Description Physique :
Ça a quatre pattes, une tête assez improbable, et ça s’appelle Gobou. Plus sérieusement, à quoi ça ressemble ? Rien d’existant. Une larve bleue avec des moustaches. Pas ragoutant hein ? Et pourtant, tous les dresseurs s’accordent à le dire, Gobou est un pokémon, je cite une amie, trop adorable. Cherchons à comprendre. Déjà, c’est tout bleu. Mais pas un bleu trop sale, non, un beau bleu turquoise. Il possède deux nageoires. Une première, plus claire, lui sert en quelque sorte de queue, et lui permet de se déplacer de façon horizontale. La deuxième nageoire a deux utilités. Déjà, dans l’eau, elle lui permet de se mouvoir, cette fois-ci, de façon verticale. S’il est vachement doué, le Gobou pourra donc se déplacer en diagonale, tel un fou, qui serait le roi des mers, le cavalier des océans, voire la reine des mers. Mais en aucun cas, il ne sera le pion du destin, ou sera mis en échec. Mais, continuons le tour de ce pokémon. L’autre utilité de cette nageoire est de sentir ce qui se passe dans l’eau. Ouais, un peu comme un radar. De chaque côté de sa tête, il possède des excroissances de chair, qu’on pourrait apparenter à des moustaches, de couleur orange. Il peut les agiter dans tous les sens, afin de gagner en vélocité pendant la nage. Enfin, il a un visage, que tout le monde trouve trop chou. De grands yeux grands ouverts, et une large bouche, qu’il n’ouvre en grand que pour envoyer de puissants jets d’eau. Ah, et aussi, sa voix est incroyablement énervante.

Comportement en milieu sauvage :
A l’état sauvage, le Gobou aime vivre en petite communauté. Telle une bonne bande de potes naviguant au fil des flots sur le radeau de la méduse, ils voyagent en continu, là où le vent les mène. Bon, souvent, ils tournent en rond, parce qu’on ne trouve pas vraiment ce pokémon dans la nature. La plupart des Gobou vivent dans des réserves naturelles. Mais ces dernières sont tellement grandes que le pokémon ne se sent pas enfermé, et peut donc se balader à sa guise. N’ayant pas peur des intempéries, il dort toujours de la même façon : à la belle étoile, dans un trou qu’il aura creusé au bord de l’eau. En automne, il est courant qu’il se fasse réveiller par une rivière sortie de son lit, qui commence à le faire dériver au loin.
Pour son alimentation, il est omnivore, et mangera tout ce qui passe sous la patte. Que ce soient des baies, des fruits, ou le cadavre d’un Nirondelle fraîchement dépecé par des Delcatty, il mangera. Car le Gobou est vorace.

Comportement une fois domestiqué :
Un bon poto. Étant d’un naturel très joueur, votre Gobou de compagnie ne vous lâchera JAMAIS. Il sera toujours debout, jusqu’au lever du soleil. Il sera debout toute la nuit pour s’amuser. Il sera debout toute la nuit, pour être chanceux. Plus sérieusement, le Gobou ne pense qu’à ça. Jouer. Manger. Jouer. Courir partout. Heureusement pour vous, si vous êtes dresseur, poutrer du pokémon sauvage compte comme un jeu. En le dressant bien, votre pokémon pourra donc réclamer de l’entraînement. Parfait pour les dresseurs flemmards, qui ont bien besoin d’une motivation pour se bouger jusqu’aux hautes herbes, afin de devenir un jour le meilleur dresseur. Pour cela, il faudra se battre sans répit, pour être un jour le vainqueur, et gagner les défis.

Utilité au combat :
En vous battant avec espoir, les pokémon, leurs mystères, le secret de leur pouvoir… Tout cela vous restera inconnu, mais vous allez devenir super fort ! Car Gobou est un pokémon super cool, même non évolué ! Les plus grands dresseurs le gardent d’ailleurs très longtemps sous cette forme, car contrairement à ses deux évolutions, il est capable d’apprendre deux puissantes attaques, Effort et Hydrocanon. En gros, gardez le longtemps, le jeu en vaut la chandelle. Par contre, pour le combat, il ne faudra pas trop vous attendre à des miracles. Pour le moment, il n’est qu’un gros pistolet à eau, parfait pour les soirées mousse.

Évolution
Une fois l’attaque Hydrocanon acquise (ou avant si vous êtes un gros flemmard), votre pokémon quittera partiellement le milieu aquatique, afin de gouter aux plaisirs terrestres. Contrairement à ce que Sébastien l’écrapince lui raconte dans le conte enfantin « Le petit Gobou », non, la vie sous l’océan n’est pas bien mieux que la vie sur la terre. En grandissant, Gobou deviendra Flobio, commencera à être badass, et se tiendra sur deux pattes. L’évolution est en marche !

Description Physique :
Flobio, vous diront certains, ce n’est rien de plus qu’un Gobou en plus gros, et qui se tient sur deux pattes ! Et ils auraient totalement raison, c’est le concept de l’évolution. Bref. Alors que Gobou se déplaçait à quatre pattes, l’évolution a renforcé les pattes arrière du pokémon, qui sont devenues beaucoup plus longues musclées qu’avant, lui permettant de changer de position, et de marcher maintenant sur deux pattes, comme les humains. Ses deux pattes antérieures se sont elles aussi allongées, pour donner deux longs bras, possédant trois longs doigts plats aux extrémités. Doigts qui ne servent pas à grand-chose, à part essayer de griffer. Cependant, venant d’un Flobio, une baffe est beaucoup plus efficace. Tout comme son petit frère Gobou, il possède deux grosses branchies orange sur les joues, combinées à des narines entre les yeux et la bouche, ce qui lui permet de jouer à la fois sur le plan aquatique et sur le plan terrestre, pour être polyvalent.
Niveau nageoires, il possède toujours la grosse sur sa tête, qui sert de radar. Celle servant de queue s’est séparée en deux, pour deux fois plus d’efficacité.

Comportement en milieu sauvage :
Le Flobio sauvage, c’est le grand déconneur. Dans la tribu, c’est toujours lui qui aura le sourire. Lors des pérégrinations – car rappelons-le, cette espèce adore voyager -, il sera toujours occupé à nager à contre-courant, sauter dans l’eau pour faire la bombe, tenter de couler les pauvres petits Gobou innocents… Ayant de grandes pattes, c’est sa mission d’aller cueillir des petites baies ou autres fruits pour nourrir la communauté. Avec ses pattes plates, il sera facile de les tenir contre le corps, pour en faire un grotesque saladier. Et donc, comme toute l’espèce, Flobio se laisse vivre, ne se souciant que du jour présent.

Comportement une fois domestiqué :
Là, c’est plus compliqué. Le pokémon a toujours son caractère blagueur, mais le côté flemme sera incroyablement amplifié. Comprendre : comme vous le nourrissez, il n’a aucun effort à faire pour vivre, et dépensera donc toute son énergie – oui, toute – pour essayer de vous faire des blagues, selon lui, toutes plus hilarantes les unes que les autres. Le seau d’eau sur la porte, inverser le sel et le sucre… Conseil, ne lui apprenez pas à utiliser une télécommande. Il suffirait qu’il tombe sur une émission type VidéoGag, et vous serez complétement foutu. Foutu.

Utilité au combat :
Heureusement, ce trop-plein d’énergie peut être canalisé en le faisant combattre ! Ayant grandi, et ses membres ayant poussés, le pokémon dispose de toujours plus de possibilités de baston. Il pourra toujours cracher de puissants Hydrocanons ou Vibraquas, mais pourra maintenant aussi se battre sur le plan physique. Des attaques Bélier, ou bien Torgnoles seront ses nouveaux jouets. Il a de longs bras plats qui fendent le vent, ce serait dommage de ne pas s’en servir.

Évolution :
A force de temps et d’expérience, la vieillesse prendra le pas et le pokémon pourra accéder à son stade final, Laggron. Une évolution tout ce qu’il y a de plus logique, en suivant une croissance proportionnelle, comme entre Gobou et Flobio. Conseil pour favoriser l’évolution, bien qu’étant des êtres terrestres, vous ne devriez pas négliger l’entrainement aquatique de votre pokémon. Allez nager avec lui, cela lui fera le plus grand bien.

Description Physique :
Laggron est grand, Laggron est fort. Mais il a l’air un peu concon. C’est donc un grand quadrupède bleu. On peut poser l’hypothèse que sa pré-évolution, Flobio, a grandi, grandi, grossi, jusqu’à devenir trop lourd, et se retrouver obligé de se déplacer à quatre pattes. A partir de là, il a évolué. On se retrouve donc avec un pokémon possédant quatre grosses pattes puissantes, chacune munie de trois doigts, qui n’ont pas d’autre utilité que creuser le sol, afin de s’y ancrer pour devenir indélogeable. Le point faible de ce pokémon, ce sont ses articulations. Et la nature est bien faite, car le pokémon a développé des excroissances de carapace, afin de se protéger.
Mais le point le plus impressionnant de ce pokémon, ce sont ses grosses nageoires. Deux sur la tête, et une plus grande au niveau de l’arrière-train. Quand il est dans l’eau, le pokémon peut les utiliser afin de détecter des variations météorologiques, et donc changer son cap pour éviter les tempêtes. Et, sinon, il peut les utiliser pour nager à grande vitesse. Parce que oui, Laggron est peut-être lent sur terre, mais une fois dans l’eau, tout change.

Comportement en milieu sauvage :
Etant assez difficile au niveau de l’alimentation, le Gobou/Flobio a beaucoup de mal à se nourrir de façon suffisante pour pouvoir évoluer. Cela arrive, certes, mais ajoutez à ça le nombre incroyablement faible de Gobous que vous pouvez trouver dans la nature, et vous comprendrez pourquoi il est si dur de le trouver à l’état sauvage. Cependant, ça arrive ! On le trouve dans les marais, vivant totalement en solitaire. Et le Laggron sauvage, il ne fait rien de sa vie. Il mange les quelques baies qu’il peut trouver, il broute les champs environnants… Et il glande. Ce pokémon adore lézarder, que ce soit dans la boue ou au soleil. Bref, le Laggron sauvage vit à la cool.

Comportement une fois domestiqué :
Ici, deux cas. Si vous avez capturé votre Laggron directement à ce stade d’évolution à l’état sauvage, il y a peu de chances qu’il change, étant habitué à un mode de vie passif, il fera tout pour en faire le moins.
Cependant, si vous l’avez depuis un moment, que ce soit en Gobou ou en Flobio, pas de souci. Son caractère ne changera pas ! Il aimera toujours jouer, se promener, combattre… Avec quelques différences physiques. Premièrement, il est maintenant beaucoup plus lent qu’avant. Mais il est aussi plus gros. Là où Flobio avait du mal à le faire, il peut maintenant vous transporter sur l’eau, comme un gros matelas gonflable dirigeable.
Au niveau de l’alimentation, pas de grands changements. Il est toujours herbivore, et se délectera de croquettes/boulettes de légumes, ou bien de votre pelouse que vous avez peut-être la flemme de tondre.

Utilité au combat :
Là, il commence à briller. Flobio était bien, mais pas assez puissant, et trop fragile. Or, maintenant, il est beaucoup plus gros. Et plus résistant. Que ce soit au niveau des séismes, des jets d’eau, ou même des combinaisons des deux (ce pokémon maîtrise parfaitement l’attaque ocroupi !), Laggron est devenu brillant. Sa stratégie de combat est en cohérence avec son caractère, être passif. Encaisser les coups jusqu’à ce que l’adversaire commence à fatiguer, et à ce moment, frapper. Attention tout de même aux pokémons plante, c’est bien là sa seule faiblesse.

Évolution
Laggron peut encore évoluer. Je n’ai pas encore de preuve à fournir, mais le mien a réussi à performer l’acte appelé « méga-évolution ». Il faut encore que je décrypte ce qui déclenche ce phénomène, et quels sont les prérequis. Dès que j’en saurai plus, je rajouterai cela à l’article. En attendant, si vous avez des informations, n’hésitez pas à me contacter !

Description Physique :
Une chanson populaire dit petit Skitty, petit Skitty, tu es tout rose et tout petit, petit Skitty, petit Skitty. Et c’est un parfait résumé. Cette petite bestiole toute mougnoute possède quatre minuscules pattes, qui ne lui permettent pas de courir bien vite. Deux oreilles poilues surmontent sa petite tête. Enfin, il possède une large queue, reliée à son corps par une partie plus fine, avec trois petites excroissances au bout. Presque tout son corps est recouvert de fourrure rose, à part son visage et le dessous de son ventre, où la fourrure est beige.

Comportement en milieu sauvage :
Vous ne trouverez presque jamais ce pokémon seul. En effet, dans la nature, la plus grande force de Skitty est l’unité qu’il a avec son groupe. Que ce soit pour aller chercher de la nourriture, aller se laver à la rivière, ou même se promener, le Skitty sera toujours accompagné de sa meute. Les groupes de Skitty comportent en général de cinq à trente individus, selon le lieu. Plus le terrain sera dangereux pour le pokémon, que ce soit à cause de la présence de prédateurs, ou par un manque de nourriture, les groupes seront plus conséquents, afin de favoriser l’entraide. Pour se protéger des intempéries, ou des ennemis, ce pokémon vit dans les arbres creux.

Comportement une fois domestiqué :
Un pokémon de compagnie, tout simplement. Une fois qu’il sera dans votre salon, sa principale activité sera de courir après sa queue, évidemment, sans jamais réussir à l’attraper. À cause de ce jeu, le pokémon aura très vite le tournis, et risque de causer des dégâts, en rentrant dans à peu près tous les objets de la pièce, cassant tout sur son passage. Le plus simple reste de se procurer des jouets adaptés. Le plus commun reste le rattataroulettes, un petit jouet qui court partout, permettant à votre Skitty de se défouler sans pour autant tourner en rond.
Il n’y a pas grand-chose de plus à dire sur ce pokémon. Une fois domestiqué, il passera ses journées à l’intérieur, attendant que vous le nourrissiez. Une fois repus, il n’aura qu’à jouer, puis dormir. Telle est la vie des Skitty d’intérieur, manger, jouer, dormir.

Utilité au combat :
Hum. Ce pokémon se classe dans la catégorie des pokémon dits de base. Des pokémon qui conviennent parfaitement aux enfants, mais pas aux dresseurs. A la limite, vous pouvez l’utiliser en combat double, comme soutien. Il pourra à peu près affaiblir votre adversaire, mais de là à lui infliger des dégâts ou à le mettre K.O., c’est une autre histoire…

Évolution
Si vous voulez rendre votre Skitty utile, une seule solution, l’évolution ! Ce pokémon fait partie de la catégorie des pokémon réagissant à la radioactivité. Si vous arrivez à vous procurer une pierre lune, il vous suffira d’y exposer votre pokémon, ce qui déclenchera son évolution en Delcatty. Vous aurez un pokémon bien plus majestueux, et utile en combat !

Description Physique :
Muciole est l’archétype du pokémon insecte. Un abdomen assez long, deux petites ailes à la membrane très fine. Ils semblent assez insignifiants, pourtant ils sont assez massifs pour des insectes. Leur abdomen rayé est bombé en avant, comme s’ils étaient perpétuellement fiers, même s’il n’y a pas vraiment de quoi. Leur collerette rouge en rajoute à leur côté imposant, mais cela finit surtout par les boudiner. Si seulement ils souriaient un peu… Mais leurs yeux jaunes surmontent bien souvent un air assez fermé, voire hautain. La seule source d’expressivité de leur part, ce sont leurs antennes jaunes et noires, qui s’agitent en rythme avec leurs émotions. Malgré quatre pattes de la même taille, ce sont des bipèdes. En même temps, s’ils voulaient se mettre à quatre pattes, ils ne toucheraient pas le sol avec leur gros ventre ! Leur nature d’insecte se retrouve dans les deux élytres dans leur dos, qui les soulève avec un petit peu de peine. Finalement, ce que l’on oublie trop souvent quant à ces pokémons, ce sont leur queue, semblable de jour à celle d’un sapereau. Mais de nuit, celle-ci s’illumine pour créer un ballet aérien.

Comportement en milieu sauvage :
Bzzzzzzz. Bzzzzzt. Bzzzz. Beaucoup de personnes ne retiennent du pokémon que son bruit, celui fait par ses ailes, quand il se déplace à toute vitesse. Ces mouvements ne sont pas innocents. En plein jour, il communique avec ses camarades par danse. Selon la hauteur du vol, la largeur et la vitesse du mouvement, et surtout, la forme, il peut communiquer des informations, principalement sur la localisation de nourriture. Ainsi, la troupe de pokémons n’a plus qu’à sortir et aller chercher le butin. La nuit, le pokémon utilise sa queue lumineuse (il est d’ailleurs un des seuls à connaître la capacité Lumiqueue) pour passer les mêmes messages, dans un langage comparable au morse.
Dans la ruche, ce pokémon a le rôle de chasseur. Si tous les individus peuvent partir en exploration pour trouver de la nourriture, c’est à Muciole qu’il incombe de partir la chercher, au péril de sa vie. Ce qui n’est pas forcément très facile, car il est une cible privilégiée des prédateurs comme Hélédelle.

Comportement une fois domestiqué :
Il sera assez dur d’adapter ce pokémon à la vie domestique. Déjà, parce qu’il n’est pas très sociable, et qu’il ne sait pas du tout comment faire pour vivre en dehors de son essaim, en dehors de la sorte de conscience collective qui le poussait à faire ce qu’il avait à faire, que ce soit aller chercher à manger, protéger l’habitat, ou aller chercher des matériaux pour agrandir les nids… Le meilleur moyen de l’aider à s’adapter, c’est de capturer un deuxième Muciole, voire une Lumivole, afin qu’il se sente moins seul.

Utilité au combat :
Le principal intérêt de ce pokémon, c’est sa vitesse, et sa capacité à ennuyer les gens. Avec des capacités comme Flash, Reflet, Cage Eclair, ou même Onde Folie, il se fera un plaisir de tout faire pour entraver votre adversaire, et le rendre fou. Cependant, avec la capacité Lumiqueue, il peut réussir à obtenir un assez gros boost de puissance, ce qui se combine très bien avec l’attaque Bourdon, qu’il pourra utiliser à outrance, pour vaincre ses ennemis.

Description Physique :
Lumivole est l’archétype du pokémon insecte. Un abdomen assez long, deux petites ailes à la membrane très fine. Elles semblent assez insignifiantes, pourtant elles sont assez massives pour des insectes. Leur abdomen ressemblant à un petit plastron coloré bleu et jaune est bombé en avant, comme s’ils étaient perpétuellement fiers, même s’il n’y a pas vraiment de quoi. Leur tête est bordée d’un genre de gros serre-tête violet, ce qui lui donne un air vraiment féminin. Heureusement qu’elles sont toujours toutes sourires. Le problème, c’est que contrastant avec ce sourire, leurs yeux bleus sont souvent inexpressifs, dans le vide. La seule source d’expressivité de leur part, ce sont leurs antennes jaunes, qui s’agitent en rythme avec leurs émotions. Malgré quatre pattes de la même taille, ce sont des bipèdes. En même temps, si elles voulaient se mettre à quatre pattes, elles ne toucheraient pas le sol avec leur gros ventre ! Leur nature d’insecte se retrouve dans les deux élytres dans leur dos, qui les soulève avec un petit peu de peine. Finalement, ce que l’on oublie trop souvent quant à ces pokémons, ce sont leur queue, semblable de jour à celle d’un sapereau. Mais de nuit, celle-ci s’illumine pour créer un ballet aérien.

Comportement en milieu sauvage :
Bzzzzzzz. Bzzzzzt. Bzzzz. Beaucoup de personnes ne retiennent du pokémon que son bruit, celui fait par ses ailes, quand il se déplace à toute vitesse. Ces mouvements ne sont pas innocents. En plein jour, il communique avec ses camarades par danse. Selon la hauteur du vol, la largeur et la vitesse du mouvement, et surtout, la forme, il peut communiquer des informations, principalement sur la localisation de nourriture. Ainsi, la troupe de pokémons n’a plus qu’à sortir et aller chercher le butin. La nuit, le pokémon utilise sa queue lumineuse (il est d’ailleurs un des seuls à connaître la capacité Lumiqueue) pour passer les mêmes messages, dans un langage comparable au morse.
Dans la ruche, ce pokémon a le rôle d’intendante. Si tous les individus peuvent partir en exploration pour trouver de la nourriture, c’est à Lumivole qu’il incombe de s’occuper des petits, de vérifier et ranger les stocks de nourriture, etc. Un système patriarcal, que l’on pourrait croire calqué sur celui de l’antiquité humaine.

Comportement une fois domestiqué :
Il sera assez dur d’adapter ce pokémon à la vie domestique. Déjà, parce qu’elle n’est pas très sociable, et qu’elle ne sait pas du tout comment faire pour vivre en dehors de son essaim, en dehors de la sorte de conscience collective qui la poussait à faire ce qu’elle avait à faire. Elle tentera de s’occuper de la maison, rangeant tout ce qui traine une fois qu’elle aura assimilé où ranger quoi, mais ce ne sera pas suffisant, car elle n’est pas capable de vous préparer le repas, comme elle le faisait à la maison. Le meilleur moyen de l’aider à s’adapter, c’est de capturer un deuxième Lumivole, voire un Muciole, afin qu’elle se sente moins seule.

Utilité au combat :
Le principal intérêt de ce pokémon, c’est sa vitesse, et sa capacité à ennuyer les gens. Avec des capacités comme Flash, Reflet, Cage Eclair, ou même Onde Folie, il se fera un plaisir de tout faire pour entraver votre adversaire, et le rendre fou. Cependant, avec la capacité Lumiqueue, il peut réussir à obtenir un assez gros boost de puissance, ce qui se combine très bien avec l’attaque Bourdon, qu’il pourra utiliser à outrance, pour vaincre ses ennemis.

Description Physique :
Comme la plupart des pokémons du type plante, Roselia pourrait totalement être confondu avec une vraie plante, s’il était immobile. Or, quand on y regarde de plus près, cette fleur n’est pas enracinée dans le sol, non non. Elle tient sur deux petits pieds fins. Et, tout en haut de son corps, ce n’est pas un bulbe, mais bien une tête. Ce qui fait que ce pokémon est si discret, c’est son apparence végétale. Son corps est recouvert de feuilles, dont la couleur peut varier selon la saison. Sur sa tête, il possède trois épines, qu’il peut éjecter à sa guise pour se protéger, et qui repoussent en environ une journée. Enfin, au bout de chacun de ses bras, il possède une grande rose, bleue ou rouge selon le côté. Tout comme les épines de sa tête, ces fleurs repoussent, mais il faut faire attention en les cueillant, car elles sont très toxiques.

Comportement en milieu sauvage :
On retrouve des Roselia un peu partout dans le monde. Peu importe le climat, le milieu, tant qu’il y a un peu de terre où se planter, vous pourrez trouver un Roselia. Et il n’y a pas grand-chose de particulier à dire sur cette espèce. Le Roselia se laisse vivre, tout simplement. Il préférera vivre en bord de rivière, dans un lieu ensoleillé. Comme une plante quoi. Pour ce qui est de se nourrir, le pokémon ira chercher des petits fruits, surtout des baies. Cependant, en cas de grande famine, il peut tout simplement s’enraciner et profiter des nutriments contenus dans le sol. Bref, un Roselia ne meurt jamais de faim.

Comportement une fois domestiqué :
Plus que le comportement du pokémon, c’est son utilisation dont je vais parler ici. Ce pokémon est le plus utilisé au niveau pharmaceutique. Que ce soit pour ses tiges, ses fleurs, son poison, ses effluves… On l’utilise pour tout : remèdes, décoration, aromathérapie, même en cuisine, afin de faire certains plats à base de fleurs. Cependant, les fleurs étant toxiques, il faut savoir les préparer parfaitement, afin d’éviter tout accident.

Utilité au combat :
En milieu sauvage, vu que le pokémon peut se camoufler, il peut profiter de l’effet de surprise pour tenter d’endormir ou paralyser son ennemi avec des spores. Il ne lui restera plus qu’à l’empoisonner, et attendre. Cependant, en combat contre un autre dresseur, c’est plus tendu. Ses nombreuses faiblesses, couplées à sa faible résistance, en font un pokémon assez faible. Vu que l’adversaire sait ce qu’il doit combattre, impossible de compter sur l’effet de surprise.

Evolution :
A force de temps, de soleil, et d’eau, le pokémon finira par grandir, et évoluer en Roserade. C’est sensiblement le même pokémon, au niveau des capacités et de l’apparence. La seule chose qui change, c’est la toxicité de son poison, et donc les usages qu’on peut en faire. Comme pour toutes les plantes, vous pouvez toujours tenter d’accélérer le processus naturel, en utilisant le bon engrais, à savoir une pierre plante.

Description Physique :
Ce n’est pas pour rien qu’à Hoenn, la plupart des enfants, si ce n’est tous, ont eu un ballon sauteur en forme de Wailmer quand ils étaient petits. Ce pokémon est tout bonnement rond. Une grosse sphère d’environ deux mètres de diamètre, dont les deux tiers inférieurs composent son immense estomac. La partie supérieure abrite ce qu’on pourrait qualifier de tête : deux petits yeux, un évent, et une bouche immense. De chaque côté du corps, il possède une nageoire à franges, qu’il peut incliner de diverses façons, afin de se diriger plus facilement à travers les courants marins.

Comportement en milieu sauvage :
Pour comprendre le Wailmer sauvage, il faut déjà se pencher sur son alimentation. Etant totalement herbivore, il mangera toutes les algues qui passent, que ce soient celles du fond de la mer ou celles qui flottent à la surface, portées par les courants marins. Sachant qu’il pourra trouver à manger n’importe où, il se laissera quasiment toujours porter par les flots, et passera donc sa vie à dériver.
Parfois, il lui arrivera de rencontrer d’autres Wailmers. Ils resteront ensemble quelque temps, histoire de s’amuser, rebondissant sur les flots, un peu comme des grosses balles rebondissantes. Quand une plage est en vue, le groupe de Wailmers n’hésitera pas à aller volontairement s’échouer sur la plage, pour jouer avec les enfants. En effet, voir trois ou quatre Wailmers sur une plage, jouant à la balle avec des enfants est monnaie courante dans les alentours de Pacifiville et Nénucrique.
Mais à part ça, ce pokémon ne fout vraiment rien de sa vie.

Comportement une fois domestiqué :
Même domestiqué, dur de trouver un rôle important à une créature aquatique. Mais, étant très malin, l’être humain a trouvé le job parfait pour les Wailmers. Comment laisser le pokémon s’amuser tout en engrangeant de l’argent ? On retrouve ce pokémon dans presque tous les parcs aquatiques, comme par exemple Marilland à Azuria, Kanto. Ainsi, en les enfermant dans ces parcs, tout le monde est content : les créatures sont nourries et occupées à porter les enfants (voire même les adultes !), sont nourries tous les jours sans avoir à chercher à manger, et peuvent donc vivre comme elles l’entendent. Le tout dans la limite des barrières du parc, évidemment…
Dans le même genre, on trouve des passeurs, notamment dans les villes maritimes, qui proposent les services de leurs Wailmers pour traverser des fleuves, ou des portions de mer menant à des villages sur pilotis.

Utilité au combat :
Cependant, certains dresseurs utilisent leur Wailmer pour autre chose que le divertissement. En effet, quelle espèce de pokémon n’a jamais été envoyée en combat ? Aucune. Bien que n’étant pas le plus adapté pour le combat, Wailmer cache quelques atouts dans sa manche. Puissants jets d’eau, roulades, ou même bonds pour esquiver des attaques et écraser ses ennemis (le bestiau pèse quand même pas loin de 130 kilos !), bien que prévisible, l’attirail de Wailmer peut lui permettre de se défendre contre les adversaires moyens.
Le tout, évidemment, en espérant avoir de l’eau à disposition à côté.

Évolution :
La palme de l’évolution la plus fulgurante revient sans aucun doute à Wailmer. Une fois qu’il sera prêt, l’évolution se déclenchera d’un coup, pour devenir un Wailord. Rappelons le, un Wailord fait près de quinze mètres. Si vous sentez que votre pokémon est prêt à évoluer, le mieux reste de le confier à une pension en expliquant la situation, pour éviter toute destruction…

Description Physique :
Une très grosse larve orangée. Voilà ce qu’est Kraknoix. Un tout petit corps entouré d’une carapace, ne s’ouvrant que pour laisser passer quatre petites pattes, ainsi que son énorme tête. Et quand je dis énorme, je n’exagère rien. Sa tête fait au moins deux fois la taille de son corps, si ce n’est plus ! D’ailleurs, cette tête est la partie la plus intéressante du pokémon. Enfin… La seule partie réellement intéressante. C’est là que tout se passe chez le pokémon. Il possède une très large mâchoire, incroyablement tranchante. Rajoutons les gros muscles qui lui permettent de croquer n’importe quoi, et vous obtenez une belle arme. Ou un bon casse-noix, au choix.
Bon, j’ai un peu menti en disant que seule la tête était intéressante. Regardez le dos de votre Kraknoix (ou si vous n’en avez pas, ouvrez la visualisation dans le pokédex, elle est là pour ça). Vous voyez les rainures dans la carapace ? C’est ce qu’on appelle un élytre. Là, tout seul comme ça, ça ne paye pas de mine. Mais ça prouve que le pokémon pourra évoluer, car ce dispositif est fait pour soutenir des ailes. Un Kraknoix avec des ailes, z’imaginez ? Eh bah attendez de le voir évoluer, vous verrez !

Comportement en milieu sauvage :
Il vit dans le désert, et seulement dans ce lieu, et ce, pour une raison simple. Étant court sur pattes, ce pokémon est totalement incapable de courir vite. Du coup, il lui est impossible de poursuivre une proie, car elle arriverait à le distancer sans aucun souci. Et donc, pour palier à ça, Kraknoix a migré dans le désert. Sa robe lui permettant un camouflage presque parfait dans le sable, il a, avec le temps, développé une technique de chasse unique et efficace. Il creuse un trou, et se pose dedans, mâchoire ouverte. Et il attend. Et, à un moment, un petit Sabelette, ou autre pokémon du genre passera, glissera dans le trou, et tombera dans la gueule du pokémon. Et là… CLAC. Pas besoin de vous faire un dessin, vous m’avez compris.
Pour passer la nuit, ce pokémon essaiera de se trouver une grotte, et ce, dès que le soleil commence à se coucher. Kraknoix voit extrêmement mal dans le noir, et sait que s’il n’est pas à couvert quand la nuit tombe, il sera une proie facile pour tous les gros prédateurs comme les Gueriaigle.

Comportement une fois domestiqué :
Il mâchouille tout. Il manque un bout au pied de la table basse ? On vous a mangé un pneu sur votre voiture ? Ne cherchez pas plus loin, c’est lui qui a fait le coup. S’il arrive sans trop de mal à s’habituer à la vie citadine, ce pokémon aura beaucoup plus de mal à changer ses habitudes alimentaires. Si vous venez de le capturer, ne l’emmenez surtout pas au parc. On a déjà recensé de nombreux cas d’accidents entre des Kraknoix et des petits enfants. Vous avez lu comment il chasse, je vous laisse imaginer ce que ferait le pokémon s’il trouvait un bac à sable. Oui, on s’est bien compris.
Bref, le seul moyen de lui faire changer d’habitudes alimentaires n’est pas sympa, mais c’est un des seuls qui marche : il faudra lui faire porter une muselière. Ainsi, il ne pourra pas manger tout ce qui passe. Ne lui enlevez que pour les repas, et punissez le dès qu’il fera un écart. Ce n’est certes pas marrant, mais c’est efficace.

Utilité au combat :
En combat pokémon, il n’aura pas l’avantage. À moins d’être sur un terrain très large où il aura le temps de se placer comme un piège, le combat sera compliqué. Sa lenteur n’est pas le seul souci pour se battre sans être enseveli. Son cou étant très petit, il n’a pas une grande amplitude pour mordre l’ennemi. Pour cela, il faudrait presque que l’ennemi se jette dans sa gueule. Conclusion, combat très compliqué, à moins d’être contre un adversaire vraiment faible.

Évolution
Pour l’évolution de ce pokémon, pas de secret, c’est avec le temps que ça viendra. Laissez-lui le temps de lui laisser développer ses ailes et toute la nouvelle structure de son corps, et il changera de lui-même, quand le moment sera venu.

Description Physique :
Pokémon de type oiseaucoton. Cette définition résume parfaitement l’animal. Un petit corps rond, d’une dizaine de centimètres de diamètre, deux minuscules pattes (très peu utilisées, Tylton ne marche pas), une queue composée d’une unique plume, deux plumes sur le haut de la tête, comme deux mèches rebelles de cheveux. Un petit bec, qui sert plus de protection à sa bouche que d’arme. Enfin, la partie la plus intéressante du pokémon : ses ailes. Un squelette très fin, entouré d’une épaisse couche de coton, qui lui permet de protéger les ailes. Un Tylton qui ne vole pas est un Tylton en danger.

Comportement en milieu sauvage :
Ce pokémon est très amical. On le trouvera particulièrement dans les plaines, et les champs d’Hoenn, où ils pullulent. Comme la plupart des oiseaux, ils vivent en grands groupes, et migrent ensemble, laissant de longues trainées blanches dans le ciel. Pour se nourrir, ils aiment voler dans les vergers, picorant quelques fruits. Si un humain s’approche d’un groupe de Tylton, les oiseaux viendront d’eux même vers la personne, tournoyant autour d’elle (allergiques s’abstenir !). N’étant pas farouches, il se peut qu’un ou plusieurs d’entre eux vous aborde, et même aille jusqu’à vous suivre chez vous !

Comportement une fois domestiqué :
Ce pokémon a deux utilités. La première est purement domestique, c’est le Tylton de décoration, qui vit en général en cage. Il est très apprécié des personnes âgées. Il est en général choisi car il se laisse facilement caresser, et passe sa journée à chanter.
L’autre usage qui est fait de ce pokémon est beaucoup moins glamour. En effet, la ouate de Tylton est une matière rare et recherchée. Beaucoup de Tylton vivent en batterie, afin d’être élevés, et régulièrement tondus. Cela peut paraître horrible, mais tout est fait dans le respect le plus total du pokémon. Malheureusement, cette ouate se vendant cher, un trafic de Tylton émerge, malgré les protestations des associations protectrices des pokémon.

Utilité au combat :
Limitée. Tant qu’il est jeune, ce pokémon n’a pour ainsi dire aucun potentiel offensif. Il pourra cependant être très résistant, grâce à l’attaque Cotogarde. Cette dernière utilisera le coton des ailes du pokémon afin de mieux se protéger. Mais à part ça, ce pokémon n’est bon qu’à taper sur des Mystherbe et autres petits pokémon plante.


Évolution
Certains pokémon ne gagnent pas grand-chose à évoluer. Ce n’est pas le cas de Tylton, qui en grandissant, se verra attribuer le terrible type Dragon. À partir de là, les ennemis du coton tige commenceront à trembler…

Description Physique :
Tylton a bien grandi. Que ce soit au niveau de la forme du corps, de son entourage cotonneux, tout est maintenant imposant, là où Tylton n’était qu’un petit pokémon chétif. Tout ce qu’on peut réellement voir de son corps, c’est sa tête, son cou, sa queue et ses pattes, qui sont tous d’un bleu turquoise éclatant. Tout son abdomen est recouvert d’un gigantesque nuage de coton dont il peut modifier la densité, pour se protéger, notamment avec sa capacité cotogarde. Contrairement à la plupart des pokémons de ce type, Altaria ne possède pas les caractéristiques des pokémons dragons. Pas de griffes, pas de crocs, de bouts tranchants, non, celui-ci respire le mignon et la bonne humeur. Sa seule arme physiquement apparente est son bec, qui, bien que tout petit, peut percer du béton sans s’abîmer. Tout en haut de sa tête, il possède deux longues oreilles volant au vent, qui servent en quelque sorte de manche à air, pour appréhender au mieux les courants aériens et ne pas se faire surprendre lors d’un vol.

Comportement en milieu sauvage :
C’est un des pokémons les moins peureux au monde. On le trouve dans tous les milieux naturels, bien qu’il préfère les grandes plaines ensoleillées et dégagées. Ses journées sont passées à s’amuser avec ses congénères, à virevolter dans les airs, tentant chaque jour de nouvelles acrobaties, de plus en plus surprenantes. Si un Altaria croise un autre être vivant, qu’il soit humain ou pokémon, il s’arrêtera pour jouer avec, tentant de charmer son nouvel ami avec les airs qu’il chante. En effet, ce pokémon ne crie pas, il gazouille, émettant un sifflement chantonnant.
Contrairement à ce qu’on pourrait croire en le voyant, Altaria est carnivore. C’est là le signe de son appartenance à la caste draconique, il a besoin de pas loin d’un demi-kilo de viande par jour, afin de se développer correctement. Ainsi, il chassera les insectes en masse, ou bien les petites créatures, comme les zigzatons, qui pullulent dans les plaines.

Comportement une fois domestiqué :
Dû à son apparence gracieuse, il est évident qu’Altaria est un pokémon prisé par les coordinateurs, qui recherchent les compagnons les plus aptes à charmer un public. Que ce soit par son apparence, ses mouvements ou sa voix, Altaria est donc un partenaire de choix pour les concours. De plus, ayant en général un caractère compétitif, il fera tout pour remporter la victoire pour son dresseur.
Une fois par an, vers le milieu du printemps, le pokémon mue, une nouvelle armure cotonneuse commençant à pousser. Son pelage est très prisé par les entreprises textiles, qui s’en servent pour tisser des vêtements très résistants. Ces entreprises sont cependant forcées de négocier avec les dresseurs pour obtenir ces mues, car la tonte des Altaria est contrôlée et interdite depuis maintenant vingt ans, pour éviter que ces pokémons soient tondus dès que la laine repousse, les laissant à la merci de la moindre attaque, car la peau de l’abdomen, habituée à être protégée, est très fragile…

Utilité au combat :
Mais quand il n’est pas tondu, le dragon est très résistant. Comme nous l’avons vu plus haut, sa seule arme physique est son bec, qui bien que très dur, a une portée très limitée. Alors pourquoi est-il tant prisé par les combattants ? C’est parce que comme tous les dragons, il a accès à un panel de capacités incroyablement varié. Ainsi, il aura accès à tout type d’attaques, que ce soit du feu ou de la glace… Grâce à sa capacité de cotogarde, il pourra augmenter sa défense jusqu’à devenir un bunker impénétrable, mitraillant tout sur son passage. Le seul défaut est que pour tirer le plein potentiel de ce pokémon, il faudra l’entraîner très longtemps…

Évolution :
Mes récentes études sur l’évolution seconde ont montré que s’il est exposé à la radiation d’un certain type de pierre, Altaria pourra performer une nouvelle évolution, qui, comme toutes ces évolutions, n’est pas permanente. La majeure différence avec le stade précédent est qu’une fois évolué, Altaria serait apparemment immunisé aux attaques de type dragon… Plus d’informations à venir.

Description Physique :
Mangriff est un carnivore féliforme. En gros, Il se tient sur deux pattes, mange de la viande, et possède de nombreuses caractéristiques de la famille des félins, à savoir une longue queue, des poils, et des griffes. La majeure partie de son corps est recouverte de poils blancs. Seules quelques zones sont dotées de poils rouges. Ses mains, une oreille, et son abdomen. La forme que prennent ces marques est propre à chaque Mangriff. Sa queue est assez touffue, et au bout, se divise en deux. Ses deux longues oreilles sont dressées en permanence, et lui permettent d’entendre tous types de fréquences. Au bout de chaque bras, il possède deux longues griffes, pointues, et très solides.

Comportement en milieu sauvage :
Ce fier pokémon vit en tribu. Il est impossible de parler de Mangriff sans évoquer sa querelle séculaire avec Seviper. Depuis toujours (les plus anciennes traces de cette guerre datant d’il y a plus de 800 ans !), ces deux pokémon nourrissent l’un envers l’autre une haine incommensurable. Avec le temps, le corps de Mangriff s’est adapté à sa rivalité. Selon d’anciens dessins, au début de cette guerre, les pokémon de cette espèce n’avaient pas de griffes. Ils ont développé ces dernières au fil du temps, afin de mieux transpercer leurs ennemis. De plus, le système immunitaire de Mangriff est maintenant immunisé au venin, et devient plus fort quand il s’en fait injecter. Enfin, il est capable de sentir la présence de son ennemi, sa fourrure se hérissant quand un pokémon serpent s’approche.
Dans la nature, donc, Mangriff vit pour chasser Seviper. Il vit en meute, allant de quelques individus à presqu’une vingtaine, pour les plus organisées. Mangriff vit de la chasse. Ce carnivore n’hésite pas à massacrer les plus petits pokémon afin de se nourrir, et de garder ses griffes aiguisées. Afin de couvrir plus de terrain et d’assouvir sa domination, le clan Mangriff s’est installé dans à peu près tous les milieux naturels. On pourra donc les trouver partout, que ce soit dans des plaines, des montagnes, ou même en périphérie urbaine.

Comportement une fois domestiqué :
Si vous avez capturé Mangriff, c’est qu’il vous a désigné comme digne d’être son dresseur. Ainsi, le pokémon vous considérera comme son chef, et obéira, peu importe l’ordre. S’il le faut, il pourrait mourir pour vous. Il n’a pas vraiment d’usage domestique, car seuls les dresseurs en quête de puissance le capturent.

Utilité au combat :
Ce pokémon est un incroyable atout au combat. Une agilité incroyable, des talents de perception développés, des griffes acérées, et une immunité au poison. Que pourrait-on demander de mieux ? Mangriff est un pokémon incroyablement versatile. Son attaque très élevée, combinée à la possibilité d’apprendre des attaques de nombreux types font de lui un combattant hors-pair, qui peut s’adapter à toutes les situations. Ce n’est pas pour rien qu’on retrouve ce pokémon dans l’équipe de l’actuel maître de la ligue pokémon : Arthur Stockton, voici ce qu'il m'a confié à propos de son pokémon, et de l'espèce :
Rizzen a été domestiqué très jeune, ce qui en fait un Pokémon très entraîné, très habitué aux combats. C'est un Pokémon vivant en meute et appréciant le contact. Bien le traiter est la clef du succès, autrement, il risque de vous refuser en tant que dresseur. Un Mangriff sera un combattant moins vigoureux si vous ne lui montrez pas à quel point sa présence importe.
De mon côté, je considère avoir de la chance de l'avoir à mes côtés : un lien important existe entre nous. Il sait souvent par avance le déroulement d'un combat, il connaît mes habitudes et j'ai focalisé son entraînement sur ses points forts afin de prendre de l'avance sur ses points faibles. C'est un Pokémon puissant, avec une bonne vitesse. Deux éléments à prendre en compte, car il n'est pas un Pokémon fait pour défendre. Il peut donc parfois vous sortir de mauvaises passes, mais il faut faire extrêmement attention à ne pas se laisser surprendre par l'adversaire, car votre Pokémon pourrait bien rapidement y laisser ses poils.
Arthur Stockton, MASTER OF THE LEAGUE

Description Physique :
Certaines personnes passent toute leur existence à chercher le sens de la vie. D’autres personnes, un peu moins obsédées par ce genre de questions métaphysiques, cherchent seulement le sens dans lequel un Balbuto tourne. Mais avant de voir dans quel sens le pokémon tourne, il faudrait voir dans quel sens le prendre. En effet, peu importe dans quel sens vous le prenez, il tournera. Que ce soit sur sa tête ou sous son corps, le pokémon tient sur un pied, façonné en forme conique. Concrètement, Balbuto est composé de deux parties :
Une partie supérieure, comprenant sa tête. Cette dernière est donc surmontée d’un cône. On y trouve deux grands yeux, qui restent fermés la plupart du temps, et ne s’ouvrent que quand le pokémon utilise ses pouvoirs psychiques. Et quand il le fait, ce n’est pas à moitié, les yeux s’ouvre entièrement, les paupières se rétractant intégralement dans le pokémon. Le regard vide de ce pokémon est souvent considéré comme hypnotisant. Ce regard est appuyé par une grande bande rouge qui fait le contour des yeux, comme un genre de gros monosourcil roux.
La seconde partie du corps est le tronc du pokémon. En dessous de ce corps, on retrouve le pied principal de Balbuto, celui qu’il utilisera le plus souvent pour tourner. Le corps est légèrement plus petit que sa tête, et contient les organes du pokémon. Cependant, pas d’estomac, pas plus qu’il n’y a de bouche sur la tête. En effet, le pokémon ne mange pas, comme s’il possédait une batterie interne qui se recharge elle-même. Sur ce ventre, on retrouve la même bande rouge qu’autour des yeux, qui n’a aucun but autre qu’esthétique. Enfin, le pokémon possède deux bras longs et plats, qu’il utilise pour frapper ses ennemis quand il tourne à toute vitesse.

Comportement en milieu sauvage :
On retrouve surtout ce pokémon dans les régions désertiques, sèches, rocailleuses… Un peu partout en fait, tant que la région a un taux d’humidité quasi négatif. Pour une raison inconnue (les goûts et les couleurs, hein…), Balbuto n’aime pas l’eau. Il s’isole donc, peu importe s’il se retrouve à être la seule espèce vivante du coin. C’est là un des grands avantages dont il jouit, n’ayant pas besoin de se nourrir, il peut vivre n’importe où, isolé ou pas.
Dès la naissance, le Balbuto se retrouve seul. Les parents de cette espèce partent du principe que leur progéniture n’a pas besoin d’eux pour survivre. S’il n’est pas assez fort, le bébé se fera dévorer par des prédateurs, et puis tant pis. Non, le Balbuto n’a pas du tout la fibre paternelle. Et pourtant, il a un esprit de groupe assez développé. Si jamais, dans sa vie de solitude, le pokémon croise un ou plusieurs spécimens de son espèce, il foncera vers eux, et fera de suite partie intégrante de leur groupe. Il est donc courant de trouver de grands rassemblements de Balbuto dans les étendues désertiques.
À part ça, rien. Le Balbuto tourne, se promène. Il vit sa vie. Ah, en passant, vous vouliez savoir dans quel sens il tourne ? Cela dépend de l’hémisphère sur lequel il se trouve. Au nord, il tournera dans le sens horaire, et au sud, dans le sens antihoraire.

Comportement une fois domestiqué :
On trouve peu de dresseurs ayant des Balbuto. Plus de 90% des pokémons de cette espèce que vous pourrez voir en ville sont la propriété de parieurs clandestins. Dans les milieux underground, surtout à Illumis et Doublonville, on retrouve des arènes dans lesquelles on assiste à des combats de Balbuto. Les pokémons sont envoyés à pleine vitesse dans une arène, où ils s’entrechoqueront jusqu’à ce qu’un d’eux tombe au sol, ou bien soit éjecté de l’arène. Telle est la dure vie des Balbuto de combat.
Mais on trouve aussi quelques dresseurs qui utilisent ce pokémon. Pour un usage domestique, il n’a pas réellement d’utilité, si ce n’est faire perceuse. Et encore, faut que le matériau ne soit pas trop solide… À part ça, c’est un bon pokémon de compagnie. Il ne mange pas, ça fait faire de sacrées économies.

Utilité au combat :
Il tourne. Concrètement, le pokémon a trois options pour se battre. Soit il tourne avec les bras grand ouverts pour mettre une série de baffes à son ennemi. Soit il arrive d’une façon ou d’une autre à sauter, et à retomber sur son ennemi, pour le piquer jusqu’au sang. Enfin, ce qu’il fait le plus souvent, c’est utiliser ses pouvoirs psychiques, en envoyant des rafales psy, ou, pour les plus puissants, des psykos.

Évolution
Plus grand, plus gros, plus fort, et surtout, avec des pieds. Ces derniers seraient super utiles, si le pokémon ne lévitait pas…
Quoiqu’il en soit, l’évolution de ce pokémon, c’est le stade de l’éveil. De deux yeux fermés, on passe à une dizaine de grands yeux ouverts, pour une vision à 360°. Il n’est pas facile de déterminer ce qui permet de déclencher son évolution à coup sûr. Tout ce qu’on sait, c’est que de nombreux cas d’évolution prématurée de Balbuto ont été reportés à portée de ruines anciennes. Y aurait-il un lien, ou est-ce une pure coïncidence ?

Description Physique :
Qu’est-ce qui est mieux que Dieu ? Pire que le diable ? Les pauvres en ont, et les riches en manquent. Si on en mange, on meurt. Vous connaissez sûrement la réponse à cette énigme très courante : RIEN. Eh bien on pourrait rajouter une phrase dans cette énigme : A quoi ressemble un Barpau ?
Oui, Barpau est un pokémon poisson incroyablement moche. Regardez-le en face. Il tire continuellement la gueule. Sa bouche est naturellement courbée, ce qui lui donne un air triste, voire déprimé. Ajoutons à ça ses deux grands yeux vides et inexpressifs, et vous avez là toute la palette d’émotions que pourra montrer Barpau. Oui, une expression, une seule. Celle qui a l’impression de vouloir dire : pitié, tuez-moi, je ne mérite pas de vivre.
Vous pensiez que votre Barpau a été blessé en mer par un prédateur ? Ahah, non. Si ses nageoires sont en sale état, rassurez-vous, c’est naturel ! Oui, le pokémon nait avec les nageoires déchirées, en lambeaux. Enfin, son corps est recouvert d’écailles sombres et dures. Non, vous l’aurez compris, ce n’est pas parce que Barpeau rime avec beau, que le résultat est au rendez-vous.

Comportement en milieu sauvage :
Il ne fait rien. Barpau ne prend pas la peine de vivre. Quand il a faim, il part en quête de nourriture, mangeant n’importe quoi, tant que c’est plus ou moins comestible. Je dis bien plus ou moins, car en cas de galère pour trouver à manger, il est capable de se nourrir de sable, ou de cailloux. Oui, ça remplit l’estomac, mais ça ne nourrit pas. Mais de toute façon, comme le pokémon ne fait pas la différence… Certains plongeurs ont retrouvé des spécimens de ce pokémon, mort, au fond de l’océan. Leurs estomacs étaient remplis de cailloux. L’hypothèse est que, affamés, les pokémon aient ingurgité tellement de pierres qu’il leur est devenu impossible de se déplacer. C’est dire si ce pokémon est stupide.
Mais de temps en temps, Barpau trouve de la vraie nourriture. Dans 99% des cas, c’est un appât placé par un pêcheur du dimanche. Et cela marque la fin de la vie sauvage du Barpau… Mais pas toujours. Il arrive, assez souvent, que le pêcheur, dégouté d’avoir chopé ce truc dégueulasse, le rejette à l’eau, et relance la ligne, espérant pêcher un Coyraon, un Poissiroy, ou tout autre truc utile.

Comportement une fois domestiqué :
Domestiqué ? Qu’est-ce que vous voulez faire d’un Barpau domestique ? Rien. La seule chose qu’il peut faire, c’est de rester dans un aquarium, à attendre que vous le nourrissiez. Le souci, c’est que le principe d’un aquarium, c’est d’y mettre des pokémon qui sont jolis. Plaisant aux yeux. Bref, pas un Barpau. À moins de vous appeler Arthur Stockton, vous ne pourrez qu’être frappé par la laideur de ce pokémon.
Alors certains me diront : ouiii, mais il peut toujours être mangé, il faut penser aux gens qui ont faim, pourquoi ne pourrions pas leur envoyer de Barpau ? Je vous arrête tout de suite. Non. Ce pokémon est totalement non comestible. Il n’y a rien à manger. Que des écailles et des arêtes. Si à la limite vous voulez vous percer un poumon, allez-y, mais n’espérez rien de plus.

Utilité au combat :
Vous connaissez l’attaque trempette ? Ouais, bah lui aussi.

Évolution
On arrive à la partie intéressante. Barpau peut évoluer. Si, si, j’vous jure ! Il y a un point positif. Exposez le aux radiations d’une pierre eau, en lui faisant manger, ou, si vous voulez vraiment finir sa vie de Barpau sur une sale note, envoyez lui violemment à la gueule, bref, et il changera. Et pour un changement, c’est un BON changement. Pour en savoir plus, lisez l’article dédié à Milobellus.

Description Physique :
Quand j’dis que l’évolution, parfois, ça réserve bien des surprises. D’un petit poiscaille totalement frêle et ridicule, on passe à un magnifique mastodonte des mers. Milobellus donc, un pokémon tout en longueur. Environ six mètres de long, et un corps composé de deux parties distinctes. Premièrement, la partie antérieure, la plus colorée. Elle est recouverte de grosses écailles rouges et bleues, liées par une fine couche d’écailles noires. La répartition des couleurs varie en fonction de l’individu, tout comme le placement et la taille des écailles. On peut donc considérer que chaque Milobellus est réellement unique. Au bout de sa queue, il possède quatre grandes nageoires qui font beaucoup penser à des plumes, recouvertes des mêmes écailles rouges et bleues. Ces écailles sont presque aussi résistantes que le diamant.
La seconde partie du corps de Milobellus est bien plus sobre. Tout le reste du corps est uni, les écailles étant bien plus claires, et de couleur peau (mais aussi résistantes !). En avançant, le corps se rétrécit pour former un cou, et arriver à la tête du pokémon. Celle-ci est surplombée par une corne lui permettant de charger l’ennemi, quand il se propulse à pleine vitesse. Juste en dessous, on trouve deux longues et fines nageoires rosées, qui ressemblent beaucoup à des cheveux.

Comportement en milieu sauvage :
Bon, on va pas se le cacher, si vous espérez capturer votre Milobellus sans passer par la case Barpau, va y avoir du boulot hein. Beaucoup de boulot. Non pas que ce soit impossible, non, le pokémon est juste très rare. Tellement, qu’autrefois, quand un pokémon de cette espèce vivait dans un lac, les villageois crient au monstre. De là, ils partaient en chasse, et quand ils arrivaient enfin à toucher le pokémon, et qu’il remontait raide mort à la surface, ils avaient bien les boules. (Notez la similitude avec les histoires sur les Lokhlass, comme quoi les gens étaient vraiment cons autrefois.)
Milobellus vit donc uniquement en eau douce. Outre sa rareté, ce qui fait qu’il est vraiment très dur à repérer est le fait qu’il préfère vivre au fond des lacs/fleuves. Il longe le fond sablonneux à toute vitesse, propulsé par ses puissantes nageoires, et aidé par sa forme totalement hydrodynamique. Il est omnivore et se nourrit de tout ce qui passe, algues comme petits pokémon (mais pas les Barpau, restons dans le comestible.)

Comportement une fois domestiqué :
Vraiment, n’espérez pas dresser ce pokémon si vous n’avez pas l’espace nécessaire. Vous vivez et passez la majeure partie de votre temps en appartement ? Déjà, comment vous avez pu vous payer un Milobellus ? Et surtout, non, vous ne pourrez pas le mettre dans la baignoire pour l’entrainer. Il reste un pokémon de luxe, de riche, de haut niveau ! Même une piscine restera petite, pour lui. Non, pour l’entraîner, le mieux est d’aller directement au fleuve le plus proche, et de le faire combattre tout ce qui passe. Si vous avez l’espace, ne vous inquiétez pas, il vous obéira. Ce pokémon est très intelligent et loyal envers son dresseur, si tant est que celui-ci ait un minimum de bon sens.
Pour ce qui est de le nourrir, il mange de tout. Du coup, n’hésitez pas à lui balancer ce que vous avez sous la main, il aimera à coup sûr.
Ah, et, si vous aimez les sensations fortes, n’oubliez pas que chaque premier weekend du mois d’Août, vous pouvez participer à la course annuelle sur dos de Milobellus, qui se tient à Nenucrique. Frissons garantis.

Utilité au combat :
Vous voulez avoir votre adversaire à l’usure ? Parfait, vous avez ce qu’il faut. La capacité de régénération de ce pokémon est incroyable, et il possède une défense presque impénétrable. Vos ennemis taperont, taperont, mais n’arriveront pas à infliger des dégâts à votre pokémon. Ajoutez à ça qu’il possède de nombreuses capacités défensives, le combat sera long, mais sûrement gagné d’avance. On se rappelle tous de ce combat à la ligue pokémon, il y a quelques années, où le champion et le challenger avaient tous deux un Milobellus. Le combat avait duré douze heures au total, dont onze heures et demi de Milobellus contre Milobellus.
La faiblesse du pokémon résidera dans le fait qu’il ne puisse attaquer qu’avec des attaques de type eau, ou presque. Ainsi, un pokémon résistant devrait être capable de le mettre en position de faiblesse, surtout s’il connait des attaques pouvant brûler ou empoisonner le Milobellus.

Type Normal
Description Physique :
Ce pokémon a quatre formes différentes ! Selon la météo, Morpheo change de type, mais aussi d’apparence. Petite description de chaque type :
Morpheo neutre :
C’est son apparence de base, celle qu’il aura la plupart du temps. Un corps gris. Deux petites boules surmontées d’une grosse tête ronde. Des grands yeux toujours ouverts, reliés au-dessus de la bouche du pokémon. Surplombant sa tête, une petite mèche qui vole au vent.

Morpheo pluie :
Quand il est exposé à une forte pluie, le pokémon prend le type Eau et se métamorphose. Il garde la même base que sa forme classique, à savoir un socle composé de boules, plus nombreuses dans cette transformation (ressemblant à un nuage gris), et sa tête ronde. La grande différence est que toute sa tête est enveloppée par une goutte d’eau géante.

Morpheo zénith :
Cette forme est celle que prend le pokémon sous un soleil de plomb. Il prend le type Feu. Comme la forme précédemment décrite, il lévite sur un petit nuage, qui cette fois-ci, est blanc. Sa tête est protégée par une sorte de grande bulle en forme de soleil.

Morpheo grêle :
La dernière forme du pokémon. Comme son nom l’indique, il prendra le type Glace quand il se trouve sous la grêle. Ici, pas de nuage, la tête du pokémon étant prise dans une tornade glacée.

Comportement en milieu sauvage :
On ne trouve que très peu de Morpheo dans la nature. Ce pokémon étant très recherché par les généticiens, qui s’intéressent à la métamorphose des cellules, il n’en reste presque plus à l’état naturel, et tous les Morpheo que l’on peut trouver depuis plus de dix ans sont des pokémon d’élevage.

Comportement une fois domestiqué :
Ce pokémon n’est pas réellement domestiqué. Il est plutôt asservi, forcé de servir de cobaye aux scientifiques qui l’exposent sans vergogne à différents climats, parfois avec des changements très violents. Cela est évidemment très dangereux pour la survie du pokémon. Et pourtant, Morpheo ne se rebelle pas. Car tous ces pokémon étant maintenant élevés, ils ne connaissent pas d’autre vie, et sont donc heureux d’être utilisés. Nombreuses sont les associations de défense des pokémon à s’insurger, mais leur voix ne se fait pas entendre…

Utilité au combat :
Ce pokémon n’est pas utilisé pour le combat. Certes, il possède une attaque singulière, sa Ball’Météo, qui change de type en même temps que lui. Malheureusement, passé l’effet de surprise, il ne restera pas grand-chose au petit pokémon pour battre son adversaire. Il reste moins cruel de le cantonner aux laboratoires.

Description Physique :
Comment décrire ce pokémon ? Le plus sage serait de dire que cela dépend de l’endroit où il se trouve… En effet, la spécificité de ce pokémon est qu’en fonction du décor, il peut changer de couleur ! Sur son ventre, on retrouve un motif rouge qui zigzague tout autour de son ventre, comme une ceinture. Cette partie de son corps ne change jamais de couleur, c’est donc le seul moyen de retrouver le pokémon quand il est camouflé. À part ça, il possède deux petites pattes postérieures, sur lesquelles il se tient debout. Tout comme les deux pattes antérieures (qui sont plus longues), il possède trois griffes pointues. Mais ce n’est pas avec elles qu’il se bat. Cachée dans sa bouche, une longue et puissante langue lui sert de fouet. De chaque côté de sa tête, il possède une crête aux motifs jaunes, motifs qui descendent jusqu’à faire le contour de ses yeux, finissant sur sa bouche. Enfin, entre ses deux pattes postérieures, il possède une longue et larve queue enroulée sur elle-même, un peu comme un rouleau de réglisse.

Comportement en milieu sauvage :
Le Kecleon est un pokémon chasseur et solitaire. Ses talents de camouflage lui ont permis de s’adapter à tous les environnements. En effet, pouvant se fondre dans le décor, il échappe sans souci aux prédateurs, et en devient un redoutable pour les espèces qu’il chasse (en particulier les Papilusion, Charmillon, et autres espèces dérivées). Ce pokémon est très intelligent et ne prend aucun risque dans la nature. Au moindre bruit suspect, il se figera, et son corps vert se transformera, afin de passer inaperçu. Il essaiera de cacher sa rayure ventrale, qui lui vaudrait de se faire repérer.

Comportement une fois domestiqué :
Même domestiqué, Kecleon continuera de chasser. Il prendra volontiers la nourriture que vous lui donnerez, mais il faudra faire attention à bien l’éduquer, afin qu’il n’aille pas manger le Prismillon du premier scout venu… Mais une fois éduqué, il vous suivra comme votre ombre. Genre, littéralement. En cas de soleil, il se cachera dans votre ombre, et vous suivra, presque invisible.
Le Kecleon le plus connu est Léon, un pokéacteur. Il a joué dans de nombreux films, le plus célèbre étant Pokémon Inc., dans lequel il joue le rôle du méchant Kecleon, qui poursuit un Nucleos et un Polagriffe. Film qui ravira les petits.

Utilité au combat :
Le camouflage n’est pas que visuel ! En effet, ce pokémon a la capacité de changer de type. Que ce soit en fonction de l’attaque qu’il reçoit, ou de celle qu’il envoie, avec de l’anticipation, vous pourrez faire beaucoup de choses avec Kecleon. Sa principale technique de combat est d’utiliser sa langue. Que ce soit comme fouet pour les plus grands adversaires, ou comme corde pour ligoter les plus petits, cet organe est son plus grand atout.

Description Physique :
Vous voyez le chanteur du groupe Indochine, celui qui est trop dark ? Vous vous êtes déjà demandé d’où venait son look trop dark ? Ne cherchez plus, la réponse est ici. Une mèche emo trop dark. Une corne trop dark qui ressemble à une faux, comme si ce pokémon était la mort en personne. Trop dark. Une queue tranchante comme un couteau. Trop dark. Une fourrure touffue autour du coup, juste pour le style. Quatre pattes puissantes, chacune possédant trois griffes à l’avant, et une à l’arrière. Bref, pour résumer ce pokémon en deux mots ? Trop d4rk.

Comportement en milieu sauvage :
Il est trop dark. Donc il vit la nuit. Il évite de se montrer aux humains, faisant tout pour éviter le contact. Il est incroyablement solitaire, ne croisant d’autres pokémon que pour les chasser. S’il se montre à quelqu’un, c’est que quelque chose de mauvais va arriver. Vivant partout, on le retrouvera surtout dans les banlieues de villes, où il pourra attendre tranquillement de trouver une victime à qui lancer une malédiction.

Comportement une fois domestiqué :
Très difficile à domestiquer, vous aurez du mal à le forcer à obéir. Mais, à force d’entrainement, et de persuasion, il vous écoutera, et cessera d’essayer de vous maudire. Il n’a pas vraiment d’usage domestique. La seule chose à laquelle il pourra réellement vous aider, c’est le combat. Certes, il sait (avec beaucoup d’amour, de temps, et de bouffe) être affectueux, mais n’espérez pas en faire un parfait animal de compagnie.

Utilité au combat :
Rapide et tranchant. Disposant de beaucoup d’attaques différentes, il devrait pouvoir s’adapter à toutes les situations. Étant axé sur de la puissance brute, il disposera d’un vaste arsenal tranchant et surtout très dark. Avec lui, les combats se passeront presque toujours de la même façon : il foncera impitoyablement vers son ennemi, avant de le mettre en pièces, sans vergogne.

Description Physique :
Stalgamin est surtout connu pour sa forme, qui a inspiré de nombreuses entreprises de desserts glacés. En effet, depuis quelques années, la mode des bâtonnets glacés s’estompe, pour laisser place à un nouveau type de glace qui fait fureur dans les cours de récréations et en bord de plage : le stalganetto. Ce nom est donné en référence à la coquille du pokémon, un cône dressé vers le ciel. Ou une glace retournée, au choix. Cette coquille jaune/orangée est assez fragile, et très sensible à la chaleur. On pourrait croire qu’elle est là pour protéger le pokémon des prédateurs, mais en fait, pas du tout. Elle n’est là que pour empêcher que le corps du pokémon soit en contact avec tout ce qui passe dans l’air.
Le corps du Stalgamin est un genre de petit organisme gélatineux, à l’instar de celui de Kokiyas. Oui, en gros, un truc gluant, protégé par une coquille. On retrouve cependant, au milieu de cette gélatine, quelques fins os, qui lui permettent d’être articulé, notamment au niveau de ses petites jambes, pour pouvoir se déplacer sans souci.
Ses deux petits yeux peuvent voir à travers la brume sans aucun souci, ce qui est bien pratique dans les régions enneigées.

Comportement en milieu sauvage :
Ce pokémon est très sensible à la chaleur, donc il ne sera vraiment trouvable que dans les zones froides et enneigées. Pas besoin d’avoir de végétation ou de nourriture, car ce pokémon survit en se nourrissant uniquement de neige et d’eau : en somme, il est pas trop difficile pour la bouffe. C’est pourquoi, la plupart du temps, il vit en communauté dans les grottes froides, comme la route de glace de Johto, la cave Fondmer de Hoenn, etc… On le retrouvera souvent avec une autre espèce originaire de Hoenn, avec laquelle il s’entend très bien : les Obalie. Ensemble, ils coulent des jours heureux, à jouer à l’Obowling.
Le Stalgamin est chou, il vit au jour le jour, sans vraiment avoir besoin de quoi que ce soit, à part s’amuser avec ses potes.

Comportement une fois domestiqué :
Si vous habitez dans une zone tempérée voire chaude, il n’est pas conseillé de capturer ce pokémon, car il ne sera pas le plus heureux au monde. A moins que vous n’ayiez un congélateur de poche, ou que vous ne vouliez le laisser au frais dans sa pokéball, il ne sera pas très content.
Le souci avec ce pokémon, c’est que son dresseur, il n’en a rien à branler. Qu’il soit capturé, dans la nature, en cage, il s’en fout, tant qu’il a de l’eau. Il n’est pas très cool avec les humains, donc ne vous étonnez pas s’il vous snobe…

Utilité au combat :
C’est pas pour rien que le grand méchant dans DBZ s’appelait Freezer. Il est, lui aussi, capable d’envoyer de bonnes attaques froides, comme par exemple Laser Glace ou même Vent Glacé. Malheureusement, il n’est pas du tout résistant ni adapté à tous les types d’environnement, et se fera donc très facilement défoncer.

Évolution :
Pour faire évoluer ce pokémon, c’est pas compliqué, il suffit de l’exposer à une température très froide, approchant du zéro absolu. A ce moment, l’organisme du pokémon se recomposera, afin d’être beaucoup plus résistant, et vous obtiendrez un Oniglali.

Description Physique :
Nous sommes là face à un des pokémons les plus atypiques qui puisse exister. Terhal est entièrement fait de métal. Nous ne savons pas d’où ce pokémon vient, ni comment il est venu à la vie, et il fait donc l’objet de nombreuses recherches. Bien qu’étant un être vivant – cela a été confirmé et démontré de nombreuses fois – Terhal s’apparente beaucoup plus à une machine qu’à un pokémon.
Le pokémon est composé de trois parties. Une petite boule, un peu plus grosse qu’une boule de pétanque, servant de tête. Au milieu de cette boule, une lentille rouge servant d’œil. La plupart du corps est composé d’un gros bras en acier, sur lequel la tête peut pivoter. Enfin, au bout de ce bras, on retrouve trois crochets, lui permettant de s’accrocher n’importe où.

Comportement en milieu sauvage :
Ce pokémon est très rare. Il est donc assez dur de le trouver à l’état naturel. Le meilleur moyen de le trouver, c’est de fouiller des centrales ou usines désaffectées. Avec un peu de chance, vous trouverez des Terhal lévitant dans les bâtiments vides. Ce qu’il faut comprendre, c’est que ce pokémon ne possède pas de sang. Tout en lui est magnétisme. Il peut attirer les objets métalliques par magnétisme, et surtout, se faire léviter lui-même, utilisant le champ magnétique terrestre. C’est ainsi qu’il se déplace, ne pouvant ni marcher ni rouler.
N’ayant pas besoin de manger, ni de boire, ni de recharger ses batteries, Terhal vit. Il ne fait rien, mais il est là, et il vit. Sans plus.

Comportement une fois domestiqué :
Le pokémon s’adapte très bien à la vie avec les humains. Sorti de sa stase, il découvrira le monde, et la notion d’amusement. Toujours très naïf, il aime virevolter aux côtés de son dresseur, jouer avec lui. Pour rendre ce pokémon heureux, créez lui un petit parcours de slalom, et cela l’occupera pendant des jours. Il aime aussi beaucoup jouer avec les jeunes enfants, qu’il peut porter sur son dos, et leur servir de manège ambulant.

Utilité au combat :
En tout et pour tout, ce pokémon ne peut apprendre qu’une seule attaque : Bélier. Alors oui, étant très dur, les coups seront assez violents, mais il ne faut pas oublier que cette attaque est accompagnée d’un grand contrecoup. Il ne sera pas possible d’attaquer en continu sans conséquences. Attendez donc qu’il évolue, tout se passera pour le mieux.

Évolution :
Ah, voilà un fait intéressant. Terhal évolue en Métang (voir description suivante), qui n’est autre que la fusion de deux Terhal. Les deux pokémons se rencontrent, et s’ils sont compatibles, le phénomène d’évolution se déclenche. La matière contenue dans les têtes est convertie pour faire une nouvelle tête beaucoup plus grande. Les bras, eux, restent intacts, permettant de se déplacer en marchant, au besoin.

Description Physique :
Le Métang est le fruit de la fusion de deux Terhals. Les deux pokémons compatibles se sont rapprochés, et leurs têtes, lors de l’évolution, ont fusionné pour créer un nouveau corps. Les deux bras sont des reliquats des Terhals, tout simplement. La tête rappelle un gros socle, sur lequel serait posé un monticule. Ca a une tête de chapeau, en quelque sorte. Les deux lentilles servant d’yeux se retrouvent sur le pokémon, lui permettant une vue à 180°, ce qu’il n’avait pas auparavant. Lors de l’évolution, des morceaux d’argent se sont greffés, lui offrant un nez pointu et des épaulettes.
La composition du pokémon a changé. Là où Terhal n’était composé que d’un acier classique, Métang est bien plus dur. Il est composé d’un alliage dont la composition n’a pas encore été percée à jour, et qui a été nommé Métium (Xk sur la table périodique). Cet alliage est d’une dureté à toute épreuve. Pour ainsi dire, si on frottait un diamant contre son corps, le diamant s’effriterait. Pour beaucoup de joaillers, le rêve serait donc d’avoir des outils en Métium.

Comportement en milieu sauvage :
Maintenant qu’il a évolué, Métang est beaucoup plus vif que sa pré-évolution ! Sa nouvelle forme aérodynamique s’accompagnant d’une puissance magnétique accrue, il peut maintenant voler très vite, atteignant jusqu’aux 100km/h en ligne droite ! N’espérez cependant pas l’utiliser comme moyen de transport, à moins d’être tout petit, car il est très difficile de tenir dessus. De plus, la vitesse maximum ne s’atteint pas rapidement, il faut que le terrain soit dégagé, et que le pokémon prenne son accélération petit à petit. Bien qu’il puisse être rapide, Métang n’est pas non plus un bolide de course.
La principale (et seule) activité de Métang est donc le voyage. Il se promène, pour pouvoir découvrir de nouveaux lieux, et qui sait, se trouver des copains ? Cela lui permet de s’entraîner, car il tombera évidemment sur des prédateurs assez bêtes pour l’attaquer. Bien que seul le feu puisse lui faire du mal, il répliquera toujours, utilisant les puissantes griffes sur ses bras, elles aussi composées de Métium. Autant dire que ça fait mal, très mal.

Comportement une fois domestiqué :
Domestiqué, il se comporte comme le Terhal. Il passera sa vie à s’amuser et à essayer d’amuser son maître, rien de plus. Heureusement pour les dresseurs, il prend goût au combat, et appréciera grandement être envoyé contre n’importe quel ennemi. Sans mauvais jeu de mots, ce pokémon est un dur.

Utilité au combat :
Terhal n’avait accès qu’au Bélier, Métang est bien plus diversifié. En plus du champ magnétique, il a développé des pouvoirs psychiques, qui se combinent parfaitement avec sa maîtrise du magnétisme. Il pourra ainsi frapper sur le plan spécial avec des attaques comme Psyko ou Choc mental, mais aussi aller au contact, et donner des coups de Griffe Acier ou même le rapide Pisto-Poing.

Évolution :
Même principe que précédemment, deux Métangs peuvent fusionner ! Pour les informations, tout est décrit dans l’article sur le Terhal. Le Métalosse ainsi formé utilisera quatre lourdes pattes pour se déplacer, mais développera surtout de très grands et puissants pouvoirs mentaux.