Sakae Kurami
C-GEAR Inscrit le : 23/08/2013 Messages : 14282
Région : Hoenn, Kalos.
| Je souhaiterais tout d'abord préciser aux potentiels utilisateurs de cette encyclopédie que je me base, pour vous décrire les pokémons dont traite mon pokédex, uniquement sur des observations personnelles. La numérotation a été reprise à celle du célèbre professeur Chen, et ce pour plus de cohérence. |
— # 495 | - VIPÉLIERRE.:
Ce pokémon est un VIPÉLIERRE. Ces petites plantes plantes sont bien connues de jeunes dresseurs. Ces petits bipèdes ont un corps fin, vert sur le dos et beige sur le ventre, tout en longueur et en courbes. Lorsqu'ils se tiennent debout, ils forment presque un croissant de lune. Leur tête proéminente est posée sur leur corps, et semble parfois les déséquilibrer. Elle est très fine et profilée vers l'avant, avec un long museau en pointe à la manière de certains serpents. Ils possèdent deux grands yeux, le plus souvent marrons, entourés d'ocelles jaunes. Ils n'ont par ailleurs pas d'oreilles apparentes. Leurs deux pattes avant sont vertes, et juste sous leur col jaune, et leurs pattes postérieures sont plus fines sont beiges. Au bout de leur corps, ils présentent une queue feuillue, divisée en trois lobes.
Au combat, ce sont des pokémons équilibrés quoique parfois un peu faibles au regard de certains autres pokémons de départ. Cependant, ils ont une capacité d'analyse au combat qui peut vraiment les tirer d'affaire, même s'ils n'ont pas l'avantage physique. Leur rapidité honorable les aide également, et elle va croissante avec l'intensité de la lumière. Si vous souhaiter handicaper l'un de ces petits pokémons, il suffit de leur cacher toute source de lumière, les mettre dans l'ombre, et leurs forces vont petit à petit diminuer. Mais eux cherchent vraiment à élaborer des tactiques entre leurs fouets lianes qui leur donne la possibilité de ligoter et ainsi immobiliser leurs adversaires. Ils tentent aussi énormément de tirer parti du terrain, ce qui en dit long sur leur intellect. Ainsi, si le combat évolue en zone de forêt, ou simplement en automne avec des feuilles au sol, leur phytomixeur peut être dévastateur. Cependant, si l'une de leurs stratégies ne leur a jamais fait défaut et que pour une fois, vous parvenez à la mettre en déroute, ils auront un long moment de déstabilisation, et ils mettront un petit moment à s'adapter, dont il faudra tirer parti.
Leur grande intelligence se couple de manière très efficace avec un grand calme de la part de ces pokémons. Ils ont un côté un petit peu froid et calculateur qui les amène à ne pas foncer dans le tas. Ils cherchent ainsi vraiment à s'améliorer en permanence, et ils ne se permettent pas de stagner. Ils jaugent les personnes autour d'eux en conséquence. Ils sont aussi très sociables et se lient facilement d'amitié dès qu'ils le souhaitent. Ils font preuve d'une grande solidarité lorsque les besoins s'en font ressentir, dans les temps durs. Dans la nature, ils vivent en petits groupes dans la forêt, souvent en haut des arbres. Ils ont besoin de soleil car ils gagnent de l'énergie grâce à la photosynthèse, mais cela améliore aussi leur agilité. À vrai dire, ils sont un petit peu gauches de leurs mains et sont plus agiles de leurs lianes, mais cela ne va pas sans soleil. C'est les feuilles de leur queue qui leur permettent la photosynthèse, et c'est elle qui indique qu'ils sont malades, car elle pend tristement. Heureusement, ce sont des pokémons naturellement vigoureux, qui parviennent tout de même à résister au froid et à la déshydratation, à hauteur des plantes. Dès qu'ils se sentent menacés, ils jouent de leur camouflage pour échapper à leurs prédateurs. Ils ont ainsi failli être en danger d'extinction par le passé, car leur chair était utilisée dans la composition de divers antidotes aux poisons d'autres reptiles, types arbok.
| — # 496 | - LIANAJA.:
Ce pokémon est un LIANAJA. En évoluant, les lianajas ne perdent rien de leur aspect reptilien végétal. Au contraire, ils y gagneraient presque ! Leur corps s'est allongé et affiné avec le temps, et ils en paraissent plus souples, plus longilignes. Ils se tiennent toujours debout, quoiqu'il leur arrive plus souvent de ramper ou de sinuer entre les herbes et les troncs d'arbre. Leur queue est bien plus longue qu'auparavant, et qui n'était alors qu'une unique feuille a bourgeonné, pour donner une multitude de petite feuille le long de leur queue et de leur échine. Leurs bras feuillus n'ont eux pas beaucoup grandi, et cela commence à les handicaper dans leur vie. Cependant, ils peuvent à présent se pavaner de tous leurs ornements, que ce soit le beau col jaune flashy qu'ils arborent, ou bien les houpettes feuillus en guise de super coupe de cheveux. Leur visage s'est plus affiné que jamais, tels des feuilles de papier qui pourraient se faxer dans une porte. Cela leur donne un petit air rusé, dont ils ne déméritent pas.
Au combat, ils ont vraiment plus d'un tour dans leur sac. Ce sont des pokémons extrêmement équilibrés, ce qui confirme un petit peu plus leur statut de pokémon tout indiqué pour des dresseurs débutants. Ils optent surtout pour une posture défensive sur la majeure partie du temps du combat. Ils utilisent à foison les vampigraines et les techniques de sangsue pour rester au top de la forme tout en travaillant leurs ennemis au corps. C'est en fin de combat qu'ils commencent vraiment à prendre possession de l'espace, notamment grâce à leur vitesse d'exécution. Les ennemis ne voient pas leurs lames feuillues s'enrouler autour de leur corps tant qu'ils ne sont pas tout à fait ligotés. La souplesse de ses pokémons est véritablement leur atout premier au combat, et ce qui peut les sauver d'ennemis plus puissants qu'eux.
Ils vivent toujours dans des milieux forestiers, mais avec une énergie et une activité toute renouvelée ! Ils sont pleinement actifs et n'hésitent pas à partir chasser des petits rongeurs, qui complètent parfois leur régime alimentaire herbivore en temps de disette. Ils ont un tempérament bien plus finaud que leurs cadets, et n'hésitent jamais à faire un sale coup dans le dos des gens pour avoir ce qu'ils veulent, ou ce que leurs copains veulent. Car ils ont une grande tendance à se sympathiser avec d'autres, tant qu'il n'y a pas trop d'excitation à l'ordre du jour, tant ils restent calmes et posés. Néanmoins, lorsqu'ils vont sinuer dans les sous-bois, ils en reviennent toujours pour prendre un long temps de nettoyage de leur corps. En effet, ils tirent leur énergie de la photosynthèse, qui agit sur toute la surface de leur corps. S'ils devaient avoir de la terre par exemple sur eux, ils perdraient de l'énergie plus vite qu'ils n'en regagneraient. Cela explique notamment leur côté si soigneux, qui rend parfois fous les jeunes dresseurs auxquels ils sont rattachés. Heureusement, ils le rendent bien au combat comme à la vie, où leur agilité et leur souplesse les aide à effectuer plein de petites tâches délicates. Cependant, lorsqu'ils sortent de leur cercle de sociabilité (famille ou équipe), ils peuvent être extrêmement hautains voire médisants, et ne pas considérer du tout autrui, et s'en moquer. Il vaut mieux ne pas rentrer dans leur jeu, qui est plus systématique que vraiment dirigé vers vous en particulier.
| — # 497 | - MAJASPIC.:
Ce pokémon est un MAJASPIC. La dernière évolution des vipélierres et lianajas est un véritable serpent de la jungle. Du long de leur plus de trois mètres, ils arborent un feuillage encore inégalé chez les reptiles. Ils ont tout de la classe des serpents, avec un corps tout en sinuosité et sans le moindre membre autre que le corps tout entier, avec du feuillage tout le long. Ce dernier est majoritairement vert, mais certaines feuilles tirent sur le vert d'eau, et d'autres sont carrément jaunes. Celles-ci se démultiplient d'ailleurs une fois l'automne venu. Au niveau de leur cou, là où les arboks ont une collerette tout en écaille, les majaspics ont un col de feuilles, leur donnant une allure noble et digne. Bon certains disent qu'ils ressemblent à une baie nanab à moitié pelée, ce qui n'est pas complètement faux, mais tentons de voir le verre à moitié plein, hein ? Ils gardent la même forme crânienne, ronde à l'arrière et le museau en pointe à l'avant. Des feuilles semblent leur donner des oreilles à l'intérieur jaunes, tandis que d'autres forment des arabesques sur leur peau. Bien que tétrapodes, ils se tiennent le plus souvent redressés dans une position majestueuse.
Au combat, les majaspics restent souvent très désinvoltes. En effet, ils combattent en dilettante la plupart de leurs ennemis, qu'ils considèrent plutôt aisés à vaincre par le biais de quelques enroulements et deux trois coups de sucs digestifs placés ici ou là. Ce n'est que lorsqu'ils commencent à considérer un tant soit peu leur ennemi qu'ils commencent à les prendre au sérieux. Cela peut totalement leur jouer des tours, et les amener à sous-estimer tel ou tel ennemi alors qu'ils étaient tout à fait « dignes d'eux ». Ce sont cependant, il faut bien l'admettre, des pokémons tout à la fois rapides et équilibrés, presque jamais à la masse et très polyvalents dans leur approche du combat. Ils utilisent leur venin tout autant qu'ils déclenchent des tempêtes vertes prêtes à tout raser sur leur passage.
Ce sont ainsi des pokémons assez fiers d'eux, et en même temps, assez humbles, car ils ne montrent pas leur auto-satisfaction. Étonnamment, ils semblent bien aimer les individus qui ne les traitent pas comme de la noblesse, mais plutôt comme des adversaires quelconques, comme si leur noblesse affichée était un fardeau. Ce qui est un petit peu bête, vu qu'ils se créent eux-même cet affichage. Ce sont des pokémons un petit peu contradictoires parfois. Il faut dire qu'ils ont un caractère extrêmement prononcé, pour ne pas dire fort. Ils sont presque contestataires par nature, histoire d'avoir toujours une position forte elle aussi. Dans les lieux où ils vivent en liberté, des conventions de protection strictes sont en vigueur, aussi bien pour protéger les pokémons des braconnages, que pour protéger les êtres humains qui se baladeraient dans le coin. Ils peuvent être agressifs, et leur poison est dangereux. Ils se nourrissent de petits mammifères du type dedennes, mais peuvent en cas de disette s'attaquer à de plus grosses proies. Dans les régions au climat rigoureux, ils ont tendance à hiberner. Ils sont, en outre, de bons nageurs.
| — # 498 | - GRUIKUI.:
Ce pokémon est un GRUIKUI. Ils sont des cochons de feu que l'on retrouve souvent chez les jeunes dresseurs d'Unys. Ces quadrupèdes sont tous pleins de couleurs chaudes : orange, marron, jaune, rouge... Le marron se retrouve surtout sur leurs deux grandes oreilles, bizarrement disposées tout en haut de leur crâne et dressées en v de la victoire (c'est d'ailleurs ce qui fait leur succès) ; et sur l'arrière de leur corps, ce qui leur donne l'air d'avoir une couche culotte en permanence. De leurs quatre pattes, seules les deux antérieures possèdent des sabots, ce qui doit s'expliquer par un délire de l'évolution. Ils possèdent une queue en tire-bouchon qui ressemble un petit peu à un spoink, comme les girafarig avec une seconde tête au bout de leur corps. Ils ont la tête toute ronde, avec un groin rouge surmonté de jaune, d'où s'échappent presque toujours des fumées foncées. Ils ont deux grands yeux qui semblent avaler tout ce qu'ils voient. Enfin, leur corps tout dodu est chaud en permanence, ce sont des vraies bouillottes hautes sur pattes.
Au combat, les gruikuis sont des attaquants qui peuvent encaisser un petit nombre de coups. C'est là leur marque de fabrique : ils tapent vite et fort dès qu'ils entrent sur le terrain. Cela peut, par certains aspects, être un très bon départ pour les jeunes dresseurs. Cependant, il faut garder à l'esprit que cela n'est une assurance de victoire qu'au niveau le plus bas du dressage, mais cela se révèle plus difficile par la suite pour tirer son épingle du jeu. Car cela n'apprend pas à tenir et gérer un combat dans sa longueur. Et cela se voit sur les combats qui impliquent des gruikuis : soit ils mettent ko l'adversaires dans les premières passes en quelques nitrocharges, soit ils vont avoir du mal à voir la fin du combat. C'est dommage, car ce sont vraiment des pokémons qui ne manquent pas de flair. Mais ils restent avant tout très obéissants vis-à-vis de leur dresseurs, et préfèrent les écouter sans discuter plutôt qu'aller mettre en boule armure.
Les gruikuis sont des pokémons au caractère vraiment bien trempés. Ils sont des pokémons avant tout loyaux et fidèles lorsqu'ils reconnaissent en vous leur dresseur. Cependant, ils sont également des pokémons vraiment bornés qui n'hésitent pas le moins du monde à insister jusqu'à ce que l'on fasse les choses de leur manière, ou bien qu'ils obtiennent ce qu'ils souhaitent. Cela ne les empêchera pas de souvent vous demander votre soutien, car ils sont également des pokémons craintifs face à l'adversité si on ne les encourage pas. Ils sont connus du grand public pour apparaître dans de nombreux contes pour enfants où ils endossent divers rôle, mais pas uniquement. Ils sont surtout connus dans leur rapport à la nourriture. Bien entendu, les gruikuis ont gros appétit. Ils mangent rarement des aliments qu'ils n'ont pas grillé avant, c'est d'ailleurs une autre de leur marque de fabrique. Marque de fabrique que l'on retrouve parfois en inspiration dans des restaurants spécialisés. En effet, le gruikui est une viande extrêmement consommée en tant que cochon de lait. Ils sont à vrai dire le meilleur ami de la grillade et du feu de joie. En parlant de feu, eux-même ne peuvent cracher des flammes que par leur groin, ce qui en limite la puissance. On peut remarquer qu'ils sont malades quand ils ne lâchent plus de flammes, car ils n'en sont tout bonnement plus capables. D'après les scientifiques de renom, ils descendraient de la familles des marcacrins, cochignons, et mammochons avec lesquels on peu d'ailleurs les croiser.
| — # 499 | - GROTICHON.:
Ce pokémon est un GROTICHON. L'évolution des petits gruikui est désormais bipède ; et ce n'est pas là le moindre des changements. Ils sont en effet plus massifs, plus corpulents, plus trapus pourrait-on dire. Sans doute que leur comportement et leur langage corporel ne joue pas pour rien dans cette impression. Ces combattants ont toujours la peau orangée, mais celle-ci a gagné en parties marrons. Là où il ne s'agissait que des hanches des gruikuis, cela monte à présent comme un maillot de lutteur. Ces poils sont ornés de torsades jaunes qui mettent en avant leur poitrail musculeux. Le marron se retrouve au bout de leurs avant-bras, comme des gants, mais aussi sur leurs oreilles et le haut de leur crâne. Tout leur corps est massif, avec des membres courts et musclés, qu'il s'agisse des bras ou des jambes. Ils possèdent deux fines oreilles dressées sur le haut de leur tête. Ils possèdent toujours leur queue noire en tire-bouchon ; mais elle ne se termine plus par une bille rouge, mais par une touffe de poils noirs eux aussi. Ils ont un groin moins proéminent que celui des gruikuis, mais leur dentition pointue en revanche est bien plus visible à présent. Bien cachée, ils possèdent une poche de flamme juste entre leur cage thoracique et leur estomac, qui leur permet de cracher les flammes puissantes qu'on leur connait.
Au combat, les grotichon cognent sans jamais hésiter. C'est sans doute ce qui pourrait le mieux les décrire sur un terrain : sans la moindre hésitation. Ils lâchent une épaisse purée de pois afin d'aveugler le tout un chacun et se mettent à rouler tels des bélier pour aller frapper leurs ennemis de tacles enflammés. Enflammés, pas uniquement par leur caractère volontaire uniquement ! Ils débordent véritablement d'une assurance qui pourrait en mettre plus d'un dans le doute, malgré leur taille modeste par rapport à de bien plus gros combattants. Ils cognent fort de leurs poings et leurs pieds et ont une très bonne endurance. Leurs défenses sont plus moyennes, mais cela suffit à en faire de bons combattants, recherchés par les amateurs.
Ce sont des pokémons ainsi pleins d'assurance et au comportement fier. Mais ils ne sont pas imbus d'eux-mêmes – ou du moins pas uniquement, pour ceux qui le sont. Ils s'entraînent plus que régulièrement, et cherchent toujours à s'améliorer, dans une volonté de faire mieux. Et d'assurance de battre leur prochain ennemi. Ils aiment réellement la lutte, à tel point qu'il est devenu cliché dans les livres ou les films que de figurer des matches de brutalibrés contre grotichons lorsqu'ils faut représenter une scène de catch, ou d'autre sport de combat similaire. Ce sont sans cela des pokémons joviaux, ravis de faire connaissance avec d'autres pokémons ou autres êtres humains. Bien bavards, ils se servent en cas d'urgence uniquement de signaux de fumée pour contacter leurs pairs. Si vous en voyez non loin et que votre grotichon n'est pas à vos côtés, il faudra donc s'en inquiéter. Ils mangent de grandes quantités de baies et autres végétaux pour dégager des flammes les plus puissantes possibles. Lorsqu'ils sont en très bonnes santés, leurs flammes peuvent monter à des hauteurs impressionnantes.
| — # 500 | - ROITIFLAM.:
Ce pokémon est un ROITIFLAM. À l'instar des simiabraz ou des braségali (on peut faire un super mot-valise avec ces deux-là !), les roitiflams sont des combattants du feu. Cependant, ils ne sont l'évolution ni de l'un, ni de l'autre, mais bel et bien des grotichons. Bien plus grand que vous, ce sont des gros machins, avec plein de rouge, de orange, de feu, de motifs. Ce sont des cochons, comme les grorets, sauf qu'ils sont tout à fait bipèdes. Ils arborent un genre de ceinture abdominale noire sur laquelle se dessine des arabesques jaunes. Leur tête, posée sur leur corps sans qu'ils aient de cou ou presque, est massive, avec deux grands crocs, comme c'est le cas des granbulls. Elle est entourée d'une crinière de feu en perpétuelle inflammation. Leur peau est totalement ignifugée, ce qui est très cool. Ils ont aussi des poings mastocs, et une petite queue. Et de toute manière, le décrire visuellement à l'écrit ne vous permettra pas de vous le représenter tellement il ne ressemble à rien d'instinctivement représentable.
Au combat, par contre, c'est pas trop mal. Bien que faibles aux offensives aqueuses ou aériennes, ou quelques autres, ils sont extrêmement endurants, et sont de très bons attaquants. Ils sont lents et un petit peu moins bon en défense, mais leur endurance leur permet de balancer ce léger problème. Leurs techniques sont relativement bourrines des familles. Ils mettent leurs poings dans leur crinière pour les enflammer et vous taper avec. Ou alors ils lancent des trucs, genre des cailloux. Ainsi, ils se battent aussi bien avec leur feu, grâce à des tacles, ou avec leur corps tout entier en fracassant leur tête contre la votre. Bref, pas des gentils enfants. Mais toujours en souriant.
Les roitiflams, du haut de leur physique très imposant, il pourrait faire peur. Mais en fait, ce sont plutôt des potes. Enfin, ça dépend des endroits. Dans certaines contrées de l'est, ils seraient des descendants d'un gardien des enfers. Le côté enflammé, les crocs, et, bon, la taille imposante... Forcément, ça aide pas toujours à les rendre sympathiques. Et pourtant il leur arrive carrément souvent de sourire comme des ahuris. C'est même plutôt assez mignon. En fait, quand on vit un petit peu à leur côté, on se rend compte qu'ils sont plutôt les bons potes avec qui on va boire une bière. Mais attention ! Ils ne tiennent pas l'alcool ! Après ils se mettent à danser et ils sont intenables, un vrai calvaire pour les ramener à la maison. Ce sont d'ailleurs, très étonnamment, des omnivores. On les retrouve souvent dans les souffleries de verre, car ils peuvent mettre les mains dans le feu sans problème. C'est vachement pratique. Sinon, à la maison, ils peuvent juste récupérer vos moules à tartes dans le four. C'est cool aussi.
| — # 501 | - MOUSTILLON.:
Ce pokémon est un MOUSTILLON. Ces bébé loutres sont des pokémons aquatiques à n'en pas douter. Pas vraiment plus gros qu'un bébé, ils sont cependant un peu plus rondouillards. Le duvet de leur ventre et de leur dos est bleu azur, mais celui de leurs bras et de leur tête est d'un blanc immaculé. Ils sont bipèdes, et se tiennent sur deux pattes palmées bleues foncées. Leur queue est de la même couleur, et leur offre une stabilité supplémentaire sur terre, ainsi qu'une aisance à se diriger dans l'eau. Ils ont une grosse tête toute ronde, dominée par deux petites oreilles bleues foncées en forme de cônes aplatis. Ils possèdent enfin un coquillage appelé "coupillage" (j'avoue que je ne comprends toujours pas pourquoi en fait) dont ils se servent pour un peu tout et qu'ils gardent sur le devant de leur ventre, en l'accrochant à leur fourrure.
Au combat, les moustillons sont assez agiles et sont toujours prompts à présenter leur coquillage en avant afin d'encaisser plus facilement les coups de leur simili armure en coque. Ils attaquent également avec leur coquilame dès qu'ils le peuvent après une charge bien placée. Ils sont aussi capable d'utiliser leur pistolet à eau, mais le font presque avec moins de facilité. Ce ne sont pas des pokémons très puissants, bien qu'ils puissent se concentrer un petit peu pour grappiller un tout petit peu plus de puissance pour leurs coups. Ils restent assez équilibrés et savent aussi bien être à l'attaque que battre en retraite lorsque cela s'avère nécessaire ; mais ils restent des pokémons débutants, qu'il faudra entraîner avec soin.
Leur coquillage leur sert pour mille et un usage, les rendant parfois presque dépendants de celui-ci. Ils coupent des baies, parent les attaques, tranchent des branches, etc. Ils l'aiguisent très régulièrement sur des pierres qu'ils trouvent dans la nature, et qu'ils savent repérer à l'œil dès leur plus jeune âge. Mais parfois, les moins dégourdis paniquent lorsqu'ils ne voient plus leur coquillage, comme s'ils n'étaient plus capable de rien sans celui-ci. Il faut alors leur apprendre à faire sans, même lorsqu'ils ont leur coquillage avec eux, sans quoi ils n'apprendront jamais. Ce sont des pokémons joyeux et sociables, même s'ils ont parfois un sale caractère dû à leur sacrée fierté. Heureusement, ils savent mettre celle-ci de côté lorsque le besoin s'en fait ressentir et que leur bon sens et requis. Ils n'en manquent pas, c'est déjà cela ! Ils seront prompts à épauler leur jeune dresseur si celui-ci est aussi débutant qu'eux. Mais dès que les problèmes sont éloignés, ils aiment être au centre de l'attention et en faire des caisses pour pas grand chose. Il faut ainsi les élever avec un subtil équilibre d'attention et de distanciation des drames qu'ils ont tendance à facilement créer autour de broutilles.
| — # 502 | - MATELOUTRE.:
Ce pokémon est un MATELOUTRE. Ces loutres sont l'évolution des bébés moustillons. Ils ont la taille d'un enfant, mais ils ne faut pas s'y méprendre, ce sont des pokémons coriaces ! Ils se sont avec l'évolution affinés mais aussi musclés. Leur corps est en plusieurs parties : bipèdes, leurs quatre pattes sont cependant toutes soumises au même régime : elles sont noires et palmées. Leurs jambes sont plus épaisses qu'auparavant et sont recouverte d'un genre de jupe, ou de cape, ornée de coquillages dont ils peuvent se servir à souhait. Leur queue est noire, aplatie, à la manière de celle des castornos. Leur tête est ronde, avec deux oreilles noires triangulaires qui peuvent se refermer lorsqu'ils entrent das l'eau, de même que leur petit nez rose. Ils ont une paire de moustaches blanche sur le devant de leur museau. Une houpette de poils est présente à l'arrière de leur crâne. Leur fourrure, par ailleurs, est très très rase, mais surtout imperméable et luisante au quotidien !
Au combat, les mateloutres usent de techniques mettant en scène les coquillages qu'ils possèdent à la ceinture. Ils sont des pokémons légèrement plus offensifs que défensifs. Ils utilisent leurs coquillages à la fois comme d'une armure qu'ils mettent en avant pour amortir les coups qu'on leur envoie (ce qui leur donne un côté Jojo's pose, mais bon) ; mais aussi et surtout comme de coquilames pour taillader leurs adversaires. Très équilibrés dans leurs capacités, ils mènent une vandetta implacable contre tout ceux qui résisteraient à leurs aquajets. Pour leur tranche de corpulence, les mateloutres sont vraiment des pokémons remarquables, très réactifs, que ce soit vis-à-vis du combat ou vis-à-vis des indications qui peuvent leur être données par leur dresseur.
Ils s'entraînent par ailleurs avec beaucoup de rigueur à se servir de leurs coquillages. Ils auraient tout à fait leur place dans un dôjô aux côtés de débugants et autre machopeurs. Cependant, ils sont bien plus souvent présents comme moussaillons sur les navires de tout type : fret, pêche, transport. Ils vivent naturellement dans les eaux même les plus froides, car ils ont un pelage bien spécial qui les isole particulièrement bien du froid. Mais ils ne sont présents quasiment qu'en eaux douces. Ils vivent en solitaires, malgré leur tempérament très joueurs. Ils mangent des poissons, des batraciens et des fruits de mer, qu'ils n'ont pas de mal à dépecer ou à ouvrir grâce à leurs coquillages. Ils chassent également en solitaire, notamment grâce à leurs moustaches qui captent les vibrations créées par le mouvements des nageurs. Malheureusement, ils ont disparu de quasiment tous les biotopes où ils vivaient par le passé, car ils ont été énormément chassés pour leur fourrure. Cela explique notamment leur rareté à ce jour.
| — # 503 | - CLAMIRAL.:
Ce pokémon est un CLAMIRAL. Nul doute que l'évolution des mateloutres en clamirals est une preuve des possibilités offertes par le phénomène d'évolution. À présent, ces pokémons aquatiques sont passés quadrupèdes. Leur corps est entièrement en nuances de bleu : bleu marine sur la plupart de la surface de leur corps, et bleu plus clair notamment sur leur ventre. Mais si seulement ils devaient être de gros mateloutres à quatre pattes, ce serait bien trop simple ! Ils sont donc plus grands, avec une musculature beaucoup plus présentes. Chacune de leurs pattes sont garnies de trois griffes, qui s'actionnent de manière mécanique. Les coquillages que les mateloutres avaient sur les cuisses se retrouvent sur toutes leurs pattes presque à la manière de plaques d'armures individuelles. Celles-ci sont complétées par un casque gigantesque de la même matière en coquillage qui enserre toute leur tête de la base de la nuque jusqu'au bas du front. Il est hérissé de deux piques, et se prolonge en une corne vers l'avant. Ils ont également gagné une queue en forme de nageoire caudale, rigide et puissante, qui manifeste leur qualité de nageur. Ils ont également gagné une sacrée paire de moustaches, qui leur donne un air de vieux sages, alors qu'ils ne sont même pas forcément bien vieux.
Au combat, les clamirals se servent de leurs coques comme armure. Les coquillages encaissent très bien les coups bien qu'ils puissent comme des os se briser. Ils sont très puissants, spécialisés dans l'attaque : ils semblent se concentrer sur l'offensive car ils ont confiance en leur armure. Ils peuvent ainsi encaisser longtemps, encore et encore.. Ils jouent beaucoup de leur corne comme d'une épée avec laquelle ils tranchent dans le vif. De loin, cela ressemble à une vaste danse des lames exécutée avec maestria. Ce sont des pokémons vengeurs, dont les coups d'hydroqueue peuvent faire mal même aux plus robustes.
Il faut dire que les clamirals jouent énormément sur leur apparence et leur envergure pour intimider. Intimider leurs ennemis, mais aussi de simples étrangers, pour être sûrs de ne pas être embêtés, sans doute. Ils ont un caractère très prononcé, à base de traditions de la meute et d'honneur. Ils s'entraînent beaucoup à manier leurs différentes lames, une caractéristique que l'on ne retrouve pas souvent chez les pokémons eau, en moyenne du moins. Ils vivent souvent dans des criques isolées, facilement défendables des agressions. Ils ne vivent que rarement en groupe, ce sont souvent des pokémons solitaires, qui vivent au maximum en couple ou en famille. Pourtant, ils s'intègrent bien dans une équipe. Ils sont fiers, mais ne sont pas dénués de raison, et savent volontiers faire des concessions, tant qu'on ne tente pas de les entuber.
| — # 504 | - RATENTIF.:
Ce pokémon est un RATENTIF. Quoi de plus normal à Unys que ces vigoureux rats des villes ? Ces gros rongeurs au pelage marron foncé se déplacent aussi bien sur leurs deux pattes que sur leurs quatre pattes. Leurs pattes arrières sont cependant plus souvent utilisés, et sont ainsi dépourvues de poils, et arborent leur peau noire à nu. Leur ventre est plus clair, d'une couleur beige que l'on retrouve sur leurs bajoues. Ils possèdent également une queue ornée d'une touffe de poils grisâtres à son bout. Leur tête est de forme ovale, avec deux grosses joues imposantes, surmontées d'un museau en triangles. Ils ont une paire de petites oreilles pointues, et surtout deux grands yeux, à la sclère cerclée de rouge et de jaune, qui fait un peu Mesmer des fois, même si on n'y croit pas en vrai.
Au combat, ils sont assez faibles, et tentent le plus souvent de fuir plutôt que d'avoir à se prendre une rouste. Cependant, une fois au combat, ils donnent tout dans l'offensive plutôt que de tergiverser pendant des heures. Ils essayent toujours bien d'hypnotiser leurs ennemis grâce à leurs gros yeux rouges et jaunes, mais se contentent d'un simple jet de sable pour les aveugler s'ils n'y parviennent pas. Ils ont pas mal de patience et attendent de détecter une bonne ouverture pour aller mâchouiller le flanc de leur ennemi.
Leurs tentatives de fuite tiennent surtout et avant tout à leur caractère terriblement inquiet. Ce sont de vraies boules de nerfs ! Ils ont peur d'à peu près tout d'ailleurs. Des prédateurs, de la maladie, de la faim, de la noyade, etc. Dès qu'ils trouvent les fruits à coque dont ils se nourrissent, ils en mangent un maximum avant de stocker le reste dans leurs bajoues, pour les ramener au groupe avec lequel ils vivent. De leur regard vif, ils font toujours le guet, du moins au minimum un individu pour le groupe. Ce sont des guets incomparables, sauf à leurs aînés. S'ils sont plusieurs à guetter (vite avant que les grahyenas viennent), ils communiquent entre eux silencieusement par des mouvements de queue, ce qui n'est pas aussi tendancieux que l'on pourrait le croire. Ils savent que la fin justifie les moyens, surtout lorsque l'on est en bas de la chaîne alimentaire – alors que bon, ça va, y a pire qu'eux quand même.
| — # 505 | - MIRADAR.:
Ce pokémon est un MIRADAR. En bons pokémons gilets jaunes, ils sont plutôt tout aussi communs que leurs cadets. Ils sont cependant certainement plus voyants. Leur pelage, ras, jusqu'alors d'un marron plutôt terne, a viré d'une couleur presque carmin. Il est strié de bandes horizontale d'un jaune criard. Celles-ci se retrouvent jusque sur leur longue queue, dressée en piquet dans leur dos. Elle se termine par une touffe de poils d'un blanc immaculé. En évoluant, les miradar ont également grandi et ce faisant ils se sont allongés sur toute la partie supérieure de leur corps, ce qui se ressent beaucoup lorsqu'ils se dressent du bout de leur orteils jusqu'au haut de leurs oreilles. Ils ont gagné de bonnes joues, sans doute agrémenté d'un bon appétit, et leurs yeux toujours dotés d'une sclère rouge semble toujours plus hallucinés. Au moins, en plus de leur bandes réfléchissantes, ça leur permet d'être bien visibles
Au combat, ce sont des pokémons assez équilibrés quoi que guère résistants, hélas pour eux. Leur plus grande force réside dans leurs gros yeux qui sont capables d'hypnotiser un très grand nombre d'ennemis. Même si cela doit prendre du temps, ils regorgent d'une patience infinie. Si jamais leur envoi d'ondes folie dans votre direction devait s'avérer un échec, ils jetteront alors dans votre direction un grand jet de sable avant de vous balayer d'un revers de patte ou bien de vous mordre. Ce ne sont pas des pokémons de compétition ; néanmoins ils peuvent faire de sacrés dégâts si vous en croisez dans la nature sans savoir à quoi vous attendre.
Dès que vous voyez un miradar dresser la queue en vous apercevant, cela signifie qu'il vous considère comme un ennemi ou bien au moins comme une menace. S'ils ne sont pas en bonne position, ils préfèrent prendre la fuite en jouant sur l'élément de surprise, après vous avoir jeté des graines dessus. Ces graines, ils les cachent dans leurs bajoues. Ce sont des pokémons qui font des stocks de nourriture dans leur nid ; ces réserves sont transportés directement dans leur bouche. Ils les balancent en petite salve, comme un canon. Et je suis d'accord, ça a plutôt de quoi surprendre. En plus de cela, ils savent bien viser ; ils ont le regard vif et sont même nyctalopes. Ils savent se rendre intimidant à la moindre menace en faisant luire la partie jaune de leur pelage. On ne sait pas encore trop comment ils le font, sinon que leur poil renvoie très bien la lumière et n'en capte qu'une faible partie. En fait, ils pourraient très bien servir de cônes de signalisation sur des chantiers...
| — # 506 | - PONCHIOT.:
Ce pokémon est un PONCHIOT. Ces petits chiots ordinaires n’ont pas l’apparence féroce d’un malosse ou d’un riolu. Pourtant, ils sont eux aussi des canidés. Leur corps est moins racé que celui des précédents, ils se rapprochent un petit peu plus des medhyenas. Quadrupsdes, ils sont un petit peu potelés, avec une fourrure épaisse et drue, presque rêche. Elle est marron sur la majeure partie de leur corps, bien qu’une touche presque noire soit présente sur leur dos, et que leur visage soit soumis à un autre régime. Ce dernier est hirsute de poils beiges clairs. Ils laissent à peine se distinguer leurs yeux et leur nez, mais presque pas leur bouche. Leurs yeux sont toujours grands ouverts et attentifs. Les poils de leur museau, ainsi que leurs moustaches agissent comme un radar pour détecter ce qui les entoure, par le biais de l’air ambiant. Ils ont également deux oreilles en triangles, mobiles, qui gigotent au moindre son ; et une courte queue.
Au combat, les ponchiots sont avant tous des pokémons prudents et vigilants. Très conscients de leur grande faiblesse, car ils restent avant tout des chiots, ils ont tendance à éviter combats inégaux, ou bien à demander un coup de main lorsque cela s’avère nécessaire. Cependant ils ne manquent vraiment pas de courage lorsqu’il s’agit de monter au contact pour mordre ou pour se prendre pour un bélier. Ils ont même un sacré flair pour sentir la bonne occasion de lancer une attaque. Heureusement pour eux, ils en ont également lorsqu’il s’agit d’une défaite imminente : ils savent tout à fait se replier et fuir lorsque c’est nécessaire.
Ce sont des pokémons très actifs et très vifs. Il faut sans cesse trouver de nouveaux jeux pour les occuper et qu’ils ne se lassent pas. Sans quoi ils deviennent de vraies petites boules de nerfs et ne font plus à rien. Ne vous en faites pas cependant : courir après un bâton pour le ramener, ou bien après leur queue sans jamais l’attraper, ce sont des indémodables ! Ils sont vaillants et intelligents, sans le moindre doute, et ils ont une capacité d’analyse de la situation qui les entoure qui les rend tout à fait précieux. Ils sont notamment mis à contribution dans la police unysienne (contrairement aux caninos de nombreuses autres régions). Leur caractère moins prononcé que lorsqu’il s’agit d’autres canidés (caninos, medhyena, riolu, malosse, etc.) les rend pour certains ennuyeux, pour d’autres simplement plus malléables, mais surtout plus simple à dresser. Leur poil rêche mais épais leur vaut d’être tondus dans certaines régions afin de réaliser des ponchos, types des montagnes d’Unys.
| — # 509 | - CHACRIPAN.:
Ce pokémon est un CHACRIPAN. Ces ténébreux félins sont d’un taille respectable. Ce sont des quadrupèdes présentant un corps rond avec un pelage mi-long, un petit peu trop facile à emmêler au goût de certains. Celui-ci est d’un violet nuit, avec des taches blanche sur les dos, les pattes et le poitrail. Cela leur donne un air de girafarig, ou d’écrémeuh au loin. Ils ont une queue qui fait la même longueur que leur corps. Elle est, à son bout, recourbée comme un hameçon, ou bien une faux, à la manière des cornes des absols. Enfin, leur tête semble étirée comme pour le faire ressembler à une étoile. Leurs poils forment en effet des petites pointes à l’horizontale de leurs joues. Couplé à leurs très hautes oreilles pointues, la mégarde est vite faite. De plus, le poil rose de leurs paupières monte bien haut, outre leurs yeux, ce qui accentue cette hauteur et leur donne une apparence doucereuse, ou bien rusée selon le point de vue. Leurs yeux sont verts, et ils ont deux taches beiges entre eux également. Enfin, ils ont un tout petit museau en triangle grâce auquel ils peuvent pister les rongeurs qu’ils cherchent à débusquer, au-dessus de toutes petites babines.
Au combat, les chacripans tourmentent autant qu’ils le peuvent leurs ennemis. Leur insensibilité aux questions psychiques leur assure ce peu de scrupules, même envers les pokémons les plus jeunes ou les plus faibles. Tant que rien ne vient les arrêter, ils se jouent de leurs ennemis, les poursuivent et les embarrassent, tandis qu’eux-mêmes s’amusent beaucoup. Cependant, cela ne vient pas de nulle part. De cette manière, ils cherchent à compenser leur faiblesse en jouant sur leur rapidité et leur agilité. À l’inverse, un chacripan en position de faiblesse est facilement remarquable : ils griffent et rugissent, jettent du sable aux yeux de l’ennemi pour l’aveugler… Lorsqu’ils ne font pas les malins, ils préfèrent se terrer dans un coin du terrain et attendre que cela passe. Ils ne sont pas sans intelligence et savent comprendre lorsqu’une cause est perdue.
Les chacripans sont beaucoup de choses, mais ils sont avant tout des pokémons avec un caractère bien prononcé. Ce sont des pokémons à l’esprit très vifs au combat comme dans la vie, et ils parviennent très bien à analyser le danger que peut représenter pour eux une situation ou une autre. Pour autant, on ne peut pas dire qu’ils sont faciles à vivre, très loin de là. Ce sont des pokémons difficiles, qui vivent dans la routine la plus stricte de toutes les routines. Ils se lavent notamment un très grand nombre de fois par jour. Les chacripans domestiques, surtout ceux qui vivent à la campagne, auront besoin d’un toilettage régulier sans quoi ils vous mèneront la vie dure. Malgré leur activité particulièrement nocturne, ce sont des pokémons qui font partie du club très fermé des chats de salons. Ces grands charmeurs savent y faire avec les esprits mondains, et leurs traits d’esprit séduiront plus d’une démonstration de qui a le plus beau pokémon. Ils ont pourtant tendance à régulièrement s’enfuir de la maison qui est la leur, ce qui ne les empêche pas d’en apprécier le confort s’ils y sont ramenés de force. Ces pokémons, lors de leurs virées hors les murs, sont des chapardeurs, des voleurs. Plus par plaisir que par nécessité, simplement parce qu’ils le peuvent, juste en faisant les yeux doux à un vendeur qui n’aurait plus d’yeux pour sa marchandise. Hélas pour un grand nombre de salons, ces pokémons ont un poil hautement allergène, ce qui rend leur compagnie encore plus prisée du fait de la difficulté qu’elle représente pour une fraction de la population.
| — # 510 | - LEOPARDUS.:
Ce pokémon est un LEOPARDUS. Les félins chacripans ont évolué en léopardus qui tiennent toujours autant des ténébres. Toujours plus quadrupèdes que leurs cadets, ils ont aussi un corps plus fin, plus racés. Ils sont taillés pour la course et dotés d'une musculature fine bien dessinée et bien proportionnée. Leurs pattes ont trois doigts, avec des griffes rétractiles. Ils se terminent d'une queue qui a toujours la même forme de hameçon, fine à sa base puis plus épaisse. Elle leur sert de balancier lorsqu'ils se déplacent dans les arbres. Leur tête est beaucoup plus triangulaire qu'auparavant. Leur museau est un petit peu ravancé par rapport aux chacripans, mais le reste est effilé vers l'arrière. Leurs yeux sont en amandes, entourés de rose. Ils ont quatre moustaches, de part et d'autre du visage, et toujours leurs deux petites marques verticales entre les yeux. Leur fourrure est bicolores : jaune et rase en dessous, et beaucoup plus épaisse et violette sur le dessus. Sur cette partie violette, des taches en formes de rosettes, jaunes, sont présentes.
Au combat, ils gagnent l'avantage du début en bluffant dès leur arrivée sur le terrain. Cela marche moins les fois suivantes, mais il faut s'en méfier, cela peut donner le ton au combat ! En outre, il ne faut pas outre mesure être impressionné par leur fière assurance qui est une façade systématique. Ils agissent avec une extrême rapidité, car c'est là-dessus qu'ils se basent. Leur force combinée à leur rapidité en fait des combattants implacables, qui cache leur faible constitution lorsqu'il s'agit d'encaisser les coups. C'est lorsqu'ils ont un ennemi à leur mesure, après quelques tranches qui ne leur ont pas donné la victoire qu'il faut frapper. Lorsqu'ils tentent de séduire pour gagner du terrain, lorsqu'ils mettent en place leurs basses machinations qu'il faut frapper, c'est leur assurance qui se fissure. Leur faiblesse face aux fées peut par exemple être une bonne porte d'entrée. Malgré leur caractère implacable, on les retrouve beaucoup dans les concours de coordination également du fait de leur souplesse et de leur élégance.
Les léopardus ont ainsi tout à la fois mauvaise réputation auprès de certains pour le caractère implacable, mais était en outre vénérés par certaines civilisations antiques. Dans les deux cas, cela vient sans doute de leur intelligence affinée, mais aussi de leur caractère de chasseur. Ils sont des pokémons solitaires, qui vivent tout au plus avec leurs petits lorsqu'ils en ont, mais également opportunistes. Ils n'ont aucun problème à s'attaquer à des proies plus petites qu'eux, ou bien à des pokémons qui n'ont pas encore atteint l'âge adulte. Carnivores, ils chassent le plus souvent au moment du crépuscule, ou durant la nuit. Ils préfèrent se reposer en journée, à l'ombre du soleil qui tape haut dans le ciel. Très silencieux, ils ont presque toujours l'avantage de la surprise avec eux. Leur rapidité et leurs grands bonds souples jouent pour eux. Ils hissent ensuite leurs proies sur les premières branches des arbres pour être hors de portée des autres prédateurs et savourer leur repas en paix. Ils peuvent vivre dans toutes sortes d'environnements, qu'il s'agisse de déserts, de forêts, de savanes, de montagnes ou de marécages, etc. Ils sont cependant braconnés pour leur fourrure typique, qui a popularisé le "motif léopardus", composé des ocelles de leur dos.
| — # 511 | - FEUILLAJOU.:
Ce pokémon est un FEUILLAJOU. Ces pokémons ont un profil simiesque orné de quelques végétaux. Ils ont un petit corps beige très similaire à un corps humain plus petit. Ils sont bipèdes et possèdent deux bras, deux jambes, un torse et un abdomen, et une tête sur le tout. La seule chose qui les en fait différer, c'est la longue queue verte qui prolonge leur colonne vertébrale, et qui se termine par deux feuilles, un petit peu à la manière d'une nageoire caudale. Pourtant ils ne vivent pas du tout dans l'eau. Leur fourrure est verte sur les jambes, pour mieux se camoufler dans leur milieu naturel, et sur leur tête également. Ils ont comme un gros brocoli qui leur sort du crâne. Ce n'est pas forcément très hygiénique, mais bon, ils n'y peuvent pas grand chose alors on essaye de ne pas trop les éviter quand même. Ils ont enfin deux très grandes oreilles bien décollées (la chirurgie réparatrice ne marcherait apparemment pas chez eux), verte également. Leur air toujours un petit débonnaire illumine leur museau presque félin d'un sourire pas toujours rassurant, par contre.
Au combat, ce sont des pokémons d'hélas assez faible composition. Heureusement, ils arrivent à tirer leur épingle du jeu par quelques acrobaties. Et crocs-en-jambes aussi, faut pas être trop fair-play. Mieux vaut ne pas les envoyer au combat, sous cette forme, dans un combat traditionnel, avec rien pour eux comme terrain à exploiter. Dans des terrains moins conventionnels, ils sauront se réfugier çà et là, et tirer profit comme ils le peuvent de la situation. Autant que faire se peut, ils lancent tels des canons à graines tout ce qu'ils ont de végétal sur eux, jusqu'à leurs fouets de lianes. Lorsqu'ils sont acculés et obligés de faire face à l'ennemi, ils finissent par en venir aux griffes, en combo, pour essayer de vendre chèrement leur peau. Hélas, la plupart du temps ils n'arrivent pas, en tout cas pas sans soutien, à se défendre efficacement.
Ce sont des pokémons d'une souplesse notable, quoiqu'elle n'égale pas celle des capumains, pour faire une comparaison à même échelle. Ils sont ainsi de très bons grimpeurs aux arbres, comme sur le toit des maisons, et sont évidemment, avec une telle aptitude, de terribles farceurs. Sinon ce ne serait pas drôle. Ils mangent surtout des baies qu'ils trouvent dans les ronces ou les buissons, mais sont cependant très gloutons. Comme s'ils cherchaient à ingérer autant de baies en poids, qu'un gros pavé de tauros. Ils étaient très appréciés de certaines tribus par le passé, car leur buisson-brocoli avait pour vertu de faire disparaître la fatigue, comme un genre de caféine un petit peu plus sain. Aujourd'hui, on en vend les feuilles séchées pour les faire infuser. Heureusement, leur buisson repousse sans mal, tels des plantes après la taille. Ils partagent volontiers avec les copains : ce sont des pokémons qui ont l'habitude de vivre en groupes, et ils sont donc toujours dans une logique de serrage de coudes. Sans être eux-mêmes particulièrement puissants, ils savent tout de même se tourner vers ceux qui galèrent encore plus qu'eux pour les aider. Cela aide à les tenir en admiration, malgré leur apparence.
| — # 513 | - FLAMAJOU.:
Ce pokémon est un FLAMAJOU. Ces pokémons ont un profil simiesque orné de quelques flammes sur le haut du crâne. Les mauvaises langues disent que cela ressemblent à une crotte, et cela ne regarde que vous en ce qui concerne votre interprétation de leur silhouette. Ils ont un petit corps beige très similaire à un corps humain plus petit. Ils sont bipèdes et possèdent deux bras, deux jambes, un torse et un abdomen, et une tête sur le tout. La seule chose qui les en fait différer, c'est la longue queue orange-rouge qui prolonge leur colonne vertébrale, et qui se termine par une petite pique, comme des diablotins ! Leur fourrure est orange également sur les jambes, pour mieux se camoufler dans leur milieu naturel, et sur leur tête également. Ils ont enfin deux très grandes oreilles bien décollées, oranges aussi. Leur air toujours un petit débonnaire illumine leur museau presque félin d'un sourire pas toujours rassurant, par contre.
Au combat, ce sont des pokémons d'hélas assez faible composition. Heureusement, ils arrivent à tirer leur épingle du jeu par quelques acrobaties. Et crocs-en-jambes aussi, faut pas être trop fair-play. Mieux vaut ne pas les envoyer au combat, sous cette forme, dans un combat traditionnel, avec rien pour eux comme terrain à exploiter. Dans des terrains moins conventionnels, ils sauront se réfugier çà et là, et tirer profit comme ils le peuvent de la situation. Autant que faire se peut, ils lancent tels des balles rebondissantes de feu tout ce qu'ils ont dans le bide, jusqu'à leurs propre calcination si on aime les drames du quotidien. Lorsqu'ils sont acculés et obligés de faire face à l'ennemi, ils finissent par en venir aux griffes, en combo, pour essayer de vendre chèrement leur peau. Hélas, la plupart du temps ils n'arrivent pas, en tout cas pas sans soutien, à se défendre efficacement.
Ce sont des pokémons d'une souplesse notable, quoiqu'elle n'égale pas celle des capumains, pour faire une comparaison à même échelle. Ils sont ainsi de très bons grimpeurs aux arbres, comme sur le toit des maisons, et sont évidemment, avec une telle aptitude, de terribles farceurs. Sinon ce ne serait pas drôle. Ils mangent surtout des baies qu'ils trouvent dans les ronces ou les buissons, mais sont cependant très gloutons. En outre, ils cuisent plus souvent que l'inverse leurs baies, dans un semblant de préparation culinaire. Ils partagent volontiers avec les copains : ce sont des pokémons qui ont l'habitude de vivre en groupes, et ils sont donc toujours dans une logique de serrage de coudes. Sans être eux-mêmes particulièrement puissants, ils savent tout de même se tourner vers ceux qui galèrent encore plus qu'eux pour les aider. Cela aide à les tenir en admiration, malgré leur apparence. Ils aiment également aller au contact des êtres humains, qui les amusent ; mais ils n'en sont pas moins serviables pour autant. La plupart du temps, ils descendent dans les vallées volcaniques pour aller chercher leurs baies, mais ils préfèrent vivre à flanc de cratère, là où la température monte dans les centaines de degrés.
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| | | | Sakae Kurami
C-GEAR Inscrit le : 23/08/2013 Messages : 14282
Région : Hoenn, Kalos.
| — # 519 | - POICHIGEON.:
Ce pokémon est un POICHIGEON. Ces oiseaux tout à fait ordinnaires sont les roucools d'Unys. Ils sont cependant un petit peu plus petits que ceux-ci, si l'on exclue les poichigeons obèses de Volucité, trop gavé d'hamburgers par les touristes ! Leur plumage est presque uniformément d'un gris irisé, avec cependant des rayures noirs verticales sur leurs ailes. Ces dernières recouvrent l'intégralité de leurs flancs, du poitrail à la queue. Elles sont capables, en plus de battre de bas en haut en position horizontale, d'être à la verticale pour leur servir de bras un petit peu primitifs. Ils n'ont pas vraiment de cou comme pourraient en avoir d'autres oiseaux, et leur visage est donc dans la continuité de leur poitrine. Ils ont deux yeux jaunes, dont la pupille semble en permanence dilatée, leur donnant un air complètement ahuri. Leur bec est court mais intégralement noir, surmonté de deux boules de chair roses. Leurs serres sont griffues, à la peau rose et fripée, et disposent de trois orteils.
Au combat, les poichigeons sont somme toute dans la moyenne des volatiles de leur genre. Ils ont des attaques assez vives pour défendre leur dresseur des pokémons inexpérimentés en levant de petites tornades. Cependant, ils se font vite dépasser dans l'arène en raison de leur constitution assez faible. Heureusement, leur entraînement est assez aisé. Des ordres simples et répétés leur permettent de progresser étonnamment vite, car ils suivent les directives à la lettre. Ils peuvent ainsi en venir à trancher l'air avec une vaillance qui étonne de leur part. Il ne faut pas hésiter à leur conseiller, même en plein combat, d'atterrir pour qu'ils reprennent leurs forces, car le vol souvent stationnaire des combats n'est pas forcément leur spécialité. En définitive : de l'acharnement, et de l'entraînement peuvent en faire des bons compagnons de combat.
En plus de leur air d'ahuris, ils sont parfois véritablement ahuris. Ils ne sont vraiment pas méchants, loin de là, ils sont même plutôt disciplinés et obéissants. Ils suivent scrupuleusement les directives qu'on leur donne. Tant qu'elles ne sont pas trop compliquées. Comme on dit : ils comprennent vite si l'on explique longtemps, mais surtout bien. Leurs petites ailes ne leur permettent pas de couvrir de longues distances. Ce sont des oiseaux que l'on pourrait dire de proximité, qui ne volent finalement que pour effectuer des distances de moins d'un kilomètres. Ils vivent majoritairement dans le milieu urbain, ce qui explique pour beaucoup cette non nécessité de grande mobilité : ils ne migrent pas, et peuvent au pire se percher sur un bus pour aller ailleurs. Ils volent finalement surtout pour éviter de se faire écraser, ou pour être le premier à attraper la miette de pain jetée avec désinvolture. À la base frugivores, ils se nourrissent à présent de tout et de rien, mais surtout de tout ce qui passe, bon ou mauvais. C'est ainsi que la population de poichigeons obèses à explosé avec le grand projet d'urbanisation de Volucité : entre milieu non hostile et déchets abondant, leur surpopulation est rapidement devenue un problème. On voit à cause d'eux de plus en plus d'enseignes ou de toits hérissés de piquants pour qu'ils ne s'y agglutinent pas pour venir roucouler aux oreilles des pauvres usager. Il existe de ce fait une grande rivalité territoriale entre ces pokémons, alors même qu'ils ne sont à la base pas de grands combattants, et pas bien farouches. Tout pour se faire une place ! Autant dire que dans les squares, les parcs et les places, ils ne laissent plus la place de voir le sol. Il est d'ailleurs bien souvent interdit de les nourrir pour éviter leur rassemblement trop vorace, bien que tout le monde ne se sente pas concerné par les directives.
| — # 520 | - COLOMBEAU.:
Ce pokémon est un COLOMBEAU. Ces oiseaux tout à fait normaux sont l’évolution des poichigeons. Grands et fins, ils se tiennent bien plus droits que leur cadet, en comparaison desquels ils ont bien plus de prestance. Leur plumage est surtout gris, avec des nuances ainsi que du noir qui le strie. Leur ventre, endroit le plus tendre de leur corps, est gris foncé, tandis que leur visage et leurs ailes sont plus claires. Ces dernières une fois ouvertes leur donnent une envergure d’un petit peu moins d’un mètre. Elles sont rayées de noire également. Ils possèdent une queue en seul tenant, elle aussi grise se terminant par une pointe de noir. Sur leur visage, leur regard perçant darde de leurs yeux jaunes vifs au-dessus d’un bec légèrement recourbé. Ils ont une touche de rouge au-dessus des yeux, puis du noir jusque l’arrière de leur tête, et jusque dans leur nuque. Les plumes de celles-ci forment une collerette distinctive de ces pokémons. Ils se tiennent sur deux serres composées de trois doigts griffus.
Au combat, les colombeaux sont des pokémons étonnamment farouches. Pourtant, ce ne sont pas des combattants particulièrement aguerris ni d’une force surhumaine, ou encore réputé pour leur très grande force. Et pourtant, la pugnacité fait partie de leur tempérament apparemment. Ils profitent de leur rapidité pour détecter les différents coups qui sont dirigés vers eux puis les éviter une fois dans les airs. Ils répliquent ensuite souvent par lames d’air successives qu’ils balancent en battant vigoureusement des ailes, puis en fondant directement sur leurs ennemis. Leur immunité à gré aux attaques terrestres les amène souvent à provoquer leurs ennemis comme des jeunes premiers très fiers d’eux. C’est dans ces moments-là qu’il faut essayer des les avoir, car ils font preuve de moins de méfiance ; et surtout de ne pas se laisser prendre dans leur jeu.
Très ingénieux, les colombeaux sont capables de s’adapter à différents milieux. En raison de cela, ils vivent aussi bien dans des espaces boisés qu’en espace urbain. Ce sont des pokémons tranquilles, qui après avoir effectué leur nichée ne demandent plus grand-chose à personne. Seulement, ils sont parfois comme le calme avant la tempête. Si quelqu’un venait au contraire leur chercher des noises, il leur arrive alors parfois de se déchaîner. Rien d’insurmontable comme on l’a vu, mais cela peut être suffisant pour être gênant tout de même. Certains d’entre eux, une espèce rare, a un plumage tout blanc, et ils symbolisent la paix dans bien des domaines. C’est sans doute en raison de cette symbolique que l’on dit que là où ils élisent domicile, il n’y a plus de conflit. Néanmoins cela reste hautement improbable, vu comme eux-mêmes sont prompts à réagir aux ennuis. Ce sont de très bons planeurs, et ils ont longtemps été utilisés comme oiseaux messagers sur de moyennes distances. Ils en sont rapidement devenus des oiseaux voyageurs. Leur très bon sens de l’orientation les sert à merveille dans ces différents desseins. Leur très bonne vue et leur intelligence notable, qui les dotent d’un excellent sens de la déduction font d’eux de très bon détectives.
| — # 522 | - ZEBIBRON.:
Ce pokémon est un ZEBIBRON. Pendant électrique des ponytas, ces poulains n'ont pas une robe unie comme leurs cousins, mais bien zébrées. Cette fourrure, rase, est parcoure d'électricité statique. Il en va de même pour leur crinière, dont le crin est extrêmement rigide, ce qui la fait tenir en l'air grâce à cette même électricité. On voit d'ailleurs cette dernière scintiller tout du long de la fourrure du pokémon, selon des intensités et des rythmes variables. Il s'agit là d'un mode de communication alternatif, dont ils se servent tout autant que le mode oratoire. Noirs, et blancs sur le dos, les flancs, les pattes, les zébibrons ne sont vraiment pas bien grands. Au contraire des ponytas, ils atteignent difficilement un mètre. S'ils grandissent plus que cela, c'est qu'ils sont près d'évoluer ! Sous leur crinière, un museau rond et... Oserai-je faire la blague ? Deux grands yeux d'un bleu électrique. J'ai fait la blague. Je suis hilarante.
Au combat, ce sont des pokémons extrêmement rapides malgré leur petite taille, et surtout leurs petites jambes. Ce sont bien plus des attaquants qu'autre chose, et ils sont bien trop tête en l'air pour avoir de bonnes techniques de défense. Chez eux, la défense, c'est l'attaque. Hélas, ils ne sont pas eux-même au courant. Il faut donc profiter de son arrivée sur le terrain pour faire le plus de "dégâts" possibles. Bien entendu, rien de tout cela ne marchera si un adversaire aux affinités terrestres est déjà en place : il ruinerait à la fois toute votre petite stratégie, et votre zébibron. Qui plus est, les zébibrons peuvent difficilement faire valoir d'originalité au combat : vive-attaque dès le départ, puis au choix, onde de choc ou cage-éclair pour calmer direct le petit monde en présence. La routine pour les pokémons électrique... Non je déconne ! Ils savent, et je ne sais foutre dieu pas comment ils font ça, se servir de nitrocharges. Et ça, ça peut surprendre, croyez-moi. En plus, ils attirent les attaques électriques, ce qui a pour don de les faire accélérer encore un petit peu plus. Autant dire que si l'on choisit le bon angle d'attaque, ils deviennent insaisissables.
Car ils sont bel et bien de vrais paratonnerres. En cas d'orage, surtout, ne tentez pas de les calmer, de les faire tenir en place. Trouvez-leur une bonne grosse plaine : ils ont besoin de courir, c'est leur manière d'évacuer le trop plein d'électricité qu'ils emmagasinent en cas d'éclairs. Contrairement aux ponytas, d'ailleurs, les zébibrons ne peuvent pas être montés pour l'équitation, car eux ne savent pas retenir les décharges d'électricités qu'ils peuvent relâcher. De toute manière, il faudrait beaucoup de dressage pour pouvoir les monter, et ce n'est pas vraiment le genre de ces pokémons. Ils agissent plus ou moins comme de tous petits bébés. Dès la naissance, ils n'ont pas forcément le réflexe de se nourrir, il faut que leurs parents prennent bien soin de leur donner la becquée. Et il en va de même pour beaucoup de choses de ce genre. Mais une fois qu'ils ont compris les bases de la vie, ils deviennent tristement débrouillards, et qui s'aventurent souvent bien loin du troupeau. Et loin de leur dresseur lorsqu'ils sont domestiqués. Faites surtout attention s'il y a un point d'eau aux alentours. Ou alors que vous êtes à la mer (ou à Hoenn...) parce que, joueur, ils électriseront tout à partir de ce même point d'eau.. Et pour peu qu'il y ait eut un orage avant... Je vous laisse imaginer le massacre : la pêche sera facile ! On retrouve souvent ces pokémons en troupeaux aux abords des villes, que la consommation énergétique attire. Heureusement pour eux, leurs sabots sont plus petits que ceux des ponytas : ils ne sont donc pas la cible des braconniers, pour qui ils sont moins rentable à la prise. Il est donc facile d'en capturer ; beaucoup moins de les entraîner correctement, car ils ne se concentreront pas vraiment sur ce que vous avez à leur dire.
| — # 523 | - ZEBLITZ.:
Ce pokémon est un ZEBLITZ. Ce pokémon électrique est l’évolution de zébibron. Ces équidés sont plus grands après leur évolution, mais restent tout de même à taille humaine. Ils sont notamment plus petits qu’un galopa. Ils ont tout de même gagné une ossature bien plus imposante que celles de leurs cadets. Ils sont plus gros et plus épais qu’auparavant. Ils ont toujours une fourrure noire et rase, qui est parcourue en permanence d’électricité. Elle est zébrée de blanc. Leur crinière est blanche et presque rigide. Elle semble tenir à la verticale par magie et défiant les lois de la gravité ; en réalité, c’est l’électricité statique qui la fait tenir ainsi, et qui rend par la même occasion leur crin très dur. Leurs sabots, au bout de chacune de leur quatre pattes, sont gris anthracite. Ils sont moins durs que ceux des galopas, et plus malléables. Leur crâne s’est affiné et leur regard est plus volontaire. Ils ont le bout du museau tout noir.
Au combat, les zéblitz sont encore plus rapides qu’avant. Ils semblent courir sans avoir besoin de regarder où ils vont, comme s’ils pouvaient toujours tourner au bon moment. Ce sont des combattants vraiment féroces, qui tentent toujours le tout pour le tout et ne laissent passer aucune erreur de la part de leur adversaire. Ils sont toujours dans l’attaque, ils ne cherchent jamais à se mettre à l’abri car ils comptent sur leur rapidité pour ne pas se faire attraper ni toucher. Il est vrai que leurs coups de jus ou leurs éclairs fous sont à la fois difficiles à éviter, et les mettent hors de portée. Cependant, dans leur hâte toujours grandissante, il est possible que les zéblitz viennent au contact pour tenter d’écraser l’adversaire sous leur poids, et c’est là qu’il faudra tenter des les arrêter.
La rapidité des zéblitz est telle que, lorsqu’ils courent, l’air vibre autour d’eux, tant et si bien que l’on entend comme un bourdonnement qui accompagne leur course. Certains comparent ce bourdonnement au grondement du tonnerre. Cela semble bien aller avec leur tempérament naturel. Ce sont des pokémons d’une extrême fierté, qui n’hésitent pas à attaquer dès la plus petite des provocations... ou de ce qu’ils interprètent comme une provocation. Leur agressivité n’est plus à démontrer. Lorsqu’ils sont en colère, ils projettent des ondes de choc et des étincelles en remuant leur crinière avec hargne. Ils sont tellement réputés pour leur mauvais caractère que certains font tout pour garder leur zébibron à ce stade d’évolution pour qu’ils continuent d’être doux. Cependant, ils sont des montures extrêmement rapides. Pour les monter il reste nécessaire de les apprivoiser et de les dresser de manière hélas très stricte pendant un long moment pour qu’ils soient praticables. La championne Inezia en a quelques un en écurie, et accepte parfois de démontrer ses prouesses de dresseuses. Les zéblitz sont de plus des paratonnerres naturels, contrairement à d’autres pokémons comme les élekteks qui ne le sont que s’ils le souhaitent.
| — # 524 | - NODULITHE.:
Ce pokémon est un NODULITHE. On pourrait les prendre pour des petits cailloux, pourtant les nodulithes sont bel et bien de petits pokémons. Ces petites pierres ne font guère plus de quelques dizaines de centimètres de haut, une fois portés sur leurs petits pieds. Le nœud principal de leur corps est d'un bleu foncé minéral, tandis que les deux pieds sur lesquelles ils se déplacent sont d'un marron terreux, ainsi que la petite pierre qu'ils ont sur le haut de la tête. Au centre de la boule de pierre, il y a comme un éclat, qui forme un trou qui n'est pas sans rappeler l'œil unique d'un cyclope. Pourtant, il s'agit bien plus d'une oreille que d'un œil. Celui-ci révèle la couleur ambrée de l'intérieur de leur pierre. Le tout est de forme relativement ronde, bien que les plus vieux seront mieux polis que les tous jeunes polygones. Leur corps est extrêmement dur, car ils s’extraient d'une roche particulièrement compressée.
Au combat, grâce au mur de fer qui les entoure et les protège, ils n'hésitent jamais une seconde à monter au contact, où ils sont finalement bien meilleur. Ils y montent en chargeant sans plus de cérémonie leur adversaire, car après tout, pourquoi faire compliqué ? Leurs boules de roc, envoyées à bout portant, sont alors dévastatrices. S'ils en sont empêchés, ils se contentent de prendre leur élan et donner des coups de boule jusqu'à ce que ko s'ensuive, car ils n'ont pas beaucoup d'autres alternatives au combat.
Comme leur orifice correspondrait plutôt à un organe auditif, les nodulithes vivent par le son. Ils savent en identifier un très grand nombres, et savent simplement au bruit savoir s'il vaut mieux pour eux qu'ils s'approchent ou bien qu'ils décarrent. Il n'est pas anodin non plus de signaler qu'ils ont une bien meilleure ouïe que la plupart des individus, ce qui en fait des protecteurs de choix finalement. La couleur ambrée de l'intérieur de leur pierre correspond en fait à la surface d'un cœur énergétique puissant, comme c'est souvent le cas lorsque la tectonique des plaques est impliquée. Malgré cela, ils sont encore assez incertains quant au degré de risque qu'ils sont capables de prendre : ils restent avant tout des pokémons très prudents. Ce n'est qu'avec l'évolution et une plus grande assurance physique qu'ils commenceront à prendre des risques plus grands.
| — # 525 | - GEOLITHE.:
Ce pokémon est un GEOLITHE. Ces gros cailloux sont l'évolution des tous petits nodulithes. Lorsqu'ils sont immobiles, ils ont le syndrome racaillou avec seulement une couleur pour moduler le principe : ils sont totalement discrets voire invisibles en milieu rocheux ou rocailleux. Qui plus est, ils ne dépasseront guère vos genoux, et donc le regard ne porte pas naturellement à leur niveaux. Ils sont constitués d'une masse rocheuse principale, portée sur trois cailloux périphériques. Ces derniers font office de jambes et sont mobiles. Ils se déplacent un petit peu comme des krabbys, par petits pas très rapides, mais dans trois directions. Leur cœur de roche, également centre de la vision est de la réflexion, est mieux dissimulé qu'auparavant, mieux défendu. Ils ont en plus de leur roche sombre des roches oranges et rouges qui les mouchardent, et qui sont plus ou moins nombreuses d'un individu à l'autre.
Au combat, les géolithes se jettent physiquement sur leur ennemi et les réduisent en poussière. Déjà par le poids, mais aussi par la puissance de leurs coups et par leur endurance effective. Ils n'ont pas peur de prendre le moindre coup, et sont au contraire très fermes devant ceux-ci, ils ne bronchent pas. Ils accepteront toujours de recevoir des coups car ils voient là un meilleur moyen de se rapprocher de l'ennemi. Les combats contre des géolithes sont assez faciles à décrypter ; ils se déroulent en étapes très claires. En arrivant, ils posent un piège de roc en prévision de la suite. Ils tentent ensuite d'entraver les mouvements ennemis en faisant s'ébouler tout ce qu'ils peuvent. Une fois ceci fait et dépendamment de la marge de manœuvre qu'ils ont, ils usent soient de leur lames de roc de près soit de leur rayon gemme plus à distance. Si jamais ils devaient risquer de perdre, ils tentent leur carte baroud d'honneur en explosant littéralement à la face de leurs ennemis. Vous remarquez donc que c'est presque exclusivement des offensives rocheuses, qu'une charge aquatique ou végétale aura tôt fait de briser.
Naturellement, les géolithes sont des pokémons extrêmement courageux et vaillants, qui n'hésitent jamais à se mettre en danger pour vous secourir. Ils sont aussi étrangement et dangereusement affectueux. Je dis dangereusement, car voir une de ces petites choses vous sauter dessus, cela peut être dangereux vu leur cent kilos bien remplis ! Ils font preuve d'une mobilité impressionnante. En effet, ils n'ont pas besoin de tourner sur eux-mêmes afin de changer de direction, ce qui les rend relativement rapides pour des cailloux. Lorsque l'on compare à corpulence similaire à des tyranocifs qui peuvent mettre jusqu'à une seconde pour tourner, c'est assez fulgurant. Lorsqu'ils sont trop en forme où qu'il dégage de l'énergie (comme de la fièvre par exemple), leurs roches oranges luisent comme des roches phosphorescentes. De plus, s'ils sont particulièrement en forme, ces minéraux oranges émergent à la surface de la roche bleue foncée, et deviennent visible. La quantité de ces roches oranges peuvent donner une indication, un petit peu, sur le caractère ou du moins la vivacité du pokémon. C'est clair que cela ne se lit pas sur leur visage !
| — # 526 | - GIGALITHE.:
Ce pokémon est un GIGALITHE. L'évolution terminale des nodulithes sont ces gros rochers de gigalithes. Ils sont composés de cailloux, avec lesquels il est aisé de les confondre dans le noir. Leur couleur bleu marine, très profond, ne rend pas les choses plus simples. Quatre rochers forment la base de leur corps, agissant comme les quatre pattes d'un quadrupède. Une roche beaucoup plus importante, avec énormément de facettes, forme leur corps, massif et large. Les quatre "pattes" sont liées par des tubes rocheux très lisses. Leur tête est en fait une pierre plus arrondie que les cinq autre. Dessus, leurs deux yeux sont très enfoncés, révélant de la sorte la couleur d'ambre à l'intérieur de leur roche. Cela leur donne un air d'outre-tombe, agressif. Les émergences rouges que l'on retrouvait déjà chez les géolithes se précisent à présent. Elles sont plus acérées, plus pointues, mais également plus fines. L'une d'entre elle traverse leur tête de part en part, comme s'il s'agissait d'un cerneau de noix.
Au combat, les gigalithes n'hésitent pas à rentrer dans le lard à coup de boum boum lames de roc. Ils piègent l'ennemi dans la roche, de telle sorte à ce que ses mouvements soient entravés et qu'il ne puisse plus échapper aux coups du gros rocher. Ce sont de grosses brutes physiquement, qui encaissent sans broncher de très nombreux coups. Ils leur arrive de projeter des boules de roches ou des rayons gemmes, bien qu'ils soient relativement mauvais dans l'attaque à distance, et parfois bien peu précis. Ils ont beau être lents, il est rare de les voir tomber rapidement. Et quand bien même ils sentiraient la fin de leur round arriver, ils n'auraient aucun scrupule à exploser à la face de leur adversaire, pour ne lui laisser que fatigue et découragement pour la suite. Ce qui est un peu bâtard, on en conviendra.
Les gigalithes, comme l'on peut s'en douter, vivent dans des grottes, au plus profond que leur large taille peut leur permettre. Les pokémons aux roches les plus polies, les plus taillées, avec le plus grand nombre de facettes, sont les plus vieux, et les plus respectés. Ils ont une vie calme et peu active, sans être non plus oisive. Ils mettent juste énormément de temps à faire la moindre chose, et leur rythme de vie est bien rallongé par rapport aux nôtres, comme ils ont des besoins bien moindres. Ils ne supportent que peu la lumière. En effet, leur cristaux, émergences rouges-oranges amplifient l'effet de celle-ci, et grâce à elle synthétisent de l'énergie. Or, comme leur vie est bien peu active, ce surplus d'énergie leur est assez désagréable, et les force plus ou moins à dépenser cette énergie dans la foulée. Parfois, lorsque le surplus est vraiment trop grand, ils la projettent par la bouche dans un rayon gemme qui éclaire toute la grotte. Ils sont tout à fait capables de vie en communauté, mais sont intraitables et ne laissent jamais rien passer.
| — # 527 | - CHOVSOURIR.:
Ce pokémon est un CHOVSOURIR. Ces pokémons volants sont réputés pour leurs pouvoirs psychiques. Ils ne sont pourtant pas bien impressionnants : une boule de poils bleus d'une quinzaine de centimètres de diamètre, avec un énorme groin rose au milieu en forme de faux cœur, une grande bouche qui n'est doté que d'une seule terrifiante canine, et deux ailes. Heureusement que le justicier masqué s'est inspiré de nosferapti et pas de chovsourir, hein ! Leurs ailes noires sont très fines, avec une armature osseuse qui l'est tout autant. Et puis, contrairement aux nosferaptis cependant, ils sont doués de vue. Bon, cela n'est pas bien évident, mais quelque part sous leurs poils se cachent deux billes noires, qui sont en fait leurs yeux. Ce sont un petit peu des cochignons volants quoi, des pokémons à poils qui mériteraient une sacrée tonte !
Au combat, les chovsourirs sont des pokémons plutôt rapides, qui savent dès le départ faire jouer leur talent d'attraction pour avoir un avantage. Ils sont de véritables crèves-cœurs, qui n'hésitent pas à jouer sur l'attente et la déception de leurs ennemis pour les faire tourner en bourrique. S'ils s'exécutent aussi rapidement, c'est qu'ils savent qu'ils sont plus faibles qu'ils ne peuvent le laisser croire au premier abord. Ce sont des pokémons finalment assez moyens, du niveau de natu pour vous donner un ordre de grandeur. Heureusement, ils ont pour eux l'avantage d'avoir du flair, et leurs analyses de combat sont souvent bonnes : ce n'est pas tout, mais c'est déjà un avantage. Cela leur permet d'alterner avec pertinence chocs mentaux et tornades pour que leurs adversaires soient déstabilisés, et commettent une erreur qu'eux pourront tirer à leur avantage.
Contrairement aux nosferaptis, les chovsourirs ne sont pas nécessairement des pokémons nocturnes, et suivent des rythmes de vie bien à eux. Ils vivent en petites colonies dans les cavernes sombres et humides, ou bien dans les forêts les plus denses, à condition que celles-ci ne soient pas trop chaudes. Leur groin en forme de cœur est utilisé de différentes façons. Le plus souvent, ils émettent des sons... que je vous laisse imaginer, afin de pouvoir se repérer, par ultrason, dans les cavernes les plus sombres. Il est aussi parfois utilisé comme une ventouse. « Pour faire quoi ? » me demanderez-vous — et c'est bien naturel ! Et bien, comme ils n'ont pas de pattes, c'est ainsi qu'ils s'accrochent aux parois pour dormir. Vous voyez les nosferaptis qui se pendent la tête en bas, par les pattes, pour dormir ? Et bien pareil, mais par le nez. Je sais, ça surprend. Ils laissent d'ailleurs après leur passage une forme de cœur assez caractéristique sur les murs, très utile si jamais vous deviez en traquer un groupe. Ce sont pourtant des pokémons très simples dans leur conception de la vie, qui ne demande pas grand chose sinon de quoi manger et de quoi dormir dans la vie. Leur maladresse les amène hélas à souvent bousculer des choses dans leur vol, et je vous conseille donc de ne pas trop installer de mobile, de plafonnier, ou ce genre de choses qui pourraient tomber sur leur passage. Ils sont obligés de battre très rapidement des ailes, sans quoi leur vol ne supporterait pas leur poids. Vous l'aurez compris, ce ne sont pas de pokémons d'intérieur.
| — # 529 | - ROTOTAUPE.:
Ce pokémon est un ROTOTAUPE. Malgré leur teinte foncée, ces pokémons sont souvent plus clairs du fait du sable qu'ils ont sur eux. Ces petits bipèdes tiennent sur deux toutes petites pattes courtaudes. Sur leur corps entier s'étend une fourrure rase, marron et bleu, qui rappelle les filons de minerais dans la roche. Leur bras sont beaucoup plus volumineux que leurs jambes, et sont presque hypertrophiés tant leurs muscles sont imposants. Ils n'ont pas de mains à proprement parler, mais trois grandes et épaisses griffes, qui ne présentent pas de pouce opposable permettant la préhension. Cela n'est pas sans rappeler les sablaireaux, dont les griffes sont cependant plus fines. Sans transition par le cou, ils ont un long museau en pointe, typique des pokémons fouisseurs. Il se termine par un petit nez rose. Leurs deux yeux sont en amande, leur donnant un air souvent ailleurs.
Au combat, les rototaupes se servent surtout de leurs griffes, pour garder leur ennemi de leur corps assez pataud. Grâce à quelques combos, ils parviennent à rester hors de portée des coups, là où ils ne savent pas toujours mettre leur corps à temps à l'abri. Ils n'ont en effet pas tout le temps la rapidité nécessaire pour se réfugier dans des tunnels, alors que la vitesse de leur coups de griffe et de leurs tours rapides ne souffre pas la comparaison avec leur lenteur à la course. C'est pour cela qu'ils sont bien plus versés dans le combat au contact, ils peuvent directement trancher dans le vif de l'ennemi grâce à leurs griffes d'acier toujours très bien aiguisées. Attention aussi dans le cas des combats en extérieur : en rompant une falaise, ils sont capables sans trop de mal de créer de petits éboulements qui n'ont jamais trop de mal à handicaper l'adversaire.
Ils vivent à même le sable, qu'il s'agisse de plages ou de déserts, dont ils ne craignent pas le moins du monde les tempêtes. Ils se retrouvent parfois hélas loin de leur sable, dans les jardins des particuliers, ou il leur arrive malheureusement de se faire décimer. Il faut comprendre les propriétaires, une si belle pelouse, voyons ! Ils s'adaptent facilement à différents types de climats, car ils peuvent à gré s'enfouir dans les strates plus profondes pour trouver de la fraîcheur, ou bien remonter à la surface pour un peu plus de chaleur. Ce sont ainsi des pokémons fouisseurs, qui creusent pour vivre – ou l'inverse ? Sous la terre, ils peuvent se propulser à grande vitesse car ils tournent alors comme des hélices. Sur terre par contre ils ont bien moins d'aisance, dans la mesure où ils se trouvent plus gauches, et soumis seulement à un seul support, qui se trouve sous eux et non pas tout autour d'eux. Ils sont souvent employés dans les travaux de forage, non pas comme force motrice, car leur petite taille ne leur permettrait pas une grande efficacité, mais comme assistants dans ingénierie et le projet, car ils ont une bonne maîtrise instinctive de la physique souterraine. Ils prennent naturellement grands soins de leurs griffes, qui sont dans la quasi-totalité des cas leur outil de travail et de défense.
| — # 531 | - NANMEOUIE.:
Ce pokémon est un NANMEOUIE. Les nanméouies sont des pokémons normaux sous bien des aspects. De forme humanoïde, quoique rondelette, ils marchent sur leurs deux pattes arrières sans le moindre mal, et sans jamais passer à la quadripédie. Ils présente un pelage ras mais d'une douceur incomparable, duquel ils prennent soin de manière régulière, mais qui ne pousse néanmoins que très, très lentement. Celui-ci est bicolore, orné de rose et d'un blanc crème, ce qui a tendance à beaucoup me rappeler un yaourt bi-goût. Ils ont aussi les hanches larges des mamans qui ont passé du temps en salle de travail, ou qui ont simplement mis trop de crème fraîche dans leurs pâtes (faut avouer, c'est le pire ennemi de la taille fine). Ils arborent deux grands yeux d'un bleu profond et d'une tendresse qui va bien avec leur apparence générale. Leurs deux amples oreilles ont quelque chose d'improbable, et à la fois de caractéristique de ces pokémons, tant elles paraissent duveteuses et moelleuses. Elles leur procure une très bonne ouïe. Deux petites mèches s'entortillent en tombant du pelage de ces oreilles. Dans leur dos, une queue terriblement blanche par rapport au reste du corps, couleur crème. Elle est extrêmement sensible.
Au combat, cette queue peut être un point faible si vous parvenez à l'atteindre. En effet, les nanméouie sont terriblement endurants et sauront mettre à mal certaines de vos tactiques de contournement, notamment en choisissant de prendre un coup de plein fouet plutôt que de vous laisser une chance d'atteindre de votre but. Ils peuvent résister très longtemps. Cela n'est pas sans rappeler les leveinards, bien qu'ils n'atteignent pas leur niveau, loin s'en faudrait. Ils ont de même cette capacité terriblement pénible de soigner ses acolytes durant les combats, un petit peu à la manière d'e-coque ou du lait à boire. Il s'agit chez eux de coups d'main, vibra soin ou encore de régénération (de parfait petits docteurs !). Leur insensibilité aux fantômes mérite aussi d'être notée, permettant ainsi en duo ou en trio de contrecarrer certains ennemis. Leur aspect gentillet n'est néanmoins pas à sous-estimer : leurs torgnoles, béliers, et leur damoclès peuvent faire particulièrement de dégâts.
Nous ne sommes pas dupes, donc, les nanméouïes sont les parfaits copains des leveinards et des écrémeuhs : même dress-code, mêmes passions, mêmes bouille. Certaines infirmières les préfèrent d'ailleurs aux leveinards, notamment pour leurs gentillesse. En effet, les nanmouéïes ont tendance à être plus délicats que les leveinards, qui peuvent être particulièrement autoritaires dans le but de soigner leurs patients. Après... Je suis désolée, mais les nanmouïes auscultent les gens avec leurs genre d'antennes, qui sont en fait des genres de récepteurs psychiques aussi. Ils peuvent donc jauger de votre santé et de votre état émotionnel. Je trouve ça parfaitement terrifiant. Ils peuvent tout savoir : de votre rétention d'eau à votre traumatisme lié à votre troisième petite amie (oui, pour le bien fondé de la description, on va dire que tout le monde a eu trois petites amies). Personnellement, je n'accepterai jamais de mon plein gré un nanméouïe de m'occuper de moi, j'aurais trop peur qu'il s'agisse d'un espion infiltré venu collecter des informations sur ma personne. Bref. Jamais de nanméouïe sur mon corps. Ni d'écrémeuh d'ailleurs, ils font peur avec leur pis. Par contre, les nanméouïes sont dotés d'un très bon sonar, un petit peu à la manière des nosferaptis. Bon, sauf qu'ils ne volent pas. Du coup, ils sont plutôt utilisés dans le domaine de la gestion des œufs (je sais pas comment ça s'appelle, genre ostréiculture ou obstétrique). En effet, ils peuvent se faire une idée de la bonne santé ou nom des embryons (ce qui est flippant au travers d'une coquille opaque) et font surtout parmi des rares seuls à pouvoir faire ce genre de choses. Ce sont aussi de fieffés nourrices, ou alors que l'on retrouve dans les hôpitaux entre les couveuses et la pédiatrie (là où les leveinards sont plus généralistes).
| — # 535 | - TRITONDE.:
Ce pokémon est un TRITONDE. Ces tétards se retrouve dans tous les milieux aqueux possibles et imaginables, indépendamment de leur taille. Leur corps et leurs queue ensemble représente une cinquantaine de centimètres de long, le tout un petit peu visqueux, comme la plupart des créatures qui vivent dans l'eau. Ils ont un corps presque tout rond, ou plutôt un petit peu ovoïde. Comme un ballon de rugby, en somme. Leur visage, tout beige, laisse juste la place à deux grands yeux noirs malicieux sous des sourcils en virgule, et une fine bouche toujours prête à sourire. De chaque côté ils ont comme une bosse, ou un casque selon qu'ils écoutent ou non de la musique. Le reste de leur corps est bleu et noir, et se termine, derrière eux, par une queue semblable à celle des ptitards, auxquels ils sont rattachés en terme de phylogénétique. Ils n'ont ni bras ni jambes, et même si dans la vie, c'est quand même pas super pratique pour aller faire ses courses, ils arrivent quand même à s'en sortir.
Au combat, ils se débrouillent avec des bulles d'eau et des ultrasons pour éviter de se faire éjecter trop vite. Ce sont des pokémons assez égaux finalement, qui sont assez prévisibles dans leurs forces et leurs faiblesses. Par contre, faites-les combattre en groupe, et le serrage de coude va les faire devenir bien plus puisant que la somme de toutes leurs forces réunies. Leur chant en canon est dévastateur, tant pour le corps que l'esprit, s'il est effectué à différence fréquence en même temps. Autant dire que ça dépote vachement plus qu'un brin d'écume.
Ce sont, contre toute attente, des pros de la glisse. Aucune rampe ne leur résiste – tant qu'elle a été préalablement humidifiée. Et comme ils ne sont pas bêtes, et qu'ils savent qu'une fois évolués ils n'auront plus ce luxe, ils en profitent à mort pour montrer leur skill. Ils savent même faire des chorégraphies de groupes. En effet, en tant que tritonde, il existe dans le groupe une grande synergie, qui prend son origine dans l'interdépendance : si ils ne s'aident pas, ils sont sans doute morts. Au moindre danger, ils font striduler leurs casques/joues, afin d'avertir les copains du danger. Ils maîtrisent comme cela une trentaine de cris différents, pour pouvoir communiquer un maximum. C'est la rythmique qui joue le plus dans la différenciation de ces stridulations. Pour l'homme hélas, ces ondes sont imperceptibles à l'oreille, et il faut des appareils pour les détecter.
| — # 539 | - KARACLEE.:
Ce pokémon est un KARACLEE. Cela se lit sur leur face, ces pokémons sont des combattants-nés. Leur corps est totalement de forme humanoïde, et il nous est donc facile de décrypter leurs positions comme étant celles de combattants. Ils ne sont pour autant pas des géants, avec leur mètre cinquante, mais cela ne semble pas les handicaper. Leur corps est intégralement bleu, ce qui mérite je pense d'être remarqué. Ils ont fait le choix de porter en permanence un kimono d'art martial, faisant d'eux l'un des rares pokémons à se vêtir par nature. Ils ont de grands pieds plats qui leur offrent une grande stabilité, et des paluches grandes comme ma tête pour mettre des dérouillées pas bien. Leur visage est long et ovoïde, avec un air toujours sérieux appuyé par le grand sourcil qu'ils ont sur le front. Et non, je ne parle même pas d'un mono-sourcil : ils n'ont qu'un seul sourcil.
Au combat, les karaclées dénottent d'un grande [color=#a7a777]puissance[/b] et d'une grande ténacité. En plus de leurs coups de poing-karaté ou de leurs balayettes effectuées avec une grande facilité, ils ripostent et rendent coups sur coups ! Il en va de même pour un combat perdu : ils demanderont immédiatement vengeance, si celle-ci est acceptée. Pour autant, ce ne sont pas des pokémons hâtifs : ils savent que se presser pourrait leur porter préjudice, et ils préfèrent être patients dans leurs closes de combats afin d'être assurés de leur réussite. Ils ne sont pas lents pour autant, bien au contraire ! Ils sont assez rapides, et sont suffisamment équilibrés pour complètement tenir la route ! Ils restent simplement plus faible sur le plan de la projection, mais ce n'est pas leur sphère de compétence : eux sont des attaquants, et au contact bien évidemment où leurs prises sont meilleures.
Cela va sembler comme une rengaine impérissable lorsque l'on parle de pokémons combattants, mais ils sont perpétuellement en train de s'entraîner, avec une fermeté qui force le respect. En même temps, ce ne seraient pas de si bon combattants s'ils ne s'entraînaient pas autant, cela va presque de soi. Mais contre toute attente, ce sont des pokémons qui prêtent énormément d'attention aux autres, ils ne sont pas seulement obnubilés par leur condition physique. C'est tout à leur honneur, et en fait entre autres choses des amis précieux. Cependant, ils auront quasiment toujours mauvais caractère si jamais l'on vient déranger gratuitement leur entraînement. Ils vivent, à l'état sauvage, dans des montagnes ou des forêts, très souvent en solitaires. Les différents individus se rencontrent régulièrement dans ce qui pourraient sembler être des festivals ou similaire, où ils comparent leurs progressions et leurs forces. Ils ne vivent pas particulièrement en opposition avec leur milieu, et les autres pokémons qui vivent dans le même environnement ne sont pas des ennemis pour eux.
| — # 541 | - COUVERDURE.:
Ce pokémon est un COUVERDURE. Ces insectes végétaux sont l’evolution des larveyettes. Sauf que depuis les petits rouleaux de printemps végétaux, ils ont grossi d’un poil. Plus besoin de s’accrocher aux jambes de leur dresseurs pour leur lécher les genoux maintenant. Mais ce qui les rend plus spécifiques, c’est qu’ils ne sont qu’une succession de couches. Comme des oignons. Les anciens larveyettes sont à présents enfouis, roulés en boule, et plus exactement enroulés dans des couches de soie et de feuille pour faire un cocon. Leur apparence extérieure est dominée par le jaune, ce qui n’est pas sans rappeler les coconforts. Mais ils sont également enroulés dans des feuilles qui rajoutent du vert. Ces feuilles sont d’ailleurs mobiles. Elles ne laissent apparaître qu’un visage, qui paraît souvent un petit peu faiblard, comme un malade en hiver blotti dans un plaid vert. Sur leur crâne, ils ont aussi deux antennes feuillues qu’ils remuent à gauche et à droite.
Au combat, les couverdure savent se défendre. Ils s’abritent derrière des couches de feuilles et de sécrétions supplémentaires qu’ils entassent lorsqu’ils entrent sur le terrain. Leur lenteur peut être vue comme un inconvénient certain, mais il n’empêche qu’ils ont du piquant. Ils tâchent tout de même d’endormir leur ennemi grâce à leur siffl’herbe, puis ils balancent des feuilles tranchantes. Bien entendu, leur problème de mobilité est clairement problématique ; tout au plus ils peuvent rouler sur le côté pour se dépêcher. Mais ils ont beau être ultra sensible au feu ou aux frappes aériennes, ils sont sans doute le plus capables de tous les pokémons cocons.
Les couverdures sont des pokémons sylvestres, qui ne s’aventurent quasiment jamais hors des forêts où ils habitent. Déjà que celles-ci sont dangereuses pour eux en raison de tous les potentiels qui rodent en forêt, en plus des oiseaux, il n’est pas difficile d’imaginer comme il leur serait malaisé de survivre outre leur milieu naturel. De plus, ils se nourrissent exclusivement de feuilles, et cela ne courre pas les rues, c’est le cas de le dire. Ce sont des pokémons qui sont en outre très sensibles aux différents climats. Comme toutes les plantes, ils aiment se prélasser au soleil. Néanmoins, ils apprécient plutôt la fraîcheur ; d’où leur préférence pour le couvert de la forêt. Pourtant, ils ne supportent pas du tout le froid. Leur seul moyen de supporter le froid de l’hiver, c’est en s’emmitouflant dans des feuilles mortes qui les isolent de tous les chocs thermiques. Ils sont néanmoins appréciés dans les jardins, où ils se font bichonner par les jardiniers, car ils sont de braves aides de jardins qui savent voir ce qui cloche au sein d’un espace vert. D’ailleurs, souvent, lorsque l’on taille des haies ou des buis, on retrouve des boules de haies ou de buis taillées à l’effigie des petits couverdures, avec leur petite tronche malade dessus. Si on n’y regarde pas de trop près, c’est charmant.
| — # 543 | - VENIPATTE.:
Ce pokémon est un VENIPATTE. Cousin des aspicot pour Kantô, des mimigals de Johto, des papinox d'Hoenn et des rapions de Sinnoh, les venipattes sont officiellement les insectes venimeux d'Unys. Majoritairement pourpre, cela n'en fait pas pour autant les rois. Le gros de leur corps est en accordéon, vert sous la chitine pourpre. Il est fait constitué d'anneaux, qui peuvent donc s'allonger ou s'étrécir, et qui regroupe tous leurs organes vitaux, en dedans, à l'intérieur. Sous cet abdomen, deux rangées de pattes, qui peuvent aller de quatre à dix paires selon la taille de l'individu. Le reste de leur corps est recouvert d'une chitine, pourpre donc, très dure à l'échelle des insectes. Celle-ci est bien souvent luisante, car les venipattes sécrètent presque en continu un liquide translucide, en surtout empoisonné. Sur leur têtes, deux antennes, qui leur servent à sonder les alentours en captant le vibration. Ils ont le même genre de capteurs sur leur queue, qui leur sert plus ou moins de gouvernail dans leurs courses. Sur leur tête, sous les antennes, deux yeux qui offrent au monde un regard torve trop mignon. Et encore en-dessous, bien cachée du regard du profane, une mâchoire et deux mandibules pour mâcher la nourriture. Chouette, non ?
Au combat, les venipattes ne sont pas toujours les pokémons préférés des dresseurs. En effet, ils sont un peu faibles et ne brillent pas vraiment d'une habilité particulière, à part peut-être une rapidité à peine plus élevée que la moyenne. Sans un bon entraînement, ils ne tiendront pas bien longtemps au combat, et surtout sans une bonne stratégie d'évitement de coups, qui leur seront vite fatals. Il leur faudra donc alterner les abri et les attaques : souvent de prestes roulades pour s'approcher sans être arrêté de leur ennemi, pour ensuite utiliser leur queue poison afin d'infliger quelques dommages. De plus, le contact, s'il les blessera très certainement, pourra se retourner à leur avantage en empoisonnant par le biais du liquide qu'ils sécrètent !
Les venipattes sont des pokémons terrestres, bien que certaines colonies fassent des allers et retours dans les arbres, afin de remonter leur température corporelle, ou simplement pour manger. Ils sont herbivores et se nourrissent intégralement de feuille. Pourtant, leur venin pourrait tout à fait découper des bouts de chair à leur taille ; seulement, ce ne sont pas des charognes. Eux-même se connaissent quelques prédateurs, la majorité étant des oiseaux de proie. Pour autant, il semblerait que seuls les grands oiseaux continuent de les chasser, car même eux ne sont pas à l'abri d'une mauvaise morsure de la part des insectes. Ces derniers savent ainsi très bien se défendre, mais majoritairement de manière passive. De ce fait, ils n'ont plus hélas peur de grand chose. Pour une part, cela leur porte préjudice car ils manquent bien souvent de prudence ; et d'autre part, il sera compliqué pour vous de les dresser, ou simplement de faire montre d'une autorité qui les impressionnera. Ce sont un petit peu les pokémons de l'indifférence crasse, en fait. Et en plus, avec cela, ce sont des petits pokémons relativement brutaux, qui n'hésiteront pas à vous foncer dessus pour obtenir ce qu'ils désirent. Ils semblent d'ailleurs aimer (je suppose ? pas très expressifs ces petits.) courir, vu comme ils foncent en permanence.
| — # 544 | - SCOBOLIDE.:
Ce pokémon est un SCOBOLIDE. Comme pour les aspicots ou les chenipottes, en évoluant, les insectes venimeux d'Unys se réfugient dans un cocon. Cette fois-ci, c'est simplement que ce cocon, c'est eux-même, c'est tout leur corps à venir. Ce sont des pokémons ronds à la manière d'un pneu, mais c'est le seul point en commun qu'ils ont avec eux. L'extérieur de ce rond correspond à leur corps enroulé : on en distingue les différentes plaques d'un violet terne, qui s'emboitent les unes par rapport aux autres. Sur chacune d'entre elle se dessine un rond du même rouge que les venipattes. On retrouve en outre sur ces plaques des dards qui leur permettent de prendre de l'élan pour rouler, ou bien de tenir bien droit dans le sol. Seules deux paires de dards sont plus grandes que les autres, et striées de noir. Enfin, le centre est entouré de noir également, et l'on voit un œil jaune s'ouvrir parfois, pour darder son regard sur tout ce qui les entoure.
Au combat, ils sont avant tout des pokémons de la défense, qui se cachent derrière le mur de fer de leur carapace. Ils se déplacent énormément sur le champ de bataille, et c'est parfois très compliqué de les attraper bien qu'ils ne soient pas forcément très rapides. Comme ils roulent, la prise n'est pas évidente. Et comme le moindre contact implique un sacré choc venimeux pour leurs ennemis, qui ne sont pas forcément prêts à se recevoir une telle dose pour si peu. En effet, la moindre piqûre peut libérer une grande quantité de poison.
Ils vivent en essaims lorsqu'ils sont sous cette forme, et ils n'est pas rare de les voir traverser les plaines tels des virevoltants. Ils sortent avant tout la nuit, pour éviter les prédateurs, selon un principe de prudence accrue. Eux-même se nourrissent majoritairement d'insectes, mais en temps de disettes ils peuvent aller s'attaquer à des petits pokémons, type arcko. Ils ont une capacité d'accélération très importante, qui peut leur faire exécuter des pics de vitesse impressionnants. Sans être très prolixes, ils sont souvent réfractaires à un grand nombre d'activités : ils cherchent avant tout le repos, sauf quand on vient leur chercher des noises. Dans ces cas-là... Référez-vous au paragraphe précédent. Ils aiment surtout la pénombre et la tiédeur, où ils se sentent le mieux. Ils n'ont pas beaucoup de fenêtre d'épanouissement, mais ce n'est pas dans leur but que de rester perpétuellement sous cette forme. Leur plan d'avenir est simple : devenir un autre pokémon.
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| | | | Sakae Kurami
C-GEAR Inscrit le : 23/08/2013 Messages : 14282
Région : Hoenn, Kalos.
| — # 546 | - DOUDOUVET.:
Ce pokémon est un DOUDOUVET. Ces petites fées sont en fait des plantes. Ils peuvent s'apparenter à des phasme, car ils aiment se camouffler contre les tiges de plantes. La partie organique de leur corps est blanche, tout autant que la sève qui coule dans leur veine. C'est aussi un corps élastique, capable de se déformer légèrement et de rebondir. Cela représente un avantage non-négligeable pour ces pokémons sphériques. Ce corps est entouré d'une bonne largeur de coton sauvage peu dense, très léger. Il s’effiloche facilement au moindre contact, et encore plus si les doudouvets trainent dans des champs plein de brindilles, ou dans les arbres. De leur visage, on ne voit que deux grands yeux. Le reste en est caché, et ils ne se montrent pas souvent. De part et d'autres de leur corps, deux feuilles cachent leurs grandes oreilles. Ils peuvent les diriger de manière sommaire, et s'en servent donc pour planer avec. Souvent, l'expérience est peu concluante en terme de direction, mais cela leur permet au moins de planer un petit peu plus longtemps.
Au combat, les doudouvets ne sont pas vraiment dans leur éléments. Ils sont naturellement des petits vols-au-vent, alors vous vous doutez bien qu'une action nerveuse n'est pas naturelle pour eux. Ils sont à la fois peu endurant et n'ont pas de réelle force de frappe. Ils peuvent à peine charger, et un coup de coton fera rarement mal. Cependant, ils arrivent bien à encaisser les coups, car leur épaisseur de coton amortit énormément les chocs, même si ce n'est pas toujours suffisant. Il faudra d'ailleurs prévoir des temps de flottement dans les combats, car chaque coup les enverra voltiger un petit peu plus loin, et il faudra attendre qu'ils reviennent sur le terrain pour continuer. Encore pire si une attaque aquatique parvient à les cueillir : ils s'en trouvent considérablement alourdis, bien que cela ne leur fasse pas grand mal. Cela peut aussi être une technique pour leur éviter de succomber aux attaques feu contre lesquelles ils sont totalement vulnérable. À éviter par contre si un individu des glaces : l'eau accumulée ne leur serait que plus fatale. Idem pour l'électricité : s'ils y sont résistants, trop d'eau les désavantagera. Comme ils sont peu forts, ils vaut mieux les mettre en doublon avec un autre pokémon afin que leur composante défensive serve à tous. Ils peuvent projeter de leur propre corps une garde de coton pour s'y perde et y perdre leurs alliés aux yeux des opposants. Un altaria n'y retrouverait pas son petit. Ils sont en fait surtout bon pour entraver les ennemis, les ralentir, les gêner. Si vous n'êtes pas sûrs du combat que vous avez à effectuer, l'aide d'un doudouvet pourrait vous aider à faire pencher la balance en votre faveur.
Les doudouvets sont des pokémons par essence grégaires. Ils se déplacent toujours, toujours en troupeaux. Le plus souvent, vous les trouverez aux alentours des champs de cotons. Ils se collent comme des phasmes contre les plants et ne bougent plus : c'est leur lieu de vie. Ils amusent souvent la galerie lorsque des étudiants vienne faire les récoltes, en sortant soudainement de leurs hôtes. Ils sont des pokémons peu volontaires, qui préfèrent traîner, dans la vie. Ils aiment la vie facile. C'est notamment pour cela que vous les verrez peu sous la pluie : c'est là l'opposé d'une vie facile, pour eux. Néanmoins, quelques communautés semblent évoluer vers l'eau ; où ils flottent tels des couanetons. Ou des nénupiots. Cependant, ils restent des cas très isolés. Comme les granivols, les doudouvets se collent les uns aux autres dès qu'il y a beaucoup de vent pour s'envoler tous ensemble, et ne pas perdre le troupeau. Ils ressemblent alors à des nuages volant beaucoup trop bas. Ils sont des amis des tyltons, qu'ils rencontrent parfois dans leurs périples. Leur laine, beaucoup plus fine que celle des farfaduvet, est plus malaisée à tisser. Elle devient dès lors plus coûteuse, car elle demande plus de travail. Elle donne un résultats terriblement doux, dont les écharpes s'arrachent malgré leur prix élevé. Attention néanmoins avec votre doudouvet : ils aiment la vie facile, souvenez-vous, et sont très douillets.
| — # 547 | - FARFADUVET.:
Ce pokémon est un FARFADUVET. En évoluant, les farfaduvets restent des plantes féériques comme ils l'étaient auparavant. Ils se tiennent à présent debout, ce qui permet de mieux réalisé à quel point ils ont grandi, et comme leur corps s'est bien développé. Ils ont toujours avec eux leur boule de coton, bien plus grande à présent. Elle recouvre leur tête et tout leur dos ainsi que l'arrière de leur corps, et s'accroche aussi en collerette autour de leur cou. Leur coton est bien moins dense que celui des doudouvet, mais aussi plus soyeux et plus volumineux. Sous celui-ci se trouve leur petit corps marron, doté de deux petits bras et deux petites jambes. Ils se tiennent presque toujours debout, sauf lorsqu'ils sont dans les arbres où ils s'accrochent de leurs quatre pattes. Ils ont un visage rond, jovial, sur lequel se placent deux grands yeux couleur d'ambre (ou de sève séchée, au choix). Depuis leur évolution, ils ont deux cornes semblables à celles du bélier qui encadrent leur visage. Elles sont enroulée sur elle-même donc vers le bas, et non vers le haut, et rajoutent une touche de vert au tableau.
Au combat, les farfaduvet ne sont pas vraiment les plus fort. Cependant, ils bénéficient d'un avantage assez fou. Rapides comme tout, ils arrivent souvent à déjouer certaines charges ennemies en posant leurs spores de coton pour entraver l'ennemi puis passer en premier. Grâce aux vents arrières, violents qu'ils arrivent à invoquer, ils parviennent souvent à passer derrière les défenses ennemies, ce qui leur permet de ne pas diminuer leur force de frappe déjà un petit peu légère. Heureusement pour eux, ils peuvent jouer les méga-sangsues et jouer de leurs vampigraines pour régénérer régulièrement leurs forces.
Les farfaduvets sont vus par d'aucuns comme des esprits des bois, des petits sylvains. Ce sont des pokémons chlorophylliens, qui vivent dans les forêts, dans des trous d'arbre ou dans des minotaupinières. Il leur arrive parfois de s'introduire dans des maisons en lisière de forêts pour y jouer des tours aux habitants absents. Ils peuvent se faufiler dans des espaces étroits malgré leur large crinière – et ça fait un joli plop. Ils laissent d'ailleurs souvent des boules de coton derrière eux, témoin de leur passage, comme des cheveux ou des pelotes d'oiseau. Ce sont en effet des pokémons espiègles et souvent farceurs. Cependant, ils restent serviables et peuvent parfois aider à veiller à la bonne exploitation de terrains agricoles ou de pâture par exemple. Ils sont toujours (ou presque) joviaux et plein d'entrain. Ils tournoient beaucoup, et mettent parfois quelques minutes avant de reprendre leurs esprits et d'obéir. Mais ce n'est jamais avec une volonté de défiance assumée. Ils se laissent en outre appâter par un pot de miel ou de crème.
| — # 548 | - CHLOROBULLE.:
Ce pokémon est un CHLOROBULLE. Les chlorobulles sont de jeunes plantes totalement conscientes et douées de mouvement, à la manière des chetiflors. Leur corps est en deux parties, tête et abdomen. Ce corps est intégralement blanc, et extrêmement sensible aux rayons du soleil. De ce fait, ils se protègent de manière presque entière par leurs plus larges feuilles, qui par la même occasion en profitent pour générer une photosynthèse importante, garante de leur vitalité. Ils ont de plus trois petites feuilles sur leur crâne, qui sont donc à double exposition pour la surface de leur feuille. Elles leur permettent aussi de sentir les variations dans l'air. Attention à ne pas abîmer leur feuilles, ou à leur marcher dessus. Bien qu'elles repoussent vite, leur efficacité s'amoindrit à chaque fois. La base de leur corps est composée de nombreuses petites dentules qui leur permettent d'avancer à la manière d'une chenille. On a tendance à considérer, à tort, que le peuple de chlorobulle est intégralement féminin. C'est faux, car les chlorobulles et fragiladies sont les deux ; au vu des modes végétaux de reproduction.
Au combat, les chlorobulles ont une très bonnes maîtrise des plantes, pour des pokémons de leur taille. Ils savent très bien les projeter malgré leur physique qui ne le laisse pas vraiment présager. Au contraire, ils prennent bien cher au contact d'un ennemi type machopeur et compagnie. Hélas, ils sont très lents et ont donc beaucoup de mal à esquiver. Ils usent des techniques habituelles des petites plantes : le vol de vie, la paralysie, l'usage de poudres toxiques. Ils sont aussi de très bons soutiens car ils peuvent se soigner par synthèse, ou d'autres aussi par aromathérapie, ainsi que beaucoup d'autres techniques qui jouent directement sur les conditions du combat. Ils sont, comme beaucoup de pokémons de leur composition, bon pour agir en groupe, avec quelqu'un d'autre qui attaque de manière plus nerveuse. Enfin, évitez de les sortir si le ciel est couvert. Si d'autres sont revigorés au soleil, cela ne fonctionne pas selon la même logique pour eux. C'est une condition sine qua non : avec le soleil, ils sont dans une forme relativement normale, mais perdent toute énergie sans rayonnement.
Les chlorobulles sont des pokémons très gentils, qui voudront toujours vous aider. Parfois même un petit peu trop. Ils sont les compagnons de très nombreux dresseurs notamment pour cette raison. Et aussi parce qu'ils sont trop pougnoumougnous, il faut bien le dire. Mais s'ils sont aussi très répandus, c'est parce qu'ils naissent de-ci, de-là. En effet, la reproduction végétale passe par les insectes, qui volent eux aussi de-ci, de-là (logique, donc) pour épandre le pollen, et tout le toutim (cf. vos cours de bio), n'importe où. Ce qui vous donne des bébés chlorobulles qui éclosent un petit peu n'importe où, tant qu'il y a du soleil et qu'il ne fait pas trop froid. Vous pouvez donc tomber sur l'un d'entre eux de manière totalement hasardeuse, lorsqu'ils cherchent d'autres individus de leur espèces. Heureusement pour eux, il y a un passif inné vraiment très très fort chez ces petites bêtes, ils savent instinctivement quoi faire pour vivre. Tout aussi heureusement, ils n'ont pas besoin de se défendre des grands herbivores : les feuilles sur leur têtes sont très amères, ont très très mauvais goût. Certains en font des infusions qui vous déboucheront à mort les sinus. Ils s'installeront souvent là où il y a de quoi se nourrir. Ainsi, leur présence est un bon signe pour les cultures. Ils ont en effet besoin d'une alimentation très riche en nutriments. S'ils sont là, c'est donc que vos plantes ont de quoi pousser. Finalement, sachez qu'ils sont très sensibles au soleil. Il leur en faut au moins huit heures d'exposition pour jour pour se porter bien. S'ils n'ont pas de soleil pendant plus de trois jours, ils meurent, hélas purement et simplement.
| — # 550 | - BARGANTUA.:
Ce pokémon est un BARGANTUA. Ces poissons existent en différentes espèces dépendamment de leur lieu de vie. Ce sont des pokémons gigantesques, énormes, dont les plus gros spécimens atteignent presque un mètre de long. Ce sont des poissons ronds, d’une belle couleur vert d’eau, avec l’épine dorsale noire ainsi que des points noirs sur les flancs. Ils possèdent une mâchoire très proéminente, avec des canines apparentes, car ils ont une dentition très développée. À certains endroits de celle-ci d’ailleurs, la rangée de dent peut se trouvée doublée. Ils possèdent deux nageoires latérales, une nageoire ventrale et une dorsale, qui sont toutes les quatre blanches, et une nageoire caudale verte. Les deux espèces principales sont les espèces dites « rouges » et « bleues ». Les rouges ont les yeux et les rayures sur le dos rouges, les yeux ronds mais les nageoires hérissés de piquants. Pendant ce temps, les bleues ont les yeux et rayures du dos bleus, les yeux en amande effilés et des nageoires plus arrondies.
Au combat, les bargantuas sont d’une violence extrême, parfois difficilement supportable. Ils sont très rapides et n’attendent pas d’avoir une ouverture ou bien d’affaiblir leur ennemi pour leur rentrer dans le mou. Ils attaquent immédiatement, au contact. Ils ne se battent quasiment jamais avec des projections d’eau, comme le font beaucoup d’autres pokémons aquatiques. Ils leur préfèrent des aqua-jet pour prendre leur ennemi au cou ou de violentes hydroqueues. Ils n’hésitent jamais non plus à se blesser si c’est nécessaire, afin de faire plus mal plus vite. Ils sont de vrais béliers avec une épée de damoclès qui leur pend au-dessus de la tête. Ils sont de vrais maniaques du combat, qui mâchouillent leurs ennemis jusqu’à plus soif. Ce sont des plaies, des fléaux à avoir en face de soi au combat, et mieux vaut taper directement dans leurs faiblesses les plus évidentes que faire traîner le combat.
Ce sont des pokémons qui combattent beaucoup par nature, il n’est donc vraiment pas compliqué de les entraîner jusqu’à un très bon niveau pour les combats pokémons. Il est quand même nécessaire de savoir les contrôler, sans quoi leurs excès pourraient les faire disqualifier des compétitions. Et si c’est si naturel chez eux, c’est que les différentes espèces, qui se dénotent par leurs différentes couleurs, se détestent avec la plus grande des haines. On connait bien entendu le plus les espèces bleues et rouges, mais il existe de plus petites communautés d’autres couleurs. Ils sont violents et agressifs peu importe l’espèce, et peu de choses changent finalement de l’une à l’autre. Leur nourriture seule finalement change car il leur est nécessaire de s’adapter à leur milieu, mais c’est toujours le même type de régime à la fin. Si vous avez un bargantua, sachez qu’un gros steak cru bien sanguinolent par jour est une moyenne pour les tenir tranquille, eux et leur terrible appétit. À vrai dire, tout dans leur vie semble démesuré : la quantité qu’ils ingèrent, la violence dont ils font preuve, les kilomètres qu’ils peuvent nager dans la journée, etc. Il paraîtrait qu’ils seraient très goûtus une fois dans l’assiette, mais rien que de savoir ce dont il s’agit ne me donne personnellement pas très envie de tenter ma chance.
| — # 551 | - MASCAIMAN.:
Ce pokémon est un MASCAIMAN. Leur côté ténébreux des sables leur vient sans doute de leur masque. Et contrairement à ce que l'on pourrait penser, ils n'ont pas une meilleure vue que la moyenne d'entre nous ! Ben, oui, on dirait des jumelles, quand même... Et quand les jumelles s'en mêlent... Ce masque noir correspond en fait à une membrane qui recouvre leurs yeux, afin de les protéger des grains de sable lors de tempêtes dans le désert. Tout leur corps, d'ailleurs, est prévu à cet effet. Ce dernier est recouvert d'écailles polies (qui disent bonjour et merci) de couleur noire et sable, afin de ne pas être gênés. Leurs quatre pattes, de part et d'autres de leur abdomen, sont disposées de manière droite, et non pas en canard, ce qui prouve bien qu'ils sont une espèce terrestre et non aquatique, comme c'est le cas des crocrodiles. Enfin, pokémons nocturnes, les mascaimans sont dotés de pupilles qui reflètent la lumière, ce que l'on peut donc particulièrement bien voir la nuit.
Au combat, les mascaimans ont le désavantage d'être faible à tout et demi, ou à peu près. Les techniques de combat, l'eau, la glace, les insectes, les végétaux, les fées, ta mère, ta sœur... Heureusement que ce sont des pokémons courageux et qui ne peuvent pas être empoisonnés facilement, sinon je vous raconte pas le carnage. Il n'y aurait déjà plus de mascaimans à la surface de la terre. Et s'ils existent toujours, c'est bien qu'ils savent se défendre. Ce sont des attaquants très puissants, grâce à leur mâchoire petite mais musclée, et très rapides avec cela. Pour peu qu'ils se battent dans leur élément, c'est-à-dire le sable, ils seront d'une efficacité à toute épreuve. Car il y a peu d'individus qui savent aussi bien ce mouvement dedans ; les autres ont plutôt tendance à galérer. Mais, dans le sable ou non, ils se servent toujours de jets de sable ou encore mieux, de tourbi-sables pour déboussoler et déranger leurs ennemis. Avec du sable dans les yeux, c'est tout de suite plus compliqué de viser. Vilains comme des chiens, ils n'hésiteront pas non plus à tourmenter leurs ennemis, pour mieux leur sauter dessus et les mâchouiller jusqu'à ce que k.o. s'ensuive. Il suffit donc d'un tout petit peu de temps pour prendre ses marques à ces pokémons pour très bien s'en sortir en combat, contre des adversaires à leur taille, bien sûr.
Vous l'aurez deviné, les mascaimans vivent dans le sable des déserts. Mais ils ne s'enfouissent pas, comme d'autres, très bas dans le sable. Ils ont plutôt tendance à rester à la surface. En effet, ce sont des pokémons ectothermes, c'est-à-dire qu'ils n'ont pas de moyen de réguler leur température corporelle eux-même, comme d'autres organisme le peuvent par la transpiration ou les tremblements. Cela les rend totalement dépendant de la température de leur milieu ; d'où leur tendance à rester à la surface du sable pour garder une température minimum vitale. Ils se déplacent toujours avec juste la tête à l'air, ou plutôt les yeux et le museau. Ils battent des pieds dans le sable pour avancer, un petit peu à la manière d'un ponchien dans l'eau. Ce sont en outre des pokémons nocturnes, qui plus est carnivores et qui chassent à l'affût. Ils communiquent entre eux par des claquements secs de mâchoires, qui se répercutent assez loin dans le désert. Faites attention lorsque vous allez à la capture d'un mascaiman : encore petits, ils sont très, très protégés par leurs parents. Soyez donc parés à affronter les crocoribles des sables !
| — # 552 | - ESCROCO.:
Ce pokémon est un ESCROCO. En évoluant, ces ténébreux croco des sables se redressent pour devenir des bipèdes (presque) accomplis. Comme ils ont grandi durant leur évolution, ils n'en paraissent que le double voire le triple des mascaimans une fois redressés. Ils ont d'ailleurs les mêmes caractéristiques que leur cadets, mais version adulte. Ils ont une peau écailleuse, rêche, marron. Sous leur ventre, elle tire plutôt sur les tons rougeâtres voire rosés. Des rayures noirs barrent tout leur corps, et notamment leurs yeux, ce qui garde leur côté masqué qu'ils arboraient déjà étant mascaimans. Leurs bras sont fins, car ils ne supportent plus le poids de leur corps, mais c'est contrebalancé par leurs cuisses musculeuses. Leurs quatre pattes sont griffues. Ils sont dotés d'une queue rallongée, hérissée d'épines noires. Elle est souvent en mouvement, à faucher l'air. Leur museau s'est lui aussi allongé et aplati encore une fois. Leurs canines supérieures dépassent de leur mâchoire.
Au combat, les escrocos comptent beaucoup sur leur capacité d'intimidation. Ce sont des combattants qui usent énormément de leur mâchoire pour croquer les ennemis, ou qui trichent volontiers en fauchant leurs ennemis d'un revers de queue. Cependant, s'ils sont principalement donc des attaquants au corps à corps, ils savent souvent très bien (ou alors l'apprennent vite) qu'ils n'est pas extrêmement difficile de prendre l'avantage sur eux. Ils n'ont pas une force colossale. Heureusement, ils ont pour eux une rapidité qui surprend, et qui est d'ailleurs l'atout dans leur manche qui leur sauve parfois la mise. Ils peuvent ainsi se réfugier dans des tunnels creusés à même le terrain pour se dissimuler. Il est important de les rendre polyvalent et qu'ils sachent correctement battre en défense, sans quoi ils se feront maîtriser assez rapidement.
Les escrocos sont des pokémons qui vivent en groupe ; ils le supervisent même, car les crocoribles sont souvent partis faire leur vie tous seul sans donner de nouvelles pendant un sacré long moment. Ils se portent donc garants de la sécurité des petits mascaimans pas toujours bien prudents. Toujours nocturnes, ils vivent dans les endroits secs et chauds, notamment les déserts. Ils ont par ailleurs une membrane sur leurs yeux, qui protège ces derniers d'un soleil trop fort ou des grains de sables intempestifs qui pourraient s'y loger. Ce sont des pokémons d'un grand calmes, qui ne s'énervent vraiment qu'en dernier recours. Cependant, il leur arrive, lorsqu'ils ne sont plus responsables que d'eux-mêmes, d'être assez impudents et de se permettre des provocations pas toujours vigilantes. Ils ont parfois de hautes attentes d'eux-mêmes sous prétexte qu'ils sont évolués ; mais ils manquent encore de force et perdent très rapidement confiance en eux. Leur taille ne leur permet pas encore d'être dangereux pour l'homme comme le sont les crocoribles. Ils n'attaquent que pour se défendre. Ils peuvent se nourrir de différents aliments, que ce soit des gros insectes ou des mammifères du déserts, ou bien des poissons si jamais ils devaient en trouver sur leur route.
| — # 553 | - CROCORIBLE.:
Ce pokémon est un CROCORIBLE. La dernière évolution de ces crocodiles des sables expose tout leur côté un petit peu dark. Là où les mascaïmans et les escrocos arboraient des couleurs sablées, jaunes et marrons afin de sans doute mieux se fondre dans la masse, les crocoribles eux ont une peau d'un rouge qui couvre presque entièrement leur corps. Des rayures gris anthracite aux extrémités en pointes zèbrent le corps à la manière de zéblitz. Seul leur ventre est d'un blanc-gris qui tranche avec le reste. Leur pattes postérieures, sur lesquelles ils se tiennent debout, sont noires et dotées de trois griffes. Ils ont également trois griffes au bout de chacun des trois doigts qu'ils ont à chaque mains. Leurs bras sont toujours fins, et n'ont pas énormément gagné en musculature. Leur torse et leur abdomen au contraire sont eux bien plus massifs que lorsqu'ils étaient escrocos. Leur queue est également bien plus longue, zébrée elle aussi, et hérissée de pique qui descendent depuis le haut de leur épine dorsale. Leur museau est plus long également, avec toujours leurs naseaux apparents ainsi que leurs petites dents du haut. Leurs yeux sont toujours entourés du même masque de noir impénétrable qu'ils avaient étant plus jeunes.
Au combat, les crocoribles sont très intimidants. Ce sont des pokémons massifs et, étonnamment, très rapides. Ils peuvent foncer droit sur leurs ennemis, toutes mâchoires ouvertes. Ils ont suffisamment de puissance de frappe, dès que leurs cibles sont à portée pour faire complètement preuve d'impudence. Ils sont aussi très arrogants, et la moindre petite victoire les galvanise. S'ils ne sont pas les meilleurs des pokémons défensifs, et qu'un coup leur fera facilement très mal, ils ont cependant pour eux une sacrée endurance pour eux, et cette galvanisation pourra les porter plus loin encore. À l'inverse, des coups de plus en plus fort et une mauvaise passe pourra jouer à l'encontre de leur adversaire, car ils sont très colériques. Et lorsqu'ils entrent dans une de leurs colères, il n'y a plus rien qui ne les retienne, et ils n'hésitent même pas à tricher, à l'abri des tempêtes de sable qu'ils invoquent. Ils déclenchent à tout va des tremblements de terre pour déséquilibrer leurs ennemis lorsque ceux-ci sont trop rapides pour simplement tomber dans leur gueule.
Ce sont donc en effet des pokémons avec un sale caractère. Colérique, mauvais perdants, souvent orgueilleux comme pas deux, il est un peu difficile de vivre avec eux lorsque l'on a un caractère tout aussi trempé. Mais cela peut aussi être une bonne chose pour eux, si vous parvenez à les remettre à leur place la majeure partie du temps. Le cas entièrement contraire peut par contre virer à la catastrophe. Ce sont en effet des pokémons qui peuvent broyer s'ils le souhaitent tout ce qui leur passe sous les yeux, à l'aide de leurs mâchoires. On en a déjà vu broyer des voitures entre leurs mâchoires, bien qu'ils ne soient bien entendu pas en mesure de les soulever du sol. À l'état sauvage, ce sont surtout des chasseurs solitaires, qui refusent catégoriquement de laisser s'échapper la moindre proie. Ils ont pour eux une vue très perçante, qui peuvent repérer de petits pokémons sur de très grandes distances, même dans les tempêtes de sable où ils vivent.
| — # 554 | - DARUMAROND.:
Ce pokémon est un DARUMAROND. Ils ne sont pas petits et marrons, ce ne sont pas des marrons. Ces pokémons feu sont par contre de sacrées boules. Ils peuvent avoir l'air chou, mais les apparences peuvent être trompeuses. Ils possèdent quatre petites pattes, toutes surmontées de trois doigts. La seule façon de savoir lesquelles servent de pattes et lesquelles servent de bras, c’est de regarder sur lesquelles ils marchent. En effet, avec sa forme boulière, ils pourraient presque marcher sur les mains, on ne serait pas choqués. Quoique, un sourire à l’envers, et les yeux en bas… Bref, en plus leurs bras sont trop espacés pour qu'ils puissent tenir sur leurs mains, ils feraient juste un grand écart des bras s'ils essayaient. Ils ont en fait un souci de proportion. Que ce soit pour la longueur des membres, comme dit plus haut, ou bien pour le visage de ces pokémons. Ils possèdent des yeux immenses, pour une toute petite bouche. Leurs oreilles sont situées sur l’avant de son corps, et ces pokémons sont recouverts d’une peau très sèche et épaisse, totalement imperméable, de couleur rouge. Ah, et surtout, évitez de le toucher. Température intérieure : environ 600°C.
Au combat, ils ne payent pas tout de suite de mine. Cependant, il ne faut pas s’y fier. En plus de ses attaques destructrices comme le boutefeu ou la mania, les darumaronds sont capables d’apprendre des attaques de nombreux types différents. Couplez ceci à une puissance d’attaque honorable, et vous obtenez un pokémon utilisable dans beaucoup de situations, permettant de créer un effet de surprise, et de prendre l’ascendant sur votre adversaire. S'ils sont très agités, ils n'en ont pas moins une capacité d'attention remarquable. Cependant, ils sont incapables de viser correctement, et ils ont donc besoin d'être au contact de leur adversaire pour être réellement efficace. Des cibles fuyantes seront donc leur point faible.
Ces pokémons ne se trouvent que dans les milieux chauds. Très chauds, à savoir : désert et grottes volcaniques. La raison en est simple : il faut voir leur température interne. S’ils peuvent temporairement contrôler la température de leur corps, il suffit d’un moment d’inattention pour que la chaleur redevienne très élevée. Il suffit qu’un arbre, un buisson, etc. se trouve à côté d'eux pour qu'ils prennent instantanément feu. Pas très pratique, comme la combustion spontanée d'une porte de garage. Afin de régler ces soucis, les darumaronds ont naturellement migré vers des lieux où, justement, rien ne brûle. Donc pas comme un four, mais pas non plus comme un océan. Ça ne ferait pas de sens. Bien heureusement, leur caractère laisse découvrir des créatures très sympathiques. Ils vivent en groupe, ne se souciant de rien, avec pour seul but l’amusement. Ils se nourrissent uniquement de cailloux, et ils peuvent donc migrer comme ils veulent, et trouveront toujours quelque chose à se mettre sous la dent. Ils absorbent les nutriments minéraux contenus dans les roches qu'ils ingurgitent, et le reste est fondu à l’intérieur de son corps.
| — # 556 | - MARACACHI.:
Ce pokémon est un MARACACHI. Les maracachis sont des plantes qui... ne manquent pas de piquant ! Pas plus haut qu'un mètre, ce sont de fait des cactus vivants. Enfin, non pas que les autres cactus en pot ne soient pas vivants, seulement ceux-là le sont vachement plus. Ils sont même la plupart du temps fleuris de jolis fleurs roses. Celles-ci se trouvent le plus souvent sur deux appendices végétaux qui se trouvent sur leur tête, et qui laissent penser à des oreilles. Ces dernières ne sont pas des oreilles, et sont des membres à part entière du pokémon, qui peuvent bouger indépendamment du reste, comme une seconde paire de bras super courts. Pour autant, il peut arriver que des maracachis fleurissent d'ailleurs. Tout le reste de leur corps est parsemé d'épines jaunes fluos très reconnaissables. Entre chaque ensemble végétal, des feuilles vertes plus foncées marquent les articulations. Leur visage coupé à la serpe, leur sourire en coin et leurs grands yeux jaunes rappelent sans mal les citrouilles d'Halloween que les enfants s'amusent à creuser à chaque fête des morts.
Au combat, les maracachis peuvent se débrouiller tout à fait correctement. Il faut dire que, à l'instar d'autres pokémons, leur tronche mettra en déroute l'opposant pendant les quelques premières secondes du combat. Ce sont de gros attaquants, pour peu qu'on ne leur demande pas trop de taper leur cible de trop près. Ils attaquent de loin avec leurs nuées de dards ou bien leur tempête florale qui peut faire bien des dégâts. Ils sont particulièrement résistants à l'eau, qui naturellement arrose les plantes qu'ils sont et peut leur redonner de la vitalité. Ils sont aussi meilleur au soleil, qui leur permet une meilleure photo-synthèse mais surtout de lancer d'énormes lance-soleil parfois mieux que des lances-roquettes. Et pourtant, la roquette, ça les connait. Hélas, le seul moyen d'éviter cela, c'est de les pousser dans l'ombre, parce qu'une fois au soleil, la seule vraie solution serait de les dépecer, mais bon, ça peut être un petit peu barbare. Malgré leur gestuelle incertaine, méfiez-vous de leur danse fleur qui vous fera rapidement tourner la tête : le mieux c'est de ne pas y prêter attention. Ils ont tendance à souvent faire ce genre de coups bas.
Evidemment, ce qui choque dès le départ avec les maracachis, ce sont leur démarche folle. En fait, il s'agit d'une tradition chez eux, qu'il est coutume de qualifier de danse. Personnellement, j'ai plutôt tendance à dire que toute l'espèce est issu de l'union honteuse d'un cacturne et d'une spinda bourrés. Après, chacun sa théorie de l'évolution. Autre point amusant : ils font spectacle son et lumière ! Parce que dès qu'ils gigotent un petit peu, et là je ne me l'explique pas, ils font un drôle de bruit de maracas. Bon, l'incompréhension mise de côté, je trouve qu'il y a de quoi monter un super trio avec le crikxylophone et les drascordéons. Je vais tenter de convaincre notre grand vainqueur de Battle of the Bands de l'utilité de tels compagnons. Pour revenir à des points plus essentiels, sachez que les maracachis vivent d'ordinaires dans des milieux très secs, où les oiseaux de proies tentent de les cueillir pour leur jus désaltérants. Heureusement, leurs épines les protègent la majeure partie du temps. Leur second grand ennemi, c'est l'inondation. Ils peuvent bien supporter les arrosages de combat, mais pas plus si cela leur arrive de combattre. Autant laisser le combat les arroser si vous êtes des dresseurs et non des horticulteurs. Néanmoins, si vous ne faites pas combattre votre maracachi, n'oubliez pas son gobelet d'eau hebdomadaire ! Il en va de même quant à leur floraison : un maracachi pas fleuri, c'est un maracachi qui s'est fait arraché sa fleur par un méchant pas beau. Il souffre sans doute.
| — # 557 | - CRABICOQUE.:
Ce pokémon est un CRABICOQUE. Alors déjà qu'on a des insectes qui crachent du feu, maintenant on a des insectes qui vivent dans des cailloux. Non mais où va le monde, je vous le demande bien. Et bien, celui des crabicoques va dans les cailloux justement. Ils font cela pour protéger leur corps qui, sans cela, est assez frêle. Leur abdomen notamment, en forme de torsade pour mieux se loger dans certains coquillages, est particulièrement mou et ne peut en aucun cas risquer de se prendre un coup ou de se faire écraser par un autre être vivant. Leur corps, orange, les fait un petit peu ressembler à des écrapinces ; car eux-même possèdent des pinces, dont ils se servent notamment pour bloquer l'entrer de leur maison à d'impromptus visiteurs. Ils peuvent élire domicile dans dans des cailloux, des coquillages, ou mêmes des végétaux fossilisés. Ces abris peuvent avoir différentes couleurs et formes, ce qui aide pour déterminer à la fois leur origine, mais aussi leur âge.
Au combat, les crabicoques sont des pokémons d'un niveau tout à fait correct. Ils encaissent très bien les coups, notamment si leur choix de maison s'est fait de manière pertinente. Ils ne tapent cependant pas très fort, et peuvent lancer l'offensive de deux manières différentes. Soit avec leurs pinces, en tranchant ou tailladant ; soit à l'aide de boules de roc qu'ils polissent eux-même. Ils peuvent même en faire des pièges ! Ce sont des pokémons qui ont tendance à un petit peu courir partout et dans tous les sens, afin de compenser leur petite taille par une bonne maîtrise de l'espace. Le plus simple dans ces cas-là, c'est de leur envoyer une bonne rasade qui les arrêtera tout net. Mais dans ce cas-là, ou d'un éboulement ou n'importe quoi d'autre qui les menacerait, ils ont toujours le bon réflexe de se replier dans leur coquille, afin de s'exposer le moins possible.
Ces petits pokémons vivent dans les milieux côtiers, mais jamais au contact de l'eau, car ils craignent (à raison) que celle-ci n'érode leurs roches. Le plus souvent, personne ne les remarque tant leur camouflage est réussi : ils composent souvent les estrans rocheux aux pieds des falaises côtières, et ce peuvent être des colonies entières que vous ne voyez tout simplement pas durant vos balade. Car ce sont aussi des pokémons qui vivent en colonies, ce qui leur permet notamment, durant leur période de mue, de faire passer les coquillages devenus trop petits pour certains à d'autres crabicoques plus jeunes. Et oui : on recycle ! Mais s'ils perdent leur maison sans l'avoir prévu, si elle se casse ou qu'on la leur vole, ils se mettent alors à gigoter comme des fous et à courir dans tous les sens jusqu'à ce qu'ils en retrouvent une. Ce sont des pokémons très très angoissés et speed. Pour autant, cela ne les empêche pas d'être des pokémons très tenaces et investis dans ce qu'ils font. Notamment lorsque cela concerne des cailloux. S'ils s'installent souvent dans des choses déjà creusées, ils peuvent cependant creuser et façonner des roches totalement comme ils le souhaitent, car ils sont capable de sécréter une liquide très acide qui vient à bout des rochers. Certains ont même des âmes d'artistes, et il y a parfois à Illumis des expositions de leurs sculptures. Certains s'en servent même d'inspiration pour l'architecture de leurs propre maison ! Pour autant, ils sont tout de même préférés sur les plateaux de fruits de mer. Faut dire que c'est bon, la chair de crabicoque.
| — # 559 | - BAGGIGUANE.:
Ce pokémon est un BAGGIGUANE. De manière étonnamment combative, ces petits humanoïdes sont aussi étrangement ténébreux. Étrangement, ben, oui, parce qu'ils sont jaunes et chouquets. Ils ont une grande tête très grosse et très ronde, avec dessus de grands yeux ahuris. Entre les deux, deux fentes pour le nez. (Mais ce n'est pas Voldemort !) La plus grande spécificité de ces pokémons, c'est leur peau. Celle-ci fonctionne sur un mode dual : leur hypoderme et leur derme leurs servent bien d'enveloppe directe, mais leur épiderme, lui, agit différemment de ce qui pourrait être attendu. En effet, celui-ci est tout d'abord très épais, très souple, mais surtout beaucoup trop grand pour eux. Ils sont donc obligés de le tenir pour ne pas qu'elle se répande de partout. En gros, ils auraient bien besoin de bretelles. Mais d'une autre manière, cette peau externe leur permet de garder une très bonne santé. En effet, elle garde les germes loin de son organisme, en terme de distance absolue. Elle est de plus élastique, sinon c'est vachement moins drôle. Comme ça, ils peuvent faire lance-pierre.
Au combat, eh ben faut pas les regarder dans les yeux sinon BAM ! coup d'boule. Ils sont de très bons attaquants physiques, bien qu'ils soient hélas un petit peu lents. Ils sont très sensibles aux conneries féeriques mais cependant sont très résistants aux pouvoirs psychiques, pour une raison qui me reste encore inconnue. En même temps, avec leurs grands yeux prêts à capter tout et n'importe quoi... Mais remarquez, c'est aussi une de leurs grandes forces, leurs groz'yeux. Ils en intimident plus d'un. D'ailleurs, c'est souvent avec cela que tout baggiguane qui se respecte commence une confrontation. Pour bien montrer qui c'est le boss. Ils se défendent avec leur peau pour encaisser les coups, si ça ce n'est pas être le boss, aight ? Ils vous balayent, ils vous font voltiger de leurs pieds, ils vous fracassent la tête ! Ce sont des fous je vous dis.
Les baggiguanes, vous le remarquerez bien vite, trébuchent bien souvent. Cela est dû à deux facteurs en majeure partie. Le premier, c'est le poids de leur tête, très important. D'ailleurs, ils se tapent souvent la tête contre des murs, des arbres, vos jambes. N'essayez pas de les en empêcher : ils ne sont pas comme nous, ça ne leur génocide pas les neurones. Disons que c'est quelque chose de... naturel ? culturel ? chez cette espèce. Le second facteur, c'est leur peau, bien entendu. Bien qu'attachée à la base de leur corps, elle reste flottante et attachée de manière bien légère ailleurs. Il faut de plus savoir que la croissance de leur peau fonctionne à une vitesse différente que celle de leur corps. Celle-ci est plus lente. Grosso modo, leur peau grandit très lentement : elle est beaucoup trop grosse pour elle lorsqu'ils sont enfants, puis grandit beaucoup moins vite que leur corps. Donc proportionnellement, en grandissant, elle prend une part moins important de leur corps. Ils trébuchent moins. Un peu moins. Finalement, sachez que les baggiguane ont un fort caractère. Ils ne sont pas forcément difficiles ou quoi. Simplement, ils sont sanguins. Ils sont juste un petit peu vantards. Et ils prennent tout au sérieux, ils ont du mal avec le second degré. Assez naturellement, ils s'entendent donc très mal avec les scorplanes et autres comiques. Faites gaffe. Sanguins, je vous dis. Et BAM ! coup d'boule.
| — # 560 | - BAGGAID.:
Ce pokémon est un BAGGAID. Ils gagnent en allure en évoluant. Ces combattants sont cependant plus ténébreux encore qu'auparavant. Bien qu'ayant doublé de taille, ils ne sont guère très grands. Leur corps est assez semblable à celui des baggiguanes, avec certains parties qui se sont développées. Ils ont ainsi leur peau-pantalon plus ample. Cela leur laisse à la fois plus de liberté de mouvement et plus de liberté de tomber. Leur peau du dos est aussi plus lâche, et ils s'en servent parfois comme d'une capuche – ce qui est un petit peu dégoûtant quand on y réfléchit. En s'entourant ainsi leur cou du mou qu'ils ont, cela leur constitue un genre de minerve qui leur évite d'avoir la tête toujours tombante. Cependant, ils ont toujours l'air plus fatigués, plus las. Leur peau en règle générale s'est foncée : elle tire à présent plus sur le orange carotte. Enfin, ils on leur crête rouge sur le crâne, hérissée en l'air, qui les représente sans mal.
Au combat, les baggaids sont parfois un petit peu plus subtils que leurs cadets. Les coups de boule, ça va bien cinq minutes. Ils n'ont surtout plus trop besoin de cela pour faire une entrée remarquée sur le terrain. Leur allure, leur crête, leur air blasé, tout cela intimide au début, surtout s'ils ont affaire à un pokémon peu expérimenté en face d'eux. Ils mitraillent de leurs poings chaque ennemi qui se présente à eux, quel qu'il soit, et ce malgré leur immense faiblesse face aux êtres féériques. Ils ont pour eux une garde hors du commun, très dynamique et prompte à parer le moindre coup. Cela leur permet de s'approcher sans mal de leur adversaire pour se battre au corps à corps autant qu'ils le souhaitent. Il leur arrive aussi, pour les plus sauvages, d'aller mâchouiller jusqu'au sang la chair de leurs ennemis. Autant dire qu'ils ne rigolent pas. Et puis, quand vraiment, ça veut, ils ressortent les anciens trus, et fracassent leur tête dans la partie adverse la plus aisée à atteindre.
Même s'ils traînent sempiternellement des pieds, les baggaids ont une démarche chaloupée très agréable à observer. Ils maîtrisent mieux leur corps pourtant pas évident du tout, et font preuve de moins de maladresse. Le fait que leur tête passe moins son temps à dodeliner dans tous les sens en les déséquilibrant doit également jouer, il faut bien l'avouer. À l'état sauvage, ils vivent en gangs diffus, plus ou moins importants. Le chef du gang est celui qui a la plus grande crête. Cela va sans dire, même capturés, ils feront tout pour éviter une séance chez le coiffeur ou le toiletteur pokémon ! Ce sont des pokémons très territoriaux. Leur territoire peut être tout et n'importe quoi, peu importe le milieu, peu importe sa superficie. Mais si quelqu'un devait entrer sans autorisation sur leur territoire personnel ou de leur gang, ils se réuniraient pour le rosser sans plus de sommation. Ils mettent alors leur capuche pour ne pas être distingués les uns des autres, devenir une masse indistincte. Sans en avoir forcément l'apparence, les baggaids sont des pokémons assez naturellement violents. Ce sont donc des pokémons difficiles à amadouer. Même une fois duement capturés, ils gardent un tempérament sauvages et s'isolent beaucoup. Rusés et malins comme ils sont, ils parviennent toujours à trouver un moyen plus ou moins insidieux d'avoir ce qu'ils veulent. Ils font ce qu'ils ont envie, habitués qu'ils sont à se battre pour tout et rien. Ils ont très peu de notion de bien et de mal, et ne réfléchissent que peu d'eux-même aux conséquences de leurs actes. C'est leur côté bagarreur et impulsif qui ressort alors.
| — # 562 | - TUTAFEH.:
Ce pokémon est un TUTAFEH. Ce sont des spectres d'une forme tout à fait particulière. Leur corps semble composé de deux partie. la première serait la partie qui est presque intégralement noire. Une tête ornée de plusieurs petites arabesques sur les côtés, avec deux très grands yeux rouges creusés à même la tête. Ils ont toujours l'air terrifiés, du fait de cette non-pupille toujours dilatée. De part et d'autre de cette tête s'échappe ce qui pourrait correspondre à des bras, qui se terminent par trois doigts, sans aucun qui soit opposables. Enfin, sous cette tête, qui a finalement un petit peu la forme d'un fluvetin atrophié, une barre noire descend, pour supporter la seconde partie de leur corps. Celle-ci ne fait que d'une certaine manière partie de leur corps. Il s'agit d'un masque, sans doute funéraire, juste posé là. Il n'est donc en soi pas vivant ; mais leur enlever reviendrait plus ou moins à vous couper une jambe. Techniquement vous pouvez vivre sans, mais vous ferez sans doute une hémorragie puis mourrez.
Au combat, les tutafehs sont plutôt inoffensifs, en ce qu'ils bottent énormément en touche, et jouent en défensive : à la moindre offensive ennemie, ils tentent de s'abriter derrière tout ce qu'ils peuvent, et ne deviennent plus qu'une ombre nocturne sur le terrain qui n'a plus de quoi effrayer leurs adversaires. Pourtant, ces petits feux follets pourraient être de sacrée entraves au bon déroulement d'un combat pour leurs ennemis. Les vents mauvais venus d'outre-tombe qu'ils sont capables de lever laissent souvent l'ennemi sans force pour un petit moment. D'aucun disent même qu'ils seraient capables, à la manière d'un noctunoir, de maudire leurs ennemis : si ça, ça claque pas ! Le problème, c'est qu'ils n'ont vraiment pas la tête à ça, et qu'il en ressort un manque de bonne volonté. Beaucoup de persuasion et d'entraînement seront à mettre en œuvre pour les convaincre.
Une certaine logique voudrait que ces pokémons aient un petit côté de monorpale : l'âme d'un défunt qui se serait accroché à un objet, sans doute son masque mortuaire. Ils hantent (ou errent seulement, selon les points de vue) tous les sites antiques, qu'ils soient liés à la mort ou non, comme si la seule évocation d'un passé lointain suffisait à satisfaire leur curiosité. Sauf qu'il existe outre le masque mortuaire un autre être vivant – si l'on peut parler ainsi des spectres. Ce serait donc une forme de vie qui se serait au contraire accrochée au masque mortuaire d'un défunt, sans doute pour une question d'affect, ce qui paraît être l'hypothèse la plus abordable. Qu'il y ait un lien ou non, ils paraissent très souvent tristes, et c'est en fait qu'ils ont plutôt tendance à avoir un moral fragile, qu'un rien peu faire voler en éclat. Ils sont doués d'une sensibilité accrue qu'il vaut mieux ne pas brusquer trop vite, trop fort. Leur incorporation à un groupe peut se révéler très délicate, en raison justement de cette trop grande sensibilité : la moindre remarque peut être mal prise, et la simple proposition d'une sortie tous ensemble peut leur faire grand peur.
| — # 564 | - CARAPAGOS.:
Ce pokémon est un CARAPAGOS. Ce sont de petites tortues rocheuses. Elles sont plus grandes que des tortipouss, mais plus plates aussi. Leur carapace n'est pas vraiment ronde, plutôt comme une amande, séparée en plusieurs plaques d'écailles. Sur chacune de ces plaques, il y a comme un renfoncement, qui sont creusés, en forme de rond. De cette carapace s'échappent leurs quatre pattes, plates également, du même bleu foncé que toute leur chair. Celles-ci sont optimisées pour la nage, car elles bougent préférentiellement d'avant en arrière, à l'horizontale. Leur tête est ronde, avec un beau bec à leur extrémité. Ils ont une plaque plus épaisse, presque grises, qui encasque leur visage pour qu'ils ne subissent pas de trop gros dégâts. Ils sont finalement le penchant aquatique des tortipouss.
Au combat, il faut avoir au moins autant de patience ces tortues toutes lentes. En effet, entre deux coups de mâchoires, ils se replient presque systématiquement derrière une large garde difficile à prendre d'assaut. En effet, les carapagos ont au contact une défense très bien illustrée par leur carapace. Ils ne sont pourtant pas infaillible, loin s'en faut ; et une offensive végétale aura tôt fait de les calmer. Mais il ne faudra pas pour autant se pressentir vainqueur : leurs pouvoirs antiques leurs offrent un avantage non négligeable, dont ils ne savent pourtant pas toujours se servir avec efficacité. À la place, ils maîtrisent avec beaucoup de facilité leur aqua jet, qui leur donne parfois la possibilité de porter un coup avant l'adversaire.
Bien entendu, ces pokémons sont avant tout des pokémons marins. Ils utilisent les courants forts pour diminuer les efforts sur les grandes migrations. Ils sont capables de plonger à de grandes profondeurs, mais pas uniquement. Carnivores, ils consomment des fruits de mer ou bien des poissons, voire d'autres tortues grâce à leur bec prêt à tout ouvrir. Pour cela, il leur arrive de remonter à la surface, sur les plages, pour chasser. Mais ils y sont beaucoup plus lents, sauf s'ils arrivent à trouver un point de glissade. Domestiqués, ils ne se gênent pas du tout pour se faire porter dans les bras de leur dresseurs, pour moins d'inconvénients. Ces tortues sont parfois un petit peu lents à la compréhension, mais cela ne retire rien à leur intellect. Ils aiment d'ailleurs beaucoup les traits d'esprit et les blagounettes, desquelles ils sont friands. Malgré cela, ce sont des pokémons relativement posés et tout à fait raisonnables, qui ne manquent pas d'évaluer les risques avant de s'engager sur le moindre chemin. Comme ils ont tout de même un certain nombre de prédateurs, ils sont devenus des experts du repli.
| — # 565 | - MEGAPAGOS.:
Ce pokémon est un MEGAPAGOS. Les mégapagos laissent bien mieux présenter leur caractère de tortues rocheuses que les petits carapagos. Ils sont sensiblement plus gros : un mètre vingt d'envergure pour une centaine de kilogrammes en moyenne. Autant dire que ce sont d'autres gabarits et qu'il faut y être prêt lorsque l'on souhaite vivre avec de petits pokémons comme les carapagos. Sur terre, ils peuvent se tenir quasiment debout, en équilibre sur leurs pattes postérieures et leur queue. Les premières sont très musculeuses et leur permettent de se propulser à grande vitesse sous l'eau. Leurs pattes avant, déjà plus grandes lorsqu'ils étaient enfants, le sont toujours une fois adultes ; elles leur permettent de mieux profiler leur nage avec précision, là où la queue joue le rôle de gouvernail principal, parfois peu précis. Ils ne sont plus entièrement dans leur carapace : ils sont pris en sandwich dans celle-ci, tout en ayant beaucoup de peau latérales qui en dépasse. Sur leur torse, ils sont beaucoup plus libres de leurs mouvements. Ils ont des griffes du même gris foncés que leur carapace à leurs doigts. Cela fait de vraies griffes sur les pattes arrières, mais sont placés sur le plat de la main sur leurs pattes antérieures. Cela ne leur offre que peu de possibilités à vrai dire.
Au combat, ce sont des pokémons assez peu endurants. Cela s'explique sans doute par l'âge de bon nombre de ces pokémons. Il est rare que les carapagos n'évoluent avant un âge relativement grand. Cependant, ils restent extrêmement puissants, et se battent de préférence au contact direct de leurs adversaires. Solides comme des rocs, ils tiennent fermement sur leurs deux pattes arrières, ce qui leur permet même dans un combat sur terre ferme de balancer des hydrocanons à bout portant sans sourciller. Ce que peu de pokémons sont capables de faire réellement sans recul. Ils peuvent aussi déclencher de larges éboulements à l'aide de leurs coups puissants. Ils sont très peu sensibles aux flammes, mais les attaques végétales sont leur véritable cauchemar.
Ces pokémons peuvent vivre tout autant sur terre qu'en mer. Lorsqu'ils chassent sur terre, ils vont souvent le faire proche d'un point d'eau pour y emmener leur proie et l'y noyer. Lorsqu'ils chassent en mer, ils serrent leurs proies dans l'étau puissant de leurs bras. Quoi qu'il arrive, ils finissent toujours par manger l'intégralité de ce qui composait leur repas : os, écailles, carapaces, dents... Tout y passe. Si l'on couple cela à la puissance de leur bras, qui d'un simple changement de cap mal orchestré peuvent transpercer la coque d'un bateau, vous vous doutez pourquoi de nombreux mythes courent à leur sujet ou au sujet de monstres marins géants. Leurs mâchoires, terriblement puissantes elles aussi, peuvent d'un seul croc détruire des rochers. Ce sont des pokémons à sang froid, qui ont besoin de s'exposer au soleil pour maintenir leur température corporelle, et donc de vivre dans des lieux ensoleillés.
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| | | | Sakae Kurami
C-GEAR Inscrit le : 23/08/2013 Messages : 14282
Région : Hoenn, Kalos.
| — # 566 | - ARKEAPTI.:
Ce pokémon est un ARKEAPTI. Les arkeaptis sont des oiseaux rocheux, considérés comme fossiles. Ils sont cependant des pokémons encore jeunes avant leur évolution, et ne sont pas très gros ni très emplumés. Ils font une soixantaine de centimètres d'envergure, et pas vraiment plus de haut. Ils pèsent par contre vingt bonnes livres. Outre leurs épaisseur due à leur constitution rocheuse, ils ont tout des oiseaux : ils sont bipèdes lorsqu'ils sont sur terre, et tiennent debout sur deux pattes nues qui se terminent par des serres possédant quatre doigts griffus. Leur plumage présente de nombreuses couleurs : jaune pour la majeure partie, on retrouve également du bleu sur leur tête, leur queue et le bout de leurs ailes, et rouge sur leur collerette et leur plumes. Leurs ailes sont peu larges mais possèdent des articulations, ainsi que des griffes au niveau de ces dernières, un petit peu comme les ptéras, ce qui leur assure une bonne accroche. Leur queue est terminée d'une unique plume bleue. Enfin, leur tête s'allonge en un long bec rouge large, dont l'intérieur est garni de dents. Ils ont souvent l'air ahuri, mais comme beaucoup d'oiseaux.
Au combat, les arképatis sont des pokémons rapides, dont la hâte ne fait qu'amplifier encore leurs mouvements. Malgré leur peau de pierre, ils ont du mal à supporter quelques coups, et les reflets d'eux-mêmes qu'ils créent dans leurs vives-attaques sont la meilleure prévention dont ils soient capables. Ils sont bien plus versés dans l'offensive au corps à corps, avec des attaques aux pouvoirs antiques comme leur puissant dracosouffle, ou les jets de pierres qu'ils sont capables de créer sans difficulté aucune. Lorsqu'ils sont en difficulté, ils se contentent d'éviter l'ennemi par des pirouettes et autres acrobaties dont ils ont le secret. La meilleure tactique, à ce moment-là, est alors de les laisser se fatiguer pour mieux les cueillir après-coup. Attention néanmoins à leur bec qui mâchouille et picore sans vergogne tout ce qui passe à leur portée. Le mieux est de rester à distance et de les asperger d'eau ou de glace, ce qui viendra très rapidement à bout de leurs maigres défenses.
Ces pokémons ne se trouvent que très, très rarement dans la nature, bien qu'ils existent encore apparemment dans les grottes les plus reculées de toute civilisation. Ils y vivent en petits groupes, parfois constitués en cellules familiales, parfois non. Les spécimens qui vivent au contact de l'homme le sont soit pour des raisons coïncidentes, soit du fait du travail de scientifiques sur les échantillons d'adn qui en ont été trouvés. Les arkéaptis ont été les premiers fossiles retrouvé avec leurs plumes toujours conservées, ce qui a grandement aidé le phénomène de reconstitution de ceux-ci. Tous les individus recréés ne sont hélas pas stables, et certains souffrent réellement de troubles pour gérer leur environnement direct. Il faut alors être vigilant de leurs réactions, parfois imprévisibles. Les spécimens retrouvés dans la nature cependant sont assez paisibles tant que l'on ne vient par leur chercher des noises ; auxquels cas ils n'auront aucun mal à devenir plus féroces que l'on ne peut s'y attendre. Les nombreuses griffes dont ils sont pourvus sont une grande aide pour ces pokémons, et ils en prennent grand soin. Si jamais ils devaient les oublier, il serait de bon ton que leur dresseur y pense. En effet, entre leur poids et leur jeune âge, les arkéaptis sont encore incapables de voler ! Ils se déplacent comme des scorplanes, en sautant d'arbre en arbres, de rocher en rochers, de fissure en crevasses sur les falaises. Ils savent cependant, comme les scorplanes, se laisser tomber de haut et planer, afin d'attraper la proie qu'ils désirent. Ce sont des pokémons carnivores et des oiseaux de proie, bien qu'encore débutants en la matière.
| — # 567 | - AEROPTERYX.:
Ce pokémon est un AEROPTERYX. En évoluant, les aéroptéryx me donnent de moins en moins envie d'essayer d'écrire leur nom. Ces fossiles bien conservés, et sont assez globalement la version adulte de leurs cadets. Ils font un mètre quarante d'envergure ; autant dire qu'il ne faut pas trop les embêter. Leur plumage est toujours aussi chamarré. Sur leur corps, il est de couleur sable ; bleu sur les ailes et la queue, puis vert au niveau des pattes. Celui-ci est d'ailleurs un petit peu plus épais que chez les arkéaptis. Leur queue s'est allongée et leur permet un vol plus rapide tout en restant stable. Les écailles sur le haut de leur crâne sont devenues progressivement vertes avec le temps, et non plus bleues. Ce sont des pokémons franchement imposant, notamment lorsqu'ils battent des ailes, du fait de la puissance nécessaire pour soulever leur corps lourd. Il dégage un sentiment de force remarquable.
Au combat, ce sont des pokémons au moral étrangement bas. En effet, ils sont très forts de base : leur force offensive est impressionnante, et ils sont également très rapides. Cependant, dès qu'ils commencent à encaisser un, puis deux puis trois coups, il leur arrive régulièrement d'être très défaitiste et de s'avouer vaincus. Ce qui n'a aucun sens quand on les voit lancés : ce sont de sacrés numéros qui peuvent tenir tête à des grands dragons ! Ils sont capables d'efforts très impressionnants, et de pousser leur mania très loin, leur permettant de battre de très gros ennemis. Ils sont également capables de déclencher de gros éboulements sur leurs adversaires, pour peu qu'ils se trouvent à proximité d'un affleurement rocheux. Après avoir piégés leurs ennemis, ils s'approchent et viennent au contact lacérer de leurs dracogriffes pour les terminer.
Les aéroptéryx sont certes avant tout des oiseaux, mais ce sont aussi des pokémons qui courent beaucoup. Ils volent bien sûr régulièrement, mai c'est à chaque fois un petit événement : ils doivent prendre un sacré élan pour parvenir à décoller du sol. Ils peuvent courir jusqu'à une vitesse de quarante kilomètres à l'heure, ce qui n'est pas rien pour un pokémon aérien avant tout. Dans la nature, si l'on en trouve encore, ils sont très organisés et vivent en tous petits groupes. Néanmoins, les aéroptéryx peuvent se regrouper en groupes de taille moyenne pour aller chasser ensemble de grosses proies afin de pourvoir aux besoins de chacun. Ils vivent plutôt dans des zones arides, et préfèrent nettement la saison sèche. Ils sont considérés comme les plus anciens oiseaux fossiles car datant du Jurassique ; ce sont également les premiers que l'on a retrouvé avec des plumes. On a également retrouvé des traces de civilisations qui semblaient avoir élevés les aéroptéryx dans leur cosmogonie, sous le nom de Serpent à Plumes ou bien de Neuf Vents, et auquel on faisait des sacrifices.
| — # 570 | - ZORUA.:
Ce pokémon est un ZORUA. Petits renardeaux au même titre que les goupix, les zoruas sont tout de même bien plus ténébreux. Hauts de soixante-dix centimètres environ, ils sont un petit peu trapu, mais n'ont pas une corpulence vraiment surprenante. Cependant, il faut faire bien attention à leur courbe de croissance, du fait de leurs différentes habilités physiques qui peuvent les altérer. Dotés d'un pelage épais noir, ils peuvent survivre un bon moment dans le froid. Le noir se marbre d'un rouge très reconnaissable pour cette espèce. Ils ont une constitution finalement relativement similaire à celle des évolis. Leur pelage note en particulier deux points rouges entre leurs yeux, caractéristique que l'on retrouve bien souvent sur des pokémons dotés de pouvoirs psychiques - car oui, si vous n'êtes pas sortis de chez vous, sachez que les zoruas sont polymorphes. Dotés de grandes oreilles, ils ont ainsi à la fois une bonne ouïe, mais aussi un bon flair. Quadrupèdes courts sur pattes, ils savent cependant être rapides, mais aussi très agiles si la nécessité s'en fait ressentir.
Au combat, les zoruas sont des pokémons agressifs, qui se sentent un petit peu les rois du monde (ils peuvent avoir tout ce qu'ils veulent, avoir du monde autour d'eux mais être seuls). Qui plus est, immunisé contre les pouvoirs psychiques qu'eux-même pourtant maîtrisent. Attention cependant aux petites fées qui malgré leur apparence souvent vulnérable face à un zorua, sauront les mettre en échec. Les renardeaux peuvent utiliser leur rapidité et leur agilité dans un combat pour rendre le combat nerveux ; mais pour autant ne s'en servent que rarement après avoir atteint leur première année. Ils préfèrent rendre leur ennemi confus par un savant jeu de miroir, en prenant l'apparence du pokémon en face de lui. Attention notamment dans les combats multi, les zoruas pourront s'amuser à prendre l'apparence de l'un des adversaires pour entraver les possibilités de son comparse. Il leur arrivera aussi sans doute de prendre, pour les plus capables, votre propre apparence, pour empêcher le pokémon d'attaquer son propre dresseurs. Ils n'ont pas nécessairement une force de frappe énorme, mais savent tirer parti de ce qu'ils ont en provocant, en feintant beaucoup, ou en tourmentant comme nous l'avons vu en prenant une apparence ou une autre. Attention, enfin, à leur attaque si spéciale qu'est l'explonuit, attaque dévastatrice si bien menée, qui vous plongera dans une obscurité à couper au couteau pour mieux vous frapper.
Les zoruas sont des pokémons atteints de ce que j'appelle le syndrome du "je peux donc je fais". Ils sont des pokémons polymorphe, et c'est presque devenu un fait culturel, lié à l'espèce que de se dissimuler en permanence. Ils se dissimulent même avec d'autres pokémons. Vous ne les verrez revêtir leur apparence normale, à l'état sauvage, que lorsqu'ils sont en famille. Ou si vous parvenez à vraiment les surprendre. D'ailleurs, sachez que les zoruas ne sont pas des pokémons qui se considéreront comme "votre" pokémon dès lors que votre ball se sera refermée sur eux. Ils peuvent être très putes s'ils ne vous aiment pas. Ce sont eux qui choisiront de se lier ou non avec vous. Mais une fois ceci fait, ils deviennent très, très fidèles. Il faudra en outre, si vous êtes accompagné de l'un de ces pokémons, les aider dans leur apprentissage du polymorphisme qu'ils maîtrisent rarement de manière innée. Si vous pouvez leur trouver un pokémon capable psychiquement, cela pourrait aider ; sans cela, il vous faudra bien les surveiller et bien les soutenir. Ils sont aussi très sensibles à toutes sortes de maladies tant qu'ils sont encore à l'âge infant, alors prenez bien soin d'avoir les médicaments de premières nécessité avec vous. Néanmoins, les zoruas restent, hors de la relation que vous pourrez créer avec eux, ils restent silencieux, discrets. Ils s'en sont fait une religion, de la discrétion. Vous leur verrez souvent un sourire menaçant, grinçant sur le visage. Ne leur en dites pas trop, car ils pourraient utiliser ces savoir pour revêtir certaines apparences contre vous. Tout cela peut expliquer les différentes symboliques liées aux zoruas, allant de la ruse à la vilenie de la dissimulation diabolisée, qui déteint à ce jour sur toutes les espèces renardées comme les goupix.
| — # 571 | - ZOROARK.:
Ce pokémon est un ZOROARK. Gros renards au même titre que les feunards, les zororoarks sont tout de même vachement plus ténébreux. Et donc, ouais, ce sont les évolutions des zoruas. En grandissant, ils ont cependant atteint la taille d'un adulte, la corpulence d'un adulte, bref, ce sont des adultes. Ils se tiennent à présent sur leurs deux pattes arrière, faisant d'eux des bipèdes là où les zoruas étaient quadrupèdes. En évoluant, c'est en fait tout leur corps qui s'est considérablement affiné. Leurs muscles sont plus fins, plus puissants. Leur museau s'est allongé, leur conférant un odorat très fin. Il en va de même pour leur oreilles et donc leur ouïe ; mais aussi pour leur vue. Leurs yeux sont effilés, en amande. C'est comme si tout leur physique suggérait la finesse, la furtivité. Leurs pattes sont toujours puissantes, mais aussi dotées de longues griffes acérées. Leur pelage est toujours noir et rouge, mais bien plus fourni. Ils présentent une immense crinière depuis leur crâne jusque dans leur dos ; et bien plus volumineuse que celle d'un arcanin. Elle est méchée de rouge, et nouée d'une perle dont la couleur dépend des individus.
Au combat, les zoroarks sont extrêmement rapides. Ils sont aussi des attaquants de choix, et qui plus est qui ne pêchent pas par leur défense ou leur endurance. Bref, ce sont des bons. Leurs faiblesses viendront surtout des plus grands combattants, mais aussi des malicieuses fées. Lorsqu'ils se battent, ils prennent systématiquement l'apparence de leur adversaire à la manière des métamorph, pour les déstabiliser ou bien pour les terroriser. C'est selon. Sauf que l'apparence de base des zoroarks fait plus peur que celle des métamorphs, il faut bien se l'avouer. Adversaires aguerris, ils ont une concentration d'acier et jamais la moindre offensive psychiques ne pourra les atteindre. À l'instar de leurs cadets, ils se battent avec des attaques toujours un petit peu basses. Leurs machinations les amènent souvent à attaquer dans l'obscurité, voire à créer cette dernière grâce à une explonuit pour mieux la trancher après. Ils sont aussi de fins tourmenteurs, et il faudra un adversaire avec un mental aussi fort que le leur pour leur faire face.
Les zoroarks, encore plus que les zoruas, se transforment. Plus souvent, et avec plus de facilité. Ils peuvent se transformer en autres pokémons, tout comme en êtres humains. La question se pose donc à savoir s'ils sont capables de se transformer en toutes les sortes d'êtres vivants, y compris les plantes. Seulement, ils ne doivent pas souvent avoir besoin de se changer en plantes, ce qui fait qu'à la fin, on ne sait pas. Ils vivent en meutes trsès fermées, très très solidaires, qui se protègent becs et ongles les uns, les autres. Ils peuvent ainsi créer des illusions autour de leurs tanières pour protéger leurs petits de toutes les menaces possibles. Ce sont aussi, presque malgré eux, des pokémons très charismatiques. Un très grand nombre de séries populaires de nos parents parlent de héros masqués qui sauveraient la veuve et l'orphelin, avec une déconcertante facilité. Il existe de fait beaucoup de mythes sur eux qui, vrais ou non, en font des héros ou des vilains. Cela dépend des régions. La littérature est prolifique à leur sujet. Et cela alors qu'ils ne se montrent que rarement. En effet, trop d'épisodes passés les ont mis en conflit avec des êtres humains, étrangement très souvent avides de pouvoir.
| — # 573 | - PASHMILLA.:
Ce pokémon est un PASHMILLA. Les chinchidous en évoluant ont pris en hauteur. Pas de beaucoup, mais cela peut être noté. Ils sont comme ces fameuses grosses peluches du grappin géant du gros lot de la fête foraine : pareils ! Ils marchent sur leurs deux pattes arrière, qui n’ont pas tout à fait de jambes pour les relier à tout ça. Ils ont également une paire de petits bras. Sur leur cou, ils ont une tête proéminente, qui fait bien un tiers de leur corps. Leur visage est souvent tranquille, dominé par leurs grands yeux noirs mais lumineux. Leurs deux grandes oreilles sont placées verticalement sur le haut de leur crâne. Elles ressemblent à celles des rongeurs, sauf qu’ils n’en sont pas. Elles sont poilues à l’extérieur, mais pas à l’intérieur, où ils n’ont que de la peau. Et leur pelage, justement, parlons-en ! Ils ont une fourrure remarquable, et remarquée ! Elle est divisée en deux parties. Celle à même la peau, la grise, est courte et soyeuse. Pour le reste, ils ont des faisceaux de poils, très longs, qui formeraient bien une crinière s’ils n’étaient pas ainsi rassemblés. Deux partent de l’arrière de leur tête, et composent également leur queue. Ils ont l’habitude de s’envelopper littéralement dedans, comme dans une seconde peau.
Au combat, les pashmillas sont remarquablement polyvalents ! Des balles de graines aux boules de roc, on peut dire qu’ils ont du répondant ! Ils préfèrent tout de même venir directement au contact pour montrer de quoi ils sont capables. Fin tacticiens, ils savent tirer le meilleur des techniques qu’ils maîtrisent. Ils s’entraînent beaucoup pour cela. Le moins que l’on puisse dire d’ailleurs concernant ces techniques, c’est qu’ils en ont plus d’une dans leur manche ! Lorsqu’ils ne jouent pas de leur joli sourire, car après tout, pourquoi ne pas profiter des cœurs tendres ? ou bien encore des chatouilles qu’ils ne se gênent pas de dispenser à la va-comme-j’te-pousse, il y a de quoi être à la fois déconcerté, et aussi désavantagés sous le coup de la surprise ! Leurs queue-plumeau sont ce avec quoi ils assènent les coups les plus terribles. Elles sont en plus entourée d’une graisse qui les immunise à certains coups spéciaux (aquatiques par exemple) ou les petites frappes faiblardes, qui donc glissent sur eux tandis qu’ils s’esquivent. Ils adorent jouer ainsi de leur grande rapidité pour se fendre de côté et laisser l’ennemi offensif tout seul comme un con au milieu du terrain
Les pashmillas sont des pokémons entiers. Bon, comme beaucoup de pokémons, mais ils ont une individualité admirable. Ils sont coquets c’est certains. Ils sont toujours à prendre grand soin de leurs deux pelages pour qu’ils resplendissent et chatoient. Les toilettages vous en feront des amis pour la vie. Et pourtant, cela reste relativement discret. Ils ne font pas l’étalage de leur estime de soi, ce qui mérite d’être noté. Mais ils aussi facétieux et aiment être taquins avec leurs amis, ou les plus jeunes, dont ils partagent volontiers le rire. Mais ils ne manquent jamais de sérieux lorsqu’ils sont en entraînement, sur lequel ils sont très pointilleux, car il n’est pas question pour eux de perdre la face en combat ! (Rapport quand même à leur estime de soi.) Ce sont des pokémons très connus, et pas uniquement parce qu’ils font tourner les cœurs, ce qui reste indéniables. Ils sont des pokémons de compagnie de choix dans certaines maisons. Ils étaient avant très prisés pour créer des manteaux et autres pièces de fourrures, dont certaines classes sociales raffolaient. Hélas, la découverte récente des différentes substances allergènes à la fois dans leurs poils et dans leur graisse fait qu’ils ont été mis de côté, au grand dam de toute une clientèle. Leur graisse, elle, est par contre toujours utilisé dans certaines gammes de cosmétiques de luxe, pour donner une texture onctueuse mais légère aux produits. Ils se sont aujourd’hui reconvertis en mascotte des fameux balais-plumeaux Swiffer. Mais ce n’est qu’une vaste esbroufe pour rendre la marque attrayante. En effet, en raison de leur texture nuageuse et très lisse, le poil de pashmilla n’attire absolument pas la poussière.
| — # 574 | - SCRUTELLA.:
Ce pokémon est un SCRUTELLA. Ces pokémons ont de grands pouvoirs psychiques qui résident non pas dans leurs grands yeux hypnotiques, mais dans leurs rubans #nymphali. Ce sont de petits êtres bipèdes colorés de noir et de violet. Tout leur abdomen est noir, sauf une rayure au milieu de leur ventre qui est toute blanche. Leur tête est au contraire violette, ou plutôt couleur lavande (ce qui n'est pas de très bon goût), avec seulement une excroissance en forme de queue de cheval sur le haut de leur tête qui est noire également. Ils arborent de très grands yeux bleus qui mangent tout leur visage, dans lesquels on se perdrait volontiers. Ils ont également une toute petite bouche. Mais surtout, ils ont de chaque côté de leur tête un ruban blanc, ainsi qu'un sous leur visage. C'est de là que tout commence.
Au combat, les scrutellas sont avant tout des battants. Ils veulent venir à bout des choses, et donnent tout ce qu'ils ont pour y parvenir. Hélas, tout ce qu'ils ont n'est pas toujours suffisant, et leur faible constitution ne leur permet pas forcément d'arracher la victoire. Alors, pour que leurs chocs psychiques puissent avoir une chance d'atteindre leur cible un jour, ils font bien souvent des concessions. Entre flatteries pas toujours honnêtes, et larmes de crocrodils très souvent feintes, le combat n'est pas forcément élégant, mais leur offre déjà un petit peu plus de chances d'en voir le bout. Il leur arrive même d'aller jusqu'aux chatouilles pour faire baisser leur garde à l'ennemi, puis comme ils sont au contact, leur coller deux ou trois torgnoles.
Ils ont pour sale habitude de fixer les gens d'un air à la fois complètement vide et plein de sens. Malgré leur air poupon, ils donnent l'impression malaisante qu'ils savent quelque chose que vous ne savez pas vous-même à votre propos, et qu'ils ne vous révéleront pas. Ils sont souvent sur les foires ou les attractions en tant que fausses dames aux boules de cristal, mais c'est plus pour le folklore qu'on vient les voir que pour de réelles prédictions. Lorsqu'ils ne sont pas absorbés par quelque chose dont on ne connait même pas la réalité, les scrutellas sont des compagnons véritablement agréables, et sont souvent force de proposition. Ils sont toujours très enthousiastes, mais heureusement en raison de leur très jeune âge, ils ont souvent besoin de beaucoup de sommeil.
| — # 578 | - MEIOS.:
Ce pokémon est un MEIOS. Ils sont l’évolution des psychiques nucléos. Ils ont grossi et font près d’une soixantaine de centimètres, toujours de forme globalement sphérique. Leur bulle de slime verte est toujours présente autour de leur corps principal, pour les protéger des agressions extérieures. Seulement à présent ils sont un petit peu plus remarquables : ils ont deux protubérances à la base de leur corps, et une sur le haut de la sphère. Ils semblent agir comme des amortisseurs en cas de choc. Elles grandissent en même temps que le pokémon. Le corps intérieur, qui est blanc, est plus développé que celui des nucléos. Ils ont toujours un genre de boule en guise de tête ; mais en dessous de celle-ci, ils présentent un genre de cône inversé qui leur sert de tronc. Sur ce dernier, ils ont acquis deux petits bras. Pour tout visage, ils ont les mêmes deux grands yeux, et leur bouche en losange. Ils ont cependant perdu leur petite corne en forme de tire-bouchon qu’ils avaient avant l’évolution. Cependant, elle a été plus ou moins remplacée par un appendice du même blanc que leur corps, et qui se trouve détaché du reste dans la protubérance supérieure. Ils ne roulent plus ni ne rebondissent, mais lévitent sans le moindre mal à présent.
Au combat, les meios ont un mal fou à réussir à enchaîner ne serait-ce que deux attaques à l’affilée. De ce fait, ils se contentent d’un jeu de trois techniques : ils usent de leur prescience dès le début du combat pour sauver leurs arrières en cas de nécessité, puis alterne entre leur balance et leur psyko qui peut cependant, une fois bien effectué, sacrément étourdir les ennemis. Ils attaquent toujours à distance, du fait de leurs difficultés à enchaîner, mais aussi de leur lenteur crasse pour se concentrer sur leurs pouvoirs psychiques. Ils restent relativement puissants, et il sera vite nécessaire de se rapprocher au contact pour les battre. Pour cela, un pokémon qui ne souffre pas de problèmes de concentration pourrait être un allié de choix, car ils ne craindraient pas trop les chocs psychiques.
Les meios ne sont pas des pokémons très expressifs. Il est vraiment malaisé de les comprendre, et cela ne peut passer que par la pensée. Il faut donc faire l’exercice avec eux d’entrer en contact psychique. Cependant, même une fois arrivé là, la communication n’est pas si simple. En effet, les meios ont deux cerveaux séparés. Cela est dû à leur stade d’évolution : intermédiaire, et constamment en train de se diviser lui-même. Leurs protubérances grossissent au fur et à mesure de cette division. De ce fait, ils ne sont pas synchronisés à la manière des triopikeurs par exemple, et la majeure partie du temps ils sont extrêmement contradictoires ou bien ne font simplement rien car ils n’arrivent pas à se décider. Il faut les concentrer sur un objet, ou un fait très précis pour qu’ils puissent réussir à se réunir eux-mêmes et à être cohérents. Ils demandent donc énormément d’attention, et encore plus s’ils sont dans un milieu domestique, pas du tout naturel pour eux. Ils faut aussi bien les protéger, car ils ont un système immunitaire toujours faible. C’est à cela que sert la slime qui les entoure : à les protéger des bactéries, de la saleté, des intempéries, etc. Elle peut se régénérer si on lui laisse un petit peu de temps au calme.
| — # 580 | - COUANETON.:
Ce pokémon est un COUANETON. Ces petits oiseaux évoluent majoritairement en milieu aquatique. De petite taille, ils pavanent de partout leur plumage bleu, épais, duveteux, mais également très léger. Il est plus foncé et plus touffu sous leur ventre néanmoins. Comme la plupart des canards, leur corps et tourné vers l'avant, avec des pattes palmées légèrement sur l'arrière de leur corps, ce qui rend leur démarche parfois malaisée. Ils dandinent d'ailleurs des fesses, ce qui est d'autant plus visible qu'ils ont une queue en plumeau. Leurs ailes sont un petit peu plus grandes que ce que l'on pourrait attendre de jeunes pokémons comme eux. Leur tête ronde présente de grands yeux, au regard plus vif que leurs congénères psykokwaks. Leur bec est peu large, mais tout de même aplati, et ils ont sur le haut du crâne une petite houppette de plumes.
Au combat, les couanetons ne sont pas des pokémons faiblards, mais ils ne sont pas non plus les plus vigoureux qui soient. À moins d'un anneau hydro pour leur assurer leurs arrières, ils ne supportent de recevoir que peu de coups. Ils préfèrent donc se cacher grâce à leurs danses pluie et danses plumes, qui les camouflent, sauf s'ils ont le malheur d'utiliser leur capacité d'anti-brume pour finalement discerner l'ennemi dans le bazar qu'ils ont mis sur le terrain. Peu adroit dans les airs, il n'est pas impossible de les voir rater leurs aéropiques, auxquels ils préféreront donc les vibraquas. Hélas, via l'eau ou dans les airs, leur faiblesse crasse aux courants électriques leur sera toujours presque fatale.
Ces pokémons vivent principalement dans des mares et étangs à la fois peu larges en surface, et peu profonds. Cela vaut d'ailleurs mieux pour eux, car ils se nourrissent essentiellement d'une mousse sous-marine qui ne pousse pas sur les berges. Ils sont heureusement bon en plongée, et ont une capacité d'apnée suffisante pour aller jusqu'au fond de la mare, et en revenir vivant. Cette capacité leur permet de gagner un petit peu d'assurance auprès de leurs congénères ou de leur équipe, là où dans la nature ils sont peu assurés et un petit peu fuyards, notamment du fait de leur difficulté à voler correctement. Ils sont cependant très sociables, et bien plus vifs qu'on pourrait le penser. Très facétieux, ils n'hésitent pas à mettre les pieds dans le plat et à faire preuve de tous les types d'humour possibles, des bons au moins bons, pour faire rire la galerie. Ils sont aussi délicieux en terrine.
| — # 581 | - LAKMÉCYGNE.:
Ce pokémon est un LAKMÉCYGNE. Les oiseaux hydrophiles sont l'évolution des jeunes couanetons. Ils sont bien entendu beaucoup plus grands, ce sont des pokémons hauts sur pattes – palmées, toujours. Celles-ci sont toujours plutôt vers l'arrière de leur ventre, et donc leur corps toujours en avant. Ils ont à présent un plumage blanc bien connu, beaucoup plus épais. Seul leur poitrail a gardé la couleur bleue des couaneton, qui leur fait comme un plastron. Leurs ailes sont encore plus grandes qu'auparavant, de telle sorte qu'elles sont recourbées pour tenir entière de part et d'autre de leur corps, ce qui leur donne un petit côté bitchy. Ils ont un très long cou, au bout de laquelle se pose leur tête toute effilées. Ils ont des plumes de chaque côté de la tête, qui leur forme comme un casque. On dit que c'est de cela que vient l'accessoire typique du Lac des cygnes. Ils ont un bec pointu, jaune et noir à sa base, qui peut aller chercher loin devant eux.
Au combat, les lakmécygnes sont certes des pokémons gracieux, mais il ne faut pas pour cela penser qu'ils ne sont pas robustes. Ils usent de vents arrières violents pour s'assurer toutes les facilités possibles en combats, tout en handicapant leurs adversaires. Ils ont l'avantage de la rapidité d'exécution de leurs techniques, ce qui leur permet de se mettre à l'abri, ou hors de portée, lorsqu'ils le souhaitent. Ils sont en effet plus des pokémons offensifs que défensifs. Ils se battent préférentiellement avec des lames d'air pas toujours précises, mais très impressionnantes. Attention cependant aux conditions climatiques difficiles : les lakmécygnes y sont très sensibles s'ils ne les contrôlent pas, et ils auront tôt fait de se retrouver à terre malgré eux à cause de vents impromptus.
Comme les couanetons, les lakmécygnes vivent dans des points d'eau douce, et jamais dans des rivières et fleuves, ni encore moins en mer. Ils font leur nid près de l'eau, où ils nourrissent leurs petits. Ils ont en effet moins de mal que ceux-ci à aller chercher la mousse dont ils se nourrissent au fond de l'eau. Ils pondent en revenant de leur migration annuelle, et repartent en migration après que les petits aient eu un an. On voit ainsi de grands vols de lakmécygne au sud d'Unys qui s'envolent gracieusement vers d'autres horizons. Contrairement aux couanetons, ils peuvent voler pendant longtemps, et sur de très grandes distances. On les voit également souvent danser la nuit sur les berges, et l'on peut démarquer le chef de leur groupe, car c'est celui qui se trouve au centre du cercle qu'ils créent. Ils migrent par deux, car si les lakmécygnes sont un symbole de fidélité, ce n'est pas sans raison. Les couples de lakmécygnes peuvent rester ensemble pendant de nombreuses années, voire toute leur vie. C'est sans doute pour cela que les petits bateaux des rivières de l'amour prennent la forme de lakmécygnes au cou enroulés ensemble dans les fêtes foraines. Beaucoup de symbolique entoure ces pokémons, comme la croyance du chant du lakmécygne à la fin de sa vie (alors que ce sont plus des pokémons dansants que chantants). Symbole également d'élégance et de grâce, on les retrouve souvent dans les grands domaines comme lakmécygnes d'ornements, dans les jardins de certains nobles.
| — # 582 | - SORBEBE.:
Ce pokémon est un SORBEBE. Ces boules de glace ne sont pas plus gros qu’un pachirisu. Leur corps est composé de deux parties. La première est leur tête, pour faire dans les grandes lignes. Celle-ci, en proportion, est massive. Elle prend le plus de place par rapport au reste du corps. Elle est blanche et ronde, et très molle. Ils ont une houpette sur le haut du crâne. La forme de cette dernière varie d’une région à l’autre : en spirale, en torsade, ou sans houpette, juste la boule de la tête. Ils ont deux grands yeux d’un bleu foncé, et une bouche aux lèvres du même bleu. Sur leurs joues, ils ont des glaçons, ou plutôt des cristaux. C’est dans leur tête que se trouvent tous leurs organes, nécessaires à leur survie. La seconde partie correspond à leur corps, leur tronc. Ce n’est pas un cornet, mais un socle de glace. Un glaçon quoi. Sur celui-ci sont deux petits bras, très courts, au point de ne pas pouvoir se rattraper. Ce socle est en forme de prisme, de cristal lui aussi. Ils marchent en sautillant sur leur base. Cela les rend très lents.
Au combat, les sorbébés sont souvent bien mal à l’aise, avec leur corps intégralement gelé. De faible composition, ils préfèrent grandement rester à distance de tout adversaire afin d’avoir un minimum de visibilité. Ils vont même jusqu’à se dissimuler dans une brume qu’ils dispersent grâce à leur vent glacé pour se cacher mais aussi se ragaillardir. Cela a également pour but de garder la température du terrain relativement basse, voire diminuer celle de l’ennemi. Car non content de sans doute l’affaiblir, cela pourrait éviter quelques écueils aux sorbébés. En effet, la simple proximité de certains pokémons à sang chaud les affaiblit et commence doucement à les faire fondre. Ne parlons même pas d’être aux côtés d’un pokémon de feu ! Dans ces cas précis, ils s’entourent d’une armure acide pour en rajouter une couche dans la protection. Même si hélas cela ne suffit pas. Ils finissent alors par ensevelir tout le monde sous une bonne avalanche des familles.
D’ailleurs, c’est dans la neige que ces petits pokémons dorment chaque soir ! Si vous n’habitez pas à Frimapic en permanence (ce qui est tout de même une sacrée bonne raison de s’entourer de sorbébés !), un congélateur suffira. Par contre, au réveil, même si c’est tentant, ne le confondez pas avec une glace au yaourt. Cela a beau être bon, ce n’est pas ce qui vous attend avec les sorbébés ! Souvent, autour d’eux sont quelques petits nuages d’air frais, qui souvent cristallisent l’eau sur les vitres. C’est d’ailleurs parfois embêtant pour eux. Toujours plein de bonne volonté et avenants, ils ont cependant parfois du mal à contenir leur leurs élans gelés. Faites attention à ne pas vous retrouver avec des assiettes congelées parce que votre sorbébé vous aura aidé à décharger le lave-vaisselle ! De même, il arrive que les plus jeunes viennent tout bonnement à faire neiger autour d’eux. Cela demande un petit peu d’attention au quotidien, mais ils ne veulent que bien faire. Les jours de grêle, n’hésitez pas à les faire sortir, ils en seront ravis et épanouis. Les plus froids d’entre eux sont ceux qui sont proches d’évoluer : ils atteignent les cinquante degrés sous le zéro !
| — # 585 | - VIVALDAIM.:
Ce pokémon est un VIVALDAIM. Ces petits pokémons normaux sont plus végétaux qu'ils n'y paraissent ! Ces petits quadrupèdes aux jambes fines se déplacent du haut de leur deux paires de sabots. Leur fourrure est rase, beige sur le bas de leur corps, et de teinte variable (mais à pois) sur leur dos, et ce en fonction des saisons. Au bout de leur croupe, ils ont une petite queue touffue, de la couleur de leur dos. À la fin de leur petit cou, ils ont une tête en pointe, avec le museau en avant et des traits fins. Deux oreilles en amandes, mobiles, sont toujours dressées sur leur crâne. Entre celles-ci, une fleur s'épanouit, différentes selon les vivaldaims. Ils ont deux grands yeux éveillés, qui trahissent leur intérêt pour ce qui les entoure.
Au combat, les vivaldaims sont relativement rapides pour leur petite taille, mais ne sont pas très costauds. Ils doivent donc jouer sur leur agilité et leur vitesse pour ne pas se faire distancier et finir trop vite au tapis. Ils pallient ce corps chétif grâce à leurs vampigraines qui leur donnent un soutien substanciel. Ils n'hésitent pas non plus à se camoufler lorsqu'ils sont vraiment mal, pour user de leur aroma-thérapie, qui prend un petit peu plus de temps à agir. Ils ont développé la capacité de feinter, pour éviter de se faire retourner trop vite, et placent dès qu'ils le peuvent un coup de pied sauté bien surprenant. Faible à énormément de choses, et même à leur propre bélier, ils ont besoin de tout l'entraînement que vous pouvez leur prodiguer afin de s'améliorer au combat.
Les vivaldaims sont de notoriétés publique sensibles au climats (qu'il s'agisse de l'humidité ou bien de la température par exemple) et en général, aux saisons. Quand les petites vieilles arguent qu'« il n'y a plus d'saison, ma bonne dame », elle prenne souvent à parti un pauvre vivaldaim qui n'a rien demandé à personne pour appuyer leurs propos. Avec le climat et les saisons, les vivaldaims changent énormément : ils muent, et la couleur de leur pelage change en conséquence, mais leur odeur florale varie également. Tout cela leur permet bien entendu un camouflage optimal, que beaucoup sauraient leur envier. Certaines villes d'Unys, entre autres les plus rurales, en ont fait un pokémon totem, annonciateur du changement des saisons. Ils auraient ainsi aidé à la détermination du calendrier tel que nous le connaissons. Ils sont ainsi souvent présents dans les systèmes de représentation : que ce soit pour le temps qui passe, pour la fragilité des écosystème, ou bien pour l'enfance. On les retrouve dans de nombreux contes, où ils perdent d'ailleurs étonnamment souvent leur maman. C'est bien triste. Ils en sont par la suite devenus l'un des emblèmes de la protection des pokémons. Ils sont en effet craintifs de l'homme, mais en sont aussi très curieux ! Ils suivent parfois des randonneurs de loin, et l'on peut voir qu'ils sont intrigués sur leur visage. Ils sont des pokémons très expressifs, et il n'est vraiment pas malaisé de les comprendre de manière instinctive.
| — # 586 | - HAYDAIM.:
Ce pokémon est un HAYDAIM. Il s'agit là de l'évolution normale des cervidés végétaux que sont les vivaldaims. Bien plus grands que leurs aînés, ils surplombent sans trop de mal un grand nombre d'êtres humains pourtant bipèdes, alors qu'eux sont quadrupèdes. Leur pelage s'est fixée sur une teinte plus foncée que celle habituelle des vivaldaims, proche de leur teinte hivernale. Seule le dessus de leurs sabots, marrons eux aussi, leur pelage est beige, plus clair ; ainsi que sur leur poitrail et sur le dessous de leur mâchoire. Leur point caractéristique se tient dans leur bois, érigés de manière verticale sur leur tête. Ils partent dans différentes directions, avec des embranchements, et sont surtout garnis de manière différente en fonction du temps et des saisons. Ils affichent souvent une mine nobles, sous deux oreilles mobiles et alertes.
Au combat, les haydaims ont pour eux une grande rapidité, couplée à une très belle agilité qui leur permet de saisir leur espace et d'échapper à un certain nombre d'attaque. Sans être des forces de la nature, ils maîtrisent tout de même bien cette dernière, notamment grâce à leur capacité de lance-soleil qui permet d'en rediriger l'énergie. Malgré leur air délicat, ils sont de très bons attaquants qui n'hésitent pas à encorner de leurs bois leurs ennemis sans nécessairement passer par la case « charme » pour approcher sans mal leur ennemi. Ils sont suffisamment équilibrés dans leur manière de combattre qu'ils se permettent de grands risques, quitte à avoir une sacrée épée de damoclès qui leur pend au-dessus de la tête.
La grande spécificité des haydaims, comme on le disait précédemment, réside en leurs bois. En effet, ceux-ci changent en fonction des saisons, et plus précisément en fonction du climat. Ils sont garnis de fleurs au printemps, d'un feuillage dru en été, de feuilles aux tons chauds en automne, et sont givrés en hiver. Leur pelage change de la même manière, mais d'une façon plus discrète : très ras en été, il devient complètement dru en hiver. Ils change également d'habitat selon le climat, allant des lieux vallonnés aux cavernes plus fraîches. Tant que l'eau est à proximité et qu'une source de lumière solaire est présente, ils survivront. En effet, ce sont des pokémons qui, comme certains de leurs congénères végétaux, fonctionnent sur un double régime pour regagner leur énergie : d'une part ils sont chlorophylliens et tire de l'énergie de la lumière tombant sur leurs feuilles en été et automne ; d'autre part ils sont herbivores – il est d'ailleurs possible de déterminer leur âge en fonction de l'usure de leurs molaires ! Ils vivent en petits groupes séparés, de quelques individus. Ce sont des pokémons certes alertes, mais surtout attentifs à ce et ceux qui les entourent, et très sereins dans leur manière d'aborder le monde qui les entoure. Ils sont également assez nobles de cœur. Ils disposent d'une très bonne vue, mais ils ne voient pas particulièrement bien dans le noir. Leur population est à ce jour protégée, du fait de leur utilisation dans la maroquinerie !
| — # 587 | - EMOLGA.:
Ce pokémon est un EMOLGA. Ces pokémons électriques sont des rongeurs volants. Ils sont longs comme l’avant bras, mais en tiennent quand même un sacré morceau. Ce sont des bipèdes lorsqu’ils sont au sol. Mais ils ne le sont pas souvent, ils préfèrent grimper aux arbres ou planer. Car entre leurs quatre petites pattes, ils ont de la peau tendue, dans l’intérieur est jaune. Le reste de leur corps est surtout blanc. Cette membrane de peau est ce qui leur permet de planer dans les airs, après avoir pris de l’élan et sauté. Ils ont une tête ronde, cerclée de noir, et surmontée de grandes oreilles toutes rondes. Ils s’en servent entre autres pour se diriger en vol. Ils se servent également de leur queue touffue, toute noire. Ils ont deux joues très jaunes dans lesquelles ils stockent leur électricité.
Au combat, contre un émolga, il faut avant toute chose faire bien attention au terrain qui va accueillir la bataille. Sur un terrain conventionnel de combat, pas de problème : juste la terre battue. Mieux vaut ne pas les envoyer sur ce genre de terrain, sauf si l’adversaire est réellement faible face à l’électricité. Mais s’il s’agit d’un combat informel en ville ou dans la nature, ou encore d’un terrain présentant des conditions spéciales, pour un tournoi par exemple, il vaut mieux se méfier. Car ces pokémons ne jouent carrément que de ça. Ils bondissent d’un point haut à l’autre le plus rapidement possible avant de fondre sur l’ennemi. Il ne faut pas se laisser ébahir par leurs acrobaties, qui surprennent effectivement si l’on n’a jamais croisé d’emolga. Ils ne sont pas très costauds, mais visent sur leur rapidité pour les mettre à l’abri, et se concentrent donc sur le fait d’attaquer rapidement, puis se remettre hors de portée pour se charger. C’est notamment ce qu’ils font lorsqu’ils effectuent un change-éclair.
La membrane entre leurs pattes peut également servir pour accumuler de l’électricité. Lorsqu’ils ne la libèrent pas au combat, c’est en vol. Il ne faut donc pas essayer de les attraper lorsqu’ils planent, même si vous connaissez très bien votre émolga. La libération d’électricité pourrait vous blesser. Celle-ci se fait bien malgré eux, et l’origine d’un tel phénomène n’est pas encore confirmée, car il n’a pas d’utilité effective. On suppose, jusqu’à présent, que cela leur procure un sentiment de bien-être supplémentaire lorsqu’ils planent. Ils vivent surtout dans les forêts, en ville ou bien au bas des montagnes. Tout ce qu’ils veulent, ce sont des points de vue en hauteur desquels ils pourront se percher et sauter jusqu’au suivant. Ils sont très agiles et grimpent avec une vitesse notable à toutes sortes de surfaces. Ce n’est pas étonnant que ce soit eux qui aient inspiré un sport extrême, et la création des wingsuits. Ils ressembleraient vraiment à des sportifs de haut niveau s’ils n’avaient pas à ce point une bouille presque trop souriante. Ils sont étonnamment appréciés en tant que pokémons de companie. Inezia par exemple trimbale le sien partout, comme d’autre leur couafarel préféré. Pourtant, ils ont un tempérament changeant qui les fait passer de l’affection la plus total à un air boudeur, voire mesquin. Ils aiment être au centre de l’attention et que tout se passe comme ils le souhaitent.
| — # 588 | - CARBING.:
Ce pokémon est un CARABING. Ces petits insectes auraient plutôt l’apparence de mollusques. Des gros mollusques certes, mais des mollusques tout de même. Tout leur corps est engoncé dans une carpace bleue qui monte vers le haut. Celle-ci est composée d’une seule et même pièce, à la différence d’autres carapaces qui sont composées de deux plaques qui se rejoignent sur les côtés. Cela lui confère à la fois une souplesse et une robustesse qui ne peut que servir à des petits insectes tels que ceux-ci. Elle se termine en une double corne, à la manière de celle des scarhinos. Quatre petites pattes noires s’échappent de cette carapace comme s’ils étaient des tortues. Pour autant, les carabings n’en sont pas moins bipèdes. Leur ventre, l’endroit le plus mou de leur corps, est jaune rayé de noir en fines bandes. Leur visage est très rond, souvent revanchard, avec deux yeux jaunes qui ont l’air d’être toujours froncés. Leur grande bouche est aiguisée de crocs pointus, et ils ont une tache bleu ciel sur le front.
Au combat, les carabings semblent vouloir être sur tous les fronts. Pourtant, contrairement à ce que l’on pourrait penser à la vue de leur carapace, ce ne sont pas des pokémons particulièrement costauds, et certains coups un petit peu rudes peuvent vraiment les mettre en difficulté. À l’inverse, lorsqu’ils se servent de leur carapace comme d’une arme pour asséner des coups de boule par exemple, celle-ci fait très bien l’affaire car elle leur permet vraiment de donner des coups sans se faire mal eux-mêmes, grâce à leur souplesse. Leur manque d’endurance est ce qui les met le plus en difficulté, et leur bourdon en pâtit souvent tant le bruit qu’ils produisent ne devient véritablement une gêne sur le terrain qu’à long terme. Il faut donc éviter chacune de leur taillades pour ne pas se retrouver avec l’une de ces plaies en croix dont ils ont le secret et qui ont tendance à saigner abondamment jusqu’à ce qu’ils s’épuisent, pour enfin les cueillir.
Les carabings vivent dans toutes sortes de milieux herbacés. On les retrouve les plus souvent dans les champs ou les forêts, mais n’importe quel pâturage même de montagne, ou bien une plaine rase peut en accueillir certains. Ils vivent en essaims parfois un petit peu grouillants du fait de leur masse importante, mais se dispersent une fois la journée venue. Ils ont en effet un certain nombre de prédateurs qui rodent, non seulement dans les herbes, mais aussi dans les airs cela va sans dire. C’est pour cela qu’ils ont tendance à préférer les milieux herbacés, car ils peuvent alors tenter de se dissimuler. Ils se défendent si nécessaire en crachant des jets de sécrétion acides, mais cela ne les sort par de toutes les difficultés. Ce sont des pokémons au caractère bien trempé. Ils ne cèdent jamais tant qu’ils pensent avoir raison, et ils pensent souvent avoir raison… C’est au point où ils en sont un petit peu mauvais perdants de la vie, c’est-à-dire que lorsqu’ils ont effectivement tort et qu’on le leur prouve, ils s’en vont purement et simplement bouder agressivement ailleurs. Ils chassent les escargaume pour se nourrir. Ils sont cependant particulièrement sensibles aux stimuli électriques que ces derniers produisent parfois, car leur carapace est un bon réceptacle à électricité statique. Juste avant leur passage à l’âge adulte, ils muent et se dotent d’une nouvelle carapace, plus tendre celle-ci pour pouvoir prévenir l’évolution.
| — # 589 | - LANÇARGOT.:
Ce pokémon est un LANÇARGOT. Ces insectes à présent recouverts d'acier sont en fait l'évolution de carabing. En fait, ce sont juste des mollusques en armure. On distingue sous les plaques de métal le bleu et le jaune du jeune carabing devenu grand. Leur armure couvre par ailleurs plusieurs partie de leur corps. Tout d'abord elle recouvre leur queue qui est recourbée, large et arrondie. Les lançargots sont des gastéropodes, et donc même à l'intérieur de leur queue toute tordue, leurs organes sont entortillés. Ils ont le plus souvent la queue qui tournent vers la droite, c'est-à-dire une hélice dextre. Ceux qui vont vers la gauche sont beaucoup plus rares. Leur armure recouvre également leurs épaules, et forme comme des disques à la verticale tout autour d'eux. Leurs bras sont aussi recouverts, et sont surtout bien plus longs qu'auparavant. Ils se terminent par des lances de joute, rayées rouge et gris. Elles ont par ailleurs par des pointes vers l'arrière. Sur leur tête, ils ont un casque de centurion (attention à ceux qui sont en plastique), qui s'accroche sous leur tête, avec une visière percée pour qu'ils puissent y voir quand ils la rabattent pour se protéger. Par au-dessus, ils ont une grande houppette rougeâtre. Sous leur queue, ils ont une pique rouge, en métal elle aussi, qui leur donne un côté gouvernail, bateau échoué sur la plage.
Au combat, les lançargots sont des attaquants-nés, qui vont tout de suite monter au contact pour foutre leur double-dard en plein dans la face de leur adversaire, quitte à déclencher un giga-impact qui pourra à eux aussi leur être dommageable. En outre, grâce aux murs de fer qu'ils ont tout autour d'eux, leur défense est quasiment assurée. Il n'y a qu'aux flammes qu'ils sont vraiment sensibles, car leur métal ont tendance à fondre. Hélas, malgré leur capacité de prévention pourtant tout à fait honorable, il peut leur arriver de ne pas réussir à placer correctement un contre, car ils ont tendance à n'en faire qu'à leur tête. Ils sont en effet très fiers de leurs capacités au combat sans l'aide d'un dresseur. Ils foncent, bille en tête de fer sans toujours réfléchir.
Les lançargots, grâce à leur armure, sont protégés des intempéries et peuvent à peu près vivre partout. Ils sont seulement dépendants du taux d'humidité dans l'air. Lorsque celui-ci baisse sous un certain seuil, ils se mettent à hiberner et déploient à l'ouverture de leur armure une membrane pour se couper de l'air extérieur et éviter de se déshydrater. Il paraîtrait que les carabing pour évoluer ont piqué l'armure d'un escargaume, ce qui laisse à supposer des raids fréquents d'une espèce sur l'autre. Cela va par ailleurs à l'inverse de leur réputation chevaleresque. En effet, bien qu'ayant un caractère très difficile au jour le jour, les lançargots aideront toujours les gens qui en ont besoin, du moins à leurs yeux. On raconte même, d'après les légendes, que cela viendrait du premier lançargot du lac et de la fée fermite. Aujourd'hui, ce sont surtout des pokémons connus pour être bons cuisinés avec du beurre persillés. Eux-mêmes sont phytophages et n'ont pas un régime alimentaire difficile à satisfaire. Le plus dur pour leur dresseur sera de supporter le léger bourdonnement de métal qui vibre en permanence du fait de leur vol, stationnaire ou non.
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| | | | Sakae Kurami
C-GEAR Inscrit le : 23/08/2013 Messages : 14282
Région : Hoenn, Kalos.
| — # 590 | - TROMPIGNON.:
Ce pokémon est un TROMPIGNON. Ces plantes vénéneuses sont en fait des champignons vivants. Enfin, non pas que les champignons ne soient pas des êtres vivants ; mais ceux-ci sont dotés de conscience. Et ils peuvent se balader. Ce qui fait deux grandes différences avec les champignons que l’on a l’habitude d’aller cueillir. Leur corps est en deux parties, le pédoncule et le chapeau. Le pédoncule est à la fois leur pied et leur corps. Il fait une quinzaine de centimètres de haut, et est d’un blanc cassé. Ils affichent sur celui-ci leur visage sommaire, avec seulement deux petits yeux noirs et une bouche toute ronde. De part et d’autres ils ont deux bras extrêmement courts, qui ne peuvent pas utiliser dans toutes les situations. Le chapeau est rond et fait lui quelques centimètres de haut seulement. Il est bombé, et sur le dessus il arbore les couleurs blanches et rouges qui rappellent à la fois les pokéballs, mais également les voltorbes lorsqu’on les voit des loin. C’est sous ce chapeau qu’ils abritent des petits sacs contenant leurs spores. Au combat, les trompignons peuvent être comparés aux balignons. Ils ont la même lenteur du fait d’une mobilité très réduite, et ils utilisent également en majeure partie des spores pour venir à bout de leurs opposants. Ils commencent par semer la confusion sur le terrain grâce à leurs différents doux parfums aux notes agréables, mais ils ne sont bien entendu qu’une feinte pour qu’ils puissent ensuite déverser leur bain de smog afin d’empoisonner l’ennemi. S’ils n’y parviennent pas ainsi, les trompignons peuvent faire preuve d’une patience exemplaire, aidée par leurs racines qu’ils plantent dans le sol pour être sûrs de ne pas avoir d’ennui. Ils préfèrent cela à aux différentes techniques de sangsues qu’ils maitrisent tout de même, mais comme les racines ne les privent pas d’une mobilité qu’ils n’ont pas de toute manière, cela ne change rien pour eux. Ils attendent simplement qu’une ouverture se fasse pour qu’ils puissent déverser leurs spores toxiques. On ne sait pas vraiment pourquoi les trompignons ressemblent à une pokéball. Il s’agit sans doute, et c’est la théorie qui fait le consensus en attendant de plus amples découvertes, d’un caprice de l’ évolution qui les aurait aidé à se camoufler et donc à survivre. Le gène serait ainsi passé de génération en génération, bien utile à ces petites plantes. Ils vivent en solitaire, car ils sont très peu faits pour les interactions sociales. Tout contact est un petit peu difficile, et la seule interaction biologique entre eux passe par leurs spores qu’ils libèrent au printemps. Ils ont donc l’habitude de faire leur vie seuls, ce qui en fait des pokémons très taciturne mais également très patients, presque blasés. Ils sont délicieux en salade (comme ne manquera sans doute pas de nous le signaler le camion de Gérard) mais ils sont un met raffiné et délicat car difficile à préparer. Cela est dû au poison des spores qui circulent dans certaines parties de leur corps. Une grande connaissance de ces pokémons est alors nécessaire pour les préparer correctement. Donc il ne vaut mieux pas jouer aux apprentis chefs et commencer par un plat à base de trompignon, sauf souhait de vouloir tuer son entourage par overdose de crampes d’estomac !
| — # 592 | - VISKUSE.:
Ce pokémon est un VISKUSE. Les viskuses sont, étonnamment, des spectres aquatiques. Ils ont une forme originale, qui rappelle un petit peu les ballons de baudruche. Ainsi la base de leur corps est leur tête : ronde, surmontée de petits épis en couronne, leur visage s'y pose avec simplicité. Ils ont deux grands yeux souvent ébahis. En guise de cou, une collerette les entoure à la base de leur tête. En dessous, ce sont comme des tentacules qui s'échappent, qui leur donne l'apparence d'un corps vaguement humanoïde. Deux de ses voilettes leurs servent à attraper des choses, comme des bras, tandis que les autres flottent doucement et leurs permettent d'avancer. Ce sont des tentacules très fins, presque translucides, qui luisent doucement dans la pénombre. Enfin, une différence de taille, dans leur couleur : les mâles sont bleus, tandis que les femelles sont roses. Et ainsi naquit le marketing genré...
Au combat, les viskuses ne sont pas forcément optimaux, et pourtant ils peuvent s'en sortir en bottant en défense. Ils s'entourent pour cela d'un vent mauvais qui ne les fait plus ressembler qu'à de simples ombres nocturnes prêtes à frapper de plein fouet. Une fois leur atout spectral mis en place sur le terrain, il est intéressant de noter que les viskuses se battent majoritairement grâce à l'élément aquatique, et que toute variation est très rare. Ils font vibrer de l'eau tout autour d'eux jusqu'à l'amener à très haute température, et envoient parfois une saumure qui fait bien mal sur les blessures déjà constatées.
Ce sont des pokémons pélagiques, qui ne plongent jamais vraiment loin sous la surface et qui restent plutôt là où l'interface entre l'air et l'eau est très proches. Ils se laissent dériver au gré des courants comme si leur point d'arrivée n'avait aucune importance – très Kerrouac, tout ça. Ils effectuent comme ça des migrations annuelles qui suivent les courants marins principaux, mais seulement tempérés à chauds. Ils ne s'enfoncent que lors de la chasse : ils ligotent alors leurs proie dans leurs tentacules, avant de se laisser sombrer dans les profondeur jusqu'à ce que la pression fasse son office. Comme eux-même n'ont qu'un corps spectral, cela ne les affecte pas. D'aucun disent qu'ils peuvent ainsi descendre jusqu'à huit kilomètres sous la surface, mais cela me semble un petit peu exagéré lorsque l'on sait que même les wailords ne descendent pas sous les cinq milles mètres, et qu'ils sont des champions dans leur domaines : que pourraient trouver les viskuses ? C'est qu'ils aiment la vie tranquille et sans trop de remous ! Ou bien c'est un complot, mais il ne faudrait pas trop vite crier au lucario. Ils sont très connus des enfants dans le cadre des vacances, car les flotteurs qui délimitent les zone de nage surveillées sont souvent à leurs effigie, pour être bien reconnaissables.
| — # 593 | - MOYADE.:
Ce pokémon est un MOYADE. Après avoir évolué, les moyades restent des fantômes aquatiques, simplement beaucoup plus gros. Leur envergure avoisine sans mal les deux mètres vingt, ce n'est donc rien de dire qu'ils ont de l'envergure. C'est surtout leur tête qui a vraiment grossi, pour ne pas dire enfler. Elle fait presque quatre fois la taille de celle des viskuses. On y retrouve leurs grands yeux, ainsi que les couronnes devenues bien petites pour eux, en ce qu'elles ne se sont pas agrandies avec le tour de tête des moyades. Là où les viskuses avaient simplement une collerette, les moyades mâles ont à présent une large bande d'écume qui leur forme comme une moustache sur le devant du visage ; tandis que les moyades femelles ont un large collier d'écume tout autour de leur tête. Les différences genrées ne s'arrêtent pas là ; les moyades mâles, tout comme les viskuses mâles, sont bleu ciel et les moyades femelles, comme les viskuses femelles, sont d'une belle couleur rose. Merci pour les stéréotypes de genre, au passage ; même s'ils n'y sont sans doute pour rien. Sous leur tête, ils ont toujours leurs pattes en tentacules légères qui volettent dans l'eau comme dans l'air, et dont les voilages sont translucides à leurs extrémités.
Au combat, les moyades profitent de leur corps maudit pour infliger à quiconque viendrait taper sur leurs alliés un châtiment digne de ce nom. Ce sont des pokémons extrêmement endurants qui seront difficile à bouter hors du terrain, surtout si le pokémon en face ne dispose pas du bon panel d'attaque. Leur corps moite leur permet d'absorber l'eau qui les entoure. Il est donc plus que pertinent de les envoyer contre d'autres pokémons aquatiques, où ils seront alors quasiment indélogeables. Ils resteront en général plus à distance, d'où ils peuvent se défendre sans mal, et d'où ils pourront envoyer giclées d'eau et hydrocanons sans le moindre mal. N'importe quel pokémon eau trop audacieux s'approchant de leurs tentacules se fera essorer dans les règles, perdant à leur profit toute l'humidité qu'il avait pour lui, ce qui, comme vous le savez, n'est jamais bon pour un être aquatique. Ce sont donc les pokémons tout trouvés pour affronter d'autres pokémons marins !
Eux-mêmes sont presque entièrement constitués d'eau de mer, une fois que l'on enlève ce qui n'est qu'une membrane qui leur fait office de peau. Lorsqu'ils se meuvent dans l'eau, ils avalent de grandes quatités d'eau qu'ils recrachent ensuite derrière eux, et c'est ce qui leur donne leur aspect aussi gonflé. Ce sont des pokémons partiellement pélagiques, qui vivent aussi bien en se laissant flotter à la surface qu'en descendant dans les fonds marins. Ils passent souvent leurs nuits dans les épaves de navires naufragés, et c'est là qu'on les retrouve le plus facilement. Lorsqu'ils sortent de l'eau, ils stockent le maximum d'eau possible pour tenir le plus longtemps qu'ils le peuvent à la surface. On dit qu'ils aspirent l'énergie vitale des marins qui passent non loin d'eau, afin de faire couler les bateau pour s'offrir une nouvelle maison. C'est tellement matérialiste que je me demande si des moyades agissent vraiment dans ce but-là ; mais je suppose que de la part de spectres, il n'est pas impossible qu'ils aspirent effectivement l'énergie vitale de tout être vivant passant à leur portée.
| — # 594 | - MAMANBO.:
Ce pokémon est un MAMANBO. Contrairement aux apparences, ce gros poisson-lune n'a (hélas ?) rien à voir avec un lovdisc. Ils sont déjà bien plus gros : de haut en bas, ils font presque un mètre vingt ! Tout leur corps transpire le rose, et ça rend souvent très bien dans l'eau. Ils ont un corps assez plat, quoiqu'à la verticale. Ils ont des nageoires latérales courtes mais très hautes, tandis que sur le haut de leur corps et sous ce dernier, deux nageoires plus longues s'agitent avec plus de facilité. Leur visage est du coup éclaté entre leur face droite et leur face gauche (un peu comme une chanson trop longue sur un quarante-cinq tours). Ils ont une large paupière mobile noire, qui leur permet de ne pas avoir les yeux trop pollués, et une bouche cannelée, mais cela ne se voit pas lorsqu'on les regarde de face. Finalement, leur corps de profil a la forme d'un cœur, d'où la confusion avec de gros lovdiscs qui auraient des nageoires. Ce qu'ils sont un peu, finalement.
Au combat, ils sont tout indiqués pour les combats en groupe, que ce soit par paire ou plus. En effet, leur garde large, qui agit comme une rune de protection, permet d'en protéger plus d'un, et leurs vibrations soignent les alliés. Eux-même ont une endurance particulièrement remarquable, de l'ampleur d'un wailord ou d'un leveinard, à laquelle est couplé un anneau hydrophile qui les régénère en temps réel. Eux-même, lorsqu'ils n'ont pas de coéquipiers en particulier à protéger, n'hésiter pas à user et abuser des jets aquatiques et des vibrations aquatiques pour sonner complètement leur ennemi. Même lorsque ce dernier finit assommé, ils n'hésitent pas à le forcer à se réveiller pour terminer tout à fait le combat.
Tout autour de leur corps, ils ont une membrane translucide quasiment invisible, qui leur permet avec une aisance déconcertante de soigner leurs blessures. Il n'y a plus à avoir peur des gros bobos comme cela ! Comme ils ne peuvent pas en faire profiter autrui, ils ont à cœur de ramener les individus blessés en mer jusqu'à la rive. Peut-être qu'ils pensent qu'ils vont ainsi rencontrer le prince charmant, ou peut-être simplement qu'il s'agit de pokémons altruistes. Ce sont des pokémons pélagiques, c'est-à-dire qui ne plongent pas vraiment sous la surface, qui se laissent volontiers dériver au gré des grands courants marins. Ils se servent surtout de leur nageoire caudale pour avancer, tandis que leurs nageoires latérales sont surtout là pour les stabiliser. Ils se nourrissent majoritairement de pokémons aquatiques à corps mou, comme par exemple des viskuses isolés. Ils ont au contraire peu de prédateur, sinon les pokémons très aventureux qui n'ont peur de rien, comme les sharpedos notamment.
| — # 595 | - STATITIK.:
Ce pokémon est un STATITIK. Avec crabicoque l'insecte des cailloux et pyronille l'insecte du feu, se joint statitik, l'insecte électrique ! Comme cela on aura toute la panoplie complète ! Ce sont des pokémons tous, tous, tous petits rikikis, rarement plus gros qu'une dizaine de centimètres. Il ne faut pas les louper ! Ils tiennent souvent sur l'épaule de leur dresseur, ou dans la paume d'une main ; bref, pas de quoi s'inquiéter comme pour le déplacement de son wailord ! Ces petits pokémons ont le corps entier recouvert d'une fourrure épaisse et jaune, pas chargée en électricité ! (Ce qui est rare pour les pokémons électriques à fourrure.) Sur leur semblant de visage, mal délimité, quatre petits yeux observent, mais seulement une paire de ces yeux possède des pupille, ce qui les fait finalement ressembler à Mu de la balance. Leurs yeux sont bleu, du même bleu que l’extrémité de leur quatre petites pattes : ce sont là des points particulièrement sensibles pour ces tous petits pokémons. Par rapport à la taille que font les statitiks, ce sont des pattes puissantes et avec une bonne détente, leur permettant de faire de grands bonds. Sous leur fourrure, et au niveau de la bouche, deux petites mandibules sont dissimulées, et leur permettent de s'accrocher à différentes surfaces. Celles-ci sont directement reliées à des poches-accumulateurs sous leur abdomen.
Au combat, ce sont des pokémons très égaux, et surtout très appréciés des jeunes garçons à leurs débuts, car ils sont efficaces, mais font surtout pleurer les filles. Les performances, loin d'être déplorables, se distinguent notamment pas leur précision dans les attaques, et dans la manière dont ils ne se ratent quasiment jamais, et jamais de beaucoup. Ils tirent à profit leur toute petite taille pour se laisser perdre de vue sur le terrain, ou bien encore utilisent des fils de soie voire leur toile entière pour s'amener d'un endroit à l'autre rapidement. Une fois posés sur leur cible, ils commenceront immédiatement à drainer leur énergie en les vampirisant, bien que les statitiks eux-même n'aient pas particulièrement besoin de cette énergie. S'ils doivent quitter l'épiderme de leur ennemi pour une raison ou pour une autre (et dieu sait qu'ils peuvent en avoir, petits comme ils sont), il sera bon de leur rappeler d'y laisser une piqûre histoire de se rappeler au bon souvenir de leur ennemi. Mais assez naturellement, lorsqu'ils s'accrochent à une proie, ils y laissent toujours du suc digestif qui leur sert à percer la peau, et qui est toujours aussi désagréable une fois le pokémon parti. Les statitiks peuvent aussi être de bons alliés sur le terrain car ils sont en fait capable de déployer une toile électrique, qui entravera complètement les mouvements des pokémons sur le terrain, sauf ceux à qui ils laisseront sciemment un passage. Cependant, il faudra bien vérifié avant le combat que le statitik est bien chargé, ou alors simplement mettre en tandem avec lui un autre pokémon électrique. Après, cela va de soi, mais je suppose qu'il est toujours bon de rappeler les évidences : ayez la bonne idée de ne pas les envoyer contre un ronflex, tyranocif ou steelix. Si vous voyez ce que je veux dire.
Les statitiks vivent dans des endroits regorgeant d'électricité : soit les champs des centrales électriques, soit simplement en milieu urbain. Si les plombs sautent et qu'au bout de trois essais auprès du disjoncteur le courant saute toujours, vérifiez vos prises : il y a peut-être un statitik qui s'y est installé et qui pompe tout le jus. Il s'agit un peu de nectar pour eux, en quelque sorte. C'est tout à la fois leur nourriture et leur énergie vitale. Ils se comportent d'ailleurs ainsi car ils ne sont pas capable, au contraire bien des pokémons électriques, de produire de l'électricité par eux-même, et sont tout à fait dépendants de sources extérieures. C'est d'ailleurs pour cela qu'ils se comportent comme des parasites : ils se logent sur la peau d'un autre être vivant, et en pompe toute l'électricité statique. Ils sont même parfois qualifiés de crampon tant ils sont tenaces. Heureusement, leur morsure ne fait pas mal, et rassurez-vous, vous ne tenez pas plus que cela à votre électricité statique. Cela peut uniquement devenir dangereux si le statitik se met à grossir, signe qu'il se nourrit de plus que l'électricité statique de son hôte. Dès lors, il me faut vous avertir : si vous souhaitez en adopter, ou en insérer un à votre équipe pokémon, préférez toujours aller en trouver un en élevage que sorti de nulle part. Cela vous évitera une certaine portion de risque de maladies, que les statitiks véhiculent d'un hôte à l'autre. Il faudra aussi prendre garde, à moindre mesure, aux personnes allergiques à leur fourrure, à la fois très fine et légère, et dont il est difficile de se débarrasser ! La plupart des petites filles en ont une peur bleue (ou plutôt jaune !) du fait de leur toute petite taille, mais d'autres, au contraire, les adore. Ils ont, je ne sais trop venue d'où, une réputation de belles blondes.
| — # 596 | - MYGAVOLT.:
Ce pokémon est un MYGAVOLT. Mesdames, messieurs et tous les autres, je suis très heureuse de vous présenter l'évolution de l'année ! Du tout petit insecte électrique minuscule, on est passé à la gigantesque tarentule qui a multiplié son envergure par plus de huit ! L'évolution de l'année, je vous dis. Les mygavolts sont de très grosses araignées recouvertes de poils jaunes et bleus. Sur le corps, le poil est plutôt jaune et beige et surtout ras. C'est à leurs extrémités ainsi qu'aux articulations qu'ils ont des touffes de poils plus longues, et bleues. Celles-ci sont électrifiées. Leur pelage est également un tout petit peu plus duveteux sur leurs différentes paires de pattes. Celles-ci sont aussi griffues, pourvues d'une unique griffe qui leur permet de mieux se ficher dans les surfaces sur lesquelles ils s'accrochent. Ils ont trois paires de billes bleues sur leur crâne, dont seulement la plus imposante est une paire d'yeux. Les deux autres sont des poches-accus. Ils ont également une paire de mandibule en chitine jaune juste devant leur bouche.
Au combat, les mygavolts surprennent par leur grande rapidité. En effet, leurs différentes paires de pattes leur permettent de se mouvoir de manière plus efficace que s'il n'en avait qu'une. De plus, une fois qu'ils ont déployé leurs toiles sur toute l'envergure du terrain, ils se déplacent avec hâte par le biais de ces dernières et cela va encore plus rapidement. Ils sont juste à ça, mais alors à ça, de se la jouer spiderman. Comme ils peuvent vite se mettre en hauteur et hors de portée des coups de leurs ennemis, les mygavolts sont bien plus portés sur les coups bas assénés à distance. Leur bourdon a tendance à rendre les ennemis plus confus qu'autre chose, avant leurs coups de jus semblent arriver de partout à la fois. Leurs yeux composés de plusieurs facettes leur permet d'être extrêmement précis, même juchés en haut de leurs toiles. Il leur arrive également d'attaquer bien plus prêt de l'ennemi, en ce qu'ils leur lancent des toiles gluantes directement dessus pour les piéger. Comme celles-ci sont bien entendu électrifiées en plus d'être gluantes, elles forment de détestables cages-éclair qui paralysent les pokémons qui s'y retrouvent coincés. Les mygavolts font cela naturellement au combat : ils appliquent simplement leur manière de se défendre à l'état sauvage aux combats qui les opposent à d'autres.
En effet, ce sont des pokémons qui à l'état sauvage se défendent en commençant directement par lancer des toiles électrifiées tout autour d'eux, comme une protection vers l'extérieur. Le plus souvent, ils préfèrent ensuite s'enfuir par les hauteurs, mais ils n'hésitent pas non plus à se mesurer à leur prédateur s'ils en sont obligés. Pour chasser, car ce sont des pokémons carnivores qui se nourrissent de tout ce qui passe, ils tendent des pièges électrifiés. Ce sont les coups de jus qui tuent leurs proies plutôt que l'attente et la faim lorsqu'ils attendent que l'araignée ne viennent les grignoter. Ils tendent des toiles qui peuvent être gigantesques, et donc ne sont pas impressionnés par des proies beaucoup plus grandes qu'eux si jamais elles ont le malheur de tomber dans leurs toiles. Lorsqu'ils vivent en essaims, je vous laisse imaginer la taille des réseaux de toiles qu'ils construisent. Ce sont des pokémons qui muent : tous les deux à trois mois après leurs évolutions, puis après la première année, une fois par an environ. Ce sont des pokémons qui ont connu un regain de popularité dernièrement, et que l'on retrouve de plus en plus souvent malgré leur ancienne image de pokémons tueur, en raison de leur venin. En réalité, il faut se voir inoculé une sacrée dose de venin pour que celle-ci paralyse complètement un être humain. Cependant, en cas de morsure, vérifiez toujours avec votre centre anti-poison, on ne sait jamais ! Ce sont des pokémons qui peuvent être affectueux, mais d'un individu à l'autre, mieux vaut être précautionneux !
| — # 597 | - GRINDUR.:
Ce pokémon est un GRINDUR. Derrière ces coques métalliques se cachent en fait des plantes ! Si si ! Les grindurs se présentent comme des sphères en acier, de forme ovoïde. Ils sont hérissés, à la manière d'un sablaireau, de dards verts foncés qui sont des résurgences végétales. Ils sont barrés, à l'horizontale, de stries plus foncées, et sont tachetés de la même couleur. Ils n'ont qu'une paire d'yeux pour être expressifs : celle-ci est cerclée de vert, comme s'ils avaient des cernes de plante – et non pas des cerneaux de noix.
Au combat, le mur de fer qui leur sert de conteneur leur offre une défense en béton ! Cependant, le poids que sa représente les force à ne pas pouvoir dépasser une certaine vitesse, et autant dire tout de suite qu'ils sont bien lents. Même lors de leurs roulades, ils ne grimpent pas à une vitesse phénoménale. Ils sont très faibles face aux flammes, c'est pour cela qu'ils tentent toujours de se mettre hors de portée, et dès lors ils se contente d'envoyer des nuées de dards ou des gyroballes, en espérant qu'elles atteignent leur cible. En attendant que cela soit assez ils plantent leurs racines dans le sol pour récupérer un maximum de l'énergie perdue.
En réalité, leur coque est creuse. C'est à l'intérieur que se trouve toutes les lianes et amas d'organes végétaux. Ce sont un petit peu une sorte de dalek végétal en fait. C'est cela qui jaillit lorsqu'ils sont au combat. Lorsqu'ils se sentent en danger, ils expulsent tous leurs dards en même temps et dans toutes les directions, ce qui doit statistiquement avoir de grandes chances de toucher la menace. Pour se déplacer, ils roulent sur eux-mêmes en tentant de ne bousculer personne. Ce n'est pas toujours facile, vu qu'ils ne voient plus vraiment très clair dans ces moments-là. Ils vivent dans des cavernes dans lesquelles ils se plantent à même la roche, pour ponctionner par leurs dards les minéraux qui y sont contenus et s'en nourrir. Ils sont souvent renfrognés, mais ne rechignent jamais trop lorsqu'on leur demande un service. Ce sont un peu les grincheux de service, d'une certaine manière.
| — # 599 | - TIC.:
Ce pokémon est un TIC. Ces petites pièces de métal ne sont pas de simples objets, mais bel et bien des pokémons. D'une trentaine de centimètres, bien que cela puisse varier d'un individu à l'autre, ils semblent constitués de deux entités distinctes, à la manière d'un triopikeur ou d'un magnéton ; c'est pourtant dans ce cas un seul et même individu. Leur corps est entièrement composé d'acier, plus résistants chez certains que chez d'autres. Il est foncé au centre de chaque partie, et plus claire sur les bords. Chacune des deux entités a l'apparence d'un engrenage, et les deux sont emboités l'un dans l'autre. Ils sont d'ailleurs tout le temps en train de tourner, lentement ou non. Ils ont un œil sur chacun des deux engrenages, ce qui leur offre une sacrée vision périphérique, mais aussi un bon angle mort. Au centre de chacune des parties, une boule verte à l'allure nasale sert en fait de pivot.
Au combat, ils passent la moitié du temps à se charger, car le moindre éclair les laisse bien souvent à moitié fatigués. Autant dire que pour leurs rayons les plus chargés, il faut un sacré niveau de maîtrise de leur part. La plupart du temps, il est plus évident pour eux de lancer des écrous, car ils peuvent en disposer quasiment à volonté ! Et cette offensive un petit peu spéciale a tendance à déstabiliser les adversaires, qui n'ont pas trop l'habitude de se voir lancer des objets aussi définis que des écrous. Leur manque de mobilité implique chez eux une certaine lenteur, mais aussi une difficulté à porter des coups très puissants, amène beaucoup de dresseurs à choisir de les entraîner à une stratégie plutôt défensive. Ainsi, ils préfère renvoyer d'un tir miroir les attaques ennemis, plutôt que faire jouer leur propre force poigne.
Très vite lorsque l'on capture un tic, on se rend compte qu'ils sont toujours en mouvement. Vous ne pourrez pas glaner un moment d'immobilité chez eux. C'est un petit peu comme pour les spoinks. Le mouvement qu'ils créent en tournant sur eux-même leur permet de créer de l'énergie, à la manière d'une turbine. C'est là leur énergie motrice, et vitale. Un tic qui dort tournera donc plus lentement, tandis qu'un tic stressé tournera à fond les ballons. Contre toute attente, ils sont plutôt mauvais électriciens. Ils sont meilleurs en tant que mécaniciens, car ils ont une bonne logique interne de tous les rouages mécaniques. Les horlogers en raffolent, et certains même collectionnent ces petits pokémons, objets de leur convoitise. S'ils n'aiment pas trop vivre en intérieur, mais plutôt en extérieur, les tics ne feront tout de même pas trop d'histoires. Ce sont des pokémons du genre un peu placides, et ils sont finalement très conciliants.
| — # 602 | - ANCHWATT.:
Ce pokémon est un ANCHWATT. Comme quoi la nature est toujours là pour nous surprendre, et c'est aujourd'hui avec des poissons électriques qu'il nous faut composer. Ils font une longueur d'une vingtaine de centimètres, parfois moins, rarement plus. Ils n'ont pas de nageoires sur les flancs comme les autres poissons. Tout autour de leur corps en longueur, ils ont comme de petites voiles qui ondulent avec le courant. Ils avancent du coup plus en se remuant le corps que les voilages. Leur tête est ronde, avec deux yeux ronds, et surtout une bouche en ventouse, avec de toutes petites dents pour s'accrocher à leurs proies. Leur corps blanc est écailleux, avec sur leur flanc une ligne qui semble d'or. Il s'agit en fait du fil conducteur de leur énergie électrique, qui la condense et leur permet de lancer des décharges.
Au combat, les anchwatts sont des pokémons relativement faibles, notamment du fait de leur taille qui les rend faciles à écrabouiller. Ils sont un petit peu rapides lorsqu'ils sont dans l'eau, mais en face de leurs congénères aquatiques, ils ne tiendront pas non plus la distance. Cependant, ils peuvent aisément serpenter entre les pattes des ennemis pour les déstabiliser, ou alors pour s'offrir une issue inattendue. Leur technique de prédilection, à la vie comme au combat, consister à attaquer au contact de l'ennemi après l'avoir enfermé dans une cage d'éclairs pour aspirer leur énergie. Ce sont leurs étincelles qui assomment l'ennemi pour ne pas qu'ils s'en aillent. Ils peuvent aussi envoyer de sacrés rayons chargés de loin, même s'ils manquent de précision.
En effet, ils ont une relativement mauvaise vue. Ce qui n'est pas bien grave, vu que leur mode de vie est celui d'une basique sangsue : ils se cognent contre tout ce qui passe et s'arrêtent quand ils peuvent aspirer du sang. Tant qu'ils n'ont pas trouvé d'hôte à parasiter, ils vivent en banc, qu'ils quittent plus tard dans leur vie. Ils n'ont pas beaucoup d'énergie seuls, mais sont dangereux en groupe, jusqu'à pouvoir causer une forte paralysie de leurs victimes. Ils peuvent bien entendu lancer des coups de jus lorsqu'ils le veulent, et surtout quand ils se sentent en danger, mais ils lâchent aussi des décharges régulières incontrôlées, calées sur leur battement de cœur. Heureusement, celles-ci ne sont que des petites châtaignes inoffensives. Ils sont utilisés comme source d'énergie alternative : de grandes populations vivent dans des espaces banalisés, et leur électricité est récupérée pour être réinjectée ailleurs. Menacés jusque peu par la surpêche, le renouvellement de la population est maintenant assurée grâce à ces bacs. En effet, les anchwatts pondent de très nombreux œufs, surtout en bancs. Ils sont préparés très salés, et consommés par l'homme, que ce soit sur les pizzas ou nature. Néanmoins, la pollution et les chalutiers à la pêche agressive sont encore une grande menace en milieu sauvage. Les anchwatt peuvent survivre hors de l'eau, même s'ils mettent beaucoup de temps à parcourir la moindre distance.
| — # 605 | - LEWSOR.:
Ce pokémon est un LEWSOR. Tout respire le psychique chez ces pokémons. Leur corps ressemble tout à fait à celui de tout petits médiums. Ils sont bipèdes, et au bout de chacun de leur bras aux mains très volumineuses, ils ont trois petits orbes de trois couleurs différentes (vert, rouge, jaune), qui clignotent parfois. Mais surtout, sous leur peau bleue, c'est leur gigantesque tête qui laisse présager de leurs pouvoirs. Celle-ci semble réellement bien trop lourde pour leur petit cou, mais avec une contenance de cerveau bien grosse ! Deux petits yeux verts sont comme des pierres sur le bas de leur tête, qui est au-dessus ornée de stries noires en trident – ou presque. Ils ont aussi une petite queue derrière eux, qui leur permet sans doute de garder plus facilement leur équilibre.
Au combat, ces petits pokémons ne sont pas très puissants. Leur lenteur les handicape, notamment lorsqu'ils tentent de placer des coups de boule — mais autant dire que quand ça touche, vue la taille de leur tête, ça fait bien mal. Ils peuvent toutefois se booster pour gagner un petit peu plus de force ; mais en règle générale, ils préfèrent attaquer de loin, en rafales psychiques qui toucheront quiconque se trouvant sur le terrain. Grâce à leur œil miraculeux de pokémon psychiques, ils arrivent à bien calibrer les mouvements anticiper de leurs adversaires, et d'un simple rayon, ils tentent de mettre à terre plusieurs fois de suite leur ennemi à terre. Ils sont dotés d'une puissance cachée qu'il s'agit, pour leur dresseur, de réveiller tout à fait.
Ses orbes sur leurs mains clignotent en fonction de leurs pensées et de leurs émotions, et sont en fait un mode de communication, que ce soit entre eux ou volontiers envers autrui, si l'on sait les décrypter. C'est un apprentissage à faire, et il existe un ou deux manuel là-dessus. Après, bon, les combinaisons de couleurs selon un certain rythme, ce n'est pas le plus évident à apprendre. C'est comme un code avec des drapeaux. Mais si vous essayez, ils en seront vraiment reconnaissants, car le manque de communication peut bien souvent leur mettre le moral à zéro. Ils ont en outre un caractère très doux, vraiment pas très affirmé. Ils ne sont pas des pokémons difficiles, sauf lorsqu'il s'agit de les faire parler ou de connaître leurs préférences. Heureusement, ils sont un petit peu télépathes, et c'est finalement cette transmission d'impressions et de pensées informulées qui pourra vous sauver la mise avec l'un de ces petits gars-là. Attention par contre à l'inverse : malgré leur caractère peu affirmé, ils n'en restent pas moins capables d'être contrariés ; et là ils peuvent vous causer volontairement de sacrées migraines. Ces pokémons n'ont vraiment pas naturellement des notions de bien ou de mal, quelles qu'elles soient, et il faudra si vous le souhaitez leur en introduire quelques unes. On dit qu'ils vivent dans les déserts, mais cela ne semble avoir aucun fondement. Ces petits pokémons sont souvent observés à errer, en milieu urbain comme naturel.
| — # 607 | - FUNÉCIRE.:
Ce pokémon est un FUNÉCIRE. Ces petites lanternes, surplombée d'une flammèche, sont en fait de petits spectres de quelques dizaines de centimètres de haut. Leur corps est intégralement composé de cire, et en forme de bougie. C'est une cire spécifique, qui a une température de fonte assez élevée. En effet, elle ne fond pas au contact de leur énergie vitale qui circule dans leur corps cylindrique. Pour autant, ils ont une flamme sur le haut de leur crâne. Cette dernière est bleue, ce qui indique une combustion complète, mais également une haute température, bien plus haute que leur température interne. C'est ce qui explique que le haut de leur corps fonde en une coulée de cire qui leur fait comme une frange. Elle cache en partie leur regard jaune malicieux. De part et d'autres de leur corps, deux petits bras composés également de cire. Ils n'ont pas vraiment de jambes, mais ils se dandinent pour avancer comme ils peuvent.
Au combat, ils sont assez légers, en plus d'avoir une vitesse de mouvement limitée. Heureusement, ils peuvent tout d'abord se dissimuler dans des ombres nocturnes qui leur permettront un petit peu de discrétion, sans parler de leur taille de lilliputien ! Mais surtout, ils peuvent influencer le combat en tapant là où ça fait mal : faire remonter des souvenirs douloureux, les châtiments, ou bien simplement se montrer possessif... Ils s'en servent de manière prioritaire, car ils sont incapables d'insuffler suffisamment de force à une attaque directe pour qu'elle puisse être significative. À la place, ils dansent dans les flammes des feux d'enfer qu'ils sont capable de déclencher. Attention à leur petits feux follets, qui sont capable de rebondir, aux quatre coins du terrain. Il y a de quoi déclencher une sacrée confusion, pour de si petits êtres !
Les funécires sont des compagnons relativement idéaux. Gentils, toujours un petit peu contents, avec un sourire qui flotte souvent sur leur visage, ils respirent une bonne humeur tranquille. Ils ont besoin de beaucoup de sommeil, ce qui en fait des pokémons vraiment pas embêtants, car il leur faut perpétuellement reconstruire leur corps, c'est-à-dire resynthétiser la cire qui a fondu en haut de leur corps. Ils servent volontiers de bouillottes, car ils peuvent choisir d'être plus ou moins matérialiser, et donc de rendre leur flammes plus ou moins brûlante au monde matérielle – c'est pour cela qu'ils laissent parfois des traces de cire, et parfois non. Ils peuvent aussi servir de torche, mais cela cause souvent la perte de ceux qui font ce choix. En effet, à l'état sauvage et lorsqu'ils se retrouvent isolés, sans famille ni ami ni semblant de société, les funécires font le choix de vivre dans des endroits peu lumineux. Ils sautent sur la moindre personne qui chercherait son chemin, qu'il s'agisse d'un homme ou d'un pokémon, et leur promet de les guider. Ils aspirent surtout leur énergie vitale (comme quoi, pas besoin d'avoir une tronche menaçante comme un nocturnoir ou un exagide) pour les aider à tenir debout plus longtemps, plutôt que d'hiberner pour recréer leur cire qui font. Pourtant, on peut facilement les raisonner hors de cette pratique pas très cool. Ils ont bon caractère et sont des êtres doués de logique. Dès qu'ils retrouvent un semblant de vie sociale, cette pratique a tendance à s'arrêter, car ils retrouvent une raison de faire des efforts à tenir debout, et à valoir le coup.
| — # 610 | - COUPENOTTE.:
Ce pokémon est un COUPENOTTE. Contrairement à ce que leur apparence pourrait au premier abord laisser croire, ces pokémons sont de petits dragons. Debouts sur leurs deux petites jambes, ils ne mesurent pas encore beaucoup plus qu'une soixantaine de centimètres. Leur corps est entièrement couvert de nuances de verts, qui tirent souvent vers le kaki. Ils ne sont ni vraiment fins ni vraiment ronds, mais ont un corps assez potelé de jeunots. Ils ont une tête légèrement grosses, ce qui les amène à souvent se tenir en avant. C'est grâce à leur courte queue qu'ils parviennent constamment à garder l'équilibre. Autour de leur cou, ils ont un renforcement, qui les aide à garder la tête droite malgré son poids. La particularité de leur tête en amande, c'est les deux défenses qui sortent de leur bouche à gauche et à droite. Elles sont plus claires que le reste de leur corps, et leur permet de se défendre de manière latérale. Sur le haut de leur tête enfin, ils ont une corne qui part vers l'arrière. Sa couleur est bien plus foncée, et elle constituée d'os seulement sous la peau. Elle ne part cependant pas vers l'avant comme ce serait le cas pour un poissoroy par exemple, et ne leur permet donc pas facilement de s'en servir pour se défendre.
Au combat, ils ont une assurance qui semblerait presque inné, comme si c'était dans leur gênes, alors qu'ils ne sont pas toujours à l'aise : ils savent faire bonne figure. Ils n'hésitent pas à provoquer leurs comparses dragons en duel, ce qui n'est pas une bonne idée lorsque l'on sait que les dragons, depuis des temps immémoriaux, on tendance à s'entre-tuer. Ils attaquent directement au contact, et c'est là ce qu'ils font de mieux, en donnant tout un tas de doubles baffes données de leurs trop petites pattes. Ils savent étonnamment bien manier les danses des dragons, qui leur permet de se concentrer, ce qui renforce l'hypothèse de l'inné chez eux. Très obéissants, ils savent lorsque c'est nécessaire faux-cher les adversaires, ou bien les laisser s'en aller selon les ordres qu'ils reçoivent.
Les défenses qu'ils possèdent sont à observer. Si jamais elle devaient être cassées au combat ou dans une autre situation du quotidien, elles tomberaient d'elles-même pour repousser. Cela permet notamment qu'elles poussent en continu sans trop les handicaper, tout en s'adaptant à leur croissance. Elles leur servent à marquer leur territoire dans les jeux avec d'autres coupenottes, ou bien à écraser de la nourriture trop grosse pour eux. Ils mangent majoritairement des baies, ou alors de la viande lorsque leurs parents leur en rapportent. Ce sont de ce fait des pokémons omnivores, et pas seulement carnivores comme on peut parfois le croire à tort de tous les dragons, en bloc. Ce sont des pokémons très sociables, qui savent à la fois être disciplinés ou bien joueurs. Ils grimpent par exemple très bien aux arbres, et sont des adversaires terribles à chacri-perché. Ils sont de ce fait (pas à cause du chacri-perché, mais parce que sociables), des pokémons de choix pour une équipe en constructions, qui peuvent aider à structurer une entente de groupe. Ils sont ainsi très solidaires des autres. Ils se prêtent toutefois avec une facilité un petit peu trop déconcertante à une forme de rivalité exacerbée avec les autres membres de leur groupe, quitte à en faire trop. Parfois, ils s'emportent sur un coup de tête, sans aucune présomption d'innocence, avec ce côté « colère du dragon » que l'on retrouve cependant chez un grand nombre d'entre eux.
| — # 613 | - POLARHUME.:
Ce pokémon est un POLARHUME. Les polarhumes sont de tout petits pokémons des glaces. La plupart des enfants, et de ce fait la plupart d'entre nous, connaissent ses pokémons car de nombreuses peluches sont à leur effigie. Haut de cinquante centimètres lorsqu'ils se tiennent sur leurs deux pattes, vous les verrez plus souvent assis sur leur séant. Leur corps est recouvert d'une fourrure très rase, afin de les protéger du froid sans attraper d'humidité. Elle est blanche sur toute la partie inférieure de leur corps, jusqu'à leurs épaules vraiment ; puis bleue claire sur leurs épaules et leurs têtes. Sous leurs pattes, ils ont juste un coussinet noir, qui fait exception à cette bichromie principale. Ils ont de toutes petites pattes, et une toute petite queue ronde, qui leur donne toujours un air de gamins tant tout est petit chez eux. Ils possèdent deux oreilles rondes comme les teddiursas sur le haut de leur crâne. Leurs deux grands yeux noirs, lumineux, sont de part et d'autre de leur museau à la truffe grise également. Très souvent, voire quasiment tout le temps, une longue stalactite de glace coule de leur nez.
Au combat, les polarhumes sont des pokémons assez faibles, comme beaucoup de pokémons aussi jeunes qu'eux. Ils privilégient néanmoins l'attaque à la défense, comme il savent plutôt bien que tenter de se défendre ne servirait pas à grand chose. Pourtant, ils ne manquent pas de ténacité. Le plus souvent, ils lèvent de grands vents glacés et attendent patiemment que la poudreuse prenne sur le terrain. De la sorte, ils peuvent coincer leurs ennemis derrière un rideau de neige et peut-être les atteindre en prenant un petit peu moins de risque, comme ils sont eux-mêmes des chasses-neige nés. Ils tranchent dans la glace et dans les chairs grâce à leurs combo-griffes. En dernier recours, ils tenteront de charmer leurs opposants, mais ça ne marchera pas à tous les coups.
D'aucun disent que la puissance des polarhumes leur vient de leur morve. Alors premièrement, je refuse d'y croire, parce que c'est plus que dégueulasse, c'est en fait carrément dérangeant. Et secondement, je ne vois absolument pas comme cela peut marcher. D'où le fait qu'il soit en bonne santé se répercute sur leur morve, qui forme une stalactite plus grande ? S'ils sont en bonne santé, ils ne devraient pas morver, c'est de la logique de base, non ? Et, bon, c'est une appréciation personnelle, mais je trouverais ça carrément étonnant — et peut-être même triste — que de toute ce qui pourrait être magique chez eux, ce soit leur morve qui ait remporté le jackpot. Finalement, je ne vois absolument pas en quoi le fait d'aspirer leur morve pourrait leur conférer de l'énergie. À la rigueur la balancer à la face de l'ennemi, mais l'aspirer ? Un rail de morve, je dois vous avouer que même magique moi je signe pas. Ce sont aussi des pokémons assez câlins, car ils ont peur de tout, ils sont très craintifs. Ils pleurent souvent pour peu de choses. Ils sont assez solidaires et ont un esprit de famille assez prononcés. Ils peuvent tenter de combattre leurs phobies pour vous défendre. Mais c'est pas sûr. Disons, peut-être.
| — # 618 | - LIMONDE.:
Ce pokémon est un LIMONDE. Ces poissons ne sont même pas des poissons d’eau : ils sont des poissons de terre glaise et plein d’ élecricité. Les prises moyennes font environs soixante-dix centimètres, ce qui fait quand même de sacrées prises, surtout pour un truc avec cette tronche-là. Les limondes ont un corps gélatineux, luisant, humide, et vraiment pas agréable à regarder. Leur peau est très dure, à la fois élastique et résistante. On dit qu’ils peuvent se prendre une brique sur la tronche et repartir comme si de rien n’était. Ils sont marron, cerclé d’un marron presque noir. Ils ont deux taches jaunes sur le bas du dos. Leur particularité, c’est la place de leur tête. Elle n’est pas dans l’axe de leur corps. Ils sont plats à la manière des démantas, sauf que dans leur cas, leur tête est sur le haut. Et c’est moche et drôlement ridicule. Bref, ça rend moins bien qu’un démanta, non ? Ils possèdent trois nageoires : deux latérales, vraiment pas bien grosses, et une caudale, du même jaune que les taches sur leur dos, qui est plus large que longue. Au combat, les limondes sont de véritables fléaux à eux tout seul. Ils se camouflent dans une eau croupie absolument dégoûtante. Un conseil d’ailleurs : si vous avez des pokémons un petit peu regardants sur le fait de se salir, évitez de les envoyer se farcir un limonde. Ils sont certes très lents, mais ce n’est pas pour autant simple de les attraper. Déjà parce qu’ils sont glissant à cause de leur texture vraiment désagréable, mais aussi parce qu’ils savent très bien bondir de l’autre côté de leur glaise si l’on s’approche de trop près. Ils basent tout sur leur défense. Pour éloigner l’ennemi, ils envoient des coups de jus qui le sonneront jusqu’à ce qu’il ait arrangé sa situation. Avec cela, ils sont très endurants, et leurs tirs de boue semblent ne jamais vouloir se terminer. En plus, ça a l’air des les amuser, avec leurs petits yeux qui se plissent à chaque décharges qu’ils envoient. C’est vrai : ils ont un sourire à la fois débile et terriblement flippant lorsqu’ils envoient des décharges. Quand on sait à quel point ces pokémons sont inexpressifs tout le reste du temps, il y a de quoi s’inquiéter. Ils ne sont pas réactifs à quoi que ce soit, et se contentent de contempler le monde d’un regard torve. Qui sait, à l’intérieur ils sont peut-être de grands philosophes. En attendant, ils n’en font pas profiter le monde, et se laisse prendre pour des gros dégueulasses. Ils vivent dans la vase et se meuvent lentement, plus en rampant qu’en nageant, étant données leurs nageoires toutes petites. Ils sont carnivores avec cela, pour améliorer le tableau. Ils chassent en paralysant leurs prises (c’est à ce moment-là qu’ils sourient d’une manière inquiétante). Lorsqu’ils n’arrivent pas à capturer la proie qu’ils souhaitaient, ou bien qu’un autre prédateur fait falloir sa présence là où eux-mêmes chassaient, ils se contentent de bondir jusqu’à un tas de glaise pour s’y recouvrir entièrement. Il y a même certaines personnes (humaines !) qui consomment du limonde ! Je ne sais pas trop s’ils font partie du poisson ou des fruits de mer. Leur consistance proche de celle des huitres prête à confusion. Pour cela, une petite question semble s’imposer auprès du Camion de Gérard, qui saura peut-être nous répondre.
| — # 621 | - DRAKKARMIN.:
Ce pokémon est un DRAKKARMIN. Ces dragons à l'apparence redoutable ont peuplé plus d'une mythologie par spécificités physiques. Haut de plus d'un mètre soixante, ils portent des couleurs très vives et reconnaissables de loin : un bleu vert vif, et le rouge carmin sur tout leur crâne ainsi que les épines qui hérissent leur colonne vertébrale ainsi que leurs bras et jambes. Ils ont un corps majoritairement bipède, bien que comme des primates ils s'aident parfois de leurs bras pour se maintenir debout. Leurs jambes sont ainsi plus courtaudes que leurs bras, mais aussi épaisses. Ils possèdent une large queue qui balaye le sol avec ardeur, prête à tout faucher sur son passage. Leurs mains et pieds possèdent des doigts griffus. Ces doigts sont plus longs et articulés sur leurs mains, car à leur pieds cela ne leur sert qu'à se ficher dans le sol. Ils sont dotés d'ailes également, massive, qui ne les décroche du sol qu'avec difficulté et force bourrasques. Enfin, tout leur crâne est carmin, et bosselé et épineux. Cela ne leur donne qu'une allure plus redoutable de loin, bien que de plus près ils fassent moins peur – à mon humble avis. Même si ça se voit toujours qu'ils peuvent broyer n'importe quel être humain dans leur mâchoire. Leur peau est par ailleurs extrêmement dure.
Au combat, ces pokémons sont assez peu rapides : c'est là qu'il faut les cueillir ! En effet, ce sont de gros attaquants directement au contact, et ils n'y vont pas de main morte ! L'un de leur point faible est donc de leur opposer un adversaire suffisamment rapide pour passer sous leurs dracogriffes surpuissantes. Si vous n'avez pas cela dans votre manche, alors il faudra à tout prix rester le plus hors de portée possible de leurs coups ! Encore plus au fil du combat, car c'est une escalade de puissance si on les laisse tranquillement prendre leurs marques sur le terrain. L'un de leur autre grand point faible, ce sont les basses températures, qui les paralysent de froid, de telle sorte qu'ils ne peuvent plus ni trancher, ni lancer une vendetta vengeresse lorsqu'ils entrent dans l'une de leurs rudes colères. Attention, car ils peuvent cependant toujours, en étant immobile, faire exploser leur draco-rage de loin ; mais alors cela devrait être plus facile d'éviter leurs jets.
Ces pokémons ont pour habitude de vivre dans des cavernes étroites, où nul autre qu'eux ne pourrait rentrer s'ils s'y trouvent. Ainsi, lorsqu'ils y acculent leurs proies, ces carnivores ne leur laissent aucune voie de passage pour s'échapper de leur funeste destin. La loi de la nature, me direz-vous. Ce sont des pokémons solitaires, qui vivent et chassent seuls. Traditionnellement, ils ne cherchent à rencontrer d'autres drakkarmins que lorsque la saison des accouplements arrive, ce qui n'est pas souvent. Lorsqu'ils sont à plusieurs, cela va de soi, ils sont encore moins à embêter. Car alors la rivalité et/ou la volonté d'impressionner l'autre rajoute à leur hargne habituelle : que ce soit chez le mâle ou la femelle ! Ce sont des pokémons à sang froid, qui ne régulent leur température qu'en s'exposant au soleil pendant une durée prolongée. Ils étendent alors leurs ailes pour avoir une plus grande surface d'exposition ; ce sont dans ces moments que leurs ailes leur servent le plus. C'est un processus très important qu'ils doivent parfois renouveler plusieurs fois par jour. En effet, s'ils devaient se retrouver complètement refroidi, leur corps ne répondrait quasiment plus, ce qui peut être vite punitif dans la nature ; d'où leur grande crainte du froid.
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| | | | Sakae Kurami
C-GEAR Inscrit le : 23/08/2013 Messages : 14282
Région : Hoenn, Kalos.
| — # 625 | - SCALPROIE.:
Ce pokémon est un SCALPROIE. Les scalproies sont l'évolution des pokémons métalliques que sont les scalpions. Plus le temps passe et plus leur air devient ténèbreux d'ailleurs, comme si cela ne suffisait pas qu'ils soient armés jusqu'au dents. Hauts comme des êtres humains normalement composés, ils n'ont pourtant rien de normaux, au regard des humains. Leur tronc est composé de trois barres métalliques foncées, sur lesquelles se greffent leurs membres. Épaules, jambes et têtes sont rouges, tandis que du jaune et du gris se retrouvent également sur leur corps. Ils n'ont pas exactement des jambes, mais de longues doubles griffes qui remontent jusqu'à leur articulation à mi-jambe, à la manière de prothèses pour personnes amputées. Cela leur permet d'atteindre une certaine accélération si nécessaire, grâce à leurs cuisses musculeuses. Ils possèdent sur les bras des ailerons, comme les carchacroks, bien que plus petits. Ils n'ont pas des mains très développées, et doivent se contenter d'un simulacre de moufles, avec pouce opposable néanmoins – heureusement. Sur leur tête est arborée une crête jaune, en forme de lame de hache, qui donne le ton de ces pokémons dès la première vue. Mais plus visuel encore sont les deux disques qui ornent leur colonne vertébrale à la manière de côtes externes. Ils ressemblent eux-mêmes à des lames, laissant libre court à notre imagination quant à la dangerosité de ces pokémons.
Au combat, les scalproies sont d'abord et avant tout des pokémons acharnés, qui ne lâchent pas leur morceau de gras et qui sont capables de réitérer sans relâche la même attaque s'ils sont convaincus que c'est la manière la plus rapide de remporter la victoire. Ils portent une attention très forte à leurs adversaires, ce qui généralement crée une pression folle sur le terrain, pour les autres pokémons comme pour leurs dresseurs. Ils se déplacent assez rapidement, faisant passer chacune de leurs séries de pas pour une danse de lames du fait de leurs bras, de leurs disques et de leurs têtes. Mais c'est surtout leur tête qu'il faut regarder, car après leur prise de confiance, les coups de tête de fer sont très, très vite arrivés. Dans les situations les plus désespérées, ils tentent de guillotiner purement et simplement l'objet de leur courroux. Autant dire qu'il ne faut pas être là dans un de leurs mauvais jours. Bien que ces farouches attaquants soient robustes lorsqu'on leur porte des coups, beaucoup de projectiles peuvent les blesser de manière importante, d'autant plus s'il s'agit d'un combattant émérite qui les envoie.
Ils sont des guerriers, et en ont l'allure. Tout dans leur démarche, très raides et mécanique, l'évoque, ainsi que de leur manière de se tenir très droits dès qu'ils sont au repos. Vous ne verrez jamais un scalproie se tenir de manière voûtée, même les plus grands d'entre eux très certainement. Ils ont également une sainte rigueur dans chacune de leurs entreprises, et ont du mal à réviser leurs plans si jamais un imprévu devait advenir. Ils n'ont aucune pitié si jamais quelqu'un venait tenter de leur mettre des bâtons dans les roues, et n'hésiteraient pas à en venir aux mains très vites. Ils vivent en grands groupes, parfois même en colonies, avec des scalpions et des scalproies mélangés. Le partage des tâches y est relativement équitable et partagé selon les capacités de chacune des deux espèces de pokémons – même si un vieux scalpions peut parfois effectuer les mêmes actions qu'un plus jeune scalproie. Ils chassent ensemble, pour trouver la viande dont ils se nourrissent quoi qu'avec parcimonie, et sont souvent ceux qui donnent le coup de grâce. Ils arrivent à peu près à vivre en communauté, bien que certains individus aient le caractère un petit peu sanguin et essayent d'écorcher ou de scalper (vif bien entendu, on n'est pas des bêtes) leurs petits camarades. À chaque fois cela leur demande beaucoup d'effort et de contrôle de soi pour ne pas sauter à la gorge de quiconque les discrédite, surtout devant leur nouveau groupe. En secret, ils voudraient en devenir les dresseurs, les alpha, etc.
| — # 628 | - GUÉRIAIGLE.:
Ce pokémon est un GUÉRIAIGLE. Ces oiseaux sont l'évolution normale des furaiglons. Ce sont des grands oiseaux de proie, à l'inverse des vaututrices qui sont elles des charognards. Ils font un bon mètre et demi de haut, et près de deux d'envergure, ce qui en fait des pokémons très imposants. Leurs ailes sont par ailleurs très bien charpentées et puissantes. Ils sont connus pour leur plumage bariolé : on y retrouve du rouge, du jaune, du blanc, du bleu. Leur dos et la partie dorsale de leurs ailes sont rouges, tandis que le dessous de leur corps est plutôt bleu marine. On retrouve du bleu une nouvelle fois, ainsi que du jaune sur l'empennage de leur queue. Sur leur tête, leur plumage est plus fourni et bouffant. Il est blanc, et leur fait comme une crinière de némélios. Ils ont un bec recourbé, surmonté par une paire d'yeux au regard vif, mais qui peuvent avoir l'air un petit peu benêt en raison de la ligne très basse de leur arcade créée par leurs plumes. Ils possèdent des pattes qui se terminent par des serres à trois plus une griffes, qui sont parfaites pour agripper des branches ou attraper d'autres pokémons.
Au combat, les guériaigles sont des pokémons d'une très grande efficacité. Il est extrêmement rare, dans des conditions de combat normal, qu'ils manquent leur cible. Leur précision est notoire. Ce sont des rapaces qui attaquent quasiment toujours au contact. Ils n'hésitent pas du tout à prendre de l'altitude avec une rapidité remarquable, puis piquer dans une chute libre très impressionnante. Ils ont également l'avantage d'être très endurants et peuvent enchaîner plusieurs lames d'air ou éclates-griffes avant de peiner. Mais leur surpuissance connaît tout de même un revers à cette belle médaille. D'une grande fierté, ils peuvent se montrer très impulsifs et foncer tête baissée, sans réfléchir lorsqu'ils se sentent insultés. Je n'ai pas besoin de vous expliquer en quoi cela peut se montrer problématique. C'est dans ces moments-là qu'une charge électrique par exemple peut se montrer pertinente.
Les guériaigles sont avant tout des planeurs diurnes dont on peut sans mal observer le vol majestueux dans les jours sans nuages. Ce sont des oiseaux de proie carnivores. Ils peuvent se nourrir de petits rongeurs, contre la prolifération desquels ils agissent activement (ce qui plaira sans doute aux détracteurs des dédennes et autres pachirisus) ; mais également du poisson, ce qui explique qu'on puisse les retrouver dans les différentes régions côtières et fluviales d'Unys. Cependant, ils n'hésitent pas à migrer s'ils sont en manque de nourriture. Dans leur esquisse de société de groupe, le mérite au combat est une valeur première. Ce sont des pokémons d'honneur, solidaires avant tout, tant et si bien que certains les surnomment les « chevaliers du ciel ». Ils peuvent se battre sans relâche pour les leurs, même si cela leur coûte beaucoup plus que ça ne leur rapporte. Ils sont même capable de soulever des rochers de près d'un quintal si nécessaire, c'est dire à quel point ils sont acharnés. Hélas ils sont aussi impulsifs et fonceurs, et font parfois trop de zèle dans leur quête d'aider les leurs, ce qui les mène dans des situations parfois délicates. Ils sont difficiles à domestiquer en raison de ce caractère bien trempé, et ils resteront sans doute toujours un petit peu sauvages, même une fois capturer. Attention notamment aux boules de réjection qui risqueront d'orner votre jardin, volière, sac à dos, ou tout autre endroit à portée de votre guériaigle. En effet, ils ne peuvent quasiment jamais digérer entièrement les pokémons qu'ils ingèrent, et ils expulsent ainsi tous les os, poils, plumes, arrêtes, etc. qu'ils n'ont pu dissoudre dans leur petit estomac d'oiseau.
| — # 629 | - VOSTOURNO.:
Ce pokémon est un VOSTOURNO. Ces oiseaux des ténèbres sont en fait d’énormes oisillons à peine sortie de leur coquille, à la manière des togepis. Mais en vachement moins mignon, et vachement plus moche en fait. Leur coquille présentent quasiment toujours des craquelures du fait de leur éclosion ; leur motif varie d’un individu à l’autre. Ils sont bipèdes, et leurs deux cuisses de volatiles se terminent par des serres à trois griffes. Leurs ailes sont elles trop courtes pour leur permettre de voler. À peine décoller de quelques centimètres, puis retomber au sol ! Sur leur corps rondouillet s’étend une peau de bébé toute fripée, peu agréable au regard, marron très foncée. Les vostournos n’ont des plumes que sur leurs cuisses, leurs ailes, ainsi qu’une houppette de plumes sur le haut de leur crâne. Autour du cou, elles ont une collerette de duvet plus clair, mais également plus doux. Au-dessus de cette collerette ils ont simplement une tête d’œuf, tendue de peau rose un petit peu moins fripée. Elles ont un tout petit bec, et un regard presque toujours exorbité qui contemple le monde d’un air torve.
Au combat, malgré leur apparence de gros bébés patauds, les vostournos peuvent être étonnamment revêches ! Bien entendu, du fait de leur jeunesse, elles restent tout de même majoritairement dans la défense. Majoritairement. Elles en profitent pour flatter si c’est possible l’égo de l’adversaire, tout en mettant en place quelque machination dont elles ont le secret. Elles ne sont également pas avares de feintes en tous genre, dans le but de compenser leur manque de force. Elles imitent beaucoup leurs aînées avec des attaques un petit peu techniques, comme le vibrobscur ou la lame d’air, mais leur manque de puissance s’en ressent de manière dramatique, comme si elles se contentaient de picorer la face de l’ennemi, sans plus d’efficacité. Le tout est de ne pas se laisser abuser par leur apparente maîtrise, et de ne pas hésiter à leur asséner avec sérieux les coups qui les mettront au tapis.
À l’état sauvage, les vostournos naissent toujours en portées et au printemps. Il en va ainsi afin qu’elles puissent grandir au cours de l’été et de l’automne, et qu’elles soient suffisamment robustes lorsque l’hiver viendra. En effet, leur plumage trop léger à la naissance ne saurait les protéger du froid mordant, et beaucoup mourraient s’ils naissaient plus tôt ou plus tard. Ils vivent en plaine avec leur mère, et uniquement sol, jusqu’à leur évolution. Seules les mères se logent parfois sur les branches des arbres. Cela ne les empêche pas d’avoir un regard perçant et de voir de loin l’arrivée d’un danger. Ce sont des pokémons qui se nourrissent en grande quantité, et de toutes sortes de choses : végétaux ou cadavres d’autres pokémons, ils ne font étrangement pas la différence. Cependant, incapables de chasser par eux-même, si elles ont faim avant le retour de leur mère, mes vostournos n’ont absolument aucun problème avec le fait d’harceler des pokémons plus petits ou plus jeune qu’elles, voire à les tabasser, afin de récupérer leur repas. C’est là le résultat de leur égo démesuré mais aussi de leur impatience que l’on pourrait presque croire innée. Attention donc si vous possédez de jeunes pokémons, qui plus est des bébés, car les vostournos ne feront absolument pas preuve de tendresse avec eux, bien au contraire ! En grandissant, ils deviennent trop gros pour leur coquille d’œuf. Leur mère leur rapporte alors un crâne, ou tout du moins juste une boîte crânienne, et les petites se contentent de passer les pieds par les trous destinés aux yeux avant de retourner se dandiner. Le glauque augmente avec l’âge. Avant d’évoluer, les vostournos sortent de leur crâne. Cela peut être assez traumatisant à regarder, car il fait partie de leur apparence ; un petit peu comme si un osselait venait à retirer son masque !
| — # 631 | - AFLAMANOIR.:
Ce pokémon est un AFLAMANOIR. Ces pokémons feu sont normalement grands comme un être humain, mais du fait de leur posture courbée, ils en paraissent moins. Bipède, ils ont un corps en forme de cône, la pointe en haut. Leur peau est rouge et lisse, presque élastique car elle doit pouvoir se détendre sous la chaleur et la pression. Leur tête est grise, avec de tous petits yeux et une longue langue toute fine. Sur leur corps, des rayures jaunes verticales ne sont pas simplement du motif : c’est la lave qui remonte, dans leur veine, vers leur tête lorsqu’ils souhaitent cracher du feu. À l’inverse dans leur dos ce sont des vaisseaux extérieurs gris qui zèbrent en relief leur corps. Leur queue est creuse et c’est par là qu’ils inspirent de l’air afin de pouvoir souffler leurs flammes. À leurs poignets sont des aérations grises qui permettent de faire sortir ce même air une fois qu’il a été chauffé, pour que leur pression interne ne grimpe pas trop. Leurs avant bras sont disproportionnés par rapport à la finesse de leur bras. Au bout de leurs mains, ils ont des longues griffes comparables à celle des sablaireaux, mais jaunes.
Au combat, les aflamanoirs sont tout d’abord des combattants extrêmement doués contre les pokémons aciers. Tous les pokémons feu le sont un peu, mais les aflamanoirs ont une intelligence exacerbée dès qu’il s’agit devenir à bout d’une carapace de métal. Ils instaurent sur le terrain dès le début un feu d'enfer qui ramollit mes les pokémons eau, et ensuite alternent entre des lancers de flammes et des tranches à l’aide de leurs griffes. Ils sont très portés sur l’attaque physique, et sont des brutes épaisses pas toujours subtiles. Attention lorsqu’ils commencent à tirer la langue, c’est qu’une léchouille n’est pas loin de sortir, et vu sa température, personne ne souhaiterait y être soumis !
Dans certains mythes de Sinnoh, les aflamanoirs sont les pokémons qui composent la garde des heatrans. Cela provient sans doute de leurs couleurs similaires, ainsi que de leurs types de prédilection, toujours tournés vers les flammes et l’acier. Pourtant, les aflamanoirs ne semblent pas du tout correspondre à cette légende. Ils sont des pokémons peu farouches, voire plutôt fuyards, qui cherchent surtout à éviter les problèmes. Bien entendu, si combat il devait y avoir, ils se battraient sans fuir, et avec une énergie démesurée par ailleurs ! Le reste du temps, ils vivent en solitaire, dans des tanières qu’ils prennent grand soin de très bien dissimuler à la vue d’autrui. Pour autant, ce ne sont pas des sédentaires qui n’auraient qu’une seule tanière. Ils ne rentrent pas forcément s’ils se sont beaucoup éloignés durant la journée, il en creuse simplement une autre. Ils s’occupent de leurs petits juste le temps qu’ils soient autonomes, puis ces derniers s’en vont vivre leur vie, advienne que pourra. Ce sont les prédateurs majoritaires des fermites, car ils sont parmi les seuls à pouvoir venir à bout de leur armure. C’est de là que vient leur facilité à combattre n’importe quel pokémon présentant une coque métallique.
| — # 632 | - FERMITE.:
Ce pokémon est un FERMITE. Ces insectes sont presque intégralement composés d’acier. Mais ce ne sont pas pas n’importe quels insectes. Des insectes de trente centimètres de long, s’il vous plait ! Ce n’est pas rien, surtout que ceux-ci sont particulièrement effrayants. Comme la très grande majorité des insectes, leur corps est formé sur le schéma tête, thorax, abdomen. Ils ont leurs six pattes, nombre caractéristique des insectes, qui partent de la base de leur thorax. Tout leur corps est intégralement d’une couleur gris métallique, et pour cause. Leur peau est en fait un ensemble de plaque de métal au-dessus et au-dessous de leur corps, qui se rejoignent sur les côtés. Des points sont présent à divers endroit de leur corps, et sont semblables à des rivets d’assemblage. Au bout de ce corps, une tête ronde surmonte le tout. Ils possèdent une paire d’yeux rouge plissés qui dardent de leur regard tout ce qui passe près d’eux. Ils ont également quelques rivets présents sur le crâne. Ils possèdent deux paires d’antennes surmontées de sphères qui les aident à se repérer. En effet, leur vision est parfois défaillante. Enfin, ils ont sur l’avant de la tête, juste devant leur bouche, deux mandibules acérées prêtes à attraper toute nourriture qui passerait à leur portée.
Au combat, contrairement à ce que voudrait l’idée que les insectes sont des mous du genou, les fermites sont des pokémons à la fois rapides, beaucoup plus que ce que la logique voudrait du fait de leur taille, mais ils sont également très costauds. Leur ardeur au combat se retrouve dans leur pugnacité et leur volonté de monter au contact dès qu’ils le peuvent pour mâchouiller, piquer, utiliser leurs griffes d’acier. Ils ont également une très grande force dans leur poigne. Lorsqu’ils sont en difficulté, ils se réfugient dans des tunnels qu’ils creusent à même le sol. Ils sont robustes comme tout et leur tête de fer pourra accuser les coups pendant un long moment. Pour tenter des les affaiblir, le mieux est encore de frapper à la jonction latérale de leur plaques de métal : les coups s’y répercuteront plus fort, ce qui les sonneront voire les assommeront. Pour plus de facilité encore, n’hésitez pas à vous entourer de pokémons feu (les aflamanoirs sont les meilleurs contre les fermites) qui e viendront à bout en deux temps, troi mouvements. Attention cependant, lorsque les fermites se sentent en danger, ils tentent le tout pour le tout, et essaye purement et simplement de guillotiner leur opposant.
Les fermites vivent dans des colonies. Mais pas des petites colonies ! Des colonies allant jusqu’à des centaines de milliers d’individus parfois ! Ils creusent des tunnels dans le sol pour vivre et s’y dissimuler. Leurs galeries prennent place dans les sols terreux comme dans les sols rocheux ou sédimentaire, à flanc de falaise ou de montagne s’il le faut. Cela ne les arrête pas. Cependant, ils sont assez profonds sous terre, en raison de leur taille : un trop grand réseau de galeries de leur taille trop proche de la surface s’effondrerait sur eux. Ils creusent ainsi pour être à l’abri de leur prédateur naturel, les aflamanoirs. Ils ont tout de même un certain nombre de techniques collectives pour les vaincre en cas de besoin. Néanmoins, s’ils n’étaient pas assez nombreux, un sel de ces pokémons de feu pourrait les décimer. Dans ce travail sinueux de galeries, les fermites font preuve d’une synchronisation à toute épreuve, comme l’on n’en retrouve dans aucune autre société ou groupe de pokémon. Tout semble être instinctif pour eux dans le groupe. Enfin, ce sont des carnivores, comme la taille de leurs mandibules le laisse supposer, et se nourrissent beaucoup de petits rongeurs.
| — # 636 | - PYRONILLE.:
Ce pokémon est un PYRONILLE. Ces insectes ont pour particularité de maîtriser le feu. Ils sont d'ailleurs les seuls insectes à en être capable. De la famille des lépidoptères, ils sont donc de la famille des lépidonilles et des prismillons. Une joyeuse famille que voilà, non ? Ce sont des larves, des larves énormes de plus d'un mètre ! Un mètre de larve, quoi ! Il ne faut pas avoir peur des trucs qui grouillent pour accompagner l'un d'entre eux. Sans cela, ils ne ressemblent à rien d'existant. À moitié sorties de leur cocon, ces larves sont recouvertes d'une fourrure blanche duveteuse, qui s'éparpille aux quatre vents dès que l'on fait l'erreur de passer la main dedans (faut dire que c'est vachement doux). Ils vous dardent d'un regard systématiquement d'un bleu perçant, qui surplombe un petit museau pointu. Qui donc n'est pas vraiment un museau, dans la mesure où l'on parle d'un insecte. Autour de leur cou, comme une collerette, se déploient cinq épines rigides, de l'orange au rouge, qui rappellent les flammèches de leur souffle. Attention, ces épines sont toujours brûlante ! Ou très très très chaudes. La seconde partie de leur corps reste enfermée dans un cocon en chitine, marron foncé. Celui-ci est très très fragile, quoiqu'ils puissent le renforcer avec un petit peu de volonté et de travail. Néanmoins, ce cocon reste pourvu d'un dard, un petit peu à la manière des coconforts. Enfin, six petites pattes noires leur permettent d'avancer très rapidement, mais de cette démarche improbable qu'on les insectes et qui donne l'impression qu'on les a enregistré pour ensuite les mettre en avance rapide.
Au combat, les pyronilles sont des pokémons assez égaux, par particulièrement forts ou résistants. Mais leur force de frappe peut être énorme, s'ils ont pris la peine de renforcer leur cocon comme il se doit à l'aide de leurs sécrétions. Heureusement, ils peuvent totalement profiter de leur taille plus qu'imposante, pour des insectes, pour mettre en déroute même des adversaires plus grands qu'eux, et qui les prendraient de haut. De plus, il vaut mieux garder l'avantage du feu pour plus tard, et ne délivrer de nitrocharge que lorsqu'une certaines parade "routine" s'est installée au combat, afin de profiter d'un certain effet de surprise. Après tout, tout le monde ne se doute pas que les insectes aussi peuvent maitriser le feu. Au contraire, préférez commencer avec quelques piqûres et béliers qui peuvent d'ores et déjà déranger l'adversaire. Si votre pokémon est suffisamment entraîné, il faudra à la personne en face de vous se méfier de ses potentielles damoclès, bien plus dévastatrices que ses béliers. Ne soyez cependant pas trop présomptueux : un simple jet de pierres pourra très vite les mettre en déroute, et sans le moindre mal. Enfin, une petite astuce, si vous vous retrouvez face à un pyronille : le plus possible, envoyez des pokémons capable d'attaquer à distance. En effet, tout leur corps est brûlant ; alors ne blessez pas inutilement votre pokémon dans une charge qui leur fera plus de mal qu'au pyronille !
D'ailleurs, les cornes des pyronilles produisent elles-mêmes des flammèches. Mais, jusqu'à un certain âge, parfois avancé, ils ne les contrôlent pas. Cela vient le plus souvent après un choc, ou une surprise. Ou lorsqu'ils ont peur. Donc pas de surprises, pas de blague pour les faire sursauter, si vous ne voulez pas finir comme Zuko, d'accord ? Et encore moins si vous êtes en train de faire une balade en forêt. Ces individus, bien qu'herbivores, se retrouvent le plus souvent au pieds des volcans où ils élisent facilement domicile de fait de la haute température. Enfin, ils peuvent aussi vivre de manière itinérante aux pieds des camerupts, qui sont un petit peu leurs nounous toutes désignées par l'évolution naturelle. S'ils sont des pokémons naturellement très fragiles, ils possèdent tout de même un bon système de défense, entre la solidification de leur cocon qui leur prend la moitié de leur temps, et les flammèches qu'émet leur collerette. De ce fait, cela fait bien longtemps qu'ils n'ont plus de prédateurs naturels. À cause de cela, les parents abandonnent très vite les pyronilles après la naissance. L'instinct de protection des petits a en effet disparu au fil du temps, en même temps que le besoin ne s'en faisait plus ressentir, finalement. Les pyronilles n'ont pas nécessairement besoin de vivre dans un environnement très chaud, bien qu'ils le préfèrent naturellement. Il conviendra juste de votre part de vérifier régulièrement leur température, afin de s'assurer qu'ils ne s'affaiblissent pas. Pour cela, prenez la température de leurs épines, toujours chaudes, qui indiquent leur propre température corporelle.
Le pyronille de Sae : je l'ai trouvé dans une grotte, où il avait atterri je sais pas trop comment. Mais l'important c'est qu'il était complètement blessé et souffrant (sans doute une émeute de pokémons). Du coup, j'ai appris grâce à lui que la pénicilline fonctionne très bien sur les insectes ! Il a été nommé trousse de premiers secours officielle du gang !
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