ARCADIE (nom propre): 1. Île-état autonome localisée à la pointe ouest d'un archipel indépendant situé au sud-est de Paldea et au sud de Kalos. 2. Religion majoritaire et endémique de l'île éponyme. 3. Par métonymie, centre de soins et de recherche situé sur l'île.

Les Arcadiens pouvaient toujours compter sur les champs de fleurs de Pan pour redonner un peu de vie et de peps à leur quotidien. Cependant, ceux-ci n’étaient pas directement visibles depuis la ville en elle-même. Peut-être pour les maisons les plus en périphérie, depuis l’étage… Malgré tout, les Arcadiens qui vivaient en plein centre ville pouvaient se consoler avec les jardinières et les parterres de fleurs de Pan qui se trouvaient un peu partout à travers la ville. Un vieil adage Arcadien disait qu’où qu’on se trouve en Arcadie, il resplendissant une fleur de Pan à quelques mètres de là. Mais pour ce qui était du centre de soins et surtout du laboratoire d’Aelius, alors là c’était le jackpot, puisque l’Orient, à l’avenir, n’aurait qu’à aller à sa fenêtre, n’importe laquelle ou presque, et il pourrait poser les yeux sur cette merveille quasi naturelle. La culture de la fleur de Pan s’était faite assez naturellement. Oui, les Arcadiens l’avaient étendue un maximum, mais ils n’avaient pas déboisé plus que cela, ni détourné des cours d’eau… Ils avaient répandu cette fleur là où elle se trouvait déjà, et l’avait cultivée dans la terre mère qui l’avait vue naître. Bien sûr, ils avaient la chance que la rivière sacrée Iéro-Atma coule en serpentant le long de l’Arcadie, ce qui permettait de garder les sols facilement alimentés, et donc prospères et propices à la culture, quelle qu’elle fût.

Bientôt, la forêt céda peu à peu sa place à de nouveaux champs, qui cette fois-ci n’abritaient pas la fleur emblématique de l’île et de la religion Arcadienne. Ces champs-là étaient en effet les premiers signes de l’élevage puisqu’on y trouvait majoritairement de l’herbe et globalement des plantes à brouter pour les herbivores qui étaient élevés là. Très vite, les gourmelets impotents purent donc être aperçus par les trois comparses qui continuèrent leur route en direction de la maison de Winifred. Les enclos se succédèrent les uns les autres, avec les écremeuhs, mais aussi les moumoutons et les tauros. Pour ce qui était de l’activité piscicole d’Arcadie, il faudrait cependant continuer encore beaucoup plus loin, en direction de la mer, fatalement. Il y avait donc deux grandes zones générales pour l’élevage et Winifred supervisait bien les deux, mais se trouvait la plupart du temps du côté des élevages terrestres derrière lesquels se trouvait également la volière abritant les poichigeons impotents. (401 mots)

• Entraînement : 1. Roussil niv.28 (1/2), 2. Braisillon niv.29 (0/2), 3. G-Lokhlass niv.51 (2/4)

ARCADIE (nom propre): 1. Île-état autonome localisée à la pointe ouest d'un archipel indépendant situé au sud-est de Paldea et au sud de Kalos. 2. Religion majoritaire et endémique de l'île éponyme. 3. Par métonymie, centre de soins et de recherche situé sur l'île.

L’élevage des créatures impotentes était quelque chose qu’Aelius avait toujours connu. En grandissant, il pensait que ces créatures étaient exactement les mêmes que les Pokémon habituels que certains adultes Arcadiens avaient avec eux. Il pensait simplement que la distinction se faisait au niveau de l’utilité de ces Pokémon, car jamais il ne viendrait à quelqu’un l’idée de manger un Carmadura. Ou alors quelqu’un ayant de sérieux problèmes là-haut. Cependant, il avait ensuite appris à connaître certaines espèces qui avaient l’air tout à fait comestibles, mais que personne ne mangeait non plus. Après tout, qui irait manger un Pokémon que son voisin pourrait avoir comme compagnon de route ? C’était bien étrange. Le jeune Orient avait fini par arriver à la conclusion que cela dépendait exclusivement du type des dits Pokémon. Puisque les Pokémon de type feu et de type psy étaient vénérés en Arcadie, il faisait parfaitement sens qu’ils ne soient pas destinés à la consommation, contrairement aux autres. Mais là encore, il y avait un problème avec cette première conclusion qui paraissait pourtant logique : sur les côtes Arcadiennes, que ce soit sur la plage, dans les eaux peu profondes ou bien plus loin à l’horizon en haute mer, les alentours de l’île regorgeaient de Pokémon aquatiques qui paraissaient eux aussi parfaitement comestibles pour la plupart, mais que les Arcadiens ne pêchaient pas. Non, seuls les magicarpes et mamambos de l’élevage piscicole étaient abattus et consommés.

Il avait appris un peu plus tard la raison de cette distinction fondamentale entre les Pokémon en tant que tel, et les espèces impotentes qui étaient élevées en Arcadie. Et c’était peut-être là l’une des premières étincelles d’intérêt qu’il avait eu pour la biologie en général, et la génétique en particulier. Ces espèces-là étaient élevés sur l’île depuis des siècles. Et au cours des siècles, les espèces Pokémon avaient fini tout d’abord par ne plus évoluer, puis par ne plus être capable de lancer de quelconques attaques. Et les Arcadiens s’étaient alors aperçus, selon les écrits les plus anciens, que les mécanismes de capture développés par l’homme ne fonctionnaient plus sur certains de ces individus.

Il y avait plusieurs leçons à tirer de cette histoire qui, selon Aelius, était plausible et surtout soutenue par des écrits officiels venant de Ponants et Proximae datant de plusieurs centaines d’années. Il n’y avait aucune raison de ne pas croire ces écrits ou d’imaginer qu’ils avaient exagéré quoi que ce soit. (405 mots)

• Entraînement : 1. Roussil niv.29 (0/2), 2. Braisillon niv.29 (1/2), 3. G-Lokhlass niv.51 (3/4)

ARCADIE (nom propre): 1. Île-état autonome localisée à la pointe ouest d'un archipel indépendant situé au sud-est de Paldea et au sud de Kalos. 2. Religion majoritaire et endémique de l'île éponyme. 3. Par métonymie, centre de soins et de recherche situé sur l'île.

La toute première leçon, qui n’avait pas été la plus facile à avaler pour le jeune Orient, était que les Arcadiens avaient consommé des Pokémon par le passé. Mais bien sûr, des Pokémon qu’ils n’avaient pas pour habitude d’avoir comme compagnon. Jamais Aelius n’avait vu un Arcadien avoir un Gourmelet, un vrai, le Pokémon, comme compagnon. Et pour cause, cela rappellerait beaucoup trop ce qu’ils avaient dans leurs assiettes, à savoir du gourmelet impotent. Cependant, son évolution, un Fragroin, là, cela aurait pu être possible. Il y avait d’ailleurs quelques spécimens sur l’île et leur dimorphisme sexuel était quelque chose qu’Aelius trouvait tout à fait passionnant maintenant qu’il était adulte et travaillait dans la biologie avec une spécialisation en génétique.

La deuxième grande leçon à tirer de cette histoire, c’était que les Arcadiens, à force de reproduction, étaient parvenus, sans véritablement s’en rendre compte, à éradiquer le potentiel évolutif des espèces qu’ils élevaient. Les tous premiers avaient été les gourmelets. Et une fois que l’évolution s’était perdue, bien vite, le potentiel que l’on aurait pu qualifier de « Pokémon », tout simplement, celui de simplement lancer une attaque charge, ou être capturé par une pokéball, avait disparu lui aussi. Et puis l’opération s’était aussi produite avec les tauros et écremeuhs impotents. Là, il avait fallu un peu plus de temps pour s’en rendre compte car le premier signe, à savoir la perte du potentiel évolutif, n’avait pas pu être observé pour la simple et bonne raison que ces espèces-là n’évoluaient pas. Il en avait été de même avec les mamambos. D’une certaine manière, les magicarpes pouvaient entrer dans cette catégorie car leur évolution était très capricieuse et demandait beaucoup de temps tellement ils gagnaient peu d’expérience pour pouvoir se transformer en la terreur des mers qu’était Léviator.

Pour la volière, l’élevage des poichigeons avait été plus récent, mais l’accession à une espèce impotente assez rapide. Les raisons spécifiques pour lesquelles une espèce devenait impotente plus rapidement qu’une autre étaient encore un peu floues, mais Aelius travaillait aussi sur la question, de temps à autres, même si cela n’était pas sa priorité. Simplement, lorsqu’il était coincé d’un côté, il préférait passer à autre chose le temps d’avoir un regard nouveau sur le problème qui l’avait coincé, plutôt que de s’énerver sur une seule et même impasse. Il détestait ne pas avoir la réponse qu’il cherchait, c’était évident, mais il se faisait violence, préférant la frustration temporaire à la perte pure et simple de son envie de découverte. (416 mots)

• Entraînement : 1. Roussil niv.29 (1/2), 2. Braisillon niv.30 (0/3), 3. G-Lokhlass niv.52 (0/4)

ARCADIE (nom propre): 1. Île-état autonome localisée à la pointe ouest d'un archipel indépendant situé au sud-est de Paldea et au sud de Kalos. 2. Religion majoritaire et endémique de l'île éponyme. 3. Par métonymie, centre de soins et de recherche situé sur l'île.

Tout cela pour dire qu’il y avait d’autres espèces qui étaient élevées par les Arcadiens, dans l’espoir de parvenir à des individus impotents. Le problème n’était pas tant d’obtenir ces dits individus, même si cela prenait beaucoup de temps parfois, mais d’en obtenir suffisamment pour pouvoir ensuite les faire se reproduire entre eux de manière sûre afin d’obtenir exclusivement cette sous-espèce destinée à la consommation. L’une de ces espèces en cours d’élevage était les Cabriolaine. Quelques individus impotents avaient été obtenus, mais pas suffisamment pour assurer une population stable qui pourrait être source de nourriture et produits dérivés à l’infini.

Plus Aelius réfléchissait à tous les projets qui étaient en cours, ou qui mériteraient d’être activement recherchés en même temps, plus il se disait qu’il lui faudrait de l’aide au laboratoire. Et pas n’importe quelle aide. Il n’était pas question simplement d’avoir un assistant pour lui préparer quelques concoctions et substances chimiques dont il aurait besoin pour une réaction spécifique, non. Il lui faudrait un collègue qui travaille de manière égale avec lui, de manière à ce qu’ils puissent se répartir les tâches, avec une sorte de chef de projet pour chacune, de façon à ce que l’autre puisse donner des conseils, mais sans avoir besoin de tout mener de A à Z. C’était l’une des raisons pour lesquelles il avait tant aimé travailler au laboratoire du professeur Tufekci. Même s’il faisait ses recherches pour l’Arcadie dans son coin, cela ne l’avait pas empêché, par moments, de demander conseil à son supérieur pour qu’il l’aiguille dans une certaine direction si jamais il était bloqué. Fatalement, cela ne marchait pas à tous les coups car, sans savoir exactement ce sur quoi on travaillait, cela compliquait les choses. Et puis il avait connu ce système de vérification et aide entre pairs pour les véritables projets du laboratoire lui-même. Oui, il avait pesté sur certains collègues, évidemment qu’il avait été frileux à l’idée de travailler avec Nilufer étant donné qu’elle semblait incapable de comprendre qu’il n’était pas intéressé et qu’elle continuait à pousser continuellement. Dans les limites du raisonnable, bien sûr. Néanmoins, il avait aimé cette émulation entre biologistes et généticiens passionnés par la même chose, mais qui n’avaient pas forcément les mêmes forces ou faiblesses. Il savait que cela lui manquerait ici. C’était normal. Après un tel énorme changement, il ne pouvait pas y avoir que des bons côtés, c’était impossible. (402 mots)

• Entraînement : 1. Roussil niv.30 (1/3), 2. Braisillon niv.30 (2/3), 3. G-Lokhlass niv.52 (2/4)

ARCADIE (nom propre): 1. Île-état autonome localisée à la pointe ouest d'un archipel indépendant situé au sud-est de Paldea et au sud de Kalos. 2. Religion majoritaire et endémique de l'île éponyme. 3. Par métonymie, centre de soins et de recherche situé sur l'île.

Peut-être que d’ici quelques semaines, mois ou années, il viendrait à regretter sa décision. Sur le moment, il était persuadé que ce ne serait pas le cas. Surtout après avoir découvert son nouvel appartement juste au-dessus de son laboratoire. Et qui sait, en travaillant ici, à un poste si important, peut-être parviendrait-il à…pacifier ? Ses relations avec Qasar Winona. C’était là l’essentiel du problème à l’idée de revenir vivre en Arcadie. Mais il était possible que la Qasar s’adoucisse à son égard. Ou du moins, arrête de hanter ses cauchemars.

Mine de rien, cette petite marche jusqu’à la maison de Fred avait permis à l’Orient de commencer à venir à une décision. Commencer seulement car il n’était pas encore sûr à cent pour cent qu’il s’agissait de la bonne, donc il préférait attendre encore un peu et véritablement se lancer dans le travail avant de décider une bonne fois pour toutes. Ce questionnement, c’était donc celui d’approcher Qasar Winona pour la consulter à l’idée d’un recrutement pour le laboratoire. Les sujets étudiés là-bas étaient on ne peut plus sensibles, il le savait, après tout, il avait caché au maximum ses recherches personnelles lorsqu’il travaillait au laboratoire du professeur Tufekci à Alforneira, et il y avait de fortes chances que la réponse de la cheffe spirituelle et temporelle des Arcadiens soit un simple mais définitif non. L’autre option était de pousser l’un des jeunes Arcadiens à se diriger vers des études de biologie. Il devait bien y avoir au moins l’un de la jeune génération qui était intéressé, après tout ! Cela prendrait peut-être quelques années le temps des études et de la formation, mais cela pourrait valoir le coup. Après tout, si un adolescent d’Arcadie semblait intéressé, il pourrait effectuer un stage officiel au laboratoire ici, et même y travailler pendant son temps libre pour accélérer sa formation, l’aider dans ses études en étant supervisé et tutoré directement par Aelius, et, une fois les études terminées, il pourrait venir travailler directement sur l’île en connaissant déjà tous les dossiers et toutes les recherches qui étaient en cours. Ce serait un investissement sur le long terme pour lequel la Qasar pourrait se montrer partante…

Il y avait encore plusieurs choses à réfléchir sur ce sujet, mais Aelius le rangea soigneusement dans un coin de sa tête pour y revenir plus tard et tenter de trouver les mots justes pour convaincre la Qasar. (405 mots)

• Entraînement : 1. Roussil niv.31 (0/3), 2. Braisillon niv.31 (1/3), 3. G-Lokhlass niv.53 (0/4)

ARCADIE (nom propre): 1. Île-état autonome localisée à la pointe ouest d'un archipel indépendant situé au sud-est de Paldea et au sud de Kalos. 2. Religion majoritaire et endémique de l'île éponyme. 3. Par métonymie, centre de soins et de recherche situé sur l'île.

L’Orient profitait de la douce brise qui soufflait constamment sur l’île. En effet, elle était assez petite pour que le courant d’air marin puisse trouver les Arcadiens où qu’ils soient afin d’adoucir les fortes chaleurs qui rayonnaient de façon très régulière sur l’archipel. Devant lui, Winifred ouvrait la marche d’un pas décidé, mais aussi pour pouvoir sporadiquement s’arrêter près d’un enclos ou l’autre pour observer les spécimens de plus près, être sûre que tout se passait bien pour son élevage, sans retarder l’avancée du groupe. Rayan et Ael, eux, marchaient tranquillement. Ils avaient faim, certes, mais n’étaient pas non plus affamés. À droite de l’Orient, son ami fredonnait. Il ne reconnaissait pas la mélodie, sans doute une sombre chanson que le chimiste avait entendue on ne sait trop comment à la radio ou autre. Peut-être un vieux disque qu’il avait trouvé quelque part car il était de notoriété publique que Rayan était un mélomane dans l’âme et qu’il collectionnait les vieux vinyls. D’ailleurs, Ael avait été étonné de ne pas trouver un tourne disque au centre de soins quand il était venu le visiter… Peut-être l’objet trônait-il dans le bureau du jeune homme.

En l’entendant fredonner et en pensant à lui, Ael se rappela que Rayan était effectivement chimiste, et que son expertise pourrait être utile au laboratoire. De toute façon, ils allaient forcément travailler ensemble puisque l’autre Orient s’occupait des médicaments à base de fleur de Pan. C’est lui qui déterminait la forme galénique la plus adéquate pour certains traitements, et qui était l’expert pour doser le principe actif, mais aussi pour l’extraire de la bonne manière. Ensemble, ils travailleraient à l’élaboration d’autres potentiels remèdes, mais aussi et surtout à l’optimisation des remèdes qu’ils connaissaient déjà. Cependant, ses connaissances en chimie pure pourrait aider Aelius pour mener à bien certaines réactions capricieuses pour tous ses autres projets. Le seul problème était que Rayan serait déjà bien trop pris pour véritablement lui prêter main forte au laboratoire en plus de son travail au centre. L’Arcadie avait beau s’être ouverte il y a quelques décennies au reste du monde pour envoyer ses jeunes générations faire des études à l’étranger, ils manquaient tout de même de main d’œuvre dans certains domaines spécialisés. C’était la raison principale pour laquelle Winona avait forcé Loren à changer de domaine d’étude après tout, l’horticulture pour prendre soin de la fleur de Pan ayant été jugée plus cruciale que la médecine. (407 mots)

• Entraînement : 1. Roussil niv.31 (2/3), 2. Braisillon niv.32 (0/3), 3. G-Lokhlass niv.53 (2/4)

ARCADIE (nom propre): 1. Île-état autonome localisée à la pointe ouest d'un archipel indépendant situé au sud-est de Paldea et au sud de Kalos. 2. Religion majoritaire et endémique de l'île éponyme. 3. Par métonymie, centre de soins et de recherche situé sur l'île.

Cela pouvait paraître contre-intuitif, mais dans une île-état autonome où une plante avait des vertus médicinales miraculeuses, sa culture et le soin qu’il fallait lui apporter étaient de la plus haute importance, bien plus que n’importe quoi d’autre, y compris la médecine Pokémon ou humaine. Cela expliquait pourquoi la culture de la fleur de Pan était l’activité principale de l’île, car au-delà d’être un fabuleux remède pour ses habitants, cette plante était surtout le jackpot pour l’île tout entière, car les produits qui étaient faits grâce à elle se vendaient comme des petits pains. Et non pas des petits pains bas de gamme, loin de là, mais des petits pains de luxe. En effet, la fleur de Pan ne poussait nulle part ailleurs. Même dans des laboratoires aux environnements parfaitement contrôlés, cette plante refusait de pousser. Ils avaient été extrêmement nombreux à essayer ; évidemment, les rares touristes ou explorateurs qui passaient par là à l’époque, avaient bien compris qu’il y avait une mine d’or à exploiter. Mais rien n’y avait fait. Et aucun Arcadien n’aurait révélé les secrets de leurs cultures… tout simplement parce qu’eux mêmes étaient bien incapables d’expliquer pourquoi elle poussait ici et non pas ailleurs. Tout ce qu’ils savaient, c’était comment la cultiver de plusieurs façons différentes, comment extraire ses bienfaits et les transformer en différents remèdes… Et c’était déjà bien suffisant.

Néanmoins, les champs ne pouvaient pas s’étendre à l’infini, car il fallait de la place pour le reste, à savoir les lieux de vie, tout simplement, mais aussi la forêt, une autre ressource essentielle en Arcadie, ainsi que les élevages. La production de fleur de Pan était donc géographiquement limitée, quoi que les Arcadiens aient voulu faire. Il leur était impossible de pousser les murs, ou pire, les frontières de leur île. S’ils se dirigeaient vers la montagne le climat se refroidissait beaucoup trop et la terre était trop pauvre en nutriments pour que la fleur de Pan pousse. Trop près des côtes, le soleil semblait faire des ravages, et il était plus difficile de contrôle la culture sur les sols plus fragiles. Autrement dit, la production était déjà quasiment à son maximum, et, fatalement, cela impactait celle de tous les produits qui en découlaient. Tous les onguents, les crèmes, les médicaments, et même les fleurs comestibles, se vendaient à prix d’or parce que la demande explosait, mais l’offre restait tout bonnement la même. (402 mots)

• Entraînement : 1. Roussil niv.32 (2/3), 2. Braisillon niv.33 (0/3), 3. G-Lokhlass niv.54 (1/4)