Suite direct de cet event – www

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A la seconde même où le blondinet – Aaron, pas ton petit blondinet angélique – a prononcé le nom de ce pokémon, Feuforêve, tout est devenu noir. Littéralement. Tu ne vois, n'entends et ne sens plus rien – même plus cette douleur provoquée par tes côtes brisées. C'est un peu comme si tout ce bordel n'avait jamais eu lieu. Tu te sens flotter, léger. A vrai dire, tu es te sens bien. Tu es comme apaisé, réparé.
Tu ne sais pas combien de temps il s'écoule entre le nom prononcé et cet instant précis, celui où tu ouvres à nouveau les yeux. Impossible de le savoir. Tu n'as à aucun moment regardé ton téléphone pendant que tu étais dans ce maudit train fantôme. Et de toute façon, ça n'a pas vraiment d'importance. Tout ce qui compte, c'est d'être en vie, en un seul morceau et surtout ; sortis de cet enfer.

Tu prends une grande inspiration, tu passes tes mains à certains endroit de ton corps. Aucune douleur. Tu ignores comment c'est possible, mais il n'y a aucune casse à constater. Est-ce que tout ceci n'était qu'un jeu mental ? Tu avais lu un truc un jour qui expliquait les capacités incroyables de notre cerveau. Comme quoi, celui-ci était capable de nous faire oublier une douleur, comme l'accentuer ou la créer. C'est tout aussi effrayant que fascinant. Et quoi qu'il en soit, tu es déterminé à incriminer ce drôle de type au long nez. Tu l'enregistre dans ton esprit. Tu ne veux pas l'oublier. Tu veux que ta petite cervelle se souvienne de ce type comme une menace à fuir.

« Ash... ? ». La voix est douce, mielleuse. Tu te tournes avec beaucoup de joie vers cette personne, heureux qu'il n'est pas été qu'une illusion de ton esprit. Tu t'avances vers lui et sans réfléchir tu le prends dans tes bras. Tu savoures cette étreinte durant une longe et belle minute. Tu t'écartes ensuite doucement, d'un pas seulement. Tu lâches toute emprise. Et tu lui souris. « Je voulais m'assurer que tu étais bien réel ». Il rit. Et puis il te demande comment tu te sens – sans doute par rapport à ta chute. Ce qui veut dire que même si tout ceci n'était qu'un vaste mensonge, vous avez vécu le même. Tu donnes alors un coup avec ton poing sur ta côte, pour montrer que tu es comme neuf – ce qui semble le combler. Vous échangez un instant sur ce qui vient de se passer, sur comment vous l'interprétez. Vous débattez – en quelque sorte – sur comment tout ceci ne pouvait pas être vrai et pourtant... exister ?

« On s'en va ? ». C'est ainsi qu'il conclu cette conversation. Comme pour tourner définitivement la page sur cette drôle d'expérience. Expérience que tu n'es pas prêt de revivre – du moins, tu l'espères. « Avec plaisir » souffles-tu entre tes dents souriantes. Il te rappel son invitation à aller boire un verre, à ses frais, en guise de cadeau d'anniversaire. Ça faisait partie du vrai de votre expérience. Et tu t'en réjouissais. Seulement... « Est-ce qu'on pourrait juste partir d'ici ? Du genre, définitivement ? » « Vendu ! ».

Ainsi, vous quittez cet étrange parc pour de bon. Adieu, à jamais et bon vent !

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Achats

- Quatre Recomp'os.
4 x 500p$ = 2.000p$

EDIT Edel du 12/06/23 : 53000 - 2000 = 51000 p$
Effectué via P.A.

Vous marchez durant une bonne heure sans réellement dire un mot l'un à l'autre. A vrai dire, tu ne t'es pas rendu compte tout de suite de ce silence pesant entre vous. Tu avais le regard dans le vide – tout comme ton esprit – les mains plongées dans tes poches. Tu ne te disais pas grand chose, à part que ce n'était pas comme ça que tu t'imaginais passer ton anniversaire. Tu repensais à ce drôle de parc, à tout ce que tu as vécu en ces lieux, espérant qu'il ferme très vite boutique. Ou bien qu'ils trouvent un moyen pour chasser ses esprits farceurs – et par esprits, tu entends pokémons. Tu ne crois en rien aux revenants. Tu respectes ceux qui y portent une importance. Mais ça ne prend pas sur ta personne.
En cours de route, tu te rappelles être arrivé en bus jusqu'à ce foutu parc. Enfin, pas un véritable bus, mais plutôt une navette. Un Busounet. C'était une ligne dédiée spécialement pour la journée, ne faisant que des aller-retour entre la gare et le parc. Tu l'avais empruntée aussitôt sorti de ton train et au final, tu te demandes pourquoi tu n'as pas pensé à faire de même en quittant le parc. Pourquoi Caelum ne te la pas proposé également ? Vu que vous étiez dans le même train aller, il ne peut pas être arrivé aussi vite sur place en s'y rendant à pieds. Étrange.

C'est ainsi, à cet instant précis que tu réalises que tu n'as pas décroché un mot depuis votre départ du parc. Et en tirant ton téléphone de ton sac à dos – n'ayant pas de poche suffisamment grandes dans ton costume de démon – tu constates qu'une heure est passé. Tu ralenties, affichant une mine déconfite. « Je ne suis pas très loquasse, je suis désolé... » souffles-tu en t'arrêtant complètement. Polar – qui se trouvait juste derrière toi – rentre dans tes jambes, pestant légèrement. Tu restes toutefois concentré sur ton petit ange qui s'arrête quelques pas plus loin, se tournant vers toi en haussant les épaules. « On est tous les deux traumatisés, y'a pas d'mal ». Tu affiches un large sourire, reprenant ta marche avec un peu plus de gaîté. Il lit dans tes pensées sans mal, comme si vous vous connaissiez depuis des années.

« Et tes amis au fait ? Tu les as abandonnés à leur triste sort ? » demandes-tu finalement, retrouvant goût à la conversation. Il râle. « Il sont assez grand pour s'en tirer tout seul ! Je ne retourne pas là-bas. Je les attendrais à la gare ». Tu hoches la tête pour lui faire comprendre que tu l'écoutes, n'ayant rien à lui répondre. « Enfin, s'ils en ressortent vivant ». Tu le regardes avec de gros yeux, riant nerveusement lorsqu'il te sourit. Quelle drôle de pensée. En sortant de votre attraction, vous avez pu avoir la joie de découvrir que tout était pour de faux. Sans aucun doute qu'un Ectoplasma ou sous évolution vous a hypnotisé en utilisant la capacité cauchemar par la suite. Tu ne serais donc pas surpris que ce soit le cas dans toutes les attractions du parc – volonté de la direction ou non d'ailleurs. Avec beaucoup de recule, tu te dis que malgré tout c'est une idée de génie pour célébrer Halloween, puisque derrière tout le monde ne parlera plus que de ça. Une pub reste une pub, qu'elle soit positive ou non.

Quelques minutes plus tard, la pluie commence à tomber – comme si vous n'aviez pas subi assez de malheur comme ça. Tu fouilles dans ton sac en extrême vitesse pour y récupérer ta veste que tu avais roulé avant de quitter ton appartement juste « au cas où ». Tu te rapproches du petit ange, déposant la veste au-dessus de vos têtes. Et instinctivement, vous vous mettez à courir à petite cadence, à la recherche d'un endroit où vous abriter. Par chance – malgré tout – il se trouve que vous n'étiez vraiment pas loin d'arriver à Illumis. Quelle aubaine !
Vous entrez dans le premier bâtiment que vous voyez, qui se trouve être la gare par laquelle vous êtes arrivé il y a quelques heures de cela. Vous prenez le temps de reprendre votre souffle, riant le cœur léger, sans doute nerveusement plus qu'autre chose. « On aurait mieux fait de prendre la navette » te dit Caelum entre deux rire. Oui, tu n'aurais pas dit mieux, mais tu te contentes de rire aux éclats. Tu laisses s'écouler quelques minutes, puis tu prends une grande inspiration pour calmer ton hilarité. « Et maintenant ? » demandes-tu, toujours essoufflé, de part votre course et votre crise. Il hausse les épaules. « On attend, je suppose ». Attendre quoi, au juste ? Que la pluie ne cesse ? Votre train retour ? Tu n'oses pas lui demander pour le moment, portant ton regard au loin, vers là où Caelum regardait. Tes traits s'attendrissent, découvrant ton petit pokémon aquatique resté dehors, sautant de flaque en flaque, glissant dans les plus grande d'entre elles.

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Achats

- Un Metamorph.
2.000p$
- Un Nœud Destin.
18.000p$
- Une dent de dragon.
10.000p$
- Une roche volcanique.
10.000p$
- Six amulettes rondes.
6 x 600p$ = 2.400p$
- Deux chromat'oeuf.
2 x 4.000p$ = 8.000p$

Total : 50.400p$

Achat notifié
Edit Arthur : (01/08/2023)
Haeshle Suibhne • 64100 - 50400 = 13700 P$

Transfert effectué via le PA.

Alors que tu es plongé dans la contemplation de ton pokémon, Caelum vient te tapoter l'épaule pour attirer ton attention vers quelque chose au loin derrière vous, dans la gare. Tu te retournes lentement, regardant dans la direction indiquée, y découvrant une enseigne célèbre pour son café et ses petites pâtisseries connue de tous. Tu le regardes ensuite, lui souriant avec tendresse. Tout ce qu'il pouvait te proposer t'allait d'avance. Tu te laisseras porter quoi qu'il arrive. Il te demande alors si ça te va de passer commande ici et te vous installer sur la terrasse – celle se trouvant dans la gare – pour déguster tranquillement votre goûté en attendant que la pluie ne cesse de tomber. Il te dit que vous aviserez ensuite, bien que tu connaisses déjà la note finale de cette mélodie : une fois que vous aurez terminé, il retrouvera ses petits copains pendant que toi tu te tourneras vers le premier train à destination de Winscor. Tu ne sais pas quels sont ses plans, mais ta venue ici n'est que le temps d'une journée. Ton plan était de rentrer chez toi avec l'un des derniers trains, te permettant ainsi d'éviter la moindre soirée d'Halloween ou d'anniversaire. Enfin. Tu as encore du temps devant toi avant de rentrer chez toi.

Ça, c'était ce que tu pensais avant de t'installer à une table du dit café. Comme promis, Caelum t'as offert tes petites gourmandises, à savoir un chaï latte au lait végétal et une part de carrot cake. Lui est plutôt parti sur une chocolat chaud avec un morceau de banana bread – ce qui est tout aussi bon. Et bien évidemment, tu as pris de petites croquettes et un bol d'eau pour Polar, que ton ami a également payé.
Vous discutez d'un peu de tout et de rien, de vos vies respectives et de ce qui vous passionne, dérivant très vite sur ce qui se passe autour de vous, riant des petits tracas du quotidien qu'affronte les gens tout autour de vous. En bref, vous passez du bon temps.

Jusqu'à ce que – parce qu'il y a toujours un « jusqu'à ce que » – une voix humaine retentisse dans les haut-parleurs de la gare. Un fait qui attire toujours l'oreille, tant il est alertant. En temps normal, les annonces sont pré-enregistrées, sauf si – celui-là non plus on ne l'aime pas trop – il y a un soucis quelconque. Et il y en avait un bien gros. La voix masculine demande donc l'attention de tous pour informer d'une tempête en train de s'installer sur l'ensemble de la région et qui arrive progressivement sur Illumis – d'où la pluie soudaine. De ce fait, par mesure de sécurité, de nombreux trains se voient reportés, voir annulés. L'homme invite ainsi chaque personne impactés de se diriger vers les agents qui sauront les orientés au mieux.
Alors que le monsieur répète son annonce à nouveau, Caelum et toi échangez un regard rempli d'inquiétude. Et puis tu te tournes vers le grand panneau annonçant les heures de départ des prochains trains qui est visible depuis votre table. A mesure que les secondes défiles, les trains se voient annulés un à un, surtout ceux ne circulant que dans la régions. Ceux sensés arrivés des régions voisines sont alors retardés de plusieurs heures. Seuls quelques trains résistent et certifient un départ prochain.

L'ennui ? Et bien, c'est qu'il n'y a plus qu'un seul train à destination de Galar d'affiché. Et celui-ci part dans très exactement dix-huit minutes. Tu regardes ton ami qui hausses les épaules, t'annonçant que puisque c'est cuit pour lui, ses amis et lui se trouveront un hôtel sans soucis. Il te propose même de rester avec eux, invitation que tu déclines poliment. Ça ne faisait pas parti de ton plan. Tu ne voulais pas te retrouver dans une petite pièce avec tes amis pour festoyer, alors avec des inconnus, encore moins – aussi sympa qu'ils peuvent être. Non, tu es déterminé à retourner chez toi, même si c'est galère et même si ça prend du temps. Si ce train dit pouvoir partir, alors tu le prendras. Ta décision est prise et tu la partage avec Caelum. Il te dit être attristé de devoir te quitter si brusquement, mais comprendre tout de même ta décision.

Tu le remercies une nouvelle fois, pour tout dans cette drôle de journée. Tu quittes ta chaise dans un bond, indiquant à ton pokémon que vous devez vous presser. Ayant entendu et compris les annonces, il était déjà à t'attendre, prêt à courir comme si sa vie en dépendait.
Tu n'auras pas le temps de terminer ton thé, encore moins ton gâteau. Mais tu as au moins le temps de souffler un « au revoir » à ton nouvel ami. En espérant qu'il ne s'agisse pas d'un adieu.

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Achats

- Une larme cristallisée.
10.000p$
- Une plume porte-bonheur.
10.000p$
- Six amulettes rondes.
6 x 600p$ = 2.400p$
- Deux chromat'oeuf.
2 x 4.000p$ = 8.000p$
- Quatre Bandeau fight.
4 x 500p$ = 2.000p$

Total : 32.400p$

Tu as menti pour le gâteau, la gourmandise ayant toujours raison de toi.
Tu as bel et bien quitté la table, juste après avoir dit au revoir à Caelum. Tu as même fait une dizaine de pas, quittant l'espace dédié à la restauration pour te retrouver au milieu de la foule circulant dans tous les sens. Et c'est à cet instant que tu t'es figé. Ton ventre protestait. La gourmandise grondait. Il est inacceptable pour eux de partir en laissant un si délicieux met derrière toi. Qui plus est quand c'est gratuit. Dans un soupire, tu jettes un coup d'œil à ton téléphone. Tu as le temps de faire demi-tour.

« Bah ! » souffles avec surprise ton ami. Il affiche un large sourire, comme ravi que tu reviennes sur ta décision. Mais il n'en est rien. Tu affiches une mine désolée, haussant les épaules et portant ta main vers cette assiette que tu avais laissé derrière toi, t'armant de ta cuillère. « Je suis désolé, je ne pouvais pas partir sans finir au moins ça ». Caelum éclate de rire, restant rayonnant. Il te dit même comprendre. Alors, à la vitesse de la lumière, tu gobes ce gâteau qui – sans aucun doute – te restera sur l'estomac. Une fois terminé, tu avales la dernière bouchée en reposant l'assiette sur la table. Et puis tu fais un petit geste de salut à Caelum, t'éclipsant aussitôt. Tu as juste le temps d'entendre son rire qui raisonne quelques minutes dans ton cœur. Une part de toi a envie de se raviser et de rester là. Mais tu ne le peux. Tu as des responsabilités. Enfin, pas de très grandes. Mais tu dois être de retour chez toi ce soir pour être certain de pouvoir assister à tes cours. Et ton cursus scolaire est très important pour toi.

Tu presses donc le pas, rejoignant le hall principal pour t'attarder sur l'affichage central, annonçant tous les trains prêts à partir. Celui qui t'intéresse est en tête de liste, étant le prochain à partir en théorie. Tu dis en théorie, puisqu'il affiche à présent dix minutes de retard. Sans doute à cause des intempéries. Qu'importe, tu dois sécuriser ta place et te jeter dans ce train.
Ainsi, te voilà parti en slalome entre tous ces gens qui souhaitent tout comme toi rejoindre leur petit coin de paix. Par instant, tu regardes par dessus ton épaule pour t'assurer que Polar est toujours là. Et ce petit manège dur quelques minutes, le temps de rejoindre le quai convoité. Arrivé là, tu tombes sur une petite masse de personnes qui cherche également à rejoindre Galar. Tu prends ton mal en patience, te glissant dans cette file t'attente un peu fouillis, préparant ton billet. Celui-ci se trouvait sur ton téléphone. Tu l'avais acheté en ligne en amont, histoire de gagner un peu de temps et t'éviter les guichets de vente.

Les portiques de contrôles passés – non sans tirer un rire amusé d'un contrôleur dû à ton costume – tu avances paisiblement sur le quai, inspectant une fois de plus ton e-billet pour t'assurer de où tu devais t'asseoir. Et c'est dans les premiers wagons, au fin fond du quai. En cours de route, tu es arrêté par un miaulement étouffé – celui de Polar – légèrement à la traîne. Tu te retournes et le découvre son serre-tête à la gueule. Il doit sans doute l'avoir fait tomber dans sa course. Tu t'accroupis pour le remettre sur sa tête, profitant de cette instant pour le grattouiller sous la mâchoire. Et puis tu te redresses pour reprendre ta marche.

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Achats

- Une coquille arc-en-ciel.
10.000p$
- Trois amulettes rondes.
3 x 600p$ = 1.800p$

Total : 11.800p$

Un long coup de sifflet retenti.
Tu te retournes avec surprise en direction de l'agent de sûreté, ou peut-être contrôleur, bref, un type qui travaille avec les trains. Tu le regardes agiter ses bras pour signaler aux derniers voyageurs de grimper au plus vite dans le véhicule, soufflant une nouvelle fois dans son petit gadget strident. Tu comprends alors que le train est prêt à partir. Ou plutôt qu'il est l'heure de partir, prêt ou non. Parce qu'on peut assurer que personne n'est réellement prêt ici – outre ces honnêtes travailleurs. Tout autour de toi, une multitudes de gens se mettent à paniquer en se bousculant pour entrer dans le wagon le plus proche. Et toi, idiot que tu es, tu restes planté là à observer la cohue. Un autre agent vient crier dans ton oreille de te dépêcher d'embarquer, au risque de rester sur le quai sans aucune possibilité de rentrer chez toi avant le lendemain – si la tempête est clémente. Dans un sursaut, tu attrapes Polar sous le bras et te met à courir en direction de la tête du train – là où se trouve ton wagon à toi. Tu peines à avancer correctement, embêté par le poids de ton ami écailleux. Surtout que ta prises n'est pas bonne. Tu le sens même glisser à mesure que tu avances. Mais tu n'as pas le temps de le positionner correctement. Enfin, tu ne prends pas vraiment le temps d'y réfléchir à vrai dire. Parce que là, il est clair que vous iriez plus vite s'il courait à tes côtés comme un grand. Mais bon, la panique développe de drôles de réflexes inexplicables.

Un ultime coup de sifflet te fait abandonner ta course, sautant dans le wagon qui se trouve à ton niveau. C'est alors que tu déposes Polar à terre, posant tes mains sur tes genoux pour t'aider à reprendre ton souffle. La porte du wagon se referme dans la seconde suivante. Tu soupires et te redresses finalement. Il te reste cinq voitures à traverser avant de parvenir à ta place. Tu prends le temps de regarder au travers du hublot de ces petites portes liant chaque compartiment. Tu regardes d'abord dans celle derrière toi, puis celle devant, là où tu dois aller. Tu souris. Ta course n'a pas été veine. Le monde se bouscule dans ton dos, mais là où tu dois te rendre, c'est le calme plat. Tu as donc tout le plaisir de te déplacer dans la quiétude.

Sans un bruit, tu traverses wagon après wagon, saluant au passage les enfants joviaux qui s'extasient à la vue de ton costume. Dans la seconde voiture, tu es arrêté par un groupe d'adolescent qui t'a reconnu, réclamant photo et autographe. L'envie n'est pas vraiment là, mais tu restes courtois et te plis à leurs exigences. Par chance, ça ne dure pas plus de quelques minutes, te laissant bien vite vaquer à tes occupations. Polar quant à lui se fait très discret, collé à tes jambes la tête basse. Ton compagnon a toujours détesté la foule et le fait que les allés soient assez étroites ne doivent pas l'aider à se sentir à l'aise. Tout ira mieux une fois que vous serrez assis à vos places. Tu le sais, il le sait. Alors vous accélérez légèrement votre marche, en quête de cette paix tant attendue.

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Achats

- Une larme cristallisée.
10.000p$
- Une roche volcanique.
10.000p$
- Six amulettes rondes.
6 x 600p$ = 3.600p$
- Trois chromat'oeuf.
2 x 4.000p$ = 12.000p$

Total : 35.600p$
(dépouillez-moiiiiii /roule)