Une sonnerie stridente et presque en continu me fait difficilement sortir de mon sommeil. Après avoir un grognement en partie étouffé par mon oreiller, je sors un bras de sous la couverture. Bordel. Je n’ai vraiment pas envie de me lever. Je n’ai pas assez d’heures de sommeil au compteur. Ce n’est pas humain de mettre un réveil aussi tôt dans la journée alors que je n’ai presque pas eu l’occasion de dormir. En progressant à tâtons, les yeux encore fermés, je tente de trouver ce fichu réveil afin de mettre fin à ce bruit totalement assourdissant. Cela ne fait que quelques instants que la sonnerie résonne dans la pièce, mais elle me tape déjà sur le système. C’est dans ce genre de moments que je peux en arriver à regretter d’avoir bénéficié de cette opération coûteuse et d’avoir dû me séparer de ma reposante surdité. C’est une pensée plutôt « éclair », parce que dans les faits il est tout bonnement hors de question que j’envisage un retour en arrière ou que je regrette d’être passé par cette étape-là. C’est véritablement un bonheur d’être en capacité de pouvoir me considérer comme normal. J’ai eu l’aubaine de pouvoir financer une opération aussi coûteuse, mais surtout j’ai de la chance puisque mon passage sous le billard a été une franche réussite. D’après le chirurgien et les différents examens que j’ai passés à la suite de tout cela, mon cas est tout bonnement exceptionnel. Ils ne procèdent pas à ce genre d’opérations tous les deux jours, mais ils sont tout de même spécialistes dans le domaine. Pour autant, ils n’avaient jamais eu l’occasion d’observer une récupération aussi complète de l’audition.
Je parviens enfin à toucher le réveil du bout des doigts. Désormais, je tente de trouver le bon bouton pour l’éteindre. Je n’y arrive pas. Je ne trouve pas. Et ce bruit m’énerve. Au départ, je me disais que ce serait un bonheur au quotidien de retrouver l’audition. Désormais, je déchante un peu. Les petits bruits me hérissent tellement que j’ai fini par investir dans un modèle professionnel de casque antibruit. D’après les informations contenues dans la fiche technique de cet accessoire, il est capable de réduire des bruits pouvant aller jusqu’à cinquante-cinq décibels. C’est juste énorme. J’ai passé un bout de temps à faire des recherches, et c’est le meilleur que je suis parvenu à trouver. Par contre, ce serait sans doute mieux si je pouvais penser à le mettre avant d’aller me coucher. Parce que clairement, là qu’il est bien soigneusement rangé dans son étui, ben il ne me sert pas à grand-chose. J’ai beau avoir payé une fortune pour retrouver l’audition, puis une belle somme aussi pour atténuer l’agressivité des sons, je me retrouve tout de même à devoir supporter des sonneries particulièrement détestables. Notamment lorsque mon seul souhait est de pouvoir dormir quelques minutes de plus. Je continue de chercher le fichu bouton. Je n’ai pas envie de bouger. Je ne veux surtout pas sortir de sous ma couette. Je suis beaucoup trop bien au chaud. Mon bras n’est sorti de là que depuis quelques minutes, et pourtant je ressens déjà la différence de température. C’est le genre de détail qui me donne encore moins envie d’ouvrir les yeux ou d’extirper le reste de mon corps hors de ma couette. Heureusement que je n’habite pas dans une zone en altitude où les températures ont tendance à être bien plus fraîches.
Alors que j’ai l’impression d’avoir enfin trouvé l’objet de mes recherches et que je suis déjà persuadé de pouvoir poursuivre ma nuit l’espace de quelques instants supplémentaires, j’effectue un mouvement un peu trop violent. Alors que je voulais seulement appuyer sur le bouton pour faire taire cet objet de torture, j’appuie un peu trop fort. Immédiatement un vacarme se fait entendre, puis un grand silence. L’espace d’un instant, je me réjouis de ne plus entendre la sonnerie insupportable de mon réveil. Mais peu de temps après, l’information finit par atteindre mon cerveau. Au regard du bruit engendré par la chute et du silence quasi immédiat qui a pris le relais, je suis quasi certain que mon appareil électronique n’a pas survécu. C’est déjà la deuxième fois que cela m’arrive au cours de ce mois... Et ce que je ne dis pas, c’est que ce dernier vient seulement de commencer.
▬ Hmpff... Et merde... Je vais encore devoir aller acheter un nouveau réveil... Ce n’est pas cool ça... Hmpfff...
Ce n’est vraiment pas un bon plan cette affaire-là. Tout d’abord, ce n’est pas vraiment bénéfique pour mon portefeuille. Même si individuellement ce n’est pas particulièrement cher, mais tout de même. Avec l’accumulation cela peut rapidement faire cher sur la facture à la fin. Mais pire encore, cela fait beaucoup de déchets pour l’environnement, surtout que certains matériaux ne sont pas forcément recyclables. Ce serait peut-être bien que je commence à réfléchir à la mise en place d’une autre solution pour remédier au problème que je rencontre présentement. Achat de : - Métamorph pour 20 000 pk$ - Roche Volcanique pour 15 000 pk$ Total à retirer : 35 000 pk$ Edit Aram : Argent retiré.
Après une dizaine de minutes passées à ruminer sur mon sort, je parviens tout de même à m’extirper de mon lit. Je ne peux pas vraiment dire que ce soit un véritable plaisir. Ce n’est pas non plus totalement à contrecœur, notamment parce que je sais que la journée s’annonce relativement plaisante pour moi, mais tout de même. Ce n’est pas une raison. Au moins, cela confirme ce que je pense depuis tant de temps : je ne suis véritablement pas fait pour vivre le matin. Après... ce n’est pas forcément une vérité absolue. Il ne faut pas oublier que je ne me suis pas couché avant une heure très avancée dans la nuit. Je manque donc cruellement de sommeil. Je suppose que cela doit également jouer un peu sur la fatigue auditive et sur mon manque de patience. Déjà que je n’en possède pas énormément en temps normal, j’ai déjà eu l’occasion de me rendre compte en situation réelle que la fatigue a tendance à grandement limiter mes différents niveaux de tolérances. Au final, je ne sais pas trop quoi en penser. C’est avec cette question que je retourne dans tous les sens depuis plusieurs minutes, déjà, que j’entre finalement sous la douche. Ce matin, je n’ai pas véritablement le temps de traîner. Je sais que dans les airs, Hélios mon Dracolosse se déplace relativement vite, mais tout de même. Je n’ai pas spécialement envie de le presser pour rien. J’ai encore plusieurs heures avant que mon avion ne quitte la piste de l’aéroport d’Ekaeka. Et puis je ne peux pas me permettre d’arriver au tout dernier moment. Je dois me soumettre aux diverses étapes d’enregistrement et d’embarquement. Pour autant, je sais que j’ai le temps. Déjà, je vais me contenter d’un petit-déjeuner pris sur place, une fois que je serais à l’aéroport. C’est essentiellement pour cette raison que j’ai pu m’accorder le loisir de traîner quelques instants supplémentaires au fond de mon lit. Pour autant, bien que ce ne soit pas une course, je dois tout de même faire attention à l’heure.
Alors que je venais d’allumer l’eau, je pense soudainement à une chose que je n’avais pas prise en compte : je n’ai pas prévenu Hélios que l’on partait ce matin. Donc si ça se trouve, il est encore loin d’être prêt. Et puis, il est même probable qu’il ne soit même pas là. Lorsque je ne lui donne rien de particulier à faire, il a tendance à s’éloigner de l’île durant quelques jours afin d’aller chasser et pêcher en pleine mer. Ou faire autre chose. Après tout, je n’ai pas la moindre idée de ce qu’il peut bien faire de son temps lorsqu’il s’éloigne à ce point au beau milieu de l’océan. Et dans le fond, je crois bien que je n’en ai pas grand-chose à faire. Il peut bien faire ce qu’il a envie d’accomplir. Du moment que cela ne porte préjudice à personne, je n’ai pas le moindre problème avec cela. Personnellement, je suis partisan de la liberté, je ne vais donc assurément pas me plaindre parce que mon cher partenaire ressent l’envie ou le besoin de se défouler en prenant le large. Il faut dire que depuis le début des travaux sur la pension, je lui en demande beaucoup. J’estime donc que c’est totalement normal qu’il prenne un peu de temps pour lui. Mais de ce fait, s’il n’est pas là, je dois envisager une autre solution. Et en vérité, je ne vois qu’un seul autre pokémon susceptible de remplacer mon cher partenaire de toujours sur une telle mission. Je pense qu’il n’y a que Joy qui est susceptible de se déplacer aussi rapidement que mon Dracolosse tout en étant en capacité de me transporter avec mes quelques bagages. Je n’ai pas prévu d’embarquer grand-chose, mais comme je vais rester quelques jours dans la région de Sinnoh, il est préférable que je prévoie quelques vêtements afin de pouvoir me changer. Alors que je ne m’attendais pas à voir débarquer plus d’un ou deux pokémons dans la salle de bain accolée à ma chambre, c’est finalement les trois que j’ai appelés qui pointent le bout de leur truffe ou de leur bec dans la pièce. Errol ne semble pas bien réveillé encore, c’est sans doute ma voix qui a porté un peu plus que je ne l’aurais imaginé. Mais il est là, et c’est la grande priorité pour le moment. Sans traîner, je formule donc ma demande.
▬ Les amis, j’ai totalement oublié de prévenir Hélios de mon départ de ce matin. Vous savez s’il est présent sur l’île ? Vous voulez bien tenter de le chercher ? Et si l’un de vous pouvait aller demander à Joy de se préparer à partir, au cas où, ce serait top. Vous voulez bien vous charger de ça ? Ce serait véritablement parfait.
Pour une fois, les trois énergumènes ne traînent pas. Errol prend immédiatement son envol et se retrouve alors légèrement en première place du petit groupe. Les deux autres ne restent pas vraiment en reste et se précipitent à sa suite. Je ne sais pas de quelle manière ils vont se séparer, mais je les laisse gérer ça tranquillement. Je sais très bien que je peux compter sur ces trois-là. Je pense que depuis qu’ils sont à mes côtés, ils ne m’ont jamais déçu. Je ne pense donc pas qu’ils vont commencer aujourd’hui. Ce serait trop dommage. Et puis ce n’est pas le moment de penser à cela : j’ai une douche à prendre. Et ensuite, je dois encore me vêtir avant d’être enfin prêt à décoller de l’île afin de me rendre à l’aéroport. Achat de : - Larme Cristallisée pour 15 000 p$ - Amulette Ronde pour 600 p$
Total à retirer : 15 600 p$ Edit Mister L - achat notifié EDIT Aram : Argent retiré.
Les trois Pokémon s'élancent, sans perdre un instant, en faisant preuve d'une énergie contagieuse. Chacun est dédié à sa tâche particulière, ils ont tous parfaitement compris ce que j'attends d'eux pour cette petite mission de dernière minute. Errol, le majestueux Brindibou aux plumes émeraude, déploie ses ailes avec une grâce indéniable, s'élevant dans les cieux d'Alola avec une puissance aérienne envoûtante. La légèreté de son vol contraste avec la force qui émane de ses plumes. Sa mission, confiée avec une confiance silencieuse, est de s'aventurer dans l'étendue infinie du ciel pour localiser Hélios et l'informer de notre imminent départ. C'est un peu ainsi que je m'imagine son départ. Je suppose que c'est parce qu'il s'agit de mon pokémon. Parce que dans la réalité des faits, je ne vois pas vraiment comment il serait possible de qualifier le vol d'un Brindibou de gracieux et de puissant... Il est évident que j'aime à penser qu'il est bien plus cool que la réalité. Et puis... il me semble que cela ne fait de mal à personne de rêver ? De son côté, Fenrir, le rusé Zorua, se faufile à travers les sentiers de l'île avec une agilité presque féline. Chaque saut est un ballet coordonné, évitant avec une habileté surprenante les obstacles naturels de l'environnement. Sa mission est claire : retrouver le majestueux Dracolosse qui, avec son envergure imposante, pourrait être perché sur un promontoire rocheux ou en train de survoler les étendues azurées. Néréide, la Gobou robuste aux nageoires élégantes, s'élance quant à elle en direction de la mer avec une détermination aquatique. Le rivage devient son terrain de recherche, chaque vague une alliée dans sa quête de retrouver Hélios. Sa silhouette se fond avec la palette de bleus et de verts du littoral, une créature marine se mêlant harmonieusement à son élément. L'île, habituellement si paisible, notamment à une heure aussi matinale, devient le théâtre d'une chorégraphie Pokémon, chacun exécutant sa mission avec une précision étonnante. Les bruits des ailes, des pattes et des vagues se mêlent dans une symphonie naturelle, accentuant l'urgence de notre départ pour la région de Sinnoh. Chacun de mes compagnons, avec sa propre nature et ses compétences uniques, contribue à l'effort collectif, renforçant notre connexion en tant que véritable équipe. Je n'ai pas envoyé l'intégralité de mes partenaires dans cette quête, seulement ceux que je compte embarquer avec moi pour ce voyage.
Une fois les trois comparses lancés dans la mission que je viens de leur confier, il est grand temps que je continue la réalisation de toutes les tâches que je dois encore achever avant de pouvoir quitter mon île pour les quelques jours à venir. Sans perdre davantage de temps, je m'engage résolument dans le couloir, emporté par l'anticipation du périple à venir. Une foule de sentiments se mélangent dans mon esprit. Je ressens à la fois de l'excitation à l'idée de découvrir pour la toute première fois l'ambiance du Salon de l'Élevage qui ouvre ses portes tous les ans au cœur de Floraville, et d'un autre je ressens un peu de crainte et d’appréhension devant autant d'éléments qui me sont totalement inconnus. Et puis... J'ai aussi cette peur que quelque chose ne se passe pas bien à la pension alors que je me trouverais loin d'ici. En cas de problème, je sais très bien que je ne serais pas en mesure de revenir assez rapidement pour remédier à la situation. Je dois bien avouer que tout cela me terrifie un peu. Je pense que c'est aussi pour cette raison que je n'envisage pas de partir aux côtés de mes plus anciens partenaires. Je sais que je peux compter sur eux pour garder le fort, enfin l'île plutôt, pendant que je me trouverais loin d'ici. Mais ce n'est pas le moment pour que je me laisse abattre par les doutes et les divers questionnements que je peux avoir. La salle de bain se présente comme un havre de détente, et la douche qui m'attend est une véritable bénédiction. L'eau chaude glisse sur ma peau, effaçant progressivement les tensions accumulées. Chaque goutte semble avoir le pouvoir magique de libérer non seulement mes muscles, mais aussi mon esprit des préoccupations de la matinée. Le son apaisant de l'eau qui coule s'harmonise avec le murmure doux et régulier des vagues que je peux entendre par la fenêtre restée ouverte, créant une symphonie naturelle qui me plonge dans une profonde relaxation.
L'atmosphère dans la salle de bain évolue subtilement, se transformant en une combinaison envoûtante de vapeur et de parfums légers. La chaleur de l'eau chaude persiste, créant un cocon de sérénité qui enveloppe chaque recoin de la pièce. La vapeur danse dans les rayons de lumière qui filtre à travers la fenêtre, créant une ambiance presque onirique. Des notes subtiles de savon et de shampoing s'entremêlent, ajoutant une dimension olfactive à cette expérience sensorielle. Alors que je m'abandonne légèrement à ce moment de détente, mes pensées dérivent naturellement vers les aventures à venir à Sinnoh. Dans mon esprit, la région s'étend comme un tableau vivant, chaque ville, chaque route étant une page à découvrir dans ce livre grand ouvert de découvertes Pokémon. Je visualise des créatures uniques, des paysages époustouflants, et des défis qui stimuleront non seulement mes compétences de Dresseur, mais aussi mon esprit d'explorateur. Malheureusement, je sais très bien que je n'aurais pas le temps de m'aventurer sur la totalité de la région au cours de ce voyage. Je n'ai prévu que quelques jours devant moi, et je sais déjà que je ne risque pas de m'éloigner de Floraville. Cela fait bien trop longtemps que j'attends le jour où je pourrais enfin assister et participer au Salon de l'Élevage dont j'entends parler depuis si longtemps. Soudainement, je me demande s'il existe une chance pour que ma famille adoptive ait également décidé de s'y rendre. Le truc, c'est que même s'ils ont décidé de participer cette année, je me dis que ce serait vraiment exceptionnel qu'ils aient opté pour la même période que moi alors que le Salon ouvre ses portes pour une durée de deux mois. Non. Je ne dois pas songer à l'idée de les croiser sur place. Je risquerais d'être déçu et je n'ai pas le temps pour cela. Je dois plutôt me concentrer sur toutes les choses que j'espère voir et découvrir. Alors que je m'apprête à quitter la salle de bain, je suis empreint d'un sentiment d'anticipation et de curiosité. Chaque pas vers l'inconnu devient une promesse de découvertes extraordinaires, une aventure qui s'inscrit déjà dans les échos des récits précédents et dans les murmures des vents qui annoncent de nouveaux horizons. Achat de : - Plume Porte-Bonheur pour 10 000 p$ - 3 Amulette Ronde pour 1800 p$
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Edit du 03/12 par Arthur : Kaktus Vateuhpicker • 86525 - 11800 = 74725 p$ Transfert réalisé via le PA.
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