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Asuna Maruoka

Asuna Maruoka
Agent Sinnoh

C-GEAR
Inscrit le : 24/04/2014
Messages : 2116

Région : Sinnoh - Unys
Mer 24 Avr - 18:27
- … comme prévu, le Lieutenant Maruoka sera un électron libre lors de cette mission. Elle a son propre objectif, je ne vous demanderais pas faire votre possible pour ne pas la gêner.

Tu n’as pas écouté le début du briefing de la mission, mais quand tu entends ton nom, tu relèves les yeux pour observer l’homme en face de toi, qui t’adresse un hochement de tête. Tu lui rends et tu t’éclipse pour le laisser finir avec son équipe. Tu avais attendu ce moment depuis si longtemps et pourtant, tu n’avais pas la sensation d’être prête pour cela. C’était comme si tu étais en train de vivre l’instant en étant en dehors de ton propre corps. Tu bougeais par réflexe, mais tu avais l’impression d’être complétement à la ramasse. Tu inspires, tentant vainement de garder le contrôle alors que tu entends que la mission débutera dans dix minutes précisément. C’était le temps nécessaire pour que tu sois au point de rendez-vous convenu. Bien sûr, tu avais dû faire des pieds et des mains pour qu’on te laisse en solo et c’est finalement ton supérieur, Rosen, qui avait dû se porter garant pour toi. Finalement, certaines choses ne changeraient jamais, qu’importe les preuves dont tu avais fourni. Après tout, c’était quand même grâce à toi que vous pouviez entrer aujourd’hui dans cet avant-poste des Plasma. Enfin, ça, tu essayais encore de t’en convaincre. Ton plan de base, c’était de faire les arènes revanche de Sinnoh, pour mettre médiatiquement la pression à ta sœur. Et ça avait fonctionner, peut-être trop bien par rapport à ce que tu avais prévu. Tu avais l’impression que tout avait été trop facile, comme si elle avait laissé des preuves exprès. Comme si elle t’invitait à la rejoindre. Tu ne pouvais pas t’empêcher de penser que tout cela n’était qu’un piège et que tu étais en train de tomber dedans comme la pire des idiotes.

"On en a déjà discuter, tu n’as pas de meilleur plan. On sait tous les deux que ma présence pour toi te fait certes gagner du temps, mais t’affecte autant que le Spectre. Tu n’as plus assez de temps pour attendre une occasion qui serait davantage en ta faveur."

Tu hoches la tête, bien que Yoru ne soit pas en face de toi. Il avait raison, tu avais poussé ta conscience dans ses retranchements. Tu affiches un petit sourire, assez ironique. Tu avais littéralement joué avec le feu. Et tu ne voulais pas que ce ne soit pour rien. Tu inspires de nouveau alors que tu te donnes deux claques sur les joues, rendant les gens autour de toi a la fois surpris et perplexe. Qu’importe, de toute façon tu n’avais plus rien à foutre du regard des gens maintenant. Surtout vu que ce tu t’apprêtais à faire en fonction de la réponse de ta sœur.
Tu prends la pokéball de Calcifer pour la libérer et tu grimpes sur son dos pour rejoindre la zone arrière de l’avant-poste. Le plan était assez basique en soit, le plus gros de l’équipe faisait diversion sur le devant du bâtiment pendant que tu en profitais pour te faufiler dedans. Tu regardes l’heure sur ton portable et tu vois que tu y seras largement à temps. De toute manière, tu te rends bien assez vite compte que tu n’auras même pas besoin de vérifier l’heure pour savoir l’assaut, car les sbires s’agitent dans le bâtiment, ayant bien conscience de ce qui était en train de leur arriver. Quelqu’un les avait mouchardés et la police connaissait maintenant leur position. Tu les observais courir dans tous les sens, tel des fourmis qui paniqueraient après que quelqu’un aurait donné un coup de pied dans la fourmilière. C’était d’autant plus ironique quand on savait que c’était d’une source interne qu’ils se retrouvaient ainsi dans la mouise. C’était moins drôle quand on savait qui exactement. Alors que tu vois qu’il n’y a plus personne au niveau de la fenêtre, tu comptes jusqu’à dix pour t’assurer que la zone est réellement vide puis tu envois Amphinobi pour casser la fenêtre avec un poing Glace. Il connait parfaitement son rôle car il est déjà en train de mettre un épais brouillard dans le couloir alors que Yoru t’aide à atteindre la fenêtre en te portant, avant de retourner dans ton ombre. Bien que la brume te bloque la vue, tu n’as pas l’impression d’être gênée. Tu t’es habitué à ce genre de situation, essayant de te concentrer sur tes autres sens pour remplacer ta vue. De toute manière, tu le sais, il ne peut pas t’arriver grand-chose avec Amphinobi et Yoru dans les parages. Le premier était maître dans l’art de surprendre les autres et le second était une défense parfaite. Malgré tout, tu libères Buster, parce que tu lui dois bien cela. Après tout, croquer les fesses des méchants, c’est un peu devenu un instinct pour lui, si bien que tu souris et tu passes la main sur son dos, profitant de la chaleur qu’il dégage.

- Toujours avec modération mon grand.

Il grogne puis il s’élance. Les cris de surprise plus loin montre qu’il a déjà trouver ses premières victimes, mais tu sais qu’il va faire attention de pas blesser mortellement ses adversaires. Tu veux que toutes les personnes présentes ici payent pour leurs crimes, quel qu’ils soient. Tu continues de marcher dans le dédale de couloir, en restant quasi silencieuse. Tu as l’impression que les battements de ton cœur pourraient trahir ta position à n’importe quel moment, mais visiblement, c’est surtout dans ta tête. Tu ne sais pas depuis combien de temps exactement tu erres dans les lieux, mais ça te semble rapidement devenir une éternité. Les combats s’enchainent, avec une facilité déconcertante. Pour un poste avancé, les sbires du coin sont franchement nuls. Où bien c’était tout simplement la sensation qu’on avait alors qu’on devenait trop puissante ?

- Tu comptes jouer longtemps à ce petit jeu du chat et de la souris ?

C’est instinctivement que tu lances cette phrase. Après tout, si tu ne l’as pas encore trouvé, c’est qu’il y avait de fortes chances qu’elle ne soit pas loin. Tu entends un petit gloussement alors qu’une puissante bourrasque enlève le brouillard provoqué par ta grenouille. Ta sœur est là, derrière toi, avec un Libégon qui est visiblement le responsable de l’anti-brume. Tes pokémons sont prêts à en découdre et pourtant, ta sœur rappelle son pokémon, se mettant clairement en désavantage par rapport à toi. A quoi elle jouait ? Se pensait-elle en sécurité ici, ou assez forte vis-à-vis de toi pour ne pas avoir besoin de pokémon ?

- Et si on allait dans un endroit plus calme ?

- Tu crois vraiment que je vais te suivre docilement dans ta planque ? Tu me prends pour une abrutie ?

- Non. Mais je pensais que tu voulais des réponses.

Tu ne sais pas comment agir vis-à-vis d’elle. Elle est clairement plus calme que la dernière fois que tu l’avais vu. Est-ce qu’elle avait compris que votre confrontation était inévitable ? Ton cerveau réfléchit à toute vitesse et tu as l’impression que ton cœur va exploser d’un moment à un autre. Ton œil droit te pique et tu sais que c’est mauvais signe. Même Yoru a dû mal à contenir la crise qui est sur le point de venir. Tu fouilles dans ta poche et tu vois ta sœur jouer avec l’immense faux blanche avec laquelle elle se balade. Téméraire mais pas idiote. Tu sors le flacon de médicaments et tu lui montres, avant de prendre une gélule. Immédiatement, tu vois le corps de ton adversaire se détendre. Par contre, tu n’arrives pas à traduire l’expression qu’elle affiche. De la peine ? De la tristesse ? C’est quelque chose que tu n’as jamais vu d’afficher elle, que ce soit quand tu l’avais vu la dernière fois, sur les photos de police ou même chez le fantôme.

- Tu veux aller où exactement ?

- Dans une salle d’entrainement, au sous-sol. Personne n’ira là-bas pendant que tes petits copains les flics seront en train de faire la chasse dans le reste du bâtiment.

Au sous-sol. Ça ne t’arrangeait pas vraiment, tu aurais peu de solutions de repli si jamais la discussion tournait mal. Pourtant, tu sens que tu hoches la tête malgré toi, comme si tu savais déjà que tu n’avais pas vraiment le choix. Elysiana avait raison, tu voulais des réponses, donc il ne te laissait plus qu’à la suivre. La situation te semblait irréelle alors que vous déambuler dans les couloirs, ignorant la confusion générale qui régnait que ce soit au sein de la police ou parmi les Plasma. Le temps semblait s’être arrêter alors que tu marchais derrière ta sœur, vous éviter au mieux les autres, mais tu n’es pas dupe, il y aura quelques personnes qui auront remarqué que tu ne fais rien pour arrêter ta jumelle. Qui sait ce qu’on pensera de toi à la fin de cette mission ? Qu’importe. De toute façon, tu savais depuis longtemps que ça serait ta dernière. Après celle-ci, tu n’aurais plus aucune raison de garder l’uniforme.

Vous descendez des escaliers, arrivant dans une nouvelle série de couloirs puis devant une porte qu’elle ouvre avant d’entrer la première. Une table et deux chaises sont installées et tu te rends compte qu’elle sait visiblement depuis longtemps que tu allais venir aujourd’hui. Elle s’installe et t’invite à faire de même, mais tu préfères rester debout. Au cas où. Elle soupire mais n’insiste pas.

- Je suppose que ce n’est pas la peine que je te propose un thé.

- Tu crois réellement que je suis venue pour discuter gentiment avec toi ? Je veux juste savoir où est Papa.

Elle soupire de nouveau et évite ton regard. Son poing se ferme et elle tremble pendant une seconde à peine. Puis elle affiche de nouveau son petit sourire, pourtant, tu le sais, ce n’est pas comme d’habitude.

- Je pensais que pour une fois, on aurait pu discuter calmement toutes les deux. Vu qu’on sait très bien que c’est surement la dernière fois qu’on en aura l’occasion.

Tu es confuse, tu ne sais pas où exactement elle veut en venir, mais en tout cas la sensation que tu as à ton œil droit ne se calme pas malgré le cachet que tu as pris. C’était comme s’il ne faisait plus aucun effet et que Yoru était devenu ton dernier rempart. Ce dernier était d’ailleurs rudement silencieux, bien que tu sentisses qu’il était toujours présent.

- Il est un peu tard pour ça. Je t’ai donné plusieurs chances pour que tu reviennes à la maison.

Elle balaye tes réflexions d’un geste de la main, puis son regard se perd dans le vague. Pendant un bref instant, tu as un frisson, inexplicable. Tu te fais une supposition qui te glace le sang. Tu attrapes le flacon de médicaments pour lui lancer et elle ne semble pas surprise par ton geste. Elle le tourne entre ses doigts puis en prend un, sans réelle conviction.

- Tu t’es décidé à me parler parce que tu t’es rendu compte dans quel état tu allais finir ?

Elle relève les yeux vers toi, avec un visage neutre qui vous était propre. Pendant une seconde, tu as l’impression de voir une flamme aux teintes rosées danser devant sa prunelle droite. Tu réprimes un haut-le-cœur. Tu ne savais pas comment elle avait fait, mais en aucun cas tu ne voulais d’explications sur ce sujet. De toute façon, ta sœur avait toujours été jalouse de toi depuis le jour où tu avais eu la flamme. Avant ça, c’était elle l’être spécial de la famille. Elle prenait son albinisme pour quelque chose de magnifique. Plus elle était différente des autres, plus elle en était ravie. Et toi, sa jumelle, la plus basique des deux, tu avais fini par te retrouver on ne savait comment avec un pokémon Spectre dans l’œil. Sa réaction avait été ridicule alors que toi, tu souffrais de la situation. Et visiblement, elle avait poussé la folie encore plus loin en cherchant volontairement à avoir la même chose que toi.

- T’es vraiment complétement folle.

De nouveau elle soupire, affichant un petit sourire triste. Clairement, tu n’allais pas la plaindre.

- Où est Papa ?

Tu es ici juste pour ça, son état tu n’en avais plus rien à faire depuis bien longtemps. Après tout, tu avais oublié pendant de très nombreuses années son existence, c’était visiblement le seul moyen que ton corps malade avait trouvé pour éviter de t’infliger davantage de remords, de stress, de rage.

- Il est mort Asuna. Je pensais que tu l’avais compris depuis longtemps.

Une seconde passe, deux, trois. Tu inspires, expires. Tu la fixes te lâcher ses mots. Tu attends la chute de cette mauvaise blague. Pourtant tu vois dans ses pupilles rouges qu’elle ne ment pas. Ça ne sert à rien de réfuter ses paroles, si bien que tu mords l’intérieur de la joue et un goût métallique la remplie immédiatement.

- Qui ? Pourquoi ?

A ce stade, tu n’es même plus capable d’émettre des phrases complètes. Tu sens que le moindre mot émit trop fort, le moindre geste brusque pourrait te faire exploser à tout moment. Tu sens Yoru qui panique, alors que ton œil te brule. Il retient la flamme comme il peut, mais ce n’est plus qu’une question de secondes avant que tu ne vrilles totalement.

- De ma main. La lettre que tu as eue avec le Noctali à été la dernière chose qu’il a pu faire avant que je ne l’exécute. C’était ça, ou les Plasma me tuait. Il m’a dit de le faire, il ne voulait pas voir l’une de ses filles mourir s’il pouvait prendre sa place.

- TU AURAIS DÛ CREVER A SA PLACE !

Cette fois, tu ne peux pas t’empêcher d’hurler, laissant toute ta rage sortir. Tu n’avais jamais vu la flamme être aussi grande, prenant la quasi-totalité de ton côté droit du crâne, s’enroulant autour de ta couette. Elle avait pris sa place. Tu ne pouvais plus rien faire depuis bien longtemps. Il était mort. Mort. Tu sens ton estomac se retourner et tu relâches ton dernier repas. Alors que tu s’essuie la bouche tu remarques le sang. Ah. C’était donc ainsi la fin ? Tu te frottes machinalement la main sur ton manteau et tu sors ton katana de son étui. Ta sœur te regarde avec un regard sombre. Tu vois le remord. Mais il est bien trop tard pour cela.

- Je suis désolée.

Tu hurles pour toute réponse. Tu ne veux pas entendre ses excuses. Tu en as plus rien à faire de ses excuses. Tu hurles à t’en briser la voix, puis tu finis par craquer, fondant en sanglots. Tu serres la poignée de ton katana dans ta main gauche et tu n’as qu’une envie. Celle de la tuer à ton tour. C’est tout ce qu’elle méritait après tout. Après ça, ça serait enfin fini. Tu pourrais partir, plus rien ne te retiendrait. Pourtant, tu vois qu’elle ne compte pas se laisser faire. Elle tient de nouveau le manche de sa faux.

- C’est vraiment ce que tu veux ? Un combat à mort sororal ? Tu veux laisser maman toute seule ?

- Je t’interdis de parler d’elle. Pendant des années elle a attendu ton retour et celui de papa.

Pourtant, tu le sais, elle a raison. Si tu en fini maintenant, tu seras incapable de retourner chez elle. De toute façon il était trop tard. Ta raison était en train de disparaitre peu à peu. Tu serais maintenant incapable de retenir la flamme à ton œil. Si Yoru n’était pas présent, tu aurais déjà vrillé depuis longtemps. Tu ne comprenais pas pourquoi il s’obstinait. Tu étais une cause perdue maintenant. Tu siffles et Buster te regarde, avec hésitation. Instinctivement, il sait que s’il lance une attaque ici, ça allait être suicidaire. Pourtant, tu ranges ton katana, si bien qu’Elysiana t’observe avec inquiétude. Ce n'était visiblement pas ce qu’elle avait prévu.

- Tu ne mérites pas de mourir par son katana. Mais je compte quand même t’offrir un petit avant-goût de ce qui t’attend aux enfers.

De nouveau tu siffles et le Démolosse lance son meilleur feu d’enfer. Puis tu lui fais signe de sortir de la pièce et tu le suis sans aucune hésitation. Tu siffles encore pour ne laisser aucune chance à ton double. Les flammes fusent dans tous les sens, tu sens ta gorge brûler sous l’effet de la fumée. Entre le rouge et le bleu qui t’entourne, tu ne sais plus où donner de la tête. De toute façon, tes pensées sont chaotiques et tu ne sais clairement plus quoi faire. La seule chose que tu t’obstines à faire, c’est brûler cet endroit. Tu veux que ce bâtiment disparaisse. Tu veux qu’elle disparaisse totalement. C’est fini. Tu ne veux plus la voir. Elle aurait dû mourir depuis bien longtemps, à la place de ton père.

Tu lui en voulais à lui aussi, d’avoir préféré la mort plutôt que de laisser tomber. Sauver ta sœur plutôt que de rentrer à la maison où tu l’attendais désespérément. La rage, la confusion, tes pensées égoïstes t’obscurcissaient la vue sur qui semblait pourtant une décision qui semblait être toute logique. Ton père avait voulu sauver Elysiana, parce qu’importe ce qu’elle avait fait, elle était sa fille. Et toi, en dépit de son sacrifice, tu avais décidé de la brûler vive. Ah ! Décidément, tu prenais vraiment les pires décisions. Tu rappelles Buster pour laisser place à Pingoléon, qui sans une once d’hésitation lance des surfs dans tous les sens pour éteindre l’incendie. Immédiatement tu fais demi-tour, alors que la fumée est toujours présente tu ouvres la porte.

Elysiana a disparu. Pendant un bref instant, tu te demandes si tu n’as pas inventé toute la scène. Mais tu vois qu’une trappe est ouverte au niveau du sol et en y regardant, tu vois une échelle. Tu soupires. Depuis le début, elle avait tout prévu. Tu descends par-là, et tu vois une lettre sur le sol, avec tes initial. A l’intérieur, tu n’y trouves que quelques mots, pour te donner l’emplacement de la tombe de ton père, enterrer en tant qu’inconnu. Puis elle te dit que tu ne la verras plus, que si tu l’avais trouvé cette fois-ci, c’était parce qu’elle l’avait bien voulu. Tu continues le long du couloir, creuser à même la roche. De toute façon, maintenant que tu avais eu tes réponses, tu n’avais pas spécialement envie de tomber sur l’un de tes collègues. Une fois dehors, tu te tournes et tu vois que le bâtiment est plutôt loin. Tu attrapes ton badge de police et tu le dépose au niveau de la sortie. Ainsi le message était assez clair.

"Tu comptes faire quoi maintenant ?"

A vrai dire, tu n’en avais franchement aucune idée. Mais bizarrement, tu savais très bien que si tu rentrais chez ta mère, tu n’aurais jamais la paix. Déjà par elle, mais également avec les voisins, les journalistes, la police… Non. Tu étais fatiguée de tout cela. Tu avais passé un tiers de ta vie à courir après des illusions. Maintenant, il te fallait survivre.




Lunettes de soleil sur la figure, capuche sur la tête, tu te balades avec un petit sac, contenant quelques affaires. Le reste est déjà en train de t’attendre à ta destination, en sécurité, mais pour autant tu n’aimes pas la sensation quand tu ne portes pas ton katana à ta ceinture. Avant d’entrer à l’aéroport, tu déposes les lettres que tu as écrite ce matin. Pour ta mère, pour lui expliquer, pour t’excuser de ne pas pouvoir rentrer. Pour ta cousine, pour la remercier pour tout ce qu’elle avait fait pour toi. Pour Alice, pour lui demander pardon d’avoir quitter tes fonctions de cette manière et sans lui dire au revoir.

Puis tu entres dans l’aéroport et tu demandes un billet pour Céladopole.

- Un aller simple ou un aller-retour ?

- Un aller simple.

3321 mots




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