Caractéristiques : Brindibou, comme son nom ne l'indique pas du tout, fait parti de la vaste famille des chouettes. C'est un animal discret et attachant qui a ravit le cœur de nombreuses personnes.
Ce discret rapace mesure en moyenne 30 centimètres pour un poids de 1 kilos 5, ce qui en fait un oiseau relativement lourd en comparaison de sa petite taille ; il est à noter que, comme beaucoup d'espèces de rapaces, les mâles sont plus petits et plus légers. Cette jeune chouette a une apparence juvénile, on peut notamment le remarquer au volume qu'occupe sa tête par rapport au reste de son corps, mais derrière cette allure inoffensive se cache déjà un chasseur redoutable, capable de se faufiler dans les ombres et de voler sans bruit. Son corps rond comme un ballon cache des ailes certes courtes mais suffisantes pour lui permettre de voler d'arbres en arbres. Ses yeux, noirs, sont particulièrement efficaces la nuit et permettent à ce rapace nocturne de chasser avec un minimum de luminosité. Ses oreilles sont cachées derrière les plumes de sa tête et ne sont en réalité que deux trous dans sa peau qui conduisent directement à ses tympans ; ses dits tympans sont bien plus développés que ceux des humains, ce qui permet à un Brindibou d'entendre le moindre petit son qui l'entoure.
Les serres de cet animal ne sont pas son outil de chasse le plus efficace, ses pattes ne sont pas très longues et peu musclées et il s'en sert principalement pour se tenir sur les branches des arbres ainsi que pour attraper de petites proies qu'il voudrait déguster en hauteur. Il est aussi à noter que les Brindibou ont un attribut commun à tous les membres de leur espèce : deux feuilles qui dépassent de ses plumes et qui ont la forme d'un nœud papillon ; il s'agit certainement là d'un rappel à son type plante.
Localisation : Cette espèce est née dans la région de Alola et n'a jamais été importée ailleurs. Comme de nombreux autres espèces de rapaces, ces pokémons sont capables de vivre à la fois dans les forêts, les plaines, les champs et même séjourner dans d'anciennes demeures humaines, notamment lorsque celles-ci ont des greniers accessibles.
Néanmoins, j'ai pu constater que les Brindibou ont un fort attrait pour tout ce qui est forêt, qu'ils ne quittent que rarement, hormis lorsqu'ils chassent une proie qui les conduit à l'extérieur. Cela s'explique certainement par le type plante de ce rapace qui, il faut le noter, est unique en son genre.
Alimentation : Comme la plupart des rapaces, les Brindibou apprennent jeune qu'ils doivent chasser pour subsister. Cependant, il ne faut pas oublier qu'il s'agit d'un pokémon plante et il partage avec ses congénères du même type certaines particularités.
En journée, ce pokémon se rassemble en groupe compact et se niche dans des zones reculées et, surtout, exposées au soleil. Ainsi, les jeunes Brindibou passent leurs journées à assimiler les rayons du soleil, qu'ils sont capables de synthétiser et qui leur serviront ensuite à utiliser leurs attaques de type plante avec une plus grande efficacité. Cette photosynthèse leur permet aussi de garder leur énergie pour la nuit venue ; là, ils se mettent à chasser en solitaire, n'hésitant pas à fondre sur leurs proies. Celles-ci sont nombreuses : les Brindibou sont principalement des carnivores qui se nourrissent de petits oiseaux, mammifères et mêmes batraciens, selon leur lieu de vie. Ils les dévorent en entier sans la moindre difficulté et ont la particularité de rejeter par la suite des pelotes de réjection ; il s'agit de boulettes constituées de tous les éléments qu'ils ne peuvent pas digérer et qu'ils sont obligés de recracher.
Il est très difficile de changer le régime alimentaire d'un Brindibou qui a vécu à l'état sauvage ; si vous vous retrouvez avec un tel spécimen dans votre équipe, il est généralement plus simple pour son équilibre de le laisser à l'extérieur de sa pokéball afin qu'il se nourrisse de lui-même, sans chercher à vous imposer. Vous pouvez aussi, si vous n'avez pas envie de laisser la nature suivre son cours, lui proposer vous même de la viande - en proie entière ou en morceau - mais le résultat est incertain...
Les Brindibou d'élevage, eux, sont habitués dès leur plus jeune âge à ne pas avoir à chasser leur nourriture, ce qui vous facilitera grandement la vie. Leur alimentation principale doit rester carnivore, elle est essentielle à un bon équilibre et à une croissance stable ; vous pouvez nourrir votre pokémon avec des morceaux de viande ou des proies entières, que vous pouvez trouver déjà congelées, bien que le mieux en terme d'apport nutritionnel soit une proie vivante ou fraîchement tuée.
Mode de Vie : Les Brindibou sont souvent considérés comme étant des bébés pokémons de part leur aspect juvénile : de grands yeux, un corps rond et une allure inoffensive... Néanmoins, nous sommes loin de la réalité.
Pendant les 2 premiers mois de leur vie, les Brindibou encore déplumés restent dans le nid construit par leurs parents. Ils sont nourris à la becquée pendant 1 mois par leur mère puis apprennent petit à petit à manger seuls, bien qu'étroitement surveillés par leurs parents afin d'éviter qu'un prédateur ne s'en prenne à eux. Ils apprennent à manger de la nourriture au sol, morte, puis commencent à chasser ce qu'on leur apporte ; c'est aussi à ce moment qu'un sentiment de rivalité peut s'installer entre les frères et sœurs partageant le même nid et la même nourriture... Au bout de 2 mois, les plumes des Brindibou ont suffisamment poussées pour leur permettre de voler et ils quittent donc le nid tous ensemble, sans pour autant quitter le territoire de leur parent.
A partir de là, la vie de ces rapaces est relativement simple. Le jour, ils se rassemblent en grand groupe et se lovent les uns contre les autres sous le soleil pour profiter de la photosynthèse mais aussi de l'effet de groupe, qui leur permet d'être plus forts en cas d'attaque. La nuit, les Brindibou sont plus solitaires et parcourent les forêts et les plaines afin de chasser leur nourriture, se servant de leur vue particulièrement développée et de leur ouïe très fine afin de débusquer leurs proies... Il est à noter qu'un Brindibou ne peut pas atteindre sa maturité sexuelle, cela se produira lors de sa dernière évolution.
Dressage : En règle générale, les rapaces ne sont pas les pokémons les plus difficiles à dresser mais ils sont toujours exigeants vis à vis de leur dresseur et, avec eux, les erreurs ne pardonnent pas.
Heureusement, vous aurez une large marge de manoeuvre avec un Brindibou car il s'agit d'un pokémon encore jeune dans sa tête et qui s'attache très facilement à son maître. Cela s'explique sûrement par le comportement de ce pokémon dans la nature, puisqu'il a l'habitude de passer ses journées avec ses congénères, collés les uns aux autres ; c'est une conduite qu'il imite fréquemment avec son humain, se blottissant volontiers contre lui pendant des journées entières. Si vous souhaitez obtenir rapidement la confiance de votre pokémon, n'hésitez donc pas à le laisser au maximum en dehors de sa pokéball, à la fois pour qu'il puisse emmagasiner la lumière du soleil mais aussi pour qu'il s'habitue à vous.
Au niveau des entraînements, vous ne devriez pas être déçu : ce pokémon apprend vite tout ce qu'on lui apprend et il est d'un naturel sérieux, tentant de mettre rapidement en pratique ce que vous lui avez appris. Soyez des plus respectueux avec lui, ne haussez pas le ton si vous ne voulez pas le braquer et vous retrouver avec un rapace qui ne vous respecterait plus ; en faisant cela vous ne devriez pas avoir de problèmes avec votre petit pokémon...
Niveau de rareté : Il est difficile à l'heure actuelle de faire un recensement précis du nombre de Brindibou présents à l'état sauvage car ce pokémon agit principalement la nuit, sans faire le moindre bruit, et passe ses journées dans des milieux exigus, sans se montrer.
Néanmoins, suite aux études nocturnes que j'ai effectué afin de me faire une estimation globale de la population de cette espèce, j'ai pu constater que les Brindibou sauvages ne sont pas si nombreux qu'on pourrait le penser et il est possible que cela soit du à la prédation importante dont ils font l'objet avant leur évolution. Il serait donc imprudent de capturer l'un de ces pokémons à l'état sauvage, et je vous préconise fortement d'aller vous renseigner au laboratoire du professeur Euphorbe, qui se trouve sur une plage juste au sud de Ekaeka, qui élève ce pokémon afin d'en offrir aux dresseurs débutants.
#004 Flamiaou
Description Complète:
Caractéristiques : C'est bien connu, les canidés et les félidés sont les familles de pokémons les plus répandues de notre ère ; impossible de ne pas les remarquer au quotidien.
C'est d'un félidé encore peu connu que nous allons parler dans cet article : il s'agit de Flamiaou. Ce pokémon est encore un chaton, bien qu'il n'en ait pas forcément le caractère. En effet, il mesure une quarantaine de centimètres - dans la moyenne des jeunes chats - et fait entre 4 et 5 kilos lorsqu'il a atteint son poids définitif. Son corps est assez fin et contraste avec la grosseur de sa tête, ronde et lourde. Il a de hautes oreilles, un poil plus dru sur le haut de son crâne et de grands yeux jaunes aux pupilles rouges, qui lui donne un air prudent voire méfiant. Son museau est de petite taille mais son flair n'en reste pas moins honorable et il possède aussi deux longues moustaches. Les poils sur le haut de son crâne sont noirs tandis que le bas de sa tête elle arbore un pelage rouge flamboyant qui n'est pas sans rappeler son type. Il est aussi à noter que le front de ce pokémon est recouvert d'une tâche rouge qui a toujours la forme d'une cicatrice.
Le corps de ce pokémon est recouvert d'une fourrure assez courte aux poils noirs sauf au niveau de ses pattes, qui arborent toutes les quatre deux anneaux de poils rouges. Le Flamiaou possède aussi une longue queue, très importante, puisqu'elle l'aide à garder son équilibre. Si la fourrure de ce pokémon semble tout à fait normale quand on le voit, on se rend compte en se rapprochant qu'elle est en luisante, comme recouverte par quelque chose. En effet, ce pokémon est plutôt unique dans son genre : sa peau secrète une huile inflammable, qui recouvre ensuite chacun de ses poils. Cela fait de Flamiaou un pokémon qui peut prendre feu de la tête au pied sans que son corps n'en souffre, une vraie boule de feu vivante !
D'ailleurs, des recherches ont mis en avant un comportement atypique chez ce pokémon : si d'ordinaire les chats avalent leurs poils puis les régurgitent parfois sous la forme de boules de poils, qui peuvent être dangereuses pour leur santé, le Flamiaou lui n'a pas ce problème : les poils qu'il avale lors de sa toilette prennent instantanément feu une fois dans son ventre, formant à la longue une véritable flamme, qu'il recrachera plus tard.
Localisation : Les Flamiaous sont avant tout des chats sauvages : des chasseurs nés qui savent s'adapter à leur environnement et vivent donc aussi bien en forêt qu'en plaines.
Originaires des îles d'Alola, ces félins ne les ont jamais quittées et ne sont donc pas connus dans les autres régions. S'ils étaient très répandus autrefois, les Flamiaous ont vu leur population baisser drastiquement, en grande partie à cause d'une période intensive de captures. Ce félin de feu est désormais assez discret, il préfère éviter les humains tant qu'ils ne sont pas provoqués et se servent de leur petite taille pour se faufiler n'importe où. Ce pokémon a été inscrit à un programme de conservation et il est interdit de le capturer : pour vous en procurer un, vous devrez prendre contact avec le professeur Euphorbe, qui a un partenariat exclusif avec un éleveur qui a été autorisé à reproduire ce pokémon.
Alimentation : Comme la plupart des autres félidés, le Flamiaou est un pokémon strictement carnivore qui aime chasser sa propre nourriture dans la nature.
Les Mangloutons, les Picassauts et les Rattata d'Alola font parti de l'alimentation de base de ces félins carnivores, qui chassent principalement de nuit, en se servant de leurs flammes quand ils sont à portée de leur proie. Ils ne laissent aucune chance à leur nourriture de s'enfuir mais, heureusement, ce félin n'est pas aussi sadique que le sont certains et il se contente de chasser lorsqu'il a faim, ne jouant pas du tout avec la nourriture. Contrairement à la plupart des pokémons, le flamiaou aime autant sa viande crue que cuite et il n'hésite donc pas à se servir de ses flammes pour cuire sa nourriture avant de la manger.
Il lui arrive de manger des baies, notamment en été, mais il ne s'agit que d'un complément alimentaire qui ne suffirait pas à combler ses besoins. Ainsi, pour un Flamiaou domestiqué, vous devrez le nourrir avec des morceaux de viande ou des croquettes haut de gamme ; garde à l'esprit qu'il s'agit d'un chat et qu'il peut très bien décider de snober votre nourriture s'il ne la trouve pas assez bien à son goût. Dans ce cas de figure, votre Flamiaou ne se gênera pas pour partir et aller chasser lui même son repas...
Mode de Vie : Ce félin, d'un tempérament imperturbable, n'aime pas la compagnie. C'est un solitaire endurci qui ne compte que sur lui-même et qui se lie rarement à d'autres pokémons dans la nature.
Dans la nature, les Flamiaous s'éloignent de leur mère dès qu'ils sont sevrés, celle-ci ne s'occupant plus d'eux, sans même avoir appris les rudiments de la chasse. Les chatons doivent se débrouiller seuls pour survivre et apprennent d'eux-même comment chasser les pokémons qui les entourent s'ils veulent survivre ; ils commencent généralement par manger des Larvibulles avant de commencer à s'en prendre à des proies plus grosses. Dès son plus jeune âge, le Flamiaou est un pokémon qui n'exprime pas ses émotions, qui reste calme en toute situation : c'est un solitaire endurci, qui s'octroie un territoire et n'autorise pas un autre pokémon de son espèce à s'y installer.
Auprès d'un dresseur, ce pokémon garde son tempérament imperturbable et il est capable de rester calme en toute situation. Cependant, il développera un caractère plus sociable au fil du temps, notamment si vous lui laissez la possibilité de côtoyer vos autres pokémons, afin qu'il s'habitue à eux puis qu'il s'adapte à leur comportement, notamment au niveau des jeux. Cependant, en dehors de son caractère froid, ce chat ferait un exécrable pokémon de compagnie pour une raison bien précis : il a comme instinct de se frotter à ce qui l'entoure pour marquer son territoire, y déposant alors son huile inflammable. Il aurait donc tôt fait de recouvrir la plupart de vos murs et d'amener à de hauts risques d'incendie.
Dressage : Bien que ce pokémon soit connu pour être d'une nature détachée de tout, il n'est pas de type feu pour rien et les dresseurs qui en possède un vous le diront sans hésiter.
Ce félin n'est pas aussi têtu que d'autres, il a un tempérament de battant et il apprécie les dresseurs qui savent ce qu'ils veulent et qui sont prêts à aller toujours plus loin dans leurs entraînements. Du faite de son caractère placide, il supportera sans broncher n'importe quel entraînement, même si vous vous montrez dur avec lui, et il ne se rebellera jamais contre vous si vous avez acquis son amitié auparavant.
Les périodes d'entraînements sont aussi un bon moment pour que votre Flamiaou se lie au reste de votre équipe alors n'hésitez pas à les entraîner ensemble, les liens qu'ils formeront ainsi seront avec le temps indestructible. Si votre pokémon ne semble pas être attaché au reste de votre équipe à cause de son caractère, vous serez certainement surpris le jour où il décidera de vous défendre face à une menace ; dans ces moments, les Flamiaous semblent changer totalement de caractère, ils deviennent féroces et violents et mettront leur vie en jeu pour vous défendre, vous et vos pokémons.
C'est donc un félin qui correspondra bien mieux à un dresseur qu'à un coordinateur car il a besoin d'adrénaline pour se sentir à l'aise avec vous et pour pouvoir se développer au sein de votre équipe...
Niveau de rareté : Comme je vous l'ai expliqué plus tôt, ce pokémon est suffisamment rare pour avoir été inscrit au sein d'un programme de conservation des îles.
Malgré ce programme, il est assez difficile de connaître le nombre exacte de ces félins dans la nature, du faite de leur petite taille et de leur méfiance vis à vis des humains. Les scientifiques se servent donc des marques de griffe sur les arbres et analysent l'huile qu'ils déposent dans leur environnement, afin d'en avoir une idée plus précise... Si la grande rareté de ce pokémon dans la vie sauvage est vraisemblablement du à l'homme, lorsqu'il a remarqué son potentiel de combat, une autre cause a été découverte : le manque d'éducation apportée par les parents. Les jeunes Flamiaous sont seuls, sans avoir été éduqués correctement, et beaucoup ne survivent pas face à leurs nombreux prédateurs...
#013 Manglouton
Description Complète:
Caractéristiques : Le Manglouton est un mammifère de petite taille très courant sur les quatre îles d'Alola ; il est apprécié par ses habitants de part son travail de régulation des espèces de rongeurs qui, à une époque, dominaient dans la région.
Cette mangouste a une tête ronde et un corps particulièrement allongé qui la rend reconnaissable très facilement. Ses oreilles sont petites et rondes, son front est recouvert d'une frange de poils blonds et ses yeux, noirs, brillent sans cesse d'une vive lueur. Ce pokémon a quasiment toujours ses babines retroussées, signe infaillible de son insatiable appétit, et la vue de ses crocs acérés lui donne un air permanent d'agressivité. Son corps, long d'une quarantaine de centimètres, est très fin et lui permet de se faufiler où bon lui plaît avec une bonne vitesse de surcroit. Il est à noter qu'il possède deux bandes de poils blonds, le long de son dos et jusqu'à sa queue ainsi que sur son ventre. Cet animal pèse 6 kilos et il est particulièrement souple ; sa longue queue lui sert de balancier et il est capable de prendre de la hauteur avec beaucoup de facilité lorsqu'il est en train de chasser.
Méfiez vous de ses pattes qui, si elles ne sont pas longues, se terminent par des griffes non rétractiles et bien aiguisées ; d'ailleurs, elles lui serve autant à chasser qu'à creuser le sol, ces deux activités allant souvent de paire pour ce pokémon particulièrement gourmand et prêt à tout pour un peu de nourriture.
Localisation : La première chose qu'il faut savoir vis à vis des Manglouton est que cette espèce de pokémon n'est pas originaire des îles, ce que certains ont tendance à oublier tant il fait désormais parti du paysage ; et non, à la base ce carnassier a été introduit sur le territoire par des Aloliens afin de chasser les Rattatas qui les avaient envahis !
Ce pokémon s'est admirablement bien adapté à son nouvel environnement, non sans causer un déséquilibre vis à vis des autres espèces, comme c'est quasiment toujours le cas lorsque l'humain introduit une nouvelle espèce dans un milieu. Ainsi, vous n'aurez aucun mal à trouver l'un de ces pokémon sur les îles, qu'il a colonisé avec soin. Néanmoins, j'ai pu constater que les Manglouton sauvages sont plus facilement trouvables sur les îles de Mele-Mele et d'Akala, où ils se montrent facilement au grand jour. En effet, il semblerait que les pokémons vivants sur les îles de Ula-Ula et Poni soient d'un niveau plus élevés, les Manglouton sont donc bien plus discrets et les Argoustes y sont plus actifs.
A l'heure actuelle, je ne connais pas la région d'origine de ce pokémon et il est fort possible qu'elle soit très éloignée de notre pays, dans une zone que je n'ai pas encore eu l'occasion d'explorer.
Alimentation : Ce pokémon est un strict carnivore dont la principale préoccupation dans la vie est de manger ; ce n'est pas pour rien que les habitants de l'île ont mis un glouton dans son nom.
En effet, les Manglouton ont un corps qui est fait pour qu'ils soient sans cesse en quête de nourriture : ils ont un estomac particulièrement imposant et leur système de digestion est particulièrement rapide, ce qui fait qu'ils ne sont jamais rassasiés. Ainsi, ce pokémon passe ses journées à chasser ses proies et il est courant de croiser un Manglouton qui file à travers les routes en suivant une piste invisible, ne s'arrêtant que pour déguster sa nourriture.
A son introduction, ce pokémon s'est mis à chasser les proies les plus faciles et les plus abondantes : les Rattata. Il avait justement été apporter sur le territoire pour cela et les Aloliens étaient donc ravis de leur choix, le laissant abonder sans surveiller la population des Mangoustes, qui se mit rapidement à grimper. Dans un même temps, les Rattata commencèrent à s'adapter face à ce super-prédateur, ce qui les mena peut être à adopter cette forme nouvelle. Les Manglouton commencèrent alors à chasser d'autres pokémons : des reptiles, de petits oiseaux dont ils mangent volontiers les œufs, des poissons et les autres petits mammifères vivant sur les îles. Lorsque les habitants de Alola constatèrent qu'ils étaient en train de faire diminuer plusieurs populations de pokémons il était déjà trop tard pour enrayer la machine, ce carnivore se reproduisant rapidement et mangeant de grosses quantités de viande.
Une fois capturé, un Manglouton se montre très vite docile et accepte volontiers la nourriture humaine ; vous pourrez le nourrir avec de la pâté pour félidé par exemple, celles-ci contenant un taux de viande ssez élevé. Cependant prévoyez des réserves importantes, votre Manglouton aura faim à chaque fois qu'il sortira de sa pokéball.
Mode de Vie : Comme je vous l'ai expliqué à l'article précédent, les Mangloutons sont littéralement des gloutons qui ont besoin de chasser et de manger une grande partie de leur vie.
En effet, ils sont poussés par leur appétit insatiable ainsi que par leur instinct de chasse très développé et ils passent donc la majorité de leurs journées à vagabonder en pleine nature, suivant des pistes et cherchant de nouvelles proies à tuer. J'ai d'ailleurs constaté que chaque Manglouton a sa manière de chasser, ils ont tous des chemins différents qu'ils empruntent tous les jours et ce sûrement pour éviter de se concurrencer entre eux. En effet, ce pokémon est un solitaire qui possède son territoire (en l'occurrence, son chemin de chasse) et qui évite ses congénères, sauf en période de reproduction. Lorsqu'il vient de se nourrir, le Manglouton s'allonge au soleil et fait une sieste, jusqu'à ce que la faim ne le tiraille de nouveau et ne le pousse à repartir en quête de nourriture. Pour cela, il est capable de grimper aux arbres, de fouiller la terre ou de plonger dans l'eau...
J'ai aussi remarqué que ce pokémon chasse jusqu'à l'épuisement et qu'il s'endort ensuite pour récupérer, sans chercher à se cacher. Ne vous étonnez donc pas si vous tombez sur un Manglouton endormi au milieu de la route et laissez le se reposer, il en a bien besoin.
Dressage : Le Manglouton n'est pas qu'un terrible chasseur : c'est aussi un grand curieux. C'est sûrement pour cela qu'il fait un pokémon de compagnie idéal, si l'on met de côté son appétit dévastateur pour le porte monnaie.
Il est monnaie courante de croiser un Manglouton dans une maison, attiré par les odeurs de nourriture et par tous les objets qu'on y retrouve. Ce pokémon, sans gênes, se balade tranquillement, grimpe sur les meubles, renifle vos objets et quémandera de la nourriture s'il vous sent à l'aise. C'est presque une tradition sur certaines îles de souhaiter la bienvenue à ce pokémon en lui donnant un peu de viande ou d’œuf, et vous l'apprivoiserez très facilement en agissant ainsi. La plupart du temps, il acceptera même de rentrer dans une pokéball sans combat, si vous l'avez ainsi nourri pendant plusieurs jours.
Ainsi, il s'agit d'un pokémon assez simple à dresser, qui désobéit rarement à son dresseur et qui semble avoir un certain attrait pour les combats. Récompensez le avec de la nourriture pour qu'il comprenne plus rapidement et vous aurez là un pokémon obéissant, proche de vous, curieux et plutôt adorable. Méfiez vous simplement de ses sautes d'humeur lorsqu'il a faim, son caractère devenant tout de suite beaucoup plus grognon.
Niveau de rareté : Comme je vous l'ai expliqué, ce pokémon a été importé d'une région qui m'est inconnue, je ne peux donc pas savoir à quel point il est répandu dans le reste du monde.
Cependant, je peux vous certifier que les Manglouton sont légion à Alola ; si vous venez pour en capturer un, vous n'aurez aucun mal à en trouver au détour d'une route et à le capturer. De plus, son exportation est désormais rendue possible grâce à l'ouverture des frontières qui a été récemment mise en place et nous devrions de plus en plus en trouver lors d'enchères ou au sein de pensions, si certains éleveurs décident d'élever cette espèce emblématique d'Alola.
#018 Larvibule
Description Complète:
Caractéristiques : Chaque région possède ses propres espèces d'insectes et les îles d'Alola n'échappent pas cette règle ; sur celles-ci, ce sont les Larvibule que l'on retrouve un peu partout.
Ce petit insecte n'est encore qu'une larve, mais il fait tout de même une taille et un poids plus qu'honorable par rapport aux chenilles que l'on trouve dans les autres régions ; en effet, les Larvibules atteignent facilement une quarantaine de centimètre de long pour un poids oscillant entre les quatre et les cinq kilos, ce qui est légèrement supérieur à la moyenne des pokémons de son espèce. Le corps de cet insecte est assez imposant et il est recouvert d'une carapace qui lui assure sa sécurité.
Le haut de sa tête est recouvert d'une coque orange et jaune qui lui assure une bonne protection face au bec des oiseaux, alors que le bas de sa tête est plus fragile, laissant apparaître sa peau marron. Il a de grands yeux noirs et une bouche qui s'ouvre à la verticale mais, ce qui attire le plus le regard, ce sont ses deux mandibules de la même couleur que sa coque. Très puissantes, elles permettent de creuser dans les arbres, dans les sols ou de provoquer de gros dégâts à ses ennemis. Ses mandibules sont aussi son moyen le plus efficace de capter et d'absorber et de l'électricité...
Localisation : Cet insecte ne s'est pas implanté sur toutes les îles de la région de Alola et il faut donc savoir où chercher si vous voulez avoir une chance de le localiser.
En effet, il n'y a que sur les îles de Mele-Mele et de Akala que vous trouverez des Larvibule, si vous savez où chercher. Il n'y a pas de raison climatique qui expliquerait que cet insecte ne se plaise pas sur les deux îles restantes de l'archipel, et ma théorie serait qu'ils évitent l'île de Poni et de Ula-Ula parce que les pokémons qui y vivent sont plus puissants, trop puissants pour permettre aux Larvibule de survivre.
Ces pokémons ne sont pas très présents sur l'île de Mele-Mele, tout du moins est-ce l'impression qu'ils donnent : en effet, ils vivent autour du village de Lili'i, notamment sur le sentier de Malaho, mais ils se font discrets et ne sont donc pas facilement visibles. Les Larvibules se sont davantage plu sur l'île de Akala et vous pourrez en trouver autour de Ho'ohale et Ohana, aux environs des routes 4, 5 et 6. Encore une fois ouvrez bien les yeux, ils ne se montreront pas d'eux même à vous et ils se terrent facilement...
Alimentation : Comme pour la plupart des insectes lors de leur stade larvaire, le mode alimentaire d'un Larvibule est relativement simple, même s'il se détache des autres chenilles sur deux points...
Comme vous devez déjà vous en douter si vous avez lu d'autres de mes travaux sur les chenilles, ce pokémon se nourrit régulièrement de feuilles fraîches. Cependant, il ne s'agit pas de sa seule nourriture : en effet, il se sert de ses puissantes mandibules pour percer l'écorce des arbres et, ainsi, pouvoir en extraire la sève, dont il raffole. Cet apport en sucre aide ce pokémon à se rapprocher de sa première forme d'évolution, mais pas seulement... En effet, bien qu'il ne soit encore qu'un insecte, ce petit pokémon est déjà très attiré par l'électricité, qui fera plus tard pleinement parti de son être. Bien qu'il ne soit pas capable d'en assimiler de grandes quantités, il se met à la chercher et à l'absorber via ses mandibules lorsqu'il est proche de son évolution...
Mode de Vie : Les Larvibules sont des insectes particulièrement débrouillards, qui savent s'adapter à de nombreuses situations afin de survivre...
En effet, ils doivent se montrer agile dès leur naissance : les mères pondent leurs oeufs sous la terre pour protéger leurs petits et non pas sur les feuilles, comme le font beaucoup d'insectes. Quand ils naissent, les Larvibules doivent se servir de leurs mandibules pour creuser la terre, rejoindre la surface et prendre un premier repas. Par la suite, ce pokémon reste assez grégaire et comprend que la vie en groupe lui assurera sa survie, ainsi que l'obscurité. Bien vite, les jeunes Larvibules prennent l'habitude de dormir sous la terre, dans des terriers qu'ils creusent eux même. Ils sortent en journée pour se nourrir de sève ou de feuilles et ils se déplacent en utilisant leurs sécrétions, qui fera office de balancier entre les arbres.
Ce pokémon sait qu'il a de nombreux prédateurs puissants et que les oiseaux ont l'oeil assez vif pour l'attraper avant qu'il n'ait eu le temps de se terrer... Pour se protéger, cet insecte a développé une technique particulière et qui relève d'une certaine intelligence : il pose son territoire là où se trouvera le plus de pokémons électriques possibles, car ceux-ci ont l'instinct d'attaquer les oiseaux qui se rapprochent trop de chez eux. Ainsi, le Larvibule fait d'une pierre deux coups : il est protégé et il peut aussi bénéficier de l'électricité dégager par ses voisins, dont il raffole et aura besoin lorsqu'il sera suffisamment fort pour évoluer...
Dressage : La plupart des chenilles sont des créatures au caractère facile et doux, parfait pour des débutants... Mais méfiez vous, les choses sont légèrement différentes avec cette espèce en particulier.
Votre Larvibule n'aura pas forcément un mauvais caractère, loin de là ; cette espèce reste assez calme et bienveillante envers son propriétaire, vous ne risquez pas d'avoir une chenille voulant faire une révolution sur les pattes, ne vous inquiétez pas. Ce qu'il faut savoir, en réalité, ce que les Larvibule ont un niveau d'intelligence bien plus élevé que de nombreux insectes sous forme larvaire, et il vaut mieux le savoir avant de commencer le dressage d'un de ces individu. En effet, vous ne pouvez pas vous contenter de lui donner une suite d'ordre sans chercher à nouer un lien fort comme on aurait tendance à le faire avec un Chenipan par exemple ; les Larvibules sont sensibles et ils cherchent à se rapprocher de leur dresseur...
D'autant plus que votre pokémon n'évoluera pas aussi vite que les autres espèces larvaire, bien loin de là. Vous aurez tout le temps nécessaire pour vous lier à lui avant qu'il n'évolue !
Niveau de rareté : Que ce soit d'un point de vue régional ou mondial, les Larvibules sont des pokémons plutôt prisé (pour leur dernière forme évoluée, très puissante) et ils sont donc considérés comme relativement rare.
Heureusement, les captures de ces pokémons à l'état sauvage ne créer pas - à l'heure actuelle - de déséquilibre important sur leurs populations. Grâce à leur mode de vie souterrain et intelligent, les Larvibules subissent assez peu de pertes et pullulent dans leurs lieux de vie, et les captures de ces pokémons permet même aux habitants de la région de ne pas subir une surpopulation qui pourrait s'avérer être un problème sur le long terme...
#021 Miaouss d'Alola
Description Complète:
Caractéristiques : Lorsque l'on voit ce pokémon il est difficile de ne pas le comparer aux Miaouss que les habitants des autres régions connaissent bien : il s'agit en effet d'un pokémon qui a été importé et qui a lentement muté, amenant à ce résultat...
Une fois sa taille adulte acquise, ce félin mesure en moyenne 40 centimètres pour un poids optimal de 4 kilos. Son corps est fin et longiligne hormis sa tête, volumineuse, et sa fourrure douce est d'une couleur grise tirant sur le bleu. Le Miaouss né à Alola a lui aussi des oreilles droites, de grands yeux noirs ainsi que des canines bien aiguisées. Il est à noter que ses yeux lui permettent d'avoir un angle de vue qui nous est bien supérieur et qu'il est, de plus, nyctalope : c'est pour cette raison que vous pouvez voir les pupilles de l'animal changer de forme selon la luminosité.
Ses moustaches - aussi appelées vibrisses - disposées sur ses joues mais aussi sur son front, semblent similaires à celles d'un Miaouss de Kantô à une différence près : elles sont toujours inclinées vers l'arrière, là où celles d'un Miaouss restent droites. Je n'ai pas su déterminer de raisons spécifiques à ce changement et il semblerait qu'il s'agisse d'une simple évolution esthétique. Ce qui est certain cependant est l'importance des vibrisses d'un Miaouss car elles lui permet de se repérer en captant la moindre variation dans l'air, ce qui est utile lorsqu'ils se retrouvent dans une obscurité totale. Sa longue queue a elle aussi un rôle essentiel puisqu'elle lui sert de balancier, notamment lors de ses acrobaties ; sans elle, il ne tiendrait pas debout et serait fortement handicapé.
Le Miaouss d'Alola possède lui aussi un fétiche, une large pièce d'or sur son front ; il y tient comme la prunelle de ses yeux et il en prend soin, vérifiant dans chaque miroirs qu'il croise qu'elle soit bien propre. Gare à celui qui oserait y toucher, le félin est très susceptible et ne supporte pas que l'on y touche.
Localisation : Les premiers Miaouss qui ont été importés sur les îles d'Alola étaient originaires de Kantô et il s'agissait des félins que les habitants des autes régions ont pris l'habitude de côtoyer...
Néanmoins, au fil du temps et pour une raison qui n'a pas encore été totalement élucidée, les Miaouss qui ont vécus dans cette région tropicale ont petit à petit changés d'apparence. Plusieurs siècles plus tard, on peut dire sans le moindre doute qu'il s'agit d'une toute nouvelle espèce, bien qu'elle ait gardé son nom d'origine. Ainsi, les Miaouss d'Alola sont introuvables en dehors des 4 îles de Alola, car les insulaires ont fait attention à ce que personne ne reparte avec l'un de ces spécimens. Cependant, ce chat n'est plus l'apanage des rois depuis la fin de la monarchie et il a commencé à se répandre absolument partout sur les îles, que ce soit dans les villes ou dans la nature, ce félin étant des plus débrouillard.
Si vous souhaitez capturer l'un de ces félins et que vous vous demandez où vous pourrez en trouver un à coup sur, je vous conseille tout d'abord l'île de Mele-Mele : plusieurs groupes de Miaouss vivent dans la ville de Ekaeka et chassent au niveau de la route 2. Ils sont aussi assez nombreux à vivre sur l'île d'Ula-Ula et notamment au parc de Malié, qui leur offre un lieu de vie particulièrement agréable.
Alimentation : Le régime alimentaire de ce Miaouss est le même que celui de leurs congénères des autres régions, à quelques détails près.
Le Miaouss d'Alola est resté un pokémon exclusivement carnivore car il a besoin de taurine, présente uniquement dans la viande pour rester en bonne santé ; à tel point que certains dresseurs ont été jugés pour maltraitance après avoir nourris leurs félins sans la moindre viande, ces pokémons cumulant très vite les problèmes de santé s'ils n'ont pas ce qu'il leur faut et finissant par lentement en mourir.
Les Miaouss sauvages ont un instinct de chasse très fort, qu'ils développent dès leur enfance. Ils se sont facilement adaptés à leur vie dans la nature et leur proie favorite est sans conteste les Rattata d'Alola, qu'ils trouvent à foison. Certains se demandent d'ailleurs si leurs gênes n'auraient pas petit à petit évoluées vers le type ténèbres en consommant justement ce pokémon qui lui aussi a muté, mais rien n'a été certifié pour le moment. Ce félin est donc friand de ces petits rongeurs, qu'ils n'ont aucun mal à dominer, mais ils n'hésitent pas non plus à chasser Picassauts, Bombydous, Larvibulles et parfois même des Plumelines, bien qu'ils se méfient de ces oiseaux de part leur taille plus importante. Certains Miaouss, moins sensibles à l'eau, apprennent aussi à pêcher et se nourriront volontiers de poissons.
Contrairement aux Miaouss commun, il est très rare de voir un Miaouss d'Alola se mettre à fouiller dans les poubelles des humain ou à se comporter en charognard ; ces félins sont d'une très grande fierté et ils se refusent à ce genre de comportement... Si vous voyez donc l'un de ces Miaouss agir ainsi, il y a de fortes chances pour qu'il soit très affaiblit voire malade.
Une fois capturé, le Miaouss s'adapte plutôt bien à un mode d'alimentation un peu différent, tant que vous continuez de privilégier un haut taux de viande. Néanmoins, c'est un animal exigeant et qui refusera de manger croquettes ou pâté bon marché ; si vous ne voulez pas laisser chasser et se nourrir seul votre chat, il faudra donc lui trouver la nourriture (sèche ou humide, les deux peuvent lui convenir) qui lui plaira vraiment et ne lui donnera pas envie de retrouver ses instincts de chasseur... Bien qu'il soit en réalité très difficile d'éliminer totalement cette inclination prononcée pour la chasse.
Mode de Vie : Longtemps, les Miaouss d'Alola ont été réservés à la famille royale qui voyaient en lui un animal noble et précieux. Lorsque la monarchie prit fin, les quelques Miaouss vivant dans les châteaux se sont retrouvés dans la rue, loin de tous leurs anciens repères...
Les Miaouss ont vite repris leurs habitudes de félins sauvages en se dispersant petit à petit dans la nature, au fur et à mesure des reproductions. Ils avaient cet avantage de se reproduire souvent et d'avoir de nombreux chatons par portée, ce qui leur a permis d'avoir rapidement une population stable ; de plus, ils avaient de nombreuses proies à portée et aucun prédateurs, un environnement idéal pour qu'ils puissent s'installer durablement... Et c'est exactement ce qu'ils ont fait.
Les Miaouss sont généralement des solitaires, bien que des bandes puissent se former, notamment dans les zones où les pokémons sont plus puissants. Ils passent une grande partie de leur temps à dormir au soleil et l'autre à chasser leur nourriture, mais il leur arrive aussi de s'en prendre volontairement aux humains, notamment pour leur voler des objets précieux. Ce sont des pokémons indépendants et territoriaux d'une très grande fierté qui n'hésitent pas à s'attaquer à plus gros qu'eux pour protéger leur territoire et leur famille. Par ailleurs, j'ai pu constater que ces Miaouss ont des divergences de caractère par rapport à ceux de Kantô ; ils sont beaucoup plus égoïste, se pensent supérieurs aux autres pokémons et ne supportent pas que l'on puisse s'en prendre à eux. Cependant, il partage avec ses autres congénères une grande intelligence et les deux espèces aiment faire preuve de ruse lors des combats, les coups bas étant leur spécialité.
Dressage : C'est bien connu, les félidés sont une famille de pokémons difficiles à dresser, qui n'obéissent pas aussi facilement à leur dresseur que les canidés ; vouloir éduquer par la force un Miaouss ne vous apportera rien de bon.
Un Miaouss est, par définition, un pokémon indépendant ayant du mal à recevoir des ordres d'un dresseur qu'il ne considèrerait pas à la hauteur... Et ne pensez pas que les choses seront plus simples si vous adoptez un jeune chaton d'une portée car il s'agit d'un caractère prépondérant chez cette espèce et qui apparaît assez tôt dans leur développement ; néanmoins, il est vrai que vous aurez plus rapidement la confiance de votre pokémon si vous l'élevez depuis qu'il est tout petit et que vous avez eu les bons gestes envers lui.
La première chose à savoir est que votre pokémon a besoin de liberté et qu'il n'acceptera pas d'être considéré comme votre toutou de compagnie. Très intelligent, le Miaouss d'Alola coopérera volontiers avec vous si vous le traitez correctement, avec un grand respect, et que vous lui donnez des défis à relever, mais il cherchera sans cesse à vous tester pour être sûr que vous méritez d'être son dresseur. Il aura besoin que vous le laissiez gambader en dehors de sa pokéball afin de se défouler et de pouvoir explorer de nouveau territoires ; enfermé, ce pokémon peut vite devenir infernal pour son dresseur et cherchera par tous les moyens à s'échapper... Et croyez moi, ce pokémon sait y faire pour vous ruser.
Niveau de rareté : Comme je vous l'ai déjà expliqué plus tôt dans cette publication, les Miaouss d'Alola - qui étaient autrefois les mêmes que ceux que l'on connaît dans les autres régions - étaient les pokémons des rois. Ainsi, il était impossible pour les autres habitants des îles d'en posséder...
Les choses ont bien changées depuis et le niveau de rareté de ce pokémon a drastiquement diminué dans la région d'Alola... Tandis qu'il est considéré par les habitants des autres régions comme une créature extrêmement rare. En effet, la longue politique protectionniste des îles a permis à ses pokémons de ne pas être exporté et les douaniers étaient très vigilants à ce sujet, punissant de lourdes amendes les dresseurs tentant de partir avec des pokémons exclusifs à ces îles... Ce qui était assez contradictoire puisque ce sont les anciens rois d'Alola qui ont fait venir certaines espèces étrangères.
Depuis la récente ouverture des frontières, il est possible que ce félin rusé finisse par rejoindre le continent et commence à coloniser les autres régions ; à l'heure actuelle, il est trop tôt pour que ce soit le cas.
Caractéristiques : Le Rocabot est un jeune canidé particulièrement apprécié dans le milieu du dressage mais peu courant dans les maisons en tant que pokémon domestique, du fait de son fort caractère. Malgré tout, l'apparence globale de ce pokémon est considérée, sans le moindre doute, comme particulièrement adorable et cela explique sans doute sa grande popularité.
En tant que parfaits représentants de la famille des canidés, les Rocabots sont considérés comme étant encore des louveteaux et, bien que sauvages, leur physique fait fondre de nombreux cœurs. Les Rocabots mesurent une cinquantaine de centimètres pour un poids variant entre 8 et 10 kilos, ce qui font d'eux des jeunes d'un poids moyen ; en comparaison, dites vous qu'un Caninos peut peser jusqu'à 20 kilos alors qu'un Ponchiot ne fera que 4 ou 5 kilos. Sa fourrure est bicolore mais reste dans les teintes marron : une grande partie de son corps est recouvert d'un poil assez clair mais l'extrémité de ses pattes, de ses oreilles et son museau sont d'un marron foncé, couleur terre. Sa queue, particulièrement touffue et épaisse, ne tombe pas et reste haute, recourbée contre son dos. Son cou est entouré d'un épais collier de fourrure blanche qui, bien que paraissant très doux au toucher aux premiers abord, cache en vérité une véritable collerette de pierre, dont le louveteau se sert pour attaquer ses adversaires mais qui lui permet aussi de protéger son cou, vulnérable, en cas d'attaque.
Par ailleurs, il est intéressant de noter qu'un Rocabot possède des yeux clairs, des oreilles tombantes, une tête ronde et imposante : il s'agit des caractéristiques typiques de chiots et de louveteaux et il peut donc s'agir d'un bon moyen de différencier un canidé adulte d'un jeune si vous avez un doute sur un pokémon.
Le flair de ce pokémon est un point à noter : en effet, des études et des mises en situation ont mis en avant le flair exceptionnel que cette créature possède, et ce même parmi les autres canidés ! En effet, il posséderait une mémoire olfactive parfaite, lui permettant de mémoriser à vie n'importe quelle odeur qu'il aurait reniflée par le passé. Il est aussi capable de suivre une piste, même légère, pendant plusieurs heures d'affilé, sans se détourner, faisant preuve d'un sérieux étonnant pour un pokémon aussi jeune... Une fois qu'il aura trouvé ce qu'il cherchait, il se mettra à japper longuement jusqu'à l'arrivée de son dresseur.
Localisation : Les Rocabots sont des pokémons originaires des îles d'Alola, qui n'ont jamais été vus ailleurs. Par ailleurs, même les Aloliens croisent assez peu ce pokémon dans la nature, les louveteaux ayant appris à se cacher de la vue des hommes.
D'après les recensements qui sont régulièrement organisés, on ne trouverait des Rocabot que sur une seule île de la région : Mele-Mele. Cependant, plusieurs Lougaroc ont déjà été aperçus, vivant au grand Canyon de Poni, loin des villes humaines ; et si des adultes y vivent, cela veut dire qu'ils y ont des portées et que des Rocabot y naissent eux aussi. Si aucun louveteau n'y a été vu depuis fort longtemps, cela signifie que les Lougaroc se cachent pour la mise-bas et qu'ils élèvent leurs Rocabot en les cachant de la vue de tous, pour que les nombreux prédateurs du Canyon ne puissent pas les trouver. Difficile donc de déterminer le nombre de Rocabot qui pourraient y vivre et je vous conseille donc de ne pas vous y aventurer pour y trouver des louveteaux, vous risqueriez fortement de tomber sur des parents agressifs.
Il est donc plus raisonnable de vous diriger vers l'île de Mele-Mele pour trouver un Rocabot et, très précisément, à la colline Dicarat : il s'agit du seul endroit où des Rocabots ont été vus... Il s'agirait du meilleur écosystème possible pour la survie de ces pokémons.
Alimentation : Si la plupart des canidés du monde pokémon sont des carnivores a tendance omnivore, nous avons ici un parfait exemple du contraire : dans la nature, les Rocabots peuvent manger de tout, avec toutefois quelques préférences.
Bien évidemment, ils se nourriront exclusivement du lait de leur mère pendant leur premier mois, puis ils commenceront à goûter à ce qui les entoure, tout en continuant de têter pendant un mois de plus. Il faut savoir que les Rocabots ont des dents de lait, qu'ils garderont jusqu'à leur six mois environ ; jusqu'à cette période et la poussée de leurs dents définitives, les louveteaux se contenteront de manger d'eux-même des plantes et des baies, faciles à mastiquer, ainsi que de la viande prémâchée apportée par leurs parents.
Les choses changent lorsque les Rocabot obtiennent leur dentition définitive et qu'ils développent leur instinct de chasse, se détachant alors de leurs parents. Les louveteaux deviennent rapidement plus surs d'eux et se mettent à chasser pour se nourrir ; cependant, il ne s'agit pas forcément de viande. En effet, si il est courant de voir un Rocabot tentant de manger un Spinda, plutôt inoffensif, le mets préféré de ce pokémon est plus surprenant... Il s'agit des Nodulithes. De par leur nature de pokémon roche, les Rocabot ont un attrait particulièrement fort pour ce genre de repas... Cependant, ce genre de chasse est délicat, le corps des Nodulithe étant très résistant, mais il leur arrive de gagner et un tel repas est parfait pour augmenter la puissance d'un Rocabot.
Une fois capturé, vous pourrez passer à un régime croquette sans que cela ne cause de problème en particulier, ce pokémon étant plutôt gourmand et peu difficile. Cependant, faites attention aux croquettes que vous lui donnerez, il ne faut pas prendre des croquettes classiques pour canidés mais allez voir du côté des aliments pour pokémon roche, avec une teneur plus haute en minéraux. Pensez à lui donner régulièrement des os à mâcher pour qu'il se fasse les crocs, et prenez les le plus résistant possible pour que l'os devienne un bon substitut aux pokémons roches qu'il aime tant croquer.
Mode de Vie : Comme tout mammifère qui se respecte, les Rocabots passeront les premiers mois de leur vie en compagnie de leurs parents et de leurs frères et soeurs, avant de prendre petit à petit leur indépendance...
Une fois sevrés, les Rocabots commencent à sortir de leur tanière à se nourrir par eux même tout en découvrant leur lieu de vie pour les mois voire années à venir. Ils commencent à jouer entre eux, un comportement qui leur permet d'apprendre les bons gestes à avoir en meute et qui leur permet aussi de développer leurs capacités, notamment pour la chasse et les combats. Ils sont ensuite entraînés par leurs parents, qui leurs apprennent à se servir de la roche, notamment grâce à leur collier de pierre. C'est en meute que les jeunes louveteaux se mettent ensuite à chasser les Spindas et les Nodulithes qui peuplent la colline Dicarat, ce qui leur permet d'apprendre de nouvelles attaques afin d'être plus efficaces, telles que Morsure pour briser la carapace des pokémons roches, Jet de Pierres pour bloquer la route à une proie ou Flair, pour apprendre à la pister où qu'elle soit.
Au fur et à mesure des parties de chasse et des combats, les jeunes Rocabots deviennent des adolescents et, lentement, se rapprochent du passage à la forme adulte. Par ailleurs, il est à noter que les Rocabots deviennent de plus en plus sauvages en grandissant, se rapprochant du caractère plus féroce qu'ils auront en tant que Lougaroc... Et c'est lorsqu'un Rocabot apprend l'attaque Hurlement et qu'il se met à hurler à la lune qu'on considère qu'il est fin prêt à évoluer et devenir un adulte à son tour. Pour un Rocabot appartenant à un dresseur, sachez qu'il aura l'instinct de vous quitter une fois prêt, allant évoluer à l'abri des regards avant de vous revenir, l'apparence changée définitivement...
Dressage : Comme de nombreux canidés, les Rocabots ont soif d'apprendre et sauront se montrer utiles à leurs propriétaires, tant que ceux-ci ne font pas d'eux de simples chiens d'appartement.
En effet, ce pokémon n'est pas fait pour une vie casanière, son fort caractère ne fera que s'accentuer au fil des mois qui passent et il vous détruirait tout si vous osiez le laisser dans une maison pour de la compagnie, sans lui accorder l'attention et l'exercice dont il a besoin pour se développer. N'oubliez pas qu'il s'agit d'un louveteau et non d'un chiot, il gardera un instinct sauvage, même apprivoisé ou né en captivité, et cet instinct ne fera que se développer au fil du temps, quoique vous fassiez pour tenter de le calmer.
Cependant, cela ne veut pas dire que les Rocabots sont des pokémons sauvages, difficiles à apprivoiser ; ils s'attachent à leur dresseur facilement si celui-ci fait preuve de tendresse à son égard, et il lui sera d'une fidélité sans faille. Comme beaucoup de canidés, vous pourrez exploiter sa gourmandise pour le faire obéir plus facilement lors des séances d'entraînement, bien qu'il sera de lui-même partant pour s'entraîner. En effet, ce pokémon aime se battre instinctivement et il sera prêt à apprendre à vos côtés sans concessions tant que vous vous montrez à la hauteur, en lui offrant des adversaires toujours plus puissants pour qu'il puisse développer sa force afin d'atteindre sa forme adulte...
Niveau de rareté : Dire que les Rocabots sont une espèce rare à Alola serait exagéré ; ce canidé est assez répandu chez les dresseurs, il est courant d'en croiser un dans la rue, marchant aux côtés de son propriétaire.
Cependant, il est vrai que vous ne trouverez pas ce pokémon en cherchant au hasard : son lieu de vie est bien spécifique et il ne s'éloignera jamais de son territoire, à moins d'en être contraint pour une excellente raison. Ainsi, comme je vous l'ai déjà expliqué plus tôt, les Rocabots vivent à la Colline Dicarat en grand groupes facilement repérables ainsi qu'au Grand Canyon de Poni, dans des anfractuosités, protégés par leurs parents, qui veillent au grain. Difficile donc de dire dans ces conditions que ce pokémon est vraiment rare, il n'est pas du tout en voie d'extinction et il est désormais trouvable chez certains éleveurs dans d'autres régions, qui pourront vous vendre un jeune si vous avez de la patience, la demande étant forte.
#057 Sovkipou
3ème sprite (c) zlolxd
Description Complète:
Caractéristiques : Ce petit arthropode marin est une créature qui n'a jamais été observée en dehors des îles et des eaux peu profondes ; discrète, elle est difficile à observer à l'état sauvage.
Ce petit pokémon, couramment renommé "le pou des mers" alors qu'il s'agit en réalité du limule, mesure tout de même une cinquantaine de centimètres une fois l'âge adulte atteint, pour un poids de 12 kilos ; c'est relativement lourd pour un insecte de cette taille et cela s'explique par le poids important de sa carapace. Son corps est particulièrement plat et seule sa carapace sort du sable et le rend repérable à l'oeil nu ; celle-ci recouvre les organes de ce pokémon afin de le protéger. Si son armure est en acier et en a la couleur, le reste de son corps est d'une couleur violette qui le rend visible sur le sable mais qui le camoufle mieux une fois sous l'eau. Ses antérieurs ne ressemblent pas vraiment à des pattes mais sont extrêmement pratiques pour se déplacer à une vitesse assez étonnante sur le sable, lui permettant de fuir tous ceux qu'il croise avec une grande facilité. Ses longues antennes (elles font environ une trentaine de centimètres !) sont des organes sensoriels primordiaux pour ces insectes, qui s'en servent pour la détection des sons, des odeurs et, surtout, pour communiquer entre eux. Généralement, ce pokémon se servira de ses antennes avant de sa vue pour fuir ; en effet, les yeux des Sovkipou ne sont pas très bons, ils lui permettent surtout de détecter les choses en mouvement, contrairement à la plupart des autres pokémons qui se basent beaucoup sur la vue.
Il n'y a pas de différences entre les mâles et les femelles, il est très difficile de différencier les deux d'un point de vue physique, la meilleure façon étant encore d'observer les pokémons lors de la période de ponte ou après la capture, votre pokédex étant alors capable de l'analyser.
Notons que certains scientifiques ont avancés la théorie qu'il pourrait s'agir d'un cousin éloigné ayant survécu des Kabuto, ces deux espèces faisant partie de la même famille et des analyses ayant permis de découvrir des ressemblances d'un point de vue biologique. Cette hypothèse n'a pas encore été confirmée à l'heure actuelle, mais il est possible que les études avancent de nouveau grâce à l'exportation désormais possible des Sovkipou vers d'autres régions.
Localisation : Comme je vous l'ai dit en introduction de cette description, nous n'avons jamais recensé de Sovkipou en dehors des îles ; il s'agit d'une espèce endémique, adaptée à cet environnement tropical, et les choses sont aussi bien ainsi.
Vous ne trouverez jamais de Sovkipou sur la terre ferme car ce pokémon vit exclusivement sur les plages et au fond des eaux peu profondes ; inutile donc de le chercher ailleurs, vous ferez automatiquement chou blanc. En règle générale, la chasse de ce pokémon est assez difficile, à tel point que de nombreux dresseurs abandonnent après plusieurs jours voire semaines d'essais. En effet, ce pokémon est extrêmement peureux, à tel point que son comportement s'est adapté ; il sort de l'eau en général en soirée ou dans la nuit et ses antennes lui permette de capter le moindre mouvement de l'air ; en cas d'alerte, il ira aussitôt se cacher dans la moindre cachette à proximité ou directement dans la mer. Vous l'avez compris, il vous faudra faire preuve de patience pour le trouver...
Alimentation : Les Sovkipou sont de petites créatures omnivores qui ont comme leitmotiv de manger tout ce qu'ils peuvent trouver dans les eaux ; ils sont considérés comme des nettoyeurs, au même titres que d'autres pokémons d'espèces différentes.
En effet, si le régime de base de ce pokémon est plutôt carnivore - car son met préféré restera toujours les petits poissons mais aussi tous les crustacés qui passeront à portée de ses pattes - les Sovkipous se sont adaptés à leur environnement et leur instinct peureux les poussent à se nourrir avec le plus facilités possible. Ainsi, ce petit pokémon se nourrit en grande partie des déchets rejetés à la mer par l'homme pour ne pas avoir à chasser ; ce comportement permet de nettoyer assez efficacement les différentes plages d'Alola des restes laissés par l'homme, même s'ils ne touchent pas aux plastiques et autres éléments qui ne se digèrent pas.
Une fois capturé, vous n'aurez donc aucune difficulté à nourrir votre pokémon et il n'y a pas vraiment de régime spécifique à suivre ; privilégiez les aliments de la mer si vous le pouvez, mais son régime omnivore fait que vous pourrez tout à fait lui donner des croquettes si vous le souhaitez, surtout que vous pouvez en trouver à tous les goûts dans le commerce. Évitez simplement de laisser traîner votre nourriture en sa présence, un Sovkipou pouvant facilement faire l'aspirateur de table, à votre grand dam...
Mode de Vie : Comme de nombreux autres pokémons, les Sovkipou passent le plus clair de leur temps à chercher de la nourriture puis à dormir dans leur tanière, à l'abri des regards.
Ces petits pokémons sont des êtres grégaires ne supportant pas la solitude : lorsque vous en voyez un sur une plage, il y a fort à parier que d'autres ne sont pas loin de lui, en train de dormir ou de chercher de la nourriture dans une zone proche. Extrêmement peureux, leur instinct leur dictant de fuir le moindre danger, il est quasiment impossible de se rapprocher de ce petit pokémon en marchant car celui-ci vous détectera aussitôt à l'aide de ses antennes et il disparaîtra en quelques secondes. Il est d'ailleurs capable de secréter et de cracher un liquide particulièrement toxique et malodorant s'il a peur, qui lui permet d'alerter tous ses congénères sur un bon kilomètre à la ronde afin qu'ils fuient eux aussi le danger. Ainsi, il est quasiment impossible de s'en approcher par la voie normale, mais j'ai pu constater que ce pokémon faisait preuve d'une grande curiosité malgré sa peur et qu'il s'approchera volontiers de tout ce qui lui semblera anormal sur sa plage, tant que la chose en question ne bouge pas. Ainsi, vous pourrez l'observer de près si vous restez parfaitement immobile, leur vision assez mauvaise ne leur permettant pas de se rendre compte du possible danger.
Notons aussi que ces pokémons, d'une nature assez curieuse comme je vous l'ai expliqué, ramassent fréquemment des butins, sur le sable ou sous l'eau, pour ensuite les cacher dans leurs tanières. Ce comportement attire l'attention de certains pokémons voleurs mais aussi des humains, certains ayant comme habitude de chercher les repaires des Sovkipou pour en extirper leurs butins, les limules ayant été repérées à plusieurs reprises en train de transporter des perles rares...
Dressage : Les Sovkipou ne font pas preuve d'une grande intelligence ; ils se fient toujours à leur instinct pour agir et ils ne se sentent à l'aise que lorsqu'ils vivent en groupe.
Ce genre de pokémon n'est pas difficile à dresser tant que vous lui consacrez un peu de temps et que vous vous utilisez la bonne méthode. La première chose à savoir est qu'il vaut mieux faire des entraînements collectifs pour le mettre en confiance, ce petit pokémon s'appuyant beaucoup sur ses autres congénères et prenant confiance lorsqu'il n'est pas seul ; vous n'aurez plus besoin de le faire lorsqu'il aura confiance en vous et en lui, mais c'est un bon moyen d'accélérer le processus. Par la suite, vous ne devrez pas avoir de difficultés à vous faire obéir par ce pokémon tant qu'il vous apprécie, la force ne fonctionnant pas avec lui, un Sovkipou restant très peureux par nature. Vous pouvez aussi l'apprivoiser facilement en lui donnant des récompenses, la nourriture restant son pêché mignon.
Niveau de rareté : Lorsque l'on lit que les Sovkipou vivent sur les plages et dans les eaux peu profondes, on pourrait penser qu'ils sont faciles à trouver ; détrompez vous, c'est tout le contraire.
Les derniers recensements montrent que les Sovkipou ont une population stable et bien ancrée ; aucun risque pour le moment qu'ils ne deviennent en voie de disparition. Pourtant, le caractère peureux de ce pokémon le rend particulièrement prudent et toutes les méthodes qu'il a développé au fil du temps pour fuir le moindre danger font qu'il est extrêmement difficile de s'approcher de ce pokémon. S'approcher par surprise ne marchera pas, il vous sentira venir à l'aide de ses sens développés et il fuira aussitôt hors de portée. Il n'y a pas vraiment de technique miracle pour capturer ce pokémon : certains arrivent à surpasser sa vitesse avec des pokémons spécifiques, d'autres arrivent à les piéger en restant immobile jusqu'à ce qu'ils soient à portée... A vous de choisir ce que vous préférez en fonction de votre équipe et de votre tempérament.
#059 Bacabouh
Description Complète:
Caractéristiques : A première vue, il est difficile d'imaginer que ce tas de sable puisse être un pokémon, mais avec ces créatures, il ne faut jamais se fier aux apparences.
Quand on rencontre un Bacabouh, on ne sait pas s'il y a bel et bien un spectre qui se cache sous cette innocente apparence ; avez-vous affaire à un pokémon ou à un simple château de sable ? La description physique détaillée de ce pokémon devrait vous aiguiller afin d'éviter que vous ne tombiez dans son piège.
La première chose à prendre en compte dans l'observation de ce pokémon, c'est sa taille : difficile de passer à côté d'un pâté de sable qui peut faire jusqu'à cinquante centimètres de long, ce n'est pas courant et rare sont les enfants qui vont au bout d'une telle construction. Son poids est tout aussi impressionnant, bien que cette donnée soit plus difficilement exploitable ; en effet, ce pokémon peut aisément atteindre les soixante dix kilos et peut même se rapprocher dangereusement de la centaine lorsqu'il est proche de l'évolution. Autant dire que, sur une petite plage, vous ne verrez plus que lui. La caractéristique la plus flagrante chez ce pokémon, en dehors de sa taille, et qui le trahit toujours parmi les habitants des îles, est sa bouche : celle-ci est plus exactement un trou, au milieu de son corps, à la manière d'un long tunnel. Elle permet à ce pokémon d'absorber la force vitale de ce qui s'y aventurera, tel que des petits pokémons ou même un humain si il y glisse sa main... Un Bacabouh a aussi deux petits yeux, juste au dessus de sa bouche, entourés de noir.
Un Bacabouh aura toujours un objet planté dans le sommet de son corps, dans son sable. Généralement il s'agit d'une pelle, celle qui aura servie à le créer et qu'il aura possédé en prenant vie. Certains disaient même que son âme se trouveraient en réalité dans cet objet mais la théorie a rapidement été soufflée puisque ce pokémon ne perd pas la vie lorsqu'il perd cet objet. Il peut d'ailleurs s'agir d'autre chose que d'une pelle. Ne touchez surtout pas à cet objet, sauf si vous voulez passer un mauvais moment, ce pokémon pouvant prendre possession de votre corps...
Localisation : Cela semble logique, mais il est tout de même intéressant de le noter : ce pokémon ne peut pas vivre loin de sa plage d'origine.
Est-ce parce qu'il a besoin de ce sable spécifiquement qu'il ne peut pas la quitter ou parce qu'il y est attaché, de par sa naissance ? Je pense personnellement que les deux raisons sont valables, en observant attentivement ce pokémon on peut remarquer qu'il n'y a jamais de différence au niveau de son sable, il provient toujours du même endroit. Bref, tout cela pour dire que vous devrez rejoindre le bord de mer si vous cherchez à capturer l'un de ces spectres. Plusieurs plages des îles d'Alola peuvent fonctionner pour votre recherche, mais je vous en conseillerez une en particulier : à l'est de l'île d'Akala, vous trouverez la plage Hano-Hano, un lieu touristique très fréquenté par les plus petits comme les plus grands. Cette longue plage est particulièrement aimée des dresseurs qui y font de nombreux combats pokémons, favorisant ainsi l'apparition de Bacabouh.
Alimentation : Comme de nombreux spectres, ce pokémon n'a pas un régime alimentaire similaire à celui des autres pokémons. Au contraire, ce dont il se nourrit est assez compliqué à trouver.
Pourtant, on pourrait comparer son régime à celui des créatures carnassières ; en effet, en quelque sorte, il se nourrit d'autres pokémons. Mais ce n'est pas la viande qui l'intéresse, loin de là : non, ce qu'un Bacabouh souhaite extraire de ses proies est leur énergie vitale, qu'il aspire du corps de ses proies, avant de les rejeter, encore vivantes ou non... Il a besoin de l'énergie vitale des autres créatures pour pouvoir survivre et garder sa forme actuelle. Sans cela, il redeviendrait un simple pâté de sable.
Ce pokémon se déplace très rarement pour chasser et, s'il le fait, c'est qu'il a un besoin urgent de se nourrir. La plupart du temps, il reste immobile et attend que des pokémons ou des humains s'approchent de lui. Généralement, le large tunnel à l'intérieur de son corps intrigue les créatures les plus naïves, qui vont s'en approcher voire le traverser... Une erreur qui peut leur être fatale. Une fois à l'intérieur de la bouche du spectre, le sable se referme autour du pokémon et le Bacabouh n'a plus qu'à aspirer toute l'énergie dont il a besoin, avant de rejeter sa proie, vivante ou morte. Lorsqu'un humain y glisse sa main (un geste devenu une tradition, étonnamment) il tentera là aussi d'emprisonner cette main pour aspirer sa nourriture, même si cela sera moindre contrairement à une proie entière...
Mode de Vie : Beaucoup de rumeurs circulent quant à la manière dont ces pokémons naissent ; si certaines sont si farfelues qu'elles semblent tout droit tirées d'une mauvaise série B, d'autres en revanche sont particulièrement intéressantes.
Les spectres sont, la plupart du temps, des âmes d'humains ou de pokémons morts qui errent sans but et finissent par trouver une nouvelle existence et une nouvelle apparence, plus stable bien qu'encore peu tangible la plupart du temps. Cependant, ce n'est pas toujours le cas et les spectres peuvent aussi être créés à partir de violentes émotions, comme c'est le cas pour les Polichombr.
Il s'agit de deux possibilités vis à vis de la naissance des Bacabouh, et les deux ont du sens. Pour la plupart des habitants des îles, ce pokémon naîtrait suite aux nombreux combats qui sont faits sur les plages ; les pokémons vaincus sont parfois pleins de rancœurs, et ce sentiment négatif imprègne le lieu, pénétrant le sable et donnant forme, peu à peu, à ce spectre. L'autre théorie est plus macabre : les âmes des pokémons et des humains qui se sont noyés à proximité de la plage erreraient sans fin sur les lieux, jusqu'à prendre possession d'un pâté de sable abandonné, lui insufflant la vie. Il est possible que ces deux théories soient valables, mais il est malheureusement difficile d'en avoir une preuve solide...
Une fois que ce spectre prend vie, il ne quittera jamais sa plage, sauf s'il se fait capturer. C'est un pokémon territorial, qui s'approprie une zone donnée qui sera son terrain de chasse, et il n'accepte pas que d'autres Bacabouh y entrent. C'est généralement la nuit que des combats se déclenchent entre les spectres, le perdant se faisant aspirer, permettant au vainqueur de prendre de l'ampleur. La journée, il semble inoffensif, attendant que des proies passent par l'intérieur de son corps pour se nourrir mais aussi que de jeunes humains s'approchent d'eux. En effet, si un humain a la mauvaise idée d'attraper l'objet qui se trouve sur sa tête le Bacabouh se sert aussitôt de ses pouvoirs pour prendre possession de son corps, le forçant alors à creuser le sable et à lui offrir, pour qu'il puisse offrir. En effet, un Bacabouh ne peut pas ramasser le sable autour de lui, il est obligé de se servir des autres...
Une fois que ce pokémon a atteint sa taille maximum et qu'il a aspiré suffisamment d'énergie vitale, il évoluera en Trépassable, devenant plus indépendant et plus intelligent.
Dressage : Ce pokémon a un caractère assez fort, il n'est pas du genre à se faire dominer facilement et il risque de vous le faire comprendre.
Les spectres de manière générale sont soit assez joueur soit plutôt mauvais de caractère. Pour cet espèce, il s'agit généralement du second trait. Cela ne veut pas dire pour autant que votre pâté de sable vous sautera à la figure à la première occasion ; il obéira à son dresseur et lui vouera un minimum de respect, mais il ne vous aidera en rien vis à vis du dressage. Avec ce type de pokémon, il vaut mieux être ferme dès le début pour éviter de vous faire marcher sur les pieds (métaphoriquement parlant) sinon il prendra le dessus et tentera de vous dominer. Ainsi, lors des entraînements et des combats, soyez ferme avec lui, ne laissez rien passer et ne le laissez pas agir comme bon il lui semble, quitte à le rappeler dans sa pokéball en plein match.
En dehors de cela, votre pokémon vous appréciera davantage si vous prenez le temps de prendre soin de lui. Pour cela, rien de plus simple : amenez le à sa plage d'origine et ramassez du sable pour lui offrir. Cela lui permettra de prendre en puissance et de se rapprocher de son évolution avec beaucoup plus de facilités que lorsqu'il est sauvage... Ainsi, vous gagnerez quelques bons points auprès de votre pokémon.
Niveau de rareté : La notion de rareté est difficilement attribuable aux pokémons spectres qui naissent suite à des événements particuliers.
En effet, leur nombre varie énormément selon les années et il est impossible de tenir à jour un recensement pour ce genre d'espèce, qui ne se reproduit pas et ne donne pas naissance dans la nature comme la plupart des autres pokémons. De ce fait, je peux simplement vous dire que ce pokémon n'a jamais été vu en dehors de la région de Alola, les îles semblant favoriser leurs naissances pour une raison que je ne connais pas. Les Bacabouh sont donc considérés comme des pokémons rares à travers le monde, bien qu'ils soient assez répandus sur les îles elles-même.
#068 Mimiqui
Description Complète:
Caractéristiques : Les pokémons spectres ont souvent une apparence mystérieuse : certains sont composés de gaz, d'autres prennent possession d'objets ou d'autres formes de vie et d'autres, comme les Mimiqui, cachent leur véritable apparence sous un déguisement.
Aucune personne vivante à ce jour ne connaît la véritable apparence de ce pokémon. Ainsi, la description des Mimiqui que je vais vous donner est purement personnelle et ne prend en compte que ce que j'ai pu observer... Connaissant les terribles rumeurs - apparemment fondées - qui courent sur ce pokémon et sa véritable apparence, je n'ai pas pris le risque de regarder sous son masque.
En prenant en compte son déguisement, ce pokémon n'est pas bien grand : en effet, il ne fait qu'une vingtaine de centimètres de hauteur lorsqu'il se tient droit, ce qui fait de lui un pokémon petit, pratique pour passer inaperçu. Au niveau de son poids, il fait généralement entre 500 grammes et 1 kilos, ce qui sous-entend tout de même qu'il y a un corps, le déguisement lui-même ne pesant pas aussi lourd, loin de là.
Les Mimiqui ont décidés de revêtir l'apparence d'un des pokémons les plus populaire au monde : les Pikachu. Il est tout de même possible qu'il existe des Mimiqui qui se cachent sous d'autres déguisements mais, à l'heure actuelle, je n'en ai rencontré aucun. Ainsi, ce pokémon utilise ses pouvoirs afin de façonner le tissu qui le recouvre : il lui donne une couleur oscillant entre le jaune et le gris et tente de reproduire le visage d'un Pikachu en créant deux grands yeux noirs, des oreilles en pointes, un grand sourire et des bajoues rouges. Les Mimiquis jouent le jeu jusqu'à recréer une queue, marron, assez semblable à celle d'un Pikachu... Et ce pokémon est même capable de modifier sa voix afin de la faire ressembler à celle du célèbre rongeur électrique...
Malgré tout, la ressemblance est loin d'être parfaite. La couleur de son déguisement n'est pas aussi lumineuse que celle d'un Pikachu, son visage fait faux et, surtout, les véritables yeux du Mimiqui sont visibles sur la partie inférieure de son corps si vous y faites attention...
Localisation : Ce petit spectre semble avoir pris vie sur les îles d'Alola mais il est possible qu'il en existe à travers le monde.
En effet, ce petit pokémon est extrêmement discret et il est obligé de vivre dans l'obscurité, parce qu'il supporte très mal la lumière du soleil. Ainsi, il vit dans des lieux obscurs, généralement délabrés, qui ne lui permet pas de rencontrer beaucoup de monde. Des rumeurs courent quant à la présence d'un Mimiqui dans l'ancien site Bradley Prix ; il s'agit d'un supermarché au sud de l'île de Ula-Ula qui a été abandonné il y a plusieurs années. Le bâtiment n'ayant jamais été rasé, il est devenu un lieu de vie privilégié pour de nombreux spectres qui peuvent y fuir la lumière et profiter d'un grand terrain de jeu...
Alimentation : Certains spectres ont besoin d'aspirer l'énergie vital de leurs proies afin de rester dans ce monde tandis que d'autres sont condamnés à errer, sans nécessité de se sustenter.
Les Mimiqui font partis de cette seconde catégorie d'ectoplasmes. Cela veut donc dire que ce pokémon n'a pas besoin de se nourrir d'éléments solides pour vivre, il n'a donc pas de régime alimentaire que je pourrais vous décrire ici. Cependant, j'ai tout de même une anecdote à partager avec vous ; en observant le Mimiqui qui vit avec mon équipe, j'ai remarqué qu'il tentait de copier les façons de faire de mes pokémons afin de se faire accepter, par exemple en attrapant des fruits et en les mangeant... En tout cas c'est ce que je suppose, étant donné qu'il se servait de ses ombres pour attraper le fruit avant de le faire disparaître sous son déguisement.
Mode de Vie : Le Mimiqui est connu comme étant un pokémon solitaire, mais ce que l'on sait moins est qu'il ne l'est pas par choix mais par obligation...
En effet, ce pokémon ne supporte pas la lumière. Il vit donc toujours dans l'obscurité et il ne sort à l'extérieur qu'en temps de pluie, lorsque le ciel est couvert, ainsi que la nuit. A cause de cette sensibilité accrue, ce pokémon croise rarement d'êtres humains ou de pokémons mais, lorsque c'est le cas, il s'avère être un être enjoué, qui cherchera le contact pour tenter de se faire des amis. Cependant, les Mimiqui ont très peu d'interactions sociales entre eux et ils s'évitent même autant que possible, pour une raison qui m'est inconnue, alors qu'ils ont un caractère très différents avec les autres pokémons et les humains.
Ainsi, ce pokémon passe le plus clair de son temps à scruter ce qui l'entoure depuis les ombres et à prendre soin de son déguisement pour que celui-ci soit le plus convainquant possible afin de réussir à se faire des amis. Cependant, ce pokémon ne supporte pas une chose : que l'on abîme son accoutrement. Si vous avez le malheur de le salir ou de vous amuser à lui tordre le vêtement, le Mimiqui vous maudira pour le restant de votre vie.
Par ailleurs, les Mimiqui que l'on connaît possèdent actuellement un masque de Pikachu de par la forte popularité du rongeur électrique, mais il est probable que ce déguisement ait changé au fil des siècles et que les Mimiqui aient été connus sous une autre apparence autrefois, voire sous un autre nom.
Dressage : Pour un spectre, on peut dire que l'éducation d'un Mimiqui qui a été capturée est étonnamment simple.
Ce pokémon est particulièrement docile de caractère, tout ce qu'il souhaite est de se faire des amis et cette unique pensée fait de lui une créature douce, loin des habituels clichés véhiculant sur les pokémons de son type. Par ailleurs, il ne faut pas oublier que les Mimiqui sont à la fois des pokémons de type spectre et fée, ce qui les rend pour l'heure unique et qui peut expliquer en partie leur caractère.
Cela veut donc dire que vous n'aurez pas de difficultés particulières pour entraîner ce pokémon. Privilégiez des entraînements à plusieurs pour le mettre dans une ambiance agréable pour lui et n'hésitez pas à le laisser en dehors de sa pokéball pour qu'il puisse profiter de la présence de vos autres compagnons... Il ne faut toutefois pas oublier que ce pokémon supporte très mal le soleil et qu'il a besoin d'un abri pour pouvoir profiter de ces moments précieux.
Vous n'aurez donc besoin que de douceur pour que votre pokémon progresse et devienne un combattant hors pair. Attention cependant, veillez à le respecter avec beaucoup de soin, notamment en prenant soin de son déguisement ; dans le cas contraire, il n'hésitera pas à se venger sur vous et vous comprendrez alors bien mieux pourquoi les Mimiqui restent des spectres.
Niveau de rareté : Les Mimiqui vivant dans l'ombre, il est assez difficile d'en faire un recensement précis, mais de ce que j'en sais à l'heure actuelle ce pokémon est plutôt rare. Il vit principalement sur les îles de Alola, même si il y a déjà eu quelques témoignages de dresseurs en ayant croisés au delà, et les spécimens qui ont été observés sont assez peu nombreux, ce qui laisse supposer que ces spectres ne sont pas nombreux à fouler notre terre.
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