Description Physique :
Mascaïman est le pokémon typique que vous pouvez vous attendre à croiser dans le désert. Encore plus si c’est dans un désert Unysien. Ce pokémon est un petit quadrupède, tout en longueur. Un long abdomen se terminant par une queue, commençant par une assez grosse tête (environ un tiers de la longueur de l’abdomen), et en dessous, quatre petites pattes. Pour des raisons de camouflages, la plupart de son corps est couleur sable, afin de s’enterrer efficacement. Afin d’être distingué par ses semblables, quelques bandes noires parcourent son corps, permettant ainsi aux yeux aguerris de le voir.
Ses quatre petites pattes n’ont rien de particulier, si ce n’est qu’elles peuvent s’incliner à plus de 180 degrés, lui permettant une liberté de mouvement assez phénoménale, notamment pour creuser. Chacune de ces pattes possède trois petites griffes, qui sont plus des outils pour creuser que des armes.
La tête du pokémon est principalement composée d’une grande gueule, pouvant exercer une force assez forte pour couper une jambe, ou un petit arbre. Enfin, les deux yeux de la créature sont entourés d’une bande d’un noir profond, atténuant la lumière qui arrive au pokémon, et lui permettant de mieux se repérer en cas de grand soleil.

Comportement en milieu sauvage :
On le verra souvent dans le désert, nageant en quelque sorte dans le sable, seule la tête restant immergée. C’est bien là une des seules activités de ce pokémon : se promener, errer. Afin de se nourrir, il chassera les petites espèces que l’on peut trouver dans les mêmes zones. Sinon, le programme de sa journée se résume à se dorer la pilule au soleil, profitant du sable chaud pour garder le corps tout aussi chaud.

Comportement une fois domestiqué :
Il aura du mal à s’habituer à une température moins élevée que celle du désert. Certes, si la pokéball peut offrir un environnement adapté, il n’y passera pas évidemment sa vie. Il cherchera donc en permanence les coins chauds : soleil, radiateurs, ou même la présence de quelqu’un d’autre, tant que cela peut dégager un peu de chaleur.
En résumé, c’est un bon patapouf qui dormira plus qu’il ne fera autre chose, attendant l’heure du repas.

Utilité au combat :
Il n’y a qu’en milieu sablonneux qu’il pourra être pleinement efficace. Sa principale source de dégâts reste son attaque morsure, qu’il ne pourra appliquer que s’il arrive à attraper son ennemi. Ce qu’il peut aisément faire en plongeant dans une dune, mais qu’il aura beaucoup de mal à faire lors d’un combat sur du bitume… Autant attendre qu’il évolue et devienne plus puissant.

Évolution :
En évoluant, peu de choses changeront, à part le fait que ce pokémon deviendra bipède. Ce changement de morphologie lui octroiera plus d’agilité, et le rendra donc plus actif et polyvalent.

Description Physique :
Rond comme un ballon et rouge comme un fruit de la passion, c’est Darumarond ! Cette petite bestiole a l’air totalement chou, mais méfiez-vous des apparences ! On pourrait l’apparenter à un genre de poulet de feu, possédant quatre petites pattes, toutes surmontées de trois doigts. La seule façon de savoir lesquelles servent de pattes et lesquelles servent de bras, c’est de regarder sur lesquelles il marche. En effet, avec sa forme boulière, il pourrait presque marcher sur les mains, on ne serait pas choqués. Quoiqu’un sourire à l’envers, et les yeux en bas…
C’est là une des choses les plus perturbantes chez ce pokémon, le souci de proportion. Quitte à faire une remarque totalement anthropocentriste, pour qu’un corps ne nous choque pas, il faut un certain équilibre. Des jambes plus longues que les bras par exemple. Et ici, cet équilibre n’est pas respecté. Que ce soit pour la longueur des membres, comme dit plus haut, ou bien pour le visage de ce pokémon. Il possède des yeux immenses, pour une toute petite bouche. Ses oreilles sont situées sur l’avant de son corps, et le pokémon est recouvert d’une peau très sèche et épaisse, totalement imperméable.
Ah, et surtout, évitez de le toucher. Température intérieure : environ 600°C.

Comportement en milieu sauvage :
Pas de surprise ici, ce pokémon se trouve seulement dans les milieux chauds. Très chauds, à savoir : désert et grottes volcaniques. La raison est simple, il faut voir leur température interne. S’ils peuvent temporairement contrôler la température de leur corps, il suffit d’un moment d’inattention pour que la chaleur revienne très élevée. Il suffit qu’un arbre, un buisson, etc, se trouve à côté pour qu’il prenne instantanément feu. Afin de régler ces soucis, les Darumarond ont naturellement migré vers des lieux où, justement, rien ne brûle.
Malgré la description que j’en fais ici, qui peut laisser penser qu’il faudrait fuir ce pokémon, si on étudie plus en profondeur le caractère social des Darumarond, on remarque que ce sont des créatures très sympathiques, bien que disgracieuses. Ils vivent en groupe, ne se souciant de rien, vivant avec un seul but : l’amusement. Se nourrissant uniquement de cailloux, ils peuvent migrer comme ils veulent, et trouveront toujours quelque chose à se mettre sous la dent.

Comportement une fois domestiqué :
Les premières attestations de Darumarond domestique remontent à plus de quatre cent ans. On s’en servait tout simplement comme poêle portatif. Il servait d’aide de camp, pouvant allumer des feux sans souci. Parce qu’à l’époque, faut oublier qu’on avait pas encore les briquets !
Ce qu’il faut savoir, c’est que même s’il ne mange que des cailloux, ce pokémon possède un système de digestion qui lui est propre. Il absorbe les nutriments minéraux contenus dans les roches qu’il ingurgite, et le reste est fondu à l’intérieur de son corps. Quand le pokémon s’endort, sa température interne diminue, et le conglomérat rocheux se solidifie, et ressort du corps. Cette roche, que certains appelaient la darumaroche, a pour particularité d’émettre une grande chaleur, en continu, pendant plusieurs heures. On s’en servait autrefois pour chauffer les habitations. De nos jours, on les retrouve dans les saunas, où elles permettent à la pièce d’être constamment à température élevée.

Utilité au combat :
A première vue, ce pokémon ne paye pas de mine. Cependant, il ne faut pas s’y fier. En plus de ses attaques destructrices de type feu, Darumarond est capable d’apprendre des attaques de nombreux types différents. Couplez ceci à une puissance d’attaque honorable, et vous obtenez un pokémon utilisable dans beaucoup de situations, permettant de créer un effet de surprise, et de prendre l’ascendant sur votre adversaire.

Évolution :
A force d’entraînement, et d’assimiler de la darumaroche, le pokémon va grandir. La première partie à se développer sera ses bras. Une fois assez grands, le processus d’évolution se lancera, et il deviendra Darumacho. Le même, mais en beaucoup plus efficace. De très loin.

Description Physique :
Un petit quadrupède tout mignon. Tellement qu’il fait fureur, tout le monde en veut un ! Son apparence de base est pourtant assez classique. Quatre fines pattes, ayant le bout rouge, peu fournies en poils. Au niveau de son arrière train, il possède une queue touffue, qui n’a aucun autre intérêt que d’être décorative. Alors que son corps est entièrement recouvert d’une fine fourrure gris foncé, autour de son cou, on trouve une grosse collerette de poils noirs, toute touffue. Sa tête est aussi grosse que son corps. Il possède deux oreilles pointues, qui entourent une grosse crinière se terminant par des poils rouge. Au-dessus de ses yeux se trouvent deux cercles, remplis de poils rouges.
Mais ça, ce n’est que l’apparence classique de Zorua. Ce qu’il faut savoir, c’est qu’il peut en changer à volonté. Étant un pokémon rare, très recherché, vous le verrez rarement sous cette forme. Humain, pokémon, tant que ce qu’il veut copier est vivant, il en prendra l’apparence. Et une fois transformé, impossible de savoir que vous êtes en face d’un Zorua. Le seul moyen de vérifier, c’est d’attaquer.

Comportement en milieu sauvage :
Il est incroyablement peureux. Ce qui fait que dans la nature, il fuira le contact avec tous les pokémon. Même ses semblables. La raison est que pour ne pas être repéré, le Zorua n’est quasiment jamais sous sa forme réelle. Pour se protéger, il prendra l’apparence d’un pokémon plus grand, et surtout, pouvant s’enfuir rapidement. Un Roucarnage ou un Haydaim par exemple feront l’affaire. Et donc, dès qu’il croisera quelqu’un, il s’enfuira à toute vitesse. D’un tempérament très solitaire, il ne tentera jamais de s’approcher d’autres espèces. Il chassera seul, vivra seul, mourra seul.

Comportement une fois domestiqué :
Du coup, la plupart des Zorua qu’on trouve chez les dresseurs viennent d’élevages. Et ils sont élevés pour être beaucoup moins peureux, et surtout, être câlins. Bref, vous l’aurez compris, le Zorua élevé en batterie est totalement dénaturé. Pour tout dire, il aura même du mal à utiliser sa capacité de camouflage, bridé en étant surprotégé dès la naissance. Ces pokémon seront donc réservés à un usage domestique : pokémon de compagnie, pour les concours, ou pour faire des manteaux.
Ceux qui sont les plus intéressants, ce sont ceux qui ont été capturés à l’état sauvage. Eux, usent parfaitement de leur pouvoir de transformation. Certaines personnes ont même plus l’habitude de voir leur pokémon sous une forme quasi-humaine, plutôt que sous sa forme classique.

Utilité au combat :
La plus grande force de ce pokémon est l’effet de surprise. S’il maîtrise assez ses transformations, il pourra se métamorphoser alors qu’il sort de sa pokéball, et c’est là que vous aurez l’avantage. Rappelez-vous que le moindre coup reçu forcera Zorua à redevenir lui-même, et il n’aura pas l’occasion de se retransformer, car il sera trop exposé. À partir de là, il ne pourra plus compter que sur sa force naturelle, ce qui n’est pas gagné, sa petite taille ne le rendant pas très rapide.
Mais s’il arrive à prendre une forme avantageuse, que ce soit celle d’un gros pokémon, ou d’un humain, vous pourrez profiter de l’étonnement de votre ennemi pour frapper. Pour maximiser les chances de gagner avec ce pokémon, il faudra vite en finir, en tapant fort, et au bon endroit.

Évolution
À force de combat, et de pratiquer ses illusions, Zorua deviendra Zoroark. Plus grand, plus poilu, plus fort, mais surtout, doté de pouvoirs encore plus puissants. Mais pour cela, il devra passer maître dans l’art de l’illusion. C’est pour cette raison que les Zorua d’élevage n’évoluent que très rarement.

Description Physique :
Couaneton est un petit être à plumes, de type palmidé. Comme la plupart des membres de son espèce, il marche sur deux pattes, recouvertes d’une peau jaune. Malgré ses pattes, il se déplace la plupart du temps en volant, grâce à deux petites ailes, pas très musclées, qui ont bien souvent du mal à porter son corps. Toute la partie supérieure de son corps est recouverte de plumes bleu clair. Vivant la plupart du temps près d’un milieu aquatique, généralement les lacs, il possède des plumes imperméables, afin de pouvoir prendre son envol même après avoir nagé.
La partie inférieure du corps est recouverte d’un duvet plus fourni, et plus foncé. Il n’a d’autre utilité que celle de tenir chaud au pokémon.

Comportement en milieu sauvage :
Il faut savoir que vous ne trouverez jamais un couaneton. Vous en trouverez toujours au moins dix. Ce pokémon vit en général au bord des fleuves, en milieu urbain et péri-urbain. Si vous voulez être sûr de le trouver, visez les ponts, comme par exemple le Pont Yoneuve d’Unys. Ils font leur nid haut sur les structures des ponts, et passent les journées dans l’eau, pour essayer de gratter quelques quignons de pain, que les vieux et les touristes leur donnent en abondance. C’est là leur principale source d’alimentation.
Ce qu’ils font de leur journée ? Rien, ils tournent en rond dans l’eau.

Comportement une fois domestiqué :
On ne retrouve pas souvent ce pokémon comme compagnon domestique. Si Couaneton est avec des humains, c’est la plupart du temps en élevage en batterie, afin d’en exploiter les œufs et la viande pour le milieu alimentaire, sa graisse pour divers enduits, et ses plumes pour les fameux oreillers en plume de couaneton, un des produits les plus typiques de la région d’Unys !
Pour les rares personnes ayant ce pokémon comme partenaire de dressage ou de coordination, il n’y a pas grand-chose à savoir. Il est très loyal et obéissant. Même s’il n’est pas le pokémon avec le plus de capacités, si vous lui demandez de faire quelque chose qui est dans ses cordes, il le fera !

Utilité au combat :
On arrive au sujet qui fâche. On a beau dire que le dressage et la coordination reposent sur une seule et même base, non. Ce pokémon s’en sortira très bien pour tout ce qui requiert de la grâce et de l’agilité, par contre, pour le combat… Il sait utiliser les capacités eau et vol de base, comme le pistolet à o ou la tornade, mais manque de puissance brute. C’est Lakmécygne qui saura s’occuper de ça.

Évolution :
L’évolution de ce pokémon se fait de manière classique. C’est en général au bout d’une année de vie, s’il a été bien nourri, qu’il a vécu dans un biome adapté, que le pokémon évoluera. Il deviendra, en quelques sortes, le même, mais en plus gros et plus fort. La suite dans l’article sur Lakmécygne !

Description Physique :
Vivaldaim est un petit quadrupède tout ce qu’il y a de plus classique. Le type qu’on retrouve en forêt, de la même famille que les Girafarig ou autres Cerfrousse. Le pokémon possède donc quatre pattes se terminant toutes par un sabot fendu. L’arrière train du pokémon se termine par une petite queue, recouverte d’une grosse touffe de poils. Sa tête est montée sur un petit cou, et entre ses deux longues oreilles dressées, on peut trouver une grosse fleur jaune, s’apparentant à une jonquille. Peu importe la saison, cette fleur ne fane pas, elle garde sa vivacité et sa couleur.
On ne peut pas en dire autant du pelage de ce pokémon. En effet, la particularité de ce pokémon est qu’il mue au fil des saisons. Progressivement, quand la saison avance, le pokémon perd ses poils, et une autre couche pousse très rapidement, étant toujours d’une couleur différente. Rosé au printemps, vert en été, orangé/ocre en automne, et couleur bois en hiver.

Comportement en milieu sauvage :
On trouve ce pokémon uniquement en forêt. D’un naturel très peureux, il reste dans cet habitat, car au fil des saisons, les couleurs des feuilles, des bosquets, et de tout ce qui peut l’entourer changent en même temps que les siennes. Il sera donc camouflé en permanence et sera très dur à repérer pour les prédateurs. De plus, l’odeur de ce pokémon s’adapte à la saison, afin de se mêler de façon encore plus discrète à son environnement. Plus que la météo, c’est vraiment le pelage de Vivaldaim qui annonce le passage des saisons.
Pour ce qui est des habitudes alimentaires, comme tous les pokémons de sa famille, il se nourrira simplement de verdure : feuilles et herbes trouvables dans la forêt le contenteront sans aucun souci.

Comportement une fois domestiqué :
Ce pokémon n’est pas vraiment fait pour être un pokémon de compagnie. Du moins, pas pour tout le monde. Beaucoup de gens pensent qu’il suffit d’avoir un petit jardin pour que ce pokémon soit content et puisse manger et gambader à sa guise. Que nenni ! Il lui faudra bien plus que ça, car faire le tour d’un enclos est très vite rébarbatif. Déjà, sans jardin, oubliez l’idée de ce pokémon. Ensuite, même avec un jardin, des balades dans les bois ou en forêt lui feront le plus grand bien, et lui assureront un équilibre, car il pourra se caler sur l’état actuel de la nature.
Ce pokémon est, par contre, un très bon compagnon pour tous deux qui voyagent, car il adore passer sa journée à marcher, même avec des sacs sur le dos.

Utilité au combat :
Malheureusement, ce pokémon reste très peureux. Il n’utilisera donc, de base, que des attaques défensives, ou qui ne sont pas risquées. Camouflage, Jet de sable, et autres Vampigraine seront l’apanage de ses capacités en combat. Cependant, plus vous le familiariserez avec le monde qui l’entoure, plus il prendra confiance en lui, et pourra prendre les devants du combat, en y allant de plein front, comme par exemple avec une attaque Pied sauté.

Évolution :
Comme la plupart des pokémons de cette espèce, l’évolution sera un phénomène naturel, qui se fera lorsque le pokémon sera prêt. Il pourra enfin grandir, et avoir de grands bois pour montrer sa prestance.

Description Physique :
Polarhume, c’est l’archétype du pokémon de compagnie. Compact, mignon et doux. Un petit corps, comportant deux petites pates antérieures, et deux pattes postérieures un peu plus grosses, qu’il utilise pour se déplacer. Tout le pokémon est recouvert d’une fourrure polaire très fine, mais qui n’en est pas moins chaude. Sa queue est tout simplement un gros pompon de fourrure, qui n’a aucune autre utilité que de faire dire aux gens « il est trop chouuuuuu ». La tête du pokémon est presque aussi grosse que son corps, à se demander comment il fait pour gérer son centre de gravité ! La solution est simple, ce pokémon a la tête particulièrement creuse. Toute sa tête est recouverte d’une fourrure plus légère, cette fois bleue. Il possède deux petites oreilles presque invisibles, cachées sous des gros pompons de fourrure, ce qui fait qu’il a du mal a bien entendre. Enfin, on remarque que ce pokémon a souvent la goutte au nez. Plus précisément, la stalactite au nez. En effet, les sinus du pokémon rafraîchissent tellement l’air, que ce qu’il expire ressort souvent gelé.

Comportement en milieu sauvage :
Le Polarhume vit dans les milieux froids. On le retrouve surtout dans les cavernes gelées, comme la route de glace de Johto, ou bien la caverne gelée de Kalos. Il y vit en famille, avec une organisation du pouvoir très classique. Les petits sont protégés par leurs mères, pendant que les pères partent chasser. Si possible, la meute s’installera près d’une rivière, afin de pouvoir jouir d’une quantité illimitée de leur nourriture préférée : les pokémons poissons, comme les Poissirène ou bien les Magicarpe.
Lorsque le petit Polarhume atteint les deux ans, il se détache de sa famille, afin de partir pour en fonder une lui-même. Une fois qu’il aura trouvé sa partenaire, il n’aura plus qu’à se reproduire à son tour, et devenir fort pour protéger sa progéniture.

Comportement une fois domestiqué :
Là, c’est un peu plus compliqué. Pour que ce pokémon aille bien, il a besoin de deux choses : un environnement froid, et un encadrement familial. Et si vous le sortez de la nature, pour l’emmener ailleurs, bah, il va perdre ces deux choses. C’est là que se trouve la période critique, où il ne faut pas se tromper. Dès l’obtention du pokémon, il faudra que vous preniez le rôle du parent. Pendant un long moment, vous devrez être entièrement à la disposition du pokémon, le nourrir, lui fournir de l’amour... Autant dire que la pokéball n’est pas du tout un environnement fait pour ce pokémon. Une fois que vous aurez réussi à l’apprivoiser, le pokémon sera beaucoup plus conciliant, et acceptera de remplir la fonction pour laquelle vous le vouliez : faire la peluche.

Utilité au combat :
Tout dépend du lieu. Déjà, ce pokémon n’étant pas évolué, il est évident qu’il n’est pas au sommet de sa puissance. Et pourtant, selon la situation, il pourra peut-être faire quelque chose. Le seul environnement où il excellera sera les lieux très froids, si possible enneigés. En effet, le pouvoir de ce pokémon dépend de sa température interne. Plus il est/fait froid, plus il peut lancer de puissantes attaques de glace. Autant dire que si vous espériez partir vous battre au soleil, ce n’est pas gagné…

Évolution
Comme beaucoup de pokémon, il faudra du temps. Chez le Polarhume, l’évolution est un phénomène naturel, qui suit le déroulement logique du développement du pokémon. Cependant, si le pokémon est maltraité, ou mal élevé, son développement sera plus long, et pas forcément optimal. En gros, si vous voulez le faire évoluer, aimez votre pokémon. Et même si vous ne voulez pas, aimez-le. Il vous le rendra.

Description Physique :
Pas loin de trois mètres de poils, de griffes, et de glace. Là où son bébé, Polarhume, était tout petit et mignon, on se retrouve maintenant face à une grande bestiole qui donne l’impression qu’elle va vous arracher la tête. Et pourtant, on retrouve bien une continuité avec sa pré-évolution, quand le regarde. Polagriffe est donc un grand pokémon bipède, dont le corps est entièrement recouvert d’une épaisse fourrure toute douce, mais surtout très chaude. Sur tout son corps, on retrouve une couche uniforme de fourrure, qui s’intensifie au niveau des pieds et de l’entrejambe.
Ses grandes pattes antérieures possèdent maintenant trois griffes chacune (comme le nom du pokémon l’indique !), qui permettent au pokémon de transpercer un peu tout ce qu’il veut, même si elles servent surtout à dépecer les poissons qu’il pêche.
Le plus grand point commun avec Polarhume, c’est sa barbe de glace. Alors que le bébé n’avait qu’une roupie gelée, une fois qu’il a grandi, c’est une vraie barbe qu’il possède maintenant.

Comportement en milieu sauvage :
Nourriture et famille, voilà les deux mots qui caractérisent principalement la vie d’un Polagriffe sauvage. Une fois qu’il a été assez indépendant pour vivre par lui-même, le pokémon s’est fait jeter par sa famille, afin qu’il puisse partir explorer les steppes, et créer sa propre meute. Et c’est là une des plus grandes particularités de cette espèce, jamais ils ne deviendront sédentaires s’ils ne se trouvent pas un/une partenaire. Une fois l’âme sœur trouvée, le pokémon cherchera sa caverne, et s’y installera.
Cette caverne, pour qu’elle plaise au pokémon, doit respecter deux critères : il faut qu’il y fasse assez froid, et qu’elle se trouve non loin d’une rivière, ou tout autre cours d’eau où il est possible de pêcher. Notre gros nounours adore manger du poisson, allant même jusqu’à manger du Barpau, s’il n’a que ça à se mettre sous la dent. Pour aller pêcher, pas besoin de nager. Il gèle le lac jusqu’à pouvoir aller au centre, et n’a qu’à tendre la patte pour happer le premier poisson qui passe.

Comportement une fois domestiqué :
Un gros nounours. Malgré son apparence bourrue et violente, s’il est bien élevé, ce pokémon ne sera qu’une boule d’amour. Cependant, il est doux, il est frais, mais il n’est vraiment pas pratique. En effet, à part pour refroidir les boissons. Il peut toujours générer des glaçons, mais ça, un frigo américain le fera tout aussi bien. Bref, au niveau domestique, il peut être un bon poto, un bon camarade de jeu pour les enfants (avec son esprit protecteur, il ne peut rien arriver à vos gamins), mais surtout, il excelle en combat.

Utilité au combat :
Le zéro absolu. Non non, je ne parle pas d’un gros nul, mais de la température. −273,15 °C, -459,67 °F, ce qui vous arrange. En gros, froid. Et Polagriffe est capable de faire descendre la température jusqu’ici. De là, il peut envoyer des vagues de froid, ou, s’il se concentre plus, un gros rayon de laser glace. Une fois l’ennemi gelé, un gros coup de patoune, et on n’en parle plus. Cela permet au pokémon d’être bon à la fois à distance et au corps à corps. Bref, un bon choix.

Description Physique :
Solochi est un petit quadrupède recouvert de peau bleue. Contrairement à la plupart des dragons, c’est bien de la peau, assez épaisse, et non des écailles. Comme la plupart des dragons, son épiderme résiste très bien aux températures extrêmes, chaudes comme froides. Ses quatre pattes sont toutes identiques : très courtes et rapprochées. Il est donc logique que la démarche du pokémon soit assez pataude, et qu’il ne fasse que de petits pas, rapides et ridicules.
La principale raison de cette démarche hésitante, c’est la capillarité excessive de Solochi. Autour de son long cou, il possède une grosse collerette de poils noirs et épais, une fourrure protégeant sa petite gorge, en soi. Le souci, c’est que ces poils remontent tout le long du cou, jusqu’à la tête. Et la coupe de cheveux est assez incontrôlable. Outre le gros épi qui part en pointe dure sur le haut du crâne, les poils/cheveux tombent jusque devant les yeux. Et peu importe si vous les coupez, la repousse est extrêmement rapide. Comme si les poils devaient obligatoirement cacher les yeux et avoir telle longueur. Autant dire que c’est galère.

Comportement en milieu sauvage :
Ne pouvant décemment pas se déplacer ou se nourrir seuls, les petits Solochis sont totalement dépendant de leurs parents. Que ce soient des Diamat ou des Trioxhydre, leur rôle est de veiller sur les petits, jusqu’à ce qu’enfin ils évoluent. Si sa peau, au fil des générations, s’est renforcée, c’est à cause de la façon que Solochi a de percevoir le monde. Il ne voit pas. Il avance donc à tâtons, puis quand il sent que la voie est libre, il fonce. Si sa tête était fragile, il se serait sûrement brisé le crâne plus d’une fois. Ainsi, quand il a besoin de précisions, il… mord. Afin de définir ce qu’il a en face de lui, il utilise ses dents, et rien d’autre.
Heureusement, les parents s’occupent très bien de leur progéniture, car si un Solochi devait sortir trouver de la nourriture, ses frères Solochis ne le reverraient pas de sitôt. Et pas seulement parce que leurs cheveux les empêchent de voir.

Comportement une fois domestiqué :
On trouve deux types de dresseurs de Solochi. Les optimistes et les fatalistes. Chaque dresseur commence en général en tant qu’optimiste, se disant que ce n’était pas grave s’il faut couper les cheveux du pokémon une fois par jour, voire deux dans les jours de grande pousse. Les fatalistes, ce sont ceux qui ont abandonné, sachant que la longueur maximum ne gêne pas le pokémon, qui sait s’adapter. Chaque optimiste deviendra un jour fataliste, soyez-en sûr.
Tant qu’il est encore un bébé, il faudra le nourrir, prenant le rôle du parent nourricier. Une fois qu’il aura grandi, l’important, ce sera d’avoir des repères fixes. Que le chemin soit toujours dégagé, que la gamelle soit toujours au même endroit… Une fois ces repères acquis, il pourra facilement se déplacer, comme le ferait n’importe quel aveugle.
Sachez que si vous restez optimiste, de nombreuses associations récupèrent les poils de Solochi, afin d’en faire des perruques pour contrer la calvitie ou les effets de la chimiothérapie.

Utilité au combat :
Vous enverriez un aveugle en combat de boxe, vous ? Ne pas voir son adversaire, et ne pouvoir faire que des pas minuscules, c’est vraiment pas efficace. Attendez qu’il évolue, vraiment.

Évolution :
Et justement, pour qu’il évolue, pas de secret. Du temps, de la patience, et beaucoup de nourriture. L’évolution de ce pokémon n’est déclenchée par rien en particulier, à part le temps, car il faut que la croissance du pokémon se fasse. Pas de formule magique ici, soyez patients !