Voilà bien longtemps que je n'avais pas remis les pieds dans la région d'Almia. Plusieurs années même. Et me voilà à nouveau obligé d'y retourner, mais cette fois c'était pour le travail. Après notre excursion dans la Zone Zéro, ça constituerait la première fois pour l'équipe de se rendre dans cette région si particulière, et dans mon cas ça serait mon second reportage là bas, mais pour la première fois c'était pour le compte de la Cellule d'éthologie, même si la Tour aurait un droit de regard dessus. Je n'avais aucune idée ce que j'allais dénicher cette fois, qui sait dans quel état j'allais retrouver les ruines du Château d'Almia après tout ce temps, mais au moins cette fois je serais bien entouré s'il arrivait quoi que ce soit.

En temps normal, seuls les membres de la ligue de protection des pokémons, les rangers, étaient habilités à parcourir cette région protégée. Mais encore une fois, j'avais des passe-droits en réserve et cette fois toute une équipe avec moi donc y'avais des chances qu'on puisse mieux couvrir le terrain sans pour autant rien abîmer. Pis bon, Tempérance avais aussi une accréditation de Ranger, c'est l'une des raisons qui m'a poussé à l'embaucher, donc ça devrait aller.

Depuis le temps, on avais déjà quelques documents en plus sur le coin d'ailleurs, mais la faune et la flore qui avaient été ajoutées aux renseignements sur la région n'avaient absolument rien d'intéressant à mes yeux étant donné qu'elle partageait 90% de sa biosphère avec Sinnoh qui se trouvait au nord, en dehors de quelques rares exceptions qui ne m'intéressaient absolument pas. Mais de toute manière l'usage de pokéballs est strictement interdit dans l'ensemble de la région donc tout ce que j'espère c'est de pas tomber sur un spécimen chromatique, quand bien même je n'avais rencontré aucun pokémon dans les ruines lors de ma première visite donc je ne me fais pas trop de souci à ce niveau. Non ce qui m'inquiète plutôt, c'est plutôt comment on va gérer la chaise de Norville, parce qu'il ne pourra clairement pas se déplacer sur Métalosse comme il pouvais le faire dans le Cratère de Paldéa, d'autant plus si l'état général du château s'est encore dégradé depuis la dernière fois.

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[Creuse, creuse, creuse en A3! Là où à l'IRL de 2018, Séquo de fouiller me conseilla!]

Vous décidez de creuser en A3, sûrement un excellent choix !

Pour savoir ce qui se case ici, il faudra écrire pour 610 mots !

L'avantage mais aussi le gros inconvénient du Château d'Almia, c'est qu'il se trouve tout au nord de la région, donc très proche de la région Sinnoh et autant dire qu'il y fais froid, genre c'est pas la peine d'espérer s'y rendre sans équipement adapté, que ce soit pour nous ou pour le matériel de tournage. Normalement, on dois traverser la Vallée Sakaï ainsi qu'un lac gelé afin de s'y rendre depuis les villes habitées, mais dans notre cas on a préféré s'y rendre directement en usant de nos montures volantes depuis Verchamps. Le camping-car étant stocké avec les autres modules avec la De Vil Mobile, ça nous permet ainsi de voyager léger et de survoler la chaîne de montagne qui sépare les deux régions sans avoir à se taper tout le trajet depuis la ville portuaire de Bonport qui nous aurait pris plusieurs jours au lieu d'une simple après-midi.

Norville, comme à son habitude, s'est accroché sur le Métalosse qui lui sers dans ses déplacements, une chaise sanglée tout autour du noyau central du pokémon lui permettant de rester parfaitement stable et limite de faire corps avec la créature d'acier. Norville lui aussi se trouve sur Métalosse d'ailleurs, étant donné qu'il ne possède aucun pokémon suffisamment puissant pour le faire voler, mais ça ne semble poser aucun souci à sa monture, après tout quand on pèse plus de 500 kilos, c'est quoi d'en porter environ 200 de plus? Le seul souci à se faire sera quand on sera arrivé sur place, j'ai aucune idée de comment ces deux là comptent faire pour que Norville se déplacer parmi les décombres et là comme ça, la seule idée que j'ai pour le moment serais de faire appel à Cendrin pour lui servir de monture.

Pour ce qui est de Tempérance, il a opté pour un vol à dos de Libégon et a pris la tête du cortège, prêt à utiliser Anti-Brume au besoin pour supprimer toute couverture nuageuse qui pourrait gêner et aidé par l'excellente vue de sa monture afin de riposter immédiatement en cas d'attaque de la part d'espèces locales pas spécialement ravies de nous voir survoler leur territoire. Le seul inconvénient, c'est qu'une fois sur place, il risque de souffrir du froid, c'est ce pourquoi je n'ai pas eu d'autre option que de faire appel à Bubblegum pour voler à nos côtés tout en prenant la forme d'un Flambusard: un pokémon originaire de Kalos et qui avais pour caractéristique principale de pouvoir voler tout en réchauffant notre cortège via son plumage naturellement ardent.

Pour ce qui est de moi et d'Ewan, il aurait été bien plus simple de voler dans la De Vil Mobile, mais pas aussi longtemps et à une telle altitude, je me suis donc sanglé sur une espèce de balançoire accrochée à Bubblegum tandis qu'Ewan a dû se rabattre sur une nacelle portée par un Grodrive qui trainait dans ma collection. L'inconvénient de ce poké, c'est qu'il est incapable de se diriger de lui-même et par conséquent il est sujet à la moindre bourrasque, et que Bubblegum va devoir en permanence faire usage de l'attaque Vent Arrière pour créer une sorte de cocon d'air chaud qui permettra de le diriger dans la bonne direction à vitesse suffisamment élevée pour ne pas trop nous ralentir sans pour autant créer de turbulences dans la nacelle. Et ça permettra également au Libégon de Tempérance de mieux résister au froid, soit dit en passant.

[Rappel: A3. 611/610 mots]

Les nuages s'épaississent et la température qui baisse se fait de plus en plus ressentir malgré le cocon d'air chaud mais on garde le cap en évitant soigneusement les trous d'air jusqu'à commencer à redescendre dès que les hauteurs de la chaîne Granfroy est visible. Quelques dizaines de minutes plus tard, c'est le château en lui-même qui était en vue, se dressant toujours imperturbable dans le froid sec, les arc-boutants toujours aussi droits et la toiture recouverte de neige. Rien ne semble avoir vraiment changé en deux ans si je compare avec mes souvenirs qui sont, je dois l'avouer, relativement brumeux. Le pan de muraille effondré ne semble pas s'être dégradé plus que ça d'ici, mais on verra mieux une fois au sol.

Cette fois, j'ai l'avantage d'avoir du galon et toute une équipe à mes côtés, la dernière fois j'étais qu'avec Ewan et la Ligue n'étais encore qu'un vague projet à mes yeux. L'imposante muraille de granit, blanchie par le temps et érodée reste toujours aussi majestueuse dans le paysage oscillant entre le gris de la pierre brute et le vert profond de la végétation environnante qui a repris ses droits au fil des siècles qui ont suivi l'abandon de cette forteresse. La grande porte de bois qui scelle l'entrée principale n'a pas non plus bougé d'un pouce et il serait trop dangereux d'essayer de l'ouvrir, on va donc passer par le même côté que lors de notre premier passage, l'entrée des domestiques située près de la courtine ouest, et ce après avoir fait quelques prises de vues depuis la basse-cour, devant les deux têtes de ponts en ruine et par conséquent impraticables, bien qu'en réalité Norville pourrait tout à fait les gravir sur Métalosse, mais hors de question d'abîmer encore plus les lieux au risque de nous retrouver avec un procès au cul.

Une fois arrivés dans la petite cour ouest, je demande tout de même à l'immense pokémon au corps d'acier d'user de son Oeil Miracle afin de vérifier qu'aucune menace ne nous attends à l'intérieur ainsi que l'intégrité des murs, il s'agirait pas de nous prendre un bloc de deux tonnes sur le coin du nez en essayant de fouiller le coin.

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[Stegan qui laisse du C4 sans y toucher, c'est louche, je creuse!]
[A3: CT au choix > Vampipoing, apprise à Monaflèmit]

Pour découvrir ce qu'il se cache sous cette caisse d'explosifs C4, il faudra écrire 510 mots !

Les yeux de l'immense pokémon ne mettent immédiatement à luire tandis qu'un cône d'énergie psychique se forme dans son champ de vision et parcourant le château de part en part pendant quelques minutes avant de nous signaler d'un geste de patte qu'aucun danger ne nous menaçait. Bon maintenant, reste à trouver une monture pour Norville. Mais j'ai pas encore eu le temps d'y réfléchir que Jerry a immédiatement fait appel à son Félinferno qui prends la grande perche entre ses pattes en mode princesse, comme s'il ne pesait pas plus pour lui qu'un fagot de bois. Bon certes, Norville n'est pas bien épais, mais quand même. Cependant, ça ne semble pas le déranger, il a l'air d'avoir l'habitude car le fauteuil roulant toujours plié est désormais attaché au dos du grand pokémon Feu. Pour un peu il me rappellerais presque Xerude, mais en beaucoup, beaucoup plus discipliné. De plus, la ceinture ardente du pokémon produit à son tour une onde de chaleur qui va nous fournir de la lumière en permanence en sus, ça permettra à Bubblegum de se reposer un peu et de se transformer en autre chose au besoin.

On commence donc à pénétrer la chemise du donjon principal, tout en prenant bien soin de ne rien déplacer, enfin pour le peu de débris qui s'y trouvent. A part des feuilles mortes et des déchets portés par le vent, le chemin de pierre est relativement propre, et pour un peu on pourrais croire qu'on est juste le jour de fermeture aux visites d'un monument historique. Cependant, le vent glacé et sifflant à travers les meurtrières nous rappelle bien qu'il n'y a plus âme humaine qui y vive depuis longtemps, et c'est sans doute pareil côté pokémons sauvages, d'ailleurs. Avec un climat aussi froid, seul des pokémons particulièrement adaptés à la survie en terrain hostile pourraient espérer pouvoir y nicher, mais l'absence de ressource naturelle via fait sans doute en sorte qu'aucune relation de prédation n'est possible. Bah oui, pour ça faudrait qu'au moins des herbivores puissent se nourrir à la base et y'a pas la moindre trace de végétation à l'intérieur des murs du château. Et il en est de même quand à l'éventuelle présence de pokémons de type Spectre, il leur faut bien des proies à drainer de leur souffle de vie. Donc pas de Nosférapti sous les combles ou d'Ectoplasma qui traversent les murs. C'est à se demander comment les humains ayant vécu dans cette forteresse ont pu survivre ici. Quoique le climat était peut-être plus doux autrefois, mais ça m'étonnerait.

Un peu plus loin, on déniche un escalier qui donne accès au parapet de la chemise du donjon, offrant un point de vue magnifique sur les alentours et plus particulièrement sur la grand cour du château, recouverte de gravier et jonchée de déchets végétaux, mais sans pour autant qu'aucune plante ou arbre n'y ait pris racine au fil des siècles.

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[Rappel: C4. 518/510 mots]

Je me demande si autrefois ce château ne servait justement pas de forteresse et de point d'observation de la frontière entre Sinnoh et Almia à l'époque médiévale. Y'a bien des écussons et armoiries qui sont encore vaguement visibles sur les murs, mais tout ce qui est en extérieur est tellement érodé par le temps et les éléments qu'on peut clairement pas estimer de quoi les divers blasons sont composés en dehors de leur formes générale qui diffère.

La dernière fois on n'avais pu visiter qu'une petite partie de la forteresse, mais cette fois je compte bien couvrir un plus grand périmètre. Tempérance semble un peu moins nerveux qu'à notre arrivée, j'imagine que ça doit être bon signe. On va redescendre dans la chemise, parce que là on se les caille quand même beaucoup trop dans l'échauguette qu'on a trouvé en comparaison des quelques courants d'air qui parviennent de nouveau à nos oreilles au fur et à mesure qu'on reprends l'escalier. Tempérance serait d'avis d'aller dans la cour du château, tandis qu'Ewan aimerais qu'on essaie de trouver le donjon principal, donc on fera d'abord l'un puis l'autre.

En quelques minutes, on finis par déboucher sur la cour principale, large, vide et balayée par les vents. Devant nous au loin, le corps de garde et les deux tours encadrant la herse et l'accès au pont-levis effondré. Ca et là, des mansardes en bois pourri effondrées par le vent sont toujours présentes près des murailles, c'est étonnant qu'elles n'aient pas été détruites par les éléments après tout ce temps mais après un bref examen Tempérance nous affirme qu'elles ont probablement été goudronnées afin de ralentir la décomposition du bois, mais qu'il serait stupide d'essayer de les toucher si on ne voulais pas tout détruire avec toutes les conséquences que ça engendrerait. Cependant depuis cet endroit, on peut à nouveau se rendre compte de toute l'importance architecturale de la forteresse, et les nombreux perchoirs fixés aux murs et destinés aux pokémons volants des anciens habitants tiennent toujours debout malgré tout ce temps passé. On a même trouvé un nid de ce qui devait être un Airmure, à savoir un tas de morceaux de métal très fin mais totalement dévorés par la rouille.

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[Après le C4, je creuse en E3 même si j'irais jamais à l'Elite!]

Pour découvrir ce qu'il se cache en E3, il faudra creuser sur 470 mots !

Après avoir fini notre petit tour de cours, on se dirige vers la partie la plus éloignée de la cour vis à vis de l'entrée: la demeure seigneuriale, là où l'ancien maître des lieux séjournait certainement et qui se trouve à l'opposé du corps de garde où séjournaient les soldats. On devrait peut-être pouvoir trouver des armoiries en bon état, que ce soit là où dans la chapelle située juste à côté. Le top du top serait carrément de trouver du mobilier et des pièces d'art aussi, mais il est fortement improbable de trouver encore quoi que ce soit en état ou qui n'ait pas déjà été pillé au fil des siècles. Le plus étonnant reste quand même l'absence totale de dégradations et autres tags qu'on pourrais s'attendre à trouver dans un lieu aussi propice à l'exploration urbaine, même si on reste dans un lieu difficile d'accès. La dernière fois où avais réussi par chance à se téléporter dans les catacombes du château et à filmer les bas-reliefs qui devraient toujours s'y trouver. On pourra toujours essayer d'y retourner d'ailleurs, vu qu'on a du matos de bien meilleure qualité, mais il nous faut du neuf, enfin aussi neuf que puisse être une forteresse qui dois bien avoir plus de huit cent ans.

Une fois dans la demeure seigneuriale, on tombe assez rapidement sur ce qui devait autrefois servir de cuisines vu l'immense cheminée noircie qui trône en plein milieu du mur et l'alignement de ce qui ressemble grosso-merdo à des poêles à charbon taillés dans la pierre. Pour un peu on verrais presque encore les jambons et chapelets de saucisses encore accrochés au manteau de l'âtre pour profiter du séchage au feu de bois avant d'être arrosés de miels pour être servis à la table du seigneur. Évidemment, pas la moindre trace de vaisselle d'aucune sorte, mais des morceaux de cuivre fondu et couverts de vert-de-gris dans le manteau de l'âtre montrent bien qu'on dois pas trop faire erreur. Les vitres sont pour la plupart encore en un seul morceau, hormis un ou deux carreaux cassés qui laissent passer le courant d'air toujours aussi glacé de l'extérieur. Le mieux serait donc qu'on utilise cet pièce comme camp de base, ça semble la plus isolée au niveau thermique et la présence de la cheminée nous permettra de cuisiner sans trop craindre de tout dégueulasser. Une petite pause bienvenue donc, parce que de mon côté ça commence à tirer sur le mon genou et j'imagine que Norville aussi doit pas mal douiller. Et j'ai effectivement raison, dès que j'intime l'ordre de faire une pause, celui-ci ne perds pas un instant et sors son kit de roulage pour s'en griller une.

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[Rappel: E3. 485/470 mots]

Malgré les courants d'airs, l'odeur douceâtre se répand dans la pièce. Et avec elle, pleins de souvenirs qui me reviennent. Des nuits à refaire le monde avec Ewan à discuter jusqu'au matin, des moments fugaces flous passés dans les bras d'amants sans visages rencontrés au petit bonheur la chance, certains qu'on préfèrerait oublier, d'autres qu'on aurait aimé revoir mais pour beaucoup disparus dans les méandres de la nuit et de ma mémoire. Oui pour moi cette simple odeur est bien plus que celle de la liberté, c'est également celle de l'insouciance. Je me pose aux côtés du hippie pour m'en rouler une aussi. J'ai perdu l'habitude de fumer régulièrement ces dernières années mais c'est pas plus mal, maintenant c'est uniquement occasionnel et pour le plaisir.

Tempérance s'est posé devant l'âtre pendant que Jerry est allé essayer de trouver de quoi allumer un feu de camp en volant sur le Métalosse de son frère. Ewan est posé devant l'une des fenêtres et regarde derrière les carreaux, lui aussi visiblement perdu dans ses pensées pendant que son Gorythmic se repose également maintenant que Norville est occupé à tirer sur son joint. On va faire une pause le temps de se manger un bout et repartir aussi sec après avoir nettoyé. Le froid est beaucoup plus mordant que ce que j'avais escompté lors de la planification de l'exploration, il serait donc idiot d'y retourner l'estomac vide, donc on a quelques conserves qu'on pourra faire chauffer sur le feu et de la viande séchée. Y'a pas de source d'eau dans le coin mais normalement Jerry a son Polthégeist avec lui qui pourra nous fournir de quoi boire au besoin, et au pire du pire, de la neige fondue jusqu'à ébullition nous permettra de rester hydratés si nos réserves s'épuisent.

Après une petite dizaine de minutes, Jerry reviens avec une vingtaine de branches et une grosse bûche, ce qui devrait parfaitement suffire pour alimenter un feu suffisant pour nous réchauffer et bouffer. On en profite pour papoter de tout et de rien, Tempérance restant aussi peu loquace qu'à son habitude mais je dois dire qu'on est tous pas spécialement ravis d'être ici vu ce qu'on a pu filmer pour le moment, et rien ne dit qu'on va trouver grand chose de plus.

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[Je creuse en D2]

Pour découvrir ce qu'il se cache en D2, il faudra creuser sur 570 mots !

En deux temps trois mouvements, Tempérance arrange les branches et la bûche avant que le Félinferno de Jerry ne l'allume d'une simple flammèche. Instantanément, une forte odeur de sève de pin se répand dans la pièce, couvrant intégralement celle de nos joints. Heureusement que ça va pas durer longtemps car celle-ci est tellement entêtante qu'elle m'en donne presque la nausée, mais ça ne semble pas déranger le reste du groupe le moins du monde. Le petit bûcher prends bien, et on en profite pour faire réchauffer une sorte de ragoût improvisé à l'aide de boites de fèves à la sauce tomates et de bandes épaisses et de grasses de viande séchée accompagnée de larges tranches de pain qu'on va pouvoir tremper dedans, le seul truc en plus qui manquerait pour que ce soit parfait serait du fromage mais on est pas dans un resto faut pas exagérer. La chaleur du feu nous enrobe comme les bras d'une nourrice, un peu comme si l'une des cuisinières qui vivait ici autrefois s'y trouvais toujours, c'est vraiment agréable.

En regardant la pièce qui nous entoure, je me demande combien de personnes ont pu vivre ici de part le passé, ça et là des taches de graisses brûlées sont encore bien visibles dans la pierre de l'âtre, il y a dû y en avoir des banquets et des repas de fête mitonnés dans ces cuisines, mais également des plats plus simples et modestes pour le petit personnel qui vivait entre ces murs. Je regarde les autres entre deux bouchées et chacun d'eux semble déjà moins maussade, mordant dans le pain et le lard à belles dents, le gras coulant presque dans la barbe du punk tandis que Tempérance semble déterminé à ne pas laisser la moindre goutte de sauce tomate dans son assiette. Les deux frères quand à eux papotent après avoir chacun finis leurs écuelles avant de faire manger leurs pokémons respectifs, bah oui c'est aussi l'heure de manger pour eux et on a aussi pris assez de nourriture pokémon pour les sustenter eux aussi. Y'aura juste le Métalosse de Norville qui va devoir attendre un peu, ses griffes d'aciers risqueraient de saloper le sol de la cuisine sans le vouloir et on peut pas prendre ce risque.

Après que chacun ait fini son assiette, Jerry demande à son Polthégeist nous servir à chacun une tasse de Thérémonie, un thé relativement amer mais revigorant que celui-ci peur produire à volonté et dont il se sers habituellement pour combattre, mais aucun risque pour nous du moment qu'on en bois pas plus de trois tasses par personne. Ca devrait nous aider à digérer tout ce gras en plus de nous hydrater et d'éviter qu'on somnole à cause de la digestion. La saveur amère du thé aux arômes fleuris est la bienvenue également, mais on va devoir se remettre en route sous peu. Si on continue de s'en tenir au plan, on va continuer d'explorer le coin et essayer d'entrer dans la demeure seigneuriale, si on a des chances de trouver quoi que ce soit, ça ne peut être que là bas et ça serait vraiment une malchance pas possible que tout ait été emporté par le temps comme dans les cuisines. Je m'attends pas à ce qu'on trouve encore des ouvrages en bon état, mais je sais pas, au moins du mobilier ou des tapisseries pas encore dévorées par les mites?

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[Rappel: D2. 592/570 mots]