Sakae Kurami
C-GEAR Inscrit le : 23/08/2013 Messages : 14282
Région : Hoenn, Kalos.
| Je souhaiterais tout d'abord préciser aux potentiels utilisateurs de cette encyclopédie que je me base, pour vous décrire les pokémons dont traite mon pokédex, uniquement sur des observations personnelles. La numérotation a été reprise à celle du célèbre professeur Chen, et ce pour plus de cohérence. |
— # 252 | - ARCKO.:
Ce pokémon est un ARCKO. Les arckos sont des reptiles affectionnant tout particulièrement le milieu végétal. Pour mieux y survivre, la sélection naturelle (encore qu'elle n'a pas de conscience propre) les a dotés de nuances de vert qui leur permet de mieux se camoufler dans les feuillages. Sous leurs petites pattes possèdent des petites lamelles adhésives semblables à du scotch double-face qui leur rend possible la marche sur des surfaces aussi lisses que des fenêtres, des murs, et même à l'envers, sur un plafond. Leur queue permet de mesurer l'humidité présente dans l'air, ce qui leur permet comme tous les reptiles de réguler leur température corporelle et de se mettre à l'abri lorsqu'ils prévoient de grosses tempêtes.
Au combat, ce sont des pokémons rapides et efficaces, qui comprennent aisément ce qui leur est demandé. Ils sont même réputés pour être parmi les pokémons les plus agiles de la jungle. Ils attaquent majoritairement avec leurs capacités physiques car à ce stade de leur évolution, leur maîtrise des végétaux est encore faible, mais il leur arrive bien souvent tout de même d'aspirer la vie de leurs ennemis afin d'être sûr de tenir toute la longueur du combat.
Les arckos ont pour réputation d'être des pokémons toujours calmes et réfléchis. Attention toutefois, ils sont toujours dans leur prime jeunesse et ont tendance à grimper partout. Si vous avez des balcons ou, sait-on jamais, des colonnades dans votre maison, sachez que vous retrouverez souvent votre arcko au sommet de celles-ci. De même, si vous traversez une forêt, ne vous étonnez pas de le voir grimper aux arbres. Et que ce soit en forêt ou dans votre jardin, faites attention de ne pas le perdre : petits, verts et agile, il faudra une bonne vue pour déceler sa silhouette au milieu de la verdure. Les arckos sauvages, eux, font leurs nids dans les hauteurs, et participent au bon développement des arbres, pérennisant de la sorte une forme assurée de symbiose entre les espèces. Enfin, sachez que la capacité à prévoir les changements climatiques aussi bien qu'un baromètre font des arckos les petits préférés des stations météos, comme notamment celle de Doublonville où vous aurez sans doute vu si vous avez effectué la visite guidée de la tour radio.
La arcko de Sae : Fouwf est une arcko particulièrement combative, et elle ne démord pas de ses idées. Très amatrice de fourrures en tout genre, elle ne désespère pas de trouver une écharpe ou un manteau à sa taille, et en attendant, se prélasse dans les tapis à poils longs.
| — # 253 | - MASSKO.:
Ce pokémon est un MASSKO. Evolution des petits arckos, les masskos sont des combattants de la jungle. L'évolution les a fait grandir, mais pas de beaucoup. Le changement est visible par le corps à présent allongé et affiné. Leurs bras et jambes sont bien plus longs qu'auravant, leur permettant une portée plus grande. Ils gagnent de plus en stabilité et capacité d'amortisseur de leurs sauts, ce qui n'est pas négligeable lorsque l'on connaît leur mode de vie inné. La peau de leur ventre, depuis le menton jusqu'aux jambes est dorénavant d'un rouge vif. Des feuilles leurs ont poussé à divers endroits du corps, ceux où les méristèmes de l'arcko se manifestaient le plus : le dos des mains, la tête, la queue. Leur museau s'est lui aussi allongé et affiné, tout comme leur dentition. Cela leur donne un air narquois. Leurs griffes ont poussés. Le tout leur donne une allure profilée et racée. Ils ont enfin généralement connu un développement musculaire en conséquence de leur activité en tant qu'arcko.
Au combat, les masskos sont des pokémons toujours aussi agréables à diriger. Ils sont d'une intelligence fine, et comprennent tout de suite où vous voulez en venir. Parfois même ils anticipent ce que vous pouvez leur conseiller. À mon avis, ils peuvent tout à fait se débrouiller même dans le tournoi où les paramètres seraient les plus inconnus, ils sauraient voir forces et faiblesses de la situation. Naturellement rapides, ils auront pour réflexe d'esquiver la plupart des coups que leurs adversaires tentent de leur porter, même lorsque cela leur fait perdre du temps ou de précieuses opportunités. Il faudra donc travailler l'approche au contact avec eux afin qu'ils puissent mettre en place toutes les parades nécessaires. Le combo tranch'herbes envoyée à distance puis suivi tout de suite de leurs lames feuilles directement au contact est des plus évident dans leur cas, mais qu'il faudra bien prendre soin de leur inculquer. De plus, cet apprentissage passera aussi par celui de la poursuite. En effet ils ont l'habitude de fuir les coups, mais pas de retenir un adversaire qui en ferait autant. Enfin, sachez qu'ils ont un très gros potentiel pour les combats aériens car ils peuvent se projeter relativement haut en l'air s'ils ont les éléments verticaux nécessaires pour prendre leur élan.
Les masskos vivent le plus souvent dans une végétation dense, de type jungle. Ils s'y déplacent en sautant de branche en branches, de manière très rapide. De ce fait, ils n'ont que très peu de prédateurs dans la vie sauvage, car très peu de pokémons sont habitués, de manière innée à en attraper. Eux à l'inverse sont relativement omnivores. Ils peuvent se nourrir aussi bien de baies que de petits oiseaux qu'ils chassent depuis la cime des arbres. Ils sont en effet capable de grimper aux arbres sans le fichu moindre problème du tout. Eux, ils vous font comme un homme sans problème, sans une hésitation, sans avoir besoin de la chanson pour récupérer cette flèche. Ce ne sont pas des pokémons difficiles, qui peuvent s'adapter à de très nombreux milieux de vie. Ils ont cependant un petit peu de mal lorsque la température tombe trop bas, ce qui est compréhensible de la part de pokémons végétaux. Il n'est pas rare de voir dans les magasins de thés et de café des infusions aux feuilles de massko, qui sont réputées pour être extrêmement revigorante. Pas étonnant de la part de pokémons aussi actifs et vifs ! Ils sont souvent connus des enfants du fait de contes populaires à leur sujet, racontant qu'ils se cachent dans les forêts pour aider les plus pauvres. Ils ont de ce fait parfois une image de voleurs de grand chemin, ce qui n'est pas plus vrai pour eux que pour n'importe lequel des pokémons. Cela leur arrive, mais ce n'est pas congénital non plus.
| — # 254 | - JUNGKO.:
Ce pokémon est un JUNGKO. Après les masskos, la famille plante évolue vers les jungkos. Ils sont à présent beaucoup plus grand qu'avant. Leur corps est toujours entièrement verte, avec cette peau rêche si spécifique aux pokémons végétaux. Cependant, leur corps est un petit peu garni, customisé. Ces bipèdes ont une tête triangulaire très osseuse, plus massive que les masskos (c'est pour mieux donner des coups de boule) avec le dessous de la mâchoire qui est rouge. Le même rouge se retrouve en une unique rayure sur leur ventre. Ils ont au-dessus de la tête comme deux cornes, ou crêtes, bien intégrées à la forme de leur crâne. Les feuilles tranchantes que l'on avait chez les masskos se retrouvent par paire sur les bras des jungkos. Ces derniers ont également sur leur dos six baies jaunes. Leurs pattes sont griffues, et c'est notamment visible sur leurs pieds. Mais si les jungkos en imposent, c'est certes de corps et de taille, mais aussi par leur queue. Il s'agit d'une grande branche de conifère, large et cruciforme (mais on ne peut rien visser avec). Elle correspond bien à la moitié de leur taille.
Au combat, les jungkos se démarquent en premier lieu, et cela peut paraître étonnant, par leur grande capacité d'esquive. Ils sont très rapides et ne se laisse que rarement démunir. Ils préfèrent sauter et se défendre à distance, voire à en faire de même pour leurs attaques, qu'ils composent alors grâce à de magistrales tempêtes vertes. Ils parviennent à faire le vide autour d'eux et à régir l'espace du combat en donnant de grands coups de queue, que ce soit pour se donner un moment de répit, ou bien pour en donner un à leur coéquipiers en combat multi. Ils se servent surtout des lames de feuilles tranchantes qu'ils ont sur les bras pour administrer des plaies-croix dont les cicatrices se font souvent sentir longtemps après par leurs cibles.
Pour toutes ces qualités, les jungkos sont un petit peu les combattants incontestés de la jungle, peut-être plus que les némélios. Ils ont une relation très proche avec la nature, qui est plus qu'un simple lieu de vie pour eux. Pour cela, il leur arrive souvent d'aider, au contact des humains, dans les exploitations de bois. Leur aide est appréciée car ils peuvent sans mal trancher et débiter des troncs des arbres les plus imposants. Mais pas seulement : ils s'occupent véritablement de la forêt comme les meilleurs des gardes forestiers, avec un amour non dissimulé. Cela vient, ou peut-être découle de leur forte sensibilité envers les êtres vivants. Cela s'étend aux pokémons de la même espèce qu'eux, mais aussi aux autres pokémons, aux humains, aux plantes. C'est paradoxalement pour cela qu'ils sont souvent des pokémons très solitaires, car ils connaissent bien les conséquences de leur attachement parfois trop fort envers une personne. Cela ne les empêche pas d'être des pokémons très réflexifs, qui savent faire les bons choix aux bons moments. Autrement, ce sont aussi des pokémons très agiles capables de bonds dignes d'un lockpin. Attention également aux baies sur leur dos : si elles sont pleines de nutriments, elles sont bonnes pour le sol mais nocives pour l'homme, car elles sont bien trop dosées pour notre petit corps de fragiles.
| — # 255 | - POUSSIFEU.:
Ce pokémon est un POUSSIFEU. Ces petits poussins de feu font partie des pokémons que l'on rencontre assez souvent chez les jeunes dresseurs d'Hoenn. Guère hauts, ils sont en plus courts sur pattes, qui sont dotées de serres griffues. Ils ont un corps rondelet, orange et jaune. Ils possèdent deux petites ailes très courtes, qui ne leur permettent pas de voler, à peine de sautiller dans les airs. Sur l'arrière de leur crâne, trois plumes jaunes se dressent en l'air, et gigotent en même temps que leurs humeurs. Ils ont deux petits yeux noirs, et un bec jaune très court qui laisse s'échapper des pépiements très reconnaissables.
Au combat, les poussifeux sont des pokémons souvent un petit peu trop enthousiastes (oserai-je dire "enflammés" ? Oui.) qui foncent un petit peu trop tête baissé au front. De leurs griffes ou de leurs flammèches ils attaquent sans hésiter, même si parfois un petit peu de retenue ne leur ferait pas de mal. En effet, ils sont encore jeunes et n'ont pas nécessairement la robustesse nécessaire pour encaisser tous les coups. Ils peuvent s'éclipser grâce à des jets de sable. Ils peuvent aussi picorer le visage de leurs ennemis pour être embêtants, mais c'est rarement très efficace.
Ces petits poussins ne sont pas uniquement petits. Ils ont de l'énergie à revendre, et on ne peut pas vraiment la manquer. Ils gigotent de partout, courent dans tous les sens, ou alors tout simplement demandent de l'attention. La poche de feu perpétuel qui brûle dans leur ventre n'est sans doute pas étranger à ce côté inépuisable. Et pour autant, même si cela peut sembler contradictoire, ils ont du mal à couper le cordon avec tout ce qui peut ressembler à une figure tutélaire. Ainsi, ils suivent leur dresseur à la trace, intimidés dès qu'ils sont à plus de quelques mètres de lui. Ils essayent alors de les rattraper, de leur démarche maladroite et hésitante, assez mignonne à vrai dire. Une fois qu'on leur montre son soutien, ils peuvent cependant gagner en confiance et s'avérer assez dégourdis, et heureusement car ils accompagnent des dresseurs débutants régulièrement. Ils n'aiment juste pas se sentir seuls. Vous aurez compris, ils aiment se faire câliner, comme les grosses peluches chaudes qu'ils sont. Si on passe leur énergie insupportable et leurs voix haut-perchés.
| — # 256 | - GALIFEU.:
Ce pokémon est un GALIFEU. Évolution de poussifeu, cette dinde enflammée a bien grandi et a appris à combattre. Plus grands que leurs cadets, les galifeux ont gagné une musculature importante très rapidement ; il n'y a qu'à le constater sur leurs cuisses. Les pieds ont proportionnellement augmenté eux aussi, et sont tels des serres avec un pouce opposable, qui leur permet la préhension par les pieds (ça fait très bien dans un cv). Cela peut tout à fait les dépanner car les griffes de leurs mains sont moins pratiques pour se saisir d'objets, notamment délicat. Leur plumage se taille la part belle de la couleur jaune sur le orange par rapport à un poussifeu. Et leur cri est toujours aussi relou.
Au combat, les galifeux sont très axés sur l'attaque, que ce soit de proximité avec leurs skills de combat ou de loin avec leurs jets de flammes. S'ils sont facilement mis en échec face à de l'eau qui éteint ses feux, de la terre qui les étouffe ou des oiseaux qui mettront ses capacités de combat hors d'état de nuire, ils résistent très bien à toute sorte d'autres offensives. Leurs double coup de pied est impressionnant, mais ils varient énormément avec leurs tranches et leurs coups de bec. Enfin, très habitués à la course, ils gagnent souvent en vitesse au fur et à mesure d'un combat, tant qu'ils ne se fatiguent pas trop.
Il faut hélas savoir que les galifeux sont des pokémons extrêmement capricieux par nature. Ils savent ce qu'ils veulent et n'en démordent pas. N'essayez pas de leur faire faire quelque chose qu'ils ne souhaitent pas faire : cela ne mènerait à rien et serait pure perte de temps. Par contre, je pense qu'un petit peu de résistance dans l'autre sens (c'est-à-dire lorsque eux ont une idée en tête, il faut parfois savoir leur dire non), histoire de rappeler que ce n'est pas un petit peu de muscle dans les cuisses qui va faire le roi. Leur plus grande idée fixe tient à l'entraînement. Ils souhaitent toujours s'entraîner. Alors, d'un côté, c'est super sympa si vous aimez jogger, car les galifeux sont de grands coureurs inarrêtables (et c'est mieux que kicklee qui ne vous attend pas, keuf). Cependant, leur entraînement va bien souvent trop loin : à toujours s'entraîner pour muscler leur ex-corps de freluquet poussin vers un grand combattant, ils en viennent à déclencher leur évolution trop rapidement, ce qui n'est pas bon pour la croissance, et le développement de maturité si l'on peu dire.
Le galifeu de Sae : est une vraie lavette. Enfin, non, c'est méchant de dire cela, mais il est très peureux. Il se cache souvent dans les jupons des autres. Cependant, quelques mots bien placés quant à une possible rivalité entre lui et un autre et tout de suite, cela repart ! Et là, il devient impressionnant de volonté !
| — # 257 | - BRASÉGALI.:
Ce pokémon est un BRASÉGALI. Et voici le poulet de combat pleinement évolué ! Et toujours enflammés comme en témoigne leur plumage aux couleurs chaudes par ailleurs. Ils sont très grands pour des gallinacées, c'est ce qui arrive quand on est aussi haut sur pattes : on frôle les deux mètres ! Toujours bipèdes, ils ont une allure plus humanoïde que jamais. C'est notamment grâce à leurs cuisses bien plus épaisses et musclées qu'avant : exit les cuisses trop rondelettes qu'on aime déguster à la broche ! Leur plumage est rouge sur la majeure partie de leur corps, sauf leurs pattes d'eph' jaunes, leur poitrine qui est jaune aussi, mais recouverte par un large plumage blanc crème épais, en crinière autour de leur tête. Cela laisse leurs épaules libres de mouvement, ce qui est déjà cela de gagné ! Leurs mains ne sont pas plumées, depuis le haut des poignets. Ils n'ont que trois griffes pour faire office de doigts, articulées comme nos phalanges. On retrouve ces griffes à leurs pieds dont on ne discerne quasiment que cela. Ils ont une queue plumée, assez petite, qui rappelle leur origine aviaire. Ils ont deux fines cornes sur le front, disposées en V, qui couronne leur visage rouge. Ils ont un bec recourbé très discret. Leur crinière elle aussi se divise en deux à l'arrière de leur tête, formant un genre de V.
Au combat, ils sont d'une extrême rapidité, qu'on ne leur prêterait pas de manière évidente. Il ne faut d'ailleurs pas leur laisser jouer des pieds, qu'ils soient brûleurs ou voltigeurs ! Une fois échauffés, ils sont plus rapides encore, et très difficiles à rattraper. Ce sont des attaquants émérites, et je pense que cela n'est pas à préciser par contre. Ils sont très adroits de leurs jambes vous l'aurez compris, dont ils jouent souvent en bondissant comme des rapaces. Mais une fois au sol, ils ne sont pas démunis non plus ! Leurs strato-upercuts sont ravageurs, et ils ont systématiquement les poings en feu. Cela leur permet non seulement de faire des dégâts, mais c'est aussi un signe qu'ils sont tout au combat, stimulé et possiblement enthousiaste. Un braségali dont les poings et poignets ne sont pas garnis de flammèches sera sans doute un braségali déconcentré, plus facile à avoir !
Ce côté « je m'enflamme en combat » est vraiment typique de ces pokémons. Ils peuvent aussi s'enflammer, en fait, lorsqu'ils sont dans une situation de défi stimulante. Cela en fait des pokémons très shônen quand on y réfléchit. Ce sont des pokémons extrêmement courageux par ailleurs, qui n'hésitent pas à se lancer dans un combat même déséquilibrés. Certes, ils aiment beaucoup se battre, mais c'est aussi par solidarité et volonté d'épargner à d'autres des blessures. Ce sont en outre des pokémons très fiables, sur lesquels on peut se reposer et faire confiance. Même s'ils peuvent un jour être en retard, comme tout le monde, ils tiennent quasiment toujours leurs engagements vis-à-vis d'autrui. Avant que Cornélia ne fasse régner en maîtres les lucarios, c'était le braségali de Cornélius qui faisait fureur à l'arène de Yantreizh ! (Bon, Cornélius avait aussi un lucario, mais il en avait un !) Leurs bonds gigantesques les ont aussi rendu célèbres, avec leur côté justicier masqué sur les toits ! Ils peuvent sauter jusqu'aux toits de petits immeubles, mais pas de dix étages non plus !
| — # 258 | - GOBOU.:
Ce pokémon est un GOBOU. Ce petit amphibien a pour prédilection l'élément aqueux. Lui-même a d'ailleurs une grande queue qui lui permet de garder l'équilibre lorsqu'il marche sur la terre ferme, afin de compenser le poids de son crâne. Lorsqu'il est sur cette même terre, il respire grâce à de tous petits poumons coincés entre sa poitrine et son petit cœur. (Non mais vous le trouvez pas trop mignon sérieux ?) Par contre, dans l'eau, il respire avec des branchies qui sont coincées derrière ses appendices oranges. Ces branchies sont reliées à ses poumons par un système de filtre similaire aux reins, afin qu'il ne passe pas son temps à se noyer, le pauvre petit chou. Enfin, il est bon de noter que sa crête (ce punk !) sur sa tête possède un rôle majeur dans son anatomie : il agit à la fois comme radar et comme sonar. Elle lui permet de ressentir les courants marins et de l'air, une approximation de la température, etc. Un vrai petit morphéo !
Au combat, les gobous sont d'excellents pokémons de départ, ne nous le cachons pas. Ils sont extrêmement équilibrée, et s'ils pèchent à peine sur leur vitesse (ils sont plus rapides dans l'eau), ils sont plus offensifs que la majeure partie des jeunes de leur acabit et n'hésitent jamais, au grand jamais (oui, ou à de rares exceptions bien sûr) à se jeter dans le tas comme des grands fous furieux. Ils sont aussi capables de cabrioles assez rocambolesques qui en feraient presque des bons pokémons de coordination, si l'utilitaire ne primait pas à ce point sur la grâce du mouvement pour eux. Ils attaquent de front avec l'eau et la boue dont ils maîtrisent toutes les arcanes de manière intuitives. Faites attention cependant : à leur âge, et bien que cela passe avec le temps, ils sont encore sensibles aux courants électriques. Sans cela, ils sont drôlement chouette.
Les gobous sont des pokémons à la fois très dociles et très caractériels. Ils n'aiment pas particulièrement écouter ce qu'on leur dit comme des enfants capricieux. Cependant, ils savent, lorsque c'est nécessaire, faire la part des choses. (Heureusement d'ailleurs, sinon personne ne voudrait d'eux.) Il faut aussi savoir (oh putain la merde que c'est la première fois, lorsqu'on ne le sait pas) que leur radar de tête, là, est actif même de nuit. Genre, dans leur sommeil. Et au moindre truc, ils se réveillent. Ce qui fait d'eux des pokémons souvent somnambules dans leur prime jeunesse ; et ils gardent toujours un sommeil relativement léger. Sinon, pour se reposer, ils leur arrive souvent de chercher le calme dans les tas de boue. Donc pour les bébés en bas âge, il vous faudra vous équiper, comme vous le feriez d'une couveuse. Mais à part ça, ce sont les compagnons parfaits (avec leurs évolutions) pour des thalassos-bain de boue !
La gobou de Sae : Swanpy est une vraie bout-en-train à la poker face. Elle a toujours une langue de belle-mère à portée de main pour vous la faire éclater dans la tronche. Mais elle préfère quand les gens réagissent à ses élans, sans quoi elle vous arrosera. D'eau, si vous avez de la chance.
| — # 259 | - FLOBIO.:
Ce pokémon est un FLOBIO. Evolution bipède des quadrupèdes gobous, les flobios ajoutent à leur maîtrise de l'eau la maîtrise de la terre. Autant dire que l'amélioration n'est pas des moindres ! C'est sa double nageoire caudale qui lui permet de garder son équilibre et de tenir debout. Cependant, les flobios marchent d'un pas pataud et mal assuré absolument craquant. Il est lui aussi amphibien, et possède non seulement une trachée pour respirer, ainsi que des branchies dissimulées dans son cou. Toutes ses nageoires se sont développées afin qu'il puisse continuer à se mouvoir dans la boue avec une plus forte corpulence. Toute sa peau est visqueuse, mais c'est drôlement rigolo, et la boue glisse dessus comme sur un toboggan.
Au combat, c'est encore un pokémon relativement équilibré quoiqu'un peu plus orienté vers l'offensive. Autant dire qu'il fait tout, c'est un grand fou furieux le flobio ! Mais sachez surtout qu'il est carrément avantagé dans la boue parce que c'est son élément de prédilection alors que les autres galèrent à mort dedans, donc n'hésitez pas à l'appeler dans ce cas-là. Il est quasiment aussi doué dans l'eau, à peine moins, ça se joue à un poil de mouchoir. Par contre, sur la terre ferme il est vachement moins doué (faute à la marche pataude, tout ça). Dans cette situation, ne vous étonnez pas de voir votre flobio rester statique sur le terrain, ce sera sa manière à lui de ne pas perdre pour une bête histoire de trébuchage. Il a tout de même un très bon sens de l'équilibre, même s'il a statistiquement de moins bonnes capacités d'esquive que la moyenne (mais ils sont habitués à en prendre plein la face). À part cela, ils ne craignent rien si ce n'est les végétaux dont il leur faudra par contre se méfier comme de la peste.
Bon, alors je vous le dis tout de suite, un flobio, ça vit carrément dans la boue. Donc c'est pas pratique si vous-même vivez en intérieur. Mais ils sont tellement poutchoux qu'on ne saurait leur refuser l'entrée dans la maison, non ? Allez, avouez ! Après, c'est sûr que le mieux avec eux reste le camping. Attention d'ailleurs qu'à force de se rouler dans la boue, il ne donne le mauvais exemple à vos enfants, si vous en avez. Sinon, vous pouvez faire toutes vos excuses par avance à votre machine à laver. Enfin, sachez que si les flobios vivent dans la boue, il ne s'agit pas uniquement d'une coquetterie de leur part. En effet, ils y nagent très bien et c'est donc vachement plus pratique pour se déplacer ; mais c'est aussi que c'est le milieu préférentiel pour eux pour s'hydrater. La boue présente le taux d'humidité parfait pour leur peau délicate. Si la peau de votre flobio venait à se déshydrater, il faut absolument que vous le mettiez dans un bain, et au diable la boue, il lui faudra alors tremper sacrément longtemps pour redonner du tonus et un peu de vie à son épiderme ! C'est con mais c'est super dangereux pour eux.
Le flobio de Sae : Ce serait vraiment trop long. En bref, il est chouette. C'est mon super copain. Ami de cœur rpz.
| — # 260 | - LAGGRON.:
Ce pokémon est un LAGGRON. Evolution terminale de flobio (rassurez-vous, ce n'est pas grave), les laggrons restent bien ancrés dans leur tradition aqua-boueuse. Leur corps massif n'a pas l'élégance racée de certains pokémons aquatiques. Ils ont cependant leur puissance et leur allure. Bipèdes ou bien quadrupèdes, c'est selon, bien que sur terre, ils préfèrent être en appui sur leurs pattes avant également. Ils ne donnent pas une impression de grandeur (ils s'élèvent rarement à plus du mètre cinquante) : c'est parce qu'ils sont courbés à la manière des aligatueurs et même encore plus que ces derniers, en raison de leur poids. Cela leur confère plus de stabilité. Leurs peau bleutée est toujours aussi visqueuse et pour les mêmes raisons : une meilleure hydratation lorsqu'ils sont sur terre, qui leur est vitale. Ils ont comme ds cals jaunes sur les coudes et les genoux, afin d'amortir les potentiels chocs qu'ils pourraient rencontrer. Ce jaune rappelle les deux barbillons rigides qu'ils ont sur les deux joues. Au-dessus, deux crêtes sur leur tête les aident à avoir une meilleure direction dans l'eau ; elles sont assistées par leur nageoire caudale tout en verticalité. Ils ont une gueule énorme, dans laquelle de toutes petites dents ne se font guère remarquer.
Au combat, les laggrons sont souvent comme des brutes. Leurs attaques frontales, font extrêmement mal, notamment lorsqu'ils se servent de leur marto-poing, qui assomment la grande majeure partie du temps leurs ennemis. Ou bien simplement de grands coups de genoux, renforcés à leurs articulations. Leur endurance a tendance à les faire haïr tant ils peuvent supporter de coup avant de faiblir. Et encore, même là ils feront les efforts nécessaires pour ne pas tomber en vain. S'ils sont à peine lents, ils restent de très bons combattants, très puissants. Leurs déchaînements de vagues ne sont plus à faire valoir, mais leurs séismes sont autant voire plus dévastateurs. Ils mettent à mal l'équilibre et les repères de leurs opposants pour créer une brèche dans leur garde. Leur seule faiblesse est végétale, et il faudra bien l'exploiter pour avoir une chance contre eux.
Les laggrons font montre d'une extrême puissance. Ils sont de très bons nageurs qui gagnent en vitesse grâce à des effets de propulsion non négligeable. Ils ont la capacité visuelle de pouvoir voir au travers des eaux troubles, mais aussi des tempêtes. Ainsi, quelques fois féroces, les laggrons sont aussi très aidant : il n'est pas rare qu'ils ramènent vers la côte des bateaux perdus dans la tempête. Néanmoins, la famille passera toujours avant. Lors des mêmes tempêtes, ils peuvent recréer une caverne tout autour du nid en empilant savamment des rochers énormes en guise de protection. Ils peuvent tracter les rochers nécessaires sur de longues dizaines de mètres. Leurs barbillons ainsi que leur nageoire caudale leur permettent de sentir les variations atmosphériques, et donc de pressentir l'arrivée de marées à forts coefficients ou bien de tempêtes. Ils se nourrissent majoritairement de poissons. Ils peuvent vivre indistinctement en eau salée et en eau douce. D'ordinaire ils vivent en mer, très à proximité du littoral pour élever leurs petits ; souvent dans des endroits peu accessibles depuis la terre ferme (dans des criques, ou des anses). Lorsqu'ils sont seuls, et ils s'agit là le plus souvent des plus âgés, ils vivent plutôt dans des marais, et ont tendance à devenir territoriaux. Dès lors, même s'ils évitent le plus souvent de se battre, leur férocité croît. Heureusement, ils ne sont pas nombreux dans ce cas, sans quoi le nombre de séismes imprévisibles augmenterait sensiblement.
| — # 261 | - MEDHYENA.:
Ce pokémon est un MEDHYENA. Ce chien des ténèbres (po po pooo !) est le compagnon de beaucoup de jeunes dresseurs insulaires. D’apparence classique pour un canidé, son corps est recouvert d’une très épaisse fourrure, très dense, qu’il leur est difficile de réguler par eux-mêmes. C’est notamment pour cela qu’ils se tapissent dans l’ombre des bosquets en été. Cette fourrure est pleine de nuances, entre le noir et le gris, ce qui les rend très difficilement discernables dans la nuit. Ils possèdent enfin des crocs totalement disproportionnés par rapport à leur corps, et qui pèsent leur poids. Il faut donc faire attention, durant leur croissance, au bon développement de leur colonne vertébrale, du fait du poids qu’elle subit.
Au combat, les medhyenas sont des pokémons de relativement faible composition ; quoi qu’ils ont pas mal de force dans la mâchoire. Cependant, ils sont peu endurants, et seront très vite essoufflés. Ce ne sont que des chiots, après tout ! S’ils seront en mauvaise posture face à bon nombre d’adversaire, et notamment aux fées et aux insectes, ils ont l’avantage d’être avertis des choses plus sombres. Ainsi, les attaques psychiques les laisseront totalement de marbre, et les fantômes ne les effraient pas plus que cela. Cependant, leur faible composition restera un manque à combler, même contre ces adversaires.
D’apparence agressive et volontaire, les medhyenas ne sont pas pour autant les plus têtes brûlées. Ils fuient très souvent lorsqu’une confrontation se présente, car ils savent qu’ils ont beaucoup de chance d’être battus. Cependant, ils n’en sont pas moins féroce en groupe, lorsqu’il s’agit de défendre la meute. Cette férocité s’observe de la manière la plus évidente auprès des plus jeunes : ils tentent de mordre tout et n’importe quoi passant à leur portée, et jappent sans cesse. Genre ils sont des caïds quoi. Ils sont donc tenaces, et ont tendance à avoir des idées fixes. Même si ces dernières leurs sont venues totalement sur un coup de tête, le plus impulsif du monde, rien à faire, ils tenteront d’aller jusqu’au bout. Ils n’en démordent pas, si l’on peut dire. S’ils chassent et mangent de la viande, ils sont aussi omnivores (si c’est pas la bonne nouvelle de la journée ça !) et peuvent donc s’adapter à votre régime alimentaire. Enfin, sachez qu’ils sont aussi loyaux et affectueux, comme le chiot de base. Sauf peut-être certains malosses, qui sont autrement plus des caïds, eux.
La medhyena de Sae : Carnasse est très très réfléchie. Par contre, elle est totalement impulsive, ce qui annule sa première qualité, ce qui est con. Elle est donc une très bonne consultante, mais très mauvaise lorsqu’il s’agit d’appliquer, étant donné qu’elle fonce la tête la première, tape d’abord et jappe les questions après.
| — # 263 | - ZIGZATON.:
Ce pokémon est un ZIGZATON. Quoi de plus normal que d’en croiser aux abords des villages ? Ces petits pokémons se reconnaissent poils durs, bicolores de marron et de beige, et très hérissés. Ils sont si durs qu’ils peuvent marquer l’écorce des arbres, c’est d’ailleurs leur moyen à l’état sauvage de marquer leur territoire. La seule variante de couleur de leur pelage est autour de leur petits yeux ronds, à savoir un genre de masque noir, qui leur donne vaguement un air de super-héro ou de super-vilain (on déchante vite quand on les connait, ils n’en ont pas tout à fait le profil ; quoi que).
Au combat, ce sont des pokémons faiblards. Enfin bon, ils savent tout de même esquiver ou fuir, c’est selon. Heureusement, ils ont pour eux leur mode singulier de déplacement. En effet, ils avancent toujours en zigzag. Cela en laisse plus d’un perplexe, et offre aux zigzatons le bénéfice de la surprise, et quelques secondes à mettre à profit. De plus, il sera plus difficile pour l’adversaire d’anticiper les mouvements d’un pokméon ne bougeant pas comme tout le monde, et plus difficile donc d’atteindre sa cible.
Ces pokémons vivent en périphérie des villes et mangent parfois les restes des humains ; sans être pour autant des parasites ! Ils vivent d’ailleurs en colonies, comme certaines villes d’Hoenn ont pu le constater, depuis qu’un gang dit « ZZ » tente (tente seulement) de faire régner l’ordre et la paix et les rançons en baies. Ils sont en effet très gourmands ! Au ras du sol, ils sont meilleurs qu’un détecteur de métaux : ils sont des détecteurs de tout ! Ils possèdent un bon odorat, une bonne vue, même un bon goût de l’air. Bien qu’ils ne soient pas des canidés, ils sont donc très bons pour traquer une odeur. Sauf qu’ils n’en ont rien à battre, et c’est pour cela qu’on les retrouve rarement dans les commissariats de police.
| — # 264 | - LINEON.:
Ce pokémon est un LINEON. En évoluant, les zigzatons devenus lineons restent bien normaux. Leur taille varie selon les individus. Guère plus grands qu'un zigzaton après leur évolution, certains individus peuvent énormément s'allonger au fil du temps. De leur corps, il est difficile de dissocier la queue du reste. Je ne devrais peut-être pas dire cela, mais leur corps tout entier est une queue avec un visage au bout ! Leur tête est fine et leur museau en pointe, très vers l'avant. Ils marchent sur quatre petites pattes griffues ; mais ils peuvent également se redresser comme les fouinars. Ils peuvent aussi grimper aux arbres, bien que cela ne soit pas évident pour tous les spécimens. Ils possèdent une épaisse fourrure beige, avec des larges rayures marrons qui sont bien moins en zigzag qu'auparavant. Celles-ce se terminent en flèche sur leur front, même s'ils n'en sont pas toujours.
Au combat, leur principal atout et sans conteste leur rapidité. Leurs pointes atteignent des vitesses impressionnantes, et leur rayures les rendent difficilement discernable à l’œil nu. Cependant, ils sont peu endurants et restent tout de même faiblards aussi bien à l'offensive qu'à la défensive même après avoir évolué. Heureusement que leur combo-griffe ainsi que leur capacité à trancher savent faire des dégâts, car sans cela ils ne seraient pas bien efficaces. En effet, le revers de leur grande rapidité est qu'ils ont du mal à changer de trajectoire durant leur course. Ainsi, ils sont rapide mais manquent de précision, ainsi que de capacité d'esquive.
Les linéons sont des pokémons relativement fouineurs, qui ont tendance à ramasser un petit peu tout et n'importe quoi. Ils les ramènent pour décorer provisoirement leur tanière, arbre creux ou bien terrier abandonné qu'ils ont investi pour quelques nuits. Ce n'est pas étonnant vu leur capacité de déplacement, mais les linéons ne sont pas vraiment des pokémons sédentaires. Du fait de ce côté fouineur, ils sont aussi des pokémons qui se débrouillent très bien en milieu urbain, en chapardant çà et là. Ils dorment dans des greniers, des cheminées ou bien dans les égouts. Jeunes, ils se laissaient facilement apprivoiser, mais l'évolution les a rendu plus prudents voire méfiants. Pourtant, ce sont naturellement des pokémons inoffensifs, pas velléitaires pour deux ronds. Hélas, cela aura pu causer leur perte, notamment en ville ou leur viande, bien facile à attraper, a parfois été retrouvée lors de contrôles sanitaires dans la chair à saucisses des hotdogs. Ils se nourrissent surtout de poissons et d'amphibies, bien qu'ils soient tout à fait omnivores. Certaines légendes urbaines dit que les soirs de grands vents, on les verrait voler sur des masses d'air, comme s'ils en avait la maîtrise, et que leur tête de flèche s'illuminerait dans la nuit. Encore une histoire qui fait bien rire dans les écoles primaires.
| — # 265 | - CHENIPOTTE.:
Ce pokémon est un CHENIPOTTE. Les chenipottes sont des insectes, un peu comme des chenipans roses. Eux aussi, comme les moufouettes, ont un peu une face de fesses. C'est en ce qui me concerne la première chose que je remarque chez eux, leur genre de double bajoue sous les yeux. Ces derniers sont grands et noirs, et leur pupilles sont continuellement dilatées. Tout autour se pose un cerclage jaune. Sur leur tête, une corne jaune peut faire suinter du poison ; mais leur donne surtout un air d'insecte licorne. Leur corps se constitue, comme beaucoup de chenilles, d'anneaux. Néanmoins, ils sont surmontés sur le dos d'une chitine rose peu épaisse, mais piquante néanmoins, qui les rends moins vulnérables. Pas de beaucoup, mais à leur niveau, tout est bon à prendre. Ils ont plein de petites pattes blanches dépourvues de ventouses vraiment efficaces ; mais cependant leur côté épineux leur permet de monter aux arbres sans trop de difficulté. Bon, par contre, ils rampent carrément. Enfin, leur corps se termine sur deux piquants jaunes, qui font office de dards.
Au combat, hélas, il n'y a pas grand chose à dire les concernant. Ils possèdent, durant ce premier stade de leur vie, une unique volonté de survie. Et cela revient à éviter toute forme de combat, peu importe comme celui-ci se présente. Ils n'oseraient pas se battre contre un insolourdo grabataires, et sans doute ont-ils bien raisons. A la fois très faibles et très lents, ils ne pourraient vraiment pas s'en tirer avec toutes leurs pattes. S'ils sont acculés au combat, leur seule porte de sortie est leur sécrétion, car nul doute que ni leur charge ni leur piqûre ne sauraient les sortir d'un mauvais pas.
S'ils ont normalement besoin de temps pour arriver à leur stade d'évolution, il leur arrive d'être pressés par des prédateurs, et d'évoluer en plein combat. Enfin, en pleine chasse, plutôt. Et pas la leur. En effet, assez logiquement, ils sont carrément la proie de tous les oiseaux qui peuvent passer à côté d'eux. (Ironie du sort : la plupart ne savent pas qu'ils faut les extirper de leur manteau rose avant de les manger, et ça leur fait mal au ventre après.) Du coup, pour ne pas se faire gober, ils s'entourent de leur toile pour devenir un blindalys, ou un armulys. De fait, ils sécrètent une soie bien particulière. Elle durcit au contact de l'air (ce qui explique la possibilité d'évoluer rapidement). Il s'agit là d'une propriété chimique très appréciée par les chimistes et autres chercheurs en tous genres. Qui plus est, elle n'est pas rare du tout, donc un matériaux de choix pour des équipements peu cher. Le tout est de réussir à la confiner avant qu'elle ne durcisse. Cependant, sachez que sous un certain seuil de température, cette soie devient plus collante que dure réellement. Parmi les autres utilisations de cette soie, il y a des artistes, souvent un peu allumés, qui font cracher (littéralement) des chenipottes en les tenant selon tel ou tel angle, afin d'en faire ressortir une sculpture. Je sais pas si les chenipottes kiffent, mais en tout cas ça a l'air de se vendre à bon prix. Sans cela, les chenipottes sont des pokémons rigolos, souvent taquins, et juste trop mougnous. Là où les moufouettes font tout le temps la gueule, ce qui empire leur face de cul, l'air trop ahuri des chenipottes leur donne un côté mignon et "c'est pas de ma faute si je ressemble à des fesses".
| — # 266 | - ARMULYS.:
Ce pokémon est un ARMULYS. Ces petits insectes sont l'évolution (l'une des évolutions) des petits chenipottes. Ces derniers se sont entouré complètement de toiles, tissées tout autour de lui. Ce sont à présent de gros cocons d'une bonne cinquantaine de centimètres, ce qui fait quand même une belle bête, le tout d'un blanc cassé qui, vous vous en doutez, passe complètement inaperçu dans le bois Clémenti. Ce cocon est tout à fait hermétique. Rien n'y entre, rien n'y sort que ce que les armulys souhaitent. Il n'y a qu'un orifice, qui fait double fonction pour la respiration et la vision. Cette dernière est tout à fait remarquable par son œil rouge qui vous darde. L'air ne passe donc pas ailleurs que par là ; et étonnamment, la larve ne pourrit pas. La toile, finalement, forme des piquants plus ou moins grands, comme une châtaigne, sans doute pour que les plus petits prédateurs s'y piquent.
Au combat, cela ne vous surprendra sûrement pas si je vous dis qu'ils sont très faibles. Ils ne peuvent pas bouger, ou à part peut-être vaguement rouler, et encore, je n'en suis même pas sûre. À l'aide de leur cocon hermétique, ils peuvent supporter les coups pendant un certains temps, mais bien entendu pas ad vitam aeternam non plus ! Il faudra bien prendre garde, pour eux, à ce que rien ne vienne entraver leur vision, la dernière chose qu'il leur reste. Heureusement pour eux, ni le poison ni l'électricité ne réussiront pas à les empoisonner ou les paralyser, ou alors avec beaucoup d'efforts. Mais, définitivement, ils ne feront que s'armer en continu, afin de mieux encaisser. Mais c'est encore plus nul que les chrysacier : ils ne sont même pas vert. Bref, ils seront bons pour vous faire gagner du temps afin de rafistoler l'un de vos amis. Et il faut au moins leur attribuer cela, car ce n'est pas non plus une tâche agréable pour eux.
Naturellement, les armulys sont les proies pour beaucoup d'oiseaux. Ils le sont moins néanmoins que les chenipottes, car leur armure les rend un petit peu plus compliqués à déplacer et à ingérer. Eux-mêmes sont d'une grande vigilance naturelle compte tenue de leur vulnérabilité. Hélas, tout cette prudence se perd, car ils ne peuvent pas souvent réagir comme il le faudrait. Juste avant leur évolution, les chenipottes montent dans les arbres et commencent par s'accrocher à différentes branches pour ne pas tomber, et être hors de portée des pokémons terrestres. De ce fait, on les retrouve souvent dans les bois et forêts. Avec leur œil qui regarde tout, ils pourraient presque être des alarmes comme les kabutos mais, définitivement, ils ne peuvent pas suffisamment réagir. Il faut dire qu'ils ne cherchent même pas à bouger. Ils ne mangent d'ailleurs pas. La seule chose qui les sustente, c'est la rosée qui imprègne la toile. Ils se nourrissent donc, d'une certaine manière, ils boivent par la peau ! C'est fou non ? Par ailleurs, les armulys muent trois à quatre fois durant leur période de vie en tant que cocon. Certaines personnes viennent récolter leur soie, afin de la tisser et en faire des vêtements et des écharpes. Cette tradition vient d'une ancienne famille aristocratique, qui voyait en le nom d'armulys un signe de sa noblesse. Des armures ont été frappées de lys en leur honneur ! Attention, pas totalement naze, le cocon !
| — # 267 | - CHARMILLON.:
Ce pokémon est un CHARMILLON. Ces grands insectes ailés sont l'évolution des cocons armulys. Leur mètre d'envergure (au bas mot) s'était bien camouflé dans leur cocon. Il faut dire que leurs ailes sont assez fines pour ne pas prendre trop de place. Et leur petit corps tout gris, tout rebondi et tout en rondeur était ce qui était vraiment maintenu par le cocon. Sur ce corps, quatre toutes petites pattes sphériques, qui peuvent s'accrocher aux troncs et branches d'arbres. Le tout est surmonté de leur tête, bien plus grosse que le corps ! Elle est ovoïde, en forme de goutte. Ils ont deux antennes qui partent vers le haut, juste au-dessus de leur paire d'yeux, grands et bleus. Leurs pupilles sont souvent dilatées, ce qui leur donne un drôle d'air. Ils n'ont pas de bouche, mais une trompe qui leur sert à s'alimenter. La plupart du temps, elle est recourbée en spirale vers leur ventre, pour prendre moins de place et ne pas les gêner dans leur vol. Car oui, ils volent ! Ils possèdent quatre ailes (deux grandes supérieures, et deux inférieures plus petites) qui présentent des couleurs vives et bariolées. Elles rappellent à certains les vitraux des églises. Elles sont principalement jaune, rouge, bleu et contourées de noir qui rehausse ces couleurs. Les charmillons battent des ailes là où les papinox planent, et se tiennent à la verticale quand les papinox sont à l'horizontale.
Au combat, les charmillons peuvent surprendre. Leur capacité à voler peut les mettre hors d'atteinte des meilleurs combattants si cela s'avère nécessaire. Ils se savent peu costaud, et préfèrent donc prendre la main pour l'offensive, afin d'avoir une chance. Les plus forts utiliseront leur vent argenté qui booste leur capacité, tandis que les plus jeunes se contenteront d'une simple tornades pour leur entrée en matière. Cela a pour bute de décontenancer l'adversaire, voire de brouiller leurs repères. Leur bourdon peut être très efficace ; mais ils se servent toujours de leurs techniques de sangsue pour rétablir leur équilibre du combat.
Les charmillons vivent quasiment toujours en forêt ou en ville. Ils sont en fait attirés à vivre dans des lieux fleuris, avec bien entendu en tête de liste Floraville. Ils ne vivent jamais en montagne, où les plantes sont des dures à cuire, et sur les littoraux, car les plantes halophytes donnent apparemment un mauvais nectar. C'est de ce nectar de fleurs qu'ils se nourrissent exclusivement, jamais de solide. On les aperçoit donc majoritaire au printemps, durant les périodes de floraison. Ils ont en effet besoin de condition de vie et de climat doux, tempéré. Comme beaucoup d'autres papillons, ils procèdent pour cela à de grandes migrations, durant lesquelles se déroulent le plus souvent leurs saisons des amours et leur accouplement. Ces migrations en font d'eux des acteurs majeurs de la pollinisation. Ils sont très appréciés pour leur beauté, mais aussi pour leur calme et leur douceur. Cependant, ils peuvent aussi être étonnamment agressifs si on les prend au mauvais moment ; et comme ils savent qu'ils n'ont pas de chance sur le plan physique, ils vampirisent immédiatement leurs ennemis avec leur trompe (les malotrus) ! Ainsi, entre ce caractère un peu noble, mais apte à la défense, et vue leur origine prestigieuse au sein des armoiries de grandes familles, les charmillons étaient souvent, dans l'ancien temps, les compagnons de chevaliers courtois, qui transmettaient leurs messages et accréditaient leurs aventures.
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| | | | Sakae Kurami
C-GEAR Inscrit le : 23/08/2013 Messages : 14282
Région : Hoenn, Kalos.
| — # 268 | - BLINDALYS.:
Ce pokémon est un BLINDALYS. Ces petits insectes sont l'une des évolution des petits chenipottes. Ces derniers se sont entouré complètement de toiles, tissées tout autour d'eux. Ce sont à présent de gros cocons d'une bonne cinquantaine de centimètres, ce qui est vraiment trop gros pour un insecte. Ils arborent une teinte plus foncée que leurs cousins armulys, qui leur permet d'encore plus passer inaperçus au bois Clémenti. Le cocon est tout à fait hermétique. Rien n'y entre, rien n'y sort que ce que les blindalys souhaitent. Il n'y a qu'un orifice, qui fait double fonction pour la respiration et la vision. Cette dernière est tout à fait remarquable par son œil rose unique qui vous darde. L'air ne passe donc pas ailleurs que par là ; et étonnamment, la larve ne pourrit pas. La toile, finalement, forme des piquants plus ou moins grands, comme une châtaigne, sans doute pour que les plus petits prédateurs s'y piquent. Ils ont quand même l'air vachement moins commodes que les armulys. C'est con, parce qu'il n'y a pas grand chose qui les différencie finalement.
Au combat, de la même manière que les armulys, ils sont très faibles. Ils ne peuvent pas bouger, ou à part peut-être vaguement rouler, et encore. À l'aide de leur cocon hermétique, ils peuvent supporter les coups pendant un certains temps, mais bien entendu pas pour toujours non plus ! Il faudra bien prendre garde, pour eux, à ce que rien ne vienne entraver leur vision, la dernière chose qu'il leur reste. Heureusement pour eux, ni le poison ni l'électricité ne réussiront pas à les empoisonner ou les paralyser, ou alors avec beaucoup d'efforts. Mais, définitivement, ils ne feront que s'armer en continu, encore et toujours, afin de mieux encaisser. Mais c'est encore plus nul que les chrysacier : ils ne sont même pas vert. Bref, ils seront bons pour vous faire gagner du temps afin de rafistoler l'un de vos amis. Et il faut au moins leur attribuer cela, car ce n'est pas non plus une tâche agréable pour eux.
Naturellement, les blindalys sont les proies pour beaucoup d'oiseaux. Ils le sont moins néanmoins que les chenipottes, car leur armure les rend un petit peu plus compliqués à déplacer et à ingérer. Et moins aussi que les armulys, car leurs piquants sont plus grands, plus nombreux. Eux-mêmes sont d'une grande vigilance naturelle compte tenue de leur vulnérabilité. Hélas, tout cette prudence se perd, car ils ne peuvent pas souvent réagir comme il le faudrait. Juste avant leur évolution, les chenipottes montent dans les arbres et commencent par s'accrocher à différentes branches pour ne pas tomber, et être hors de portée des pokémons terrestres. Ce sont souvent les chenipottes les plus vindicatifs qui se changent en direction du blindalys. De ce fait, on les retrouve souvent dans les bois et forêts. Ils ne cherchent pas à bouger. Ils ne mangent d'ailleurs pas. La seule chose qui les sustente, c'est la rosée qui imprègne la toile. Ils se nourrissent donc, d'une certaine manière, ils boivent par la peau ! C'est fou non ? Par ailleurs, les blindalys, comme les armulys, muent trois à quatre fois durant leur période de vie en tant que cocon. Certaines personnes viennent récolter leur soie, afin de la tisser et en faire des vêtements et des écharpes. Seulement, avec eux, ça marche moins bien car le soie est plus rigide.
| — # 269 | - PAPINOX.:
Ce pokémon est un PAPINOX. Ces insectes empoisonnés sont l'évolution des cocons blindalys. Ils sont plus gros que les charmillons, et font eux aussi plus d'un mètre d'envergure. Leur corps est plus gros que celui des charmillons, mais il est aussi plus grossier, moins bien défini. Il est tout violet, vaguement rond, et doté de quatre pattes ovales. Celles-ci sont rouges et disposées par paire de part et d'autre de leur corps. Sur le haut de leur crânes, deux antennes jaunes, grosses et jaunes, sont mobiles. Elles ne sont pas très longues mais leur permettent de sonder l'air à plusieurs mètres devant eux. Enfin, deux immenses yeux à facettes, d'un jaune qui jure avec le violet de leur corps, viennent se montrer en haut de leur tête. Tout comme les charmillons, ils possèdent quatre ailes, mais bien différentes de leurs homologues. Elles sont disposées en demi-cercle tout autour de leur corps ; vertes avec des motifs concentriques rouges. Les papinox planent des ailes là où les charmillons battent des ailes, et se tiennent à l'horizontale quand les charmillon sont à la verticale.
Au combat, les papinox jouent souvent sur la défensive. Encore une fois, ils prennent le contrepied des charmillons. Autant que faire se peut ils se mettent à l'abri dès qu'une attaque fuse vers eux, et ils dispensent à leur équipe un mur lumière pour les protéger un petit peu plus. Le reste du temps, ils préfèrent rester hors de portée des coups et attaquer à coups de chocs mentaux ou de tornades bien senties. Néanmoins, leur parade favorite est bien pernicieuse : leurs battements d'ailes lâchent de l'air toxique qui met à mal un bon nombre d'adversaire. Ils ont pour particularité de se battre sous les rayons de lune car c'est ainsi qu'ils distinguent le mieux ce qui se passe sous leurs yeux. Si leurs yeux à facette les rendent très précis sous cette lumière, leur balancer un flash suffira à les aveugler pour un bon moment.
Et pour cause : les papinox sont des pokémons nocturnes. Et comme tout bon être vivant nocturne qui se respecte, les papinox se sont adaptés à ce mode de vie. Leurs grands yeux à facette sont extrêmement sensibles. Ces pokémons sont avant tout nyctalopes ; ce qui implique donc qu'ils ont une sensibilité accrue à la moindre lumière. Ainsi, la simple lueur du jour les aveugle. C'est dommage, parce que ils sont avec ceci inlassablement attirés par la lumière. Qui n'a jamais senti le brûlé pendant l'un de ses barbecues estivaux, puis pesté contre le monstre insectoïde tout cramé sur son lampadaire ? Par-dessus tout, les lumières urbaines les attirent dans la nuit, et ils se muent alors en véritable plaie : grands herbivores, une colonie de ces grosses bêtes peut retirer toute la verdure d'un parc municipal en une nuit ou deux ! Les communes sont bien souvent contraintes de peupler ces parcs d'oiseaux, afin de dissuader leur venue en trop grand nombre. Ils sont d'autant plus dangereux que le battement de leurs ailes dispense du poison à tout va. Et dans des endroits fréquentés par des enfants, on se doute bien vite des conséquences désastreuses que cela pourrait avoir sur leurs petits poumons. On les retrouve parfois dans les collections des lépidoptérophiles, même s'il sont moins appréciés que les charmillons, et qu'ils prennent un petit peu plus de place. Dans les légendes médiévales, les papinox représentaient la félonie de leur dresseur, de par leur caractère insidieux et traître, et leur poison.
| — # 270 | - NENUPIOT.:
Ce pokémon est un NENUPIOT. Les nénupiots sont de fait des pokémon aquatiques avec une composantes végétale. Leurs corps est en eux parties : corps, et feuille. Et mine de rien, les deux sont aussi important. La feuille ne pousse pas directement sur eux : ce ne sont pas des plantes sur le plan organique. Elle est fixée avec un mécanisme pour l'attacher qui n'est pas super fiable : ils se trouvent toujours une feuille avec une longue tige avec laquelle ils peuvent faire le tour de leur corps et faire un joli nœud à boucle sous leur ventre. Ben tiens. Et c'est bien dommage, parce que sans cette feuille, ils deviennent très vulnérables. Sans elles, on découvre leur corps rond, tout bleu (ou plutôt bleu, tout rond) avec un bec jaune bien ridicule et tellement petit et pas évident qu'on oublie souvent qu'il existe et surtout... Surtout ! Six pattes. Six ! C'est ridicule, non ? Mais elles sont toutes petites, donc leur nombre plus élevé que la moyenne leur permet de pouvoir avancer plus vite qu'un gros pataud lourdeau en se remuant bien comme il faut. Qui plus est, la feuille est lourde et épaisse pour eux, ils ont donc tout intérêt à avoir ce qu'il faut pour se mouvoir. Leur peau devient glissante sous l'eau, ce qui leur permet d'augmenter en rapidité lorsqu'il pleut. Elle est suffisamment épaisse pour pouvoir stocker une bonne couche de graisse, à la manière des azurills, ce qui leur rend possible la flottaison.
Au combat, les nénupiots savent très bien ce camoufler, ces cons. Mais bon, même s'ils le font très bien, c'est pas ce qu'on leur demande, que diable ! Oui, ils ont eux aussi un casque vert, à peu de choses près, treillis, mais cela ne suffit pas chez eux à stimuler des velléités de combat. Et en combat, c'est con. Pourtant, ils sont un petit peu endurants... Mais non, ils restent très égaux en combat, ont du mal à vraiment se distinguer. Ils adorent essayer d'étonner, mais il faut bien avouer qu'ils n'y arrivent pas souvent. Tout au plus, s'ils montrent leur bec, ça pourra surprendre, mais bon... Rien de très convainquant pour un combat, toujours pas. Ils sont très vulnérables face aux attaques aériennes ou n'importe quoi d'autre venant du dessus et pouvant crever ou arracher leur feuille. Et, bon, contre les oiseaux, ils n'ont pas grand chose pour se défendre. Car ils utilisent souvent les attaques liées à la nature : les écosphères, la forces et dons de la nature. De temps en temps, une ou deux bulles d'eau. Et ouais : les écolos, c'est souvent pacifistes.
Les nénupiots sont des pokémons qui ne vivent que sur des plans d'eau : des étangs, des lacs, tout ça. Jamais sur des rivières, fleuves, ruisseaux, et je ne vous parle surtout pas de la mer ! En effet, leurs petites pattes ne peuvent pas supporter le courant, et ils se feraient bien vite emporter s'ils s'y risquaient ! Comme ils flottent, ils font souvent les traversées des points d'eau pour les petits pokémons qui ne savent pas nager, comme les insectes et autres flabébés. Ce sont un peu les passeurs au bac en gros. S'ils peuvent vivre hors de l'eau quelques instants car ils ont des restes d'amphibies, il ne faut pas qu'ils restent trop longtemps au sol car sinon leur feuille se fane plus vite que de raison. D'ailleurs, la pluie les ragaillardit, comme la photosynthèse pour les plantes. Et comme ils sont très sensibles à la pollution, ils chercheront toujours une eau claire. Ils sont donc compris en tant qu'indicateurs dans les relevés d'eau polluées. Mais en terme d'action, les nénupiots sont souvent bien longs à la détente. Ils sont habitués à des tâches répétitives. Comme faire des allers et retours dans un étang. Et puis, personnes à l'agacement facile, s'abstenir : ils aiment bien danser, mais c'est assez ridicule. Ils se dandinent, en crabe. La compassion se lit alors dans beaucoup de regards. Fait divers : ils aiment les fajitas. Ils les imitent en se roulant dans leur feuille pour signaler qu'ils en veulent.
| — # 271 | - LOMBRE.:
Ce pokémon est un LOMBRE. Evolution des nénupiots, les lombres sont toujours aquatiques avec une composantes végétale. Grands comme des gamins de six ans, ils en ont aussi hérité les facéties. De leur vie antérieure, ils ont gardé leur bec qui donne un aspect prognathe à leur face ; mais aussi leur super nénuphar-ombrelle sur la tête. Il est à présent accroché de manière organique sur leur tête de telle sorte à ce qu'il ne tombe plus dès qu'ils ne le tiennent pas. Avouez que chez un nénupiot, cela pouvait encore tenir un petit peu en équilibre, mais sur un pokémon à présent bipède, cela aurait été plus dérangeant. Ils sont à présent parés de belles couleurs : un vert plante, et un vert d'eau. Mais l'on ne peut toujours pas boire dedans eux. Leur peau est recouverte d'un voile visqueux, un petit peu à la manière des maraistes ou des croaporals. Je suis sûre que c'est de la bave, mais personne ne veut me financer un examen en laboratoire pour vérifier. Leurs couleurs sur leur torse s'agencent de telle sorte que l'on dirait qu'ils portent une salopette en peau de feuille. Mais ne vous leurrez pas, il n'en est rien ! C'est un trompe-l’œil ! N'essayez pas de leur mettre de salopette, elle serait toute baveuse après ! Et puis faites attention, en évoluant ils ont gagné de longs ongles taillés en pointes, comme des griffes, qu'ils on du mal à utiliser et qui déchireront votre superbe (je n'en doute pas) salopette. Au combat, les lombres ont a présent beaucoup plus de difficulté à se camoufler qu'avant. Ils ne peuvent plus s'écraser dans le décor comme des canards mouillés, non non. On les voit dépasser de partout. Ce sont des pokémons d'une force moyenne mais tout à fait honorable, sans lacune particulière et bien équilibrés dans leur compétence. L' eau est leur meilleure alliée, plus encore que la végétation. Ils savent en tirer tous les avantages possibles et imaginables : cela affermit leurs prises, leur permet parfois une meilleur fluidité dans leurs mouvement car ils peuvent effectuer quelques glissades... On ne peut leur retirer leur ingéniosité ! À leur techniques jean-françois la bricole de nénupiot s'ajoutent des bulles d'eau bien plus efficaces qu'auparavant. Mais ce n'est pas tout. Vous seriez surpris du brouhaha qu'ils sont capable d'effectuer pour décontenancer leurs ennemis. De plus, ils peuvent donner de grands psykoud'boules sortis du néant et à grands coups de nénuphars pour éjecter des opposants hors du terrain. Attention toujours aux oiseaux pêcheurs qui les mettront bien vite à terre. Ou en l'air. Les lombres sont finalement des grands farceurs à l'éternel air torve. Pokémons majoritairement à la vie nocturne, ils représentent le diable des eaux. Les plus méchants lombres cherchent à attirer les dresseurs leur ayant fait du mal dans l'eau dans le but de les noyer ; tandis que les plus gentils se contentent de vous éclabousser. Evidemment, entre les deux, tout un éventail de blagues a sa place. Ils sont d'ailleurs bien connus des pêcheurs à qui ils s'amusent à tirer les lignes pour leur faire croire à une prise. Ils ont d'ailleurs plusieurs expressions bien à eux comme " fils de lombre", ce qui n'est pas très gentil dans leur bouche, croyez-moi. Ils ont de quoi les embêter car ils vivent souvent dans de grands points d'eau douce, comme les lacs, ou bien pour les plus courageux dans les courants fluviaux. Ils leur arrivent pour certains d'aller chaparder de la nourriture dans les villages, bien que ce ne soit pas toujours digestible pour eux, lorsqu'ils ne trouvent plus de mousse qui pousserait sur les rochers en zone humide et dont ils se nourrissent. Ils se tapissent dans des tanières faites d'algues pendant toute la journée, qui est bien souvent trop chaude pour eux. Mais lorsque ces journées ne sont pas trop chaudes, et juste fraîches comme il faut, ils sortent au grand jour. Le mieux, c'est lorsqu'il pleut. Ils deviennent alors les meilleurs chanteurs-danseurs-chorégraphes de la région. Préparez votre lombre, car tout va se passer UNDER MY LOMBRELLA, ELLA, ELLA, EH, EH, EH, UNDER MY LOMBRELLA, ELLA, ELLA, EH, EH.
| — # 273 | - GRAINIPIOT.:
Ce pokémon est un GRAINIPIOT. Cette petite plante est en fait une graine. Une grosse graine d’ailleurs, au moins longue comme le bras ! Leur apparence est bien simple, ils ressemblent à des glands. Leur corps est composé de deux parties : un chapeau, et le corps qui se trouve en-dessous. Le chapeau est gris, et c’est une superposition de cercles concentriques gris. À son sommet se trouve une petite queue végétale. La partie du bas est ovoïde, la pointe vers le bas. Elle est soutenue par deux petits pieds beiges faits de chair de bois tendre. La seule chose qui les différencie des fruits, outre leur taille manifeste, c’est la présence de deux grands yeux noirs, cerclés de beige, qui prennent presque toute l’étendue de leur visage. Ces cercles leur donnent l’air de porter perpétuellement des masques, alors qu’il n’en est rien.
Au combat, les grainipiots préfèrent se cacher dans les feuillages. Ils sont vraiment très très faibles. Ils sont toujours sur la défensive, et préfèreraient fuir s’ils le pouvaient. Hélas, leur jambes sont trop courtes et ne le leur permettent pas, et ils ne le savent que trop bien. S’ils se trouvent à devoir fièrement défendre leur peau, ils s’arment de patience et compte sur leur armure végétale pour les garder des plus gros coups. Lorsqu’ils passent à l’offensive, ils utilisent la force de la nature, mais souvent sans grande conviction. À moins qu’un grainipiot ne démontre vraiment qu’il veut aller au combat, tâchez de le leur éviter, car il n’y aura que contre d’autres ennemis tout aussi faibles qu’ils auront une chance de tirer leur épingle du jeu.
Comme ils vivent majoritairement la nuit, ou bien à l’ombre du couvert forestiers, les grainipiots ne sont vraiment pas habitués au soleil, ni à faire fonctionner leur capacité de photosynthèse. Lorsqu’ils sortent au soleil, le trop plein d’énergie les submerge, et ils deviennent complètement surexcités ! Le fait qu’ils ne dorment pas beaucoup doit sans doute également jouer dans ce caractère prononcé des petites plantes. Ils vivent dans les forêts bien sûr, mais plus spécifiquement dans les branches, et non sur le sol. Ils s’y accrochent souvent par la tige de leur chapeau lorsqu’ils souhaitent faire une pause. Ils se nourrissent des différents champignons qui peuvent pousser sur l’écorce des arbres. Ce sont des pokémons gourmands, qui mangent souvent plus que de raison. Il leur arrive parfois d’avoir tant mangé qu’ils en deviennent trop lourd pour tenir sur les branches, et tombent à la renverse sur le sol ! Gare donc lorsque vous mettez les pieds dans la forêt, à ne pas vous en ramasser un sur le coin du museau ! Même lorsque ce n’est pas involontaire, ils s’amusent à surprendre les pokémons et humains qui s’aventurent dans les chemins de forêt, en restant immobiles jusqu’au dernier moment, avant de sautiller et de partir au loin, sous les signes de surprises de la proie de leur farce. S’ils ne sont pas coquets, ils font tout de même attention à leur petit corps, qu’ils nettoient et polissent chaque jour avec des feuilles humides.
| — # 274 | - PIFEUIL.:
Ce pokémon est un PIFEUIL. Ces feuilles sur pattes sont l'évolution des petits grainipiot, mais en version dark. Ils ont prit en se relevant l'apparence de petits lutins des bois. Ils se tiennent en effet sur deux jambes nouvellement poussées, et leur peau est brune, faite d'une écorce légère. Plus légère en tout cas que celle des grainipiots. Pour parfaire leur apparence de lutin, ils arborent un long nez pointu. Et sur leur tête, une feuille, un petit peu à la manière des germignons ou des tortipouss. À la différence près que les pifeuils peuvent la cueillir d'eux-même, car elle repousse ! Lorsqu'ils le font, c'est pour se servir de cette feuille comme d'une flûte, afin de siffler une mélodie grâce à elle.
Au combat, les pifeuils sont des pokémons relativement équilibrés dans leur capacités, quoiqu'ils sont relativement mauvais pour se protéger eux-mêmes, ce qui à bien des égards est pourtant primordial. Ils ont une puissance de frappe tout à fait correct pour des pokémons de leur envergure et méritent amplement votre attention d'entraîneur. Leur seul problème, c'est le nombre incalculable de trucs débiles auxquels ils sont sensibles. Des insectes qu'ils ont en horreur à toutes sortes de choses qui pourraient effectivement les blesser. C'est là que vous devez les aider sur le terrain : à outrepasser ces difficultés. Si les pifeuils utilisent tout naturellement leur tranch'herbe à tout va, vous pourrez leur souligner à quel point ils peuvent faire appel à la force nature. Ils tourmentent de même leurs adversaire de leur flûte dérangeante et de paroles peu amènes ; il faudra que vous y songiez, quant aux scrupules que vous pourrez avoir à tourmenter un pokémon adverse pour le faire perdre autrement que par combat.
Les pifeuils ne vivent que et uniquement dans les forêts très épaisses, où le bois est densément présent, les troncs d'arbre peu espacés et le sous-bois touffu. Pas particulièrement musicos, ils aiment cependant jouer pendant de longues heures de leur flûte improvisée de feuille, lorsqu'ils n'ont rien à faire de leur journée. Leur chant peut aider les gens perdus dans ces denses forêts à retrouver leur chemin. Ou peut-être pas, cela dépend de leur humeur. Ces gens égarés ne croiseront pas le pifeuil lui-même la plupart du temps, car il préférera rester dissimulé. Il faut toujours prendre leur aide avec prudence. Comme ce sont d'excellents grimpeurs à l'arbre, certaines communautés de pifeuils s'établissent en hauteur, tandis que d'autres restent au sol. Ainsi, il existe de nombreuses sociétés distinctes de pifeuils, qui coopèrent parfois, partageant les avantages de la hauteur, ou de la terre ferme. S'il n'y à qu'un seul conseil à retenir concernant votre pifeuil, c'est le suivant : ne jamais, jamais leur pincer le nez, ou tirer. Ils ont beau être des pokémons relativement égaux en terme d'humeur, cela les fera rentrer dans une colère noire.
Le pifeuil de Sae : est un chic type. Il vous écoutera raconter vos pensées, vos soucis, votre vie, ce que vous voulez avec un air compréhensif. Vous pouvez être un meurtrier, il vous écoutera quand même tant que vous ne lui cherchez pas des noises. De temps en temps, il s'implique un petit peu s'il y a des querelles dans le gang pour réduire les tensions. Mais il a aussi un petit peu l'air de n'en avoir rien à faire. C'est assez ambivalent.
| — # 275 | - TENGALICE.:
Ce pokémon est un TENGALICE. L'évolution terminale des grainipiot sont autant de plantes ténébreuses que les pifeuils. Malgré leur forme humanoïde, ils ne sont que très rarement de taille humaine : guère plus d'un mètre quarante pour les plus grands d'entre eux. Leur corps est massivement composé de bois, de la pointe des orteils à la pointe des oreilles. Leurs pieds sont portés sur de petites échasses, à la manière de sandales traditionnelles. Leurs cuisses sont musculeuses, contrairement à leurs bras qui sont très fins dès les épaules. Leurs bras par ailleurs ne se terminent pas par des mains, mais par un jeu de trois feuilles, qui ne sont clairement pas pratiques du tout pour attraper quoi que ce soit. Leur tête surmonte leur corps sans transition, ni cou, ni menton, de telle sorte que leur ventre peut ressembler à un énorme double-menton si on n'y jette qu'un rapide coup d'œil. Ils possèdent deux oreilles qui ressemblent à celles d'un évoli et dont on ne sait du coup pas du tout ce qu'elles foutent là. Ils ont supposément une bonne ouïe, vu la taille de leurs esgourdes. Ils ont un long nez en cône, comme une stalactite mais à l'horizontale, ce qui leur donne un air fourbe si l'on suit les clichés implantés dans notre société occidentale vérolée par le capitalisme et la haine de l'autre. Bon, faut dire que leurs yeux perpétuellement froncés, ça n'aide pas. Et puis ils ont surtout cette longue tignasse de poils blancs qui démarre sous leurs yeux, pour descendre jusque très bas dans leur dos et traîner par terre.
Au combat, ce sont de bons pokémons, plutôt centrés sur l'offensive, et malgré leur petite taille ils peuvent tout à fait tirer leur épingles du jeu. En effet, ils sont les rois des machinations en tout genre, ce qui leur permet de feinter à loisir leur adversaire. Ils sont mêmes insensibles aux pokémons télépathes, de telle sorte que ces derniers ne peuvent pas déjouer leurs plans à l'avance. Ils s'amusent beaucoup à lancer sur le terrain des vents violents semblables parfois à de véritables cyclones, rendant la progression difficile pour les individus en face. Une fois le terrain mis à leur avantage et les vents bien partis, ils déclenchent des tempêtes vertes qui se déploient dans l'ouragan et qui agissent comme un phytomixeur et font beaucoup de dégâts sur leur passage.
Les tengalices ne dorment que très peu. Si vous êtes adeptes des grasses matinées, je vous déconseille de tenter d'entraîner un tengalice, car ce sera plutôt lui qui vous entraînera. À réduire vos heures de sommeil. Ils sont souvent appréciés pour leur fameuse discrétion et leur célérité par les pickpockets de nos régions. Attention donc, si vous voyez une feuille dans votre sac à main, ce n'est pas nécessairement l’automne qui vous joue des tours. Mais, une fois bien élevé, les tengalices peuvent se contenter d'être des êtres farceurs et malicieux qui vous chiperont votre porte-feuille pour vous montrer qu'ils y arrivent très bien, pour mieux vous le rendre ensuite. Tout est une question d'habitude, je suppose. Pourtant, ils sont réputés pour être des pokémons assez malveillants, charge à vous donc de faire changer cette idée ! Ils vivent, à l'état sauvage, dans d'anciennes forêts, où ils se trouvent perchés à la cime des arbres. Ils s'amusent à lancer de fabuleuses bourrasques de vent de leurs éventails de main. On dit qu'ils pourraient souffler une maison, mais je suppose qu'à l'époque de ces croyances, les maisons étaient peut-être moins solides qu'aujourd'hui.
| — # 276 | - NIRONDELLE.:
Ce pokémon est un NIRONDELLE. Ces oiseaux sont bien normaux dans les villes et villages. Grands d'une bonne trentaine de centimètres, ils paraissent plutôt ronds, rebondis au premier abord. Ils arborent un plumage lisse et fin, couleur bleu nuit. Cela leur permet de ne pas trop se faire embêter lorsqu'ils dorment la nuit. Leur ventre est blanc. Mais leur jolie spécificité, c'est les plumes de leur tête et de leur gorge : elles sont d'un rouge brique très reconnaissable. Comme tous les oiseaux, les nirondelles sont dotés d'un bec, qui est chez eux long et pointu. Leurs yeux perçants semblent agresser tout ce qu'ils voient, mais ils ne faut pas s'y fier. Leurs ailes larges sont aidées dans leur vol par leur queue qui, ciselée en deux, leur donne une agilité certaine. Enfin leurs pattes se terminent par des serres à quatre griffes, dont l'une est opposable.
Au combat, les nirondelles sont un petit paradoxe. Néanmoins, un paradoxe qui ravit bien souvent les jeunes dresseurs qu'ils accompagnent. En effet, les nirondelles sont faiblards, franchement. Ce sont pour la plupart des jeunots (rares sont ceux qui choisissent de ne pas évoluer). Cependant, ils font preuve d'une ténacité à toute épreuve. Ils sont volontaires au combat et ne laissent jamais tomber ; parfois même après s'être pris une rafale électrique, contre laquelle ils sont tout de même bien faibles. Ils pallient à cela grâce à leur rapidité remarquable, voire par des vives-attaques fulgurantes. Leurs attaques aériennes, comme les picpic ou bien leurs cru-ailes sont à indiquer avec précaution : il ne faudrait pas qu'ils puissent se faire attraper au vol !
Les nirondelles sont des pokémons très caractériels, ça oui. Toujours prêts à relever un défi, ils sont très très courageux, même lorsque cela frôle la bêtise. Et c'est souvent le cas ! Territorial comme ils le sont, ils viennent souvent se mesurer à (bien) plus gros qu'eux pour défendre leur petit lopin de terre. Autant dire qu'on en retrouve souvent avec une aile froissée. Imaginez alors qu'on les défie proprement : ils ne marchent pas, ils courent ! Ils volent même. Ils sont finalement assez téméraires, et n'ont pas une vision bien claire des risques qu'ils encourent. Heureusement, le naturel revient parfois au galop. Et lorsqu'ils rencontrent de trop grandes difficultés, ils sont les premiers à pleurnicher pour qu'on leur vienne en aide. Ce sont des petits, après tout ! Ces pokémons nichent sous les toits. Urbains ou ruraux, ils évoluent avec facilité en coexistence avec l'homme. Leur cri gazouillant est bien connu des campagnes. Ils sont facilement acceptés sous les combles, car ils se nourrissent d'insectes, considérés comme nuisibles. Ils sont particulièrement friands des chenipottes. Cette cohabitation explique qu'ils ne soient pas chassés ; mais cela est aussi dû à d'anciennes superstitions. Celles-ci voudraient que détruire leur nid ferait que les écrémeuh ne donneraient plus de lait (voire du sang, beurk). Cela explique aussi la longévité de leurs nids : ils sont réutilisés d'année en années, par de nouvelles nirondelles. En effet, les nirondelles sont des pokémons migrateurs : ils vont faire leur hivernage sous les tropiques. Ils sont aussi appréciés car leur retour symbolise l'arrivée des beaux jours ; et ce même si une nirondelle ne fait pas le printemps.
| — # 278 | - GOELISE.:
Ce pokémon est un GOELISE. Ces oiseaux de mer sont monnaie courante sur les littoraux. Bien moins grands que leurs évolutions, ils ont un plumage court. Ils sont généralement blancs, mais certains peuvent être légèrement gris. Tout le long de ce plumage, certaines plumes bleues viennent dénoter, notamment au bout des ailes. Leur queue est divisée en trois pans de plumes relativement égaux. Ils présentent un long bec, dont le bout légèrement recourbé est noir. Leurs pattes, que l'on ne remarque finalement jamais à force de les voir voler, sont palmées et leur permettent de patauger dans l'eau lorsqu'ils ont besoin de se poser.
Au combat, les goélises sont forts rapides, mais pas bien costauds. Heureusement que leur composante aérienne leur donne l'avantage de la distance, sans quoi ils se feraient gober tout cru. Ils tentent toujours, lorsqu'ils sont confrontés à un ennemi, de tirer parti de leur vive-attaque, et ce le plus souvent possible. Car s'ils se font attraper, c'en est sans doute fini d'eux. Leur brume leur est aussi d'un grand secours, et ils peuvent une fois camouflés préparer une attaque cru-aile. Elle leur demande en effet un petit temps de préparation, car ils n'ont pas confiance en leurs ailes. Il leur arrive parfois de lancer des pistolets à eau.
Plus besoins de les présenter, les goélises sont des pokémons très connus et bien ancré dans l'iconographie populaire. Ils sont les amis des carte postales de vacances et des jours ensoleillés qui sentent bon le sel. Leur cri, très caractéristique, a contribué à leur renommée. Il paraît pleurer, alors même que ce sont des pokémons d'un naturel gaillard et enjoué. Omniprésents sur les villes littorales, ils remontent aussi très facilement les fleuves, jusque dans les fonds d'estuaire où ils s'arrêtent généralement. Leur bec recourbé est bien pratique pour attraper leurs proies, qu'ils pêchent en plein vol lorsqu'ils sont à l'état sauvage. Les petits poissons comme les barloches sont leur régal. Néanmoins, ils restent avant tout des omnivores qui mangent aussi bien animaux que charognes, ainsi que des végétaux ou des déchets. De ce fait, la vie urbaine leur correspond sans mal. Leur petite envergure leur permet de se faufiler un peu partout. Il en va de même lorsqu'ils vont nicher dans les creux et fissures des falaises pour élever leurs petits. Faiblards, leurs ailes ne les portent que très difficilement : ils se laissent donc porter par les vents dans la très grande majorité des cas.
| — # 279 | - BEKIPAN.:
Ce pokémon est un BEKIPAN. Evolution de goélise, ce gros oiseau aquatique a le bec qui pend. (Je suis hilarante, non ?) D’allure profilée, les bekipan sont des pokémons extrêmement fins. Maigres, si vous voulez. Bleus et blancs, leur plumage n’est pas sans rappeler les marins, qui se vêtissent à leurs couleurs. Enfin, ils possèdent un roc, un cap, une péninsule, que dis-je, un gigantique bec jaune. Celui-ci prend bien un tiers de leur corps. Il est la majeure partie du temps rempli d’eau de mer, ou de lac.
Au combat, sachez tout d’abord qu’ils sont très sensibles aux éclairs, qui les grillent comme dans une rôtisserie. C’est fabuleux à voir, si l’on n’est pas trop sensible. Par contre l’acier, l’eau ou le feu les laissent de glace. (Ciel que je suis drôle.) Mis à part tout ce menu fretin de sensibilités, les bekipans sont plutôt résistants aux attaques de front, mais pas pendant longtemps : ils possèdent une endurance en mousse bien poreuse. Mais alors bien. Heureusement, ils sont très précis et leurs piqués ou leurs vagues d’eau touchent souvent leurs cibles. Ils sont des combattants correct sur l’eau, car ils savent très bien composer avec leur double élément.
Les bekipans sont un peu les commis voyageurs de mer de tout les mondes pokémon et humain. Dans leur large bec, ils peuvent transporter de la nourriture, des œufs ou des petits pokémons. Ils se font donc gracieusement remercier en petits poissons qui composent leur alimentation. Même une fois domestiqués, leurs dresseurs tirent parti de ce grand avantage avec lequel les bekipans ont appris à vivre. Ils sont un sacré réseau de transporteurs ! À Hoenn notamment, celui-ci a été créé à l’initiative d’Alizée pour Cimetronelle, dans laquelle les communications sont parfois difficiles. Malheureusement, les cadoizos les ont vite remplacés dans les régions froides, comme à Acajou ou Ebenelle. Un bekipan, aussi, ça adore la pluie : dès qu’il pleut un peu, il est tout heureux, il sort sa tête ! On en trouve un peu partout dans les îles, ou alors sur les littoraux rocheux à falaises (à falaises vives, plutôt qu’à falaise morte, si vous souhaitez la précision géomorphologique).
| — # 280 | - TARSAL.:
Ce pokémon est un TARSAL. Ce petit pokémon aux allures féériques cache bien son jeu quant à ses pouvoirs psychiques. Ce petit bipède, encore tout jeune, a l'apparence d'un enfant en bas âge portant un pyjama trop large. Un peu comme s'il était miséreux, finalement. Mais son côté pataud est perdu le rend absolument craquant. Un peu comme un bébé potelé. Faites attention tout de même, entre leurs yeux cachés et leur genre de robe trop longue, il leur arrive souvent de trébucher. Son corps, vêtu de blanc, et surmontée d'un petit visage dont vous ne pourrez décrocher le regard. Un surplus de chair vient recouvrir le haut de son visage et cacher ses yeux, comme des cheveux trop longs, ou une frange qui le dissimulerait. Cependant, il s'agit bel et bien de chair. Ils vivent le plus souvent en utilisant moins que ses autres sens leur vue. A l'inverse, ils sont dotés sur le haut du crâne de deux cornes rouges proéminentes, qui leur permettent de pallier ce manque de vision.
Au combat, il ne faut pas se voiler la face, les tarsals sont des pokémons relativement faiblards. Ils sont donc à protéger en combat, voire de les faire combattre à distance dans des combats en plusieurs. Mais même avec leurs pouvoirs mentaux, ils ne taperont pas fort, ou rarement. Bien souvent, ils sont privilégiés par les coordinateurs pour leur grâce un peu décalée. Tout au plus, ils résisteront très bien face aux dragons dont ils ne craignent pas les affres. Cependant, ne soyons pas dupes, les ancestraux dragons peuvent aussi tout simplement leur rentrer dans le lard, et faire d'eux des beaux Mc280. Faites aussi attention aux empoisonnements qui les affaiblissent plus vite que les roublards, et aux fantômes qui les terrifient et les paralysent sur place.
Car les tarsals (quoi, on dit des tarsaux ?) sont des pokémons très craintifs. Les cornes qu'ils possèdent sur le crâne leurs servent en effet à ressentir les émotions des êtres vivants alentours. Et cela, ils n'y peuvent rien, ils ne peuvent refréner ce flot d'émotions qui leur parviennent. Et je pense qu'ils préféreraient, car cela leur éviterait bien des souffrances. Ils sont donc des pokémons surtout très empathiques et c'est aussi de cela que leur vient toutes leurs craintes : craintes de souffrir en approchant trop un être vivant dépressif ou suicidaire. Pensez-vous dont, vous prendre tout ça dans la tronche, ça donne plus envie d'aimer qui que ce soit ! Pour les approcher, il vous faudra donc faire l'effort d'être heureux dans votre tête (c'est quand même mieux que heureux dans vos pieds), seul moyen connu pour les faire oser se montrer. D'ailleurs, apparemment, de ce que j'ai pu constater, plus ils sont heureux, plus cela leur permet de garder une température interne stable. Sans cela, ils font des pics de fièvre à chaque perturbation, et grelottent lorsqu'il n'y a plus que l'apathie dans la tête de ses voisins.
La tarsal de Sae : à force d'écoper de toutes les peines du monde, Queen a fini par devenir assez mesquine, et mauvaise. Elle n'a pas su se protéger de ce qui l'entourait étant petite et se retrouve maintenant assez peu amène et avec des goûts de luxe. C'est tout le problème de l'empathie forcée : on n'en ressort pas toujours bien. C'est donc un travail de tous les jours que de l'égayer.
| — # 281 | - KIRLIA.:
Ce pokémon est un KIRLIA. Evolution du jeune tarsal, kirlia prend sa suite en gardant son allure féérique tout autant que ses pouvoirs psychiques. Il ressemble à présent beaucoup plus à un danseur de ballet. Il n'a plus l'apparence hésitante des tarsals (des tarsaux ?), et est au contraire très gracieux dans sa démarche exclusivement composée de tous petits pas ; comme dans un cartoon. Si tarsal était un petit enfant, kirlia est l'adolescent. Cette famille de pokémon possède les mêmes stades d'évolution que les êtres humains (enfant, adolescent, adulte) bien que cela se fasse souvent plus rapidement que pour nous. Ce sont cependant des pokémons quasiment toujours très harmonieux et beaux, ce qui fait qu'on les retrouve souvent dans les concours de coordination. Qui plus est, leur beauté est bien souvent rehaussée lorsque leur dresseur est heureux, ce qui les fait irradier et sourire comme des petits astres solaires. Cela dit, les kirlias ont tout de même gardé quelque chose de leur vie de tarsal ; ce sont ces cornes rouges si curieuses, qui leur permettent toujours de percevoir les émotions des personnes alentours, entre autres.
Au combat, les kirlias sont à peine plus forts que lorsqu'ils étaient enfant. Ils sont l'équivalent de nos adolescent dès leur douzième année, alors vous vous doutez bien que, normalement, ce n'est pas eux que l'on fait combattre en première ligne sur un ring ! Cependant leur capacité dans leurs attaques psychiques, à distances pour mieux être protégés, s'est raffermie. Avec un bon entraînement et en leur ayant appris à rester dans un état constant de plénitude, leurs attaques seront déjà plus fortes. Mais que voulez-vous, ils restent encore jeunes, alors il faut savoir juste doser l'équilibre entre entraînement et ménagement, car ils sont des pokémons fragiles.
Alors oui, il faut du temps et beaucoup de patience pour élever son tarsal, puis son kirlia. Cependant, ne la perdez pas, cette patience. Voyez plus loin que les considérations utilitaires du dressage (besoin de puissance chez ses alliés) et tenez le coup. D'une part car sans cela votre kirlia, extrêmement sensible, en sera très blessé pour un bon moment. D'autre part car cela en vaut grandement la peine. Les kirlias ont un potentiel absolument gigantesque. Très curieux du fait des émotions qu'ils ressentent toujours par le biais de leurs cornes d'empathie, ils posent sans cesse des questions et ne souhaitent qu'apprendre à comprendre tout ce mic-mac de sensations. Avec l'âge, d'ailleurs, ils ont appris à mieux contrôler ce flot d'émotions qui leur parvenait en pleine tronche et peuvent le réguler. Ce n'est pas encore une maîtrise parfaite, mais c'est déjà mieux. De plus, les cornes lui permettent à présent, maintenant qu'ils les contrôlent, à mieux diriger ses ondes psychiques, pour mieux se faire comprendre. Ils peuvent même, parfois, sur un court laps de temps, tordre devant vos yeux ébahis la réalité pour vous faire apercevoir (et pour qu'eux aussi puisse les apercevoir) des bribes d'un futur proche.
Le kirlia de Sae : est totalement évanescent. Il est assez discret et peu loquace. Par contre, il déploie des vagues de puissances psychiques qui m'impressionnent au plus haut point pour un pokémon de son âge ; ce qui fait que je tâche de toujours garder un œil sur lui. On ne sait jamais ce qu'il peut arriver à un jeune avec trop de puissance.
| — # 282 | - GARDEVOIR.:
Ce pokémon est un GARDEVOIR. Par défaut, les fées qu'étaient les kirlias évoluent en gardevoir, des pokémons aux pouvoirs psychiques qui n'ont rien à envier à leurs acolytes gallames. Ces pokémons assez iconiques ont un physique humanoïde très reconnaissables et très connus dans le monde pokémon. Long et élancé, leur corps et drapé dans une longue robe blanche doublée de vert. Échancrée, elle laisse se dévoiler des jambes toutes aussi longues, vertes elles aussi. Néanmoins, il leur arrive bien plus souvent de léviter à quelques centimètres au-dessus du sol que de fouler réellement la terre de leurs pieds. Elles possèdent deux longs bras filiformes, dont la peau est du même vert, et qui se terminent par trois doigts au-delà du poignet. Leur visage a la peau blanche, présente une paire de grands yeux rouges ; mais il est le plus souvent dissimulé derrière leur chevelure aussi verte que leur peau. Enfin, un ailerone rouge traverse leur poitrine à l'avant comme à l'arrière
Au combat, les gardevoirs tentent de se synchroniser avec leur ennemi pour tenter d'anticiper leurs actions et agir en conséquence. Lorsque ça ne fonctionne pas, ils se contentent de les calquer, afin de leur opposer au moins une résistance égale, et très certainement déconcertante. Leur pouvoir de prescience est ainsi l'un de leurs meilleurs atouts dans chacun de leurs combats, avec le pouvoir lunaire très impressionnant qu'ils peuvent invoquer. Cela, ainsi que tous leurs pouvoirs psychiques comme leurs psykos, leur permettent de rester à distance et d'agir avec précision sur le terrain. Lorsqu'ils sont poussés au contact, ils peuvent tenter soit de séduire leur ennemi, soit de les hypnotiser afin de dévorer leurs rêves ensuite.
Les gardevoirs sont naturellement des pokémons très sensibles aux variations psychiques ; ils sont en outre capable de percevoir des bribes d'un avenir potentiel. Certains disent qu'ils sont aussi capable de tordre les dimensions voire de générer des trous noirs. Ça paraît un peu gros, et on n'a jamais eu de preuves tangibles de cela. Néanmoins, il est vrai que leurs pouvoirs sont très grands, et indexés par ailleurs sur l'attachement qu'ils portent à celui ou celle aux côtés desquels ils se battent, pour qui ils se battent, défendent, etc. Leurs pouvoirs sont alors décuplés. Ils ont une fibre protectrice très forte envers leurs proches. En règle générale, ils vivent dans la nature, indépendamment du climat auxquels ils ne sont pas très sensibles. Ils font seulement en sorte d'éviter les zones urbaines, dans lesquelles ils ne sont pas à l'aise. Ce sont des pokémons assez secrets, peu loquaces, mais extrêmement attentifs aux besoins de ceux qui les entourent. Certains dresseurs les décrivent comme des anges gardiens silencieux. Enfin, il faut savoir qu'il existe des gardevoirs mâles, là où il n'existe pas de gallames femelles. Inégalités, injustices ? En tout cas il en est ainsi, et il est de bon ton de ne pas les stigmatiser ni de les moquer.
La gardevoir de Sae : on l'avait perdue de vue, et quand on l'a retrouvée, elle était transformée. Encore plus fermée que fermée et que les autres gardevoirs que j'ai pu connaître, elle a refusé de vraiment communiquer. J'en ferais pas une généralité, loin de là, mais ça m'a assez inquiétée.
| — # 283 | - ARAKDO.:
Ce pokémon est un ARAKDO. Ces petites créatures sont en fait des insectes aquatiques. Ou pas exactement, plutôt : aqueux. Ils possèdent un corps longiligne, dont la partie recueillant les organes est en une seule fois (et non le tandem abdomen-thorax). Ils sont néanmoins juchés sur quatre pattes d'une grande finesse, et sur lesquelles ils avancent en un équilibre perpétuellement recentré. Sur leur petit corps tout bleu, pour mieux se confondre avec l'eau, deux petits yeux noirs, et une bouche sans lèvres qui la rend difficilement visible lorsqu'ils se taisent. Pour autant, sur leur tête se trouve un genre de chapeau jaune avec un petit pic, qui rappelle tout à la fois leurs jambes fines, mais qui leur donne aussi l'apparence d'une baie. Une baie dont on ferait du jus : en effet, sur ce chapeau, les pores de la peau sont bien plus larges, et ils exsudent un sirop foncé épais et sucré.
Au combat, les arakdos ont le désavantage de ne pas du tout être endurant. Quelques coups, et c'en est fini d'eux. C'est pour cela qu'il vaut mieux les faire se battre de loin, en fond de terrain, que de près. Quelques coups, vous dis-je, et ils se font péter les rotules ! Littéralement ! Même s'ils n'ont pas de rotules, leurs jambes sont toutes frêles quand même. Heureusement pour eux, leurs longues pattes leur offrent une grande rapidité pour leur taille. Encore mieux, il est de bon ton pour eux d'utiliser dès leur entrée sur le terrain un coup de tourniquet afin de pouvoir glisser sur les flaques formées. Car sur l'eau, ils peuvent atteindre une vitesse d'un mètre cinquante à la seconde, soit cinq kilomètres quarante à l'heure ! Et vue leur taille, c'est très surprenant. Et surtout vu les flaques censées être au sol. Leur vive-attaque en est d'autant plus plausible et efficace. Ils profitent aussi du doux parfum que dégage leur petit chapeau pour entêter leurs ennemis, et après leur envoient toute l'écume qu'ils ont en stock. Cela ne fait pas très très mal, mais cela peut aveugler. Et répéter, nul doute que cela commence à produire son petit effet ! Attention néanmoins, les oiseaux ne seront d'aucune pitié, car les petites magouilles des arakdos ne changent rien à leur manière de faire !
Les arakdos sont de petits pokémons qui vivent aux abords des étangs herbus, ou bien des marécages très humides (et non pas ceux plein de gadoue !), mais aussi n'importe où il y a des flaques d'eau. Dès qu'il pleut un peu, ils sont tout heureux ! En effet, ce n'est pas pour rien qu'on les appelle les surfeurs des mares ! Ce sont des sliders sur l'eau ! (Et je ne parle pas de présentation informatique.) Cela est rendu possible par l'huile qu'ils sécrètent du bout de leur pattes, qui leur permet de flotter sur l'eau, tant qu'ils restent en mouvement. Cette huile est d'ailleurs souvent récupérée pour faire des produits imperméabilisant. Fou non ? Avouez que vous ne saviez pas ce qu'il y avait dans vos sprays imperméabilisant ! Ils communiquent même par les flaques, en créant des micro-vagues dont eux seuls comprennent le sens et la direction ! Le seul problème avec leur tempérament glissant, c'est qu'à la moindre averse, ils foncent sur les averses. Ce qui leur pose problème le lendemain, où lorsque les flaques se sont évaporées ; car alors ils ne savent plus nécessairement comment retrouver le chemin de la maison. Ce sont souvent ces arakdos bien peu méfiants qui se font capturer lors de leur perdition par des dresseurs en vadrouille. Ils sont aussi d'une certaine manière les rois de la sécrétion (remarquez, c'est dégueulasse comme formulation non ?) car en plus de cette huile, nous l'avons vu, ils sécrètent ce genre de sirop par la tête (ce qui est super bizarre). Assez connement, ils en sécrètent beaucoup dès qu'ils sont effrayés, et donc potentiellement menacés, à la manière des octilleries et de leurs jets d'encre. Sauf que leur truc, là, c'est un petit peu comme du sirop d'érable, ou du lait concentré sucré pour pokémon. Certains en raffolent, mais genre, à mort ! Donc niveau défense, c'est moyen, car ils sont sans doute plus à même de se faire attaquer pour cela, que ce n'est une aide à leur survie ! C'est limite s'ils ne devraient pas se protéger d'eux-même ! Mais le plus souvent, heureusement pour eux, ils en exhalent juste le parfum. Sans cela, ce ne sont pas des pokémons très difficiles, qui se nourrissent de planctons ou bien d'autres micro-organismes aquatiques qu'ils auront tôt fait de trouver seuls. Ils sont des compagnons de tous les jours vachement chouette. Violette, de Kalos, a notamment l'air super copine avec le sien.
L'arakdo de Sae : c'est quasiment Jean-Louis David. Il a le potentiel artistique d'un kokiyas, mais il essaye. Je pense que je vais le laisser en pension dans une école de coiffure, peut-être que cela calmera les dégâts qu'il peut faire... Mais je lui en veux pas, hein ! C'est toujours de super bonne volonté ! Mais il est tellement susceptible, et quand on lui dit non...
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| | | | Sakae Kurami
C-GEAR Inscrit le : 23/08/2013 Messages : 14282
Région : Hoenn, Kalos.
| — # 285 | - BALIGNON.:
Ce pokémon est un BALIGNON. On pourrait passer son chemin et les prendre pour de bêtes plantes, des champignons comme les autres. Mais il n'en est rien. Déjà, ils sont hauts comme le genoux. C'est mouse comme champignon, ça peut nourrir une famille pendant une semaine au moins, un champignon pareil ! Alors si vous l'avez pris pour un bête champignon, vous auriez été bête de juste passer votre chemin ! Leur corps se décompose en deux parties. Ce que l'on pourrait premièrement appeler le chapeau. Il occupe les deux tiers supérieurs de leur corps. Il est marron clair, avec des pois verts disposés aléatoirement selon les individus. Dessus s'y dessine un visage lisse, qui fait cependant souvent la tronche et surmonté d'un monosourcil. Plus bas, des pétales s'étalent en collerette, qui font la liaison avec la seconde partie du corps. Secondement donc, et en-dessous, la partie que l'on pourrait qualifier de "jambeuse". Elle est verte, et elle cache surtout sous les pétales des petits sacs de spores que les balignons produisent tout naturellement.
Au combat, les balignons sont des petits connards. Endurants, mais terriblement lents, ils ne tapent pas très fort. Comment alors font-ils pour embêter le monde ? Et bien, ils profitent de chaque contact pour déposer des para-spores sur leurs ennemis, afin de commencer à prendre l'avantage. C'est pour cela qu'ils vont au contact, asséner des coups de boule qui ne feraient de mal à personne ! Il ne faut donc pas se leurrer et être conscient de ce que l'on combat lorsque l'on a en face de soi un balignon. Qui plus est, ce sont des petits vilains, qui s'amusent à embêter le monde. Une fois que l'adversaire est bien entravé dans ses mouvements et dans sa bonne santé, les balignons en profitent, qui à coup de vampigraines, qui de méga-sangsues pour vous piquer votre énergie. Non définitivement, ils sont le type même du pokémon plante un peu relou, mais facilement écartable à coup de flammes par exemple.
Certains avaient à une époque proposer de mener des recherches sur les balignons, afin de les faire évoluer vers une nouvelle espèce, très similaire à celle déjà existante, mais n'incluant pas les spores. En effet, outre le fait de carrément faire chier, leurs spores ne doivent pas être l'objet de blagues. Indépendamment de leur petite taille, ils sont d'une toxicité maximale ! Cela a notamment des répercussions en terme écosystémiques. Lorsqu'ils se sentent en danger, ils balancent des spores, et cela peut polluer et perturber un lieu, jusqu'à en détruire la biodiversité ! Leurs spores sont aussi bien connus des espaces toxicologies et des urgences, pour avoir accueillis bon nombre de dresseurs qui s'y seraient trompés. Bref, un peu dangereux, et la requête n'était pas illégitime au départ. Cependant, les recherches ont montré que leurs spores étaient aussi leur moyen de reproduction végétale. En effet, si les chapignons peuvent tout à fait procréer, il faut tout de même être capable de repeupler l'espèce si besoin il y en a. Ainsi, les fleurs pollinisent, et les balignons sporent. Ils préfèrent vivre au contact de sols humides, et préfèrent d'une manière on ne peut plus nette l'ombre à la lumière pour pousser correctement. En fait, il sont un petit peu comme de la moisissure. Mais avec un monosourcil en plus. Ils se nourrissent d'humus, surtout après la pluie. Apparemment ce serait meilleur. Personnellement, je n'ai pas été goûter pour vérifier. Certains les trouvent drôles, parce que lorsqu'ils lâchent leurs spores, on dirait qu'ils dansent, un petit peu à la manière des maracachis. Pour savoir ce qui est arrivés à ces certains en question, référez-vous plus haut.
| — # 286 | - CHAPIGNON.:
Ce pokémon est un CHAPIGNON. Ce sont l'évolution des balignons, qui ont grandi et et ont appris à être des plantes combatives. Pour sûr, ils ne sont plus les petites boules de buis qu'ils étaient auparavant, et ils ont bien grandi. Des pattes leurs ont poussé, et ils se tiennent à présent debout, sur leurs deux pattes arrières. On retrouve la même séparation nette qu'il y avait chez les balignons entre le haut et le bas du corps. Leur partie inférieure est restée verte. Juste sous cette séparation, ils ont deux pattes avant, munies de deux griffes rouges, relativement longues. Leurs pattes postérieures sont elles aussi équilibrées par deux longues griffes rouges brique. Dans leur dos, ils ont une queue au bout de laquelle poussent des baies qui rappellent un petit peu les simularbres. La partie supérieure de leur corps est restée beige, bien que rarement tachetée de vert cette fois-ci. Ils ont gardé leur ancienne collerette comme séparation entre les deux. Leur petite tête se pose sur un long coup. Elle est plus fine, et surmontée d'un chapeau qui rappelle le champignon qu'ils étaient. Des baies rouges y poussent également.
Au combat, les chapignons sont des pokémons assez surprenants. Ils ont notamment une allonge de bras tout à fait inattendue. Leur rapidité les fait se ruer sur l'adversaire pour leur coller un mach punch droit dans la trogne. Ils se battent au contact. En effet, cela leur permet de poser des spores empoisonnées ou bien paralysantes, ou encore somnifères sur leurs ennemis. Autant dire qu'ils savent prendre l'avantage. Leurs mouvements stratégiques comme leurs esquives sont dictés par un jeu de jambes remarquable. Un peu casse-cou, ils n'hésitent pas à riposter, coup pour coup. Leurs techniques de poings sont multiples. Il leur arrive cependant de battre en retraite. Prenez alors garde à leur canon graine qui peut faire bien mal si l'on s'en ramasse une dans l’œil. Leur plus grande faiblesse, à titre d'indication, viendra des frappes aériennes qui leur feront grand mal.
Les chapignons sont d'excellents boxers donc. Pourtant, il reste toujours surprenant de les voir débarquer sur les rings, tant leur allure végétale les rend étrangers à ce genre de milieux. Ils vivent en effet suos des climats tropicaux, chauds et humides. Ce sont des habitants de la jungles. Herbivores, ils mangent de tout ce qui vient de la terre : racines, feuilles, fruits, et même écorce lorsqu'elle n'est pas trop séchée. Et pourtant, ils ont parfois la prétention de rivaliser avec les tygnons en tant que boxers. S'il est vrai qu'ils ont pour eux leur jeu de jambes, que les tygnons n'ont pas, cela ne leur suffit pas pour rivaliser avec les maîtres du coup de poing. Il n'est pas rare de les voir se prendre une sacrée rouste. Cependant, en combat contre d'autres pokémons boxers, ou contre des humains, ils se débrouillent tout à fait honnêtement. Ils ont hérité de la mauvaise humeur ambiante des balignons. Mais eux tâchent du mieux qu'ils peuvent de la convertir en excitation, voire surexcitation. Ils sont hélas toujours prêts à chercher la baston. Il faut aussi faire attention avec eux, même s'ils paraissent moins dangereux que les balignons : ils sont toujours toxiques, et à haut niveau. Ils parviennent uniquement à se contrôler plus que les balignons (le moindre de leur mouvement n'entraîne pas la propagation de spores). Mais cela reste tout aussi dangereux ! De même, les baies sur leur queue sont avant tout un simulacre de verdure pour se camoufler. Mais elles sont aussi impropres à la consommation, et son bonne pour causer de sacrées indigestions et vous diriger tout droit vers un bon lavement.
| — # 287 | - PARECOOL.:
Ce pokémon est un PARECOOL. Quoi de plus normal qu'un parecool qui se la coule douce au soleil ? On se demande bien pourquoi ces pokémons sont si nombreux dans la région d'Hoenn. Ils ressemblent à première vue à des peluches, parce qu'ils ne bougent pas. Ils sont presque toujours allongés sur le ventre. Leur fourrure est beige avec des rayures marrons. Mais ne vous en faites pas, vous ne les confondrez pas avec des zigzatons. Parce qu'ils ne bougent pas. Ils ont des touffes de poils disgracieuses un petit peu partout, selon la position dans laquelle ils ont passé les dix dernières heures. Leur tête est ronde, avec deux yeux cernés de marron comme s'ils n'avaient pas dormi depuis deux semaines (la blague). En guise de nez, ils n'ont qu'un groin. Leurs deux pattes arrières sont plutôt courtes. Les pattes avant sont bien plus impressionnantes : elles sont longues et souples, presque démesurées à l'échelle de leur corps. Les quatre sont dotées de griffes. Ils se déplacent toujours la tête en bas, en se tenant à des branches. Ils ne se déplacent quasiment jamais sur leurs pattes.
Au combat, ce sont des pokémons très (très très (très très très)) lents. Leur vitesse est évaluée en moyenne à dix mètres par minutes, et cela seulement dans les arbres. C'est dire lorsqu'ils doivent se déplacer sur le sol ! En fait, il n'est même pas sûr qu'ils aient le temps d'attaquer ou de faire quoi que ce soit avant la fin du combat. Ils ne peuvent asséner des coups qu'au contact, grâce à leurs griffes. Mais bien entendu, pour cela, il faut attendre que l'ennemi se rapproche, ce qu'un pokémon intelligent évitera. Alors ils se contentent de leur bâiller à la figure pour les mener sur la voie du sommeil, ou bien paressent tranquillement, en se reposant. Au milieu d'un combat, oui.
Comme vous vous en doutez, les parecools ne mènent pas une vie trop stressante (encore que, tout est toujours question d'échelle). Ils ont besoin de dormir près de vingt heures par jour, ce qui ne laisse pas beaucoup de temps pour d'autres activité. Ils ont de fait une vie relativement solitaire, car ne synchronisant jamais leurs déplacements avec ceux d'autres parecools. Du fait de cette lenteur, ils ont aussi une température corporelle très basse (entre vingt et trente degrés), car leur métabolisme est réduit par rapport au nôtre (ou à tout être vivant à une vitesse proche de la nôtre). Ainsi, leur cœur bat très lentement ; mais il nous est pour l'instant impossible de savoir si c'est la cause ou la conséquence de leur lenteur. Du fait de cette immobilité latente, il vous faudra faire attention à ce que la peau du ventre de votre parecool ne s'abime pas. Ils n'ont déjà plus de poil sur le ventre à force de ne pas lui laisser voir le soleil... Si possible, il faut les déplacer une fois par jour, et si possible les reposer sur le dos. Ils se remettront d'eux-même sur le ventre à un moment donné, et au moins cela leur aura aéré le bidon ! Leurs seuls grands déplacements se font à la nage, cela demande moins d'effort. Ils ont aussi à peine besoin de manger, juste quelques feuilles de temps en temps, par-ci, par-là. Ils ne descendent donc même pas de leur promontoire pour manger. Il faut dire que sur le sol, ils sont encore plus lents et plus patauds. Autant dire : encore plus vulnérables.
| — # 289 | - MONAFLEMIT.:
Ce pokémon est un MONAFLEMIT. Les monaflemits sont les évolutions les plus normales qui soit dans le monde hoennien. Prends-toi ça, vigoroth ! Ils sont des énormes primates aux allures de gorilles. D'ailleurs ne dit-on pas d'un videur de salle qu'il est "goalé comme un monaflemit" ? C'est parce qu'ils possède une anatomie puissante, une musculature énorme voire surdéveloppée par l'évolution. Ils présentent une fourrure épaisse mais courte, marron clair. Elle est plus claire encore sur le ventre, tandis que leur face et leurs oreilles sont glabres. Sur leur cou, une collerette blanche, qui remonte à l'arrière de leur crâne mais descend aussi sur le haut de leur dos avec l'âge. Ils ont un visage très prognathe doté d'un groin qui fait bien trop penser à un porc. Monaflemit, c'est le fils inavoué d'un roitiflam et d'une groret. Enfin, est-il utile de préciser qu'ils sont physiquement des monstres du muscle et de la taille et des proportions et qu'ils sont gigantesques ?
Au combat, les monaflemits sont de véritables saletés. Mais, vraiment. Ils sont pires que rapides, c'est ahurissant qu'avec cette masse ils puissent atteindre une telle vitesse. Personne ne peut s'attendre à cela pour eux ; il n'y a aucun comparatif avec rien tant la surprise est grande. Bien entendu ils sont ultra endurants et peuvent encaisser pendant des demi-heures entières. Ils sont ultra costauds, et quand ils vous balancent un marto-poing, vous évitez malgré vous d'en ressortir vivant. Ce qui est assez triste, j'en conviens tout à fait. Mais comme rien de tout cela ne suffit, ils sont aussi ultra résistants et prennent plutôt avec le sourire les coups que l'on pourrait leur asséner. Ils ripostent sans difficulté et avec un flegme qui rendrait n'importe qui rageur. Non vraiment, ils sont un petit peu les fléaux des terrains de combat. On dit même que s'ils avaient moins la flemme et en déployant l'entièreté de leurs capacités, ils pourraient rivaliser avec un reggigigas. En bref, je ne sais pas trop, du haut de mon mètre vingt bras tous mouillés ce que l'on peut faire contre eux à part se mettre loin et taper à distance, comme on peut.
Les monaflemits sont allongés. Dans la vie, ils sont allongés. On se plaint toujours des ronflex, mais c'est finalement plus culturel qu'autre chose. Les ronflex, eux, se bougent lorsqu'ils ont faim pour aller trouver de la nourriture. Les monaflemit, lorsqu'ils ont faim premièrement, peuvent attendre très longtemps avant de faire le moindre geste. Sait-on jamais, que quelqu'un leur apporte leur nourriture. Puis secondement, peut-être, ils tendent le bras et mangent l'herbe qui se trouve sous eux. Je suis sûre que s'ils se retrouvaient en milieu urbain ils seraient capables de manger l'asphalte sous eux s'il n'y avait que ça par flemme d'aller chercher autre chose ! Et puis, lorsqu'il n'y a plus rien à portée de main, ils grognent, rampent vite fait quelques mètres plus loin et rebelote jusqu'à la prochaine fois. Bref, dans la vie, ils se grattent. Du coup, ils finissent par désherber des zones entières en moins d'une année (car oui il est possible qu'ils ne bougent pas plus que cela). Donc ne soyez pas irresponsables avec votre monaflemit bon dieu ! Les plus intelligents se débrouillent pour se retrouver allongés sous les arbres à baies qu'ils mangent l'été, et l'hiver ils mangent l'herbe. Cela alterne, comme ça. C'est plus sain. Ils habitent généralement dans les grandes forêts, plutôt en groupe. Bon, dans la pratique ils essayent de rester en groupe, car si un coup un individu a le malheur de se diriger dans un autre sens que celui du groupe pour manger, là c'est foutu. Ils ont trop la flemme de faire demi-tour. Heureusement, ils n'ont pas trop d'instinct territorial, ce qui évite des carnages forestiers. Heureusement, heureusement qu'ils ne sont pas féroces. Mais cela, en vous inquiétez pas, Norman de Clémenti-Ville en fait son affaire.
| — # 290 | - NINGALE.:
Ce pokémon est un NINGALE. Les ningales sont de petits insectes que l'on retrouve principalement dans le sable. D'une envergure d'une cinquantaine de centimètre, ils sont presque intégralement gris acier, avec un petit museau pointu. Leur thorax est très court, au contraire de leur abdomen qui, proportionnellement à leur corps, est énorme. Sur le dessus de celui-ci, deux petits élytres vertes, qui ne lui permettent pas encore de voler (plus tard, plus tard !). De part et d'autres de leur corps, deux paires de pattes. À l'arrière, les pattes motrices, longues, fines et articulées. À l'avant, les pattes qui servent à la traction lorsqu'ils escaladent ou à tirer leur nourriture. Elles sont marrons, plus courtes et plus épaisses. Toutes les quatre sont pourvues de petits pics qui font office de crampons, pour mieux s'agripper ou bien éventrer des racines pour se nourrir. Les ningales sont quasiment aveugles (comme Arthur), en ce qu'ils ne supportent pas la lumière du soleil (pas comme Arthur). Ils se repèrent donc grâce aux vibrations dans le sol, qu'ils captent grâce aux antennes qu'ils ont au-devant de leur crâne, et qui leur servent de sonde.
Au combat, les ningales sont plutôt des combattants de front, mais ils se fatiguent hélas très vite. Ils peuvent encaisser des gros coups, mais disons, pas durant très longtemps. Leur faible composition les rends très faible à la fois au feu et aux oiseaux, comme de bien entendu, mais aussi et surtout aux attaques massives d'eau et de glace. Heureusement pour eux, ils peuvent esquiver la plupart des attaques si celles-ci n'arrivent pas de front, en raison de leur extrême précision. En effet, ils sont aveugles, mais pas insensibles. Ils ont une perception du monde et des mouvements tout à fait différente de la notre. Hélas, ils sont aussi pas mal lent. Leur parade jet de sable pour aveugler, combo-griffe pour affaiblir, vampirisme pour drainer puis armure pour se protéger des potentiels retours sera, il faut l'avouer, bien vite contre-carré...
Cependant, les ningales restent assez difficiles à croiser si l'on ne les cherche pas particulièrement ; ce sont des ninjas ! du sable. Ils vivent sous terre, et surtout dans l'obscurité. C'est ce qui explique leur manque de vision consensuelle. Ils vivent ainsi hors du temps jusqu'à leur évolution, qui peut parfois mettre du temps à venir. Il n'y a qu'au moment de la ponte qu'ils remontent. En effet, leurs nids doivent être à la surface, car le sous-sol est bien trop froid pour le développement des œufs. Ils se nourissent directement à la racine (jeu de mot, haha !), qu'ils vont inciser de leurs pattes pour en soustraire la sève et avec elle les nutriments qu'elle contient. Ils ne sont donc pas aptes à digérer les aliments solides que leur dresseur pourrait leur donner à manger. Il vaut mieux dans ce cas-là leur donner des boissons énergisantes, riches en nutriments. Cela va vite vous revenir cher, mais heureusement, si on les secoue un peut, les ningales peuvent évoluer rapidement. Ce sont en outre des compagnons patients, calmes, qui ont tendance à rester immobile s'ils n'ont pas besoin de bouger ; bref : pas dérangeants. Enfin, si l'on exclut leurs stridulations toujours en route ou presque pour attirer la chalande en chaleur. J'avoue, ça peut être relou au bout d'un moment.
| — # 296 | - MAKUHITA.:
Ce pokémon est un MAKUHITA. Comme les méditikas, les makuhitas semblent un petit peu comme des combattants en couches-culottes. Ils sont cependant bien plus rondelets que leurs cousines bleues et blanches. Leur corps est comme une toute petite poire jaune, qui tiendrait sur deux pieds pas bien grands. Leur tour de taille ferait pâlir les plus beaux bébé sumos. Au bout de leurs petits poings, ils ont toujours des gants de boxe noirs, qu'ils arborent avec une grande fierté. Ils ont autour du cou un cercle du même noir, qui descend légèrement sur leur poitrine. Sur leurs joues, deux ronds rouges ne sont pas pleins (pour ne pas les confondre avec les pikachus), et se remplissent lorsqu'ils rougissent ou bien qu'ils sont en sueur. Sur le haut de leur crâne, deux petites excroissances ne sont pas sans rappeler le nœud d'un sac de frappe.
Au combat, les makuhitas se jettent à corps perdu dans l'affrontement, même si cela doit leur coûter un certain nombre de bleus. Ils sont notamment très lents, et ont du mal à éviter les coups, qu'ils se prennent quasiment. Heureusement qu'ils ont une endurance à toute épreuve, sinon leur démarche dandinante n'irait pas bien loin, ni bien longtemps. Il faut bien avouer que contre de gros adversaires, ils doivent parfois bluffer pour pouvoir cogner, mais cela paye bien souvent. C'est qu'ils sont de fortes-paumes, qui n'hésitent pas à se mettre en danger pour réussir leur manche. Ils font parfois l'étalage de toutes les techniques qu'ils maîtrisent, ce qui peut causer leur perte.
Ce sont des pokémons un peu fanfaron, qui dénotent une fois de plus comparé au calme psychique des méditikas. Mais ils sont aussi bon vivants, là où ces dernières peuvent parfois être rébarbatives. Les makuhitas sont bourrés de joie de vivre, et cela fait toujours du bien au moral. Surtout lorsque l'on s'entraîne dix heures par jour sur un sac de frappe, il vaut mieux avoir un bon copain pour rigoler. Les jeunes enfants qui débutent leur apprentissage en arts martiaux sont souvent dans une classe qui comprend un makuhita, qui leur insuffle à la fois discipline, pitrerie et bon exemple. Bon par contre, leur fameuse technique de charge contre un mur ou un tronc d'arbre pour fortifier leur corps, c'est quelque chose qui est dispensé aux élèves. Cependant, dès qu'il faut être sérieux et concentré, ce sont des pokémons qui ont beaucoup de cran et qui n'hésitent pas à aller au-devant des difficultés. Même lorsqu'ils perdent un combat ou un défi, ils ne perdent pas de leur bonhommie, et affichent un moral à toute épreuve. C'est d'ailleurs un makuhita qui accompagne le champion Bastien dans tous ses déplacements, tant ils sont de bonne compagnie.
| — # 298 | - AZURILL.:
Ce pokémon est un AZURILL. À l'instar des toudoudous, les azurills sont de petites fées ordinaires. Ces pokémons bleus ont pour particularité de posséder une queue de la taille de leur corps, comme un doublon. Cela n'est pas sans rappeler les girafarigs, mis à part que la queue des azurills n'a pas de conscience propre. Ce sont des bipèdes qui n'ont pas la chance d'avoir des bras. Leur queue est constituée d'un flotteur qui retient graisse et nutriments, et qui est reliée à son corps. Ils possèdent de petites oreilles rondes, si emblématiques dans le monde de l'animation.
Au combat, les azurills sont finalement très équilibrés dans leur faiblesse. Vraiment, non, si vous en avez un, ne le faites pas combattre, monstres ! Il ne sont vraiment pas faits pour cela, bien que la taille de leur queue puisse faire songer à une massue. Après, vous ne pourrez pas dire que l'on ne vous avait pas prévenu, parce qu'il risque sérieusement de se faire maraver la binette. S'ils sont faibles face à l'acier et au poison qui peut leur être inoculé, ils sont à la fois insensibles aux dragons en tant que fées, et aux spectres qu'ils ne voient pas comme bon nombre de bébés pokémons. Mais non, je vous arrête, ce n'est quand même pas une raison pour les envoyer au combat face à un dragon, il se ferait quand même maraver la binette ! À se battre à coup de trempettes et de mimi-queues, de tourniquet et de mignonnes bulles d'eau... On ne va bien loin. Heureusement, ils savent très bien composer avec une équipe et se battre en son nom, en filant des coups de main à ses amis, aidés de leurs rebonds.
Ces pokémons sont des petits êtres très joueurs, toujours prêts à vous rebondir à la tronche et partir en hurlant que plus ou moins « c'est toi l'chacripan ! ». Ils vivent en grandes communautés près de l'eau où ils s'amusent beaucoup... et bien, à se rebondir les uns, les autres, sur la tronche. Ils se déplacent d'ailleurs en projetant leur queue comme un poids, le plus loin possible. Vous imaginez la suite : c'est tout leur corps qui par inertie est entraîné. En fait, avec l'élasticité de leur queue, on pourrait presque les comparer à des jokaris. D'ailleurs, dans les contrées les plus intellectuellement reculées, se pratiquent régulièrement des concours de lancer d'azurills. Le record est actuellement de trente-et-un mètre et soixante-quatorze centimètres. Vous pouvez checker, je l'ai fait avant vous.
L'azurill de Sae : est une grande joueuse. Un petit peu déconcertante parfois, mais tant qu'elle est heureuse, c'est le principal. Son plus grand jeu, c'est de mettre son visage contre son flotter, de tourner sur elle-même et de laisser deviner à son audience qui est la tête, et qui est le flotteur.
| — # 300 | - SKITTY.:
Ce pokémon est un SKITTY. Ce chaton, même s'il n'a pas l'air, reste tout à fait normal. Il possède de grandes oreilles pointues, hérissées, et une queue en forme de grosse balle de rugby, terminé par trois petits dentules. Leur pelage rose est ras, mais extrêmement soyeux. Mais le plus frappant, c'est leur visage particulièrement malicieux, est très expressif. Bon, expressif de "hahahaha". C'est déjà ça, au moins n'est-ce pas poker-face.
Au combat, ce sont des pokémons de débutants. Équilibrés, c'est vrai, ils sont toutefois pas du tout résistants. Heureusement, ils usent de leurs jolis sourires, même s'ils font plutôt peur qu'autre chose. Ce qui, remarquez, est aussi efficace en terme de persuasion. Ils travaillent aussi énormément sur le bluff et le charme. Pour le reste, peu de chose à ajouter étant donné qu'on les voit plus souvent dans les maisons et dans leurs paniers que sur les terrains d'entraînement.
Ce que je considère comme un grand problème à propos de ces pokémons, c'est qu'ils courent après à peu près tout ce qui bouge. Ce qui est super crétin comme occupation. Ils ne s'arrêtent que lorsqu'ils ont la tête qui tourne. Ce qui les rend finalement difficiles à approcher lorsqu'ils sont à l'état sauvage. Mais si vous avez la patience d'en domestiquer un, ce seront de très bons compagnons. Comme vous le savez sans doute déjà, ils ont beaucoup de succès comme pokémon de compagnie, surtout auprès des petites filles qui sont elles aussi en rose.
Le skitty de Sae : Candy, comme son nom l'indique, aime énormément le sucre, et ne courra jamais autant que derrière un sucre d'orge. C'est le grand ami de la medhyena, et à eux deux ils récoltent toutes les sucreries qu'ils veulent. Preuve donc que les skittys s'entendent avec tout le monde !
| — # 302 | - TENEFIX.:
Ce pokémon est un TENEFIX. Ces spectres pourraiebt très bien être les fantômes d'humains, vue leur composition humanoïde. Cependant, leur physique atypique leur donne quelque chose de trop ténébreux pour cela. Pas plus haut que le milieu de votre cuisse, les ténéfix pourraient être des pokémons discrets. Pourraient seulement, car il n'en est rien. Leur présence se ressent. Ils ne sot pas de ceux que l'on oublie facilement, alors même qu'ils sont pourtant des pokémons spectraux. Sont-ce leurs oreilles en pointe, qui pour autant ne les rendent pas aussi mignons que des petits elfes des bois ? Sont-ce leurs griffes acérées à force de gratter les rochers, à la recherche de nourriture ? Est-ce leur peau qui oppose une résistance étrange pour des spectres ? Non, ça c'est juste parce que la roche qu'ils ingèrent forme un léger précipité au contact de l'air ; ils font caca par toute la peau. Mais à l'intérieur, ça reste spectral. Non, ce n'est rien de tout cela. Mais vous-même, depuis le début, vous savez ce que c'est. Ce sont ces deux fichues pierres précieuses fichées dans leur tronche ! Non mais, comment ils peuvent y voir quelque chose avec ça sur les mirettes ? Bon, on se le doute bien, ces pierres sont à présent assimilées au métabolisme des ténéfix. Ils en possèdent au moins trois : leurs deux yeux, et une sur le torse qui signifie plus ou moins leur identité. Cela aura au moins l'avantage d'avoir une utilité.
Au combat, les tenefix sont étonnamment plus des combattants physiques qu'autre chose. On aurait pu s'attendre à ce qu'avec un corps immatériel, ils tapent de loin, mais non. Ils commenceront toujours une confrontation en fixant leur cible de leurs grands yeux pour la détailler, l'analyser, s'en faire une idée. Ce sont des pokémons très clairvoyants. Puis, à la manière des nocturnoirs, mais en moins fort naturellement, ils s'approchent de vous et vous frôlent, vous glacent le sang. Leur ombre portée est particulièrement efficace en c'est qu'elle est naturellement à forme humaine, et qu'ils n'ont donc qu'à peaufiner les détails pour faire de vous un portrait ressemblant. Ils sont en effet très précis dans leurs attaques. Aucun phénomène physique ne saurait altérer leurs perceptions, ni même leurs mouvements (sauf s'ils ont trop mangés le matin même). Néanmoins, et pour le luxe d'une attaque bien placée, ils préféreront toujours bluffer votre pokémon pour mieux le lacérer de leurs griffes d'ombre. Les fées sont leur unique faiblesse.
Dans le folklore de Myokara, les ténéfix sont des pokémons qui collecteraient les esprits des gens et les recueillent. Moi je trouverais ça plutôt sympa de leur part, mais apparemment cela les rend effrayants. Mais ce mythe local est surtout dû au fait que ces pokémons restent enfouis dans le noir où ils vivent, et seuls leurs yeux luisent dans l'obscurité à la moindre incursion de lumière. Ce qui doit ressembler à des esprits, je suppose. Ils supportent très difficilement la lumière ; il faudra donc les y habituer très progressivement, en ne les faisant sortir au départ que la nuit et de préférence pas dans une ville où les lampadaires diffusent une lumière crue. S'ils vivent dans l'obscurité, notamment dans les grottes, ce n'est pas simplement pour ne pas être dérangés. Quoique ce sont des pokémons très calmes. C'est en fait parce qu'ils se nourissent de rochers. N'importe lesquels font l'affaire ; mais évidemment, certains ont un goût plus fin et ont donc leur préférence. S'ils creusent ainsi à longueur de journée, c'est qu'ils sont à la recherche de joyaux. Ils hésitent toujours à les manger, ou bien s'en parer. Car les pierres précieuses sont beaucoup pour les ténéfix, de la même manière que pour les farfurets. Ils peuvent porter de nombreuses pierres sur leur corps, mais alors vous ne les verrez pas, car ceux-là vivent très profondément enfouis sous terre et ne se risquent pas à affronter d'autres êtres vivants et leur potentiel braconnage. Ils peuvent changer à loisir les pierres qui les ornent ; seule la petite pierre sur leur torse restera inchangée toute leur vie, un petit peu comme une carte d'identité. Enfin, ne vous étonnez pas s'ils vous regardent fixement. C'est leur manière à eux de vous donner de la considération. Au contraire, il faudra plutôt vous inquiéter lorsqu'ils cesseront de vous fixer : c'est là qu'ils n'en auront plus rien à faire de vous.
| — # 303 | - MYSDIBULE.:
Ce pokémon est un MYSDIBULE. Ces jolies fées sont en acier trempé ! Au premier abord (et si vous les rencontrez de face, ce qui n'est pas évident dans leur cas), ils ont un profil très discret. D'un jaune pâle, difficilement remarquable, le visage doux, avec des pattes postérieures amples aux mouvements fluides qui se marient avec tout, on pourrait dire qu'ils cachent bien leur jeu. S'ils pouvaient le cacher ! Car très vite en vous approchant, vous remarquerez la gigantesque mâchoire qui orne leur crâne. C'est une proéminence, un peu à la manière de la queue des girafarigs, mais sans volonté propre, et heureusement. C'est par cette mâchoire-ci qu'ils se nourrissent, et non par la petite bouche sur leur visage qui, si elle est fonctionnelle, n'est que peu utiliser. Contrairement à tout le reste de leur corps, et comme pour mieux marquer la différence, cette mâchoire est noire, avec une tâche jaune tout de même pour rappel. Elle s'ouvre sur deux rangées de huits dents. Contrairement à ce que le nom de ces pokémons indique, ce ne sont pas des mandibules à proprement parler, mais leurs claquements font aisément comprendre cette qualification. Ils bougent d'une manière tout à fait subtile, qui s'adapte aux oscillations de sa mâchoire, et ce qui peut être intrigant de prime abord.
Au combat, le moins que l'on puisse dire c'est que les mysdibules sont des pokémons très résistants. Seul le feu ou le sol peuvent espérer en venir à bout. Ils résistent à presque tout le reste, et sont avec cela insensibles à toutes sortes de poisons. Autant dire qu'il faut se lever tôt pour les avoir ! Ils sont de plus très équilibrés et brutaux au corps à corps. Ils peuvent parfois manquer un petit peu d'endurance, mais savent aussi très bien se mettre hors de portée des coups le temps de reprendre leur respiration. Ils esquivent avec une facilité déconcertante, qui leur vient de leur mode de déplacement, très smoothe, très fluide, toute en douceur et en visuel aérien. Mais de ce mouvement vient aussi pour leurs adversaire la plus grande menace, car il peut très vite découler sur une attaque retorse et frontale. Ils disposent de fait d'une pluralité d'attaques. Certaines plus mignonnes les unes que les autres : croco larmes, doux parfum, câlineries... Et d'autres carrément plus hardcores à encaisser : force poigne, feinte, tête de fer, coup bas... Autant dire qu'ils peuvent faire très mal, dans leur délicate force de frappe.
Les mysdibules sont des pokémons d'une intelligence à toute épreuve. Enfin, peut-être pas toute épreuve, je ne les ai encore jamais mis devant un puzzle game, mais vous saisissez : une intelligence au service de la pratique. Ils sont extrêmement rusés, mais pas nécessairement méchants, ou embêtants. Par contre, on ne peut nier qu'ils sont de sacrés farceurs, un petit peu à la manière des scorplanes : l'air de rien, comme des petites putes. Mais des petites putes qu'on aime bien quand même, parce qu'ils sont trop choupignous avec leurs sourires innocents. On les retrouve cependant plus souvent à faire ami-ami avec les vortentes, et je ne pense pas qu'il me soit nécessaire de vous expliciter pourquoi. Ils possèdent, comme ces derniers, un système digestif très spécifique, avec un œsophage à "double entrée" et une nutrition qui se fait avec parcimonie. Ils peuvent en effet ne pas manger pendant deux ou trois jours d'affilée sans se sentir faibles. On demande souvent leur aide dans le milieu de la métallurgie, et plus souvent en post-production, car leur mâchoire est forte assez pour tordre le fer et l'acier.
| — # 304 | - GALEKID.:
Ce pokémon est un GALEKID. Ces pokémons en armure sont bien fermement les pieds cloués à la roche du fait de leur poids. Ils sont tous petits et ronds, composés de plusieurs éléments. Leur corps est carapacé sur le haut d'une plaque d'acier, et sur le dessous d'une peau noire renforcée, très épaisse. Ils ont une petite corne sur leur dos, et la plaque qui les couvre présente quelques trous, notamment pour réguler leur température. Ils sont courts sur quatre pattes, de forme conique et elles aussi entourées de plaques d'acier. Enfin, leur tête est ronde, et elle présente comme un masque, lui aussi agrémenté de trous bien ronds. Les deux plus gros leur permettent de laisser voir leurs très grands yeux, d'un bleu profond.
Au combat, ce sont des pokémons assez lents. Hélas pour eux d'une certaine manière, ils misent tous sur leur énorme capacité à encaisser le moindre coup purement physique qu'ils se recevraient. Ils bourrinent de comme des béliers leur tête de fer contre le corps ennemi. Comme depuis longtemps ils se basent sur cette tactique, ils ont finalement assez peu de résilience, notamment face à un ennemi plus endurant qu'eux. Le moindre combattant expérimenté saura notamment déjouer avec une facilité exacerbée leur armure apparente. Leur capacité à faire tomber la roche, leur permet parfois de se sauver d'un faux pas, mais cela ne dure rarement bien longtemps, s'il ne s'agit que d'une manœuvre défensive. Il faut au contraire leur apprendre à striduler pour faire perdre leurs repères aux adversaires, et à pleinement exploiter le potentiel de leurs griffes d'acier qui peuvent réellement les faire basculer du côté offensif de la force.
Là où les embrylex s'empiffrent de montagne, les galekids se contentent plus facilement de rails – de chemin de fer. En effet, ils se nourrissent en fait de métaux en tous genres, qu'il s'agisse de chutes ou bien de minerai. Ils sont en quelque sorte les poubelles de table des forgerons, avant d'évoluer pour pleinement les aider. Ce sont de bons apprentis par ailleurs ! Mais leur tendance, aux galekids sauvages, à grignoter les rails peut être bien plus problématique – bon, la disparition d'une montagne, ce n'est pas rien non plus vous me direz. Mais un train qui passe et qui n'a plus de rails ! Cependant, pour les équipes de maintenant qui doivent les enlever, c'est bien pratique : ils paissent le raille comme des cabriolaines les mauvaises herbes ! Heureusement, ils vivent habituellement dans les montagnes, où ils grignotent plutôt les filons, au grand dam des mineurs. Ce sont des pokémons très discrets lorsqu'ils sont en société. Pour autant, ils ont un caractère très décidés, et ils savent ce qu'ils veulent, sans faire de compromis ! Quand leur armure commence à s'effriter, pas d'inquiétude ! C'est simplement qu'ils sont proche de l'évolution. Mais ramassez quand même les chutes, ça peut se revendre à prix d'or si ça se trouve !
| — # 305 | - GALEGON.:
Ce pokémon est un GALEGON. En évoluant, leur corps métallique s'allonge, sans s'affiner, dénominateur commun de beaucoups de pokémons très affiliés à la roche. Ils sont haut d'un mètre, pour un bon mètre vingt de long. Ils sont encore plus carapacé que les galekid, sur toute la longueur de leur corps. Tout le long de leur échine, des plaques grises rutilantes après leur évolution (ou moins rutilantes au bout de quelques mois), hérissent de huit pics dorsaux leur colonne vertébrale. De part et d'autre de ces piquants sont des trous, toujours dans une logique de régulation de leur température interne. Cela se prolonge jusqu'à un embryon de queue, dans le continuum de leur colonne vertébrale. Leur tête est encasquée, avec une arrête verticale qui divise en deux parties leur visage. Ils ont toujours deux très grands yeux bleus étrangement magnifiques. Leurs flancs sont quant à eux protégés par une peau noire qui s'est encore épaissie – ce qui justifie cette nécessité de réguler leur température, qui ne peut se faire directement par la partie de leur corps qui est au contact de l'air. En effet, leur peau est moins épaisse sous leur carapace d'acier. Leur quatre pattes sont massives, avec des articulations doublement renforcées, et trois griffes en acier à chacune d'elle.
Au combat, les galegons ont malheureusement la sale manie de charger dans le tas. Ils sont hélas relativement lents, et surtout ils manquent de résilience dans l'ajustement de leur trajectoire. Par contre, si leur tête dure comme le roc touche un ennemi, ce dernier est quasiment sûr de voler au loin. À chaque fois qu'ils percutent un objet ou individu particulièrement résistant, le crissement de leurs deux corps émet un son strident métallique qui arrache les oreilles. Même s'ils sont très faibles au sol, ce sont des pokémons ultra physiques qui n'hésitent pas à se servir de leur corps comme d'un mur de fer protecteur. Ils se servent parfois de leur début de queue de fer pour faucher des ennemis proches à revers. Néanmoins, ils restent assez résistants et peuvent encaisser pas mal de coups, tant que ceux-ci sont matériels.
Souvent bornés, les galegons sont des pokémons terriblement territoriaux. Ils vivent le plus souvent dans les profondeurs des cavernes pour avoir facilement plus de fraîcheur. Si à l'extérieur ils tirent souvent la langue, c'est aussi pour capter plus de fraîcheur, qu'engoncé dans leur corps massif. Dès qu'un étranger vient entrer sur leur territoire, ils se montrent impressionnant en frottant leur dos métallique contre des pierres, pour créer de gigantesques étincelles. Il leur arrive souvent de devoir se confronter à des mineurs qui tentent de faire fructifier un bon filon de minerai. Dans ces cas-là, il n'est pas rare qu'ils se fasse capturer. D'une pierre deux coups : les mineurs ne se font pas éventrer vivants, et en plus ces pokémons foreurs peuvent les aider dans leur travail. Leur corps très massifs a bien marqué les esprits, car on a retrouvé de l'époque féodale des béliers d'enfoncement à leur effigie. Ils mangent toujours de la roche, mais ils introduisent petit à petit la viande dans leur alimentation. Leur dentition est ainsi plate, sauf pour leur quatre canines qui sont assez pointues pour déchirer la chair. Ils boivent aussi énormément d'eau, car dans les montagnes celles-ci sont très minérales. Mais s'ils s'y immergent trop, ça fait comme tout le monde : leur peau (la partie noire) fripe et ils deviennent tout boursouflés, et ce jusqu'à ce qu'ils sèchent. Dans ces cas-là, cela devient un désavantage pour combattre ; mais c'est ce qu'ils font avant leur évolution, pour plus de facilité dans leur poussée de croissance.
| — # 306 | - GALEKING.:
Ce pokémon est un GALEKING. C'est la toute dernière évolution des galekids et galegons, et ils sont toujours ces pokémons montagnards recouverts d'acier. Ils ont connu une sacrée poussée de croissance : ils font à présent plus de deux mètres ! Bon, il faut tout avouer : c'est aussi et surtout parce qu'ils se sont redressés en position bipède. Leurs pattes arrières sont devenues tellement massives pour supporter tout leur poids qu'on dirait de petits troncs d'arbres. En effet, ils sont plus imposants, et leur corps trapu est presque bedonnant finalement. Ils affichent beaucoup moins de métal sur leur corps que leurs cadets, car ils en ont moins besoin du faire de leur peau dure. Ils ont une une longue plaque sur le dos, pour protéger leur colonne vertébrale, qui n'est plus du tout hérissée de pics. Ils ont également un casque métallique, dotée de deux cornes, d'un museau en pointe pour embrocher leurs ennemis, et leurs mâchoires sont aussi doublées d'acier, parce que pourquoi se priver. Enfin, leur embryon de queue en tant que galegon a poussé, et elle est à présent longue et articulée.
Au combat, ce sont des monstres physiques, comme leur corps le laisse bien présager. Ils ne craignent pas les coups, c'est le moins que l'on puisse dire. Ils rendent coups pour coups, et lorsqu'ils fulmifèrent, ils rendent encore plus méchamment les coups. Leurs corps épais, malgré leur possibilité de s'alléger, leur permet de réaliser de lourds tacles qui ont tendance à aplatir n'importe quel ennemi. Une épée damoclès pèse cependant lourdement au-dessus de leur têtes : leur dépendance total au sol les rends plus qu'exposés aux combattants aguerris, qui sauront se servir de ce manque de mobilité verticale.
Là où les galegons étaient territoriaux, les galekings le sont à plus vaste ampleur. Ils étendent leurs terres à la montagne entière qui les a abrité durant leur vie antérieure. Ils patrouillent régulièrement tout autour de celle-ci, à différentes altitudes. On peut supposer qu'en plus, cela leur fait leur exercice, hein ! Ils sont tellement territoriaux que l'orgueil vient amener son grain de sable là-dedans : il faut avoir une plus belle montagne que les autres ! Si jamais un éboulement venait abimer leur précieuse montagne, ils s'occuperaient de replanter et de la remettre en état. Écolo sans le savoir, de vrais petits messieurs Jourdain de la montagne. Par contre, si ce sont les autres méchants pas beaux qui viennent leur abimer leur montagne, ils n'ont plus aucune pitié, pas la moindre. Il faut être au courant de leur côté impitoyable avant de s'aventurer sur leurs terres. Ils sont omnivores par ailleurs ! Ils sont cependant toujours friandes de bons minéraux, quoiqu'ils sont à présent bien plus difficiles. Ils forent pour cela des galeries gigantesques pour trouver un bon filon. Pas aussi nombreuses que celles de triopikeurs, mais sacrément plus larges !
| — # 308 | - CHARMINA.:
Ce pokémon est un CHARMINA. L'évolution du pokémon pampers n'en est pas moins un combattant rompu aux techniques de l'esprit. Ce sont des bipèdes à forme humanoïde, quoique pas bien grand. Ils sont filiformes, d'une couleur uniformément grisâtres. Ils ont seulement les cuisses dodues de muscles, recouvertes de rouge et le tout serré aux hanches et aux chevilles. Leurs genoux sont dotés d'un renforcement jaune, afin de ne pas se rompre la rotule à chaque coups qu'ils donnent. Leur tête ovoïde ne présente que deux yeux noirs et une bouche pulpeuse. Ils n'ont pas de nez apparent. Ils ont cependant un genre de casque rouge orné de trois points jaunes, avec des excroissances sur le haut et les côtés. Leurs bras sont très longs, et se terminent par une main à trois doigts.
Au combat, les charminas semblent plus danser que réellement se battre. Pourtant, ce sont des pokémons très équilibrés qui ont l'habitude de coller des raclées si nécessaires. Leur air gracile et fluide leur donne une apparente rapidité, alors même qu'ils sont loin d'être les plus rapides de leur genre, loin derrière un simiabraz ou un brutalibre. Mais contre toute attente, c'est leur pratique du yoga qui leur donne cette maîtrise de l'espace et de leur corps, boostant ainsi leurs capacités. Leur capacité à lire les esprits leur confère une grâce indescriptible, et contribue à cet aspect dansant. Ils contrent alors sans mal la moindre offensive. Mais ce sont bien des pokémons dotés de force brute dès qu'ils sont un minimum entraînés – ce qu'ils sont toujours. Ils jouent majoritairement des poings, qu'ils peuvent agrémenter de toutes sortes d'effets, histoire d'être toujours plus problématique pour l'ennemi.
Les charminas sont avant tout des pokémons dotés d'une très grande concentration. Ils passent énormément de temps dans la méditation. Cela leur permet de travailler leurs pouvoirs psychiques, mais également de travailler sur leur sensibilité physique. Les plus doués sont capables de ressentir les auras des êtres vivants autour d'eux. C'est sans doute cela qui les aide à prédire les mouvements des autres autour d'eux, en combat comme dans la vie. Lorsqu'ils ne sont pas en train de méditer, il est fort probable qu'ils soient en train de s'entraîner. Au contraire des kiclee ou des mackogneurs, leurs entraînements ne sont pas particulièrement violents. Ils échauffent tous leurs muscles et les travaillent un par un. Le résultat en est une immense souplesse, d'où leur démarche fluide et dansante. Lorsqu'ils sont dans ces phases-là, les charminas mangent très peu, et pratiquent régulièrement le jeûne. Ils vivent en solitaire dans toutes sorte de milieux. Ils sont souvent en voyage, et il n'est pas rare de les trouver sur les grands chemins. Ce sont des pokémons silencieux qui ne se mettent jamais en colère semblerait-il, même lorsqu'ils vous mettent la pâtée parce que vous vous êtes montrés irrespectueux. En avoir un auprès de soi nécessite donc un cadre un minimum calme pour qu'ils puissent pleinement s'épanouir. Cependant, et heureusement pour eux il faut dire, ils ont une très grande capacité d'abstraction. Beaucoup d'entre eux promènent avec eux un grigri : sans être superstitieux, ils donnent l'impression de croire à une forme de destin, que l'on pourrait favoriser.
| — # 309 | - DYNAVOLT.:
Ce pokémon est un DYNAVOLT. Bien qu'électrique, on ne peut nier qu'il s'agit là d'une table de chevet. Fort sophistiquée, certes, mais une table de chevet tout de même. D'aucun disent qu'ils tiennent du canidé comme les ponchiens. Bon certes ils sont quadrupèdes et à fourrure. Une fourrure verte et jaune qui d'ailleurs rappelle un peu les rayons du soleil sur l'herbe. Leur fourrure stocke bien souvent l'électricité statique lorsque les poils sont ras, mais encore plus lorsqu'ils ont le poil long. Et alors là, je vous laisse imaginer comme c'est trop ridicule. Ils ont aussi un museau pointu, des canines, un air volontaire... Et une tête complètement plate, tellement qu'on pourrait y poser une flûte de champagne en équilibre sans le moindre problème ! Une table de chevet, je vous dit. Bon, il est rare qu'il y ai une flûte de champagne sur une table de chevet. Donc, disons, un livre et un verre à dent. Ils ont aussi une queue en pointe super aérodynamique, mais là encore, c'est bien la preuve de ce que j'annonce, c'est pour plus d'équilibre dans leur mouvement. Ils ont aussi un très bon flair ; ce qui les aide à trouver les flûtes de champagne (ou les verres à dents).
Au combat, s'ils sont faibles aux offensives terrestres, c'est bien la seule chose à laquelle ils sont particulièrement vulnérable. Ils sont extrêmement rapides et attaquent surtout à distance. Car c'est bien connu, une table de chevet, ça ne bouge pas, et ça attaque depuis l'endroit où on l'a déposé. Oui, ils sont rapides, mais de loin uniquement. Ils ne sont cependant pas très endurants et s'épuiseront encore vite, avant l'évolution, au sein d'un combat. Heureusement pour eux, le coup de grâce qu'on tenterait de leur infliger pourrait être à double tranchant pour leurs adversaire, et se retourner en leur faveur. En le touchant, on peut carrément se prendre une décharge au moindre contact et là, paf ! paralysés les cocos. Et là, c'est bien plus facile pour les tables de chevet de reprendre le dessus. Leur technique est assez simple : intimider leurs ennemis en leur grondant dessus, puis les électrisent grâce à leurs étincelles stockées dans leur fourrure. Bien que leur technique de prédilection soit, sans le moindre doute les crocs électrique.
Les dynavolts courent à une vitesse hallucinante. Ils peuvent aller vous chercher une coupe de champagne (ou un verre à dents) sans même que vous n'ayez eu le temps de vous apercevoir de leur disparition. Flash, mais en vert. Et en table de chevet. Immobile. Mais pas. Ils sont un petit peu comme des dynamo : ils créent de l'énergie en courant à toute vitesse, puis la stockent dans leur fourrure, comme en fait la plupart des pokémons électriques. Ils peuvent ensuite la libérer à tout moment et quand ils le souhaitent. Attention toutefois à éviter les surcharges ! Mais en cas de froid, ou d'engourdissement, c'est idéal. Il faudra cependant faire attention aux personnes sensibles à l'électricité bien sûr ; et pour les dynavolts domestiques, ne pas trop les mettre dans des endroits avec des appareil électriques, surtout ceux qui reçoivent des signaux. Ils font interférence. Sans cela, dois-je rappeler qu'ils ont un très bon équilibre et qu'ils seraient parfait dans votre salon ? Ils iront tout à fait dans un mobilier design épuré avec leurs couleurs unies et mattes ; mais aussi dans les environnements vieillots de votre mamie où ce vert, bien que sans motif à fleurs, se mariera sans doute très bien avec toutes les teintes pastelles. Sinon, ils pourront faire de très bonnes antennes. Mais c'est moins drôle. Même Voltère de Lavandia vous le dira. Je suis sûre qu'il propose au sien de porter ses flûtes de champagnes. Mais je ne suis pas sûre que Voltère boive du champagne. Alors, disons, son verre à dents.
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| | | | Sakae Kurami
C-GEAR Inscrit le : 23/08/2013 Messages : 14282
Région : Hoenn, Kalos.
| — # 310 | - ELECSPRINT.:
Ce pokémon est un ELECSPRINT. Ils sont l'évolution électrique des dynavolts. Il s'agit de canidés à la fourrure bleue. Par endroit, en crinière, sur leurs cuisses mais aussi sur l'extrémité de leurs pattes antérieures, leurs fourrure est plus touffue, et surtout jaune. Ce qui n'est pas sans rappeler leur composante électrique. Cette même fourrure est composée d'un poil rugueux, rigide, pas du tout agréable au toucher, qui tient à la verticale (ou du moins à la perpendiculaire de la peau) de part son épaisseur et l'électricité qui défonce la qualité du poil. Ils montent facilement au mètre soixante, mais c'est comme pour les roigadas : c'est la crête qui fait ça, tout est dedans. Quadrupède comme leurs cadets, tout évoque la rapidité et le tranchant dans leur aspect physique. Leur queue elle-même paraît aérodynamique.
Au combat, les elecsprint sont très, très, très rapides. C'est même sur cela que se base l'intégralité de leurs stratégies. Ils sont très bons en attaques à distance, et pour autant ils s'embêtent la plupart du temps par commencer, dès le début du combat, à cerner leurs ennemis de leur courses. Ainsi ils les circonscrivent à un espace fixé du terrain, pour mieux leur tomber dessus après coup. Leur champ éléctrifié leur permet de limiter également de manière effective les mouvements des ennemis pour mieux les garder dans leur ligne de mire. Attention cependant, ou profitez-en, car le sol est aussi leur grand point faible sur lequel il faudra jouer pour réussir à venir à bout de leur satanée rapidité. Car une fois leur petit manège bien implémenté, ils pourront prendre le temps de se charger, ce qui n'aura que pour conséquence de rendre leur foudre plus fatale et leurs morsures plus électrifiées que jamais. Attention donc aux coups de jus !
Comme les dynavolts, les elecpsrints sont très dépendants de l'électricité statique. Elle est même encore plus puissante que chez les plus jeunes, ce qui est assez logique en soi. Ils en sont dépendants car elle peut augmenter leur puissance mais il peut aussi leur arriver des bricoles. Lorsqu'ils sont malades par exemple, leurs grosses fièvres délirantes peuvent déclencher des orages s'ils ne sont plus en mesure de contrôler leurs capacités. De ce fait, des mythologies locales en font des dieux de la foudre, ce qui fait que ces personnes se font souvent prendre pour des gros péquenauds lorsqu'on leur présente fulguris. Faut pas déconner tout de même. Ce sont des pokémons extrêmement sauvages et féroces, qui évitent totalement le contact humain. Le seul cas particulier est bien entendu celui d'un dynavolt évolué, déjà attaché à son dresseur. Ils sont sauvages et vivent de la loi du talion. Si vous trouvez des traces de grillades par terre et dans un endroit planqué, c'est sans doute le lieu où ils se reposent. C'est aussi un mode de reconnaissance avec les autres pokémons sauvages du milieu, qui savent dès lors à quoi s'attendre s'ils avancent plus. Ils évitent autant que faire se peut de ne pas s'énerver en forêt, car ils peuvent libérer tant d'énergie qu'ils peuvent provoquer des feux de forêt. Ou de jardin, au choix. Comme je vous le disais, ce ne sont pas trop des pokémons de compagnies. Certaines agents Jenny les préfèrent néanmoins aux arcanins, sans doute pour cette combativité, ce qui fait naître une rivalité toute récente dans les écoles de dressage de police.
| — # 311 | - POSIPI.:
Ce pokémon est un POSIPI. Ce petit rongeur électrique mesure quarante bons centimètres, dont quinze dans les oreilles. Son pelage ras et dur est bicolore, de jaune et de rouge. Ce sont ses « extrémités » qui sont rouges : oreilles, mains, queue, et pommettes. Celles-ci représentent les endroits de sa peau qui peuvent conduire l’électricité vers l’extérieur de son corps. Les autres, en jaune, ne la conduisent pas. Il a aussi la particularité d’avoir non pas une queue en tire-bouchon, mais en forme de plus, ce qui est un élément de distinction avec son alter-égo négapi ; ainsi que des joues rouges à la manière d’un pikachu, mais ornées elles aussi d’un plus. Bref, comme vous pouvez le remarquez, il ressemble en tout point à un négapi… En négatif !
Au combat, les posipis sont rapides et préfèrent garder leurs distances. Ils foncent ainsi d’un point à un autre en tentant de frôler leur adversaire pour leur infliger des dommages internes grâce à leur électricité, ou simplement pour le déstabiliser. Ils sont hélas naturellement faibles face aux attaques venues tout droit du sol, mais sont par ailleurs résistants face aux pokémons acier et oiseau. Ils préfèrent assez naturellement se battre en duo avec un autre compagnon. Le mieux est de les apparier avec un ami avec lequel ils auront beaucoup d’affinités. Avec un autre posipi, cela marche bien dans la mesure où le courant passera toujours bien. Mais le mieux, cela reste un négapi, car, amis ou non, les polarités des deux pokémons se combineront alors pour les rendre plus puissants tous les deux.
Les posipis sont les plus grands cheer-leaders du monde pokémon, avec les négapis. Leur conviction est assez terrifiante. Ils montrent leur joie en faisant jaillir des étincelles de leurs mains, ce qu’ils font en générant un court-circuit en interne de leur corps. Ils ont un très bon esprit d’équipe, et sont donc parfait pour la vie à plusieurs, en communauté. Seulement, à l’inverse des négapis, les posipis restent plutôt passifs dans leurs encouragements, et préfèrent se faire aider que de prendre les problèmes à bras le corps. Même s’ils sont tous particulièrement optimistes, c’est peut-être ce qui fait d’eux ces pokémons convaincus que quelque chose viendra les sauver.
| — # 312 | - NEGAPI.:
Ce pokémon est un NEGAPI. Ce petit rongeur électrique mesure quarante bons centimètres, dont quinze dans les oreilles. Son pelage ras et dur est bicolore, de jaune et de bleu. Ce sont ses « extrémités » qui sont bleues : oreilles, mains, queue, et pommettes. Celles-ci représentent les endroits de sa peau qui peuvent conduire l’électricité vers l’extérieur de son corps. Les autres, en jaune, ne la conduisent pas. Il a aussi la particularité d’avoir non pas une queue en tire-bouchon, mais en forme de moins, ce qui est un élément de distinction avec son alter-égo posipi ; ainsi que des joues, mais ornées elles aussi d’un moins. Bref, comme vous pouvez le remarquez, il ressemble en tout point à un posipi… En négatif !
Au combat, les négapis sont rapides et préfèrent garder leurs distances. Ils foncent ainsi d’un point à un autre en tentant de frôler leur adversaire pour leur infliger des dommages internes grâce à leur électricité, ou simplement pour le déstabiliser. Ils sont hélas naturellement faibles face aux attaques venues tout droit du sol, mais sont par ailleurs résistants face aux pokémons acier et oiseau. Ils préfèrent assez naturellement se battre en duo avec un autre compagnon. Le mieux est de les apparier avec un ami avec lequel ils auront beaucoup d’affinités. Avec un autre négapi, cela marche bien dans la mesure où le courant passera toujours bien. Mais le mieux, cela reste un posipi, car, amis ou non, les polarités des deux pokémons se combineront alors pour les rendre plus puissants tous les deux.
Les négapis sont les plus grands cheer-leaders du monde pokémon, avec les posipi. Leur conviction est assez terrifiante. Ils montrent leur joie en faisant jaillir des étincelles de leurs mains, ce qu’ils font en générant un court-circuit en interne de leur corps. Ils ont un très bon esprit d’équipe, et sont donc parfait pour la vie à plusieurs, en communauté. Seulement, à l’inverse des posipis, les négapis sont des pokémons plein d’initiative et n’hésitent jamais à prendre des risques voire à se mettre en danger pour aider ses équipiers. restent plutôt passifs dans leurs encouragements, et préfèrent se faire aider que de prendre les problèmes à bras le corps. Même s’ils sont tous particulièrement optimistes, c’est peut-être ce qui fait d’eux ces pokémons convaincus que quelque chose viendra les sauver.
| — # 313 | - MUCIOLE.:
Ce pokémon est un MUCIOLE. Ces insectes sont difficiles à louper, du fait de leur grande taille. Ils sont le pendant masculin des lumivoles. Ils se reconnaissent à leur corps rondouillard et bariolé. Leur ventre est gris, rayé de manière horizontale de barres jaunes. Leur dos est lui tout à fait noir, avec seulement deux élytres tournées vers le bas qui leur permettent de voler plutôt que de marcher. Ils se déplacement néanmoins aussi sur leurs deux jambes. Leur paire de bras comme de jambes sont cerclées de rouge à leur base. Le rouge est sans doute la couleur caractéristique de ces pokémons, par opposition avec le violet des lumivoles. Ils l’arborent notamment autour de leur large col, qui protège l’intégralité de leur tête. Leur visage est souvent interdit. Sur leur peau grise, ils ont une paire d’yeux tombants, en amande ; ainsi qu’un petit nez rond. Sur leur crâne sont présentes deux antennes jaunes, qui font quelques spirales. Elles ont chacune deux rayures noires à leur bout. Enfin, ils ont une petite queue ronde et jaune dans le bas de leur dos.
Au combat, ce n’est que rarement un muciole seul que vous combattrez, ou alors c’est qu’il est perdu au milieu de nulle part (ce qui est également rare). Ces pokémons se battent en horde. Car même s’ils ne sont pas aussi petits qu’un statitik, ils connaissent très bien les limites de leur force. Ils jouent énormément sur la lumière pour rendre confus leur adversaire. Pour cela, ils alternent entre des flashes, des rayons lunaires et des attaques lumiqueue. Ils agissent avec une grande synchronisation qui leur assure par suite une grande rapidité. Ils ne communiquent pas par la parole, mais par des rayons signal dirigés différemment selon le message à faire passer. Chacun vient taper au contact, avant de s’éloigner, car alors ils peuvent espérer éviter les coups. La moindre blessure physique est difficile à encaisser pour eux. De temps en temps, et s’ils sont assez nombreux, il leur arrive de bourdonner tous en cœur. C’est une manière de se donner du courage, mais aussi de saturer l’ennemi de manière sonore, et de brouiller sa concentration.
Les mucioles vivent en essaim avec les lumivoles. Ils n’ont pas de famille à proprement parler, à part ce fameux essaim. La saison des amours les voit s’accoupler avec des lumivoles différent chaque année, sans que cela ne pose le moindre problème. En outre, la ponte d’œuf est tellement massive qu’ils ne peuvent pas vraiment garder le compte de qui est un proche parent, et de qui ne l’est pas. Ces essaims s’installent souvent près des points d’eau, afin de ne pas souffrir d’un air trop sec, mauvais pour leur condition. Ils ne sont pas tout à fait des pokémons nocturnes, disons simplement qu’ils ne sont pas diurnes. Ils s’éveillent peu avant le crépuscule, et retournent dormir une fois l’aube révolue. Il n’est pas impossible de changer leur rythme de vie s’ils évoluent au sein d’une équipe de pokémon diurne. Il faut simplement le faire progressivement. Afin de communiquer, ils utilisent leur queue, qui émet de la lumière une fois la nuit tombée. À la manière du morse, par intervalle d’allumage, mais également par les formes qu’ils font en vol, ils réussissent à se comprendre entre eux. Ils ont une synchronisation exemplaire. Elle se constate en vol : ils sont alors en formations très élaborées, qui créent différents motifs durant leur vol. Ils sont naturellement méfiants, et ont tendance à être très vite hermétique à toute proposition de nouveauté. Il faut alors les prendre avec de sacrées pincettes pour pouvoir espérer les faire changer d’avis.
| — # 314 | - LUMIVOLE.:
Ce pokémon est un LUMIVOLE. Ces insectes sont difficiles à louper, du fait de leur grande taille. Ils sont le pendant féminin des mucioles. Leur corps est plus fin que celui de leurs homologues masculins, et paraissent un petit peu moins bariolés. Leur ventre est bleu clair, avec comme un col claudine jaune. Leur dos est lui tout à fait noir, avec seulement deux élytres tournées vers le haut qui leur permettent de voler plutôt que de marcher. Ils se déplacement néanmoins aussi sur leurs deux jambes. Leur paire de bras comme de jambes sont cerclées de violet à leur base. Le violet est sans doute la couleur caractéristique de ces pokémons, par opposition avec le rouge des mucioles. Elles l’arborent notamment tout autour de leur crâne, d’une manière qui n’est pas sans rappeler une chevelure, mais qui n’est qu’un rembourrage de chair, en quelques sortes. Leur visage est bien souvent souriant. Sur leur peau bleue, ils ont une paire d’yeux ascendants, en amande ; ainsi qu’un petit nez en trompette. Sur leur crâne sont présentes deux antennes jaunes. Enfin, elles ont une petite queue ronde et jaune dans le bas de leur dos.
Au combat, ce n’est que rarement une lumivole seules que vous combattrez, ou alors c’est qu’elle est perdue au milieu de nulle part (ce qui est également rare). Ces pokémons se battent en horde. Car même s’ils ne sont pas aussi petits qu’un statitik, ils connaissent très bien les limites de leur force. Elles jouent énormément sur la lumière pour déconcentrer leur adversaire. Pour cela, ils alternent entre des rayons lunaires et des coups de boule psychiques. Ils agissent avec une grande synchronisation qui leur assure par suite une grande rapidité. Ils ne communiquent pas par la parole, mais par des rayons signal dirigés différemment selon le message à faire passer. Elles restent le plus souvent à l’arrière de la horde, et préfèrent attaquer à distance. De temps en temps, et s’ils sont assez nombreux, il leur arrive de bourdonner tous en cœur. C’est une manière de se donner du courage, mais aussi de saturer l’ennemi de manière sonore, et de brouiller sa concentration.
Les lumivoles vivent en essaim avec les mucioles. Ils n’ont pas de famille à proprement parler, à part ce fameux essaim. La saison des amours les voit s’accoupler avec des mucioles différent chaque année, sans que cela ne pose le moindre problème. En outre, la ponte d’œuf est tellement massive qu’ils ne peuvent pas vraiment garder le compte de qui est un proche parent, et de qui ne l’est pas. Ces essaims s’installent souvent près des points d’eau, afin de ne pas souffrir d’un air trop sec, mauvais pour leur condition. Ils ne sont pas tout à fait des pokémons nocturnes, disons simplement qu’ils ne sont pas diurnes. Ils s’éveillent peu avant le crépuscule, et retournent dormir une fois l’aube révolue. Il n’est pas impossible de changer leur rythme de vie s’ils évoluent au sein d’une équipe de pokémon diurne. Il faut simplement le faire progressivement. Afin de communiquer, ils utilisent leur queue, qui émet de la lumière une fois la nuit tombée. À la manière du morse, par intervalle d’allumage, mais également par les formes qu’ils font en vol, ils réussissent à se comprendre entre eux. Ils ont une synchronisation exemplaire. Elle se constate en vol : ils sont alors en formations très élaborées, qui créent différents motifs durant leur vol. Ils sont naturellement confiants et à venir communiquer voire jouer avec des inconnus, ou bien à partir à l’aventure si une perspective enthousiasmante est à leur portée. Elles ne sont pas plus douces que leurs homologues masculins, seulement plus avenantes.
| — # 315 | - ROSELIA.:
Ce pokémon est un ROSELIA. En évoluant, les rozboutons sont devenus des plantes vénéneuses. Ils sont grands d’une trentaine de centimètres, ce qui fait déjà de bonnes plantes. Leur corps est composé de feuilles, et est d’apparence bipède et même humanoïde. Ils possèdent deux petites jambes desquelles peuvent s’extraire leur racines. La plus grande partie de leur corps est dissimulée par une seule et même grande feuille qui ressemble à un tablier, ou à une tunique. Comme ils sont végétaux, ces pokémons ont la peau toute verte, en nuances de vert selon leur exposition au soleil entre autres. Ils possèdent deux bras tous fins, d’un vert très pâle, qui se terminent chacun par des boutons de roses, souvent de couleur différentes. Au niveau de leurs épaules, des feuilles ressemblent à des épaulettes. Enfin, leur petite tête ronde est surmontée de trois épines, des rosiers qu’ils sont. Leur visage est toujours serein, et ils ont l’air surtout endormi, en fait.
Au combat, on ne peut pas dire que les roselias soient tout à fait à leur aise. Ces pokémons graciles ne sont pas vraiment robustes, loin s’en faut. De ce fait, ils préfèrent endormir leur ennemi par le biais de leur siffl’herbe, et rester ensuite tout de même à distance pour éviter toute mauvaise surprise. Comme n’importe quel coup direct leur ferait grand mal, ils misent beaucoup sur leurs capacités de régénération : les techniques de sangsue et de vampigraine ou de racines sont quasiment toujours de la partie lorsqu’ils sont au combat. Ils ne viennent jamais au contact en temps normal, même lorsqu’il s’agit de faire usage de leurs dards venin. Leur sève est empoisonnée tout autant que leurs épines : attention donc s’ils ont des plaies qui suintent de la sève de ne pas trop s’en approcher directement ! Leurs techniques préférées sont la tempête florale et la danse fleurs, qui sont toutes les deux dévastatrices à leur échelle, mais hélas rarement déterminantes dans un combat d’envergure.
Le zen est parfois illustré par ces petits pokémons. Leur calme, s’il n’est pas légendaire, est cependant admirable. Il est rarissime de voir un roselia s’énerver, ou simplement dire un mot plus haut que l’autre. Ils préfèrent s’adonner à la danse ou au chant, ou à toute autre activité de ce genre, qui requiert concentration et silence. Ils sont appréciés dans les jardins du fait de leur parfum agréable. Pourtant, celui-ci n’est pas acquis. Leur odeur dépend de leur bonne santé, ou non. Un roselia malade sentira aussi bon qu’un ortide, c’est dire ! À l’inverse, un roselia pleinement comblé et heureux émettra un parfum d’une puissance très forte. Leur calme et leur odeur en font de très bons nains de jardin, mais des nains de jardins fleuris. Parmi les roselias, la couleur de leur fleur détermine la toxine qui coule dans les veines de leur bras. Ainsi, comme la grande majorité des roselias ont deux fleurs d’une couleur différente, ils ont souvent des toxines différentes dans les bras, ce qui les rend problématiques lorsqu’ils suscitent un cas d’empoisonnement. Ce sont des pokémons qui dorment beaucoup. Lorsqu’ils vont pour s’endormir, leurs racines sortent de leurs jambes et vont se ficher dans le sol. C’est leur manière à eux de regagner leur énergie lorsque leur photosynthèse n’est plus suffisante.
| — # 316 | - GLOUPTI.:
Ce pokémon est un GLOUPTI. Ce pokémon cache bien son jeu d'empoisonneur ; rien n'y paraît, à son apparence. Ce sont de petites créatures vertes amorphes aux motifs noirs sur le dos et à la plume jaune inutile sur le crâne. Ils rampent car n'ont pas de pieds et reposent à même le sol. De part et d'autre de leur corps, ils ont bien deux petites mains, mais qui n'aident pas vraiment à la préhension tant elles sont tout à la fois petites et trop écartées. Heureusement pour eux, toute leur chair présente un indice d'élasticité très important ; ils peuvent donc s'étirer sur quelques centimètres de plus que la moyenne. Le gros de leur corps n'est qu'un estomac et le reste de leur système digestif. Leur estomac remplit presque tout leur corps. Leurs autres organes en font les frais, comme le cerveau tout bêtement, ou le cœur, le foie, les poumons. Cependant, au moins peuvent-ils avaler des objets aussi gros qu'eux ! Ils les avalent tel quel. Leur estomac, ainsi, possède à sa disposition des sucs gastriques absolument imbattables.
Au combat, les glouptis se battent avec ce qu'ils sont, avec tout leur corps comme si ce n'était rien de plus normal. En fait, a posteriori, on pourrait presque dire qu'ils ne se battent pas vraiment. Ils bâillent au nez de leurs ennemis pour mieux les fatiguer et les tromper, puis sortent leur arsenal de gaz toxiques, bombes acides, sucs gastriques. Vous les verrez de même déglutir et avaler en plein terrain, car en ingérant la suite de ce qu'ils avaient en bouche, cela leur permet de se regonfler un coup. S'ils sont un petit peu endurants et peuvent encaisser quelques coups, ils restent des pokémons assez égaux dans leur manque de puissance général.
En effet, si c'est pokémons sont faibles, cela est dû à leur piètre condition physique. Leur estomac prend tant et tant de place qu'ils n'en ont plus pour le reste de leurs organes. Ils sont trop vite essoufflés du fait de leurs petits poumons, ne peuvent faire d'efforts trop longtemps durant sans risquer de problèmes cardiaques car leur cœur, trop petit, doit pomper pour un corps qui lui est trop grand, etc. De même, ce n'est pas qu'ils soient totalement abrutis, mais ils ont une capacité de concentration tellement faible, ne peuvent retenir que si peu de choses que même une simple petite liste de choses à faire, ils ne peuvent les mémoriser. Il vous faudra beaucoup de patience pour que ces pokémons s'adaptent totalement à une nouvelle vie, et cela sera sans doute avec beaucoup d'efforts. Il vous faudra aussi leur apprendre à ne pas manger tout ce qui passe sur leur passage. Dans leur milieu naturel, on dirait qu'ils ne vivent que pour manger, les gloutons. Ils auront tôt fait de faire de même chez vous, avec un tabouret, une horloge, un coussin. Heureusement qu'ils ne sont pas plus gros, sans quoi ils pourraient avaler des objets eux aussi toujours plus gros ; et alors là, adieu la maison ! Leurs sucs gastriques sont tellement puissants qu'ils sont régulièrement utilisés comme acide de gros pour dissoudre de grands objets dans les déchetteries, en travail de précision dans les laboratoires, et de plus sinistre mémoire sur certaines scènes de crime.
| — # 317 | - AVALTOUT.:
Ce pokémon est un AVALTOUT. Aucun doute, ces pokémons dont le violet annonce la couleur (empoisonnée) sont l'évolution des petits glouptis. Ils sont tout aussi rondouillards, tout aussi flasques, sauf qu'ils ont quadruplé de volume ! Quadruplé ! Les avaltouts font près d'un mètre soixante-dix et peuvent littéralement tout avaler ! Excusez-moi du peu, mais je trouve cela véritablement impressionnant. Ils ont un corps très souple et élastique, qui est à présent violet – ce qui s'expliquerait par la quantité de saletés qu'ils ont pu ingérer et mélanger dans leur bide. Ils ont toujours les mêmes losanges noirs qui les ceintures. Cela leur donne un petit côté poker, ou croupier. Leurs yeux sont deux billes rosâtres qui surmontent une bouche en cul de roucool, toujours pratique pour les selfies. Deux barbillons jaunes l'encadrent en s'agitant, ce qui n'est pas toujours très rassurant. Ils ont enfin une paire de mains qui ressemblent plus à des blobs qu'à des mains. Et pas de pieds ! (Pas de... gaufrier ?)
Au combat, les avaltouts sont insupportables d'endurance. On dirait que même les coups les plus forts les laissent indifférents. Il est important cependant d'éviter à tout pris de les attaquer au corps à corps, et de se suffire de les travailler sur la distance. En effet, si l'on devait se trouver à porter de leur bouche, les avaltouts plaqueraient leur adversaire pour ensuite l'avaler. Et une fois que quelque chose est dans leur bouche, malgré leur absence de dent, ils ne le lâchent plus. Leurs sucs digestifs se chargent de réduire drastiquement quoique progressivement les forces ennemies, car les avaltouts sont de véritables bombes acides auxquelles rien ne résiste. Une fois leur proie bien avalée, ils concluent par une délicate éructation de choix. C'est la leur seule force, car ils sont sinon un petit peu hagards et lents à la détente sur le terrain de combat.
Les avaltouts sont des pokémons qui bâillent souvent à s'en décrocher la mâchoire. Ils sont assez oisifs et ne semblent pas avoir vraiment de but dans la vie. Mais rien que de les voir bâiller vous en donne un : ne pas vous retrouver dans ce gouffre qu'est leur bouche. Celle-ci s'ouvre tellement en grand qu'on diraient qu'ils veulent se retourner, de l'intérieur à l'extérieur. Ils se déplacent en rampant, avec un petit côté Jabba the Hutt, qu'ils parfont d'un suintement toxique tout à fait délicieux (ironie). Leurs suintements sont parfois récoltés pour faire une glue très puissante, utilisée dans le monde industriel. Ce sont, je ne vous apprends rien, des pokémons très gloutons, plus affamés que gourmets : ils mangent tout ce qu'ils veulent, mais aussi tout ce qui passe. On dit que leurs sucs digestifs peuvent dissoudre n'importe quoi. Ce sont de ce fait des pokémons bien connus des brigades de polices, car souvent impliqués dans des crimes. Ils ne payent pas de mine, sont souvent ahuris et pas vraiment violents. Mais dès qu'ils ont décidé de faire quelque chose, plus rien ne les arrête. Si quelque chose veut les arrêter, ils les mangent. En vrai, ce sont des pokémons très dangereux qui ne font que peu de cas de ce qui les entourent, et de la notion de gravité de leurs actes.
| — # 318 | - CARVANHA.:
Ce pokémon est CARVANHA. Ces poisons ont pour eux quelque chose d’étrangement ténébreux, qui va jusqu’à s’exprimer sur le plan physique. Longs de moins d’un mètre, les carvanhas n’en sont pas moins impressionnants. Ce qui frappe en premier lieu, c’est leur mâchoires très massive, avec de véritables crocs qui ressortent de leur maxillaire inférieure. Puis l’on se rend compte de leur côté bigarré : ils sont à la fois bicolores (bleu en haut, rouge en bas), mais ont aussi des striures noires épaisses, ainsi que du jaunes sur les nageoires. Ces dernières sont au nombre de trois : une caudale à l’arrière, et deux sur les côtés qui sont en forme d’ailerons. On retrouve aussi deux crêtes jaunes sur le dessus de leur corps, et une en-dessous. Leurs nageoires sont très puissantes. Il en va de même pour leur peau, très épaisse, de quelques centimètres carrément. Leurs yeux rouges ne sont pas non plus pour rassurer, de même que cette étrange étoile à quatre branches sous leur mâchoire, qui est bien intrigante.
Au combat, les carvanhas sont des pokémons qui se démarquent par leur insoupçonnée rapidité. Ils sont en tous points des attaquants, aussi bien de front que de loin. Cependant, leur défense laisse énormément à désirer. Il faut donc prévoir quelqu’un pour couvrir leurs arrières. Il le faut d’autant plus que leur double composante aquatique-ténébreuse les rend sensibles à une très grande diversité de coups, qui peut vite leur être fatale. Mieux vaut donc ne pas les envoyer en combat à un contre un, et encore moins lorsque l’on ne sait pas trop à quoi s’attendre de la part de l’adversaire. Ils sont de même peu endurants. Cependant, leur rapidité est telle qu’ils peuvent placer un bon nombre de coups avant d’en recevoir, leur laissant une bonne chance de triompher. Ils sont souvent plein d’une assurance qui n’est plus à démontrer, bien qu’elle puisse parfois venir à leur jouer des tours. Heureusement, la frénésie dont ils font preuve pour placer leurs coups de mâchoire suffit pour un temps à les placer hors de portée de potentielles retombées. Et puis, leurs groz’yeux ont de quoi impressionner et ils le savent. Ils s’en servent donc beaucoup afin d’user de leur botte qu’ils tiennent secrète le plus longtemps possible : leurs crocs givrés. Si vous tentez d’aller à la capture au carvanha, n’oubliez donc pas cette composante dans votre équation de combat, et ne tombez pas dans le piège de leur célérité ! (Cela n’a rien à voir avec le céleri.)
Si les carvanhas ont une réputation à tenir de pokmons féroces et agressifs, ce n’est pas pour rien. Cette réputation est notamment véhiculée par les marins qui les craignent, car, s’ils sont en colère, les carvanhas peuvent en venir à endommager les coques des navires. Mais pas non plus les déchirer à coups de dents, hein, faut pas déconner les mecs. Une exagération typique des marins. Qui plus est, ce sont des pokémons exclusivement fluviatiles, d’eau douce. Ainsi, ils ne voguent pas dans les mers et les océans ; et n’abiment pas les gros bateaux à containers, les plus lourdement chargés. Cela n’arrive que très très rarement. Aussi, je voulais revenir sur le fait que, si cette réputation n’est pas sans mérite, il faut aussi la relativiser. Ils sont agressifs ainsi, mais en meute, en banc ! Ils peuvent alors fondre sur leur proie, ou bien sur un nouveau venu en leur territoire en rien de temps, c’est sûr. Néanmoins, seuls, ils se retrouvent démunis voire timides. À vous donc de les isoler pour mieux les vaincre, les capturer, les faire cuire à la broche ; c’est selon votre préférence. Carnivores, les carvanhas mangent de la viande crue. Celle des poissons, mais aussi celle de pokémons terrestres, qu’ils chassent sans plus de difficultés que les poissons. Attention tout de même à ce que cela ne vous revienne pas trop cher en viande rouge que d’avoir un carvanha domestique ! Durant les périodes de disette les plus graves, les carvanhas peuvent même en venir à s’entre-dévorer si cela est nécessaire, jusqu’à ce qu’il n’en reste plus qu’un. (Dommage qu’ils ne sachent pas rire de manière sardonique. Ils auraient alors pu habiter les Highlands.)
| — # 319 | - SHARPEDO.:
Ce pokémon est un SHARPEDO. Ces poissons ténébreux sont l’évolution des poissons carvanhas. Et c’est qu’ils ont bien grandi, durant l’évolution ! Près de deux mètres d’envergure, ce n’est pas de quoi rigoler ! Ils sont à la fois très similaires aux carvanhas, tout en présentant une multitude de différences. Toujours bicolores, ils sont cette fois-ci bleu et blanc, comme si quelqu’un les avait décolorés à l’eau de javel. La croix jaune à quatre branches que possédaient les carvanhas sous la mâchoire est toujours présente, même cette fois-ci sur le dessus de leur crâne. Ils possèdent toujours ce même tandem nageoires latérales – ailerons en haut et en bas qui leur donne ce côté tournevis cruciforme si spécifique. Leur mâchoire, immense, énorme, est capable de déchiqueter à peu près n’importe quoi, de broyer un être vivant, le casser en deux. Leurs dents elles-mêmes peuvent tomber et repousser plusieurs fois si cela s’avère nécessaire. Leurs yeux rouges sont écartés l’un de l’autre, autour de leur large crâne, afin d’avoir une vision plus panoramique ; même s’ils ont à présent un angle mort entre leurs deux yeux. Derrière chacun de ces deux yeux, deux fentes branchiales aspirent l’eau pour en respirer l’oxygène. Cette eau est ensuite rejetée par l’arrière du corps, là où devrait se trouver une potentielle queue inexistante, qui leur permet de se propulser une fois que l’eau retenue est à suffisamment haute pression. Leur peau est extrêmement dure, et pourvue de denticules dermiques, afin d’empêcher les parasites du genre de remoraids de s’accrocher à eux, mais aussi de faire preuve d’un meilleur hydrodynamisme.
Au combat, les sharpedos sont des pokémons diablement efficaces. Leur turbo leur permet une rapidité extrême. De même, ils sont des brutes offensives, qui peuvent rester un bon moment sur le terrain, ayant hâte de faire valoir leur art du combat. Ils peuvent tout à la fois foncer frénétiquement, mordre ce qui passe à leur portée et donner d’énorme coups d’crâne lorsqu’ils s’écrasent sur leur cible. Et cette polyvalence est tout à leur honneur. Ils peuvent aussi, à l’aide de leur aquat-jet postérieur, sortir de l’eau en se propulsant, jusqu’à plusieurs mètres, pour mieux trancher, et ce possiblement à même la nuit. En tant que dresseur de sharpedo, il vous faudra par contre faire bien attention à les arrêter une fois que l’ennemi sera à leur merci. Car sinon, ils peuvent mettre leurs adversaires en lambeaux, les dépecer totalement jusqu’à ce que mort s’ensuive, dans leur puissante frénésie.
Néanmoins, cela ne signifie pas que les sharpedos soient des brutes épaisses, sanguinaires et sans cœur ; loin s’en faut. S’ils sont surnommés les « tyrans des mers », c’est surtout à cause de la peur qu’ils inspirent. Car ils ne sont pas le moins du monde des mangeurs d’hommes : ils ne s’attaquent à l’espèce humaine qu’en cas d’extrême nécessité, de grande disette marine. Superprédateurs, ils le sont. Carnivores, aussi ; mais uniquement d’à peu près tout ce qui nage. Seul un cerfrousse ou un escroco peuvent parfois agrémenter leur menu, lorsqu’ils ont très faim. Leur odorat très développé, presque à l’extrême, peut en effet leur faire repérer sang ou viande de très très loin. Alors, on peut comprendre que cela apeure. Néanmoins, il faut souligner que les humains savent très bien les chasser : pour l’alimentation fine (certaines soupes d’aileron de sharpedo notamment), pour la maroquinerie de luxe, pour les dents de sharpedos débiles que l’on retrouve au cou de tous les surfers dans le vent… Et pour cela, l’homme est bien aise que les sharpedos aient un bon odorat : ils n’ont même pas besoin de se déplacer, la viande peut les appâter à des dizaines de kilomètres à la ronde ! Ils sont aussi parfois mobilisés en tant que porteurs de messages entre les continents, pour les clients qui peuvent le payer. C’est en effet un service très cher, car il est difficile d’élever un sharpedos pour la course. Néanmoins, on le comprend lorsque l’on voit la qualité du service : ils peuvent aller à plus de cent vingt kilomètres à l’heure ! Pas étonnant qu’on les retrouve dans certains marathons marins. Ils foncent tels des torpilles, et peuvent se projeter à plusieurs mètres de haut lorsqu’ils sautent hors de l’eau. Extrêmement plus intelligents que les carvanhas, ils sont pourtant peu appréciés pour leur compagnies. C’est sans doute leur côté très impulsif, avec parfois du mal pour les retenir, qui doit inciter à la prudence. À vrai dire, ce sont de grands fonceurs. Une fois que les carvanhas ont évolués, les sharpedos migrent vers les mers et les océans, ou n’importe quelle étendue d’eau salée. C’est pour cela qu’ils laissent leurs petits carvanhas apprendre la vie seuls. Sédentaires, contrairement à l’image qu’ils donnent d’eux de grands chasseurs solitaires, les sharpedos vont souvent chasser par groupe d’individus.
| — # 320 | - WAILMER.:
Ce pokémon est un WAILMER. Ces pokémons aquatiques sont de grosses baleines. Ils font près de deux mètres de haut, ce qui en fait, euh, des... belles bêtes ? Une chose est sûre : on ne peut pas les sortir impunément de leurs pokéballs, ou bien encore les amener dans n'importe quelle maison. Il faut des aménagements spécifiques. Ronds et moelleux, les wailmers disposent d'un corps rebondi et rebondissant. Cela fait d'eux de gigantesques trampolines. Mais mieux vaut ne pas les considérer uniquement de cette manière. Non, ce sont de gros trampolines bicolores ! Bleu sur le dessus, beige sur le dessous, comme un yaourt bi-goût myrtille-vanille. Cette grosse balle est fendue d'une bouche énorme, dotée de fanes, qui pourrait faire peur si elle n'était pas tout le temps en train de sourire. De part et d'autre de leur corps, deux grandes nageoires séparées en quatre genre de doigt font office de grosses paluches. Enfin, il faut savoir que les wailmers ne sont pas à proprement parler des poissons. En effet, ils n'ont pas de branchies et respirent, comme vous et moi, par le biais d'un système pulmonaire. Ils ont donc un évent sur le haut du crâne, afin de leur permettre d'accumuler de l'air avant leurs plongées.
Au combat, ils en jettent, quand même. Je sais que ce n'est pas ce genre de remarque qui va vous aider, mais je pense qu'il faut quand même remettre cela en perspective. Parce qu'on en a tous déjà vu des gros pokémons : onix, tyrnocif, tout ça. Mais ils sont grands et longs et fins ou humanoïdes. Vous avez déjà vu un pokémon qui fasse deux mètres de haut, et deux mètres de long, et deux mètres de larges et... C'est un bloc. On ne peut pas voir ce qu'il se passe derrière. Bref, ça en jette. Qui plus est, ce gros corps leur permet d'être très, très endurant en encaissant plein de coup avant de rendre les armes. Ils ne sont pas les meilleurs pokémons défensifs que l'on connaisse, loin s'en faut, mais c'est bien compensé par leur endurance. À l'inverse, ce sont des attaquants qui ont du cachet. Leurs giclées d'eau sont redoutables, et c'est sans parler de leurs siphons qui pourront vous piéger le temps qu'ils se reposent. Comme si leur endurance ne suffisait pas déjà, pour qu'il faille qu'en plus ils récupèrent de leur énergie. De ce que je vous dis, dans ce genre de cas, tentez un bon coup de jus, qu'ils redoutent tout particulièrement. Prenez aussi garde à éviter leurs roulades ; ils ont beau être des pokémons aquatiques, c'est avec bien plus de facilité que d'autres qu'ils ne se roulent pas en boule pour vous renverser ! Surtout qu'ils sont étonnamment peu lents pour leur corpulence !
Les wailmers sont définitivement de bons vivants. Ils ont souvent ce petit côté un petit peu hors de la réalité, celui des grands innocents, presque naïfs. Toujours à sourire, il leur importe surtout de s'amuser. Et pour cela, rien n'est trop beau. Leur jeu favori, c'est de projeter de l'eau de son évent pour amuser la galerie, ou bien pour faire sursauter des gens, ou bien pour arroser les gens. Enfin, son jeu favori... Cela va de paire avec leur côté trampoline. Ils adorent tout simplement sauter, de plus en plus haut, ce qui est rendu possible par un stockage important d'eau dans leur corps. Et ils sautent ensuite le plus haut possible. S'ils peuvent se déplacer en roulant et en nageant, et vivre à l'air libre tant qu'ils ne se dessèchent pas, les wailmers n'en restent pas moins des pokémons aquatiques. Leur nage sous l'eau est lente et mesurée, mais harmonieuse. Dans des eaux calmes, on dirait presque qu'ils volent. C'est bête à dire, mais ce sont finalement les cousins obèses des démantas, car ils leur emprunte d'une certaine manière leur grâce. Cependant, ce ne sont pas de ses poissons d'eaux profondes que l'on n'aperçoit jamais. Non, ils ont besoin de régulièrement reprendre leur respiration et pour cela il leur faut remonter ; il n'est donc vraiment pas rare d'en apercevoir un ban. Leur alimentation est majoritairement planctonique : autant les laisser se débrouiller, et ne jamais être trop loin d'un important point d'eau.
La wailmer de Sae : est quelqu'un de très tolérant qui, en plus de s'amuser tout le long de la journée, laisse les autres s'amuser d'elle en les laissant montant sur elle, rebondir, la faire rouler, et tout ce genre d'attraction de fêtes foraines.
| — # 321 | - WAILORD.:
Ce pokémon est un WAILORD. Quinze mètres. C'est ce que mesurent ces baleines après leur évolution. Et tout le monde a l'air de trouver cela normal. Certes, un pokémon géant, ce n'est pas choquant. La différence de taille avant et après évolution, par contre ! Sinon, ils sont assez similaires en principe aux wailmers. Bleu en haut, blancs dessous avec de grandes rayures. Ils ont plus de nagoires costales, soit deux de chaque côté. Ils ont aussi une plus petite nageoire de chaque côté des fesse, et puis bien sûr une immense nageoire caudale. Ils ont deux petits yeux noirs humides, très écartés du fait de leur taille. Autant dire qu'ils n'ont pas la vision périphérique, mais un sacré angle mort ! Il ne faut pas les laisser prendre le volant ! Enfin, trois taches grises sont alignées sur leur dos ; et la première marque la place de leur évent, qui expulse tellement d'eau qu'il pourrait désaltérer toute la misère du monde.
Au combat, c'est assez simple finalement. Il ne faut pas envoyer qui que ce soit contre un wailord. À moins que ce soit un steelix, et encore. La raison en est simple : leurs tacles lourds. Ils se jettent littéralement et de tout leur corps pesant sur l'ennemi à la manière d'un catcheur. Autant dire que tout pokémon de moins de cinq mètres risque de se retrouver écrasé comme une crêpe. Dotés d'une corpulence supérieure à la nôtre (et ce n'est pas rien de le dire), la plupart des coups leurs sembleront être des pichenettes qui n'entachera en rien leur endurance. Sans qu'un wailord soit particulièrement puissant, n'importe laquelle de ses offensives sera dévastatrice, ne serait-ce que par les giclées d'eau qu'ils soulèvent. C'est finalement ce qui est très important avec ces pokémons : ils ne se déplacent pas nécessairement vite, mais chacun des effets secondaires de leurs actions, comme leurs rebonds par exemple.
Les wailords sont les plus grands (et gros par suite) pokémons qui aient à ce jour été découverts. Nulle doute que les grands fonds marins nous réserve encore des surprises, mais d'ici là, ils règnent en maîtres sur le haut du podium. D'ailleurs, leur évolution se pressent très facilement chez les wailmers : ils gonflent et enflent encore, jusqu'à être tout à fait près d'exploser dans leur corps trop petit pour cette masse qui se déploie. La conséquence de cette corpulence, c'est notamment leur très grande inertie, dont résultent de lents mouvements très présents dans l'imaginaire collectif, de la nage tranquille aux éclats lorsqu'ils jaillissent hors de l'eau pour y sombre de nouveau. Ils peuvent vivre dans toutes les eaux, quelques soit leur température. Ils vivent en groupes séparés : d'un côté les mâles, de l'autre les femelles ainsi que les plus jeunes. Ils émettent un cri très très caractéristique, très profond, qui est le plus fort émis par un pokémon. Ils mangent des petits poissons qu'ils avalent simplement en nageant la bouche ouverte. Celle-ci est tellement grande que les petits poissons ne doivent sans doute même pas réaliser qu'ils sont dans une bouche. Et autant dire qu'ils en ingèrent une quantité phénoménale chaque jours. Quitte à battre des records, ils ont aussi celui de l'apné : ils peuvent plonger jusqu'à trois mille mètres de profondeur, leur corps supportant la pression jusque là. On se doute par ailleurs qu'ils ont les poumons en conséquence. Du fait de leur taille, ils ont une temporalité très différente de la nôtre. Cela les fait passer pour un petit peu benêts aux yeux de certains, alors qu'ils réagissent juste plus lentement, comme le temps s'écoule dans les fonds marins. Ils n'en sont pas plus bête, bien au contraire, et leur regard brille d'intelligence.
| — # 322 | - CHAMALLOT.:
Ce pokémon est un CHAMALLOT. Ces pokémons du désert sont aussi orientés vers le feu. Comme leur nom l'indique... Ils sont tous mous ! Et aussi tout chauds ! Et ce surtout au niveau de leur bosse, qui est l'endroit de stockage de leur lave en fusion. Celle-ci, au niveau de son sommet, arbore une jolie couleur vert mousse, alors que tout le reste de leur corps est jaune. Leur peau est d'ailleurs, certes élastique, mais surtout très isolante. Si l'on pouvait mettre du café dedans, ils feraient de trop bons thermos ! Seul le contour de leurs yeux sont marrons. Pour le reste, ils ne sont pas bien hauts, un petit peu comme des petits chiens. Car eux aussi sont des quadrupèdes, d'où l'analogie. Ils ont un museau super tout rond, deux petites oreilles toutes rondes, ils sont tous rondouillards, et en fait c'est tout leur physique qui est ainsi : rond.
Au combat, les chamallots sont des pokémons assez étonnants. Ils sont assez évidemment ultra-sensibles à l'eau, ainsi qu'aux attaques venues du sol. Qui plus est, leur défense est loin d'être au point ; et, vous vous en doutez, ils sont terriblement lents. Cela se voit, quoi. Et pour autant, ils peuvent être ahurissant. Leurs attaques de zone, qu'elles soient enflammées comme l'ébullilave ou bien terrestres comme leur telluriforce sont capables d'une ampleur absolument terrifiante ! Le tout, c'est qu'ils ne se fassent pas emporter par une vague inopportune avant, et dès qu'ils placent un petit peu leurs contre-attaque, c'est difficile de s'en relever. On a vite les genoux qui flageolent. Parce que oui, les chamallots tapent bien, et ont surtout une endurance tout à fait correcte qui leur permettent de continuer leurs mini tremblements de terre pendant un petit moment. Attention aussi à leur bélier qui, s'il est difficile pour eux à placer, se révèlera destructeur si jamais ils vous touchent de leur bosse.
Les chamallots sont des pokémons très câlins, peu farouches. Certains n'apprécient pas leur compagnie, et pourtant au contact des enfants ils sont vraiment adorables, car se laissent poupougner sans jamais faire de mal. Je n'ai jamais vu d'exception à la règle et j'attends encore qu'on m'en signale une. Je suis prête à parier qu'un chamallot pas gentil, ça n'existe pas. En plus ils sont tous chauds ! Si ça c'est pas le meilleur truc du monde pour faire un câlin ! Bon, certains me diront que 1200°C, c'est peut-être un petit peu trop chaud. Mais il ne s'agit là que de leur température interne, et comme on le voyait avant, leur peau est très isolante et donc cela vous (nous !) permet de les câliner sans se brûler. Elle est pas belle la vie ? Certains les disent bêtes. Je ne suis pas d'accord. Benêts, oui, mais pas bêtes. À la manière des ramoloss (mais ils sont quand même vachement moins lents qu'eux !), ils mettent simplement beaucoup de temps à comprendre des choses un petit peu plus compliquées que "j'ai faim". Ce qui les amène parfois à manquer un petit peu de sensibilité et de compassion. En parlant de faim, ils ne la supportent pas du tout. Ils peuvent être carrément chiants, et se mettre à beugler jusqu'à ce qu'on les nourrissent. Et croyez-moi, leur beuglement n'est pas exactement drôle. Plutôt du genre ramboum. Heureusement, ils ont une très bonne gestion de leur alimentation, et ils mettent très longtemps avant d'avoir faim. C'est ça d'être génétiquement adaptés pour vivre dans le désert. Malheureusement, ils ne sont pas comme tous ceux qui sont lents comme des escargots : dès qu'il pleut un peu, ils ne sont trop pas heureux carrément pas. Leur corps se durcit, car leur magma refroidit, et ils deviennent encore. Plus. Lents. Malgré tout ceci, ils sont bien connus du grand public, en raison des bonbons à leur effigie. Qui leur correspondent bien : tous mous.
| — # 324 | - CHARTOR.:
Ce pokémon est un CHARTOR. Ce sont de grosses tortues de feu, que l'on retrouve parfois dans les zones arides, à la manière des camerupts, avec lesquels les enfants les confondent souvent. Ils sont cependant bien plus petits que les camerupts, et l'on s'en rend vite compte en les mettant côte à côte. Les chartors sont beaucoup plus au contact de la terre, comme des tortues terrestres. Ils sont un petit peu la versions ardentes des mégapagos. Ils sont en revanches plus alertes que leurs copains camerupts, et leurs membres le leur permettent. Toute leur peau est orangée, et épaisse avec cela. Leur cou et leurs quatre pattes sont cerclés d'un gris plus dense encore que le reste de leur peau. À chacune de leurs pattes se trouvent trois griffes assez longues, qui sont à craindre contre toute attente. Leur carapace est d'un noir cendré, et elle est ouverte sur le dessus afin que de la fumée puisse s'en échapper. En effet, ils ont un mécanisme interne qui se base sur le principe de combustion. Les différents trous de la carapace laissent apparaître un rougeoiment indicatif. En cas de besoin, ils peuvent aussi souffler de la fumée par leurs naseaux, les faisant gentiment passer pour des pokémons saunas.
Au combat, ils ont tendance à être bien pénibles : ils se protègent grâce à d'épais écrans de fumée qu'ils dispensent sans le moindre mal. Il faut y faire bien attention : cette vraie purée de pois est chargée de particule, qui peuvent être dangereuses pour la santé. De plus, la coque que représente leur armure est, à la manière des caratrocs, très difficile à percer. Ce sont de véritables murs de fer derrière lesquels ils se replient sans la moindre hésitation ! Le plus dérangeant dans cette mise à l'abri, c'est que la canicule qui s'installe dès leur arrivée ne diminue pas avec leur repli dans leur carapace. Autant dire que la défense est leur grand point fort. Cependant, ils attaquent aussi, très souvent en plaquant leur adversaire, ou bien en déclenchant un véritable feu d'enfer avec les flammes qu'ils crachent de leurs naseaux.
Et de fait, on les prend pour des pokémons saunas car c'est sans doute eux qui en ont inspiré le fonctionnement ! Jetez quelques goutes d'eau sur la carapace d'un chartor, et vous verrez vite toute la fumée qui s'en dégage ! Cependant, ils ont surtout été mis à contribution dans la recherche et la production de charbon, dont ils sont également très friands, aussi bizarre que cela puisse paraître. Dans leur milieu naturel, ils vivent dans les montagnes et forent à la recherche de leur met préféré. C'est également leur remède de grand-mère à eux : si jamais ils sont un petit peu faible un matin au réveil, un petit peu de charbon dispensé dans leur carapace leur donnera littéralement le carburant nécessaire pour vaincre les épreuves de la journée. Cependant, malgré leurs airs parfois gronchons et surtout assez fermés, ils font preuve d'une grande sensibilité. Ce ne sont pas forcément les plus attentifs, mais la moindre petite taquinerie peut vite faire remonter toutes sortes de sentiments parfois un petit peu contradictoires qui les laissent très démunis.
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| | | | Sakae Kurami
C-GEAR Inscrit le : 23/08/2013 Messages : 14282
Région : Hoenn, Kalos.
| — # 325 | - SPOINK.:
Ce pokémon est un SPOINK. Ces pokémons sont de petits cochons aux pouvoirs télékinésiques. Ils sont montés sur un unique ressort en tire-bouchon qui leur permettent de se déplacer de manière super drôle. Ils ont deux petits bras à peine assez grand pour leur laisser porter des choses à leur visage. Ce qui est drôlement arrangeant, étant donné qu'ils n'ont pas de bouche ! C'est complètement fou ! Mais le plus important, c'est la perle rose qu'ils disposent sur leur tête. Elle sert à grandir ses pouvoirs psychiques, mais c'est aussi une coquetterie de leur part car ils aiment en trouver des plus imposantes.
Au combat, les spoinks sont des pokémons très concentrés. Ils utilisent, comme vous vous en doutez, leur pouvoirs télékinésiques, d'où la nécessité d'une telle concentration. Et ne vous en faites pas, ce n'est pas leurs rebonds qui les déconcentreront. Par contre, le simple fait qu'un petit insecte ou autre grimpe le long de son ressort, et c'en est fini de sa concentration. De même, n'oubliez pas que les spectres et les pokémons plus ténébreux ne seront pas affectés même par les plus fortes attaques des spoinks. Cependant, ils sont mauvais en attaque au corps-à-corps, et il vous faudra donc tout miser sur les attaques à distance ; et donc par là même, les spoinks ne seront pas des pokémons à faire combattre en toutes occasions.
Les spoinks ne sont pas pour les nerveux ou les angoissés. Ils rebondissent tous, tous sur leur queue. Et pour cause : ce rebond fait battre son cœur ! Je crois qu'il ne faut surtout pas les obliger à s'arrêter, même si j'aimerais bien voir ce que ça donne. Mais si c'est le cas, leur cœur s'arrête, donc il faut qu'ils soient robustes pour y résister même plus de deux secondes. Ayez un brevet de secouriste ! Mais heureusement, ne vous inquiétez pas, ils rebondissent même dans leur sommeil. Autrement, ils cherchent toujours des perles plus grosses, quitte à mettre n'importe quoi de plus gros sur leur tête (genre un balle de football) : seulement leurs pouvoirs ne s'amplifient donc plus. C'est qu'ils sont drôlement fiers de la grosseur de leur perle (qui vient d'un coquiperl) et aiment à comparer entre eux la taille. Enfin, pour ceux qui seraient soucieux quant à la manière de nourrir leur spoink, ne vous inquiétez pas : ils se nourrissent des flux télékinésiques qui se baladent toujours autour d'eux, sans qu'ils ne vous vident de votre substance. Si vous souhaitez réellement lui faire plaisir, faites-lui flairer des mets odorants, comme des champignons par exemple.
Le spoink de Sae : ... il rebondit, comme les autres. Sauf que c'est carrément trop stressant.
| — # 327 | - SPINDA.:
Ce pokémon est un SPINDA. En fait, ces petits pokémons n'ont rien de normal, finalement... S'ils sont des cousins des pandespiègles par leurs appartenance au groupe des pandas, on sent qu'ils vivent sous des latitudes plus généreuses. Ils sont un petit peu les latinos des pandas ! Ces petits bipèdes ont de petites pattes et de grandes oreilles ; le tout recouvert d'un pelage duveteux beige et orange, rouge. Ce sont leurs taches qui sont oranges, rouges. Comme les babimantas avec leurs motifs, les taches des spindas sont uniques et spécifiques à chaque individu. Si leurs yeux paraissent totalement pas viables du tout, du fait de leur forme de spirale, cela ne les empêchent pas de voir. Leur démarche, très particulière, est celle titubante du premier poivrot venu. Pourtant, ils n'ont besoin de rien du tout pour cela. Leur constitution osseuse a évolué et leur pattes postérieures sont à présent beaucoup plus articulées afin de ne pas se rompre les chevilles au moindre pas de travers.
Au combat, les spindas sont comme les morphéos des pokémons corrects aussi bien en attaque qu'en défense, que dans tout le reste. Ils sont plurivalents et peuvent faire toutes sortes de choses. Leur démarche et le tempo si particulier de leur vie leur permets d'aller outre les tentatives de confusions de leurs ennemis ; mais aussi d'esquiver avec force facilité. Leurs techniques sont à l'image de toute leur espèces : ils passent leur temps à feinter pour mieux placer un coup bas lorsque la cible ne sait plus où donner de la tête. Leur technique de marque de fabrique, c'est leur danse folle, clairement mise à l'œuvre pour perdre tous les ennemis sur le terrain. Cependant les spindas peuvent aussi surprendre, car certains sont capable de produire des rafales psychiques agressives ; quand d'autres ont par contre l'uppercut facile.
Les spindas peuvent paraître être les pokémons de l'aléatoire, mais pas tout à fait. Ce ne sont pas des danseurs contrairement à ce que l'on pourrait penser de leur démarche ; ils ont juste beaucoup évolué. Finalement, ce n'est que d'une certaine manière le « syndrome zigzaton ». En effet ces dernier marchent toujours en zigzag, ce qui a le don de déconcentrer leurs ennemis. Il en va un petit peu de même des spindas, qui eux marchent seulement sans logique apparente. Si leur caractère est imprévisible, ils sont cependant rarement lunatique. L'imprévisible se caractérise au niveau du groupe. Au sein d'un même groupe, un spinda pourra être complète stressé tandis qu'un autre sera cuisinier. Ce n'est pas pour autant que ce sont des pokémons sautes d'humeur. Là où ils sont plus aléatoires, cependant, c'est sur leur mode de vie. D'un régime omnivore dans la théorie, certains ne mangent que de ci, d'autres que de cela. De même pour la vie en communauté : certains sont des anti-sociaux, d'autres vivent en communauté élargie. Et dans la mesure où ce sont les spindas qui vous choisissent et non l'inverse, normalement, vous ne devriez pas avoir de mal avec le vôtre.
Le spinda de Sae : a mis en place un petit trafic pas très clean de baies stekpa. Sur certains pokémons, cela fait un sacré effet. Lui-même se débrouille pour en arroser le moindre cupcake qu'il s'achète à la boulangerie. Il refuse de se faire couper la fourrure, car c'est là qu'il garde ses baies, ses distillats, et beaucoup trop de choses que je préfère ignorer.
| — # 328 | - KRAKNOIX.:
Ce pokémon est un KRAKNOIX. pokémons des sables par excellence, les kraknoix ne ressemblent pas vraiment à grand chose. Et c'est ce qui fait leur force. D'une taille remarquable pour leur jeunesse, c'est surtout les proportions des kraknoix qui fascinent. Leur tête, très imposante et très lourde, représente plus de soixante pourcents de leur corps. Ainsi, s'ils tombent, ils auront souvent du mal à se rétablir droit. Leur tête gigantesque leur permet d'être pourvus d'une mâchoire presque à toute épreuve. Elle est assez puissante pour croquer des rochers (et il ne s'agit pas ici de se faire les dents comme le font les griknots). Le tout est surmonté de deux petits yeux ronds et noirs. Ils ne possèdent pas d'oreille externe, et leurs oreilles se trouve à l'arrière de leur tête. Portés sur quatre pattes, on peut tout de même apercevoir sur leur dos des élytres, qui pour l'instant ne cachent pas d'ailes dignes de ce nom.
Au combat, leur insensibilité à l'électricité joue premièrement en leur faveur. Ils sont des attaquants hors pair, d'une puissance impressionnante. Cela se contrebalance vite par une défense qui pêche et une grande lenteur ; mais cela reste un avantage. Ils ont tendance à se battre à grands coups de tête. Ils se battent comme ils chassent : en prenant avantage du terrain (plus il est meuble, mieux c'est) dans lequel ils s'enfoncent afin d'obtenir une stabilité dans leur immobilité, et qui met au tapis le désavantage de la lenteur. Ils font preuve là aussi, comme à la chasse, d'une patience exemplaire pour mieux renvoyer les coups. Leur technique favorite est bien entendu la mâchouille car elle tire profit du plus grand avantage des kraknoix. Ils tirent aussi parti du terrain en y lançant un grand tourbi-sable et en gruyèrant le sol de tunnels. Mais sachez qu'un kraknoix bien entraîné peut apprendre des trucs de fous, avec des lasers et tout, hein !
Dans la nature, les kraknoix sont de grands chasseurs. Ils ne sont pas charognards, mais peuvent conserver la viande qu'ils ont chassés quelques jours avant de la manger. Ils creusent leur nid à même le sable et attendent que leurs proies tombent dedans. Si elles se brisent une cheville, c'est encore mieux pour les attraper. Il les attrape alors dans leur mâchoire. Sachez qu'il tient de l'ordre de l'exploit que de se défaire de la mâchoire d'un kraknoix : elle fonctionne un petit peu comme les pièges de chasse dont on ne peut retirer son pied. Le nid est partagé avec les petits kraknoix. Au naturel comme domestiqué, vous n'aurez pas à vous poser beaucoup de questions pour sustenter votre pokémon : ils ne boivent que très peu d'eau car leur métabolisme sait le réguler (une fois par semaine peut suffire !), et peuvent ne manger qu'une fois tous les deux ou trois jours si cela s'avère nécessaire. Par confort cependant, ils mangeront souvent une fois par jour. Ce sont des pokémons très patients, qui conviendront très bien à des personnes calmes et attentives, concentrées. Tâchez juste de faire en sorte de ne pas vivre dans un endroit trop froid : les kraknoix sont habitués à la chaleur du sable à fleur de sol, et ne sauront pas s'habituer à des températures plus difficiles avant leur évolution.
La kraknoix de Sae : est un pokémon déterminé, qui ne lâche jamais le bout de gras, qui ne desserre jamais les dents, et qui est prêt à vous arracher le cuir chevelu si cela devait s'avérer nécessaire. Si elle a une idée fixe dans le crâne, vous pouvez être sûr qu'elle la suivra jusqu'à réalisation. En contrepartie, elle possède un esprit d'équipe particulièrement développé.
| — # 329 | - VIBRANINF.:
Ce pokémon est un VIBRANINF. Une fois évolués, les kraknoix révèlent leur nature de cocon des sables et deviennent de sacrés dragons. Ils ressemblent un peu à des insectes, mais en version très gros – du long de leur mètre dix, ils feront peur à tous les insectophobes à mon avis. Mais ils n'en sont pas, comme en témoingnent leurs seulement quatre pattes. Pattes qui sont en outre articulées, noires et fines, avec deux griffes à leur bout pour se saisir des branches ou d'autres endroits où s'accrocher en vol. Leur corps est composé selon le mode tête-thorax-abdomen, couvert de plaques qui tirent entre le vert terne et le jaune sable, qui se chevauchent pour protéger leurs organes. Ils ont quatre ailes sur leur dos, en deux paires. Elles sont en losange, vertes cerclées de noir, qui peuvent battre extrêmement vite. Ils sont aidés dans leur vol par une longue queue qui les dirige, et qui leur donne plus de précision (notamment dans leurs atterrissages) grâce à deux autres plus petites ailes au bout de cette queue. Ils ont une tête ronde, avec deux très grands yeux verts globuleux. Mais ceux-ci sont éclipsés par leurs antennes qui les aident tout autant à se diriger. Ils n'ont pas de museau, juste une petite bouche sous leur tête. Ils rappellent un petit peu les yanmas, en bien plus mouse costaud.
Au combat, il vaut mieux ne pas envoyer les vibraninfs dans le froid. En plus d'être frileux, ils ne le supportent vraiment pas et tomberont sans doute comme des mouches. Heureusement, ils ont en contrepartie l'avantage de n'être sensibles ni à l'électricité, ni aux charges terrestres. Leur vol leur permet de balancer des dracosouffles depuis les airs, même s'ils préfèrent attaquer directement au contact de leur cible. Ce sont en effet des pokémons très équilibrés dans leur capacités, même s'ils sont notamment offensifs et rapides. Leurs grincements émis par leurs ailes déstabilisera suffisamment l'adversaire pour que les vibraninfs se posent au sol afin de déclencher un telluriforce des familles, moins efficace qu'un vrai séisme, mais bon, on ne fait pas toujours les fines bouches. Attention également aux tempêtes de sable qu'ils peuvent déclencher et limitent la vision à la fois des dresseurs, et des pokémons. Un pokémon aérien avec un bon coup d'aile pourrait s'en débarrasser.
Tout le comportement et les agissements des vibraninfs reposent sur les ultrasons. En effet, le battement très très rapide de leurs ailes en génère. Autant vous dire que ce n'est pas évident de domestiquer ces pokémons. Non pour les vibraninfs particulièrement, mais pour les dresseurs qui s'y essayeraient, et qui se coltineraient de sacrées migraines. Car en effet, les vibraninfs usent même à l'excès de ces ondes pour assommer les proies qu'ils chassent, avant de les arroser d'acide pour mieux les digérer. Heureusement, les dresseurs qui ont vu leur kraknoix évoluer auront plus de facilité à leur faire comprendre que les battements de leurs ailes peuvent être incommodants. Cependant, leurs ailes leur servent surtout pour générer ces ultrasons, car leurs ailes ne sont pas tout à fait développées. Ils ne peuvent pas voler sur de longue distance, c'est plutôt du bourdonnement de proximité. Ainsi, ils peuvent voler, ou bien marcher au sol, contre les troncs d'arbre, etc. avec la démarche rapide si caractéristique pourtant des insectes.
| — # 330 | - LIBEGON.:
Ce pokémon est un LIBEGON. Voici enfin leur forme pleinement évoluée. Les libégons sont des dragons des sables qui sont dotés d'un corps bien plus impressionnants. Ils sont la version pleinement développée des vibraninfs, de fait, comme si ces derniers n'étaient qu'un état transitoire. Ils n'ont d'ailleurs plus besoin des plaques de chitine qui leur formait une armure sur le corps. Ils ont a présent une peau simplement épaisse, tout en nuances de verts. Leur queue et leurs pattes arrière sont notamment rayées. Leur queue est bien plus longue et plus mobile que celle des vibraninfs, avec cette fois trois ailettes à son bout en guise de stabilisateur de vol. Ils n'ont de même plus deux paires d'ailes, mais une seule. Elles sont vertes, cerclées de rouges, bien plus larges, vigoureuses et souples qu'auparavant. Leurs pattes arrière sont très puissantes, et leur servent notamment pour se propulser. Leur côté draconique ressort avec leurs pattes avant, bien plus petites. Mais elles servent uniquement à la préhension, voire aux coups de griffes, qu'ils ont acérées et par trois. Le haut de leur corps continue le long d'un coup qui serpente, avec toujours cette tête ronde et leurs yeux rouges globuleux tout au bout. Ils possèdent une membrane sur leurs yeux, qui les protège de la déshydratation.
Au combat, il faut tout de suite rappeler que les libégons sont toujours plus que sensibles au gel, et que mettre le pied dans le froid les affaiblira considérablement. Mais une fois cela éliminé, ils sont véritablement des pokémons combattants. Ils sont extrêmement équilibrés et polyvalents quant à leurs capacités, bien qu'ils aient encore plus de puissance lorsqu'ils chargent l'ennemi directement au contact. Leur rapidité est sans commune mesure avec celle des vibraninfs, ce qui leur permet d'enchaîner dracoqueues et griffes en quelques fractions de secondes. Attention lorsqu'ils remontent très haut dans les airs, ou qu'ils cherchent d'une quelconque manière à se mettre hors de portée : ils sont en train de charger un ultralaser, et autant dire que personne ne veut se recevoir cela dans la tête !
Sur terre ou dans les airs, ces pokémons ont une démarche d'une fluidité époustouflante. Rien ne semble les arrêter. Sur leurs pattes, ils sont surtout bipèdes, mais ce n'est pas ce que l'on retient d'abord d'eux. Ils servent par contre volontiers de monture à leur dresseur. Leur corps est assez propice à cela – rapport au fait que cela ne leur déloge pas une vertèbre, ou que sais-je. Ils ont un caractère moins agité que les kraknoix ou les vibraninfs, sont plus réfléchis, et leurs grands yeux leur donne toujours un air un petit peu intrigué. Ils sont quand même capables d'aller trop vite en besogne, car leur côté pugnace et combattif reste toujours bien présent. Ils sont souvent en solitaire, notamment lorsqu'ils doivent agir, car leur aisance est souvent difficile à mettre en perspective avec d'autres individus, et cela évite de les ralentir. Cela leur autorise une plus grande témérité que s'ils étaient en groupe, et d'effectuer des cascades aériennes notamment bien peu prudentes, mais très jolies à regarder au demeurant. Ils vivent le plus souvent dans le sable et les déserts, leur environnement naturel, dans lequel ils ne se dessèchent heureusement jamais. Ont dit souvent d'eux qu'ils sont des esprits du désert. En effet, ils créent souvent des tempêtes de sable, comme s'ils donnaient vie au désert. Mais plus que cela, les restes d'ultrasons qu'ils produisent, en une mélodie aigüe faiblement audible, donne l'impression que le sable chante.
| — # 331 | - CACNÉA.:
Ce pokémon est un CACNÉA. Les cacnéas sont de petites plantes vertes que l'on trouve à Hoenn. Ce sont de petits pokémons de couleur verte, qui tiennent sur deux toutes petites jambes en pointe ; ce ne sont rien d'autres que des épines qui ont plus poussé que les autres et sur lesquelles ils peuvent heureusement se tenir. Ces jambes sont écartées l'une de l'autres hélas, et ne sont pas articulées, ce qui leur donne une démarche très bizarre, comme une personne n'ayant pas de genoux. C'est qu'ils en sont couverts, d'épines : toute leur corps rond en est hérissé, du bout des bras en bracelet au haut de la tête jusque sur le ventre. Leur visage est composé tout en cavités, au fond desquelles on finira bien un jour par retrouver leur bouche, et au fond desquelles on aperçoit leurs deux yeux. Sur le haut de leur tête, ils ont une fleur de couleur jaune car ayant poussé en dernier. Cela leur donne l'allure de roi, car leurs pétales rapprochés ressemblent à une couronne.
Au combat, les cacnéas jettent du sable entre eux et leur adversaire pour se protéger derrière le voile de sable que cela crée. Ils sont très lents, et cela leur permet de prendre un petit peu de temps pour voir venir en début d'affrontement. Il leur arrive souvent de se rapprocher de leur cible afin de déposer des picots sur le terrain, et aussi des vampigraines, afin de pouvoir tenir la distance. Car ils prennent très cher, très vite : ils n'ont aucune robustesse ni endurance. Ils préfèrent donc voler la vie de ceux d'en face en même temps que le combat avance. Ils peuvent aussi planter racines, s'ils considèrent que tenter d'avancer lentement est une perte de temps. Néanmoins, ce sont des attaquants admirables pour ce que l'on attend souvent de petits pokémons comme eux. Ils se battent de leurs poings dards, ces derniers étant venimeux ! Leurs feintes leur permettent de placer des représailles efficaces, notamment lorsqu'ils combattent en combat multiples. Ils sont aussi des plantes habituées aux milieux très secs : ils absorbent l'eau comme pas deux. N'hésitez donc pas à les envoyer contre des pokémons eau, dont ils ne feront qu'une bouchée.
En effet, les cacnéas vivent dans des zones hostiles, très arides. S'ils peuvent vivre en milieu tempéré, ils dépérissent s'ils sont dans des environnements trop humides. Il faut donc bien faire attention à là où vous les emmenez. Du fait de cette vie compliquée, ils ont bien entendu appris à s'adapter. Leur chair a quasiment des propriétés d'éponges : elle stocke l'eau comme pas deux. Dès qu'ils peuvent s'hydrater ils le font au maximum, et ce même s'ils n'ont pas soif du tout. Cela leur permet de remplir leurs réserves d'eau. Ainsi, ils peuvent survivre près d'un mois sans boire, seulement en vivant sur leurs réserves. Pour cette raison, les cacnéas sont des pokémons plantes appréciées des dresseurs ayant peur de ne pas savoir s'occuper de pokémons végétaux, ou bien dans les jardins dans les régions sèches, comme dans le nord de Hoenn par exemple. Ils n'ont pas besoin d'être arrosés souvent, et même sans avoir la main verte, ils savent se débrouiller sans trop de mal. La fleur sur le haut de leur crâne repousse une fois par an, tant qu'ils sont en bonne santé. Elle dégage un parfum léger, qui attire les insectes des sables qu'ils mangent au déjeuner?
| — # 333 | - TYLTON.:
Ce pokémon est un TYLTON. Petits oiseaux rêveurs, les tyltons sont relativement normaux. Pas bien hauts, ils dépasseront rarement votre genou. Donc déjà, personnes ayant mal au dos, s’abstenir ! Ben, oui, il faut bien se baisser pour pouvoir ne serait-ce que les apercevoir ! Tout de turquoise et de blanc, leur corps est en une seule et unique partie, une petite boule bleue qui abrite tous leurs organes internes et sur laquelle se dessine leur visage. Deux petits yeux noirs, malicieux, vous dardent ainsi, tandis qu’un bec blanc très bombé à la manière de ceux des pijakos sont prêt à faire entendre leur jolie voix. Sur le sommet de leur crâne, deux petites antennes qui leurs servent à se repérer dans les ciels les plus nuageux lors de leurs vols. Et en parlant de nuages, parlons un petit peu de leurs ailes. Celles-ci, d’un blanc immaculé, ressemblent à s’y méprendre à des nuages. Pourtant, les nuages n’étant que la manifestation condensée de la vapeur d’eau, il ne peut s’agir là de ce qui compose leurs ailes. Leur côté duveteux semble indiquer tout droit du coton, mais là non plus, les analyses ont prouvé le contraire. De fait, les tyltons sont les uniques possesseurs de cette très douce matière. Ces ailes grandissent avec leur âge et leur puissance.
Au combat, les tyltons sont des pokémons qui se débrouillent surtout pour se défendre. Ils ne sont ni endurants, ni très costauds, ne tapent pas fort. La rune de protection est leur meilleure amie… Autant dire, pas face à un nidoking ! Ils se battent majoritairement en déposant du coton de partout sur le terrain telle une brume, à la fois pour pouvoir se dissimuler afin de se régénérer, mais aussi pour gêner les adversaire. Ils ont en fait surtout recours à des techniques d’embêtement. Car leurs picpics ne font pas vraiment très mal ; et alors ne parlons pas de leurs potentiels coups d’ailes. Cependant, ils savent tirer profit de ces dernières : en accompagnant leur contact d’une berceuse, ils peuvent espérer rendre somnolent leur ennemi pour plusieurs minutes qu’il leur faudra alors exploiter à leur avantage. C’est alors à leur furie qu’il faut laisser place, et, bien qu’utilisée à de très nombreuses occasions, elle reste toujours légère en dégâts. Contrairement à ce que laisse entendre leur belle couleur bleue, ils sont extrêmement sensible aux offensives de glace, ainsi que les courants électriques bien entendu. De fait, ils ne sont pas très souvent envoyés au combat sous cette forme de tylton, car ils n’aiment pas se salir, au sens propre comme au figuré, et sont un petit peu douillets.
Les tyltons ne sont pas des pokémons très sauvages. Enfin, on en trouve des troupeaux entiers dans la nature et vivant seuls, cela va sans dire, mais ils ne sont plutôt pas très farouches. Ils sont des pokémons paisibles qui ne demandent pas grand-chose à la vie (ce qui pourrait en énerver certains, je l’accorde). Ils n’ont ainsi pas vraiment besoin de manger beaucoup, ils ont un appétit d’oiseau ! (Pardon.) Par contre, ils ne boivent que de l’eau claire, voire pure. C’est là que l’on attaque la particularité des tyltons : ce sont des divas : ils veulent de l’eau pure, et sont les pokémons hypoallergéniques par excellence. Je veux dire par là que certains sont maniaques, mais pas tous ; seulement, tous ramassent sans le vouloir de la poussière avec leurs plumeaux, et s’en débarrassent un petit peu plus loin, lorsqu’ils s’en rendent compte. Ils ne supportent pas la saleté de leurs jolies ailes et passent un temps fou à faire leur toilette. Cependant, ils supportent ce désagrément, car ils tentent d’amasser toujours plus de volume nuageux, qui est un bon témoin de leur niveau de proximité à l’évolution. Ils sont aussi des pokémons très classieux, qui aiment à se poser sur la tête de leur dresseur (ou de tout autre personne remarquable par son élégance) et se faire prendre pour un joli chapeau de plumes. Une activité normale au pays des pokémons tout à fait sains. Une pièce de théâtre les met même en scène, leur attribuant le rôle d’un oiseau mythique, que seul un cœur pur serait en mesure d’attraper, et uniquement s’il se trouve dans l’immense besoin, auquel cas l’oiseau pourrait exaucer un de leur souhait. Dans le secteur industriel, les oreillers en plumes de tyltons font encore et toujours concurrence à ceux en plumes de doduos, comme deux écoles farouchement attachées à leurs traditions.
| — # 334 | - ALTARIA.:
Ce pokémon est un ALTARIA. Evolution des tyltons, les altarias sont des oiseaux dragons sont impressionnants. Leur taille peut varier d'un individu à l'autre : certains ne dépassent guère le mètre dix tandis que d'autres font deux mètres d'envergure. Leur corps sous le coton s'allonge à la manière d'un serpent, tout en longueur et ondulé. Sous leur ventre, toujours d'un bleu profond, deux petites pattes forment leurs serres et se terminent par trois doigts ongulés. Pour leurs ailes, ils ne disposent sous tout ce que d'une armature à la manière d'un bruyverne ou d'un nosferalto. Leur étrange plumage se dispose ensuite dessus et jusqu'à faire le tour complet de leur corps. Au bout de ce long corps, une queue divisée en plus faisceaux de plumes leur sert à ralentir leur vol si nécessaire. Leur petite tête est dotée de pommettes saillantes, ainsi que d'un tout petit bec d'un blanc cassé. Sur le haut de leur crâne, deux bandelettes volent tranquillement au vent.
Au combat, les altarias ont moins à craindre que les tyltons, et sont moins mijaurés. Ils restent cependant des pokémons principalement défensifs. Ils ne manquent jamais de disperser une large cotogarde tout autour d'eux afin de s'assurer le moins de risques possible. Froussards, ils préféreront toujours lâcher un pernicieux requiem pour être sûrs d'être au maximum de leur protection. Dès lors, ils se permettent de déchaîner leur pouvoir lunaire ainsi que leur souffle du dragon (technique ancestrale s'il en est !). Ils sont en outre capable, pour les plus forts, d'influer sur la météo, prenez donc bien garde à ne pas y être trop sensible. Le seul moyen pour se défendre de manière efficace contre un altaria qui aurait décidé qu'il allait vous battre, c'est d'utiliser leur prédisposition naturelle à vivre sous des latitudes ensoleillées ; la glace est leur pire ennemi.
Après l'évolution, les ailes des altarias ne font pas nécessairement le tour de leur corps. C'est en grandissant et au fil du temps que leur plumage va s'épaissir jusqu'à les entourer entièrement et devenir un genre de pouf. Je dis pouf, car il est tout à fait possible de monter les plus grands individus afin de vous déplacer d'un endroit à l'autre. Cependant il ne faut pas être pressé, tant leur vol est tranquille. Bien entendu, vous pouvez toujours développer une certaine connivence avec un altaria et lui demander à certains moments de se dépêcher, mais ce n'est pas là leur habitude. S'ils sont si tranquilles, c'est qu'ils ne sont pas habitués à l'effort. Sans passager, c'est à peine s'ils ont besoin de battre des ailes. Ils sont suffisamment légers pour se laisser porter par les courants chauds. Ils volent habituellement en grands groupes, très discrets sur un ciel dégagé, tant et si bien que l'on ne les remarque que rarement. Bien entendu, par temps couvert, ou encore mieux de nuit, ils n'en deviennent que plus visibles. Leur coton étant plus épais et plus dense que celui des tyltons, il est bien moins utilisé dans les milieux de manufacture textile. Ils sont cependant bien moins divas et têtus que les tyltons. Ce sont des êtres bien plus gracieux et qui aiment extrêmement faire l'étalage, sans commentaire, de leur talents. Ainsi, Alizée de Cimetronelle organise souvent des galas aériens, dont on ne retient souvent que la part des altarias qui accaparent le show de leurs danses. Ils sont aussi de grands chanteurs, qui lâchent avec plaisir des trilles légères lorsqu'ils sont heureux, afin d'en faire partager leur entourage. Enfin, et de manière un petit peu surprenante, ce sont des pokémons très affectueux et câlins. Il leur arrivera sans mal de vous en faire, ou bien de quémander des papouilles. Si c'est le cas, ne vous étonnez pas de les entendre émettre un bruit similaire à une vibration un petit peu métallique. Cela s'apparente un petit peu chez eux au ronronnement des persians.
| — # 339 | - BARLOCHE.:
Ce pokémon est un BARLOCHE. Ces petits poissons affectionnent tout particulièrement les milieux boueux, à la manière des flobios, mais sans avoir de pattes. Ce ne sont pas des poissons bien gros : ils feront rarement plus que la longueur d'un avant-bras. Ils sont tout en longueur, leurs nageoires n'étaient pas très allongées elles non plus. Ils en possèdent quatre : deux de part et d'autres de leur corps, une dorsale un peu plus allongée et enfin une nageoire caudale. Elles sont bleues, et tachetées de noir pour les trois premières. Le reste de leur corps est gris, zébré de noir. Il est extrêmement visqueux, car ils sont recouvert d'une pellicule humide qui les rend difficile à attraper, car glissants. Leurs petits yeux noirs surmontent deux barbillons bleus eux aussi, qui leurs servent de radar, de gps, de moyen de se repérer et de repérer tout ce qui se trouve autour d'eux. Ils leur permettent aussi de goûter leurs aliments avant de les ingérer. Ils disposent également de deux antennes qui remplissent aussi cette fonction de radar mais dans une moindre mesure.
Au combat, les barloches ont l'avantage de ne pas être sensibles à l'électricité, ce qui est un très net avantage pour ces petits poissons. Néanmoins, leur composante très terrestre les rends terriblement sensible au tranchant végétal, contre lequel ils ne peuvent absolument rien faire. Il vaut donc mieux ne les envoyer que contre des opposants électriques contre lesquels ils auraient l'avantage, car c'est leur atout principal. Rapides, ils se font tout de même défoncer en deux ou trois coups, et ne tapent hélas pas très fort. Leur endurance est toute relative bien que correcte pour des pokémons de leur gabarit, mais ne fera pas longtemps le poids face à des calibres plus gros qu'eux. Ils se content bien souvent en combat de balancer des coups de boue, de lancer de la boue ou de faire des bombes de boue. Autant dire que c'est la folie sur le terrain, entre deux vibraquas qui pourraient peut-être leur donner l'avantage de rendre confus leurs ennemis. Les plus forts pourront tenter des attaques d'ampleur, bien qu'elles soient souvent hasardeuses.
Les barloches sont des pokémons qui vivent dans les eaux troubles, voire dans les marais lorsqu'il ne s'agit pas d'eaux polluées. Ils aiment plus que tout se terrer dans les argiles humides, dans lesquels ils passent bien souvent leurs nuits. Leur morphologie de fait les amène à être des pokémons du genre ventre-à-terre, qui restent au fond des marais afin d'attraper leur proie. Ils mangent des petits poissons plus petits qu'eux ; et afin de les attraper ils se cachent dans la boue pour ne pas être vus. Ils laissent seulement leur barbillons dépasser afin de sentir la nourriture arriver. Bon, certes, les poissons les plus intelligents ne s'y trompent pas lorsqu'ils voient des barbillons dépasser du sol. Il faut avouer que de toute manière, les barloches ne sont pas les pokémons les plus rapides du monde, ils sont plutôt du genre nigauds en règle générale. Mais cela reste pratique en eaux troubles car alors on n'y voit rien, mais eux peuvent toujours repérer ce qu'ils souhaitent. C'est à cela que sert de fait leur pellicule visqueuse : elle agit comme un pré-système immunitaire qui les protège des microbes inhérents aux marais. Ils ne faut donc pas les laisser à l'air libre, car leur pellicule s’assécherait, et eux avec.
| — # 340 | - BARBICHA.:
Ce pokémon est un BARBICHA. Evolution de barloche, les barbichas sont des poissons des marais. Avec le temps, ils ont doublé de volume ; c'est ce qu'on appelle enfler dans les formes ! Leur peau auparavant grise est devenue bleue marine, avec une couronne jaune qui semble dessinée sur leur front. Ils n'ont toujours pas d'écaille, juste de la peau, couverte d'un mucus servant à la respiration cutanée. Il n'y a que leur ventre qui est d'une belle couleur jaune, ainsi que leurs barbillons. Beaucoup plus longs qu'avant, ils sont logiquement plus sensibles et plus réactifs. Leur bouche, plus large, est aussi extensible afin d'avaler de plus gros aliments. Leur crâne est très lourd (notamment en terme de masse osseuse), ce qui les force bien souvent à rester en fond d'eau. Les nageoires qu'ils ont de part et d'autre de leur corps se sont épaissies et sont devenues plus puissants. Leur nageoire dorsale est restée inchangée, mais leur nageoire caudale est à présent plus développée et dotée de deux petites nageoires de soutien.
Au combat, les barbichas excellent là où les barloches pouvaient seulement être pressentis comme bons. Toujours aussi sensibles aux pokémons plantes, ils sont cependant très, très endurants, prêts à recevoir un sacré nombre de coups avant de plier sous les assauts. Ils sont sinon relativement égaux mais très loin d'être mauvais. Ils méritent tout à fait d'être correctement entraînés pour devenir des pokémons puissants. Leur hydroqueue peut sans mal envoyer valser un ennemi trop distrait hors du terrain. Ils sont aussi capable de déclencher des séismes de petite envergure (à l'échelle d'un terrain), sans parler de leurs abîmes qui avaleront sans mal les ennemis les plus forts. Le plus souvent cependant, ils se contentent de mettre de sérieux pyskoud'boules pour étourdir leurs adversaires. Pour parfaire leur tableau, leur endurance ce couple d'une capacité de régénération rapide par un petit repos rapide.
Dans la nature, les barbichas sont des pokémons terriblement territoriaux. Ils règnent parfois sur des étangs entiers qu'ils prennent à cœur de dépeupler, car il ne doit en rester qu'un. Cela pose après de sévères problèmes écosystémiques, jusqu'à ce qu'ils ne décident d'aller voir ailleurs s'ils y sont. Ils n'hésitent pas à donner de gros coups de tête aux pauvres innocents qui voudraient nicher au même endroit qu'eux. Cela peut même aller jusqu'au tremblement de terre pour faire déguerpir leurs concurrents ! À force d'ailleurs de créer des séismes, ils en ressentent les débuts. Ils aident donc parfois dans les département de sismologie à prévoir les tremblements de terre d'origine tectoniques. Ce sont des pokémons qui vivent au fond de l'eau, notamment à cause du poid de leur tête, nous l'avons dit plus tôt. C'est grâce à leur tête proéminente qu'ils creusent leur nid dans les argiles du fond de l'eau. Toujours un peu teubés, mais avec une forme d'intelligence plus développées tout de même, ils sont des chasseurs nocturnes. Bien plus que les barloches, ils sont des prédateurs opportunistes. Ils se nourrissent d'un petit peu tout ce qui passe et qui est trop lent ou trop blessé pour leur échapper : grenouilles, petits serpents, autres poissons et parfois même des petits oiseaux !
| — # 341 | - ECRAPINCE.:
Ce pokémon est un ECRAPINCE. Comme quoi, tous les pokémons d'eau ne sont pas bleus ! À la manière des octillerys, les écrapinces arborent une couleur rouge vif ! Arrivant généralement au niveau des genoux d'un adulte en pleine possession de sa croissance, ils sont portés par si petites pattes articulées. Ces pattes, ainsi qu'une bonne partie de leur corps, sont recouvertes par un exosquelette épais et rigide. Et rouge, donc. De ce fait, on peut en déduire que là où leur chair est beige, comme le ventre, cette dernière est plus tendre. Il en va de même pour la partie inférieure de ses pinces. Comme leur nom l'indique en effet, ils sont dotés de deux pinces imposantes. Proportionnellement à leur corps elles sont plus importantes que celles des krabbys. Ils les tiennent toujours en l'air, car sinon elles butent contre leurs pattes, ce qui est franchement pas pratique pour marcher. Sur leur crâne, trois épines directement implantées sur la tronche, qui expliquent sans doute l'idée mythologique du trident marin. Entre léviator, pingoléon et écrapince, on est servi ! Sous ce tridents, deux grands yeux sans paupières, aux pupilles très étroites. Heureusement pour eux, ils possèdent une membrane qui protège leurs yeux de la saleté et du sel, à la manière des mascaiman. Leur exosquelette se termine en une nageoire caudale, pour pouvoir se propulser une fois dans l'eau.
Au combat, quoique lents, les écrapinces peuvent faire très mal. Leur seul mais très grand avantage réside bien évidemment dans leurs pinces. Leur force poigne peut être dévastatrice si correctement effectuée. Le tout sera donc pour celui qui sera leur opposant de ne pas rester à portée de ces pinces. Et du fait de leur lenteur, cela pourrait être aisé. Il faut de plus bien se rappeler qu'il s'agit là de leur technique phare, ce qui peut vite jouer contre eux s'ils ne savent pas s'adapter ou utiliser d'autres techniques. Heureusement, en mauvaise posture, ils auront naturellement le réflexe de se mettre à l'abri ou bien de renforcer l'armure naturelle qu'est leur exosquelette. Ce qui peut être plus que nécessaire face à un gros et gras adversaire qui pourrait les écraser. Le crounch sonore que fait leur exosquelette qui craque lorsqu'on leur marche dessus ne fait vraiment pas envie.
Les écrapinces sont des pokémons qui peuvent vivre des jours durant sous l'eau, comme sur terre. La plupart du temps, ils choisissent de marcher, et ce même dans les fonds marins. Ils peuvent d'ailleurs supporter un certain niveau de pression, mais ce ne sont pas des relicanths pour autant ! Ils peuvent bien entendu nager aussi, bien que dans ce cas là, ils se retrouvent encombrés de leurs pinces. Ces dernières leurs servent la plupart du temps pour capturer leur alimentation : des tous petits poissons. Ils peuvent aussi, s'ils se retrouvent dans des zones pauvres en vie, se nourrir de nutriments issus de la sédimentation. Ce ne sont vraiment pas des pokémons difficiles, et vous pourrez vraiment leur donner n'importe quoi à manger s'il ne vous reste plus rien dans vos placards. C'est clair qu'à côté d'eux, les sabelettes sont les rois des chieurs. Mais la principale information à connaître quant à ces pokémons dans leur milieu sauvage, c'est qu'il s'agit d'une population qui augmente très rapidement. Trop même. Ce sont un petit peu les sapereaux des fonds marins. Cette population doit souvent être régulée par la mise en milieu de pokémons prédateurs de fruits de mer. Ils sont très surveillés ; et particulièrement autour d'Atalanopolis où il s'en trouve des colonies entières dans les fonds marins qui bloquent cet accès à la ville volcanique. Attention aussi : ce sont des pokémons peu hygiéniques par nature. Comme ils possèdent leur fameux exosquelette, pas grand chose ne les atteint réellement au niveau biologique. Vivre dans une eau sale ne les dérange donc pas. D'où une attention particulière pour les villes portuaires, qui ont dû mener des politiques d'engrillagement de leurs sorties d’égouts pour que les écrapinces ne viennent pas non plus s'installer là. Vous l'aurez compris, ce sont des pokémons avec une très bonne capacité d'adaptation. Ils s'adapteront bien à votre chez vous, mais ils peuvent du coup aussi remonter n'importe quel courant, pour envahir n'importe quelle zone. La protection des espaces naturels devient prioritaire. Ce sont des pokémons prolifiques et invasifs, très bien connus des services de protection. Une dernière requête de ma part, donc : si vous souhaitez libérer un ou des écrapinces, contacter premièrement les autorités locales, qui vous indiqueront la marche à suivre. Ne les débarquez pas n'importe où ; vous ne savez pas quel écosystème vous pourriez détruire.
| — # 342 | - COLHOMARD.:
Ce pokémon est un COLHOMARD. Les innocents écrapinces, en évoluant, sont devenus des fruits de mer des ténèbres. Ils sont bien entendu sensiblement plus grands, bien que leur taille finale varie d'un individu à l'autre. Certains peuvent véritablement paraître des géants. Leur exosquelette s'est étendu à de nouvelles parties de leur corps afin de mieux les protéger. Leurs pattes se sont elles aussi développées : plus puissants, notamment les pattes les plus postérieures, et sont à présent griffues. Sur leur poitrail, deux bandes bleues viennent strier le beige de leur chair. Leurs pinces leur sont plus facile d'utilisation à présent : ils ont plus d'allonge, ce qui rend leurs mouvement plus aisés. Au moins, ils n'ont pas l'air de gros débiles à toujours avoir les mains en l'air. De toute manière, ce n'est pas le genre des bonhommes. Tout est plus puissant, en fait, chez eux. Autre changement, au niveau de leur visage : en plus d'yeux devenus bien plus caverneux, une excroissance a poussé sur leur visage, qui prend souvent la forme d'une étoile.
Au combat, ils sont toujours lents mais sont des attaquants encore plus puissants. Leur courbe de progression entre leur deux stades d'évolution est inimaginable. D'autant plus que ce sont des pokémons qui aiment se batter par nature. Il n'y a pas une fois où ils croisent un pokémon de leur niveau et ne le provoquent afin d'être sûr de pouvoir montrer toute l'étendue de leur puissance. Ils peuvent projeter des étoiles semblables à celle sur leur front en une salve de météores très difficile à éviter. Grâce à leurs yeux moins jean-guy-la-bricole, ils peuvent se battre de jour comme de nuit, et tranchent la nuit sans le moindre problème. Mais il ne faut pas s'y tromper : s'ils ont eu la très bonne idée de diversifier leur éventail de capacité, leurs pinces restent leur atout principal. Ils l'utilisent comme une masse à tour de bras, et lorsqu'ils y parviennent, peuvent aller jusqu'à guillotiner sans la moindre sommation les plus sanguinaires de leurs ennemis.
Vous l'aurez compris, les colhomards sont presque dans l'entièreté de leur population des pokémons caractériels voire violents. Ils sont toujours en train d'essayer de défier tout le monde pour mettre sa pâté à tout le monde. Ils vivent ainsi finalement en position de quasi-monopole en terme de vie dans un milieu spécifique, car les autres espèces ont tendance à déserter leur lieu de vie, plutôt que de se faire assommer tous les quatre matins à coup de pince parce qu'ils les auront mal regardé avant leur café du matin. Les colhomard ont une notion un petit peu trop accrue du territoire. Ils vivent souvent en solitaire, bien que des groupes de trois ou quatre individus ne soient pas non plus trop rares. Ils muent environ une fois par an ou tous les deux ans. Ils laissent derrière eux leur ancienne carapace, et la nouvelle est plus tendre pendant deux ou trois jours. Deux ou trois jours pendant lesquels ils s'enterrent pour ne pas se faire battre par tous leurs anciens adversaires. Il est cependant à noter qu'il y a beaucoup moins d'individus chez les colhomards que chez les écrapinces, car leur évolution se trouve malaisée pour différentes raisons. En effet, en raison de leur phénomène de mue, ils ne peuvent vivre dans des zones sales ou polluées. De ce fait, la plupart des écrapinces vivant dans ces conditions n'évoluent pas car leur métabolisme reconnait là un environnement impropre à la survivance post-évolution. Qui plus est, les colhomards sont des pokémons vivant en eaux froides. Les eaux polluées sont donc trop tièdes pour eux. S'ils ne supportent que si peu la pollution, en plus de cette raison régulière qu'est la mue, c'est parce qu'ils sont des organismes bioaccumulateurs et qui saturent très rapidement. Alors, attention à la provenance du colhomard sur votre table ! Car il s'agit d'un fruit de mer très goûteux, largement préférés aux écrapinces. Ils font les délices des plateaux de fruits de mer durant la période des fêtes ; quoique il faille avoir les bras pour porter ledit plateau. Sinon, d'après certains remèdes de campagnes, les colhomards auraient des vertus médicinales, mais de la poudre de carapace de colhomard dans mon thé, ça me paraît pas une bonne idée personnellement, merci mémé.
| — # 344 | - KAORINE.:
Ce pokémon est un KAORINE. Ces pokémons psychiques des sables sont l'évolution de balbuto. S'ils ne font qu'un mètre cinquante environs, ils restent souvent de la taille des plus grands êtres humains. En effet, ils lévitent, et c'est la leur mode de déplacement le plus courant, et quasiment exclusif. En effet, leurs pattes postérieure sont trop petites pour leur permettre de marcher, et ne leur servent donc qu'à être stables une fois posés au sol. Ils sont par contre bien plus large qu'un être humain, cela va sans dire ; ils sont très imposants. De part et d'autre de leur corps marron foncé, deux petits bras sont en forme de maracas. Cependant ils sont sans doute la version atrophiée de bras véritables qu'ils auraient eu dans le passé et dont l'évolution les aurait débarrassé. Sur leur ventre, des marques de cercles blancs rappellent un petit peu des zarbis O ou Q. Leur tête aplatie se pose sur un coup hyperlaxe, qui peut tourner sur jusqu'à 310°. Ils ne peuvent pas faire des tours complets, à l'infini, comme on le voit parfois dans les dessins animés. Ce ne sont pas des toupies ! Mais cela les prive tout de même de beaucoup de contraintes. Ils possèdent sur cette tête uniquement quatre paires d'yeux rouges qui se relayent à l'ouverture. On pourrait penser qu'il s'agit de bec qu'ils ont entre chacun de leur yeux, mais non ; ce ne sont pas des oiseaux.
Au combat, les kaorines, une fois la surprise qu'ils engendrent, sont à craindre. Non content de ne rien sentir de l'électricité, ils sont de grosses brutes épaisses de défenses et semblent vraiment ne pas ressentir le moindre coup ; ce qui peut s'avérer totalement décourageant. Ils lévitent avec cela et pourront vous rattraper rapidement sans risquer de trébucher sur les aspérités que leur force tellurique ne manquera pas de créer, pour ne vous taper que plus fort. Leur force cosmique et leur pouvoir antique, s'ils ne sont pas leur plus puissants, sont souvent utilisés par leurs soins afin de peaufiner leur portrait de sages venus d'ailleurs et impressionner leurs adversaires. Et ne vous faites pas avoir ! Car en plus de vous empêcher de vous soigner, ils sont capables de faire se lever une grande tempête de sable pour que vous ne voyez pas arriver l'ultralaser qui vous guette. Le problème, c'est qu'à part taper dans leur faiblesses inhérentes, il est parfois dur de les vaincre tant leur partage force viendra taper dans vos ressources pour mieux vous taper dessus.
Les kaorines sont toujours en semi conscience, à la manière des insectes qui ont des yeux à facettes, ou bien des dodrios dont une tête est toujours éveillées. Ils se dissimulent dans les tempêtes de sable pour se reposer, ou bien simplement pour se déplacer sans être vus. Ce sont des pokémons qui cherchent très peu la compagnie. Ils n'ont de plus pas besoin d'être discrets pour se nourrir, car ils ne semblent pas en avoir besoin, et doivent se nourrir d'une autre manière encore inconnue de notre espèce. Certains disent qu'ils seraient des poupées de boue, un petit peu comme les branettes version désert. Je n'y crois pas vraiment, car ce serait un peu fou. La vie viendrait comme cela, avec une bête histoire "rayon étrange" et ça y est, nous serions vivant ? Ils ont pu cependant être témoins de civilisations antinques, comme les zarbis. Cela me paraît moins dérangeant à envisager, bien que je n'y connaisse pas particulièrement en archéologie. On en trouve en effet des traces dans les peintures rupestres des grottes d'Hoenn. Ce sont d'ailleurs elles qui ont véhiculé cette idée populaire de vie d'origine étrangère. Ils ne laissent jamais rien paraître, sont impassibles, mais ils ne sont pas forcément des pokémons calmes pour autant. Leur colère, pas plus explicable qu'une autre, peut vous exploser la figure comme cela, sans savoir pourquoi. Ils ont cette attitude dérangeante qu'ont parfois les pokémons psy ; ceux dont on ne sait pas par quoi est motivé leur vie : pas de vie de famille, pas besoin de nourriture matérielle, pas de hobby, rien. Et pourtant ils vivent leur vie, et ils donnent l'impression d'en savoir plus que nous. C'est ce qui doit avoir relayé cette histoire de lumière étrange qui leur aurait donné vie (et savoir donc).
Le kaorine de Sae : a du mal à comprendre que lorsqu'il vibre ou qu'il remue, ce n'est pas évident en terme de sens. Faut tout lui ré-expliquer à chaque fois. Il a peur des escaliers. Je ne sais pas encore pourquoi, mais c'est en enquête. Et quand il panique, il tourne sur lui-même. Comme une toupie.
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| | | | Sakae Kurami
C-GEAR Inscrit le : 23/08/2013 Messages : 14282
Région : Hoenn, Kalos.
| — # 345 | - LILIA.:
Ce pokémon est un LILIA. Les lilias sont des fossiles végétaux, que l'on retrouve très souvent agrippés à la roche. Leur corps avoisine le mètre de haut, même s'ils sont parfois plus à l'horizontale qu'à la verticale, lorsqu'ils sont accrochés à des falaises. Ils ne sont pas sans rappeler les vorastéries et leur apparence d'anémone de mer ; là où les lilias sont plus des anémones de montagnes. Leur corps est composée d'une partie ventouse, qui leur sert de pied, ou de support, selon votre point de vue. Elle a quatre point d'attache. Cette ventouse, de couleur violette, est reliée au reste de leur corps par une colonne osseuse, dont la peau est jaune et striée de rayures. Le reste de leur corps est violet également, en forme de demi-sphère tournée vers le haut. On y voit de faux yeux, comme en ont les babimantas par exemple, de couleur jaune également. De cette tête émergent une dizaine de tentacules oranges, au bout plus foncées, qui sont capables de se mouvoir de manière indépendante. C'est sur le haut de leur crâne, entre les tentacules et au centre de cette demi-sphère que se retrouve leur tête, un amas tout noir avec deux petits yeux jaunes, comme c'est le cas également chez les saquedeneu.
Au combat, les lilias commencent toujours par se fixer sur une surface quelconque grâce à leur ventouse, puis à prendre racines. De la sorte, personne ne peut les déloger. C'est une tactique logique, que l'on retrouve chez de nombreux pokémons aussi lents que les lilias : comme ils ne sont pas en mesure d'esquiver suffisamment vite, ou de se rapprocher avec assez de rapidité leurs ennemis, ils préfèrent rester sur place et attaquer de là où ils sont. Ils sont de ce fait des pokémons très défensifs, qui grâce à leur pouvoir antique érigent des murs autour d'eux. Ils se défendent en envoyant l'acide de leurs sucs digestifs, ou bien de grosses saumures sur leurs ennemis, tant qu'ils peuvent les contenir au loin. Mais gare à l'ennemi qui se rapprocherait trop d'un lilia : celui-ci l'attraperait dans ses tentacules et subirait une étonnante constriction qui ne laisse pas indemnes. En effet, ils en profitent alors pour agir comme des giga-sangsues et reprendre à l'ennemi tout ce qui leur aurait été entamé comme énergie.
Il est dit qu'auparavant, les lilias vivaient dans les fonds marins, accrochés contre le sol, et attrapaient les poissons qu'ils consommaient à l'aide de leur tentacules. Leur espèce se serait éteinte il y a cent millions d'années, ce qui ne veut absolument rien dire tellement c'est loin, pour toutes les personnes qui ne sont pas paléonthologues ou archéologues. Aujourd'hui, ils vivent plus naturellement sur les montagnes, mais ont toujours besoin d'un point d'eau à proximité afin de survivre. Ils consomment en majorité des petits et moyens insectes, qu'ils attrapent avec leurs tentacules lorsqu'ils s'approchent un petit peu trop de leur tête. Ils ne regardent quasiment jamais les inconnus dans les yeux. Ils leur offrent simplement le faux visage qu'ils ont sur le flanc de leur corps. C'est un signe de confiance que de voir un lilia baisser sa tête vers vous et vous regarder réellement.
| — # 346 | - VACILYS.:
Ce pokémon est un VACILYS. Il est encore plus visible qu'en évoluant, les vacilys sont des plantes rocheuses. Ils sont en outre assez gigantesques ; un mètre cinquante en moyenne, ce qui en fait de mauvaises candidates aux plantes d'intérieur. Le délicat lilas de leur peau a viré vers un vert plus traditionnel pour les végétaux, quoi que bien clair. En plus de leur taille et de leur couleur, le plus gros changement durant leur évolution relève de leur morphologie crânienne. Auparavant, leurs appendices sortaient directement de la cavité sur le haut de leur crâne. À présent, leur tête est basculée vers l'avant, avec toujours les mêmes motifs ronds et jaunes qui semblent symboliser des yeux, mais leurs appendices sortent de l'arrière de leur crâne, entourant leur cou. En réalité, leurs yeux se trouvent toujours dans la cavité, mais celle-ci est à présent tout de suite penchée vers l'avant, dirigée tout droit vers ce qu'ils considèrent. En y regardant de plus près, on peut discerner les deux orbes jaunes de leurs yeux.
Au combat, les vacilys sont des pokémons qui ont gagné beaucoup de visibilités depuis que la championne Ada Freimann est arrivée dans le cercle très fermés des champions de la ligue pokémon ; ils étaient avant très peu connus et l'étaient surtout pour leur statut de rareté. Au cours de ses combats, sa vacilys Viviane a su montrer quel était la force première de ces pokémons : leur capacité défensive. Ils sont capable de beaucoup encaisser et prendre le temps surtout d'emmagasiner, de stocker leur énergie pour ensuite la relâcher tout d'un coup, dans un florilège d'attaques dont ils ont le secret. Celles-ci sont souvent un petit peu moins puissantes que la moyenne des pokémons à haut niveau compétitifs, mais leur capacité à essorer toute l'énergie hors de leurs adversaires en supportant beaucoup d'attaques compense cette moins grande puissance. Ce soont des pokémons dont la lenteur ne doit pas vous apparaître comme une faiblesse : ils sont très intelligents et calculateurs.
Ces pokémons ne sont pas très connus car ils vivent souvent dans les hauts fonds des océans les plus chauds, mais de manière assez immobiles : ils se servent de la ventouse naturelle que forment leurs pattes qui ressemblent plus à des petites limaces que des pieds avec doigts et orteils. Ils s'ancrent alors aux rochers pour contrer les forts courants que l'on retrouve souvent dans les océans tropicaux. En raison de cette condition climatique, on ne trouve souvent ces pokémons que dans les archipels reculés de Hoenn ou d'Alola. En trouver naturellement ailleurs serait un fort signe de dérèglement climatique, un cran plus inquiétant encore que ce dont on est aujourd'hui témoins. Ces pokémons peuvent allonger leur cou de manière assez impressionnantes bien que pas infinie ; ils s'en servent pour chasser notamment. Ils se laissent aller au gré des courants en tendant plus ou moins le cou. Dès qu'une proie passe à leur portée, ils l'attrapent à l'aide de leur huit tentacules et usent d'acide pour la dissoudre avant de l'ingérer. Ce ne sont donc pas des pokémons tout public, que l'on peut capturer sans en connaître le mode de vie une fois domestiqués.
| — # 347 | - ANORITH.:
Ce pokémon est un ANORITH. Les petits insectes sont contre toute attente des fossiles d'un autre âge que l'on retrouve le plus souvent dans les déserts d'Hoenn. Ils restent gros pour des insectes, en raison de la place prise par leur exosquelette : ils mesurent plus de cinquante centimètres de long sans difficulté. Leur corps est donc recouvert de plaques, qui sont grises et superposées sur leur dos, et verte autour afin d'enserrer ces plaques et de les garder cohérentes ensemble. Sur les côtés, ils ont ce qui correspond à d'anciennes nageoires latérales, et qui aujourd'hui ressemblent simplement à des pâles blanches à l'extrémité rouge. Sous cette carapace se trouve leurs nombreuses petites pattes, un petit peu comme des ohmûs. Ils ont une queue à l'extrémité de leur abdomen, ayant un double empennage. Nul doute qu'elle leur sert et servait lorsqu'ils garnissaient les fonds marins. Leur tête est tout aussi carapacée que le reste de leur corps, tant et si bien que leurs deux yeux globuleux dépourvus de paupières sont relégués aux deux extrémités latérales de leur tête en forme de triangle inversé. Deux marques rouges sont présente sur leur crâne également. À l'avant de celui-ci ils ont deux pattes bien plus développées que les autres, qui ne leur servent pas à avancer mais à prendre des choses, typiquement de la nourriture. Elles ont une petite pince chacune, et sont tout aussi articulées que leurs plus petites pattes.
Au combat, malgré leur carapace, les anoriths ne sont pas des pokémons robustes ni endurants. En réalité, ils ne tiennent pas beaucoup de coups sur le terrain, car leur carapace sert plus à les faire tenir ensemble qu'à les protéger de la plus efficace des manières. Heureusement, avec quelques lancers de boue bien placés, ils peuvent quelques peu épaissir leur armure avant de se lancer dans la baston. Néanmoins, s'ils ne supportent pas un grand nombre de coups, ils parviennent à en éviter un certain nombre : ce sont en effet des pokémons d'une rapidité plus qu'honorable qui se jettent au-devant de leurs adversaire pour les frapper au contact. Du tranchant de leurs griffes d'acier qu'ils éclatent sur l'ennemi, ils taillent dans le vif avec de plus en plus de force si on les laisse faire. Anciens pokémons d'eau de mer, ils sont encore capables de se transformer en pistolets à eau et de déverser leur saumure sur leurs ennemis halophobes. Comme tous les fossiles, ils sont également doté de pouvoirs antiques surprenants, qui ne font que rajouter une corde à leur arc déjà bien fourni en terme de polyvalence.
Ces pokémons étaient, il y a près de cinq cents millions d'années, des pokémons sous-marins. Ils nageaient dans la mer originelle à l'aide des pâles qu'ils ont sur les côtés de leur corps, et sont sans doute la première espèce de gros prédateur que l'on recense à ce jour. En effet, ces pokémons sont carnivores et mangent soit des insectes, des poissons ou bien même des petits pokémons. Et cela, aujourd'hui encore. Dans la mesure où on les retrouve maintenant dans les déserts ou zones arides, ils se cachent plutôt derrière des rochers afin d'attendre une proie plutôt que de leur nager après, ce qui fait beaucoup moins de sens dans un désert. Tout au plus, à présent, ils font des glissades sur les flaques d'eau les jours de pluie, et ils ne sont plus du tout considérés comme de « grands » prédateurs. Mais ils sont toujours des prédateurs de bonne taille, il ne faut pas le leur retirer. Une de leur piqûre peut être bien douloureuse, même s'ils n'agissent pas de la sorte s'ils ne se sentent pas menacés. Ils ont en outre un tempérament plutôt doux et tranquille, solitaire par défaut car ils ne cherchent pas d'eux-mêmes la compagnie d'autrui mais ne la refuse pas si on leur offre. Ils ont souvent un petit peu de mal à s'habituer à la vie domestique, car ils passent le plus clair de leur vie seuls si on ne les capture pas. Pour autant, comme ce ne sont pas des excités du bocal, ils finiront par s'adapter, tant que vous leur offrez un climat sec, et un point d'eau accessible si besoin.
| — # 349 | - BARPAU.:
Ce pokémon est un BARPAU. Ces poissons sont réputés pour leur laideur. Et pour cause. Ils sont d'un maronnasse sale, qui jure terriblement avec le bleu clair de leurs nageoires. Leur peau rappelle étrangement la lèpre, que l'on croyait pourtant éradiquée. Elle part en lambeaux et flotte autour de leur corps de manière disgracieuse, puis se détache tout à fait. Ils possèdent quatre nageoires (deux de part et d'autres de leurs flancs, une dorsale et une caudale), bleues donc, mais qui sont fendues, abimées voire trouées dès la naissance. C'est leur corps tout entier qui est flasque. Ils ont de grands yeux cernés de noir et un air perpétuellement triste sur la tronche, pour ne pas arranger le tableau. En plus, il est difficile de les louper, vus leurs soixante bons centimètres ! Heureusement, aussi, qu'ils vivent dans l'eau, car cette dernière permet de limiter leur odeur peu amène.
Au combat, les barpaux sont terriblement faibles. C'est d'autant plus terrible qu'il n'y a presque rien à dire sur eux, et aucune compensation à trouver. Incapables de la moindre agressivité, ils ne taperaient de toute manière pas bien fort ; et le moindre coup pourrait les faire calancher. Ils ne savent que faire trempette, et leur charge est laborieuse. C'est bien difficilement qu'ils pourront être un fléau pour qui que ce soit. Heureusement, il leur arrive d'être parfois un petit peu rapides, ce qui leur permet de fuir. Systématiquement. Et à trop forte dose.
Les barpaux sont immobiles. Ils ne bougent pas ; ils restent là, simplement. Cela est notamment dû au fait que leur nageoire trouées rendent toute activité de nage complètement fastidieuse, et dénuée de sens. Ils vivent en bancs stagnants dans les rivières ou dans les mers. Ils vivent à peu près n'importe où, et survivent n'importe où, ce qui est le plus incompréhensible dans leur cas. Premièrement, ils sont étonnamment résistants aux conditions de vie difficiles, et c'est peut-être là leur seule qualité (ce qui est drôlement triste). Ils peuvent même vivre en milieu pollué, cela ne leur pose pas de problème. Leur corps est déjà tellement abimé que rien ne semble pouvoir leur être fatal en terme écosystémique. De plus, ils mangent absolument tout et n'importe quoi (ce qui ne doit pas aider à leur condition), même des bouts de pneus lâchés dans l'eau il y a des lustres. Enfin, même s'ils sont des proies faciles, ils n'ont que peu de prédateurs, sauf si la nécessité s'en fait ressentir. Sans doute ont-il un goût exécrable. Finalement, ils rappellent assez naturellement les magicarpes. Ces derniers sont peut-être un peu plus lents, ils restent malgré tout plus vivaces, plus beaux, et drôlement meilleurs à manger. Mais tout de même : il ne faut pas voir les barpaux que par ce prisme de la laideur, bien que ce soit difficile. Il vous faudra leur dispenser beaucoup d'attention, et ne pas simplement essayer de leur secouer les puces pour qu'ils se remuent. Cela ne fonctionnera pas de toute manière. Il faut réussir à leur donner confiance en eux, afin qu'ils puissent correctement grandir, et peut-être qui sait, un jour, devenir moins laids.
| — # 350 | - MILOBELLUS.:
Ce pokémon est un MILOBELLUS. Ces anguilles sont bel et bien l'évolution des très laids barpaux. Ces longs serpents aquatique font parfois plus de six mètres de long, et d'une épaisseur tout à fait respectable. De couleur crème sur la majorité du corps, ce dernier se termine cependant par une queue aux grosses écailles roses et bleues, qui se termine en un éventail d'écailles, un petit peu comme une queue d'oiseau. Ces écailles paraissent souvent luire au soleil, car la lumière se reflètent dessus comme en arc-en-ciel. De l'autre côté de leur corps, et au-dessus d'un cou au port de tête altier, leur tête trône fièrement. Le crâne se termine par une corne, ce qui leur donne l'allure d'une licorne aquatique. Ils semblent avoir deux paires de sourcils : une qui monte, et une qui descend (mastouffe style), et sont tous roses. Il s'avère en fait que ceux qui vont montants sont en fait des barbillons qui leur permet de sentir l'eau environnante. Sous ces sourcils, un regard perçant vous darde. Toujours.
Au combat comme dans la coordination, les milobellus sont des adversaires coriaces. Des vraies plaies, vous diront certains. Un petit peu de vitesse, mais surtout une stratégie défensive au poil, c'est avec leur endurance somme toute correcte qu'ils font s'arracher les cheveux de leurs opposants. Ils ont en effet de nombreuses techniques de soin, comme la régénération et l'anneau hydro en plus de leur rune de protection. Et cela, c'est lorsqu'ils n'usent pas de leurs stratégie de séduction. Il faut dire que leur capital attraction ne laisse pas indemne une bonne partie de la gent pokémon. Mais il ne faudra pas s'y fier : ce n'est pas que du flanc pour camoufler une prétendue faiblesse. Derrière cela, l'hydroqueue des milobellus pourra mettre pas mal de monde à terre, de même que leur hydrocanon si vous n'avez pas de chance. Le meilleur moyen pour les vaincre est de les combattre au corps à corps, si vous parvenez à éviter de vous faire ligoter, afin de leur asséner rapidement de gros coups sans qu'ils ne puissent se régénérer suffisamment vite.
Certains considèrent les milobellus comme les plus beaux pokémons du monde. Déjà, je ne trouve pas cela génial car, à l'extrême inverse de la considération apportée aux barpaux, c'est ne les considérer que par leur physique. Et puis, sinon, ils se lynchent souvent avec d'autres fanatiques de pokémons sublimes, du genre des adorateurs du feunard rose invisible, ou ce genre de bêtises. Comme quoi, les guerres de clans ont toujours des logiques un peu débiles. Cette beauté affichée amène aussi une surreprésentation de leur genre dans les familles aisées qui ont presque créé un lobby du barpau, gardant pour eux le plus de barpaux possible dans des bassins, pour voir les milobellus rester entre soi, dans les riches masures. On les retrouve beaucoup dans les "arts nobles", dans des grands tableaux de maître ou bien figurant dans des sculptures classiques. S'ils ont besoin d'un certain standard de vie, et de beaucoup d'espace, ils peuvent paraître bien hautains. C'est parfois le cas ; mais comme pour tout, cela dépend des individus. Ils sont très affectueux bien que d'une manière effacée, et sont avant tout des pokémons calmes et pacifistes plus que tout qui chercheront systématiquement à apaiser les conflits.
| — # 351 | - MORPHEO.:
Ce pokémon est un MORPHEO. Ces petits pokémons normaux ont beaucoup de spécificités. Leur corps, frêle et fragile, est tel un petit nuage. Il rappelle d'ailleurs le nuage qui orne la tête des baudrives, avec leur petite houppette sur la tête. Leur corps n'est que volutes et rebonds. Mais ils ne sont pas des nuages ! Leur corps est solide, quoique élastique. Il a un petit peu la consistance d'une crème aux œufs, si vous cherchez à vous représenter leur corps. On a cependant appris récemment que leur composition moléculaire était en fait une recomposition des molécules fondamentales de l'eau, sous une pression très spécifiques. Ce qui contribue une fois de plus à les rapprocher des nuages.
Au combat, les morphéos sont au départ des pokémons vierges de toute spécialité. Ils sont parfaitement équilibrés. De fait, ils sont aussi bon en attaque qu'en défense, qu'ils sont rapides. Ce sera de votre responsabilité que de l'entraîner selon votre style de combat et leurs préférences. S'ils sont comme beaucoup faibles face aux pokémons de combat, ils n'ont cure des fantômes que leur maîtrise du climat écarte. En effet, la spécialité, finalement, des morphéos, c'est le climat. Ils s'adaptent à la fois à celui-ci, et le climat lui aussi s'adapte à eux. Grâce à leur attaque ball'météo, ils font du climat leur arme. Seulement, ils peuvent aussi l'influencer, en amenant de la grêle, le soleil ou la pluie. Avec cela, morphéo apprend des capacités relatives à chacun de ces climats, le rendant terrible à contrer. Bon, un bon coup sec derrière la nuque et c'est plié : seulement, il faut trouver sa nuque.
Néanmoins, ce petit et surprenant pokémon n'en reste pas là. En effet, avec la météo, il change même d'apparence, se protégeant par là même des intempéries. Qui dit changement de climat dit aussi changement de pression : et c'est cela qui affecte la structure moléculaire des morphéos, si sensible à la pression justement. Mais il est aussi capable d'utiliser les pouvoirs naturels pour se protéger des dangers physiques qui guettent son pauvre petit corps. Ils sont ainsi, de fait, très sensibles aux questions écologiques portant sur le climat et ses changements, notamment. Si vous ne le retrouverez pas dans les meetings aux couleurs des tortipouss, ils font tout de même tout leur possible pour maintenir les microsystèmes stables.
La morphéo de Sae : est un personnage bien gentil. Elle aide dans les réserves naturelles, elle nous évite la pluie, elle fait tomber la neige pour le repas de Noël. Mais sinon, c'est tout. Elle ne cherche pas les ennuis, et reste à sa place sans jamais dire grand chose, peu impliquées dans les relations du gang.
| — # 352 | - KECLEON.:
Ce pokémon est un KECLEON. A première vue normaux, les kecleons sont des pokémons bien particuliers. Ils font grosso modo la taille d'un enfant et se tiennent debout. Leur peau épaisse est verte et parcheminée est leur principale spécificité, dont nous parlerons plus tard. Sur leur tête ovoïde, deux crêtes jaunes leur donne des airs de punks. Elles ont une continuité sous forme de motif autour de leurs yeux et tout au long de leur visage. Leurs yeux sont globuleux, proéminent, et sont à mobilité indépendante, ce qui leur permet de regarder dans deux directions à la fois. Leur cerveau fait le travail de raccord entre ces deux visions différentes. Ils possèdent une longue langue protractile qu'ils peuvent projeter vers le cible. Sur leur ventre, une rayure rouge zébrée les rend très reconnaissables. Leurs pattes sont épaisses ; griffues à l'avant, et avec un résidu de palmes à l'arrière. Dans leur dos, une longue queue s'enroule en spirale. Elle les aide à se tenir, notamment lorsqu'ils sont dans les arbres.
Au combat, le problème ne sera pas tant pour leur dresseur que pour leur adversaire. Il ne s'agit pas techniquement d'un problème de puissance relative, mais plutôt d'un certain mal-être à prévoir. Ils sont plutôt puissants lorsqu'ils tapent au corps à corps mais préfèrent s'éloigner le plus vite possible en guise de défense. Ils pratiquent autant qu'ils le peuvent l'esquive. Non, le vrai problème vient de ce qu'ils font. Ils peuvent étreindre leur proie avec leur longue queue enroulée. Vous commencez à voir le malaise ? Ou bien ils se servent de leur langue pour faire quelques léchouilles à leurs adversaires. Là encore, paye ton assurance. Et puis ils n'hésitent jamais à user de toutes les ruses qu'ils connaissent : le clonage, l'ombre portée... Mais lorsqu'ils n'ont plus le choix, ils se faufilent le plus discrètement du monde contre leur ennemi pour leur asséner leurs coups de griffes ombres. Et puis il faut dire qu'avec leur allure tout droit sortie d'un film de série B, ils n'incitent pas à la franche rigolade. Enfin si, mais la franche rigolade de la série Z quoi.
Allez, il faut bien le dire : les kecleons sont un petit peu spéciaux. Ils sont les camoufleurs (presque) parfaits. En effet leur peau a la capacité de changer de couleur à volonté, grâce à une spécificité hormonale de ces pokémons. Ils peuvent ainsi prendre la tronche de ce qu'il y a derrière eux et devenir invisible. Ou presque : la ligne rouge sur leur ventre est incapable de changer, sans que l'on se l'explique. Cependant, une petite frayeur, un sursaut et ils ne parviennent pas à maintenir cette capacité en place. Cela permet d'embrayer sur le fait qu'ils sont relativement lunatiques. Parfois très calmes, ils peuvent être d'autres fois super énervés, comme des harpies. En plus, ils ont souvent, après leur vie solitaire, des habitudes de princesses : avoir ce qu'ils veulent, quand ils le veulent. Forcément, quand on peut devenir presque invisible, on devient kelpto ! Heureusement qu'ils ont une mauvaise vision nocturne, car sans cela ils seraient passés maîtres dans l'art du cambriolage. Ce sont pour le reste des pokémons arboricoles. Leur queue s'enroule autour des branches pour leur permettre une meilleure prise. Ils se nourrissent des insectes qu'ils y trouvent, qu'ils attrapent en projetant leur langue. Cependant, leur démarche au sol est bien souvent incertaine, leur donnant un petit côté spinda. Sachez enfin qu'ils sont très sensibles aux variations de température : ils ont besoin de chaleur et d'humidité ; d'où leur présence majoritaire et préférentielle à Hoenn.
| — # 353 | - POLICHOMBR.:
Ce pokémon est un POLICHOMBR. Petits spectres, les polichombr sont entièrement formés de gaz. Pas de connerie de drapé chez eux, comme chez les skelenox, juste une impression qu'ils donnent. Mais, si c'est du gaz, ce n'est pas non plus informe à la manière des fantominus. Au contraire, une armature semble se dessiner, pour créer la pointe qu'ils ont sur le haut du crâne. Leur visage se compose de deux grands yeux cerclés d'anneaux noirs, dans lesquels s'épanouissent en cercles concentriques le jaune, le violet et le bleu, qui vous dardent sans jamais sembler vous lâcher. Sous ceux-ci, une bouche fine s'étire, plus présente pour les humaniser auprès des êtres de chair et de sang que pour réellement parler. En effet, ils n'ont pas de cordes vocales, juste vaguement l'émanation d'une voix. Grands comme l'avant-bras, ils n'ont ni pieds, ni bras, juste un corps qui s'efface, ondoyant, dans l'air, après quelques ondulations. Autant dire qu'un coup de vent semble pouvoir les emporter. Ils ressemblent finalement à des marionnettes, celles que l'on peut mettre au bout de la main.
Au combat, les polichombr sont... des spectres. Pas très endurants, ils sont carrément nuls en défense. À partir de là, vous pouvez tenter de les tourner offensifs. Leurs immatérialités, qui les rend insensibles à bien des coups de front, pourra être un avantage certains pour placer certaines de leur incursions dans le corps des gens, bien désagréables. Et pour les plus résistants, ils n'hésiteront pas à jouer de leur grincement pour les étourdir et leur rentrer dedans. Littéralement. Les polichombr, avc leur tendance à se nourrir des sentiments coupables des gens, se trouvent bien aise d'user de tous les moyens possibles afin de leur infliger le châtiments qui leur est dû. Ils ne le font qu'en combat, mais au moins le font bien. De même, ils savent instrumentaliser le dépit des dresseurs, qu'ils ressentent, pour foutre la merde sur le terrain. Ils ne le font tellement jamais ; et, on a tous le droit à nos moments de plaisirs coupables. Néanmoins, face à des spectres ou à tout autre ennemi ténébreux face auxquels ils sont faibles, ils se remettront à utiliser des techniques plus frontales : leurs ombres viennent donc prendre le relais pour tenter de contrôler l'adversaire, comme une parade bien rodée entre ce type d'adversaire. Puis ce sont les balles d'ombre qui décident finalement de l'issue du combat.
Les polichombr ont les pokémons qui symbolisent, et à raison, les sentiments de jalousie et de volonté de revanche. Ils sont de ce fait les compagnons désirés (les polichombr le désirent, en premier lieu !) des amoureux, ou des ex-amoureux. Bien souvent, ils apparaissent sans demander l'avis de personne. D'ailleurs, si vous en voyez, dans votre judas, apparaître devant votre porte. Ce n'est jamais bon signe. C'est un meilleur indicateur qu'avoir les oreilles qui sifflent. En gros, quelqu'un ne va pas tarder à venir se venger de vous. Genre, dans les prochaines vingt-quatre heures, sans doute. Ainsi, on les trouve le plus facilement dans les villes, de nuit. Ils se servent alors de leur corne comme d'un sonar à jalousie. Et dieu sait que l'on en trouve, dans les villes surpeuplées ! Le reste de la journée, ils se réfugient sous les gouttières qu'ils trouvent les plus prometteuses. Pour autant, ils ne dorment pas. Ils ne dorment jamais, il me semble. Contrairement à certaines idées reçues, il ne faut pas amalgamer les polichombr avec les maisons hantées. Ils n'y vont jamais, car ils n'y trouvent rien pour s'y nourrir. Ils ne sont pas méchants. Ils ne cherchent pas à exacerber vos colères ou à foutre la merde. Après tout, ils n'ont pas choisi ce qui serait leur nourriture pendant toute une vie ! Ils ne souhaitent que du bien des gens dont ils se nourrissent. Enfin, je crois, jusqu'à présent. Dans le folklore populaire, il existe cependant une comptine que l'on entend souvent les petits enfants amoureux chanter, pour demander à la poupée polichombr, que l'on suspend aux fenêtres, d'être gentille avec leur amoureux. Elle dépasse rarement la grande section de maternelle, mais on ne sait jamais. Il y a toujours des overly attached, qui vont rappeler au bon souvenir de la société l'ultime couplet de cette chanson, qui implique que l'on coupera la tête de la poupée (elle est accrochée par la tête) si leur amour n'est pas heureux. Pokémon de la jalousie, vous dis-je.
| — # 354 | - BRANETTE.:
Ce pokémon est un BRANETTE. Ils sont l'évolution des petits polichombr, mais sous forme matérielle, concrète cette fois-ci. Autant dire qu'ils peuvent ressembler à beaucoup de choses ! Leur apparence générale tient à présent, selon la poupée dans laquelle ils se sont incarnés, à la sorcellerie. Enfin, on m'a dit au vaudoo, mais je sais pas ce que c'est, ça m'évoque juste un rapasdepic. Ils deviennent cependant quasi-systématiquement bipèdes. Ils peuvent toujours léviter, mais cela leur demande plus de mal. Ils préfèrent donc souvent marcher. La plupart du temps, ils affichent un petit corps de poupée grisâtre, sali par le temps. Leurs yeux ont été gagnés par le rouge, surmontés par un genre de petit chapeau de sorcière se terminant dans la longueur. Une petite queue jaune en tête d'épingle regroupe, justement, des épingles. Leur sourire se retrouve, grandissant, souvent figuré par une fermeture éclair.
Au combat, les choses ont changé pour les branettes. Déjà parce qu'avec leur corps matériel, ils ne peuvent plus faire en sorte de posséder leurs ennemis. Cela change beaucoup de choses ! Prenez garde à leurs premiers combats après l'évolution : ils risqueraient de se cogner bêtement dans leur ennemi et de se ramasser une beigne. Ils sont ultra bon en frappe physique, bien qu'en immatériel ils se défendent aussi vraiment bien. Enfin, non, pas défendent, attaquent. Enfin vous voyez quoi. Ils arrivent que certains d'entre eux, lorsqu'ils la maîtrisent, stimulent leurs pouvoir par le biais de l'acupuncture. Oui bon alors dit comme ça, c'est bizarre, mais les épingles plantées dans leurs corps les aident à élaborer leurs coups bas, à être plus rapides sur le plan intellectuels, comme sur le plan physique. On m'a dit que c'était du vaudoo mais à part les vostournos ça m'évoque rien. d'autres disent avoir vu des branettes méga-poupées de ouf trop puissantes. Mais on m'a pas dit que c'était du vaututrice.
Les branettes sont des pokémons incarnés dans des jouets laissés à l'abandon. On dit qu'ils sont tristes comme les polichombr étaient jaloux. Moi, je ne trouve pas. Je trouve que justement, après avoir gagné un corps, ils ont plutôt l'air contents de leur condition. Ils étaient jaloux. Ils ont gagné un corps. À la rigueur, ils sont haineux et hargneux selon les conditions d'abandon de la poupée qu'ils possèdent. Ils n'y peuvent rien, le corps d'accueil déteint toujours un petit peu sur l'individu d'origine. Ils étaient jaloux et revanchards : on peut dire qu'ils ont eu leur revanche. Ils sont donc plus apaisés, et à même d'écouter ce qu'on leur dit. Ce qui je trouve, est tout à leur honneur lorsque l'on voit les réactions qu'ont les gens lorsqu'ils sont confrontés à un branette. En effet, il existe une somme de folklore absolument faramineuse à leur sujet. Souvent inventé, déformé, exagéré. Surtout que cela diverge à mort d'une version à l'autre ; c'est ce qu'il me fait dire que la majorité est inventé. Cela parle d'énergie maudite, ou de négativité. Cela dépend des sources. D'autres disent qu'ils défendent leur zipper comme d'autres la prunelle de leurs yeux parce que s'il devait s'ouvrir, leur âme s’échapperait. Ce que je trouve con, parce que dans certains rares cas, il n'y a pas de fermeture éclair sur la peluche dans laquelle le polichombr rentre. Faut pas être bête non plus. Une idée ne me semble pas idiote cependant : celle qu'ils recherchent leur propriétaire. Les branettes sauvage ne dorment jamais, et passent leur temps à hanter les rues des lieux habités, ce qui suit l'idée qu'ils recherchent quelqu'un. Ils deviennent étonnamment affectueux avec ce qui les ont acceptés, et très loyaux avec cela. Les gens ne se doutent pas de leur potentielle gentillesse. Par contre ils peuvent parfois être très inquiétants pour pas grand chose. Genre des fois ils séparent les syllabes pour chaque mot. Voire en épelant. Je comprends pas. Et puis ils parlent toujours de leur jupetta. Sans doute qu'ils ne veulent pas qu'on regarde dessous. Sauf qu'ils n'ont pas de jupe. Donc je ne comprends pas le coup, lorsqu'ils me causent de "jupetta".
| — # 355 | - SKELENOX.:
Ce pokémon est un SKELENOX. Ces petits spectres d'un tout petit mètre de haut semble revêtus d'un drap au tomber léger. Ils ont une forme de petits fantômes ovoïdes, gris foncés. Ils n'ont pas de pieds (normal, ce sont des fantômes !), mais possèdent deux bras qu'ils gardent sempiternellement croisés dans leur dos, et qu'ils ne décroisent qu'en cas d'extrême nécessité. Dans leur dos, à moitié dissimulées par leur bras, deux marques en forme d'os. Celles-ci ne sont pas sans rappeler le masque en forme de crâne en os qui fait office de visage sur le devant de leur corps. Dans les orbites vides de celui-ci, un seul orbe rouge en guise d’œil, qui roule de l'un à l'autre afin de mieux observer ce qui est devant eux. Seules des dents se découpent au bas de ce masque, prouvant bien par là qu'il ne s'agit aucunement d'un véritable masque en véritable os. Ils ne sont donc pas fait de matière, sauf pour ce qui concerne leur masque, mais bien d'un gaz incolore, que seul le très léger drap sur eux permet de voir. Seulement, ils restent très difficile à discerner dans la lumière du soleil, qui traverse sans problème ce très léger linceul.
Au combat, les skelenox ont des avantages évidents, qui ne sont pas réellement dus à leur identité propre en tant qu'espèce, qu'en leur qualité de spectre. Les coups relativement normaux et autres techniques de combat purement physiques, qui leur passent totalement au travers. Le poison, de même, n'a que peu d'effets sur eux. En contrepartie, ils ont une endurance de merde, une force en mousse, et une bonne technique défensive, mais est-ce vraiment bien difficile lorsque l'on est intangible ? Ont-ils vraiment du mérite ? En lévitation, ils évitent sans mal les attaques venues du sol. À l'inverse, eux peuvent très bien vous attaquer par ce biais-là, grâce à leurs ombres nocturnes et portées. Il est alors conseillé de se battre contre eux en pleine lumière, ou alors sans ombre dans votre direction. Les spectres sont très bien placés pour leur faire un petit peu de dégâts, dans la mesure où l'intangible peut se saisir de l'intangible. Malheureusement, ils sont des rois de la malédiction qui vous poursuivra peut-être plus loin que le simple combat, et des ondes de folie. Le plus efficace, finalement, si vous n'avez pas d'autre fantôme sous la main, c'est de taper directement dans le masque, seule partie physiquement matérielle. Attention néanmoins à leur groz'yeux, terriblement impressionnant pour qui rencontre pour la première fois un skelenox.
Les skekenox sont des pokémons qui vivent en espèce de groupes, un genre de nuage aux frontières imperceptibles entre les différents individus. Deux tendances se distinguent chez les skelenox. Ceux, très clichés, très traditionnels, qui ne vivent que de nuit ou uniquement dans les grottes, sous le couvert des arbres, bref : dans l'obscurité ; et qui s'endorment, s'éteignent une fois venu le petit matin. Et puis il en est des plus modernes d'une certaine manière, qui vivent aussi en pleine lumière pour être complètement discrets voire invisibles et faire ce qu'ils veulent. Ils sont seulement moins puissants en pleine lumière, alors que les autres, à l'ombre, tire tous les profits de leur matérialité. Ce sont aussi des pokémons très tenaces, qui ne lâchent pas leurs courses poursuites à moins d'un cas de force majeur. En effet, ces pokémons se nourrissent des rires qu'ils aspirent, et de la bonne humeur, dont ils ont eux-même besoin pour pouvoir être heureux. Car, oui ! Oui ! Oui, ils ont des sentiments ! Ils ne sont pas dépourvus d'humanité ! À bas les préjugés sur les spectres ! Les cris des enfants leur sont particulièrement nourrissants, et les amusent eux-même beaucoup. C'est parce que eux-même n'ont pas de bouche pour crier, parler, rigoler. Vous ne trouvez pas cela triste, vous ? Des légendes voudraient même qu'ils emportent on ne sait trop où les enfants pas très obéissants. Mais bon, on fait cette légende avec à peu près tout les spectres, et même d'autres pokémons ténébreux, alors, le crédit qu'on peut leur accorder... Disons qu'on choisit l'histoire en fonction du pokémon qui terrorise le plus le petit. (Ce qui est totalement sadique. Parents indignes et réactionnaires.)
| — # 356 | - TERACLOPE.:
Ce pokémon est un TERACLOPE. Ces pokémons sont l'évolution des skelenox, bien qu'au premier coup d'œil, leur composante spectrale ne soit pas la plus évidente. Pourtant, on peut avec un petit peu d'attention, on peut la remarquer grâce à ce qui s'échappe du haut de leur corps, mais aussi parfois vers l'arrière : des échappements du gaz qui les compose de fait. En effet, la partie matérielle de leur corps n'est pas tout à fait hermétique. De la taille d'un petit humain, les téraclopes tiennent à la fois du golem et de la momie ; comme si le masque des skelenox s'était étendu, en perdant de son épaisseur, aurait étiré sa matière en bandages, et se serait enroulé autour de sa partie gazeuse. J'en veux pour preuve que l'on observe toujours le découpage des dents qui pré-existaient sur ce même masque. Cette enveloppe contient donc le gaz, qui s'en échappe en raison dui différentiel de pression entre l'intérieur de leur corps et l'extérieur. L'orbe rouge qui faisait office d'œil chez les skelenox ne se balade à présent plus entre deux orbites : il est bien centré sur le visage des téraclopes, en faisant, tout naturellement et comme leur nom l'indique, des cyclopes. Ils gagnent, de plus, avec l'évolution, des jambes mais aussi des mains. Ces dernières semblent toujours tendre vers l'avant, comme s'ils avaient besoin de cela pour avancer.
Au combat, les téraclopes écopent des mêmes grands avantages que les skelenoxs. Ils ont beau être mieux matérialisés, ils n'en restent pas moins des spectres. Leur défense dès lors est à l'épreuve de presque tout. Les coups normaux ainsi que les techniques de combat les traversent purement et simplement. Les poisons ne les affectent que peu. Cependant, ils restent très peu endurants. Ils ne tappnt pas très fort, sans que cela soit pour autant désastreux ; disons que c'est à peine correct pour des pokémons de leur standard. Ils sont aussi très lents. Ils prennent du temps pour se déplacer, ou tourner sur eux-même ou même simplement à lancer, charger une attaque. Heureusement pour eux, ils sont imperturbables, et sont tout à fait capables d'encaisser une attaque sans que cela perturbe le chargement de leur malédiction ou de leur châtiment. Leur atout premier est leur allure, très impressionnante. Si l'on allie à cela leur lenteur et le côté envoûtant de leurs mouvements, qui hypnotisent sans mal les esprits faibles, et leurs regards noirs qui les clouent sur place, on peut dire que le physique joue tout à fait en leur faveur. Leurs poings, aussi bien élémentaires que spectraux, sont d'une redoutable efficacité. Ils peuvent à foison se jouer des ombres ainsi que de la gravité, ce qui emmerdera beaucoup d'autres pokémons capables de léviter, dont certains spectres qui ont pourtant l'avantage sur les autres spectres. Mais cloués au sol et privés de leurs mouvements, certains ne savent plus quoi faire.
Les téraclopes cristallisent énormément de mythes antiques autour d'eux, aussi bien ceux des momies que des golems. Cela est dû à la fois à leur apparence, et à... À leur manière d'être, je suppose. On dit en effet que leur corps est complètement creux. C'est à la fois vrai et faux : il ne contient pas d'organes, mais uniquement le gaz qui les composent. C'est là que l'on rejoint de lmythe des golems. Sauf que personne ne les contrôle en mettant un parchemin ou une rune dedans. C'est bien connu, quoi ! Et puis pour les momies... C'est sans doute leur côté rayures et bandages, associé à leur démarches les bras en avant qui donne ce petit effet. Leur corps serait "comme un trou noir", ce qui en soi ne veut rien dire. Disons qu'il serait censé absorber tout ce qui passe à sa portée sans jamais être rempli. Tout d'abord, je tiens à dire que je n'ai jamais vu de téraclope aspirer quoi que ce soit ; et d'ailleurs je ne vois pas par où ils pourraient le faire. En fait, il s'agit juste d'un différentiel de pression entre l'intérieur, et l'extérieur de leur corps. Toujours cela. Mais l'on ne peut dénier leur côté macabre, je sais bien. Par contre, le corps contient bel et bien un "orbe de feu spectral" comme le disent les mythes urbains. Il s'agit en fait de leur œil, dont l'arrière, contenu à l'intérieur de leur corps, brille tout comme l'œil qu'ils avaient étant des skélenox. C'est le siège de leur esprit, de leur conscience, de ce qu'ils sont individuellement. Bien entendu, il ne faut pas chercher, même si les légendes sont bien souvent injustifiées, à regarder par le trou qu'ils ont au-dessus de leur tête. Entre le gaz et la luminosité, vous auriez vite mal. Et qu'on se mette d'accord : trou en haut de la tête, oui, mais ce ne sont pas des baleines ! Ils se nourrissent, par ailleurs, de feux follets. Ils aiment donc beaucoup suivre un pokémon feu. Ils ne les attaquent cependant jamais, sauf en cas de faim extrême, pour les forcer à leur donner du feu. Sinon, ils sont un petit peu les bienfaiteurs de ce pokémon feu qui les nourrit. En règle générale, un téraclope se nourrit toujours auprès du même pokémon feu qu'ils suit toute sa vie. Ils ne vivent donc pas en groupe, mais bien en solitaire (et les voir errer de la sorte, toujours un petit peu cachés, explique sans doute la naissance de bon nombre de légendes). Malgré tout, il est rare que le pokémon feu en question soit un jour au courant de cette osmose avec un téraclope. Et bien entendu, il n'arrive jamais non plus qu'ils suivent un funecire, ou l'une de leurs évolutions.
| — # 357 | - TROPIUS.:
Ce pokémon est un TROPIUS. C’est un grand dinosaure sur lequel l’évolution est bien passée. En effet, de simple dinosaure, il maîtrise à présent l’élément végétal et aérien. Mais pas tout seul ! En effet, les feuillages qui ornent son corps étaient au départ des plantes grimpantes, qui ont élu domicile sur les grands tropius d’il y a des millénaires, et au fur et à mesure des milliers d’années, pokémons et plantes sont entrés en symbiose. De ce fait, les tropius peuvent s’en servir comme d’ailes (qui ressemblent singulièrement à des feuilles de palme) qui leur servent à se camoufler dans les jungles mais aussi à voler ; mais aussi s’en servir comme d’un casque qui les protège. Enfin, le détail le plus amusant mais aussi le plus intrigant de leur anatomie, ce sont ces nanabs qui leur poussent sous le menton. Ce qui est quand même foutrement bien pratique pour se nourrir et nourrir sa famille.
Au combat, les tropius sont très endurants et encaissent plutôt mieux les coups qu’ils ne les assènent. Ils sont cependant très, très faibles face à la glace, étant d’origine tropicale. Les feux et les éboulement sont leurs autres ennemis. Cependant, s’ils sont très polyvalents, maitrisant aussi bien les attaques physiques grâce à leur corps massif, le végétal et l’aérien, il faut pour ce dernier cas de figure très bien les entraîner. En effet, ils sont bien souvent en mauvaise posture en milieu aérien, car ils y sont encore patauds, par rapport aux grands oiseaux. Leur robustesse d’épiderme, qui leur permet d’encaisser beaucoup, cache cependant une fragilité interne, ce qui les rend très exposés aux divers poisons. Cependant, ils ont le bonheur de pouvoir s’envoler et éviter ainsi toutes les attaques venues du sol et de ses racines. Ce sont donc des pokémons qui nécessitent un tout petit peu de réflexion préalable au combat, mais qui, bien entraîner, peuvent résister in situ à énormément de choses.
Les tropius sont de gros nounours. Ils sont extrêmement affectueux. Leur long cou sert souvent de toboggan pour les enfants – ils sont d’une certaine manière le pendant végétal de lokhlass, le dinosaure aquatique. Cependant, ils sont d’une santé fragile triste pour eux. Il faudra bien les bichoner. Fiez-vous à leurs nanabs, qui sont un bon indicateur de leur état de santé. Sachez aussi, cela pourra vous aider, que le soleil les rends à la fois plus vivaces et plus puissants, et en meilleure forme en règle générale. Finalement, il me faut me résoudre à dire aux nombreux allergiques au pollen que les tropius ne sont pas de bons compagnons pour eux, étant donné qu’ils en libèrent, comme toutes les plantes, dès le printemps venu. Ou alors vous pouvez en faire des potes saisonniers, mais avouez que ça craint comme appellation. Et comme concept.
Le tropius de Sae : Tropic est génial, mais ses côtés asthmatiques le rendent dangereux pour les plus petits. Pour l’expliquer à ces derniers, j’ai tendance à leur dire que les respirations du grand Tropic sont tel un aspirateur géant.
| — # 358 | - EOKO.:
Ce pokémon est un EOKO. Ce sont les évolution des jaunâtres korillons, dont ils écopent des capacités psychiques. Ils sont composées de deux parties presque distinctes. Leur tête, d'une quinzaine de centimètres, est dotée d'une paire de petits yeux jaunes ; ainsi que d'un genre de grelot qui surmonte leur visage. La seconde partie est leur queue, qui fait bien cinquante bons centimètres, sans mauvais jeu de mot. Ils sont tout bleu, d'un beau bleu ciel, et possèdent des marques roses sur le corps. Si elles ne sont bien entendu pas identiques d'un individu à l'autre, il y a souvent un effet de paysage arboré que je trouve toujours très joli. Ils possèdent aussi des petites pattes, qui se positionnent sous leur tête. Cependant, je ne vois vraiment pas trop l'utilité qu'elles ont. Les eoko se tiennent souvent "debout" sur leur queue à la manière des fouinettes pour voir de loin. Et je trouve que cela vaut bien mieux que de ramper presque sur leurs pattes. Enfin, il faut aussi savoir que la partie ronde de leur corps est creuse, ce qui explique beaucoup de ce pokémon.
Au combat, ce sont des pokémons qui savent se débrouiller malgré leur petite taille. Ils ont, certes, un avantage certains à distance : ils peuvent lors lâcher des chocs mentaux sur les ennemis pour pouvoir mieux les affaiblir, mais aussi faire un brouhaha innommable, bien que pas désagréable, pour déconcentrer à peu près tout le monde, même les potentiels spectateurs du combat ainsi que les dresseurs. Néanmoins, il ne faut pas les sous-estimer du fait de leur petite taille : ils peuvent être de vraies saletés au corps à corps : ils ligotent autant qu'ils le peuvent leur opposants pour leur entraver tout mouvement. Néanmoins, soyons honnêtes, leur synchropeine fera plus de mal que de bien, et il n'y a pas besoin d'être bien proche pour infliger cela à son ennemi.
La spécificité des eokos, et vous vous en doutez si vous avez côtoyé un korillon auparavant, tient à leur cri. Il s'agit d'un genre de carillon, de la même manière que pour les korillons, bien qu'il soit moins criard que celui de leur copains tous jaunes. Il ne faut par contre surtout pas les mettre en colère, car alors ils carillonnent tellement fort que cela crée des ultrasons qui vrillent les tympas et ce n'est pas cool. Heureusement, ce sont des pokémons plutôt affectueux et câlins, qui n'ont pas trop tendance à s'énerver pour rien. Leur langage est à la fois sommaire et élaboré : il est constitué de sept cris qui, bien combinés, forment l'intégralité de leur mode de communication. Ils donnent l'impression de toujours gueuler, mais ce n'est pas forcément parce qu'ils sont énervés, nous l'avons dit. C'est plutôt parce que leur corps est creux, leur voix fait de l'écho à l'intérieur d'eux-même avant de sortir à l'air libre. Je vous l'avoue, c'est pas trop moins pourri qu'autre chose. Lorsque le vent se lève, pour ne pas s'envoler, les eokos calent leur drôle de grelot en haut de leur tête dans des branchages par exemple, afin de rester en place. Cela a pour conséquence de carillonner dans leur corps creux. C'est sans doute de là que vient la tradition de mettre des carillons à sa fenêtre l'été ; dont certains sont même fait à leur effigie, cela va de soi. Sans doute aussi parce que ce sont des pokémons de la saison estivale, et qui se tapissent dans les arbres durant l'hiver lorsqu'ils sont à l'état sauvage. Et à l'état moins sauvage, vous aurez sans doute remarqué le clin d’œil que leurs font certains girlsbands en arborant des amplis à l'effigie des eokos !
| — # 359 | - ABSOL.:
Ce pokémon est un ABSOL. Ces chats des ténèbres ont la peau entièrement noire, mais recouverte d'une très épaisse fourrure d'un blanc qu'ils ont soin de garder immaculé. Le haut de leur crâne est orné de leur fameuse corne en forme de faucille (ce qui leur vaut sans doute pour une part leur mauvaise réputation, rapport à la faucheuse). Cette corne n'est pas en chitine mais bien en os. Elle est donc très dure, et peu casser même des roches. Leur queue a elle aussi l'apparence d'une tranche. Tout le corps des absols est souple. Ils ont une détente musculaire remarquable, et peuvent de ce fait faire de grands sauts d'une élégance sans commune mesure.
Au combat, les absols sont des excellents attaquants au corps à corps, qui est définitivement et indéniablement leur spécialité incontestable (j'insiste). Ils usent de leur corne comme d'une tranche ; mais aussi de tous leurs corps comme d'une masse pour plaquer, ou comme un bélier pour charger. S'ils sont faibles face aux fées c'est parce qu'eux sont des fées des ténèbres, genre magicienne du chaos, la classe et tout. Autant dire que les choses des ténèbres ne leur font pas du tout peur. Par contre, eux, avec leur charisme, peuvent tout à fait centrer l'attention sur eux, ce qui peut être un avantage certains durant les combats en équipe. C'est parce que leurs regards foutent grave la pression, ce qui fait que les plus inexpérimentés se mélangent les pinceaux.
Malheureusement, les absols sont tristement célèbres comme étant les pokémons porte-malheurs. Dans certains coins isolés, il parait que ce sont les miaouss noirs qui portent la poisse ; dans la région, ce sont les absols. On dit qu'à chaque fois qu'ils paraissent, une catastrophe survient. Comme entei pour les volcans. Mais c'est surtout qu'ils peuvent sentir, pressentir, presque prédire ces catastrophes naturelles. Donc je suppose qu'ils tentent plutôt de venir avertir les gens des catastrophes, et que de fil en aiguille c'est la réciproque qui est devenue superstition, au lieu de voir les abols comme des prédicateurs. Ils vivent dans les milieux montagneux accidentés, souvent à l'écart, en petits groupes de deux ou trois familles, rarement plus. Je suppose d'ailleurs qu'ils vivent reclus ainsi du fait de la mauvaise réputation qu'ils ont, qui doit leur attirer les foudres des hommes. Logique de protection des petits sans doute. Enfin, ils sont d'une longévité très impressionnante, la plupart du temps de plus d'une centaine d'années.
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| | | | Sakae Kurami
C-GEAR Inscrit le : 23/08/2013 Messages : 14282
Région : Hoenn, Kalos.
| — # 360 | - OKEOKE.:
Ce pokémon est un OKEOKE. Ces êtres télépathes sont de petits humanoïdes bleus avec des petits pieds et des bras à un endroit bizarre : leurs genres d'oreilles sont mobiles et agissent donc comme des bras. En fait, sans en être, ces rabats font office de pavillon externe, lorsque l'oreille ne se trouve réellement qu'à l'intérieur de la cavité qui se trouve sous le rabat. Un visage toujours souriant, et qui fait d'autant plus sourire que leur excroissance frontale leur donne souvent un air débile. Enfin, une petite queue ornée d'un oeil toujours stupéfait, sans doute des agissements de son possesseur. Mais comme sa tête sourit toujours, il faut regarder comment se comporte sa queue, qui est un bon indicateur de son humeur. Un peu comme un chien.
Au combat, les okeokes sont des pokémons faibles. Ils ont cependant les mérite d'être tenaces : ils pourront encaisser quelques coups sans déclarer immédiatement forfait, alors qu'il s'en prendra plein la face. Mais physiquement, ils ne font ni chaud ni froid à leurs adversaires. Heureusement, heureusement, leur maîtrise du voile miroir et de la technique de riposte leur permettront de s'en tirer franchement pas trop mal. Ce sont en effet deux techniques qui agissent toutes les deux en utilisant la force de l'adversaire pour le vaincre : plus il est fort, mieux ça marche. N'oubliez pas cependant que les okeokes sont des enfants. Ainsi, même leurs pouvoirs psychiques ne sauraient les prévenir d'offensives ténébreuses, fantômes, ou encore des insectes qui doivent tenir de la peur infantile.
Je crois que cela se voit, les okeokes sont des pokémons très joyeux. Ils se nourrissent de fruits les plus sucrés possible. Pas étonnant donc qu'ils se sentent à l'aise si vous possédez un verger bien fourni. Ils vivent en grandes colonies, souvent chaperonnées de loin par quelques qulbutoke qui restent cependant à distance. Ils les laissent ainsi grandir par eux-même. Ainsi, les okeokes se rassemblent lors des nuits les plus douces pour jouer, mais d'un jeu qui devient vite un entraînement ludique, en se pressant les uns contre les autres pour parvenir à renvoyer les coups qu'ils reçoivent. Sans cela, ils sont souvent un petit peu simplets et seront toujours d'accord avec vous. Enfin je crois.
| — # 361 | - STALGAMIN.:
Ce pokémon est un STALGAMIN. Ces petits cônes de glace ont la forme singulière d'une stalagmite. Une peau épaisse orange recouvre l'ensemble de leur corps, et est extensible jusque sur leur visage afin qu'ils puissent se protéger intégralement. Le reste de leur peau, intérieure, et noire, comme c'est le cas de pas mal de pokémon vivant dans des milieux froids. Leurs petits yeux bleus sont capables de voir très loin, même dans le blizzard.
Au combat, les stalgamin sont les pokémons équilibrés par excellence, qui se valent aussi bien en attaque qu'en défense, et sont tout aussi rapide qu'endurants. Ils n'attendent dès lors qu'un entraînement circonstancié de votre part pour se spécialisé d'un côté ou de l'autre de vos stratégies. S'ils sont facilement intimidés par non seulement le feu mais aussi l'acier, la roche et les techniques de combat, ils n'en restent pas moins des pokémons de choix. Ils se battent en outre quasiment uniquement par leur maîtrise de la glace, en immobilisant leurs adversaires ou en recouvrant les aires de combat d'un brouillard givré.
Les stalgamins ont besoin d'une température très basse pour vivre. Ainsi dès les premières lueurs du printemps, ils rejoignent des cavernes souterraines où la fraîcheur règne. Ils vivent en familles, à cinq ou six, avec leurs parents onigalis ou momartiks. Vous pourrez par contre facilement les apercevoir à flanc de montagne lorsque la saison neigeuse a débuté. D'ailleurs, si vous en voyez un soir, c'est sans doute que le lendemain sera neigeux. Dans ces régions comme à Frimapic où en haut du mont Mémoria, on dit qu'une saison de neige sans stalgamin n'est pas bonne. On accroche ainsi souvent aux portes des petites effigies de ces pokémons lorsqu'il commence à neiger, comme porte-bonheur. Enfin, on peut noter que ce sont des pokémons qui ne mangent pas. Ils se contentent de boire. Ou tout au plus de manger de la neige ou des glaçons. Donc on peut dire qu'ils sont des bons pokémons de survie en milieu hardcore. Et leur petite bouille vend du rêve, ils sont vraiment sympatoches finalement.
| — # 363 | - OBALIE.:
Ce pokémon est un OBALIE. Ces petits pokémons aquatiques vivent aussi sur les glaces. Ronds, ils présentent un bicolorisme prononcé : leur ventre est couleur crème, tandis que leur dos est bleu océan, avec quelques taches plus claires. Leur peau est recouverte d’une très épaisse fourrure, et elle est aussi épaisse d’un peu moins d’un centimètre, car elle renferme une couche de graisse conséquente vis-à-vis de leur mode de vie. Sur leurs flancs, deux petites nageoires sur l’avant leur permettent plus ou moins d’avancer lorsqu’ils sont sur terre, ou à battre un petit peu lorsqu’ils nagent. Derrière eux, une troisième nageoire, caudale celle-ci, est bien plus puissante que les deux précédentes. C’est elle qui leur permet de réellement avancer une fois qu’ils sont sous l’eau, bien qu’elle les handicape parfois sur terre. À l’avant de cette petite balle, leur visage. Deux yeux ronds, noirs de jais, surmontent un genre de museau et de bouche dodus, qui leur donne un petit peu un côté félin (et pourtant, dieu sait qu’ils ne le sont pas pour deux ronds !). De cette bouche s’échappent deux canines pointues, qui nous permettent rapidement de faire un lien visuel avec leurs cousins otarias. Dans leur bouche, une mâchoire frêle, mais très bien pourvue en petites dents. Enfin, deux petites oreilles similaires à celles d’un teddiursa, qu’ils peuvent remuer avec facilité.
Au combat, les obalies ont des performances très inégales selon la situation. Pas très rapides pour deux sous, ils sont notamment obligés de rouler lorsqu’ils sont sur terre, plutôt que de marcher plus normalement afin d’espérer toucher leur adversaire. Et cela prend du temps au démarrage ! C’est ce qui peut changer toute la donne : le terrain mis en place. Sans cela, ce sont des pokémons assez équilibrés. Ils ne sont pas vraiment forts, mais ils sont endurants en combat. Sans doute un retour de la dure vie sur la banquise, qui nécessite des nerfs d’acier pour survivre, et une bonne ténacité. S’ils attaquent avec facilité par leur pistolet à eau, ce sont leurs attaques gelées qui font le plus mal. Capable de simuler une chute de grêle ou bien une levée de poudreuse, ils en profitent pour vous cracher à la figure des balles de glace qui se forment dans leur ventre en raison de leur très faible température corporelle. Il vous suffira cependant, afin d’éviter cette parade, de les amener, si possible, dans l’eau. Déjà pas bien à l’aise sur terre, ils se retrouvent dans l’eau à ne pas pouvoir se diriger, et ils en sont limités à flotter !
Les obalies vivent dans les milieux très froids, comme dans les îles septentrionales d’Hoenn, ou bien encore à Sinnoh. Ils peuvent y survivre sans mal grâce à leur couche de graisse. Elle est d’ailleurs utilisée par les populations nordiques, mais uniquement en dernier recours, car leurs évolutions sont beaucoup plus rentables pour cela. Les obalies sont surtouts chassés pour leur fourrure, excellent isolant. Heureusement, quelques associations en réglementent la chasse. Ils vivent tout à la fois sur terre et en mer. Dans l’eau, ils peuvent décider d’aller plus ou moins vite grâce à leur nageoire caudale, mais ne peuvent choisir dans quelle direction aller car ils sont trop ronds, et ont de trop petites nageoires. Cela fait donc qu’ils suivent plus ou moins les courants superficiels, ou bien flottent. On en retrouve d’ailleurs des figures sur les flotteurs dans les piscines pour enfants. Ils sont mieux adaptés à la vie au sol, sur lequel ils peuvent rouler. Mais ils vivent uniquement sur des pergélisols. Ils restent en outre toujours dans les zones marines, et jamais dans les courants d’eau douce. Ils ne croisent donc jamais de pokémons d’eau douce, comme les carvanha par exemple. Pokémons migrateurs, on les voit souvent en groupe effectuer leurs migrations, souvent en bancs et en compagnies de bancs d’otarias, qui migrent à la même saison. Les obalies ne sont pas bien féroces, et sont même plutôt très gentils dans la vie de tous les jours. Bon publics, ils sont faciles à convaincre et facilement heureux. Cela se remarque à leurs oreilles qui remuent et leurs simili-applaudissements de leurs nageoires avant. Ils sont cependant très bruyants, tant leur cri ressemble à un grand éclat de rire. Leur repas, notamment, sont extrêmement bruyants. Il faut savoir, d’ailleurs, qu’ils sont des pokémons carnivores ! Enfin, les obalies sont les pokémons qui ont éveillé le plus de vocations de chasseurs de pokémons chromatiques. En effet, le fameux jeu d’obowling, qui consiste à faire tomber dix figurines de stalgamin à l’aide d’une boule d’obalie, représente les boules d’obowling chacune d’une couleur différente, afin que les participants puisse différencier la leur de celle de leurs amies. Beaucoup d’enfants sont ainsi partis à la rechercher d’un obalie de la couleur de leur boule d’obwoling.
| — # 367 | - SERPANG.:
Ce pokémon est un SERPANG. Ces étranges serpents de mer sont les évolutions des coquiperls. Ils sont d'une taille très impressionnante : plus d'un mètre soixante-dix de long la plupart du temps. Toute leur ossature est extrêmement robuste, pour pouvoir supporter les plus fortes pressions. Leur peau est lisse et épaisse, et sans écailles contrairement à la plupart des pokémons poissons. Elle est ornée de couleurs improbables comme l'on n'en retrouve que dans les fonds marins (ou sur les pijakos) : turquoise, avec des cercles concentriques blancs et oranges. La partie blanches, par ailleurs, peut s'allumer légèrement, d'une lumière résiduelle. Leur corps se termine par une queue en forme à la fois de pique, et de poisson, vaguement, mais qui peut surtout s'avérer dangereuse. Tout le long de leur épine dorsale s'étend une crête du même orange. Ce même orange se retrouve sur leur tête : une crête en forme de coquillage, et deux excroissances sous leur bouge. Leur tête est ronde, et présente une mâchoire carrée ornée de dents longues et pointues. Ils ont en outre une excellente vue ; ce qui est largement nécessaire dans les fonds marins, quand les lanturns ne sont pas là pour faire la circulation.
Au combat, les serpangs sont de grands attaquants physiques qui foncent d'un seul trait vers leur ennemis pour leur taper bien comme il faut dessus. Leur vitesse dans l'eau est sans commune mesure. Bien sûr, elle s'amoindrit à l'air libre, tout autant que leur aisance. Par ailleurs, si, sauvages, ils sont discrets et préfèrent éviter le contact humain, s'il faut se battre, ils savent être très agressifs et brutaux. Leurs coups de tête frontaux ont déjà fracturé des crânes, à mon avis. Tout, dans leurs techniques de combat, révèle cette brutalité. Leurs morsures, qui peuvent être givrées sont capable de broyer des os. En outre, il leur arrive souvent de plonger là où l'on ne peut les suivre, afin de mieux envoyer à leur adversaire une hydroqueue bien dans la face, ou bien simplement de l'emprisonner dans un siphon. Heureusement pour nous, un bon coup de jus, et tout le monde est grillé. C'est un souci de moins.
On ne voit pas bien souvent des serpangs, car remonter à la surface comporte de grands risques pour eux en terme de pression. Leur ossature et tout leur corps supporte quotidiennement des pressions dont nous n'avons pas idée, et en remontant, ils pourraient imploser. Bon, déjà, c'est pimp, parce que ce n'est pas tout le monde qui est capable de ça. Pour remonter, ils doivent le faire avec une lenteur extrême. Actuellement, il en existe quelques rares élevages, où les pokémons se sont adaptés. Ce sont de grands migrateurs, qui suivent les courants marins principaux par cycles tout au long des années. Ils nagent en se tortillant, en serpan(g)tant, car, en effet, ils n'ont pas de nageoire ! Cela leur donne un aspect très rigolo, un petit peu comme des abos. Sauf que les abos, dans l'eau, ils coulent. Ce sont, de plus, des prédateurs, qui mange d'autres poissons. Ils se servent de leur queue qui évoque une silhouette de poisson pour appâter de plus petits pokémon, pour ensuite les gober. Ils peuvent même allumer le cercle sur leur queue, un petit peu à la manière des loupios. Ils sont des mangeurs de flingoustes, de krabby, de crabicoques, d'octillery... Bref, ils ont le bon goût d'apprécier un bon plateau de fruits de mer !
| — # 371 | - DRABY.:
Ce pokémon est un DRABY. Contrairement à ce que leur apparence laisse présager, ces petits bipèdes sont de tout jeunes dragons en devenir. Ils ont un petit corps pas tout à fait développé. La partie de leur corps recouverte de peau bleue est la plus avancée : la peau y est épaisse et protectrice. À l'inverse, leur ventre et leur cou sont jaunes : ce sont les parties plus fragiles, pas encore consolidées. On retrouve cet aspect avec leurs bras vraiment courtauds, et leurs pieds qui sont juste fendus en deux à la manière d'un cabriolaine. Ils n'ont en outre pas encore d'oreilles, seulement un trou de chaque côté du crâne, entouré de peau jaune ce qui en prouve la fragilité. Tout leur corps est finalement très rond. Malgré un museau prognathe dont ressortent deux canines inférieures à la manière des crocrodils, le haut de leur crâne est recouvert d'une excroissance en trois partie qui leur fait comme un casque gris. Celui-ci leur descend jusque dans le dos, leur donnant une allure de minet gominés. Cela leur permet surtout de ne pas se fracasser une boîte crânienne très fragile à la moindre chute.
Au combat, les drabys ont parfois du mal à se déplacer de manière efficace, et s'en prennent donc assez souvent plus la pogne dès qu'ils s'éloignent. Au contact en revanche, ils sont de très bons attaquants compte tenu de leur toute petite taille. Ils mâchouillent frénétiquement leurs adversaire pour user leur endrance, et les martèlent de coups de boule qui ne leur font pas mal eux-même. Si cela ne devait pas suffire, ils utiliseraient leur dracosouffle pour inonder de flammèches leurs ennemis. Ils sont de bons pokémons pour se frayer un chemin dans des jungles hostiles car ils déblayent bien le terrain ; gare par contre aux ennemis gelés qui n'en font qu'une bouchée.
Les drabys sont des pokémons très impulsifs, aussi bien de caractère que de gestuelles. Ils sont proches de l'hyperactivité et s'énervent pour pas grand chose. Dès qu'ils sont contrariés, ils donnent un coup de boule dans l'objet de leurs mécontentement. C'est à ça que leur sert leur casque entre autre. À ne pas mourir dès qu'ils se jettent d'un promontoire, toujours plus haut. Ils essayent en effet de voler, c'est un de leur grand rêve. On ne sait pas trop comment cette vocation se transmet de génération en générations, car ils sont plutôt solitaires, et vivent dans des cavernes qui peuvent encaisser leurs énervements mieux que des êtres de chair et de sang. Ils ont relativement mauvais caractère, ce qui rend parfois leur intégration problématique au sein d'un groupe hélas ! Il faudra donc redoubler de patience et surtout de fermeté pour qu'ils ne vous rendent pas fous en vous menant la vie dure ! Cela pour votre bien, et celui de vos compagnons.
| — # 372 | - DRACKHAUS.:
Ce pokémon est un DRACKHAUS. En évoluant, ces dragons passent dans une phase qui est le plus souvent l'apanage des insectes ; c'est-à-dire une phase de cocon. Haut d'un petit peu plus d'un mètre, ces pokémons ne ressemblent plus en rien aux drabys qu'ils étaient. Ils sont à présent quadrupèdes, sur quatre pattes grises, dont l'intérieur est rouge. Ces pattes font une vingtaine de centimètres, ce qui signifient que tout le reste de leur hauteur est constituée de leur cocon. Eux, au moins, on la chance de pouvoir se déplacer même durant cette période, contrairement à bon nombre d'insectes. Leur coque est gris-blanc, un genre de blanc un petit peu sale, constituée de plusieurs sections. Pour comparaison, on pourrait utiliser les mandarines, en ce que ces sections ressemblent à des quartiers de mandarines. Elles sont au nombre de six. Les trois supérieures possèdent des petits renforcements tout en longueur. À l'avant et à l'arrière, ces quartiers ne se rejoignent pas tout à fait, et laissent apercevoir l'intérieur de leur cocon. Pour les drackhaus, c'est surtout une chance de pouvoir voir quelque chose à l'extérieur ; ils ont seulement la place d'y coller leurs deux yeux jaunes, que l'on aperçoit sans mal depuis l'extérieur.
Au combat, les drackhaus restent bien à l'abri de leur envelocape, qui les dissimule qu'ils le veulent ou non. Ce sont des pokémons lents, bien entendu, mais qui préfèrent tout de même rester au contact de leurs ennemis. En effet, même à distance ils ne peuvent se protéger : le moindre projectile pourrait les faire tomber à la renverse, et alors ils ne pourraient plus se relever ni ne rien faire. Au contraire, au corps-à-corps, ce sont des pokémons très défensifs et très brutaux. C'est surtout une conséquence de leur peu de liberté de mouvements, qui fait qu'ils ont une inertie importante. Lorsqu'ils foncent pour écraser leurs psykoud'boules, vous pouvez être sûrs que leur large tête de roc font le plus gros du boulot, et leur poids fait le reste. Autant dire qu'ils s'écrasent de tout leur poids, en fait. Il leur arrive aussi de se prendre encore pour des lances-flammes, bien que ce ne soit pas ce qu'ils préfèrent car ils ont du mal à viser correctement.
Les drackhaus sont des pokémons lourds, aux mouvements difficiles et qui ne peuvent progresser que très lentement. Pour cela, ils vivent souvent cachés au fond de cavernes dont ils ne sortent que pour se nourrir. Rien que cela devient compliqué pour eux. Ils avaient pour habitude d'aller chasser de petits pokémons. Rien que cela n'est plus possible à présent. Ils doivent attendre patiemment que de la nourriture passe à leur portée ; et ils se nourrissent surtout d'insectes ou de petits amphibiens qu'ils écrasent de tout leur poids. Ils survivent surtout parce qu'ils sont en mesure de s'hydrater sans trop de mal. C'est une période assez contradictoire pour eux, car ils doivent se nourrir un minimum pour parvenir à évoluer avec succès, mais ils ont beaucoup de mal à faire tout cela. Dire que c'est un temps compliqué pour eux n'est pas peu dire. Pour autant, malgré leur vie de reclus, beaucoup d'enfants connaissent ses pokémons, car de nombreuses tirelires prennent la forment de petits drackhaus que l'on pose sur son bureau lorsque l'on est enfant.
| — # 373 | - DRATTAK.:
Ce pokémon est un DRATTAK. Plus connus que les drackhaus, les drattaks sont l'évolution finale des petits draby. Au terme de leur évolution, ces dragons obtiennent enfin la capacité de voler ! Leurs rêves de jeunes drabys peuvent enfin se réaliser ! En s'extirpant de leur ancienne chrysalide, leur corps prend une ampleur impressionnante. Leur croissance de draby à drackhaus était déjà remarquable, mais cela n'a rien de comparable. Ils font trois bons mètres de longueur, queue comprise. Cette dernière est très longue et leur sert tant à diriger leur vol qu'à se stabiliser sur terre lorsqu'ils se lancent dans des mouvements de grande ampleur. Contrairement à ce que l'on pourrait attendre de pokémon aussi gros, quadrupèdes, ils ont une souplesse honorable. Leur corps est bleu, comme celui qu'ils avaient étant plus jeune ; mais leur ventre a pris une teinte écarlate que l'on retrouve sur leurs deux larges ailes, qui sont en forme de croissant de lune. Elles sont très épaisse, et ne demandent pas une ossature extensive pour les soutenir, au contraire des dracaufeux ou des ptéras par exemple. De chaque côté de leur tête, ils ont trois excroissances en forme de trident qui leur servent à impressionner leurs proies. Leur dentition n'est pas aussi grosse que celle d'un bastiodon, mais leurs dents sont suffisamment pointues pour arracher la viande de leurs butins de chasse.
Au combat, les drattaks prennent la pleine possession du ciel. Aux premières nécessités, ils s'envolent pour prendre de la hauteur et utiliser à pleins poumons leur lance-flammes. Ce sont des pokémons aux capacités somme toutes équilibrés, capable de battre efficacement en retraite. Mais leur prédilection reste quand même l'offensive rapide et propre. Ils se battent frénétiquement, sans arrêt. Lorsqu'ils sont au sol, ils utilisent le plus souvent leurs crocs, et battent l'air de leur draco-queue afin de déséquilibrer des ennemis trop mobiles. Ce sont hélas des pokémons assez impudents qui, s'ils ne sont pas arrogants, prennent rapidement confiance en eux. Parfois au détriment de la raison. Un ennemi mis au tapis coïncide souvent avec des prises de risques plus grandes, ou un relâchement de l'attention, car ils pensent avoir tout fait. Ils sont en outre extrêmement faible face aux faibles températures, penchant eux-même plutôt du côté du feu. Il faut donc particulièrement les mettre en garde contre les pokémons pouvant utiliser les techniques gelées.
Ainsi, les drattaks sont des pokémons assez confiants. Ils ne sont pas arrogants, mais ont une idée de leur capacité et s'y tiennent. Gare simplement à ce qu'ils n'en aient pas une trop haute idée. Cela a au moins le bénéfice de ne pas avoir à les booster perpétuellement en entrainement. Ce sont des pokémons naturellement brutaux, mais pas tant du fait d'un caractère violent de base. Il s'agit plutôt d'une brutalité tirée de leur milieu de vie naturel, dans des environnements souvent montagneux ou volcaniques, qui nécessitent souvent une certaine force brute afin de pouvoir avancer dans la vie. Il convient donc de travailler notamment leur manière de se mouvoir au quotidien. Hélas, s'ils ne sont pas particulièrement violents au quotidien, mieux vaut ne pas les mettre en colère. Comme beaucoup de dragons, lorsqu'ils se fâchent, plus rien ni personne ne les arrête ; et il détruisent tout à vue jusqu'à ce que leur rage ait trouvé satiété. Il faut donc très bien les avoir dressé et continuer à leur faire respecter certaines règles de base après leur évolution si vous souhaitez qu'ils évoluent au sein d'une équipe, voire en communauté s'ils vivent avec vous dans la vie de tous les jours. Heureusement, ce sont des pokémons qui ont une certaine sagesse et qui sont tout à fait capable d'écoute si on leur montre le respect qu'ils attendent.
| — # 374 | - TERHAL.:
Ce pokémon est un TERHAL. Tous d'acier composés, les terhals ont un léger penchant pour le psychisme. Ce sont des pokémons très lourds, de près de cent kilogrammes pour leur petite taille. Ils sont composés d'un œil, rouge, engoncé dans du métal (ce qui n'est pas sans rappeler les nodulithes). Cet œil unique (pour les gouverner tous) est solidaire d'un bras raide composé du même métal. Au bout de se bras se trouvent des crochets, au nombre variable, souvent trois ou quatre. On peut considérer qu'ils sont des pokémons à sang froid dans la mesure où ils n'en ont pas : ce sont des ondes magnétiques qui les traversent et font fonctionner leur métabolisme. Eux-même n'ayant pas de jambes, pas de bras, ni même de chocolat, ils se déplacent en envoyant des impulsions magnétiques, opposées au champ magnétique de la terre, ce qui leur permet de léviter.
Au combat, les terhals sont des pokémons défensifs. Cependant, ils ne sont ni endurants, ni rapides. Il faut bien avouer qu'ils n'ont pas un corps très avantageux pour se battre. Leur unique offensive consiste en un béliers agressifs, qui pourront faire mal aux uns et aux autres – eux compris. Ils plieront très vite face au feu assassin pour le métal, mais aussi aux attaques terrestres qui, si elles parviennent à l'atteindre, les frapperont de plein fouet. Bien heureusement, ils ont pour eux une insensibilité biologique au poison qui ne peut circuler dans leurs veines inexistantes. Heureusement, ils peuvent rapidement créer un champ magnétique pour éloigner d'éventuels projectiles de leur personne. Ils n'ont pas l'air bien vaillant, comme cela, mais ne désespérez pas : votre patience sera bien vite récompensée.
Les terhals sont des pokémons relativement solitaires, tout comme les métangs et les métalosses (quoique je soupçonne pour ces derniers un souci de place). Ils peuvent vivre dans de nombreux environnements, bien qu'ils préfèrent les falaises à flanc de mer. Le tout, c'est que ce ne soit pas trop humide. Ils dorment ainsi sur les falaises, ou n'importe quelle paroi (un arbre fera très bien l'affaire) en s'accrochant à celle-ci à l'aide de leurs crochets. Un petit peu comme les scorplanes finalement, bien que vous ne les verrez que rarement dormir côte à côte. Ils communiquent grâce à des pulsations magnétiques, les uns avec les autres. Il leur arrive de se réunir en grand groupe, notamment pour les rituels d'évolution. Du fait de leur poids, certaines âmes perdues et sans espoir s'en servent parfois comme d'haltères, encore qu'il ne faut avoir peur de rien.
| — # 375 | - METANG.:
Ce pokémon est un METANG. Les métangs sont l'évolution des terhals, qui eux accomplissent un petit peu mieux leur versant psychisme. Leur corps est le résultat de la fusion de deux terhals, lorsque ceux-ci se rendent à certaines de leur réunions régulières. S'ils sont lourds dans l'absolu (deux cent kilogrammes), cela s'avère être très peu en regard du poids d'un terhal (une petite centaine de kilogrammes) et sachant qu'un métang reste bien plus gros que deux terhals mis côtes à côte. En effet, un épais disque de métal lie les deux bras du pokémon, anciens corps des deux terhals. Cela leur donne une apparence, de loin, de soucoupe volante. Leurs nouveaux bras sont robustes et les aident à avancer ainsi qu'à se mouvoir en l'air. Leur griffes se sont renforcées, depuis les crochets des terhals, et ont à présent capable de déchirer et mettre en pièce des feuilles de métal.
Au combat, les métangs sont toujours des pokémons très défensifs. Leurs forces et leurs faiblesses ne changent pas : le feu et la terre leur porteront de lourds dégâts, tandis que le poison ne les affectera pas le moins du monde. S'ils attaquent toujours avec des airs de béliers, les métangs ont pour le moins gagné en polyvalence. Leur pisto-poings feront des ravages jusqu'au bout des griffes tout comme les griffes d'acier, ainsi que leurs poings météors. Ils usent aussi beaucoup de leur corps volumineux, notamment pour infliger des psy-coup de boule.
Les métangs, tout comme les terhals, lévitent. Ils ont cependant gagné en puissance, et peuvent donc voler beaucoup plus vite. De plus, s'ils sont plus gros et peuvent donc moins se faufiler, ils peuvent à présent profiter d'avoir des bras (faut avouer qu'en général, ça sert dans la vie) pour avancer plus vite en se propulsant, ou en écartant sans merci tout ce qui pourrait se trouver sur leur passage. Leur pouvoir psychique, à présent beaucoup plus développé, est de fait généré par les ondes de communication mises en place en guide de système nerveux pour que les cerveaux des deux ex-terhals fonctionnent de concert. Ces ondes, justement touchant à tout ce qu'il y a de cérébral, peuvent donc atteindre d'autres organismes vivants. Les métangs aident bien souvent sur les chantiers. En effet, ils ont un corps qui leur permet beaucoup plus de chose que leurs cadets, et peuvent encore léviter, ce avec quoi les métalosses ont beaucoup plus de mal. Ainsi, ils aident à soulever les poutrelles et les blocs métalliques sans le moindre mal, ce qui aide bien des lumbagos !
Le métang de Sae : est super énergique. Il a de l'énergie à revendre. Il se sert peu de ses pouvoirs psychiques qu'il ne sait trop comment appréhender. D'ailleurs, du gang, Scooter est notre van combi à nous. Des sangles sur son dos, des poignées pour s'attacher... Et c'est parti. Je voyage à dos de métang, et franchement, c'est sympa !
| — # 376 | - METALOSSE.:
Ce pokémon est un METALOSSE. Définitivement, ces pokémons aiment bien les fusions. Cela leur est permis durant leur dernière évolution grâce à leur composante métallique principale, bien qu'ils soient aussi de manière primordiale des êtres aux capacités psychiques de grande valeur. En fusionnant, les deux métangs deviennent des êtres encore plus grands et plus gros, et font presque deux mètres d'envergure pour les plus imposants d'entre eux. Leur corps a comme pour les métangs une base circulaire très épaisse, barrée d'une croix en acier gris, contrairement au reste de leur corps, entièrement bleu. Derrière cette croix se trouvent leurs deux yeux d'un rouge profond qui dardent tout ce qui les entoure. Quatre pattes épaisses s'écartent de cette base dans les quatre directions pour leur donner une assise maximale. Sous ces pattes se trouvent à chaque fois trois griffes en acier trempé qui agrippent tout ce qu'ils veulent.
Au combat, ils sont de très bon pokémons de terrains, qui sont capable d'analyser avec beaucoup de pertinence la situation tout en adaptant en même temps leur stratégie. Ils se battent majoritairement avec leurs poings, qu'ils soient comme des marteaux ou bien tels des météores qui arrivent dans le champ de vision de leur adversaire à la dernière minute. Ils tentent quasiment toujours de mettre un mur de fer entre eux et leur adversaire afin d'assurer leurs arrières. C'est souvent annonciateur de l'un de leurs ultralasers, qui leur demande un petit peu de patience et de préparation. Ce sont des monstres de combats, robustes et destructeurs.
Ainsi, Levy et Tatia, les deux champions de Algatia en envoient souvent un au combat. Ils sont d'une intelligence incomparable, résultant de la fusions de deux métangs, et donc par suite de quatre terhals. D'aucun les comparent aux alakazams, mais il ne s'agit pas du même type d'intelligence. Celle des métalosses est plus celle de la rapidité d'analyse et de la grande mémoire, car ils peuvent se servir des quatre cerveaux qu'ils abritent malgré eux. Ils peuvent surtout continuer à résoudre un problème en tâche de fond pendant qu'ils continuent à agir sur le terrain. Ils vivent en solitaire, dans les montagnes ou proche des filons métalliques. Ils mangent tout ce qui peut leur passer sous la main, et chassent en lévitant puis en bloquant leur proie sous leurs bras puissants. À présent les métalosses peuvent ainsi soit marcher sur terre, de manière assez lente, soit léviter grâce à leur champ magnétique comme ils le faisaient déjà auparavant. Ce champ magnétique leur permet d'alléger considérablement leur poids, afin de les aider à profiter des différents vents possibles. Ils ont cependant un caractère finalement assez doux lorsqu'ils sont au repos, même s'ils ne sont pas les plus empathiques qu'il soit. N'attendez pas d'eux qu'ils vous comprennent au moindre regard, et il faudra un petit peu plus d'entraînement que cela avant d'engager une communication instinctive entre vous.
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