Aujourd'hui c'est journée shopping... Pour Aarii'. Pas que ça me perturbe, ça fait un certain temps que je n'achète plus de vêtements que pour ma personnalité en ligne. Depuis que je suis sûr que papa et maman voulaient une fille, en fait. Je ne vois pas pourquoi, après ça, j'aurais encore des vêtements de garçon dans ma garde-robe. Au début, ça m'a fait bizarre, mais comme ça fait plus de cinq ans maintenant, j'ai pris l'habitude. En plus, ce n'est pas si désagréable que ça de porter des vêtements de femmes, voir pas du tout ! La première fois que j'ai mis une jupe, j'ai trouvé ça particulier, mais avec quoi d'autre comme vêtement du quotidien peut-on faire de parfaits grands écarts sans risquer de craquer ses fringues ? J'aime les jupes. J'aime aussi les robes, même si parfois au niveau du torse je comprends pas trop ce que ça fait. Et puis tout ce qui est de féminin sur les vêtements, ça me plaît aussi beaucoup. Les petits accessoires, les petites touches de couleur... Surtout les fleurs. J'aime trop les motifs de fleurs ! Et les couleurs pastels et vives, aussi. Les vêtements pour hommes sont vraiment ternes et chiants, en général, à côté. Je me sens bien mieux dans ma peau lorsque je porte une tenue pour Aarii' que lorsque je portais mes vieux jeans moches et mes sweats.
Pourtant, je n'ai pas envie d'être une femme. C'est souvent ce que les gens ont du mal à comprendre, ils se disent que parce que je m'habille comme une nana et que j'aime ça, le reste devrait aller avec. Comme si je n'avais pas le droit de simplement préférer les vêtements ! En plus, j'ai la morphologie pour que ça m'aille bien, alors pourquoi ne pourrais-je pas en profiter ?
- Eric ! Tu penses quoi de cette robe ? - Hm... Sans poitrine ça risque de rendre bizarre, non ?
Je considère la forme du vêtement que je viens de sortir du rayonnage et conclue que mon meilleur ami a raison. Je l'avais sélectionnée surtout pour le jupon qui me paraissait très doux et pouvoir voler au vent de manière agréable. A la place, je trouve une jupe qui a à peu près la même consistance. Je m'en vais l'essayer et faire des tours sur moi-même devant Eric pour qu'on puisse constater tous les deux de si le tissus a l'effet désiré ou non.
- Met un short avec quand y a du vent, ça t'évitera des pervers. - T'es bien doué pour te mettre dans la tête d'un pervers dis-moi ! - T'as pas idée, surveille bien tes sous-vêtements ! - ... Quand tu te dis qu'y a vraiment des gens qui volent ça...
Au milieu des cabines d'essayages, nous nous entendons sur une discussion à propos des pervers voleurs de culottes, et comme quoi si un jour y en a un dans le quartier je pourrai lui tendre un piège. On le laissera à Thanatos, mon trépassable lui donnera une bonne leçon !
Deux bonnes heures plus tard, nous ressortons du centre commercial. Je n'ai pas acheté grand chose finalement, mais tout ce que j'ai pris est, il me semble, unique dans ma garde-robe. J'ai pensé à ce avec quoi je pourrai assortir chaque pièce et me demande déjà comment ça va rendre sur le retour de ma caméra.
- Au fait Eric, je t'ai pris ça !, je tends à mon meilleur ami une espèce de pendentif doré agrémenté de matières végétales fixées dans le tends par des processus chimiques qui m'échappent. C'était rayon femmes, mais je me suis dit que ça t'irait bien. Y te plait ?
Le jeune homme considère un instant mon présent avant de s'en emparer et le mettre autour de son cou. Je le prends en photo, comme nous sommes toujours en train de marcher dans la rue, pour qu'il puisse voir si ça lui va bien.
- Il a un aspect super délicat... J'aime bien !
Je suis tout content. Il y a quelques années encore, sûrement que malgré tous ses efforts pour accepter mes lubies, Eric aurait refusé de porter un bijou qui a été designé pour une femme. Ce n'est pas que je veuille forcer la chose sur lui, mais... Si quelque chose va bien à quelqu'un, il va bien à quelqu'un, peut importe le genre qui lui a été attribué, non ?
La vie à Atalanopolis s’avérait relativement paisible pour Lottie. Le fait de quitter Malié et toute la routine qu’elle s’était construite pendant toutes ces années a rendu les premiers temps dans la ville insulaire d’Hoenn très complexe. L’adolescente avait été sujette à de nombreuses crises d’angoisse, soulevant l’inquiétude de ses proches. Linus a estimé qu’il était nécessaire que sa sœur se fasse accompagner par un professionnel, ce qui n’avait jamais été réellement le cas. De nombreuses choses se mettaient en place, Lottie construisait peu à peu son sujet de thèse, l’affinait. Cela faisait quelques temps qu’elle avait décidé de séparer distinctement ses différents objectifs professionnels. Sous les conseils avisés de sa mère, Lottie a préféré dissocier son projet de thèse – qui lui était personnel – du pokédex pour pokéathlètes qu’ils venaient de lancer avec Andrew. C’était justement pour sa thèse que la jeune McOleksion avait posé ses bagages à Atalanopolis, pour travailler au laboratoire Faune et Flore d’Hoenn, dans l’antenne locale de la faculté de sciences de Nénucrique. La miss avait d’ailleurs obtenu le financement de ses recherches par la Fondation Aether, ce qui avait grandement facilité sa candidature. Ainsi, Lottie était devenue doctorante, et était promise à un avenir brillant dans le domaine de la poképhytologie, soit la recherche sur les pokémons à la fois animaux et végétaux.
La brune prenait ses marques, peu à peu, et pouvait surtout passer ses journées à faire ce qu’elle aimait le plus : des recherches sur les pokémons. Que ce soit pour sa thèse ou pour le pokédex, Lottie était enchantée à l’idée d’avoir des heures de lecture d’articles scientifiques devant elle, d’en avoir toujours plus à apprendre et de pouvoir chercher encore plus loin. Lottie vivait pour cela. Accompagnée du Floramantis chromatique avec lequel elle s’est liée lors d’une expédition scientifique dans la jungle Sombrefeuille, la demoiselle trouve les meilleurs endroits de sa petite ville pour s’installer et lire au soleil. C’était sans doute ce qu’elle aimait le plus à Atalanopolis : l’ambiance. Tout était paisible, tout était clair. Le soleil et les embruns, l’odeur de la mer, la sensation de protection dans l’enceinte de l’île. Toutes les conditions semblaient réunies pour que Lottie puisse prospérer sereinement, et cela s’avérait être le cas. Elle aimait sa vie ici, faisant ce qu’elle préférait, dans les conditions parfaites, entourée des deux personnes qu’elle aimait le plus, son frère Linus et Andrew, ainsi que de ses pokémons.
L’heure du combat approche. Mes Pokémon ont beaucoup progressé ces derniers mois. La victoire contre Althéo semble les avoir motivé. Tant mieux, la combativité ne peut que leur donner plus de chance de vaincre. Tant que mon esprit reste alerte et que je suis en mesure de proposer une stratégie efficace, alors je ne vois pas comment l’affrontement pourrait tourner en ma défaveur. L’équipe de Néphie n’est pas un secret bien gardé. Je connais le type de mes cibles ainsi que ceux de leurs attaques offensives. Mon Efflèche ne me sera pas d’une grande aide, en particulier contre le Kokiyas et son Laser-Glace. Je le garde sous la main si besoin, mais c’est loin d’être mon arme la plus précieuse. En revanche, ma Monorpale, avec son type Acier particulièrement résistant, pourra assouvir sa soif de sang et de gloire. Il ne me manque qu’à améliorer mon offensive, au travers d’un arsenal de capacités Plante ou Électrique. Une fois n’est pas coutume, je parcours les étals du centre commercial. C’est un investissement qui saura montrer ses fruits dans la suite de ma quête des arènes et, surtout, il n’y a pas de réelle alternative pour ce genre de produits. La contrefaçon est bien trop courante.
Modération:
1 - Achat d'objets
CT13 Laser Glace : 2000
Total : 2000 Achat remonté EDIT Kalinka : 2765-2000 = 765p$ (retiré via le PA)
Le centre pokémon était plutôt calme ce jour là. Les infirmiers et infirmières faisaient leur travail dans le calme, malgré les tensions lié au métier. C’était sans compter sur l’apparition soudaine d’une Poehere déchaînée, suivie de ses parents à bout de souffle.
- Eh oh ! J’ai besoin d’aide !
Elle tenait dans la main la pokéball renfermant son premier petit protégé. Les cheveux en bataille et la peau poussiéreuse, les infirmières eurent un haut le cœur en pensant à l’hygiène. Après avoir donné plusieurs informations et remplis un formulaire, Poehere et ses parents s’assirent en salle d’attente.
Elle ne leur avait rien dit. Lorsqu’elle était retournée à l’entrée de la grotte dicarat, en faisant un grand tour pour éviter d’y rentrer. Elle trouva ses parents désemparée avec plusieurs amis à eux. Ils étaient en train de la chercher, de crier son prénom. Lorsqu’ils la virent, sale et transpirante, ils ne purent contenir leur chagrin. Ce n’était pas la Poehere qu’ils connaissaient. Malgré sa fatigue due à l’effort physique et au stress, la jeune fille leur sauta à la gorge en leur disant qu’il fallait vite se rendre au centre pokémon le plus proche. Les amis de la famille furent congédiés et la petite troupe se rendirent à la clinique de toute urgence.
- Qu’est ce qu’il s’est passé ma chérie ? Demanda sa mère, le souffle coupé.
Son père ne disait rien. Les yeux remplis de larmes, il faisait son possible pour que personne ne s’en rende compte. La vérité était que, tous savaient que le pêcheur était un grand sensible et qu’il s’en voulait d’avoir laissé sa fille affronter la grotte seule.
Poehere quant à elle, leva le menton en essayant de rester fière.
- J’ai trouvé mon pokémon, et on a combattu un monstre terrifiant. Il a été blessé, mais on a gagné. Il va être un super coéquipier pour faire les épreuves d’Alola.
A aucun moment Poehere songea à lui parler des nombreuses pokéballs qu’elle avait perdue, ou encore de la panique passagère dans les galeries de la grotte. Elle ne parla pas non plus de l’attaque du onyx qui failli bien la tuer, avec du recul. Poehere se contenta de synthétiser en disant ce qu’elle voulait que les autres entende. Elle avait capturé un pokémon. Ils avaient fait un combat contre un grand monstre. Mais par dessus tout, ils avaient gagnés. Point barre.
Ses parents s’étaient moqués de son ambition de devenir dresseuse. Ils la trouvaient trop « immature » pour ça. Elle était partie chercher son premier pokémon dans le but de leur prouver qu’ils avaient tort. Poehere avait réussi, c’était tout ce qui comptait.
- Ma puce, je… Je vais t’offrir une nouvelle manucure si tu veux, dit sa mère après plusieurs minutes de silence.
Poehere regarda ses mains : elle avait perdus plusieurs vernis semi-permanent, et de la terre coincée sous les ongles. Elle fit une grimace. Quelle vision d’horreur… En voyant qu’elle ne répondait toujours pas, la jeune institutrice commença à paniquer.
- Et… Et ce pokémon que tu as capturé alors ? Hein ? Comment il est ? - Sale, répondit-elle. Il faut que je l’amène au toilettage.
L’institutrice écarquilla les yeux. Où était donc passé son petit bébé tout mignon et poli, qui faisait la fierté de la famille ? La jolie jeune fille qui s’amusait avec son père dans les vagues, et revenait toute écrevisse de ses cours de surf ? Elle s’était métamorphosée en une grande diva, sous le nez de ses parents, sans qu’ils ne se doutent de rien. Maintenant, ils en payent les frais.
- Mademoiselle Teiki ? Appela l’infirmière.
La jeune fille se leva aussitôt et se rendit au comptoir. On lui expliqua que son rocabot avait une patte cassée, mais que c’était réparable. Le petit chien était jeune, il allait guérir vite. Ils allaient devoir le garder jusqu’au lendemain matin pour être sur qu’il se porte bien. A son retour, il allait devoir faire des exercices de marche tous les jours pour se remettre en forme rapidement. Poehere acquiesça, et fit volte face, fière de pouvoir annoncer à ses parents qu’en plus d’avoir attrapé un pokémon, il était super robuste. Mais lorsqu’elle vit leur visage, elle comprit rapidement que quelque chose n’allait pas.
Sa mère avait le visage couvert de larme. Son père quant à lui, s’était levé. Sa voix tremblante trahissait son air calme.
- Poehere, ma chérie… On… Va aller à l’hôpital…
La jeune fille arqua un sourcil. Pourquoi aller à l’hôpital si les infirmiers et infirmières du centre pokémon pouvaient guérir le rocabot ?
- C’est bon, ils s’occupent de lui, répondit-elle. - Non ma puce, c’est… C’est pour toi qu’on y va.
En allant au guichet du centre pokémon, ses parents se rendirent compte que Poehere avait le dos totalement ensanglanté. C’en était trop pour eux qui ne pouvaient supporter de voir de leur fille dans cet état. Bien sûr, Poehere n'était pas ravie de quitter le centre pokémon et de laisser son petit protégé tout seul, dans un endroit qu'il ne connaissait pas. Mais ses parents étaient catégorique: elle n'allait pas avoir le choix.
Le constat n’était pas joli. Pas catastrophique, mais assez pour ne plus poser de photos sur les réseaux pendant un bon moment. Poehere avait des ecchymoses partout dans le dos. A certains endroits, elle avait de grosses croûtes superficielles dues à des frottements contre la roche, ce qui avait ensanglanté son crop-top, et son dos.
Finalement, pokémon et dresseuse avaient passés la nuit sous surveillance médicale. Poehere avait hésité un moment avant de poster des nouvelles sur les réseaux, mais avec du recul, elle préférait poster un vlog en racontant la rencontre avec son petit protégé, plutôt qu’un récit sur son hospitalisation.
Fidèle à elle même, Poehere commençait sa vie de dresseuse en grande pompe.
Mots: 954
Achat de 6 Pokéballs (600$) 5 Superballs (750$) et 3 Hyperballs (600$) pour un total de 1950$(si j'ai bien compté) Merci beaucoup !
Mister k : Achat notifié et le compte était bon
Edit Arthur le 25/07/2023 : Poehere Teiki • 3550 - 1950 = 1600 P$ Transfert effectué via le PA.
Dans l’espace de quelques heures, Tori allait obtenir une nouvelle addition dans son équipe ; une Scorplane chromatique, celle qu’il avait vu quelques jours auparavant, fraîchement sauvée des griffes de trafiquants par la Fondation Æther. De ce qu’il savait, elle était encore hospitalisée, le temps d’observer la réaction de son corps aux prothèses ailées réalisées par la Metalex Corp.
Qui l’eut cru ? Depuis qu’il habitait à Alola et avait obtenu son statut de dresseur, les Pokémon semblaient pleuvoir dans ses bras. Un Matoufeu peureux, une Braisillon complètement dingue, une Mustébouée qui détestait sa Poké Ball… Tous ceux-là constituaient un joyeux petit-monde ! Et dire que par le passé, seul un unique Cornèbre l’avait véritablement approché. Don Jérôme… Je me demande où tu es, maintenant. La pensée venait souvent à Tori, dans les moments de quiétude.
Couché sur le côté, dans son lit, Tori comparait sur son téléphone les informations que lui fournissaient différents Pokédex au sujet des Scorplane. Il souhaitait préparer l’accueil de la nouvelle venue du mieux qu’il pouvait, et ces petites encyclopédies en ligne se révélaient être de très bonnes voies d’entrées. Tori était un habitué ; il le fallait bien, compte tenu de ses projets et du support que lui offrait la Fondation Æther. J’espère qu’il y aura des gens de là-bas qui voudront bien travailler sur le ‘dex avec moi… Parfois, Tori se demandait ses aspirations étaient démesurées, mais voir le travail des autres au sujet des Pokémon lui donnait toujours le courage de se dire qu’il y arriverait. La nouvelle rubrique Coud’Main, du magazine en ligne Harmonie contenait notamment une mine d’or d’informations pratiques, raison derrière son abonnement. Malheureusement, rien n’avait encore été écrit au sujet des Scorplane. Tori s’était donc rabattu sur d’autres ressources. Ses méandres sur la toile avaient fini par l’ouverture de deux onglets, l’un sur le W.A Dex ouvert et l’autre sur Genius, deux Pokédex développés par différents scientifiques.
Si Tori espérait qu’à l’opposé de sa Mustébouée, la Scorplane supporterait de rester dans sa Poké Ball, il fut tout de même rassuré de lire que les planeurs étaient étonnamment résilients sur bien des points. Les Scorplane étaient apparemment capables de survivre plusieurs semaines sans manger ! Bon, le rouquin ne chercheraient pas à explicitement affamer la sienne, mais savoir qu’il pourrait économiser pas mal d’argent en ne la nourrissant que de temps en temps était rassurant. De toute évidence, à l’exception peut-être d’installer une sorte de moquette murale amovible pour lui permettre de s’accrocher en hauteur, il n’aurait pas besoin d’aménager son studio davantage que ce qu’il avait déjà fait pour Woowoo ou Éthanol. Ce qui l’inquiéta plus, en revanche, ce fut de lire que l’espèce tendait à vivre en petits groupes. Tori ne pourrait pas lui offrir un tel cadre de vie. Il n’avait plus qu’à espérer que la présence de sa Mustébouée et de son Matoufeu suffirait.
(479 mots)
Achat d'une CT Séisme pour 4.500 p$ (achat notifié)
Edit Rei le 20/01/2024 : Tori Yamazaki : 29 312 - 4500 = 24 812 p$ Transfert effectué via le PA.
Quand elle était petite, ses parents l'avaient emmenée quelques fois au centre commercial. Surtout sa mère, en fait, car son père n'avait que peu d'intérêt pour ce type de lieux et, le week-end, il préférait se reposer plutôt que d'aller faire les boutiques. Elle se souvient avoir découvert ces grandes vitrines et cette abondances d'échoppes les unes à côté des autres, main dans la main avec son grand-frère qui avait pour mission de la guider. Leur mère savait que ses enfants seraient sages, mais elle préférait les voir soudés face à la foule puisqu'elle devait, de son côté, porter les achats. Caihong avait eu des étoiles dans les yeux, tout en ne sachant pas comment se positionner face à l'attitude de sa génitrice la première fois. Cette dernière les emmenait dans un lieux plein de merveilles, tout en leur interdisant de regarder la plupart d'entre elles. Il ne fallait pas s'attarder sur les choses frivoles ou inutiles et c'était tout juste si elle permettait à ses enfants d'admirer les friandises sucrées proposées au sein de l'établissement, en cas d'envie d'un en-cas. C'était trop sucré, trop calorique, trop mauvais. Au moins, comme la mère ne pouvait pas les empêcher, ils avaient eu le droit de regarder, même s'ils ne pouvaient jamais espérer les manger. Caihong s'était bien rattrapée depuis, mais gardais, en mangeant par exemple un muffin décoré, ce goût d'interdit.
- Caihong ! Regarde ce que maman m'a acheté !, elle observe sa petite sœur tourner devant elle dans une robe d'été qui ressemble à trois autres qu'elle possède déjà. On a aussi pris des gaufres, mais maman a dit de ne pas en ramener pour toi car elle trouve que tu as grossi. - ... Ta robe est très jolie.
Chao-Xing sourit avant de courir dans les escaliers pour montrer son nouveau vêtement à leur père. Il ne devrait pas être dérangé, car il est dans son bureau, mais cette règle ne s'est jamais appliquée à la cadette de la famille. Comme beaucoup d'autres. Caihong se demande ce qu'elle était sensée répondre. Aurait-elle dû remercier la bienveillance de sa mère à son égard ? Sûrement que c'est ce à quoi sa génitrice s'attendait, car elle ne doute pas que sa sœur ne l'ait mentionné que par moquerie. Elle espère qu'un jour, viendra une visite à sa famille où elle n'aurai ni envie de pleurer, ni de hurler.
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