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» CONCOURS DE COORDINATION n°65 - Catégorie 1

Calypso Kanaloa

Calypso Kanaloa
Elite

C-GEAR
Inscrit le : 29/10/2013
Messages : 560

Sam 25 Nov - 16:37

CONCOURS DE COORDINATION N°65

Le concours du jour se déroule dans la ville d'ATALANOPOLIS ! Dans cette ville bordée d'un lac rempli de Magicarpe, se situe l'arène de Marc, spécialiste des Pokémon Eau.
En vous baladant sur cette île, vous pourriez peut-être accéder au Souk d'Ivoire, qui abrite une partie des mystères du lieu.
C'est ici, dans cette ambiance si particulière que vous pourrez développer un nouveau thème : LE MYSTÈRE !

LES RÈGLES.
  • Catégorie accessible uniquement aux coordinateurs et dresseurs possédant 0 à 1 ruban. Eux seuls peuvent poster ici !

  • Vous avez le droit à 2 pokémons (ou moins si vous le souhaitez), pas plus. Vous pouvez utiliser un maximum de 3 attaques (attaques différentes ou trois fois la même, le compte est identique) par prestation.

  • Le thème de ce concours est LE MYSTÈRE.

    La difficulté et la subtilité résident dans la manière d’être original tout en nous faisant comprendre de quoi il est question, à travers votre prestation. Il faut que la compréhension du thème se retrouve à la lecture et qu'un spectateur dans la salle, inRP, puisse TOUT SAISIR de ce que vous voulez faire passer.
Vous pourrez apporter des précisions, si vous le désirez, entre balises spoilers, en fin de prestation. Pour autant, ce ne sont là que des compléments d’informations, mais rien de déterminant dans la compréhension du texte, qui doit parler de lui-même aux membres du jury.

Vous avez jusqu’au dimanche 31 décembre aux environs de 20h (heure française) pour poster votre prestation.

N'oubliez pas d'indiquer à la fin de la presta (en même temps que le détail de la prestation en résumé) :
Code:
Est-ce que je veux un récapitulatif des votes sur ma prestation à la fin du concours ? oui / non / seulement si victoire/défaite

Bon concours et bonne chance à tous et toutes !


Merci à Elisa A. Kanes pour l'avatar. (:
Séquo • autres comptes :
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Caihong Yáo

Caihong Yáo
Coordinateur Alola

C-GEAR
Inscrit le : 05/12/2023
Messages : 127

Région : Alola
Ven 29 Déc - 22:29
Le rideau s’ouvre sur une scène chargée. De grands panneaux agglomérés, peints en gris, se dressent de part et d’autre de la scène afin de simuler des immeubles. Ils sont percés de plusieurs rectangles représentants des fenêtres. A ces dernières sont accrochés et paniers garnis de brindilles que l’on a arrangé pour former des nids. D’autres éléments de décors sont créés en carton dur, plus bas que les immeubles, afin de mimer une devanture d’échoppe, de la végétation ou encore des lampadaires de rue.
Les spots illuminent la scène comme le jour, ce qui permet à l’assemblée de voir les nombreux volatiles fixés dans le décor. Ce sont de grands origamis dont la forme tente d’évoquer des goélises. Une bande bleue orne leurs ailes pour rappeler l’espèce. Certains sont suspendus dans les airs par des fils très fins, d’autres sont installés aux fenêtres dans les nids. Il y en a au sol, sur les toits… Plusieurs dizaines d’origamis peuplent la scène afin de simuler une ville active dans laquelle vivraient des goélises. Une brise légère s’élève sur scène, à l’aide de ventilateurs en coulisse, pour donner vie à ceux qui doivent être en vol. Un léger mouvement les anime, au bout de leurs fils.

Quelques secondes s’écoulent, puis un goélise bien réel se met à survoler la scène. Il bat des ailes au-dessus des faux immeubles avant de décrire de grands arcs de cercles, jusqu’au-dessus du public, pour descendre doucement au niveau du plancher. Il se démarque des origamis car la bande sur ses ailes est sombre, presque noire. Au moment de l'atterrissage, il bat plusieurs fois des ailes pour se stabiliser avant de poser ses serres. Il sautille à droite à gauche sur la scène, pour mimer une vie citadine. Il s’approche d’abord d’un décor en carton qui représente un étalage de pain, derrière lequel il passe le bec pour prendre une tranche de pain de mie posée là avant le début de la prestation et cachée au public. Il y picore quelques miettes, l’air ravi, avant de la déchirer en plusieurs morceaux qu’il lance en l’air avant de les faire retomber directement dans son bec ouvert. Il pousse ensuite quelques piaillements satisfaits avant de sautiller vers un autre décor. Le bas d’immeuble vers lequel il se dirige est tout à gauche de la scène, vers l’avant, et son bas est grossièrement décoré pour ressembler à un kiosque de marchand de journaux.
Là, le vrai goélise fait face à un homologue en papier, visible à travers un trou dans l’aggloméré, pour faire office de tenancier. Une voix sensée lui appartenir s’élève à travers les hauts-parleurs :

- Bonjour ! Comment allez-vous aujourd’hui ?
- Très bien, c’est une belle journée !, la voix est différente, faite pour appartenir au vrai goélise. Il montre que c’est son tour de s’exprimer en agitant légèrement les ailes et restant statique lorsque son faux interlocuteur parle. Puis-je avoir le journal du jour ?
- Bien sûr ! La une concerne l’oeuf.
- L’oeuf ?
- Vous n’en avez pas entendu parler ?

Les lumières s’éteignent sur scène et un vidéo-projecteur s’allume. Ce dernier envoie une image depuis le fond de la salle jusqu’à la scène, comme dans une salle de cinéma qui aurait pour toile blanche les plaques grises du décor. L’image n’est pas la plus claire, mais il est possible de voir qu’il s’agit de la une d’un journal. Goélise fait quelques sauts en arrière pour le regarder. Son ombre se découpe par-dessus les titres, heureusement trop petite pour cacher la une : “UN OEUF ECLOT : CE N’EST PAS UN GOELISE ?”. L’écrit est accompagné d’une photo d’oeuf de pokémon.

- Personne n’a vu de quoi il s’agissait, l’oeuf a disparu ! Mais il paraît qu’il rôde en ville… Ca fait froid dans le dos. Je vous déconseille de sortir la nuit !, reprend le vendeur.

Là-dessus la projection s’arrête et la lumière revient sur scène. Le vrai goélise hausse les ailes sans répondre à l’origami avant de tendre le bec vers le trou où se trouve ce dernier pour en extirper un journal roulé à sa taille. Là, il baisse la tête dans une courbette polie avant de reprendre son envol, le journal au bec. Après quelques arcs de cercles au-dessus de la scène et du public, il disparaît en coulisse.
La lumière s’éteint.

Dans l’obscurité, les goélises de papier qui pendent au plafond sont évacués par leurs fils tandis que ceux se trouvant ailleurs sont tirés hors de la scène. Eux aussi étaient reliés aux coulisses par du nylon depuis le début. Un léger bruissement de papier se fait entendre le temps que le décor se vide de ses habitants.

Puis les spots se mettent à projeter une douce lumière bleutée. Un autre projecteur envoie des étoiles sur le plafond de la salle et le haut des rideaux qui encadrent la scène. C’est la nuit dans la ville lorsque le goélise revient sur scène. Cette fois il ne vole pas, mais arrive en sautillant de par derrière l’un des décors en forme d’immeuble. Il porte un dossier dans son bec, duquel dépassent des feuilles de papier. Les petits bonds qu’il effectue sont volontairement bien moins énergiques que ceux du jour, il a une démarche traînante. Le dossier tape souvent le sol de la scène à mesure qu’il avance, produisant à chaque fois des “tac” sonores.
Le dossier et les serres du goélise sur le plancher sont les seuls bruits sur scène jusqu’à ce que les haut-parleurs laissent entendre d’autres bruits de pas. Certains faibles, d’autres plus forts. Des bruissements, un objet qui frotte contre un grillage. Toujours à hauteurs sonores inégales. Au départ, le goélise ne les remarque pas, jusqu’à ce qu’il sursaute à une série de pas plus forte que les autres. Il en lâche son dossier qui tombe au sol. La page de journal est à nouveau brièvement projetée avant de disparaître. Le pokémon se tourne dans tous les sens pour observer le décor. Il est désormais au centre de la scène. Les bruits s’arrêtent. Le goélise reste tendu, les ailes parallèles au sol, prêt à s’envoler. Puis, il se calme, détend ses muscles, laisse ses plumes retomber.

- Comme si autre chose qu’un goélise pouvait sortir d’un oeuf…

Il secoue le bec comme on secoue la tête et bondit vers son dossier. C’est à ce moment qu’une lumière s’allume derrière une des fenêtres fictives. Le goélise sursaute à nouveau et fixe la source de lumière. Elle est au rez-de-chaussée d’un immeuble de face par rapport aux spectateurs. Soudain, une forme en contre-jour ! Elle est arrondie, avec des épines au-dessus de la tête. Le pokémon acteur ne reste pas assez longtemps visible pour que le goélise l’identifie avant que la lumière s’éteigne et qu’il disparaisse dans les ombres.
L’instant d’après, une forme sombre est visible en train de courir d’un côté à l’autre de la scène, dans le fond, là où la luminosité est trop faible pour bien l’identifier. Le volatile reste statique au milieu du décor. Il recroqueville ses ailes, se tasse sur ses pattes. Son bec se tord dans tous les sens pour montrer qu’il regarde autour de lui. Un spot l’éclaire de manière plus franche, pour que sa position contraste avec le reste du décor.
A petits pas, et suivi par la lumière, il rampe presque vers la droite de la scène. Au fond, l’autre créature a disparu.

- Toge !

Jusqu’à ce qu’elle surgisse de derrière un décor d’immeuble, atteignant la lumière de goélise. C’est un togepi qui se révèle pleinement au public, avant de se jeter au sol pour esquiver le jet d’eau que se met à cracher le volatile dans un piaillement de terreur. L’attaque ne touche pas le togepi qui se précipite à nouveau dans l’ombre, mais mouille le décor jusqu’à atteindre un des lampadaires en carton qui se ramolli avant de chanceler et tomber sur le goélise. Ce dernier fait mine d’être coincé en-dessous, blessé. Il se débat quelques secondes avant d’abandonner. On l’entend pleurer depuis les hauts-parleurs :

- Un monstre… Cet oeuf est un monstre…

La lumière bleutée s’assombrit, ne laissant dans la lumière que le goélise. Cela dure quelques secondes jusqu’à ce que le togepi s’approche à nouveau. Il n’est pas dans la lumière, mais pile à sa bordure, là où elle est plus que tamisée, ce qui permet de deviner sa forme et ses gestes sans voir tous les détails de ses traits. Il rapproche ses courtes pattes et fait apparaître une lumière entre elles qui part comme un jet vers le haut avant de retomber sur lui et le goélise comme des flocons lumineux. Elle donne à ce dernier la force de s’extirper d’un geste de sous le décor tandis que le togepi a, à nouveau, disparu dans l’ombre.
Tout surpris, l’oiseau prend le temps de s’examiner, déployant ses ailes, essayant de les battre, ce qui le fait s’élever de quelques centimètres. Il se précipite ensuite vers son dossier, le reprend dans son bec, et s’envole réellement. Lorsqu’il est à demi-hauteur de la scène, sa dernière réplique se lance :

- ... J’espère qu’on entendra plus jamais parler de cet oeuf.

Il disparaît par le haut de la scène et le rideau tombe.



Détails de la prestation:



|| avatar ©️ ebanomiwa ||
|| img poichigeon ©️ Pokémon : A la conquête du clavier ||
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Emily Keighan

Emily Keighan
Coordinateur Kalos

C-GEAR
Inscrit le : 31/08/2023
Messages : 95

Région : Kalos
Sam 30 Déc - 17:38
Aujourd’hui j’ai décidé d’aborder une légende que ma mère me racontait souvent lorsque j’étais petite. Elle parle d’une créature surnaturelle qui ne ferait son apparition que pour guérir les âmes pures ; la Dame Blanche. Peu de témoin assure l’avoir déjà vu dans ces montagnes, personne n’a réellement de preuves et son existence en elle-même est assez obscure. Personne ne sait pourquoi la créature est là, seule dans le froid et personne n’a encore réussi à la capturer puisqu’elle reste cachée. Certains pensent qu’elle existe vraiment, d’autres pensent que c’est simplement un mythe. Dans tous les cas, qu’elle soit réelle ou pas, l’homme n’a pas encore percé ce mystère.

C’est finalement à mon tour de passer sur scène. Saisissant le micro que me tend un membre de la production, je fais ensuite glisser mon fauteuil jusqu’à l’arrière du théâtre où se donneront en spectacle mes pokémons. Cachée derrière les rideaux, je ne pourrais les voir qu’à travers les écrans géants qui rediffuseront la prestation en direct. Je n’ai clairement pas l’intention de les accompagner sous le feu des projecteurs même si j’en ressens l’envie puisque les regards de la foule risquent d’êtres automatiquement attirés vers moi et mon superbe fauteuil. Mes pokémons sont censés êtres les vedettes ce soir, pas moi et je me sentirais mal de recevoir toute l’attention. Il faut s’avoir s’adapter en coordination et je vais sans doute devoir m’habituer à performer dans l’ombre.



Le signal du départ est donné et les rideaux de la scène s’ouvrent alors sur un décor hivernal. Le sol est tapissé d’un revêtement en mousse de couleur blanche pour rappeler la neige et à l’arrière se trouvent quelques conifères en carton enneigés qui se dressent fièrement vers le ciel. Quelques flocons apparaissent ici et là à travers la scène, eux aussi en carton et pendant du plafond à l’aide d’un long fil transparent. C’est assez rudimentaire comme décor, mais en tant que première participation à un concours officiel, il m’était difficile de faire mieux. Une petite musique d’ambiance se lance ensuite pour permettre aux gens de mieux se plonger dans l’atmosphère hivernale. Sentant quand même une pointe de nervosité grimper en intensité dans ma poitrine, je raffermis ma prise sur le micro que je tiens toujours en main et je prie pour garder mon calme lors de mes dialogues. Ils ne sont pas très nombreux mais il suffit d’un léger bégaiement pour tout gâcher.

- Est-ce que des gens parmi vous connaissent l’existence de la Dame Blanche ? Cette mystérieuse créature vivant au cœur des montagnes et possédant un incroyable pouvoir de guérison ? On dit qu’elle serait même capable de purifier l’environnement dans lequel elle vit.

Je laisse ainsi planer le doute chez les spectateurs, en espérant que cela attisera leur curiosité. C’est alors que le premier pokémon fait son apparition du côté gauche de la scène. La fourrure ébouriffée, crasseuse et visiblement blessée, Couafarel avance péniblement vers le centre de la place, là où est censé se dérouler l’action. Grande actrice de l’extrême, elle met un point d’honneur à boiter et a paraitre la plus piteuse possible aux yeux des spectateurs, allant même jusqu’à couiner par moment. C’est limite si elle ne posait pas une patte sur son front pour se la jouer encore plus dramatique.

- Après des jours et des jours d’errance, Couafarel ne sait plus où elle se trouve. Pourtant, elle continue d’avancer dans l’espoir que quelqu’un puisse lui venir en aide.

Lentement, elle poursuit son chemin en boitant pour atteindre sa destination. À quelques reprises, elle fait semblant de chanceler et ses pattes se mettent à trembler d’épuisement, mais elle ne tombe pas. En espérant que son talent d’actrice saura tenir en haleine le public. Soudain, un cri à glacer le sang résonne du côté droit de la scène, soit dans le sens opposé de la Couafarel. Feignant d’être surprise, celle-ci sursaute et s’immobilise en jetant un regard effrayé dans la direction du bruit. C’est à ce moment-là qu’une étrange créature fait son apparition sur scène et une bourrasque d’air froid semble l’accompagner. Le vent glacial refroidit la salle d’un coup et le froid mordant oblige la Couafarel à se recroqueviller sur elle-même. Face à elle se trouve désormais un Givrali au pelage blanc immaculé qui a été spécialement teint pour l’occasion. De cette façon, on dirait presque une créature faite de neige et de glace.

- Oh, mais attendez... ne serait-ce pas cette fameuse Dame Blanche !? Comment c’est possible ?

En plus de son aspect inhabituel, la mystérieuse créature est vêtue d’un chapeau chinois en bambou dans lequel est attaché un voile très mince de couleur bleue qui retombe doucement sur son dos. La Givrali reste là quelques instants, dévisageant avec intensité la chienne qui se trouve devant elle et qui parait grandement intimidée. Visiblement satisfaite du respect que lui témoigne le canidé, la créature blanche s’avance enfin pour l’inspecter sous tous les angles possibles. Entre son apparence déplorable et sa posture, il ne lui faut pas longtemps pour comprendre que la chienne est blessée et si elle ne fait rien, le froid de la montagne pourrait aussi bien mettre fin à ses jours d’ici quelques heures.

La Dame blanche fait alors preuve d’une générosité sans nom. Tandis que son regard s’adoucie, la Couafarel commence à se sentir mieux et peu à peu, ses courbatures s’envolent les unes après les autres. La douleur disparait et lentement, elle arrive à bouger sans avoir à serrer les dents. N’en croyant pas ses yeux, elle lève sa patte antérieure droite afin de mieux l’observer et elle se rend alors compte que la blessure qui s’y trouvait a complètement disparue, comme si elle n’avait jamais existée. Croyant alors à un miracle, la chienne devient toute excitée et sa queue se met à remuer dans tous les sens.

- On dirait bien que les pouvoirs de guérison de la Dame Blanche sont réels... Couafarel est de nouveau en pleine forme !

Néanmoins, la chienne se doute bien que cela n’est pas un hasard et que cela doit être le fruit de la créature blanche. Elle inspecte rapidement le reste de son corps pour constater que ses autres blessures ont elle aussi disparue et elle ne peut plus contenir sa joie. Reconnaissante, elle se retourne vers le dernier endroit où elle a aperçue la Givrali afin de la remercier, mais celle-ci est déjà repartie. Elle ne sera apparue que pour faire son devoir avant de repartir dans un souffle d’air glacé. Le mystère continuera donc de planer quant à son existence.

C’est à cet instant que la musique commence à diminuer en intensité et une fois que le volume devient trop bas pour se faire entendre des spectateurs, les rideaux se referment sur la scène. De mon côté, je ressens un lourd poids être retiré de sur mes épaules et je sens une immense vague de bien-être m’envahir en entendant les applaudissements retentir dans la salle. Ca y est, c’est fait. J’espère que ma prestation aura plu aux spectateurs.



Détails de la prestation:
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Magnolia Godwinson

Magnolia Godwinson
Coordinateur Hoenn

C-GEAR
Inscrit le : 25/12/2023
Messages : 13

Région : Hoenn
Dim 31 Déc - 14:57

Les mains moites, le regard légèrement inquiet, j'espérais que tout était prêt. J'avais seulement mon Tiboudet que je n'avais pas encore entrainé avec moi et les paroles de ma fille en tête. Pourquoi tu perds ton temps à faire ça ? Je finis aussi par me le demander parfois. Pourquoi j'étais là ? Il y a pas à dire, la moyenne d'âge de ce concours avoisinait le tiers du mien. Et ça ne manquait en rien de me rassurer. Il faut dire aussi que cette prestation allait s'avérer modeste, mais non lourde de sens. Je regardais mon Tiboudet du coin de l'oeil, un petit sourire en coin. Aie confiance Magnolia, t'as pas fait tout ce chemin pour rien tout de même ma fille ! Allez un peu de courage. Le petit chenapan était lui bien plus prêt et impatient que moi et c'est la voix du présentateur qui me tira de mon stress latent pour m'appeler à venir présenter mon numéro. Allez, un pas après l'autre, une marche après l'autre. Ca ne pouvait pas être pire que les présentations interminables de la Sylphe, non ?



Le rideau s'ouvre sur une scène décorée de manière minutieuse et fournie dans une chaude ambiance forestière. J'avais passé ma semaine à me procurer des fleurs et des plantes tout ce qu'il y a de plus authentique qui donnait à la scène un charme et un cachet sans égal. Parmi certaines compositions de fleurs et des branches disposées à même le sol se trouvaient d'autres décors en cartons représentant des ifs géants et des troncs desséchés sommaires pour marquer d'autant plus le cadre dans lequel se déroulait ce traité. Tout était disposé de sorte à rendre crédible cette chaude journée de printemps qui s'annonçait. Toute la salle pouvait aussi entendre des gouzillements, le bruit du vent dans les feuilles des cimes qui trônaient au milieu de cette forêt indescriptible. La lumière elle, laissait apparaitre l'immensité du décor. Si ce paradis presque idyllique semblait perdu dans le temps durant quelques secondes, pour l'instant ni moi ni mon Tiboudet n'étions sur scène. Et pour cause.

La lumière de la scène et de la salle s'éteignit d'un coup, ne laissant que se faire entendre les frottements d'un bruissement d'herbe et le tintement d'un galop de pokémon à la hâte qui se faufilait entre les différents gazouillis d'oiseaux et du vent des arbres. Après quelques secondes, au mur du dôme du concours plongé dans le noir, toute la salle put voir apparaitre la lumière d'un projecteur ou se distinguait l'ombre énorme de ce qui semblait être un cervidé, un cerfrousse peut-être, qui semblait bien perturbé. Le projecteur s'arrêta d'un coup laissant disparaitre l'ombre du pokémon dans un nouveau son de galop qui emplissait tous les hauts parleurs de la salle d'une urgence insondable, couvrant presque ceux naturels du paysage environnant. Hop, nouveau coup de projecteur sur un autre mur du théâtre. A nouveau cette ombre qui semblait encore plus agitée que précédemment. Mais qu'est-ce qui pouvait bien se passer dans cette forêt ? Pourquoi autant d'agitation ? Presque encore plus rapidement que la première fois, le projecteur s'éteint à nouveau dans un grondement plus marqué du galop infernal de ce supposé cerfrousse en cavale. Et bim, sans presque attendre cette fois, nouveau coup de projecteur sur le plafond de la scène toujours plongée dans le noir. Là, dans l'ombre de la lumière du projecteur, le galop du pokémon s'interrompit, alors que la tête de celui-ci se releva, comme si il s'était d'un coup assagie. Peut-être avait-il enfin trouvé ce qu'il cherchait ? Peut être que c'était là déjà la fin du voyage ?

PAN PAN

Deux sons sourds emplirent soudainement les oreilles des spectateurs. Ceux de coups de feux marqués et assurés qui n'avaient pas raté leur cible. Plus aucun bruit ne sortait des hauts parleurs, pas même celui des oiseaux et du vent qu'on entendait avant. Tandis la salle baignait dans une ambiance lumineuse écarlate et que toutes les lumières furent tournées au rouge, la silhouette du pokémon en cavale s'affaissa, laissant apparaitre toute la difficulté avec laquelle il avait à rester debout. En continuant de perdre l'équilibre, le pokémon ne laissa finalement apparaitre que la silouhette d'une masse presque informe allongée au centre. La salle fut à nouveau plongé dans le noir, ne laissant la place qu'à la lumière du projecteur qui brillait encore au dessus de la scène ainsi que l'ombre de ce qui restait du pokémon au centre. Après quelques secondes, un petit gémissement se fit entendre au centre de la scène, tandis que les lumières se rallumèrent peu à peu pour laisser apparaitre une petite chose. Un petit pokémon qui ressemblait à un bébé cerfrousse semblait comprendre bien vite l'horreur du drame qui venait de se jouer. Et c'est dans un gémissement plaintif et triste, le museau et les oreilles basses que l'animal laissa échapper sa peine. Et sa maman n'était plus là pour le réconforter. Dans ce dernier gémissement long et douloureux, la scène se termina, ne laissant que les spectateurs avec la cruauté que peut engendrer ce monde et la réflexion des actes qui peuvent éviter ce genre de drames.



Détails de la préstation:
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Calypso Kanaloa

Calypso Kanaloa
Elite

C-GEAR
Inscrit le : 29/10/2013
Messages : 560

Sam 20 Jan - 20:09
CONCOURS DE COORDINATION N°65

• THEME : LE MYSTÈRE •

Après quelques heures de compétition, le concours de coordination a pris fin. Le célèbre jury, composé de la maîtresse coordinatrice Calypso Kanaloa et de représentants de la ville de ATALANOPOLIS, a délibéré. Et après un échange enthousiasme où chacun a apporté son avis aiguisé sur les prestations du jour, Calypso revint sur le devant de la scène pour annoncer leur verdict.

Les résultats sont enfin tombés...:

À bientôt pour un nouveau concours !


Merci à Elisa A. Kanes pour l'avatar. (:
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