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» L'éclat d'une montagne | Masa Kobayashi

Nanako Odagiri

Nanako Odagiri
Scientifique Galar

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Dim 19 Nov 2023 - 17:30

L'ÉCLAT D'UNE MONTAGNE | Nanako s'aventure au Mont Nappé pour suivre la piste d'un groupe de Germéclat dans le cadre de ses recherches. Une aventure qu'elle s'apprête à faire accompagnée d'une guide de montagnes. Quelles péripéties attendent les deux jeunes femmes ?

1169 mots

Petit à petit Nanako faisait son nid en tant que scientifique. Son laboratoire était à présent fonctionnel grâce à sa famille et à ses amis et elle avait repris sa quête des badges. Le but à présent pour elle était de trouver un équilibre entre son rôle de dresseuse et de scientifique en ne négligeant ni l'un ni l'autre. La capture des pokémons sauvages lui permettait à la fois d'entrainer ses pokémons en amont des arènes. C'était quelque chose qu'elle avait toujours fait, même avant de gagner la compétition du Professeur Magnolia. À cela, maintenant, s'était ajouté des temps où elle décrivait les pokémons pour une base de données en ligne qu'elle avait créé. Elle avait décidé d'utiliser l'un des réseaux sociaux les plus connus du moment en plus d'avoir créer une page pour ses propres descriptions. Ce réseau social était par exemple utilisé par des célébrités telle que Kalinka Hollowell, la championne de ligue, ou Roy, le champion d'arène de Kickenham. Nanako y postait l'actualité de son laboratoire ainsi que les nouveaux pokémons décrits. Puis, grâce à leur smartphone, ses membres pouvaient télécharger une application qui viendrait s'ajouter à leur pokédex afin de fournir une description plus complète du pokémon qu'ils auraient rencontré ou capturé. Faire des descriptions demandait énormément de boulot, mais il était toujours intéressant pour Nanako d'écrire à propos de la façon dont ses propres pokémons se comportaient. Elle recherchait toujours activement un éleveur pour s'occuper de pokémons à son laboratoire, mais malheureusement, elle n'avait trouvé personne pour le moment. Les éleveurs recherchant un tel emploi, à l'heure actuelle, demandaient des rémunérations qu'elle ne pouvait se permettre, pas avant une dizaine d'années peut-être. Elle comprenait pourquoi, cela demandait énormément de temps et de ne vivre que de l'entrainement des pokémons du scientifique, mais tout de même.

« Bienvenue à Mezclamora. Il fait actuellement vingt-six degrés et le temps est ensoleillé. » annonça la voix de l'hôtesse d'accueil dans l'avion que Nanako avait emprunté pour Paldea. Oui, la scientifique s'était rendue dans la région ensoleillée avec une idée bien précise en tête. En l'absence de missions du Professeur Magnolia pour lui permettre de capturer des pokémons d'autres régions, la jeune femme avait épluché les forums de discussion et surtout ceux qui évoquaient des troupeaux de pokémons apparaissant ci-et-là dans diverses régions du monde. Cependant des troupeaux de pokémons, il y en avait énormément et parfois il ne s'agissait que de pokémons facilement trouvables. Elle avait alors fini par filtrer les informations qu'elle lisait pour seulement s'intéresser aux pokémons rarement trouvables dans la nature et un nom était récemment apparu sur un forum de discussion. Certains dresseurs avaient clamé avoir vu et combattu des Germéclat sur la route du Mont Nappé. Le pokémon était originaire de Paldea, mais il n'était pas facilement trouvable. Voir que plusieurs dresseurs en parlaient et prouvaient leur trouvaille à l'aide de photos décida Nanako à se rendre à Paldea. C'était peut-être une excellente opportunité pour elle de capturer ce pokémon rare qu'était Germéclat car elle ne savait pas nécessairement lorsque l'opportunité se représenterait. Cela lui donnerait aussi l'occasion de capturer d'autres pokémons sauvages si elle en avait l'opportunité.

Une fois sortie de l'aéroport de la ville, Nanako commanda un taxi conduit par des Tapatoès. Une observation qu'elle ne manqua pas d'inscrire dans son smartphone compte tenu de la différence avec la région qu'elle explorait à l'heure actuelle, Galar. En effet, là-bas, les taxis étaient conduits par des Corvaillus. En s'élevant dans les airs, à bord du taxi, Nanako eut le grand plaisir de voler au-dessus d'un des monuments de la région, le cratère de Paldea. Il n'existait aucune information sur ce à quoi quelqu'un pouvait s'attendre en descendant au fond de ce cratère, personne n'avait été assez fou pour le faire, mais peut-être serait-elle la première à en parler en tant que scientifique. Pour le moment, cependant, sa destination était le Mont Nappé et elle allait devoir résister à la tentation de s'aventurer dans un endroit aussi méconnu que le cratère de Paldea. Elle n'était, de toute façon, pas tant attachée à être une pionnière de la recherche, elle voulait juste s'amuser à rencontrer plein de nouveaux pokémons et à mieux les comprendre.

« Et nous vl'à arriver ! » s'exclama le chauffeur de taxi en atterrissant au pied du Mont Nappé, non loin d'un centre pokémon, mais surtout près d'une petite bâtisse qui appartenait aux guides et ranger de la partie nord de Paldea. Compte tenu de sa structure très montagneuse, Nanako avait lu qu'il était bien souvent conseillé de s'aventurer dans les environs avec quelqu'un qui connaissait bien cette partie de la région. Si sa destination avait été la ville de Frigao, le taxi l'aurait immédiatement emmenée là-bas, mais la jeune fille avait besoin de parcourir les routes de la montagne en y passant par ses grottes afin de s'assurer qu'elle ne manquait pas les Germéclat.

Nanako n'était pas la seule à se trouver au pied du Mont Nappé, près du tunnel Mezcla-Pincho, à la base sud de la montagne. Sur le terrain de combat du centre pokémon, deux dresseurs étaient en train de s'affronter avec quelques spectateurs qui étaient sans doute d'autres dresseurs étant venus s'arrêter dans le centre pokémon. Du côté du centre pour guides et rangers, quelques personnes assistaient de loin aux combats tandis que d'autres semblaient plutôt occupés à déplacer du matériel ou simplement en pause déjeuner à l'extérieur. Cela surprenait Nanako puisque comparé à la météo de Mezclamora, celle au pied du Mont Nappé avait déjà perdu quinze degrés. Il n'y avait pas de neige, il ne faisait pas assez froid pour cela, mais la jeune fille était bien contente de la doudoune rose et grise avec laquelle elle voyageait. L'herbe sous ses pieds était légèrement humide et teintait ses chaussures de randonnées de gouttes d'eau alors que Nanako s'avançait vers le centre touristique.

La scientifique passa les portes de la bâtisse et s'avança directement vers le comptoir d'accueil. « Excusez moi, je m'appelle Nanako Odagiri, j'ai fait une réservation pour un guide afin de traverser le Mont Nappé. » expliqua-t-elle. L'expédition prendrait plus d'une journée, les frais pour un guide avait été un peu élevé, mais c'était un mal nécessaire compte tenu de la récompense à la fin de ce voyage. L'homme à l'accueil consulta son ordinateur puis cria d'une voix forte et rauque le nom d'une personne. Était-ce celui de la personne avec qui Nanako allait voyager ?



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Masa Kobayashi

Masa Kobayashi
Dresseur Paldea

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Ven 8 Déc 2023 - 20:44
- Bonjour et bienvenue au Centre Touristique des Falaises Givrées ! Laissez-moi vérifier dans nos fichiers si nous avons une réservation à votre nom. Cela ne devrait prendre que quelques minutes.

La procédure est appliquée à la lettre et Guillermo se met à pianoter sur son clavier, non sans décocher un sourire chaleureux à la demoiselle qui lui fait face.
Il retrouve le rendez-vous sans problème, mais tique légèrement lorsque ses yeux parcourent les détails. Ravalant un soupir exaspéré, il remonta la monture de ses lunettes rondes sur l'arête son nez, puis fit pivoter sa chaise vers l'ouverture menant à la pièce adjacente à celle du bureau d'accueil.
Un salon privé pour les employés et pour les guides provenant des associations alpines voisines ; il servait autant aux réunions quotidiennes qu'au moment de socialisation entre collègues et amis, et permettait de profiter de la chaleur dégagée par l'âtre pour se réchauffer et se raconter les expéditions de la journée.


- Masa !

Silence.
Il se racle la gorge, exerce une pression avec ses bottes sur le plancher et se propulse, son geste souligné par le raclement des roues de sa chaise d'ordinateur contre le carrelage.
D'une voix plus forte, il répète le prénom de la rouquine avant de passer sa tête par l'encadrure, à la recherche d'un visuel sur celle qui ne répond pas à ses appels.
Il ne note que la présence de son patron et d'une guide en formation, qui le dévisagent tout deux avec des expressions différentes ; le premier semble contrarier et un brin exaspéré tandis que la seconde se balance sur ses pieds avec une gêne apparente.
Guillermo hausse les épaules et retourne à sa cliente.


- Veuillez nous excuser... Il semblerait qu'il y ait eu soucis avec la communication de l'horaire du jour. Si vous voulez bien vous asseoir mademoiselle Odagiri, je vais contacter votre guide.

De retour devant son écran, le jeune homme décroche le combiné du téléphone et compose frénétiquement le numéro qu'il connaît par coeur.
L'absence de Kobayashi n'est pas inhabituelle.
Ses retards sont notables, légendaires.
Et elle s'en tire pourtant toujours à bon compte car ses connaissances des monts enneigés sont un atout majeur pour la boîte et pour les visiteurs, pour les touristes qui contribuent à chaque année à belle retombée économique.

Au bout de la ligne, le déclic familier retentit et une voix féminine se confont aussitôt en excuses, suivie par la promesse d'arriver d'ici les prochaines vingt minutes.
Son timbre sonne fatigué, exténué.
Guillermo rappelle brièvement que la cliente est déjà sur place, puis raccroche sans démontrer la moindre empathie.


- Elle devrait arriver bientôt.




Comme de fait, après une demie-heure environ, je débarque en trombe, mon manteau et mon sac que je porte en bandoulière couverts des traces d'une neige légère - celle-ci n'a que brièvement tombée, soufflée par des nuages de tempête éphémères.
Je retire mes gants et mon bonnet de laine, révélant mes mèches flamboyantes.
Certaines sont plaquées contre mon front moit et luisant d'une fine couche de sueur, d'autres sont collées à mes joues rosies par la morsure du froid montagnard.
Je salue son collègue à l'accueil et celui-ci lui me désigne l'aire d'attente, où la demoiselle attend.
Je ne perds pas une seconde de plus et me précipite vers elle, pour lui serrer la main et la prendre à ma charge.


- Je suis sincèrement désolée ! Je marque une courte pause, avant de reprendre d'une voix pleine d'entrain : Masa Kobayashi, enchantée. Je serais votre guide pour aujourd'hui. Vous avez de l'expérience en montagnes ou c'est une première fois ?

J'offre un sourire à mon interlocutrice, tout en étudiant ses traits puis sa tenue.
Elle semble équipée pour notre balade dans les sentiers enneigés, mais je compte tout de même lui faire une ou deux suggestions supplémentaires avant que nous ne nous mettions en route.


- Vous avez de la chance, le temps est clément et les prévisions météorologiques n'annoncent aucune tombée majeure avant deux ou trois jours. Il faudra me dire ce qui vous intéresse et jusque où vous aimeriez aller. À cette période-ci de l'année, les accès sont pour la plupart dégagés et faciles d'emprunt.

Je renfile mon bonnet et mes gants, resserre mon écharpe et vérifie que je transporte suffisamment de barres protéinées pour notre escapade.
Ma gourde est à moitié pleine, mais l'eau potable ne sera pas un problème ; je compte faire visiter à Nanako l'une des chutes les plus notables de la région et lui faire découvrir le système de ruisseaux et de rigoles épargnés en permanence par le gel.
Des sources naturellement fiables et responsables de l'équilibre et de la survie de plusieurs espèces de pokémons.


- Vous venez de loin, dites-moi ?
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Nanako Odagiri

Nanako Odagiri
Scientifique Galar

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Sam 16 Déc 2023 - 19:12

L'ÉCLAT D'UNE MONTAGNE | Nanako s'aventure au Mont Nappé pour suivre la piste d'un groupe de Germéclat dans le cadre de ses recherches. Une aventure qu'elle s'apprête à faire accompagnée d'une guide de montagnes. Quelles péripéties attendent les deux jeunes femmes ?

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Nanako acquiesça d'un sourire poli pendant que l'homme à l'accueil lui expliqua qu'il recherchait si la réservation de la jeune femme existait. Elle espérait bien. Même si elle ne s'y était pris qu'à la dernière minute compte tenu des raisons de son déplacement au Mont Nappé, elle avait tout fait pour s'assurer que sa réservation avait été prise en compte, un email de confirmation lui avait même été envoyé. L'homme était cependant plutôt accueillant, un sourire sur son propre visage pendant qu'il recherchait la réservation de Nanako sur son ordinateur. Nanako le vit tourner vers une pièce située non loin derrière lui et elle sursauta lorsqu'il hurla un nom. Son appel resta sans réponse avant qu'il ne décide de se lever pour répéter son action. L'homme revint vers Nanako, lui expliquant qu'il allait essayer de contacter le guide tout en l'invitant à aller s'installer. « Oh euh pas de soucis du tout. » dit-elle. Efreet, qui était à présent un Lapyro, se tenait aux côtés de sa dresseuse, comme à son habitude, et les deux compagnons allèrent s'installer sur un des petits fauteuils offerts aux voyageurs venant s'informer où patienter au centre touristique des Falaises Givrées. Nanako jeta un regard autour d'elle, tentant de poser son attention sur une affiche qui promouvait cette partie de la région de Paldea, mais elle ne put s'empêcher de prêter une oreille indiscrète à l'homme de la réception qui tentait sans doute de contacter la personne qui allait aider Nanako. Peu après son appel, l'homme informa la scientifique de l'arrivée imminente de sa guide.

L'attente fut un peu longue et Nanako vit une demi heure passée avant que quelqu'un ne passe les portes du centre touristique de Paldea. La jeune fille avait, par chance, réussie à s'occuper, après tout elle avait encore de nombreuses descriptions à écrire sur les pokémons qu'elle avait capturé pour son pokédex. La guide qui arriva était emmitouflée dans d'épais vêtements de montagne, de la neige encore un peu présente sur ses affaires. Lorsqu'elle retira son bonnet, Nanako put avoir un aperçu de la crinière rousse de celle qui allait la guider à travers le Mont Nappé. La scientifique la vit se diriger vers le bureau de l'accueil avant que l'homme n'indique Nanako elle-même d'un signe de la tête pour que la guide sache qui était la cliente. La jeune fille originaire d'Alola se redressa immédiatement sur sa chaise. Les deux jeunes femmes n'étaient pas bien différentes en taille. La dénommée Masa tendit une main pour se présenter à Nanako que cette dernière serra avec timidité. La guide de montagne s'excusa aussitôt ce qui fit rougir Nanako. « Oh non ne vous inquiétez pas. Merci de votre aide. » expliqua la jeune scientifique. Même si c'était un service qu'elle devait financer, Nanako appréciait de ne pas être seule dans les montagnes du Mont Nappé. « Enchantée, je m'appelle Nanako Odagiri. J'ai un peu d'expérience en montagne, mais j'imagine que chacune d'elle est différente... » répondit la jeune fille qui semblait soudainement très intimidée à l'idée de dépendre de quelqu'un qu'elle ne connaissait pas. Efreet, toujours aux côtés de sa dresseuse, observa la scène du coin de l'oeil.

La guide de montagne lui fit un état des lieux de la montagne et des conditions météorologiques qui semblaient, toutes deux, plutôt optimistes. « Oh c'est super. Concernant l'endroit où je souhaiterais aller, c'est celui-ci... » commença-t-elle à dire avant qu'elle ne sorte son Motismart de sa poche. L'appareil, habité par un Motisma, flotta entre les deux jeunes femmes et son écran changea pour afficher une carte des environs et pointa du doigt une zone qu'elle avait entourée digitalement sur la carte. « Apparemment un groupe de Germéclat aurait été aperçu dans une des grottes en hauteur du Mont Nappé et j'aimerais pouvoir en capturer un. » expliqua la scientifique avant qu'elle n'observe son interlocutrice se rhabiller ce qui annonçait sans doute un départ imminent. Cela ne serait pas une mauvaise idée car Nanako n'était pas sûre que se balader la nuit en montagne soit le plus conseillé, mais elle avait confiance en la guide qu'elle avait engagée. « Je viens de Galar, mais je suis dans la région depuis quelques mois seulement. J'ai longtemps vécu à Alola avant ça. » expliqua la scientifique. « Et vous ? Vous êtes des environs ? » demanda-t-elle curieuse. Elle imaginait que de nombreux guides de montagne devaient être très familier avec l'environnement dans lequel ils guidaient leurs clients, mais cela ne voulait pas forcément dire qu'ils avaient toujours vécu dans les environs. « Il y a-t-il des choses que je dois savoir avant notre départ ? » demanda-t-elle prévenante et surtout désireuse de ne pas se retrouver dans l'embarra à cause d'un oubli de sa part une fois qu'elles seraient dans les montagnes. Ce serait, sinon, un véritable désastre et pour sa première expédition en tant que scientifique, Nanako tenait à l'éviter.



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Masa Kobayashi

Masa Kobayashi
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Mer 20 Déc 2023 - 19:37
Je n'ai aucune excuse valable pour justifier mon retard et pourtant, Nanako fait preuve de courtoisie et de gentillesse à mon égard ; il n'y a aucune trace d'énervement ou d'agacement sur son doux visage, et elle conserve une intonation respectueuse, chose que j'apprécie.
Je hoche poliment la tête lorsqu'elle se présente à son tour, avant d'acquiescer à sa remarque.
Effectivement, les montagnes diffèrent les unes des autres, chacune offrant une expérience et des parcours uniques.
Mais elle n'a rien à craindre : elle est entre de bonnes mains.

Mon regard s'évade un instant du côté de la créature qui se tient à ses côtés.
Je ne reconnais pas l'espèce, mais l'absence de fourrure épaisse me fait douter de sa résistance aux froids polaires qui s'emparent parfois des hauts sommets.
Je compte lui suggérer de la renvoyer à l'abri, bien au chaud dans sa pokéball, plutôt que de lui risquer une engelure ou une crise d'hypothermie.


- Je connais l'endroit que vous souhaitez visiter, mais il n'est normalement pas conseillé pour les débutants.

Je me laisse brièvement distraire par l'appareil qui flotte entre nous, animé d'une vie qui lui est propre.
Cette fusion est aussi fascinante qu'inquiétante ; des pensées surréalistes se multiplient dans mon esprit.
Je me dis qu'il est impossible de prédire les agissements des motisma, ou les ambitions secrètes qu'ils nourrissent peut-être.
Je les imagine prendre le contrôle de nos ordinateurs et de nos systèmes de sécurité - et pire encore, des technologies de pointe et des missiles nucléaires... !
Pour le bien de ma santé mentale, je crois qu'il faudrait que j'arrête de visionner des films de science-fiction et à thématique post-apocalyptique.


- Je ne peux pas vous promettre que nous en croiserons, mais il y a bien des rumeurs qui circulent à leur sujet. Je soulève légèrement mon bonnet de laine pour y glisser une mèche rousse rebelle, puis esquisse un sourire. Oh, Galar ! Ce n'est pas si loin. J'ai dû décliner une invitation à un congrès sur l'avenir de la randonnée alpine à Motorby le mois dernier par manque de temps, mais il paraît que c'est de plus en plus populaire dans la région. Et il y a de très beaux reliefs dans l'archipel d'Alola. C'est vrai que vous avez un volcan actif ?

Je m'intéresse beaucoup à la géographie des régions voisines, qu'elles soient proches ou éloignées, et malgré mes réticences à m'aventurer au-delà des terres que je parcoure depuis ma tendre enfance, je rêve de grimper ces monts et sommets méconnus.

- Je suis native de Paldéa, et je me suis établie à Frigao il y a de cela quelques années. Je viens d'un petit village niché au pied du Mont Nappé. Je ne pense pas qu'il apparaîtrait sur votre carte.

Je marque un temps d'arrêt, faisant signe à Nanako de me suivre.
Sa dernière question n'est pas tombée dans l'oreille d'une sourde, mais je n'y réponds pas immédiatement.
Je l'entraîne avec moi dans une pièce accessible aux visiteurs et aux clients, où il est possible de louer ou d'acheter de l'équipement.
Je ne me gêne pas pour disparaître derrière le comptoir et fouiller dans les boîtes et tiroirs ; j'en ressors avec deux bâtons de marche et une paire de crampons pour ses bottes.


- Dès que vous aurez enfilé ça, nous pourrons nous mettre en route. À moins que vous pensiez avoir besoin d'autre chose ? Gant, bonnet, écharpe ? Une doublure pour vos jambes ?

Je la toise, prête à l'aider et à lui fournir tout ce dont elle a besoin.

- Vous devez savoir qu'une grande partie des pokémons qui arpentent la montagne sont sauvages et peu habitués au contact humain. Ils ne sont pas agressifs, mais ce sont pour la plupart des prédateurs. Et dans un milieu hostile, la force et l'instinct font loi. Je vous demanderais donc, si nous tombons sur quelques uns d'entre eux, de respecter leur environnement et de ne pas tenter de vous en approcher. Vous pourrez bien sûr prendre des photos et des vidéos, cela n'a jamais été un problème.

Je me souviens d'un groupe d'insousciants, qui s'étaient moqués de cette mise en garde.
Il avait trouvé moins drôle de se faire pourchasser par deux polagriffes absolument furieux d'avoir vu leur progéniture menacée par une proximité dérangeante.
J'espère que Nanako n'est pas du genre à dépasser les bornes.


- Les captures sont difficiles, mais pas impossibles. Je ne sais pas si le pokémon qui vous accompagne est taillé pour notre ascension, mais vous aurez assurément besoin d'un coup de main. Mon dernier conseil, ne sous-estimez pas les individus isolés ou solitaires. Souvent, leurs copains se cachent dans les parages et cela peut donner lieu à quelques mauvaises surprises.

Je lui présente son bâton de marche, en gardant un pour m'aider à analyser le sol et les neiges que nous arpenterons.
Ce serait bête de mourir d'une chute dans une crevasse.

- Prête ? Évidemment, si vous avez d'autres questions, vous pouvez les poser à tout moment.
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Nanako Odagiri

Nanako Odagiri
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Mar 2 Jan 2024 - 21:22

L'ÉCLAT D'UNE MONTAGNE | Nanako s'aventure au Mont Nappé pour suivre la piste d'un groupe de Germéclat dans le cadre de ses recherches. Une aventure qu'elle s'apprête à faire accompagnée d'une guide de montagnes. Quelles péripéties attendent les deux jeunes femmes ?

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« Vous pensez que ce serait trop présomptueux pour moi d'essayer de m'y rendre avec votre aide ? » demanda la scientifique curieuse à la suite de la façon dont sa guide avait décrit le coin de montagne où Nanako souhaitait se rendre pour y trouver des Germéclat (ou en tout cas au moins l'un d'eux). Les Germéclat justement, la guide ne semblait pas entièrement convaincue que Nanako serait en mesure de les trouver, mais c'était là où la jeune femme entrait en scène : « Ce n'est pas grave du tout si nous n'en trouvons pas, cela fait parti du rôle de scientifique, mais je ferai mon maximum pour les rechercher et au pire ce sera très intéressant de voir le reste de la faune aux alentours du Mont Nappé ! » répondit-elle avec enthousiasme ne se laissant jamais démonter par un quelconque obstacle. Les Germéclat n'avaient été qu'un prétexte après tout pour lui permettre de se faire une expédition en tant que scientifique. Elle voyageait en tant que dresseuse et capturait les pokémons de Galar dont elle croisait la route, mais aujourd'hui il lui était donné la possibilité de croiser des pokémons d'une région totalement différente alors elle devait s'en saisir.

Les deux jeunes femmes échangèrent aussi brièvement sur leur région natale et si Masa était quelque peu familière avec Galar, elle était définitivement une native de la région de Paldea où elle résidait. Cependant, les connaissances de la guide ne s'arrêtaient pas à sa région natale lorsqu'il s'agissait des montagnes et elle questionna Nanako sur les reliefs d'Alola et notamment l'existence d'un volcan en activité. « Tout à fait, vous devez parler du volcan de l'île d'Akala. Il n'est jamais rentré en éruption depuis que j'y ai vécu cela dit, mais de la fumée s'en échappe constamment. L'histoire de l'île raconte que tant que Tokopyon protège les habitants de l'île d'Akala, le volcan ne rentrera jamais en éruption et les familles seront protégées. » expliqua la scientifique. Bien évidemment ce n'était qu'une des nombreuses histoires de sa région natale, mais Nanako les trouvait fascinantes et nombreuses étaient celles qu'elle avait apprises à l'école. « Mais nous avons aussi notre propre montagne, le Mont Lanakila, très intéressant si vous aimez les monts enneigées et qui offre une superbe vue sur une partie d'Alola lorsque le ciel est dégagé. » expliqua Nanako. C'était une façon pour elle de dire qu'elle n'était pas novice en ce qui concernait la montagne même si cela faisait quelques années qu'elle n'avait pas mis les pieds au Mont Lanakila et que cela avait été lors d'une sortie scolaire encadrée. Mais aujourd'hui aussi elle était encadrée et c'est parce qu'elle ne se jetait pas vers le danger sans réfléchir que Nanako avait engagé un guide pour pouvoir trouver des Germéclat.

Alors que Nanako avait demandé à son interlocutrice s'il y avait des choses qu'elle devait savoir avant que la guide et elle ne partent, Masa la guida vers une pièce adjacente et lui tendit avant tout des crampons et un baton de marche. « Ah merci c'est gentil. » Elle se doutait bien sûr qu'elle devrait les rendre, mais cela allait être rudement pratique pour se déplacer en montagne. « Je pense que je suis parée en terme d'équipement sinon. » répondit la scientifique. Elle avait pris soin de multiplier les couches pour ne pas avoir froid et rester au chaud. Au pire des cas elle saurait compter sur Efreet, son Lapyro. Masa lui offrit aussi quelques conseils sur les pokémons alentours qui étaient très certainement bons à savoir. Nanako répondit : « Je vous demanderai votre avis avant de me lancer dans un combat. Je ne vous cache pas que si j'ai l'opportunité j'aimerais bien capturer quelques autres pokémons introuvables à Galar, mais je ne ferai rien qui risquerait de nous mettre en danger. Mais pour ce qui est d'un combat pokémons, mes compagnons et moi savons nous défendre. » dit-elle avec confiance avec d'adresser un sourire à son Lapyro, mais en pensant tout aussi bien à tous ses pokémons qu'elle avait avec elle dans son sac. « Je suis prête en tout cas, je compte sur vous ! » dit-elle et Nanako laissa la guide de montagne prendre la tête afin de sortir du centre touristique.

Une fois à l'extérieur, le froid était mordant, mais ce n'était rien pour le moment, elle était capable d'y résister. « Par où commençons nous ? » demanda-t-elle. Les chemins étaient multiples du point de départ duquel ils partaient, mais sans doute n'y en avait-il qu'un ou deux qui permettrait à Nanako et à Masa de rejoindre le lieu où les Germéclat avaient été repérés. « Cela fait longtemps que vous travaillé comme guide ? » demanda par ailleurs la scientifique une fois qu'ils se mirent en route.



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Masa Kobayashi

Masa Kobayashi
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Région : Paldea
Mer 24 Jan 2024 - 22:19
- Non, non. Tant que vous êtes accompanée, ça ira. Ne vous inquiétez pas !

Je la rassure gentimment à ce sujet ; tant qu'un guide lui ouvre la voie, il est pratiquement possible d'accéder à tous les paliers et sentiers du Mont Nappé ainsi qu'à ceux des montagnes avoisinantes.
Les aventuriers solitaires sont les plus à risque de payer le prix de leur témérité, surtout s'ils ne connaissent pas le terrain ni les conditions difficiles qui les attendent en haute altitude.
Je souris à la jeune femme lorsqu'elle mentionne le rôle de scientifique.
C'est donc pour cela qu'elle souhaite partir en quête des germéclats.
Ses intentions paraissent sincères et positives ; un client qui aurait voulu perturber les pokémons sauvages et leur environnement ce serait fait montrer la porte du doigt.


- Tokopyon.

Je répète pensivement le nom du légendaire gardien, mais j'ai l'impression que prononcé par ma voix d'alto au fort accent paldéen, il perd de sa noblesse.
Qu'une telle entité préserve l'île et ses habitants des caprises du dangereux volcan me plonge dans un état doux-amer, que je chasse subitement.
Nous n'avons pas de protecteurs ici.
La nature décide des âmes qu'elle prend, sans rien pour l'en empêcher.


- Je prends note ! Lorsque nous serons rentrées de notre expédition, je ferais des recherches au sujet de ce mont Lanakila. Il m'intéresse.

Il ne faut ensuite que quelques minutes pour finaliser les préparatifs.
Avant que je ne l'oublie, je boucle une ceinture autour de ma taille et à laquelle est disposée une série de pokéballs.
Elles appartiennent toutes à l'agence touristique.
Les créatures qu'elles renferment me connaissent cependant et sont habituées de travailler à mes côtés sur les flancs accidentés et les réseaux de chemins qui sillonnent jusqu'au sommet des pics.


- Pas de problèmes. Je vous aiderais dans la mesure de mes capacités, tant que cela ne nous met pas en danger.

Après tout, cette aventure inclue un retour en un seul morceau et de préférence intactes.
Lorsque j'obtiens sa confirmation, je les emmène jusqu'à la sortie et leur ouvre la porte.
Le contraste entre l'intérieur du bâtiment et l'extérieur me fait frissonner.

J'ajuste mon bonnet pour mieux couvrir mon front et mes oreilles, puis désigne d'abord le point d'entrée vers les pistes praticables avant de lui indiquer un chemin qui s'élève en pente douce ; celui-ci contourne quelques maisonnettes avant de disparaître derrière un imposant rocher aux traits anguleux et de poursuivre à travers un paysage épuré par une couche de neige récemment tombée.
C'est là que débutera notre ascension.


- Quelques années déjà. Si je ne me trompe pas dans mes calculs, je vais célébrer ma sixième année au Centre Touristique des Falaises Givrées. Le temps passe vite.

Je franchis la première centaine de mètres avec entrain, en assumant que le rythme convient à ma cliente et son partenaire pokémon.
Nos pas creusent des traces peu profondes, tout comme la pointe de nos bâtons de marche.
Je me laisse bercer un moment par le craquement de la neige sous nos bottes.


- Lorsque nous aurons dépassé ce rocher là-bas, vous devriez apercevoir une bande de stalgamins. Ils se sont établis depuis quelques mois et ne sont pas très craintif envers les visiteurs, ils se montrent même curieux. Nous avons recensé environ seize membres de cette petite colonnie.

Comme de fait, le groupe nous attend de l'autre côté de l'arête montagneuse.
Certains dorment contre le tronc d'un sapin tandis que d'autres se promènent à la recherche de baies.
Lorsqu'ils nous voient arriver, ils se figent et nous fixent, et les plus peureux prennent la fuite de leur adorable démarche.


- Alors comme ça, vous êtes une scientifique ? Vous étudiez le comportement des pokémons ou un truc dans le genre ?


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Nanako Odagiri

Nanako Odagiri
Scientifique Galar

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Sam 17 Fév 2024 - 18:18

L'ÉCLAT D'UNE MONTAGNE | Nanako s'aventure au Mont Nappé pour suivre la piste d'un groupe de Germéclat dans le cadre de ses recherches. Une aventure qu'elle s'apprête à faire accompagnée d'une guide de montagnes. Quelles péripéties attendent les deux jeunes femmes ?

895 mots

Nanako fut rassurée par la réponse de son interlocutrice et cela se lut sur son visage. Tant qu'elle suivait les instructions de Masa, la scientifique n'aurait aucun problème dans les montagnes. La guide de montagne fut intéressée par les informations que Nanako partagea à propos de la montagne de sa région natale, le Mont Lanakila et par son gardien. « Si vous voulez m'envoyer un message le jour où vous mettez les pieds là-bas n'hésitez pas, j'ai une page appelée le Nanako Dex pour mon pokédex et je serai ravi de savoir ce que vous en pensez. » ajouta-t-elle avec enthousiasme. En tant que native d'Alola, Nanako était fière de sa région et elle appréciait les retours de ceux qui la visitaient car elle était certaine qu'ils seraient positifs.

La scientifique ne manqua pas de distinguer la ceinture contenant des pokéballs qu'attacha la guide de montagne autour de ses hanches. « Oh, vous êtes aussi dresseuse pokémon ? » demanda-t-elle. Si elle se doutait qu'avoir un pokémon pour pratiquer les routes de montagne était nécessaire compte tenu de la faune sauvage qui pouvait l'habiter, Nanako ne se serait pas attendue à autant de pokémons. De plus, Masa la rassura en lui expliquant qu'elle saurait lui apporter de l'aide au cas où Nanako en aurait besoin dans le cadre d'un combat pokémon. Elle la remercia d'un signe de tête poli et d'un sourire.

Avec Efreet, son Lapyro toujours à ses côtés, Nanako passa la porte du centre touristique pour se soumettre de nouveau au froid mordant du climat de cette partie de Paldea. Elle était bien couverte, mais son visage sentit grandement la différence avec l'intérieur du bâtiment. À sa question sur le chemin qu'ils allaient emprunter pour leurs premiers pas, Masa lui indiqua une route légèrement pentue et Nanako se mit en route aux côtés de la guide. La scientifique, curieuse de la profession de Masa, la questionna par ailleurs à ce sujet. « Six années ! En effet c'est plutôt une longue durée. Et vous ne travaillez qu'au Mont Nappé où vous avez l'occasion de visiter d'autres endroits dans le cadre de votre travail ? » demanda la scientifique. Si elles avaient évoqué le Mont Lanakila que Masa pouvait sans doute visiter le temps de vacances, Nanako se demandait si son emploi avait l'opportunité de la mener vers d'autres horizons. « Vous devez aussi connaitre le Mont Nappé comme votre poche non ? » ajouta-t-elle. Six ans dans ces même montagnes, même si la nature était changeante, les environs devaient lui être bien familiers.

D'ailleurs Masa lui expliqua la suite de leur route et évoqua les premiers pokémons qu'elles allaient croiser. « Oh des Stalgamin vraiment ? J'en ai un. C'est un pokémon vraiment mignon. J'ai une anecdote assez marrante sur eux. Les Stalgamin donnent toujours l'impression d'avoir froid parce qu'ils tremblent tout le temps, mais en fait ils préfèrent justement le froid et peuvent vivre dans des environnements où la température peut descendre jusqu'à -100°C. » expliqua-t-elle avec enthousiasme. Elle appréciait grandement son Stalgamin, c'était un pokémon très câlin et très mignon. « Cela dit je me demande réellement où est-ce qu'on pourrait trouver des températures pouvant aller à -100°C non pas que j'ai envie de m'y rendre. » ajouta-t-elle en lâchant un petit rire à l'idée d'aller se les geler sous des températures anormalement froides.

Lorsque les deux jeunes femmes passèrent le rocher qu'avait indiqué Masa un peu plus tôt, Nanako put apercevoir les Stalgamin. Elle sortit son Motismart et prit quelques clichés simplement en guise de souvenir de cette expédition au Mont Nappé. Certains s'échappèrent en apercevant les deux humaines et le pokémon feu, sans doute peu habitués à être dérangés ainsi. Masa questionna alors Nanako, s'intéressant à la profession de la scientifique. « Je suis scientifique oui, mais depuis peu. J'ai étudié pendant de nombreuses années les pokémons à l'école et puis un jour il a fallu que je passe à la pratique. Mais j'aime beaucoup les pokémons et il y a tellement de choses à découvrir à leurs sujets. » dit-elle pour répondre en partie à la question de son interlocutrice. Puis, elle ajouta : « Je ne sais pas si on peut dire que j'étudie leur comportement... Peut-être... J'étudie en tout cas le comportement de ceux que je capture. Je pense que certains pokémons même s'ils sont de la même espèce peuvent avoir un comportement très différent les uns des autres. Comme les êtres humains, les pokémons sont plutôt uniques ce qui est fascinant. » expliqua-t-elle avec enthousiasme. Cela s'entendait dans la voix de Nanako, elle était passionnée par la profession qu'elle avait choisi de suivre.

« Oh il y a un tunnel par ici ! Ce n'est pas la grotte où ont été repérés les Germéclat j'imagine ? Ça m'avait paru bien plus loin sur la carte. » fit-elle remarquer. Si la grotte en question était ce tunnel partiellement sombre qu'elle apercevait, sans doute Nanako aurait-elle été capable d'y aller par elle-même.



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Masa Kobayashi

Masa Kobayashi
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Région : Paldea
Ven 5 Avr 2024 - 18:15
Lorsque Nanako me propose de la contacter directement, je ne peux m'empêcher de partager mon enthousiasme - en terrain inconnu, il est toujours utile d'avoir un guide ; une personne bien informée au sujet de la flore et de la faune locales, et sur les subtilités de la contrée visitée.
Je note avec amusement que nos rôles actuels s'inverseraient alors, et l'idée ne me déplaît pas.
Je lui promets ensuite de m'abonner à la page de son pokédex une fois notre randonnée terminée, promesse que je compte absolument tenir ; c'est un soutien mutuel d'une professionnelle à une autre, malgré la différence de domaine dans lequel nous travaillons toutes les deux.


- Dresseuse, c'est vite dit.

Je bredouille un peu lorsque j'énonce ce fait. Mon interlocutrice possède certainement une expertise plus développée que la mienne à ce niveau.
Dire que je confonds encore les faiblesses et les résistances du tableau des types que l'on apprend à l'école, et je ne sais pas reconnaître les signes d'un problème de statut, même lorsqu'ils sont mis en évidence.
Heureusement que la vie ne se base pas uniquement sur la théorie, car je serais déjà en échec.


- Pour l'instant, oui, seulement au mont Nappé et ses environs. Je ne me souviens plus exactement si mon contrat stipule que je pourrais être menée à travailler ailleurs, mais si l'occasion se présentait, je ne sais pas si j'accepterais. Je marque une courte pause, le temps d'humecter mes lèvres. Geste que je regrette aussitôt, car je réalise que j'ai oublié mon baume. En effet, je connais bien ces montagnes. C'est l'avantage d'avoir passé ma vie ici.

En contre-partie, mes connaissances au sujet des climats des autres provinces de la régions sont un peu plus maigres - mais je tente d'y remédier, lentement mais sûrement.

- Oh, vous en avez un ? En sa qualité de scientifique, il n'est pas surprenant que Nanako ait en sa possession de nombreuses espèces. Je lui souris, avant de hausser les sourcils, prise de court par l'anecdote. Moins cent ? Je vous rassure qu'il ne fait jamais aussi froid ici !

Est-il possible que les ancêtres de cette espèce aient vécu durant les ères glacières et que cette capacité à survivre à des températures aussi extrêmes soit un héritage transmis de génération en génération ?
Tout comme la jeune femme, je suis incapable de mettre un nom sur un lieu possédant un écart négatif aussi significatif.
Les seules choses qui me viennent en tête sont les laboratoires et l'espace.


Je laisse tout le temps nécessaire à Nanako pour prendre ses photos, n'étant nullement pressée.
Je contemple la course effrénée des pokémons les plus peureux, et je me retiens de pouffer en voyant l'un d'eux tomber face contre terre - dans sa panique, le pauvre s'est emmêlé dans ses propres mouvements, et ses petits pieds se sont croisés, lui faisant manquer d'équilibre.

Mon regard se pose ensuite sur les stalmagins qui poursuivent leur routine.
Je remarque les frémissements qui secouent épisodiquement leur silhouette triangulaire.
Depuis que ma cliente a soulevé ce point, je le perçois davantage.
Elle m'explique ensuite avoir passé plusieurs années sur les bancs d'école, avant d'avoir pu obtenir son prestigieux titre de scientifique.
Tout est donc encore nouveau pour elle.
Je souris doucement.


- Je ne pense pas que vous allez vous ennuyer.

Et à l'entendre s'exprimer avec tant d'engouement et de passion, au point que même sans les voir, je peux imaginer le pétillement dans ses yeux, il est évident qu'elle a trouvé sa parfaite vocation. Cela me rend heureuse pour elle, même si nous nous connaissons à peine.
Notre marche se poursuit et la colonie de stalgamins reprend ses activités ; rapidement, elle disparaît, masquée par les reliefs montagneux qui se découpent des parois et par le tournant que le sentier prend à nouveau.
Je frappe de temps à autre le sol enneigé avec l'extrémité de mon bâton ; même si je sais qu'il n'y a, en théorie, aucune crevasse ici, nous ne sommes pas à l'abri de mauvaises surprises.
Puis, notre arrivée face à une caverne signale une nouvelle pause.


- De mémoire, il n'y en a pas dans celle-ci, mais... Je me rapproche de l'entrée enténébrée, mon poing libre posé sur ma hanche. Il suffit parfois d'une perturbation au niveau de leur environnement, ou d'une perte d'un territoire aux griffes d'un pokémon rival, pour que des déplacements anormaux aient lieux.

Je décroche ma lampe de poche et l'allume avant de balayer l'intérieur de la grotte de son faisceau lumineux.
Jusqu'à présent, je ne détecte aucune activité, aucun mouvement - surtout au niveau de la voûte - mais cela ne signifie pas qu'elle n'est pas occupée.
Je me tourne vers Nanako et son Lapyro.

- Avez-vous une fonction avec votre Motismart pour détecter la présence de pokémons sur un court périmètre ?

Je ne connais pas les limites techologiques de cet appareil, mais la question mérite d'être posée.
Cela nous éviterait des rencontres fortuites de nature belliqueuse.
Si ce n'est pas le cas, nous devrons faire preuve de prudence en nous y aventurant.


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Nanako Odagiri

Nanako Odagiri
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Lun 15 Avr 2024 - 13:58

L'ÉCLAT D'UNE MONTAGNE | Nanako s'aventure au Mont Nappé pour suivre la piste d'un groupe de Germéclat dans le cadre de ses recherches. Une aventure qu'elle s'apprête à faire accompagnée d'une guide de montagnes. Quelles péripéties attendent les deux jeunes femmes ?

1363 mots

« Vous avez de nombreux pokémons avec vous cela dit. » fit remarquer Nanako en réponse à ce qu'elle prit pour de la modestie de la part de son interlocutrice. Pour pouvoir faire appel à un tel nombre de pokémons il fallait savoir les dresser ce qui n'était pas donné à n'importe quel débutant à moins que Masa soit du type à être une génie du dressage. Par la suite, la scientifique écouta attentivement le parcours de sa guide de montagne qui ne semblait pas nécessairement intéressée par l'idée d'aller voir ailleurs. « J'imagine que pour un tel emploi il vaut mieux rester au même endroit car plus on connait son environnement plus on est en mesure d'assurer la sécurité de ses clients non ? » supposa Nanako, surtout si comme Masa, le guide en question y avait passé sa vie.

« Heureusement ! » répondit-elle en riant à l'idée qu'elles aient besoin d'affronter des températures glaciales pour pouvoir trouver les Germéclat. « J'ai capturé le mien dans des montagnes près de Frimapic à Sinnoh, il ne faisait définitivement pas cette température non plus, mais j'avais trouvé cette information sur un ouvrage qui s'intéressait à la géologie du Mont Couronné et ses environs, lorsque je recherchais justement des informations sur les Stalgamin. » expliqua-t-elle. Son travail de scientifique l'amenait à écrire des rapports sur les pokémons qu'elle capturait et à alimenter les pokédex déjà existants et créé par les grands professeurs du monde pokémon, mais rien ne l'interdisait, comme elle le faisait, de puiser ses informations dans l'histoire pour les étoffer un petit peu plus.

Les deux jeunes femmes eurent le plaisir d'admirer ce groupe de Stalgamin mentionné par la guide de montagne. Des photos qui allaient alimenter la plateforme de la jeune scientifique tandis qu'elle expliquait son rôle à Masa. Cette dernière n'avait pas tort, Nanako n'allait sans doute pas s'ennuyer. « Chaque jour est vraiment différent oui. Puis en parallèle je collecte les badges aussi en tant que dresseuse. » expliqua-t-elle avec engouement. Cela n'avait jamais été son objectif à l'origine, elle s'était lancée sur les routes dans l'espoir de réussir le concours lancé par le professeur Magnolia, mais elle s'était assurée un second objectif au cas où elle aurait échoué dans cette compétition. Au final elle avait réussi à devenir scientifique et en plus elle aimait participé aux combats d'arène.

Les deux jeunes femmes et le Lapyro continuèrent leur route, Nanako suivant attentivement sa guide pour s'assurer qu'elle mettait les pieds au bon endroit. Finalement elles arrivèrent en vue d'un tunnel et la scientifique demanda à Masa s'il s'agissait de l'endroit où les Germéclat pouvaient potentiellement se trouver. D'après la guide, ce n'était pas le cas, mais elle évoqua tout de même la possibilité que ces pokémons se soient déplacés. « J'imagine en effet. Après tout, ils ne sont pas originaires de cette montagne cela veut dire que quelque chose les a amené ici à l'origine. » lança la jeune femme. En effet, ce qui l'avait amené à venir s'intéresser aux Germéclat, ici au Mont Nappé, c'était cette apparition soudaine de ce pokémon difficilement trouvable dans la nature. Une apparition reportée de nombreuses fois par des dresseurs s'étant aventurés au Mont Nappé et son rôle, en tant que scientifique, était d'aller enquêter et peut-être capturer ce pokémon rare si elle avait de la chance.

Masa demanda alors à Nanako si son Motismart était en mesure de détecter les pokémons présents autour d'eux. « Malheureusement non, ce serait une fonction bien pratique, mais... » Elle fouilla dans son sac et en sortit une pokéball qu'elle lança en l'air. « Sonistrelle, s'il te plait. » demanda-t-elle. La pokéball s'ouvrit dans les airs et laissa échapper, dans un rayon de lumière, un petit pokémon aux grandes oreilles, battant des ailes frénétiquement afin de se maintenir en l'air. Nanako récupéra la pokéball entre ses mains et la rangea dans son sac tandis que le pokémon perdit doucement de l'altitude pour se poser sur l'avant bras droit de la jeune femme, qu'elle tendit, afin de lui permettre de s'y percher. « Masa, je te présente mon Sonistrelle. Il est capable de projeter des ondes qui lui permettent de se repérer dans l'obscurité. » expliqua-t-elle. Le tunnel n'était pas nécessairement plongé dans le noir, mais la visibilité y était fortement réduite, sans doute parce que la sortie était assez éloignée. La guide de montagne avait essayé d'éclairer les environs à l'aide de sa lampe torche mais cela n'avait pas fourni une assurance complète de l'absence de pokémon. « Avec ses ondes, Sonistrelle peut aussi déterminer s'il y a des obstacles devant nous, y compris des pokémons. » ajouta la jeune femme expliquant pourquoi la capacité naturelle de son pokémon était importante dans le cas présent, tandis qu'ils pénétrèrent tous dans le tunnel. Efreet tourna brièvement la tête un court instant vers l'entrée, de la neige s'étant subitement mis à tomber du flanc de montagne. Cependant rien ne se passa et il rattrapa sa dresseuse.

Le pokémon Onde, Sonistrelle, s'avança un peu plus en avant encore, dans le tunnel, reprenant son envol en battant des ailes frénétiquement. Puis, il projeta un son inaudible pour les deux humaines, mais la vibration de ses oreilles étaient discernables même à la lueur des lampes torches, Nanako s'étant jointe à Masa pour éclairer leurs environs. Le pokémon vol et dragon lâcha un petit cri une fois qu'il eut terminé d'examiner les lieux. « Alors Sonistrelle ? » Le pokémon fit un signe négatif de la tête. « Apparemment il n'y a rien par ici. » lança Nanako ce qui signifiait qu'elles étaient en mesure de se mettre en route en toute sécurité. Pour autant, la jeune femme garda son pokémon hors de sa pokéball, Sonistrelle scannant les environs grâce à ses ondes de manière régulière.

C'est après un kilomètre de marche que les deux jeunes femmes arrivèrent en vue de la sortie du tunnel pour une traversée sans encombre. « Merci beaucoup pour ton aide. » lança Nanako à son pokémon dragon, mais ce dernier se mit à s'agiter subitement car il avait repéré quelques choses. Il n'était pas le seul car ce qu'il avait senti grâce à ses ondes, fut suivi de trois ombres qui s'approchèrent à contre jour de l'entrée de la grotte. Elles semblaient être tombées du flanc de montagne dans lequel le tunnel avait été creusé et sans tarder une seule seconde, ces pokémons attaquèrent Masa, Nanako et les deux pokémons.

Les trois pokémons créèrent en même temps une forte bourrasque gelée qui appartenait bien souvent à l'attaque Vent Glace. « Sonistrelle reviens ! » demanda Nanako ne voulant pas voir son pokémon vol et dragon mis à mal par l'attaque qui était très efficace contre lui. Efreet, le Lapyro, n'hésita pas plus longtemps pour protéger sa dresseuse et souleva une pierre de l'une de ses pattes avant de l'enflammer et de la projeter vers les pokémons sauvages pour interrompre leur attaque. Les trois ombres l'esquivèrent, permettant enfin à Nanako de les identifier grâce à son Motismart. L'appareil flotta à côté d'elle et dispensa à voix haute la description brève de ces pokémons qui étaient tous de la même espèce : « Cryodo, le pokémon Glaçaileron. Ses pattes et son dos musclés lui permettent de faire des sauts périlleux puis d'attaquer ses adversaires avec les lames glacées de sa crête. » Un pokémon originaire de la région de Paldea, un sourire se dressa sur le visage de Nanako. « Masa tu penses que je peux essayer d'en capturer un ? » demanda la scientifique sortant une autre pokéball de son sac pour venir en aide à son Lapyro.



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