venu d’un autre temps vit dans les montagnes rocheuses, à même le sol. Tout son corps est recouvert d’une très épaisse peau verdâtre, qui l’aide à se confondre parmi les mousses et les lichens. Celle-ci se détend sur le ventre, rouge. Des marques noires ornent tout leur corps, comme un moyen de reconnaitre chaque individu. Sur leur tête, posée bien en évidence, une corne frontale paraît être leur arme de prédilection (mais c’est surtout pour s’amuser à foncer dans les murs). Ils sont finalement à peu près aussi gros qu’un teddiursa, quoique sensiblement plus denses.
Au combat, les embrylex sont des bourrins physiques qui tapent dans le tas sans réfléchir. Pas besoin de défense, de distance, ils font une cause prioritaire de rouler sur tout, mais aussi sur le reste. Et plus on les attaque, moins ils en démordent et plus ils déploient des trésors d’inventivité dans le bourrinage (dans votre face, cela va de soi). Ils se battent comme des grands, comme papa et maman ! Cependant, ils ne sont pas imbattables, hélas. (Enfin non, pas hélas, sinon tout le monde en aurait un et ce serait ridicule à la fin.) L’eau et le tranchant des plantes sont finalement leurs pires ennemis. Eux qui vivent reclus ont aussi du mal avec tout ce qui tient à la technologie, et à l'acier. Mais ils n’en restent pas moins résistants à pas mal de chose car ils ont la peau sacrément dure, et font prise de terre donc sont tout à fait insensibles à l’électricité.
Les embrylex naissent sous terre, mangent de la terre, vivent pour la terre, militent pour les droits de la terre et le droit du sol. Ils ont aussi beaucoup, beaucoup d’appétit. On dit qu’ils doivent ingérer l’équivalent d’une montagne pour évoluer. Moi je dis que c’est des conneries, mais ça ne regarde que moi. Mais force est de constater que plus ils mangent, plus leur peau se durcit et plus eux-mêmes s’endurcissent. Mais bon, c’est vrai que commencer sa vie en devant s’empaffer toute la terre au-dessus de votre œuf pour pouvoir voir la tronche de ses parents, ça traumatise (ils peuvent pas être plus cons sinon ?) et ça laisse peut-être pour séquelle un sévère trouble d’ingestion sédimentaire. Qui sait ?
| — # 247 | - YMPHECT.:
Ce pokémon est un YMPHECT. Evolution improbable d’embrylex, ils ne sont pas cependant sans rappeler des chrysacier de roche et de terre. Sauf qu’ils pèsent leur poids, hein ! C’est pas un chrysacier qui aurait pesé plus de cent cinquante kilo, hé ! De verte pâle, leur peau est passée à bleue. La forme de leur cocon, en plusieurs strates bien distinctes, leur donne hélas un air perpétuellement en colère. Heureusement, les ymphects aussi ont droit au bonheur, et ils sourient souvent intérieurement. Leur visage est recouvert d’une sorte de masque hérissé de pointes à gauche et à droite, ce qui vraisemblablement ne sert à rien, à part à creuser des tunnels en se torpillant sous terre, ce qui en fait est vachement utile finalement.
Au combat, autant dire que les ymphects ont les mêmes forces et les mêmes faiblesses que leurs prédécesseurs embrylex. Cela ira plus vite que de tout énumérer. Sauf qu’en plus, eux, ils galèrent à se déplacer. Si c’est pas la loose sidérale ça, hein ? Heureusement, ces pokémons sont très axés défense et endurance, afin de pouvoir tenir la longueur. Si vous avez déjà mis à l’épreuve la peau d’un embrylex ou d’un tyranocif, vous savez que c’est dur. Et bien la peau des ymphect dépasse même cela en dureté. Pour le reste, ils tentent de foncer sur les gens, et ils faut les éviter. Gare, cependant, s’ils foncent contre un mur. Vous pourriez bien vous prendre un ou deux éboulements dans la face, tombés de la falaise voisine.
Ce sont des pokémons qui muent aussi régulièrement. Cela assure ainsi leur bonne santé, et la bonne continuation de leur croissance. Cependant, s’ils ne muent pas, cela est aussi une preuve qu’ils ne sont pas en bonne santé. Il faudra donc à ce moment-là s’en inquiéter. Par contre, pas de panique si votre ymphect ne fait que dormir. Le volume-horaire de sommeil dépend des individus, mais ils ont tous en moyenne un grand besoin de dormir, afin de digérer toute la caillasse avec laquelle ils se sont fait péter le bide. Et pour pouvoir évoluer pépère. Une question que vous pourrez aussi vous poser, en voyant votre ymphect fuser d’un endroit vers l’autre, est de savoir comment ils parviennent ainsi à se déplacer. Et bien ils se déplacent grâce à de l’air comprimé dans leur corps, qu’ils éjectent, ce qui les propulse. Cela ressemble diablement à de la flatulence, mais je n’ai jamais osé le souligner à mon ymphect de peur qu’elle ne me dézingue la gueule. Si vous parvenez à amener le sujet avec le vôtre, c’est volontiers que j’accueillerais des retours ! Certains disent que, par ce mode de déplacement, ils parviennent à raser des montagnes. Comme ce sont des pros du tunnel, je ne doute pas qu’ils puissent les traverser, mais de là à les raser, je n’y crois pas trop.
L’ymphect de Sae : Elle est une bourrine, définitivement, et pas qu’au combat. Je pense la placer dans le BTP quand elle sera grande, parce qu’au rayon « destruction », elle ferait un malheur. Mais en plus de cela, elle a un grand cœur (si c’est pas mignon) : elle s’est mise en tête de protéger tout ceux qui ont besoin de l’être. Comme la reine du gang, qu’elle recherche toujours. Mais attention : elle ne protège que ceux qui font sa taille ou son plus petit. Faut pas déconner tout de même. Quoique, ça laisse présager du lourd pour son prochain stade d’évolution.
| — # 248 | - TYRANOCIF.:
Ce pokémon est un TYRANOCIF. Une fois sortis de leur cocon, les ymphects évoluent en tyranocif. Toujours imprégnés des roches qu'ils parcourent dans les ténèbres, ils n'en finissent pas d'impressionner avec leur poitrine toujours bombée. Plus petits qu'aligatueur dans l'absolu, ils sont leurs égaux du fait qu'ils se tiennent droit. Leur corps est massif, et pourtant élancé, toujours en train de figurer un mouvement. Leur peau est verte et dure comme en mur. Elle s'organise en système de plaques flexibles tant dans leurs articulations que dans leur résistance et résilience aux chocs. C'est une couverture épaisse ayant pour fonctionnalité de supporter les hautes pressions sous les montagnes, mais aussi de pouvoir subir un éboulement sans se rompre. Ils sont garnis tout le long de leur colonne vertébrale, de leurs épaules et de tous les os saillants de leur dos de larges épines qui composent directement cette armure naturelle. Cette armure découvre un ventre bleu plus souple, ainsi que des ouvertures alvéolaires. Leurs pattes avant et arrière sont griffues pour mieux se frayer un chemin sous les montagnes. Ces pattes sont massives. Leurs bras notamment sont courts, mais cela ne semble pas les incommoder plus que cela dans leur vie quotidienne. Bipèdes ou quadrupèdes dépendamment de la topographie, ce sont des pokémons lents notamment pour se retourner, du fait de leur forte corpulence et de leur queue située relativement loin de leur centre de gravité, impliquant donc une plus forte inertie. Leur queue est imposante et ils peuvent faucher leurs ennemis assez rapidement avec s'ils prennent de l'élan. Leur tête, comme tout le reste est massive et certains os de la boîte crânienne sont fusionnés (notamment ceux du nez), les dotant d'un museau large et d'yeux écartés. Ils possèdent une vision binoculaire.
Au combat, ce sont presque des tueurs du combat de front. Ils sont endurants et ne ressentent presque pas les coups, d'où qu'ils viennent. Leur peau très épaisse leur permet réellement de tout encaisser sans le ressentir avant un bon moment, et il faudrait beaucoup de ténacité pour entailler leur armure. Une fois sur le combat, ils font preuve d'une concentration sans limite que même des offensives psychiques ne sauraient venir entamer. En plus de distribuer à leurs adversaires des giga-impacts à n'en pas se relever, les tyranocifs ont tendance à faire jouer toute la topographie en leur faveur. Comme si leurs défenses naturelles ne suffisaient pas, ils sont tout à même d'ériger et/ou propulser des lames de roc qui pourront provoquer des éboulements absolument titanesques. Ces derniers pourront aussi être des effets secondaires des séismes qu'ils déclenchent parfois en sautant sur leur proie de tout leur poids. Prendre garde aussi à leurs crocs qui peuvent tour à tour s'enflammer, se geler ou s'électriser.
Les tyranocifs sont des habitants des montagnes, et même plus précisément des massifs montagneux. La plus grande communauté connue à ce jour est celle de la grotte argentée dont la ligne de crête délimite les frontières administratives entre Johto et Kantô. À l'état sauvage, ils ne considèrent que peu l'existence des autres autour d'eux : ils ne les agressent pas, mais ne leur laisse pas volontairement plus de place que nécessaire non plus. C'est là la rançon de leur force exceptionnelle. Heureusement pour les écosystèmes montagneux, ils n'ont pas besoin d'un grand confort pour vivre, sans quoi ils éradiqueraient sans doute une partie du biotope juste pour dégager la zone qu'ils auraient décidé comme étant leur. Ils n'ont de fait pas besoin de grand chose pour vivre : ils mangent à la hauteur de leur corpulence, mais peu souvent, et les possessions matérielles ne les intéressent pas. Ils sont à la fois chasseurs, mais aussi charognards si l'occasion se présente. L'occasion fait le larron. Ils ne sont pas non plus territoriaux. Cependant, ils sont les ennemis qui s'ignorent des géographes et autres topographes : un seul de leurs nids, une seule de leur traversée peut changer la topographie d'un lieu à plus ou moins petite échelle. S'il existe une anomalie de terrain en zone montagneuse, c'est sans doute de leur fait. La cartographie de certains lieux notables, comme la grotte argentée donc, est en perpétuel mouvement et très observée. Leur forte constitution et leur force improbable font d'eux des pokémons très anciens, qui ont su survivre aux épreuves du temps et des ères en crises écologiques. Ils peuvent survivre dans quasiment tous les milieux : montagne, désert, tempêtes, humides, etc. Si leur image, très véhiculée par le folklore et les films à gros budgets, les décrit comme des individus violents, agressifs, sachez que c'est totalement manichéen. Ils peuvent bien sûr déployer une agressivité n'ayant de pareil sans doute que celle des dracolosses en rage si on vient à leur nuire. Cependant, ce sont des êtres à la fois très patients, mais aussi réfléchis, mûrs et intelligents. La vie de montagne leur a inculqué ces vertus, et ils savent analyser une situation comme il se doit s'ils en ont le temps.
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