Tu as évoqué le sujet quelques minutes plus tôt, tel une parfaite mise en bouche. Et maintenant que tu as fait le tour de ce qu'était ta vie de famille, gravitant autour de ces refuges et de cet amour pour les pokémons, tu es libre de passer à la suite, à ce qui te passionne toi, ce qui t'anime chaque jour. Tu prends une grande inspiration, expirant dans un soupire de quiétude. « Aaaaah, la musique. C'est très clairement ma raison de vivre. Et je le dis sans exagération. C'est ce qui coule dans mes veines. Je ne peux imaginer mon petit monde sans cet art merveilleux ». Tu marques une petite pause, accrochant un large sourire à tes lèvres. « J'ai reçu mon premier instrument à l'âge de cinq ans. Je n'ai pas vraiment de souvenir de cette période, je me base essentiellement sur les dires de mes parents ou de ma sœur, ainsi que de photos de moi à cette âge. D'ailleurs, je ne devrais pas vraiment parler d'instrument, parce que c'en était pas réellement un. C'était plus un jouet, un de ces trucs d'initiation pour jeune bambin. Je vois ça un peu comme la phase teste : on voit si le gamin aime ça. Si oui, tant mieux et on investi, si non, on aura perdu que quelques pokédollars dans un truc en toc qui l'aura amusé un petit temps. Malheureusement pour mes parents, j'ai tout de suite fait partie de la première catégorie. Ma requête n'était pas qu'une simple lubie – car oui, il paraît que quand on m'a demandé ce que je voulais pour mon anniversaire à cette époque là, je ne demandais que cet instrument merveilleux qu'est la batterie, alors que ma sœur réclamait déjà un pokémon ». Tu te souviens d'une conversation autour d'un repas familial il y a quelques années où vous reparliez de cette période. Lors de ce repas, on t'a fait savoir que tu voulais tellement un instrument de musique – et en particulier une batterie – que quand ta sœur cherchait à argumenter pour avoir un pokémon, tu répondais que c'était trop nul et que ça puait. Tu lâches un petit rire en repensant à cette conversation que tu te gardes de révéler.

« Le pourquoi du comment une batterie, c'est un peu un mystère. Je n'ai visiblement jamais expliqué clairement à mes parents et je n'en ai aucun souvenir. Ma théorie est qu'en découvrant la musique au travers de groupes divers, j'aurai trouvé ça trop classe. Et comme un sale gosse, je voulais faire pareil que ces rockstars ». Un nouveau rire jailli de ta gorge, partagé avec Matty. « Bref. Pour mon cinquième anniversaire donc, j'ai reçu ce jouet-batterie. Dans ma petite tête d'enfant, c'était trop la classe. Mais quand je revois les photos en tant qu'adulte, je peux t'assurer que c'est complètement ridicule. Le machin était si petit et ça avait l'air vraiment bon marché. Ça devait faire un bruit horrible et j'en suis désolé pour ma famille ! Parce que je jouais absolument tous les jours avec ça. Je n'ai jamais arrêté, encore moins quand mes parents sont venu m'offrir une vrai batterie, un vrai truc de qualité. Elle est toujours chez eux. C'est mon bébé, mon premier bijou et jamais au grand jamais je ne m'en séparerais ». Tu portes une main à ton cœur, comme pour imager ton émotion. Puis tu laisses cette main glisser vers sa jumelle pour se caler paisiblement sur ton petit bidou.

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Récapitulatif

› A4 - rien.
› B2 - CT au choix → CT tempête verte.
› A1 - Pierre d'évolution au choix → pierre glace.
› D4 - CS au choix → CS anti-brume.

Je vais terminer cette session en E1, merciiii

« Là aussi c'était ridicule, mais pas de la même façon. J'avais un an de plus – ouai, je ne sais pas allé au-delà de mes six ans visiblement – c'était quelques mois après avoir reçu Polar. Et je me souviens parfaitement de ce moment là. Mes parents espérait me détacher de ce vieux jouet en offrant à ma sœur ce qu'elle souhaitait tant, me faisant ainsi le même cadeau d'anniversaire. Alors, j'étais heureux d'avoir un pokémon, pour sûr ! Mais même en l'aimant de tout mon cœur, rien ne pouvait me détacher de mon jouet pourri. Mon rituel était de rentrer de l'école, retrouver Polar pour quelques câlins et un petit temps de jeu avant de me réfugier dans le garage pour jouer pendant des heures avec mon instrument moisi. Et pour que ce soit dans le garage, le bruit devait vraiment être insupportable ! ». Tu échappes un petit rire. « Plusieurs mois après avoir reçu Polar, j'effectue ma petite routine et quel est pas ma stupeur quand une fois arrivé dans le garage je vois que mon jouet a disparu. Je me souviens parfaitement de l'effroi que j'ai ressenti. J'ai hurlé, parcouru toute la maison à la recherche de mes parents tout en m'étouffant dans mes larmes – tu sais à quel point on peut être dramatique quand on est gamin. Ce supplice m'a semblé interminable. Jusqu'à ce que je tombe sur l'une de mes mamans qui, inébranlable, me dit tout en sirotant ton café d'aller dans ma chambre. Évidemment je n'étais pas d'accord, je voulais des explications, baragouinant je ne sais plus quoi de mélodramatique. Mais ma mère est restée impassible. Je devais aller dans ma chambre. Et j'y suis allé en pestant, forcement ». Tu racontes cet épisode avec un large sourire. Parce que, comme tu l'as dit juste avant, c'était ridicule. Ta scène était ridicule. La raison, tu ne l'as pas encore évoqué. Mais tu y viens.

« J'ai dévalé le couloir avec rage. Je trouvais injuste qu'on me prive de la sorte de ce que j'aimais vraiment. Je me sentais incompris. Et puis j'ai ouvert la porte de ma chambre. Et je suis restée scotché dans l'entrée, bouche bée. Et c'est précisément à cet instant que je me suis senti ridicule ». Un nouveau petit rire s'échappe de tes lèvres. Ton sourire se fait plus grand. « J'étais bien loin d'être incompris. Mes parents m'avaient parfaitement cernés, puisqu'une véritable et merveilleuse batterie se trouvait là, dans un coin dégagé pour l'occasion. Passer du garage à ma chambre voulait dire beaucoup de choses. Enfin, surtout que mes parents croyaient en moi. J'en avais pas trop conscience à cette époque – et c'est normal à cet âge – mais nos parents ont toujours eu une confiance aveugle en nous et en nos capacités. Elles ne partageaient pas toujours nos opinions – et là encore c'est assez normal – mais elles ont toujours été là pour nous supporter à deux cents pour cent ! Bref. Elles ont vu en moi cette lueur et ont voulu m'aider à la nourrir correctement. Quand j'ai repris mes esprits, je me suis précipité sur ce nouveau joujou. Je n'ai pas tout de suite osé le brutaliser, je ne faisais que l'admirer. Lui et le livre qui était posé sur l'assise. Un livre pédagogique, pour apprendre à mieux comprendre le solfège et toutes ces choses là. Ma mère est alors arrivée pour me demander si j'étais heureux. Évidemment que je l'étais ! Elle s'est ensuite approchée pour m'expliquer leur petit manège, ainsi que pour me proposer d'avoir un professeur pour m'apprendre les bases essentiels. Ce que j'ai accepté – mais ça n'a duré qu'une année, je préférais l'autodidacte. Et puis elle m'a aussi dit que si je le souhaitait, d'ici un an ou deux, je pourrais m'essayer à un autre instrument. Ce que j'ai fait. A plusieurs reprises ».

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Récapitulatif

› A4 - rien.
› B2 - CT au choix → CT tempête verte.
› A1 - Pierre d'évolution au choix → pierre glace.
› D4 - CS au choix → CS anti-brume.
› E1 - CM.

Je termine de creuser en E1 avec 703 mots ! Merci pour cette session pleine de choix eheh
Si possible, j'aimerais bien que ce sujet soit déplacé sur DuckTales. Je suis loin d'avoir fini ce rp xD.