Le feu. L’aventure de toutes ces vies. Nous allons commencer ce récit un 22 mars, 33 ans avant la naissance de la fille de notre héros du jour. Sortant de l’utérus d’une femme au foyer et d’un homme ne quittant son uniforme de capitaine que pour dormir. Naquit du Capitaine Jeffrey Bishop, capitaine de la 3ème division de pompiers de Galar, situé à Motorby et de Madame Eleanor Bishop, dernière fille d’une famille d’artisans locaux. Les grands-parents d’Eliott se sont connus enfants et ont grandi ensembles dans un petit hameau discret non loin de Greenbury. Ils se sont mariés jeunes, donnant naissance en ce jour béni pour eux daté du 22, Samuel Bishop. Ce jeune garçon se montrera très turbulent mais rempli d’un esprit fougueux qui se mettra souvent dans des situations risquées pour aider autrui. “C’est ça, la flamme des Bishop !” disait le capitaine pour rassurer sa femme qui au final n’était pas si étonnée de voir son enfant se comporter ainsi. Quand elle a connu son mari, Jeffrey était tout aussi fougueux, c’est cette flamme qui brûlait constamment dans ses yeux qui avait conquis le cœur de cette jeune fille, allant jusqu’à faire naître son enfant qui lui ressemblera comme deux son propre reflet.
Élever Samuel n’a pas été de tout repos pour ses parents, surtout pour sa mère. Son père lui, passait tout son temps dans son travail, sa vocation, son héritage. Très tôt d’ailleurs déjà, dès que son fils était en mesure de comprendre, lui propagande les incroyables histoires des héros du feu que lui et leurs ancêtres ont vécues. Le père de famille, content de voir que son fils était déjà fasciné par ce qui allait lui sembler une évidence un jour, devient son épée de Damoclès.

Telle est la vie des Bishop qui s’aventurent dans une vie de pompier. Durant toute sa vie, le père de Samuel se sera réservé de parler à son fils et à sa femme de cette légende urbaine qui concerne leur lignée. On ne compte plus le nombre de générations de Bishop dont les individus sont devenus de gré ou de force pompiers. Certains sont décédés dans l’exercice de leur fonction. “Logique”, pouvons nous instinctivement penser, “c’est un métier à risque”. “Statistiquement, il est normal que beaucoup de membres de cette famille soient morts par le feu.” Oui, il en est certains. Mais dans cette famille plane comme une tragédie et il n’est pas rare que quand un Bishop décède dans son uniforme, ses descendants soient frappés comme une sorte de grosse malchance et eux aussi meurent mystérieusement et brutalement des flammes. Un effet ricochet, qui finit par s’estomper jusqu’à ce que les flammes soient repues de la chair des Bishop. Superstition, légende de famille, coup du karma, si cela se trouve, c’est simplement un mensonge inventé sorti d’un pet autour d’un repas familial qui est devenu indélébile. Qui sait…

Revenons à Samuel Bishop, 8 ans, qui n’attend qu’une seule chose en soufflant les bougies sur son gâteau d’anniversaire, pouvoir devenir pompier volontaire à l’âge de 11 ans. Il y a cette école à Smashings pour les jeunes pompiers volontaires qui étudient en attendant d’avoir l’âge légal pour rejoindre une des 10 divisions de pompiers de Galar. L’objectif de ce garçon est de devenir le premier de sa promotion quand il passera l’examen pour devenir Jeune Sapeur Pompier à 16 ans. La graine a bien germé dans le pot de la jeune pousse Bishop et son père en est ravi. Sa mère aussi, depuis qu’il va à l’école et apprend des choses, son enfant s’est assagi. Surtout depuis qu’il a appris que les entrées à l’école des pompiers volontaires se font sur dossier. Ce qui lui demande une attitude irréprochable à l’école si il veut être sûr d’être pris dans l’endroit de ses rêves. Alors, religieusement, le petit Sam se défoule autrement, dans le sport, car à 8 ans, un enfant doit se défouler.

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Apparition d'un Pokémon sauvage de la route 2 svp
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