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» [P2B][Event/Solo] No fear, destination darkness ♫

Leonis Amicitia

Leonis Amicitia
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C-GEAR
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Région : Kantô
Lun 28 Oct - 21:34

ft. Leonis AMICITIA

« C'est dans les vieilles demeures qu'on fait les meilleures frousses. »

No fear, destination darkness ♫
─ Halloween 2024




L'air est plus lourd que d'habitude, presque suffocant, et je resserre ma veste pour me protéger de ce froid d'automne qui n’était pas prévu. Depuis que j'ai quitté la pension à Parmanie, je ne m’attendais pas du tout à une ambiance comme celle-là. Pourtant, ce soir d'octobre, il y a clairement un truc qui cloche. Leira, ma Zorua d'Hisui, avance fièrement devant moi, ses yeux vifs et curieux scrutant la nuit. Artas, mon Goinfrex, fidèle à son appétit insatiable, renifle le sol à la recherche d'un éventuel snack, pendant que Vetala, mon Ectoplasma farceur, flotte tranquillement à côté de moi, avec son habituel sourire étrange. Romant-sous-Bois. Une ville de Kalos que je ne connais finalement pas vraiment. Je l'ai visitée une seule fois, pour un concours de coordination Pokémon, où j'ai décroché mon tout premier ruban en tant que coordinateur, celui qui a lancé ma carrière. Je n'aurais jamais cru revenir ici dans une telle situation.

Je repère une vieille maison au bout d'une rue que je ne connais pas vraiment. Elle fait partie de ces coins animés pour un évènement saisonnier, un truc qui ressemble à Halloween : une soirée où les habitants racontent des histoires flippantes sur des malédictions, des fantômes ou des disparitions bizarres. Ce genre de contes qui font frissonner les enfants et mettent un peu mal à l'aise les adultes, qui peuvent imaginer ces horreurs dans la vraie vie.

La maison est délabrée, sombre, comme tout droit sortie d'un cauchemar. Je ne me souviens absolument pas de l'avoir vue lors de ma dernière visite, ni d'en avoir entendu parler pendant la compétition par d’autres coordinateurs du coin ou de la région de Kalos. Pourtant, elle est là, massive, presque vivante. Un frisson me parcourt. Il y a quelque chose d’étrange dans l’air, une tension que je n'arrive pas à décrire. Un sentiment familier mais flou. Leira, qui est pourtant sensible à tout ce qui est de type ténèbres, semble ne pas se laisser impressionner par l'atmosphère inquiétante de ce lieu. Elle pousse un petit cri joyeux avant de s’élancer vers la maison.

Leira, attends ! tenté-je de la retenir, un peu paniqué, mais elle est déjà entrée, suivie de près par un Artas qui saute d'excitation et de curiosité.



Vetala, fidèle à lui-même, disparaît dans les ombres en ricanant, sûrement déjà prêt à me jouer un tour. Mais cette fois, j’ai le pressentiment que ce n’est pas qu’une simple blague de sa part. J'avance vers la porte, qui grince sinistrement dès que je m'approche. L’intérieur est rempli de poussière, figé dans un autre temps. Les meubles sont dévorés par les années, et les portraits sur les murs sont devenus des silhouettes floues. Mais ce qui me marque le plus, c’est cette odeur de renfermé, comme si l’air lui-même refusait de bouger. J’ai vraiment l’impression que quelque chose surveille chacun de mes mouvements.

Pourquoi est-ce que je vous suis toujours dans ce genre de plans foireux ? Vetala ! Reviens, s'il te plaît ! J’aurais bien besoin de tes talents de fantôme, si tu vois ce que je veux dire... lancé-je, à moitié amusé, à moitié inquiet.

Un rire sinistre et bien connu résonne alors soudainement. Vetala apparaît devant moi, les bras levés dans une imitation exagérée d’un fantôme. Malgré la tension, un petit sourire me vient aux lèvres.

Très drôle... mais je crois qu’il y a assez de fantômes ici sans que tu t'y mettes.



Un nouveau cri de Leira me ramène brusquement à la réalité. Le couloir qui s'étend devant moi semble ne jamais finir. Tout au bout, une porte entrebâillée laisse filtrer une lumière vacillante. Mon cœur bat à tout rompre tandis que j’avance, la gorge nouée. La pièce que je découvre est une vieille chambre d’enfant, figée dans un autre temps, envahie par la poussière. Sur le lit, un carnet abandonné m’attend. Comme attiré par une force mystérieuse, je m'en approche, sentant qu'il renferme une vérité que je dois découvrir.

Leira s’installe à mes pieds, aux aguets, tandis qu’Artas fouille les coins, espérant y trouver une friandise oubliée. Je tends la main et ouvre lentement le carnet. Les premières pages montrent des dessins innocents : des enfants, des Pokémons... Puis, petit à petit, tout change. Les figures deviennent sombres, presque menaçantes, comme si l’artiste avait plongé dans des pensées de plus en plus terrifiantes. La dernière page, griffonnée de façon chaotique, porte une phrase : « Ne fais pas confiance à ce que tu ne vois pas. »

À ce moment-là, Vetala disparaît de nouveau sans prévenir. Puis, le bruit que je redoutais survient. Un coup sourd derrière moi. Mon sang se glace. Je pivote d'un coup. La porte s’est refermée toute seule. Un rire, plus lourd, presque cruel, résonne dans l'obscurité. Est-ce mon compagnon spectre ? Non, même lui ne pousserait pas la blague aussi loin... Enfin, je crois. L'atmosphère devient plus oppressante. Leira commence à grogner, et Artas, paniqué, vient se blottir derrière moi, tremblant comme une feuille. Pour qu’il réagisse ainsi à autre chose que de la nourriture, c’est que la situation est vraiment inquiétante.

Bon, les amis, je pense qu’on a assez vu. Il est temps de partir ! poursuis-je, en essayant de masquer la panique qui monte en moi.

Je me dirige vers la seule sortie de la chambre, mais la porte refuse de bouger, comme verrouillée par une force invisible. Mon cœur s'emballe. J’entends des bruits de pas résonner dans la maison, lents et réguliers. Quelqu'un, ou quelque chose, descend les escaliers. Un souffle glacial passe sur ma nuque. Les ombres autour de nous s’animent, se tordent, comme si elles se moquaient de notre détresse. Je tire sur la poignée, en vain. Vetala réapparaît soudain, son habituel sourire moqueur a disparu, laissant place à une expression de sérieux que je ne lui connais pas. Même lui comprend que les choses ont pris une tournure inattendue. Une chose est sûre, la maison ne semble pas vouloir nous laisser partir aussi facilement.

Restez près de moi. On est ensemble, tout va bien. lancé-je, plus pour me rassurer moi que pour mes deux compagnons.



Au fond de moi, je sens que cette nuit va durer bien plus longtemps que prévu. L'air devient de plus en plus lourd, comme si chaque respiration était un combat contre une force invisible qui cherche à m'écraser. Leira reste collée à mes côtés, son pelage blanc avec de légères touches rouges tout hérissé, fixant du regard un coin sombre de la pièce, comme si elle percevait une présence que je ne peux ni voir ni entendre. Mon Goinfrex s'accroche à ma jambe, tout tremblant, devenant presque minuscule dans sa terreur. Quant à mon comparse fantomatique, son absence commence à sérieusement m’inquiéter. Et si un autre Pokémon de type spectre, plus puissant que lui, l’avait piégé ? Ou pire, un Pokémon de type Psy qui aurait réussi à l'hypnotiser pour l’utiliser à des fins sombres ?

Il faut que nous sortions d'ici, et vite. La porte reste désespérément fermée, mais il doit forcément y avoir une issue. Je prends une grande inspiration, essayant de calmer mon esprit, même si la peur menace de m’envahir. Il y a quelque chose de malfaisant dans cette maison, une volonté qui cherche à nous emprisonner, mais je refuse de céder à la panique. Soudain, un bruit sourd résonne à travers les murs, comme un choc ou un cri lointain. Je me retourne d'un coup vers la porte, le cœur battant à tout rompre, et je serre les poings.

C’est alors que je remarque un minuscule interrupteur, à peine visible. Sans perdre de temps, je me dirige vers le bouton, espérant qu'il serve à allumer un éclairage. Je l’actionne, et, soudain, la lumière envahit la pièce, dévoilant des symboles étranges gravés sur les murs. Je ne reconnais aucun d’eux, mais ils dégagent une impression sombre, presque maléfique.

Ce n’est pas bon signe…

Leira avance doucement devant moi, oreilles dressées, reniflant l’un des symboles. Ses yeux restent fixés dessus comme si elle percevait quelque chose que moi je ne vois pas. Une faible lueur commence à émaner de l'un des symboles, grandissant à mesure que nous les observons. Je m’approche, partagé entre la curiosité et la peur de tomber dans un piège. Pourtant, il ne semble pas y avoir d'autre option.

Peut-être que ces symboles sont la clé pour sortir de cette maison… me persuadé-je à haute voix, en cherchant l'approbation de mes compagnons.

Je tends la main, effleurant un symbole du bout des doigts. Une vague glacée parcourt ma main. J'ai l’impression que la gravure palpite, comme un cœur battant, et soudain la pièce entière se met à vibrer. Un souffle glacial envahit la chambre. Et comme pour couronner cette atmosphère d'angoisse, une trappe s’ouvre brutalement dans le sol, projetant un nuage de poussière. Leira recule d'un bond, surprise, tandis que Vetala refait surface d’un coup, éclatant de rire comme un diable surgissant d'une boîte.



Ne me refais plus jamais un coup pareil, Vetala ! Bougre de toi ! m’exclamé-je, mon amour-propre d'adulte un peu écorché, réalisant que malgré tout, j'avais encore cette peur puérile des endroits chargés d'histoires sinistres et terrifiantes.

Je prends une grande inspiration pour calmer mes nerfs. Lentement, je m'approche de l'ouverture béante. Un escalier plonge dans une obscurité totale, aussi oppressante que silencieuse.

On dirait qu'on n'a pas d'autre choix. Vetala, tu passes devant, et surtout, plus de blagues, je t'en prie ! ordonné-je d'une voix plus assurée. Leira et Artas ont vraiment eu peur pour toi.

Mon Ectoplasma laisse échapper un petit grognement de déception, son sourire habituel s'efface légèrement. Je sais qu'il ne voulait pas causer de frayeur, juste s’amuser un peu, mais il sent que cette fois-ci, il a peut-être été trop loin. Son expression change, et il s'approche de la trappe, l’air plus sombre, presque désolé de ne pas pouvoir prolonger la plaisanterie.

Un frisson glacé descend le long de mon dos. Je ne sais absolument pas ce qui nous attend en bas, mais rester ici serait encore pire, à la merci des mystères de cette maison. Je lance un regard à mes compagnons. Ma Zorua d'Hisui, ayant retrouvé son calme, semble prête à continuer, avec ce courage innocent qui la caractérise. Mon Goinfrex, quant à lui, a ce regard partagé entre la peur et la confiance en moi. Vetala flotte au-dessus de la trappe, maussade, frustré de devoir s’en tenir là pour l'instant.

Ensemble... me motivé-je en inspirant profondément ...on va s'en sortir.




Je commence à descendre les marches, prudemment, chaque pas résonnant dans l’obscurité comme un coup de tonnerre. Mon cœur bat à toute allure. L’air devient de plus en plus glacial à mesure que nous nous enfonçons dans ce qui ressemble à un sous-sol ou une cave ancienne. Leira avance courageusement à mes côtés, tandis que Vetala, pour une fois silencieux, éclaire notre chemin d'une lueur spectral. Artas reste collé contre moi, ses petits bras agrippés à ma veste. Arrivés en bas, nous débouchons dans une grande salle souterraine.

Elle est beaucoup plus vaste que je ne l'avais imaginé. Les murs en pierre brute sont recouverts des mêmes symboles étranges que ceux de la chambre. Au centre de la pièce, un vieux cercueil repose sur une dalle de pierre, attirant immédiatement mon regard. L’atmosphère est glaciale, et une énergie étrange imprègne l’endroit, presque oppressante.

Ce n’est définitivement pas une maison comme les autres... répété-je, la gorge serrée, alors que l'air se fait encore plus lourd autour de nous.

Je ressens que ce cercueil cache quelque chose d’important, et une angoisse grandissante s’empare de moi. Pourtant, je n’arrive pas à détourner le regard. Tout en moi crie que si je veux comprendre ce qui se trame ici, je dois l’ouvrir. Leira pousse un léger grognement, fixant le cercueil sans faillir. Artas tremble encore plus fort, et même Vetala ne bouge pas, silencieux — ce qui n’est vraiment pas dans ses habitudes. Le comportement de mes Pokémon me fait douter. Est-ce que je veux vraiment découvrir ce qui se cache là-dedans ?

Mon cœur bat à toute vitesse, et l’envie de fuir est presque irrésistible. Je reste figé, incertain devant ce cercueil. Chaque fibre de mon corps me supplie de faire demi-tour, de quitter ce lieu maudit. Pourtant, une autre force, une curiosité maladive ou peut-être l’instinct de survie, me pousse à rester. Ma renarde hisuienne grogne toujours, mais elle ne bouge pas, fixant obstinément le cercueil comme si elle partageait mon pressentiment. Mon petit bout de glouton, lui, terrifié, se colle contre ma jambe, les yeux plissés d’inquiétude, mais je sens qu’il est prêt à affronter l’inconnu, malgré sa peur. Le maitre des spectres du Kantô, lui, flotte au-dessus de moi, le visage sérieux, ses yeux étincelant d’une lueur rare, presque grave.

Je me décide et avance lentement vers le cercueil. Chaque pas fait grincer le plancher froid et usé sous mes pieds. En tendant la main vers le couvercle, je sens mes doigts trembler. Un battement sourd, comme un tambour lointain, résonne dans ma tête, me rendant encore plus nerveux. Je me ravise un instant, remets le couvercle en place pour reprendre mes esprits et faire taire cette peur qui s’agrippe à moi. Quand je me sens enfin prêt, je saisis de nouveau le couvercle et, dans un craquement sinistre, je le soulève.

À l’intérieur, pas de corps, seulement un livre. La tension s’échappe d’un coup, et je pousse un soupir de soulagement, heureux de ne pas m’être ridiculisé avec un cri de panique. Je me penche pour examiner ma trouvaille. C’est un grand grimoire, couvert de poussière, ses pages jaunies trahissant un âge avancé. Les mêmes symboles que ceux inscrits sur les murs ornent sa couverture de cuir craquelé, abîmé par le temps. Une étrange énergie semble émaner du livre, comme si lui-même portait en lui la malédiction qui pèse sur cette maison. Je le prends entre mes mains, scrutant la couverture vieillie, abîmée par des décennies, peut-être même des siècles d’usure.

C’est donc ça ! me rends-je compte alors, l'air grave. C’est ce livre qui maintient cette maison prisonnière, et nous avec !



Mes doigts viennent à peine de toucher la couverture quand un souffle glacial envahit brutalement la pièce, me coupant le souffle. Vetala est soudain projeté contre le mur par une force invisible, heurtant la pierre avec un bruit sourd. Le cri de panique de Leira résonne dans la salle, et je recule instinctivement d’un bond en voyant des ombres noires et mouvantes surgir du sol pour nous encercler. Artas pousse un cri terrifié, et même ma canidé blanche, habituellement si intrépide, reste pétrifiée face à cette menace.

Le livre, désormais hors de contrôle, s'ouvre de lui-même, ses pages tournant à une allure infernale. Les symboles inscrits dessus s'illuminent dans une danse inquiétante, tandis qu'un murmure sinistre, presque inaudible, semble s'élever tout autour de nous, amplifiant le malaise ambiant. Je n’ai plus le choix. Il faut agir, et vite, sinon ces ombres auront le dessus.

Vetala, à toi de jouer ! crie-je, ma voix vrillant sous l'adrénaline de l'instant.

Mon Ectoplasma, encore secoué par l’attaque surprise, réagit immédiatement à mon appel. Ses yeux luisent de rage — lui, un Pokémon Spectre, pris au dépourvu dans son propre domaine ! Il se redresse avec détermination, se souvenant qu’il est l’incarnation de la malice et de l’effroi, pas une simple victime des jeux d’ombres. Avec une concentration féroce, il libère une puissante onde d’énergie noire, repoussant temporairement les ombres tout autour de nous.

Ombre Nocturne, une technique maîtrisée par mon fidèle compagnon, des suites de quelques longues heures d'entrainements, de nuit comme de jour, à la pension. Normalement utilisée pour manipuler et donner forme aux ombres environnantes, cette fois-ci, elle leur impose sa volonté, les dispersant en trainées sombres qui flottent dans la pièce. Mais je sens que Vetala doit faire un effort immense pour maintenir ces entités à distance. Une sueur froide glisse le long de mon dos — ce qui contrôle ces ombres est plus puissant que je ne l'avais anticipé. Profitant de cette fenêtre de répit, j’agis rapidement.

Leira, Griffe ! Artas, Charge ! Maintenant !

Malgré sa peur, Leira bondit rapidement et frappe le grimoire avec ses petites griffes. Juste après, Artas, s'écrase dessus avec tout son poids. La couverture prend le choc de plein fouet, et une lumière aveuglante explose dans la pièce, accompagnée d'un hurlement terrifiant. Le livre tremble, lançant des étincelles d’énergie partout autour, mais il ne se brise pas. Au lieu de ça, la lumière chasse les ombres, et tout à coup, l’ambiance change. L’air devient plus léger, presque serein. Le grimoire ensorcelé tombe par terre, complètement inoffensif. Les ombres, elles, disparaissent, comme si elles n’avaient jamais été là.

Je tombe assis par terre, mon poids provoquant un bruit sourd. Il faut croire que j’ai pris un peu de poids, parce que mes chutes ne faisaient pas autant de bruit avant...

C’est vraiment fini ? demandé-je, encore sous le choc.

Leira s’approche de moi. Son pelage est encore tout hérissé, mais ses yeux brillent de soulagement. Artas, qui a finalement plus de courage qu’il n'y paraît, me rejoint, aussi soulagé que moi. Vetala, flottant un peu plus loin, reprend lentement son souffle, épuisé par ce combat contre les ombres qui l’ont presque dépassé. Un petit rire nerveux lui échappe.

On dirait bien... dis-je en posant une main tremblante sur la tête de Leira.



C’est alors qu’un grincement sourd retentit. Lentement, comme pour s'excuser, la trappe par laquelle on était descendus se referme, et la porte de la pièce s’ouvre, dévoilant un escalier qui monte vers la sortie. Je me redresse, rassemblant mes dernières forces. On dirait qu’on a réussi à briser la malédiction, mais je sens que cette maison gardera toujours une part de mystère. On se dirige vers la sortie, fatigués mais victorieux. L’air froid de la nuit laisse place à une brise douce et tiède du matin. Dehors, l’aube nous accueille. On a dû passer bien plus de temps dans cette maison qu'on le pensait. Cette fois, l’air ne me semble plus oppressant, mais presque apaisant.

Je jette un dernier coup d’œil à la maison. Elle est toujours là, sombre et imposante, mais elle ne retient plus personne. On a survécu à cette nuit infernale, et je doute que je revienne dans cette ville de sitôt.

Allez, les amis... conclus-je, épuisé mais content de nous en être sortis ...rentrons à la pension.

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