Flashback – Dix-huitième anniversaire de Haeshle.

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Le regard perdu dans le vide, tu admires l'horizon défiler à toute vitesse par la fenêtre de ce train dans lequel tu as sauté il y a une demi-heure de cela. Tu es parti sur un coup de tête, sans vraiment prévenir tes parents en amont – seulement au travers d'une petite note laissée sur la table de la cuisine. Tu sais qu'elles ne t'en voudront pas – du moins, pas trop. Tu les as habitué à ce genre d'escapade sauvage durant toute ton adolescence, ça devrait passer comme une lettre à la poste.
Le truc, c'est que tu n'avais pas vraiment envie de voyager. Mais tu n'avais pas plus envie d'être embêté avec ton anniversaire. On t'as bien assez répété que dix-huit ans, c'est important. Ça doit se célébrer, en grande pompe et en gros comité. Ça doit également se fêter en famille, dans la joie et la bonne humeur. Sauf que tu n'as pas le cœur à festoyer. Tu ne digères toujours pas ton échec cuisant au conservatoire. Tu as honte, tu te sens nul. Tu t'imaginais devenir un homme en concrétisant ton rêve d'enfant. Et au lieu de ça, tu vas te retrouver dans quelques jours à travailler pour tes parents dans une ville que tu n'aimes pas plus que ça – sans compter qu'elle est loin de tes amis. Tu es tout de même content de pouvoir aider tes parents, de te consacrer au bien être de ces petits pokémons. Seulement, ce n'est pas ton objectif de vie. Tu sais que ce n'est que temporaire, que tu rebondiras l'année suivante. Mais il ne change en rien que tu te sens misérable, en particulier maintenant que tu as atteint la barre des dix-huit ans.

Tu as donc acheté un billet de train à destination de Sinnoh et sa capitale la veille de ton anniversaire sur un coup de tête – mais aussi sous le conseil avisé de ton ami Sharlieh. Tu avais exprimé ton envie et ton besoin d'être seul en ce moment. Pour une fois, tu ne voulais pas être le centre de l'attention. Tu n'avais aucune envie de voir tes amis qui vont tous parler de leurs études si chouettes qui commencent. Tu n'avais pas envie de confronter ta petite amie avec qui c'est si difficile à suivre. Tu avais besoin de souffler, de te retrouver avec toi-même. Tu ne dis pas non à une petite fête avec ta famille restreinte, mais pas en ce jour. Alors, il t'as suggérer de trouver une sortie qui te botte bien et de partir, en solitaire. Et comme ça te branchait bien, tu as cherché sur google ce qui était bon à faire en cette période d'Halloween et paf ; tu es tombé sur cet article parlant de ce parc nouveau. Le thème est axé sur le pokémonde, avec diverses attractions en tout genre. Tu te dis que c'est idéal, divertissant tout en te permettant de découvrir ces célèbres lieux en un seul voyage. Ainsi le billet était pris et ton sac bouclé.

Dans ce voyage à l'improviste, tu as embarqué avec toi ton fidèle compagnon aquatique ; Polar. Outre le fait que tu ne vas nulle part sans lui, tu t'es dis que tes mamans ne te pardonneraient jamais le fait de partir à l'autre bout du monde sans pokémon à tes côtés pour te protéger. Une « protection » qui dort actuellement à point fermé sur le siège à côté du tien. Une petite sieste à laquelle tu vas bientôt te joindre, fatigué de tant cogiter, mais aussi pour tuer le temps de ce long trajet en train jusqu'à Unionpolis.

Au moment où tu commences à fermer les yeux, ton téléphone vibre. Tu baisses les yeux vers lui, découvrant un message de l'une de tes mamans. Elle te dit de faire attention à toi et de les prévenir quand tu penses rentrer, terminant par un « amuses-toi bien, bisou ». Tu réponds aussitôt que tu prendras un train nocturne et que tu devrais être rentré demain dans la matinée. Elle réplique la minute suivante par un simple « d'accord ». Te voilà à présent libre comme l'air pour vingt-quatre heures durant.

La bave dégoulinante au coin des lèvres tu te réveilles en sursaut, sollicité par une main inconnue venant secouer – avec douceur – ton épaule. Tu gémies, regardes tout autour de toi, totalement perdu. Un rire roque te stimule un peu plus. Tu te tournes vers cet homme qui t'as tiré de ton sommeil si profond. Tu ne comprends pas pourquoi il rit. Tu le regardes de tes petites yeux d'enfant fatigué, quelque peu irrité. Il baragouine des choses qui ne parviennent pas jusqu'à ton cerveau. Tu comprends toutefois par ses gestes qu'un truc coule de ton visage – la dite bave – que tu essuies d'un revers de manche.

« On est où ? » demandes-tu une fois tes esprits repris, collant ton nez à la vitre comme si la réponse se trouvait quelque part par là. Mais tout ce que tu arrives à voir, ce son des centaines de gens allant ci et là, bagages à la main. « Au terminus, gamin ». Tu te redresses en panique, te tournant en sa direction en un quart de seconde. « TERMINUS ?! ». Tu cales ta tête entre tes mains, dépité. Ça bouillonne. Tu te demandes comment tu vas faire. Tu te dis même que toutes tes économies vont s'envoler en un claquement de doigts. Tu es trop bête, voilà ce que tu penses.

« A Unionpolis. » précise finalement cet homme qui se trouve être un contrôleur. Tu relèves la tête, aussi expressif qu'un Magicarpe. Tu le fixes durant de longues secondes sans rien dire, sans même cligner des yeux. « Oh. » souffles-tu. Tu es effectivement incroyablement stupide. Évidemment que Unionplolis est le terminus, tu l'avais même vérifié avant de t'endormir, pour justement ne pas te retrouver dans une telle situation. Tu passes ainsi de l'air ahuri au large sourire rayonnant afin de dissimuler ta gêne. « Merci monsieur ! La bonne journée à vous ». Tu attrapes ton Aquali chromatique, le portant contre toi tel un sac à patate et tu te glisses sur le côté afin de contourner l'homme, t'éclipsant aussi vite que possible. Tu déposes au sol ton compagnon écailleux dès lors que tu sors du train, ne pouvant supporter son poids plus longtemps, au risque de te briser le dos. Tu souffles un bon coup, comme pour balayer de ton esprit tout ce qui venait de se passer. Et puis tu entames ta marche vers la sortie du quai.

« Eh, gamin ! ». Tu t'arrêtes au bout de quelques pas. Tu es tout raide. Tu hésites à te retourner, mais as-tu vraiment le choix ? Tu ne peux pas te permettre de te confronter à l'autorité – de toute façon, tu n'en avais aucune envie. Tu fais alors demi-tour, quelque peu timide. L'homme arrive à ta hauteur, amusé. Il te tends à bout de bras ton sac à dos. Tu ris nerveusement, le remerciant d'une petite voix en récupérant ton bien que tu replace sur tes épaules sans attendre. Il n'ajoute rien de plus que « Bonne journée, gamin » avant de repartir. Tu le regardes disparaître au loin sans bouger d'un cil, n'exprimant qu'une petite moue perplexe. Tu te sais jeune, mais tu n'aimais pas bien cette façon qu'il avait de t'appeler « gamin ».

Tu quittes les quais de la gare, mains dans les poches, nez au vent. Tu regardes un peu partout autour de toi, à la fois pour admirer ce paysage nouveau, mais aussi pour trouver un point de repaire. Tu en prends plein les yeux. Tu restes un moment planté au milieu de cette grande place en face de la gare. Tu n'es pas habitué à ce genre d'environnement. Tout est plus grand que par chez toi. Tu essaies de faire abstraction de la populace circulant tout autour de toi en te concentrant sur les architectures environnantes, sans grand succès. Tu sens l'angoisse monter petit à petit pour parvenir jusqu'à ton cœur qui tambourine ton torse, suppliant de sortir de sa cage. Tu prends une grande inspiration, sortant tes mains de tes poches pour serrer tes doigts autour des hanses de ton sac. Tu sens Polar se coller à tes mollets, visiblement tout aussi peu rassuré que toi.

Saisissant le peu de courage sommeillant en toi, tu fais signe à ton compagnon d'avancer. Tu veux partir de cet axe de rencontre. Tant pis si tu t'éloignes de ton point de chute, tu veux juste retrouver un peu de calme dans une rue voisine. Tu t'arrêtes au premier banc libre que tu croises, pas bien loin de là au final. Polar vient se blottir contre tes bras, grelottant un peu moins que toi. Et oui, tu avais oublié que Sinnoh était une région montagneuse, ce qui voulait dire qu'il fait beaucoup plus froid ici que chez toi, à Galar. Tu t'étais habillé en fonction de la saison pour ta région, pas pour celle-ci. Encore heureux que tu ne viens pas de Alola, autrement tu serais le seul débile en short-tongue de la ville. La honte.

Tu essaies d'oublier le froid en te concentrant sur ton téléphone. Tu sais que c'est ton immobilité qui te pénalise de la sorte. Tout ira mieux une fois en mouvement de nouveau. Alors, tu t'occupes à trouver la route jusqu'à ce fameux parc sur ce GPS intégré à ton cellulaire. Tu tapes l'adresses du parc, ça cherche et hop, ton itinéraire se dessine. Ça te dit qu'il ne te faudra qu'une dizaine de minutes à pieds pour arriver au parking. Sans doute quinze pour rejoindre l'entrée. Parfait.

Tu te lèves d'un bond, surprenant ton Aquali qui quitte le banc peu après, près à te suivre aveuglement. Tu entames ainsi cette petite marche jusqu'à ce lieu tant convoité – si tu te fies à ton application qui t'indique approximativement l'affluence en temps réel. Tu ne quittes que très rarement ton téléphone des yeux, juste de temps en temps pour t'assurer que ton ami à quatre pattes te suit toujours. Tu ne te soucis pas de ce qui t'entoure. Tu as compris que tout est trop grand et trop angoissant pour toi présentement. Tu ne veux pas y penser, tu ne veux pas t'y attarder. Ce n'est pas le but de ta visite aujourd'hui. Alors tu te concentre simplement sur ce parc de loisir, rien de plus.

A mesure que le temps passe, tu constates que ton trajet est bien plus long qu'indiqué. Et pour cause : tu es en train de suivre l'itinéraire pour voitures. Tu lâches un soupir, blasé par ta stupidité. Et puis tu passes en mode piéton, ce qui te révèles le véritable temps qui te reste à marcher : une demi-heure. Tu te sens encore plus idiot. Si tu avais fait attention, tu aurais pu prendre une navette qui t'aurait évité cette longue marche. Foutu pour foutu, tu refuses de revenir en arrière. Tu es déterminé à terminer ce voyage par tes propres moyens. Malgré le froid, le soleil est au rendez-vous et l'environnement est idéal pour une balade, puisque tu traverses actuellement une forêt. Et puis tu te dis que tout ce calme durant la prochaine demi-heure ne peut que te faire le plus grand bien, balayant ainsi tout stress.

Et en effet, une fois sur place tu te sens bien. Tu es serein, souriant. Tu es de nouveau au milieu de la civilisation abondante, sauf que ça ne te fait plus rien. Tu as eu le temps de te forger ta petite bulle solide. Tu ne te soucis pas de ces couples et de ces familles toutes aussi curieuses que toi. Tu ne penses qu'à toi et à ton ami à quatre pattes. Vous êtes ici pour vous évader et passer du bon temps. Et c'est tout ce qui compte.

Tu t'engages ainsi dans la file d'attente pour atteindre le guichet d'entrée, dans l'espoir de t'acheter un billet d'entrée. Durant cette longue attente, une nouvelle vague de panique vient te fouetter le visage, brisant ainsi ta bulle de confort visiblement peu solide : et si les pokémons n'étaient pas autorisés ? Autour de toi, tu ne vois personne avec des pokémons. Et les peu qui en ont naviguent autour du parc sans même songer y entrer. Tu ne veux pas laisser Polar derrière toi. Hors de question pour toi de vivre cette aventure sans lui. Pour autant, tu n'as pas envie non plus de rentrer chez toi bredouille. Tu essaies de calmer ton angoisse en te disant que dans le pire des cas tu te trouveras une toute autre activité au sein d'Unionpolis. Voilà, rien n'est encore foutu.

« Bonjour ! ». Arrivé devant la caissière, tu ne sais plus quoi dire. Tu la regardes avec de gros yeux, tel un enfant qui aurait perdu ses parents. « B-Bonj... Bonjouuuuuuur ». Tu affiches un sourire très nerveux. Tu sens la personne derrière toi te juger très fort. Tu paniques. « Une seule personne ? » demande la dame, comme pour t'aider. Tu hoches la tête. Et puis tu lui demandes timidement « les pokémons sont autorisés ? ». Elle te sourit tendrement. « Bien-sûr ! L'entrée leur est gratuite ! ». Tu retrouves instantanément la joie de vivre. « Alors une entrée oui ! S'il vous plaît ! ».

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Entraînement

1. Hexadron S lvl 78 (3/5).
2. Metalosse lvl 80 (1/6).
3. Tyranocif lvl 79 (3/5).

Reproduction

Tentative de reproduction de Lucario.
1. Utilisation de la ceinture argentée.
3 utilisations possible → reste 2.
2. Utilisation d'une amulette ronde.
5 - 1 → 4 restantes après lancé de dés.

Tu paies ton entrée, après quoi on te délivre un billet à l'effigie du parc. On peut y voir l'ombre de quelques manèges mis côte à côte, avec en premier plan la photo d'un pokémon servant de mascotte – tu présumes en tout cas. Tu ne saurais pas dire de quel pokémon il s'agit exactement, celui-ci t'es inconnu. Tu as beau être renseigné au maximum sur les pokémons, tu n'es pas incollable sur le sujet, bien loin de là. Heureusement qu'on peut compter sur une multitudes de pokédex en tout genre, exposant chacun à leur façon les spécificités des pokémons peuplant ce monde. L'heure n'est toutefois pas à la recherche, mais bien à l'amusement.

Avant de plonger ce billet d'entrée dans ta poche, tu le montre quelques mètres plus loin aux tourniquets bloquant l'accès au parc. Un agent d'accueil vient à toi pour t'aider à scanner le code-barre sur ton ticket – parce que tu n'avais pas compris que c'était ce qu'il fallait faire une fois arrivé à cette étape. Un bip plus tard, te voilà à l'intérieur du « Pokémerveilles ».

La première chose que tu fais une fois à l'intérieur, c'est de te procurer un plan du parc en libre disposition peu après les tourniquets passés. Tu fais quelques pas pour te mettre à l'écart du bain de foule, le temps de te documenter. Ta première surprise est de découvrir la grandeur des lieux. Le parc est coupé en diverses zones représentant une région. Dans chaque région se trouve des lieux emblématiques, ainsi que quelques attractions et spectacles. Ton premier réflexe est donc de chercher comment rejoindre Hoenn. Tu es curieux de voir comment ta région est représenté. Et surtout, si tu dois commencer quelque part, c'est bien par là.

Tu prends le temps de visualiser le chemin à prendre avant de refermer le plan et de le glisser dans ton sac à dos – pour être certain de ne pas le perdre. Tu as vu que dans la zone de Hoenn se trouve une attraction à sensation, de type « train fou ». Un train allant à toute vitesse à travers une montagne, représentant le mont mémoria, là aussi perdu au milieu de l'eau.
Tu travers alors l'allée principale, par où tout le monde est obligé de passer pour rejoindre les multiples zones. Dans cette allée, on ne trouve que des boutiques et restaurants. Tu ne t'y attardes pas pour le moment. Tu n'es même pas certain d'y passer, même en sortant d'ici. Peut-être pour un petit souvenir, si jamais ton expérience te plaît vraiment. Tu verras bien d'ici quelques heures.

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Entraînement

1. Hexadron S lvl 79 (0/5).
2. Metalosse lvl 80 (3/6).
3. Tyranocif lvl 80 (0/6).

Reproduction

Tentative de reproduction de Etourvol S.

Le moins que tu puisses dire, c'est que tu en prends plein les yeux. Tu ne t'attendais pas à grand chose, même à rien du tout à vrai dire. Tu pensais qu'il s'agissait d'un petit parc éphémère – du genre fête foraine – où peu de moyens auraient été déployés pour faire quelque chose de correcte. Là, c'est tout le contraire : on parle bien d'un véritable parc à thème, voué à perdurer dans le temps – en tout cas, c'est tout ce que tu leur souhaite.

Pour rejoindre le quartier de Hoenn, tu as du passer par celui de Unys, puis longer Johto où tu as aperçu une attraction immersive dont sa file frôle l'heure d'attente. Tu verras un peu plus tard pour potentiellement tenter l'expérience. Pour l'heure, ton attention est toujours tournée vers ta douce région de naissance.
Enfin arrivé à destination, tu prends une claque. Des étoiles dans les yeux et un sourire jusqu'aux oreilles, tu ne sais où donner de la tête. La zone est découpée en plusieurs petites îles, dont une plus grosse que les autres – représentant sans doute le gros de la région. Et tu dois dire que tu es bluffé. C'est ni plus, ni moins que Hoenn miniaturisé. Et c'est trop chouette !

Les îles sont reliées entre elles par des pontons en bois. Chaque île – il y en a trois visitable, une quatrième plus au loin qui sert donc de décor – semble abriter sa petite attraction. La plus imposante se trouve au centre de la zone. Elle dispose de plusieurs petites boutiques, de deux restaurants et de cette montagne qui est en réalité l'attraction phare. Tu prends un certain temps à en faire le tour, admirant chaque détail. Tu t'arrêtes même à un point de vue pour admirer ce train dévaler à toute allure sa montagne. Tu meurs d'envie de monter en son sein. Toutefois, l'attente est elle aussi assez grande. Quelque part, tu te dis que tu devras tôt ou tard te frotter à ce genre d'attente, tant il y a du monde sur le parc. Mais tu n'as pas encore fait le tour de Hoenn. Et tu veux absolument avoir fait le tour et pris quelques photos avant d'envisager de profiter des attractions.

Ainsi, tu rebrousses chemin – peu après avoir acheté un sachet de churros. Tu prends un tout autre ponton pour te retrouver sur la petite île se trouvant sur la gauche de la plus grande. Ici, on retrouve un jardin fleuri, avec un point photo avec une mascotte qui semble être un véritable pokémon. Qu'importe, ce détail là t'intéresse peu. Tu continues ton chemin pour arriver aux pieds de l'attraction de l'île : un manoir « hanté », racontant une histoire que tu n'as pas envie de te faire spoiler pour le moment. Tu te gardes la surprise pour quand tu entreras là.

Et puis rebelote : tu repars pour la dernière île se trouvant à l'opposée. C'est la plus petite des trois. Il y a des petits stands de jeux et une salle de spectacle. Et sur son flanc, l'accès à la dernière attraction de la zone dédiée à Hoenn : un gros bateau faisait le tour des îles, offrant un tout autre point de vue non visible depuis les allées.

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Entraînement

1. Hexadron S lvl 79 (4/5).
2. Metalosse lvl 81 (1/6).
3. Tyranocif lvl 80 (4/6).

Reproduction

Tentative de reproduction de Frigodo.

Maintenant que tu as fait le tour, tu te dois de prendre une décision. Quoi que tu choisisses, tu devras subir de longues attentes, tu le sais. Ce qui veut dire qu'aujourd'hui, tu ne feras que très peu d'attractions. Et ce n'est pas bien grave. Le but de ta visite ici n'était pas de rendre ton investissement lucratif. Ton seul intérêt était de t'évader. Si tu dois te contenter de visiter et rien de plus, ça te va très bien. Dés lors que tu oublies ton train-train quotidien – ce qui est déjà le cas – tu es gagnant.

Avant même d'envisager à quitter la zone et en découvrir une autre, tu tiens à te renseigner sur le spectacle se trouvant sur la petite île où tu es. Faire un tour de bateau ne t'intéresse que très peu. Il faut dire que tu connais déjà très bien ce genre d'activité. Vivant sur l'île de Myokara depuis que tu es venu au monde, tu as très souvent été contraint de prendre le ferry – ou tout autre bateau – pour rejoindre la côte pour diverses raisons. La vie sur Myokara est bien belle, mais très vite limité. Personne ici – mis à part les vieilles personnes – ne vit réellement en totale réclusion. Il y a forcement un moment dans la vie de chacun où il est nécessaire de se mêler au reste de Hoenn. Une nécessité parfois journalière. Pas très écolo vous me direz, mais ça reste toujours mieux que de prendre l'avion – de toute façon, il n'y a pas d'aéroport sur l'île. Et puis, certains habitants ont leur propre moyen de locomotion naval. D'autres se fient à leurs pokémons. Il t'es déjà arrivé de voyager à dos de Lokhlass ou de te faire téléporter par un Alakazam – tu ne l'as fait qu'une seule fois, cette expérience là n'est vraiment pas pour toi. Bref, tu t'éparpilles un peu. Tout ça pour dire que l'attraction du bateau, c'est non. Même si ça te permettrait de voir de plus près cette île non visitable, tu ne changes pas d'avis. Tu vois bien d'où tu te postes qu'il s'agit d'une réplique de Myokara. Ça te fait sourire, évidemment, mais pas besoin d'en voir plus.

Tu te rapproches donc d'un employé – reconnaissable par sa tenue et son nametag porté à hauteur du cœur – pour le questionner sur son spectacle – bon, ce n'est pas le sien à proprement parlé, mais tu te doutes que son travaille consiste à la bonne gestion de ce théâtre, puisqu'il reste planté devant. C'est avec un large sourire que l'homme – relativement jeune – répond à toutes tes questions. Il te donne dans les grandes lignes le thème du spectacle, mais comme ça ne te parle pas plus que ça, tu oublies instantanément tout ce qu'il a dit. Après quoi tu vois lui demander, tel un parfait touriste, s'il y avait des badges ou petits trucs souvenirs en cas d'anniversaire. A quoi il commence par te souhaiter bon anniversaire, avant de te dire de retourner à l'entrée du parc, au bâtiment du service relation se trouvant par là, pour recevoir un badge anniversaire, mais aussi un coupe file pour l'attraction de ton choix. Super. Tu ne pouvais pas te renseigner plus tôt pour t'éviter un aller-retour ? Quel idiot.

Tu remercies le gus en lui retournant son sourire. Et puis tu t'éloignes, retournant sur l'île centrale. Hors de question de faire l'aller-retour pour ce fichu coupe file. Tu vas faire la file d'attente comme tout le monde. Ce coupe file te servira pour tout autre chose dans une autre zone, voilà tout.

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Entraînement

1. Hexadron S lvl 80 (3/5).
2. Metalosse lvl 81 (5/6).
3. Tyranocif lvl 81 (2/6).

Reproduction

Tentative de reproduction de Frigodo.

De retour sur l'île centrale dans l'idée de faire cette fameuse attraction qui te fait de l’œil, tu constates en te rapprochant de l'entrée de la file d'attente que cette attente s'élève à quarante-cinq minutes d'attente. L'angoisse. Tu hésites alors. Sauf que plus tu regardes cette attraction qui s'en va dans tous les sens à toute vitesse, plus tu as envie de te jeter dedans. Dans un soupire, tu t'élances. Et puis, tel un miracle, l'opérateur posté sur la gauche – qui était occupé jusque là à répondre aux questions des autres visiteurs, tout en vérifiant la taille des plus petits enfants – t'interpelle pour te demande si tu étais seul. Tu réponds que oui et ainsi il te redirige vers une file dédiée aux petits gens solitaires comme toi, qui se cachait un peu plus après sa guérite à lui. Ici, le temps d'attente d'élèves à quinze minutes. Peut-être même un peu moins selon l'expert travaillant ici. Parfait alors !

Et il ne t'avait pas menti. En même pas dix minutes tu es arrivé sur le quai central. C'était suffisant pour prendre le temps d'admirer les décors et de constater qu'il y avait deux gares. Et aussitôt un train partait qu'un autre arrivait sur la gare opposée. Et au vu du rythme endiablé, c'est bien plus de deux trains qui circule en même temps – mais tu es incapable de deviner combien. Quatre peut-être ? Tu imagines difficilement plus.
Un employé vient enfin te chercher pour te placer sur une rangée que tu vas pouvoir compléter, assis à côté d'un inconnu – c'est le but de la file que tu as pris, après tout. Et avant de quitter l'employé, tu lui demandes furtivement combien de train circules en même temps dans la montagne. La réponse est donc cinq. Incroyable.

Sortis de là, tu es aux anges. L'attraction était tout bonnement divine. Pas de looping, mais de la grande vitesse, avec des virages et des descentes dans tous les sens. Et puis le parcours était long. Attention, pas « trop long », loin de là. Tu serais prêt à refaire un tour tant tu as adoré. Par long, tu veux dire qu'il y avait largement matière à s'amuser et c'est ce qui est génial.
Satisfait de ton expérience, tu te diriges sur l'autre île pour tenter le drôle de manoir entouré de son cimetière dont tu as hâte d'en faire le tour.

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Entraînement

1. Teddiursa S lvl 28 (0/2).
2. Tarsal lvl 10.
3. Nosferalto lvl 22 (0/2).

Reproduction

Tentative de reproduction de Aquali S.
1. Utilisation de la plume porte-bonheur.
1 utilisation possible → reste 0.
2. Utilisation d'un chromat'oeuf.
1 - 1 → 0 restante après lancé de dés.
3. Utilisation d'une amulette ronde.
4 - 1 → 3 restantes après lancé de dés.