Les jours s’enchaînèrent et à chaque fois, il y avait bien Leon de présent. Il y avait eu qu’une seule journée où il dut quitter plus tôt puisqu’il avait reçu un appel de son commissariat. Dès que l’officier de police lui dit, Alan sentit un sentiment de tristesse à savoir qu’il s’en allait. Et pourtant il était le premier à dire que si jamais cette situation arrivait, que Leon se devait d’y répondre et d’y aller. Mais maintenant que ça arrive, il ne souhaitait plus voir le blond quitter…
Tout d’un coup, la journée semblait longue, terriblement longue. Les minutes semblaient être des heures. Bien qu’il se forçait à se concentrer, ça n’avait aucun résultat. Son regard était toujours dévié sur les horloges des salles dans lesquelles il allait. S’il avait bien le pouvoir de faire accélérer le temps, il le ferait tout de suite. Jusqu’à ce que Leon soit de retour et à ce moment, figer le temps pour éviter de ressentir une autre chois ce sentiment.
Étrange puisqu’il n’avait pas éprouvé ce genre d’émotion depuis Sayuri… La roue était-elle en train de tourner malgré tout? Et voilà qu’Alan prit peur et arrêta de penser à tout ça. Mais il y avait tout de même ce sentiment qui le hantait qu’il voulait que Leon soit encore là, à ses côtés en ce moment alors qu’il avait bien conscience qu’il était appelé ailleurs.
Leon ne lui avait même pas donné de détails, après si c’était un cas grave, il était normal qu’il ne puisse fournir aucune information. Que le tout devait rester sous le silence jusqu’à ce que la lumière soit faite sur l’affaire. Et après tout, l’éleveur n’avait pas à lui demander justification. Ça ne le regardait pas… tout simplement.

Le lendemain, l’agent de police n’était pas de retour. Pour vraiment penser à autre chose, Alan décida de s’attarder quasi toute la journée sur le Feraligatr. Celui-ci avait pris ses aises dans les profondeurs marines. Même que l’éleveur avait eu de la difficulté à le convaincre de remonter à la surface. Il dut demander à quelques-uns de ses pokémon en qui le nouveau venu avait confiance pour justement que l’humain puisse l’observer.
Les différentes cicatrices sur son corps semblaient fraîches maintenant qu’il pouvait bien l’observer sans que le pokémon eau ne s’agite dans tous les sens. Bien que l’homme n’ait pas encore confiance en la créature, il n’abstint de toucher l’écaille pour voir s’il avait des chances que les plaies puissent disparaître avec le temps où s’il allait devoir les garder à tout jamais.

L'éleveur pouvait s'imaginer tous les scénarios possibles où le pokémon aurait pu sortir avec ces plaies et certaines étaient réellement des cicatrices. Ça lui fendait le coeur, mais il douta quand même quant à oser demander à Leon les détails de ce que le Feraligatr a subi depuis -même si ça n'allait certainement pas lui plaire-. Tout ce que l'humain trouva à faire pour encourager le pokémon de type eau à poursuivre sur la bonne voie fut de lui dire de vive voix de ne pas lâcher, qu'il sera bien ici. Et que si jamais il souhaitait un jour quitter la ville, qu'il ne s'y opposerai pas.
Le pokémon concerné n'avait pas réagi face à ses paroles de l'être humain. Néanmoins, Alan le sentait au fond de lui que ce n'était pas en vain qu'il avait émis ses pensées. Mais que seul le temps pourra réparer certaines choses et que pour d'autre, ça sera son temps passé avec les pokémon du coin.

L'éleveur alla s'occuper le reste de la journée et le jour suivant, Leon frappa à la porte. Il s'excusa du temps que ça a pu prendre, mais que maintenant c'était réglé. L'envie de lui demander lui brûla les lèvres, mais Alan se retint. Il prit plutôt la peine de lui dire qu'il était heureux de le revoir. Chose qui était cent pourcent véridique et il ne le cacha pas.
Leon lui fit savoir que c'était réciproque et lui demanda alors ce qu'il pouvait bien faire pour l'aider. À cette question, Alan ne put s'empêcher de se questionner sur le blond. N'arrêtait-il donc jamais? Il semblait toujours enchaîner tout sans même prendre de repos. De moment pour décompresser. Ça en devenait presque inquiétant.

— Tu sais, tu peux prendre un peu de temps pour te reposer, dit-il.

— Ah, non ça va! Je me reposerai cette nuit, je n'ai pas besoin de plus.

L'éleveur n'était pas convaincu par ces propos. Bien qu'il était un peu mal placé pour le réprimander, voir l'autrui faire les mêmes erreurs que lui le tiraillait beaucoup plus que sa propre personne.

— C'est vraiment gentil, mais m'aider autant en plus de ton travail, je ne voudrais pas que tu t'épuises trop.

— J'ai quatre jours de congé à compter d'aujourd'hui, alors ne t'en fais pas! Mais si ça peut te mettre un peu plus à l'aise, je peux seulement t'assister aujourd'hui en faisant la cuisine.

Alan se réjouit intérieurement quant à l'annonce des jours de congé. Sans s'en rendre compte, un sourire s'afficha sur ses lèvres. Leon ne pouvait pas faire en sorte de ne pas le remarquer. Il du se retenir de ne pas sourire à son tour pour laisser couler puisqu'il ne souhaitait pas rendre mal à l'aise l'éleveur. Mais par cette petite réaction -aussi minime soit elle- il était bien heureux de sa décision de rester malgré ses jours de congé. Ça ne sera pas du temps perdu à coup sûr. Il en était convaincu.
Alan considéra l'offre qu'il venait d'émettre. Il aurait tout de même préféré que l'agent puisse bien se reposer. Mais sa proposition lui convenait malgré tout. L'avoir à ses côtés lui permettrait aussi de s'assurer qu'il ne s'épuise pas toi. Ou qu'il puisse lui demander les tâches les plus simples afin qu'il ne dépense pas trop d'énergie.

— Ça me va oui. Je ne pense pas faire des choses très épuisantes, si ça ne t'ennuie pas trop.

— Non, ça me va aussi.

— Parfait alors! Je pensais commencer par les portions de nourriture pour la journée, lança-t-il tout en se lançant dans la bonne direction.

— Je te suis!

Ils montèrent à l'étage pour ensuite se rendre à l'entrepôt. Même si les paroles de Leon avait été je ne pas trop s'épuiser, dès que l'éleveur tendait le bras pour aller chercher quelque chose. À chaque reprise, Alan lui glissa un petit merci.
L'officier de police l'observa attentivement pour si dans les prochains jours, il pourra le faire pour débarrasser Alan de cette tâche. Il comprit par lui-même le principe, mais pour ce qui était des calculs, il devra lui poser la question directement. Mais dans cet optique, l'homme à la chevelure verte devinerait sur le champ ses intentions. Donc pour le moment, il n'enchaîna pas avec ça.

— Kyle avait bien raison. Tu es très méticuleux, dit Leon en posant son regard sur l'éleveur.

— Il dit beaucoup de chose Kyle? questionna Alan, intrigué.

— Il me parle de vous assez souvent. Alors qu'il n'a pas du tout l'air d'une personne qui s'ouvre sur sa vie privée. Mais je vous admire d'avoir une relation aussi forte malgré les années qui s'écoulent. C'est toujours beau de voir l'amitié grandir et s'épanouir davantage avec le temps.

Même si ses pensées ne franchirent pas sa bouche, Alan était tout à fait en accord avec les propos de Leon. Il se comptait énormément chanceux d'être aussi bien entouré même la si moitié du groupe n'habite plus la région. Mais ils n'ont pas perdu contact pour autant et c'est parfait comme ça. Mais la curiosité piqua Alan. Sans même se demander s'il était trop indiscret, il posa une question à l'intention de son invité.

— Tu dois bien avoir des amis aussi qui sont à tes côtés depuis plusieurs années, n'est-ce pas?

— Non, malheureusement... Du moins, rien qui s'apparante à vous.

C'est à ce moment que l'éleveur sentit que peut-être il aurait plutôt dû se taire. Non pas que la voix de l'agent était empli de regret, mais il avait perçu un certain sentiment d'amertume. Gêné d'avoir causé ce malaise, il n'osait plus prendre la parole, vaquant plutôt à ses occupations de son métier.
Leon le regarda. Il n'avait pas voulu le mettre dans l'embarras. Il pensait en fait lui faire valoir qu'il l'enviait. Et pas nécessairement que sur ce côté. L'agent s'approcha du propriétaire des lieux. Il posa une main sur son épaule même s'il senti son interlocuteur sursauté légèrement.

— Ne t'inquiète pas. Ça a été ma propre décision de venir ici et laisser derrière moi Galar. Je voulait juste te dire que c'est vraiment une belle relation que vous avez et de la chérir. Et bien sûr, j'espère pour vous que ça perdura dans le temps.

Un sourire s'immisça sur les lèvres du blond. Alan lui fit face et força un sourire.

— Mais tu as aussi une relation à chérir! s'enquit Alan -ce qui prit Leon par surprise-. Avec Kyle, vous formez un duo d'enfer!

Un mini ricannement de soulagement s'échappa, même si en vrai, l'officier était quelque peu déçu. Il aimerait bien garder Kyle en dehors de ça. Se focaliser plus sur l'éleveur qui se tenait face à lui. Si seulement il pourrait lui dire maintenant. Ne plus attendre dans l'espoir que quelque chose se passe. Prendre finalement les devants et être fixer. Mais il y avait toujours cette peur intérieure. Il était le binôme du meilleur ami d'Alan. Si jamais il s'avançait trop loin et que les sentiments n'étaient pas réciproque... Les malaises n'allaient que s'enchaîner péniblement sans fin.

Leon fit un pas vers l'éleveur suite à une pulsion qu'il ressentit. Surpris, Alan resta sur place, mais ensuite vint le moment où la tête du blond se rapprochait du sien jusqu'à ce que leurs lèvres se rencontrent. Aucune pensée ne traversa l'esprit de celui qui n'avait aucunement vu venir cet acte improvisé. Autant il était figé sur place, autant qu'il ignorait comment réagir ou même s'il devait faire quoi que ce soit. Ce n'était pas désagréable. Une sensation plaisante l'envahit et le submergea alors que le baiser perdurait.
Une main large se glissa sur la nuque du propriétaire des lieux, venant le chatouiller... mais il n'en fit rien. Il se laissa porter par l'émotion du moment et se réfugia dans les bras de l'officier. Cette sensation inédite pour lui. Ce moment qu'il aurait adoré vivre auprès de Sayuri du temps où ils continuaient de parler... Mais présentement, ce n'était pas avec la jeune fille à la longue chevelure rousse. Non, Alan était plutôt entre les bras langoureux d'un blond.
Le temps continuait de s'écouler, mais c'était comme s'il s'était figé, mais le moment de mettre fin à cet échange arriva. Autant que Leon avait arboré une couleur rouge sur les joues, il était plus discret qu'Alan que tout son visage avait prit cette couleur.
Malgré tout, les deux hommes restèrent muets alors que leur propre regard était encore plongé dans celui qui lui faisait face. Voilà. L'acte avait été posé. Malgré les peurs et les réticences, Leon avait ressenti le besoin d'exprimer ses sentiments. Les sentiments qu'il avait tenté de toujours retenir de voir le jour. Sauf qu'il avait bien conscience des conséquences que ça pouvait avoir à présent. Soit que ça passait, ou bien c'était foutu. Mais s'il analysait la réactivité de l'éleveur, celui-ci était plutôt positif à son geste impulsif. Mais comment en être complètement certain? Il devait lui demander avec des paroles, mais cette fois, la peur le tétanisait. Et si Alan avait agit ainsi seulement parce qu'il se retrouvait au dépourvu? Ou bien c'était seulement pour ne pas le blesser? Il pouvait être beaucoup trop gentil et faire comme si alors que ça n'allait pas dans le même sens que lui.
Le coeur de l'agent commençait à s'emballer beaucoup trop vite. À un point tel qu'il vint apposer sa main droite contre son torse.

Leon fit un pas vers l'arrière, agrandissant la distance entre les deux hommes -bien que ça soit minime-. Même s'il tentait de régulariser son rythme cardiaque en prenant de grandes respirations, ce fut un échec. C'était même à se demander si ça n'avait pas eu l'effet inverse. Mais son regard bleu resta plongé dans celui de l'éleveur. L'officier de police voyait qu'Alan était devenu rouge tel un Krabby. Et c'était bien lui qui l'avait mis dans cette situation. Il devait reprendre son courage et prendre contrôle de la situation, bien qu'il avait une petite envie d'aller se réfugier à quelqu'un part, lui du regard de l'homme qu'il venait d'embrasser.

— Je suis désolé... dit-il, même si sa voix vacillait.

Bien qu'il s'était souhaité une réponse, rien ne vint. Alan resta muet sur place, fuyant alors lorsque leurs regards se croisèrent à nouveau. Voilà... c'était la réaction typique de la personne mal à l'aise qui ne voulait rien dire pour ne pas aggraver la situation.
D'un coup, il se sentit complètement stupide. Idiot d'avoir poser un tel geste alors qu'il avait connaissance des conséquences. Il n'avait pas non plus les pouvoirs de remonter le temps ou même de faire oublié à Alan ce qui venait de se passer. Non, il devait subir tout ce qui allait suivre. Mais surtout d'assumer ses décisions. Dommage quand même de ne pas posséder un pokémon de type psy qui aurait pu faciliter la gestion de tout ça.

— Je n'aurai certainement pas dû. Du moins, pas sans te demander ton accord. Je... il s'interrompit un instant. Je vais y aller...

Mais au lieu de se diriger vers la sortie direct après avoir prononcer ses paroles, il attendit un instant. Il avait espoir qu'Alan lui dise de rester, de ne pas quitter les lieux. Mais c'était bien futile... L'éleveur n'émettait rien. Il sentit comme si on lui enfonçait un couteau mal aiguisé dans la poitrine. Même s'il restait planté là, il sentait que son attente ne valait rien. Même en persistant et faire la plante verte, rien n'ira en s'améliorant... Tout ce qu'il attisera, sera probablement plus la colère du propriétaire des lieux. Chose que le blond souhaitait à tout prix éviter. Cependant...
Il avait réellement tout gâché...

Dans un tout dernier expoir, Leon projeta son regard bleu sur l'éleveur, mais il le détourna aussitôt... Il tourna les talons, bien décidé maintenant à disparaître ainsi qu'avec la conviction de ne plus jamais se présenter devant cet homme que pendant un instant, il avait réussi à le faire sentir au paradis... mais qu'ensuite à tout briser ses espoirs. Il n'y avait rien que l'officier pouvait faire. Il avait causé son propre malheur. Chose qu'il devra s'y faire dans les prochains jours. Au moins il avait quatre journées consécutives pour aller se morfondre.
Dès que le grand gaillard franchit le seuil de la porte, le coeur d'Alan manqua un battement. Sous sa pulsion, il s'élança vers l'agent et lui saisit le bras. L'arrêtant sur le champs. Incrédule, Leon tourna la tête pour s'aperçevoir que l'homme qu'il venait de voler un baiser était à nouveau prêt de lui. Trop surpris pour dire quoi que ce soit, il resta pexplexe.
Leurs regards se croisèrent pour la inième fois.

— Non... Je... Ne t'en va pas... Leon, dit le propriétaire.

L'homme à la chevelure verte réussi à trouver le courage qui lui fallait pour maintenir le regard du blond. Certes, il ignorait comment réagir face à ce qu'il s'était passé. Il n'avait pas réussi à trouver les mots justes vis-à-vis de Leon. Mais diable qu'il ne souhaitait pas le voir disparaître de sa vue. Surtout qu'il avait bien senti que les intentions de ce dernier était bien de ne jamais lui adresser la parole à nouveau.
Alan avait déjà dû dire adieu à Sayuri. Alors vivre une nouvelle fois cette séparation -s'il pouvait la définir comme tel- non merci. Si cette fois... si seulement cette fois il pouvait ne pas fuire ses sentiments. Surtout que maintenant, c'était plutôt clair que l'homme originaire de Galar avait des sentiments pour lui. Alors cette fois, il pourrait enfin faire le grand saut et faire en sorte que ça marche. Du moins, tenter la relation même s'il était effrayé à l'intérieur et qu'il ignorait complètement comment ils arriveraient à concilier leur future vie amoureuse ainsi que leur travail respectif. Mais s'il n'essayait pas, jamais ils le seront.
Alan avait déjà vingt-sept ans et il ne souhaitait guère finir ses jours seul... Avoir quelqu'un à ses côtés... il a put le vivre ses derniers jours. Alors que ses même jours lui semblaient si longues et parfois pénible... Leon était là.

Alors qu'il pensait que tout était sans succès, voilà que le blond resta bouche-bée par les agissements de l'éleveur. Il ne pouvait en aucun cas cacher sa tendresse. En plus que poids s'était volatilisé dès qu'il avait entendu Alan qu'il souhaitait qu'il reste. Un sourire finit par se former sur ses lèvres. Il posa son regard sur l'homme qui avait toujours son bras dans les siens. Jamais il ne s'était senti aussi soulagé de toute sa vie. Mais était-ce trop tôt pour crier victoire? Était-ce trop tôt pour ce dire que leurs sentiments étaient vraiment partagés? Oui c'était trop tôt. Mais l'espoir fait vivre.
L'agent s'était arrêté sur place suite à l'initiative de celui duquel il voulait à jamais rester à ses côtés. Par contre, il ne savait pas quoi énoncé. Certes il était heureux, mais il doutait s'il pouvait manifester sa joie. En même temps, Alan ne semblait pas vouloir prendre la parole à nouveau. Probablement puisqu'il était autant surpris que lui. Parfois, les pulsions nous lance à faire des choses sans réfléchir. Et ça semblait être le cas présentement.

— Tu es vraiment sûr? se lança-t-il.

Sans répondre de vive voix, l'éleveur fit signe de tête qu'en effet, c'était réellement ce qu'il souhaitait. Une deuxième vague de bonheur envahit Leon. Décidément, ses regrets n'avaient plus lieu d'être. Il avait qu'une seule et unique envie en ce moment; le serrer dans ses bras.
C'est ce qu'il fit.
Sans même perdre une seconde de plus, il tira de sa main libre l'éleveur à lui. Même s'il restait sans paroles, les actes pouvaient en dire bien plus. Plus que ce qu'il pourrait vraiment dire en vrai. Il n'avait jamais été un as pour décrire ses émotions, ses sentiments... Mais pour le coup il s'en voulait, car il trouvait ça plus rassurant que d'agir tout simplement. Un peu contradictoire, mais peu lui importait présentement.

— Leon... murmura Alan.

— Si jamais tu veux que je cesse, n'hésite pas à me le dire, dit-il.

— Non, ça va.

Ils arrivèrent enfin à avoir un semblant de conversation normal. Mais Alan ferma ses yeux pour juste profiter de ce moment qui lui était si agréable. Et tout pareillement pour l'agent de police. Mais combien de temps le tout durera? Des question que le blond devait chasser de son esprit.