Jour 1 : Astrologie Par l'intermédiaire de son fils, Mateo, Cataleya découvre sa compatibilité de signe avec l'un de ses collègues champion.
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A la fin de sa journée, Cataleya rentre dans ses appartements. Elle voit alors son fils allongé sur le canapé, tablette dans les mains. « Tu as fait tes devoirs ? » Mateo soupire. « Bonjour. Et pour ta question : comme si tu ne savais pas que oui. » Cataleya sait très bien que ce n’est pas une expression de défiance, il n’y en a jamais réellement eu de la part de Mateo. S’il se permet une telle remarque – et Leya considère qu’il a effectivement raison de la faire – c’est qu’il est dans un climat suffisamment sécurisant pour le faire. La championne sourit donc. « Alors, en effet, bonjour. Comment s’est passé ta journée ? » L’adolescent se redresse, de sorte qu’il puisse passer la tête au-dessus du dossier du sofa. « Bof. Tu sais, le jeudi aprem on a sport, et on fait rugby… Pas la peine de t’en dire plus. Et toi ? T’as fait quoi comme trucs de championne aujourd’hui ? » La tête plongée dans le frigidaire pour regarder ce que serait potentiellement le dîner, Cataleya se repasse le fil de sa journée. « Rien d’exceptionnel non plus. J’ai passé la matinée à passer en revue les invitations à des émissions, podcasts ou autres avec Angus, puis l’après-midi dans le stade d’entraînement. » Sans en savoir davantage sur le menu de ce soir, la championne referme son frigo avant de se reporter sur un placard où elle y prend des cacahuètes.
Cataleya contourne le bar pour revenir vers le canapé, tendant le paquet de cacahuètes désormais ouvert à son fils, qui se sert. « Du coup tu regardais quoi ? » La championne saisit immédiatement le petit moment de flottement qui s’installe. Mateo a toujours été un garçon discret sur sa vie, mais il n’a jamais eu de souci particulier à faire valoir son besoin d’intimité. Mais, aux yeux de Leya, il ne parait pas si gêné que cela. « Teo ? » Il n’en faut visiblement pas davantage pour le conduire à lâcher le morceau. « Tu sais qu’il y a des gens qui vous shippent, entre champions ? »« Qui nous quoi ? » Le terme employé par Mateo n’appartient pas au vocabulaire de sa mère ; Leya a besoin d’une explication. « Qui vous imaginent en couple. » La championne s’étouffe, surprise mais aussi incrédule. « En couple ? Mais pourquoi ? » La réflexion fait sourire le jeune blond – la même petite expression faciale d’amusement que fait son père – qui développe donc pour éclairer la lanterne de sa mère. « Comme les personnages d’une série, tu les vois ensemble et tu te dis qu’ils ont une alchimie, qu’ils iraient trop bien ensemble. Il y en a qui le font avec les célébrités aussi. Donc à la Ligue Pokémon et à l’Elite, c’est pas surprenant. Puis c’est pas nouveau ! Il y a eu Ruven Baldwin et Lizbeth Grandt, il y a eu Hélène Joannis et Edel Aubier, et même ton collègue, Gwenaël, à un moment y’a eu des rumeurs comme quoi Aram Faathi et lui... » Cataleya tombe en partie des nues. Elle se doutait que de telles spéculations se faisaient, en particulier dans les magazines people pour faire vendre, mais elle n’avait jamais envisagé que le phénomène puisse s’étendre au-delà.
« Attends. Ça raconte des trucs sur moi ? » La championne réalise seulement ce que cela peut signifier. « Bah oui ! Déjà, y’a papa et toi. » Elle se rappelle alors que c’était effectivement l’une des premières choses ayant fait couler de l’encre dans les tabloïds à sa nomination ; le fait d’être vue lors de son premier déplacement officiel en compagnie de son ex-mari. « Nous on sait que c’est mort, mais il y’a plein de gens qui ne sont pas si sûrs que ça, du fait qu’il reste dans le paysage. »« Si ce n’est que ça, ça va. » Mais Cataleya voit aussitôt dans le regard de son fils que ce n’est pas le cas. « Après, si ça peut te rassurer, c’est pas le plus gros ship. » Leya ne sait pas quoi penser de tout cela, entre amusement face au ridicule du concept et consternation d’une telle futilité. C’est tout de même la première émotion qui prend peu à peu le dessus sur la seconde. D’autant qu’une certaine curiosité commence à poindre dans l’esprit de la championne. Quels peuvent bien être ces couples formés par des fans ? Son fils allait peut-être le lui dire.
« En ce moment, le plus gros truc, c’est que Constantin serait en crush sur Rei, mais qu’elle le calcule pas, parce qu’elle serait secrètement en couple avec Gwenaël. » A cet instant, Cataleya se retient de rire. Les gens ont une imagination débordante, ce qu’elle trouve à la fois fascinant et terrifiant. Elle se demande ce qui a bien pu mener à de telles conclusions tant elles lui paraissent fantasques ; mais cela a le mérite d’être distrayant. Pas de doute, Leya sait de quoi elle parlera à Rei lors de leur prochaine soirée dégustation. « Et l’autre truc, en termes de ships, c’est Arthur et toi. Du coup je regardais votre compatibilité. » Il faut un petit temps pour permettre à Leya d’intégrer ce qu’elle vient d’entendre. Elle… et Arthur ? Elle n’a aucune idée d’où cela peut sortir, de la manière dont qui que ce soit ait pu aboutir à cette idée. Mais ce n’est pas ce qui l’interpelle, à cet instant. « Et toi, tu tombes là-dessus et tu te dis que tu dois creuser ? » Dans les yeux de l’adolescent, Cataleya peut lire un véritable amusement. « C’est parce que tu n’as pas lu, je te promets ça vaut le détour. » La championne décide donc de contourner le canapé pour s’installer aux côtés de son fils. « Je te laisse me faire la lecture, qu’on soit deux à rire. »
Dans la famille Ceferino, il est de coutume de croire aux signes, à la voyance, aux cartes, mais aussi à l’astrologie. Cataleya, comme son cousin et se frère, comme son ex-mari et ses enfants, ne partage pas ces croyances. Elle les respecte cependant, dans le cadre familial. Ce qu’on peut lire sur le premier site internet venu – généralement de magazines féminins – en termes d’astrologie, elle n’a pas de mal à le tourner en dérision. Et visiblement, elle aurait transmis cela à son fils. « Compatibilité entre la femme Tauros et l’homme Ecayons. » La championne se laisse basculer en arrière, posant sa tête sur le dossier, les yeux rivés sur le plafond. Elle attend la suite.
« Cette combinaison de signes est d’excellent augure concernant l’entente entre ces deux êtres. Des rêves de l’homme Ecayons à la stabilité de la femme Tauros, une alliance tendre et bienveillante peut se créer. » Leya se retient de soupirer de tant de mièvrerie. La manière de rédiger cet article la désespère au point que le ridicule l’amuse. « L’un comme l’autre cherchent et offrent douceur et affection dans leurs relations, ils aiment aimer autant qu’être aimés. La complémentarité entre les deux partenaires est profonde, à la fois ancrée – grâce au Tauros – et fluide – grâce à l’Ecayon – sur tous les plans, psychique, sensuel et affectif. » Mateo emploie le ton le plus sérieux qu’il puisse pour lire cela à voix haute, au prix d’un véritable effort. Quant à la championne, elle soupire. « Vraiment ? Tu n’inventes pas tout ça pour me faire marcher ? Fais-moi voir. » Elle tend le bras vers la tablette, que l’adolescent éloigne. « Je te jure. Mais rassure-toi, ça gagne en relief juste après. »« Ok, envoie. » Une nouvelle poignée de cacahuètes est portée à la bouche de Cataleya.
« Cependant, le réalisme permanent de la femme Tauros – pas forcément tort là-dessus – peut mettre à rude épreuve la fantaisie et l’idéalisme de son compagnon Ecayons. Et inversement, la superficialité de l’Ecayon pourra agacer le besoin de concret de sa partenaire, ce qui peut amener à des difficultés de communication. Il reste que, dans l’ensemble, cette paire jouit d’un bel équilibre. L’Ecayon saura se défaire avec délicatesse de la prise parfois trop ferme de sa partenaire. Et là où le natif d’eau tendra vers ses seuls intérêts, la femme Tauros n’aura aucune difficulté à assumer seule l’organisation du couple. Si la Tauros apporte au foyer stabilité et confort matériel, l’Ecayon permet le renouveau et une touche de folie nécessaire pour rompre la monotonie. »
Mateo se redresse alors pour poser la tablette sur la table basse. « Voilà ! » Il se tourne alors vers sa mère pour guetter ses réactions. Cette dernière ne bouge pas d’un iota, dans cette position qui pourrait sembler inconfortable, tête en arrière. « Un peu drôle. Même si je ne vois absolument pas Arthur dans la description de l’Ecayon… »« Dans la représentation que tu as de lui. D’une, tu ne le connais pas si bien que ça, et de deux on ne connait pas son ascendant, ça peut jouer aussi. » Leya voit où son fils souhaite en venir, et elle compte bien l’arrêter de ce pas, mais sans la moindre véhémence ; ce n’est pas sa manière de faire. « Mateo Fulgencio Lahey-Ceferino, seriez-vous en train d’essayer de me caser encore une fois avec un collègue de travail ? » L’adolescent, percé à jour et surtout nommé par son nom complet, essaie de détourner le regard. « Non ? » La championne soupire. « Il a dix ans de moins que moi… il a quasiment autant d’écart avec vous qu’avec moi ! » Leya est dépitée par les tentatives de ses fils à lui trouver quelqu’un. Mateo répond alors, à voix plus basse. « Ce n’est pas un argument, vous êtes tous les deux des adultes responsables, à partir de là… »« Teo. » Elle l’interrompt. « Ce n’est pas le sujet. Je sais que vous faites ça avec la meilleure des intentions, Ruben et toi, mais ma priorité reste ma carrière à l’heure actuelle. Enfin, vous, puis ma carrière, bien sûr. Alors si tu peux faire passer le message à ton frère et ralentir avec le fait de me pousser dans les bras d’autres hommes, j’en vous en saurai gré. » Le blondin est désormais penaud, il se lève du sofa et prend la direction de sa chambre. Leya s’empresse de saisir sa manche avant de se lever à son tour. Elle prend son fils dans ses bras, sans rien dire. Elle ne considère pas cela nécessaire pour lui faire passer son message. Elle n’est pas en colère contre lui. En desserrant l’étreinte, la championne s’autorise à une taquinerie, sachant parfaitement quelle sera la réaction de son fils. « Du coup, j’ai gagné le droit à une question sur ta vie amoureuse ? » L’adolescent prend aussitôt la fuite en direction de sa chambre, ce qui fit échapper un léger rire à Leya. Il est désormais temps pour elle de se pencher plus sérieusement sur le menu de ce soir.
Jour 2 : Horizon Dans les sommets des locaux d'EmersonCorp, Nessa se laisse happer par la vue qu'il a sur la ville de Féli-Cité.
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C’est bizarre d’être dans cette pièce, trop bizarre. J’ai l’impression d’être un gars puissant. Une sorte de sensation cliché du gars qui a réussi dans sa vie car il a accès à une pièce comme celle-ci. A une pièce avec une vue comme celle-ci, plutôt. C’est impressionnant de voir toute une ville comme ça. Et pourtant j’ai l’habitude des points de vue en hauteur ! Je ne compte plus le nombre de fois où j’ai pu aller voir mon père au phare, à Rivamar, où j’ai pu rester avec lui à fixer l’horizon – un enfer, selon moi – des heures durant. Enfin, lui, il fixait l’horizon, ou il le surveillait, je ne sais pas trop. Et franchement, impossible de voir ce qu’il y trouvait d’apaisant ou de satisfaisant. Bien trop immobile, bien trop frustrant pour ma petite personne incapable de rester en place cinq minutes. Oui, c’est joli la mer, la vue jusque très loin (même jusqu’au quartier général de l’Elite si on a le bon équipement), mais trente seconde quoi. De là-haut, il n’y a pas grand-chose qui bouge, enfin sitôt qu’on détourne le regard des routes maritimes qui amènent au port de commerce. Je préfère la vue d’en-bas, plus en mouvement, plus vivante, plus changeante. Mais bref, ce n’était pas de ça que je voulais parler, enfin d’une manière détournée si, vous allez comprendre.
Je suis actuellement dans les locaux d’EmersonCorp, dans la capitale. Tout en haut, dans la salle de réunion dans laquelle sont effectués les conseils d’administration de l’entreprise. Et de tout là-haut, on a une vue imprenable sur Féli-Cité, sur la plus grande ville de la région et tous ses immeubles. Ça n’a rien à voir avec la vue de chez moi – d’où le comparatif – et là, ça m’impressionne de fou. C’est moins beau qu’une étendue aux reflets du ciel, je ne remettrai jamais ça en question, ça crée un autre effet wow, dont je n’ai pas tant l’habitude. Ce qui s’étend au loin, c’est l’urbanisme. Alors oui, il y a de la nature autour de la ville, et même au sein de la ville, mais c’est soit très loin, soit minime. Ce n’est pas la mer à perte de vue, c’est du bêton et du verre, c’est l’empreinte de l’Homme sur ce monde. Je ne saurai pas dire si c’est beau, d’un point de vue purement esthétique, je suis même convaincu que c’est moche. Mais le fait qu’on ait su créer tout ça, et que je puisse me tenir dans un endroit qui me permet de l’admirer, on ne peut nier qu’il y a une beauté inhérente au progrès technologique, qu’un tel panorama met en exergue. Il y a des personnes qui ont pensé tout ça, ces rues, ces bâtiments, et des personnes toutes aussi importantes qui leur ont fait voir le jour, pour que je puisse les admirer aujourd’hui.
Mais si je suis ici, dans la salle du conseil d’administration, c’est pour apporter ma pierre à l’édifice, à ma manière, avec les outils et talents qui sont miens, pour modifier cet horizon que j’ai sous les yeux. Je sais que j’idéalise, que je ne verrai jamais ce dont je rêve, mais tout ne serait-il pas plus beau si nous savions réellement mêler nature et constructions humaines, si nous pouvions aboutir à une symbiose entre les deux. Je veux voir des bâtiments qui laissent respirer la faune et la flore, qui coexistent avec, qui cohabitent avec. Des locaux, des structures qui respectent et s’adaptent à leur environnement, des plantes qui poussent sur les façades, des habitations qui sont vivantes. Un paysage où la beauté des écosystèmes fusionne avec celle de la création humaine. Nature et technologie, ensemble, œuvrant pour le meilleur. Une vision de science-fiction.
Le temps de la rêverie s’achève, malheureusement, à l’entrée des membres du conseil d’administration (le fameux). Il est désormais temps pour moi de présenter de quelle manière je compte contribuer à cette vision.
Jour 3 : Festin C'est l'heure du goûter, le moment sacré de la journée. Pour Nessa, ce qui serait un simple en-cas tourne au repas plus que conséquent.
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Défi à rattraper d'ici la fin du mois. #challenger
Jour 4 : Dépaysement Pour l'occasion, Valentin a invité Roy à découvrir son village d'origine, Mozheim. Pour le journaliste, l'endroit est une véritable découverte.
Jour 5 : Victoire pokémon [FB] 1 an avant d'être championne. Lors de la finale d'un tournoi, Cataleya fait la rencontre de Jayce, un dresseur chevronné qui va la mettre en difficulté.
Jour 9 : Etreinte A la suite des résultats de l'examen de fin de formation, la recrue Lewis demande à sa formatrice, le lieutenant Kent, une accolade. Cela conduit Mev à réfléchir.
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Cette sensation est tout sauf familière. C’est étrange et cela rend la chose moins facile à appréhender que ce que tu aurais cru. Il s’agit de la première promotion de l’école de police de Voilaroc à terminer sa formation. Ceux qui n’étaient que des recrues sont à partir de maintenant des agents prêts à partir sur le terrain. Alors, lorsque Lewis s’est approché et t’a demandé s’il pouvait te prendre dans ses bras, tu n’as pas su comment réagir. Ce n’est pas tant la surprise qui a causé ce temps de latence, davantage ton rapport vis-à-vis d’un tel geste. Pour toi, un tel geste n’a rien de naturel, il crée même de la méfiance. C’est un conditionnement durant des années, durant lesquelles tu ne pouvais faire confiance à personne d’autre qu’à toi-même. Dans ces conditions, prendre quelqu’un dans ses bras était la meilleure manière de dissimuler son visage, de se cacher de l’autre dans un apparent signe d’affection. C’est aussi une diversion efficace pour poignarder quelqu’un dans le dos.
Pour autant, les choses avaient changé, ta situation avait évolué. Tu n’étais plus à traîner dans les bas-fonds de Céladopole, à vivre avec la méfiance en gage de sûreté. Non. Tu es devenue agente, tu es même devenue formatrice. Alors tu peux accepter cette accolade, tu peux laisser Lewis faire. C’est pourquoi tu as fini par opiner du chef, sobrement. Pour la recrue, ou plutôt pour l’agent désormais, c’est un véritable moment de joie. Pour toute la promotion d’ailleurs, mais avec Lewis, la relation est particulière. Tu ne fais pas de favoritisme, tu dois cependant admettre l’avoir pris sous ton aile, d’avoir eu à cœur de l’accompagner. Alors oui, autant le prendre dans tes bras.
Il n’empêche que cela reste incongru comme situation. Pas désagréable. Tu n’es pas vraiment confiante, au moment d’accueillir ce jeune gaillard dans tes bras, car tu ne sais pas de quelle manière te comporter. Tu demeures quelque peu mal-à-l’aise, ce qui t’embête. Tu aimerais pouvoir simplement lui rendre son étreinte, naturellement, sans toutes ces réflexions que tu dois réduire à néant. Ce n’est pas dans tes habitudes, c’est tout. « Merci beaucoup. Pour tout. » Tu sens les bras de Lewis se resserrer sur toi, tu comprends que ce geste compte pour lui. Alors tu inspires profondément et te décides à en faire de même. « Vous le méritez amplement. » Tu restes sobre, toujours incapable de la moindre effusion, tandis que ta main vient machinalement tapoter le dos de l’agent. Tu sens son cœur battre dans sa poitrine, et tu sens la contrition due à la vive émotion. Contre toute attente, cela provoque en toi une sensation chaleureuse, paisible.
Tu ne tiens cependant pas à ce que cela s’éternise, car il reste une question d’image à maintenir. Ce n’est pas parce que tes recrues sont devenues agents à part entière que vous pouvez vous permettre – et surtout qu’ils peuvent se permettre – toutes sortes de familiarités. Il s’agit toujours de votre sphère professionnelle, et tu demeures plus haute gradée qu’eux. Pour autant, tu t’efforces d’être plus humaine dans tes relations, notamment avec ceux que tu encadres au sein de cette formation. Et cela semble te réussir. Alors, tandis que tu te départis de Lewis, encore ému et à qui tu adresses un discret sourire et surtout un regard empli de fierté avant de le laisser s’éloigner, tu ne te fermes pas à l’idée qu’une accolade puisse être réitérée, si une autre recrue en manifeste le désir. Pour autant, en voyant Teiko Mitsuga arriver, tu sais pertinemment que ce sera une poignée de mains qui te sera proposée. Là-dessus, tu n’as aucun doute.