LE MONORAIL | Arpenter Port Tempères demande à prendre le Monorail afin de rejoindre la partie commerciale de la ville, mais cela a parfois ses inconvénients.
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Port Tempères était une des plus grandes villes que Fuu et sa partenaire de voyage, Adélaïde, avaient visité à Kalos. Certes, elle ne battait pas Illumis, mais avec son port animée, Port Tempères avait un charme indéniable. Sans parler de son monorail permettant de relier la partie haute de la ville plus résidentielle, à sa partie basse où se trouvaient la majorité des commerces, le port, mais surtout, pour Fuu, l'arène de la ville derrière l'arbre millénaire, fierté des habitants de Port Tempères. Les deux compagnons de voyage avaient décidé de quitter le centre pokémon pour explorer un peu la ville dans laquelle ils resteraient quelques jours, surtout avec le festival qui arrivait bientôt et célébrant l'amitié entre les humains et les pokémons. « On va prendre le monorail Adélaïde ! » s'exclama avec joie Fuu, suivit par Houka sa Roussil, toujours hors de sa pokéball. Sa camarade de voyage aux longs cheveux d'argent gloussa en voyage le garçon aussi excité par un simple moyen de locomotion. Mais elle se souvenait que Fuu lui avait dit qu'il n'était pas si familier que ça avec la technologie compte tenu de mode de vie traditionnel de son village natal et qu'un train, comme le monorail, traversant une ville, lui paraissait être quelque chose d'extraordinaire.
Cependant, pour Adélaïde ce n'était pas rien non plus, après tout la vue qu'offrait les hauteurs de Port Tempères était magnifique et à voir du monorail, cela devait sans doute être exceptionnel. D'après l'infirmière du centre pokémon, il y avait même des personnes qui prenaient le monorail au moment du coucher de soleil car le moyen de locomotion offrait une vue magnifique sur l'astre orangée se reposant dans l'océan. Arrivés à la station de monorail, le binôme attendit l'arrivée du train avant de l'emprunter à l'instar de nombreux habitants de Port Tempères et autres voyageurs présents en même temps qu'eux sur le quai. Le garçon s'installa sur un siège, sa Roussil à côté de lui, tandis qu'Adélaïde s'installa face à eux. Aucun d'eux ne savait vraiment où regarder, mais ils auraient sans doute maintes occasions d'emprunter le train pendant leur séjour en ville afin de profiter de la vue.
Une sonnerie retentit, annonçant la fermeture des portes et en quelques secondes, le train démarra. « C'est excitant ! » s'exclama Fuu tel un enfant ce qui ne manqua pas d'attirer le regard amusé d'un binôme de ménagère assis non loin d'eux. Il trépignait d'impatience, jetait des regards à droite à gauche, tandis que le train prenait de plus en plus de vitesse. « Oh regarde Adélaïde ! » s'exclama-t-il. Il se leva soudainement de sa banquette pour admirer l'océan face à eux. Ils avaient une vue encore plus dégagée que celles qu'ils étaient en mesure d'avoir de la partie résidentielle de Port Tempères. « Hum pourquoi est-ce que le train s'arrête ? » questionna soudainement une des ménagères. En effet, pris par l'excitation, Fuu n'avait pas remarqué que le train s'était arrêté. « J'espère que ce n'est pas parce que je me suis levé trop brusquement. » dit-il inquiet. Adélaïde lui répondit d'un signe négatif de la tête (ou alors, si c'était le cas, ce monorail était de très mauvaise qualité) et une voix dans les haut parleurs des wagons leur fournit la réponse. « Chers voyageurs, en raison de la présence d'un obstacle sur la voie, nous allons malheureusement devoir rester à l'arrêt quelques minutes, merci de bien vouloir patienter et de ne pas tenter de sortir du train. »
Fuu fut rassuré que ce ne soit pas de sa faute et retourna s'asseoir sur son siège. « C'est vraiment la faute à pas de chance quand même. Vous savez si ça arrive souvent ? » demanda-t-il alors à son voisin de siège, un jeune homme aux cheveux blonds, point plus âgé que lui.
Et me voilà pour te déposer mes pokémons. Je souhaiterais que tu entraines s'il te plait : - Morpeko niv.23 (0/2) jusqu'au niveau 55 (ce qui fait un total de 2180 pokédollars) - Chenipotte S niv.22 (0/2) jusqu'au niveau 55 (ce qui fait un total de 3330 pokédollars) Soit 3330 + 2180 - 2000 (pour le bon d'achat que tu m'avais offert) = 3510 Pokédollars que je te verse dès maintenant ! Merci beaucoup !
FUU TADOKORO ×From time to time, the clouds give rest, to the moon beholders...
Se mettre au vert. Ça ne fait en général pas partie de mes habitudes. Je suis plutôt du genre à toujours plus foncer, à courir à droite et à gauche. Et bah pas cette semaine. Cette semaine, je suis en vacances. Au programme : farniente. Vraiment l’envie de ne rien faire. Les doigts de pieds en éventail sur la terrasse d’un café de Port-Tempères. La vue sur le port de plaisance est agréable, le climat est agréable, tout est un plaisir. Et le meilleur dans tout ça, c’est que je n’ai à me soucier de rien. J’ai pris la décision de me couper du monde, pendant ces congés, j’ai indiqué à tout le monde que je ne serai pas joignable durant cette semaine, que je ne serai disponible pour rien, que tout devra attendre mon retour lundi prochain. Je n’ai aucun scrupule à ce niveau-là, j’ai besoin de cette détox, j’ai besoin de respirer un bon coup. J’ai découvert récemment – bien malgré moi – que je ne pouvais pas me contenter de courir dans tous les sens en permanence. J’ai, comme tout le monde, besoin d’une pause à un moment ou à un autre. Et, soit, j’ai peut-être de nombreuses obligations, mais je reste humain ! Puis je ne suis pas le seul à avoir mérité ce repos, mes pokémons aussi.
Je sirote mon chocolat chaud, dans l’air encore légèrement frais de la baie. Un léger soupir de contentement m’échappe. Ça fait du bien, quand même, d’être juste posé là et de ne rien avoir à faire d’autre que de savourer l’instant présent. Jusqu’à ce que je veuille régler. Je check mes poches, ma veste, et pas de portefeuille à l’horizon. Merde. Je me rappelle l’avoir posé sur le comptoir de la cuisine de l’appartement que je loue pour la semaine, je sais même plus pourquoi, mais aucun souvenir de l’avoir remis à sa place… Quel idiot ! Il va falloir que j’y retourne si je veux régler mon chocolat chaud. Sauf qu’il faut aussi que je règle mon chocolat chaud si je veux partir d’ici. Au secours. Je ne tiens pas à me barrer sans payer, vraiment pas. C’est pas possible, c’est même pas envisageable. Ce qui veut dire qu’il ne me reste plus qu’une option. La honte. Je soupire en même temps que je me lève et entre dans le café à la recherche du serveur qui m’a apporté le chocolat, ou de quelqu’un au bar, vers la caisse. Allez, grande inspiration. J’ai l’habitude de m’embarrasser devant les autres, je ne suis pas à une fois près, encore moins devant des gens que je ne reverrai probablement jamais.
Allez, c’est parti. « Bonjour. Excusez-moi j’ai… j’ai oublié mon portefeuille. Est-ce que je peux aller le chercher et revenir vous payer pour le chocolat chaud ? Je peux vous laisser… » Je vide mes poches. J’ai mon téléphone, mais ça, c’est mort, je ne peux pas prendre le risque de me déplacer sans mon portable. J’ai le code pour l’entrée dans l’appartement et j’arrive pas à le retenir. Donc no way. J’ai mes pokéballs, mais ce serait vraiment chelou de laisser un pokémon ici. Puis bonjour l’image pour le pokémon qui serait juste une monnaie d’échange. Ce serait comme laisser son gosse en gage… Glauque. Alors je vois pas. J’ai un paquet de mouchoir mais c’est pas vraiment de la bonne valeur. « Oh non, ne vous en faites pas, monsieur Finnegan, c’est un plaisir de vous avoir dans notre établissement. Prenez ce chocolat chaud en guise de cadeau de la maison. » Je… je suis gêné. J’ai pas l’habitude que ma célébrité – trop bizarre de parler de ma célébrité, du fait qu’elle soit réelle – me tire de situations comme ça, où je suis juste pas doué. Et ouais, ça me met mal à l’aise, j’avoue j’aime pas trop ça. J’aime pas ça du tout, en fait, qu’on me fasse une fleur parce que je suis connu. J’aime pas les privilèges. J’ai eu la chance de passer ma vie du bon côté de la barrière sans avoir rien fait pour le mériter. Ça me dérange toujours autant. « Non, je vous remercie, c’est très gentil, mais je ne peux pas accepter. Je vous laisse ma montre, en attendant. Vous pouvez vous assurer que je reviendrai la chercher. » Je ris. Un peu. J’avais pas pensé à ma montre jusque-là, mais j’ai pensé à ça, et ça marche nickel. « Oh. D’accord. Si vous insistez, on fait comme ça. »
J’ai détalé presque aussitôt. Pas uniquement par embarrassement, mais en bonne partie pour ça. C’est surtout que j’aime pas la situation, le fait de pas pouvoir payer mon dû. Je déteste ça. Tout simplement. Donc je trace jusqu’à la gare, vu que l’appartement est bien évidemment dans l’autre partie de la ville. Je songe à faire appel à Auriol pour ne pas m’embêter avec les transports, mais je suis toujours pas super friand de faire voler mon Bruyverne en ville ; trop de bruit pour lui. Alors on va le faire traditionnellement. Heureusement que les navettes sont fréquentes pour rallier les deux côtés de Port Tempères. Et ça va que le trajet n’est pas long, enfin, le trajet en train, parce qu’il y a pas mal de marche à pied. Mais je sors mes écouteurs de la poche intérieure de ma veste – ah tiens, j’aurais pu laisser ça aussi – et pour me motiver à la marche, mets du boum boum dans mes oreilles. Ça m’aide, je ne vois pas vraiment les mètres et les trottoirs passer jusqu’à destination. Puis c’est parti pour le trajet retour.
En marche pour la gare, je me rappelle ce qui occupe mes trajets habituellement. Ce n’est pas la musique, c’est Spyros. En général, mon Lucario m’accompagne partout. Là qu’il est en convalescence, c’est comme si mon esprit était… vide ? silencieux ? Je sais pas, c’est juste étrange. Il manque quelque chose. Je lui parle tout le temps, parce que je suis une pipelette, et j’ai un semblant de réponse de temps à autres, ou je perçois vaguement sa réaction. Pas là. Je sais que je suis censé encore lui en vouloir, ça m’arrive parfois, mais plus autant qu’au début. Il me manque, cet idiot. Je ne le réalise que maintenant, et c’est pas cool. Puis ça veut dire que j’ai plus que ça à penser sur tout le trajet du retour. Erh. Non. Il me faut quelqu’un avec qui parler. Ça m’embête de demander à un de mes pokémons de prendre un rôle auquel je ne les ai jamais convié pour un remplacement seulement, parce que Spyros n’est pas là pour. Peut-être que si je l’explique clairement d’entrée de jeu, ça sera mieux, ça sera plus correct. C’est ce qui me conduit à laisser Swen hors de sa pokéball dès mon arrivée à la gare.
C’est parti pour un autre trajet en monorail, ma Nanméouie à mes côtés. Nous montons à bord et nous installons dans un des sièges, côté couloir, Swen face à moi. Je regarde distraitement le paysage par la fenêtre et me surprend à sourire lorsque je remarque ce gars visiblement émerveillé par là où il se trouve. Je veux pas laisser mes oreilles trainer, mais je ne peux pas non plus me forcer à ne pas entendre quelque chose dit juste à côté de moi. C’est… adorable. Ça respire l’innocence. Ça me tire un long soupir. Je trouve ça cool les gens qui arrivent à s’émerveiller des nouvelles choses qu’ils découvrent ; c’est une qualité qui se perd au passage à l’âge adulte la plupart du temps, alors ouais, ça fait plaisir de voir des jeunes adultes encore capables d’avoir des étoiles dans les yeux pour un truc aussi simple que le monorail spécifique à cette ville. Jusqu’à ce que le train ralentisse jusqu’à l’arrêt. Huh ? Pourquoi ? Pourquoi ça tombe quand je suis dans le train ? Enfin, en soi, je m’en fous, je suis en vacances pour être chill, pour ne pas me soucier du temps que prennent les choses. Juste que là, spécifiquement cette fois-ci, je suis attendu au café, et ça va être encore plus bizarre si j’arrive super tard pour régler ma note. Erh.
« C'est vraiment la faute à pas de chance quand même. Vous savez si ça arrive souvent ? » Je tourne la tête, et c’est le jeune homme ravi d’être à bord du monorail. Je ne sais pas ce qui peut laisser entendre que je suis un coutumier de ce moyen de transport, possiblement le fait que j’agisse de manière… banale ? Je suppose. « Oh, je suis seulement là en vacances, donc je ne saurais pas vous renseigner. » Merci le fait qu’ils soient deux. Sinon, j’aurais tutoyé direct et ça aurait été étrange avec le vouvoiement utilisé juste avant. « Je ne pense pas, que ce soit si habituel que ça, sinon les gens se plaindraient davantage. » Observation rapide. Je connais les transports en commun, en vivant à Unionpolis, et clairement, les gens râlent quand les retards sont récurrents. Quand c’est occasionnel, la plupart s’en accommodent, même si ça reste embêtant. « Il faut reconnaître que ça nous permet de profiter de la vue plus longtemps. Personnellement, je vais prendre ça comme une bonne nouvelle. » Oui, voilà. Je vais voir le bon côté des choses, continuer à profiter du temps que j’ai à passer ici sans me prendre la tête. Ça me plait bien comme ça, et j’espère que ça va continuer !
LE MONORAIL | Arpenter Port Tempères demande à prendre le Monorail afin de rejoindre la partie commerciale de la ville, mais cela a parfois ses inconvénients.
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Fuu et Adélaïde empruntaient le Monorail pour la première fois et le garçon avait été excité par le trajet qui leur permettait d'avoir une merveilleuse vue de la côte et de Port Tempères. Sa Roussil, Houka, s'était aussi tournée vers la fenêtre pour admirer l'océan. Mais au même moment le véhicule s'arrêta sur la voie ce qui poussa le garçon à se questionner sur sa part de faute dans cet incident. Sa camarade de voyage le rassura rapidement, expliquant qu'il n'avait aucun rôle là-dedans et la voix du conducteur du train confirma les raisons de leur arrêt. Fuu se réinstalla sur sa banquette, près de sa Roussil qui elle-même était assise à côté de la jeune femme aux cheveux d'argent. Puis curieux, il questionna l'homme le plus proche de lui quant à la fréquence à laquelle ce type d'arrêt momentané pouvait arriver pour le monorail. En première réponse, son interlocuteur fit comprendre à Fuu qu'il était ici en vacances, si bien qu'il ne serait pas en mesure de vraiment jugé la fréquence à laquelle ce genre d'incident pouvait arriver. Mais avant que le dresseur de pokémons ne puissent ajouter quoique ce soit, l'homme aux cheveux blonds ajouta que pour lui, les plaintes émises par les habituées auraient été un signe que ces arrêts étaient fréquents. « Oh ben je n'entends pas grand chose à part les personnes qui ont été surprises comme moi. » répondit Fuu avant d'ajouter : « Ça veut dire que ça ne doit pas arriver souvent alors. » conclut-il sur la base de l'hypothèse de son interlocuteur.
Si le dresseur originaire de Johto n'avait aucun problème à patienter dans le wagon du monorail en attendant que celui-ci ne reparte, le jeune homme aux cheveux blonds ne manqua pas de partager le bon côté de cet arrêt momentané. En effet, il nota l'opportunité qu'ils eurent tous pour admirer la vue du haut des rails du train ce qui poussa Fuu à se lever de nouveau. « Vous avez raison, c'est super beau. » dit-il en se penchant vers la fenêtre, genoux sur la banquette. Adélaïde esquissa un sourire admirant son camarade de voyage aussi simple dans sa façon d'apprécier la vie. C'était le genre de choses qu'elle aimait beaucoup chez Fuu. « Et voilà, nous allons bientôt repartir, il s'agissait de quelques Tylton et d'un Altaria qui s'étaient momentanément arrêtés sur les voies. » expliqua le conducteur du train avant que le monorail ne se remette en marche. Fuu décida de ne pas quitter de vue l'extérieur du véhicule et il ne regretta pas une seule seconde son choix. « Oh regardez, on les voit là, les pokémons ! » s'exclama-t-il, s'adressant autant à sa camarade de voyage et à son pokémon qu'à l'homme qu'il avait questionné, se tournant brièvement vers lui pour lui parler. À l'extérieur, battant leurs ailes duveteuses à leur hauteur, un grand Altaria était entouré de petits Tylton, tous volant vers l'océan.
Merci beaucoup Nessa ! Je récupère les deux pokémons !
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