De cette manière, j’appris que Jules s’était récemment installé avec… son jules. Ils venaient de se rencontrer lorsque je suis parti pour Galar. Leur histoire avait donc bien évolué depuis le temps, j’étais sincèrement heureux pour lui. Jules était un romantique, un véritable romantique. Nous étions aux antipodes à ce sujet, car je vivais sans attache sentimentale et cela m’amusait de confronter nos visions des choses. Je craignais cependant qu’on abuse de sa naïveté dans le domaine, mais il semblait avoir trouvé la bonne personne pour lui, tout du moins à cet instant de sa vie. J’espérais simplement que cela dure pour lui, il le méritait. Après tout, certains couples duraient toute une vie, j’ai pu le voir avec mes parents, même si je suis convaincu qu’il s’agissait davantage d’une habitude que d’une persistance de l’amour. Je ne suis pas même certain qu’il y ait eu un jour de l’amour pour ma mère dans les yeux de mon père. Cela relevait davantage de la commodité pour lui, d’un arrangement lui étant profitable. Peut-être cela avait-il eu une influence sur ma conception de l’amour et ma manière de construire – ou plutôt de ne jamais construire – de relations intimes. Mais ce n’était pas ici le sujet, ce n’était pas le lieu pour de telles réflexions.

« Il ne reste pas grand-chose à faire, tout est déjà mis en place. » Et bien, cela s’avérait quelque peu décevant, d’une certaine manière. J’étais venu pour apporter mon aide et découvrais que tout était déjà fait, qu’il n’y avait pas besoin de cette paire de bras supplémentaire, de cette paire de bras joliment musclés. Ma bonne action était vaine, mais je ne comptais pas gâcher mon temps ici. Je connaissais les lieux et, si j’adorais la présence de Jules, il avait bien plus important à faire que rester à mes côtés, puis j’avais là l’occasion de rendre visite à d’autres collègues avant le début des hostilités. Mais, au-delà des humains, j’avais des pokémons à voir, ou plutôt à revoir. « Alors je ne vais pas rester plus longtemps dans tes pattes. » Je remarquai alors un froncement de sourcils de la part du chargé de communication, bref mais existant. « Ce n’était pas ce que je voulais dire par là. » Je compris alors que Jules avait cru que je le dérangeais, par la manière dont je m’étais exprimé. Sans doute aurait-il dû mieux savoir, me connaissant, que j’aurais été loin de m’en offusquer si tel avait été le cas. « Je sais bien, ne t’en fais pas. Je me doute que tu as du monde à voir. Et j’ai des détails à régler pour lesquels tu ne peux pas m’aider. » Je ne pus m’empêcher de sourire. « Fair game. » Il était donc temps pour moi de me diriger vers une autre aile du Bureau.

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Evolution de Fantyrm niv.60

De cette manière, j’appris que Jules s’était récemment installé avec… son jules. Ils venaient de se rencontrer lorsque je suis parti pour Galar. Leur histoire avait donc bien évolué depuis le temps, j’étais sincèrement heureux pour lui. Jules était un romantique, un véritable romantique. Nous étions aux antipodes à ce sujet, car je vivais sans attache sentimentale et cela m’amusait de confronter nos visions des choses. Je craignais cependant qu’on abuse de sa naïveté dans le domaine, mais il semblait avoir trouvé la bonne personne pour lui, tout du moins à cet instant de sa vie. J’espérais simplement que cela dure pour lui, il le méritait. Après tout, certains couples duraient toute une vie, j’ai pu le voir avec mes parents, même si je suis convaincu qu’il s’agissait davantage d’une habitude que d’une persistance de l’amour. Je ne suis pas même certain qu’il y ait eu un jour de l’amour pour ma mère dans les yeux de mon père. Cela relevait davantage de la commodité pour lui, d’un arrangement lui étant profitable. Peut-être cela avait-il eu une influence sur ma conception de l’amour et ma manière de construire – ou plutôt de ne jamais construire – de relations intimes. Mais ce n’était pas ici le sujet, ce n’était pas le lieu pour de telles réflexions.

« Il ne reste pas grand-chose à faire, tout est déjà mis en place. » Et bien, cela s’avérait quelque peu décevant, d’une certaine manière. J’étais venu pour apporter mon aide et découvrais que tout était déjà fait, qu’il n’y avait pas besoin de cette paire de bras supplémentaire, de cette paire de bras joliment musclés. Ma bonne action était vaine, mais je ne comptais pas gâcher mon temps ici. Je connaissais les lieux et, si j’adorais la présence de Jules, il avait bien plus important à faire que rester à mes côtés, puis j’avais là l’occasion de rendre visite à d’autres collègues avant le début des hostilités. Mais, au-delà des humains, j’avais des pokémons à voir, ou plutôt à revoir. « Alors je ne vais pas rester plus longtemps dans tes pattes. » Je remarquai alors un froncement de sourcils de la part du chargé de communication, bref mais existant. « Ce n’était pas ce que je voulais dire par là. » Je compris alors que Jules avait cru que je le dérangeais, par la manière dont je m’étais exprimé. Sans doute aurait-il dû mieux savoir, me connaissant, que j’aurais été loin de m’en offusquer si tel avait été le cas. « Je sais bien, ne t’en fais pas. Je me doute que tu as du monde à voir. Et j’ai des détails à régler pour lesquels tu ne peux pas m’aider. » Je ne pus m’empêcher de sourire. « Fair game. » Il était donc temps pour moi de me diriger vers une autre aile du Bureau.

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Evolution de Dispareptil niv.60

Modération:

L’étape suivante de ma visite impromptue se trouvait être le laboratoire. Je ne me rendais là-bas que pour une seule raison, ou plutôt pour une seule personne. Je n’avais tissé que peu de liens avec les techniciens de laboratoire car le fait est que nous ne nous mélangions pas vraiment, même sur le temps de pause méridienne. Les soigneurs avec les soigneurs, les laborantins avec les laborantins et les gens de l’administration entre eux. Puis je n’avais jamais été réceptif à l’aspect technologique qu’impliquait le travail de recherche sur les pokémons issus de fossiles. Cela s’avérait bien au-delà de ma compréhension. Pour autant, il y avait Arnold. Arnold était généticien mais, si cela nous rapprochait davantage qu’avec les ingénieurs et autres travaillant ici, ce n’était pas pour cette raison que nous nous entendions si bien. Nous étions tous les deux membres de l’association médiévale et faisons ensemble des reconstructions historiques. Malheureusement, je n’avais pas eu la possibilité de distraire Arnold trop longtemps ; nous nous étions alors très vite mis d’accord pour se retrouver au bar – toujours le même – le soir-même. Une chose est sûre, les vieilles habitudes n’avaient aucun mal à se reprendre. Comme si j’avais eu un jour du mal à trouver la voie du bar…

Ce passage écourté par le laboratoire me fit poursuivre mon chemin au sein du Bureau. Je passai devant l’aile administrative sans m’y arrêter. Hormis Jules et monsieur Solier, je ne parlais avec personne travaillant de ce côté du bâtiment, alors je continuais. Il ne me restait qu’un dernier point de passage avant ce tour du Bureau, celui que j’attendais depuis que j’avais eu l’appel m’invitant ici : la réserve. Ces pokémons dont je m’étais occupé un certain temps pouvaient me manquer, il avait pu m’arriver de penser à eux avec nostalgie et j’avais hâte de pouvoir voir de moi-même comment ils se portaient. Même Othello. Pour autant, si je suis honnête, c’était surtout Liseron que je venais voir. C’était une Lilia dont je m’étais occupé dès l’éclosion, la première reproduction de Lilia de notre Bureau, et à laquelle je m’étais grandement attaché. Je voulais voir comment elle avait grandi, comment elle vivait avec ses parents. J’avais demandé à Luce de m’envoyer des photos d’elle, de me tenir informé, lorsque j’avais quitté le Bureau pour déménager à Galar. Cela ne valait cependant pas le fait de pouvoir le constater de mes propres yeux, de pouvoir m’approcher à nouveau de la Lilia, de voir si elle se rappelait de moi ou non. J’espérais, ce qui accentuait mon impatience. Je pressais le pas, pour réduire la distance entre Liseron et moi. Cette petite n’avait aucune idée de ce qui se dirigeait droit vers elle : un vétérinaire passionné qui comptait bien aller la voir, jouer avec elle comme il avait pu le faire lors de ses premiers mois. La nostalgie et l’engouement m’animaient.

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Modération - Capture: