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» la terreur est un art que l'humain ne maîtrise pas

Amyra Richards

Amyra Richards
Modo Jeux & Dresseur

C-GEAR
Inscrit le : 27/12/2021
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Région : Kalos
Sam 15 Avr - 23:37
Après avoir reçu plus d'une centaines d'artéfacts, de statues et de trésors antiques de la part de donateurs connus ou anonymes, le musée de Maillard s'apprête à révéler au public le fruit d'une collaboration unique.
Il s'agit d'une exposition sur les vestiges d'une civilisation ancienne, aujourd'hui disparue, et dont les exploits se rattachent à plusieurs régions ; désormais regroupés sous un même toit, ces secrets, depuis longtemps maintenus à l'écart du citoyen moyen, seront ouvertement affichés.
Les heures de visite ont été modifiées en conséquence du potentiel achalandage, et seule une audience mature, âgée de dix-huit ans ou plus, bénéficiera d'une ouverture exceptionnellement prolongée jusqu'aux petites heures du matin...


Je dépose mon journal en soupirant doucement.
L'annonce me charme, en plus de piquer mon intérêt.
Hors de question que je m'y présente le jour, alors qu'elle grouillera sans doute d'enfants criards et irrespectueux, de quoi gâcher mes humeurs et mon expérience.

L'exposition débute dans trois jours, ce qui me laisse peu de temps pour réserver transports et logement. J'ouvre le tiroir du haut de mon bureau et en sort mon passeport ; il n'est pas encore parvenu jusqu'à son échéance, ce qui en soit est une nouvelle réjouissante.

Je me saisis de mon téléphone portable, presse les touches numériques avec mon pouce et compose le numéro de l'un de mes contacts à l'aéroport d'Illumis.
En tant que femme d'affaires qui tend à se déplacer souvent, on me refuse rarement la location d'un jet, même si celle-ci se fait à la dernière minute.
Tant que ma carte de crédit crache la somme requise, mes demandes sont acceptées.

Une fois ce détail réglé, je m'occupe de l'hébergement.
Je redoute que les hôtels soient plein à craquer, complètement bookés pour l'événement, alors il me faut me tourner vers une autre alternative ; demander à l'une de mes bonnes amies, qui réside à quelques kilomètres de Maillard, si elle peut me dépanner.

Cette fois, je ne m'attends pas à ce que mes caprices soient exaucés en un claquement de doigts.
Telle que je la connais, elle serait capable de nous envoyer d'abord paître, moi et mon côté bourgeois, avant d'ouvrir la porte et de m'accueillir à bras ouverts.
Cette indifférence et cette honnêteté brutale m'ont toujours plu.
De quoi vous écraser l'égo et vous faire descendre de votre piédestal en un temps record.





Je lève la tête, un fin sourire accroché à mes lèvres, et contemple le ciel sombre et constellé d'étoiles.
En cette période de l'année, la nuit tombe à une heure raisonnable et la température, bien que fraîche, s'avère idéale.

Je suis en file pour entrer à l'intérieur du musée ; je dénombre une soixantaine de personnes environ, la majorité se situant dans la vingtaine ou la trentaine. Quelques têtes poivre et sel se démarquent ici et là.
Les vieilles âmes férues d'histoire, gardiens d'un savoir et d'une passion qu'elles aimeraient sans équivoque transmettre aux générations futures.

Lorsque mon tour arrive, je présente mon billet et ma pièce d'identité, au cas où l'on douterait encore de mes trente-cinq printemps.
On m'appose une étampe noire en forme de tutafeh sur le poignet, puis le préposé me donne un dépliant regroupant les divers secteurs de l'exposition.

Nord, sud, est et ouest.

Je m'installe près de l'immense golem d'argile qui remplace le légendaire squelette de dracolosse, puisque ce dernier n'appartient pas à la même collection, et j'attends que la foule se soit dispersée avant de me décider sur la zone à explorer.

Je consulte du regard la grande horloge murale, dont l'une des aiguilles semblent avoir du mal à avancer.
Un défaut de fabrication ou une faiblesse dans sa batterie interne ?
Je ne m'en préoccupe pas davantage et consulte une seconde fois mon bout de papier ciré avant de m'engager vers le couloir menant aux salles orientales.



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Invité

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C-GEAR
Lun 24 Avr - 7:28

la terreur est un art
que l'humain ne maîtrise pas

FLASHBACK La cloche annonce la fin des cours. Tandis que la majorité des élèves se précipitent à quitter les classes, Meilyne reste derrière. Elle approche timidement le bureau de madame Ao et y dépose une enveloppe. « C’est mon billet de participation pour la sortie au musée, mon père a signé et payé. » Mei n’attend pas une réponse, elle tourne les talons et s’apprête à sortir. Hélas, l’enseignante connaît l’adolescente et ses mauvaises habitudes. « Miss Morioh, ne bougez pas. » Merde. L’enveloppe est déchirée et le contenu provoque un soupir chez l’aîné. « Mei, le billet coûte 50 pokédollars et il n’y a que trois billets de 5 pokédollars. Ça ne passe pas, désolé. » effectivement, le montant est inexact et Meilyne se questionne sur sa logique. Croyait-elle sincèrement que 35 pk$ allaient apparaître par magie ? Non, elle espérait provoquer un sentiment de pitié chez madame Ao pour possiblement récolter les derniers billets manquants, mais cette dernière ne semble pas affectée par ce plan malhonnête. Ce n’est pas la première fois que Meilyne tente de participer à une activité scolaire et ne réussit pas à collecter le montant demandé. À vrai dire depuis son entrée au lycée, elle n’a jamais été capable de suivre financièrement ses camarades de classe. « Okay, ce n’est pas grave, merci. » L’ado reprend son argent et accepte la défaite. Même si c’est la dixième fois, sa vision s’embrouille à nouveau. Ce n’est pas grave, ce n’est pas grave, ce n’est pas grave, elle se le répète en boucle.

PRÉSENT Craindre la nuit ne fait plus partie du quotidien de la jeune femme, elle découvre les beautés de la noirceur : la lune, les étoiles, l’intimité et la quiétude. Avec Artémis à ses côtés, Meilyne se sent en sécurité. Elles attendent patiemment leur tour pour entrer dans le musée de Maillard. Une nuit dans un musée, pouvez-vous y croire !? Ce concept épate la recrue de la team Rocket. Son cœur bondit de joie et d’excitation, elle peut enfin participer à une activité sans se soucier de son porte-monnaie, et ce n’est même pas une sortie scolaire ! L’école est loin derrière elle, maintenant elle est une femme qui fait ses propres décisions ! Bon, 19 ans n’est pas un âge épatant, maaaaais ça lui permet d’avoir accès à une exposition hors du commun ! Et on dit merci à la money money de Gideon, bien sûr. « Billet et pièce d’identité. » Hop, deux billets sont échangés contre deux étampes sur la main. « C’quoi ce pokémon ? » demande-t-elle à Artémis en agitant sa main. « Un Tutafeh, un pokémon spectre que l’on retrouve généralement dans des ruines. » Okay, full concept avec le musée, cool ! Meilyne a vu des musées dans des films et des photos, mais elle reste impressionnée par le hall d'entrée. Cette nuit va être gé- « Je dois partir. » PARDON ? Même pas deux mètres à l’intérieur du musée et elle veut déjà partir ? Comme si elle lisait dans ses pensées, Artemis répond froidement : « Je ne veux pas partir, je dois partir. Excuse-moi. » Sur ces mots, la sbire quitte le bâtiment sans donner d’explication et en laissant derrière elle une démone complètement paumée. Euh !? C’est la troisième fois qu’Artémis la laisse en plan et nop, elle ne donne jamais de bonnes raisons ! Pff, tant pis pour elle.

Meilyne sort une pokéball de son sac et fait apparaître un adorable chat dans ses bras. Celui-ci ne possède qu’un œil et des cicatrices couvrent son corps. « Meowth ~ » Voilà quelqu’un qui ne va pas l’abandonner ! Ensemble, ils découvrent les merveilles de la première salle. Tous les artéfacts sont accompagnés d’un texte qui dévoile leur lieu d’origine, la période historique et une explication. Il y a donc beaucoup de lecture et d’observation, deux trucs dont Mei n’est pas du tout experte. Son attention passe de droite à gauche, il y a trop de choses à voir, c’est excitant ! Un fossile captive l’attention de la dresseuse, celle-ci se penche pour l’observer. Soudainement, une force mystérieuse tire ses cheveux. Meilyne se retourne brusquement pour confronter la personne qui ose la toucher, mais il n’y a qu’un vieux couple à l’opposé de la pièce. Son imagination lui joue un tour, rien d’anormal… mais elle a l’impression d’être observée. « Meh, c’est probablement Artémis qui hante mon esprit. » C’est pour cette raison qu’elle ne sort jamais la nuit, y’a des trucs bizarres qui se déroulent après 22h. Pour éviter une seconde hallucination, Meilyne décide de s’aventurer plus loin dans le musée et atterrit dans la section orientale. « Meowth ! » Son chat quitte subitement ses bras et court vers la seule autre humaine présente : une dame aux jambes d’acier. Peut-être pas d’acier, mais t’as compris. « Hey ! » Le miaouss est hypnotisé par les prothèses de l’inconnue, tout comme le pokémon, Mei est impressionnée. « Wow, tes jambes sont cools ! ‘Fin, vos jambes. » La politesse, elle ne doit pas oublier. « Désolé du dérangement, mon miaouss adore tout ce qui brille, j’crois que c’est la première fois qu’il voit un truc du genre. Oh euh, je m’appelle Meilyne ! » Elle s’apprête à tendre sa main, mais un frisson parcourt son corps. La température ne doit pas être la même partout dans le bâtiment, right ?
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Amyra Richards

Amyra Richards
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Région : Kalos
Jeu 15 Juin - 20:59
Devant moi, à l'abri derrière une large baie vitrée, est exposée une armure traditionnelle ayant autrefois appartenu à un seigneur johtoïte.
Selon l'écriteau, il s'agissait de la tenue portée lors de son exécution plusieurs siècles auparavant, suite au renversement de son régime tyrannique par la plèbe.
Une solution radicale pour mettre fin à la misère d'un peuple qui ne demandait qu'à prospérer.
Somme toute, il y a dans ce morceau d'histoire une leçon à retenir.

Je me caresse pensivement le menton, sans détacher mes yeux de l'armure.
Ce n'est que le début de l'exposition installée dans cette aile du musée et déjà, je me sens comme une enfant dans un magasin de jouets.

Alors que je m'apprête à faire volte-face, du mouvement au niveau du sol attire mon attention - mouvement soutenu par une exclamation poussée par une jeune femme, qui se rapproche à grandes enjambées.

En constatant que je ne suis pas la destinataire, je lui adresse un sourire compréhensif.
Jamais je n'aurais cru que le revêtement métallique de mes jambes puissent titiller les instincts de pilleur du félin, qui semble les considérer d'un oeil brillant de fascination et de convoitise, comme s'il s'agit d'un trésor.
D'une pièce de fer raffinée, digne de collectionner.
Ce n'est pas le comportement d'un miaouss qui m'offensera.


- Ce n'est pas grave. Tant qu'il ne les touche pas.

Je remarque à peine son rattrapage, acceptant d'engager la conversation d'une manière plus cordiale et chaleureuse.

- Enchantée Meilyne, je m'appelle Amyra. Je ne prive cependant pas de l'étudier des pieds à la tête, cherchant à élucider le mystère de son âge et de se degré de maturité avant que celui-ci ne soit délibérément exposé. Je note son arrêt soudain, son hésitation à tendre sa main, comme si elle était saisie d'un malaise quelconque. Suis-je si intimidante ? Est-ce que c'est ta première visite au musée de Maillard ?

Je lui tends la mienne, en essayant de faire fi de la soudaine baisse de température.
Je ne sais pas si c'est le fruit de mon imagination ou un effet lié à ma fatigue.
L'heure tardive de cette visite a ses désavantages.
Je frotte mes bras pour chasser les frissons qui assaillent ma peau avant de me tourner vers le couloir qui s'enfonce dans une semi-pénombre.
Je reprends mon chemin d'un pas tranquille, sans empressement ; nous avons des heures pour flâner et pour découvrir cette collection unique.


- J'espère que tu le gardes à l'oeil, pour qu'il ne vole pas d'artéfacts ni ne brise une statue par mégarde. Cela risquerait de t'attirer de gros ennuis.

J'assume que son pokémon est au minimum dressé pour qu'elle le laisse ainsi se promener en liberté, dans un environnement au décor aussi fragile et précieux.

Alors que nous approchons d'une nouvelle vitrine, mon regard accroche le mur qui la précède.
Une peinture, divisée en trois sections distinctes, y est accrochée ; une oeuvre d'art tracée au pinceau et à l'encre à l'effigie de léviators et de magikarpes.
Dans une contorsion de corps et de nageoires, la légende de la carpe devenue dragon.
L'espace d'une brève seconde, je remarque que l'un des poissons possède une paire d'yeux supplémentaires.
Ceux-ci semblent nous fixer directement.
Nous espionner.

Je secoue la tête avant de me masser les paupières.
Lorsque je regarde à nouveau, la toile est lisse, vide de toute anomalie.


- J'aime bien l'ambiance qu'ils ont choisi de donner à l'exposition, mais j'ai l'impression qu'il y a quelque chose qui m'empêche d'en profiter pleinement. Je n'arrive pas à l'expliquer, c'est bête.

Je partage mon ressenti à Meilyne, ne sachant si elle aussi a remarqué quelque chose d'inhabituel - pour ne pas dire anormal.
Et si ce n'est que moi...
Dois-je m'en inquiéter ?




HRP:



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