J’en ai de plus en plus marre.

Évidemment, comme je m’y attendais, je me suis fait défoncer par Alice. Je n’ai quasiment pas dormi en passant le reste de la soirée avec Malik, du coup, naturellement, je ne suis pas arrivé à l’heure pour ce qu’on avait de prévu le lendemain matin. J’étais plus qu’en retard, au final ça a été annulé et j’avais espéré avoir la paix jusqu’à l’après-midi. C’était sans compter sur le côté relou de mon agente qui a trouvé aisément de quoi rebondir. Il ne faudrait surtout pas que j’ai du temps pour moi, faut me punir après tout d’avoir exagéré durant une soirée de détente ! La gueule de bois n’aidant pas, j’ai passé une journée particulièrement exécrable, rajouté à cela les engueulades à répétitions avec Alice et ça rend la journée encore meilleure.

Ça me saoule, sérieusement. Je suis gavé de me faire engueuler comme si j’étais un gosse. J’ai encore le droit de faire ce que je veux pendant mon temps libre, déjà que je n’en ai pas des masses. Surtout que depuis quelques jours, je fais la découverte d’insomnies particulièrement violentes qui commencent petit à petit à me bouffer le cerveau. Les cernes qui soulignent mes yeux deviennent compliquées à masquer avec le maquillage. Je me suis endormi en pleine séance d’entrainement, c’est dire. Alors que c’est, dans mon emploi du temps, ce qui me plait le plus. Et comme ce n’est pas assez difficile à vivre comme ça, il faut qu’Alice me reprenne la tête sur mon manque d’engagement et de professionnalisme. J’sais pas ce qu’elle a en ce moment, mais elle est encore plus tyrannique qu’avant. Je n’aurais jamais cru que ce soit possible ! On retourne au début, quand elle voulait que je sois connu dans le monde entier comme j’étais le petit dernier. Sauf que là, c’est bon quoi, ma gueule on la voit partout, je pense que tout le monde sait qui je suis ou à au moins entendu parler de moi une fois. Ça me suffit personnellement.

Je ne suis pas devenu maitre à la Ligue pour la notoriété.

Ça rend juste les rares moments de détente pénible alors que je devrais vraiment me détendre. Il n’y a pas moyen qu’on me foute la paix ? Qu’on ne me demande pas systématiquement un selfie, un autographe et qu’on me tapé la discute pendant cent ans là ? Même Sam est sur les rotules. Il a salement grogné contre un type qui m’a chopé par l’épaule en venant dans mon dos. Ce n’était vraiment pas agréable parce qu’il m’a fait peur ce con mais il a aussi fait peur à Sami qui était à deux doigts de lui sauter à la gueule. Non mais sérieusement les gens, vous ne pouvez pas réfléchir un peu ? Vous avez cru quoi, que j’étais en libre-service et toujours dispo ? CA ME SAOULE SÉRIEUSEMENT. Le pire c’est qu’Alice m’a pris la tête avec ça, comme quoi faudrait que je revoie un peu le dressage de Samaël qui ne devrait pas se montrer agressif avec autrui parce que ça peut nuire à mon image. Va te faire foutre. Je ne me suis pas gêné pour lui dire, elle a été surprise, mais stop les conneries. D’où elle me donne des conseils de dressage ?!!

Moi je trouve déjà que Sam est fabuleux, connaissant son caractère. Il prend vachement sur lui pour pas être le plus gentil possible. C’est comme si quelqu’un lui marchait sur la queue et qu’il ne devait rien dire, ce qu’elle me demande-là. Surtout qu’elle sait très bien qu’il déteste les lieux bondés et elle n’arrête pas de nous prévoir des trucs dans les capitales. Alors oui il est stressé. Sauf que plus y a de monde, plus il insiste pour être avec moi. Pour lui, le danger peut survenir de n’importe où et il veut me protéger, coûte que coûte. Surtout qu’il capte bien que je ne suis pas en forme, physiquement et mentalement.

Cerise sur le gâteau et pas des moindres, moi qui attendais une réponse d’Illia, j’ai fini par l’avoir.

Limonde n°1

Cc Limonde
Je veu juste te prevenir que je vais pas être joignable pendant un temps je sais pas trop combien ca va durer
Je te raconte apres je préfère pas en parler avant mais tkt pas OK ? C’est un truc bien normalement
A bientôt

17:25

️️ TakeItEzy pour Master-Poké

Je suis resté interdit en voyant son message. Après ce long moment de silence radio, voilà que je reçois ça. Il a totalement ignoré ce que je lui disais plus tôt, bien que ce soit des conneries qui n’attendaient pas forcément de réponse. J’ai fixé ce message pendant de longues secondes, avant d’entamer une réponse avant qu’il s’inquiète.

Limonde n°1

Hello Limonde !
Euh Ok d’accord, j’espère que ça ira mieux après alors. Bon courage
On se revoit à ton retour !17:31

️️ TakeItEzy pour Master-Poké

J’ai… j’ai mis un cœur par réflexe. réflexe de quoi j'en sais rien, on s'écrit jamais des cœurs. Mais quel con sérieusement ! J’espère qu’Illia n’en tiendra pas rigueur. Tout ce que je sais, c’est que je rougis bêtement. Heureusement que je suis seul pour l’instant, y a personne pour le remarquer. Je n’ai pas osé demander à Limonde ayant ma petite idée sur la question. Du moins, j’espère fortement que c’est pour régler ses problèmes et qu’il reviendra en se sentant bien mieux. Je croise les doigts pour lui ! Même si du coup, ça veut dire que je ne peux pas me défouler auprès de lui et rager sans jugement sur Alice. Pourtant, ça m’aurait fait du bien. J’peux le faire avec mes frères, mais y a toujours un moment où Izy me rappelle que c’est moi qui aie voulu ce job. Et ça me donne juste envie de chialer de rage.

Me concentrer sur le boulot, c’est ce que j’ai fais quand j’ai découvert mes sentiments pour Illia. M’occuper l’esprit pour éviter de trop souffrir de la situation. Seulement là, je n’y arrive plus. C’est le boulot, mon problème actuel. Quand j’arrive à dormir, j’ai zéro envie de me lever le matin. Je suis inerte, sans énergie. Et évidemment, qui dit fatigue dit crise. Mon asthme se réveille de plus en plus ce moment, usant mes dernières forces. J’en suis rendu à espérer avoir une crise cela dit, c’est le seul moment où Alice accepte de me lâcher la grappe et de me laisser me reposer.

J’sais pas si c’est l’arrivée de Kalinka à la Ligue qui lui met cette pression. J’ai compris que ma nouvelle collègue était très active sur les réseaux sociaux, ce qui n’est absolument pas mon cas. Je n’y comprends pas grand-chose. Je fais bonne figure, j’essaye de m’intéresser. J’ai assisté à l’un de ses combats de Ligue et franchement, c’était bien cool. Je suis content qu’elle soit arrivée, ça me fait me rappeler pourquoi je fais ce job. Les combats de la Ligue, c’est ce qui me plait vraiment. C’est pour ça que je suis là.

Alors… Pourquoi on me casse la tête avec les inaugurations, conférences et autres soirées de gala ?

Je croyais qu’Alice avait compris que ces soirées n’étaient pas pour moi. Je ne sais pas ce qui la toque, mais elle m’oblige à y reparticiper. Je… Putain. Ce n’est vraiment, mais alors vraiment pas pour moi. Voir ces gros grorets exposé l’un à l’autre leurs richesses en se pavanant de connaitre quelqu’un de la Ligue. AU SECOURS. En plus comme je viens du désert, même si j’ai plus d’accent quand je parle, j’en ai toujours un pour me rappeler que je viens de la « société du peuple » comme si c’était une insulte, pour balancer ensuite que la Ligue n’est plus ce qu’elle était et qu’elle embauche vraiment n’importe qui. Mais euh j’sais pas, va te faire foutre ? Profondément. Ou prend-toi une queue dans la bouche ça t’évitera d’ouvrir ta grande gueule de connard.

J’veux plus aller à ces soirées. Je me suis de nouveau fritté avec Alice à cause de ça, à croire qu’on communique qu’en se hurlant dessus en ce moment. Le truc c’est que je ne suis pas un putain d’objet qu’on exhibe pour faire entrer du fric dans les caisses de la Ligue. Je me sens particulièrement sale ce soir. Un gars friqué m’a demandé de coucher avec lui – ou sinon juste une petite pipe -, qu’il me paierait grandement pour « service rendu ». … Génial, maintenant je suis une pute. Je lui ai foutu un pain mach 10 et je me suis tiré. Je m’en fous que ça m’attire des ennuis ensuite parce que j’ai frappé un gros bonnet. Mais putain de merde, je ne suis pas un objet, encore moins un objet sexuel à l’usage unique de ces gens fortunés ! Faut arrêter les conneries. Heureusement cette fois-ci, Alice ne m’a pas trop pris la tête quand je lui ai balancé à la gueule ce que ce bâtard m’a demandé. Son regard a été confus, puis elle est partie. J’imagine qu’elle est allée s’occuper de régler cette histoire en toute discrétion. Faudrait pas que ça fasse trop de vagues, après tout.

J’en ai marre. Je tremble de rage. Je suis en train de chialer comme un gros naze. Ça ne devrait pas me toucher à ce point. Ce n’est pas la première fois qu’on me fait ce genre de propositions, même si les autres avaient au moins le mérite d’être voilé. Là, c’était trop direct pour que je ne réagisse pas avec violence. Et maintenant, malgré le fait que je ne regrette pas mon geste, je me demande si ça ne va pas m’attirer de gros problèmes. Je ne sais pas qui était ce type, mais si c’était l’un des plus gros donateurs de la Ligue, peut-être qu’il va exiger que je sois viré. Et si ça arrive, je peux dire au revoir à mon rêve.

… Un rêve que je vis comme un cauchemar.

Est-ce que je dois m’alarmer que, justement, l’idée de me faire licencier ne m’effraie pas ? Au contraire, j’ai presque envie que ça arrive. Qu’est-ce qu’il m’arrive ? Elle est passée où, ma motivation ? Je sens le museau de Sam sur mes jambes. Je vois bien qu’il est inquiet pour moi et je sais que s’il avait compris ce que le mec m’a proposé, il l’aurait défoncé à son tour et là, on aurait eu encore plus de problèmes. Après, son inquiétude est justifiée : j’ai du mal à respirer. Comme je suis toujours en train de chialer, mes poumons sont trop sollicités et avec la fatigue qui est mienne… Il faut que je me calme. Il faut vraiment que je me calme. Je tousse un peu, puis plus fort encore. Génial, maintenant j’arrive plus à respirer. J’essaye de rester stoïque tandis que je cherche mon inhalateur. Ma respiration est difficile et ça s’entend. Une quinte de toux plus forte commence à faire naitre une vraie panique dans mon esprit. Je sais plus où j’ai foutu mon médoc’ alors que je sais qu’il est facile d’accès justement. Sam aboie ce qui me fait paniquer davantage. Il a peur, moi aussi. J’abandonne ma recherche pour essayer de maitriser seul ma respiration ; c’est un épic fail. J’ai vraiment super mal à la poitrine. J’arrive de moins en moins à aspirer d’air. Il n’y a personne autour de moi. J’essaye de sortir de la chambre pour que quelqu’un réalise ma détresse. J’arrive à passer la porte mais l’air commence sérieusement à manquer.

Il faut que je reste conscient, il faut que je reste conscient, il faut que…
Black out.

---

J’ouvre les yeux.
Je ne sais pas où je suis. Je mets quelques secondes à réaliser que ce que je regarde, c’est le plafond. Je remarque aussi que j’ai un masque sur le visage. J’imagine que c’est de l’oxygène… Alors je suis à l’hôpital, c’est ça ? C’est confus, dans ma tête. J’ai mal au crâne. Un regard autour de moi, je crois reconnaitre effectivement une chambre d’hôpital. Mais il n’y a personne auprès de moi. Qu’est-ce qui s’est passé ? Je me souviens de la soirée. Des pleurs. De la crise… Je me suis évanoui alors que j’essayais de rester éveillé. J’ai vraiment cru que j’allais crever seul. Je ne le réalise que maintenant, mais tout mon corps tremble. J’ai froid et rapidement, les larmes me montent aux yeux.

Ça fait longtemps que je n’avais pas eu de crise aussi violente. J’imagine que l’accumulation a fait que. Mon corps entier me parait peser une tonne. Je suis surpris quand je sens quelque chose de froid sur ma main. Ah ! Sam est là. Il a compris que j’étais réveillé et il essaye doucement d’attirer mon attention en me léchant la main. Je le caresse pour tenter de le rassurer. Avec le masque à oxygène sur la gueule, ça ne doit pas le rassurer mais quelque chose me dit que j’en ai encore besoin. Je déglutis, j’ai hyper mal à la gorge. J’essaye de focaliser mon attention sur mon Démolosse, mais ce n’est pas évident. Je repense à la panique que j’ai ressenti. J’ai vraiment cru, pendant quelques secondes, que j’allais passer l’arme à gauche. J’ai envie de chialer et en même temps je tente de me maitriser ; je ne veux pas ravoir une nouvelle crise. C’est souvent comme ça, quand je pleure. Je suis ridicule. J’ai honte. Je…

Je suis épuisé.

« Aram ? »

Je me suis rendormi sans m’en rendre compte. Je me réveille doucement après que quelqu’un me secoue l’épaule et je découvre le visage inquiet d’Alice. Il y a aussi un homme avec une blouse blanche, j’imagine que c’est le médecin. J’ai l’esprit embrumé, j’ai juste envie de dormir encore. Le gars m’explique que j’ai eu une violente crise d’asthme – sans blague – et que j’ai besoin de repos. Ok ça marche alors tirez-vous. Il continue tout de même de m’expliquer qu’ils ont fait une radio des poumons et que le résultat est inquiétant. Ouais je sais. Alice lui explique que j’ai une malformation de naissance des poumons et ça semble rassuré un peu le gars. J’imagine que c’était à moi de le dire mais je n’ai pas la force de parler. Cependant, le médecin insiste sur le fait que je devrais me faire opérer. Ouais, ça aussi, je le sais. Ça fait des années qu’on me le dit, sauf que je refuse simplement. Les risques que j’y reste sur cette foutue table d’opération sont trop grandes. Le seul risque que j’ai présentement c’est des crises d’asthme et franchement, ça se gère.

Enfin… D’habitude.

Pour la troisième fois, j’ouvre les yeux. Mes frères sont là et ils s’approchent rapidement du lit. Malik s’assied à ma droite à côté de mon épaule, Izy à ma gauche, à côté de mes jambes. Ils essaient de me convaincre de me faire opérer, comme ça chaque fois. Je. Veux. Pas. Ce n’est pas difficile à comprendre ! Et le fait que j’ai failli crever n’y changera rien. C’était juste à cause de la fatigue et de mon emportement, c’est tout ! Et si je n’avais pas été tout seul, ça ne serait jamais été aussi loin. J’écoute moyennement ce qu’il dise, mais la fatigue m’accable à nouveau. Je crois que je m’endors, la tête posée sur la jambe de Malik.

J’avais vraiment besoin de dormir. Cette fois-ci, quand je me réveille, je me sens en meilleure santé. Je me débarrasse du masque, pouvant parfaitement respirer sans, maintenant. J’arrive à me saisir de mon téléphone portable qui est sur la table de chevet. Si je comprends bien, j’ai dormi pendant deux jours. Faut croire que la crise m’a vraiment fatigué… Ou c’est surtout la fatigue que j’avais accumulé jusque-là. Je joue un peu avec Sam avant d’avoir envie d’envoyer un message à Illia. Sauf que je me rappelle qu’il n’est pas disponible et qu’en réalité, j’ai pas du tout envie de l’inquiéter parce que j’ai fini à l’hosto’. J’ai une moue, vadrouille un peu dans mes messages avant d’envoyer un message à mes frères. Je n’étais pas très réactif, la dernière fois qu’ils sont venus. J’aimerai me rattraper maintenant que je parviens à rester éveillé.

J’ai à peine envoyé le message que la porte de ma chambre s’ouvre. Hein ? Ils attendaient devant la porte ou quoi ? Mais ce n’est ni Malik, ni Izy. C’est Alice. Elle m’adresse un sourire timide, me demandant comment je me sens. Ça va. Vraiment, ça va. Je me sens… Reposé. Ça fait des mois que je ne me suis pas senti aussi… Relax. Mon cerveau a cessé de réfléchir constamment et c’est agréable… Mais on dirait que ça ne va pas durer. A peine ai-je eu le temps de dire que je me sentais bien que mon agente revient à la charge avec le boulot. … Sérieusement ?

« J’ai pu décaler le rendez-vous avec le journal locale d’Illumis. Le médecin m’a dit que tu pourrais sortir dans deux jours, il faudra juste que… »
« Alice. » Je l’ai stoppé dans sa tirade. J’imagine qu’elle ne s’attendait pas à ce que je parle maintenant. « Je ne retournerais pas bosser. »
« Tu as besoin de plus de temps ? Ça ne m’arrange pas, j’ai déjà dû faire des pieds et des mains pour t’avoir cette entrevue. »
« T’es sérieuse là ? » Elle me regarde, interdite. J’en peux plus. Le nœud qui me serrait les tripes est revenu avec une rapidité folle. Je sens mon cœur s’affoler et le regard d’incompréhension de mon agente m’achève. « J’viens d’avoir une crise d’asthme qui m’a envoyé direct à l’hôpital, tu ne crois pas que j’ai le droit de souffler un peu ? » Le jeu de mot aurait pu me faire rire si je ne me sentais pas si amer.
« L’histoire avec M. Taoru fait la une des journaux, il faut qu’on rattrape ton image si on ne veut pas que les gens pensent que tu es quelqu’un de violent… »
« Je m’en bats les couilles de ce que pense les gens ! Y a vraiment que ça qui t’intéresse, mon image ? Le fait que ce gars m’a pris pour un garage à bite payant tu ne crois pas que c’est plus important que ma putain d’image ?! » Ça y est, les larmes reviennent. Je me suis redressé soudainement, animé par une hargne puissante. Alice est toujours confuse, je n’arrive pas à comprendre. « Barre-toi. Occupe-toi de tes gosses un peu plutôt que de moi. T’es pas ma mère. » Mon amertume s’est mêlée à une profonde froideur. Le regard que je lui adresse est glacial et je ne tarde pas à me retourner dans mon lit pour lui tourner le dos. Elle ne dit plus rien, je l’entends se lever puis la porte se refermer.

Je m’en fous de mon image. Je m’en fous de ma notoriété. Je m’en fous de tout. Du boulot aussi. Et d’Alice. Même si j’y suis allé sans doute un peu trop fort, au moins je sais qu’elle va vraiment me laisser tranquille. Elle m’a poussé à bout, elle l’a cherché. Je me sens juste un peu coupable de laisser mes collègues dans la merde, mais c’est vraiment tout. Le reste, je m’en bats royalement les couilles.

Je veux juste qu’on me foute la paix.