Sakae Kurami
C-GEAR Inscrit le : 23/08/2013 Messages : 14282
Région : Hoenn, Kalos.
| Je souhaiterais tout d'abord préciser aux potentiels utilisateurs de cette encyclopédie que je me base, pour vous décrire les pokémons dont traite mon pokédex, uniquement sur des observations personnelles. La numérotation a été reprise à celle du célèbre professeur Chen, et ce pour plus de cohérence. |
— # 387 | - TORTIPOUSS.:
Ce pokémon est un TORTIPOUSS. Équivalent végétal (et version bébé) de chartor, tortipouss est une petite tortue verte. Sa carapace, très bien intégrée à son corps, est faite toute d'argile ; mais elle ne lui permet de se rentrer que partiellement à l'intérieur, car elle n'est pas assez spacieuse. Le reste de son corps est un mélange de chair et de plante : c'est le pokémon composite écolo ! La feuille sur sa tête produit de l'oxygène par photosynthèse, lui permettant ainsi une certaine autonomie. Le bas de ses pattes est renforcé, presque comme des sabots, mais pas tout à fait non plus, et tout son corps possède cette dureté propre aux tortues. Ainsi, son museau n'en est pas un, mais ressemble plutôt à un bec pointu.
Au combat, les tortipousses sont très polyvalents. Ils sont tout d'abord axés sur la castagne physique néanmoins : on se replie dans la carapace, on donne des coups de carapace, on pèse de tout son poids sur les méchants... Et vas-y que les méchants peuvent ses casser les dents sur mon dos, no problem. Les rares choses qui peuvent l'entamer sont le feu, la glace, et le bec robuste de certains oiseaux. Mais leur polyvalence s'exprime aussi par la pluralité des stratégies auxquelles ils peuvent faire appel : ils peuvent se replier, peuvent voler la vie de l'adversaire, le mordre, user de leur tranch'herbe... Autant de choses avec lesquelles il faudra composer pour arriver à un rythme soutenu mais diversifié qui pourra tout à fait mettre à mal un adversaire mal préparé !
Emblème de certaines mouvances écologistes, les tortipousses sont des compagnons très appréciés. C'est d'ailleurs Flo, la championne de Vestigion, qui en fait continuellement la promotion en emmenant sa tortue verte un petit peu partout où elle va, même sur les plateaux télés. En effet, ce sont des pokémons calmes qui aiment se reposer dans au soleil et dans l'eau. Ils vivent de fait dans des endroits ensoleillés et près de points d'eau. Les plus grandes colonies se retrouvent le plus facilement dans les vallées, qu'ils affectionnent particulièrement. Ils vivent ainsi beaucoup plus à découvert que d'autres pokémons plantes qui préfèrent le couvert des arbres ; mais eux ont un besoin constant d'eau pour plaire à leur côté végétal. Il faut d'ailleurs les différencier des tropius, où le végétal et le pokémon vivent en osmose mais sont deux être distinct. Pour les tortipousses, c'est tout le pokémon qui a un double système de fonctionnement, charnel et végétal. Ils ont besoin des minéraux contenus dans l'eau, sans quoi leur feuille flétrit et leur carapace s’amollit lorsqu'ils se déshydratent.
Le tortipouss de Sae : Arsène touche vraiment le fond, des fois. Les fois où il ne le touche pas, c'est quand je le secoue. Mais sinon il en touche pas une, et il est carrément klepto. Ce qui fait qu'on entend souvent "putain Arsène, qu'est-ce que t'as foutu de mes [objets aléatoire] ?! Tu chies !"
| — # 388 | - BOSKARA.:
Ce pokémon est un BOSKARA. Évolutions des petits tortipouss, les boskaras ont un corps semblable quoique plus massif, plus épais. Leur carapace continue, tout autant que durant leur vie de tortipouss, à se renforcer, à se durcir au contact de l'eau et la chaleur. C'est d'ailleurs des parties entières de leur corps qui se sont renforcées, comme par exemple son maxillaire inférieure, qui est à présent presque une plaque d'armure à elle toute seule ! Leur crâne est à présent recouvert d'un prolongement de carapace, qui a coupé la racine sous le pied de son ancienne feuille de tête. À présent, la verdure se taille la part de la tortue sur son dos. Les buissons qui l'ornent grandissent au même rythme que lui, et son de bon indicateur de son stade de croissance.
Au combat, les boskaras utilisent beaucoup plus que leurs cadets la pesanteur de leur corps lourd, et son donc bien plus performant au cors-à-corps, malgré ce que semble dire d'eux leur éventail de capacités végétales. Ils sont aussi très endurants du fait de la robustesse de leur carapace, mais aussi très lents. Tous comme leurs petits frères et sœurs, ils craignent feu, glace, et oiseaux. Heureusement, leur mâchoire puissante, armée d'un bec recourbé, leur permet de mâchouiller dès lors qu'ils ont pris leur adversaire en tenaille, et leur voler leur énergie. Le tout est de réussir à composer avec tout ce qui est à votre disposition, et la lenteur effective de votre pokémon.
Les boskaras restent à vivre à découvert, dans les vallées, pour surveiller les tortipouss qui ont énormément besoin d'eau. Cependant, eux-même peuvent beaucoup plus vivre sous le couvert des arbres. Vous les retrouverez ainsi eux aussi dans les réserves végétales nationales. Ils savent d'instinct repérer les sources d'eau les plus pures, ce qui est tout particulièrement utile pour leur bon développement et celui de leurs tortipouss. Très lents, on retrouve souvent des pokémons perchés sur leur dos, qui fuiront et s'envoleront au moindre mouvement de leur perchoir. Ils sont solitaires et très calmes. Cependant, si vous les poussez à bout, leur colère grondante sera mémorable, pensez-y !
| — # 389 | - TORTERRA.:
Ce pokémon est un TORTERRA. Dernière évolutions de boskara, les torterras sont bien plus attachés à la terre. Ils ont gigantesquement grossi depuis l'évolution : ils font à présent plus de deux mètres au garrot. C'est énorme, je ne sais pas si vous réalisez, si vous n'avez jamais vu de torterras en face. Ce sont de grosses tortues, avec plus aucune commune mesure avec leurs pré-évolutions. Leur tête est plus massive, hérissée de piquants, avec toujours ce même bec recourbé qui fait souvent peur aux enfants. Ces piquants sont aussi présents sur leur carapace, souvent recouverte de mousses et de lichens. Mais ce qui saute aux yeux bien sûr, sur leur carapace, c'est ce grand, grand arbre, au large tronc charnu. Ce sont souvent des feuillus, mais cela peut être plus rarement des conifères, c'est possible. Ils se tiennent sur quatre pattes marrons larges comme des piliers, plates et ongulées.
Au combat, les torterras sont les ennemis des impatients. Ils sont terriblement endurants, tellement que beaucoup s'usent dessus. De plus, avec leur capacité de synthèse et de giga-sangsue, il y a de quoi devenir chèvre. Leur corps massif les avantage largement au corps à corps. Ils sont plus lents qu'avant, mais aiment beaucoup s'écraser sur leurs opposants. Leur composante terrestre les rend insensibles à toute forme d'électricité. Cependant, la glace sera leur grand talon d'Achille, si jamais vous voulez en finir plus rapidement. Il vous faudra cependant être rapide afin d'éviter leurs séismes dévastateurs. Ils peuvent aussi vous foudroyer de leur tempête verte, ou simplement mâchouiller de leur bec qui a tendance à déchrier la chair.
Là où les boskaras étaient auparavant solitaires, les torterras développent une tendance à se déplacer en troupeaux. Ils s'organisent par groupes de plusieurs individus pour effectuer leurs larges migrations. Ces dernières s'organisent dans un cadre très spécifiques. En effet, les troupeaux formés par les torterras créent de fait des forêts qui hébergent et protègent d'autres pokémons (voire parfois des humains !) qui y vivent en petits groupes. Des oiseaux y nichent aussi, ainsi que des insectes qui vivent en symbiose avec eux. Très paisibles, ils acceptent sans rechigner le moindre petit habitant demandant leur aide, même sur le long terme. Ces migrations se créent une fois que les torterras et leurs petits habitants ont épuisé une partie des ressources du lieu, pour laisser l'écosystème se renouveler. Ils ont une démarche instinctivement durable. Eux-même sont herbivores, bien qu'ils puissent manger de petits insectes ou des œufs d'autres pokémons. Leurs migrations font trembler le sol lorsqu'ils se déplacent. On les sent plus qu'on ne les entend venir de loin ; puis ils se posent pour un temps donné, et peuvent ne plus du tout bouger jusqu'à leur prochaine migration. Sur leurs dos, des dresseurs créent des jardins zens, des jardins d'enfants à même leurs carapaces. Il y a même des expositions voire des concours nationaux d'aménagement de carapaces de torterra, qui sont finalement de vrais lieux de vie pour peu que l'on sache y faire.
Le torterra de Sae : perso, mon torterra nous permet à tous de nous déplacer sur de longues distances lorsque l'on a le temps. On a mis une balançoire dans l'arbre pour avoir de quoi s'amuser, et on a fait une super cabane dans l'arbre, ou on peut tenir à trois ou quatre. Y a un petit drapeau, c'est trop chouette.
| — # 390 | - OUISTICRAM.:
Ce pokémon est un OUISTICRAM. Les ouisticram sont de petits singes de feu, haut d'une cinquantaine de centimètres. Ils ont un corps très fin, qui dénote avec la taille de leur boîte crânienne. Tout leur corps est recouvert d'un pelage ras de couleur orange vif. Il n'y a que leur ventre et leurs pattes qui sont dépourvus de poils. Ils possèdent des mains dotées de cinq doigts dont un pouce opposable, et des pieds à trois orteils, mais avec une forme très similaire à celle des êtres humains. Leur tête est légèrement prognathe, quoique de manière peu prononcée. Leur visage est également dépourvu de poil, ainsi que leurs très grandes oreilles toutes rondes, qui gigotent joyeusement. Par contre, une grosse houppette de poils est présente à l'arrière de leur crâne, un petit peu comme une queue de cheval. Deux petites canines sont visibles depuis leur sourire débonnaire. Ils n'ont pas de queue, mais seulement une touffe de flammes à l'extrémité de sa colonne vertébrale, un petit peu comme un sapereau, mais sans les poils.
Au comat, les ouisticrams sont des pokémons très fanfarons, qui n'hésitent pas à s'amuser sur le terrain. Ou à provoquer leur ennemi en riant. Si d'un côté c'est très bien, de s'amuser, il faut aussi leur apprendre à être prudent pour ne pas se prendre une sacrée rouste. Parce qu'ils ont du potentiel ! Par rapport à leur petite taille, ils restent des attaquants de très bon niveau, et leur rapidité d'exécution ne laisse pas du tout à désirer ! Ils sont tous particulièrement forts de leurs poings et de leurs griffes dont ils jouent habilement. Leurs flammèches ne sont pas les plus puissantes, mais il est important de les entraîner à faire feu : c'est un investissement pour la suite. Les ouisticrams bien entraînés seront même capables de monter de sacrées machinations à l'encontre de leur adversaire.
Les ouisticrams sont dotés d'une très grande agilité, qui aiment évoluer dans les branchages des forêts qu'ils habitent. Ils y vivent en groupe pour éviter les prédateurs, ou du moins avoir plus de chances d'en sortir indemnes. La nuit, ils dorment les uns contre les autres, très proches, afin de se réchauffer. En effet, contrairement à ce que leurs facéties peuvent laisser penser, les ouisticrams sont des pokémons très responsables. Avant d'aller dormir, ils éteignent les flammes de leur queue afin de ne pas démarrer un feu de forêt. D'où leur nécessité vitale de se réchauffer. Attention, lorsqu'elle faiblit, leur flamme indique que leur état de santé se dégrade. Celle-ci est alimentée par une poche de gaz dans leur corps (ce qui pourrait laisser penser qu'ils pètent en permanence), qui se renouvelle naturellement lorsqu'ils ont un régime de vie sain. Très attachants, ils ne demandent que guère d'attention et préfèrent jouer à chat que faire des câlins, en règle générale.
| — # 391 | - CHIMPENFEU.:
Ce pokémon est un CHIMPENFEU. Ils sont l'évolution du pokémon ouisticram, les singes de feu, à présent devenus de fieffés combattants. Leur corps correspond un petit peu à celui d'un ouisticram plus développé. Leur pelage aux couleurs chaleureuses les recouvre de manière quasi-intégrale, de la tête aux pieds. Ces derniers ont un pouce opposable, ce qui leur permet d'attraper des choses, ou bien de se déplacer avec plus d'aisance dans les arbres. Les bras sont cependant plus costauds, pour effectuer des tâches plus lourdes. Ils sont cerclés d'une rayure orange chacun. Du bas de leur dos démarre une longue queue souple, terminée par une flammèche, à la manière de leurs comparses reptincels. Celle-ci fouette l'air en permanence. Leur visage est très rond, prognathe, et leurs yeux sont cerclés d'un motif bleu canard, ce qui leur donne un air toujours un petit peu prêt à attaquer. Heureusement, leurs grandes oreilles rondes sont là pour compenser le ratio sympathie. Ils possèdent également une tache rouge sur le nez et une collerette blanche, histoire d'être vraiment colorés. (Voire bariolés.)
Au combat, les chimpenfeux ont un grand potentiel d'adaptation, et savent changer de tactique si besoin. Cependant, ils restent tout de même avant tout basé sur l'attaque, avec une grande rapidité dans leur mouvement du fait de leur souplesse. Cependant, il n'y a pas encore de quoi les comparer à des lucarios, qui ne leur sont inférieur, dans la théorie, que sur le plan de la souplesse. En effet, les roues de feu qu'ils effectuent sont souvent d'une grande difficulté à éviter en raison de leurs formes souvent alambiquées, car ils rusent souvent pour les rendre très travaillées. Ils s'amusent à tourmenter de leurs facéties leurs adversaires, jusqu'à ce qu'ils ploient sous l'une de leurs close de combat. Ce ne sont pas non plus des pokémons surpuissants, mais bien entraînés, ils peuvent devenir de véritables combattants.
Les chimpenfeux sont de fait souvent des pokémons au moins un petit peu farceurs. Leur grande agilité leur permet toutes sortes de tours dont d'autres ne seraient pas capables. Leur intelligence, très impressionnante quoique utilisée à des fins parfois contestables, ne les dessert pas non plus ! Ils sont extrêmement expressifs, et peuvent passer par une palette d'émotions très vastes. Cela les rend souvent assez sensibles, il faut donc prendre garde à ne pas les brusquer. Ils se lient d'affection avec autrui avec une grande facilité ce qui est une qualité à double tranchant, surtout pour eux. Ils savent cependant se défendre des agressions, en gonflant les flammes de leur queue ; et ils maîtrisent d'ailleurs très bien leur espace grâce à leurs flammes et à leur capacité à se tenir quelques instants du mur au plafond. Ils ont beaucoup de facilité à grimper aux arbres d'ailleurs, même si cela implique encore plus de précautions que d'habitude, pour ne pas faire un gigantesque feu de forêt. Leur population a énormément décliné le siècle dernier. En effet, ils étaient, en raison de leur grande proximité avec l'homme, utilisés pour des expériences de labo, au motif de faire avancer la science. Ces pratiques n'ont plus cours aujourd'hui que comme du résiduel, mais leur population continue à avoir du mal à augmenter.
| — # 392 | - SIMIABRAZ.:
Ce pokémon est un SIMIABRAZ. Ces singes de feu aux allures de maîtres d'arts martiaux sont la dernière évolution de ouisticram et chimpenfeu. Leur allure n'a pas grandement changé ; ils ont surtout grandi. Leur corps reste cependant plus allongé et plus fins, laissant sous-entendre une grande souplesse et rapidité. Ils ont une fourrure qui est bicolore. Sur la majorité de leur corps, elle est de couleur orangée, comme leurs flammes. Cependant, sur leurs jambes, leur poitrine et le haut de leur crâne, celle-ci est plus drue encore et surtout de couleur blanche. Ils ont aux articulations (épaules, coudes, poignets, genoux) ainsi que sur les pectoraux des protections épaisses, de couleur jaune. Sur le haut de leur crâne, une flamme s'échappe de leur fourrure, car ils ont souvent du mal à canaliser le feu qu'ils génèrent. Ils ont une longue queue, qui elle au contraire n'est plus enflammée, et leurs pieds sont toujours autant capables de préhension qu'avant, ce qui est un avantage non négligeable dans la vie comme dans les combats.
Au combat, justement, ce sont des pokémons remarquables et souvent remarqués et ce en raison de leur très, très grande rapidité égalée par seulement une poignée d'autres pokémons. Cela leur permet de se concentrer sur ce qu'ils préfèrent très largement : l'attaque. Pour cela, ils débordent d'énergie au combat. Ils sautent dans tous les sens et font des acrobaties absolument incroyables. Ils se servent de tous les éléments qu'ils ont à leur disposition. Ils est très rare qu'un simiabraz ne prenne pas complètement possession du terrain sur lequel il évolue. Ainsi, ils peuvent user de leur flammes à distance lorsqu'ils ne peuvent monter au contact, créant une danse de flammes qui vole dans tous les sens, tant et si bien que c'en est presque hypnotique. Néanmoins, les simiabraz préfèrent encore plus se battre avec leurs poings, de mains ou de pieds, comme ces derniers peuvent se replier à la manière d'une seconde paire de main. Leurs closes combats ne sont jamais hésitantes. S'ils tiennent la longueur, ils atteignent rapidement une sorte de plénitude qui n'appartient qu'à eux.
En effet, ce sont des pokémons qui aiment le combat de toutes les fibres de leur être. Cela ne les empêche pas de faire d'autres choses de leurs journées, mais c'est toutefois là que leur cœur les porte. Ou vers d'autres activités sportives, pour peu qu'elles soient aussi intenses. Ils ont un tempérament de feu, sans mauvais jeu de mots, et adorent être tout le temps en activité. Cela ne fait pas d'eux des pokémons au caractère infantile, loin s'en faut. Ils sont très réfléchis, et parviennent à adapter leurs stratégies même en plein salto pour éviter un coup violent. Les simiabraz aiment surtout se dépasser. Si vous ne pouvez pas leur offrir des entraînements réguliers, soyez au moins bien sûrs qu'ils aient à leur disposition de quoi se dépenser un maximum dans la journée. Et ce, chaque jour, pas uniquement une ou deux fois par semaine. Si vous y parvenez, ils seront réellement des compagnons de choix : joviaux, souvent d'humeur affable et toujours prêts à donner un coup de main.
| — # 393 | - TIPLOUF.:
Ce pokémon est un TIPLOUF. Petit machin aquatique, les tiplouf ont des ailes mais ne peuvent pas voler, ce qui est carrément la lose. Leurs ailes sont trop lourdes, car adaptées pour la nage et non pour le vol. De plus leurs plumes sont épaisses et laissent glisser l'eau. Leur plumage est tout de nuances de bleu et de blanc, ce qui rend magnifique dans l'eau et dans l'écume. Leurs pattes palmées leur permettent de nager puissamment, et cela va bien avec leur capacité pulmonaire de ouf pour des gamins : ils peuvent nager pendant plus de dix minutes en apnée ! C'est pas moi qui ferait ça avec mon gamin... Sous leur plumage, une légère couche de graisse les isole du froid, ce qui est très pratique pour nager dans les profondeurs de l'eau. Enfin, s'ils bombent toujours le torse, il es bon de rappeler que les tiploufs ont un équilibre en mousse !
Au combat, aux tiploufs, leur dada, c'est d'attaquer de loin. Ils adorent envoyer des bulles d'eau acides comme des gros chiens. Cela ne fait pas très mal, mais c'est foutrement dérangeant et ils le savent. Et ils en usent. Parce que fichez-vous du vinaigre dans les yeux, vous allez voir, vous... Ben non, justement, vous n'allez plus voir. Malgré tout, ils restent des pokémons vachement faibles au départ et qui nécessitent un long et fastidieux entraînement pour parvenir à leur faire battre des ennemis du même âge. Commencez contre d'autres pokémons aquatiques, qui n'auront pas particulièrement d'effet sur un tiplouf, pour travailler avec lui sur des stratégies. Et au diable foutre non, ne le laissez pas faire le fier contre une plante à pattes ou n'importe quoi d'électrique, parce que là c'est foutu. Mais ils restent de bons pokémons pour débuter, pour peu que le jeune dresseur ait un fort caractère : ils feront la paire.
Car en effet, les tiploufs sont des pokémons bon-dieusement fiers, vantards, et difficiles à vivre. Ils désobéissent la majeure partie du temps, refusent qu'on leur apporte une aide secourable, bref, des sacrées pestes que finalement, on a plutôt envie de balancer par la fenêtre. Mais que voulez-vous, ce n'est même pas que c'est de naissance, c'est qu'ils sont élevés comme cela, les bestiaux ! Proposés comme des pokémons de départ, il faudra que le dresseur ait un caractère d'acier. Ou un aussi mauvais caractère que lui pour les recadrer tous les deux : d'une pierre deux coups ! Cependant, prenez-en soin : ils sont relativement rares et l'on ne trouve plus de familles de tiploufs, prinploufs et pingoléons à tous les coins de rue. Il faut aller les débusquer dans les régions polaires, où ils vivent sans le moindre mal.
| — # 394 | - PRINPLOUF.:
Ce pokémon est un PRINPLOUF. Évolution que l'on devine facilement de tiplouf, il garde bien évidemment sa spécificité aquatique. Il prend toujours la forme d'un pingouin bleu, bien que grandie de dizaines de centimètres. Il gagne deux crêtes jaunes, très rigides, qui dans l'eau lui servent de gourvernail ; il peut légèrement les orienter (un peu comme lorsque nous bougeons les oreilles). Les pattes sont toujours palmées, mais cela s'est légèrement réduit : elles ne le sont qu'à demi, afin qu'il puisse se mouvoir avec facilité et dans l'eau, et sur la terre ferme. Lorsqu'il est sur une surface qui s'y prête, prinplouf peut aussi se déplacer en glissade sur le ventre, si l'humidité est au rendez-vous (un petit peu comme un waterslide de Mario Sunshine). Il faut aussi savoir que ses petites plumes peuvent garder des cristaux métalliques, afin d'en améliorer le tranchant.
Au combat, les prinploufs sont des pokémons relativement équilibrés, quoiqu'à peine moins forts au corps-à-corps que lorsqu'ils projettent leurs attaques aquatiques. Cependant, si c'est nécessaire, ils peuvent se fendre de larges coups d'ailes extrêmement puissants et tranchants. En glissade, ils peuvent aussi piquer de leur bec à l'instar des pokémons aériens, bien qu'il ne puisse pas voler. Ce sont donc des pokémons relativement facile à appréhender lorsque l'on débute. Ainsi, le fait que votre pokémon ait évolué ne devrait pas vous perturber trop longtemps.
Il faut savoir que les prinplouf sont des pokémons extrêmement vantards, c'est assez terrible ! Ils en deviennent presque associables tant ils se considèrent comme "valant mieux que toute cette plèbe". Ils sont toujours dans la comparaison. Cela se fait surtout avec les pokémons de son espèce, mais même parfois avec tout et n'importe qui. Ils se targuent de gonfler leurs plumes pour paraître plus imposants que tous les autres. Il est difficile de les sortir de ce pédantisme, tant et si bien que l'on peut légitimement s'interroger quant à leur vie sauvage : pas de troupeau, pas de solidarité, du chacun pour soi. Et l'on ne s'entraide que lorsque le danger est tel qu'un pan de l'espèce est en danger.
Le prinplouf de Sae : j'ai eu du mal à le faire rentrer dans le gang, mais au moins il daigne à parler aux autres. Encore qu'il se plonge plus facilement dans de grandes discussions avec ceux au comportement aussi élitiste que lui. Néanmoins, il lui arrive de faire de grands discours comme le premier des tribuns pour tenter de conquérir ce gang, et de former une petite armée personnelle.
| — # 395 | - PINGOLEON.:
Ce pokémon est un PINGOLEON. Évolution terminale des prinplouf, les pingoléons sont des pingouin garnis de plaques d'[color̩̩=#BDBABD]acier[/color]. En effet, leur morphologie est similaire à celle d'un prinplouf, ils sont juste bien plus grands. Ils font la taille d'un adulte moyen. Seulement, ces plaques d'acier son bien là. Si la morphologie générale n'a pas changé, des ajouts se sont fait au niveau de leur composition. Le tranchant de leurs ailes est renforcé : des fines plaques de métal se sont constituées au bout de celles-ci, à la manière d'ongles incarnés (eurk). Elles ont aussi en leur milieu des petits poids (pas verts mais bleus) qui leurs servent de masse pour trancher et fracasser des choses. Leurs pattes, palmées et jaunes sont à présent griffues. Ils arborent un genre de plastron blanc sur le devant de leur poitrine, qui ne figuraient pas chez les prinploufs. Sur leur visage, les anciennes crêtes jaunes se sont muées en un trident qui mange une mange une partie de leur visage. Le trident rappelle notamment les léviators et tous les autres pokémons royaux de la mer. Celui-ci dissimule presque entièrement leur visage. On n'en discerne plus que vaguement les yeux étrécis. Le bleu de leur peau est plus foncé qu'aparavant, et cette dernière est plus lisse encore pour nager toujours plus vite.
Au combat, les pingoléons sont meilleurs encore que leurs cadets. Toujours très équilibrés, ils aiment se projeter de loin pour écraser leurs petites masses sur leurs ennemis. Leur aqua-jet leur permet de très bonne pointes et de se jeter directement sur un ennemi à longue distance. De leur bec en vrille ils s'écrasent sur la face des frondeurs. Ils sont très très tenaces, et ont une réputation à tenir. Ils ne cèdent pas de territoire sans que ni la bataille ni la guerre ne soient finies. Ah ça oui, ils sont grave acharnés. Ils compensent leur faiblesse terrestre en enfermant leurs ennemis dans un siphon, mais cela accroît leur sensibilité à l'électricité. Contre celle-ci, ils n'ont pas de parade réellement efficace. Ils vaut mieux alors pour eux s'entourer de brume pour se dissimuler de la vue de l'adversaire. Attention tout de même à leur hydrocanon qui, si moins puissant que ceux des tortanks, feront tout de même toujours des ravages.
Les pingoléons règnent bien souvent en maîtres sur la banquise. Il faut dire que les mers, les océans, les chenaux, les étangs, tous ces trucs là sont souvent bien assez convoités par pas mal de petits seigneurs aquatiques. La royauté, l'impérialisme même des pingouins s'est donc rabattue sur la glace. Cela se comprend : leur corps y est naturellement adapté. C'est d'ailleurs pour cela qu'ils ne peuvent pas voler : l'évolution les a adapté à la vie aquatique, aux dépends de la vie aérienne. Ils cohabitent souvent de manière pacifique avec les inuits ; voire les aident dans leur gestion des exportations de glace. À l'état sauvage (et ils le sont souvent), ils vivent en tribus, voire en colonies entières de plusieurs centaines d'individus. Ils se défendent mutuellement les uns les autres, sans la moindre pitié pour qui les attaquerait. Ils ont beaucoup d'honneur. Enfin, sans méchanceté aucune, il faut bien avouer qu'il s'agit plus d'orgueil que d'honneur à proprement parler. C'est d'ailleurs pour ça que le plus gros est toujours le plus fort dans le clans : ils sont très fiers d'être plus grand qu'un autre.
| — # 401 | - CRIKZIK.:
Ce pokémon est un CRIKZIK. Ces petits insectes hauts de trente centimètres donnent l’impression de porter un long manteau rouge. Ils correspondent en fait à leurs élytres, qui ne sont pas encore suffisamment développées pour leur laisser déployer leurs ailes ni voler. Cette impression de manteau est complétée par un genre collerette, de fraise de couleur crème. On retrouve cette couleur sur leur ventre : ils y affichent trois lignes verticales, à la manière d’un instrument à cordes. Bipèdes aussi bien que quadrupèdes, selon la vitesse qu’ils souhaitent atteindre, ils marchent sur quatre petites pattes rondes et noires. Les pattes postérieures sont plus plates cependant, pour leur permettre de garder leur équilibre une fois debout. Ils ont un petit nez rond, et en même temps ils ont le même genre d’appendice sur leur large front, qui est surmonté par deux genre d’antennes ou de cornes noires bouclées. Si je suis bien persuadée d’une chose, c’est que ce sont ces cornes qui seront leurs moustaches de mélokrik.
Au combat, j’aurais tendance à dire qu’il ne faut pas. Certes, ils ne sont faibles que face aux flammes, aux roches et aux oiseaux. Mais cette faiblesses conjoncturelle cache une faiblesse structurelle : ils ne sont ni puissants, ni robustes, ni taillés pour le combat. Ils savent mieux se défendre qu’autre chose, mais leur propre défense tombera bien vite face à un assaillant qui connait un petit peu son affaire. Ils peinent à dépasser la technique de la patience, pour réussir une attaque survinsecte ou une bête piqûre. Il faut bien prendre garde à leur état de santé avant, pendant et après les combats. Ils gagnent en expérience et en maturité plutôt qu’en combattant.
Les crikziks sont de vrais xylophones vivants. Grâce à leurs antennes, qui sont sans doutes creuses, et peut-être bien faites dans une matière proche du bois, de la corne, ils produisent un son assez clair en les entrechoquant. Cela compose la majorité de leur système de communication. C’est en fait tout un langage que ces sonorités différentes. Ils stridulent aussi, mais en bien plus faibles proportions que leurs aînés. Ils font varier les tons en inclinant plus ou moins leur tête ainsi que leur corps, un petit peu à la manière d’un culbuto. Leur chant, lorsqu'il commence pour ne plus discontinuer, marque bien souvent l’arrivée claire et nette de l’automne. Ils affectionnent particulièrement la tombée des feuilles mortes car ils en composent des abris éphémères où ils peuvent se tapir dans l’humus tiède, qui de par sa couleur leur permet un camouflage optimal. Ils ne muent pas souvent, néanmoins ce phénomène est à surveiller chez eux : elle peut laisser à prévoir une rapide poussée de croissance menant tout droit à leur évolution.
| — # 402 | - MELOKRIK.:
Ce pokémon est un MELOKRIK. Cet insecte ne ressemble étonnamment à rien, même pour l'évolution d'un crikzik. Haut d'un mètre, ce qui est déjà suffisamment flippant comme cela, ils arborent une couleur rouge moche pas uniforme du tout, ce qui n'aide pas non plus. Sur leurs têtes moustachues pour tous (mâles comme femelles, youpi la pilosité) censées faire pseudo hype mais qui font juste pépé, deux cornes se dressent, surmontées de boules au bout avec des genre de trucs longs et fins sur les sphères qui retombent vers le bas. Ils possèdent un corps rondelet (c'est leur préféré) avec deux élytres dans leur dos qui leur permettent de voleter. Leurs mains n'en sont pas, et elles imitent plutôt la forme d'un sabre. Seulement elles ne tranchent rien, ce qui les rend juste anti-pratiques. Leurs yeux sont globuleux et leur nez sphérique. Bref, pas la grande, grande classe.
Au combat, les mélokriks sont à leur propre images. Sensibles au feu, aux oiseaux et à la roche, ils ne sont pas super bons pour combattre. Ils sont un peu bons en attaques frontales (j'ai pas dit en coups de boule hein), et sont à peine un petit peu endurants. Ils se battent du tranchant de leurs mains comme pour faire des plaies croix. Néanmoins, ils sont meilleurs à grincer, à chanter quelques berceuses ou requiems. Ce ne sont somme toutes pas des pokémons de combat, mais qui sauront, grâce à leur musicalité, tirer leur épingle du jeu de la coordination.
Après par contre, je ne les approuve pas dans certaines de leurs démarches. Carrément pas, même. Il paraîtrait qu'ils seraient de grands compositeurs. Je suis désolée mais cela se saurait s'il y avait une espèce entière de grands compositeurs. Plus personne n'apprendrait le solfège, ou plus personne ne sortirait de disque, hein. Il ne faut pas se voiler : il y a encore beaucoup à découvrir musicalement parlant, quel que soit leur mot à dire là-dedans. D'ailleurs, je tiendrais à demander comme ils font de la musique avec des épées à la place des mains ? À part un petit peu de percussions sur leur corps, et encore, je ne vois pas trop ce qu'ils pourraient faire. Seules leurs stridulations valent vraiment le coup. Elles rappellent les longues soirées d'été dans un transat dans le sud. Certains accrochent même des petites statues de mélokriks à leur mur. Et puis, les différentes notes qu'ils parviennent à former créer leur langage de discussion. Ce qui est quand même un petit peu classe comme moyen de communication, je trouve.
| — # 403 | - LIXY.:
Ce pokémon est un LIXY. Ce petit félin électrique est haut en couleur, c'est le moins que l'on puisse dire. Dotée d'une fourrure très fournie, celle-ci est remarquablement bicolore. Bleue sur l'avant du corps, elle devient noire à la moitié de celui-ci. Sa petite frimousse est surmontée de sa fameuse houppette, et de deux grandes oreilles rondes ornées de petites étincelles. Son corps se termine par une queue cruciforme, dont l'étoile stocke l'énergie dégagée par son corps au moindre de ses mouvements.
Au combat, les lixys ont pour habitude de foncer dans le tas, mais sont hélas peu résistants. Je ne vous raconte même pas s'ils doivent encaisser une attaque sol à laquelle leur corps est très sensible. Ils usent beaucoup de leurs potentiels électriques, mais n'hésitent pas non plus à charger physiquement ou à mâchouiller des pattes si cela s'avère nécessaire. Ils grillent ainsi avec beaucoup de plaisir mais surtout d'aisance les oiseaux et le métal, comme un habituel jeu d'enfant.
Les lixys sont des pokémons certes joueurs mais aussi très réfléchis, qui plaisent donc souvent aux jeunes dresseurs en devenir. Ils sont les compagnons idéaux pour commencer à apprendre les bases du combat en règle, car ils savent se positionner comme il se doit d'eux-même, ce qui est un souci de moins pour la jeune personne. Mais, du fait de leur caractère posé, ils sont aussi très conscients de ce qu'ils peuvent faire et ne pas faire. Ainsi, lorsqu'ils sont apeurés du fait d'une situation de laquelle ils ne pourront se tirer facilement, ils créent de grands flashes lumineux pour pouvoir aller se cacher tant que les autres personnes sont éblouies.
| — # 404 | - LUXIO.:
Ce pokémon est un LUXIO. Les luxios sont l'évolution des petits lixys. À part d'être plus gros, ils n'ont pas vraiment, vraiment changé à l'évolution, ce qui fait qu'il n'y a pas grand chose à dire à leur sujet. Bon, si, leur fourrure est plus fournie. Elle est distribuée à peu de chose près de la même manière, sinon autour du cou. Elle forme à présent un début de crinière. On dirait un peu l'ado luxray dans la période punk. C'est fourni et ébouriffé. Leurs oreilles sont larges et rondes, du même bleu que leur peau. Ils ont toujours la même queue taillée en étoile. Leurs pattes antérieures sont à présent ceintes de jaune, mais en double.
Au combat, ce sont des attaquants de front. Endurants, rapides, ils sont très bons pour leur gabarit. Ils utilisent leurs griffes pour faire passer de l'électrocuter leurs ennemis en les leur plantant directement dans le cuir pour les choquer. En effet, celles-ci conduisent les étincelles. Mieux qu'un défibrillateur ! Ils usent de leur rapidité pour courir en hurlantici et là, puis sauter une fois qu'ils ont trouvé le meilleur angle afin de mordre leurs ennemi au cou. Cependant, s'ils sont tout à fait bons combattants dans leur gabarit, ils se feront très vite maraver la tronche par qui sera plus volumineux qu'eux. Dure loi du plus fort. Pour les avoir, deux techniques. Agir sur le sol pour les déstabiliser ; ou bien jouer de leur vantardise pour les avoir à l'orgueil.
C'est l'histoire, d'un teddiursa qui rentre dans un dynavolt et... Mais bon, à part la transition orthographique, pas grand chose à dire. Le lix devenu lux, veut-il dire lumière ou bien luxure ? Ou Luxe ? Le lix indiquait-il quelque pratique linguale, désignant donc l'alternative luxurieuse ? Les luxios sont des pokémons plus décidés et plus fonceurs encore que les lixys. Ils sont moins craintifs qu'avant, et font face aux situations sans user de leurs anciens flashes pour s'échapper. Ce sont aussi toujours de grands farceurs, mais uniquement s'ils se sentent en confiance, sans le moindre doute sur le cadre dans lequel ils évoluent. Mais ils ont surtout un instinct de survie qui prévaut. Il faut savoir qu'il y a beaucoup de lixys qui se retrouvent livrés à eux-mêmes, souvent en milieu urbain après avoir été abandonnés par des anciens dresseurs en devenir et désillusionnés. Ils évoluent alors pour survivre, et n'hésitent pas à piquer de la nourriture, voire à se battre pour eux, sans le moindre problème.
| — # 405 | - LUXRAY.:
Ce pokémon est un LUXRAY. Évolution terminale des lixys et luxios, les luxrays sont les rois des félins, du haut de leur superbe électrique. Leur fourrure, bien plus développée à ce stade de leur évolution, est démesurément plus conductrice que celle des luxios. Ils y stockent l'énergie que dégagent leurs pattes durant leurs grands courses, ainsi que dans leur queue, toujours. Ils ont donc une capacité de stockage plus importante, ce qui fait qu'ils peuvent déverser plus encore d'électricité qu'avant. Leurs vision est elle aussi terriblement plus développée : ils détectent les mouvements, même vaguement, au travers d'obstacles visuels physiques. Avouez qu'il s'agit là d'un avantage non négligeable ! Enfin, leur mâchoire a terminé sa croissance. Ils ont finalement une apparence bien plus menaçante que les luxios et lixys.
Au combat, même si tout comme leurs cadets, les luxrays ne font pas les fiers face aux attaques terrestres, ils peuvent tout de même taper fort et pendant un temps remarquable car il sont tout à fait endurant. S'ils sont devenus maître des attaques électriques, c'est encore un grand plaisir pour eux que d'aller au corps à corps et dézinguer tout le monde d'un coup de crocs. Ils peuvent d'ailleurs combiner ces deux composantes, notamment par leurs crocs éclairs. Ils ont ainsi une très grande aisance à distance comme à proximité, où leur corps imposant mais souple leur permet de se mouvoir sans difficulté.
Les luxrays sont de grands chasseurs. S'ils vivent souvent en meutes familiales, ils chassent seuls cependant, afin de nourrir les leurs. Ils ne sont pas des pokémons particulièrement affectueux, mais n'en restent pas moins relativement fidèles pour peu que vous le traitiez bien. En revanche, ils font preuve d'un sens de l'observation et d'une capacité de concentration à toute épreuve, et seront souvent là au bon moment pour vous sortir d'une situation difficile, ayant déjà analysé ladite situation et les potentielles sorties.
La luxray de Sae : Spark est un véritable amour. Elle passe son temps à tout regarder autour d'elle et à questionner les uns et les autres afin d'en apprendre plus. Ses grands yeux sont comme un puits sans fond qui cherche à aspirer le plus de connaissances possibles. Elle prend beaucoup de plaisir à se battre en combat singulier, et notamment à griller les oiseaux ou les nostenfers, que je ne sais pourquoi elle a en grippe.
| — # 406 | - ROZBOUTON.:
Ce pokémon est un ROZBOUTON. Les rozboutons sont de toutes petites plantes, vénéneuses malgré leur apparence très souriante. Ils ne sont pas plus haut que trois pommes, et ne font jamais plus de vingt centimètres de haut. Il faut donc faire attention à ne pas les écraser s'ils marchent devant vous. Ce sont des pokémons bipèdes, qui ne possèdent que deux pieds et pas de bras, ni de chocolat. Tout leur corps est en nuance de vert. Sur leurs petites jambes, leur corps prend peu ou prou une forme de goûte d'eau. Une liane s'enroule sur elle-même, laissant apparaître au centre d'elle-même leur petit visage, d'un vert pâle, d'où dépassent seulement deux yeux et une petite bouche. Ils ont l'air un petit peu simplets. Trois petites feuilles plus foncées descendent sur ce qui pourrait être leur ventre, tandis qu'au-dessus de leur visage, la liane termine de s'enrouler dans une forme de bouton de fleur. Leur extrémité est plus claire, comme c'est souvent le cas avec les méristèmes des végétaux. Ce bouton peut s'ouvrir lorsque le soleil est au plus haut.
Au combat, les rozboutons sont des pokémons très faibles, qui arrivent tout juste à se défendre lorsqu'ils restent à distance de tout danger. Ce sont des pokémons en pleine croissance qui se cachent derrière leur garde de feuilles plutôt qu'essayer de battre qui que ce soit. Pour leur soulagement, ils peuvent libérer quelques spores paralysants, et la plupart des pokémons tentant de poser la main sur eux seront touchés par leur point de poison. Ils peuvent aussi se soigner grâce à des médecines naturelles ou bien en volant la vie de leurs ennemis. Mais ils se font surtout des soucigraines sur le terrain, car ils ne sont pas vraiment capables de véritablement porter des coups significatifs à un quelconque pokémon désigné comme leur ennemi.
Ces pokémons vivent près des bassins d'eau claire, et des étangs. Il est ainsi facile d'en attirer dans les jardins ou les parcs, si seulement vous y avez un point d'eau propre. Ils vivent cachés en hiver, mais dès l'arrivée du printemps, ils gambadent gaiment et libèrent du pollen. Oui, c'est en partie à cause d'eux, les allergies printanières ! Ils ne sont donc pas pour les gens qui sont condamnés aux anti-staminiques. Ce sont des pokémons joyeux et timides, qui rient beaucoup d'un rire de clochette. Pour certains, ce sont des petites fées des bois, qui en symbolisent l'innocence. On les trouve souvent au pied des arbres à miel de Sinnoh, car ils adorent rammasser les rayons de miel qui tombent. De fait, s'entendent très bien avec les apitrins. Les rozboutons sont des pokémons faciles à vivre au quotidien, qui ne demandent finalement qu'à être protégés jusqu'à ce qu'ils évoluent et puissent plus facilement se défendre.
| — # 407 | - ROSERADE.:
Ce pokémon est un ROSERADE. Ils sont l’évolution végétales des roselias, mais sont également vénéneux. Ce sont des plantes à forme humanoïde, qui se tiennent debout. Leur deux jambes se terminent par un point jaune, duquel peuvent sortir des racines afin qu’ils régénèrent leur énergie et se nourrissent. Leur peau est intégralement composée de feuille, ce qui explique leur couleur verte de deux nuances. Elle cache les vaisseaux et organes nécessaires à la vie hors sol de ces pokémons. Ils possèdent également deux bras sans mains. À leurs extrémités terminales, ils ont des fleurs. Ces dernières peuvent être de différentes couleurs et tailles selon le lieu, la saison, le temps qu’il fait, etc. Leurs bras sont aussi garnis d’épines, en bons rosiers qu’ils sont. Autour de leur cou se trouve un col, qui retient une cape de feuille. Leur tête est proéminente en proportion. Leurs yeux sont cachés derrière un bandeau de feuille. Ils sont souvent souriants. Leur crâne est en fait une troisième fleur, qui est toujours blanche et épaisse.
Au combat, les roserades peuvent être de sacrés adversaires, malgré leurs airs tranquilles. En premier lieu, ils sont tout à fait rapides, et aiment se glisser derrière leurs ennemis pour utiliser leurs dards venin avant que toute action ne soit lancée. Et même s’il devait se récolter un coup, cela ne change gère pour eux : il leur suffit d’un revers de bras pour que leurs épines s’enfoncent dans la peau de leurs adversaires. Ils sont un petit peu des rois de l’esbrouffe, afin de compenser leur manque de robustesse : ils se dépêchent de dispenser de leur doux parfum sur le terrain pour désorienter. Leurs feuilles magiques ont le même but : perdre leurs adversaires dans une miriade de jolies couleurs et de feuilles tranchantes malgré tout. Ils préfèrent attaquer de loin autant que faire se peut, en agissant sur le terrain entre autre : ils osent des pièges de venin, et font du sol un Leurs champs herbus qui leur permet d’être à leur avantage. Attention : si au milieu d’un combat un roserade tente une approche au contact, c’est qu’il tente d’utiliser ses capacités de Leurs méga-sangsue ; il faut alors se tenir éloigner de leurs fleurs !
Ils sont d’une discrétion à toute épreuve, et sont très silencieux s’ils ne souhaitent pas se faire entendre. C’est peut-être pour ça que lors des carnavals, de nombreux loups sont à l’effigie de ces pokémons. Le reste du temps, leur marche est simplement accompagnée d’un doux bruissement de feuilles. Leur parfum bien spécifique les accompagne partout où ils vont. C’est une odeur entêtante et délicieuse. Dans certaines versions du conte du même nom, le joueur de flûte est en fait un roserade qui entraînerait ses proies grâce à sa douce odeur et aux mélodies qu’ils sifflent entre leurs lèvres de feuilles. Il n’est pas rare d’entendre faiblement des airs de musiques dans les bois : il s’agit sans doute d’un roserade. Ils sont chanteurs, mais aussi de gracieux danseurs. Il arrive, de temps en temps, qu’on en retrouve dans quelques ballets pokémons. Néanmoins, ce n’est pas pour autant qu’il faut se prendre de familiarité avec un roserade, et encore moins s’amuser à les effeuiller : ils ne vous aimeront ni un peu, ni beaucoup, ni rien du tout. Vous vous prendrez juste un bon coup de tatane dans la face. Et ce n’est jamais une partie de plaisir : les épines du bras gauche et du bras droit ne possèdent pas la même toxine. Bonjour pour se faire soigner rapidement avec ça ! Heureusement, ces pokémons se mettent d’eux-mêmes hors de portée des problèmes.
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| | | | Sakae Kurami
C-GEAR Inscrit le : 23/08/2013 Messages : 14282
Région : Hoenn, Kalos.
| — # 408 | - KRANIDOS.:
Ce pokémon est un KRANIDOS. Les kranidos sont des pokémons fossiles, comme quelques autres également. Ce sont des pokémons bipèdes, qui mesurent en général un petit peu moins d'un mètre, montés sur de longues jambes. Celles-ci sont puissantes, et se terminent par un pied à quatre griffes, dont l'une est en arrière, à la manière des oiseaux. Cela leur permet une prise au sol stable, et une accélération certaine si nécessaire. Ils ont par contre de tous petits bras, comme souvent chez les pokémons fossiles – ptyranidur par exemple. Ceux-ci sont griffus aussi. Leur tête est très impressionnante, car bombée, et cette proéminence bleue est extrêmement dure. Elle est hérissée sur les côtés de petites pointes. Leur museau en pointe paraît toujours plus en avant, car du fait de cette tête très grosse, ils penchent constamment en avant. Leur équilibre est grandement garanti par la large queue grise et bleue qui termine leur corps vers l'arrière, et qui leur offre un minimum de stabilité. Le reste de leur épaisse peau est d'un gris cendré très foncé.
Au combat, on dit parfois que les kranidos sont sans limite, mais c'est surtout qu'ils ignorent en réalité celles de leur propre puissance. Ils ont au combat une assurance folle, qui peut d'ailleurs leur jouer des tours lorsqu'ils ont trop confiance en leur capacité de simple bélier. Car c'est la majorité de ce que font les kranidos pour se défendre : ils vont à la poursuite de leurs adversaires pour leur donner de coups de boule qui feraient grimacer n'importe qui. Ils ne sont une véritable plaie que lorsque l'on se rend compte qu'ils sont endurants et surtout très, très offensifs. Une fois que l'on a compris qu'ils ne sont que cela, et qu'un simple coup peut les faire tomber sur le côté du ring, ils deviennent moins impressionnants. Mais pour cela, il faut réussir à placer un coup avant eux. Autant dire qu'il ne faudra pas opposer à ces petits dinosaure un pokémon de même envergure, mais au contraire sortir des pokémons plus expérimenter afin de ne pas lui laisser la marge de décimer une partie de votre équipe.
Les quelques spécimens qui vivent encore dans la nature ne mettront que quelques secondes sans doute à vous montrer ce pour quoi ils sont reconnus : leur tête. Elle leur sert à tout : à attaquer leurs proies ou leurs ennemis, à abattre des arbres, à faire tomber des fruits. À vrai dire, même les individus recréés par la science retrouvent en quelques secondes cet instinct primaire. Ce sont des chasseurs, qui peuvent courir après une proie rapide pendant de longs moments s'ils ont décidé que c'était ce qu'ils voulaient au dîner. Ce sont en effet des pokémons très bornés, qui n'écoute pas vraiment ce qu'on a à leur dire, même si c'est pour leur bien. Il faudra donc s'armer de patience avec eux si on veut réussir à en faire quelque chose, ou même simplement à vivre en communauté. En effet, ils vivent à l'état sauvage en groupes un petit peu chaotiques, où c'est celui qui assomme son opposant qui gagne, faute d'opposition, le droit de faire ce qu'ils veut. Ils sont en plus assez territoriaux, et marquent de coups de crâne (évidemment) les alentours de leurs territoire. Autant dire que, dans une équipe, il faudra faire attention à tous ceux qui n'ont pas la tête aussi dure qu'eux, car sans déconner, ils peuvent à mon avis briser des crânes. Le champion de Charbourg, Pierrick, a fait sa spécialité de l'élevage de ces rares pokémons, et il saura sans aucun doute vous dispenser quelques conseils si jamais vous avez du mal à vous adapter à ces pokémons.
| — # 409 | - CHARKOS.:
Ce pokémon est un CHARKOS. En évoluant, les charkos restent les mêmes pokémons rocheux qu'ils étaient lorsqu'ils étaient kranidos. Ils sont juste simplement plus imposants. Comme ils sont souvent un petit peu avachis, ils semblent surtout trapus, mais ils ne sont pas petits non plus. Mais il est vrai qu'ils ont surtout gagné en largeur. Ils ont une peau épaisse qui est gris foncé, avec des cercles bleus que l'on retrouve autour du cou, des poignets et de la queue. Ils sont bipèdes mais courts sur pattes, avec à peine une longueur de jambe suffisante pour que celles-ci soient articulées de genoux. Sur ces derniers se trouvent de larges pointes métalliques. On en retrouve deux autres de part et d'autre de leur cou épais. Enfin, ces piques hérissent leur crâne, qui a une forme singulière. Ils ont un museau en forme de bec, à la manière des tortues, mais pas seulement. Le haut de leur crâne est complètement plat, et hérissé de piques donc ; mais sur ce replat se trouve une zone bombée bleue, renforcée comme le reste de leur peau.
Au combat, ce sont des pokémons offensifs. Et c'est rien de le dire. Si vous en croisez un, il y a de forte chance que ce soit les pokémons avec la plus grande force de frappe que vous ne voyiez jamais. Ils n'ont aucun problème avec le fait de se fracasser le crâne contre leurs ennemis, dans des chocs frontaux titanesques si cela leur permet de mettre ko leur ennemi en un coup. Ils sont capables d'encaisser beaucoup sans le moindre mal, et ce n'est pas leur moindre défaut. Ils usent de tous les pouvoirs antiques qui leur ont été conférés, dont notamment la capacité des faire des coups de boule psychiques, qui non content de sonner leurs ennemis, leurs retirent toute forme de repère. En réalité, il n'y a qu'une ligne de conduite à suivre si vous devez affronter ces pokémons : ne les laissez pas placer une attaque, que ce soit en étant plus rapide qu'eux, ou bien en restant à distance et en les bombardant jusqu'à épuisement. S'ils vous touchent avec la moindre velléité, vous avez quasiment toutes vos chances d'avoir des os brisés.
Ces pokémons peuvent ainsi cogner, mais surtout briser sans mal avec leur crâne. L'un d'entre eux se serait même enfuit d'un suite de recherche en démolissant les murs du gratte-ciel dans lequel se trouvaient les laboratoires à coup de crâne. Dans la nature, ils peuvent abattre des arbres lorsqu'ils se lancent en chasse d'une proie à se mettre sous la dent, par souci de rapidité, plutôt que d'avoir à contourner le tronc. Ils vivent en petits clans, et les concours de coups de tête sont alors monnaie courante. Ce n'est même plus forcément une manière d'asseoir une quelconque supériorité de leur part, comme ils vivent dans une certaine démocratie (à l'échelle du règne pokémon s'entend). C'est juste une occupation comme une autre, comme un loisir, dans leurs groupes. Certains attestent qu'ils ont, à force de se cogner le crâne contre toutes les surface qui passent, un cerveau qui s'est atrophié. Ils n'ont pas l'air pourtant moins bête que la moyenne, même s'ils ne compareront jamais à un alakazam, bien entendu. Le tout avec eux, c'est d'être ferme et clair dans vos indications, afin qu'il n'y ait pas d'hésitation quant à ce qu'ils peuvent ou ne peuvent pas faire. Ils ne sont pas nécessairement farouche, tant qu'on ne les prend pas pour des abrutis.
| — # 410 | - DINOCLIER.:
Ce pokémon est un DINOCLIER. Il s'agit là de petits quadrupèdes, qui, pour vivre dans les rochers, se sont emmurés dans du métal. Leur corps est assez pataud et mal dégrossi, sous un jaune pâle qui les dissimule correctement des oiseaux de proie. À chacune de leur patte, une griffe unique, tout en longueur, leur permet de s'encrer dans le sol. Un petit renforcement fait du même métal se retrouve sur leur dos. Ils ont une petite queue peu mobile, qui remue à chacun de leurs pas. Mais c'est surtout leur tête qui est remarquable, et reste dans les esprits. Ils ont une très grande tête ronde et aplatie, qui prend la forme d'un bouclier. Toute son armature est métallique, avec seulement une fine bande de chair laissée à nue sous leurs yeux. Et même celle-ci est protégée de deux renforcements plus épais, d'un gris plus clair que le reste. Cela limite hélas leur champ de vision, et leur impose un angle mort très important. De leur museau, ils n'ont que les narines qui apparaissent, leur mâchoire restant dissimulée sous leur tête.
Au combat, ils sont complètement et indéniablement sur la défensive. Ils s'abritent constamment derrière le mur de fer que constitue leur tête toute plate. Ils savent en effet qu'ils ne sont pas très endurants, et qu'au bout d'un certain nombre de coup ils tomberont vite. Comme ils sont tous patauds, ils ne placent des coups qu'avec lenteur, et surtout sans beaucoup de force. Ils finissent par charger comme des béliers, et finissent plus par se faire mal qu'autre chose. Pourtant, ils sont dotés d'un antique pouvoir impressionnant et inné, qu'ils tiennent de leurs origines ancestrales. Mais n'importe quel combattant un petit peu émérite n'aura pas de mal à les remettre en place s'ils agissent sans réflexion comme cela.
Les dinocliers sont de petits dinosaures patauds et maladroits, que l'on croyait disparu. Sans doute que leur maladresse a un petit peu contribué à la diminution de leur population. Mais celle-ci est très largement due au volume de leur corps. Déjà qu'ils ne sont pas d'une finesse inégalée, la plupart d'entre eux n'ont pas vraiment conscience de leur taille. Surtout celle de leur tête : ils se cognent un petit peu partout, et il leur arrive souvent d'essayer de passer dans des endroits où leur tête butte. Ils n'ont par contre, grâce à ce corps qui est le leur, que très peu de prédateurs. Ils sont suffisamment lourds pour que les oiseaux ne cherchent pas à les attraper, et ils sont assez forts pour se défendre d'une prédateur terrestre. Ils chargent la tête en avant, avec un petit côté déneigeuse, pour clairsemer le terrain et s'enfuir à toutes jambes. Ils ne vont jamais bien loin, mais cela leur permet de se sentir en sécurité. C'est bête, car il n'y a techniquement qu'aux attaques venant de l'arrière qu'ils sont vraiment sensibles. Ils prennent grand soin du métal de leur tête, et si votre dinoclier se frotte la face contre un mur, un arbre, un pneu, ou n'importe quelle autre surface, ce n'est pas qu'il soit particulièrement crétin – enfin le vôtre l'est peut-être, mais ils se frottent tous la tête. C'est pour mieux polir leur disque de métal.
| — # 411 | - BASTIODON.:
Ce pokémon est un BASTIODON. Tout chez les dinocliers devient plus gros en évoluant. Ils sont toujours composés de roche et de métal, mais à plus grande ampleur. Ils ont plus que doublé de taille et on triplé de poids. Autant dire, qu'il ne faut pas les énerver lorsqu'ils vous font face. Leur peau est toujours de couleur sable, mais on ne la voit plus beaucoup, car souvent recouverte par des plaques métalliques sur l'épine dorsale, la tête, les pattes et la queue. Seuls leurs flancs sont laissés à découvert. Enfin, plus ou moins, lorsque l'on connaît l'épaisseur de celle-ci. Ils sont quadrupèdes, sur des pattes tellement massives qu'elles rappelleraient celles des mammochons. Elles se terminent par trois griffes, et sont entourées de ces mêmes plaques de métal qui les protègent. Il en va de même pour leur queue – bien que celle-ci n'ait pas de griffes – qui n'est cependant pas très mobile et leur sert surtout de contrepoids potentiel. Leur épine dorsale est elle aussi protégée, et garnie en plus de cela d'une rangée de cornes osseuses, parce qu'on ne sait jamais, peut-être que quelqu'un pourrait vouloir les attaquer du dessus. Mais ce qui fait la si grande particularité des bastiodons, c'est bien entendu leur très large tête plate (aussi plate qu'un archéomire) et rectangulaire (autant qu'un... reggigigas ?) qui les rend très reconnaissable. Celle-ci est intégralement recouverte d'une fine couche métallique, dont ne dépassent que quatre crocs de leur mâchoire inférieure, et des cornes de part et d'autre de leur large nez, et sur le haut de leur crâne. Cela leur donne une petite allure de façade de château-fort.
Au combat, les bastiodons peuvent être de vrais bons éléments. Ils ne sont pas très endurants, mais ils ont pour eux un grand calme et une ténacité à toute épreuve. Il faudrait beaucoup d'attaques simultanées pour leur faire perdre leur sang-froid. Cependant, à défaut d'endurance, ils ont pour eux une folle capacité défensive quasiment inégalée, à quelques galekings ou steelix près. Ils créent ainsi de leurs têtes de fer des barrages impénétrables qui peuvent tenir une sacrée distance. Avec cela, leur peau épaisse les rend insensibles aux différents types de poisons ; et ils résistent avec une grande facilité aux attaques aériennes, qui n'ont que difficilement de prise sur eux. Ils ripostent avec de lourds tacles et rendent à chaque attaque reçue un fulmifer supérieur. Très lents, ils sont en outre extrêmement désavantagés par rapport aux offensives terrestres. En effet, du fait de leur poids ainsi que de la forme de leur corps, ils ont beaucoup de mal à se remettre sur leurs quatre pattes une fois tombés à terre.
Ce sont cependant des pokémons assez flegmatiques et très calmes. Il en faut vraiment beaucoup pour les déranger, même à l'état sauvage – à moins d'une menace évidente. Il est très difficile de les trouver dans la nature, mais une fois que c'est fait, il semblerait que l'on puisse les approcher à loisir, comme s'ils n'entendaient rien arriver. Enfin, leur absence d'oreille apparente pourrait mener à l'hypothèse de la surdité de ces pokémons, mais ce serait bien s'avancer. Ils vivent toujours en groupe de plusieurs familles, où tout le monde protège tous les autres. Si une menace arrive, les adultes forment un cercle tourné vers l'extérieur, présentant une muraille de leurs têtes afin de protéger les petits au centre. Ce sont des herbivores qui se nourrissent d'herbe et des baies qu'ils peuvent attraper – en effet ils ne peuvent pas lever la tête trop haut. On ne les retrouve pas souvent domestiqués, mais cela arrive et ils ne semblent pas trop belliqueux. Ils font en outre de très bon chasses-neige lorsque l'occasion se présente.
| — # 412 | - CHENITI.:
Ce pokémon est un CHENITI. Ces petits insectes ressemblent de prime abord à des petits buissons qui se seraient développés à même les arbres. Ils sont composés d'un corps en résine foncée, dont le haut est tire-bouchonné. C'est par cet appendice qu'ils s'accrochent aux arbres. Ils possèdent malgré tout deux petits pieds, au cas où ils tomberaient au sol et qu'il faudrait quand même éviter que la sélection naturelle ne les coiffe au poteau. De leur camouflage, on ne distingue que deux petits yeux jaunes et un nez pointu. Leur garniture, si l'on peut ainsi la nommer, varie selon leur environnement et donc leurs besoins. Ils peuvent être au choix recouverts de feuilles, d'un duvet rose ou d'une sorte de mousse moutonneuse presque blanche. Ces différents camouflages sont appelés des capes.
Au combat, ils sont faiblards, mais toujours moins que les tournegrins, ce qui n'est vraiment pas dur. Ils se cachent le plus souvent possible derrière des abris de feuilles ou de duvet, dépendamment de ce qu'ils ont sous la main, et tentent de charger leur adversaire pour leur infliger une piqûre de leur dard. Les plus entraînés pourront faire appel à une forme de puissance cachée que certains possèdent. Il faudra cependant, durant leur entraînement, bien mettre l'accent sur les techniques défensives, afin qu'ils ne se fassent pas écraser trop rapidement.
Assez logiquement, ce sont les chenitis qui vivent dans des milieux végétaux qui arborent leur cap verte. La cape blanche est adaptée aux milieux sableux ou bien encore dans les grottes – tous ces endroits où des saletés notables pourraient venir les déranger. Enfin, leur cape duveteuse rose, appelée cape « déchet », est adaptée au milieu urbain et pollué. C'est dommage, pour une couleur si vive ! Mais cela sous-entend avant tout que les chenitis sont des pokémons avec une grande capacité d'adaptation, qui peuvent vivre dans toutes sortes de milieux. Les chenitis muent une à deux fois au cours de leur vie, laissant derrière eux leur cape. Ces muent peuvent être plus nombreuses si jamais ils doivent effectuer un changement de cape du fait d'un changement d'environnement, même s'ils n'ont pas particulièrement grandie depuis leur mue précédente. Ce sont enfin des pokémons calmes et assez rieurs, bien que leur rire ressemble sacrément à un pépiement d'oiseau. Ils ne demandent pas beaucoup de soin, mais sont des compagnons très attentifs.
| — # 415 | - APITRINI.:
Ce pokémon est un APITRINI. Cet insecte en forme de ruche peut, étonnamment, voler. Il prend la forme d'une ruche composée de trois alcôves et donc trois visages, tout comme c'est le cas des noeufnoeufs ou des triopikeurs. Il possède deux petites antennes qui lui sert à ses repérer dans l'espace. De part et d'autre de leur petit corps, des ailes qui battent toujours frénétiquement, dans la mesure où se poser revient pour lui à tomber à la renverse. Enfin, apitrini a une petite queue qui renferme un dard dont il ne se sert que rarement hors des combats.
Au combat, les apitrinis ne sont pas vraiment puissants, mais ont au moins l'avantage de se mouvoir rapidement et de pouvoir donc esquiver bon nombre de coup qui leur aurait sinon fait grand mal. Ils usent uniquement de petites tornades qu'ils créent grâce à leur ailes, ou de leur dard pour effectuer une piqûre sur leur adversaire. Ils peuvent enfin déconcentrer leurs adversaire grâce au bourdon que produisent leurs ailes. Malheureusement, ils seront en très mauvaise posture face à un bon nombre d'offensives : ignées, gelées, rocheuses, etc.
À l'état sauvage, les apitrinis vivent en colonies autour d'une apireine. La nuit, ils s'encastrent afin de former un abri tangible, visage tourné vers l'intérieur, pour se protéger des menaces externes. Le jour, ils passent tout leur temps à rechercher des champs fleuris afin de récolter sur les fleurs leur pollen et leur nectar, à ramener à la ruche. Ce sont de grands producteurs de miel, dont se délectent les apiculteurs de Sinnoh. Le seul inconvénient que l'on peut trouver à leur compagnie, c'est que leur vol est très bruyant, du fait de son bourdonnement permanent, et que cela n'est pas pour plaire à tout le monde.
L'apitrini de Sae : est une star. Une grande chanteuse. Sauf qu'elle se perd tellement facilement dans les courants d'air qu'elle chante... Dans le vent ! Il faut souvent la surveiller, sans quoi elle se perd. Et risque de ne jamais retrouver son chemin, tête en l'air comme elle l'est.
| — # 416 | - APIREINE.:
Ce pokémon est un APIREINE. Evolution d'apitrini, les apireines sont de manière plus évidente des insectes volants. Elles ont à présent quatre ailes qui bourdonnent elles aussi, et surplombent un abdomen proéminent. Ce dernier a pour fonction première la gestation de toutes les nouvelles recrues de la colonie : les larves grossissent dans celui-ci. Son visage est beaucoup plus menaçant qu'auparavant, et sans doute ses terribles mandibules n'y sont pas pour rien.
Au combat, les apireines ont les mêmes forces et faiblesses que les apitrinis. Cependant, ce sont à leur inverse des pokémons extrêmement défensifs. Afin d'assurer leur survie, les apireines n'hésitent pas à faire un appel défense pour obtenir du renfort venu tout droit de la ruche. Elles attaquent aussi à l'aide de tornades, mais elles hésitent aussi moins à aller au corps à corps pour taillader les ennemis de la colonie.
D'ailleurs, si vous rencontrez naturellement un apireine, c'est que vous avez tapé fort sur la ruche. En effet, les reines n'en sortent qu'en cas de grand danger, auquel les apitrinis ne peuvent faire face seuls. Ce sont des pokémons extrêmement autoritaires, habitués à être servis et obéis au doigt et à la baguette. C'est là l'héritage d'année à devoir mener d'un bras de fer une colonie de petites choses souvent trop peu sérieuses. Elles communiquent avec leurs apitrinis et autres congénères apireines par le biais de phéromones. Aussi, elles se nourrissent uniquement et exclusivement du nectar que produit la colonie ; si vous en domestiquez une (et rendez orphelins des centaines d'apitrinis, bande de chiens), il vous faudra lui en fournir si vous ne souhaitez pas qu'elle tombe d'inanition (et ça ne m'étonnerait même pas, de la part de gens qui rendent des enfants orphelins).
| — # 417 | - PACHIRISU.:
Ce pokémon est un PACHIRISU. Ces petits rongeurs électriques sont très fameux à Sinnoh. Ils ont un petit corps recouvert d'une fourrure blanche et bleue par endroits. Ils sont composé de leur corps, et de leur queue, qui si elle fait bien entendu partie de leur corps, semble parfois avoir une vie propre. Elle est aussi grande qu'eux, avec une grande rayure bleue qui la traverse de haut en bas. Elle se recourbe sur la fin, avec quelques petits poils plus hérissés que d'autres en épis. Le reste de leur corps est presque tout blanc, si ce n'est cette fameuse rayure bleue qui continue dans leur dos, et leurs petites oreilles en pointe, rares parmi les rongeurs (qui les ont plutôt rondes habituellement). Ils ont quatre petites pattes blanches, et se tiennent indifféremment sur deux ou quatre. Leur tête ronde surplombent le reste de leur corps, avec un petit museau mutin et des joues jaunes où se concentre leur potentiel électrique. Leur dentition se devine facilement derrière leur sourire farceur.
Au combat, ils sont pour eux la rapidité de leurs vives attaques, et la capacité d'encaisser quelques coups retenus par les ennemis, charmés par leur air mignon qui ferait fondre plus d'un militaire. Mais c'est également leur grande ténacité qui les fait briller en combat, alors qu'on n'en attendrait pas tant d'un tel pokémon. Pour autant, ils préfèrent souvent fuir sous une pluie de météores après avoir paralysé l'ennemi en se frottant la frimousse, plutôt que d'être violent envers autrui. Mais lorsqu'ils se sentent vraiment concernés, ils usent aussi bien de leurs étincelles que de leurs crocs fatals pour attaquer, selon ce à quoi l'adversaire sera le plus sensibles. Ils vont jusqu'au bout du combat une fois qu'ils y sont, ce qui est tout à leur honneur.
Ces petits pokémons ont la farce facile ! Et rapides comme tout, ils sont vite hors de portée donc pas moyen de leur donner une petite correction. Ils ont parfois tendance à refuser l'autorité, d'où leurs farces aussi bien envers leurs comparses que ceux qui veulent s'affirmer en tant que supérieurs. Cependant, tant qu'on ne les oblige pas à tenir un rôle de subalternes, ils peuvent devenir des compagnons de jeu privilégiés, très affectueux et aimants. Sans être des gloutons, ils ont tendance à ramasser tout ce qu'il traîne pour regarder si cela se mange. En réalité, ils se nourrissent surtout de noix et noisettes, et autres fruits à coques qu'ils peuvent trouver dans les forêts qu'ils habitent. On les retrouve également de plus en plus dans les milieux urbains, où leur population ne perdure pas forcément du fait qu'ils ingèrent tout ce qu'ils trouvent, et qu'ils ne trouvent que rarement des aliments qui leur correspondent. Ils vivent en semi-solitaire : ils ne partagent pas leur lieu de vie avec d'autres pachirisus, mais il a été observé qu'ils pouvaient très fréquemment se rendre visite les uns entre les autres. Ils ont d'ailleurs un comportement social très solidaires. Comme ils sont en mesure de partager l'électricité qu'ils ont accumulés, si jamais un autre pokémon venait à manquer, ils iraient frotter leur joue contre celles d'un autre pachirisu pour lui redonner de l'énergie. Ils peuvent également, tout autant que pour leur nourriture, faire des stocks d'électricité : ils chargent des boules de poils d'électricité statiques, et les mettre à un endroit qu'ils retrouveront plus tard. Ces stocks ne peuvent pas vraiment durer plus d'une semaine sans s'épuiser et ne laisser que de l'électricité résiduelle, mais en cas de galère, autant dire que ça dépanne.
| — # 420 | - CERIBOU.:
Ce pokémon est un CERIBOU. Les ceribous sont des pokémons végétaux, comme le prouve leur apparence de baies. Ils ressemblent de fait à d'énormes baies ceriz (ils font facilement trente à quarante centimètres), tous roses. Sauf qu'en fait ce ne sont pas des ceriz, bien sûr ! Au bout de leur tige se balance une seconde baie, qui elle n'est pas vivante mais fait tout de même partie intégrante de leur corps : c'est leur réserve de nutriment pour leur vie de céribou. Elle sécrète un nectar extrêmement sucré. Cela rappelle pour le moin le flotteur des azurill, eux aussi pleins de nutriments. Les ceribous peuvent se balader du bout de leur deux petits pieds, mais préfèrent se déplacer de branches en branches, grâce à un petit crochet très discret placé au bout de sa tige, caché entre les feuilles. Leur peau rose est très délicate, et marque très facilement. En gros, pas de suçon et pas de bronzage abusif pour eux.
Au combat, les céribous se débrouillent finalement comme les petites plantes qu'ils sont, ni plus ni moins. Ils possèdent les forces et les faiblesses habituelles de végétaux, ni plus ni moins. Ils sont un peu faibles parfois du fait de leur jeune âge, mais avec un peu de distance et surtout un bon entraînement, ils peuvent tout à fait s'en sortir en match régulier ! Ils sont d'ailleurs typiquement le genre de pokémons chlorophylliens qui s'améliorent à l'aide du soleil. De même, ils usent surtout de techniques végétales pour se régénérer l'énergie, ou grâce au soleil ou à la nature environnante pour mieux taper sur tout ce qui passe. C'est sur que, seuls, ce n'est pas avec leurs petits poings qu'il allait se débarrasser de qui que ce soit. Si seulement ils avaient au moins eu droit à des poings...
Les ceribous sont des pokémons très craintifs par nature. Sauvages, ils vivent cachés car leur baies nutritive sécrète du sucre et attire donc de nombreux prédateurs et autres moustiques. Ce sont les oiseaux les premiers qui viennent les picorer, mais aussi les goinfrex, les capumains, les glouptis... Remarquez non, ce ne sont pas des tronches de terribles prédateurs. Mais cela n'empêche : ils craignent pour leur vie car cette baie leur est vitale, pour évoluer mais pas seulement ! En effet, lorsque la baie est vide, elle se fane. Et c'est là un signe de leur évolution imminente. Vous pouvez aussi la préssentir, car ils se tapent de super bourgeons sur la tronche quand ils commencent à bien grandir ! Sans cela, ce sont de très bons compagnons, très charmants. Flo, la championne, en a un dans son équipe, et n'hésite pas à le faire combattre en match d'arène pour bien montrer le potentiel de ce pokémon. Et si elle parvient encore à gagner avec sa petite baie, c'est que vous devriez y arriver aussi !
| — # 421 | - CERIFLOR.:
Ce pokémon est un CERIFLOR. En évoluant, les ceriflors deviennent pleinement des fleurs, comme leur nom semble nous l'indiquer. La baie qui constituait l'intégralité de leur corps est à présent seulement leur tête, toute jaune. Mais pour les découvrir, il faut les voir en plein jour. Car s'ils n'ont pas accès à une source de lumière, ils ne sont qu'une plante retenue par la tige à une branche d'arbre, recouvert d'un pétale violet, qui les dissimule très bien à la vue en pleine nuit. Mais lorsqu'ils se déploient, on découvre l'intérieur tout rose de leurs pétales, en corolle solaire autour de leur tête. Toujours souriants, ils agitent leurs tous petits bras feuillus dans tous les sens. Ils ont le désavantages d'être vraiment très petits, et assez frêles avec cela. Deux petites baies sur leurs tête continuent de pousser tout au long de leur vie, de telle sorte qu'ils peuvent se nourrir en cas de besoin.
Au combat, les ceriflors sont assez fragiles du fait de leur tout petit corps végétal. Ils restent cependant assez équilibrés dans leurs capacités, en ce qu'ils ne sont ni particulièrement lents, ni ne tapent plus forts qu'ils ne peuvent encaisser de coup. Ils préfèrent néanmoins se battre à une distance respectable de leur ennemi, car un coup pourrait leur froisser un pétal. Leur air veinard ne les protège hélas pas de tout ! Ils mettent beaucoup de temps à démarrer au combat, car ils utilisent des capacités qui demandent beaucoup de coordination et de synchronisation, comme la danse-fleur ou la tempête florale qui ne leur demande pas tant de préparation en terme de synchronisation que de puissance. Parfois, lorsque le temps est clément assez, ils peuvent utiliser les rayons pour des lances-soleil qui sont très surprenants, de la part de si petits êtres.
Les petits ceriflors sont des pokémons qui, étrangement, aiment bien se battre, car ils voient le combat comme un jeu à gagner. Néanmoins, ce ne sont pas leur priorité. Ils se prêtent toujours aux différents jeux qu'on leur propose, et c'est une bonne manière de les faire se prêter à un entraînement. Ils sont toujours assez joyeux et bons enfants, avec parfois un caractère assez surexcité qui ne correspondra pas à tout le monde. D'aucun disent que ce sont des pokémons « de fille », mais bon... Ils sont pourtant assez curieux et aiment s'instruire. Ils donnent parfois à manger leurs baies à des pokémons dans le besoin. Mais ils sont d'un naturel aussi méfiant et ne se révèlent ni n'offre à manger à tout le monde. Il faut mériter leur confiance. Au sein d'une équipe pokémon, ils ont tendance à être à la fois possessifs et exclusifs, et n'aiment pas trop qu'une tierce personne viennent s'immiscer dans leur relation avec leur dresseur ou un autre pokémon.
| — # 422 | - SANCOKI.:
Ce pokémon est un SANCOKI. Les sancokis sont des sortes de limaces aquatiques. Le plus notoire chez eux, c'est de voir comment leur milieu affecte leur physique. Ainsi, à l'ouest les sancokis sont roses, tandis qu'à l'est ils sont bleus. Les uns ont de petites cornes en forme de gouttes sur le haut du crâne, tandis que d'autres ont un genre de kouglof retourné. À l'ouest, leur dos est hérissé de piquants, tandis qu'à l'est ils ont comme des petites ailettes. Ce sont là les différences principales. À couleurs égales, ils restent des petits gastéropodes dont les différentes couleurs sont séparées par un liseré jaune, avec une tête toute ronde et un air bonhomme. Ils ont deux grands yeux noirs luisants, et en guise de nez seulement deux orifices pour les narines (alerte voldemort !). Ils sont presque toujours avec le sourire au lèvre, ce qui quand même est chouette alors que ce sont juste des escargots sans coquille.
Au combat, les sancokis ont bien souvent du mal à se trouver. Pas particulièrement offensifs ni défensifs, et encore moins rapides, ils ne savent pas sur quel pied danser. Il faudra bien les entraîner, entre deux lancers de boue, à se définir un style de combat. Nombre d'entre eux, indépendamment de la couleur, finissent par se tourner vers des stratégies sécuritaires, tournées vers l'importance d'une bonne défense. Leurs vibrations aquatiques servent particulièrement bien ce vaste projet : cela éloigne les ennemis tout en les déstabilisant, ce qui leur offre une fenêtre pour tirer leur épingle du jeu. Contre des pokémons plus petits, ils n'hésitent pas essayer de les plaquer, bien qu'un autre pokémon un petit peu gesticulant n'ait pas trop trop de mal à les faire voler. Ils restent cependant très attachés à toutes les techniques relatives à la création et la manipulation de boue, alors même que leur physique ne le laisserait pas forcément croire, car elles agissent à la fois comme des attaques et des défenses.
Ce sont des pokémons très enthousiastes dans la vie, toujours près à se démarquer ou à tenter de nombreuses choses. Pourtant, ils ne sont pas prêts à prendre des risques énormes : tester oui, mais dans les sentiers battus. Ce sont des pokémons facilement inquiets, qu'il vaut mieux ne pas trop bousculer, du moins pas trop vite. Mais une fois le soir venu et la maison rapatriée, ce sont aussi des pokémons extrêmement affectueux, qui aiment bien se lover sur les genoux de leur dresseur afin de recueillir quelques caresses en vibrant. Malheureusement, tout affectueux qu'ils soient, ces pokémons ont tendance à coller. Sans être vraiment recouverts de super glue, ils ont comme une substance visqueuse sur tout le corps qui a posteriori, laissée à l'air libre, sèche et colle. C'est parfois réutilisé dans les industries locales, mais pas à une échelle plus large car la production en série n'en devient pas plus rentable. Cette substance est de couleur violette, quel que soit leur lieu d'origine. Une légende urbaine veut que si l'on essore comme une éponge un sancoki, il produirait plus de glue. Croyez-en les industriels : s'ils ne le font pas, c'est qu'il n'y a vraiment à y gagner que de le faire.
| — # 424 | - CAPIDEXTRE.:
Ce pokémon est un CAPIDEXTRE. Ça aurait pu être comme terhal et métang, mais non. Ce n'est pas la fusion de deux capumains qui évolue en capidextre. Pourtant, ils sont bien plus grands en effet, et on surtout le côté « double ». Ils ont à présent deux queues qui partent de leur postérieur, avec à leur bout deux mains massives et rondelettes, ornées de trois doigts. Ils ont également de plus longs bras, et ils marchent sur leurs deux pattes postérieures plus souvent que les capumains, et ne montent plus systématiquement dans les arbres s'ils n'en ont pas besoin. Leur corps est finalement plus svelte qu'avant. Leur visage est cependant plus carré ; toujours souriant, mais sérieux s'il le faut. Ils ont une fourrure qui recouvre encore plus leur corps qu'auparavant, plus longue quoique toujours d'un violet affiché. Sur leur crâne, le plus grand épi du monde. Et violet en plus.
Au combat, il est nécessaire d'être très vigilant contre les capidextres. Grâce à leurs deux queues, en plus de leurs bras et jambes, ils sont multifonctions et assènent des coups de partout, et parfois sans discontinuer ! Il faut beaucoup d'endurance et de souplesse pour se mesurer sans trop de mal à eux. Ils envoient des météores directement au corps à corps avec le martèlement de leurs queues, avant d'essayer de dégommer proprement l'adversaire avec des coups de pieds. Cependant, ils jouent les boxer sans en avoir la techniques. Un vrai combattant aura vite fait de les rabrouer. Il sera cependant nécessaire d'avoir une certaine vivacité et de ne pas les laisser s'échapper, car ce sont des pokémons à la vélocité impressionnante.
Bien que plus sérieux que leurs cadets, les capidextres ne manquent pas, de temps en temps, de retomber dans leurs facéties de jeunesse avec de grands éclats de rire. Ils sont moins discrets qu'ils l'étaient plus jeunes et peuvent lors moins se faufiler à droite, à gauche, mais ils n'en regorgent que plus d'ingéniosité. En effet, les capidextre sont des pokémons très curieux et intelligents, qui savent trouver le bon élément pour arriver à leurs fins. Ils sont à la fois réactifs et adroits, ce qui fait d'eux les partenaires de choix de certains techniciens, à la grande surprise des néophytes. On les retrouve ainsi sans peine sur de grands échafaudages ou structures de toute sorte. Bon, et aussi dans les compétitions de parkour, mais ça c'est une autre histoire. Ils se servent un petit peu plus de leur bras, mais à peine, comme en témoigne leur musculature quasi-inexistante. S'ils se déplacent plus volontiers sur la route, cela ne vaut pas pour leur vie sauvage : ils nichent dans les hautes cimes des arbres, comme les peupliers. Organisés en groupes, ils ont un grand esprit de coopération, et seront toujours solidaire avec le groupe (de capidextre ou d'équipe d'autres pokémons) car ils sont doués d'une très grande capacité d'empathie. Ce sont majoritairement des frugivores, quoiqu'ils consomment aussi des fruits à coques. Ils savent même créer des outils de toutes pièces pour ouvrir les plus récalcitrants d'entre eux, preuve de leur grande intelligence.
| — # 425 | - BAUDRIVE.:
Ce pokémon est un BAUDRIVE. Ce fantôme volant a l'apparence d'une montgolfière. Ou à un ballon de baudruche bien violet. Sur leur tête, un petit nuage rappelle leur côté aérien et fait office de touffe de cheveux. Leur visage, qui peut sembler inexpressif à première vue, ne l'est pas du tout. Leurs yeux ronds scrutent tout autour d'eux, et leur bouche en forme de croix de sparadrap pour ne pas laisser l'air s'échapper de son corps est tout à fait mobile. Enfin, des ficelles se terminant par des petits cœurs forment leurs bras et mains, qu'ils déplacent cependant avec beaucoup trop de rapidité, jamais réellement habitués à leur légèreté.
Au combat, si les baudrives ne ressentent rien des offensives terrestres ou les techniques de combattifs ou de charges ordinaires, ils sont cependant sensible à la glace, l' électricité, la roche, et plein d'autres trucs darks. Autant dire que pour quelques avantages, il y aussi des inconvénients. Heureusement pour eux, les baudrives sont endurants et rapides, ce qui leur permet une certaine aisance en combat. Ils sont assez salopes en combat, en utilisant des techniques qui feront tourner en bourrique l'adversaire, et peuvent même aller jusqu'à l'explosion ! Autant dire qu'il faut se la jouer fine.
Mais hélas, les baudrives ne sont pas appréciés à leur juste valeur. D'un naturel très doux et attachants, sans aucune vilenie en eux, foultitude de mythes urbains pullulent et sous-entendent que les baudrives attendent qu'un enfant attrape leur ficelle comme un ballon pour s'envoler et les emmener avec eux dieu sait où. C'est quand même pas franchement sympa pour eux, quoi ! En plus, le plus souvent, ils se laissent facilement dériver au gré de l'air chaud et du vent. On leur donne dès lors le surnom de bouée des esprits égarés, ce qui leur donne plutôt une noble mission, mais qui n'a désespérément pas l'air de leur donner meilleure réputation. Ce que je trouve vraiment trop triste.
La baudrive de Sae : elle est trop chouette, Drive-Drive. Elle fait des têtes complètement improbables, et puis d'un coup elle s'arrête de bouger comme une statue, et si vous ne clignez pas, vous pourrez apercevoir le flash de génie dans son regard. Mais elle zappe, un peu comme une zappette. Sans cela, elle s'entraîne très fort à me soulever dans les airs, parce que ça nous amuse tous les deux. Sauf que la moitié du temps je perds deux ou trois poignets, ce qui est moins chouette. C'est pour pallier ça qu'on s'entraîne.
| — # 426 | - GRODRIVE.:
Ce pokémon est un GRODRIVE. Ils sont les mongolfières ayant évolué en montgolfières. Ces fantômes volants sont... Et bien des plus grosses montgolfières. Leur armature générale reste la même. Ils se composent d'une tête aérohypertrophée, d'un nuage en guise de chevelure, et d'un visage où deux petits yeux rouges et une bouche en croix se disputent la place. Leur corps est rempli d'hélium dont ils se rapprovisionnent près des massifs rocheux. Le bas de leur corps est plus imposant à présent qu'ils ont évolué. Ils présentent à présent quatre bras qui ne sont plus des ficelles mais des bandes violettes et jaunes plus larges bien plus pratiques. Ils disposent du coup de plus de force. Spectraux, ils sont donc immatériels, et volent de manière totalement naturelle.
Au combat, les grodrives ont un côté un petit peu ambivalent. D'une part, ils peuvent encaisser un nombre phénoménal de coup sans en démordre. D'autre part cependant, quel que soit le nombre de coups qu'ils peuvent encaisser, ils leur font toujours très mal car ils ne savent que très peu se protéger. Heureusement, leur lévitation et leur rapidité leur permettent d'éviter une bonne partie des coups qui pourraient leur être adressés. Autant dire qu'avec cette configuration, ce sont des pokémons qui préfèrent affronter leurs ennemis de loin. Leur balles d'ombre ont une portée suffisante pour leur permettre ce genre de stratégie. Contre les ennemis plus récalcitrants, méfiez-vous. Certains pressent le dépit, les grodrives préfèret venir hanter leurs ennemis dans leurs derniers retranchements, même derrière leurs derniers abris. Très pragmatiques, sachez aussi que les grodrives préféreront se faire exploser et causer des dégâts sur le terrain plutôt que de tourner passivement de l’œil.
Les grodrives sont des pokémons nocturnes. S'ils n'ont pas l'habitude d'agir de jour, ils seront très vite somnolents dès lors que le soleil brille dans le ciel. On les voit souvent dériver en groupes plus ou moins nombreux de nuit, sans que l'on sache vraiment où ils se dirigent, ou bien même s'ils s'arrêtent avant le lever du soleil. Ils peuvent transporter des humains ou des pokémons avec une certaine facilité s'ils laissent la possibilité d'installer des nacelles sous leurs corps, accrochés à leurs bras. Ils maîtrisent leur vol en expulsant ou en inhalant du gaz. Attention, il y a parfois un petit phénomène de combustion sous leur corps. Ils peuvent choisir de se faire paresseusement porter par le vent, ou bien d'utiliser leur composante immatérielle et donc de ne plus offrir aucune prise au vent (si ce n'est celle de la nacelle potentielle). Ces deux caractéristiques, le fait d'être plutôt nocturnes et celui de pouvoir forcer les éléments les amènent à être proposés à l'entraînement pour transporter du courrier sur de très longues distances. Cela leur demande un minimum d'entraînement notamment car ils sont d'un naturel assez rêveurs et peuvent oublier de se poser au bon endroit. Il en existe une très large communauté non loin d'Unionpolis, protégée sous l'égide de la championne Kiméra.
| — # 427 | - LAPOREILLE.:
Ce pokémon est un LAPOREILLE. Ce petit lapin tout à fait ordinaire a tout de même bien réussi dans la vie. Avec sa fourrure cotonneuse, marron et beige sur les pattes et ses grandes oreilles, lui donne l'apparence d'être en permanence sur un petit nuage. Avec sa frimousse rieuse en prime, il a toujours l'air très heureux. Ses grandes oreilles sont l'indicateur de son humeur ; par exemple, il les replie lorsqu'il est apeuré.
Au combat, les laporeilles sont des pokémons égaux, mais encore faiblards. Ils attaquent la plupart du temps en déroulant très rapidement et sèchement leurs oreilles sur la tronche des autres gens. Et le plus souvent le nez, histoire que ce soit encore plus douloureux. Mais, la plupart du temps, ils fuient les situations difficiles, plutôt que d'avoir à se battre. Il faudra un entraînement de tous les instants pour leur apprendre à rester sur le terrain.
En temps normal, les laporeilles vivent en sorte de colonie distendue, c'est-à-dire pas tous les uns sur les autres, chaque famille ayant son terrier à quelques pas d'une autres. Pour donner l'alerte entre eux, les laporeilles étendent vivement leurs oreilles en l'air pour prévenir d'un danger. Moins coquets que leurs aînés, ils se nourrissent beaucoup de baies, et n'ont pas peur de se salir. Très appréciés comme pokémons de compagnie, ils sont enfin d'un tempérament joueur quoique calme, parfait pour la vie en maison ou appartement.
| — # 428 | - LOCKPIN.:
Ce pokémon est un LOCKPIN. Évolution phéromonée de laporeille, lockpin a gagné en formes, c'est le moins que l'on puisse dire. Il possède de longues jambes galbées, une taille à faire pâlir une dardargnan, et un buste très... Busté. La particularité physique de ce pokémon réside néanmoins dans ses grandes oreilles, qui ne sont pas uniquement faites de cartilage comme dans la plupart des cas, mais d'une structure osseuse légère. Cela leur permet de se défendre des attaques directement lancées contre le haut de leur corps ou leur visage.
Au combat, les lockpins sont plutôt axés défense, mais ce qui les sauve est surtout leur rapidité impressionnante. C'est selon eux la meilleure des défenses, que de savoir éviter correctement plutôt qu'encaisser correctement. S'ils ont une appréhension instinctive en face des gros bourrins combattifs qui tapent sur ces choses frêles et abiment leur plastique. Cependant, il faudra noter tout de même que les rebonds mais aussi les uppercuts des lockpins sont terriblement efficaces, une fois qu'ils se sentent suffisamment menacés.
Les lockpins sont avant tout des pokémons très prudents et qui font attention à ce qui pourrait leur arriver. Ils sont en effet très coquets et ne voudrait pas que leur belle fourrure se voit abimée (sans quoi ils cognent). Cette dernière est d'ailleurs renouvelée deux fois par an par une mue, et remplacée à la saison froide notamment par un poil d'une extrême douceur, très vaporeux. Contrairement à ce que l'on pourrait penser, les lockpins mâles ne sont pas plus complexés que cela par leur physique : ils détournent ces grandes jambes non pas en faisant des ronds de jambes mais en usant de leur puissance, et savent se tenir droit sans avoir l'air de bimbos. Il faudra faire attention à votre lockpin cependant, car ils ont l'habitude de se déplacer par le biais de bonds gigantesque. Et il pourrait se cogner contre le plafond, ce qui serait franchement dommage. Ou défoncer votre faux plafond, au choix, ce qui n'est pas moins embêtant.
La lockpin de Sae : Tammy ne fait pas dans la dentelle. Elle aime que tout soit bien fait, et vite. Les combats avec elle sont très vite expédiés, qu'elle les gagne ou non. Elle donne immédiatement tout ce qu'elle a. Selon elle, il n'y a pas matière à traîner. Il en va de même dans la vie courante, et si vous êtes du genre lent, vous pourrez vite découvrir son vocabulaire très fleuri, va-t-on dire.
| — # 429 | - MAGIRÊVE.:
Ce pokémon est un MAGIRÊVE. Ces fantômes sont l'évolution du pokémon feuforêve. En soi, ils ne sont pas beaucoup plus grands que les feufôreves, mais comme leur corps est plus formé et moins translucide que celui de leurs cadets, ils en ont l'air. Comme ils se voient clairement à la lumière du jour, ils apparaissent aussi comme clairement violet, et plus dans des nuances incertaine cette fois. Ils ne présentent pas de bras, mais seulement une tête sur un corps qui ne semble être qu'une longue jupe plissée. Ou une cape. Au choix. Leur visage est moins effrayant car les yeux ne leur mangent plus toute la tête. Ils ont par contre toujours leurs gemmes rouges autour du cou, mais elles ne se présentent plus tout à fait comme les perles d'un collier. Enfin, bien posé sur leur tête, ils ont comme un chapeau gigantesque, en pointe, de type halloween mais version ébouriffé de la crinière !
Au combat, les magirêves comme les feuforêves sont des pokémons très équilibrés, mais qui ne savent pas toujours du coup quel rôle adopter sur le terrain. L'écart se creuse entre eux et leurs cadets cependant sur leur puissance à distance. Avec les magirêves, celle-ci est grandement accrue, de telle sorte que même leur tour des feuilles magik peuvent garder de leur puissance chez eux, bien que ce ne soit pas leur spécialité. Ils sont très très rapides, tellement qu'ils alternent les vagues psychiques et les feux ensorcelés sans qu'on n'ait le temps de reprendre son souffle. Attention, il est plus simple, comme dans tous les cas, en venir à bout rapidement, mais plus encore pour les magirêves, car par dépit ils augmenteraient encore la cadence !
Certains targuent les magirêves de pratiquer de la magie noire, au sens vraiment pas cool du terme. Le fait qu'ils aient toujours l'air de marmonner doit jouer. C'est comme si leurs pensées émanaient sous forme de bourdonnement chantant. Comme s'ils pensaient à voix haute, sauf que c'est perpétuel. Alors que pourtant, ce sont des êtres assez gentils, plutôt débonnaires et vraiment pas chiants. Par contre, ils sont très très rancuniers. Ils peuvent hanter celui ou celle qu'ils considèrent tristement comme des ennemis pendant des années, voire des décennies. Ils peuvent simplement suivre cette personne, essayer de lui faire peur, et même s'amuser à allonger les rêves (et donc les cauchemars) d'autrui. Dans ces cas-là, il y aura manifestement besoin d'un exorcisme. Pour autant, comme le voulait la légende sur les feuforêves qui mèneraient vers son destin, les magirêves peuvent apparemment vous conduire d'une manière ou d'une autre à une certaine forme de bonheur, sans que personne ne sache trop vous expliquer de quoi il en retourne. Mais cela dépendrait de leur bon vouloir, de leur bonne humeur. Raison de plus pour ne pas les contrarier. La championne pour amadouer les magirêve, c'est Kiméra, la championne de Sinnoh. Si jamais vous avez un souci, n'hésitez pas à vous rendre à Unionpolis, sans doute pourra-t-elle vous aider !
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| | | | Sakae Kurami
C-GEAR Inscrit le : 23/08/2013 Messages : 14282
Région : Hoenn, Kalos.
| — # 430 | - CORBOSS.:
Ce pokémon est un CORBOSS. Si quelqu'un a jamais eu un doute sur le côté ténébreux des cornèbres (qui ? sérieusement, qui ?), il n'y a plus trop moyen d'en avoir une fois qu'ils ont évolué en ces très très gros oiseaux. D'ailleurs, vous ne trouvez pas qu'ils ressemblent drôlement à la sorcière des landes ? Parce que moi oui, et je pense que vous devriez aussi. Il y a forcément un rapport entre les deux, un lien de parenté, je sais pas, quelque chose. Du haut de leur presque mètre, ils sont ronds comme des ballons et pas du tout jaunes comme des citrons ; plutôt bleus marines comme la nuit noire et leur âme. Ils essayent de nous tromper avec un gigantesque jabot de plumes blanches, mais on sait bien qu'ils sont vendus aux ténèbres ! Ils ont également des plumes rouges sur l'empennage de leurs queue et sur l'intérieur de leurs ailes, ce qui permet de reconnaître leur vol assez simplement. Mais ce qui est vraiment distinctif chez eux, non seulement leur long bec, c'est cet espèce de chapeau de plumes qu'ils ont sur le haut du crâne. C'est quelque chose que l'on veut bien voir parce qu'on a l'habitude de le qualifier ainsi, mais en réalité c'est véritablement le mouvement de leur plume sur leur crâne. Beaucoup de scientifiques ont tenté d'expliquer le phénomène, aucun n'en est revenu... (preuve de leur ténébritude encore une fois !)
Au combat, les corboss sont des pokémons particulièrement aptes en combats multiples, avec plusieurs pokémons en lice. Ils ont l'habitude d'avoir autour d'eux un groupe de cornèbres qu'ils dirigent, et un front de pokémon n'est pas très différent. Ils s'organisent pour avoir une ligne de front qui tient l'ennemi à distance, car ils n'ont pas une défense très élevée. Mais une fois derrière leurs lignes alliées, ils mettent en places toutes leurs machinations qui leur serviront à faire tomber leurs ennemis. Ce sont des pokémons par contre avec une très grande force de frappe, quelles que soient les attaques qu'ils utilisent, et ils ne manquent pas de s'en vanter par ailleurs — insupportables les mecs. Ils choisissent soit d'attaquer dans les airs à coups de lames d'air ou bien en restant à l'abri en dispensant des vibrobscurs sur le terrain. Ils ont pour eux leur capacité de voler, qui les mets à l'abri de toute attaque terrestre, mais cela ne leur enlève pas un certain nombre de faiblesses, donc n'ayez pas non plus trop peur, il faut simplement un petit peu de doigter. La meilleure tactique, c'est avant tout de les isoler, et de leur retirer toute leur avant-garde.
Parce que oui, les corboss sont des pokémons oligarchiques. Leur cri, très bas, peut ramener fissa à eux une véritable meute de cornèbres, par on ne sait quel miracle. Il doit y avoir une logique hiérarchique dans leur espèce, un petit peu comme les membres alpha chez les lougarocs ou les grahyénas par exemple. Leur cri, pour cette raison, est souvent qualifié de mauvais augure. De mauvaise augure, parce que quand je vous dis "des cornèbres", les plus puissants des corboss peuvent en rameuter jusqu'à une centaine ! Les plus petits oiseaux sont par contre vraiment considérés comme des sous-fifres, là pour exécuter leurs désirs. La seule chose qu'ils font pour les cornèbres, c'est peut-être des les protéger comme de simples individus qui leurs sont inféodés, notamment lors des campagnes d'éliminations qui peuvent encore arriver parfois. Celles-ci se justifient par la perceptions des cornèbres et corboss comme des nuisibles, notamment dans les régions rurales où ils se nourrissent parfois des récoltes. Ils sont aussi de grands mangeurs d'œufs : une étude à montrée qu'ils consomment parfois les œufs de petits oiseaux aquatiques comme les psykokwaks ou les lackmécygnes. Sinon, ce sont des charognards, ce qui ne les aident pas à être bien vus. Bref, ils étaient déjà prédisposés pour devenir des gros pokémons de gothiques (coucou Mary !) ; le fait qu'ils ne dorment quasiment pas, qu'ils aient une chance insolente, et qu'on les retrouvent pas mal comme augures dans les mythologies de tous les âges, sans parler de la littérature, a assis leur statut. Ce sont des pokémons qui ont une longévité de plus de trente ans, et d'une intelligence bien supérieure à la moyenne des oiseaux.
| — # 431 | - CHAGLAM.:
Ce pokémon est un CHAGLAM. Ces petits félins sont très classiques au sein des maisons sinnohites. Mêmes pour des chats, ils sont relativement grands, et le seraient encore plus s’ils n’étaient pas des quadrupèdes. Ils sont sveltes et profilés. Leur pelage, mi-long, fin mais soyeux, est d’un bleu-gris foncé, qui est un couleur apparemment appréciée chez eux. Ils ont seulement du blanc au bout de leurs oreilles, sur le museau et sur leurs pattes. Ces dernières sont dotées de coussinets délicats, mais aussi de griffes acérées. Leur tête toute ronde est surmontée de deux grandes oreilles en triangle, qui leur font une tête en forme de croissant au beurre. Leurs yeux sont invariablement bleus, et ils ont deux paires de fines moustaches. Leur spécificités, c’est bien entendu leur queue, qui est le plus souvent en tire-bouchon, comme celle des spoinks. Elle forme trois boucles, et se termine sur une touffe de poils blancs, qui ressemble à s’y méprendre à un plumeau. Néanmoins, cette queue est souple, et ils peuvent l’agiter comme ils le souhaitent.
Au combat, les chaglams surprennent bien souvent par leurs pouvoirs d’hypnose qui ne sont pas vraiment attendus de leur part. Ce sont des pokémons rapides qui commencent bien souvent par ]bluffer le pokémon adverse afin de marquer des points dès le début du combat. Si jamais leur numéro d’hypnose venait à ne pas fonctionner, ces grands chats ont tendance à faire jouer leur charme pour diminuer les risques qu’ils encourent sur le terrain. Car il faut dire ce qui est : ils ne sont ni très forts, ni très costauds, et ont du mal à ne pas être hors jeu dans les combats. C’est pour cela qu’ils maîtrisent très bien quelques feintes de leur invention. Ils ne rechignent jamais à trancher dans la chair d’un ennemi ; cependant, ils restent des pokémons délicats, qui n’aiment pas franchement se battre. Peut-être parce qu’ils sont mauvais perdants.
Une certitude : les chaglams ne commencent jamais les combats, mais ils savent les finir ! Avec dignité en tout cas, même lorsqu’ils ragent tout à fait de ne as pouvoir mieux s’en sortir. Ce sont des pokémons avec une fierté de la taille de Jupiter, et un caractère très très marqué. Ils ont la réputation d’être malveillants et lunatiques, mais c’est cette dernière propositions qui est la plus souvent vraies dans leur cas (bien que les chaglams malveillants, ce n’est que rarement une surprise). Ils peuvent être tout à fait embêtants avec leurs dresseurs si celui-ci ne répond pas à chacune de leurs exigences. Ils ont par exemple tendance à manger à heure fixe, et s’ils ne sont pas nourris de la sorte une fois domestiqués, et d’aliments précis, ils griffent. Cependant, certains leur pardonnent du fait de leur élégance naturelle, qui est tout particulièrement affectionnée par une certaine tranche de la population. On les retrouve ainsi très souvent dans les concours de coordination, car ils sont sveltes, souples et gracieux ; lorsqu’ils le veulent bien ! Comme ce sont des pokémons largement domestiqués, ont les retrouve en majorité dans les zones urbaines, mais aussi hélas dans les refuges, car leur caractère difficile les amène parfois à être abandonnés. Ils ont une très bonne ouïe, et sont des chasseurs réputés de dédennes.
| — # 433 | - KORILLON.:
Ce pokémon est un KORILLON. Ces tous petits pokémons ont l'étonnante spécificité d'avoir développé quelques pouvoirs psychiques. Pour autant, rien ne semble les y prédestiner. Ils sont de petits pokémons au corps rond, comme les toudoudous, quoique d'une couleur unie jaune. Leurs petites pattes, très écartées l'une de l'autre, l'obligent à se déplacer uniquement par petits bonds d'un pied sur l'autre. Sur leur tête trônent deux antennes rouges et blanches, qu'ils ne peuvent parvenir à mouvoir qu'avec beaucoup d'efforts. Sans quoi celles-ci restent inertes et suivent le mouvement. Enfin, leur spécificité physique première, c'est l'orbe qu'ils ont au fond de la gorge, comme pour nous les amygdales, qui lui donne toutes les caractéristiques du pokémon grelot.
Au combat... Il vaut mieux qu'il n'y ait pas de korillon. Enfin, pour eux. Ils sont relativement faiblards, n'encaisseront pas grand chose, et ne tapent pas fort. Tout au plus, si vous le mettez en fond de terrain pour qu'ils puissent avoir le temps de se concentrer sur leurs pouvoirs psychiques, peut-être pourront-ils attaquer correctement à distance. Ils ne sont pas particulièrement polyvalents, et n'utilisent finalement qu'une seule combinaison en combat, et c'est parce que c'est la seule à peu près valable pour eux. Ils commencent par créer un fort brouhaha autour d'eux grâce à leur grelot afin d'étourdir les ennemis. Dès lors, s'ils sont parvenus à gagner un petit peu de temps, ils usent de leur choc mental, ce qui a vertu d'en étonner plus d'un de la part d'une si petite chose. Mais on a vite fait le tour pour ce qui les concernent. De petite taille, même les insectes pourront leur faire bien du mal !
Les korillons sont des pokémons souvent très affables et contents de la vie. Ils chantonnent dès qu'ils sont heureux. Ce sont ainsi des pokémons qui ont l'oreille musicale, et que l'on retrouve souvent dans les petits ensembles de musiques, ou dans des chorales. Il faudra cependant faire attention à ce qu'ils ne chantent pas avec trop d'entrain. À trop hauts décibels, leur cri, qui est sur une fréquence assez aiguë, peut aller jusqu'à assommer les oreilles les plus fragiles. Mais ils seront aussi très satisfaits de se contenter de leurs petits babillements au moindre de leur pas. Attention donc, ces pokémons sont bien peu discrets, et sont surtout à proscrire pour les stressés du moindre petit bruit. Sans quoi ils finiraient par en vouloir à leur pokémon, et ce n'est pas franchement le truc le plus sympa dans la vie.
Le korillon de Sae : Banana, renommé ainsi du fait de sa couleur, est un korillon très chantant. Seulement, il s'était mis en tête une seule et unique chanson (mais chiante en plus !) et ne voulait plus chanter autre chose. Je vous raconte pas la galère. Je me demande si c'est une spécificités des korillons que de n'avoir qu'une seule chanson qui reste en tête ainsi.
| — # 436 | - ARCHEOMIRE.:
Ce pokémon est un ARCHÉOMIRE. Les archéomires sont des pokémons dotés de capacités psychiques mais dont le corps est intégralement métallique. Le corps a la forme d'un cercle d'une cinquantaine de centimètres de diamètres. Et s'ils laissent supposer à beaucoup d'archéologue que leur forme a été à l'origine de nombreuses plaques décoratives et ex-voto, tout le monde a tendance à les qualifier de dessous de plat ou de simples assiettes. Ne faites pas ça. Ils ne le méritent pas. Leur corps est donc rond, d'un bleu métallique, plus foncé sur la bordure extérieur. Des anneaux concentriques sont présents sur leur corps. À l'extérieur, six sphères d'une petite dizaine de centimètres ponctuent leur apparence. On en retrouve des rappels sur l'un de leurs anneaux qui borde leur visage. Ce dernier va à l'essentiel : deux yeux à la sclère jaune et une bille qui paraît pour nous autres êtres anthropocentriste l'idée d'un nez, mais qui n'en a aucune des qualités. SI vous les retournez, parce qu'ils sont quand même rudement plats (aucun relief ces mecs-là, aucune profondeur), vous pourrez remarquer qu'ils ont sur le dos des rainures qui ressemblent un petit peu à une feuille d'arbre. Je ne sais pas si c'est utilisé comme technique de camouflage par les archéomires, mais avec leur couleur, je suppose que sur un malentendu et un prédateur daltonien, ça peut passer. En plus, comme ils se déplacent en lévitant, ce qui est fou vu les soixante kilos qu'ils pèsent les bousins. D'après de rapides calculs, ils ont une masse volumique de près de 15.103kg.m3, soit deux fois plus lourd que l'acier. Donc réussir à léviter c'est fort. Il doit avoir en son corps un sacré électroaimant pour que ce soit possible ; mais étonnamment personne n'est encore parvenu à disséquer un archéomire. C'est peut-être ma vocation.
Au combat, les archéomires sont des pokémons essentiellement, que dis-je, exclusivement fondés sur leur capacité défensive. Ce sont de véritables murs de fer vivants. Ils savent résister à de nombreuses attaques à distance comme au contact, et n'ont donc aucun mal à venir se coller au front de leur ennemi pour leur vriller le cerveau et les tympans de leurs vagues psychiques et les sons stridents qu'ils émettent régulièrement. Il y a de quoi devenir fou, clairement, car ils sont aussi très endurants et peuvent donc durer suffisamment longtemps sur le terrain pour épuiser vos pokémons sans leur faire réellement de mal. Car ce sont de grosses quiches dès qu'il s'agit de porter un coup. Être prescients et feinter au bon moment ? Aucun problème. Hypnotiser vos pokémon et les rendre fous avec leurs ondes folie oui. Mais alors porter un coup ? Ne les attendez pas du tout au tournant. Vraiment. Ne vous faites pas ce mal. Ils sont en tout cas une bonne alternative si votre adversaire envoie un pokémon aux capacités psychiques sur le terrain, ils en sont des contres parfaits.
Ils n'en restent pas moins des alliées de valeur ; ce n'est pas le champion de Joliberges, Charles, qui vous dirait le contraire. À part dire qu'ils ressemblent à des dessous de plat, la majorité de l'humanité ne va pas plus loin. Ce qui est dommage et un petit peu discriminant au physique pour ces pokémons. On pourrait croire qu'ils n'ont pas beaucoup de personnalité, mais en fait si. Fou. Ils ont souvent beaucoup de caractère, et sont souvent bons vivants et rieurs. Ce sont de bons compagnons si l'on prend le temps de s'arrêter pour comprendre ce qu'ils ont à communiquer, vu qu'ils ne parlent pas proprement. Outre cela, de nombreuses théories jamais confirmées vont bon train dans les cercles d'histoire antique, notamment sur le rôle qu'ils pouvaient avoir auprès des classes sociales élevées dans le passé. Apparemment, on en retrouve dans certaines sépultures, et sur certaines gravures.
| — # 437 | - ARCHEODONG.:
Ce pokémon est un ARCHÉODONG. Tout comme les archéomires, les archéodongs sont des pokémons au corps métallique qui sont dotés de capacités psychiques, à la manière des terhals et de leurs propres évolutions. En évoluant, ils ont énormément gagné en terme de taille. Ils font à présent bien plus d'un mètre de hauteur, pour plus d'un mètre d'envergure également. Cela tient à la forme de leur corps. De dessous de plat, ils sont devenus de grands pokémons sur lesquels se sont basé les modèles des cloches que l'on retrouve dans bon nombre d'édifices religieux. Leur corps est ainsi en forme de cylindre creux ; et surmonté de deux bras qui s'étendent à gauche et à droite dudit cylindre. Ils sont toujours du même métal bleu extrêmement lourd. Heureusement, ils ont toujours la même capacité de léviter sans laquelle ils seraient condamnée à l'immobilité pour la vie, à mon avis. Leur corps est strié de rayures et d'ornement ; et l'on retrouve sur leur face les formes d'un visage : deux yeux fermés, une bouche et deux joues rouges. S'ils sont placides, ils n'inspirent pas pour autant la confiance.
Au combat, je n'en ai jamais vu qu'un seul se battre, et à mon avis il n'était pas du genre traditionnel. Je suppose que la plupart des archéodongs se battent à l'aide de capacités psychiques comme les extrasenseurs ou bien les capacités d'hypnoses, ainsi qu'à l'aide d'attaques sonores comme peuvent le faire les pijakos ou les magnétis, pour un bon éventail représentatif. Pour comparaison, celui que j'ai vu s'énerver contre d'autres pokémons (entre autres choses...) avait décidé de nous condamner en prenant possession, je ne sais pas trop comment, de nos pokémons. Enfin, pas exactement possession, mais en les rendant extrêmement violents, comme s'il était capable de décupler leurs pulsions. Il s'est ensuite mis en tête de nous vrier les tympans avec ce que j'ai supposé être un strido-son affreux qui me colle encore des acouphènes. En ce qui nous concerne, nous étions nombreux et n'avons réussi à le battre qu'en alternant nos pokémons pour qu'ils ne soient pas trop affectés par les capacités de l'archéodong, et, sans vous mentir, en le bourrant le plus possible d'attaques. À la fin, c'était un petit peu décérébré, mais ça a fonctionné. Il faut dire qu'avec la défense impressionnante que ces pokémons semblent afficher, il est compliqué de les atteindre. En toute logique, des attaques de feu devraient parvenir à les entamer.
Pour ce qui est du tempérament de ces pokémons, je ne sais trop que dire. Rien que d'en parler me colle encore des frissons, et même si ce n'est pas très professionnel d'en parler en des termes si personnel, je ne parviens même pas à m'approcher de l'un de ces pokémons. Je peux néanmoins vous annoncer que, d'expérience, ce sont des pokémons antiques qui étaient sans doute gardiens de très nombreux temples et lieux de culte. C'est sans doute pour cela que l'on retrouve de nombreuses inscriptions sur des lieux antiques qui ressemblent beaucoup aux stries qu'ils possèdent eux-mêmes. Je ne pense pas qu'ils étaient vénérés en tant que tels, mais plutôt qu'ils étaient dotés de missions vis-à-vis du lieu auquel ils étaient affectés. Je me permets aussi d'avancer qu'il y avait sans doute un archéodong d'une taille impressionnante affecté à la garde du plus grand temple d'arceus à Sinnoh. Il avait sans doute dû être choisi justement pour sa taille déraisonnable, et sans aucune commune mesure avec l'échelle humaine. Mes conseils si vous tombez donc soit sur un temple qui vous semble abandonné depuis plus longtemps que le cimetière du coin, ou bien sur un archéodong qui fait plus d'un mètre cinquante : allez voir ailleurs, ou alors soyez prêts à vous défendre. Pas seul, si possible, parce qu'ils sont vraiment capables de vous vriller le tympan et le cerveau. Et par suite, j'en conclue qu'ils ne sont peut-être pas très bon pour la vie en ville, rapport aux voisins, tout ça. Comme je vous dis, l'archéodong dont j'ai eu la malchance de croiser la route m'a pété les tympans, d'après le médecin qui m'a examinée après.
| — # 438 | - MANZAI.:
Ce pokémon est un MANZAI. Ce petit pokémon ressemble à une plante en pot, nous en conviendront tous. Ça, c'est à cause des racines de buis qui ont prit dans sa tête. Ce qui fait qu'il ne doit pas franchement être aidé du ciboulot. Mais pour autant, c'est un caillou avec des pieds, ce pokémon ! C'est donc l'inverse de racaillou : un caillou avec des pieds mais pas de bras. C'est donc bien un bipède (encore une fois, pas comme racaillou) mais qui se dandine, à l'instar d'un toudoudou, du fait de ses pattes trop courtes. Ses grands yeux prennent toute la place sur son visage, qui s'orne entre eux d'une tâche d'un marron plus clair que le reste de son corps. Ils sont enfin aussi très lourds et très denses, avec leur quinze à vingt kilogrammes pour à peine cinquante centimètres. Le jour où vous trouvez un autre bébé avec cette masse volumique, faut le présenter à un concours de bébés sumos.
Au combat, les manzaïs sont bons pour s'écraser physiquement contre leurs ennemis. Mais de loin, ce sont des cailloux, quoi, ils peuvent rien faire ! Inutiles. Zéros. Dans ce cas-là, quoi. De plus, ils sont très lents, vraiment, car très lourds et avec de trop petites jambes trop fluettes pour les porter suffisamment vite et suffisamment longtemps. Pour autant, ils l'utilisent parfois à bon escient. En restant totalement immobiles et stoïques sur le terrain, cela commencera par brouiller l'adversaire. De plus, dans son immobilité et sa roche, et sans bouger, les manzaïs pourront encaisser quelques coups, et leur peau dure en échange pour heurter le pokémon adverses. Lorsqu'ils attaquent cependant, c'est soit à coups de jets de pierre ou de petites feintes. Ils se mettent aussi facilement à l'abri de croco larmes. Mais, étonnement, leur capacité préférée est la copie qui leur permet d'imiter, tels des mimes, les faits et gestes de leur adversaire. Et, oui, cela leur permet de cracher du feu ou de faire des trucs psychiques de fous furieux.
Les manzaïs vivent naturellement dans des milieux arides et secs, propice au développement de leur roche. Cependant, ils ont besoin d'eau pour alimenter les quelques végétaux qui poussent sur leur tête. Lorsqu'ils tombent donc sur un point d'eau, ils s'y plongent totalement. Si votre manzaï semble pleurer, ne le grondez pas. C'est leur manière à eux d'évacuer le surplus d'eau dans sa roche, qu'il a laisser entrer pour s'auto-arroser. Et comme ils ne peuvent pas faire de réserves sans effriter et abimer leur roche toute jeune, ils dégagent l'eau par les yeux. Ils suintent, quoi ! De nombreux faits divers relatent des anecdotes à propos de fanatiques de la plante en pot qui se sont retrouvés à enterrer des manzaïs par erreur. Sachez que ça saccage tout ces bêtes-là, dès qu'on a le dos tourné. Vérifiez donc toujours votre plante. Pour autant, une part non négligeable des manzaïs aime bien se faire gratter la feuille, donc pas impossible non plus d'en trouver dans votre jardin. Ils font très bien les nains de jardins, d'ailleurs.
| — # 439 | - MIME JR.:
Ce pokémon est un MIME JR. Ces fées aux légers pouvoirs psychiques ne peuvent être qualifiés d'autre chose que de voitures volées. Non mais, vous avez vu le pot de maquillage qu'ils se tartinent chaque matin sur le coin de la tronche ? Je ne comprends pas que l'on y passe autant de temps. Ce maquillage va avec toute la panoplie du clown, du bouffon : le bonnet de nuit, les bras filiformes, les rebonds, les bounces, les couleurs pastelles violettes, roses... Ils ne sont pas sans ressembler à leur parents, mais je ne sais pas si c'est une raison suffisante pour toute cette chantilly de partout...
Au combat, ces pokémons sont à l'instar de beaucoup de bébés, faiblards. Non pas par manque de volonté, simplement comme un état de fait. Ils ne peuvent réellement encaisser le moindre de coup. Pour cette raison, ils gardent toujours leurs distances durant un combat, pour éviter de tomber comme des mouches. Ils ont pour habitude d'imiter leur adversaire pour le déconcerter, puis de fuir. Mais s'ils sont acculés, ou dans un combat réclamé par leur dresseur, ils se comporteront comme les enfants qu'ils sont : chatouilles, torgnoles, copie. De temps en temps, ils parviennent à amener leurs capacités psychiques suffisamment loin pour tenter quelques rafales psychiques. La seule chose à ne pas oublier lorsque vous vous battez contre un mime jr., c'est qu'il est totalement insensibles aux dragons. Sans cela, ce ne devrait pas être très dur d'en venir à bout s'ils sont seuls.
Vous l'aurez compris, les mime jr., tout comme les mr. mime, sont des imitateurs-nés. C'est le cas de le dire : dès leur naissance, il paraît qu'ils ont tendance à singer tous les gestes de leur parents. (Ce qui me fait sérieusement m'interroger : est-ce que les parents enchaînent et ils font tous les mêmes gestes pendant une heure ?) Ils aiment tout particulièrement les endroits bondés, comme les places publiques ou les bus aux heures de pointe. C'est là qu'ils peuvent le plus exercer leur talent. Dans des environnements peu peuplés, ils déperissent très vite de déprime et d'ennui. C'est sûr que c'est vachement plus dur d'imiter un caillou et vachement plus chiant d'imiter le vent dans les branches. Ce sont donc des pokémons que l'on trouve difficilement dans la nature, ou alors dans les réserves très peuplées. Sans cela, ils sont des pokémons relativement urbains, vivant à même une société en perpétuel mouvement ; et cela leur convient très bien. Vous trouverez rarement de clan, de tribu de mimes. Passé l'adolescence, ils se détachent du cocon familial pour aller vivre seuls. En même temps, vous imaginez une communauté où tout le monde passe son temps à s'imiter ? On finit par tous faire le même et unique geste en boucle...
Le mime jr. de Sae : est un débutant. Particulièrement jeune, il n'a pas appris les fondamentaux du mime, et a toujours une ou deux secondes de décalage par rapport à ses modèles. Pour se perfectionner, il s'enferme parfois des heures dans une pièce avec quelques uns de ses amis.
| — # 440 | - PTIRAVI.:
Ce pokémon est un PTIRAVI. Ce petit pokémon de type normal a pour lui une bouille d'ange. Physiquement coincé quelque part entre l'œuf rose et la poupée, il ressemble vaguement à un coquetier. Mais il ne faut pas leur dire, sans quoi ils se vexent. Leur visage poupin, aux pommettes hautes, sourit toujours et tout le temps. Leur jolie petite tête est surmontée d'une couette bouclée dont ils prennent grand soin. Enfin, comme leurs mamans leveinard ou leuphorie, ils forment sur leur ventre une poche, un petit peu dans le même genre que celle des bébés kangourex, où ils stockent des gros galets blancs.
Au combat, les ptiravis n'ont pour eux que leur extrême endurance. Ils sont faibles à l'attaque comme à la défense, et en plus se déplacent avec beaucoup d'embarras, du fait de leur caillou qui les ralentit nécessairement. Heureusement, lorsque je parle d'extrême endurance, je n'exagère pas. Ils sont réellement capable d'encaisser énormément de chose, même ces coups de poing combattifs qu'ils craignent tant. À l'inverse, ils ne craignent pas du tout les fantômes ! En attendant qu'ils soient ko, méfiez-vous : ils auront tout le temps nécessaire pour vous faire plier à l'aide de leur charme naturel et de leurs doux baisers. Qui plus est, ils se remettent très bien d'une brûlure ou d'une paralysie temporaire, ce qui les rend encore plus pénible à affronter.
Pour imiter leurs mamans, les ptiravis sont perpétuellement à la recherche d'objets, souvent des cailloux, ronds et blancs. Mais de la vraie recherche quoi, ils en veulent ! De la recherche active, quoi. Mais, très généreux par nature, ils seront capables sans le moindre mal de vous offrir leur trouvaille afin de vous remonter le moral. Sachez par contre qu'avoir un ptiravi à sa charge nécessite de lui porter beaucoup d'attention, d'énergie, de beaucoup jouer avec lui, de les contraindre à une sieste par jour... Ce n'est donc pas de tout repos. De plus, ils sont souvent bien hésitants quant à la marche à suivre, et restent toujours à proximité physique de quelqu'un afin de se sentir à l'aise. Ce qui fait que vous aurez sans doute l'impression qu'il traîne dans vos pattes, alors qu'il cherche juste un petit peu d'assurance.
La ptiravi de Sae : j'ai pour avantage d'avoir aussi une leveinard et une leuphorie, qui lui donnent toute l'attention du monde, ce qui fait d'elle un être totalement épanouie. Elle a même réussi à négocier de pouvoir s'acheter avec son argent de poche une boîte d'œufs par semaine, afin de les porter, comme les grands.
| — # 441 | - PIJAKO.:
Ce pokémon est un PIJAKO. Bien qu'ils soient de toutes les couleurs, les pijakos sont des oiseaux plutôt normaux. Leur seule particularité vient de leur plumage, duveteux mais surtout de toutes les couleurs ! Il existe ainsi différentes espèces de pijakos, selon les régions ou les climats, qui possèdent différents nuanciers de couleurs. Ce sont des pokémons très tournés vers la musique, et tout leur physique le crie. Leur queue bat souvent la mesure, le rythme d'une situation de même qu'un métronome. Galvanisé par ce genre d'observation, il a été couramment admis que les plumes sur la tête de ces oiseaux formaient une note de musique. C'est que ces pokémons peuvent être chanteurs. Mais surtout que leurs cordes vocales sont relativement proches de celles des êtres humains. Ils ne peuvent cependant pas moduler un panel de son énorme, car un bec est moins pratique pour articuler que des lèvres. Sans cela, ce sont de bons oiseaux de proie, s'ils étaient plus discrets, car ils possèdent une vue remarquable.
Au combat, malgré leurs grands airs de comiques, les pijakos peuvent avoir du cachet. PLutôt rapides et relativement bon à l'attaque et à l'endurance, ils relèvent un petit peu leur image qui pourtant ne paye pas de mine à première vue. Leur insensibilité terrestre et spectrale les mets d'ores et déjà à l'abri de beaucoup de choses. Cependant, ils restent des oiseaux qui grilleront sans problème à la moindre petite lumière de foudre. En gros, ce qui fait la spécificité des pijakos par rapport aux autres oiseaux, ce sont leurs cordes vocales, et cela vaut aussi en combat. Leurs berceuses, babils, et autres chants en canon auront raison de la patience et des nerfs de vos adversaires avant bientôt (croyez-moi...). Puis, une fois tout ce petit monde bien mis sur les nerfs, ils laissent tout cela de côté pour combattre comme la majeure partie des oiseaux de leur type.
Les pijakos peuvent apprendre quelques mots du langage humain, ou de n'importe quel autre langage remarquez, pourvu que ce soit articulable avec un bec. Le seul problème, c'est qu'ils ne peuvent pas en retenir des centaines. Cela fait qu'ils répètent toujours les quelques dizaines de mots qu'ils connaissent, et que cela leur donne un air beaucoup plus bête qu'ils ne le sont réellement, du fait de la répétition. Le pire reste quand même dans la vie sauvage des pijakos. Ce sont des pokémons qui vivent en de très grandes colonies. De ce fait, les mots appris par les uns se transmettent aux autres ; et in fine, ils finissent tous par répéter les même phrases. Alors si c'est « j'aime le camembert frit », ils ont encore plus l'air con à cinquante que seuls. Ils ont aussi tendance à imiter le cri de leurs ennemis, plus ou moins bien, afin de faire croire à ceux-ci qu'ils sont des leurs et qu'il n'y a pas à les chasser plus avant. Ce sont cependant de charmants pokémons pour qui aime la musique. Eux-même ont l'oreille musicale, et on peut les retrouver aux côtés des korillons dans les chorales pokémon. Ils sont aussi souvent dans les conservatoires de musique. Le seul problème avec eux, c'est qu'ils ont tendance à faire la loi, et c'est vite rasoir pour les canaliser.
Le pijako de Sae : est particulièrement braillard. Snooze voulait tellement chanter qu'on lui avait délivré un créneau horaire tôt le matin pour qu'il le puisse. Comme cela, il faisait aussi réveil matin. Bon, qui ne s'arrête pas quand on lui demande, mais, n'est-ce pas un bon point pour un réveil matin ?
| — # 442 | - SPIRITOMB.:
Ce pokémon est un SPIRITOMB. Ce fantôme a par bien des aspects un côté ténébreux. Il possède un corps de fantôme, rond, violet, en forme de spirale et moucheté de tâches vertes. Son corps fantomatique peut traverser la matière ; seulement il ne le peut pas à cause de sa composante physique. En effet, il est toujours et perpétuellement accroché, ancré, scellé presque à une pierre en forme de clé de voûte qui le maintien au sol, sans doute contre son gré. Il peut donc passer la tête d'un côté d'un mur à l'autre, mais pas le traverser entièrement et se déplacer à sa guise.
Au combat, les spiritombs sont de terribles adversaires. En effet, ils ne sont sensibles ni aux techniques de combats ni même aux plus normales de front qui leur passent au travers, ni aux attaques psychiques que dans leur ténébritude ils ignorent. Le seul atout que vous pourrez sortir de votre main pour tenter d'en venir à bout, ce sera une petite fée. Ce sont des pokémons qui font fi de toutes les barrières érigées par les pokémons adverses, qu'ils traversent pour attaquer. Ils sont très portés sur la défense, bien qu'ayant une endurance en mousse. Finalement, ils ont tendance à attaquer avec les attaques de la déprime : souvenir, dépit, dévorêve, onde folie...
Les spiritombs sont des pokémons d'origine mystérieuse, dont on ne sait vraiment démêler le vrai du faux. On dit d'eux qu'ils sont l'amalgame de plusieurs esprits, qu'ils sont des âmes damnées, punies, etc. Ils sont considérés comme des nuisibles qu'il faut chasser, car tentant de tout mettre en œuvre pour foutre la merde chez les braves gens. On les retrouve uniquement dans les ruines souterraines, à errer, l'air morose, attendant sans doute que quelqu'un vienne les occuper un petit peu.
| — # 443 | - GRIKNOT.:
Ce pokémon est un GRIKNOT. Les griknots sont les petits dragons des temps modernes, bien terre à terre. Leur petit corps rond comme une balle est extrêmement dur, dense, résistant. D'un bleu canard cassé par le rouge de son ventre, il est composé en grande majorité de sa grosse mâchoire qui en impose, avouez. De part et d'autres de sa tête, deux cornes-missiles-réacteurs d'avion ne ressemblent à rien. Mais cet amalgame de n'importe quoi finit par donner quelque chose de vaguement mignon, donc ça passe.
Au combat, les griknots attaquent soit en mobilisant la terre pour embrouiller ses ennemis, soit en frappant et tranchant tout ce qui passe à leur portée, sans distinction. Ils aiment aussi beaucoup rouler, en boule, sur tout. Cela déséquilibre les uns et les autres, ça casse des genoux et ça fait mal aux orteils. Ce qui peut avoir l'air anecdotique pour l'instant, mais je vous assure que vous ne faites pas deux pas sans vos orteils. Cependant, sachez que contre un autre dragon, les griknots ne feront pas les fiers pendant un quart de seconde. Question de taille, et de respect draconesque. De plus, ils ne supportent absolument pas le froid, qui leur sera vite fatal, même à moindre dose.
Cela est dû au fait que les griknots vivent sans le moindre problème sous des climats tropicaux, ou dans les cavités volcaniques. Ils ont en effet un grand besoin de chaleur, même s'ils ne sont pas des dragons de feu. Patients, ils peuvent attendre pendant plus d'un jour entier, roulés en boule, à attendre que quelqu'un ou une proie quelconque passe dans les environs. Et leur détente lorsqu'il se jette sur quelqu'un après s'être roulés en boule est impressionnante. Ils font ainsi de très grands bonds. S'ils ont parfois l'air belliqueux, c'est uniquement un air qu'ils se donnent : ils se chamaillent pour s'amuser ; mais ils sont plus maladroits qu'autre chose !
| — # 444 | - CARMACHE.:
Ce pokémon est un CARMACHE. En évoluant, griknot a bien grandi, s'est bel et bien épanoui. Pour autant, même s'il tend à présent plus vers la hauteur, le dragon n'en perd pas moins son affinité à la terre. En tout cas, le moins qu'on puisse dire, c'est qu'il a maintenant beaucoup plus un physique agressif. Ses longs bras se terminent par des griffes acérées ; on en retrouve même des plus grandes encore sur ses genoux, pour mieux faire mal lors des coups de genoux dans le ventre ; de part et d'autre de sa tête se trouvent deux cornes en formes de missiles de fou furieux ; et il possède un appendice caudal gigantesque pour mieux mettre des grands coups dans ta tronche. Et je ne vous parle même pas de leur mâchoires. Ils sont aussi taillés pour la vitesse : une aileron dans le dos pour le profil, et des ailettes sur les bras pour l'aérodynamisme. Ces dragons sont majoritairement bleu marine, mais leur ventre arbore largement un rouge vif. C'est un signe chez eux de puissance : plus c'est rouge, plus l'individu à ses chances d'être le leader de son groupe.
Au combat, les carmaches ont un certain nombre d'avantages à la fois actifs et passifs. Tout d'abord, ils possèdent une peau très dure , et donc les ennemis les plus faibles peuvent surtout s'y blesser s'ils viennent s'y heurter. De plus, entre vitesse et amour de la terre, les carmaches sont capable de soulever de petites tempêtes de sable, ce qui aura rapidement pour don de diminuer le champ de vision des adversaires. De plus, ils agissent comme une prise de terre et ne peuvent être électrocutés. Je précise aussi, sans doute inutilement, que ce sont des pokémons rapides et extrêmement doués au corps-à-corps, et ne se battent quasiment que de cette manière. En même temps, quand on voit comment ils sont goalés, on comprend pourquoi. Par contre, ils sont très faibles face à la glace, tant ils ne sont pas habitués à ces températures polaires dans leur milieu naturel.
Les carmaches, à l'état sauvage, vivent dans des terriers. Ils décorent ceux-ci de pierres précieuses, comme les derniers des cornèbres. Ils passent leurs journées entières à en chercher. Parfois, il arrive même qu'un carmache au ventre plus rouge qu'un autre pique à ce dernier ses propres pierres. Par contre, n'importe qui d'autre tentant de lui prendre son butin pourrait le payer très, très cher. Vous ne trouvez pas qu'ils ont un petit côté "éventreur" ? Vous pourrez notamment mettre à profit leurs capacités de mineur pour chasser les rototaupes de votre jardin, ou bien encore plus efficacement lors de votre prochaine visite dans les souterrains d'Almia. Aussi, sachez que selon une très antique tradition de l'est de Sinnoh, les écailles de carmache aurait pour propriété d'aider à la guérison de maladies presque incurables.
Le carmache de Sae : très joueur, il n'est pas encore totalement sorti de sa phase d'évolution pour l'instant, et il continue de vouloir se rouler dans la terre en roulant sur lui-même comme à l'époque où il était un rond petit griknot. Preuve s'il en faut que l'évolution n'est pas toujours bien assimilée par tous, même si le changement physique est important !
| — # 445 | - CARCHACROK.:
Ce pokémon est un CARCHACROK. L'évolution terminale des griknots et carmaches sont finalement les dragons terrestres les plus aboutis sur le plan physique. Ce ne sont plus des pokémons à taille humaine, en ce qu'ils surplombent la plupart du temps leur dresseur (alors moi vous imaginez !). Ils ont toujours la même peau épaisse, plus rigide encore qu'avant, d'un bleu nuit caractéristique. Comme le laissaient supposer les carmaches, ils ont la poitrine rouge et l'abdomen jaune ; ce qui contribue à intimider et appeurer les ennemis quand ils se relèvent de toute leur hauteur – à la manière des arboks. Leur corps est cependant bien plus racé, fin et musculeux, redoutable en définitive. L'aileron dans leur dos est plus grand que jamais, leur faisant profiter d'un aérodynamisme chouette. Les ailerons sous leurs bras sont plus grands, plus acérés et plus fins, mais aussi plus résistants, et c'en sont devenus des armes à part entière. Leur queue s'est encore épaissie. Elle a un petit côté « masse d'arme », tout hérissée de piquants qu'elle est. D'ailleurs, c'est en fait tout leur corps qui en est hérissé : ils ont des piques sur les cuisses et les bras notamment, pour pouvoir toujours plus blesser et déchirer son prochain. Leur tête présente un éclat jaune sur le front : il marque un endroit plus épais, comme avec de la corne, pour porter et encaisser des coups de boule sans mal.
Au combat, les carchacroks y sont voués. Tout leur corps crie qu'ils sont fait pour cela. Ils ont la peau dure de ceux qui dracochargent sans la moindre hésitation dans le tas. Ils sont rapides et s'en servent pour monter au contact de l'ennemi avant même que ce dernier ne se soit rendu compte que la mâchoire du carchacrok ne s'est refermée sur eux. À un certain niveau de maîtrise, ils sont même capables d'agrémenter leurs morsures de flammes torrentielles. Ils préfèrent lever une tempête de sable qui aveuglera l'ennemi et ne leur sera préjudiciable en rien. Même la difficulté un petit peu accrue de mouvements ne leur importe que peu, endurants qu'ils sont. Ils tiennent très facilement la longueur, alors mieux vaux ne pas tenter de jouer la fatigue. Ils ont également une très bonne garde, très fonctionnelle ; mais toutefois elle peut être brisée. Le froid est leur ennemi souverain, qui passe sous toutes leurs défenses !
La plupart des carmaches (et même des griknots) n'attendent que cela, leur évolution ! C'est pour eux leur vrai signe de passage à l'âge adulte, plus que tout autre rituel ou prouesse physique. Même s'ils se démarquent comme jamais aucun d'entre eux avant eux, n'être pas pleinement évolué leur retire tout crédit. Il y a en effet de très grandes différences physiques entre les griknots et carmaches, et les carchacroks, inutile de le nier. D'ailleurs, c'est un passage tellement significatif chez eux que les adultes carchacroks se détachent pour l'écrasante majorité des cas de leur groupe pour aller vivre seuls, ou plus rarement entre-soi. Ce sont des chasseurs hors-pair, qui ne lâchent jamais leur proie. Plutôt friands de viande, ils mangent sans mal du poisson également. Ils n'ont en outre pas de prédateurs : ils sont en haut de leur chaîne alimentaire ! Ce ne sont pas des pokémons particulièrement féroces ou sadiques, ils ne cherchent pas nécessairement à appuyer leur domination sur le reste de leur milieu, mais ils ne montrent pas non plus de pitié non-nécessaire. S'ils n'en donnent pas l'impression, ils sont tout de même de très bon coureurs. Ils déplacent l'air tellement vite, à l'aide de leurs ailerons, qu'ils peuvent trancher des branches d'arbres juste par leur passage. Ce sont également de bons nageurs comme le suggèrent leurs ailerons, mais que l'on a trop tendance à oublier. La grande dresseuse Cynthia de Sinnoh en a fait son pokémon emblématique en combat, signe de sa grande puissance draconique.
Le carchacrok de Sae : ne sait pas quoi faire de son nouveau corps, habitué à du rond. Sorti sans doute tôt du milieu sauvage, du groupe, il apprécie le fait d'être carchacrok, mais sans l'enthousiasme que l'on aurait pu attendre. Il a surtout mis du temps à apprivoiser ce nouveau corps, cette nouvelle taille. Mais à présent, il en fait un usage immodéré, fier comme il est !
| — # 446 | - GOINFREX.:
Ce pokémon est un GOINFREX. Ce pokémon d'aspect tout à fait normal a la particularité d'avoir un bon appétit. Cette petite boule de poils sur pattes a une fourrure bien fournie, bleue et beige, suffisamment épaisse pour qu'il puisse y cacher de la nourriture. Son gros ventre peut le prouver. Sa bonne ouïe lui provient de ses grandes oreilles.
Au combat, ce sont des pokémons diablement tankys. Ils ont du gras pour encaisser les coups, et c'est comme si leur flegme naturel leur permettait de laisser couler les coups sur lui. Cependant, ils craignent tout de même les coups des combattants les plus aguerris, comme si ceux-ci réussissaient à percer outre leurs défenses, disons, naturelles. Par contre, malgré leur capacité à encaisser, ils sont très, très, très lents et il leur faudra attendre que l'ennemi vienne à leur contact pour qu'ils puissent porter des coups.
Les goinfrex sont au-delà de la gourmandise. Ils mangent tout ce qu'il trouve et qui ne lui casse pas une dent. Ils avalent en quelques jours l'équivalent de leur poids ; et tout cela pour enfler suffisamment et devenir un grand et fort ronflex. Mais à cause de cela, ils sont devenus des terreurs des voiries : ils chassent même les soirs des poubelles. Ils mangent vraiment n'importe quoi, je vous dit ! Parfois, ils en viennent même à voler leur nourriture ! Il s'agit donc d'un important investissement que de choisir d'avoir un goinfrex à ses côté. Il faut pouvoir lui fournir une somme de nourriture considérable, et lui apprendre les bases d'une bonne conduite.
Le goinfrex de Sae : est terrible : il est le pire des pique-assiette. Heureusement, il a appris à avoir des goûts, pas culinaires mais au moins alimentaires, ce qui évite à tout le monde d'avoir à cadenasser tous les placards. Disons, seulement certains d'entre eux.
| — # 447 | - RIOLU.:
Ce pokémon est un RIOLU. Ces chiots sont contre toute attente d'excellents combattants, au même titre que les machocs, pourtant d'apparence plus robustes. Mais il n'en est rien. Leurs pattes, noires, bien que minces sont extrêmement puissantes et ils peuvent courir beaucoup et vite, et ainsi couvrir de très grandes distances. Leur pelage est court sur tout leur corps, mis à part sur leur queue, très fournie. Leur pelage est bicolore et alterne entre le bleu nuit et le noir, comme pour accentuer un effet faussement nocturne de ces pokémons. Leur particularité tient à leurs mains, qui possèdent non seulement un pouce opposable mais aussi un renforcement fait d'os et de cals qui rend leurs coups de poings terriblement efficaces. Ils en usent avec beaucoup de facilité, sans réel besoin d'apprendre.
Au combat, bien qu'ils ne payent pas de mine, ils peuvent faire des ravages. Ils sont, comme nous l'avons déjà vu, très rapides et sauront ainsi éviter la plupart des attaques qu'on leur enverra de front. Eux sont des attaquants de première ligne, au corps à corps, et sont meilleur à ce jeu-là qu'à aucun autre. Leur attaque forte-paume est leur marque de fabrique, et ont laissé pléthore d'hématomes à leurs ennemis. Cependant, ils seront très vite mis en échec par un ennemi aérien ou féériques, ils n'en seront pas plus prêts à déclarer forfait ! Non, ils sont tout à fait tenace. Au contraire, ils utiliseront toute la ruse dont ils sont capables pour vaincre. Ainsi, ils riposteront et contreront sans le moindre mal la puissance adverse : autant dire qu'il faudra se servir de tous ses atouts pour les battre si vous ne possédez pas de gros pokémons bien entraînés.
Les riolus ne sont pas des pokémons qui ont facilement peur, loin de là. C'est comme s'ils avaient un sixième, voire septième sens qui leur indique les dangers en face et la marche à suivre. Ils faut dire que les riolus ont un charisme, une présence folle. Certains parlent d'une aura, comme s'ils émettaient des ondes bienveillantes ou intimidantes selon leurs humeurs. Sans doute cette idée est-elle amplifiée par le fait qu'ils sont particulièrement empathiques et sentent très bien les différentes émotions. Pour faire simple, nous pouvons résumer ça à une grande clairvoyance, qui dérangera moins ceux que le mysticisme gênent. Les riolus sont de plus souvent confiés à de jeunes coordinateurs pour leur empathie justement, et pour leur mouvements mesurés, plein d'équilibre et harmonieux.
Le riolu de Sae : Ri' est un pokémon adorable est attachant. Non seulement il fume la pipe à bulles en faisant croire qu'il est Sherlock en devenir, mais il est aussi très réservé et retenu. Il est encore relativement jeune, mais est déjà très mesuré et c'est souvent le premier à dire que, non, ce n'est pas une bonne idée de faire telle ou telle chose. Heureusement, il est toujours là pour trouver des indices sur la solution à appliquer.
| — # 448 | - LUCARIO.:
Ce pokémon est un LUCARIO. En évoluant, les lucarios deviennent des loups combattants accomplis, au mental d'acier. Leur corps a très nettement grandi, comme une adolescence en avance rapide. Leur corps est affiné, racé, avec un poitrail coupé à la serpe. Ils ont à présent la stature d'un être humain, et se tiennent majoritairement debout, bien qu'ils puissent courir sur leurs quatre pattes au besoin. Ils ont ainsi de très bonnes cuisses et des jambes tout entière parées pour la vitesse. Leur pelage est un petit peu plus long et épais, et se divise en zones bleu nuit, noir, et beige. Ils ont une longue queue bleue, et des mèches de poils qui partent de l'arrière de leur crâne, noirs ceux-là. Leur crâne est formé, malgré leur apparence générale anthropomorphe, comme celui d'un être canin : deux très grandes oreilles le surmontent, séparées d'une ligne de poils noire. Ils ont également le museau qui part vers l'avant, très fin. Enfin, sur leur poitrine comme sur le dos de leurs mains, des épines d'acier leur servent pour se battre, comme protection, mais aussi comme symbole au sein de leurs clans.
Au combat, les lucarios sont de manière générale reconnue comme était des attaquants hors paire, qui jouissent d'une extrême vitesse. Grâce à leur état presque perpétuel de plénitude, ils sont extrêmement clairvoyants quant aux options qu'eux et leurs adversaires ont en face d'eux. Ce sont des pokémons rusés, qui détectent les coups avant qu'ils arrivent et en profitent pour riposter aussi sec. Leur technique de l'aurasphère est bien connue car toute particulièrement typique de cette espèce, mais ils savent varier les coups pour se diversifier, avec des poings de boost ou bien encore des griffures d'acier lacérées du dos de leur main. Ils sont capables de se soigner grâce à des vibrations qu'ils produisent, sans soute de concert avec les auras qu'ils captent. Ou un truc comme cela. Ce sont donc des combattants de taille, qui méritent d'être évalués dans toutes leurs capacités avant de se lancer à leur assaut.
Pour autant, ce ne sont pas de simples bêtes de guerres. Malgré leur air presque toujours impassible – mais pas forcément inexpressif pour autant – ils restent des pokémons attentifs, notamment car ils sont capables de capter ce qu'ils appellent les auras d'autrui. Il s'agit là de sentir les émotions des autres, mais par un biais différent de celui des pokémons dotés de pouvoirs psychiques apparemment. Plus le pokémon est puissant, plus leur zone de captation est grande. Certains vont même jusqu'à pouvoir prédire les mouvements des individus, ce qui peut s'avérer tout à fait pratique en combat. Mais avant tout, ils en bénéficient dans les relations qu'ils entretiennent, en faisant des amis d'une loyauté indéfectible et toujours prêt à se décarcasser pour leurs proches. De grands dresseurs ont su apprécier la valeur et le cœur noble des lucarios, en commençant par Cornélia et Mélina, deux dresseuses d'arènes reconnues. Une grande statue leur a même été dédiée, dans la Tour Maîtrise de Yantreizh. Ils sont parfois représentés différemment que comme des combattants, par exemple comme des passeurs vers le monde des morts, tels des émissaires bienveillants.
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| | | | Sakae Kurami
C-GEAR Inscrit le : 23/08/2013 Messages : 14282
Région : Hoenn, Kalos.
| — # 449 | - HIPPOPOTAS.:
Ce pokémon est un HIPPOPOTAS. Les hippopotas sont des pokémons terrestres et adaptés à une telle vie. Leur peau, extrêmement épaisse et rugueuse, est de la couleur de leur milieu de vie. Cela leur permet de se perdre dans le sable sans être vue des prédateurs carnivores qui peuvent s'y trouver. Eux-même sont herbivores, comme l'indiquent leur dentition : de grosses dents bien plates. Cependant, il faudrait déjà que ces prédateurs parviennent à traîner ces pokémons, car il faut dire qu'ils pèsent leur poids ! (Pas loin de cinquante kilos.) Sur leur dos est positionné comme un trou, qui correspond en fait à un grand pores de leur peau, qu'il est bien plus difficile de traverser en étant une simple brise d'air. Ceci est mis en place car les hippopotas ne suent pas, notamment du fait de leur répulsion à l'eau, mais font sortir de micro-grains de sable, à savoir des argiles voire des limons, un petit peu plus gros, afin d’exsuder comme tout organisme vivant se doit. Ils peuvent aussi recouvrir leurs narines d'une fine membrane de peau, afin que dans les grandes tempêtes de sable, leurs poumons ne soient pas détruits. Il en va de même pour leurs yeux, qu'une fine paupière peut venir recouvrir dans ces cas-là.
Au combat, les hippopotas sont des pokémons tout à fait capables, mais surtout pas à distance, car leur lenteur et leur difficulté à mouvoir tout leur corps rond ne les avantagent pas dans ce cas-là. L'effort doit être fait ne serait-ce qu'au moment même où vous envoyez votre pokémon au combat : si vous le faites sortir d'une pkball, faites en sorte qu'il arrive sur le terrain le plus près possible des lignes ennemies, afin qu'il puisse tout de suite s'ancrer en terre à la manière d'un kraknoix. Pour le reste, il vous faudra savoir que les hippopotas sont des pokémons totalement immobiles ou presque en combat. Ils peuvent bien sûr s'il le faut mordre ou charger, mais ce n'est pas là leur spécialité. Ils usent du sable de toutes les manières possibles pour faire ployer l'ennemi. Ce sont des combats pour user, et qui durent dans la longueur. Les pokémons en face, tout comme leurs dresseurs doivent faire preuve de patience et de nerfs solides.
À l'état naturel, les hippopotas vivent, sans surprise, dans endroits sableux et secs voire aride. Il leur faut un air doux pour vivre confortablement. Surtout, n'emmenez pas avec vous votre pokémon dans votre expédition arctique : le moindre coup de froid, la moindre chape d'humidité et ces pokémons attrapent un rhume. Et a priori, vu la taille des narines, vous n'avez pas envie de les moucher. Ils n'aiment tellement pas l'eau qu'ils préfèrent même s'hydrater à la rosée du matin qu'aller boire de temps à autres à une oasis, ce que je ne m'explique pas. Ainsi, si vous vous demandez comme nettoyer la peau extrêmement épaisse de votre hippopotas, sachez que dans la nature, ils se nettoient selon le principe du gommage : en se frottant dans le sable. C'est un petit peu l'équivalent pour eux de notre gant de crin. Et pour eux, il faut au moins cela. Ils ont pour habitude de vivre en groupes d'une dizaine d'individus. Dès qu'ils on trop chaud, toute la bande s'enfouit presque intégralement dans le sable pour profiter de sa fraîcheur. On n'en voit plus après que les yeux, les narines et les oreilles. C'est à cela, les oreilles remuantes et les narines qui exhalent du sable, que vous pourrez les repérer.
L'hippopotas de Sae : est une petit chose adorable qui a souvent sommeil. Très conciliante et très gentille, elle adore servir de bouillotte collective à ses amis.
| — # 451 | - RAPION.:
Ce pokémon est un RAPION. Ces petits pokémons sont des insectes pleins de poison. Ils sont sacrément gros pour des insectes rampants : un petit peu moins d'un mètre ! Ca fait de belles bêtes ! Leur corps est une alternance de violet foncé et clair tirant vers l'indigo. Leur corps est en trois partie : la tête, le thorax et l'abdomen. Ils ont sous l'abdomen deux paires de pattes terminées par de minuscules griffes ; et en ont une dernière directement sur la tête. Elles ressemblent à une paire de mandibule avec un dard au bout de chaque. Cependant, ils disposent de réelles mandibules de part et d'autres de la bouches. Quoi qu'il en soit, les deux servent à attraper et rapprocher des proies, voire à leur inoculer du venin. Leur visage affiche toujours un air relativement grincheux, même lorsqu'ils sont content. Ils présentent deux grands yeux effilés d'un bleu percutant. Leur abdomen compose leur queue. Elle est plissée en accordéon, et peut s'allonger ou se rétracter. Très longue, elle possède à son bout une pince, capable elle aussi d'empoisonner. Au combat, les rapions sont très faciles à cerner. Ce sont des pokémons qui se battent plutôt au contact, car la distance annule très vite la portée potentielle de leur coup. En effet, ils ne peuvent frapper que de leurs crochets de venin ou bien avec leurs dards-nuées et ceux-ci ne s'envoient pas bien loin ! Ils ne se servent quasiment que de leur queue pour frapper, la grande majeure partie du temps. Leur rapidité le permet de mordre ou de trancher directement la nuit sans avoir peur de se faire attraper au passage. Hélas, ils sont plutôt du genre fragiles et vite fatigué. Il est donc important qu'ils prennent dès le début du combat le terrain en main, notamment en déposant des pics toxiques qu'eux seuls sauront éviter correctement. Les rapions sont des pokémons à tendance solitaires, et ont une activité majoritairement nocturne. Ils vivent préférentiellement dans des déserts ou milieux arides. Néanmoins, ils ont une capacité d'adaptation tout à fait remarquable vis-à-vis du milieu. Ils peuvent ainsi vivre dans des marais, ou des lieux plus tempérés. À la manière des kraknoix, ils se cachent dans le sable, la boue..., en attendant leur proie en embuscade. Ils l'attrapent alors de l'une de leurs pinces et leurs injectent du poison au moins pour les immobiliser. Ils sont omnivores, et ne mangent pas uniquement des insectes. Dans un moment de hardiesse, ils pourront même s'attaquer à plus gros qu'eux, allant même jusqu'à croquer des sabelettes. Leur poison le plus virulent se trouve dans les dards de leur queue, car plus concentré. Néanmoins, même celui-ci ne saurait tuer un homme, à moins d'un très grand nombre de piqûres simultanée. Il provoque cependant de très grandes douleurs et nécessite d'être alité par la suite. Il est difficile de faire vivre un rapion en milieu domestique en raison de leur méfiance, et parfois de leur agressivité. Une histoire raconte que les rapions stressés, lorsqu'ils sont soumis à une trop grande pression, s'ils sont entourés par du feu par exemple, se suicident en se piquant eux-même grâce à leur queue. C'est une histoire d'enfants, des cours de récréation. Malgré tout cela, on les retrouve déclinés de très nombreuses fois dans le paysage populaire. Ils ont une constellation en leur nom, ainsi qu'un signe du zodiaque. Un chevalier a même été consacré en son nom (et ses cheveux sont du même violet que les rapions !). Un groupe a repris leur image, leur dédiant leur "Vent violent" notamment. La série leur emprunte le nom. Ils sont aussi le symbole d'une certaine violence. Cela va du personnage de versus fighting à l'art martial, en passant par un nombre incalculable d'armes (des pistolets, chars d'assaut, avions de chasse, sous-marins, hélicoptères...), pour plus d'informations à ce sujet, contactez le CIRDA.
| — # 455 | - VORTENTE.:
Ce pokémon est un VORTENTE. Les vortentes sont des végétaux assez singuliers. Complètement de taille humaine, ils se tiennent plus ou moins débout (dépendamment de votre définition stricte du terme) sur une poignée de lianes vertes et rouges, qui leur servent à la fois de jambes, de pieds, et de hanches. Celles-ci se rejoignent à leur base, sous un nœud végétal dont la couleur oscille entre le vert et le haune, tacheté de feuilles. Leur tête repose sans souci sur ce nœud, qui fait office de... Je ne suis pas sûre à vrai dire. Leur tête rappelle immédiatement les plantes carnivores dont ils font partie. Leur tête est ainsi plates, ou le plus plat possible, en forme de disque. Ils ont deux yeux ronds très mobiles, et une grande ouverture rougeâtre à la base de leur tête, qui forme une grande bouche. Celle-ci est ornée de plein de dents végétales qui sont là pour capturer leurs proies. Quelques feuilles ornent l'arrière de leur tête. Enfin, deux feuilles, bien plus grandes, prennent leur origine sous leur menton pour leur faire des bras. Ce sont des pokémons à l'apparence ecclétique, sur lesquelles ont ne sait jamais où porter le regard.
Au combat, les vortentes sont des pokémons qui souffrent un petit peu de leur lenteur, mais qui sont sans cela de bon combattants, très équilibrés dans leurs capacités. S'ils sont capable de planter racines et d'attaquer de leur position grâce à leurs fouets en lianes, ils sont cependant tournés avant tout vers une offensive efficace : leurs phytomixeurs et leurs mégafouets font un sacré ménage très rapidement sur le terrain. Une fois leur proie capturée, ils l'étreignent fort et la mâchouillent, avant de commencer à tenter de l'avaler. Ils dégagent un doux parfum entêtant, qu'ils forcent afin de faire tomber leurs ennemis dans leurs filets.
C'est leur salive qui est odorante, et qui attirent les autres pokémons. Elle a une odeur très sucrée, qui ne laisse pas indiférents les insectes. Cela tombe bien, c'est leur nourriture principale. Ils les mangent, cependant, vivants. Il leur faut en règle générale une journée entière pour digérer un pokémon de la taille d'un yanma. Ils ont beau être carnivores, ils sont avant tout des plantes, et c'est bien heureux que leur métabolisme leur permettent de digérer des insectes, il lui faut quand même le temps. Ils vivent dans les marais, où ils s'accrochent aux grands arbres comme des plantes grimpantes. Ce sont des pokémons joyeux, mais goinfres. Leur estomac passera toujours avant tout, et lorsqu'ils ont faim, il n'y a que la nourriture qui compte. Une fois qu'ils sont rassasiés, ils sont tout à fait prêt à jouer, ou bien à vous laisser tranquille si vous le souhaitez. Ce sont des pokémons affectueux, mais pas bêtes. Ils sont cependant sérieux à la tâche, et même féroces lorsque des obstacles se mettent en travers de leur chemin.
| — # 456 | - ECAYON.:
Ce pokémon est un ECAYON. Ils s'agit là de petits poissons sinnohites. Ce sont de toutes petites bêtes, dont la longue queue en voilages constitue la partie la plus visuellement importante du corps. Quand elles battent, on dirait les ailes d'un papilusion. Leurs écailles très très fines, qui leur donne un toucher particulièrement doux pour des poissons, sont de trois couleurs : bleu azur sous le ventre, bleu foncé un petit peu terne sur le dos, et une ligne violette pour séparer les deux autres couleurs, qui fait comme le tour de leur corps, à l'horizontale. Leur queue est marquée de taches du même violet, tandis que leurs yeux sont aussi de la même couleur. Ils ont au total six nageoires : deux caudales, deux latérales et deux dorsales. Les deux nageoires latérales sont très mobiles, tout le contraire de celle sur leur dos, qui ne peuvent battre que d'une seule manière. Au combat, les écayons sont assez égaux, quoique leur toute petite taille et leur composition organique ne leur permette pas d'encaisser beaucoup. Ils jouent donc beaucoup sur leurs forces de séduction et d' attraction pour se mettre à l'abri sans prendre de coups, et pouvoir s'abriter derrière une rune de protection, pour essayer de tenir la distance. Ils ont pour habitude de déclencher des pluies via la danse, pour que leurs vibrations aquatiques aient plus d'amplitude, et pour créer avec plus de facilité des tornades, qui n'est pas une capacités instinctives chez eux mais qu'ils peuvent parvenir à maîtriser dans ces conditions climatiques. Ces pokémons vivent dans les mers tempérées ou chaudes, où ils peuvent s'épanouir sans trop de prédateurs. Ils se déplacent toujours en groupe, souvent accompagnés de gros luminéons pour dissuader certains prédateurs – psa les plus gros hélas. Ils sont très réputés dans les régions où ils sont présents, pour les spectacles qu'ils offrent à la nuit tombée. En effet, la rayure violette qui barre leur corps agit comme du photovoltaïque en stockant de l'énergie solaire, pour ensuite la restituer le soir venue en une myriade de couleurs. Leurs écailles renvoient ensuite très bien cette lumière dans toutes les directions, leur donnant, ainsi qu'à leurs aînés dans une moindre mesure, le nom de poissons arc-en-ciel ; même si cela pourrait également ressembler à des aurores boréales sous-marines. Dans les régions touristiques ou bien dans les parcs d'attraction, comme l' aqua paradise ou le marilland particulièrement dédiés aux attractions aquatiques, des spectacles leur sont bien souvent dédiés, ou alors on peut seulement les retrouver dans les aquariums des restaurants, car leurs écailles rendent une atmosphère absolument unique.
| — # 458 | - BABIMANTA.:
Ce pokémon est un BABIMANTA. Petits poissons volants, les babimantas sont les foufous de l'océan. Enfin, ils ne volent pas réellement, leurs petites ailes ne le leur permet pas. Par contre, ils ne se privent pas de planer. Si leurs ailes sont petites, d'ailleurs, ce n'est qu'en comparaison de leur envergure générale. Car ce sont de sacrés bébés : un mètre en moyenne pour soixante-cinq kilos, autant dire qu'il y a de quoi manger sur la bestiole ! Leur corps tout en nuances de bleu leur permet de se confondre aussi bien dans le ciel que dans l'eau. Sur leur dos, des motifs, que l'on a découvert uniques à chaque individu. De fait, il y aurait des schémas généraux à certaines aires, certaines régions ; qui varient enfin légèrement d'un individu à l'autre, les rendant tous très différents, uniques. Sur leur tête, deux antennes qui leur permettent de mesurer la salinité de l'eau, la profondeur à laquelle il se trouve, le sens des courants, la pression, et tout un tas d'autres trucs qui nous paraissent totalement désuet d'avoir dans son fonctionnement métabolique à l'ère de la technologie. Mais pour eux, ça sert, et ils font un petit peu office de baromètre sous-marin. Leurs branchies sous le corps, une sous chaque aile, est le seul système respiratoire qui se trouve sur les babimantas. Cela signifie donc que, là où les mammifères marins doivent remonter régulièrement à la surface pour reprendre de l'air, les babimantas eux doivent replonger dans l'eau entre deux interludes où ils planent pour pouvoir respirer.
Au combat, les babimantas ne sont pas réellement à leur avantage. Plutôt faibles, mieux vaut les laisser dans le fond du terrain, qu'il s'agisse d'un combat solo ou multiple, afin qu'ils puissent s'y défendre de loin correctement. Ils y excellent, d'ailleurs. Pas particulièrement aisés hors de l'eau, ils seront plus rapides sous la pluie. S'ils peuvent se mettre totalement à l'abri des offensives terrestres en planant le temps de l'attaque, ils sont complètement démunis face à la foudre qui les grillera net. En règle générale, mieux vaut adopter une technique sur la longueur, qui vaudra la sécurité pour votre babimanta. Leurs ultrasons rendront fous leurs ennemis pour quelques instants, et d'un rebond ils pourront se rapprocher puis s'éloigner de leur ennemi sans trop risquer de blessures. Leurs grandes ailes peuvent certes servir de garde large à l'équipe du fais de leur large envergure, mais je ne vous le conseille que s'ils sont suffisamment loin de l'ennemi, sans quoi ils ne tiendront pas longtemps sous la pluie de coup.
Les babimantas sont des pokémons joyeux et souvent heureux dans la vie. S'ils vivent en groupe, c'est aussi souvent en l'absence des parents demantas car eux sont trop audacieux, trop peu attentifs et sages pour écouter quoi que ce soit de ce qu'on leur raconte. Ils se rassemblent souvent en bandes pour aller surfer sur la vague. Ce sont des grands potes des rémoraids, qu'ils prennent souvent sous leur aile pour aller dominer les vagues. Ils bondissent et planent quasiment en permanence, c'est presque une raison d'être. Dès qu'il pleut, je ne vous raconte pas, ils sont tout heureux et l'on ne voit plus qu'eux partout au-dessus de l'eau. D'un point de vue scientifique, grâce à leurs motifs, ils sont les individus privilégiés pour observer les migrations sous-marines. En effet, pas besoin de puces à leur implanter sous la peau, on peut les reconnaître de manière individuelle.
La babimanta de Sae : est tellement habituée à planer le long de l'eau, qu'elle plane le long de tout : le long du sable de la plage, le long du chemin et des troncs d'arbre, le long d'une bouteille d'eau.
| — # 459 | - BLIZZI.:
Ce pokémon est un BLIZZI. Ces petites plantes ne vivent que dans les milieux très froids. Un petit peu comme les sapins de noël. Grand d'un mètre environ, ils ont une tête genre triple pic de montagnes, et le reste du corps en arbre. Comme un arbre de neige, en fait. Ses bras sont des branches pourvus d'épines, car ce sont tout de même des conifères (nous parlons de la montagne, voyons !) et sur leur ventre commence le début du tronc, en ércoce légère. Sur leurs feuilles, au printemps, peuvent pousser des baies semblables à des fruits givrés.
Au combat, les blizzis ont hélas beaucoup de faiblesses. La première, bien sûr est le feu, qui brûle leur bois et fait fondre leur glace. Mais aussi bien d'autre comme l'acier ou les oiseaux qui leur picorent la tronche. Cependant, et heureusement pour eux, ce sont des pokémons très équilibrés qui peuvent faire face sur tous les fronts. Ils choisissent cependant toujours au combat de se faciliter la tâche. Ils essayent toujours si c'est possible de lever une brume certes légère mais froide, et gênant le regard. De même, ils tentent d'assoupir les adversaire en sifflant dans leurs herbes, ce qui ne marche hélas pas à tous les coups. Dès lors, ils peuvent frapper avec leur martobois ou leurs tranch'herbes, et peuvent même regagner un petit peu d'énergie par le biais de leurs racines. Cela peut sembler difficiles à contrer, mais souvenez-vous, si vous vous retrouvez en face d'un blizzi à battre, qu'ils sont fait de bois et de glace. Cela pourrait vous aider.
Les blizzis vivent dans les montagnes enneigées, mais pas au sommet de l'étagement naturel. Tout en haut, dans les neiges éternelles, ce sont uniquement les plus âgés qui ont accès à cette réserve. Ils vivent en petites familles, où les plus jeunes ont parfois tendance à déclencher de vraies tempêtes de neiges rien qu'en jouant à chat. Pour communiquer de familles en familles, car ils ne vivent pas très éloignés les uns des autres, ils utilisent leurs lèvres faites de brins d'herbe pour siffler et ainsi appeler telle ou telle personne. Sans cela ce sont des pokémons très sociables, même particulièrement sociables peut-on dire, qui sont toujours curieuses des autres civilisations. Ainsi, ce sera sans surprise que l'on verra un blizzi curieux taper la bavette avec grand-ma Mochon ou le poto cadoizo. Certaines communautés de blizzis considèrent ainsi comme un rite de passage le fait d'aller passer quelques jours à observer des communautés de pokémons ou d'humains. Ainsi, votre blizzi saura peut-être deux, trois choses incongrues sur votre mode de vie. Ou pas, remarquez. Car ils ignorent tout de même nos us et coutume, qu'ils sur-interprètent parfois en cherchant à les comprendre, ce qui fait qu'ils manque parfois cruellement de tact. Cependant, ce sont de bons bougres, comme le dit volontiers la championne Gladys, qui les affectionne tout particulièrement de façon notoire.
Le blizzi de Sae : se prend pour Blanche-Neige. Apparemment, son rite de passage à lui s'est mal passé, notamment parce que sa puberté a duré plus longtemps que les autres, et il s'est retrouvé à partir pour ses jours d'observation avec plein de bourgeons sur la tronche ! Il a dû voir Blanche-Neige quelque part, et depuis il ne quitte plus sa grande perruque noire de jais.
| — # 460 | - BLIZZAROI.:
Ce pokémon est un BLIZZAROI. En évoluant, les blizzarois sont avant tout de plus grosses plantes en pot de glace. Avec plus de deux mètres sans le moindre mal au compteur, ce sont de vrais mastodontes, tout en éclats de glace et de feuille. Car si cela ressemble à un pelage, en touchant l'on ne s'y trompe pas : ce sont bien des blocs de glaçons qui les recouvre, qui correspondent en fait à un début de fourrure ayant gelé du fait de leur très faible température interne. Leurs bras et leurs jambes sont gigantesques et leur donne une allure de géant : je suis sûre que je tiens deux fois dans leur cuisse. Au niveau de la queue, des pieds et des mains affleure leur partie feuillue, qui sont comme de mini-forêts dans leur pattes. Ils ont le visage très marqué et sont très expressifs. Mâles comme femelles se payent une épaisse moustache, ainsi que des sourcils broussailleux prompts au sourire comme à la déception.
Au combat, le feu est leur seule vraie source d'inquiétude. En effet, même s'ils craignent d'autres offensives, ils restent des pokémons suffisamment équilibrés pour tirer leur épingle du jeux. Ils sont costauds et résistants, mais cela ne les empêche pas de taper très fort, aidé par une vantardise bien caractéristique de leur espèce. Ils sont capables de glacer presque à mort s'ils le souhaitaient leurs ennemis. Leur spécialité reste néanmoins de jouer sur la visibilité du terrain. Grâce aux blizzards qu'ils peuvent déclencher d'un claquement de doigt, ils deviennent invisibles aux yeux de l'ennemi tout en n'étant pas dérangés par le climat. Cela leur permet de pallier leur problème d'esquive, leur seul gros point faible, du fait de leur grande taille. Et de leur gros poids.
Les blizzarois sont des pokémons notamment marqués par le mythe de l'abominable homme des neiges. Longtemps considérés comme des légendes colportées par les alpinistes, leur découverte a avéré l'existence d'être bipèdes vivant dans les montagnes, tout en rejetant l'idée que cela puisse être un homme ou même un primate. S'ils sont restés si longtemps une légende, c'est que leur population n'est pas très nombreuse, et que les couples de blizzarois ont rarement plus de deux petits dans leur vie. De plus, ils ne sortent hors de leurs cavernes et des sommets enneigés où ils vivent que lorsque les perce-neiges viennent à fleurir, et s'en vont lorsqu'ils se fanent. Autant vous dire que vu leur calendrier de floraison, ce n'était pas étonnant de les rater. Aujourd'hui, ils sont célébrés par le traditionnel blizzaroi de Noël à Sinnoh, figure locale du Père Noël des autres régions. Ils vivent en pleine montagne et ont du mal à vivre sous des latitudes plus chaudes. Si la température remonte trop, il faut qu'il y ait un vent suffisant pour que l'air ambiant ne soit pas trop chaud pour eux. Régulièrement, ils sont employés en garde-poste en montagnes, et sont les premiers à donner l'alerte en cas d'avalanche.
| — # 461 | - DIMORET.:
Ce pokémon est un DIMORET. En évoluant, les dimorets manifestent plus encore leur côté ténébreux, malgré la glace qui les entoure quotidiennement. Plus grands bien sûr que leurs cadets, ils ont un corps recourbé et étonnamment souple, bien plus que ce à quoi l'on pourrait s'attendre. Leur pelage bleu nuit s'est épaissi et leur permet de résister à des températures toujours plus froides. Néanmoins, le rouge de leurs excroissances est resté sur les deux plumes derrière leur nuque, mais on le retrouve également dans la collerette qu'ils portent tout autour du cou. Leur queue, rouge elle aussi, est cependant moins fournie que celle des farfurets, et les encombre relativement moins. Leurs griffes, élément déterminant de leur physionomie, sont démesurées. Elles font plusieurs dizaines de centimètres, et sont plus pointues que jamais. Même à leurs pieds la croissance se fait remarquer : ils n'ont plus deux orteils griffus, mais trois. Sur leur visage, la pierre précieuse est devenu un orbe doré, qui a l'air d'un soleil antique. Ils arborent presque toujours un sourire narquois, d'où sortent de petites canines pointues, le tout couronné d'un regard déterminé.
Au combat, les dimorets mettent la pression à leurs adversaire dès leur arrivée sur le terrain. Ils sont très loin de manquer d'assurance, malgré leur endurance assez faible. C'est car ils ont un avantage dont ils tirent le maximum : ils sont extrêmement rapides, et peuvent frapper avec une force colossale. Ils n'hésitent pas à provoquer leurs adversaires pour leur faire commettre des erreurs, et les en punit avec un plaisir non dissimulé. Leurs griffes bien aiguisées leur permettent de frapper de leurs griffes d'acier, voire de trancher dans l'obscurité la plus profonde avec cependant une précision remarquable. Toujours terriblement concentrés sur leur but, les dimorets ne sont quasiment jamais atteints par les offensives psychiques. Par contre, les vrais combattants n'auront pas le moindre mal à les bouter hors du terrain, malgré la vendetta que les dimorets tenteront de lancer à leur égard.
Pas besoin de le rappeler donc, les dimorets sont avant tout des pokémons bien déterminés à atteindre leur but, quoi qu'il en coûte. Cela fait d'eux de vrais requins, des rapiats qui n'ont peur de rien et ne doutent de rien. Leur sourire narquois a tendance à mettre les plus calmes hors d'eux, comme si cette assurance était provocatrice. Toujours avares de pierres précieuses, ils n'hésitent pas à en voler, voire à jouer les pickpockets à même les rues. Leur allure très discrète et surtout ultra silencieuse est un atout de poids pour ces bêtes qui sortent de l'ordinaire. Pour parfaire le tableau du bon petit cambrioleur, il faut préciser que comme les farfurets, les dimorets sont nyctalopes. S'ils inquiètent autant les foules, c'est qu'ils respirent l'intelligence malgré leur air mauvais. Pour cause, il existe entre les dimorets un système de communication écrite basée sur des marques de griffes dans le bois ou les rochers. Cela composerait presque un système d'écriture, preuve s'il en est d'une intelligence acérée. Carnivores, les dimorets chassent en groupes très organisés. Ils font une battue de leurs proies, puis en partagent le butin. Ils sont équitables et pas retords pour deux sous lorsqu'ils sont en entre eux : ils savent pertinemment que sans cela, la scène se termineraient en bain de sang. Et s'ils partagent, c'est qu'ils vivent en solitaire malgré ces chasses en groupe. Au maximum, ils vivent par groupe de deux ou trois, mais jamais plus, car leur caractère bien trempé ne leur permet pas de bien s'entendre dans une large communauté. C'est un paramètre à prendre en compte si vous souhaitez élever un dimoret à vos côtés : les larges équipes ne les accepteront pas, et réciproquement !
| — # 465 | - BOULDENEU.:
Ce pokémon est un BOULDENEU. Évolution des plantes du presque même nom, les bouldeneus sont un gros morceau. Immobiles, ils peuvent ressembler à de gros buissons qui n'auraient pas été taillés. Mais il n'en est rien, dès lors que vous les avez vu se mouvoir. Si leurs bras et leurs jambes sont « signalées » par des extrémités roses, il faut savoir que toutes leurs lianes peuvent servir de bras ou de pieds. Elles peuvent même s'allonger et supporter de lourdes charges. Si c'est pas trop pimp ça, d'être un genre de marsupilami ou de barbapapa ! De tout leur corps, seul leur visage est à découvert, et encore. On n'en devine que les yeux, et leur peau noire. Sachez, outre cela, la vigueur de leur corps : une liane tranchée peut, en cas de nécessité, repousser en double. Ça leur file un côté dark, hydre, comme les solochis et leurs têtes. Sauf que bon, pour eux, mieux vaut ne pas les couper.
Au combat, ce sont des bêtes réellement puissantes et endurantes avec cela. Tout au plus, elles sont lentes, mais rien de fatal pour elles, surtout que leur souplesse le compense largement. Et au soleil, c'est encore plus la marave, étant donné que les bouldeneus tirent leur énergie vitale de l'astre diurne. Leurs techniques de combat sont du genre à ne laisser aucune chance à partir du moment où vous vous êtes fait avoir. Ils étreignent et étouffent. Ils possèdent de plus un genre de pouvoir antique qu'ils projettent sur l'ennemi et qui les booste en retour. Ils peuvent se soigner de temps en temps grâce à leurs racines. Et même si vous vous défaites de leur ligotage, leur technique de prédilection pour vaincre un ennemi, vous devrez aussi prendre garde à leurs lianes qui s'improvisent (vachement...) en méga-fouets de la mort et qui font vachement mal. Au mieux, tentez le feu ou la glace, deux ennemis notoires entre autres des végétaux, et peut-être aurez-vous une chance.
Les bouldeneus vivent quasiment toujours, à l'état sauvage, dans les jungles épaisses et denses, pleine de verdure ; souvent aux côtés des rois tarpauds. Car un bouldeneu, ça ne se laisse pas démonter pour deux balles. Et puis, eux aussi montent régulièrement aux faîtes des arbres pour prendre un bain de soleil régénérateur. Ils s'y déplacent de lianes en lianes, leur donnant cette démarche chaloupée si caractéristique. Certains se lient parfois avec un arbre en particulier, qu'ils protégeront dès lors de toutes leurs forces. Notamment, ils les aident en favorisant à l'aide de leurs techniques de croissance la pousse de lianes pour recouvrir le tronc de l'arbre, afin d'en faire un cocon végétal protecteur. Même dans leur milieu naturel, ce sont des éléments impitoyables. Ils sont un petit peu comme des plantes carnivores qui ne vous laisseraient aucune chance. Heureusement, ce sont des pokémons qui n'ont pas besoin de se nourrir très souvent. Sans quoi, ils pourraient sans le moindre doute dépeupler leur habitat naturel et bouleverser l'équilibre de leur écosystème. Sans cela, les bouldeneus ont des compagnons extrêmement agréables : avertis, prudents, réfléchis, et très calmes. Ce sont de bons pokémons avec qui voyager, ou simplement échanger (quoi qu'ils soient parfois peu loquaces). Cependant, mesdemoiselles, n'essayer pas de démêler leur chevelure : cela vous coûterait trop cher en shampoing, et je ne vous raconte pas le temps de démêlage. Votre bouldeneu aura peut-être cette patience, mais sans doute pas vous. Ah ! et pas de toiletteur pokémon non plus : il pourrait se sentir menacé et son métabolisme pourrait faire repousser le double de lianes. Et là, panique urbaine.
La bouldeneu de Sae : est un amour. Elle aime faire les choses efficacement, et ne s'embarrasse guère de ses jambes, afin d'aller plus vite. Elle a toujours l'air d'avoir la tête dans tous les sens étant donné qu'elle se sert de tout son corps pour se déplacer. Elle ne dit jamais mot, mais n'en est pas moins aidante et à l'écoute de ce que vous lui direz.
| — # 466 | - ELEKABLE.:
Ce pokémon est un ELEKABLE. Les élekables sont la dernière évolution des pokémons électriques élékid et élektek. Depuis leur évolution, le moins que l'on puisse dire c'est qu'ils ont grossi. Ils tiennent plus à présent du yéti que du singe. Ils sont très trapus, et sont des humanoïdes plutôt du genre catcheur. S'ils font la taille d'un homme adulte, ils sont par contre deux fois plus large. Tout leur corps semble s'être développé. Leurs pattes arrières premièrement, qui sont vraiment des jambes à part entière avec maintenant trois griffes. Ils sont tout à fait bipèdes. Leurs bras sont également bien plus gros : ils ressemblent à deux gros cylindres épais. Dans leurs dos, ils ont à présent deux queues qui sont en fait des câbles, qu'ils agitent à la manière d'un docteur octopus. Leur tête toute ronde a toujours ses deux antennes sur le crâne. Leurs yeux sont plus petits, ronds et rouges, et cerclés de noir. Même pas besoin de maquillage ! Leur fourrure est plus drue qu'avant, mais avec des motifs différents : du noir qui cercle les poignets, un rond noir sur le front, un ligne noire sur l'abdomen, etc.
Au combat, les élékables sont des pokémons brutaux. Ils sont toujours très rapides relativement à leur corpulence. Ils choisissent à présent de se battre majoritairement au contact. Leurs attaques électriques ne sont pas moins puissantes qu'avant ; seulement leur poids leur permet de faire bien plus mal. Il se servent toujours de champs électrifiés pour faire des dommages aux pokémons non électriques, ou de leur déluge plasmique pour tenir les adversaire à distance. Néanmoins, ils se servent bien plus de leurs poings éclair ou de feu afin de créer de giga impacts destructeurs. Heureusement pour leurs adversaires, ils ne sont pas très résistants, et quelques attaques savamment placées pourront les mettre à mal. La seule contrainte absolue est d'éviter leurs câbles à tout prix ! Ils les plantent comme des électrodes sur le pokémon adverse, et c'est quasiment le ko instantané tant le voltage des câbles est élevé !
Les élékables sont en effet des pokémons léthaux. Le contact de leur câble peut griller un cerveau en quelques secondes. Ils sont donc très dangereux. Heureusement, ils vivent en solitaire et se battent moins volontairement que leurs cadets élekteks. Ils n'hésiteront pas à se battre si le défi est présent, mais ils n'iront en tout cas pas chercher la bagarre. Ils sont particulièrement difficile à apprivoiser s'ils sont approchés directement en tant qu'élékables, plutôt qu'avoir été élevés par un dresseur dès leur stade d'élektek, voire élékid. Ils sont eux aussi de grands hyperactifs, et vue leur taille, cela fait peur et c'est bien compliqué à diriger. Leur présence, notamment lorsqu'ils sont sauvages, est vraiment très difficile à gérer. Ils ont besoin de toujours plus de nourriture (de l'électricité donc) et vont de lieux électrisés en lieux électrisés. Ils peuvent simplement mettre à mal des installations les unes après les autres pour se sustenter. À chaque fois que l'un d'entre eux se manifeste, c'est un véritable plan de gestion qu'il faut mettre en place. Leur fourrure conduit l'électricité, comme c'est le cas de beaucoup de pokémons électriques. Mais la leur le fait avec énormément d'efficacité et peu de perte. Elle sert dans la fabrication de quelques appareils technologiques de pointe.
| — # 467 | - MAGANON.:
Ce pokémon est un MAGNON. En évoluant, les maganons deviennent plus menaçants encore que leurs cadets les magmars, et bien plus que les adorables magbys. Ils ne mesurent « que » un mètre soixante, et remarquez c'est tant mieux parce qu'avec leur silhouette massive, plus grand aurait été potentiellement terrifiant. Ils sont toujours aussi bipèdes que leurs cadets, avec les mêmes bracelets noirs autour des chevilles et du cou. À leurs pattes sont deux griffes, toujours présentes et n'ayant pas changé. Leur queue s'est mue en une flamme unique qui prend sa source dans le bas de leur dos. Leur épine dorsale, également, s'est épaissie, pour ne former plus que quatre piques disposées en carré sur leur dos, à la manière d'une carapace. Outre leur poussée de croissance et de musculature, l'un des grands changements ayant été opéré durant leur évolution concerne leurs bras. Là où les magmars avaient bras et mains, les épaules enflammées des maganons embrayent directement sur deux canons jaunes, aux articulations noires, qui s'ouvrent comme le feraient les canons des tortanks. Sauf que ce sont leurs bras. Et qu'ils n'ont plus de mains. Personnellement, ça me choque que ce soit cette branche de l'évolution qui ait réussi à survivre. Leur tête est plus massive, plus enflammée aussi, comme s'ils ne pouvaient plus contenir leurs flammes. Leur bec est quasiment écrasé, réduit à deux toutes petits parties, rouges comme leur reste de leur corps.
Au combat, comme les magmars, les maganons sont des pokémons plutôt rapides. C'est d'autant plus surprenant de leur part qu'ils sont bien plus lourds que leurs cadets. Ils sont également des pokémons très majoritairement offensifs, qui balancent poings éclairs sur poings éclairs dans la face de leurs ennemis. Néanmoins, ils le sont de manière un tout petit peu plus prononcée à distance, car ils ne sont pas fou les mecs : ils savent que leurs bras sont de véritables lances-flammes, et qu'il ne leur sert à rien de se rapprocher pour rôtir leurs adversaires aux flammes de leurs déflagrations. Celles-ci sont alimentées par leur corps ardents, plus encore que dans le cas des magmars. Contre les opposants les plus coriaces, les maganons les mieux entraînés sont capables de balancer des ultralasers dignes de certains dragons !
Il faut cependant faire attention au nombre de coups qu'ils balancent, ainsi qu'à la température qu'ils dégagent sur une période de temps données. En effet, les maganon peuvent projeter sans mal des boules de feu dont la température peut attendre les 2000°C sans difficulté. Parce que, après tout, pourquoi ne pas faire toujours plus ? Néanmoins, ils montent rarement jusqu'à de telles températures. Le problème, c'est que s'ils tirent trop de coups d'un seul coup, les canons qui leur servent de bras peuvent commencer à fondre, purement et simplement. Pas fondre genre dieu-guerrier de la Vallée du Vent, mais vous saisissez l'idée. Cela s'est déjà vu chez quelques pokémons accompagnant des militaires, qui ont eu à se sortir de situations périlleuses au péril de leurs bras. Comme pour les iguoltas, c'est méga shônen. À l'état sauvage, eux aussi vivent dans les volcans, et tranquillement des fois vont patauger dans la lave pour être sûrs qu'on ne les emmerdera pas. Le plus souvent, ça marche.
| — # 468 | - TOGEKISS.:
Ce pokémon est un TOGEKISS. À leur dernier stade d'évolution, ces fées ailées sont d'une taille bien plus importante, de taille humaine. Leur corps est blanc, orné d'un plumage duveteux. Ils possèdent toujours leur motif triangulaire bleu et rose, mais il est à présent surtout concentré sur leur ventre. De part et d'autre de leur corps épais et ovoïde, ils ont deux gigantesques ailes, triangulaires, qui représentent la majeure partie de leur corps. Leurs plumes sont disposées non pas en ligne, mais en spirales. Le visage est directement implanté au-dessus de leur torse, sans cou ni transition. Ils ont de petits yeux noirs et un air souvent souriant. Il sont ornés d'une triple houppette sur le haut du crâne en forme de coiffe, avec des empennages roses et bleus, à l'instar de leur motif en triangles. Ils possèdent une petite queue plumeuse à trois brins, et deux petites pattes très rapprochées pour lorsqu'ils se posent. Ils arrivent à tenir en équilibre dessus, malgré le peu de surface au sol que cela leur offre. Enfin, ils ont une ossature plus développée spatialement qu'il n'y paraît, ce qui leur permet de porter des choses sans s'écrouler, tout en étant assez léger pour voler.
Au combat, les togekiss rechignent parfois à frapper lorsqu'ils ne savent pas pourquoi ils se battent. Mais une fois qu'ils le savent, ils peuvent être très puissants. Ils sont déterminés à réussir et pas colérique. Cela les amène à ne faire que très rarement des erreurs dû à une trop grande rapidité d'exécution ou à un coup impulsif. Ils sont plutôt basés sur une stratégie défensive, que leur vitesse extrême rend possible : ils placent une aurasphère avant de vite se retirer plus loin. Ils attaquent ainsi toujours avec une certaine distance. Il tirent tous les avantages possibles de leur vol : ils piquent pour prendre de la vitesse, et frapper d'une lame d'air bien sentie. De plus, depuis les cieux, les attaques venues du sol ne les atteignent pas. Résistants à bon nombre d'offensives, ils sont aussi sensibles à presque autant d'entre elles. Il s'agit donc de toujours bien jauger la situation, et aussi de la rapidité de votre pokémon.
En effet, les togekiss peuvent enfin, contrairement aux plus jeunes togepis et même togetic, voler sur de longues distances. Ils en profitent d'ailleurs pour migrer parfois sans que cela ne leur soit nullement nécessaire, mais parce que cela semble leur plaire. Cependant, ils n'apparaissent pas souvent dans la nature, et uniquement dans les lieux indemnes de toute dévastation ou dégradation. Ils sont pour cela les pokémons représentatifs de bon nombre de cérémonie, en ce qu'ils représentent la pureté, et tout le toutim relatif à leur blancheur éclatante. On retrouve ainsi la spirale de leurs ailes en beaucoup d'endroits, à commencer par le motif d'ailes en spirale le plus connu, chez les chasseuses de cartes des histoires. Pour d'autres, ils sont le symbole de paix intérieure, rapport à leur sérénité toujours manifeste, ou bien à la chance. Cependant, il ne faut pas s'y tromper : ils sont pacifiques sans être pacifistes non plus. S'ils ne combattent jamais pour le plaisir de faire mal, ils n'ont rien contre le fait de défendre de leur corps leurs idéaux. Cela commence par le respect mutuel, d'autrui, et des formes de vie. Si vous y satisfaites suffisamment, il vous sera possible de voler sur leur dos sans mal. Cependant, ils n'ont pas la bêtise de tout accepter par principe : loin d'être bêtes, ils n'obéissent pas aveuglément à tout dresseur les ayant capturé.
| — # 469 | - YANMEGA:
Ce pokémon est un YANMEGA. Cet insecte volant est l'évolution assez facile à reconnaitre des yanmas. Ils peuvent notamment servir à faire de mauvaises blagues à ceux qui ont peur des insectes, lorsque l'on voit leur taille : un mètre quatre-vingt-dix d'envergure ! Ils sont plus foncés que leurs cadets, et définitivement plus impressionnants. Sur leur tête, leurs deux grands yeux globuleux la recouvrent presque tout à fait, et du fait de leurs multiples facettes, leur pourvoie presque une vue panoramique complète. Sur le devant de leur bouche, leur paire de mandibules a énormément grandie, et ils peuvent à présent se saisir sans mal d'un enfant ou d'un adolescent. Leur abdomen et leur thorax se sont eux aussi énormément déployés, et leurs six ailes peuvent porter un humain adulte. Ils possèdent deux paires d'ailes dont la vitesse phénoménales les rend indiscernables à l'œil nu lorsqu'ils sont en vol. Ils possèdent une troisième paire d'elle, qui crée une polémique quant à savoir si les yanmégas sont oui ou non des insectes, mais dans la mesure où celle-ci ne sert qu'à se rétablir en vol, elle est tolérée. Au bout de cette queue, un crochet à l'instar des rapions, pour mieux piquer.
Au combat, si les yanmégas ne craignent pas les offensives venues de la terre, ils sont extrêmement faibles face aux rochers et ne font pas les fiers devant quelques autres types de pokémons. Heureusement pour eux, ces diverses faiblesses sont vite contrebalancées par leur grande puissance et leur rapidité qui n'est plus à vanter. Cela leur permet d'esquiver, malgré leur grande taille, beaucoup d'attaque ; ainsi que de se faufiler très rapidement sur leur ennemi, même si celle-ci ses protégé de roches ou d'autres choses de ce genre. Ce sont des combattants costauds et robuste, et il faut avoir une sacrée force pour les repousser, notamment au corps à corps. Ils affectionnent tout particulièrement les attaques d'antiques pouvoirs ainsi que leurs tranches-nuit qui peuvent très facilement intimider n'importe quel ennemi. Heureusement, ils se servent aussi de leurs lames d'air et de leur tranches pour élargir leur éventail !
Si vous voulez un seul conseil, faites attention en milieu domestique. Demandez-leur de se poser dès que vous-même vous posez quelque part. En effet, le battement de leurs ailes puissantes est tellement fort qu'il provoque des ondes qui peuvent vous abimer les organes ! (en cas de doute, demandez conseil à votre médecin.) Personne ne voudrait avoir la rate déchirée à cause d'un ami, non ? Sans cela, ils s'adaptent très bien à tous types de milieux et sont d'excellents chasseurs, qui peuvent ramener plusieurs proies dans leurs mandibules, en une seule fois. Après, ils ne sont pas très causants, donc il ne faut pas avoir des choses sur le cœur à raconter !
| — # 470 | - PHYLLALI.:
Ce pokémon est un PHYLLALI. L'évolution au penchant végétal des évolis donne phyllali. Comme les autres, ils ont un corps quadrupède bien caractéristique. Leur fourrure est cependant très très rase, à la limite de l'existant, de couleur beige. L'extrémité de leurs pattes en revanche, est marron, jusqu'au bout de leurs trois orteils. Leur longue queue d'évoli est en fait à présent une très longue feuille d'un vert pâle. On retrouve des bourgeons de feuille ainsi que des feuilles sur tout leur corps, notamment sur leurs pattes, leur poitrail et leurs dos. Ils ont le visage fin des évolis, avec des traits légers et distingués. Leurs grands yeux sont d'une couleur chocolat, qui surmontent un museau peu avancé. Ils ont une feuille sur le front, qui se place entre les deux grandes oreilles typiques de la famille des évolis qui elles aussi voient leur peau migrer vers de la feuille.
Au combat, les phyllalis ont hélas un petit peu de mal à tirer leur épingle du jeu, surtout contre des pokémons qui ne sont ni aquatiques ni terrestres. En effet, ils ne maîtrisent naturellement que de techniques qui ne soient pas végétales. S'ils savent très bien rendre leurs lames de feuilles plus efficaces grâce à leurs danse-lame, il n'en reste pas moins qu'ils agissent toujours par le végétal. Heureusement pour eux, ils peuvent commencer par endormir leur ennemi avant de venir au contact lui voler son énergie grâce à leur sangsue. Ils ont néanmoins l'avantage du soleil avec eux, qui leur donne vigueur et rapidité pour résister un petit peu plus aux assauts ennemis.
Les phyllalis sont des pokémons qui ont d'ailleurs tendance à éviter les combats à tout prix. Ce sont des pokémons doux, qui ont d'ailleurs la main verte et une grande sensibilité envers tout ce qui est végétal. Ils ressentent facilement une certaine rivalité face aux autres pokémons plantes, mais pas de celle que l'on montre et qui ressort. Il s'agit plutôt d'une peur de ne pas être à la hauteur par exemple. Malgré cela, ils arrivent à rester maîtres de leurs émotions, et ils ont toujours l'apparence sereine. Leurs premiers bourgeons apparaissent à l'adolescence. Ils n'éclosent pas tous en même temps, et certains resteront bourgeons un certain temps. Plus ils vieillissent, et plus ils sont feuillus. Tout comme les plantes en pot, il faut prendre garde à ce qu'ils ne fanent pas, car cela est la marque d'un mal-être profond chez eux. Il ne faut pas non plus tirer sur les feuilles de leur corps, car elles sont directement reliées à leur peau, et donc ce serait un petit peu comme essayer de les dépecer. Comme les plantes aussi, ils tirent leur énergie de la photosynthèse. Et même si ce sont des êtres hybrides qui mangent aussi, lorsque le soleil est absent, ils ont un petit temps de latence avant de se remettre à fonctionner sur batterie. De plus, cela ne peut durer éternellement, comme n'importe quelle batterie. La photosynthèse leur est utile également pour purifier l'air, et celui autour d'eux est toujours le plus pur. De ce fait, on les retrouve souvent près de caninos (et oui !) sauveteurs dans les brigades d'intervention en milieu volcanique par exemple, ou sur des incendies, car ils peuvent créer de l'air pur autour d'eux même dans des milieux pleins de suie ou de cendre.
| — # 471 | - GIVRALI.:
Ce pokémon est un GIVRALI. Et voici l'évolution gelée des évolis. Ils ont un corps quadrupède évidemment, mais bleu cette fois-ci. Deux nuances de bleu se présentent sur leur corps : clair sur la grande majorité de leur corps, d'un bleu givre, et un bleu plus foncé, plutôt marine sur les extrémités de leur corps. Au bout de celui-ci, une longue queue se balance au gré du vent, et se termine par un cristal de glace bleu foncé. Ces mêmes cristaux sont présents sur toute la surface de leur corps, et on peut les sentir lorsque l'on passe la main dans leur fourrure rase. Leur fourrure peut en effet se transformer en de minuscules aiguilles de glace pour se défendre. Comme tous les évolis, ils ont deux grandes oreilles mobiles qui trahissent très souvent leurs sentiments. Trois gros cristaux se trouvent au-dessus de leurs yeux et forment comme une espèce de frange. Enfin, deux longues mèches bleues foncées se balancent de part et d'autre de leur museau, renforçant leur bitchy resting face naturelle.
Au combat, les givralis sont de vrais boucliers pokémon. Leur défense au contact comme à distance est remarquable. Cela s'explique par leur capacité à rigidifier leur fourrure à volonté, et selon des températures différentes selon l'offensive à laquelle ils doivent faire face. Evidemment, les flammes ne devraient pas avoir de mal à venir à bout de ce bouclier naturel, mais ce n'est là qu'une de leurs faiblesses. S'ils n'ont aucun mal à inoculer le froid dans le corps de leurs ennemis grâce à leurs crocs de givre, ils préfèrent tout de même rester à distance pour mieux créer des blizzards qui mettront à mal la visibilité ennemie ; mais pas la leur bien sûr. Avant même qu'ils ne le mettent en place, dès qu'ils arrivent sur le terrain, les givralis déclenchent de manière plus ou moins consciente un vent glacé, un petit peu comme quelqu'un qui se mettrait à l'aise.
Pour ce faire, les givralis utilisent une possibilité que leur corps leur met à disposition, et dont ils n'ont pas à rougir. Ils ont en effet la capacité de maîtriser la température de leur corps. Cela leur permet de créer un différentiel de température entre leur corps et l'air environnant, et cela change la pression et peut ainsi créer des vents plus ou moins forts autour d'eux. Ils peuvent ainsi faire descendre leur corps jusqu'à -39°C, ce qui n'est pas rien du tout. Cela ne veut pas dire pour autant qu'ils peuvent contrôler le vent qu'ils créent, car ils n'ont rien d'un pokémon aérien. Cependant, ils n'ont pas le moindre mal à vivre en montagne et dans n'importe quel milieu enneigé. Ils y sont très difficiles à repérer, laissez-moi vous le dire. Ils n'hésitent même pas à sortir en pleine tempête. Certains tentent donc de les domestiquer pour aider les secouristes en montagnes, mais ils sont souvent trop féroces pour cela. Ils sont souvent hautains, et leurs expressions peuvent d'ailleurs se lire au travers de leurs oreilles : lorsqu'elles s'agitent vite, cela signifie leur agacement. Je le précise, car c'est vraiment très courant, vu le peu de patience qu'ils ont. Même si de temps votre givrali vous laisse le caresser, ne le faites pas trop longtemps. Je comprends que pour les rares fois où cela arrive, vous vouliez en profiter, mais ne pas abréger les caresses reviendrait à laisser vos mains trop longtemps dans un congélateur. Et ce n'est pas cool.
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| | | | Sakae Kurami
C-GEAR Inscrit le : 23/08/2013 Messages : 14282
Région : Hoenn, Kalos.
| — # 472 | - SCORVOL.:
Ce pokémon est un SCORVOL. En évoluant, ce pokémon terrestre a en plus appris à voler plutôt que de planer, comme lorsqu'il était un scorplane. En effet, la simple membrane de peau de ces derniers se transforme alors en ailes indépendantes, vachement mieux pour battre des ailes. La queue et les pinces de scorvol se sont extrêmement développées et ses pinces deviennent plus que proéminentes, rappelant par là même des kraboss du ciel. Sa queue reste toujours empoisonnée, mais d'un venant plus puissant qu'auparavant. Ses couleurs, violettes et noires, en font un justicier masqué de la nuit ; et en plus, grâce à ses très grandes oreilles, il possède une ouïe très développée, très pratique pour se déplacer dans le noir.
Au combat, les scorvols sont des pokémons très rapides et endurants. Ils sont surtout encore plus robustes et résistants aux coups. Il est à noter qu'ils sont bien meilleurs au corps-à-corps qu'à distance (ils ne peuvent alors que projeter des dards ou presque, et cela ne leur permet pas de déployer toute leur puissance). En plus de cela, ils sont très polyvalents en apprenant très vite les trois crocs élémentaires. Ils se servent surtout de leurs pinces pour fendre, tailler, retomber sur la tronche des ennemis lorsqu'ils ne s'y attendent pas. Car en plus de tout cela, ils sont très discrets ! Ils faudra seulement fait attention aux attaques de glace qui leur seront souvent fatales. Mais pour encore mieux équilibrer le reste et les rendre d'encore meilleurs combattants, ils sont insensibles à l'électricité et aux attaques terrestres qu'ils maîtrisent à la perfection. Autant dire que si les scorplanes étaient un peu chouettes, les scorvols sont des brutes, mais des brutes efficaces qui déchirent.
Après, à moins d'être insomniaque, vous ne vivrez pas la majorité de votre temps avec votre scorvol. En effet, ce sont des pokémons nocturnes. Ce sont des chasseurs, qui chassent donc de nuit et profitent ainsi du camouflage que leur offre leur complexion. Lorsqu'ils chassent, ils planent silencieusement et se servent au dernier moment de leurs grandes pinces pour attraper leurs proies. Ils sont d'ailleurs carnivores ; donc un steak pour vous à assurer et ça repart ! À l'état sauvage, ils vivent sur des falaises, et de jour ils s'y agrippent et se plaquent au plus près de la roche pour pouvoir s'y endormir. Plus sérieux que les scorplanes, plus concentrés et terre-à-terre, ils restent encore à leurs heures perdues des petits farceurs, qu'une bonne blague fera toujours marrer comme des bossus.
| — # 475 | - GALLAME.:
Ce pokémon est un GALLAME. Les kirlias mâle peuvent choisir d'évoluer, gardant pour une part leurs pouvoirs psychiques bien entendu, mais perdant leur féérie au profit de capacités de combat. Ce sont des humanoïdes bipèdes aux jambes blanches très larges, évasées comme des pattes d'éph, bien qu'ils n'aient rien du tout des seventies. Elles remontent jusqu'à un bassin, blanc également, très rond. Elles leur permettent d'être stable sur leurs appuis, ce qui est très importants pour un combattant. Leur poitrine est verte foncée, avec un triangle rouge de part en part de leur torse. C'est le cœur (littéralement, outre sa position) de leurs pouvoirs psy. Leurs bras sont épais et puissants. Et pour cause : ce sont en fait deux lames, dotées simplement de trois petits doigts à leur bout, et qui se prolongent loin derrière l'articulation du coude. Ils peuvent les agrandir ou les rapetisser à l'envi. Leur tête est toujours bien ronde, recouverte de leur casque-chevelure, qui se termine par une pointe verte. Comme les gardevoirs, leurs joues blanches de peau s'évasent vers l'arrière en de petits piquants. Ils ont souvent l'air sombre, et leur regard rouge et dur souligne leur allure de guerrier.
Au combat, nul besoin de dire comme ces pokémons sont redoutables. Ils ont maîtrisé sans doute toutes les techniques qu'ils pouvaient du tranchant de leurs lames : les lames-feuilles, tranche-nuit, la taillade, la coupe psychique, les tranches et autres danses des lames en tous genre. Dès que la proximité de leurs attaques, dans laquelle ils excellent, devient risquée, ils vont se défendre à distance, pour pouvoir à souhait arrêter d'un bouclier psychique les attaques à venir. Leur force va en s'ajoutant tout au long du combat, les rendant plus fort, jusqu'à pouvoir tenter l'une de leurs secrètes closes de combat. Si un oiseau pourra espérer passer outre leurs boucliers, les spectres seront encore ceux avec le moins de mal à contrer leurs pouvoirs mentaux.
Ce sont de fait des pokémons très puissants, même au quotidien. Ils doivent donc toujours s'adapter aux individus autour d'eux, des plus fragiles aux plus costauds. Cela les amène à souvent se renfermer sur eux-même et à être relativement solitaires, pour ne pas s'exposer ; mais ils gardent toujours un air impassible. Cela ne leur empêche pas le moins du monde une très grande noblesse d'esprit. Ils sont très respectueux d'autrui, notamment car leurs pouvoirs psychiques les amènent souvent à créer un lien mental avec les individus alentours. Ils peuvent lire dans les pensées de leurs entourage et de leurs adversaire. Ce lien, en fonction de sa force, peut être plus ou moins clair, et supporter de plus ou moins longues distances. Attention tout de même : il faut toujours entre les deux parties se mettre d'accord sur ce qui est à partager et ce qui ne l'est pas. Ils peuvent parfois faire preuve de facéties, car être renfermé ne veut pas dire ne pas avoir d'humour. Ils peuvent en avoir beaucoup, même si ce n'est pas souvent le même que le notre. En situation d'adversité, ils ne décident pas toujours de se battre, mais lorsqu'ils le font, c'est toujours avec férocité, implacablement.
Le gallame de Sae : est toujours un petit peu déroutant. Il garde toujours une accroche mentale avec moi, mais il est souvent absent, ailleurs. C'est surprenant comme relation. Et puis, tout ce que je fais donne l'air de l'amuser, comme si c'était futile à ses yeux. Ça laisse plutôt pas mal perplexe.
| — # 478 | - MOMARTIK.:
Ce pokémon est un MOMARTIK. L'une des évolutions possibles des toutes petites quilles que sont les stalgamins existe sous la forme des momartiks, qui sont des spectres des glaces. Ce sont des pokémons à l'apparence complexe, car contrairement aux fantominus, elles ne se contentent pas d'un nuage de gaz. Bien plus humanoïdes que leurs cadets, elles ne sont tout de même pas complètement à forme humaine. Ces pokémons mesurent environ un mètre trente, quarante de hauteur, et compensent cela vis-à-vis des humains par le fait qu'elles lévitent dans les airs. Elles se retrouvent donc à la même hauteur le plus souvent que leur dresseur. Leur corps est majoritairement de couleur blanche, avec beaucoup de motifs sur celui-ci. Elles ont au niveau du ventre une bande rouge qui n'est pas sans rappeler une ceinture, qui forme un nœud dans leur dos. Elles ont deux cristaux bleus sur le haut de leur crâne. Le voile blanc de leur crâne, d'ailleurs, ne descend pas jusqu'au bas de celui-ci, et on peut apercevoir une peau violette derrière leurs yeux et sur leur mâchoire, et une peau bleutée une fois de plus à l'arrière de leur tête. Des deux côtés de leurs visages tombent des longs bras qui ressemblent à s'y méprendre à des manches de kimonos, ornées de motifs bleus. Au bout de ces manches, elles laissent apparaître trois petits doigts. elles n'ont par contre pas de pieds ! Leur corps, comme celui de nombreux spectre, est creux, sans aucun organe à l'intérieur.
Au combat, les momartiks profitent toujours de leur corps maudit pour faire se lever des vents mauvais sur le terrain qui font bien plus que simplement étonner leurs adversaires. Si elles sont capable de créer d'épais rideaux de neige pour se cacher du regard de leurs ennemis ; néanmoins elles ne se battent pas tant avec leurs capacités gelées qu'avec leurs balles d'ombres et leur prélèvement de destin. Parfois elles se permettent quelques facéties séductrices comme des baisers vampires ou bien des feux follets. Elles sont des pokémons robustes, aux capacités physiques équilibrés, mais qui brillent par leur grande rapidité. Leurs mouvements sont assez sensuels pour générer des ondes folles qui ont tendance à rendre leurs adversaire très confus. Malgré leur apparence un petit peu frêles, ce sont des pokémons plus que capables.
Les momartiks vivent, assez naturellement, dans des zones enneigées. Elles supportent sans le moindre mal des températures allant jusque cinquante degrés celsius sous le zéro, puis commencent à avoir des difficultés. Mais bon, ça va du coup, elles ont de la marge. Elles vivent parfois avec leurs stalgamins, et parfois en solitaires dans des grottes ou au pied de montagne. Certains disent que ce sont les réincarnations de jeunes filles disparues en neiges. Cela ne me semble qu'être du folklore, dans la mesure où il y a quand même beaucoup de momartiks. Et puis c'est surtout l'évolution des stalgamins. Ça ferait quoi des stalgamins ? Des réincarnations de bébés morts de froid ? Surtout que le folklore en fait des grosses psychopathes qui congèlent les humains et pokémons qu'elles trouvent beaux pour les emmener dans leur grotte et les observer à l'infini. Tout ce folklore vient sans doute de la capacité de ces pokémons à générer des illusions, comme beaucoup d'autres spectres. Combiné à leur caractère fort, voire autoritaire, certains ont rapidement dû se faire des idées.
| — # 479 | - MOTISMA.:
Ce pokémon est un MOTISMA. Pokémons pile électrique fantôme, les motismas n'ont pas fini d'étonner. Leur corps en forme de toupie est orange, quoiqu'entouré d'une éblouissante enveloppe bleue. D'un bleu électrique, et c'est le cas de le dire, celle-ci retient toute la partie orange des motismas qui sont en fait constitués de plasma. Cette enveloppe est d'électricité statique, et c'est ainsi qu'elle leur permet de garder une cohérence physique. Ainsi, on sent dans leur corps le plasma en perpétuel mouvement, ce qui peut s'avérer fascinant si l'on fait l'erreur de l'observer avec attention. Leurs deux grands yeux bleus vous dardent toujours d'un regard perçant. Pour attraper des objets, ils se servent de leur électricité statique comme de bras en créant des charges magnétiques plus ou moins forte afin de pouvoir « tenir » ces objets. Enfin, n'ayant pas de pieds, mais au moins de l'électricité, ils peuvent léviter.
Au combat, les motismas ont énormément d'avantages, quoique quelques inconvénients pour eux aussi cependant. Ils sont faibles face aux offensives terrestres ou d'autres fantôme des ténèbres, mais ont le grand avantage de ne rien sentir ni aux techniques de combat ni aux charges les plus ordinaires. S'ils sont plutôt faibles dès qu'ils se sont fait toucher, ils se débrouillent très bien en restant à distance et en attaquant de leur petit coin de terrain. Heureusement, ils ont aussi pour eux leur rapidité, ce qui leur permet de rapidement se mettre hors de portée si nécessité il y a. Le tout étant de ne pas se retrouver face à plus rapide que soi. À leur vue, certains pokémons tombent déjà confus, étonnés de se trouver face à de l'électricité vivante. Pour le reste, ils se débrouillent en paralysant leurs ennemis afin de pouvoir les tenir à distance, et attaquent en générant des ondes de choc bien violentes. Le bruit qu'ils peuvent émettre aussi, comme le grésillement d'une télévision pas rattachée aux bons canaux, crée un brouhaha bien dérangeant.
Il ne faut pas nous en cacher, les motismas sont fait pour la vie au quatorzième siècle. Les appareils électriques ne pourront pas supporter longtemps leur compagnie. En effet, le grand kiff, l'extase, la transe pour les motismas, c'est de rentrer dans les appareils électriques. Alors non content de terroriser les gamins en les possédant et en les faisant bouger, ils les niquent purement et simplement. L'activité intense du plasma fait fondre leurs circuits électriques. Mais en même temps, c'est tellement une raison de vivre pour ceux qui y ont déjà goûté, que cela fait mal de leur refuser ce plaisir simple. Bref, achetez une télévision sous garantie, ou un toaster, ou n'importe quoi de pas cher et sous garantie, que vous pourrez changer régulièrement. Ainsi, les motismas peuvent avoir plusieurs formes, rendant chaque individu de l'espèce particulièrement unique une fois qu'il est entré dans du mobilier électro-ménager. Il peut devenir un lave-linge, une tondeuse, un ventilateur, un rasoir électrique, une ampoule... Ce qu'il souhaite. Seulement, cela est irréversible pour eux. Sinon, s'ils peuvent léviter, traverser les murs et tout le toutim, ils sont aussi capables de circuler (et ils le font avec beaucoup de plaisir) dans les fils électriques. Ce sont un petit peu les basilics v.2.électrik. Certains essayent toujours d'exploiter la puissance électrique et énergétique dégagée par les motismas pour s'en servir de moteur, ou source d'énergie propre, un petit peu comme des dynamos. Seulement, le problème éthique, rajoutant à cela que l'amateurisme fonctionne mieux qu'à envergure industrielle, font que cela n'a pas encore été possible à ce jour.
Le motisma de Sae : a du mal avec son statut d'électricité vivant, et souffre de ne pas être fait de chair et d'os comme tout le monde (pas comme tout le monde pour les os, mais cela faisait plus dramatique dit comme cela). Il a presque arrêté de traverser les murs, et fait mine d'avoir peur du noir. Il faut perpétuellement le rassurer quant à sa condition d'être vivant à part entière, et on est souvent aidé, en cela, par notre porygon national. Comme quoi, y a toujours pire que soi.
| — # 485 | - HEATRAN.:
Ce pokémon est un HEATRAN. De la lave et du métal. C'est à peu de choses près ce que vous trouverez sur un heatran. Il a déjà fallu m'expliquer longtemps avant que je ne comprenne que ce n'était pas un boskara qui avait pris feu, ou qui était corrompu par un esprit vengeur, alors je vais essayer de vous expliquer simplement ce que l'on m'a expliqué ; ou plutôt ce que j'en ai compris. En fait, ce sont plutôt des genre de crapaud. Mais bon, mon erreur était légitime, non ? Grenousse et gobou sont quand même vachement plus mignons. Ils présentent une tête bosselée tout en acier, comme un masque. Ils ont des cornes, toujours métalliques, et des yeux oranges qui ne donnent pas envie de le faire chier. Lorsqu'ils ouvrent la bouche pour grogner, on voit la lumière du métal chauffé à blanc dans leur ventre. Leur corps oscille entre le marron et le rouge, avec du métal en fusion qui se balade dans la lave qui l'entoure. Leur corps est toujours en mouvement, et leurs contours sont insaisissables. On suppose qu'ils sont composés d'un noyau "corporel" fait d'acier, et qui le garde cohérent. Mais qui fondrait petit à petit du fait de la chaleur ; un petit peu comme la mèche d'une bougie, qui symbolise plus ou moins leur espérance de vie. Ils sont quadrupèdes, mais rampent plus qu'ils ne marchent. Leurs quatre pattes sont toujours pliées et ils restent ventre à terre. Ces pattes sont cerclées de bracelets dans un métal sans doute plus robuste que le reste, car il ne fond pas aussi vite. Ils ont des pieds en croix, qui s'agrippent sur toute forme de roche, et qui peuvent sans doute grimper quasiment à la verticale.
Au combat, parce qu'il a fallu qu'on se retrouve dans sa ligne de mire à ce machin, ben... Je ne sais pas si quelqu'un peu faire le fier. La championne April Koharu aurait pu lui tenir tête, avec ses pokémons sol. Car c'est bien là leur seule véritable faiblesse, même si l'eau, en très grande quantité peut les contenir. Ils sont ultra résistants, ultra endurants, si bien qu'on dirait qu'ils ne se fatiguent jamais, mais surtout ultra violents. Ce sont des bêtes à tuer une fois qu'elles sont réveillées. Leurs lames de roc chercheront avant tout à vous décapiter sous une canicule à faire pâlir un été centennal. On n'a alors même pas ses yeux pour pleurer tant ils sont déshydratés. Mais le pire, c'est bien quand ils commencent leur ébullilave, car alors s'amorce le pire. Cela annonce leur vortex de magma : une immense tornade, typhon, cyclone, je sais pas ; mais juste en lave. Que de la lave qui tourne autour de vous. Et si vous êtes chanceux, vous atterrirez dans l’œil du cyclone, plutôt que juste vous faire faucher puis rôtir. Et le mieux dans tout cela, c'est qu'il paraît qu'ils absorbent le feu comme si de rien, comme du petit lait. Il n'y a vraiment qu'un bon gros séisme pour espérer en venir à bout. Et ça, c'est si vous n'êtes pas dans un espace où des gravats peuvent vous tomber sur la tronche.
Le moins qu'on puisse dire, c'est que les heatran grognent très fort. On a l'impression d'entendre toute une montagne s'effondrer lorsqu'ils ouvrent la bouche ! Ils vivent supposément dans des volcans : aucun n'a été aperçu là-bas, mais comme aucun n'a été aperçu dans un habitat qui lui serait naturel, c'est ce qu'il semble le plus logique. Lorsqu'ils se retrouvent ailleurs que sur leur lieu de vie, par ailleurs, ils creusent des trous dans le sol, qui recréent la forme du cratère d'un volcan. Ils s'y enfoncent et le remplissent de lave. Ou font exploser cette lave au moindre signe d'approche (dans notre cas). Le problème, c'est qu'ils perturbent tout leur écosystème d'accueil ! Ils font fuir tous les pokémons qui y vivaient (à part les extrêmes de la chaleur je suppose, comme les maganons). On ne peut pas les approcher à moins de dix mètres (et encore, c'est le dernier minimum) car la chaleur est insoutenable et elle commence même de loin à vous assécher voire roussir votre peau. Par contre, ils sont relativement auto-suffisants : ils créent leur propre nourriture en brûlant des trucs, et ils mangent ensuite le charbon. Bon, pas très écologique, mais au moins c'est durable. Pour eux. Il existe de nombreuses légendes à leur sujet, notamment à Sinnoh où l'on en aurait aperçu près du mont Abrupt. C'est d'ailleurs là qu'il nous a semblé judicieux de bazarder celui auquel on a eu affaire. Mais ces légendes ont des caractères bien plus rocambolesques, incluent parfois même Regigigas ou même Giratina ! Heureusement, ce ne fut pas notre cas. Vous pourrez trouver le résumé de notre aventure, pour les curieux que cela intéresse, dans un autre article.
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