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C-GEAR
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Mar 9 Jan 2024 - 21:42
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Cecilia Dubois

Cecilia Dubois
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Lun 5 Fév 2024 - 17:39
Le silence.
Comme un trou noir d'émotion.

Les heures qui suivirent l'opération se passèrent dans un silence des plus accablants, ne cessant d'inquiéter continuellement Layla qui n'avaient pas quitté la pièce d'observation depuis qu'elle y était entré, fixant sa nièce avec un regard animé d'une tristesse et d'une lueur d'espoir que son mari voyait pour la première fois. Ce regard qui jusqu'alors s'était éteint lorsque sa femme avait perdu sa précieuse sœur, ce regard qui continuait d'exister pour ne pas briser celui de ceux qui restaient encore.

Tiens chérie. Mange un peu.

Dans la tourmente de ses pensées, la Lemaître ne vit que tardivement sa moitié lui tendre un petit sandwich triangle et une bouteille d'eau, lui offrant un sourire de réconfort avant de se poser à côté d'elle une fois qu'elle accepta le présent et commença à grignoter comme elle pouvait.

Pas de changement ?
... C'est déjà la cinquième fois que tu me poses la question.
Et je te la reposerai autant de fois que nécessaire.

Ferdinand lui lança un sourire amusé pour accompagner ses paroles, lui rappelant alors à quel point il pouvait être obstiné quand il le voulait. Elle se doutait cependant que dans ces moments-là, il ne le faisait jamais sans raison, et que dans le cas présent, il tenait surtout à s'assurer qu'elle avait toujours son esprit parmi eux. Comme il le faisait à chacun de leurs repas depuis cinq ans, en vérité.

Elle respire normalement. Reste à savoir si elle se réveillera …
Juste une question de temps, dans ce cas.
... J'espère être à son chevet lorsqu'elle reviendra à nous.
Nous serons tous là pour elle, nous deux les premiers.

Le cinquantenaire embrassa le front de sa moitié avec tendresse, pour dissiper ses pensées obscures, avant d'engloutir son sandwich avec toute la délicatesse d'un Donphan affamé.

Natasha m'a rappelé, au fait.
... Et pas moi ?
Elle m'a dit que tes messages vocaux ne l'avaient pas vraiment rassuré et qu'elle avait préféré m'appeler pour s'assurer que tout allait bien.
... Désolé.
Elle ne t'en veut pas, je t'assure ma chérie. Elle m'a fait savoir qu'elle serait là demain en fin de matinée, et que Théodore passera d'ici peu pour prendre des nouvelles.

Les yeux de Layla s'illuminèrent subitement, d'une faible lueur certes, mais d'un intérêt réel et évident, surtout devant le sourire enjoué de Ferdinand. Au cours de ces cinq années, si le Lemaître avait su tenir bon pour sa femme, ce n'était pas de sa seule volonté. Leur gendre, Théodore Meunier, avait été d'une aide précieuse pour le cinquantenaire qui avait pu profiter de sa grande gentillesse et de son altruisme sans bornes pour oublier la déprime qui le guettait chaque jour un peu plus. On en viendrait presque à se demander comment il avait pu se retrouver à épouser leur fille, un électron libre et une femme d'un caractère bien trempée derrière ses airs polis et distingués ...

Il viendra avec Maëva également.
Oh, la petite !

Cette annonce acheva de faire partir toutes les traces de tristesse de Layla, au moins pour un petit temps. Dans son malheur, la naissance de leur petite fille avait été un vrai bonheur pour les Lemaître qui appréciaient chacune de ses venues chez eux, pour jouer et profiter simplement de la vie. Layla adorait tout particulièrement l'emmener à la pension où elle pouvait lui parler des Pokémon et lui faire découvrir le monde merveilleux qui l'entourait. Elle n'avait certes que quatre ans pour le moment, mais c'était déjà une vraie boule d'amour, et une jeune fille d'une curiosité que sa famille appréciait d'alimenter chaque jour un peu plus …

J'ai appelé le reste de la famille également. La plupart passeront demain ou dans la semaine.
Ils seront heureux de la voir bien en vie, j'en suis sûr.
... Sûrement. Mais pas autant que Natasha. Ou Alice.
...

Layla gloussa un instant en entendant le nom d'Alice sortir en plein milieu de la conversation, réalisant cependant aussitôt combien il avait sa place et son importance ici. Il ne s'agissait pas moins que de la meilleure amie de Cécilia et une amie d'enfance chère à la jeune fille qui avait presque autant que leur famille subit un puissant revers de la disparition de la jeune Dubois. Les Lemaître, malheureusement, n'avaient jamais eu que des échos de ce qui s'était passé par la suite pour elle, et cela ne les avaient pas rassuré sur son état.

Car si Cécilia était l'incarnation de la joie de vivre et du bonheur, la petite Alice était quant à elle l'avatar même du plaisir et de la positivité. Une boule d'énergie qui pétillait et ne laissait que joie sur son passage. Elle et la Dubois s'étaient si bien trouvés que leur duo, à l'époque, était toujours synonyme de bonne journée pour ceux qui les croisaient. Aujourd'hui … la jeune fille était, de ce qu'ils en savaient, resté assez joyeuse et avait su trouver la force de se remettre de cette perte, mais que la blessure qu'elle portait en elle laissait encore aujourd'hui des traces visibles dans son caractère. Des traces indélébiles dessinées par ses larmes …

Tu l'as contacté ?
Non. Mais tu sais combien ses parents étaient proches de nous. Andréa m'a fait savoir qu'ils s'occuperaient de lui annoncer la nouvelle.
Je … Vois. J'espère qu'elle viendra vite la voir.
Je n'en doute pas.

Ferdinand offrit une caresse rassurante dans le dos de sa femme avant de retourner s'asseoir et profiter d'une petite pause et reposer son esprit qui avait fort à faire jusqu'alors. Sa moitié ne tarda pas à le rejoindre, se posant doucement contre son épaule pour s'en servir comme coussin tout en continuant d'observer Cécilia dont rien ne semblait près de briser le sommeil.

Je ne peux pas m'empêcher de penser qu'on vit un rêve, mon amour.
Un rêve devenu réalité, en effet.
Oui. Et plus rien n'a de sens du coup, dans ma tête.
Tu as le droit d'être chamboulée. Aussi longtemps que tu en auras le besoin.
Cette idée me rend triste.
Moi aussi, ma chérie. Mais Cécilia mérite qu'on le soit pour elle. C'est notre façon à nous de lui montrer qu'on l'aime et que nous sommes heureux de la savoir de retour parmi nous.
C-c'est vrai.
Allez, reposes-toi un peu maintenant. Il ne faudrait pas que tu t'endormes quand notre gendre et notre adorable petite-fille viendront nous voir.

Layla lâcha un petit rire amusé, adhérant sans hésitation à cette pensée qui la poussa à s'allonger plus concrètement sur Ferdinand qui lui servait désormais pleinement d'oreiller pour se reposer.

Pour la première fois depuis cinq ans, Layla s'endormit aussitôt, bercée par son bonheur latent et le bruit du stylo de son homme qui remplissait son carnet de notes diverses sur la situation.
La première d'une longue série …




Fuite n°2 demandé ! Utilisation de la Pokéflûte Violette (jamais utilisée) /roule
TENTATIVE DE FUITE : 2
POKEMON GAGNANT L'XP SI FUITE RÉUSSIE : Charbambin niv.12 > niv.14
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Lun 5 Fév 2024 - 17:39
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Cecilia Dubois

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Lun 11 Mar 2024 - 16:54
Petit à petit, le calme avait pris place.
Emportant avec lui le chaos et la peur de chacun.

Bientôt dans la pièce, seuls résonnaient les bruits de stylos de Ferdinand et les sons réguliers des machines dans la salle où reposait Cécilia, les yeux doucement fermées et le souffle doux que le cinquantenaire appréciait d'observer à travers la vitre, preuve qu'elle était réellement tirée d'affaire, et qu'il pouvait laisser ses derniers doutes s'en aller, s'amusant même à dessiner des petits dessins souriants comme pour se dire qu'il en avait maintenant le droit.

Layla, confortablement installé sur son mari, respirait à peine, mais son visage retranscrivait pleinement la plénitude dans laquelle elle était plongée, probablement emportée par un rêve apaisant comme elle n'en avait jamais eu depuis plus de cinq ans, très certainement heureuse de pouvoir enfin se laisser à nouveau entraîner dans ce bonheur imaginaire sans regret, sans remord. En y pensant, le Lemaître, qui la berçait légèrement en bougeant ses jambes de temps à autre, était presque jaloux de sa moitié, mais il savait qu'elle méritait bien plus que lui de pouvoir profiter d'un tel moment.

Lui-même, de toute façon, vivait son propre rêve, en un sens. En l'espace de quelques heures, il avait l'impression d'avoir enfin retrouvé celle qui partageait sa vie depuis plus de trente ans, et une fois de plus, il allait pouvoir câliner sa gentille petite nièce tout en voyant autour de lui le bonheur de ses proches irradier. Il ignorait, comme tous, ce qui les attendaient lorsque la Dubois reviendrait à elle, mais ce dont il était sûr, c'est que cela n'empêcherait pas leur vie d'être à nouveau remplie de joie par la simple présence de Cécilia …

Dorlotée par cette douce pensée, Ferdinand se laissa surprendre à son tour pour un sommeil soudain, chassant à son tour les dernières traces du malaise que toute cette situation leur avait imposé, chassant à son tour la torpeur intérieure qui s'était installé avec le temps. Le monde recommençait enfin à tourner droit, et l'horloge avait repris son inlassable route à travers le temps …




Mon amour ?

Au bout d'une petite heure, c'est la voix apaisée de Layla qui sortit Ferdinand de son repos involontaire, laissant apparaître cette dernière face à lui avec un large sourire autant amusé qu'enjoué. Le cinquantenaire, réalisant qu'il s'était endormi, gloussa avant de se remettre en position, gêné, avant de voir sa moitié rire légèrement, comme si elle avait déjà oublié tout son malheur passé.

Le docteur Murphy est passé. Théodore et la petite sont arrivés.
Ils sont venus plus vite que prévus.

La Lemaître ne put réprimer un nouveau rire amusé.

On a dormi une bonne heure, c'est plutôt nous qui avons tardé !
Une bonne heure, hein …

Ferdinand ne poursuivit pas, mais son regard surpris en disait long sur ce qu'il pensait. Ce n'était pas étonnant qu'il se sente si revigoré alors qu'il avait eu l'impression de n'avoir fermé les yeux que quelques instants. Il avait beau avoir pris de l'âge, c'était une chose qui ne lui était que très rarement arrivé, et il savait en général que c'était plutôt bon signe de son état, le calme après la tempête.

Ne les faisons pas attendre plus longtemps, dans ce cas.

Le cinquantenaire respira un grand coup pour chasser ses restes de somnolence, suivant rapidement Layla à travers les couloirs de l'hôpital jusqu'à l'entrée des visiteurs, où Liam leur avait indiqué y trouver les deux concernés. Il régnait – en tout cas dans les zones qu'ils passèrent – un calme apaisant qui réchauffa le cœur du couple. Pourtant, ce ne fut rien comparé au cri de joie qui se fit entendre à l'instant où ils passèrent l'entrée de l'espace visiteur, une petite ombre leur fonçant alors dessus à vive allure.

PAPOU ! MAMOUUUU ! ~ heart
Maëva, attends-moi !

Ferdinand sourit en voyant le grand dadais qu'était son gendre courir après l'inarrêtable pile électrique qu'était sa fille, âgée d'à peine quatre ans et pourtant déjà si vive et autonome. Elle vint se blottir instinctivement contre les bras de Layla qui s'était baissé pour la cueillir avec grand plaisir, la soulevant alors pour la câliner plus tranquillement. En voyant cela, Théodore se stoppa net, fixant alors sa belle-mère avec un air confus, se demandant même certainement s'il s'agissait bien de la Lemaître. Il finit par se raviser en constatant que Ferdinand ne s'inquiéta pas de voir sa petite fille dans les bras de sa femme et vint même offrir un léger baiser sur la joue de Maëva avant de se tourner vers son beau-fils.

Vous allez bien, tous les deux ? L'absence de notre fille n'est pas trop embêtant ?
On en a bien profité, juste tous les deux, ne vous inquiétez pas. C'est plutôt moi qui devrait vous demander si cela va pour le mieux.

Accompagnant ses mots, Théodore vint enlacer son beau-père, avec tout l'amour sincère qui le caractérisait si bien. Beaucoup aimaient à le désigner comme un gros Chelours trop naïf tant il avait du mal à être en colère ou à montrer de l'animosité envers les autres – là où, au contraire, il savait parfaitement montrer le plaisir qu'il avait d'être avec ou d'aider les autres –, mais dans le cas des Lemaître, c'était la qualité qu'ils aimaient le plus chez lui. Parce qu'ils savaient tout un chacun qu'ils pouvaient lui faire confiance, et qu'il pensait toujours sincèrement ce qu'il disait. Ferdinand, sentant ainsi ce câlin plein de sincérité, ne put s'empêcher de lâcher une petite larme, gardant l'étreinte quelques instants avant de libérer son gendre.

Le pire est passé.

Ferdinand afficha un visage plein d'espoir, mais dont le regard laissait bien entendre à quel point ces quelques heures furent des plus rudes pour eux. Un sentiment d'impuissance, voilà ce que Théodore ressentait face à l'expression de son beau-père.

... Je vois.
Mais au moins, elle est tirée d'affaire. Elle se repose actuellement.
C'est une bonne nouvelle. Vous avez pu lui parler ?
...

Cette fois, le regard du cinquantenaire se fit sombre, son silence en disant long malgré tout. Théodore vint lui tapoter l'épaule pour le rassurer comme il pouvait, ne pouvant malheureusement pas faire mieux que compatir au fait que ses beaux-parents étaient encore dans l'attente de pouvoir à nouveau entendre leur jeune nièce après plus de cinq ans …

PAPA, PAPA ! JE VEUX VOIR LA SURPRISE !

La voix juvénile et pleine d'enthousiasme sortit soudainement les deux hommes de leur conversation teinté de tristesse, leur faisant aussitôt oublier leurs mauvaises pensées. Le père vint ainsi récupérer sa joyeuse fille, lui offrant un baiser sur la joue qui la fit rigoler.

On y va, ne t'inquiètes pas ma grande.
Toujours aussi pleine de vie, cette petite !
Je vous le fais pas dire !

La remarque du jeune homme était clairement adressée à la petite Maëva, qui bien que toute jeune comprit bien au regard de son paternel qu'elle était visée, ne sachant pas vraiment ce qu'il voulait dire mais qui sentait bien qu'il se montrait mesquin, lui répondant alors par un rire amusé qu'elle tenta vainement d'étouffer, comme si ce n'était pas bien.

Papou va vous guider jusqu'à la surprise !

Ferdinand vint rapidement à se prendre au jeu d'amuser la jeune Lemaître, avançant avec fierté devant le trio familial comme s'il était le chef, au grand plaisir à la fois de Maëva et de Théodore, qui semblait découvrir une nouvelle facette de son beau-père à laquelle il ne s'attendait clairement pas. Il savait pourtant qu'ils adoraient leur petite fille, mais voir le cinquantenaire agir ainsi, imitée par Layla qui la regardait avec bonheur en lui caressant doucement la joue de temps à autre pour lui offrir à chaque fois un peu plus de son amour, avait quelque chose de surprenant et de plaisant.

C'était comme s'ils avaient complètement changé.
Comme s'ils étaient enfin redevenus eux-mêmes, en vérité.
Redevenus entiers.




> Introduction de l'œuf de Malosse.
> Apparition d'un Pokémon de la Forêt de Sleepwood, merci d'avance heart



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C-GEAR
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Mar 12 Mar 2024 - 9:56

Le Rongourmand sauvage niv.5 ne vous lâche pas, il vous court après.




Que souhaitez-vous faire ?



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Cecilia Dubois

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Mer 3 Avr 2024 - 21:44
Le sang de Layla se glaça tandis qu'ils traversaient à nouveau le couloir.
Il y a quelques heures à peine, ils ne savaient toujours pas si Cécilia s'en était sorti.
Cela lui paraissait pourtant une éternité.

Ferdinand, lui aussi, ne se sentait pas aussi à l'aise qu'en venant de la chambre, comme si la disposition de la zone lui rappelait instinctivement les récents événements qui avaient mis inconsciemment à mal sa santé mentale. Il attrapa doucement la main de sa bien-aimée et la lui caressa alors doucement, cherchant alors à la calmer en la voyant trembler comme si elle venait de voir un mort, cherchant aussi à se concentrer sur la situation présente et oublier ces visions qui se dessinaient dans son esprit.

Papou, ça va bien ?

La mine triste de Maëva, venant lui tirer le pantalon pour attirer son attention, fit oublier aussitôt toutes ses mauvaises pensées au vieux cinquantenaire qui lui rendit sa question d'un large sourire apaisé.

Non, ne t'inquiètes pas ma grande. Papou est en pleine forme !
Et Mamou ?
Elle a simplement besoin de réfléchir.
Je vois ! Tu veux de l'aide pour réfléchir, Mamou !?

La Lemaître, concentrée sur les caresses de sa moitié, sursauta à l'appel de sa petite-fille, gloussant avant de se tourner avec un air mi-gêné, mi-enjouée.

Dis-moi tout, alors !

Layla vint souffler sur une mèche rebelle de Maëva pour la faire rigoler, laissant tomber la conversation pour lui proposer à la place de lui tenir la main jusqu'à leur destination, ce qu'elle accepta volontiers, prenant au passage la main de son grand-père sans lui demander, pour son plus grand bonheur. L'ambiance pesante pour le couple de cinquantenaires disparut alors aussi vite qu'il était arrivée, les faisant arriver tout sourire dans la pièce où ils dormaient encore il y a à peine dix minutes.

Face à eux, Cécilia dormait toujours profondément, dans un calme olympien étrangement rassurant, seul le bruit de son souffle régulier venant percer le silence de la pièce, du moins jusqu'à l'arrivée d'une certaine petite fille et son émerveillement face à la scène qui se présentait à elle. Exprimant ainsi ouvertement sa surprise, la petite Lemaître abandonna la main rassurante de ses grands- parents pour se rendre à la fenêtre, affichant de grands yeux écarquillés.

Wouah, c'est un vrai lit d'ho-d'ho … papa, c'est quoi le mot que tu m'as appris, déjà ?
Un hôpital.
Oui, c'est ça, un hôspital !
Non, un hôpi- non, laisse tomber.

Théodore avait tendance à oublier que sa fille chérie n'avait que quatre ans. Il était déjà bien qu'elle se souvienne en partie du mot, et il salua son effort en l'attrapant pour la mettre sur ses épaules, lui offrant une bien meilleure vue sur la Dubois.

Et oui, c'est ça, ma grande. C'est dans ces lits qu'on met les gens qu'on soigne quand ils ont des gros bobos !
Oh … La madame dans le lit, elle a un gros bobo ?

le jeune gendre se figea sur place, réalisant qu'il n'avait pas vu venir la curiosité parfois mal placé de Maëva, ne sachant ainsi pas quoi lui répondre. Il resta silencieux pendant de longues secondes, laissant Layla et Ferdinand perplexes voire presque inquiets au bout d'un moment, alors qu'ils s'étaient tranquillement réinstallés sur les fauteuils où ils avaient trouvés leurs marques. Au bout d'un moment cependant, Théodore reprit son calme et toussota légèrement pour chasser sa gêne avant d'attraper les joues de sa fille pour la faire rigoler un coup.

Oui, c'est ça, ma grande. Elle a un gros bobo.

D'un rapide mouvement, le jeune homme déplaça sa cavalière pour la poser dans le creux de son bras, l'amenant à son niveau pour pouvoir l'observer directement avec son grand sourire enjoué.

Mais il faut aussi que tu saches … Cette madame, c'est ta tante.
Ma tante ? C'est quoi ?
Un membre de la famille. C'est la « petite sœur » de ta maman.
OOOOOOOOOOOOOOOOoooooooohhhhhhh ! Trop bien !

Soudainement, les yeux de Maëva s'illuminèrent d'un éclat qui surprit Théodore tant il était fort. Même si elle n'avait probablement pas tout compris de la situation, la jeune enfant qu'elle était avait au moins saisi une chose : elle comptait à présent une nouvelle personne dans sa famille. Pour elle, c'était le plus grand des bonheurs, et nulle doute que si son père ne la retenait pas, elle aurait clairement sauté sur Cécilia pour lui offrir un câlin dont elle avait le secret.

Comment qu'elle s'appelle, papa ?
Pourquoi tu lui demanderais pas directement, quand elle sera réveillée ?
Elle voudra bien ?
J'en suis certain. Mais laissons-là se reposer pour le moment, je crois que Mamou a très hâte de jouer avec toi.
Ouuuui !

Le duo se tourna vers Layla qui entendit qu'on parlait d'elle, voyant alors sa petite-fille se diriger rapidement avec elle pour passer du temps toutes les deux, laissant Théodore et Ferdinand a une petite discussion dans leur coin. Le Lemaître invita cependant très vite son gendre à le suivre pour éviter que sa femme n'entende ce qui allait suivre …




... C-c'est horrible.

Le regard plongé sur les photos que lui tendaient petit à petit son beau-père, Théodore tremblait de son corps à mesure qu'il découvrait à son tour l'ampleur des dégâts qu'avait visiblement subi Cécilia au cours des cinq années où elle avait disparu. Lui aussi ne tarda pas à se demander s'il s'agissait bien du corps d'un être humain tant les dégâts étaient nombreux.

On … On sait ce qui lui est arrivé ?
Elle seule le sait actuellement … Mais le médecin qui m'en a parlé m'a fait savoir … qu'ils l'avaient trouvé à la frontière sud de Couronneige.
... C'est là où …
Malheureusement.

Un frisson intense parcourut le jeune trentenaire face au regard soudainement éteint de Ferdinand, confirmant ses pensées, et il manqua de peu de s'effondrer par terre, submergé par les émotions.

Et elle va s'en sortir ?
Je suppose. Si elle se réveille.
Je vois …

Les deux hommes soupirèrent, désemparés par la situation sous leurs yeux.

J'aimerai que tu n'en parles pas à Natasha, s'il te plaît.
... Vous êtes sûr ?
Tu sais combien elle aime sa cousine. Elle la considérait comme sa propre sœur. Est-ce que tu peux imaginer l'effroi qu'elle ressentira si elle découvrait comme ça toutes les horreurs dont Cécilia a été victime ?

Théodore ne put retenir un gloussement bien audible.

Je ne te parle pas de lui cacher la vérité à vie … Mais je pense que la seule personne qui soit légitime à lui en parler est très certainement Cécilia elle-même.
... C'est vrai, vous avez raison. Chaque chose en son temps.
Merci de ta compréhension. Pour elles.
J'espère qu'elle se réveillera vite, en tout cas. Je sens déjà venir le désespoir de Natasha …
Je ne doute pas que vous serez là, la petite et toi, pour elle.

Le gendre se contenta d'un hochement de tête approbateur, finissant d'observer les photos qu'il avait sous la main avec plus d'intérêts, comme s'il essayait de comprendre ce qui avait pu lui arriver. En vain, tristement, finissant par rendre tout cela à Ferdinand.

Retournons les voir.
Après toi.

Le duo d'hommes se lancèrent un sourire satisfait avant de retourner dans la pièce, entamant des discussions plus triviales tout en s'occupant joyeusement de la petite Maëva, gardant un œil sur Cécilia tout au long de l'après-midi qui s'en suivit …




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