Longue prière du matin. Au moins, cette fois le directeur qui se chargeait du cours matinal se montra plus enclin à la conversation. Plus que de lire, il essaya de faire comprendre aux élèves l'importance de la communication. Pour ce faire, il utilisa quand même la fameuse bible de la sainte-Hélène. Béryl écoutait attentivement, essayant de lire entre les lignes. Le directeur parlait des nombreuses difficultés à se comprendre à cause des a prioris ou des attentes que l’interlocuteur avaient. Le cours était bien avancé quand il se mit à interroger les élèves. L'idée, c'était de donner un souvenir ou la communication aurait pu arranger les choses. Quand enfin ce fut le tour de Béryl, ul se leva, fixant directement le proviseur et parla de son pokémon. Le petit Toxizap qui s'était révélé être en réalité un Metamorph.

- J'ai eu un pokémon, commença-t-ul, intéressant immédiatement toute la classe. Un Toxizap. Sauf qu'en réalité ce n'était pas un Toxizap mais un Metamorph.

- C'est très bien Béryl mais, ce n'est pas le sujet.

- Si ! Répondit-ul. Avec les pokémons aussi il y a de la communication. S'il m'avait révélé tout de suite qui il était en réalité, peut-être que je ne me serais pas énervé. J'aurais compris pourquoi il était aussi mauvais. Il m'a mentit et les mensonges sont clairement un obstacle à la communication. Non ?

Le directeur s'approcha doucement de lu, lu laissant terminer sa tirade. Ils se jaugèrent mais, Béryl ne vit aucune animosité dans son regard. Le directeur le toisait avec curiosité et il esquissa même un sourire. Finalement, il accepta la réponse, bien qu'il aurait préféré qu'ul parle de ses problèmes avec ses parents ou avec ses amis. Béryl frémit, craignant un instant qu'il se mette à divulguer les informations confidentielles. Mais le directeur hocha la tête avant de se détourner pour poursuivre ses questions avec un nouvel élève. L'adolescent.e se posa sur sa chaise, indécis. Ul n'avait pas été réprimandé pour avoir parler des pokémons et ul était presque déçu de ne pas être entré en conflit avec le proviseur. Celui-ci était peut-être un peu plus ouvert sur le sujet. Ul se promit d'essayer avec d'autres professeurs.

L'opportunité se présenta immédiatement au cours suivant avec la professeur de math. La sœur de la prof d'art. Elle était aussi mince que sa sœur était grosse. Le visage ridé et les mains tremblotantes, elle évitait de noter quoi que ce soit au tableau de peur d'être mal lu. C'est donc les élèves qui devaient noter les formules et les exercices à sa place. Ils étudiaient les vecteurs et Béryl en profita pour proposer un petit exercice de son invention.

- Avec ça on pourrait calculer la puissance d'un lancé de pokéball ? Il nous faut la taille et la force moyenne d'un enfant. Est-ce qu'on pourrait calculer la distance avec ça madame ?

Question innocente mais qui ne sembla pas trop plaire à l'institutrice. Restant à son bureau, elle demanda à Béryl s'ul aimait les pokémons et quel était son projet d'avenir. Sans hésitation, ul répondit qu'ul voulait devenir le maître pokémon de Galar. Madame Dubois, numéro deux, roula des yeux comme si le rêve de l'enfant était profondément stupide à ses yeux. Béryl s'arrêta, prêt.e à défendre son opinion.

- Maître de Galar. Vous vous imaginez qu'en entraînant trois, quatre monstre vous serez respecté ? Que les gens vont vous acclamer ? Vous idolâtrer ? Vous pourriez tout aussi bien rêver de devenir chanteur ! Ce sont des fantasmes ! Quatre-vingt pourcent des dresseurs abandonnent leurs rêves pour revenir à la réalité ! Ce n'est pas un projet d'avenir ! Juste un rêve d'enfant. Et j'aimerais vous rappelez que vous êtes en maison de correction. Rien qu'avec ça vous avez encore moins de chance de devenir un dresseur correct !

C'était juste ça ? Ils ne croyaient pas en eux ? Béryl fut choqué.e. Ul s'attendait à des raisons plus débiles, comme les pokémons sont inférieurs ou un pêché. Mais non... Ces gens, censés les aider, ne les voyaient que comme des cas désespérés qui ne réussiront jamais dans la vie. Béryl se montra plus discret.e durant le reste du cours, réfléchissant aux mots de l'institutrice. Quatre-vingt pourcent d'abandon. Sa première expérience avec les pokémons avait été plutôt mauvaise mais, c'était surtout de la faute de son faux Toxizap. Avec un vrai pokémon, ul n'aurait pas échoué face au champion de Greebury. Tout ne serait pas partie en cacahuète. Tout était de la faute du Metamorph. Béryl se promit d'attraper un vrai pokémon. Mais attendre un an lu semblait vraiment trop long. Surtout que Soan continuait son aventure de son côté. Béryl n'avait pas envie d'être à la traîne. La priorité, ça serait de trouver une pokéball pour capturer son premier pokémon. Peut-être que Kai et Tricia pourraient lu rencarder à midi.

853 mots

Fuite:

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'[MOD] Fuite n°1' :

Kai s'installa de tout son poids sur la chaise, triant tranquillement son plateau de nourriture par préférence. Il se fichait pas mal de l'ordre habituel, pour lui, son plaisir prônait avant tout. Et malgré cette organisation précise, il participa à la conversation des deux autres. Ils parlaient surtout de la réaction de madame Dubois sur le sujet des pokémons. Tricia était grave énervée. Cette femme faisait clairement son boulot pour le pognon et se fichait pas mal de la réussite des élèves. Tout le monde se mit même à craindre un complot qui les empêcherait d'accomplir leur rêve. Poursuivant sur le thème, Kai parla alors de ses propres ambitions tout en se délectant de sa salade de fromage. Il voulait voyager, voir les plus belles villes du monde et voler au-dessus de la mer. Mais le mieux ça serait quand même de le faire avec un pokémon et quelques amis. Tricia raconta encore une fois qu'elle deviendrait une célèbre coordinatrice comme sa mère. Les trois amis étaient déjà à la fin du repas quand Béryl se souvint qu'ul voulait savoir comment se procurer une pokéball.

- Oula... Ici ça va être compliqué. Aucun des profs ne possèdent de pokémon alors une pokéball...

- Il y a une boutique en ville.

- Et comment je pourrais y aller ? Si on arrive à sortir ça ne sera que de nuit. On va pas s'infiltrer là-bas et les cambrioler.

Ul se mit quand même à envisager cette possibilité. Kai parla des invités, des parents qui passaient régulièrement voir leurs progénitures. Certains possédaient des pokémons et pourraient donc avoir des pokéballs. Mais finalement, la véritable chance d'en avoir c'était d'attendre les missions d'intérêt générales. Parfois, ils étaient envoyés en groupe dans une autre ville pour travailler. La surveillance était moindre et ils avaient la possibilité de se balader.

- Si tu bosses bien et que le courant passe bien avec le patron, il peut même te filer des thunes. Ça serait la meilleure occaz pour choper des pokéballs et même des pokémons.

Kai avait raison, ça serait le plus simple et le moins dangereux. Mais ça serait aussi long à attendre. Les prochaines missions arriveraient le mois prochain. Ils terminèrent leur repas avant de quitter la cantine sous le regard sévère du surveillant. Ensemble, ils contournèrent le gros bâtiment administratif pour aller se poser devant les champs de culture qui bordaient la pension Saint-Helen. Le champ était complètement vide, le tracteur était passé tôt dans la matinée pour récolter. Aucun pokémon ne gambadait dans cet hectare de terrain vierge et aucun pokémon volant ne s'approchait. C'était comme s'il y avait une barrière tout autour de l'école. Kai, le plus grand, apercevait une forêt au loin où des formes noires semblaient se détacher. Certainement les petits monstres qu'ils aimaient tant et qui restaient à bonne distance. Tricia se mit à parler de malédiction de Saint-Helen et d'un fantôme à apaiser pour que les pokémons reviennent par ici. L'idée plu beaucoup à Béryl qui proposa de chercher la tombe pendant leur escapade de cette nuit. C'est alors que le surveillant débarqua de derrière le mur, le visage sévère et les bajoues frémissantes.

- Alors comme ça on planifie une petite sortie ? On veut aller visiter le environs ? Peut-être qu'une petite correction vous passera l'envie de vous balader ?

Tout en proférant ses menaces, il ne regardait que Béryl et c'est lu qui fut emmené dans le bureau du proviseur. Ce dernier fit sortir le surveillant pour parler en privé avec l'adolescent.e. Comme s'il avait entendu toute la conversation, Monsieur Cichart lui demanda s'ul comptait partir à la chasse aux pokémons. Pas bête, Béryl ne divulgua rien, surtout que le surveillant n'avait entendu d'un bout de la conversation. C'était sa parole contre la sienne et Béryl savait très bien jouer les innocents.

- Monsieur, on ne parlait pas de fuguer. On parlait juste des pokémons dans la forêt qui ne viennent jamais jusqu'ici. On trouvait ça bizarre. Il n'a jamais été question de quitter l'école.

Le directeur sourit, amusé par les propos de l'enfant. Il répéta tout bas, que les pokémons ne venaient jamais jusqu'ici. Béryl cru un moment qu'il allait expliquer cette absence incongrue. Mais le proviseur releva vite la tête pour lui dire qu'ul pouvait partir. Sans preuve, il n'allait pas punir un pensionnaire mais, que ça serait bien qu'ul arrête de faire des vagues alors qu'ul n'était là que depuis hier. Bien sûr, le surveillant lu porterait une attention toute particulière. Des fois que les soupçons seraient fondés. Béryl quitta alors le bureau du proviseur avec un simple avertissement. Quand ul retrouva Kai et Tricia en cours de sport, ul leur chuchota que la balade de nuit serait reporté et qu'ul se tiendrait à carreau le temps que le surveillant l'oubli un peu.

838 mots
Apparitiond'un pokémon sauvage (siège du géant)
merci

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Que voulez-vous faire, coordinateurse (dresseurse ? je suis perdu /roule) Béryl ?

Dans la vie, il faut savoir saisir les opportunités quand elles se présentent. Aujourd'hui, c'est journée pédestre non loin de l'école. C'est le prof de sport qui suppervise et garde un œil sur tout le monde. Mais il y a quand même une bonne quinzaine d'élèves. Il ne va pas pouvoir tous les avoir à l'oeil. Et Kai le connait un peu. Apparament il est très facile à berner, le garçon n'en ai pas à son coup d'essai.

- Il est persuadé que j'ai un très mauvais sens de l'orientation. Du coup, ça le choque plus que je me perde à chaque sortie.

- C'est comme ça qu'on s'est rencontré, précisa Tricia en pouffant.

Et aujourd'hui ne ferait pas exception, surtout que l'éleveur de la ville ouvrait les portes de sa pension pour le week-end et présentait son métier. Kai semblait intéressé et Tricia encore plus. Béryl se fichait pas mal de ce boulot, ul en avait une mauvaise expérience au final, mais l'idée de sortir et surtout d'enfreindre les règles était bienvenue. Son ami prépara le terrain en prévenant le prof qu'ils se mettaient à trois. Tricia joua très bien en promettant que ça serait elle qui guiderait le groupe en forêt. Dès que la balade débuta, les trois amis se laissèrent distancer, Béryl semblant s'intéresser à toutes les plantes qu'ils croisaient. Les sourires et les œillades étaient au rendez-vous mais, ils réussirent à se contenir pour ne pas éveiller les soupçons. Il y eut quelques rappels du prof mais, il finit par lâcher l'affaire car, deux grands gars c'étaient lancés dans un débat à mains levées et pieds dans la gueule. Kai n'hésita pas une seconde et lança la bande hors de la piste. Les trois étaient en forme physiquement et ils purent courir jusqu'à la ville sans trop ralentir. C'est quand même essoufflé qu'ils arrivèrent devant une petite fermette bucolique où les badauds s'approchaient. Une sublime femme à la longue chevelure bleutée était en train de terminer une visite avec un groupe de curieux. La peau blanche et des yeux jaunes de toute beauté. Accompagnée d'une grande fleur blanche, elle remercia tout le monde et leur rappela que la pension serait ravie d'accueillir leurs pokémons pour un entraînement ou une reproduction. Le gros du groupe ne s'était pas encore dispersé que Kai fendit la foule pour alpaguer la jeune femme.

- Mademoiselle ! Est-ce qu'on peut avoir une visite ?

Il ne précisa pas qu'ils étaient pressés mais, en voyant les trois enfants, la jeune femme sourit et accepta de repartir pour un tour. Elle se présenta sous le doux nom d'Elimona. Elle travaillait dans cette pension depuis maintenant quelques années. La Roche aux fées. Un curieux nom qui ne manqua pas d'interpeller Tricia. L'éleveuse se fit un plaisir d'expliquer que le coin regorgeait abondamment de pokémon fée et qu'elle leur montrerait pourquoi. Béryl, toujours perspicace, balança à la cantonade qu'il devait certainement y avoir un gros caillou qui les attirait. Vu le nom.

- Ah ?! Bah oui c'est ça. Hi hi ! Tu es intelligent toi. Ce gros caillou est une pierre lune. Tout droit tombé de l'espace. On ne sait pas pourquoi mais, elle attire les pokémons fées à elle.

L'histoire avait l'avantage d'être intéressante mais, ce ne fut pas le cas de la suite. Béryl fit la moue alors que l'éleveuse parlait de tout le système de reproduction. La couveuse, la gestion des œufs et leurs soins. Elle était passionnée par son métier, ça se voyait mais, Béryl avait un très mauvais souvenir du pokémon reproducteur qu'elle utilisait. Un Metamorph. Celui-ci fit quelques démonstrations de son pouvoir de transformation, ce qui ne manqua pas de susciter l'intérêt des deux autres.

- Et du coup.... Il prend la forme du pokémon que vous voulez reproduire et c'est tout. L'autre pokémon, il est toujours ok pour ken ? Genre, il y en a jamais un qui veut pas ? Ou alors vous laissez faire l'autre ? Il sait se montrer persuasif ?

Ses sous-entendus étaient assez gros pour que tout le monde comprennes. Tricia fut momentanément dégoutée par l'idée et préféra reculer de deux pas du sublime Feunard transformé. Mais l'éleveuse ne se démonta et afficha même une mine surprise.

- Oh non. Ne t'inquiète pas, il n'y a aucune obligation. Mais, tu sais, le système de reproduction des pokémons est très différent de celui des humains. Ils ne … ken pas... C'est très mystérieux mais, en fait, après avoir laissé les deux pokémons un certain temps ensemble, un jour on découvre un œuf. On a bien essayé de poser des caméras mais, tout ce qu'on voit c'est la soudaine apparition de l'oeuf. C'est... De la magie !

Béryl fut choqué.e. Incapable de savoir si elle disait vrai, se moquait de lu ou si elle croyait réellement à ce qu'elle venait de dire. Mais la visite devait avancer, surtout qu'ils étaient sencés être en forêt en ce moment même.
La deuxième partie intéressera beaucoup plus l'adolescent.e. L'entraînement des pensionnaires. Elimona leur présenta son compagnon. Il était aussi anguleux qu'elle était ronde et aussi sévère qu'elle était souriante. Personne n'aurait pu savoir qu'ils étaient ensembles. Pourtant, un petit garçon était né de leur union et celui-ci jouait en compagnie d'un gros pokémon insecte bleu. Jura prit la parole pour expliquer son travail. C'était un spécialiste des pokémons difficiles. Particulièrement ceux qui avaient subis un traumatisme à cause des humains. Malgré son air de brute, cet homme savait se montrer doux et compréhensif. Tricia fit quelques commentaires montrant qu'il avait aussi réussi à la charmer. Comme à son habitude, Béryl se montra renfrogné.e mais, posa quand même quelques questions sur les entraînements.

- Les combats pokémons ne sont pas obligatoires. Si on garde un jeune pokémon en pension, on va d'abord passer par une séance de renforcement. Le faire courir, nager, sauter ou voler en fonction de ses capacités. On va découvrir ses points forts et les renforcer pour ensuite s'attaquer à ses points faibles. Ensuite, on passe à la deuxième phase où les combats pokémons sont alors très utiles.

Kai et Béryl se montrèrent plus assidus pour cette partie. Aucun des deux n'avaient l'intention un jour de devenir éleveur mais, c'était intéressant d'apprendre les méthodes d'entraînement de quelques d'autres. Quand Jura eut finit ses explications, il les abandonna pour aller s'occuper de son petit garçon pendant qu'Elimona leur faisait visiter les installations de la pension. Le lac aux fées, la forêt Blanche et enfin la roche aux fées. Un gros caillou brillant où des Mélofée aimaient venir danser. Ils croisèrent pas mal de pokémon, ce qui fit le bonheur des trois enfants. Pour Béryl ça faisait moins longtemps mais, pour les deux autres qui étaient en pension, c'était un régal. Il y avait un majestueux Drattak bleu ciel aux ailles d'or. Un Haydaim, gardien de la forêt. Un drôle de Ramoloss au pelage galactique et un Mentali hautain qui leva la queue en s'en alla.

- Oula ! S'affola soudain Kai en regardant le soleil. On va devoir y aller !

Ils remercièrent la belle jeune femme et s’enfuir en courant dans la forêt pour retrouver leur classe. Ils avaient l'impression de quitter un monde féerique pour retourner dans l'austère réalité. Dommage qu'il n'y ait pas souvent de balade en forêt pour s'échapper un peu plus souvent du quotidien.

1302 mots

Fuite:

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'[MOD] Fuite n°1' :

Une semaine s'était passée sans qu'ul ne fasse de vague. Après leur petite balade jusqu'à la pension de la Roche aux Fées, les professeurs avaient été plus sévères. Béryl avait toujours le surveillant sur le dos, attendant le bon moment pour lu tomber dessus. Ul s'était donc retrouvé.e dans l'obligation de se faire discret.e. La routine s'était installée. Tous les matins, ul se levait avant les autres pour filer à la douche sans risquer les coups d'oeil de ses camarades de pension. Tous les matins, ul allait tester la résistances des barreaux de la salle de bain. Et chaque matin, ils grinçaient un peu plus, promettant bientôt un passage parfait pour se faire la malle. C'était aussi une des raisons qui avait retardé leur visite nocturne. Et plus ils attendaient et plus l'aventure leur semblait excitante. Béryl avait réussi à aborder les pensionnaires les plus âgés pour les questionner sur les pokémons du coin. Comme Kai, ils avaient confirmé qu'aucun pokémon ne venait jusqu'ici. Beaucoup d'hypothèse avaient été lancé, parfois complètement loufoque. La plus part pensait que le fantôme de la vieille Saint-Helen était encore dans les lieux et qu'elle repoussait toutes créatures. D'autres parlaient d'une équipe spécialisée qui rôdait autour de la pension pour chasser les pokémons. Certains jeunes avaient vu des gens passer dans le coin. Puis, il y avait eu le témoignage de cette fille. Lunettes et nattes tressées, elle n'avait pas vraiment le profil requit pour se retrouver dans une pension de correction. Mais en parlant avec elle, Béryl comprit qu'elle avait un grain. Néanmoins, ce qu'elle avait à raconté était quand même intéressant.

- Mon frère possède un Wushours. Il le garde tout le temps hors de sa pokéball. Dès fois qu'il y aurait des gens à frapper ! Et quand il m'a amené ici, Wushours était à l'arrière de la voiture. En ville, ça allait. Il s'excitait juste dès qu'il voyait un enfant. Il aime bien frapper les enfants... Mais quand on est arrivé à Saint-Helen... C'est là qu'il est devenu complètement hystérique. Il a cassé la fenêtre et on a faillit finir au fossé. Il s'est enfuit jusqu'à la foret et a refusé de suivre mon frère et moi. Du coup... J'ai été obligé de porter ma valise jusqu'à l'accueil et depuis personne ne vient me voir...

Béryl jeta un coup d’œil à Tricia qui faisait une tête bizarre. La famille de cette fille était carrément bizarre et on comprenait bien que le Wushours avait l'habitude de frapper la gamine. Ensuite, on devinait que la violence faisait partie de sa manière de communiquer. Kai lui fila une sacré baffe quand elle attrapa Tricia par le bras, enfonçant ses petits ongles pointus dans sa peau.

- C'est une folle ! Dit-elle quand ils furent assez loin mais, pas trop pour qu'elle l'entende.

- Ouais... Grave chelou... Mais ce qu'elle a raconté est encore plus bizarre. Il y a un truc ici qui fait peur aux pokémons.

- Ouais et un Wushours c'est pas rien. Ces pokémons ont un sacré entraînement de base s'ils veulent évoluer.

- Mouais... Mais si son entraînement c'est de frapper cette fille, il doit pas être super fort non plus, plaisanta Béryl.

Derrière la cantine, c'était devenu leur point de ralliement. Kai avait subtilisé un banc et une chaise, leur permettant de se mettre à l'aise en regardant la forêt au loin. Le surveillant passait régulièrement pour les contrôler mais, il ne tombait que sur trois amis qui rigolaient de tout et de rien. Ce groupe n'était pas comparable à celui d'avant. Ils s'amusaient bien mais, Béryl regrettait surtout Soan. Christopher était un traitre et Dorian était le responsable de son enfermement donc, ils n'avaient plus de place dans son cœur. Mais Soan... Son meilleur ami continuait à l'appeler le soir, lu racontant ses aventures aux côtés de son père. À Paldea, il avait passé pas mal de temps à s'entraîner et il avait même capturé un nouveau pokémon. Une espèce que Béryl ne connaissait pas du tout. Un type plante qui sentait bien l'huile d'olive. Pour le moment, son père lui demandait d'attendre un peu avant de se lancer contre le champion. Malgré toute une semaine d'entraînement, ce n'était pas encore suffisant pour lui. Béryl et Soan parlaient longuement, presque l'heure de liberté en entier. Ils parlaient surtout stratégie, sur comment combiner les deux pokémons pour former un super duo imprenable. Lorsqu'ul raccrochait et se retrouvait seul.e dans cette pension, ul rêvait de s'échapper. Avec Tricia et Kai, ils iraient rejoindre Soan et formerait le meilleur groupe d'ami au monde. C'était son rêve et même s'ul essayait parfois de convaincre ses nouveaux amis que ça serait quand même une super aventure, ul était rarement entendu. Tricia n'avait qu'un mot à la bouche, coordination. Et Kai... C'était plus compliqué. Il avait du mal à envisager la vie après la pension. Béryl sentait une certaine crainte chez l'adolescent. Il était bien ici. Nourrit, logé et on lui donnait des devoirs pour s'occuper. Dehors, c'était la jungle et il n'avait aucune idée de comment s'en sortir. Béryl était bien incapable de lui donner des conseils, lu-même ne savait pas trop comment ul ferait mais, ça ne l'arrêtait pas. Quand on a un rêve, rien ne nous fait peur. Mais son rêve ne pouvait pas attendre éternellement qu'ul est terminé son année de réclusion. Il fallait absolument qu'ul trouve et capture son premier pokémon. Mais pour ça, il fallait qu'ils découvrent pourquoi il n'y avait aucun pokémon à la pension. La deuxième semaine d'attente était déjà bien entamé quand l'occasion se présenta. Les garçons plus âgés s'étaient regroupés et menaient la vie dure aux autres pensionnaires. Béryl et ses amis étaient encore sauf mais, ça leur permettait de ne plus avoir le surveillant dans les pattes. Ensemble, ils décidèrent qu'il était temps d'aller faire une petite balade nocturne.

1050 mots
Apparition d'un pokémon sauvage (siège du géant)

Le téléphone se mit à vibrer. Béryl sauta pour l'éteindre immédiatement. Les yeux écarquillés, ul fixa la porte de la chambre, craignant de voir arriver le surveillant. Il était exactement minuit et demie. C'est l'heure qu'ils avaient choisi pour partir à l'aventure nocturne.
Comme à son habitude, Tricia dormait d'un sommeil de plomb. Béryl s'habilla le plus vite possible malgré l'obscurité ambiante de la pièce. Ses affaires avaient été laissé sur sa chaise pour plus de facilité. Mais ses membres étaient encore engourdis par le sommeil, lu rendant lent.e. Quand ul s'assura que son t-shirt était à l'endroit, ul s'approcha du lit de sa colocataire. Posant les mains sur la couette, ul la tira d'un coup pour réveiller la jeune fille. Aucune réaction. Celle-ci dormait la face à même l’oreiller, une jambe pliée et l'autre largement étendue jusqu'au mur. Drôle de position, se dit Béryl qui essaya une nouvelle fois de réveiller son amie. Mais connaissant la bête, ul n'insista pas plus, préférant éloigner la couette et ouvrir la fenêtre.
Le plus silencieusement possible, ul laissa filter un petit courant d'air froid, jetant régulièrement un coup d'oeil à la porte. Personne. Il était temps d'aller réellement vérifier si la voie était libre.

- Grump... Marmona-t-ul en se disant qu'ul aurait dû y aller directement au lieu de s'habiller.

S'ul se faisait prendre, ça ne serait pas crédible. Peut-être pourrait-ul prétexter être somnambule. Il faudra être convaincant. Béryl était en train de réfléchir à comment jouer les somnambules tout en sortant de la chambre. Le couloir était légèrement éclairé par les pancartes lumineuses de sortie de secours. Pour commencer, ul vérifia que toutes les autres chambres étaient bien éteintes. Effectivement, aucun trait de lumière ne filtrait. Ul s'engagea, prenant la direction des toilettes qui se trouvaient juste en face de la chambre du surveillant. Quand ul arriva devant, l’absence de lumière aurait dû lu réjouir mais, un mauvais pressentiment venait de lu saisir. Au milieu du couloir, ul regarda de tous les côtés, écoutant le silence environnant. Kai avait dit qu'il n'avait vu aucun pokémon mais, c'était peut-être parce qu'il n'y avait que des fantômes. Béryl n'était clairement pas quelqu'un de peureux.e mais, son échine s'était hérissée. Il faisait froid et tous ses sens étaient décuplés grâce à la peur. Au moindre bruit suspect, Béryl aurait pu taper son meilleur sprint, vainquant largement tous ses raccords. Il y eut effectivement un petit bruit de claquement au loin, comme un volet mal attaché et ballotté par le vent. C'est à ce moment-là que Kai décida de sortir de sa chambre pour rejoindre Béryl.

- Qu'est-ce que tu fous ? Chuchota-t-il, prêt à l'engueuler. Trice est réveillée ? On va pas l'attendre.

- Chépas ! Y a un truc bizarre...

Mais comme ul était incapable d'expliquer la raison de sa peur, ul finit par suivre Kai. De retour dans sa chambre, les deux amis furent contents de voir que la troisième était levée. Elle grommelait à cause du réveil un peu trop frais pour elle. Béryl fut tout.e fier.e de dire qu'ul avait trouvé un super moyen pour l'obliger à se lever. Malheureusement, ça ne la mettait pas de bonne humeur.
Bien couverte pour les basses températures de la nuit, Tricia suivit les deux autres dans le couloir et le groupe de dirigea sans faire de bruit jusqu'aux salles de bain. Béryl se proposa pour monter la garde pendant que le garçon le plus fort s'occupait de retirer les barreaux. L'opération ne fut pas sans bruit, ce qui immobilisa les trois jeunes. Mais personne ne sembla se réveiller, du moins il n'y eut aucune lumière d'allumée dans le couloir. La chambre du surveillant était loin mais, Béryl fixait sa porte en priorité. Ul se retourna un instant pour voir où en était les deux autres et au moment où ul retourna la tête, ul vit une forme se cacher dans l'ombre. Béryl se pétrifia, incapable de savoir si c'était une forme humaine ou non. Son nom fut appelé mais, ul ne bougea pas, fixant le triangle noir que la lumière des sorties de secours n'atteignait pas. Comme ul les ignorait, les deux autres s'approchèrent.

- T'as vu quelque chose ? Le surveillant ?

- Je ne suis pas sûr.e.... Il y a quelque chose au fond... J'ai vu une forme... Une grande ombre.

Ils restèrent alors tous les trois au coin des salles de bain, fixant un couloir mal éclairé pendant au moins cinq minutes. Tricia s'impatienta, s'il y avait vraiment quelque chose, il serait plus facile pour eux de passer par la fenêtre libérée de ses barreaux plutôt que de rejoindre leur chambre. C'était logique. Elle passa la première, descendant assez facilement la petite hauteur. Kai sauta d'une traite et appela Béryl. Le mauvais pressentiment ne l'avait pas quitté et ul craignait que cette forme ne lui fonce dessus au moment où ul tournerait le dos. Mais ul n'allait pas rester ici éternellement. Ul compte jusqu'à dix et fit volte-face, courant jusqu'à la fenêtre sans se retourner. Ul sauta comme Kai et fit une belle roulade dans l'herbe humide pour se rattraper. Pas le temps de s'inquiéter pour l'eau, ul préférait mettre une bonne distance entre lu et l'étrange forme. La peur lui serrait le ventre et ul courrait si vite qu'ul distança Tricia et Kai jusqu'à arrivé sous le préau. La peur laissé immédiatement place à un fou rire qu'ul eut beaucoup de mal à garder le plus silencieux possible. Tricia arriva et lu rejoignit dans sa crise de rire alors que Kai marchait sur le terrain de sport en se retournant régulièrement pour s'assurer qu'ils n'étaient pas suivis. Maintenant qu'ils étaient dehors, Béryl commençait à douter de ce qu'ul avait vu dans le couloir. C'était peut-être son imagination qui lu avait joué un tour. Si Tricia semblait soulagé, Kai préférait rester concentré pour ne pas se laisser surprendre. On dirait que cette fois, c'était lui qui avait un mauvais pressentiment.

1068 mots

Fuite:

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'[MOD] Fuite n°1' :

Il y avait quelque chose d'excitant à se balader la nuit alors que tout le monde dort. Est-ce que c'était l'ambiance nouvelle des lieux ou l'interdiction formelle de sortir du dortoir sans autorisation. Béryl songea un moment qu'ul pourrait s’enfuir, quitter ce pensionnat de merde et retrouver sa liberté. Mais pour aller où ? Son père l'avait lâchement abandonné ici, en ayant carrément honte de lu. Pas question de revenir la queue entre les jambes. Il n'y a aucun doute qu'ul serait ramené ici aussi vite qu'il en faut pour le dire. Sa mère ? Encore pire. Elle ne saurait même pas quoi faire tant elle est inutile. À part coucher avec n'importe qui, elle ne sait pas faire grand chose.
Puis, il y avait la dernière option. Celle qui fit hésiter Béryl. Aller rejoindre Soan. Reprendre le voyage initiatique aux côtés de son meilleur ami. Pendant un instant, l'adolescent.e eut le cœur tout léger à l'idée d'être à nouveau avec lui. Mieux encore, juste tous les deux. Plus de copain lent et méchant pour se mettre entre eux. Ils pourraient alors enfin réaliser leurs rêves.
Malheureusement, Soan était carrément dans une autre région. Ça serait encore plus compliqué de le rejoindre, surtout qu'ul n'avait aucun pokémon. Donc pour le moment, ul resterait au pensionnat, suivant le plan de Kai. Profiter des missions d'intérêt générales pour se faire du blé, acheter une pokéball et aller capturer son tout premier pokémon.
En attendant que ça soit possible, ils allaient en profiter pour visiter l'école de nuit. Tricia était toute excitée et marchait vite, ouvrant toutes les portes. Du moins, essayant car la plupart étaient fermées à clés.

- Merde ! S'exclama-t-elle après un échec de la troisième porte menant au bâtiment principal. Comment on va rentrer ?

Elle regarda les fenêtres mais, Kai secoua vivement la tête. Il fallait être discret alors ils n'allaient pas casser une fenêtre. Et ça serait bien qu'il n'y ait aucune trace de leur passage. Comme ça, ils pourront recommencer une prochaine fois. Béryl confirma puis, proposa d'aller essayer les portes au niveau de la cantine ou de la salle de sport. Pour le moment, ils visitaient mais, le but était quand même de découvrir pourquoi il n'y avait aucun pokémon au pensionnat.
Le petit groupe prit la direction correspondante et Tricia essaya à nouveau les portes. Elle finit par pousser un petit cri de joie quand enfin l'une d'elle accepta de s'ouvrir. Les deux autres soufflèrent pour la faire taire et les trois amis restèrent un instant immobiles et silencieux pour s'assurer que personne ne les avait entendu. Comme il n'y avait aucun bruit, ils entrèrent dans les cuisines. Seule la lumière de la pancarte 'sortie de secours' éclairait la pièce. Heureusement, les meubles en inox renvoyaient cette lumière et rendaient la pièce assez claire pour se mouvoir sans se cogner. Une odeur de carotte flottait encore. Une fois la porte refermée, Béryl estima qu'ils pouvaient communiquer, gardant tout de même un volume sonore modéré.

- On devrait aller dans l'aile administrative. S'il y a un truc caché ça sera là-bas.

- On peut faire un tour dans la bibliothèque ? Demanda Tricia, plus intéressée par l'atmosphère lugubre que devrait donner la pièce dans le noir.

Comme ils allaient passés devant, uls acceptèrent. Du moins, si la porte était ouverte. Ce qui n'était pas sûr. Alors qu'ils traversaient la cantine plongée dans la pénombre, Kai s'interrogea sur ce qu'ils cherchaient. Est-ce que c'était un pokémon ? Tellement puissant dans les environs qu'ils faisaient fuir tout ceux qui approchaient. Tricia proposa plutôt une malédiction et il faudrait trouver une tombe où les restes d'un corps. Béryl n'ajouta pas sa propre théorie, préférant celle de Kai, s'imaginant encore découvrir un puissant Dracaufeu caché quelque part dans l'école. Mais où justement. Une bête pareille serait difficile à dissimuler dans une salle de classe. Et ça serait pareil pour la tombe ou le cadavre.

- N'importe qui aurait pu tomber dessus pas hasard. Il faut qu'on cherche à un endroit où personne ne peut aller, surtout les élèves.

Ce qui renforçait leur idée d'aller dans l'aile administrative et surtout dans le bureau du directeur. Quand ils arrivèrent au niveau de la salle de sport, Kai refusa de traverser le terrain, préférant prendre le couloir extérieur. Selon lui, ils auraient été trop à découvert et n'importe qui passant à côté aurait pu les voir. Suivant le plus âgé du groupe, ils contournèrent le large terrain bleu ciel pour s'engouffrer dans le couloir étroit, passant devant les vestiaires et les toilettes. Il ne restait plus qu'une porte entre eux et les bureaux. Plus qu'à espérer qu'elle serait ouverte. Béryl s'inquiéta de la présence d'une alarme mais, Kai rationalisa, expliquant que s'il devait y en avoir une, elle serait plutôt sur la porte principale du dortoir. Malheureusement, Tricia ne réussit pas à ouvrir la fameuse porte. Mais ils avaient de la chance dans leur malheur car, il y avait une petite fenêtre laissée ouverte. Kai allait devoir aider ses deux camardes plus petits à grimper et user de tous ses muscles pour ensuite se hisser à leur suite. Mais ils allaient y arriver et résoudre le mystère de l'absence des pokémons.

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Apparition d'un pokémon sauvage (siège du géant)

Que voulez vous faire ?

La bibliothèque était fermée. Pas de chance pour Tricia qui espérait tant se faire un petit délire glauque dans la pièce. Continuant leur périple de nuit, ils arrivèrent jusqu'à la salle des professeurs. Encore une fois, la porte était close. Cette fois, même Kai souffla d'impatience. Il aurait bien aimé de faufiler là et fouiller dans les dossiers des professeurs. Mettre le bazar dans leurs petits affaires lui aurait procurer un plaisir sans nom.

- Mesquin ! Dit Béryl en rigolant.

Il ne fallait pas faire trop de bêtises si ils voulaient revenir, ce genre de petites farces auraient été tellement drôles. Ils s'imaginaient bien les professeurs lire leurs cours habituels sans se rendre compte que le texte avait été modifié pour dire des stupidités ou juste faire des fautes. Les élèves auraient bien ris et personne n'aurait pu savoir qui était le responsable.

- Par contre, si on va dans le bureau du directeur, j'ai un truc à faire !

Kai expliqua qu'il avait été pris en flagrant délit de fumette et que le proviseur avait rapporté l'incident dans son dossier. Le jeune garçon n'avait pas l'intention d'arrêter sa consommation mais, il ne voulait pas qu'elle apparaisse dans son dossier. Ça pourrait lui nuire pour plus tard quand il chercherait du travail.

Tu réfléchis déjà à ça ? Dit Béryl qui ne s'imaginait travailler que dans plusieurs années voir jamais s'ul devenait le maître pokémon.

Kai était plus mature et n'avait pas les même rêves qu'eux. Là où Tricia et Béryl rêvaient de devenir des pointures dans leur domaine, Kai souhaitait une petite vie tranquille. Il voulait un job confortable sans ennui qui lui rapporterait assez pour payer ses roulés et ses joints occasionnels. Et bien sûr, il voulait la vie de famille. Une fille cool, pas prise de tête qui lui donnerait deux voir trois enfants. Là, il serait content et il aurait réussi sa vie. Béryl ne dit rien mais, les projets de son ami lu semblait terne, comme ceux d'un vieux qui a perdu tout espoir de grandeur. Ça dit aussi rire Tricia qui lui promis quand même de lui envoyer des places pour ses prestations à lui et toute sa famille.
Le bureau du proviseur était ouvert car, la serrure était cassée. Quelqu'un avait déjà essayé de la forcer et personne ne l'avait fait réparer. Ils pénétrèrent alors dans l'antre du directeur. La pièce était comme dans le souvenir de Béryl. Une grande bibliothèque, plein de casiers de rangement, une plante à l'agonie dans un coin et le bureau recouvert de papier et de dossier.

- Vous croyez qu'il y a une alarme ? Demanda Tricia qui alla directement poser ses mains sur les pochettes qui traînaient.

L'absence de signal sonore la rassura et elle se mit à ouvrir tous les tiroirs, se jetant sur les barres chocolatés qui avaient été confisquées. Kai se mit à chercher son dossier pendant que Béryl inspectait la pièce, à la recherche d'un indice qui expliquerait l'absence des pokémons. Ul finit par changer de pièce, passant dans la salle de réunion. Kai avait trouvé ce qu'il cherchait et faisait disparaître les preuves alors que Tricia s'amusait à renverser un produit ménager dans le pot de fleur, accélérant la mort du végétal. Béryl se retrouva alors devant un plan de l'école qu'ul n'avait jamais vue et parmi les petits carrés, ul trouva enfin un indice.

- Hé ! Appela-t-ul. Venez voir ! Je crois que j'ai trouvé un truc ! Regardez, il y a des escaliers après les salles de classe.

Hummmmm... Je crois qu'il y a un local d'entretien à cet endroit là normalement. Mais je n'ai jamais vu personne l'utiliser.

Tout le monde fut d'accord, les salles de classes étaient leur prochaine destination. Ils quittèrent le bureau du proviseur, laissant leur méfait discrètement placé. La pièce santait fort le produit ménager par contre... Aucun doute qu'il découvrirait dès le matin que sa plante avait été hydraté chimiquement. Encore une fois, ils trouvèrent une porte cassée et purent rejoindre le hall facilement. Kai se souvint qu'un des gars plus âgés avait déjà essayé de s'introduire dans le bureau du proviseur. Il avait réussi à péter les serrures avec un tournevis piqué à l'agent d'entretien mais, il avait été attrapé avant de récupérer son précieux téléphone confisqué.

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Fuite:

Le membre 'Béryl Glimmer' a effectué l'action suivante : Lancer de dés

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'[MOD] Fuite n°1' :