Sakae Kurami
C-GEAR Inscrit le : 23/08/2013 Messages : 14282
Région : Hoenn, Kalos.
| Je souhaiterais tout d'abord préciser aux potentiels utilisateurs de cette encyclopédie que je me base, pour vous décrire les pokémons dont traite mon pokédex, uniquement sur des observations personnelles. La numérotation a été reprise à celle du célèbre professeur Chen, et ce pour plus de cohérence. |
— # 722 | - BRINDIBOU.:
Ce pokémon est un BRINDIBOU. Comme les granivols, les brindibous sont des petites boules végétales et volantes avec cela, parce que ce sont des oiseaux. Ronds. Surtout ronds. Ils sont posés sur une paire de serres à trois griffes. On peut vaguement distinguer deux débuts de jambes, mais qui se fondent très vite dans la rondeur de leur corps. Leur plumage très duveteux est bicolore. Leur sous-plumage est blanc crème, tandis que le dessus de leur corps et leurs ailes sont bruns. Une petite feuille est disposée sur leur poitrail, à la manière d'un nœud papillon. Leur visage, quoique sommaire, reste très expressif : deux grands yeux aussi perçants que ceux d'un psystigri, et un petit bec font l'affaire. Leur expressivité cependant n'est rien, comparé à la flexibilité parfois alarmante de leur cou : ils peuvent le retourner à 180 degrés pour jouer à l'exorciste, à l'horizontale comme à la verticale, ce qui peut parfois surprendre. Surtout la nuit. Surtout au réveil.
Au combat, ce sont des pokémons très équilibrés, tout autant capables d'attaquer que de se défendre. Ils n'ont que deux grosses faiblesses : les attaques gelées, qui tuent leurs composantes végétales comme leurs vols ; et leur capacité de concentration équivalente à celle d'un gamin de huit ans. Du coup, il leur arrive parfois de complètement être aux fraives et de ne pas calculer les indications qu'on peut leur donner. Du coup ils chargent au lieu de déployer leur feuillage, ils rugissent au lieu de picorer la face de leurs ennemis... et après ça s'étonne de s'en prendre plein la face au pire moment ! En gros, ces pokémons demandent un petit peu d'entraînement en bonne et due forme ; mais après cela ils sont de bons pokémons. Ils correspondent bien à ce que l'on peut attendre d'un pokémon de départ pour de jeunes dresseurs.
Ce sont également des pokémons très furtifs, car silencieux et étrangement discrets dans leurs mouvements. Même en étant des boules. Leur vol est également très silencieux, et cela leur donne toujours un avantage non négligeable dans bon nombre de situations. Ce sont ainsi de bon oiseaux de proie en devenir ; d'autant plus lorsque l'on connait leur grande acuité visuelle, de jour comme de nuit. Ils parviennent à rester actifs de jour comme de nuit, car ils photosynthétisent la lumière du soleil le jour, pour garder de l'énergie de nuit. Néanmoins, cela ne les empêche pas d'être de gros dormeur en toutes circonstances. Ils n'ont juste pas de rythme de vie imposé. En plus de cela, ils ne sont pas capables de marcher très longtemps, en raison de leurs toutes, toutes petites pattes ; ils volent donc la plupart du temps, ou alors attendent d'être portés. Mais cela nécessite avant d'avoir gagné leur confiance, car ils sont toujours un petit peu méfiants de prime abord. Une fois mis à l'aise, ce sont par contre des pokémons très affectueux, toujours câlins. Ils nécessitent cependant de la patience, en raison de leur capacité d'attention, déjà évoquée. Disons simplement qu'elle est assez faible.
| — # 723 | - EFFLÈCHE.:
Ce pokémon est un EFFLÈCHE. C'est toute la morphologie des brindibous qui a éclot comme une belle plante en évoluant. Ces oiseaux ressemblent soudainement un petit peu plus à des oiseaux de proie. Leur corps est plus long et leur permet de se tenir bien droits sur leurs deux serres, et non plus comme des petites boules laissées là au gré du vent. Leur plumage est toujours bicolore, mais leur parure marron s'est foncée. Très claire jusqu'ici, sa couleur se rapproche à présent plus de la teinte du bois. Leurs ailes se sont également allongées, leur permettant un vol plus stable et plus long. Elles sont presque intégralement blanches, avec seulement un reste de marron et de vert de leur début de croissance. On retrouve toujours leur petit feuillage qui leur donne un nœud papillon. Ils ont d'ailleurs à présent l'air bien plus dandy que lorsqu'ils étaient jeunes. Leur visage s'est élancé, il est à présent d'une forme plus proche de celle d'un cœur, entouré par quelques plumes vertes du plus bel effet. Leurs yeux sont plus sensibles qu'avant, et sont donc presque toujours mi-clos.
Au combat, les éfflèches restent des pokémons très équilibrés, qui peuvent s'adapter à de nombreuses situations. Ils savent très vite réagir en dégainant des plumes acérées de sous leurs ailes. Ils sont très précis, même à une très longue portée. Leur grande clairvoyance leur permet même parfois de pressentir les attaques quelques secondes avant qu'elles n'arrivent, comme s'ils avaient un sixième sens drôlement affûté. Ils se battent en alternant des phases où ils se contentent de picorer leurs ennemis pour les jauger, avant de réellement devenir des furies de la pire espèce. Ils ne se reposent que s'ils ont le temps de synthétiser un petit peu d'énergie, sans quoi ils ne s'arrêtent que lorsqu'eux ou leur adversaire est à terre. Pour cette raison, leur dresseur doit encore être derrière eux et rester attentif, afin qu'ils n'en fassent pas trop. Enfin, cela c'est lorsqu'ils veulent bien combattre. Car parfois, ils n'ont pas la tête à cela et sont tout simplement trop dissipés pour ne pas se mettre en danger. Si jamais ils devaient se retrouver face à des adversaires qui maîtrisent la glace, ils s'échineraient alors sans la moindre chance.
Ce comportement en combat est d'autant plus remarquable que les efflèches ont en fait un caractère bien trempé. Souvent dépeints comme vaniteux et futiles, ils aiment en effet prendre soin de leur apparence. Les plus caractériels d'entre eux pourraient même refuser d'obéir et de bouger tant que la moindre tache n'aurait pas été nettoyée de leur plumage. Mais cela le vaut bien : bien entretenues, leurs plumes sont aussi tranchante que des lames fines et peuvent faire des coupures significatives. Et à côté de cela, ils sont parfois complètement tête en l'air et étourdis ! Il leur arrive de ne pas regarder où ils vont et de faire plus de petites bêtises qu'autre chose. Pleins de bonne volonté, il n'est alors pas rare qu'ils s'empourprent et tentent avec maladresse de régler les dégâts qu'ils ont causés... Souvent en causant d'autres dans la foulée ! Cela les rend plus attachants que vraiment embêtants, car ils ont bon cœur et cherchent rarement à mal faire. On n'en retrouve hélas plus beaucoup dans la nature, car beaucoup de menaces pèsent sur leur milieu naturel : le trafic routier les cueille souvent en raison de leur vol à basse altitude (entre un mètre cinquante et trois mètres en hauteur), la déforestation et la destruction de bâtiments désaffectés réduit leurs champs de nidation, les pesticides utilisés dans l'agriculture qu'ils ingèrent font de grands dégâts à leur organisme, etc. Ils sont en règle générale protégés dans la plupart des régions.
| — # 725 | - FLAMIAOU.:
Ce pokémon est un FLAMIAOU. Ces petits félins de feu sont très similaires aux hélionceaux en terme de constitution. Ils sont simplement un petit peu plus fins, là où les hélionceaux sont plus patauds. De ce côté, ils ressemblent plutôt aux feunnecs. Ces petits quadrupèdes ont une robe noire et rouge, qui n'est pas sans rappeler celle des malosses. Elle présente cependant d'autres motifs : ils ont du rouge en rayures sur chacune de leurs quatre pattes, sur le bas de leur museau et leurs joues, ainsi que sur le haut de leur crâne. Tout le reste de leur corps est noir. Leur fourrure est enduite d'une huile inflammable qu'ils sécrètent en petite quantité. Ils possèdent une longue queue très souple, qui se termine en un petit plumeau de poils. Ils en ont également sur leurs joues, qui se confondent avec leurs moustaches. C'est ce qui leur rend le peu d'expressions faciales qu'ils sont capables d'avoir. Ça, et leurs deux yeux jaunes, en demi-lunes. Sur le haut de leur crâne, deux petites oreilles taillées en triangle sont mobiles. Ce sont des pokémons relativement souples, comme n'importe quel enfant peut le constater s'il les tient dans n'importe quel sens.
Au combat, ils sont étonnement féroces, qui n'hésitent jamais à être les premiers à passer à l'offensive ! Ils essayent toujours de se gonfler pour paraître plus grand qu'ils ne sont, surtout en face de pokémons de même taille ou plus petits qu'eux ; même si l'illusion ne marche pas tout le temps en raison de la finesse de leur corps. Leurs gros yeux sont souvent plus inquiétants, même s'ils ne l'admettraient jamais. Ils sont très débrouillards, et font avec tout ce qu'ils ont pour se battre : leurs griffes, les flammèches qu'ils sont capables de créer pour enflammer leurs crocs, ou bien encore leurs léchouilles râpeuses. Ce sont des pokémons vif, un petit peu plus rapides que la moyenne des pokémons de leur taille, ce qui leur donne l'avantage de pouvoir se faufiler jusqu'à leur adversaire ou leur proie dans pas mal de situation !
Ces petits pokémons sont en apparence très détachés, à la limite du blasé. Ils présentent toujours un comportement assez calme. Dans leur comportement en apparence blasé, il est cependant possible de distinguer une manière bien à eux d'être expressif, qui se transmet surtout par le regard et, étonnement, leurs moustaches qui gigotent comme cela pourraient être les sourcils ou le museau chez d'autres pokémons. Ils sont très têtus cependant, et ne lâchent jamais l'affaire, même s'ils ne donnent pas l'impression de prime abord de s'en soucier. Il ne faut jamais faire confiance au côté je m'en foutiste de ces pokémons. Cela découle surtout de leur difficulté à établir des relations. Ils vivent d'ordinaire en solitaire, et n'accordent que difficilement leur confiance. Lorsqu'ils commencent à se soucier des gens, ils ne savent nouer des liens que de manière très maladroite, parfois un petit peu vexante car ils font longtemps mine de n'en avoir rien à carrer ; et cela demande de la patience que de vraiment les amener à s'ouvrir. Mais ils sont très famille, et ils vous considéreront comme tel si vous parvenez à ouvrir leur carapace. Gare alors à ne pas trahir leur confiance, car cela les fragiliserait énormément, et les renverrait dans leur coquille. Et alors là, bonne chance pour revoir le fond de leurs sentiments un jour. Un point d'attention : lorsqu'ils font leur toilette, comme tous les félins il leur arrive d'avaler des boules de poils. Mais, comme pas tous les félins, leur peau sécrète une huile inflammable. Alors parfois, lorsqu'ils recrachent la sacro-sainte boule de poils, celles-ci s'enflamment. Il faudra donc leur apprendre soit à contrôler leur réflexe de flammes, soit les consigner à l'extérieur au moment de leur toilette.
| — # 728 | - OTAQUIN.:
Ce pokémon est un OTAQUIN. Ces pokémons aquatiques sont des cousins plus colorés des otarias et des obalies. Plus colorés, car contrairement à leurs cousins qui sont presque entièrement blancs, les otaquins ont un corps presque en intégralité bleu. Cela va du bout de leur nageoire caudale, très arrondie, à leur corps et leurs pattes avant qui se terminent par trois doigts palmés, jusqu'au haut de leur crâne et au bout de leurs petites oreilles. Seule la collerette légère qu'ils ont autour du cou est d'un bleu plus clair, proche du bleu du ciel. Leur museau en trompette est quant à lui blanc, avec un petit nez rond de couleur rose. Ils se servent de leurs nez pour créer des larges bulles d'eau dont ils ont le secret. Ils ont une peau épaisse, mais pas autant que celles de des obalies non plus. Ce sont finalement des petits pokémons, qui n'excèdent guère les cinquante centimètres pour dix kilogrammes au maximum.
Au combat, ce sont des pokémons très équilibrés, comme le sont les brindibous. Néanmoins, ils ont pour eux une plus grande capacité de concentration, ainsi qu'une rapidité souvent plus grande, comme en témoignent leurs impressionnants aqua-jets. Néanmoins, ils préfèrent souvent éviter au maximum les coups, et usent de leurs regard touchant et de leur voix enjôleuse plutôt que de tenter de rugir, afin de charmer leur adversaire pour les battre en douceur. Mais si c'est nécessaire, ils savent très bien se transformer en véritables pistolets à eau qui n'hésitent pas à écraser leurs ennemis de tout leur petit poids. Ce sont des pokémons volontiers battants, s'ils sont correctement entraînés par leur dresseur. Il ne faut donc surtout pas hésiter à les encourager, si vous souhaitez les mener sur le chemin du combat !
En outre, les otaquins sont des pokémons qui peuvent s'avérer très rapides : des observations les ont vu monter jusqu'à quarante kilomètres à l'heure lorsqu'ils se trouvent dans l'eau — bien entendu, pas sur terre. Néanmoins, ils se servent surtout de cette rapidité pour nager après les petits poissons qui constituent la majorité de leur alimentation. Parfois, également, pour échapper à quelques prédateurs, mais ils restent souvent proche de leur habitat et évitent les grandes plaines sous-marines, plus susceptibles d'en abriter. Ils vivent par ailleurs dans des milieux tempérés, voire chauds pour certains car ils en supportent les degrés, au contraire de leurs cousins obalies, voire otarias pour les latitudes les plus froides. Ce sont des pokémons que l'on retrouve souvent domestiqués, aussi bien pour les jeunes dresseurs en raison de leur caractère plus qu'avenant, mais aussi auprès d'artistes et de performeurs car les otaquins sont de très bons acrobates. Ils sont doués pour les sauts périlleux et en équilibristes débutants. Ils s'amusent notamment à créer des bulles d'eau élastiques, avec lesquels ils jouent avec une grande adresse. Ce genre d'activité leur correspond parfaitement, car ce sont des pokémons qui aiment énormément se donner en spectacle et avoir l'attention portée sur eux. C'est un petit peu leur manière à eux de recevoir de l'affection. Il faut donc être souvent à l'écoute des otaquins, ou du moins ne pas les ignorer sous couvert de les voir déprimer.
| — # 732 | - PICLAIRON.:
Ce pokémon est un PICLAIRON. Les piclairons sont à Alola ce que les roucoups sont à Kantô : les oiseaux ordinaires que l'on voit régulièrement dans le ciel. Ils sont un peu plus petits cependant, avec une soixantaine de centimètres à leur compteurs. Ils se tiennent sur deux pattes fines grises, qui ont deux griffes principales et une à l'arrière. Leur plumage est majoritairement noir, bien que leur poitrine, l'intérieur de leurs ailes et leur visage soit blancs. Ils ont également un collier de plumes rouges en zigzags au niveau du cou. Ils ont une petite queue constituée de trois plumes qui leur sert à se diriger lorsqu'ils sont en vol. Leurs yeux sont d'un bleu azur que l'on pourrait confondre avec le ciel. Ils ont également un très long bec, plus long que la plupart des oiseaux de leur genre. Celui-ci est orange, avec une pointe de rouge puis de noir au bout de celui-ci. Derrière leur crâne, ils ont une large touffe de plume qui leur fait un crâne plus long vers l'arrière.
Au combat, les piclairons sont des pokémons rapides qui viennent au contact de leurs ennemis avant de battre en retraite très rapidement. Cela leur permet de porter des coups multiples et de passer pour de véritables furies au combat. Pourtant, ils ne sont pas particulièrement très endurants, et c'est bien pour cela qu'ils attaquent vite et bien dès le début du combat. Ils picorent le visage et le corps de leurs adversaire, afin notamment de laisser le champ libre à leurs alliés si jamais ils devaient tomber au combat trop vite, sans emporter avec eux leur ennemi. Il leur arrive parfois d'atterrir pour regagner de leur force, mais toujours par petite pause rapide çà et là. Ils ont le regard vif, qui leur permet d'identifier les endroits en angle mort de leurs opposants. S'ils se battent en extérieur, ils savent redoubler d'imagination pour utiliser le terrain à leur avantage, en jetant des boules de roc à la face de leurs ennemis par exemple. Ce sont ainsi des pokémons ingénieux, qu'il vaut mieux épuiser le plus rapidement possible.
Ces pokémons vivent en petits groupes, dans les lieux urbains comme dans les lieux plus végétalisés. Ils retournent cependant régulièrement vers la forêt, afin d'aller s'y nourrir. Ils peuvent manger des insectes, mais ces pokémons ont plus pris l'habitude de se nourrir de fruit. En effet, en raison des nombreux prédateurs qui les guettent, ils ont pris l'habitude de toujours garder les pépins des fruits qu'ils mangent en réserve, afin de pouvoir les jeter si le besoin devait s'en faire ressentir. De ce fait, ils ne mangent plus quasiment que des fruits à pépin tant qu'ils sont capables d'en trouver, de la papaya à la baie wiki. Ce sont des pokémons sociables, qui aiment communiquer à l'aide des très nombreux sons qu'ils sont capables de produire. Malgré un bec très longs, ils peuvent faire plein de bruits différents ! Hélas pour eux, ils n'ont pas la capacité qu'ont les pijakos de pouvoir apprendre des mots. Par le passé, ils étaient souvent utilisés comme annonciateurs de nouvelles avec les héraults, ou bien travaillaient de pair avec les éclaireurs et messagers pour prévenir en avance de l'arrivée d'un convoi.
| — # 734 | - MANGLOUTON.:
Ce pokémon est un MANGLOUTON. Ces petits pokémons bien ordinaires pullulent dans la région d'Alola, les rattatas locaux. Ils sont cependant un petit peu plus grands que les rongeurs violets, notamment car ils sont plus épais. Leur corps marron arbore un poil ras, dont la seule différence de couleur se trouve sur le ventre, ainsi que le long d'une large bande qui remonte du bout de leur queue au haut de leur crâne, jaune dans les deux cas. Ce sont des pokémons quadrupèdes, dont chacune des quatre pattes se termine par une série de trois griffes pointues, traditionnellement noires. Ils ont donc une longue queue, plus longue que large, et relativement plate. Enfin, leur tête est ronde, surplombée de deux petites oreilles en demi-lune comme c'est le cas également pour les teddiursas. Néanmoins, ils n'ont pas la bouille naïve des oursons. Ils ont au contraire une paire de petits yeux noirs fins et scrutateurs de part et d'autre de leur museau ; et une bouche garnie de deux longues rangées de dents toutes plus pointues les unes que les autres. Le plus souvent, ces pokémons arborent une mine patibulaire peu avenante.
Au combat, les mangloutons sont des pokémons relativement faibles hélas, comme beaucoup de rongeurs de leur sorte. Si dans la nature leurs gros yeux peuvent faire peur à d'autres petits pokémons, ils savent bien que d'autres seront moins crédules. Leur flair est alors leur outil le plus fort afin d'éviter d'être pris au piège. Si vous réussissez à en coincer un, ce qui a de fortes chances d'arriver vu leur grand nombre, vous apprendrez qu'ils font tout de même preuve d'une grande adaptabilité, et qu'ils ont la patience nécessaire pour venir asséner le bon coup au bon moment afin de faire mal. Ce sont des pokémons qui attaquent uniquement au contact, notamment en chargeant et en mordant leurs ennemis. Faites attention cependant, il leur arrive parfois de jeter du sable au visage de leurs ennemis pour les aveugler, et ensuite de les poursuivre s'ils cherchent à reculer pour regagner en visibilité. Malgré leur faiblesse, ils savent être tenaces.
Les mangloutons ne sont pas, comme c'est le cas d'autres espèces de la régions, natifs de l'archipel d'Alola. Ils y ont été introduits il y a de très nombreuses années afin de contrôler la population de rattatas alors en place, qui grandissait trop vite par rapport aux ressources qu'offrait l'environnement. Depuis, ils en ont presque éradiqué toute la population, et ont plus ou moins pris leur place. Ce sont eux à présent qui pullulent, et sur lesquels il faut garder un œil afin d'éviter de renouveler ce genre de problèmes. Ce sont des pokémons à l'appétit insatiables. Leur estomac est énorme relativement à la taille de leur corps, et à celle de leurs autres organes. Ils ont, couplé à cela, une digestion très rapide, d'où leur appétit constant. Si vous en trouvez un dans la nature, il y a de forte chance qu'il ait été en train de rechercher de la nourriture ! Ce sont des pokémons qui sont très grognons dès qu'ils ont faim — autant dire que ce sont des pokémons très grognons. Ils mordent tout ce qui bouge et qui passe à leur portée. Il est donc bien nécessaire de les dresser à la vie domestique, ou plus simplement ne pas leur infliger une vie en intérieur. Néanmoins, ce sont des pokémons qui peuvent s'endormir partout, car ils tombent comme des masse dès qu'ils commencent à fatiguer. Vous pouvez donc être sûr de passer des nuits tranquilles !
| — # 735 | - ARGOUSTE.:
Ce pokémon est un ARGOUSTE. En évoluant, les mangloutons deviennent des argoustes, pokémons que l'on trouve de manière normale sur toutes les routes d'Alola. À présent bipèdes et redressés, les argoustes mesurent un petit peu moins d'un mètre de haut, et heureusement car leur corpulence s'ils avaient été plus grand aurait pu faire peur. Ce sont en effet des pokémons bien plus épais que les mangloutons, qui ne peuvent plus se faufiler partout. Ils ont cependant le même pelage marron, moins ras cependant, avec une bande jaune sur le dos et une sur le ventre. Leur tête est plus avancée et moins ronde. Leurs oreilles sont à présent bien plus sur les côtés, tandis que leur museau est plus prognathe que jamais. Malheureusement, cela n'aide pas leur physique peu avenant.
Au combat, les argoustes ont gardé pour eux leur grande capacité d'adaptation, qu'ils avaient déjà acquis étant mangloutons. Mais à présent, ils sont bien plus endurants et plus puissants lorsqu'ils chargent tels des béliers sur leurs ennemis, ce qui en fait d'eux des pokémons plus à craindre que leurs cadets. Ils sont cependant lents, et il est assez aisé d'éviter leurs crocs de mort si jamais votre pokémon est adroit. Ils continuent en effet de mordre et mâchouiller la chair de leurs ennemis. Ils ont cependant souvent besoin de repos, et avec un petit peu de chance leurs bâillements entraînent avec eux leurs ennemis dans leur sommeil. Leur face grimaçante leur éviter la confrontation avec les petits et les jeunes pokémons, mais il en faudra plus que cela à d'autres pour chercher à les éviter.
Les argoustes sont aussi et surtout des pokémons tenaces. Ils ont énormément gagné en patience au cours de leur évolution. Toutefois, la différence majeure est celle qui concerne leur appétit. Ils ont bien moins besoin de manger que les mangloutons, leur métabolisme s'étant équilibrés. Toutefois, une fois qu'ils se sont décidés à manger quelque chose, ils ne bougent plus tant qu'ils n'ont pas attraper quelque chose à se mettre sous la dent. Car en effet, plutôt que de chercher de la nourriture comme le faisaient les mangloutons, les argoustes préfèrent se planter quelque part et attendre le passage de leur victime. Autant dire qu'ils ne mangent pas souvent de légumes ; ou alors sur un malentendu. Par contre, ils dorment toujours autant que les mangloutons : dès que leurs paupières s'alourdissent, il n'y a plus personne !
| — # 737 | - CHRYSAPILE.:
Ce pokémon est un CHRYSAPILE. Les chrysapiles sont la forme évoluée des petits insectes larvibules. Tout comme eux, ils savent générer de l'électricité. Contrairement à ce que l'on pourrait penser, ce sont de très gros insectes, qui pèsent bien leurs dix kilos. Ils ressemblent par contre à des petits pavés, ou bien des petits bus, selon l'imagination des enfants. Leur corps est presque intégralement vert, séparés en plusieurs parties, souvent au nombre de trois. Sur le devant de leur corps, deux grands yeux bleus observent sans cesse ce qui se déroule devant eux. Leur bouche, contrairement à bon nombre d'autres êtres vivants, se place à la verticale, entre leurs deux yeux, là où d'autres ont un nez. Ils ont aussi deux petites mandibules en forme de cônes, jaunes, sur le devant de leur corps. Ils ont quatre pattes sous leurs corps, qu'ils agitent de manière discrète pour avancer. Ils correspondent au stade de chrysalide que beaucoup de pokémons insectes connaissent au cours de leur vie.
Au combat, les chrysapiles sont surtout des pokémons sur la défensive. Leur lenteur ne les aide pas à fuir ou à riposter correctement, alors ils préfèrent rester sur leur garde et creuser des tunnels pour s'y perdre le temps que leurs ennemis passent. S'ils ne peuvent y échapper, ils chargent la batterie qu'ils sont et attendent le moment opportun pour lâcher coups de jus sur coups de jus. Ils ont une sacrée force de poigne, mais exécuter de belles plaies croix leur demande beaucoup d'efforts, et ils préfèrent, s'ils ont choppé leur adversaire, les mâchouiller. Mais en règle générale, ils préfèrent largement se tapir là où on ne peut les débusquer et tenir l'ennemi à distance en se déchargeant sur eux petit à petit.
En effet, ces pokémons préfèrent rester totalement immobiles, et ce afin de se préparer à l'évolution. On les retrouvent pour cela souvent enterrés dans le sol, pour pouvoir stocker le plus d'électricité possible sans être dérangés. C'est leur processus de digestion qui crée de l'électricité, qu'ils stockent ensuite dans leurs organes prévus à cet effet, comme on dit. Cela dit, ils peuvent stocker assez d'électricité pour alimenter une maison entière, ou bien il leur arrive de se déposséder d'électricité afin de la donner à un autre pokémon électrique qui serait malade en cas d'extrême urgence. Par cette propriété, ils sont très appréciés des campeurs qui peuvent ainsi démarrer leurs appareils électroniques si jamais le besoin s'en fait ressentir. Attention cependant à ne pas prendre ces pokémons pour des objets, et à leur demander leur avis avant. Si jamais vous les videz de toute leur électricité, ils seraient vraiment dans de sales draps, voire pourraient en mourir.
| — # 741 | - PLUMELINE.:
Ce pokémon est un PLUMELINE. Les plumelines sont des oiseaux bien particuliers, aux caractéristiques spécifiques qui font rêver. Présents sur toutes les îles de la région d'Alola, on les retrouve néanmoins sous différentes formes. Les habitants des îles leur ont à chacun donné un nom, pour plus de facilité. Les plumelines flamenco sont des oiseaux au plumage rouge, dont les ailes et la queue présentent des rangées de plumes noires. Ils ont une longue queue en biseau, et ont un bec court et recourbé. Sur le côté de leur tête, deu plumes fines, jaunes, sont recourbées à la manière de boucles d'oreille. Les plumelines pom-poms ont un plumage jaune fluo, presque éblouissant. Ils sont plus petits que les flamencos, mais leur plumage les rend plus imposant : au bout de leurs ailes, leurs plumes sont plus duveteuses et donc plus volumineuses, leur donnant leur nom de pompoms. Ils ont les mêmes pompoms au niveau de leurs pattes. Ils ont également trois plumes de chaque côté de leur vis age, ce qui participe à leur donner une impression de grandeur. Les plumelines hula sont eux garnis d'un plumage rose. Leurs ailes sont les moins larges des quatre types de plumelines, leur offrant une moindre portance en vol. Au bout de leurs ailes néanmoins, trois plumes sont présentes, leur donnant un air flottant. Autour de leur taille se trouve une rangée de plumes plus pâles, presque crème, qui leur fait une jupe. On retrouve la même chose, à l'envers, sur le haut de leur crâne, leur formant une coiffe. Enfin, les plumelines buyô sont les plus garnis en couleurs avec les flamencos : le gros de leur plumage est lilas, et le bout de leur plumes est garnis de violet pâle, puis de bleu azur. Eux ont au contraire les ailes les plus larges et celles-ci se terminent par un bout évasé. Sur leur tête, ils ont également comme une coiffe savamment agencée, avec une partie serrée et quatre plumes isolées qui agrémentent le tout.
Au combat, les plumelines se font sous-estimer, et prendre pour de simples danseurs. Ce n'est pourtant pas très sage de sous-estimer un pokémon, mais les plumelines sont loin de faire défaut à cette règle. En outre, ce sont effectivement des danseurs, et ce n'est pas pour les desservir ! Ce sont tout d'abord des pokémons très rapides, qui se hâtent afin d'aller donner un coup de main à leurs alliés pour prendre le relais. Ils préfèrent le plus souvent rester à distance afin de lancer leurs lames d'air ainsi que leurs vents violents de loin, car c'est là qu'ils sont les plus puissants. Mais ce sont également des pokémons danseurs, qui sont capables de singer par mimique n'importe quelle danse de leurs ennemis : une danse folle, une danse d'éveil, une danse de plumes, rien n'est hors de leur portée. Ils n'atterrissent jamais, sauf en cas d'extrême fatigue, ou bien pour aller torgnoler leurs adversaires. Chacune des formes des plumelines a néanmoins sa spécialité, qui du coup de jus, qui des lances-flammes, etc. Ce sont des pokémons séduisants par bien des aspects, qui ont tendance à envoûter leurs ennemis d'une danse maîtrisée.
Bien entendu, chaque plumeline est différent, et il en va de même pour chacune de leurs formes. Les plumelines flamencos vivent sur l'île d'Ula-Ula, et ont une danse rapides et aux rythmes endiablés. Néanmoins, leurs chorégraphies n'en sont pas moins envoûtantes. Ils se servent de leur danse pour réunir leurs esprits et créer des flammes entre leurs ailes. Les plumelines pompoms sont des pokémons présents sur l'île de Mele-Mele à Alola. Leur danse est joyeuse, un petit peu folle, tout comme leurs esprits légers et optimistes. Leurs ailes, lorsqu'elles se frottent l'une contre l'autre, se chargent en électricité statique, qu'ils peuvent ensuite relâcher où ils le souhaitent. Les plumelines hula se retrouvent sur l'île d'Akala, et leur danse correspond plutôt à un déhanché lent, qui envoûte leurs ennemis jusqu'à ce que les plumelines puissent libérer toute leur énergie psychique. Enfin, les plumelines buyô ont une danse lente et élégante, presque hypnotique, qui ressemblent beaucoup aux danses macabres. Chacun de ces types de plumelines sont des pokémons à la compagnie souvent agréable, et sont des pokémons très sociables. Ils se nourrissent chacun du nectar d'une fleur spécifique à leur île, qui leur donne le lustre et l'éclat de leur plumage.
| — # 742 | - BOMBYDOU.:
Ce pokémon est un BOMBYDOU. Ces petits insectes appartiennent à la jolie famille des fées. Comme beaucoup d'entre ces fées, les bombydoux sont tous petits : guère plus qu'une dizaine de centimètres de corps, sans compte les ailes. Attention donc à ne pas les blesser d'un mouvement malheureux ! Heureusement, ils sont recouverts d'un duvet tout jaune qui les rend assez visibles au regard. Dans le bas de leur dos, leur duvet devient beaucoup plus pâle, presque blanche. Il en va de même pour leur tout petit visage. Ils possèdent quatre pattes toutes noires, qui se terminent par des petits pieds tous ronds. Quand ils volent, on peut souvent les voir pendre comme des petites ficelles aériennes. Leurs ailes, au nombre de deux, sont translucides, avec des motifs jaunes également. Enfin, leur visage, en tête d'épingle, ne laisse la place qu'à deux grands yeux aux reflets marrons, ainsi que leur petite trompe qui leur sert de bouche.
Au combat, les bombydoux sont des pokémons assez faibles, qui se reposent ajoritairement sur des techniques de drainage comme le vol-vie ou les vampibaisers, ou bien en entravent leurs ennemis. Qu'ils usent de spores paralysants ou de vents (argentés, féeriques), ils tentent toujours de rendre le combat plus difficile à leurs adversaires. Ainsi, comme ils sont également de petite taille et rapides comme tous, ils peuvent esquiver un certains nombre de coups ! Les pokémons les plus combattants qui usent uniquement de leurs poings et pieds aurant ainsi du mal à ls toucher, et leur faire réellement mal, comme ces petites fées semblent n'y être que peu sensibles. S'ils en ont l'occasion, notament en s'approchant suffisamment de leurs adversaires, les bombydoux peuvent également user de leur survinsecte, qui leur permettent également d'affaiblir la force de frappe de leurs ennemis.
La première chose à dire sur ces pokémons relève de leur particularité : ils ont la capacité de détecter l'aura des êtres vivants. Et cela qu'ils s'agissent de pokémons, d'êtres humains ou bien encore de végétaux. Cela leur sert majoritairement lorsqu'ils cherchent à se nourrir. En effet, ils butinent pollen et nectar des fleurs. Ils cherchent donc celles qui ont l'aura la plus colorée et la plus brillante. Il leur arrive donc parfois de se rassembler aveuglément autour d'être humains ou de pokémons à l'aura particulièrement forte, car ils se retrouvent fortement attirés. Des histoires rurales veulent que les êtres de valeurs soient reconnus par les bombydoux, mais c'est plus un truc que l'on retrouve aujourd'hui dans les jeux vidéos de fantasy que des histoires crues par quelqu'un d'autre que les arrières-grands-mères. Finalement, cette capacité de détection, comme elle vise plutôt un but nutritif, elle n'est pas d'une précision folle. Ils n'ont pas l'efficacité des lucarios ou des riolus, mais cela s'apparente tout de même à la même gamme de capacités. Ces pokémons vivent naturellement dans des champs et des prés, comme ceux de Floraville ou Vergazon. Mais il est possible de retrouver quelques uns de ces individus dans les villes, car il leur arriver de se faufiler dans les bâtiments grâce à leur petite taille lorsqu'ils y ressentent des auras plus fortes qu'ailleurs. Ils produisent un miel assez rare, et en faible quantité (rien de comparable aux quantités produites par les apitrinis et les apireines), mais ils en font tout de même. Celui-ci est vendu et consommée de manière locale le plus souvent.
| — # 743 | - RUBOMBELLE.:
Ce pokémon est un RUBOMBELLE. En évoluant, les bombydoux deviennent concrètement de plus grosses versions d'eux-mêmes. Ces insectes lumineux ressemblent toujours à l'idée que l'on se fait d'une fée. Bien qu'ils ne soient grand que d'une vingtaine de centimètres environ, ils ont tout d'un petit bipède. Là où les bombydoux n'avaient que quatre petites pattes égales, les rubombelles différencient sans mal leurs jambles de leurs pieds. Il s'agit toujours de longs filaments noirs, aux extrémités desquelles ils ont mains et pieds. Leurs ailes ont nettement grandi, et les motifs qu'il y avait sur celles des bombydoux sont désormais plus épanouis, en trois marques marrons et blanches. Leur tête se différencie plus facilement de leur corps qu'avant, ronde et perchée en haut de leur corps. Ils ont comme une écharpe marron autour de leur cou, principale différence qui aide les plus jeunes à différencier bombydoux de rubombelles. Leurs yeux se sont également agrandis de manière très visible, leur offrant de grands yeux lumineux et expressifs, similaires à ceux des papilusions, mais sans les facettes. Ils ont enfin deux antennes noires au sommet de leur crâne, mais plus de trompes.
Au combat, les rubombelles sont des pokémons extrêmement, mais alors vraiment très rapides. Il faut donc s'en méfier et les arrêter le plus vite possible ; car même s'ils ne sont pas des tyranocifs, la vitesse fait qu'ils peuvent attaquer de nombreuses fois, et éviter beaucoup d'autres offensives. En outre, ils sont des monstres à distance qui envoient des boules de pollen qui peuvent étourdir bien salement vos pokémons. Leurs bourdons ne sont pas en reste lorsqu'il s'agit de détourner l'attention de leurs ennemis et de les gêner, avant qu'ils n'entament leur papillodanse. Leur puissance de feu se retrouve jusque dans leur maîtrise de l'éclat magique, qui fait des ravages sur la plupart des terrains. Comme si ce n'était pas nécessaire, ils maîtrisent l'aromathérapie, et peuvent venir en aide aux membres de leur équipe. Il est donc nécessaire de rapidement les stopper ; ou bien de les capturer !
Ils collectent le pollen en boule, car ils n'ont plus de trompes comme en avaient les bombydoux pour ensuite le stocker et le transporter. C'est à se demander parfois ce que foutent l'évolution et la sélection naturelle. Pour cette raison, ils haissent la pluie : elle mouille leur poil, et donc ruine le pollen qu'ils y stockent ! Il y a ainsi un dicton qui dit « rubombelle dans le jardin, soleil sur le foin ». Ce qui est moins sûr qu'un grenousse sur une échelle, mais plus vrai qu'« un nirondelle ne fait pas le printemps », ou alors c'est l'inverse, « si les cornèbres volent bas »... Je sais plus ! En tout cas, certaines de ces boules, contrairement à celles qu'ils utilisent en combat, peuvent servir à apaiser les maux ou soulager la fatigue ; ainsi on les retrouve dans l'aromathérapie, mais aussi dans l'homéopathie alolienne ! Ce sont des pokémons autosuffisants, comme la plupart des pokémons papillons. Ils se contentent de butiner les fleurs qu'ils trouvent sans trop de mal ; bien qu'évidemment ils aient leur préférence, comme tout le monde finalement. Si vous êtes désespéremment dans un endroit sans fleurs, prévoyez un petit stock de miel, et ça repart ! Sans cela, ce sont des pokémons discrets mais toujours joyeux et prêts à l'aventure, qui attendent juste un petit peu d'attention de votre part pour s'épanouir pleinement dans une amitié qu'ils souhaitent seulement voir perdurer ; ce sont des pokémons simples.
| — # 744 | - ROCABOT.:
Ce pokémon est un ROCABOT. Ces petits pokémons bien connus des Aloliens sont, contrairement à ce que l'on pourrait penser à première vue, des pokémons des roches. Ce sont des quadrupèdes au pelage de couleur marron et crème sur tout leur corps. Ils ont un poil mi-long. Le marron se retrouve majoritairement à leurs extrémités : leurs pattes à trois orteils et renforcés de petits coussinets très durs, leur museau orné d'une truffe rose, ou bien le bout recourbé de leurs oreilles en triangle. Le reste de leur robe est intégralement crème, à quelques nuances de clair ou de foncé près. Ainsi, leur queue, au poil dru, touffu et duveteux, ainsi que leur collerette autour du cou sont plus claires, plus ternes. C'est autour de cette même collerette que l'on retrouve un collier de pierre, indication s'il en faut de leur affiliation rocheuse. Ils ont deux grands yeux d'un bleu déconcertant pour de tels pokémons, azur. Ils sont très expressifs dans leurs airs, et se font comprendre sans trop de mal.
Au combat, les rocabots font preuve d'un sérieux à toute épreuve, tant et si bien que s'en est étonnant. Ils sont Attentifs et ont le regard vif, mais sont aussi impassibles, ne laissant rien présager sur leur visage de leurs intentions ou de leur douleur ; alors qu'ils sont hors des combats des pokémons si expressifs. Ils doivent être sacrément blessés pour en venir à gronder de douleur, et c'est là le maximum que vous leur verrez montrer. Ils sont très courageux. Ce sont des pokémons qui sautent à la gorge de leurs ennemis pour les y mordre sans faire de cadeau ; et qui réussissent souvent en raison de leur rapidité, exemplaire pour des pokémons de cette petite taille. Mais ils ne montent pas au contact uniquement par la morsure : une fois qu'ils ont flairé leur adversaire, ils leurs jettent des pierres et font tomber la roche sur ceux-ci jusqu'à ce qu'ils soient enfouis sous celles-ci. Ils sont déterminés à être les derniers debout sur le terrain, même si ce n'est pas toujours possible.
Dès que le combat est fini, les rocabots redeviennent des pokémons souvent excités, qui gigotent beaucoup, et remuent la queue dès qu'ils veulent jouer ou aller chercher le bout de bois que vous ne manquerez pas de jeter. Ce sont des pokémons extrêmement sociables, qui s'attachent très facilement à leur dresseur. Pour cette raison, on dirige souvent les jeunes dresseurs pokémons à vers ceux-ci pour les capturer et apprendre à créer un réel lien avec leur équipe. Ils font après tout partie des meilleurs amis de l'homme, voir des enfants d'hommes avec les médhyenas et les ponchiots ! Cependant, si on ne leur parle ou si on ne les fréquente pas pendant quelques temps, ils retournent avec une très grande facilité à leurs instincts sauvages. Les moins bien élevés des rocabots hurleront à la lune à la moindre occasion ; mais cela peut aussi signifier qu'ils sont sur le point d'évoluer. Les deux se recoupent un petit peu, dans la mesure où les lougarocs sont en général plus sauvages que les rocabots. Les rocabots ont un odorat très développé, ce qui leur permet dans la nature de traquer leur nourriture préférée, petits pokémons ou bien juste baies ; et lorsqu'ils sont domestiqués de ne jamais se perdre, ni eux ni leurs dresseurs.
| — # 745 | - LOUGAROC.:
Ce pokémon est un LOUGAROC. Les lougarocs sont des pokémons assez particuliers. En effet, en évoluant, selon leur environnement, ils peuvent revêtir deux apparences bien particulières. D'une part, les premiers sont les lougarocs dits « diurnes ». Ils sont ceux qui héritent le plus facilement de la paternité des rocabots. La couleur de leur robe est très similaires à celle de leur cadet, et ils sont en fait, comme c'est le cas de beaucoup d'évolution de pokémons, des êtres plus grands et développés que leurs individus les plus jeunes. Ils ont un corps très fin, plus racés, ayant perdu les rondeurs de l'enfance qu'avaient les rocabots, pour ne plus être qu'en longueur. Leurs quatre pattes sont très minces, tout en os et en muscles et rien de plus, et sont ornées à leur fin de trois griffes noires acérées. Leur queue est plus longues et plus touffue encore, toujours du même blanc cassé. Tout leur pelage a bien poussé, jusqu'au touffes duveteuses sur leur tête et leur collerette tout autour de leur cou. Les rochers présent là y ont aussi grandi et sont plus pointus qu'auparavant. Leurs oreilles sont plus grandes, leur museau plus avancé, et leurs yeux sont toujours du même bleu, mais bien moins crédules à présent. D'autre part, les lougarocs dits « nocturnes », qui ressemblent beaucoup moins aux rocabots. Les changements sont nombreux. Tout d'abord, ils sont principalement bipèdes, bien qu'ils s'aident régulièrement de leurs très longues pattes avant lorsqu'ils requièrent d'aller plus vite. Mais le changement qui saute encore plus au visage, c'est la couleur de leur pelage : leurs pattes et leurs crinières sont toujours blanches ; mais le reste de leur corps est d'un rouge sanguin sous la lumière. Leurs yeux, eux aussi, luisent de cet éclat rougeâtre qui n'est pas très rassurant. Leur queue est plus courte, mais il gagnent une très large crinière qui descend jusque dans leur dos, ainsi que d'un poitrail plus touffu. Les roches ne sont plus autour de leur cou mais au niveau de leur cage thoracique, partie exposée lorsqu'ils combattent.
Au combat, les lougarocs portent toujours le même regard vif et attentif sur le combat. Ils disposent indistinctement des pièges de rocs sur le terrain dès qu'ils en ont l'occasion, et déclenchent des éboulements aux moments les moins pratiques. Une fois leurs ennemis coincés, ils attaques à coup de mâchouille, ou bien des lames de rocs qui ornent leur pelage. Les lougarocs sont plus rapides, là où les lougarocs nocturnes sont plus robustes ; néanmoins leur puissance de frappe est la même dans tous les cas. Les lougarocs diurnes sont tout aussi impassibles que l'étaient les rocabots, et jettent du sable pour baigner dans celui-ci et se dissimuler ; avant de fondre sur leur cible d'un coup de roc vif qui est leur signature. Ils sont des combattants sérieux et dévoués. Les lougarocs nocturnes sont dévoués eux aussi, mais d'une toute autre manière : ils aiment provoquer leurs adversaires afin de les pousser à bout et de les forcer à attaquer en faisant une erreur. Si l'ennemi cède, ils en profitent pour contrer et riposter plus violemment encore, sans la moindre hésitation et de toutes les forces qu'ils ont à leur disposition. Ce sont des pokémons qui n'ont vraiment pas froid aux yeux, et qui ont un goût du risque et du challenge tel qu'ils en oublient parfois le plus basique instinct de survie.
Pour le coup, les lougarocs diurnes et nocturnes n'ont pas du tout les mêmes attitudes et comportements. Les lougarocs diurnes sont des pokémons solitaires ; seules les mères vivent avec leurs petits le temps que ceux-ci soient assez grands pour se débrouiller seuls. Ils vivent dans des montagnes ou bien dans des zones désertes et désertiques, à l'abri de toute humidité. Ce sont des pokémons territoriaux, ou chacun respecte sa portion de territoire sous couvert de faire l'expérience de la férocité de son voisin. Ils sont extrêmement loyaux envers leur dresseur, surtout si celui-ci a passé leurs instincts sauvages en tant que rocabots. Ils seront toujours un petit peu plus sauvages que n'importe quels pokémons domestiques, mais n'en seront pas moins loyaux. De l'autre côté, les lougarocs nocturnes sont ceux des rocabots qui ne sont pas revenus de leurs rebellions. Ils sont souvent dédaigneux d'autrui et de leurs dresseurs. Ils n'en font la plupart du temps qu'à leur tête, notamment s'ils n'aiment ou ne comprennent pas la logique des ordres qui leurs sont donnés. Leur témérité au combat se retrouve dans chaque aspect de leur vie, où ils se mettent en danger tout le temps et pour des raisons plus ou moins valables. Ils provoquent gratuitement les gens dans l'espoir d'une confrontation. Ce sont de ces pokémons que viennent les légendes des loups-garous, la légende originelle voulant que les lougarocs diurnes et nocturnes ne soient qu'un seul et même pokémon qui change d'apparence une fois la lune haute dans le ciel. Néanmoins, on a prouvé assez facilement aujourd'hui que chacun de deux types de lougarocs restent tel qu'il est tout le long de sa vie, sauf complication.
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| | | | Sakae Kurami
C-GEAR Inscrit le : 23/08/2013 Messages : 14282
Région : Hoenn, Kalos.
| — # 746 | - FROUSSARDINE.:
Ce pokémon est un FROUSSARDINE. Les froussardines sont de tous petits poissons que l'on trouve dans les mers les plus chaudes. Ils ne sont pas gros, et tiennent dans la paume d'une main. Leurs écailles présentent plusieurs couleur. Sur le ventre, elles sont grises, alors que sur leu dos, elles sont d'un bleu marine qui les confond avec l'eau. Leur tête, ainsi que leur nageoire caudale, sont blanche. Une série d'écailles bien plus larges, souvent au nombre de quatre ou cinq, relie sur chacun de leur flanc leur tête à leurs queue. Ils ont deux nageoires latérales, qui sont positionnées sous leur ventre, une petite nageoire dorsale, et une caudale. Ils ont deux très grands yeux larmoyants bleu azur, dotés d'une paupière mobile, bleu marine quant à elle. Ils ont une apparence globalement frêle, et se déplacent en petits zigzags apeurés.
Au combat, les froussardines sont terrifiés. Et pour cause : ils sont extrêmement faibles. C'est même rien de le dire. Ils sont sans doute les plus faibles des pokémons, ceux qui ont le plus de chance de se faire battre, quel que soit leur adversaire. Ils ont beau rugir ou avoir la larme à l'œil, rien ne semble effrayer leurs ennemis. Il vaut mieux pour eux qu'ils feintent et plongent vers les profondeurs, en espérant que leurs adversaires n'osent pas les suivre. Heureusement pour eux, ils sont capables de créer des anneaux hydro afin de regagner le peu d'énergie qu'ils ont dès le départ. Ils sont pourtant volontaires et toujours prêts à donner un coup de main à leurs alliés, mais cela ne semble clairement pas suffisant pour les tirer du mauvais pas qu'un combat est toujours à leurs yeux.
Les froussardines sont les pokémons qui sont consommés en masse. Ils sont chassés par à peu près tous les poissons qui sont carnivores, du wailord au serpang ; mais aussi par les pokémons pêcheurs, les oiseaux, et même les êtres humains. Ils font la joie des barbecues, une fois la saison estivale arrivée. Heureusement pour eux, leur population est très importante. Les froussardines pondent régulièrement des dizaines d'œufs, et leur cycle de croissance est suffisamment rapide pour que le renouvellement de la population se fasse de manière efficace, et ce afin d'éviter l'extinction. On les retrouve à peu près dans toutes les eaux, tant que celles-ci sont chaudes. Ils vivent en groupes, dans le but de se protéger les uns les autres. Ce sont des pokémons très solidaires, avec le cœur sur la main, dont vous n'aurez pas de difficulté à vous faire un ami si seulement vous les traitez avec gentillesse. Hélas pour eux, dès qu'on parvient à les isoler, ils sont les proies faciles que l'on connait. Et même en groupe, il leur arrive très souvent d'être attrapés dans les filets des pêcheurs.
| — # 747 | - VORASTERIE.:
Ce pokémon est un VORASTERIE. Ces petits pokémons aquatiques sont extrêmement venimeux, il faut donc les manipuler avec précaution. Haut de quarante centimètres, leur corps n'est pas sans rappeler un mélange d'anémone de mer et de saquedeneu. Leur corps est tout d'abord composé d'une partie sans bras ni jambe, en peau lâche, qui s'accroche comme une ventouse dans les fonds marins, ou bien dans le fond des lacs où ils vivent parfois. Sur leur cou est perché leur grosse tête, tout aussi violette que le bas de leur corps. Ils y ont une paire d'yeux à la sclère jaune et aux pupilles vertes ; ainsi qu'une petite bouche d'où dépasse une dentition pointue. Du haut de leur crâne enfin dépasse ce que l'on peut voir au premier coup d'œil chez ces petits pokémons : leurs tentacules. Celles-ci tombent autour de leur tête comme des gros cheveux ou bien encore des dreadlocks, mais en plus bleues, et en plus hérissant de picots. Ces picots sont tous bleus également, mais se terminent par une pointe de violet qui n'est pas sans rappeler leur caractère venimeux. Tout en haut de leur crâne ils ont une ouverture, comme une fleur, qui donne sur une corne, de couleur jaune cette fois-ci.
Au combat, les vorastéries sont des adversaire d'une cruauté crasse. Pourtant, si ce sont des pokémons aux capacités équilibrés, ils n'en sont pas particulièrement plus forts. Mais ils compensent cela par le fait qu'ils savent très bien qu'ils sont toxiques, et qu'ils s'en servent à tout va. Ils s'échauffent souvent en début de combat en déployant une large garde faite de pics toxiques, puis ils donnent libre court à leurs capacités. Ils vont essayent d'être directement toxiques, le plus possible, grâce à leurs canons de picots qu'ils envoient en rafales, afin de générer des chocs de venin à leurs ennemis. Ensuite, ils se soignent et régénèrent leurs forces autant que possible, avant de repartir dans leurs échauffourés. Si jamais l'ennemi devait parvenir jusqu'à eux, ils n'hésitent pas à se servir de leurs pics et à mordre ce qui passe à portée de leur bouche, et le reste de leurs dards, venimeux au contact, font le reste.
Ce sont des pokémons qui vivent dans les fonds marins, ou bien au fond des points d'eau profonds qui peuvent exister à l'intérieur des terres. Mais ils ne vivent pas dans des points d'eau qui ne présentent pas de corayons. En effet, les pokémons rocheux sont quasiment leur seule et unique nourriture. Ils en mange à tous les repas, bien que ceux-ci soient rares. Une grande partie de la disparition de la barrière de corayons leur est imputée. Heureusement qu'ils n'ont pas un appétit trop prononcé, sinon les petits corayons seraient déjà très loin sur la voie de l'extinction. Déjà que ce n'est pas triste actuellement ! Les vorastéries peuvent être des pokémons adorable et affectueux, et d'autres fois tout à fait cruels et sans cœur. Cela a l'air de les amuser, même si personne n'arrive à saisir d'où leur vient cette méchanceté gratuite. Les choyer ne semble pas être la solution, mais clairement leur donner un petit peu d'attention ne peut pas faire de mal, bien que trop soit un écueil à éviter également. Ils ne sont donc pas à mettre entre toutes les mains, et plutôt à réserver aux dresseurs attentifs aux pokémons et savants de ce qu'ils peuvent réserver.
| — # 749 | - TIBOUDET.:
Ce pokémon est un TIBOUDET. Ces pokémons terrestres ressemblent à d'autres équidés comme les ponytas, sans en avoir pourtant l'aisance dans la démarche. Ce sont de petits pokémons, à l'allure pataude. Tout leur corps est recouvert d'un pelage marron ou beige, souvent taché de terre et de boue. Quadrupèdes, leurs pattes se terminent toutes par un sabot, dissimulé bien souvent par la gadoue dans laquelle ils évoluent. Ils possèdent une courte queue en crins, noire. Leur crinière est de la même couleur, et descend depuis le haut de leur crâne, entre leurs oreilles, jusqu'à la naissance de leur dos. Ils ont une large tête ronde, au museau doux, beige. Ils possèdent des naseaux en guise de nez. Ils possèdent de grands yeux, et deux grandes oreilles mobiles, auxquelles ont fait souvent référence pour parler de ces petits pokémons.
Au combat, si les tiboudets ne sont pas les plus forts, ils ont tout de même pour eux une bonne endurance. Par contre, ils peuvent parfois à avancer à leur propre tempo, ce qui est déconcertant au premier abord pour les dresseurs débutants qui les élèvent. Un bon entraînement est nécessaire afin de créer une bonne entente entre le dresseur et le pokémon. Heureusement, leur palette de coups, même si elle est diversifiée, reste simple à appréhender : ils alternent entre coups de boue et écrasement pur et simple de leur adversaire. Ils piétinent le sol sur leur passage en imitant la cavalerie lourde de leurs parents. Si ce sont d'abord et avant tout des pokémons offensifs (si on a la patience de les laisser démarrer), ils sont aussi capable d'être de véritables murs de fer face à l'adversité et aux coups qu'on leur envoie.
Malgré leur apparence parfois un petit peu faiblarde et incertaine, les tiboudets sont capables de développer une force impressionnante. Ils peuvent ainsi, pour les plus robustes, ils peuvent tirer jusqu'à cinquante fois leur poids. Ce qui est remarquable, je tiens à le signaler. Ce sont des pokémons assez faciles à vivre, au tempérament joyeux et léger. Ils aiment plus que tout, à la manière des gobous et flobios (et j'en sais quelque chose) se rouler et jouer dans la boue. Ainsi, trouver un petit marais ou de quoi subvenir à ce simple besoin ne sera pas de trop si vous souhaitez vous accommoder de l'un de ces pokémons. Il leur faut en outre renouveler régulièrement la boue qu'ils ont sur les sabots et qui leur sert plus ou moins de semelle, ou de fer à cheval. Cela leur permet de gambader librement aussi bien sur terre que sur les plaines rocheuses où ils vivent naturellement. S'ils n'ont pas de boue sous la main, ils en viennent parfois à mâchonner de la terre afin d'en créer un minimum. Ils vivent très bien en communauté, même s'ils sont parfois bon derniers et manquent de réactivité. Ils sont également maladroits et ne savent toujours trop que faire de leur corps, ce qui amène à des situations un petit peu pénibles à rattraper. Il est néanmoins possibles qu'ils soient stressés dans la sphère privée, quand aucun échappatoire ne leur est possible. Il est important, à la manière d'une maman bourrinos, d'être à leur écoute, avoir la patience de les rassurer et surtout les laisser aller à leur rythme.
| — # 750 | - BOURRINOS.:
Ce pokémon est un BOURRINOS. En évoluant, les tidoudets deviennent de manière encore plus évidente des pokémons liés à la terre. Ils perdent leurs caractéristiques infantiles et gagnent des membres robustes. Leurs quatre pattes sont épaisses, consolidées de glaise séchée qui leur donne une assise particulièrement stable, et protège également leurs sabots. Ils arborent ainsi à présent trois couleurs : le marron de leur robe, l'orange, parfois marron clair de la terre glaise séchée sur leur pelage, et enfin le marron de leur crinière. Ce sont des pokémons massifs et costauds, qui sont capables de soulever des montagnes et de supporter de grandes charges pondérales. Cela se remarque également au niveau de leur garrot, leur cou étant bien plus épais que celui très frêles de leurs cadets. Leur crinière descend bas sur leur tête et leurs yeux, recouvrant également leur yeux tombants. Il n'est pas rare que de l'argile vienne se déposer sur leur crinière ou sur les crins de leur queue, mais aussi leurs flancs, et bien souvent leur museau. Cela a hélas tendance à les alourdir, et une trop grande quantité de terre peut être un frein littéral à leurs mouvements. Ils ne sont déjà pas très rapides en raison de leur corpulence, mais cela peut encore empirer si leurs mouvements sont limités. S'ils ont une voix qui porte fort et loin, on ne les entend que rarement hennir.
Au combat, beaucoup sous-estiment les bourrinos car ils avancent à leur rythme, à leur propre tempo. Ne faites pas cette erreur ! Les bourrinos sont des forces de la nature, dotée d'une réelle surpuissance dès qu'ils montent au contact de leur adversaire ! Leur tacles sont lourds et ne pardonnent pas : si vous ne pouvez l'éviter, vous aurez peu de chance de vous relever ! Ils sont des pokémons qui, même s'ils sont lents, tirent leur épingle du jeu en étant tout particulièrement attentifs à ce qui se déroule autour d'eux, et font en sorte de ne jamais manquer le moment parfait pour riposter des coups qu'ils ont reçu. Leurs ruades sont de véritables ultimawashis à la puissance peut-être plus grande que celles des kicklee, en raison de l'inertie impliquée par ceux-ci. Et lorsqu'ils retombent au sol, les plus lourds d'entre eux déclenchent de vrais petits séismes. Gare donc ; et attaquez vite et bien contre de tels pokémons. Car ils ont une endurance hors norme et il sera difficile de les faire tomber au combat si vous n'avez pas dans votre manche un atout plus qu'efficace contre eux, aquatique, végétal ou gelé.
Traditionnellement, les bourrinos sont des pokémons domestiqués et utilisés aux champs afin d'être des pokémons de trait. Ils sont parfois attelés à des carrioles pour transporter marchandises et voyageurs. Ce sont en effet des pokémons non seulement puissants, mais également endurants : ils peuvent marcher pendant trois et jours et trois nuis avec une charge sur le dos avant d'être réellement fatigués. Leur robustesse et leur calme en font donc des pokémons idézux pour ce genre de tâches. Ils permettent aussi de voyager en caravanes de plusieurs, car en raison de leur poids ils laissent de grandes empreintes imprimées dans le sol, et peuvent être suivis à la trace. Pratique lorsque l'on a perdu son chemin. Mais pour cette raison, ils sont également refusés dans la plupart des villes, car ils abîment même le bitume de celles-ci. Ils attendent donc dans les aires ouvertes qui sont dans l'extérieur des villes. Mais avant d'en arriver là, il faut être bien sûr qu'ils sont domestiqués. Le débourrage peut être une partie délicate de leur élevage, car leurs ruades sont difficilement supportables. Couplez cela à une détermination de fer, et vous comprendrez pourquoi ce sont des pokémons valeureux, que les dresseurs chérissent soigneusement.
| — # 753 | - MIMANTIS.:
Ce pokémon est un MIMANTIS. Ces petites feuilles sont des pokémons que l'on retrouve souvent dans les sous-bois d'Alola. Ce sont de grosses peluches, d'une bonne trentaine de centimètres de haut. Ils ont un corps un petit peu complexe, avec plein de petits éléments épars qui font du végétal de partout. Leur corps en lui-même est composé de feuilles roses plus ou moins claires et foncées. Celle-ci recouvrent leurs deux jambes et deux pieds, car ce sont des pokémons bipèdes. Elles recouvrent également leur visage, dont ne point qu'une paire d'yeux globuleux, roses également. Leurs bras sont deux feuilles vertes cette fois-ci avec une pointe de blanc à leur extrémité. Il ont le cou entouré d'un collier de feuilles, qui ressemblent pourtant à des pétales, en ce qu'elles sont rondes et courtes. Sur le haut de leur crâne, ils ont comme une coiffe en feuilles, vertes également, qui partent dans tous les sens. Le tout est surmonté d'un bulbe fermé, tout petit, comme un bourgeon de fleur. Ils dégagent un parfum très léger, rarement distinguable au milieu d'autres végétaux.
Au combat, les mimantis se gardent derrière leur feuillage, qu'ils transforment en lames-feuilles dès qu'ils en ont besoin pour taillader leurs ennemis. Ils sont en effet faiblards, mais ils le savent, et savent croître au soleil, savent prendre racines le temps de trouver l'ouverture et de trancher si le besoin s'en fait ressentir. Leur feuillage est leur meilleure arme, en cela qu'elle leur permet de synthétiser de l'énergie si nécessaire, mais aussi pour trancher l'herbe sous le pied de leurs ennemis s'ils sont nombreux. Hélas, le moindre coup leur fera bien mal, et il vaut mieux les entraîner aux côtés d'autres pokémons si vous voulez être sûrs qu'ils grandissent et s'entraînent proprement, sans trop se blesser.
Les mimantis dorment la nuit et vivent la journée, au même rythme que les spododos, ou presque. Ce sont des pokémons nomades, qui ne vivent jamais au même endroit deux jours de suite. Comme chaque matin, ils partent dans une direction choisie au hasard, ils n'arrivent pas vraiment à vivre en groupe, et son des pokémons assez solitaires. En tant que mimantis, il n'est pas rares qu'ils vivent uniquement dans la recherche de leur évolution. La photosynthèse, ainsi, n'a pas pour eux le seul but de générer de l'énergie, même si c'est évidemment l'une de ses fonctions premières. Elle leur permet d'emmagasiner tout ce qu'il faut en vue de l'évolution. D'un naturel calme et doux, ils peuvent devenir très agressifs si on leur fait de l'ombre alors qu'ils sont en plein dain de soleil. Lorsque leurs feuilles vertes commencent à virer au rose, c'est qu'ils sont proches de l'évolution. Et donc beaucoup plus sensibles et prompts à s'énerver. Ça n'excuse pas tout, mais cela aide à moins se formaliser de leurs sautes d'humeur.
| — # 755 | - SPODODO.:
Ce pokémon est un SPODODO. Ces petites plantes féeriques sont avant tout des champignons. De tous, tous petits champignons, encore plus frêles que des trompignons. Ces petits pokémons tiennent sur une unique tige, qui se termine par trois terminaisons vertes pâles. Autant dire que c'est un équilibre précaire ! Sur cette tige se tient la partie principale de leur corps : leur tête, ornée de leurs deux petits yeux noirs, silencieux. En effet, ils n'ont ni bouche, ni bras, ni rien. Sur le dessus de leur crâne, les véritables champignons trônent fièrement. Ils sont de différentes couleurs, souvent dans des nuances de roses et violets, et toujours bicolores. Eux-mêmes tiennent chacun sur une tige qui sort du crâne du spododo. Ce sont sous ces champignons que se trouvent les spores qui font leur célébrité.
Au combat, malheureusement pour eux, les spododos ont tendance à être toujours entourés d'adversaire, en raison de la luminoattirance qu'ils créent malgré eux. Ce sont des pokémons faiblards, qui préfèrent de ce fait rester à distance pour éviter de ne prendre trop cher. En plus de ne pas être très costauds, ils sont également assez lents, et de ce fait ont du mal à éviter les coups et projectiles s'ils n'ont pas le temps de les voir venir et d'anticiper. Plutôt que d'essayer de bouger, cependant, ils plantent leurs racines dans le sol pour regagner autant d'énergie que possible. Cela va de paire avec leurs techniques de méga-sangsue qu'ils mettent en application dès qu'ils le peuvent pour voler la vie de leurs ennemis. Ils tentent de garder les ennemis à distance également en lâchant des poudres dodo tout autour d'eux sous la forme de spores posés sur le terrain. Leur spores émettent alors des flashes lumineux, qui étonnent leurs adversaires et les font hésiter le plus souvent. Ce sont des pokémons qui se battent mieux sous les rayons de la lune, en bons pokémons nocturnes, mais ils ont alors à peine de quoi gagner la vitesse nécessaire pour fuir.
Ce sont en effet des pokémons nocturnes. Ils dorment la journée au pied d'un arbre, et de nuit ils se déplacent pour chercher un nouvel arbre à l'ombre duquel ils dormiront. Ils ne font pas cela sans raison. Comme ils ont un métabolisme assez faible, qui n'optimise pas tous les nutriments qu'ils absorbent, ils en aspirent en permanence du sol pour ne jamais être à cours. Et comme ils consomment ainsi beaucoup, ils préfèrent bouger d'endroit chaque jour pour ne pas tuer un lieu, un arbre et condamner les plantes alentours. Ils sont très conscient des enjeux écologiques qu'ils soulèvent, bien qu'ils ne le formuleraient pas comme cela. Bien qu'ils ne le formuleraient pas tout court, vu qu'ils n'ont pas de bouche. Cependant, ce n'est pas parce qu'ils ne parlent pas qu'ils ne savent pas communiquer ! Les racines sur lesquelles ils avancent leur permettent aussi de converser silencieusement avec leurs pairs, même si cela nécessite d'être en contact l'un avec l'autre. Les spores qu'ils émettent apaisent les esprits en micro-quantités, mais peuvent également endormir de nombreux êtres vivants. Pour cette raison, on les retrouve souvent dans les composants des somnifères. Attention, ils en émettent notamment lorsqu'ils se sentent en danger. Si vous vivez dans des lieux sensibles aux tremblements de terre par exemple, il vaut mieux éviter de les y garder, car vous aurez tôt fait de vous retrouver endormis malgré les secousses, ce qui pourrait être d'autant plus dangereux. Leurs spores, dans la nuit, émettent également des radiations lumineuses, comme des centaines de tous petits mucioles !
| — # 756 | - LAMPIGNON.:
Ce pokémon est un LAMPIGNON. En évoluant, les lampignons gardent leur allure de fées des bois, même s'ils ont surtout l'air un petit peu plus ahuris. Ils sont par contre beaucoup plus grands : ils font alors près d'un mètre, 100% champignons. Entre champignon et ahuri, il n'y a qu'un pas à franchir pour voir une connexion hallucinogène. Que je ne franchirais pas en raison de mon jeune âge et subséquemment de mon inexpérience en la matière, comme le veut la loi ! Leur corps se divise en deux parties principales. La première est leur corps. Ils n'avancent plus sur racines, mais sur deux petits pieds, et le bas de leurs corps est recouvert d'une mousse rosâtre. À partir du ventre, on retrouve leur chair blanche qu'avaient déjà les spododos. Ils ont un corps plus grand mais toujours aussi fin. Ils ont gagné des bras dans l'évolution, qui sont en fait des racines également, comme en témoignent leurs terminaisons vertes claires. Leur visage est long, avec deux yeux noirs sans iris, et un sourire plaqué qui fait un petit peu peur si on y regarde de trop près. La seconde partie de leur corps, c'est la très grosse tête de champignons qu'ils ont sur le haut du crâne. L'un des champignons des spododos a pris le dessus sur ses voisins, et a poussé de manière préférentielle sur leur tête. Le champignon est traditionnellement violet, souvent avec des motifs type pois. Ils sont entouré de la même mousse rose que les jambes des lampignons ; et le dessous de cette tête est verdâtre, un petit peu mou. Comme le dessous de n'importe quel champignon, vraiment. C'est toujours là que l'on retrouve leurs spores, en bien plus grandes quantités à présent.
Au combat, les lampignons sont un petit peu plus vaillants que les spododos, mais ne sont toujours pas des pokémons d'une grande puissance. Notamment, leur lenteur est un gros point noir, qui fait que peu de coups suffisent à les envoyer au tapis. Pour cette raison, ils continuent de garder leurs ennemis à distance dans un premier temps, pour avoir le temps de poser leurs spores paralysants. Ils se mettent ensuite à luire comme des projecteurs, afin que la lumiattirance qu'ils dégagent force leurs ennemis à s'aventurer dans les champs de spores. Une fois qu'ils sont paralysés, leur lumière commence à émettre une onde folle, qui rend normalement inoffensifs leurs adversaires. Ils peuvent alors en profiter pour voler la force de leurs ennemis grâce à leur giga-sangsue. Comme leurs cadets, ils sont plus fort sous le pouvoir lunaire, mais c'est surtout un gros boost plus qu'une nécessité. Pour venir à bout de ces pokémons, le plus simple est de leur inoculer une bonne dose de poison, à laquelle ils sont malheureusement très sensible.
Il y a peu de choses à dire, outre cela, sur les lampignons en eux-mêmes. Ce sont des pokémons silencieux, qui ne se manifestent que très peu. Ils se mêlent rarement à autrui, non pas par manque de socaibilité ou par timidité, mais plus par manque apparent d'intérêt. À l'état sauvage, ils luisent d'une manière presque surnaturelle lorsque la nuit vient à tomber, tant et si bien qu'il paraît que c'en devient envoûtant. Il est dit que s'il on suit ces lumières, on n'en revient pas. Il s'agit comme souvent de rumeurs visant à ce que les enfants se méfient ; mais cela vient aussi du mode de nutrition de ces pokémons. Lorsqu'ils ont un plus grand besoin en nutriment, ils hypnotisent de petites proies pour absorber ensuite leur énergie vitale. Certains consomment la chair de leur champignon, lorsqu'ils en trouve par terre dans les sous-bois après que l'un de ces pokémons ait décédé, car elle aurait de grandes vertus médicinales.
| — # 757 | - TRITOX.:
Ce pokémon est un TRITOX. Ces pokémons sont des reptiles enflammés, mais aussi venimeux. Autant vous dire qu'il faut s'en méfier ! Ce sont de gros lézards, long d'une soixantaine de centimètres, leur queue comprise. Leur corps est entièrement en nuance de noir et de gris foncé. La tête et les doigts de leurs quatre pattes sont noirs, tandis que le reste du corps est gris cendre. Sur leur dos, ils ont un motif rouge à quatre dentules qui se rejoignent en une seule ligne, et qui continue de serpenter le long de leur queue. C'est en fait leur peau, plus fine, qui laisse entre-apercevoir, à cet endroit, le cheminement de leur lave. Autant dire qu'il ne faut pas les toucher juste à cet endroit ! Ils sont capable d'émettre des flammes du bout de leur queue, par ailleurs. Leurs petites pattes sont courtes, mais très mobiles, et ils peuvent faire de très nombreux pas sur un court laps de temps, donnant ainsi l'impression qu'ils rampent très rapidement. Leur tête est reptilienne au possible, avec quelque chose du kaïminus dans leur museau, qui laisse voir leur dentition du haut. Ils ont deux petites fentes en guise d'yeux, qui laissent voir une lueur violette à l'air un petit peu vicieux, il faut bien se l'avouer.
Au combat, les tritox sont des pokémons non moins vicieux, qui créent toutes sortes de machinations pour profiter de leur grande rapidité et de leur mobilité, afin d'attaquer à distance sans jamais se laisser toucher. Ils dégagent un gaz toxique, épais comme une purée de pois, qui est extrêmement corrosif. Il attaque les chairs, et empoisonne quiconque est en contact avec celui-ci. Pour autant, cette fumée dégage un doux parfum, et les pokémons les plus faibles auront du mal à résister à son appel. Une fois ceci fait, ils viendront torgnoler leurs ennemis, ou bien les enflammer. Gare à leurs flammes, qui rebondissent alentours sur le terrain, et qui sont tout aussi toxiques que le reste, hélas, car reposant sur la combustion du même gaz. La manière la plus simple d'éviter ces pokémons, c'est tout d'abord de faire appel à un pokémon avec une grande force d'esprit, qui ne se laissera pas séduire par les gaz (potentiellement un pokémon sans nez ?) et qui dispose de moyens de faire trembler le sol. Attaquer à distance, par la seule chose qu'ils ne peuvent éviter permettra à la fois de les ralentir, et de leur porter un gros coup au moral.
Vous l'aurez compris, ces pokémons sont aussi sournois qu'ils en ont l'air. Ce sont des pokémons qui vivent dans les zones volcaniques, et pourraient être qualifiés d'amphibies de la lave. Ils vivent en grand groupes matriarcaux, assez proches des ruches d'apitrinis et apireines. En effet, seules les femelles évoluent. Elles sont donc en haut de leur hiérarchie, car c'est par ces rares individus que l'espèce perdure. Les naissances de tritox femelles sont les plus rares elles aussi. Celles-ci sont aussi les clefs de voûte de leurs sessions de chasse. Elles dégagent des phéromones qui agissent même sur d'autres êtres vivants que des tritox. Grâce à leur couleur grise, ils peuvent se camoufler dans les cendres et de ne pas se faire repérer. Une fois attirée, leur proie est très certainement dépecée, puis mangée goulûment. Ce sont des carnivores, mais qui ne rechignent pas sur les plus gros insectes.
| — # 759 | - NOUNOURSON.:
Ce pokémon est un NOUNOURSON. Les nounoursons ne sont pas aussi normaux qu'on pourrait le penser : ce sont des combattants avant tout ! Ces petits pokémons ont l'apparence de peluches, mais ce sont bels et bien des êtres vivants. Ils sont majoritairement quadrupèdes, et s'ils savent se tenir sur deux pattes, ils galèrent à le rester. En réalité, ils galèrent même tout court, lorsque l'on voit leur démarche plutôt pataude et incertaine. Ils ont un pelage très doux, marron sur leur quatre pattes et rose et blanc sur le reste de leur corps. Ils ont une petite queue toute ronde et une tête qui ne l'est pas moins. Celle-ci présente un anneau blanc tout autour de leur visage, et leur museau est blanc lui aussi. Ils ont deux petits yeux qui sont comme des billes noires, et leur truffe est grise. Ils ont une paire d'oreilles qui ressemble un petit peu à un papillon, et le bout en est blanc également. À l'arrière de leur corps, ils ont un petit appendice que tout le monde rapport à une étiquette, renforçant l'idée que ce sont de grosses peluches vivantes.
Au combat, les nounoursons sont des pokémons équilibrés, et surtout très endurants au regard de leur petite taille. Mais ne vous laissez pas avoir par leur joli sourire. Leur spécialité, c'est jouer des poings, et ce sont derrière leurs regards touchants, qui visent justement à vous attendrir, de véritables fléaux des bacs à sable. Ils ont toute la patience du monde pour attendre la moindre erreur de votre part, et alors ils ouvrent les représailles, qui sont souvent terribles. Leurs centrifugifles n'hésitent pas un instant à vous envoyer valser dans le décor. Bien entendu, ils auront du mal à battre un trioxhydre, mais nul doute qu'un pokémon de taille moyenne, même bien entraîné, aura du mal face à ces petites terreurs.
Les nounoursons ont en effet une force incroyable. Ils ont aussi un caractère de cochon, ce qui est carrément pénible, et il leur arrive de s'énerver comme des fous pour trois fois rien. Dans ces moments, ils tapent absolument tout ce qui passe devant eux. Il faut alors simplement les laisser seuls, au mieux dans une pièce sans vide ou sans objets qui craignent la casse. Sinon, vous finirez sans doute dans le mur avec un ou deux os cassés. Ils n'aiment tout particulièrement pas être touchés ou câlinés. En même temps, être pris à longueur de journées pour des peluches ou des gros bébés, ça a de quoi faire perdre la patience d'un homme. Ils n'aiment pas non plus qu'on les prennent dans les bras. Et alors, n'essayez surtout pas de les caresser si vous venez seulement des les rencontrer, c'est la ceriz sur le gâteau qui fait déborder le vas. Cette violence dont ils font preuve fait un contraste détonnant avec leur côté, de fait, enfantin, car ils sont maladroits comme tout. Il leur arrive parfois de recracher des boules de poils, mais pas d'inquiétude, il s'agit là d'un phénomène naturel, comme c'est le cas pour les chacripans ou les miaouss.
| — # 761 | - CROQUINE.:
Ce pokémon est un CROQUINE. Ces tous petits végétaux rappellent par certains aspects les ceribous. Ce sont des petites baies bicolores : elles sont roses sur le dessus, d'un beau rose gorgé de soleil et qui rappelle les frambys, et sur le dessous de la baie, elles sont blanches. Les croquines se tiennent sur deux toutes petites pattes roses, à peine visibles sous leur corps rond. Elles avancent par petits bonds, d'un pied sur l'autre, d'un pas léger presque aérien. Elles n'ont en revanche pas de bras, ce qui peut s'avérer compliqué pour beaucoup de choses, mais avec l'absence desquels elles ont appris à vivre. Leur corps est surmonté de la tige sur laquelle elles ont poussé, souvent garnie de trois ou quatre larges et épaisses feuilles. Elles ont un visage tout simple, avec seulement deux yeux jaunes et une grande bouche souriante ; mais cela leur suffit largement pour sourire et être des pokémons très expressifs. En pokémons végétaux, elles dégagent une odeur assez notable, très sucrée.
Au combat, les croquines sont très vite effrayées. En effet, déjà beaucoup chassés à l'état sauvage, elles savent pertinemment qu'elles sont trop lentes pour fuir, et trop faibles pour se défendre correctement. Bien qu'elles se cachent derrière leur garde en feuilles, elles sont assez benêts en terme de combat. Elles sont plus faites pour les jeux et la camaraderie que les tranch'herbe qu'elles maîtrisent néanmoins. Leur seul avantage, c'est ce voile de glucose qui colle à leur peau, et qui répand un doux parfum qui entête parfois leurs ennemis, notamment ceux à l'odorat particulièrement développé. Elles ont surtout besoin d'entraînement, afin de développer leur force.
Leur odeur en fait hélas la proie de pas mal d'herbivores. Les bazoucans notamment fondent sur eux sans leur laisser aucune chance pour les gober d'un coup. Heureusement, leur population pullule dans les campagnes d'Alola, sans quoi elles seraient éteintes depuis bien longtemps. Elles essayent souvent d'effrayer leurs ennemis en faisant tourner leurs feuilles le plus vite possible ; mais elles ne peuvent le faire longtemps à la manière des granivols, car cela leur donne le tourni. Heureusement pour eux, leur odeur a plutôt tendance à appaiser les humains que réellement leur donner faim. Elles sont très appréciées, et se retrouvent dans de très nombreuses maisons d'Alola. Certains en distillent même de manière artisanale leur sueur pour en faire une eau de fruit qui ravit les petits Aloliens, et dégoûte pas mal les Kalosiens. Ce sont des pokémons très joyeux, que l'on retrouve souvent en train de jouer avec les enfants. Et pas uniquement les croquines dressés, mais aussi des croquines sauvages qui trouvent des jardins d'enfants sur leur chemin et s'arrêtent pour jouer avec eux. Beaucoup d'enfants de la région grandissent ainsi avec des croquines, ce qui fait d'eux et de leurs évolutions des pokémons assez répandus dans l'archipel.
| — # 762 | - CANDINE.:
Ce pokémon est un CANDINE. En évoluant, les croquines sont souvent très soulagés. Il faut dire que le nouveau corps de ces petites plantes est beaucoup, beaucoup plus pratique que celui des petites baies. Elles ne sont pas bien grandes, pas beaucoup plus que des jeunes du jardin d'enfants. Mais elles ont des jambes plus longues qui leur permettent de faire de vrais, grands pas, et surtout une paire de bras tous fins qui leur facilitent grandement la vie. La baie qu'elles étaient se retrouvent au centre de leur corps, au niveau de leur ventre et de leurs hanches, sous la forme d'une rondeur blanche. Leur poitrine et leurs jambes sont du même rose framby qu'elles arboraient étant croquines. Leurs bras et leur tête, désormais, sont d'un blanc immaculé. Elles ont des yeux plus grands à présent, et rose, mais toujours pas de petit nez, ce qui est bien moins nécessaire chez une plante que chez un mammifère. Leurs feuilles ont grandi elles aussi, et se sont regroupées en deux ou trois feuilles principales, qui leur font une coiffe de chaque côté de leur tête. Leur tige est toujours présente, bien haut sur leur crâne. Leur odeur a cependant gagné en puissance.
Au combat, les candines sont des pokémons équilibrés mais qui restent assez moyens, pas encore prêts à aller combattre qui que ce soit de vraiment violents. Elles ont cependant pour elles une bonne rapidité et une souplesse qui joue en leur faveur. Leur voile de glucose est toujours présent, prêt à distraire leurs ennemis et les entêter. Leur danses folles ne sont pas en reste pour déconcerter leurs ennemis, et il n'y a que des pokémons aussi joyeux pour se battre de la sorte et que cela reste efficace. Leurs feuilles leur servent à la fois de garde, mais aussi d'armes sous la formes de feuilles magiques. Néanmoins, leur technique préférée reste de distraire l'ennemi à l'aide de leurs feuilles justement, puis d'ensuite les écraser d'un large coup de pied qu'elles commencent à très bien maîtriser.
Les candines sont à présent plus grandes, et sont également un petit peu plus robustes. Elles sont moins chassées, en tout cas par les oiseaux, car elles renforcent leurs feuilles pour résister à leurs becs notamment. Elles sont ainsi moins effrayées par tout ce qui les entoure ; il leur arrive même parfois d'aller à la rencontre d'autres pokémons totalement inconnus pour jouer avec eux. C'est en évoluant que leur caractère espiègle se révèle, allant de concert avec leur esprit léger et leur perpétuelle envie de s'amuser. Ce sont des pokémons fédérateurs, toujours pleins d'entrain et de parfums entêtants qui convainquent ceux qui les entourent de les suivre. Elles ont en outre pile la bonne taille pour grandir de concert avec les enfants avec lesquelles elles se sont liées étant croquines, plutôt que de grandir tout d'un coup. Cependant, ce sont des pokémons plutôt étourdirs et de ce fait relativement maladroited. Avec leurs feuilles, elles font tomber plein de choses qu'elles bousculent sur leur passage lorsqu'elles se déplacent. Il faut de la patience pour ramasser derrière elle ou nettoyer parfois les débris, et ce ne sont pas pour les gens qui s'agacent rapidement hélas.
| — # 763 | - SUCREINE.:
Ce pokémon est un SUCREINE. Dernière évolution végétale des croquines et des candines, les sucreines sont des pokémons souvent très admirés. Elles ont encore un petit peu poussé sur leurs deux jambes, qui sont à présent bottées de feuilles roses plus robustes encore, car elles ont appris que plus robuste était toujours mieux ! Leurs baies, au niveau des hanches, se sont divisées en cinq pour former une défense plus efficace. Leurs feuilles roses montent à présent le long de leur cou, jusqu'en haut de leur menton et dissimulant leur bouche, et couvrent également leurs bras. Ces derniers sont toujours frêles, bien que leurs jambes se soient elles renforcées. Leur tête est toujours du même blanc, avec à présent sur leurs yeux des paupières dont elles battent jusqu'à plus soif. Leurs feuilles sont ce qui ont le plus visiblement poussé, tombant jusqu'à leurs chevilles. Elles en ont désormais trois dans leur dos, ornées de motifs à pois jaunes ; et leur font comme une mèche de cheveux sur le devant du crâne, confirmant l'aspect de coiffe des candines. Elles n'ont plus de tige sur leur tête, mais un bouton de fleur rose et jaune, qui ressemble un tout petit peu à une couronne.
Au combat, les sucreines ont une véritable prestance royale qui en impose immédiatement. Ce sont des très bonnes combattantes, qui séduisent leurs ennemis grâce à la brume capiteuse que crée leur voile de glucose. Elles sont des pokémons très offensifs, qui, dès que leurs ennemis sont étourdis, foncent sur leurs ennemis pour les torgnoler, avant de dévoiler leur botte sucrette, sous la forme d'un pied voltigeur absolument dévastateur. Leur défenses ne sont pas en reste, si jamais vous les preniez pour des pokémons fragiles : leurs garde est derrière leurs feuilles et leurs tempêtes vertes qui empêchent d'y voir à un mètre. Ce sont par contre de mauvaises gagnantes en combat, du genre à se vanter, provoquer leurs ennemis et s'amuser de leur supériorité au combat. Elles sont bien plus sérieuses si elles n'arrivent pas à venir à bout de leurs ennemis, ce qui force leur respect, car elles ne sont pas humbles (du tout) au point d'ignorer leur propre puissance et ce que cela coûte de leur résister.
Les sucreines n'évoluent pas au hasard. À l'état naturel, elles évoluent en symbiose et avec l'accord du groupe nombreux avec lequel elles vivent. Elles gagnent alors le rôle de gardiennes, devant protéger les autres croquines et candines qui vivent une vie béate et bienheureuse. Au sein d'une équipe pokémon, elles évoluent souvent lorsqu'elles sont entourés par des pokémons plus jeunes ou plus étourdis qu'elles. Quiconque souhaitant leur porter préjudice, ou bien à leurs protégés, subira leur courroux, qui peut être très impressionnant. Cette évolution marque un véritable changement dans leur comportement. Elles n'évolueraient jamais sans y être pleinement prêtes et préparées. Elles sont toujours souriantes et un petit peu joueuses ; mais elles le sont dans le plus grand des calmes et avec discrétion, voire silence. Elles ont la classe et la prestance de la noblesse, que leur envient certaines florges, et qui en font des pokémons distingués. Elles bénéficient de leur grâce et leur parfum envoûtants. Ce sont de très bonnes combattantes, souvent sous-estimées. Elles apprécient beaucoup la capoiera, et par suite, les kapoeras, qui trouvent en elles une compréhension rassurante de leur art. On dit par contre qu'elles perdent toute leur puissance si jamais l'on devait toucher à leur couronne ; cela reste encore à prouver, comme elles ne se laisse pas frapper facilement. Leur corps répondant aux représentations de la féminités, elles sont présentes dans de nombreuses publicités, notamment celles visant à vendre des produits pour faire perdre des tours de cuisses. #diktatdelabeauté #sociétéducorpsparfait.
| — # 764 | - GUÉRILANDE.:
Ce pokémon est un GUÉRILANDE. Les guérilandes sont des petites fées bien particulières. Leur corps semble être un tout, mais en réalité, toute la guirlande de fleurs n'est pas le pokémon. C'est seulement l'élement uniquement végétal, vert, sur lequel se trouve le visage du pokémon, qui est réellement le pokémon en lui-même. Ils font environ cinq centimètres de long, et sont une unité végétale comme peut l'être un bourgeon de fleur. Leur corps se compose d'une sphère verte, derrière les feuille duquel on retrouve un petit visage à la peau orange, dotée de deux yeux verts et d'une bouche. Sur le haut de leur corps, ils ont plusieurs feuilles jaunes et vertes, plus ou moins grosses. Il y a notamment, toujours, deux feuilles jaunes sur le côté de leur visage, et une grosse feuille verte qui part vers l'arrière et faire la jonction avec le reste de la guirlande. Par l'avant, la jonction se fait grace à leurs petits bras. Ils n'ont par contre pas de jambes. À l'arrière de leur corps, une tige bleue prend son début, et c'est à celle-ci que sont attachée toutes les fleurs. Ce sont des pokémons qui se laissent porter au gré des courants chaud pour voleter dans les airs. Chacune de leur fleur est choisie avec soin.
Au combat, les guérilandes sont des pokémons qui viennent le plus souvent en rôle de soutien pour donner un coup de main à leurs coéquipiers. Et quel soutien ! Ils donnent la priorité à la guérison, grâce à leurs médecines naturelles : leur synthèse, leurs soins floraux et leur aromathérapie ont tout ce qu'il faut pour remettre une équipe sur pied. Ils sont également capable de se soigner en vampirisant l'énergie de leurs ennemis, que ce soit par des graines ou des baisers. Ils sont très rapides, et prompts à mettre en place toutes les défenses nécessaires à leur équipe et eux-même : leur champ herbu crée un voile et une garde florale. Il leur arrive aussi, s'ils le peuvent, de créer des nœuds d'herbe dans ces champs, pour coincer le plus d'ennemis possibles. Ce ne sont pas des pokémons très endurants, et il est rare qu'ils aient le temps de réellement lancer l'offensive sur l'ennemi une fois qu'ils ont rempli ces missions. Mais ils peuvent lancer des fleurs dans une vaste tempête florale pour tenter de distraire leurs ennemis, voire de s'enfuir ; mais leu plus souvent leur danse de fleurs sert surtout à dispenser un doux parfum sur le terrain qui entêtera leurs opposants. Avec un petit peu de chance, les guérilandes pourront alors, avec leurs feuilles magiques ou bien leurs fouets lianes, ligoter leurs ennemis pour les retenir dans un câlin dont il est difficile de se défaire. Leurs alliés pourront alors terminer leur travail et mettre les ennemis au tapis.
Les guérilandes cueillent eux-mêmes leurs fleurs, et ils le font avec un soin tout particulier. Ce sont leur liane, bleue, qui transmet les nutriments nécessaires aux fleurs pour qu'elles vivent le plus longtemps possible. C'est pour cette raison que les guérilandes ont besoin de plus de temps que d'autres plantes au soleil pour la photosynthèse, ou bien qu'ils mangent un petit peu plus que les autres pokémons de leur taille. Lorsque l'une de leurs fleurs meurt, les guérilandes la remplacent. Cela peut prendre jusqu'à plusieurs jours. De fait, les guérilandes ne choisissent que des fleurs qui leur plaisent tout à fait, d'où le temps nécessaires parfois. Ce sont des pokémons très minutieux et perfectionnistes, dans tout ce qu'ils entreprennent. Ils enduisent ensuite leurs fleurs d'une huile corporelle qu'ils sécrètent naturellement. Celle-ci rajoute à l'odeur florale un côté apaisant, qui bénéficie à tout leur entourage. C'est pour cette raison que certains portent les guérilandes en colliers ou en couronne ; d'où la mode des îles que l'on connait à présent. À Alola, ces pokémons sont très prisés par les infirmières, aux côtés des leuphories, entre autres pour cette raison.
| — # 765 | - GOUROUTAN.:
Ce pokémon est un GOUROUTAN. Les gouroutans sont des singes tout à fait normaux, si ce n'était pour leurs capacités psychiques inattendues. Ce sont de grands pokémons humanoïdes de près d'un mètre cinquante, à la corpulence massive, qui se tiennent sur deux jambes tout en s'aidant grandement de leurs bras. Comme ils sont le plus souvent dans les arbres, cependant, cela n'a que peu d'importance. Ils présentent un pelage assez long, d'un blanc tellement immaculé qu'on se demande comment ils font pour le garder de la sorte. En-dessous, leur peau est grise, comme on peut le voir sur leurs mains et leur visage. Leurs pieds ont, comme leurs mains, cinq doigts dont un pouce opposable, qui leur permet de faire autant avec leurs pieds qu'avec leurs mains. Ils ont sur le dos une partie de leur pelage qui est bien plus colorée, d'un violet vif, avec quelques traits de jaune ou de bleu. Leur tête est ovale, en forme d’œuf. Leurs yeux sont creusés de cernes. Enfin, ils ont sur le front une tache en forme d'étoile à quatre branches, de couleur jaune. On ne les voit quasiment jamais sans leur éventail, qui est composé de deux feuilles reliées par quelques un de leurs poils en guise de fil.
Au combat, les gouroutans sont des pokémons très endurants, qu'il est difficile de déloger. Ils ont pour eux la faculté d'être télépathes, et ils savent l'utiliser à bon escient ! Certains trouvent que c'est une forme de tricherie, pourtant ils ne se reposent pas du tout sur leurs lauriers, et restent attentifs à tout ce qui les entoure. Ils feintent afin d'éviter les attaques ennemis tout en tentant d'atteindre un état de plénitude, afin de se booster et d'avoir un ajout de force. Souvent, leurs adversaires se sentent provoqués par une attitude aussi désinvolte, et c'est là que leurs machinations se révèlent, sous la forme de distorsions spatiales qu'ils ont créés grâce à leurs capacités de psykos. Ils n'attaquent quasiment qu'à distance, restant assis sur le terrain, pour toujours plus énerver leurs ennemis.
Ce sont des pokémons solitaires, qui vivent dans le fond des grandes forêts ancestrales, tant et si bien que dans certains villages d'Alola, les gouroutans sont surnommés « le peuple de la forêt ». Ils méditent à la cime des grands arbres ; mais nul ne sait à quoi ils peuvent bien penser. Ce sont des pokémons d'une grande intelligence, qui s'entendent très bien avec des pokémons du même genre qu'eux, comme c'est le cas notamment des roigadas. Ils savent construire des objets et s'en servir habilement, comme c'est le cas de leurs éventails, ou de nombreux autres outils que l'on peut retrouver dans leurs lieux de vie. Il leur arrive parfois de prendre de haut les dresseurs novices qui auraient réussi à les capturer, mais ce sont souvent les gouroutans les plus jeunes qui agissent de la sorte. Ce sont cependant des pokémons très attentifs à ce qui les entoure et surtout aux besoins des autres, et qui ont l'altruisme de venir en aide à quoi en a besoin.
| — # 766 | - QUARTERMAC.:
Ce pokémon est un QUARTERMAC. Les quartermacs sont des pokémons qui entretiennent leur forme physique afin de rester les bons combattants qu'ils sont déjà. Ils sont des singes, tout comme le sont les gouroutans avec lesquels ils sont parfois confondus. Néanmoins, ils sont beaucoup plus fins que ceux-ci. Ils sont eux aussi bipèdes, bien qu'ils avancent régulièrement à quatre pattes pour gagner du temps et de la vitesse. Leur pelage est duveteux, alternant le noir et le blanc. Ils ont les mains, les épaules et la queue noire. Sur cette dernière, ils ont également une bande blanche, ainsi que des bandes verte sur les épaules. Ils ont, comme les gouroutans, des pieds avec un pouce opposables ; mais leurs pieds à eux sont plus longs et moins ronds, plus semblables à des pieds qu'à des mains. Leur tête est assez petite, avec un museau noir ravancé vers l'avant. Ils ont le crâne rond très bombé, d'un vert clair qui jure avec le reste de leur apparence. Ils ont deux feuille à l'arrière du crâne, et une couronne de poil qui monte vers le haut tout autour de leur crâne. Ce sont de très grands pokémons, qui atteignent facilement les deux mètres. Ils sont souvent vus avec des baies à la main.
Au combat, les quartermacs sont de sacrés pokémons qui dégomment sans trop de mal pas mal de leurs adversaires. Ils ont une sacrée puissance au contact, et leur rapidité donne à leurs charges en béliers une force impressionnante, capable d'éclater des rocs solides comme des gravalanch. L'impact gigantesque qui s'ensuite n'est pas quelque chose à prendre à la légère. Ce sont également de bons pokémons en combats multiples, qui savent se gonfler avant de contrer toutes les attaques que pourraient recevoir leurs alliés. Ils sont suffisamment rapides pour les intercepter. Comme si cela ne suffisait pas, ils sont doués d'une grande endurance, et closent un combat sans mal si leurs ennemis ne sont pas suffisamment robustes pour les arrêter.
Il faut dire que les quartermacs sont des pokémons qui passent leur vie à s'entraîner. Contrairement aux gouroutans, qui vivent en solitaires, les quartermacs vivent dans de grands groupes allant de vingt à trente individus. Ils sont fédérés par un chef de file, qui ordonne le groupe. C'est aussi leur chef qui ordonne les entraînements. Ceux-ci consistent en gros à apprendre à viser le plus précisément possible et à lancer avec le plus de puissance possible. En effet, ces pokémons se battent en balançant des baies pas mûres sur leurs ennemis, ce qui peut faire carrément mal. Ils sont parfois plus performants que des sportifs humains, notamment dans les jeux de passes. Ils sont capables d'un travail d'équipe au poil, et peuvent donc très bien s'adapter à une vie au sein d'une équipe pokémon. Mais attention, la synergie de groupe doit aussi fonctionner en dehors des combats. Une entente ratée au sein de l'équipe va très rapidement agacer un quartermarc, qui tenteront potentiellement de s'enfuir. Ils considèrent, au sein de leur équipe, leur dresseur comme leur chef. Mais attention, si vous ne savez pas viser correctement, ce dont, croyez-moi, ils sauront se rendre compte à un moment ou un autre, ils vous prendront sans doute pour un gros plouc. Il y aura alors des efforts à faire de ce côté-là si vous voulez gagner leur estime.
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| | | | Sakae Kurami
C-GEAR Inscrit le : 23/08/2013 Messages : 14282
Région : Hoenn, Kalos.
| — # 767 | - SOVKIPOU.:
Ce pokémon est un SOVKIPOU. Ces pokémons sont de petits insectes qui vivent dans les milieux humides, voire pleinement aquatiques. Cependant, comme les arakdos, ce sont des insectes gigantesques : jusqu'à cinquante centimètres pour les plus gros spécimens ; autant dire qu'on ne fait pas les malins devant ces petites carapaces ! Leur corps est constitué d'une seule partie principale, dont on distingue assez difficilement la tête du reste. Ils sont constitué de plusieurs plaques de carapace, quatre le plus souvent, ainsi qu'une queue. C'est sur la première de ses plaques que se trouve leur tête, de manière assez évidente. Celle-ci est la partie principale de leur corps. Elle est constituée de deux grands yeux jaunes qui possèdent chacun une paupière — ce qui n'est pas répandu parmi tous les insectes. Ils possèdent également deux antennes violettes, et la plaque d'écaille devenue du même violet que les antennes dépasse sur les côtés comme des petites lames. Les plaques d'écailles sont toutes d'un vert pâle terne, qui les rend très ordinaire, si on oublie leur taille évidemment. Tout au bout de leur corps, ils possèdent une queue à épines, violette également. Sous leur corps, ils ont de nombreuses petites pattes qui gigotent très rapidement, un petit peu comme des arakdos, mais moins bleus et avec des pattes beaucoup, beaucoup plus petites.
Au combat, ces pokémons ne sont pas à leur place, mais alors pas du tout. Ce sont des pokémons très faibles. Ils sont très rapides, mais par contre, ils sont vraiment, vraiment très très faibles. Du genre que vous ne voulez pas envoyer sur le terrain si ce n'est pour s'entraîner très très doucement contre un autre de vos pokémons qui ira doucement. Ils ne maîtrisent vraiment que deux capacités : le jet de sable, qui ne fait pas des miracles, et heureusement pour eux le survinsecte, qui les aide lorsque trop d'ennemis les entourent. Avec un petit peu de chance et surtout le bon professeur à disposition, ils peuvent également tenter de maîtriser le surf. Pas le sport. L'attaque, bien entendu. Et là, ça les aide franchement. Même si, comme ils ne sont toujours pas très fort, ça ne fait toujours pas des miracles. La plupart du temps, en réalité, ils préfèrent largement prendre la poudre d'escampette. Ça va plus vite, c'est plus safe, et rapides comme ils sont, ils sont quasiment sûrs de réussir à échapper à leurs ennemis.
Ainsi, les sovkipous ne sont guère courageux. Ils fuient au moindre bruit ou mouvement brusque. Quand ils se sentent ainsi menacés, ils crachent un liquide toxique au sol, qui a surtout pour vertu d'avoir une odeur forte, qui avertit leurs pairs les plus proches, et prévient les suivants qui passeraient par là. Ils sont également durs à attraper, car, vous l'aurez compris, ils fuient tout le temps et dès qu'ils en ont l'occasion. Ils ne faut donc pas les effrayer, et gagner durement leur confiance. Néanmoins, et c'est un petit peu contradictoire je vous l'accorde, ils sont également curieux. Lorsqu'ils se pensent à l'abri de la vue de chacun, ils s'approchent des humains, ou bien des pokémons. Ceux qui sont immobiles. Donc, les manzaïs. Ou les gens dans les jardins des hôpitaux. Ces pokémons mangent et stockent tout ce qu'ils trouvent par terre, ce qui en fait des bons balayeurs urbains. Contrairement à ce que beaucoup pensent, ils ne sont pas de la vermine ! Ils devraient même être un petit peu plus considérés que cela. Ils vivent sur terre, mais aussi en bord de mer (ou autre point d'eau), dans les marais, ou bien encore les fonds marins. Ils se nourrissent ainsi aussi des déchets qu'ils trouvent dans l'eau. Cela en fait par suite de bon nettoyeurs d'eau. Ils sont même introduits dans les lieux où les municipalités ne peuvent investir dans de grosses stations d'épurations. Ils aident un petit peu. Du coup les tadmorvs ne les aiment pas trop, mais bon. Tout le monde ne peux pas nous aimer !
| — # 769 | - BACABOUH.:
Ce pokémon est un BACABOUH. Ces petits pokémons, dans leur milieu naturel, ne ressemblent pas aux fantômes terrestres qu'ils sont réellement. Ils ressemblent pas mal à des châteaux de sable que des enfants auraient laissé sur la plage, un petit peu abîmés sous les assauts des vagues. La seule chose qui pourrait vraiment vous mettre la puce à l'oreille, c'est leur taille : personne ne fait des châteaux de sable de cinquante centimètres de haut pour les laisser comme ça à mourir sur la plage. Ce sont des constructions de sable avec des formes différentes, mais qui ont toujours systématiquement une butée principale qui correspond au gros de leur corps, et souvent des petites bosses tout autour qui leur servent de bras, ou autres appendices dont ils auraient besoin. Ils ont souvent une pelle, ou un râteau, ou un seau planté sur la tête, pour une plus grande authenticité du château de sable, pour mieux passer inaperçu, ou alors qu'on leur a laissé là en les ignorant royalement. Ils ont deux cavités pour avoir leurs petits yeux, et une bouche qui traverse tout leur corps. C'est-à-dire que leur bouche s'ouvre aussi dans leur dos. C'est sans doute les seuls pokémons qui ont un vrai, gros trou au milieu de leur corps. Ils sont constitués de sable humide la plupart du temps, mais qui peuvent être de différentes couleurs, et de tous petits galets polis par le ressac.
Au combat, les bacabouh sont des pokémons d'une grande lenteur, mais qui compensent cette dernière en levant de grands voiles de sable afin d'en former des tourbillons qui piégeront leurs ennemis. Ce sont des pokémons très défensifs, qui érigent des murs de fer pour encaisser tous les coups qu'ils ne pourront éviter par défaut de rapidité. Le reste de leurs tactiques de combats sont assez simples, et reposent sur le fait qu'ils hypnotisent leurs ennemis avant de voler leur vie tels les giga-sangsues qu'ils ont appris à devenir. Parfois, ils piétinent le sol environnant afin de se rendre plus difficilement atteignables, notamment à l'encontre des pokémons qui préfèrent monter au corps à corps ; sinon de simple balles d'ombre font l'affaire pour tenir à l'écart leurs ennemis.
Il existent de très, très nombreuses rumeurs sur ces pokémons. Il en existe toujours beaucoup sur les spectres, et ceux-ci ne font pas défaut. Quant à ce qui les fait naître, entrer en existence, les idées vont bon train. Certains disent qu'ils s'agit de la rancœur d'êtres vivants ayant perdu un combat ; d'autres qu'il s'agit du ressentiment de ceux morts dans l'indifférence qui les anime. Dans tous les cas, ils finissent simplement par être des gros pâtés de sable hanté. Ils auraient également la capacité de prendre possession de tout ceux qui se saisiraient de leur pelle, de leur râteau, ou du quelconque objet qu'ils se placent sur la tête. De la nature de l'objet en question, ils se foutent un petit peu. S'ils le perdent, ils le remplacent par autre chose. Ils prendraient ainsi le plus souvent possession d'enfants qui passeraient sur la plage pour jouer, afin de rassembler du sable et faire grossir leur corps. Ce ne seraient pas les premiers pokémons fantomatiques à hanter des êtres humains pour avancer leur processus d'évolution, mais ce sont peut-être les seuls assez bâtards pour cibler précisément les enfants. On dit aussi que tout ce qui passe au travers du tunnel de leur bouche voit son énergie vitale drainée. Évidemment, devant une telle rumeur, que fait-on ? Des enfants se sont mis en tête d'y mettre leur main, comme un genre de test de courage. Cela fait partie de tous ces jeux dangereux qui sont à la mode dans les cours de récréation et dont il faut régulièrement dissuader les enfants.
| — # 771 | - CONCOMBAFFE.:
Ce pokémon est un CONCOMBAFFE. Les concombaffes sont des pokémons à l'allure surprenante. Leur corps est principalement une boule en forme d'ovale allongé, de couleur marron. Les plus gros spécimens font une trentaine de centimètres, mais jamais plus. Sur leur dos, un certain nombre de picots, jamais plus de dix, sont disposés deux par deux. Ils sont de couleur rose, le même que leurs deux tous petits yeux ronds. Ils ont une petite bouche en étoile, blanche, qui complète leur semblant de visage. Ils ont également une queue semblable à celle d'un laporeille, blanche également, de l'autre côté de leur tout petit corps. Ils sont entièrement recouvert d'un fluide visqueux transparent, qui a pour but de conserver de l'humidité contre eux, sans quoi ils se dessècheraient. Ils ont une petite spécificité étrange, qui en dégoûte certains : leurs organes sont tous intégralement regroupés dans un petit sac. Ce dernier peut sortir de leur corps, bien qu'il y soit toujours rattaché par un cordon de chair. Cela leur fait perdre en volume, mais parfois cela leur permet de se faufiler dans des endroits étroits, ou bien de frapper avec comme des félins pourraient griffer.
Au combat, les concombaffes ne doivent pas être pris à la légère, mais alors vraiment pas. Certes, ils sont terriblement lents, et ce dû à leur absence évidente de pattes. Mais à part cela... À part cela, ce sont des monstres défensifs. Des monstres. Ce sont des pokémons qui ont une armure quasiment imprenables, et à la patience infinie. Ce sont des pokémons du même acabit que les caratrocs pour la région de Johto, si cela peut vous donner un point de comparaison. Ils sont en outre capable de maudire les ennemis et de les empoisonner grâce à leur sucs digestifs qui sont toxiques ; mais qui sont également de donner de sacrés coups de mains à leurs coéquipiers grâce à leurs runes protectrices, et aussi capables de se soigner. Ces pokémons peuvent clairement renverser la balance dans un combat à plusieurs pokémons. Ils sont cependant aussi assez inconscients, misant tout sur leurs défenses ; ils provoquent leurs ennemis et ripostent quoi qu'il arrive avec toujours un énergie redoublée, sans faire attention à eux.
Les concombaffes vivent sur les littoraux marins. Très régulièrement, ils montent au bord de l'eau, là où il y a souvent des enfants qui pataugent sur les plages les plus touristiques. Ils s'y posent et peuvent simplement rester là pendant très longtemps. De nombreuses personnes viennent les récupérer pour les rejeter à l'eau, car ces petits pokémons visqueux, et dont les particularités physiques sont suffisamment connues pour dégoûter les gens, ne sont pas très appréciés dans les stations balnéaires. De plus, si on les laisse faire, les concombaffes s'entassent et peuvent recouvrir les bords de mer. En plus, ils reviennent à chaque fois, peut-être parce qu'ils sont têtus, ou peut-être parce qu'ils sont un petit peu bête. Le fait est que, lorsqu'ils ont trouvé un endroit qui est à leur goût, ils s'arrêtent et n'en bougent plus. Ils s'y installent pour toujours. Et ce même si la nourriture, majoritairement des petits insectes, vient à manquer. Du coup, lorsque l'on trouve des concombaffes qui se meurent, certaines associations se sont fait la mission de venir les relocaliser dans des lieux plus prolifiques en nourriture. Ce sont des pokémons qui restent toujours près des points d'eau, car ils ne peuvent vivre dans des milieux secs, au risque de se dessécher. Ils sont très accommodants et bien peu pénibles. Ils n'aiment seulement pas qu'on touche à leurs épines ou bien à leur bouche. Sans cela, ils sont silencieux, exceptions faites de petits couinements qui n'arrivent que rarement.
| — # 775 | - DODOALA.:
Ce pokémon est un DODOALA. Les dodoalas sont des pokémons tout à fait normaux, que l'on trouve dans l'archipel d'Alola. Ils ont un corps tout petit, et tout duveteux, car leur pelage ressemble plus à celui d'un bébé wattouat que réellement à des poils. Leur corps est d'un gris aux reflets bleutés, mais leur ventre, leur queue et leurs sourcils sont blancs. La peau à l'intérieur de leurs oreilles est également de couleur crème. Ils sont bipèdes, et toutes leurs pattes sont garnies de coussinets et de trois griffes noires chacune. Leur tête est un petit peu grosse par rapport à leur corps, mais ils vivent bien avec. Cette dernière est surmontée de deux oreilles rondes, très grandes et mobiles. Elles remuent souvent dans leur sommeil — c'est-à-dire : souvent. Leur visage est paisible, avec un gros nez noir au milieu de celui-ci, et deux petits yeux. Cela ne fait pas particulièrement pas partie de leur corps, mais on ne les voit jamais sans, à l'instar des canarticho avec leur poireau : les dodoalas se promènent toujours avec une bûche de bois, qu'ils serrent contre eux comme un doudou, et dont ils se servent comme d'un oreiller.
Au combat, les dodoalas sont étonnamment des pokémons très équilibrés qui, s'ils manquent d'endurance, relâchent néanmoins leurs forces très puissamment une fois qu'ils ont stocké suffisamment d'énergie. Toutefois, le plus dangereux face à ces pokémons, ce sont leurs coups bas, que l'on ne remarquent pas au premier coup d’œil ; toujours endormis, le moindre bâillement ne passe par pour une technique particulière au premier abord. Néanmoins, il n'en faut rarement plus de deux ou trois pour emmener avec eux votre pokémon dans un état de somnolence avancé. En ça, ce sont de véritables fléaux. Dès qu'ils sont attaqués, ils se cachent derrière leur bûche pour qu'elle encaisse le gros des coups, leur offrant une très bonne défense. Elle leur sert aussi de marteau de bois pour frapper violemment leurs ennemis ; ou bien comme d'un poteau autour duquel ils font des tours rapides pour débarrasser le terrain de ses obstacles.
Leur bûche en question et un héritage de leurs parents ; soit ils coupent la leur pour en donner une portion à leurs enfants, soit ils la coupent eux-même à la naissance de leurs petits. Celle-ci s'use avec le temps, perdant ses bords tranchés et devenant plus arrondie. Elle peut être dans le bois de n'importe quel arbre, tant que celui-ci est assez épais pour servir d'oreiller. S'ils la perdent, les dodoalas n'arrivent plus à dormir, et deviennent absolument impossibles à gérer. Ils refuseront de faire quoi que ce soit et se débattront tant qu'ils n'en auront pas retrouvé une au moins à leur goût, si ce n'est la leur. Parfois, s'ils ont froid notamment, et qu'ils ont une pleine et entière confiance en vous, il pourra leur arriver de se tenir au bras de leur dresseur comme ils se tiennent contre leur bûche. C'est quelque chose de très rare, mais qui témoigne d'une entente toute particulière entre les dodoalas et leur dresseur. On dit que personne n'a jamais vu ces petits pokémons éveillés, mais c'est faux bien entendu ; c'est juste extrêmement rare, et difficile à repérer. Ils sont éveillés en moyenne une demi-heure par jour, ce qui n'est pas beaucoup, et ils ne sont pas beaucoup plus actifs que lorsqu'ils sont endormis. Ils peuvent se déplacer dans leur sommeil et se détendre ; cette demi-heure est utilisée majoritairement pour se nourrir et faire leurs besoins. C'est d'eux que l'on tient l'expression « dormir comme une bûche ». Leur salive, une fois diluée, est un remède traditionnel de grand-mère contre les insomnies. C'est cependant moins agressif que les spores de lampignons ; il s'agit plus en réalité d'un relaxant qu'un véritable somnifère.
| — # 776 | - BOUMATA.:
Ce pokémon est un BOUMATA. Les boumatas sont des dragons de feu à l'allure pour le moins... Surprenante. Ce sont des genre de tortues, mais qui se tiennent debout sur leurs deux pattes arrière. Leur peau est épaisse et d'une couleur grise un petit peu terne ; mais ce n'est pas la couleur que l'on retient le plus chez eux. C'est au contraire les rouges et jaunes vifs de leurs carapaces qui restent dans les mémoires. Leur carapace dorsale est imposante, en forme d'étoile à huit branches. Le pourtour est rouge, tandis que l'intérieur est jaune. Sur celle-ci, des piquants son hérissés, d'un rouge plus foncé et sanguin encore. Sur la partie ventrale de leur carapace, ils ont un trou qui s'ouvre vers leur poitrine et leur ventre : c'est par là qu'ils éjectent leurs flammes et leurs détonations. Ils ont une seconde carapace très similaire quoi que plus petite, sur le haut de leur crâne. Celle-ci n'est pas hérissée de piquants, mais le même rouge sanguin se retrouve au cœur de la carapace. Le rouge de leur coquille se retrouve aussi au bout de leur jambe, ainsi que sur leur longue queue crénelée. Ils ont un long cou au bout duquel leur tête est perchée. Celle-ci présente notamment un orifice nasal unique, d'où s'échappe souvent du gaz aux odeurs de souffre.
Au combat, vous apprendrez très vite que les boumatas sont des pokémons extrêmement défensifs, qui n'ont aucun problème avec le fait de se cacher derrière leur coque armure et d'ériger abris et murs de fer autour d'eux. Ce sont des pokémons tenaces, qui tiennent leur position pendant aussi longtemps qu'il le faut ; cela étant facilité par les purées de pois qu'ils génèrent par les naseaux et la surchauffe qui s'ensuit. Ils attaquent de là où ils sont plantés grâce à leurs lances-flammes qui calcinent leurs ennemis. Si vraiment ils devaient bouger, ils viennent plaquer leurs ennemis au sol avant d'exploser, pour être sûrs de faire un maximum de dégâts. Attention, tout autour d'eux ils créent de petits carapièges pour stopper l'avancée ennemie. Si jamais vous pouvez attaquez à distance, sachez que le trou dans leur poitrine est leur point faible ; mais restez bien loin d'eux tout de même, car il risque fortement d'exploser une fois touchés.
Ces pokémons vivent exclusivement sur des volcans. Ils respirent le souffre qui s'en dégage comme nous respireront du dioxygène. Cela leur suffit pour survivre. De temps en temps, ils ont besoin d'un apport en nutriments consistants ; ils restent alors tapis au bas des cratères en se faisant passer pour des rochers, et ce jusqu'à ce qu'une proie passe. Ils chassent d'une manière assez paresseuse, entre cachette, et explosion. En effet, lorsqu'une proie passe à leur portée, ils se contentent de frapper leur carapace de leur queue pour créer une explosion qui sonnera ladite proie. Leur combustible se trouve dans le devant leur carapace, et c'est ainsi qu'ils créent ces explosions. Attention, car si on les cogne trop fort, ils peuvent exploser tout court. Ce sont donc des pokémons naturellement lents et minutieux, qui prennent soin d'éviter les bosses. Leurs excréments sont souvent chargés en combustibles non utilisés eux aussi, et sont tout aussi instables. Ils sont parfois utilisés comme explosifs naturels dans les chantiers de démolition.
| — # 777 | - TOGEDEMARU.:
Ce pokémon est un TOGEDEMARU. Les togedemarus sont les rongeurs électriques de la région d'Alola, comme on en retrouve dans d'autres régions — pachirisus, émolgas, pikachus, vous connaissez la chanson. Néanmoins, contrairement à certains autres rongeurs électriques, ceux-ci bénéficient aussi d'éléments métalliques, qui leur offre de sacrées défenses. Pour ce qui est de leur physique, par contre, c'est assez simple de prime abord : ce sont des boules. Des boules d'une trentaine de centimètres par contre, ce qui est assez terrifiants. Quand on voit les rondoudous, je pense qu'on a raison de s'inquiéter. Ils ont un corps majoritairement gris, avec des triangles jaunes et marrons tout le long du dos et des flancs, pointe vers le bas. Le devant de leur corps est tout blanc. Ils ont deux toutes petites mains, et se tiennent sur deux pieds tout aussi courts, bien qu'ils pourraient rouler que ce serait la même chose. Ils ont deux oreilles rondes, et deux points jaunes sur les joues. Dans leur dos, ils ont une queue, ou une épine dorsale, qui est étrangement haut placée, ce qui renforce le côté inquiétant du pokémon à mes yeux. Celle-ci est en forme d'éclair inversé, ce qui rappelle les pikachus sans être exactement pareil. Le bout de celle-ci est jaune, tandis que le reste est du même gris que leur peau.
Au combat, les togedemarus sont des pokémons étonnamment rapides, surtout lorsqu'ils se roulent sur eux-même en hérissant leurs dards mortels, qui leur font une sacrée défense en picots. Ils peuvent également jeter ces dards en nuées sur leurs ennemis, car ces épines de fer font subir des coups de jus à qui les reçoit. Leur épine dorsale agit comme un paratonnerre dont ils se servent en début de combat pour se charger au maximum, avant de libérer leur énergie doucement tout d'abord, en se frottant la frimousse, puis en générant un champ électrifié. Mais très vite, ils libèrent l'énergie d'un coup sous la forme d'éclairs fous. Ils attaquent le plus possible au contact, tentant de générer un maximum d'étincelle avant d'être mis au tapis. Comme les racailloux d'Alola, dont ils partagent pourtant la fermeté, ils sont très faibles contre les offensives terrestres.
Les togedemarus sont en réalité incapables de générer de grandes quantités d'électricité. C'est pour cela qu'ils agissent comme des batteries et stockent de l'électricité dès qu'ils le peuvent. Ils en emmagasinent le plus possible, pour la relâcher ensuite. Leur épine dorsale, queue, appelez cela comme vous le souhaitez, leur sert grandement dans cette entreprise. Dès qu'il y a de l'orage, on peut les voir dehors, dans les plaines, à tenter d'attirer la foudre sur eux. Ce sont des pokémons joyeux, qui ont tout le temps envie de jouer, ce qui peut vite s'avérer pénible pour ceux d'entre nous qui ont le moins de patience. Lorsqu'ils sont joyeux, ils se mettent à rouler. Mais alors ils ont du mal à contrôler leurs mouvements et finissent souvent par se blesser en se cognant contre le mure le plus proche. Lorsqu'ils se roulent sur eux-mêmes, ils peuvent dresser leurs épines et se transformer en oursins. Mais ils ne le font jamais, sinon lorsqu'ils sont réellement en colère. Ce qui n'arrive pas souvent et c'est presque tant mieux, car c'est un petit peu ridicule. À Alola, ce sont des pokémons assez populaires, et pas mal de jeux de pétanques et de boules de pétanque sont à leur effigie. Jusqu'à ce que des enfants trouvent cela plus marrant d'utiliser de vrais togedemarus. Après, c'est à la discrétion des parents.
| — # 778 | - MIMIQUI.:
Ce pokémon est un MIMIQUI. Ces petits pokémons ne sont pas, contrairement à ce que l'on pourrait penser, de type électrique. Ils sont en réalité, et aussi bizarre que cela puisse paraître, les fantômes de petites féeries. Pas plus grands que des peluches, ils font penser au premier abord à des pikachus. Mais de loin. Dès que l'on se rapproche un petit peu, on voit qu'il s'agit plus d'une imitation de pikachu que réellement un pikachu ! Il s'agit en fait d'esprits fantomatiques qui cherchent par tous les moyens à apparaître de manière agréable. Ce ne sont pas les seuls si on y réfléchit, entre les brocelômes et autre motismas. Ces esprits sont donc dissimulés sous une pièce de tissus, qui sont d'un jaune plus ou moins propre selon les individus. Comme chaque esprit crée son propre déguisement, ils sont tous différents, comme chaque individu d'une espèce est différent. Ces simulacres de pikachu n'ont par contre pas de pattes ; mais ils ont par contre les oreilles, la queue, et même les petites joues rouges pour la plupart d'entre eux. On les reconnaît, outre cette absence de pattes, au fait que la tête des peluches ne tient pas toujours très droite, et aussi aux deux yeux qui se dessinent sur le ventre des peluches. Parfois, on voit une ombre s'échapper sous la peluche, mais restant toujours en contact avec celle-ci : c'est ainsi que les mimiquis interagissent avec leur environnement !
Au combat, les mimiquis chercheront plus volontiers à vous charmer d'un regard touchant qu'à vraiment vous blesser au premier abord, comme en témoignent leurs nombreuses trempettes enthousiastes ! Néanmoins, si jamais vous cherchez vraiment les ennuis avec eux, faites-le en sachant à quoi vous vous confrontez ! Ce sont des pokémons robustes et très rapides, qui en plus de cela ne seront pas affectées par les capacités des dragons et des meilleurs combattants ; et les attaques les plus ordinaires leurs passeront au travers comme au travers de n'importe quel fantôme. En outre, ce sont des pokémons très étonnants : si vous leur opposez un pokémon puissants, ils auront tôt fait de le copier et de faire mine de photocopier ses attaques. Eux-mêmes se mettent hors d'atteinte en feintant après avoir étonné leurs adversaires, et se dissimulent dans les nombreux reflets d'eux-mêmes qu'ils sont capables de créer. Les provoquer peut être une bonne tactique pour les confronter, mais alors leur talent et leur force se révèle : leurs griffes d'ombre vous feront autant de mal que leurs câlineries ! La solution est avant tout d'envoyer d'autres spectres en face d'eux, qui ne se laisseront pas avoir par leurs simagrées, ou bien des pokémons aciers, qui pourront avoir raison de leur côté féerique.
Les mimiquis sont des pokémons qui ne supportent la lumière du soleil. C'est pour cela que vous ne les trouverez qu'à vivre dans l'ombre, dans les yeux délabrés, mais souvent proches de lieux de vie. En effet, ce sont des pokémons qui vivent en solitaire, souvent perdus après ce que d'aucuns considèrent comme leur mort, leur réincarnation, leur errance, ou bien la considération que vous avez au regard des pokémons fantomatiques. Mais ils n'aiment pas du tout leur solitude, et cela se ressent. Ils essayent perpétuellement d'être sympathiques et de se faire des amis, d'où le déguisement. La superstition voudrait que quiconque verrait leur vraie forme serait victime du mauvais œil. On dit que les chercheurs qui auraient soulevé le déguisement d'un mimiqui seraient morts de peur ; mais cela ressemble bien à une légende urbaine à mon goût. Ils essayent de se mêler aussi bien aux humains qu'aux pokémons, dépendamment des individus qu'ils croisent sur leur route, souvent nocturne. Ce sont des pokémons très soigneux de leur déguisement, qu'ils réparent méticuleusement à chaque accroc. Ce soin se retrouve dans le reste de leur vie, où ils prennent bien gare à ne rien abîmer, ni à blesser qui que ce soit.
| — # 779 | - DENTICRISSE.:
Ce pokémon est un DENTICRISSE. Ces poissons ont d'étonnantes facultés psychiques, qui sont loin d'être évidentes au premier coup d'œil. Ce sont en effet de très gros poissons, d'environ un mètre de long, aux couleurs pour le moins détonantes. Tout en longueur, leurs corps présente du rose fuschia sur le dessus, et du jaune sur la partie inférieure, qui remonte jusqu'au pourtour de leurs yeux. Le rose de leur dos est parsemé de pois bleus, qui sont de différentes couleurs. Ils ont une nageoire ventrale, une caudale et deux dorsales. Elles sont de couleur violette pour la majorité, et le même bleu que les pois se retrouve sur leur nageoire dorsale, ou en tache çà et là. Ils ont aussi deux petites nageoires latérales, qui sont violettes et bleues également. Leurs yeux sont roses, et leurs paupières violettes et bleues. Ce sont ainsi toujours les mêmes couleurs qui reviennent. Ils ont une large bouche ornée d'une dentition pointue, qui oscille entre sourire séducteur et sourire carnassier. Leurs lèvres sont roses, mais les écailles autour de leur bouche sont bleues. Le moins que l'on puisse dire, c'est qu'ils ont un corps coloré ! La plus avancée sur leur tête de leur nageoire leur sert moins à avancer qu'à générer des ondes psychiques.
Au combat, les denticrisses sont des pokémons très rapides, qui n'hésitent pas à engager le combat. Pour ce faire, ils commencent par envoyer une vague psychique à leur ennemi afin de les étonner, et ils jaillissent tels des aqua-jets vers l'avant pour entraver l'ennemi de leur morsure. Cela n'est possible que grâce à leur grande rapidité, qui leur permet de ne pas être débouté lorsqu'ils tentent l'engagement. Leurs crocs psychiques font ensuite une grande partie du travail, tandis qu'ils mâchouillent l'adversaire, lui infligeant de sacrés chocs mentaux. Surtout qu'ils sont capable de taper très fort : ils sont loin d'être faiblards ! Ils n'ont pas la puissance d'un sharpedo, mais savent pourtant tirer leur épingle du jeu ! Les grincements qu'ils émettent ont également tendance à rendre tout le monde sur les nerfs : à vous de voir si vous y serez sensible également ou non !
En effet, les denticrisses ont les dents qui grincent. Je sais, pour beaucoup ce sera suffisant pour les éloigner de leurs projets d'équipe. Il faut avouer que cela rend compliqué le fait de dormir avec eux. Si vous êtes amateurs de beaux aquariums dans vos pièces à vivre, ce ne sont peut-être pas les meilleurs candidats. Le fait qu'ils mangent d'autres poissons et crustacés ne fait que rajouter à cela. À l'état naturel, ces grincements de dents sont leur manière de communiquer entre eux, il ne faut donc pas vous offusquer s'ils s'entêtent à vous grincer dessus. Cela alerte aussi les plus petits poissons qu'ils pourraient manger, qui ont alors tôt fait de déguerpir. Heureusement, ils chassent d'une manière un petit peu plus discrète : ils s'enfouissent sous le sol marin, en laissant dépasser l'appendice qu'ils ont sur la tête, qu'ils utilisent comme radar grâce à leurs ondes psychiques. Dès qu'ils repèrent une proie, ils jaillissent et la brisent d'un coup sec entre leurs dents. Ils peuvent broyer même la coquille de kokiyas, voire de crustabris pour les plus costauds ! Pour nourrir un denticrisse domestique, le mieux est de lui trouver de la chair de poisson, même si cela semble peu ragoûtant. En plus des grincements de dents, il faudra leur apprendre à gérer les ondes psychiques qu'ils génèrent, car elles peuvent créer des maux de tête voire des pertes de conscience pour les plus puissantes. Vivre en communauté relève donc de l'apprentissage pour eux. Mais, malgré leur apparence pas toujours appréciée, ils sont tolérés sur les côtes. Cela afin d'empêcher les pokémons aquatiques les plus dangereux (comme les serpangs, ou les sharpedos) de se rapprocher du littoral.
| — # 780 | - DRAÏEUL.:
Ce pokémon est un DRAÏEUL. Les draieuls sont des dragons, pourtant assez normaux sur bien des plans. Longs de trois mètres, ils sont plus proches de dragons tels que peuvent l'être les léviators que des pokémons comme carchacroks ou tranchodons. Ce corps tout en longueur est prévu tout à la fois pour voler, nager, ou bien évoluer sur la terre ferme. Ils ont en effet des pattes mobiles, blanches. Leur queue, bien fournie, est du même blanc, au bout de leur corps. Mis à part leurs cuisses qui sont épaisses, tout le reste de leur corps est dans la longueur, comme leur long cou, qui se termine sur leur tête et leur museau ravancé. Ils possèdent des oreilles tombantes, blanches elles aussi, alors que le reste de leur peau est tout en reflet de vert d'eau. Ils ont un museau presque canin, comme de vieux mastouffes, avec des babines tombantes et un nez rond. Ils ont deux yeux ronds, roses et à la pupille très dilatée, surmontée de sourcils drus, jaunes.
Au combat, les draieuls sont des pokémons lents, qui préfèrent se cacher derrière des runes de protection et des murs lumineux, le temps que leur extrasenseur leur donne l'intuition de ce qu'il va se passer. Leur regard médusant leur permet de garder les ennemis à distance en les intimidant, de peur de se faire gober par de tels monstres. Néanmoins, dès qu'ils se font frapper réellement, ils rentrent dans une colère folle, et rien ne peut alors plus les arrêter. Ils montent et n'attaquent plus qu'en plein vol, à distance et surtout hors de portée des coups, là où eux sont au meilleur de leur forme. Leur dracosouffle devient alors comme une punition venue du ciel, comme leurs dracochocs ou draco-rages. Ils créent de véritables ouragans, dont les échos s'entendent au loin. Leur voix porte aussi énormément, comme s'il s'agissait d'un mégaphone et non simplement de leurs cordes vocales. Le plus simple, c'est alors de déclencher une avalanche de glace, ou bien d'appeler une fée à votre service, car sinon, comme bien des dragons, il sera un petit peu difficile de les arrêter.
Pourtant, les draïeuls sont de pokémons complètement paisibles. Ils mènent une vie en solitaire, installés dans les montagnes les plus hautes de la régions. Ils y alternent entre vol et marchent, et on distingue très bien leur silhouette en vol lorsque le ciel est gris. Ils descendent cependant une fois tous les jours, afin de se nourrir des baies qu'ils ne peuvent trouver dans les froides hauteurs des montagnes, pour des raisons climatiques évidentes. Ce sont, par ailleurs, des pokémons exclusivement herbivores. Toutefois, malgré leur vie en solitaire, ils adorent communiquer avec d'autres êtres vivants, qu'il s'agisse de pokémons ou bien d'êtres humains. Ce sont des pokémons doux, qu'il ne faut pas avoir peur de laisser avec des enfants. Ils ont tendance à s'adorer les uns, les autres. Ils sont souvent les héros d'albums pour enfants, de livres d'images, ou bien encore de films. Mais ils peuvent également entrer dans des colères folles, notamment si les petits dont ils se sentent responsables se retrouvent blessés. On ne dirait pas, mais ils peuvent mettre à terre des immeubles, si jamais ils le souhaitent. Heureusement, cela n'arrive quasiment jamais.
| — # 781 | - SINISTRAIL.:
Ce pokémon est un SINISTRAIL. Les sinistrails sont les fantômes d'êtres végétaux, malgré ce que leur apparence laisse de prime abord penser. Il faut dire qu'ils rappellent sans le moindre mal la marine, avec leur moitié d'ancre et leur moitié de gouvernail. La partie qui correspond à l'ancre est quasiment toujours rouillée sur la grande majorité de sa surface. Quelques bouts du métal d'origine poignent parfois, mais rien de très remarquable. Cette ancre est recouverte d'algues, qui sont elles souvent bien vivantes. Elles pendent en bas de l'ancre, mais remontent le long de son manche, jusqu'à l'essieu qui les tient accrochées au reste du corps. Elles continuent leur petit job de plantes grimpantes en s'étalant en étoile sur le reste du sinistrail. La seconde partie est celle en forme de roue est composée de parties en bois et d'autres en métal, vestige d'un très beau navire sans aucun doute. Un œil se retrouve sur l'une des poignées, et n'est pas sans rappeler une boussole ou bien les yeux qu'ont les monorpales, autres pokémons fantomatiques incarnés dans des objets créés par l'Homme. Le tout, contrairement à ce que l'on pourrait penser de la part d'un gouvernail de navire, mesure près de quatre mètres de haut. Leur véritable est corps est la partie végétale, ainsi que le limon, qui dirige tout le reste.
Au combat, les sinistrails sont des pokémons qui s'ancrent au sol et ne bougent plus s'ils n'en ont pas besoin. En effet, ils sont très lents, et préfèrent ne pas bouger et gêner leurs ennemis grâce aux sons stridents qu'ils peuvent générer et les hanter plutôt que de risquer de s'avancer et perdre leur avantage. C'est cependant un bon point pour leurs adversaire, car ils sont très puissants dans leurs coups, et leurs tacles lourds peuvent mettre de sacrés monstres au tapis. À la place, ils se contentent tant que cela suffit de tours rapides de passe-passe, entre balles d'ombre et éco-sphères, ou bien en lançant lorsque cela devient plus sérieux leurs mégafouets végétaux vers leurs ennemis. Ils arrivent ainsi très bien à se défendre à distance, même si taper à coup de métal est toujours plus puissant. Ils sont capable d'étonner aussi par leur polyvalence ; car si vous parvenez à les fatiguer, ils n'hésiteront pas à devenir de giga-sangsues qui pomperont l'énergie de votre pokémon, après l'avoir ligoté de leurs algues. Dernier point : prenez bien garde aux siphons qu'ils créent tout autour d'eux lorsqu'ils tournent sur eux-mêmes, les pokémons peu habitués aux courants marins pourraient facilement se faire envoyer au loin. Les sinistrails seraient apparemment l'incarnation des âmes des algues que l'on retrouve tout autour de leur corps. Peu d'études ont à ce jour été menées sur ces pokémons, entre autres parce qu'ils sont très difficiles à trouver, encore plus à capturer. On les trouve en général dans les fonds marins, bien plus facilement si vous vous trouvez à proximité d'un site de naufrage, cela va sans dire. Ce sont des pokémons extrêmement silencieux, peu caractériels, qui ne laissent jamais rien présager de leurs humeurs, de leurs pensées, ou même de leur simple mode de pensée. Tout est encore à découvrir à leur propos à ce jour. Néanmoins, on a déjà pu observer qu'ils n'avaient pas besoin de se nourrir, les algues mortes qui viennent s'agglomérer contre eux offrant déjà une part de nutriments, et que malgré leur lenteur, ils peuvent s'adapter à tout ce qui les entoure — comme ce n'est pas le cas des ramoloss par exemple. Leur taille et leur poids les rend très difficiles à déplacer et eux-mêmes ne se déplacent qu'à vitesse d'escargots. Lorsqu'ils sont déplacés, il faut bien prendre garde à être prudent : un coup de leur ancre suffirait à assommer un wailord, alors autant dire que vos pieds finiraient sans un seul os s'ils devaient vous tomber dessus.
| — # 782 | - BÉBÉCAILLE.:
Ce pokémon est un BÉBÉCAILLE. Ces tous petits dragons sont bien connus des habitants des hauteurs d'Alola. Ils ne sont pas bien grands, rarement plus d'une soixantaine de centimètres de long, et pourtant il faut s'en méfier. Ils ont en effet une dentition impressionnante, cachée sous leur museau recourbé à la manière d'un bec, comme c'est le cas également pour les tortipouss. Ils ont également, à chacune de leurs quatre pattes, quatre griffes jaunes qu'il ne faut pas sous-estimer non plus. Il leur arrive également de donner des coups de leur petite queue à revers. Celle-ci se termine par une de ces grandes écailles jaunes d'où ils tirent leur nom. Si tout leur corps est recouvert de toutes petites écailles, tantôt grises, tantôt noires, on retrouve les plus grosses d'entre elles ailleurs sur leur corps : sur leurs flancs, trois de chaque côté, aux reflets gris et jaunes. Enfin, sur leur crâne, une très grande écaille en forme de cœur ou bien de lovdisc allongé, jaune également. Leur tête est très grosse par rapport à leur petit corps, et leurs vertèbres cervicales sont épaisses pour pouvoir en supporter le poids. Ils possèdent deux grands yeux à l'iris resserré, rouge.
Au combat, les bébécailles sont des pokémons assez équilibrés, qui préfèrent tout de même se battre au contact, car leur peau épaisse, presque pare-balle, leur permet de bien encaisser les coups et d'offrir une meilleure défense. Ce sont des pokémons qui, s'ils se rengorgent facilement de fierté, savent aussi être patients et rester à l'abri jusqu'à ce qu'une opportunité se montre. Ils chargent alors et s'écrasent tête la première contre leur ennemis. Les coups de boule sont leur arme de prédilection, avec leur manière de faucher leurs ennemis grâce à leur draco-queue. Eux-mêmes insensibles aux bruits qu'ils créent avec leurs écailles à force de vivre avec, ils se feront une joie de les faire grincer afin de déranger leurs ennemis ; et si cela ne suffit pas, ils se feront une joie de rajouter quelques grimaces. Ce sont avant tous des pokémons encore jeunes, qui essayent par tous les moyens de gagner, que ces moyens soient habituels, matures ou non.
Ils sont en tout cas reconnus pour leur vaillance. Ce sont de fiers guerriers, mais qui ont aussi l'humilité nécessaire pour reconnaître un adversaire valeureux. Ils ne tournent par ailleurs jamais le dos à un ennemi, et leurs grands idéaux et leurs grandes valeurs combattantes leur font parfois faire des choses un petit peu bêtes ; comme ne pas fuir lorsqu'ils font face à une meute de lougarocs enragés. À la place, dans leur perpétuelle quête de puissance, ils considèrent cela comme de l'entraînement. Ils ne lésinent d'ailleurs pas du tout sur ce dernier, et ne rigolent pas avec. Ces bébés dragons vivent dans des canyons, ou dans tout autre endroit reculé et potentiellement dangereux. Leur petite taille y est alors un atout qui leur permet d'éviter le gros du danger. Ainsi, dans ces lieux perdus, ils ne sont pas dérangés par d'autres pokémons ou par des humains, et peuvent vivre en toute tranquillité. Ils y vivent en grands groupes, et sont très solidaires une fois qu'ils ont identifié leur groupe. Cela peut se transférer à leur équipe s'ils sont capturés, seulement s'ils sont pris au sérieux et non pas comme des sales mioches. Ils semblent communiquer leurs émotions par les différents grincements émis par leurs écailles lorsqu'ils les frottent les unes contre les autres. Les montagnes qu'ils habitent bruissent de leurs échos métalliques, reconnaissable entre mille si vous êtes familiers de la chasse au bébécaille.
| — # 783 | - ECAÏD.:
Ce pokémon est un ECAÏD. En évoluant, les écaids deviennent des dragons sacrément combattants. Ils deviennent pour cela bipèdes. Leurs pattes postérieures s'épaississent et s'articulent en deux temps, tandis que leurs pattes antérieures s'allongent pour toujours les aider à aller plus vite et loin. Leur queue s'allonge également, et l'écaille au bout de celle-ci se double, devenant plus tranchante encore. Tout leur corps est bien plus recouvert d'écailles que lorsqu'ils étaient des bébécailles. Ils ont désormais des écailles grises sur tout le dos, les flancs et le poitrail. Mais ce n'est pas tout : des écailles plus robustes, jaunes également, d'un jaune d'or, renforcent leurs bras. Elles sont présentes dès leurs épaules, et descendent jusqu'au bout de leurs phalanges et leurs griffes. La dernière des écailles, sur le dos de leur main, est centrée d'orange, qui indique une résistance plus grande encore. Au niveau de leur cou aussi, des écailles jaunes d'or ont poussé, carapaçant cet endroit délicat. Comme tout leur corps a grandi, leur tête n'est plus aussi grosse par rapport au reste. Celle-ci s'est affinée en terme de proportion, et n'est pas sans rappeler celle des ptéras. Leur bec est plus recourbé encore, et leur dentition s'est développée. Enfin, l'écaille simple qu'ils avaient auparavant sur le crâne s'est développée, et présente trois plaques, qui la rendent plus tranchante.
Au combat, les écaïds sont encore plus fiers que leur cadet, ce qui est dur. Ils sont des pokémons toujours aussi équilibrés mais plus puissants encore. Ils préfèrent néanmoins toujours se battre au contact, car leur armure d'écailles leur fait un gilet pare-balle leur offrant une défense à toute épreuve. Ils peuvent en encaisser beaucoup avant de rendre l'éponge. Le mur de fer qu'ils érigent autour d'eux ne tombe pas si facilement que cela. Malgré leur poids grandissant, avec les repousses d'écaille, ils sont capables de s'alléger le temps d'un combat, afin de gagner en rapidité. Ils aiment se battre notamment de leurs dracogriffes, qui font des ravages, mais aussi en assénant des stratopercuts d'une violence rare, qui laissent au tapis de nombreux pokémons. Même si ce ne sont pas des pokémons pleinement évolués, mieux vaut ne pas les prendre à la légère.
Lorsqu'ils évoluent, les écaïds se doivent de manière presque obligatoire de quitter leur lieu de vie et surtout leur ancien groupe de bébécailles, pour aller s'entraîner en solitaire. Il s'agit grosso modo d'un rite de passage pour ces pokémons, afin de prouver leur valeur. Toutes les occasions deviennent alors bonne pour s'entraîner. On les trouve, le plus souvent, en train de se battre dans telle ou telle clairière avec un autre pokémon sauvage, qui sans doute n'avait rien demandé à personne. Avant chaque combat, ils font résonner leurs écailles les unes contre les autres pour impressionner leurs ennemis par le bruit que cela fait. Ils poussent avec cela des cris féroces, pour se rendre plus effrayants encore. Leur armure d'écailles est souvent endommagée, et il leur arrive même de perdre une écaille ici ou là. Mais elles repoussent très rapidement, souvent en moins d'une semaine s'ils ne sont pas en mauvaise santé. En perdre les dérange pas particulièrement ; c'est même une fierté pour eux, car cela montre qu'ils se battent valeureusement et sans peur du risque. Ils ne sont pas tout à fait bien dans une vie en communauté, car ils cherchent toujours la querelle. Il est nécessaire de les entraîner régulièrement, quasiment tous les jours, pour être sûrs qu'ils ne lancent pas des bagarres à tout bout de champ. Définitivement, ce ne sont pas les meilleurs pokémons sous en toit, encore moins dans une vie de famille, s'ils n'ont pas été correctement dressés.
| — # 784 | - ÉKAÏSER.:
Ce pokémon est un ÉKAÏSER. Voilà la dernière évolution des bébécailles. Comme leurs cadets, ce sont des dragons aux allures de féroces combattants. Toujours bipèdes, on retrouve dans leur silhouette tout ce qui faisait d'eux des écaïds par le passé, mais de manière plus développée. Ils ont simplement terminé leur croissance, purement et simplement. Ils ont toujours de très fines écailles grises qui créent une maille serrées sur leur corps, tandis que de plus grosses écailles surmontées de renforcements jaunes s'étalent sur leurs jambes, bras, et leur queue. Cette dernière s'est remarquablement développée, avec beaucoup de nouvelles écailles au bout de celle-ci qui forme presque une masse d'arme. Toute leur allure semble étrangement plus distinguée, selon une esthétique qui plait ou non, mais qui n'est pas sans rappeler une certaine forme de joaillerie antique, comme s'il portait une tiare. Leur museau est plus cornu que jamais, renforcé comme les oiseaux de proie qu'ils sont, mais au sol. Leurs bras sont eux aussi plus massifs que jamais.
Au combat, les ékaïsers sont des pokémons tout aussi remarquables. Ils sont très équilibrés dans leurs capacités. Ils ne craignent en réalité que les pokémons dotés d'attaques féeriques, comme beaucoup de leurs congénères dragons. Pour leur reste, leur couverture d'écaille forme comme un gilet pare-balle qui leur permet d'ignorer un bon nombre de projectiles sur le terrain. Ce n'est pas un petit avantage, cela va sans dire. Ce sont des pokémons qui aiment beaucoup jouer sur leur potentiel d'intimidation, tout d'abord en ignorant ainsi les projectiles, mais aussi en lançant de forts râles mâles qui laissent les pokémons les plus vantards souvent bien incertains ; ou encore en réalisant des danses draco qui font, avouons-le, toujours leur petit effet. Toutefois, ils sont tout autant capables lorsqu'ils entrent réellement en scène et qu'ils se mettent à attaquer. Ils aiment se battre de leurs poings. Ils frappent de bas en haut avec violence, ce qui envoie leurs ennemis les plus légers voler au loin. Autant dire qu'il ne vaut mieux pas les provoquer ni les mettre en colère, car alors ils ne s'arrêtent plus.
Après avoir quitté leur groupe, leur meute presque alors qu'ils évoluent de bébécaille à écaïds, les ékaïsers qui ont enfin terminé leur évolution et leur pèlerinage peuvent enfin revenir dans leur groupe. Ils restent alors à y vivre en groupe, à protéger notamment les plus jeunes des bébécailles, et veiller à ce que leur propre évolution se passe pour le mieux. Ils sont des gardiens très appliqués et attentifs. Ils préviennent du danger en faisant sonner les écailles de leur queue qui tintent alors d'un bruit clair. Certains disent que, selon certaines légendes, leurs écailles sont un moyen de lutter contre les ténèbres du monde. En réalité, la plupart d'entre eux cherchent juste à protéger ceux qui en ont besoin. Ainsi ils veillent non seulement sur leurs bébécailles, mais aussi sur des pokémons faibles si jamais ils devaient en trouver un dans le besoin. Ils refusent de se battre contre des pokémons qui n'ont aucune chance contre eux. Ils sont extrêmement altruistes malgré ce qu'ils semblent présenter de violence et de brutalité. Ce sont ainsi, étrangement, de très bons baby-sitters. Ce sont peut-être les dragons les plus facilement insérable dans une vie urbaine, voire dans une vie de famille.
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| | | | Sakae Kurami
C-GEAR Inscrit le : 23/08/2013 Messages : 14282
Région : Hoenn, Kalos.
| — # 802 | - RATTATA-A.:
Ce pokémon est un RATTATA-A. Les rattatas aloliens sont des pokémons bien plus ténébreux que leurs cousins violets, mais non moins ordinaires. Comme leurs cousins, ce sont de tous petits pokémons, mais qui peuvent se tenir sur deux pattes, tout autant que sur quatre. Ils ont toujours la même queue en spirale au bout, les mêmes grandes oreilles rondes et le même museau en pointe. La principale différence provient de la couleur de leur pelage. Là où les rattatas les plus connus sont entièrement violet et blancs crème, les rattatas d'Alola voient leur pelage d'une couleur presque noire, d'un gris anthracite, et leur ventre est plutôt beige foncé. Ils ont également le poil plus hirsute, avec des épis un petit peu partout sur leur corps. Leurs moustaches sont plus rapprochées du museau également. Si c'est possible, ils ont un odorat encore plus fin que celui des rattatas violets.
Au combat, les rattatas aloliens dégagent une assurance qu'ils n'ont pas toujours. Ils sont très très faibles face à des combattants aguerris. À vrai dire, ils sont surtout très très faibles tout court. Ils se distinguent seulement par la rapidité de leurs attaques les plus vives, qui leur assure toujours une légère main-mise sur l'engagement du combat. Mais par la suite, ils ont énormément de mal. Même si leurs morsures se veulent faire valoir leurs crocs de mort, ils ont encore beaucoup de chemin à faire avant d'avoir une très grande puissance. La plupart du temps, ils se contentent de poursuivre des pokémons aussi petits qu'eux afin de s'entraîner quelque peu, et pouvoir évoluer vers une forme moins victimes des assauts des prédateurs.
Les rattatas d'Alola ont avant tout changé en raison de l'arrivée des mangloutons sur le territoire de l'archipel. En effet, ils vivaient avant en parfaite harmonie, mais seulement avec eux-mêmes. Ils proliféraient en effet tant et si bien qu'ils ont failli mettre en péril l'équilibre environnemental des îles, d'où l'arrivée des autres rongeurs pour les chasser. La lutte territoriale a bien failli éteindre leur population toute entière dans la région. Les rattatas à Alola vivent maintenant la nuit, afin d'échapper à leurs prédateurs, et surtout dans les environnements urbains, où tout est une cachette potentielle. Ils vivent en groupe d'une dizaine ou d'une douzaine d'individus, toujours sous la houlette d'un rattatac aloliens qui saura les protéger en cas de très grande nécessité. Ce sont des pokémons agités et qui ne tiennent pas en place, toujours à la recherche de nourriture. Ces gloutons ont l'odorat suffisamment développé pour pouvoir faire la différence entre nourriture avariée et nourriture fraîche au sein des villes. Lorsqu'ils n'ont vraiment plus rien à se mettre sous la dents, ils prennent leur courage à demain et par groupe, ils s'infiltrent dans les maisons en rongeant leurs plinthes, afin d'entrer dans les cuisines. Ils ne le font jamais seuls, toujours à plusieurs, afin de pouvoir s'échapper voire se défendre si jamais ils devaient se faire surprendre.
| — # 805 | - SABELETTE-A.:
Ce pokémon est un SABELETTE-A. Ces pokémons sont les cousins des sabelettes des zones désertiques. Néanmoins, ceux-ci, comme les goupix aloliens, ont mutés pour s'adapter aux aires gelées, et sont d'une robustesse d'acier. S'ils ne sont pas plus grands que leurs cousins, ils sont cependant bien plus ronds. Pas vraiment plus gros, mais plus ronds, certainement, afin de se protéger du froid mordant de l'environnement dans lequel ils vivent. Là où les sabelettes les plus jaunes ont des écailles qui sont indépendantes, les sabelettes aloliens ont des plaques de glaces inamovibles et soudées les unes aux autres, là encore pour une isolation optimale. Ils ont toujours la même queue, les mêmes pattes griffues, les mêmes oreilles triangulaires. Il y a seulement au-dessus et autour de leur tête que leurs proportions changent ; car comme pour leur corps, ils ont une couche de plus, qui leur donne un aspect presque carapacé. Cette nouvelle apparence leur a fait perdre beaucoup de leur grande souplesse hélas, mais ils n'en sont pas mécontent pour autant, lorsqu'ils constatent qu'ils peuvent vivre en paix dans leur nouvel habitat.
Au combat, les sabelettes d'Alola ont clairement perdu en rapidité et en souplesse. Néanmoins, ce qu'ils ont perdus, ils le gagnent en robustesse et en puissance au contact, du fait de le forte corpulence. Ils ne peuvent plus non plus se rouler en boule, mais désormais ils sont des boules qui peuvent se lancer tels des balles de glace sur leurs ennemis. À voir ce que chacun préfère ! Ces sabelettes-là montent au contact sans la moindre hésitation en tournant rapidement sur eux-mêmes, avant de taillader et trancher leurs ennemis de leurs griffes d'acier. Ils ont une patience infinie lorsqu'il s'agit d'attendre la bonne ouverture ! En attendant, ils sont de véritables murs d'acier face à l'adversité, prêt à encaisser les coups comme personne. Néanmoins, s'ils sont à l'aise comme des chasses-neiges en milieu de grand froid, ils deviennent très faibles dès que le moindre feu est invoqué, ou bien face aux combattants vraiment à l'aise avec le combat à mains nues ; c'est sans doute là votre propre ouverture.
Auparavant, à Alola, les sabelettes vivaient en zones désertiques, comme l'on si attend le plus souvent de la part de ces pokémons. Mais comme, dans l'archipel, des volcans venaient souvent déranger leurs lieux de vie, ces pokémons ont migrés. C'est à partir de ce moment-là que les changements et mutations ont commencé à perdurer parmi eux, afin de leur permettre de s'adapter, et de ne pas s'éteindre comme beaucoup d'autres espèces avant eux. Ils ont certes perdus en vitesse et en souplesse mais lorsqu'ils ont besoin d'aller plus vite, ils se mettent sur le ventre et commencent à glisser, à la manière des tiploufs, la grâce en moins. Ou bien à la manière de palets de curling, d'après certaines mauvaises langues, ou vieilles traditions aloliennes que je trouve un petit peu dégradantes. En tout cas, ils ont aussi perdu leur côté très difficile lorsqu'il s'agissait de leur faire manger quelque chose, et ça, ce sera sans doute un soulagement pour beaucoup de dresseur, quand on sait comment les sabelettes des sables sont compliqués à nourrir !
| — # 806 | - SABLAIREAU-A.:
Ce pokémon est un SABLAIREAU-A. En évoluant, les sabelettes d'Alola deviennent à leur tour des sablaireaux adaptés au milieu dans lequel ils ont eu l'habitude de vivre. Eux aussi sont très semblables à leurs cousins, avec en prime un aspect carapacé que l'on ressent très fortement. Ils ont la même couleur bleue glacée que leurs cadets, car effectivement leur peau est épaisse et froide comme n'importe quelle plaque de verglas. Comme les sablaireaux du désert, ils ont des pattes épaisses, encore plus à présent, et dotées chacune de deux longues griffes acérées. Ils sont eux aussi bipèdes et se tiennent sur deux pattes, leurs griffes aux pieds étant cette fois plus recourbées, afin de pouvoir réellement piquer dans la glace comme des piolets et s'y tenir. Ils ont une longue queue qui leur sert à garder leur équilibre et prendre la direction qu'ils souhaitent lorsqu'ils glissent sur la glace. Néanmoins, ce qui change, et on le remarque dès le premier regard, ce sont les écailles marrons qu'avaient les sablaireaux, et que leurs cousins d'Alola n'ont plis tout à fait. À la place, derrière la corne au milieu du front de ces personnages, ce sont des stalagmites pointues qui grimpent vers le ciel par paquet. Comme leurs cadets, ils ne peuvent donc plus se rouler en boule, ou du moins rouler, avec de tels piques sur le dos. Ces piques de glace sont très coupantes. Leur poids les rend bien plus lourds que les sablaireaux désertiques.
Au combat, ils ont les mêmes énormes faiblesses aux flammes, ainsi qu'aux combattants au corps à corps qui peuvent sans mal les retourner sur le dos et les battre jusqu'à l'épuisement. Mais hors de cela, ce sont des pokémons extrêmement endurants, qui, comme leurs cadets, montent au contact pour trancher la chair de leurs ennemis de leurs griffes d'acier. Ils créent des chutes de glaces impressionnantes qui ensevelissent leurs ennemis, mais dans lesquels eux-mêmes naviguent comme au travers d'un simple rideau de neige. Ce sont en outre des pokémons très résistants, qui encaissent très bien les coups, et qui ripostent à coup de stalactites qu'ils retirent parfois de leur dos pour en poignarder leurs ennemis les plus zélés.
Comme les sabelettes des glaces, les sablaireaux aloliens vivent dans les zones les plus gelées des montagnes ; ils n'ont guère d'affinité avec la neige elle-même. Il reste à savoir si leur existence elle-même relève uniquement de l'évolution des sabelettes ayant muté pour s'adapter, ou bien s'ils sont eux-même l'adaptation des sablaireaux du désert. Bonnet blanc et blanc bonnet peut-être, mais certains spécialistes de l'évolution se penchent néanmoins sur la question. Ce sont des chasseurs, qui se cachent dans la glace pour se dissimuler et se préparer à attaquer. Leurs proies sont congelées très rapidement si elles atterrissent sur leurs piques. Ce qui pourrait être très pratique pour les ménagères de moins de cinquante ans dépourvues de freezer (c'est-à-dire des étudiants), mais c'est également tout à fait indécent. Plutôt que cette exploitation un petit peu moche, de nombreux photographes en recherchent des individus sauvages au nom de l'art, car leurs mouvements et les volutes de glace qu'ils soulèvent lorsqu'ils se déplacent à l'aide de leurs griffes font des photographies spectaculaires, très en vogue dans une région pourtant chaude comme l'est Alola. Ce sont des pokémons guère bavards, mais pas de mauvaise compagnie si vous appréciez le silence. Leur seul vraie peur dans le monde réel, c'est de se retrouver retournés : sur le dos, ils sont surtout sur leurs piques, et ils ont bien du mal à se relever, comme des petits marcacrins dont ils partagent le type glace.
| — # 807 | - GOUPIX-A.:
Ce pokémon est un GOUPIX-A. Ces pokémons sont les cousins bien connus des non moins bien connus goupix de feu. Seulement, comme on peut le deviner à la vue du pelage de ces petits pokémons, ceux-ci ont une affiliation toute particulière à la neige et sa blancheur immaculée, semblable à leur pelage. À part cette différence de couleur, ils sont en tous points semblables aux goupix de feu : quadrupèdes et à la corpulence délicate, ils ont un poil ras sur tout le corps, sauf pour le haut de leur crâne et leur queue. Cette dernière pousse avec le temps, signe du nombre de leurs années. Ils ont deux grandes oreilles très sensibles, et deux grands yeux d'un bleu très clair. Contrairement à leurs cousins, leur corps est très froid ; et leur souffle peut atteindre les cinquante degrés celsius sous le zéro. C'est souvent une surprise la première fois, car cela entre en contradiction avec leur pelage très doux, qui n'est pas sans rappeler les peluches. Du fait de leur jeunesse, ce sont des pokémons aux membres fragiles, qui craignent chute et autres collisions.
Au combat, ils se cachent très souvent derrière des rideaux de neige qu'ils créent en une poudreuse épaisse. En effet, ce sont des pokémons très fragiles. Ils compensent cela par une relative rapidité par rapport à leur tout petit corps ; mais ils ne sont pas endurants. Ils comptent beaucoup sur leur potentiel séduction et leur regard touchant pour attendrir leurs ennemis, avant de leur balancer une onde boréale, ou bien un laser glace s'ils sont suffisamment puissants. S'ils ne le sont pas, ils se cacheront derrière de nombreuses feintes et des hurlements à fendre le cœur pour tenter d'effrayer leurs ennemis. Leurs armes principales restent leurs éclats de glace, mais ceux-ci ne sont guère efficaces contre beaucoup de pokémons. Néanmoins, ils sont tenaces et rancuniers, et n'hésitent pas à lancer des représailles, prenant œil pour œil et dent pour dent.
Les goupix traditionnellement de feu sont apparemment les pokémons les plus anciens. L'existence des goupix de glace remonte manifestement à la colonisation de l'archipel d'Alola par les êtres humains. Les goupix seraient venus avec eux, mais se seraient ensuite isolés pour des raisons que l'on ignore du reste des pokémons. Ils seraient alors montés vers les montagnes. La sélection naturelle aura alors fait son travail comme elle ne l'aurait pas fait ailleurs, dans des environnements plus cléments. Leur pelage leur permet en effet de se camoufler dans la neige comme leur pelage roux n'aurait su le faire. Ils vivent dans les plus hauts sommets, ayant à présent élus domiciles dans les neiges éternelles. En effet, ils en sont venus à craindre la moindre chaleur voire tiédeur. Ils s'éventent avec leur queue à la moindre chaleur. Mais cela ne suffit pas dans des hautes températures, dès que l'on dépasse les vingt-cinq degrés celsius réellement, et il faut les éviter si l'on ne souhaite pas qu'ils tombent malades — voire pire. Ils vivent à l'état naturel en groupes de deux à cinq ou six individus. Ils sont très solidaires, et il existe une véritable entraide entre eux pour survivre sans mal. Ce sont des pokémons frêles, et bien qu'ils soient assez sociables envers les êtres humains, ils ont tendance à être effrayés par les pokémons qui ne sont pas du même type froid que le leur. Ils tolèrent cependant certains pokémons aquatiques, sentant sans doute une affiliation pas trop lointaine.
| — # 811 | - MIAOUSS-A.:
Ce pokémon est un MIAOUSS-A. Les miaouss d'Alola sont des pokémons ténébreux qui n'ont que peu de différences majeures avec leurs cousins. Tout d'abord, ce sont des félins qui se tiennent sur deux jambes. Ce n'est pas sans rappeler certains chacripans, qui se déplacent également sur leurs deux pattes postérieures. Ensuite, leur couleur est différente de celles de miaouss que l'on connait habituellement. Ils n'ont plus le pelage de couleur crème, mais d'une couleur violette un petit peu terne, qui rappelle le noir de la nuit. Le bout de leurs quatre pattes, ainsi que le bout recourbé en spirale de leur queue sont plus clairs, plus proche de la couleur ordinaire. Ils ont aussi une pièce de monnaie sur le front, ainsi que deux oreilles en triangle, noires. La vraie différence, finalement, est surtout dans l'attitude et la démarche. Les miaouss d'Alola sont beaucoup plus assurés et presque snobs, là où les miaouss des autres régions sont des boules de poil un petit peu joueuses et vaguement dédaigneuses par moment.
Au combat, les miaouss aloliens sont de grands techniciens. Ils ne sont pas très forts, mais sont par contre très rapides, et ils apprennent vite à tirer profit du moindre atout. Ils commencent presque systématiquement un combat en essayant de bluffer quant à leur puissance réelle, pour impressionner leur adversaire et tenter de fuir si c'est encore possible. Si cela ne l'est pas, ils provoquent leur adversaire en bonne et due forme, avant de feinter pour éviter le coup qui ne manquera sans doute pas de venir sous leurs moqueries. Ils se servent majoritairement de leurs griffes, mais il leur arrive également de mordre les membres qui passent à leur portée. Si vous possédez un miaouss, qu'il soit d'Alola ou non, vous saurez qu'en combat contre un autre dresseur, vous aurez des chances de devoir courir vite après, car ils ont eux aussi la fâcheuse manie de chiper les porte-feuilles qui sont trop mal gardés pour tenter de décrocher le jackpot.
Contrairement aux sabelettes qui étaient une population autochtone à Alola, les miaouss n'ont jamais traditionnellement vécu à Alola. On retrouve des traces des miaouss à partir du moment ou une portée a été offerte à l'ancienne famille royale, alors en place à Alola, par la noblesse d'une autre région. Ces pokémons étaient alors la coqueluche de toute la cour, et seules quelques rares personnes en possédaient. Ils vivaient donc dans la noblesse et l'opulence, ce qui n'a fait qu'encourager leur nature vaniteuse et égoïste. Le changement de la couleur de leur robe est une mutation naturelle qui a sans doute particulièrement plu aux habitants, qui ont préféré élevé ces pokémons-là, comme une spécificité régionale peut-être. Lorsque la monarchie s'écroula il y a de cela bien longtemps déjà, ils se mirent à pulluler dans les rues d'Alola, où ils ramassent tout ce qu'ils voient, tant que cela brille. À présent le tout un chacun peut les capturer. Comme un genre d'abolition des privilèges étendue, en somme. Ce sont cependant des pokémons très fiers : si on les salit ou qu'on les insultes, ils deviennent littéralement hystériques, et vous vous en tirerez sans doute avec des griffures très profondes. Ils sont néanmoins loin d'être bêtes, alors ne les prenez pas pour des idiots.
| — # 813 | - RACAILLOU-A.:
Ce pokémon est un RACAILLOU-A. Comme beaucoup d'autres espèces dans leur cas, les racailloux aloliens sont des cousins des racailloux que l'on retrouve partout ailleurs. Ce sont néanmoins des pokémons rocheux dotés de capacités électriques. Ils sont quasiment en tous points semblables aux autres racailloux : leur corps lévite dans les airs, et est surtout composé de leur tête et de leurs bras qui y sont accrochés. Ce sont toujours des pokémons très musclés. Les changements principaux s'opèrent au niveau de la couleur, plus pâle, et des picots qu'ils ont sur le haut du crâne. Ceux-ci sont dans une roche plus dure encore que leur corps, et sont toujours dressés sur leur tête. Leurs sourcils sont de la même couleur foncée, marquant encore plus leur regard que ce n'est le cas chez les racailloux « classiques ». Toutes ces pierres, sourcils ou faux cheveux, ont des propriétés magnétiques.
Au combat, les racailloux aloliens ont la même fermeté que leurs congénères qui n'ont pas de propriétés de chargeurs électriques. Comme eux, ce sont des monstres une fois qu'ils sont montés au contact en roulant vers leurs ennemis, qui lâchent des pierres depuis les falaises ou le sol directement sur la tête de leurs ennemis, ou bien qui polissent leur roche afin de combler leur lenteur handicapante. Cependant, lorsqu'ils chargent, ce sont plus souvent pour attaquer de coups de poings éclairs, ou bien pour libérer des étincelles sur tout le terrain grâce à leur peau électrique pour ralentir leurs adversaires. En plus de leurs techniques d'anti-air, ils peuvent maintenant également monter des magnépièges sur le terrain ; et comme leurs cousins, ils ont une forte tendance à la destruction lorsqu'ils voient la fin d'un combat arriver. Comme ils sont toujours peu endurants, c'est souvent la solution la plus évidente à leurs yeux. Ils sont extrêmement faible à n'importe quel adversaire maîtrisant l'élément terrestre ; toutefois ils seront les pokémons idéaux à envoyer contre des adversaires aériens, pouvant les défaire de plusieurs manières.
Dans le cas des racailloux, il semblerait que la mutation qui les a mené à cette nouvelle espèce vienne de leur lieu de vie. En effet, les racailloux d'Alola vivaient près de la centrale de l'archipel, qui dispense toute la région en électricité. L'écosystème, tout autour, y est majoritairement constitué de pokémons électriques, ou de pokémon terrestres qui n'ont pas de problème avec cette surcharge en courant. Mais les racailloux auraient apparemment muté pour développer les capacités électriques qu'on leur connait à présent. Ce sont des pokémons sanguins, qui n'hésitent pas à exploser à la moindre contrariété. Néanmoins, ils sont rigolards et joviaux, prêts à la déconne en bref. Cela crée un drôle de contraste avec les caprices qu'ils font parfois. Ils ont pas mal de difficultés à s'adapter à une vie au sein d'une équipe pokémon, car ils règlent toujours tout par un simulacre de conflit ; ce que d'autres pokémons ne comprennent pas tout le temps, ce qui a tendance à les frustrer. C'est une étape d'adaptation pour eux à passer, jusqu'à ce qu'ils arrivent mieux à s'intégrer. Ce qui ne peut faire que du bien à tout le monde, s'ils peuvent éviter d'exploser tous les quatre matins !
| — # 814 | - GRAVALANCH-A.:
Ce pokémon est un GRAVALANCH-A. Les gravalanch d'Alola sont, comme on s'en doute, l'évolution des racailloux d'Alola. Comme eux, ils ont doublé leur affiliation à la roche à des capacités électriques. Physiquement, ils ont encore plus emprunté aux gravalanch classiques que les racailloux d'Alola aux racailloux classiques. Ils font grosso modo la même taille, aux environ du mètre de haut, et sont eux aussi composés de la même roche agglomérée de manière peu égale. Ils ont toujours deux jambes courtes, et quatre bras, dont les deux du dessous sont plus courts et quasiment toujours refermés en position défensive contre leur ventre. Cependant, la différence entre les gravalanch et les gravalanch d'Alola n'est pas difficile à faire. Comme pour les racailloux d'Alola, ils ont des éclats d'une roche plus foncée à de nombreux endroits du corps : sur le dos des avant-bras, sur les côtés du visage, ainsi qu'en lieu et place de sourcils. Comme pour les racailloux d'Alola, elles ont des propriétés magnétiques. Seul ajout depuis leur évolution : des éclats d'une roche couleur d'or en plein d'endroits de leur corps, nommée la dravite.
Au combat, les gravalanch d'Alola sont très similaires à leurs cadets. Ils ont la même lenteur mais la même fermeté. Comme eux, ils commencent par créer des pièges de roc et des magnépièges sur le terrain afin de dispenser aux moments opportuns des coups de jus, qu'ils génèrent grâce à leur peau électrique. Ils se battent aussi au contact de leurs ennemis, en raison de leur grande résistance aux coups, mais hésitent bien moins que leurs cadets à être de gros bourrins : ils se jettent comme les grosses boules de roc qu'ils sont sur leurs ennemis, pourvu que ceux-ci ne soient pas des pokémons terrestres. Ils ne sont pas non plus endurants, et préfèrent partir au tapis au baroud d'honneur qu'en étant mis k.o. par leurs opposants. Mais, encore mieux que les racailloux aloliens, eux ne choisissent pas la simple destruction, mais explosent littéralement à la face du monde, jusqu'à ce qu'il ne reste plus rien sur le terrain.
En évoluant, le caractère des anciens racailloux et nouveaux gravalanch d'Alola ne s'est pas vraiment amélioré. Ils sont toujours très sanguins, et en plus sont colériques. Ils ont un sens de l'humour bien à eux, que peu de gens semble comprendre, malheureusement, vu que toute contrariété occasionne soit une décharge, soit une explosion. Ils sont, en raison de cette instabilité évidente, l'apanage de dresseurs aux nerfs d'acier, qui parviennent à les gérer sans devenir fou ou bien sans les garder dans des pokéballs la plupart du temps. Comme tous les pokémons, cela ne leur réussit pas, voire encore moins vu comme ils ont tendance à tourner comme des félinfernos en cage. Il est bon, d'ailleurs, pour ces dresseurs, que leur alimentation a changé au cours de l'évolution. À présent, les gravalanch aloliens se nourrissent intégralement que de roches qui ne viennent que de la région. Ce sont des roches aux propriétés électriques, la dravite, qui génèrent leurs décharges électriques lorsqu'elles sont mises sous pression. Évidemment, c'est le cas lorsqu'elles sont ingérées par les gravalanch d'Alola, et qu'elles sont alors incorporées à la roche de leur corps. Lorsque les gravalanch d'Alola se battent ou se pressent pour de la nourriture, on peut voir des flashes à chaque fois qu'ils se cognent les uns contre les autres. Pas besoin de dire que chaque baston entre eux est un véritable feu d'artifice.
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