Point de vue de Caelum – Fils de Benedict, 14 ans - Floraville.

---

« J'ai enfin pu parler avec mon père ce matin, juste avant d'aller en cours. C'était au téléphone, mais c'est parce qu'on peut pas lui rendre visite pour le moment. Les médecins ne veulent pas ».

Allongé sur un petit sofa, les mains croisés sur son ventre, Caelum fixe le plafond, quelque peu émotif. Voilà plusieurs mois déjà – pas loin de six – qu'il consulte à raison d'une fois par semaine cette psychologue que la conseillère de l'école lui a conseillé. Caelum a toujours été très proche de son père, Benedict. Alors, quand celui-ci a subitement disparu de sa vie – exactement au jour de son quatorzième anniversaire – il a eu le sentiment que sa propre vie prenait fin. Car à partir de ce jour, il ne pouvait plus que compter sur sa mère, Sierra, avec qui il ne s'entendait déjà que très peu. Et ce n'est pas allé en s'arrangeant.

Le soir de son quatorzième anniversaire, Caelum attendait patiemment le retour de son père, qui était parti très tôt dans la matinée en mission pour justement rentrer au plus vite et célébrer avec son tendre fils son anniversaire. Sauf que Benedict n'est jamais rentré. Caelum est resté prostré à la fenêtre du salon durant des heures, jusqu'à la tombé de la nuit, espérant voir apparaître son père. Caelum étant très compréhensible, il n'en voulait pas à Benedict de rentrer tard. Il sait que le métier de Ranger est rempli d'imprévisibilité. Pourtant, c'était la première fois que Benedict tardait autant à rentrer. Ce qui inquiétait particulièrement l'adolescent. Il finit par demander à sa mère qui lui dit ne pas avoir de nouvelle. Elle lui demandera également d'aller se coucher sans crainte, que tout ira bien. Ce qu'il fait alors. Et c'est à cet instant, lorsqu'il s'apprêtait à partir dans sa chambre que Sierra reçu un appel sur son téléphone portable. Caelum n'entend rien de ce qu'il se dit. Mais puisque sa mère s'effondre au sol, l'air démunie, le garçon comprend qu'il n'est pas prêt de revoir son père.

Après avoir raccroché, Sierra ne bouge pas d'un pouce. Elle ne pleur pas pour autant. Caelum quant à lui demande ce qui se passe. Il insiste, hausse même le ton pour entendre raison. Et ainsi sa mère lui annonce l'accident de son père. Il n'en saura pas plus à cet instant, convié à rejoindre sa chambre. Pour autant, il ne dormira pas de la nuit.
Une fois dans sa chambre, Caelum a assailli d'appels et de messages sa tante, Sorinah, la sœur jumelle de Benedict. Quand celle-ci oses enfin lui répondre, la voix tremblotante, Caelum la noie de questions, s'étouffant dans ses larmes. Il veut savoir la vérité. Et il sait qu'avec sa tante, il l'aura. Ainsi, tard dans la nuit, il apprend que son père a été retrouvé à demi-mort dans les montagnes nord de Sinnoh et qu'il a été plongé dans le coma une fois transporté à l'hôpital de Unionpolis où il séjourne actuellement. C'était le seul moyen de le maintenir en vie, de ce qu'il a compris. Ce n'était clairement pas le vœux qu'il a soufflé de ses bougies d'anniversaires.

Le lendemain matin, Caelum est arrivé au collège tel un zombi. La fatigue se lisait sur son visage et il était tout aussi visible qu'il avait passé la nuit à pleurer. Et jour après jour, son état ne faisait que s'empirer. Il ne parlait plus à personne, même pas à ses amis les plus proches. Il arrivait même de ne pas le voir pendant plusieurs jours. Et quand les professeurs venaient à demander à sa maman pourquoi l'adolescent était absent, celle-ci répondait ne pas être au courant, sans même sembler concernée par la situation. Très vite, l'information circule entre la direction et les professeurs que Caelum fuguait quotidiennement à Unionpolis pour se réfugier chez sa tante, d'une part pour pouvoir rendre visite à son père, d'une autre pour échapper à sa mère.
Ainsi, le collège finit par ne plus contacter la mère et concerter exclusivement la tante. On annonce à celle-ci que les absences répétées du garçon ne seront pas sanctionnées. On lui dit même qu'ils sont prêt à offrir leur aide et leur soutien pour le bien-être de Caelum, l'invitant à consulter la conseillère de l'école au plus vite. Un échange des plus bienveillant dans lequel Caelum a éclaté en sanglot sans pouvoir se contrôler, acceptant sans mal de s'essayer à la thérapie qu'on lui conseillait. S'en est suivi une longue bataille émotionnelle qui n'est pas complètement derrière l'adolescent. Mais tout ce travail sur lui-même lui a permis de retrouver le sourire et de ne pas sombrer dans de noirs pensées. Nous reviendrons sur ce sujet à une autre occasion.

Aujourd'hui donc à lieu son rendez-vous quotidien chez sa psychologue, à Floraville. Et c'est sur cette journée que nous allons nous concentrer.

« Que vous êtes vous dit au téléphone ?
- Pas grand chose à vrai dire... »

Avec hésitation, Caelum raconte son échange avec son père. Il était, en effet, assez maigre. Ni l'un, ni l'autre n'osait vraiment se parler. Caelum avait été mis au courant de la perte de mémoire de son père par le biais de sa tante. Pour autant, il n'avait pas encore eu la certitude d'avoir été effacé de son répertoire. Et cette éventualité plus que probable l'effrayait. Alors forcement, il n'osait pas ouvrir cette conversation. Il voulait juste entendre la voix de son père et le savoir en vie. Et puisque le silence était trop pesant, Caelum a osé une phrase toute simple, informant son père de l'avoir visité aussi souvent qu'il le pouvait. Son cœur s'est réchauffé à ce moment là. Il ne peut l'expliquer, mais il est certain d'avoir entendu son sourire. Peut-être au travers de son souffle dans le combiné.
Mais ce petit cœur sensible s'est très vite retrouvé ensanglanté, puisque Benedict a avoué ce que Caelum redoutait : en dehors de sa naissance, Benedict ne se souvient de rien. Tout ce qu'ils ont partagés est ainsi parti en fumée. Caelum est anéanti. Son pilier n'est plus. Les larmes commençaient à monter. Le garçon songeait même à raccrocher, mais il n'en avait pas la force. Une part de lui se disait que ça ne valait plus la peine, une autre part se refusait d'abandonner aussi facilement.

Et puis, tel le héros qu'il a toujours été pour son fils, Benedict vient à prononcer exactement les mots qu'il fallait pour booster ce petit soldat : « Quand je pourrais à nouveau recevoir de la visite, tu viendras me compter nos aventures dans les moindres détails. Je compte sur toi pour réveiller ces souvenirs endormis ! ». C'était tout ce qu'il voulait entendre. Savoir que son père ne le rejetait pas. Caelum souriait et pleurait en même temps. Toutes ses émotions se bousculaient. « Et quand je sortirais de l'hôpital, nous partagerons de nouvelles aventures. Tout ira bien ». Caelum se souvient avoir hoché la tête. Il était prêt à relever cette mission là. Il n'avait pas peur – enfin, quand même un petit peu. Il ferra tout ce qui est en son possible pour retrouver cet homme qu'il admire tant.

« Et comment tu te sens à présent ? ». Retour au présent. Caelum ne s'était même pas rendu compte qu'en racontant son histoire quelques larmes avaient coulées sur ses joues. Fixant toujours le plafond, il sourit, l'air paisible. « Je me sens bien » répondit-il simplement. L'espoir renaît. La bataille sera rude, il le sait. Mais son père est de nouveau là dans sa vie. Il ne pouvait pas espérer mieux.

---

Récapitulatif de la récolte

Première – 4 points.

Total : 4 points.

C'est donc le cœur léger que Caelum ressort de sa séance chez son psychologue. Il commence à voir la lumière au bout du tunnel. Il se dit optimiste, que cette séance fait parti des dernières auxquels il doit assister. Ce n'est pas pour autant que ses soucis seront résolus, il en a bien conscience. Cependant, la joie de vivre est de nouveau présente. Il retrouve le sourire, comme l'envie de vivre, tout simplement.

Sur le chemin pour rentrer chez lui, il voit quelques étales qui n'étaient pas présente les autres jours. Intrigué, il ralentit le pas, regardant tout autour de lui dans l'espoir de comprendre ce qui se passe sans avoir à demander à des inconnus. Il finit pas s'arrêter complètement pour prendre le temps d'analyser l'environnement. Au loin, dans les champs de fleurs qui bordent la ville, il voit tout un tas de petits gens grouiller là-dedans. C'est la saison de la récolte, alors jusque là, rien de bien anormal. Le seul truc qui le fait tiquer, c'est qu'il y a beaucoup plus de monde qu'habituellement. Il y voit même des pokémons se prêter à l'activité.

Il finit par faire quelques pas vers les stands sauvages qui ont poussés pendant la nuit – parce qu'il est plus que certain que ce n'était pas là hier, il l'aurait vu en rentrant du collège. Caelum s'arrête pile au niveau d'un des stands où des personnes – dont des très vieux – s'activent à la création de couronnes de fleurs plus ou moins grandes, servant à décorer une porte ou une tête, selon la taille évidemment. Il y voit aussi des bouquets de fleurs merveilleux. Il se tourne vers le stand faisant face à celui-ci, où il y a une petite urne – pour y récolter de l'argent, sans doute – et des montagnes de cagettes que d'autres gens chargent dans divers véhicules, allant du petit scooter au grand fourgon spacieux. Caelum ne comprend rien. Il n'y a jamais eu autant de trafic autour des fleurs de Floraville. Tout le monde sait qu'elles sont les plus belles. Mais de là à se les arracher de la sorte, c'est étrange. Alors, il ose finalement se frotter aux étrangers.

« Vous faites quoi ? » demande-t-il avec la voix d'un enfant innocent, laissant traîner le « quoi » en longueur. C'est comme ça que les jeunes se rendent mignon auprès des plus vieux : en ayant l'air complètement niais.

---

Récapitulatif de la récolte

Première – 4 points.
Deuxième – 5 points.

Total : 9 points.

C'est avec beaucoup de bienveillance que les deux dames face à lui lui expliquent ce qui se trame ici. Sur la totalité du week-end, la population est conviée à récolter un maximum de fleurs se trouvant autour de la ville pour une cause tout à fait louable : offrir ces belles fleurs à ces personnes en maison de retraite ou bien laissés pour compte, ces pauvres personnes sans famille – ou qui en ont mais qui ne se soucient pas d'eux. On lui dit que ce simple geste permet de donner un peu de gaîté dans le quotidien de ces personnes qui est ma foi assez morose. Caelum écoute avec beaucoup d'attention toutes les explications de ces dames. On lui dit que tous les gens ici sont des bénévoles, que ce soit les cueilleur, comme les livreurs. Chacun est libre de donner l'aide qu'il souhaite, comme de simplement donner un peu d'argent à l'association derrière tout ça pour les aider dans leurs actions. Caelum apprend aussi que la population réunie ici ne vient pas seulement de Floraville, mais de tout Sinnoh et même d'ailleurs. L'adolescent trouve ça fou, bien que merveilleux.

« Du coup... Je peux faire un bouquet pour une seule personne, de façon totalement égoïste ? ». Les dames se mettent à rire en cœur. La plus vieille lui répond. « Bien-sûr mon p'tit ! Ta maman n'en sera que plus fière de ton attention envers tes grand-parents ». Caelum fronce les sourcils. Pourquoi toujours ramener tout aux mamans ? « J'en ai rien à faire de son avis à celle-là » crache-t-il sèchement, ce qui semble surprendre les deux dames. Caelum n'aime pas sa maman et il ne tient pas à faire semblant pour plaire à la société. « … Par contre je n'avais pas pensé à mamie. Hm. J'en ferrais deux alors ! ». Les deux dames se regardent, un peu hésitante, avant de demander « Et pour qui est le deuxième ? ». Elles sont curieuse, mais ne se risquent pas à une nouvelle supposition. « A mon papa. Il est à l'hôpital là et je n'ai pas le droit de le visiter. Alors je veux lui envoyer un groooos bouquet pour lui exprimer mon soutient à distance ». Caelum a mimé avec ses bras la taille supposée du bouquet, impossible à réaliser de toute évidence.

Quand il laisse retomber ses bras pour se tourner vers les livreurs, simplement pour y jeter un œil, il entend l'une des dames souffler à l'autre « C'est le fils Bjornsdothir », écorchant à moitié son nom dans son murmure des moins discret. Caelum oubli souvent que son père est assez connu dans la région, en particulier à Unionpolis et surtout Floraville, qui est assez petite. Son accident avait fait la une des journaux locaux et avait fait beaucoup de bruit chez les Ranger – de ce que lui a dit tonton Haether. Au moins, il ne sera plus question de parler de sa génitrice à présent.

« Et donc, la livraison ça marche comment ? ». Les dames retrouvent leur sourire bienveillant au moment où il se retourne vers elle, pointant du pouce le stand dédiée à la livraison. La plus jeune balaye la main dans les airs. « On verra ça ensemble plus tard. Occupons nous d'abord de la confection de tes bouquets ». Caelum secoue la tête. « J'ai pas besoin d'aide ! Je veux tout faire tout seul, de A à Z ! ». La dame bégaye un peu. « T-très bien. Alors je te laisse revenir vers nous quand tu auras tout ce qu'il faut ». Ainsi, l'adolescent tourne les talons, en direction du champs de cueillette.

---

Récapitulatif de la récolte

Première – 4 points.
Deuxième – 5 points.
Troisième – 4 points.

Total : 13 points.

Il ne lui faut pas longtemps pour rejoindre les portes du champs. Arrivé là, deux bénévoles relativement jeunes l'accueillent avec un grand sourire et beaucoup trop de jovialité. N'appréciant guère l'hypocrisie, Caelum se braque immédiatement face à leur approche qui sonne si fausse. Dans un premier temps, il reste silencieux, dévisageant ces deux personnes qui se comportent comme ses potes, alors qu'ils n'en sont rien. Il se racle la gorge pour finalement formuler sa demande : « Je peux avoir un panier ? Ou deux même... En fait vous n'auriez pas une charrette ou quelque chose dans ce genre ? Je vais avoir besoin de BEAUCOUP de fleurs et je n'ai pas beaucoup de temps devant moi » sous entendu « je ne veux pas faire dix aller-retour ». Les deux marioles se regardent quelque peu circonspect. Ils hésitent. Caelum reste insistant dans son regard. « Euh... ». L'un des deux reste silencieux, n'osant pas prendre de risque. « On a bien une brouette, mais c'est qu'on est pas sensé... » « Je prends ! ». Caelum se fiche de leurs procédures. Il s'est fixé un objectif et il l'atteindra : concocter le bouquet pour son père avant le retour de sa mère du travail, soit dans quatre heures. Et si pour se faire il doit voler la brouette de quelqu'un d'autre, alors il volera la maudite brouette.

Le bénévole muet s'écarte légèrement, montrant sa réticence par de vagues gestes de la main. Il ne tient pas à prendre parti dans cette action. Il veut faire patte blanche. Un acte louable. L'autre semble plutôt ne pas vouloir avoir de problème avec le jeune garçon têtu qui se présente à lui, lâchant relativement vite l'affaire en lui dégottant la dite brouette, bien que ce soit réservé à un tout autre usage. Celui-ci préfère courir le risque de se faire remonter les bretelles par ses supérieurs, plutôt que de subir une situation avec un autre humain. Il n'est pas venu pour ça, après tout.
L'objet entre les mains, Caelum remercie les deux gus d'un radieux sourire, tout aussi hypocrite que celui qu'ils lui avaient offert. C'était en partie pour se moquer d'eux, mais pas sûr qu'ils l'aient compris.

Élancé dans les allées, Caelum peine à avancer, tant la brouette est lourde et que le chemin est cabossé – ce qui est relativement normal pour un champ terreux. Il s'arrête un instant, soupirant à plein poumons, déposant ses mains sur ses hanches. Il réfléchit, puis se dit qu'il aurait mieux fait de venir ici avec un pokémon. Sauf que le seul dont il dispose est resté à la maison – principalement parce que la présence de pokémon n'est pas autorisée à l'école. N'ayant pas de temps à perdre, Caelum abandonne l'idée de faire un aller-retour pour aller chercher son compagnon. A la place, il va faire les yeux doux aux personnes aux alentours, dans l'espoir que l'un d'eux le prenne en pitié.

---

Récapitulatif de la récolte

Première – 4 points.
Deuxième – 5 points.
Troisième – 4 points.
Quatrième – 2 points.

Total : 15 points.

« Tout va bien ? ». Bingo. Une dame dans l'âge de ses parents mord à l'hameçon. Il lui explique son problème, exposant son manque de force, ce à quoi la dame est assez réceptive. Elle lui dit qu'un garçon de son âge et de son envergure ne devrait pas avoir à utiliser un machin aussi lourd, lui proposant alors de se tourner vers les paniers. Mais c'était hors de question. Caelum a besoin d'un grand contenant. Alors, la dame appelle son mari à la rescousse qui rapplique aussitôt. L'adolescent réitère son explication, insistant bien sur le fait qu'il n'avait pas d'autres choix que de devoir utiliser cette brouette. Dans un soupire, l'homme essuie la sueur qui perle sur son front, sifflant son pokémon qui se trouvait un peu plus loin : un gros Mackogneur. Caelum admire la montagne de muscle que l'inconnu met à sa disposition, tel un assistant. Il lui dit que le pokémon est assez docile, expliquant à ce dernier sa nouvelle mission : suivre Caelum avec la brouette.
Caelum émet toutefois une crainte : s'il vient à s'éloigner, comment retrouvera-t-il le couple pour leur rendre leur pokémon ? A cette question, l'homme répond qu'il n'a pas à s'en faire. Il suffira de dire au Mackogneur qu'il n'a plus besoin de lui pour qu'il l'abandonne au détriment de ses maîtres qu'il retrouvera sans soucis – et c'est ce qu'assure le couple. Et Caelum veut bien les croire sur parole.

Ainsi, l'adolescent part en vadrouille au milieu du champ fleuri, à la recherche d'un parterre inexploité, un peu plus isolé. Une quête sans véritable difficulté, puisque tous les bénévoles se sont concentrés sur une seule partie du champ, laissant libre les trois-quart des étendues bordant Floraville. Une dame tente d'arrêter Caelum dans sa marche en lui disant de ne pas trop s'éloigner, que si personne ne s'aventure plus loin, c'est en partie pour ne pas trop perturber la faune sauvage. Mais l'adolescent fait la sourde oreille.

Une fois loin du peuple, Caelum fait signe à son assistant musclé de s'arrêter. Il a trouvé le spot idéal, où les espèces florales se mélangent. Sous le regard protecteur du pokémon ne lui appartenant pas, l'adolescent commence sa cueillette, se perdant dans ses pensées très rapidement.

---

Récapitulatif de la récolte

Première – 4 points.
Deuxième – 5 points.
Troisième – 4 points.
Quatrième – 2 points.
Cinquième – 3 points.

Total : 18 points.
Packs choisis : 1 pack légendaire (12pts) et 1 lot surprise (5pts)