Des hurlements retentissent dans la cours, tous les élèves se lèvent d'un coup pour essayer de voir qui est la victime. C'est une femme en tenue d'éleveur. Elle court en zigzaguant, les bras au-dessus de sa tête pour se protéger. En guise de bourreaux, des Minisange et des Bleusaille. En très grosse quantité. C'est carrément flippant. Béryl se rassoit, mal à l'aise. Le visage soucieux, ul sait que c'est de sa faute mais, jamais ul n'aurait pu anticiper ce qui allait arriver.
La machine à répulsif pokémon était endommagé grâce à son intervention. Et ce n'était pas qu'une petite panne. Les réparations allaient coûter cher et prendre beaucoup de temps. Il faudra faire importer des pièces coûteuses d'une autre région, pièce qu'il faudrait fabriquer pour l'occasion. Encore du temps d'attente. Et pendant ce temps-là, Sainte-Helen était infesté de pokémon et les humains se faisaient attaquer. Les pokémons, que ça aille du simple Rongourmand au puissant Bleusaille, envahissent les lieux et attaquent tout le monde. Des tensions se créent même entre eux.
Kai se penche vers Béryl, lui aussi très soucieux.

- Il y a un truc ici qui les attire et qui les excite. Ce n'est pas un comportement normal.

Béryl est bien d'accord mais, ul ne voit pas du tout ce que ça peut être. Se sentant totalement responsable de cette catastrophe, Kai voulait essayer de réparer. Il avait même proposé d'aller se dénoncer mais, l'adolescent.e l'avait convaincu que ce n'était pas une bonne idée. De toute manière, ça ne stopperait pas les attaques des pokémons.
Tricia, qui était aussi dans le coup, était aussi de l'avis de Béryl mais, elle pensait comme Kai, que quelques choses ne tournaient pas rond ici. Depuis le début des incidents, elle avait été prise comme cible à plusieurs reprises. Certainement à cause de ses tenues colorées et de ses bijoux brillants qui attiraient les pokémons oiseaux. À bout de nerf et obligée de porter des vêtements ternes, la jeune fille poussait ses deux amis à enquêter. Béryl n'était pas très chaud.e. Cette mésaventure lu donnait juste envie de se taire et d'attendre que l'orage passe. Aucun doute qu'on lu mettrait encore tout sur le dos et ul avait déjà l'accident de Dorian qui pesait lourd sur ses frêles épaules.
Depuis le début des incidents, le directeur était d'une humeur massacrante. Il regardait les pensionnaires comme s'ils étaient tous responsables de cette catastrophe. L'agent d'entretien avait retrouvé les pulvérisateurs couverts de colle, ils en étaient arrivés à la conclusion qu'un élève était responsable. Mais lequel ? Ses yeux se posaient sur tous les adolescents avec hargne, espérant qu'un simple regard trahirait le responsable qu'il pourrait ensuite punir comme il se doit. Justement, aujourd'hui le directeur devait faire une annonce et Béryl sentait sa gorge se nouer. Pour le moment, ul jouait bien la comédie, cachant sa peur pour éviter d'avoir l'air coupable. Mais est-ce qu'ul arriverait à tenir jusqu'au bout ?
Tous les pensionnaires se massèrent dans le hall alors que les professeurs s’alignaient le long du mur. Les messes basses allaient bon train et l'adolescent.e les entendit parler de l'échec de l'éleveuse. En attendant que les pièces de rechange arrivent, l'école tentait toutes sortes de procédés pour calmer les pokémons sauvages qui envahissaient l'établissement.

- La police va nous envoyer un détective.
- Ils ne peuvent rien faire pour nous... Qu'Arceus nous accorde sa miséricorde... L'école est perdue...

Une boule dans la gorge, Béryl serrait les dents pour ne pas se sentir coupable. Même si sa prof d'art en faisait des caisses, les dégâts étaient bien réels. Les pokémons se jetaient sur les fenêtres, grattaient les portes, épluchaient les arbres et les buissons. Sans parler de la couche de fiente qui recouvrait à présent le sol de la cours et les toitures. Le plus inquiétant, c'était les attaques sur les gens. Les pokémons sortaient les griffes, les dents et les serres, laissant de profondes marques dans la chair des élèves. Tricia et Kai avaient tout le deux été touchés, l'un portait un bandage à la nuque alors que l'autre cachait ses mains couvertes de cicatrices. Pour le moment, Béryl s'estimait chanceuxe. À part quelques chiures sur ses affaires, aucun pokémon n'avait encore réussis à l'atteindre. Mais pendant combien de temps esquiverait-ul le retour de bâton ?
Le directeur arriva d'un pas pressé, le regard noir sur l'assemblé. Béryl déglutit, se demandant s'il avait trouvé les coupables et s'il n'allait pas faire une annonce pour les discréditer devant tout le monde.

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Béryl enfourche son Pijako S et s'envole pour Hoenn !
Utilisation d'une gelée rouge pour retirer un pokémon de la route (pokémon retiré: Muciole)
Utilisation d'un Miel pour faire apparaître un pokémon de type insecte
plus utilisation d'une Pomme d'or (Je retire tous les objets)

Que voulez vous faire ?

Béryl se renfrogna. Comme s'ul allait gentiment lever la main et dire d'une petite voix que c'était lu. Comme s'ul allait accepter la sanction juste parce que quelques Minisange ont chié sur le sac de ses camarades. Pourtant en se tournant vers ses amis, Béryl constata que Kai et Tricia étaient en proie à une grave réflexion.

- Quel intérêt de se faire punir ? Les pokémons ne vont pas arrêter d'attaquer parce que vous aurez soulager votre conscience ! Souffla-t-ul.

La jeune fille était plus réceptive et hocha la tête, une détermination plus forte à garder le secret. Mais Kai ne se déridait pas et jouait compulsivement avec un bracelet à son poignet. Le directeur n'en avait pas terminé. Il expliqua que le temps de réparation de leur machine miraculeuse allait être long mais, qu'ils cherchaient un moyen de stopper l’assaut des pokémons sauvages. L'éleveuse de ce matin n'avait rien donné mais, d'autres personnes allaient venir. Le monologue s'orienta ensuite vers les saintes reliques d'Helen.
Béryl songea que la vieille folle avait dû sacrément énerver les pokémons pour qu'ils s'attaquent à elle partout où elle allait. Ul en était même à se demander si c'était à cause des attaques qu'elle s'était mise à les haïr où si c'était sa haine qui se retournait contre elle. Comme ils étaient parties dans la lecture de son putain de bouquin, Béryl se permit de s'enfermer dans ses pensées. Toute cette histoire lu semblait quand même sacrément bizarre.
Quand enfin le directeur eut finit de prier, il laissa place aux questions et l'une d'elle lu fit relever la tête. Un pensionnaire s'inquiétait des attaques des pokémons et souhaitaient rentrer chez lui. Il y eut de nombreux murmures dans la salle car, il n'était pas le seul à s'inquiéter. Les pokémons étaient très agressifs et si la machine était trop longue à être réparée, des pokémons bien plus puissant pourraient venir s'attaquer aux pensionnaires. Ne se sentant plus en sécurité, certains jeunes voulaient partir. Béryl se mit à espérer que son plan ait finalement fonctionné. Plus de pensionnat, plus de peine à purger. Ul pourrait rentrer chez lu et surtout partir pour Paldea et rejoindre son ami Soan. Malheureusement, le directeur mit fin à ses espoirs en un instant. Si la situation dégénérait, alors tous les pensionnaires seraient dispersés dans d'autres pensionnats dans la région de Galar. Une pensée traversa alors l'esprit de l'adolescent.e. « Pourquoi les pokémons continuaient à attaquer l'école ? » Si au début c'était la faute de Sainte-Helen. Il y avait quand même belle lurette qu'elle n'était plus de ce monde. Et certains pokémons étaient même trop jeunes pour l'avoir connue. Est-ce que les pokémons se racontaient l'histoire de la vieille folle qui les détestait ? Où est-ce qu'ils comprenaient que cet établissement continuait à promouvoir son mode de pensée. Mais si c'était le cas, les pokémons les poursuivraient une fois qu'ils quitteraient les lieux.
Il y avait quand même beaucoup de questions sans réponse et Béryl ne se satisfaisait pas du livre sacré comme seule explication. Finalement, Tricia allait avoir raison de lu et ul allait enquêter sur cette histoire.


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Fuite:

Le membre 'Béryl Glimmer' a effectué l'action suivante : Lancer de dés

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'[MOD] Fuite n°1' :